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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N° 015 du Jeudi 13 Avril 2017

Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N° 015 du Jeudi 13 Avril 2017 Tél : 20 34 05 85 Prix 300 FCFA

Le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer vientde rater une bonne occasion de se taire. En affirmantnotamment que ce qui s'est passé en Syrie (utilisation deproduits chimiques contre la rébellion) est sans communemesure avec l'holocauste ! En comparant notammentBachar El Assad avec Hitler. Evidemment, les populationsjuives d'Amérique et de l'Europe et leurs puissants lobbiesne sont pas de cet avis et ont de ce fait exigé des excusesau diplomate Américain pour sa bévue.Certes, Sean s'est exécuté mais il n'est pas sûr que celasuffise pour calmer le courroux des communautés juiveset leurs sympathisants. Tout naturellement, les appels àla démission se sont multipliés de par le monde et il n'estpas improbable que cette requête aboutisse.Ce qu'il faut comprendre est que la question de la Choaest extrêmement sensible en Amérique qui compte unepuissante communauté juive. Surtout dans ce contextede résurgence de regain de l'anti sémitisme qui se conjugueavec la montée en puissance des partis politiquesd'extrême droite à travers le monde.Le deuxième aspect calamiteux de cette sortie hasardeuse

LA BOURDE DE SEAN

du porte-parole de la Maison Blanche est que cettedéclaration intervient à un moment où le Chef del'Exécutif lui-même, Donald Trump, donne l'impression,en dépit de sa bravade en Syrie, d'être balloté par desvents contraires.A tout le moins, le locataire actuel de la Maison Blanchene semble pas avoir une ligne de conduite assez claire deson action extérieure. Pour tout dire l'exécutif de la plusgrande puissance du monde, semble gérer sa politiqueétrangère au coup par coup. Ce qui ne va pas rassurerses partenaires. Ibricheick

Certains ronds-points de Niamey sont devéritables joyaux. Ils sont grands, beaux et ¨adoucissent¨ le regard. Les sociétés qui les ontfinancés méritent toutes nos félicitations et nosencouragements à faire mieux. Est-il encorebesoin de répéter que ce pays est le nôtre, etpersonne ne le construira à notre place ?C'est l'occasion de lancer un appel aux autres quitardent à participer à l'œuvre de constructionnationale, en particulier sous cette forme. Unesociété commerciale, n'est pas conçueuniquement pour engranger des sous. Elleparticipe aussi à la promotion de l'économie dela patrie. Plus elle y participe, plus elle méritel'admiration des citoyens. Seulement voilà : cesouvrage qui embellissent notre capitale sontvictimes de coups de boutoir de conducteurs malinspirés ou de vandales en mal d'actes. Desvoitures tamponneuses ont déjà commencé àdétériorer certains endroits de ces ronds-points.Apparemment, sans sanction ni réparation. Sousd'autres cieux, les coupables d'actes devandalisme sont sommés de réparer les dégâts.La grande toilette que nous faisons à notrecapitale ne doit pas souffrir de léthargie, decomplaisance ou d'abandon. Le minimum devigilance et d'exigences s'impose à tous.

Niharou

Billet SALUBRITE A DOSSO

L'initiative deDosso Soghaen continu

CRISE SCOLAIRE

Le CESOC offre ses bons officesGrèves perlées des enseignants,manifestations scolaires, boycott desactivités académiques, fermeture ducampus universitaire, l'école nigériennetraverse des moments difficiles. Alors,pour décroître la tension et ramener lecalme, le Conseil Economique Social etCulturel (CESOC) offre ses bons offices. Lire page 3

SOCIAL

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Un atelier de formation de 72 heures sur lacommunication sécuritaire, à l'intention descommunicateurs étatiques s'est achevé le 6avril dernier au Centre culturel américain deNiamey. Organisé par l'Ambassade des EtatsUnis d'Amérique, cette activité a pour but derenforcer les capacités des acteurs publics dansles situations de crises sécuritaires. Il étaitanimé par le journaliste américain EduardoCué, ancien correspondant de CNN, deWashington Post, de Times, d'Associated Presset formateur en journalisme et journaliste à lachaîne de télévision France 24. Le ministre de la Renaissance Culturelle, desArts, de la Modernisation Sociale, Porte-paroledu Gouvernement, M. Assoumana Malam Issaa salué la tenue de cet atelier en souhaitant que" cette synergie qui est créée puisse êtredéveloppée et entretenue afin qu'on se retrouvele plus souvent avec les journalistes pour créerles conditions de productions de meilleuresinformations et d'éviter la propagation desrumeurs ".L'Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique, SEEunice S. Reddick a quant à elle expliqué que "cet exercice permettra certainement auxcommunicants du Gouvernement nigérien demieux éclairer les lanternes de la pressenigérienne qui, à son tour, servira au publicnigérien des informations rassurantes, carbasées sur les faits. Ces échanges permettrontd'éviter aux gouvernants de laisser des vides quisont vite occupés par la rumeur, l'intoxicationet des erreurs d'appréciation". Le rôle clé de lapresse en démocratie a été mis en exergue àtravers les propos de l'ancien Secrétaire d'EtatAméricain M. John Kerry qui a souligné que "Le libre flux d'information est au cœur de notredémocratie.Évidemment, le monde a besoin d'être informésur ce qui se passe. Le silence donne le pouvoiraux dictateurs, aux agresseurs, aux tyrans etpermet à la tyrannie de s'épanouir ".La directrice du Centre Culturel Américain(CCA) Mme Deneyse Kirkpatrick a saluél'assiduité des participants en ces termes : "Vousl'avez néanmoins fait, car le jeu en valait lachandelle. Ainsi, les échos qui nous sontparvenus sont encourageants car tous lesparticipants sont restés assidus tout au long decet exercice ".La gestion de l'information en temps de crisessécuritaires demeure une question sensible, cequi démontre si besoin est l'importance del'atelier qui a permis aux communicateursétatiques d'asseoir une base de données pouvantpermettre de diffuser des informationscrédibles et vérifiées, utilisables par le public. G.A

COMMUNICATIONSECURITAIRE

Améliorer les rapportsentre médias et

pouvoirs publicsLes 10 et 11 avril 2017 s'est tenue, à Abid-jan, la septième (7ème) édition annuelle duAfrica IT & Télécom Forum (l' " AIT&TF"). L'objectif de ce forum était d'échangerles expériences entre les différents paysafricains en matière de numérisation del'économie dans un esprit de coopérationSud-Sud. Ce sont trois cent (300) profes-sionnels et experts de l'économie numéri-que en provenance de 25 pays africains quise sont réunis en marge de l'AIT&TF. L'ap-pel d'Abidjan a été lancé afin de donner uncoup d'accélérateur au secteur des télécom-munications et des TICs en Afrique.Dans le cadre de cette conférence, une dé-claration historique appelée " Appeld'Adijan " a été adoptée par l'ensemble destrois cent (300) participants à l'AIT&TF.La déclaration a recueilli l'adhésion et l'ap-pui de personnalités gouvernementales pré-sentes, dont on peut citer entre autres leMinistre de la Communication de l'Econo-mie Numérique et de la Poste de la Côted'Ivoire, Son Excellence Monsieur BrunoNabagné KONE ; le Ministre d'Etat del'Economie Numérique, de la Communica-tion, de la Culture et des Arts, Porte-pa-role du Gouvernement du Gabon, Son Ex-cellence Monsieur BILIE-BY-NZE Alain-Claude ; et le Ministre des Postes et Télé-communications de la République Centra-fricaine, Son Excellence Monsieur JustinGOURNA-ZACKO.A travers cet appel, les Institutions, Admi-

TELECOMMUNICATION EN AFRIQUE

L'appel d'Abidjan lancé lorsdu Africa IT & Télécom Forum

nistrations et personnalités membres duAfrica IT & Télécom Forum, et les pro-fessionnels et experts de l'économie numé-rique participant à la septième (7ème) édi-tion annuelle du Africa IT & Télécom Fo-rum, appellent les Etats, les Gouvernementset les Institutions de régulation et de ser-vice universel de l'Afrique, à : s'unir pourrelever l'ensemble des défis du secteur, etce, afin de faciliter la mise en place d'ins-truments et de moyens pour une meilleureintégration régionale ; Favoriser une har-monisation des approches de résolution desdéfis opérationnels de la mise en œuvre desplans numériques nationaux en vue d'en-courager la mutualisation des ressourceset des outils ; Créer une structure de travailad hoc qui pilotera la communication etl'échange entre les différents Gouverne-ments et dont le secrétariat sera basé à Abi-djan et assuré par l'ANSUT ; Organiser uneréunion annuelle des Agences en charge duservice universel des télécommunications,des Agences en charge de l'informatisationdes Etats et des Directions numériques desministères en charge de la numérisation ainsique des représentants du secteur privé, quise tiendra en marge d'AIT&TF.L' Africa IT & Télécom Forum est Orga-nisé par i-conférences, en partenariat avecl'Agence Nationale du Service Universeldes Télécommunications (ANSUT),l'Africa IT & Télécom Forum 2017.

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NATION

C'est désormais le Président du CESOC qui prenden charge la crise scolaire. Pour bien démarrer leschoses, l'institution dirigée par le Colonel de l'arméeà la retraite, Moussa Moumouni Djermakoye a sortiun communiqué de presse en date du mardi 11 avril2017 demandant aux différentes parties prenantes des'abstenir des déclarations tendant à envenimer la si-tuation. Même si pour l'heure, on ignore tout de ladémarche du Président du CESOC et son calendrierde travail, le communiqué n'en fait pas cas, selon dessources qui lui sont proches, l'intermédiation qui a eule quitus des plus hautes autorités du pays ne sauraittarder au regard de l'urgence qu'exige la situation. Lespartenaires syndicaux (scolaires et enseignants) vont-ils accepter le principe ? En attendant l'avis des struc-tures syndicales concernées, au niveau des ensei-gnants, on semble accueillir la nouvelle avec un grandsoulagement. " Nous sommes ouverts au dialogue etc'est cela que nous avons toujours privilégié " ; Dixitun membre de la Coordination régionale de Niameyd'un syndicat membre de la synergie CAUSE-Niger/SYNACEB qui regroupe l'essentiel des corporationsd'enseignants. La balle est maintenant dans le camp

Le Bureau du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) a tenu une réunionextraordinaire élargie aux Présidents des Commissions permanentes, ce mardi 11 avril2017 afin d'examiner la situation préoccupante de l'école nigérienne. Après une analyseapprofondie des derniers développements qui en ont découlé, le CESOC exprime satrès vive préoccupation et appelle toutes les parties prenantes à la retenue et à mettretout en œuvre pour un apaisement du climat social à l'école.Aussi, informe-t-il l'opinion nationale que la réunion a donné mandat au Président del'institution Mr Moussa Moumouni Djermakoye pour s'investir personnellement auprèsde l'ensemble des acteurs en présence afin de ramener le calme et la sérénité dans lesecteur.Par ailleurs, c'est avec consternation que le Bureau du CESOC a appris la dernièreattaque perpétrée par le groupe terroriste Boko Haram contre une position des Forcesde Défense et de Sécurité à Gueskérou dans la région de Diffa, soldée fort heureuse-ment par la victoire éclatante des FDS.Le Bureau du CESOC félicite, soutient et encourage les FDS pour leur engagement sansfaille à combattre le terrorisme sous toutes ses formes.

Le PrésidentMoussa Moumouni Djermakoye

de toutes les parties prenantes afin que seul l'intérêtde l'école nigérienne puisse prévaloir en lieu et placed'intérêts particularistes et égoïstes. La crise graveque traverse l'école nigérienne doit provoquer un sur-saut national de part et d'autres. Les points de diver-gences doivent être discutés sans mauvaise foi pourque la situation délétère actuelle soit derrière nous.La dynamique du CESOC est salutaire dans le climatactuel marqué par une exacerbation du débat sur desréseaux sociaux qui sont loin d'être des cadres d'apai-sements. A ce sujet, c'est toutes les couches socio-professionnelles qui doivent apporter leur contribu-

tion aux bons offices du CESOC à travers des pro-pos d'apaisement.Si c'est la première fois que le Président du CESOCmet sa main dans un dossier scolaire, il n'est pas à sapremière intermédiation. Proche du Président de laRépublique et considéré comme son allié le plus fi-dèle, Moussa Moumouni Djermakoye, par ailleursPrésident de l'Alliance Nigérienne pour la Démocra-tie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya), parti mem-bre de la Mouvance pour la Renaissance du Niger(MRN), est considéré comme une personnalité pon-dérée et conciliante. Il a fait, par le passé ses preu-ves, en la matière dans des situations de crise politi-que, et, par un passé lointain, il est cité en exemplequand il s'était agi de calmer les humeurs au sein dela grande muette où il était en fonction en son sein. O.M

Communiqué de presse du CESOCLe mercredi 12 avril 2017, les cadres techniquesdu Ministère en charge des EnseignementsSecondaires et partenaires de l'école étaient enconclave dans les locaux dudit Ministère sous lahoulette du patron des lieux, Sani Abdourahamane.Il est attendu de ce cadre d'échanges des solutionsà la crise de l'école plus précisément des problèmesspécifiques relevant des compétences du Ministèredes Enseignements secondaires. C'est en avril2016, à l'arrivée de Mr Sani Abdourahamane à latête de ce département ministériel qu'il institua leditcadre de concertation pour prendre en charge lespréoccupations scolaires relevant de sescompétences. O.M

CRISE SCOLAIRELe Ministre des

Enseignements secondaires,Sani Abdourahamane active

son cadre de concertation

CRISE SCOLAIRE

Le CESOC offre ses bons officesGrèves perlées des enseignants, manifestations scolaires, boycott des activitésacadémiques, fermeture du campus universitaire, l'école nigérienne traverse desmoments difficiles. Alors, pour décroître la tension et ramener le calme, le ConseilEconomique Social et Culturel (CESOC) offre ses bons offices.

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SOCIETE

Directeur de PublicationIbrahim Cheick Diop

Assistants de DirectionHarouna Niandou

Omar KanéSecrétaire de Rédaction

Saadou Assane

Chef du Desk régionsGaré Amadou

IllustrationsSani Djibo

Direction Commerciale / ComptabilitéRoukaya Oudou

Issifi Salou

Montage LA NATION

Tirage NIN

B.P: 297

Tél: 96 96 65 90 - 96 26 29 4220 34 05 85

On les voit ces regroupements de gens qui se trou-vaient dans les quartiers selon les âges !Il y a ceux que l'on appelle les anciens et les jeunes quiforment leurs fadas respectifs.Pour certains, il s'agit de se retrouver devant la con-cession d'un prétendu leader et pour d'autres -les jeu-nes- à côté d'un atelier ou au bord de la route où oninstalle un ¨shayi club¨ pour ¨faire passer le temps¨.Dans les deux cas, les animateurs et les participants àces rencontres ont des sujets de choix : les potins duquartier et les rumeurs et autres qui alimentent leursconversations.Pour ce qui est de la vie du quartier il est souvent ques-tion de bagarre entre telle ou telle autres personne,l'arrestation d'un ''enfant'' du coin de vol, les mariagesou baptêmes prévus dans la semaine, de banales affai-res ! ensuite, il y a l'habitude désormais ancrée chezles Niaméens, la propagation des rumeurs et faussesinformations.Dans la plupart des cas, c'est sans aucune informationcrédible et sans être témoins des faits, que ces spécia-listes de ragots se donnent à cœur de joie, pour ''inocu-ler leur venin''. On parle de venin parce qu'il s'agit decela. Même pour les faits avérés, ces harangueurs dequartiers peuvent multiplier par dix, voire plus, des vic-times de rixes et autres accrochages. C'est encore pirequand on les entend parler de politique et des hommesqui se trouvent à la tête des partis et des institutions del'Etat.Ce n'est pas de bonne augure surtout pour des ''an-ciens'' qui sont censés donner de bons conseils auxjeunes qui les écoutent même s'ils ne le montrent pas !Quand il s'agit des jeunes des quartiers, leur fréquen-tation de ces lieux de palabres tient du fait qu'ils sontdans leur grande majorité, sans emploi et peu d'atta-ches. Ils sont donc à la merci de toutes les tentationset prêts à servir toutes les causes, même celles quisont peu recommandables. Ces jeunes gens sont lesplus réceptifs aux discours à ceux qui pour des raisonsinavouées, veules les utiliser à commettre des actesrépréhensibles.De plus en plus, on se rend compte des dangers quecette déprime d'une certaine catégorie de jeunes, amencelle-ci à avoir un comportement répréhensible. Lesautorités ne sont certainement pas insensibles à ce quise passe parce qu'elles ont pris l'engagement de s'oc-cuper de la jeunesse en travaillant pour promouvoirl'emploi de ces jeunes. S.A

SOCIAL

Entre les rumeurset l'intox !

Il voulait être silencieux pendant la campagne. Fina-lement, il n'en sera rien. À onze jours du premier tourde l'élection présidentielle, François Hollande enta-me une séquence de communication. Outre une in-terview au Monde à paraître ce mercredi au sujet dela Syrie, le président de la République a accordé ungrand entretien au Point à paraître jeudi avant uneinterview au site Konbini, pour toucher les jeunes.La progression spectaculaire de Jean-Luc Mélenchonl'aurait décidé à s'exprimer. "Cette campagne sentmauvais", a-t-il confié à son entourage, selon LeMonde, craignant un second tour Le Pen-Mélenchon."Il y a un péril face aux simplifications, face aux falsi-fications, qui fait que l'on regarde le spectacle du tri-bun plutôt que le contenu de son texte", dit-il au Point.S'il ne dit pas pour quel candidat il votera (il "faitconfiance à l'intelligence des Français"), l'optionMacron semble évidente. "Je considère que la politi-que a besoin de renouvellement", affirme le chef del'Etat à l'évocation de son ancien ministre, qui, ajou-te-t-il, s'est lancé dans un pari "pour moins auda-cieux" en lançant son mouvement En Marche!.Auprès de Konbini, qui a diffusé des extraits de l'in-terview sur le réseau social Snapchat, François Hol-lande affirme avoir "plusieurs" héritiers, manière dene pas trancher entre Benoît Hamon et EmmanuelMacron. A peine, glisse-t-il qu'il préfère avoir "un"successeur et non "une". "Je préfère dire "il", à cestade. Même si je ne veux pas être désagréable avecMadame Arthaud", précise-t-il après avoir été inter-

ELECTIONS PRÉSIDENTIELLES EN FRANCE

Inquiet de la percée de Mélenchon,Hollande appelle au "renouvellement""Cette campagne sent mauvais", assure en privé le chef de l'Etat, qui redoute un secondtour Mélenchon-Le Pen même s'il dit "faire confiance à l'intelligence des Français".

rompu par une jeune femme qui s'étonnait qu'il parledu prochain président au masculin. "Je fais en sorted'être pleinement président jusqu'au dernier jour. Etpuis, je suppose qu'il y aura un dernier jour, il y en abien un qui viendra me dire qu'il est devenu président(...) je lui donnerai ce que je pense être mon expé-rience et je souhaiterai qu'il réussisse", notait Fran-çois Hollande.

"Les journalistes me disent"mais qui êtes-vous vraiment?"

A ses anciens électeurs de 2012, François Hollandeles prie "d'aller vers ceux qui sont plutôt dans la suite"de son action. "L'Histoire ne s'arrête pas donc il fautaller vers la marche du progrès", a-t-il encore de-mandé.Son refus de se représenter à l'élection présidentielle,"je pensais que c'est (un choix) qui permettait d'avoirun regard différent sur ce que j'avais fait", confie-t-ilen affirmant ne pas avoir "l'obsession du pouvoir".L'occasion de se retourner sur l'impopularité qui amarqué son quinquennat. "Si on est pris par l'histoirede la popularité, on ne peut pas avancer. Et puis jen'avais pas le sentiment, même si je n'étais pas popu-laire, je n'avais pas le sentiment d'être détesté", veutcroire François Hollande. Qui ajoute: "Ça, ça m'auraitpeiné. Il vaut mieux être incompris que mal-aimé"."Je ne me suis jamais dit "il y a une impopularité, jevais changer ce que j'ai commencé à faire". Non, jeme suis dit "il faut tenir bon et qu'importe après onverra"", complète le chef de l'Etat."Il vaut mieux être incompris que mal-aimé"François Hollande à KonbiniIl y a cinq ans, il faisait campagne en faisant la pro-messe d'être un "président normal". Qu'en reste-t-il?"Qu'est-ce que ça veut dire président normal? Ça veutdire que je n'expose pas mon être, ma psychologie,j'essaie de faire ce que j'ai à faire", assure FrançoisHollande qui a pourtant livré ses états d'âme à desjournalistes à de très nombreuses reprises. "Les jour-nalistes me disent "mais qui êtes-vous vraiment?" Maisje n'ai pas à leur dire qui je suis. Je ne suis pas dansun roman psychologique!", dit-il à la veille de sondépart de l'Elysée. Le Figaro.fr

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ETRANGER

Les Nigériens aiment bien manger. Malgré lacherté du coût de la vie, la majorité desnigériens font de leur mieux pour varier leuralimentation. Cependant, beaucoup mangentmal. Cela qui induit une carence alimentaire.Dans notre société la viande est l'aliment le plusprisé. Pourtant, sa consommation abusive n'estpas sans conséquence sur l'organisme.Consommée à outrance, elle provoque la¨Goutte¨, une maladie qui perturbe la bonnesanté.Mais dans notre environnement, une planteparmi tant d'autres se démarque : le moringa,communément appelé chez nous (EL-MAKA,ou Windi-boundou). Cette plante tropicalepousse favorablement en Inde, en Afrique, dansles caraïbes et en Amérique du sud. Le moringa,en termes de croissance, peut atteindre 15mètres de hauteur. Ainsi, le climat nigérien luiest propice. Ses feuilles sont comestiblessurtout lors des cérémonies et autres festivitésoù, sautée à d'autres ingrédients et condiments,elle sert d'entrée aux invités et autres convivesqui en raffolent à cœur joie. Aussi, très nutritive,cette plante est composée de 30% de protéineset 15% de fibres. Elle contient également lesvitamines suivantes : B, A, C, E et des minérauxcomme le magnésium, le potassium, le fer etle calcium.De ce fait, aucune contre-indication n'interditsa consommation. Le moringa est d'ailleursconseillé aux personnes souffrant de carencesnutritives et aux sportifs. Grâce à ses vertus, ilest impérieux que le ministère de l'agriculturesonge à sa vulgarisation surtout dans les zonesrurales favorables à sa culture. Enfin, pourquoipas même penser à son exportation ?

Ali Cissé Ibrahim.

ALIMENTATION

Les vertus duMoringaEn Afrique du Sud, l'opposition con-

tinue de se mobiliser pour demanderle départ du président Jacob Zuma.Lundi 10 avril, plusieurs partis d'op-position se sont mis d'accord pour unirleur force et organiser de nouvelles ac-tions. Vendredi 7 avril, plusieurs mil-liers de personnes sont descendues dansles rues. Le président Zuma a provo-qué une véritable tempête quand il aremanié son gouvernement il y a deuxsemaines et limogé son ministre desFinances. Depuis, partis politiques,société civile, milieux des affaires etmême certains membres de l'ANC, leparti au pouvoir, demandent sa démis-sion.Neuf partis d'opposition sont unis pourfaire tomber le président Jacob Zuma.Tous appellent à une journée de mobi-lisation mercredi 12 avril, une mani-festation devant le siège du gouverne-ment à Pretoria. Mais le véritable com-bat aura lieu la semaine prochaine auParlement quand les députés auront àvoter une motion de défiance contrele chef de l'Etat.Le vote est à main levée et l'opposi-tion a saisi la justice pour obtenir unvote à bulletin secret, en espérant quedes députés du parti au pouvoir, l'ANCse joindront à eux. " Les députés doi-vent avoir le droit de s'exprimer libre-ment quand ils décident de voter con-tre le président, a déclaré JuliusMalema des Combattants pour la li-berté économique. Ils sont déjà victi-mes d'intimidation aujourd'hui alorsqu'ils n'ont pas encore voté, alors ima-

AFRIQUE DU SUD

L'opposition réclame le départ de Zumaginez quand ils auront voté contre leprésident. Ce ne sera plus de l'intimi-dation, mais de la violence. "L'opposition dénonce l'intimidationdont aurait fait l'objet certains dépu-tés ANC et les propos de la Ligue desjeunes de l'ANC qui a menacé de s'enprendre physiquement à ceux qui cri-tiqueraient publiquement le chef del'Etat.Un signe que la démocratie est mena-cée, selon Mkhu-leko Hleng-wa duparti d'opposition l'IFP : " Que ce soitune personne ou 1 000 personnes quiont été intimidées ça n'est pas unebonne chose pour la démocratie. Cequi nous attend va être difficile, car laLigue des jeunes a décidé de s'opposerde façon violente à tous propos contrele président Zuma. "Les partis d'opposition appellent lesforces de l'ordre à rester neutres et àassurer la sécurité de tous lors de cettejournée de mobilisation.? Jacob Zuma qualifie les manifesta-tions du 7 avril de " racistes "" Il y a une résurgence du racisme dansnotre pays. Les manifestations qui onteu lieu la semaine dernière sont lapreuve que le racisme est réel et qu'ilexiste dans notre pays. De nombreu-ses pancartes représentaient des opi-nions que l'on croyait disparues depuis1994 (à la fin de l'apartheid), certainsdépeignant même les Noirs comme desbabouins. Il est clair que certains denos compatriotes blancs ne nous con-sidèrent pas comme des êtres humains." RFI

LISEZET FAITES

LIRELA NATION

VOTREQUOTIDIEN

D'INFORMATIONSGENERALES

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REGIONS

La situation pastorale dans la région deTahoua est aujourd'hui un sujet de préoc-cupation qui fait craindre le pire pour lecheptel. Pour rappel, selon les statistiquesdu comité régional de gestion de catastro-phe et de crises alimentaires (P.G.C.A), lacampagne agro-pastorale 2016 n'a pas ré-pondu aux attentes des producteurs. Eneffet, la région a enregistré un déficit cé-réalier de 7.701 tonnes dans 657 villagestotalisant 1.183.539 personnes soit 30,8%de la population.Sur le plan pastoral, la situation est encoreplus préoccupante avec un déficit fourra-ger de l'ordre de prés de trois millions dematières sèches. En outre, les conséquen-ces socio-économiques commencent à sefaire sentir au niveau des ménages les plusvulnérables.S'agissant précisément de la situation pas-torale, les bandes de pâturages s'amenui-sent de jour en jour ; les rares enclaves pourles pâturages sont difficiles d'accès par in-suffisance de points d'eau. Pendant cetemps, la détérioration des termes del'échange n'est pas en faveur des éleveurs.A titre d'exemple, une vache laitière est bra-

PASTORALISMESituation préoccupante dans la région de Tahoua

dée à 100.000 F CFA au lieu de 500.000 FCFA, il y'a juste deux ans.À cette situation s'ajoute malheureusementla cherté des aliments bétail, obligeant cer-tains éleveurs à adopter des stratégies desurvie consistant à un déstockage domes-tique. Aussi, en ce début de mois d'avril,dans certaines zones pastorales, des dé-parts précoces en transhumance avec dé-placement des familles entières seraientconstatés.Ces mouvement des populations auraiententraîné la fermeture des certaines écoles.Paradoxalement, l'état d'embonpoint desanimaux est acceptable voire bon dans lapartie sud de la région.Au chapitre de prévention l'État a procédéaux mesures d'anticipation avec la mise enplace progressive de 1.100 tonnes d'ali-ments bétail par le ministère en charge dece secteur. Les partenaires au développe-ment présents dans la région ont décidéégalement d'accompagner les éleveurs àfaire face a la soudure qui plane à l'hori-zon.

Hachim Mohamed, correspondantrégional à Tahoua

La soirée de gala pour la proclamation des résultatset remise des cadeaux de la 4e édition de "Sallar yara"(fête des enfants), organisée par l'association cultu-relle " galgadin matassa " (sensibilisation des jeunes)ce samedi 8 avril 2017 à la maison de la culture, a vule sacre de l'école bilingue Toudou en lecture ; l'écoleoasis en hymne national et l'école Abalane 2 en sketchsur les 41 écoles de la commune urbaine d'Agadezen compétition. La soirée a été rehaussée par la pré-sence du parrain de l'événement M.le maire de lacommune urbaine d'Agadez entouré de ses conseillersmunicipaux ; de directeurs régionaux et de plusieursautres invités.Mr. Le maire, parrain de l'évènement, a fait une an-nonce surprise aux lauréats en leur promettant uneexcursion dans les sites historiques et culturels de larégion.Prenant la parole, le président Ibrahim Mariko a sa-lué les efforts des partenaires de la commune qui ontbien voulu accompagner l'événement à savoir l'OngHed Tamat et la SONICHAR pour l'excursion et lapâtisserie Rahama pour le repas convivial de clôtureavec les lauréats et le parrain. Enfin, la radio SaharaFM a reçu un vibrant témoignage en tant que parte-naire.

Diallo Ibrahim Manzo, Agadez

AGADEZFin de la quatrième

édition de la Fêtedes enfants

Le mardi dernier, plusieurs boutiques sises aumarché dit de l'est à Agadez ont été ravagéespar les flammes. A l'origine de l'incendie, unfeu parti d'un dépôt de carburant frauduleux.Mais grâce à la promptitude des éléments dessapeurs-pompiers et le concours des voisinsle feu a pu être maîtrisé. Les autorités com-munales alertées ont été sur place pour cons-tater les dégâts. On parle d'un homme griève-ment brûlé et des biens considérables perdus.

Manzo Diallo Ibrahim

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Le marché Est consumé en partie par un incendie

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REGIONS

A l'occasion de la fête tournante du 18 décembre2014,la commune urbaine de Dosso avait bénéficié de plu-sieurs matériels d'hygiènes et d'assainissements pourlutter contre l'insalubrité.Ces matériels étaient essentiellement composés deconteneurs, de poubelles métalliques et de pousse-pousse. Les autorités de la ville, en l'occurrence lemaire, avaient apprécié ce geste. Idrissa Issoufou ad'ailleurs signalé que l'objectif visé à travers cette cé-rémonie est de pérenniser les acquis de cette fêteNationale, pour que Dosso puisse rester et demeurerSogha.Vraisemblablement, le processus est en cours. Troisans après la fête tournante du 18 décembre 2014, lacoopérative Dosso Sogha, une structure composéed'hommes et de femmes ne s'en lasse pas d'œuvrerpour faire de Dosso une ville propre.Chaque matin à 8h, les travailleurs de cette coopéra-tive se rassemblent pour décider de travailler là où debesoin. Car, leur calendrier reste toujours surchargé

SALUBRITE A DOSSO

L'initiative de Dosso Sogha en continucompte tenu de l'état actuel de la ville. Ces hommes etfemmes s'occupent de l'entretien des voies bitumées,des services et du déchargement des poubelles publi-ques dans presque toute la ville.Une des femmes de la coopérative Dosso Sogha, nousconfie être payée sans accuser de retard par leur em-ployeur.Parfois, les habitants de la ville en reconnaissance denos efforts nous encouragent à travers des gestes qu'ilsnous font. Mais nous sommes parfois victimes desaccidents surtout avec les motards ou " Kabou-Kabou" pour qui, notre travail d'entretien leur bloque la circu-lation.Cependant, malgré la volonté affichée de la coopéra-tive Dosso Sogha, l'on doit admettre qu'un changementde comportement de la population est nécessaire car ilne sert à rien d'entretenir aujourd'hui et de détruire lelendemain.

De notre correspondant permanant à Dosso,Yacouba HABIBOULAYE

C'est au 3ème et dernier jour des 72h de grève des sco-laires nigériens, que les étudiants de l'Université de Zinderont organisé une marche pacifique, ce mercredi 12 avril.Cela en exécution du mot d'ordre relancé du CD (Co-mité Directeur USN). De l'université de Zinder sur laroute de Tanout, au gouvernorat de la région de Zinderen passant par la place des martyrs, ils étaient des cen-taines à marcher et bien encadrés de tous les côtés parleurs propres services d'ordre (la CASO).Les manifestants scandaient tout au long du parcoursdes slogans hostiles aux autorités de la 7ème Républi-que. Sur les nombreuses pancartes brandies on pouvaitlire entre autres : " 10 avril Justice ! " " Départ de BenOmar nous exigeons ! ", etc. Ils entendent dénoncer àtravers cette marche la situation lamentable dans laquellevégètent les étudiants nigériens. Ils condamnent ce qu'ilsappellent " la barbarie et la sauvagerie avec lesquelles lesmanifestations des scolaires ont été réprimées par lesforces de l'ordre à Niamey ". C'est un devoir moral poureux de sortir dire à l'opinion nationale et internationaleles problèmes qu'ils connaissent sur le plan académique.En face du Gouverneur, le Secrétaire Général de l'UENUZ

CRISE SCOLAIREMarche pacifique des étudiants de l'université de Zinder

(Union des Etudiants Nigériens à l'Université de Zinder),Adam Ali Ali a lu un mémorandum avant de le lui remet-tre. Les scolaires condamnent la fermeture des Univer-sités de Niamey et de Maradi par le gouvernement.L'UIEPT (Union des Instituts des Ecoles Professionnel-les et Techniques de Zinder) la section lycée et collègede Zinder et l'UENUZ exigent du gouvernement dans l'im-médiat la justice sur les différentes tueries du 9 février1990, 6 décembre 2011, et 10 avril 2017 perpetrées.Ils réclament aussi le payement sans délai les allocationsdes élèves du secondaires, de ceux des écoles profes-sionnelles, ainsi que les bourses d'octobre novembre etdécembre (1ère tranche) et celles de janvier, février mars(2ème tranche) pour le compte de l'année académiqueen cours. Dans sa réponse aux manifestants, le gouver-neur Issa Moussa a tenu d'abord à les féliciter pour laquiétude qui a prévalu tout au long de leur manifestation.Il leur a promis de transmettre à qui de droit leur mémo-randum. Puis, ils se sont dispersés dans le calme. Il n'ya eu aucun incident. Les forces de l'ordre sont restéestrès discrètes pour ne pas dire invisibles. AMADOU MAHAMDOU (ZINDER)

Le commissaire à l'organisation du Hadj etde la Oumra a eu une séance de travail cemardi 11 avril 2017 avec les acteurs du Hadjde Zinder. A l'ordre du jour, l'explicationde l'organisation du Hadj 2017. Uneorganisation soumise à des mesures et àun chronogramme établi par les autoritésen charge du Hadj et de la Oumara auRoyaume d' Arabie Saoudite que doiventappliquer l'ensemble des pays musulmans.Djibrilla Boukari et son équipe ont informéles futurs pèlerins, les employeurs dusecteur public et privé qui projettentd'envoyer un employé en pèlerinage queles inscriptions resteront ouvertes jusqu'au31 mai 2017.D'ailleurs, il est prévu d'ici là, des séancesde formation et de sensibilisation danscertaines retenues compte tenu desnouvelles dispositions prises cette annéepar les Saoudiens et qui doivent êtreconnues de tous les futurs pèlerins. Cesnouvelles dispositions sont entre autres :- la navette au niveau de Mina concernantles transports des pèlerins ;- l'hébergement des pèlerins : il est proposé4 personnes au maximum par chambres aulieu de 7 à 8 auparavant;- le placement des caméras de surveillances,du téléphone pour appeler en cas dedépaysement du pèlerin ;- Etc.Cette année, le quota des pèlerins du Nigerest porté à 15.891 et le 1er vol des pèlerinsà destination d'Arabie Saoudite cette annéedébutera le 18 Août 2017. Le dernier volest prévu pour le 24 Août 2017.Les acteurs du Hadj et de la Oumra deZinder ont salué cette initiative de lacommission d'organisation du Hadj et dela Oumra pour cette sensibilisation, la 1èredu genre à l'intérieur du pays, selon eux.AMADOU MAHAMADOU (ZINDER)

PELERINAGEUne mission de la commissionà l'organisation du hadj et de

la Oumra à Zinder

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NATION

Le coin de la spiritualité

L'épreuve soumise aux candidats est composée d'un texte erroné à retenir dans son étatinitial (seule épreuve pour la phase départementale ou régionale) et des lettres en désordrede 5 mots à retrouver (à la phase nationale). La méthode de correction et le barème deces deux exercices se présentent comme suit :A. Les principes générauxA.1 Pour le texte erroné :- une faute entière enlève 4 points ;-une demi-faute enlève 2 points ;- un quart de faute enlève 1 point." Sont considérées comme faute entière :- les fautes de grammaire ;- les fautes de conjugaison ;- l'omission d'un mot à l'intérieur d'une phrase ;- le rajout de mot." Sont considérées comme demi-faute :- toute faute d'orthographe non assimilable à une faute de grammaire ou de conjugaison- toute omission de majuscule en tête de phrase et toute insertion de majuscule à l'intérieurd'une phrase qui n'est pas celle d'un nom propre." Sont considérées comme quart de faute :- les fautes d'accent sur une voyelle ;- l'omission ou l'insertion non conforme d'un trait d'union ;- l'omission ou changement de ponctuation- la mauvaise coupure d'un mot.

Méthode et barème de correctionde la phase écrite

Texte : Après la tornadeLa tornade à gronder tout la nuit. Le vent à fais craqué les grosses branches etabâttu des arbres. La pluie, tombant en torrents, à ruisseler sur les feuilles destoîtures, à raviner la rue du village, grossie les ruisseaux de la forêt et inondéeles sentier. Ce matin, le soleil à percer avec pène la brune de vapeure qui recou-vre le village et submergent la fôrêt. Les femme, encore apeurer par la tempête,ne sont pas parti pour les champ. Pourtant le soleil fini par vaincre la brume.Elle s'élève trionfant au ciel et réchaufe les corps encore un peut engourdi defroids et de sommeils.

F. Faure, Le Diable dans le brousse. Editions " Je sers "Consigne : Recopie ce texte tout en corrigeant les fautes.

DOSSIER SCOLAIRE

Correction de la dictée ciblée n°2Texte : Nuit équatoriale.Sous l'équateur, les jours son invariables. Toute l'année, vers six heures dumatin, le soleil se lève. A six heures du soir, il se couche. Il n'y a pour ainsi direni aurore, ni crépuscule. Le jour apparaît dans son ampleur dès les premiersmoments et la nuit se fait complète en quelques minutes.Comme des horloges bien réglées les crapauds donnent, dès ce moment, lesignal des nocturnes concerts. Ils jettent dans l'espace une note, une seule, presquetoujours attristante et variant, selon l'individu, du ton le plus grave au son leplus aigu.

j.tripot, Au pays de l'Or. Librairie Plon, édit.

Dictée ciblée n°3

La spiritualité est une dynamique progressiste. Danssa démarche, elle vise la transformation positivedes individus dans leur relation avec Dieu. Plusparticulièrement, la spiritualité des croyants n'estpas un ensemble de faits acquis, pour peu qu'on sedéclare musulman. La spiritualité des musulmansest un monde en perpétuel construction où lescroyants sont appelés à renforcer chaque jour leurfoi, en perpétuelle oscillation. Il revient donc auxmusulmans pratiquants de l'entretenir et de larenforcer puisque le saint coran, les faits et gestes,ainsi que les paroles du prophète Mohamed (PSL)le recommandent. En la matière, tout ce quiconcerne l'exercice du culte musulman a été détailléet expliqué par le prophète (PSL) à l'endroit descroyants. Parmi les actes qui mettent en contact direct leshommes avec Dieu, se trouve la prière. Au-delàdes cinq prières quotidiennes que les musulmansobservent obligatoirement, existent aussi les prièressurérogatoires qui ne sont pas à négliger pour lescroyants qui veulent se rapprocher davantage deDieu. Parmi ces prières surérogatoires, une estparticulière. Celle de nuit au moment où le sommeilprofond guette la plupart des croyants. Ainsi, lefidèle doit fournir l'effort de se réveiller pouraccomplir ses prières surérogatoires car sa portéeest immédiate. Le calme et la tranquillité quienveloppent ce moment favorisent aussi laméditation avec Dieu. En plus, le fidèle peut liresereinement le Coran. Pourtant, peu de gensprofitent de ce moment favorable pour être encommunion avec Dieu. D'ailleurs, un hadithrapporté par Bokhari et Moslim vient expliquer lacause de cette situation à travers Abdallah BenAmr Al-AS (qu'Allah l'agrée) qui a rapporté " qu'ona fait mention auprès du prophète (PSL) du casd'un homme qui a passé la nuit en dormant jusqu'aumatin. C'est un homme, répondit le prophète,relativement auquel le diable a uriné dans sesoreilles ".Aussi, revient-il aux musulmans de se libérer del'emprise du diable afin de pouvoir transmettreleurs doléances à Dieu pendant leurs prièresnocturnes. Dieu est le pourvoyeur suprême et il amis dans la nuit une heure dans laquelle Il agrée lesdemandes qui lui sont adressées. Comme le précisele hadith suivant rapporté par Moslim où Djaber(qu'Allah l'agrée) a rapporté qu'il a entendu l'envoyéde Dieu (PSL) dire " Dans la nuit, il y a une heureque l'homme musulman ne la rencontre et nedemande à Allah de lui accorder une chose dans lavie du bas monde ou dans la vie future, sans queAllah ne lui accorde ce qu'il lui avait demandé ; etcette heure se trouve dans chaque nuit ".Raison de plus pour les croyants, qui, il faut le diresont submergés de soucis dans leur quotidien, dese secouer en vue de se débarrasser de la paressequi les empêche de profiter des facilités que Dieuaccorde dans l'observation des prières nocturnes.

Ali Cissé Ibrahim.

Le mérite des prièresnocturnes

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SANTE

1. La Moringa oleifera est très nutritiveMoringa oleifera est un grand arbre originaire de l'Indedu Nord. Il est connu sous de nombreuses appella-tions, tels que l'arbre de pilon, arbre cheval de radis,ou bien arbre d'huile. Presque toutes les parties del'arbre Moringa oleifera peuvent être consomméesou utilisées comme ingrédients dans les médicamentsà base de plantes traditionnelles. Les feuilles et lesgousses sont couramment consommées dans certai-nes parties de l'Inde et de l'Afrique (1).Les feuilles sont une excellente source de nombreu-ses vitamines et minéraux. Une tasse de feuilles fraî-ches hachées (21 grammes) contient les élémentssuivants (2) :- Protéines : 2 g.- Vitamine B6 :19% de l'AJR.- Vitamine C :12% de l'AJR.- Fer :11% de l'AJR.- Riboflavine (B2) :11% de l'AJR.- La vitamine A (à partir de bêta-carotène) :9% del'AJR.- Magnésium :8% de l'AJR.Dans les pays occidentaux, les feuilles séchées sontvendues comme suppléments alimentaires, en pou-dre ou sous forme de capsules.Par rapport aux feuilles, les gousses sont générale-ment plus faibles en vitamines et minéraux. Cepen-dant, elles sont exceptionnellement riches en vitamineC. Une tasse de gousses fraiches en tranches (100grammes) contient 157% de vos besoins quotidiensen vitamine C.Les régimes alimentaires dans les pays en dévelop-pement manquent parfois de vitamines, minéraux etprotéines. Dans ces pays, la Moringa oleifera peutêtre une importante source de nombreux nutrimentsessentiels. Cependant, il y a un inconvénient. Lesfeuilles de Moringa peuvent également contenir desniveaux élevés de facteurs antinutritionnels, ce quipeut réduire l'absorption des minéraux et de protéi-nes (3, 4). Une autre chose à garder à l'esprit est quesi vous prenez la Moringa oleifera comme supplé-ment, les capsules ne fourniront pas de grandes quan-tités de nutriments. Les quantités sont négligeablespar rapport à une alimentation équilibrée à base de "vraie nourriture ".Conclusion : les feuilles de Moringa sont riches ennombreux éléments nutritifs importants, notammentles protéines, la vitamine B6, la vitamine C, ribofla-vine et fer.

2. La Moringa oleifera est richeen antioxydants

SANTELes 6 avantages pour la santé de la Moringa oleifera

Les antioxydants sont des composés qui agissent con-tre les radicaux libres dans notre corps.Des niveaux élevés de radicaux libres causent le stressoxydatif, ce qui peut contribuer à des maladies chro-niques comme les maladies cardiaques et le diabètede type 2 (5, 6). Plusieurs composés végétaux anti -oxydants ont été trouvés dans les feuilles de Moringaoleifera (7, 8, 9). En plus de la vitamine C et du bêta-carotène, ceux-ci comprennent (10, 11) :- Quercétine : Ce puissant antioxydant peut aider àabaisser la pression artérielle (12, 13).- L'acide chlorogénique : On en trouve égalementdans des quantités élevées dans le café, l'acidechlorogénique peut aider à régler les niveaux de su-cre dans le sang après les repas modérés (14, 15).- En fait, une étude chez les femmes a constaté que laprise de sept grammes (1,5 cuillères à café) de pou-dre de feuilles de Moringa chaque jour pendant troismois a augmenté de manière significative les niveauxd'antioxydants dans le sang (16).- L'extrait de feuille de Moringa peut également êtreutilisé comme conservateur alimentaire. Elle augmentela durée de conservation de la viande, en réduisantl'oxydation (17).- Conclusion : La Moringa oleifera est riche enantioxydants divers, y compris la quercétine et del'acide chlorogénique. La poudre de feuilles deMoringa peut augmenter les niveaux d'antioxydantsdans le sang.

3. La Moringa oleifera pourraitrégler la glycémie

- Une glycémie élevée peut être un grave problèmede santé. En fait, c'est la principale caractéristique dudiabète.- Au fil du temps, une glycémie élevée augmente lerisque de nombreux problèmes de santé graves, no-tamment les maladies cardiaques. Pour cette raison,il est important de maintenir la glycémie dans des li-mites saines.- Plusieurs études ont montré que la Moringa oleiferapeut aider à abaisser les niveaux de sucre dans lesang.- Cependant, la plupart des données sont basées surdes études animales. Les études humaines sont rares,et généralement de qualité médiocre (18, 19, 20).- Dans une étude, 30 femmes ont pris sept grammesde poudre de feuilles de Moringa chaque jour pen-dant trois mois. Le taux de sucre dans le sang à jeuna été réduit de 13,5% (16).- En outre, une petite étude chez six patients diabéti-ques a constaté que l'ajout de 50 grammes de feuilles

de Moringa à un repas réduit l'augmentation de laglycémie de 21% (21).- Ces effets sont dus aux composés trouvés dans lesfeuilles de Moringa, tels que les isothiocyanates (22).- Conclusion : Les feuilles de Moringa peuvent con-duire à des niveaux de sucre dans le sang réduits,mais plus de recherches sont nécessaires avant quedes recommandations solides ne puissent être faites.

4. La Moringa oleifera peut réduirel'inflammation

- L'inflammation est la réponse normale du corps àune infection ou une blessure.- Elle est essentielle en tant que mécanisme de pro-tection, mais peut devenir un problème majeur desanté quand elle se poursuit pendant une longue pé-riode.- L'inflammation soutenue est censée être impliquéedans de nombreuses maladies chroniques, y comprisles maladies cardiaques et le cancer (23, 24).- Les fruits, les légumes, les herbes et les épices ontdes effets anti-inflammatoires. Ceux-ci comprennentle curcuma et les grenadiers.- On a montré que les feuilles de Moringa, les gous-ses et les graines ont des propriétés anti-inflamma-toires qui peuvent également être dues à desisothiocyanates (25, 26, 27).- Cependant, la recherche a été jusqu'ici limitée auxtubes à essai et aux animaux. Il reste à voir si laMoringa oleifera a des effets anti-inflammatoires si-milaires chez les humains.- Conclusion : Dans les études animales et tube àessai, la Moringa oleifera a été montré pour avoirdes effets anti-inflammatoires. Cela n'a pas été étu-dié chez l'homme.

5. La Moringa oleifera peut abaisserle cholestérol

- Des quantités élevées de cholestérol dans le sangont été associées à un risque accru de maladie car-diaque.- De nombreux aliments végétaux peuvent réduireefficacement le taux de cholestérol. Ceux-ci com-prennent les graines de lin, l'avoine et les amandes.- Les études animales et humaines ont montré que laMoringa oleifera peut avoir des effetshypocholestérolémiants similaires (7, 18, 28, 29).- Conclusion : La Moringa oleifera peut abaisser letaux de cholestérol dans le sang, ce qui devrait con-duire à un risque réduit de maladie cardiaque.

6. La Moringa oleifera peut protégercontre la toxicité à l'arsenic

- La contamination par l'arsenic des aliments et del'eau est un problème dans de nombreuses régionsdu monde.- Le riz peut en contenir en particulier des taux éle-vés (30).- Bien que l'arsenic dans les aliments ou l'eau ne pro-voque pas de symptômes de toxicité tout de suite,l'exposition à long terme peut entraîner des problè-mes de santé au fil du temps.- Des études d'observation indiquent que l'exposi-tion à long terme à l'arsenic peut augmenter le risquede cancer et de maladies cardiaques (31, 32).- Plusieurs études sur des souris et des rats montrentque les feuilles et les graines de Moringa oleifera peu-vent protéger contre certains effets de la toxicité àl'arsenic (33, 34, 35).- Ces études sont prometteuses, mais on ne sait pasencore si cela vaut aussi pour les humains.- Conclusion : Les études animales suggèrent que laMoringa oleifera peut protéger contre la toxicité àl'arsenic. Toutefois, cela n'a pas encore été étudiéchez l'homme.

Source : Afrik.com

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Jeux des 7 erreurs

DETENTE

Solution du jeu précedent

HORIZONTAL1- Vote favorable et massif - Se promène de manièrelouche2- Garde l'entrée - Arbre au bois dur3- Filtre naturel - Groupe pétrolier français - Bloc dur -Condition4- Poids lourd - Personnel - Oiseaux prédateurs5- Consonnes - Désert - Possessif - Plan d'eau6- Ereinté - Qui sont constamment souffrantes7- Imperturbable - Article - Etre couché8- Près de - Espace vert (Inversé) - Interjection - Seraau centre9- Infinitif - Cachet - Machin à retourner10- Chef d'œuvre - Exagérément exploitée11- Femme politique israélienne - Qualité d'huile - Loianglaise (Inversé) - Infinitif12- Qui n'est pas concerné par le temps - Commissionéconomique de l'ONU pour l'Afrique - Parti politiquealgérien13- Patrie de Henri IV (Inversé) - Pour citer - Beau àvoir14- Canton neutre - Femmes au foyer15- Approbation - Demi mouche

VERTICAL1- Quand il est mal réglé, il fait dévier le véhicule - Typede société2- Embaucher - Et ainsi de suite3- Têtes blondes - Crible - Palmipède - Dans les coutumes4- Agréable - Pièce de fermeture5- Infinitif - Mos retourné - Ancien bouclier - Individumal élevé6- Relatif aux étoiles - Pièce de charrue7- Poils à l'œil - Relatif au souverain pontife - Note8- Partie du relief - Bien au contraire - Bœuf disparu -Fils de Noé9- Petit tour - Sport de cowboy - Le premier de laprogéniture10- Compagne du rajah - Slogan de campagne d'Obama(3 mots)11- Mannequin - Président français (Initiales) - Pillage -Consonnes12- Non admise à l'examen - Le derrière trivial -Personnel13- C'est d'accord - Normalement, il doit être le payeur- Costaud14- Cassant comme un ton - Fictives15- Envoie siéger - Se lie de sentiments familiaux

1- Le point sur le bonnet; 2- Base du verre; 3- Gouttelette sortant

du verre; 4- Feuillet du téléphone; 5- Bras des lunettes; 6- Feuillepliée est norm

al; 7- Broderie du bras droit

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INTERVIEW

LA NATION est le seul journal qui est diffusé en 24h sur toutel'étendue du territoire national et qui de ce fait, répond le mieux

à vos préoccupations d'annonces et de publicité.Pour tout renseignement veillez contacter notre Direction com-

merciale.Rue face pharmacie Mariama,

BP : 297. Tel : 20.34.05.85 - 96 26 29 42 - 96 69 78 95email : ibrosekou@hotmail.com

AVIS AUX ANNONCEURS

Le système de conservation de lait au Niger estune initiative de la plateforme d'innovation lait.M. le président Amadou Dangui, parlez-nous-en.?Le système de conservation de lait date de 2000. Il estune initiative de la plateforme d'innovation lait. C'estun dispositif de conservation et de transformation desproduits laitiers mis en place. Nous utilisons l'énergiesolaire pour amoindrir le coût. Les panneaux solairessont utilisés sur toute la chaîne de transformation saufla cuisson qui se fait avec du bois de chauffe. Sinon,ces panneaux solaires ravitaillent tout le dispositif enénergie. Pour la cuisson, nous comptons remplacer lebois par du gaz. Si nous ne devons pas utiliser le bois, ilnous faut alors davantage de panneaux. Nous ravi-taillons les congélateurs, ce qui fait que nous avonsune capacité de conservation. De ce fait, le dispositifa une triple dimension : économique, sociale et com-merciale. Sur le plan économique, nous achetons lelitre à 500F CFA auprès des dames dans les campe-ments. Certaines nous vendent en moyenne 5 à 6 li-tres par jour. C'est donc un revenu consistant pour cesdames. Ensuite, sur le plan social, nous embauchonsdes jeunes qui se déplacent d'un campement à un autresur leurs motos appelées "Kabou-kabou". Chaque jeunegagne 100F CFA sur chaque litre. Enfin, sur le plancommercial, après la conservation et la transformationen yaourt, on revend le litre pratiquement à 1.000F CFA.En outre, les femmes transformatrices et celles quis'occupe de la commercialisation gagne chacune 200FCFA sur chaque litre. C'est donc toute une chaîne deproduction où chacun trouve son compte. Si vous pre-nez la clé de répartition du montant, dans les 1.000CCFA, l'éleveur a les 50%, les collecteurs 10%, lestransformatrices 20% et les gérants qui commerciali-sent encaissent les 20%. C'est une belle répartition etsurtout les femmes des campements ont été ingénieu-ses en s'organisant en cantines à lait, une sorte deregroupement de collecteAinsi, chaque femme donne un litre par jour qu'elleamène au point focal désigné qui dirige une autrefemme. Le litre coûte 500F CFA, ce qui veut dire quela femme ayant apporté le litre participe à une sorte decotisation en raison de 500F CFA par jour. Si dans uncampement on a dix femmes, alors par semaine etmême par mois la cotisation est consistante. Pratique-ment, la femme peut se retrouver avec un revenu subs-tantiel de 100.000F CFA selon les règles du groupe-ment. Grâce à cette initiative, sous forme de tontine,les femmes du groupement entreprennent des activi-tés génératrices de revenus. Certaines d'entre elles ontacquis un cheptel ; d'autres ont payé la scolarisationde leurs enfants. Il y a même des femmes commer-çantes grâce à cette initiative. Depuis les investisse-ments de départ, ces femmes ne dépensent rien. C'estla structure qui s'en charge. Ce qui leur permet de fairedes bénéfices mensuels d'environ 250.000 à 300.000FCFA selon les saisons.Le lait est produit en quantité suffisante en certainespériodes. Mais de mars à mois de mai, en période devaches maigres, il n'y a pratiquement pas de lait, maisces femmes se débrouillent.L'autre dispositif mis en place, c'est de varier de tempsen temps leurs vaches qu'elles ont. Nous sommes entrain de les leurs substituer par des vaches de la raceAzwad, Boudali pour qu'elles arrivent à avoir des F1qui vont leur donner suffisamment de lait (12 à 20 li-

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE : INTERVIEW AVEC AMADOU DANGUI

"Appuyer les producteurs de lait"tres) par jour. Actuellement, la quantité ne dépasseguère 5 litres. Nous sommes aussi très regardants surla qualité du lait que ces femmes nous fournissent auniveau du centre. Nous comptons les accompagner àobtenir des F1. Nous envisageons leur retirer les va-ches "bororo" avec de grosses cornes par celles deAzawad pour gérer les espaces. Mieux vaut avoir deuxvaches grasses et productives que d'en avoir une ving-taine et ne pas leur garantir une alimentation adéquate.Mais deux vaches peuvent être pleinement élevées.En dehors de Dosso, quelles sont les autres zo-nes d'intervention?Nous avons expérimenté cette initiative en partenariatavec le PPAO, dans les autres régions. Donc, en de-hors de la région phare, nous sommes en train de met-tre cette expérience à l'échelle nationale. Le PPAOaccompagne les autres plateformes tel le cas de Konnioù le point de vente de lait a été installé. Aussi, unevingtaine de vaches laitières a été distribuée, en guised'expérimentation du cas de Dosso.Cette initiative a-t-elle répondu à vos attentes ?Le cas de Konni est à ses débuts. Nous accompa-gnons ces femmes à travers des actions de sensibilisa-tion pour les amener à écouler leurs produits au niveaudu centre. C'est la principale tâche qui reste dans larégion de Konni et ses environs comme Tsarnawa etYaya. C'est donc une activité économique et finan-cière hautement rentable sur toute la chaîne de pro-duction et surtout il ya la création d'emploi. Mais le casde Gaya a été un échec amer suite à la concurrencedéloyale des vendeuses ambulantes qui s'installent auxabords des voies. Aussi, le manque de sensibilisationn'est pas à négliger car les cibles n'ont pas été pleine-ment impliquées. Pour le cas de Doutchi, c'est la ges-tion des points de vente et la conservation qui leur cau-sent et la résolution de ces problèmes leur permettrade gagner quelque chose. Si on rate les vrais acteursde la commercialisation, alors tout le problème est là.Par malice certaines vendeuses ne respectent pas lesconsignes comme le cas de Gaya et même de Dosso.Les points de vente deviennent alors non opération-nels.Comment comptez-vous surmonter ces obstaclespour que les activités soient plus rentables?L'accent doit être mis sur les cibles que sont les ac-teurs clés de l'activité. Si on les rate c'est fini. Mainte-nant, en consolidant le partenariat agricole avec euxen leur l'importance de la valeur de la chaine on aura àbeaucoup gagner dans cette entreprise à la chaine où

chacun tir profit : l'éleveur, le collecteur, la transforma-trice, le vendeur et le consommateur. Bref, une sortede synergie entre les acteurs. C'est donc la complé-mentarité obligatoire. Mais, l'iniquité entre les acteursdans le partage du profit est un véritable obstacle.Les produits transformés sont-ils vendus au ni-veau local ou exportés?Les quantités produites sont vendues au niveau localcomme dans les autres régions à l'exemple de Niameyoù, des personnalités lancent des commandes tous lestrois jours et souvent par les bus, au vu de la qualitédes produits venant de Doutchi, etc. certains clientshabituels achètent en grande quantité nos produits, dessommes allant de 20.000 F CFA à 50.000 F CFA. Si-non, les produits que nous fabriquons sont écoulés lo-calement mais les besoins des hôpitaux en lait fraispasteurisé mobilisent la clientèle de Niamey dont cer-tains sont abonnés, particulièrement les fonctionnaires.Comment renforcez-vous les capacités des fem-mes transformatrices avant de les lancer danscette activité ?Les femmes transformatrices, nous les avons envoyéesà l'université de Niamey, à la faculté de biochimie quiles a formées par rapport à la fabrication où elles sesont fait assister par un professeur venu de Montpel-lier, avec l'appui de ses collègues de l'université deNiamey, en compagnie de la directrice de la laitière duSahel. Ils ont fait un pool de formateurs qui ont forméune quinzaine de femmes. A partir de cet instant, nousavons continué les autres formations en matière degouvernance, de marketing et de gestion des entrepri-ses. J'avoue que c'est à partir de cette formation qu'el-les ont eu les compétences acquises. La formation dechaque femme nous a coûté 1.300.000 F CFA. C'est àpartir de ce noyau qu'on a formé les autres femmes.

Balkissa Hamidou

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