L'Aisne 210 (OCT/NOV/DEC 2015)

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015 www.aisne.com Le magazine de notre Département l’Aisne N° 210 10 - reportages Skydôme investit pour l’avenir 16 - interview Manger local au collège Oct./Nov./Déc. 2015 19 - pratique Bourses aux étudiants 24 grand format Aux côtés des aînés

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L'Aisne, magazine du Département de l'Aisne 210

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015

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Le magazine de notre Départementl’AisneN° 210

10 - reportagesSkydôme investit pour l’avenir

16 - interviewManger local au collège

Oct./Nov./Déc. 2015

19 - pratiqueBourses aux étudiants

24 grand format Aux côtés des aînés

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015

sommaire

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Le magazinedu Conseil départementalde l’Aisne n° 210Oct./Nov./Déc. 2015250 000 exemplaires

Conseil départemental de l'Aisne Rue Paul Doumer02013 Laon CedexContactAnnie BEAUVILLAIN03 23 24 86 99Fax 03 23 24 62 [email protected]

Directeurde la publicationNicolas FRICOTEAUX

Rédactrice en chefLaure MICHAUX

RédactionSabine ISRAEL Laure MICHAUXCéline VAN COPPENOLLE François-Xavier DESSIRIER

PhotosFrançois-Xavier DESSIRIER

Mise en pageOdile FOULONService communication Conseil départemental de l’Aisne

Photo de couvertureSur le marché de Soissons© FX DESSIRIER CD 02

ImprimerieROTO AISNE GauchyDistribution LA POSTE

4-5 zoom 6-7 en bref 8-11 reportages 12-13 à l'affiche 14 événement

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30-31 histoire 32-35 par ici les sorties ! 36-39 agenda 40 focus

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édito

Nicolas FricoteAuxPrésident du Conseil départemental

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15 expression 16-17 l'interview 18-21 pratique 22-23 l’Aisne que j’aime 24-29 grand format

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une seule ambition : être à vos côtés

D epuis ma prise de fonction en avril dernier, j’ai clairement fixé le cap pour notre assemblée en ce début

de mandat : réduire les dépenses de fonctionnement pour dégager des marges de manœuvre dans une situation bud-gétaire contrainte et une conjoncture économique difficile.

Maintenir le cap, c’est préserver la mission première de notre Département : être aux côtés des Axonais au quoti-dien. Ainsi, le Conseil départemental continue d’assumer ses missions, notamment en direction des seniors par exemple. Vous pourrez consulter dans ce magazine un dos-sier sur nos aînés, à l’occasion de la sortie de notre portail internet dédié. Aider au maintien à domicile, rompre l’isole-ment, apporter un soutien aux aidants familiaux, informer les familles sur les services d’aide… les axes de travail sont multiples et variés et nous répondrons présents pour un accompagnement le plus adapté possible, en partenariat avec les associations et structures compétentes.

De même, le Département demeure aux côtés des familles, et, quelques semaines après la rentrée, je prendrai pour exemple le transport gratuit des élèves de la maternelle à la terminale. Ce service, vital en milieu rural, est préservé au profit des collégiens même s’il exige un effort budgé-taire important.

Enfin, nous sommes aux côtés des collectivités locales pour aménager le territoire axonais, nous accompagnons les acteurs du monde économique et les forces vives qui façonnent et font vivre notre département.

L’engagement pris cet été pour privilégier les produits lo-caux dans les collèges en est un exemple, une réponse aux problèmes conjoncturels agricoles actuels. Offrir des pro-duits de qualité et de proximité, c’est aussi l’expression du bon sens pour garder le cap, le cap de la solidarité et d’un développement partagé !

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zoom

« Faire des économies est une priorité absolue »

C’est l’histoire d’un « effet de ciseau », comme l’expriment les spécialistes des finances publiques. D’un côté, prenez une courbe traçant la forte hausse des dépenses et de l’autre, une seconde courbe pointant une évolution faible des recettes. Méca-niquement, à un moment, ces courbes se croisent lorsque les dépenses deviennent supérieures aux recettes ; ceci donnant l’image de ciseaux.

C’est précisément ce qui arrive au Conseil départe-mental de l’Aisne. Sous l’effet de la crise, les Alloca-tions Individuelles de Solidarité, dont le Revenu de Solidarité Active (RSA), se sont développées à un rythme impressionnant. A titre d’illustration, en 2010, le Département versait 64 millions d’euros au titre du RSA à 12 800 bénéficiaires. En 2015, ces aides se-ront d’un montant de 91 millions minimum soit une hausse de 42% (pour 18 500 bénéficiaires) !

en 2010, afin d’avoir la vision la plus précise possible de sa situation, le conseil général (aujourd’hui conseil départemental) décide de réaliser un audit sur l’état de ses finances. Lorsqu’elles sont rendues publiques à l’époque, les conclusions de cette étude sont nettes : les finances du Département sont en grande difficulté. 5 ans plus tard, hélas, la situation est encore plus alarmante.

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dépenses

recettes

Parallèlement à cette augmenta-tion des dépenses, les recettes du Conseil départemental ont tendance à stagner voire baisser. Les difficultés économiques de la France ont fortement diminué les rentrées fiscales, notamment issues du monde économique comme la CVAE (ancienne Taxe Professionnelle) ou encore les Droits de Mutation (taxes payées lors des transactions immobi-lières).

Par ailleurs, depuis 2014 et afin de rétablir le déficit des comptes publics, le Gouvernement impose à toutes les collectivités de France (mairies, Conseils départemen-taux, Conseils régionaux) une baisse des dotations qu’il doit

leur verser pour financer les ac-tions de service public dont elles ont la charge (à savoir les collèges, les transports scolaires, l’entretien des routes départementales pour le Conseil départemental...).

Cette diminution des dotations est appliquée de manière cumu-lative. Ainsi, une première baisse de 3 millions d’euros appliquée en 2014 a été multipliée par 3 cette année (-9,5 millions) et sera multi-pliée par plus de 5 en 2016 (-16,5 millions). En 2016, l’Etat versera 16,5 millions de dotations en moins par rapport à l’année 2014. Ce rythme est lourd de consé-quences car peu à peu, faute de moyens, il devient impossible de financer toujours autant d’actions.

Diminution des dotations

Evolution des recettes et dépenses

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Hausse des dépenses RSA

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zoom

« Faire des économies est une priorité absolue »

L’Aisne : M. Fricoteaux, 20 millions d’euros d’économies doivent être trou-vées pour l’année prochaine. Est-ce vraiment indispensable ?

Nicolas Fricoteaux : Oui ça l’est. Le Dépar-tement se retrouve dans la même situation que n’importe quelle famille qui vivrait au-dessus de ses moyens. Pour éviter de nous retrouver le nez contre le mur et sans solu-tion, il nous faut obligatoirement diminuer nos dépenses de fonctionnement.

L’A. : N’y a-t-il que ce moyen, faire des économies, pour finaliser le budget de l’année prochaine ?

N.F. : Oui, il n’y a que celui-ci ! Ce n’est pas par dogmatisme ou par idéologie. C’est tout simplement parce que nous n’avons pas d’autre choix. Pour faire face à la hausse de nos dépenses sociales, il est inenvisageable d’augmenter les impôts, qui l’ont déjà été fortement il y a quelques années.

Faire des économies est donc une prio-rité absolue ; pas par simple choix mais

d’abord par contrainte et par responsa-bilité. Il faut avoir l’objectivité de le dire, cette obligation se serait d’ailleurs impo-sée à n’importe quelle majorité issue des élections de mars dernier.

L’A. : Comment allez-vous procéder pour arriver à cet objectif ?

N.F. : Dès l’installation de la nouvelle équipe départementale, nous avons pris des décisions d’économies immédiates : baisse des indemnités des élus, des dé-penses de communication, non remplace-ment de contrats au cabinet de la Prési-dence du Conseil départemental…

Depuis la rentrée de septembre et jusqu’à la fin de l’année 2015, nous expertisons toutes les actions et les politiques me-nées. Ligne après ligne, dépense après dépense, nous identifions ce qui est es-sentiel et indispensable que nous devons maintenir voire, pourquoi pas, accentuer, et les autres actions que nous pourrions envisager à la baisse.

L’A. : Cette démarche que vous présen-tez comme une obligation et du bon sens a quand même des allures d’aus-térité non ?

N.F. : Cessons de vouloir faire peur avec des mots décalés ou des déclarations qui ne font rien avancer. Face aux difficultés, il y a deux attitudes : la fuite ou le courage d’assumer en trouvant des solutions. Avec mon équipe, au Conseil départemental, nous avons décidé d’agir face à cette situation difficile dont nous héritons ; situa-tion que nos prédécesseurs ont d’ailleurs connue, eux aussi.

En responsabilité, car la situation est trop grave, il faut maintenant faire preuve de sincérité, dire la vérité et sortir des pos-tures inutiles. L’optimisme qui m’anime me conforte à penser que les efforts que nous devons faire seront compris de tous, par-tagés et acceptés par nos partenaires dès lors qu’ils sont justement et équitablement répartis. C’est à cette seule condition que le Conseil départemental continuera à agir pour l’Aisne et les familles axonaises.

entretien avec Nicolas Fricoteaux

En avril dernier, consciente de la situation dif-ficile du Conseil départemental, la nouvelle majorité a souhaité mettre à jour l’audit réa-lisé en 2010 afin d’avoir une vision actualisée de la situation financière.

Cette étude confirme que dès l’année pro-chaine, et pour réussir à « boucler » le budget en 2016, le Conseil départemental a l’obli-gation de réaliser 20 millions d’euros d’éco-nomies. Si cet objectif n’était pas atteint, le Département pourrait être placé sous la tutelle administrative et financière du Préfet (le Pré-fet gère dans ce cas directement les affaires courantes du Conseil départemental à la place des élus). Comment ces économies pourront-elles être faites ? Quelle est la méthode mise en place pour y parvenir ?

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en bref

NotA beNe

NotA beNe

@Sur aisne.com

Axo’plage, base de loisirs départementale à Monampteuil, vous accueille jusqu’au 29 novembre gratuitement, chaque jour, de 10h à 17h. Les visiteurs pourront se balader dans cet espace de nature et de loisirs agrémenté d’aires de jeux pour les enfants, de terrains multisports et de tables de pique-nique. Axo’plage fermera ensuite ses portes pour l’hiver, jusqu’au 29 février.

www.axoplage.fr

C’est le nombre d’Unités Départementales de la Voi-rie suite à sa réorganisation au 1er septembre. Les limites territoriales ont été adaptées aux nouvelles

limites cantonales. La Voirie, qui comptait auparavant 5 UD, se compose désormais des UD de Saint-Quentin, UD de Laon / Ver-vins et UD de Soissons / Château-Thierry. Le Département a créé 5 districts routiers rattachés à ces 3 Unités.

3Le chiFFre

Des fouilles archéologiques menées en préambule des travaux de mise en sécurité du carrefour de Remigny-

Jussy sur la RD1 ont permis de mettre au jour d’importants vestiges en date du Haut Empire romain (Ier - IIIe siècle). Il pourrait s’agir d’un ancien relais routier en bordure de la Voie romaine où les voyageurs et leurs montures se reposaient. Les vestiges d’un bassin pour chevaux et de 4 puits ont été découverts, ainsi que les traces d’une ferme.

Retrouvez notre reportage complet sur aisne.com, ainsi qu’une galerie de photos présentant les découvertes issues des fouilles.

Alerte SMSL’iNFo

Axo’plage l’automne

« Alerte PME » permet aux entreprises industrielles, artisa-nales et du secteur du BTP d’être prévenues par SMS d’un délit ou d’une tentative de délit (vol à main armée ou avec violence, vol sur chantier, vol d’outillage, de métaux, de maté-riaux, etc.) commis chez un autre professionnel à proximité.

Ce dispositif a été développé par la CCI Aisne et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) en partenariat avec la Pré-fecture, la Gendarmerie et la Police nationale en vue de dis-suader les délinquants, de renforcer la vigilance des PME et d’éviter la réitération des faits.

Les entreprises ressortissantes peuvent bénéficier de ce nouveau service gratuit en s’inscrivant en ligne (www.alerte-pme.fr/Aisne) ou directement auprès des services de la CCI ou de la CMA. A la mi-septembre, près de 120 entreprises avaient demandé leur adhésion.

Journée du livrePlongez dans l’Histoire de la Grande Guerre le dimanche 8 no-vembre à l’occasion de la 13e journée du Livre de Craonne. Au programme de 10h à 18h : « L’Aisne en guerre » et « L’actualité du témoignage » en matinée ; « La guerre au féminin » l’après-midi.

Ces thématiques seront évoquées par des professeurs, docteurs en histoire, chercheurs et historiens venus de toute la France. Toute la journée, des auteurs présenteront leurs livres et échange-ront avec le public. Libraires, éditeurs, bouquinistes proposeront une large sélection d’ouvrages.

RDV en mairie, entrée libre.

CCI Aisne © Fotolia

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en bref

En janvier 2014, l’Union des Asso-ciations de Personnes Handica-pées de l’Aisne (Uaph02) a signé une convention avec la MDPH (Maison départementale des per-sonnes handicapées) et le Conseil départemental pour proposer des permanences à la MDPH de Laon destinées à l’information des per-sonnes en situation de handicap, de maladies invalidantes ou chro-niques et leurs proches.

Les bénévoles, formés à l’accueil, proviennent de diverses associa-tions adhérentes à l’Uaph02 : APF (association des paralysés de France), Autisme 02, UNAFAM (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handi-capées psychiques), etc.

RDV du lundi au vendredi de 14h à 16h.03 23 24 89 89

?Le saviez-vous

L’évéNeMeNt

Santé handicaps infosLes 6 et 7 novembre, le gymnase Lavoine de Laon accueil-lera le Forum « Santé, Handicaps Infos » organisé par l’Union des Associations de Personnes Handicapées de l’Aisne.

Ce rendez-vous est destiné aux personnes en situation de handicap ou de maladie, aux personnes âgées, leurs proches et aidants, qui désirent rencontrer des représentants d’asso-ciations ainsi que des professionnels d’organismes à carac-tère médico-social. 35 à 45 stands sont mis à leur disposi-tion gratuitement.

Le visiteur peut se renseigner sur toutes les questions concernant sa vie quotidienne, son projet de vie, et si pos-sible trouver des solutions à ses problèmes. Il recevra un document rassemblant les coordonnées de l’ensemble des partenaires présents et participera à des conférences thé-matiques et animations.

Entrée [email protected]

Passion clientPassion Client, c’est 10 jours de fête, de rencontres et d’échanges partagés entre les commerçants de proximité et leurs clients. Du 7 au 17 octobre, plus de 400 commerces participeront à cette opération mise en place par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne (CCI 02) afin de créer un temps fort dans l’année pour rappeler le lien privilégié que les commerçants de proximité entretiennent avec leurs clients et surtout les remercier pour leur fidélité.Des tickets à gratter seront distribués pour gagner des mil-liers d’entrées gratuites dans différents sites touristiques et de loisirs axonais grâce au concours d’une quarantaine de partenaires. Ainsi, le Conseil départemental offrira 1 000 en-trées à la Caverne du Dragon, Musée du Chemin des Dames. Sans oublier le grand tirage final pour remporter des séjours dans des hôtels de l’Aisne et à Center Parcs… rendez-vous dans vos commerces pour tenter votre chance !

Liste des commerçants participants et dotations sur www.passion-client.fr

à Découvrir

La 8e édition du Salon du Blog Culinaire, proposée par le site culinaire 750g, aura lieu les 21 et 22 novembre à Soissons. Ce salon, qui réunit près de 450 blogueurs culinaires, propose également un marché gourmand, des démonstrations et ateliers ouverts au grand public à l’Abbaye Saint-Léger.

http://evenementiel.750g.com

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reportages

L’Aisne évolue

ligne comme les demandes de bourses dé-partementales ou encore la consultation du réseau de bus de l’Aisne en rubrique « Cadre de vie ». Enfin sur aisne.com, les organisateurs d’événements ont la possibilité d’annoncer leurs manifestations grâce à l’espace contri-buteur.

economie et écologiePasser de 6 à 4 numéros permet d’écono-miser plus de 100 000 € chaque année (34 200 € pour l’impression et 16 200 € pour la distribution d’un numéro). Fidèle à ses enga-gements, le Conseil départemental réduit ses dépenses de fonctionnement pour privilégier l’investissement dans des domaines priori-taires. Ainsi des marges de manœuvre sont dégagées pour les routes et l’aide aux étu-diants par exemple (lire p19). Diminuer le nombre de publications réduit éga-lement l’impact environnemental de la publi-cation. Un argument important à l’heure où la collectivité est impliquée dans un programme Agenda 21 ayant pour but, notamment, d’inflé-chir la consommation de papier et d’énergies. Ainsi, en un an, près de 600 000 exemplaires ne seront ni imprimés ni distribués.

Magazine édité par le Conseil départemental, l’Aisne est distribué dans toutes les boîtes aux lettres des foyers axonais (251 000 exem-plaires). Désormais, il reviendra tous les 3 mois, un chan-gement de périodicité qui n’impactera en rien la ligne éditoriale de votre publication, à savoir : informer, créer du lien et mettre en valeur l’Aisne et les Axonais.

Au fil des pages, vous décou-vrirez des initiatives locales, des entreprises, nouvellement créées ou en développement, des événements… autant de reportages traduisant le dyna-misme du tissu associatif local, des acteurs économiques, des agriculteurs, des habitants. Sans oublier les articles sur les politiques et dispositifs qui sont mis en place par le Conseil départemental dans divers domaines.

Sur la toileL’Aisne s’appuie également sur le site internet du Département aisne.com. Les lecteurs y re-trouvent des articles complétant ceux publiés dans votre magazine, des diaporamas de pho-tos, des vidéos, mais aussi l’ensemble des pu-blications papier (magazines l’Aisne, guides pratiques, schémas départementaux…) de ces dernières années.

Ce site est une riche source d’informations pour les internautes puisqu’il propose un fo-cus sur l’actualité du Département en temps réel. Par ailleurs, les internautes peuvent y consulter les renseignements sur le Conseil départemental : son fonctionnement, ses compétences, les élus, les dispositifs qu’il met en œuvre dans des domaines variés (vie éco-nomique, éducation, infrastructures, social…). Des rubriques pratiques proposent l’agenda des sorties, l’info routes et des services en

Dès cet automne, votre magazine l’Aisne devient trimestriel. une évolution qui permettra une économie de 100 000 € tout en conservant l’esprit de la publication : valoriser le territoire et ses habitants.

Fabriqué dans l’AisneVotre magazine consti-tue une production 100% axonaise. En effet, il est entièrement rédigé et mis en page au sein du service communication du Conseil départemental. Par voie de marché, son impression est confiée à une entreprise de Gauchy : Roto Aisne. Pour la distribution, le marché a été remporté par le groupe La Poste. Et, à compter de ce numéro d’automne, votre magazine est imprimé sur du papier recyclé fabri-qué par l’usine Greenfield de Château-Thierry. Ela-borée à partir de déchets papiers collectés en partie dans le département, la pâte à papier comprend 60% de fibres recyclées (lire en page 9).

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www.greenfieldsas.com

reportages

La fibre verte

Greenfield répond aux critères envi-ronnementaux les plus exigeants. Les papiers à base de pâte Greenfield sont ainsi certifiés « Ecolabel », un label eu-ropéen délivré aux usines qui utilisent des process de fabrication respectueux de l’environnement, en matière d’éner-gie, d’eau, de consommation de pro-duits chimiques, etc. L’usine castelle, grosse consommatrice d’eau, a été aménagée en bord de Marne et dispose de sa propre station d’épuration.

?Le saviez-vous

Depuis son démarrage, greenfield a recyclé plus de 2,2 milliards de tonnes de papiers de bureau usagés.

Depuis 1997, l’usine Greenfield est spé-cialisée dans le recyclage des papiers de bureau. «  Les  fibres  papiers  ne  sont pas toutes les mêmes. Bien sûr elles sont toutes issues du bois mais leur teneur en lignine varie. Pour faire du carton, on conserve toute la lignine d’où cet aspect marron. Pour  le papier de bureau,  toute la lignine est éliminée pour obtenir cette couleur blanche » résume Luce Catté, chargée des relations publiques.

Pour élaborer du papier ultrablanc, il faut donc recycler du papier blanc. « C’est notre spécificité. » Chaque année, 230 000 tonnes de vieux papiers sont recyclées, soit 600 tonnes à la journée.

collecte et recyclageSur le marché, le prix du papier recyclé est plus élevé que celui du papier issu de fibre neuve. «  Le  coût  de  la  collecte  im-pacte le coût du recyclage. Plus on triera, plus  on  pourra  réduire  les  coûts.  » Les papiers usagés sont collectés par des fournisseurs de Greenfield : de grandes entreprises spécialisées dans la collecte des déchets mais aussi des acteurs lo-caux de l’économie sociale et solidaire, comme les ESAT (établissements et ser-vices d’aide par le travail).

Le procédé de recyclage est composé de trois boucles pendant lesquelles les étapes de désencrage, décontamination, lavage et blanchiment sont répétées pour débarrasser les papiers des couleurs, de l’encre ou de la colle.

Les papiers sont amenés vers de grosses cuves remplies d’eau. Cette pâte à papier sera ensuite travaillée. Il faut notamment

greenfield à château-thierry est la plus grosse usine de recyclage de papiers de bureau d’europe. La pâte qui y est élaborée par 80 employés est ensuite transformée en papier sur d’autres sites.

une production françaiseL’usine Greenfield a été rachetée par le groupe français Arjowiggins en 2008. La pâte à papier produite à Château-Thierry est consommée pour moitié par les usines du groupe spécialisées dans la fabrication du papier et pour l’autre moitié par d’autres fabricants de papiers français et européens.

Les papiers obtenus se composent à 100% de fibres recyclées ou intègrent des fibres neuves. Ainsi, le papier utilisé pour votre magazine est composé au mini-mum de 60% de fibres recyclées. La pâte est transformée dans une usine située dans la Sarthe, soit une production 100% française !

l’épurer, c’est-à-dire enlever les agrafes, les poussières, avant le désencrage à base d’eau et de savon. « Les encres sont captées  par  des  mousses  et  sorties  du process. »

Le papier est débarrassé des charges minérales, qui avaient été ajoutées pour obtenir un aspect lisse, et des couleurs au cœur des fibres, grâce à des agents de blanchiment. Enfin, la pâte est égouttée et séchée avant d’être découpée en carrés de taille standard. Les tas sont pressés et emballés pour l’expédition vers les usines de transformation (lire l’encadré).

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Découvrez comment sont fabri-qués les appareils de désenfu-mage et les célèbres dômes sur notre site www.aisne.com

aisne.com

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reportages

une marque historique

Skydôme poursuit son dé-veloppement et confirme son implantation en milieu rural (Sons-et-ronchères). Le groupe Axter a investi 4,5 millions d’euros pour moderniser l’outil de pro-duction axonais.

Skydôme, fournisseur de lumière natu-relle, d’aération et de désenfumage, est un département d’Axter (fabricant de rou-leaux d’étanchéité) appartenant au groupe Colas (travaux publics), lui-même rattaché au groupe Bouygues. « Skydôme c’est une marque. D’ailleurs le nom est dans le dic-tionnaire » résume Thierry Badet, Directeur industriel.

« Lumière du ciel »Pour être exact « Skydôme » (lumière du ciel) est le nom du brevet acheté en 1957 par un entrepreneur français, François Barrat, lors d’un voyage aux Etats-Unis. En 1959, il lance la fabrication de lanter-neaux en France, à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis). En 1961, l’activité est transférée à Sons-et-Ronchères, dans une ancienne filature repérée par M. Barrat lors d’une partie de chasse.

Le développement de la société s’accélère dans les années 70 grâce à l’essor de la construction de bâtiments industriels et la réglementation en matière d’incendie et de désenfumage. « Tout bâtiment de plus de 300 m2, hors bâtiment agricole, doit être désenfumé » explique Sylvain Belloir, Directeur développement et marketing. En 1978, Skydôme est rachetée par Axter

4,5 M€ de travauxDe 2013 à 2015, l’usine axonaise a bénéficié d’une rénovation complète pour un montant total de 4,5 M€. Le site a été entièrement transformé : démolition des bâtiments historiques datant de 1866, extension de l’ate-lier tôlerie de 3 500 m², rénovation de l’enveloppe du bâtiment de pro-duction, construction d’un bâtiment bureau de 900 m² sur 2 niveaux, réa-ménagement de l’ancien bâtiment administratif en locaux sociaux.

Ces travaux ont permis de moder-niser et de réorganiser l’outil de production, tout en améliorant les conditions de travail. Pour soutenir ce projet, l’Etat a alloué une aide de 202 200 € et le Conseil départemen-tal une subvention de 500 000 € au titre de l’aide à l’immobilier privé.

Les lanterneaux de la marque Skydôme sont fabriqués dans l’Aisne depuis 1961.

mais conserve son patronyme. La socié-té compte deux sites de production en France : à Sons-et-Ronchères et à Ouges (Côte d’Or).

Désenfumage La force commerciale de la marque est ba-sée dans l’Aisne. L’usine est également do-tée d’un service Recherche et développe-ment et d’un service méthode, chargé de l’industrialisation des nouveaux produits. Enfin, on retrouve la production et l’expédi-tion, soit une centaine de salariés au total.

Le site axonais est spécialisé dans la fabri-cation de lanterneaux, c’est-à-dire des exu-toires de fumée et autres appareils d’éclai-rement zénithal. 50 000 appareils sont produits à l’année. « Il s’agit de dispositifs permettant  l’accès à  la  toiture, apportant de  la  lumière  et  de  la  ventilation.  Notre grosse activité porte sur le désenfumage. » 

Skydôme équipe les bâtiments industriels de grand volume tels que les grandes surfaces commerciales, les plateformes logistiques, les usines… Au total, 40% de la production est exportée en direction de 66 pays. Plus récemment, la marque a également décliné une gamme destinée aux particuliers.

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reportages

Fondée en 2009 par des jeunes issus du club de foot-ball de Soissons, l’Internatio-nale Soissonnaise ne cesse de surprendre et de se dévelop-per. «  Notre  ambition  était  de créer un club dans le Soisson-nais, un club familial avec des valeurs » résume Joris Biard.

En 6 ans, l’équipe 1ère réalise l’exploit en montant de la 3e division à l’Interdistrict. Le club compte également une B jouant en promotion 1ère divi-sion et une équipe C évoluant en 3e division. En septembre 2015, l’Internationale Sois-sonnaise franchit une nouvelle étape en ouvrant son aca-démie de football au sein du quartier Saint-Crépin. « C’était l’idée de base des fondateurs du club : faire pour les jeunes des entraî-nements, des animations, du soutien scolaire,  tout  ce  dont  ils  rêvaient lorsqu’ils étaient enfants. Prochai-nement, nous aimerions nous doter d’un club house. »

une dimension socialePour sa première rentrée, l’Acadé-mie réalise un bon démarrage avec 95 inscriptions. Le prix de la licence a été fixé à 5 euros pour rendre la discipline accessible à toutes les fa-milles. « En France, tous les parents n’ont  pas  les  moyens  de  financer des  activités  sportives  pour  leurs enfants, or ils auraient besoin de les voir s’épanouir par le sport. »

L’Académie a fait le choix de ne pas compter sur les recettes tirées des licences pour se financer. Le club tra-vaille davantage avec le sponsoring et le mécénat. « Nous avons monté beaucoup de dossiers  ! Nous avons 

un  projet  social  qui  est  encouragé par les entreprises qui apprécient ce que l’on fait pour les enfants. »

L’Académie propose également des heures de soutien scolaire, les pa-rents n’ayant pas forcément la pos-sibilité d’aider leurs enfants à faire leurs devoirs. « Ici le football contri-bue à la bonne éducation. Ainsi, les footballeurs apprennent à dire bon-jour  en  arrivant  à  l’entraînement, ils  travaillent  sur  le  respect, que ce soit des installations, des autres, de l’arbitre. »

Ce projet d’Académie a été soutenu par des personnalités telles qu’Em-manuel Petit et Harry Roselmack. Le club a d’ailleurs été honoré en décembre 2014 par un trophée Sport Responsable de l’entreprise Generali remis par Zinédine Zidane en présence de dirigeants et de joueurs, seniors et juniors, une belle récompense !

Foot pour tous !L’internationale Soissonnaise a ouvert en cette rentrée 2015 une académie de football d’un genre nouveau : les enfants y bénéficient d’entraînements, de sorties culturelles et d’un soutien scolaire.

infos pratiquesL’Académie de football vous accueille au stade Branly de Soissons. Les équipes sont mixtes de U6 à U15. Pour le babyfoot (U7 à U9) les enfants sont accueillis les lundis de 17h30 à 19h et les mercredis de 14h à 16h. Pour les U10 et U11, rendez-vous est donné les lundis de 19h à 20h30, les mercredis de 16h30 à 18h et les jeudis de 17h30 à 18h30. Cette année, par manque d’effectifs, il n’y a pas de groupe U13. Les U14 à U18 s’entraînent les mardis et jeudis de 18h à 19h30 et les U18 le même jour de 19h à 20h30.

Les enfants sont encadrés par des jeunes diplômés (ou en cours de formation), en STAPS par exemple, mais aussi par des jeunes en service civique et un contrat d’avenir a été signé. Des bénévoles sont également présents pour prêter main forte.

Joris Biard 06 14 25 38 47

Licence à bas prix, soutien scolaire, entraînements et sorties : une recette qui séduit les jeunes Soissonnais.

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015 12

Installée depuis septembre 2012 à Saint-Quentin (elle était auparavant en Haute-Normandie), cette école privée créée sous la forme associative a choisi la ville pour sa volonté de développer son pôle univer-sitaire et pour le pôle technique de l’Uni-versité Picardie Jules Verne et particuliè-rement l’IUT de l’Aisne avec lequel ELISA mutualise ses moyens.

Chantal de Turckheim, directrice de l’école, met également en avant « la situation centrale de Saint-Quentin, son maillage autoroutier,  sa  proximité  avec  la  région parisienne par  le  rail  ». L’accessibilité est en effet essentielle pour les étudiants et

à l'affiche

ingénieurs de l’Aisne

Située à Saint-Quentin, eLiSA Aerospace est la seule école d’ingénieurs du département. elle a reçu de la commission des titres d’ingénieurs (cti) l’habilitation à délivrer le titre d’ingénieur pour cette rentrée 2015.

les professeurs. Les futurs ingénieurs viennent de toute la France et même du Canada, d’Allemagne, d’Afrique… Ils trouvent à Saint-Quentin une offre de loge-ments de qualité à moindre coût : « c’est un avantage certain que cette économie sur le logement dans un environnement agréable » souligne Chantal de Turckheim.

Pour cette rentrée, l’école compte 120 étu-diants en cycle prépa (2 ans) et cycle ingé-nieur (3 ans). Spécialisée en ingénierie des sciences avec la possibilité de choisir entre la spécialisation aéronautique ou spatiale dès la 4e année, la formation inclut dès la 1ère année de prépa des cours en aéronau-tique et un module en anglais sur la par-tie théorique du brevet de pilote, « ce qui familiarise  les  élèves  avec  le  vocabulaire technique », précise Chantal de Turckheim.

Les matières fondamentales sont dispen-sées par des professeurs de la région et les cours spécifiques sont assurés par des professionnels venant de l’industrie et de centres de recherche.

Grâce à l’habilitation décernée par la CTI, Chantal de Turckheim espère voir grandir l’école et également « rassurer un peu les familles, ce titre étant la reconnaissance du  monde  académique  et  professionnel de notre travail depuis plusieurs années ».

ELISA Aerospace n’a cependant pas atten-du d’obtenir ce titre pour être reconnue par la profession puisque 81% des anciens étudiants travaillent dans l’aéronautique et le secteur spatial « cela démontre que la  formation correspond aux besoins des étudiants et des employeurs ».

Pilotes professionnels, certificateurs, manageurs satellitaires, emplois dans la sous-traitance aéronautique… la formation permet aux étudiants de se spécialiser et de se diriger vers de grands groupes comme, entre autres, MBDA, Thales, Sa-fran ou Airbus.

www.elisa-aerospace.fr

ce qu’ils en pensentVictor Descamps et Marc-Antoine Demilly sont tous deux en 5e année à ELISA Aeros-pace. Le premier est originaire du Havre et le second de Sinceny près de Chauny. Ils ont choisi l’école d’ingénieurs saint-quenti-noise pour la qualité de son enseignement assurée en partie par le petit nombre d’étu-diants par classe. « A une vingtaine d’élèves par niveau, nous sommes suivis et pas fon-dus dans la masse » précise Victor. Et Marc-Antoine d’ajouter : « j’ai quitté une école d’in-génieurs à Valenciennes car  les effectifs y étaient trop importants, j’avais l’impression d’être à la fac et pas en école d’ingé ».

Si Victor aime la ville pour sa taille humaine, son offre culturelle et surtout sportive, Marc-Antoine apprécie quant à lui d’y venir en train chaque jour et de réduire ainsi consi-dérablement ses frais de scolarité. Les étu-diants axonais sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à candidater à ELISA Aerospace.

Le Conseil départemental de l’Aisne a subventionné ELISA Aerospace à hauteur de 100 000 € par an sur trois ans (de 2013 à 2015). Ce soutien du Département, au même niveau que la Région Picardie, cor-respond au délai nécessaire afin d’obtenir l’habilitation de la CTI.

en cette rentrée 2015, eLiSA Aerospace compte 120 étudiants de la 1ère à la 5e année.

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015 13

à l'affiche

projet associatif, la responsabilité juri-dique, la comptabi-lité, le financement d’une association, l’organisation d’une manifestation, l’outil informatique, la com-munication, la créa-tion d’un site web collaboratif, la pro-fessionnalisation des associations, devenir employeur, etc.

Tenant compte du niveau des bénévoles et des formations déjà suivies par cer-tains, le collectif propose pour quelques modules des sessions par niveau : débu-tant, intermédiaire, confirmé.

Toutes les dates et thématiques sont à retrouver dans le catalogue envoyé sous format papier aux associations adhé-rentes, aux membres du collectif, mais aussi par internet à plus d’un millier d’associations axonaises. Ce catalogue est également en ligne sur le site du

Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS), rubrique formation des bénévoles.

Les inscriptions peuvent se faire via la fiche d’inscription du catalogue papier ou directement en ligne sur le site du CDOS.

Partenariat et financementLe Département de l’Aisne, via le FACEP (fonds d’animation culturelle pour l’éducation populaire) apporte son soutien financier à cette action. En 2014, 15 096 € ont ainsi été répartis entre le Co-mité Départemental Olympique et Sportif de l’Aisne pour la coordination du dispositif et les différentes fédérations d’éducation populaire (Francas, fédé-ration des centres sociaux, fédération des foyers ruraux et la ligue de l’enseignement - fédération de l’Aisne). Axothéa et Aster International sont égale-ment membres du collectif en tant qu’intervenants.

Des formations gratuites sont proposées aux bénévoles, renseignez-vous !

En 2014/2015, 46 sessions ont été programmées, soit 70 demi-journées. 223 bénévoles ont participé à des formations (avec parfois plusieurs ins-criptions à différentes sessions). Les bénévoles viennent essentiellement du domaine associatif sportif (43 %). Dans l’Aisne, le monde associatif re-présente 9,3 % de l’emploi.

renforcer ses compétencesDispositif unique en Picardie, le panel de formations gratuites à destination des bénévoles associatifs participe au dyna-misme de la vie associative dans le département.

Dans nos villes, villages et quartiers, les associations sont des vecteurs de cohésion sociale en proposant l’accès à la culture, à l’entraide, au sport… Un rôle primordial reconnu de longue date par le Conseil départemental de l’Aisne. Depuis 2004, le Département et l’Etat, via ses services dé-concentrés (la Direction Départementale de la Cohésion Sociale, la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohé-sion Sociale), soutiennent financièrement un collectif de partenaires associatifs pro-posant des formations à destination des associations.

Cette union a permis de mutualiser les compétences et les moyens. Ainsi, chacun dans son domaine, les membres du collec-tif proposent des formations adaptées aux besoins de « professionnalisation » dans la gestion d’une association : montage d’un budget ou d’un dossier, recherche de finan-cements…

Dix-neuf modules de formation sont ainsi programmés pour les bénévoles, d’octobre 2015 à mars 2016. Les thématiques sont variées : les statuts de l’association, le

CDOS de l’Aisne :http://aisne.franceolympique.com 03 23 28 60 92

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événement

La champagne entre à l’uNeSco

Depuis juillet, les coteaux, mai-sons et caves de champagne sont inscrits au patrimoine mondial de l’uNeSco. De nou-veaux horizons s’ouvrent pour les 320 communes de l’Aoc.

Le chemin vers cette reconnaissance a été long : il a fallu une dizaine d’années de réflexion et la création en 2008 de l’asso-ciation Paysages du Champagne par les acteurs locaux. « Nous voulions un dossier qui soit collectif, porté par la filière vitivini-cole, les élus, la filière tourisme » rappelle Pierre Cheval, président de l’association.

Pour l’élaboration du dossier, Paysages du Champagne s’est appuyée sur trois sites d’exception reflétant « la totalité du proces-sus  de  production  du  Champagne  » : les vignobles historiques d’Hautvillers, Aÿ et Mareuil-sur-Aÿ, la colline Saint-Nicaise à Reims et l’avenue de Champagne à Eper-nay. Ces sites sont inclus dans ce que l’as-sociation appelle « la zone d’engagement » qui réunit les 320 communes de l’AOC.

« Avec cette inscription au patrimoine mon-dial  de  l’UNESCO,  c’est  la  valeur  univer-selle  exceptionnelle  du  paysage  culturel viticole champenois qui est aujourd’hui re-connue. Et plus  largement  l’ensemble du travail  de  production,  d’élaboration  et  de diffusion  du  vin  de  Champagne  dans  les 

320 communes de l’aire AOC réparties sur 5 départements : la Marne, l’Aube, l’Aisne, la Haute-Marne et la Seine-et-Marne. »

Grâce à cette distinction, une politique globale d’animation pourra être menée : identité visuelle, communication, investis-sement dans le tourisme… avec comme but de montrer au public la diversité de ce patrimoine. C’est déjà le cas depuis

La champagne et ses payages, un patrimoine de renommée internationale.

quelques années pour trois sites pilotes dont les coteaux axonais d’Azy-sur-Marne et de Bonneil devenus des « vitrines » en gestion durable des activités viticoles.

Avec cette entrée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la destination touristique Champagne prend une dimension inter-nationale et « devrait voir sa fréquentation augmenter de 20 à 30 % ».

champagne et vous !Après une première édition couronnée de succès, champagne et vous ! revient sur le site du château médiéval de château-thierry pour un week-end de fête les 24 et 25 octobre.

Champagne et Vous ! c’est surtout « partici-per à  la fête » explique Olivier Belin co-pré-sident de l’association Les ambassadeurs du terroir et du tourisme, organisatrice de cet évènement. Car si cette manifestation vise la promotion du Champagne de l’Aisne et de l’œnotourisme, elle se veut avant tout rassembleuse : acteurs du tourisme, viticulteurs, producteurs locaux (foie gras, safran…) s’unissent pour vous montrer com-bien le Sud de l’Aisne est lié à la production du Champagne. « Nous avons une histoire de plus de 1 000 ans avec  la vigne et nos vi-

gnobles se sont développés en même temps que ceux de nos voisins champenois. »

Pour cette seconde édition, la manifesta-tion se mue en festival et proposera sur deux jours de nombreuses animations autour de la tradition viticole. Avec notam-ment des ateliers (taille et greffe de vigne, dégorgement à l’ancienne, habillage à l’ancienne de la coiffe avec pose de la feuille d’étain…) dont des ateliers autour de la dégustation du Champagne, de son accord avec les mets, mais aussi des

séances culinaires avec les élèves du lycée hôtelier Saint-Joseph et Chef Damien de 750 g qui sera le parrain de l’édition 2015.

Sont également au programme : un cir-cuit touristique avec balades en voiture de collection (arrêt dans une coopérative de pressurage), un apéro-concert et un spectacle de magicien le samedi soir, la rencontre avec les vignerons, des balades pédestres dans les vignes…

www.champagne-et-vous.fr

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Obligation prévue par la loi de 2002 relative à la démocratie de proximité. Les propos publiés ci-dessus le sont sous l’entière responsabilité de leurs auteurs.

Groupe Front de Gauche-Europe écologie les Verts

Cela fait maintenant environ six mois que la nouvelle majorité départementale a été installée et nous nous retrouvons dans la même situation que Sœur Anne ; nous ne voyons toujours rien venir. Il est vrai que cette majorité constitue un équipage extrêmement hétéroclite et que dans ces conditions, il ne doit pas être facile de fixer un cap.

Il est donc grand temps que cette majorité se mette enfin au travail, car si nous attendons l’élaboration du prochain budget primitif pour établir les principales orientations de cette man-dature, nous aurons ni plus ni moins déjà perdu un an alors que la situation de notre département ne peut souffrir d’aucun retard.

De plus, dans le contexte cacophonique résultant de la fusion des régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie, le département de l’Aisne aurait intérêt à exposer et à prioriser clairement et rapi-dement ses principaux objectifs, notamment en matière d’amé-nagement du territoire et de développement économique.

Il est donc vraiment urgent d’agir !

Nous défendons vos intérêts

Le groupe FN

Le groupe Rassembler pour l’Aisne

Avoir de l’ambition, retrouver du souffle

expression

En mars dernier, portée par les électeurs, une nouvelle majorité s’installe au Conseil départemental. En travaillant sur les dossiers qui nous sont alors confiés, nous avons aussitôt la confirmation que le Département est dans une situation financière très difficile.

Vous nous avez élus pour faire bouger les choses : accélérer le retour des bénéficiaires des aides sociales vers l’emploi, inves-tir pour un meilleur réseau routier, développer l’accès au haut débit en zone rurale, etc.

Pour mettre en œuvre ces priorités, il faut en avoir les moyens et pour « boucler » le budget 2016, 20 millions d’euros d’éco-nomies seront nécessaires. Sans cet effort, le Conseil départe-mental serait placé sous la tutelle du Préfet.

Depuis 7 mois, nous avons engagé un vaste plan d’économies (indemnités en baisse, moins de communication, fin des dé-penses superflues).

Nos efforts commencent à porter leurs fruits. Peu à peu, nous retrouvons le souffle nécessaire pour agir et investir sur le terrain.

La première décision significative de la nouvelle majorité fût de désengager le Conseil départemental de la politique des Emplois d’avenir. Nous nous y sommes opposés.

Pour le reste, depuis le mois d’avril, il ne s’est pas passé grand-chose. Le nouveau président se propose de « revisiter nos poli-tiques». Quand ? Pourquoi faire ? Hormis «faire des économies» nous ne savons encore rien de précis. L’ancienne majorité avait déjà eu le souci de sauvegarder des marges de manœuvre budgétaire. Enfin, nous verrons la suite et nous jugerons aux actes…

Pendant ce temps notre département continue de souffrir du chômage et d’un faible pouvoir d’achat. Il a besoin que l’on garde pour lui une ambition et une vision d’avenir.

Cela ne pourra se faire sans une prise en compte des enjeux cli-matiques, environnementaux et sociaux, indissociablement liés. Pour chaque projet, à chaque étape nous devons prendre nos responsabilités dans les choix du Département. Il y a urgence !

Vous pouvez compter sur notre vigilance.

www.champagne-et-vous.fr

Le rôle de l’opposition est d’être vigilante quant aux politiques menées par la majorité. Les élus socialistes et de Gauche républi-caine en ont pleinement conscience.

Ainsi, l’une des premières mesures prise par la droite départe-mentale axonaise a été de supprimer la participation du Conseil départemental au financement des emplois d’avenir. Ce dispo-sitif créateur d’emploi a montré son efficacité auprès des associa-tions, des entreprises et des communes rurales.

En outre, la nouvelle majorité a augmenté de 180000 euros l’enveloppe destinée à la politique de la ville, les plus grandes vont bénéficier de moyens supplémentaires alors que les dota-tions de l’État en faveur des petites communes seront en baisse constante.

La ruralité est-elle entendue ?

Dans l’Aisne, la Gauche départementale reste à vos côtés. Nous sommes attentifs aux politiques départementales, toujours animés par la défense de vos intérêts dans un esprit de bonne gestion, de justice et de solidarité.

Les élus du groupe socialiste et de Gauche républicaine

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Manger local au collège

l'interview

Le conseil départemen-tal et la chambre d’agri-culture travaillent de concert depuis plusieurs années pour faire entrer les produits locaux dans les cantines des collèges du département. Pour ce faire, intendants et cuisi-niers ont accès à une pla-teforme de vente directe où ils peuvent faire leurs achats en un clic. une petite révolution dans le monde de la restauration collective !

travaillons sur la qualité nutritionnelle, la qualité des repas et des lieux de restaura-tion. L’Aisne compte 57 collèges dont 42 dotés d’un restaurant élaborant les repas dans leur intégralité. Pour chaque repas, 2,20 € sont alloués par le Département.

Depuis 2012, un partenariat s’est noué entre les producteurs, la Chambre d’agricul-ture, le Département et les collèges dans la continuité de la charte de gestion des col-lèges pour inciter les agents des cuisines à recourir aux circuits courts de proximité, c’est-à-dire à la vente directe du producteur au consommateur. Toutefois les établisse-ments demeurent autonomes dans leur choix de produits et de producteurs.

Mireille Chevalier : l’élève est au cœur de notre partenariat. Il faut apprendre aux enfants à manger bien, manger saisonnier, c’est important pour l’avenir de nos pro-ducteurs. La Chambre d’agriculture anime une plateforme facilitant l’approvisionne-ment en produits locaux dans les collèges. Cet outil permet de consommer à proxi-mité quand cela est possible et instaure également une nouvelle relation avec les agriculteurs qui livrent eux-mêmes leurs produits.

Il n’est pas facile de faire évoluer les ha-bitudes et les mentalités. Travailler des produits locaux dans les cuisines des col-lèges nécessite l’adhésion du personnel mais aussi de l’intendance. Rencontre avec Ludovic Laplace, chef cuisinier, et Pascal Scoth, intendant du collège d’Ani-zy-le-Château, un établissement montré comme exemplaire par Mickaël Teissier, Référent Restauration au Conseil départe-mental, et Mireille Chevalier, en charge de la plateforme à la Chambre d’agriculture.

L’Aisne : développer le « local » dans les assiettes des collégiens, est-ce une vo-lonté du Conseil départemental ?

Mickaël Teissier : le Département a le souci de mener à bien sa responsabilité en matière de restauration scolaire. Nous

L’A : comment fonctionne cette plate-forme ?

M.C. : cette plateforme, mise en ligne en juin 2012, s’inspire de ce qui a été fait dans la Somme. Dès juillet 2012, nous avons ré-férencé les premiers producteurs et en sep-tembre les premières commandes étaient passées. Pour intégrer la plateforme, chaque producteur doit être approuvé et référencé par la Chambre d’agriculture.

Pour se connecter, producteurs et profes-sionnels acheteurs disposent d’un identi-fiant et d’un mot de passe. Les acheteurs ont accès au catalogue des produits dispo-nibles sur leur secteur géographique, avec possibilité de ne voir que les produits bios par exemple. Attention, ils doivent antici-per leurs besoins, les producteurs n’ayant pas forcément du stock.

A chaque commande, un mail de confirma-tion est adressé à l’acheteur et à l’adminis-trateur du site, c’est-à-dire moi-même. Je vérifie ensuite que la commande est vali-dée et prise en compte par le producteur.

M.T. : nous avons des marges de progres-sion importantes : nombre de collèges n’ont pas encore passé de commandes.

Quelques chiffresl 42 restaurants dans les collègesl 13 000 repas chaque jourl 2 millions de repas à l’annéel 2,20 € alloués par repas par le Département

A Anizy, l’équipe en cuisine (en blanc), travaille les produits locaux sous l’impul-sion de Ludovic Laplace, chef de cuisine, emmanuel Ferté, principal, et Pascal Scoth, intendant (de gauche à droite).

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015 17

l'interview

Pour le moment 3 collèges sortent du lot : Anizy-le-Château, Chauny et Sains-Richau-mont. Notre rôle est d’inciter plus d’établis-sements à tenter l’aventure. C’est un cercle vertueux : plus il y aura de commandes, plus l’offre va grandir !

L’A : quels sont les points forts de cette plateforme ?

M.C. : pour les agriculteurs, c’est une garan-tie de valeur ajoutée puisqu’ils vendent en direct. La vente en circuit court sécurise leurs productions : ils décrochent de nouveaux mar-chés et donc des revenus. Ils ont un contact direct avec les acheteurs, c’est important. Les producteurs élaborent leurs fiches, avec notre aide si nécessaire, et fixent ainsi eux-mêmes les jours de livraison, les prix, le seuil mini-mum de commande.

Pour les clients, ce site permet d’aller davan-tage vers des produits de saison. Les cuisi-niers ont la garantie d’avoir des produits frais et de qualité. Et c’est valorisant de participer au maintien de productions sur leur territoire !

L’A : au collège d’Anizy, comment en êtes-vous venus aux produits locaux ?

Ludovic Laplace : choisir de travailler avec des producteurs locaux c’est tout simplement du bon sens : nous disposons de produits de qualité à quelques kilomètres du collège et nous sommes dans un département rural où l’agriculture est très présente et diversifiée.

Grâce au site, une fois la commande passée, on voit toute de suite le jour de livraison et le seuil de quantité pour être exonéré des frais de port. On peut même indiquer la taille des morceaux souhaitée pour la viande ! C’est un outil facile à utiliser et qui permet de gagner du temps.

L’A : êtes-vous satisfaits ?

Pascal Scoth : c’est un bon outil : dès que la commande est passée nous recevons un mail de confirmation. Sur le site, nous avons accès à l’historique des commandes. Evidemment, nos budgets ne sont pas élastiques, mais on s’y retrouve sur les quantités et sur l’année on tient le budget ! Tous les jours je mange ici et je suis toujours étonné de la qualité des menus. C’est primordial d’éveiller le goût des élèves par de la bonne cuisine.

L.L. : depuis 2012, la liste des producteurs s’est considérablement enrichie. On peut discuter du type de produits que l’on veut et sur les seuils minimums de commande. Les légumes sont du jour, ça me laisse un peu de temps pour les passer. La viande étant de qua-lité, il y a peu de perte après la cuisson. C’est un bon rapport qualité/prix, on n’achète pas de l’eau ! Dans le réfectoire, j’affiche la pro-venance de la bête pour informer les élèves. Finalement, je remarque que ces produits locaux éveillent la curiosité des collégiens qui goûtent les plats plus facilement.

Premier bilan

Mireille chevalier, en charge de la plateforme produits locaux, et Mickaël teissier, référent restauration au conseil départemental, incitent pro-ducteurs et collèges à nouer un partenariat fort.

www.aisne-produitslocaux.fr

Trois ans après son lance-ment, le bilan a été fait sur l’activité de la plateforme. Ouverte dans un premier temps à 12 collèges, elle était accessible dès 2013 à l’ensemble des établis-sements et aux sociétés de restauration collective. Fin 2014, 32 collèges étaient inscrits.

Au 31 mai 2015, 20 pro-ducteurs référencés avaient reçu au moins une com-mande en provenance de 48 acheteurs : 19 collèges (36% des achats), 3 lycées, 26 restaurants gérés par la société Api Restauration.

La plateforme a généré un chiffre d’affaires de 124 000 €, dont 86% de vente de viande. Les achats de fruits, légumes et pro-duits laitiers sont encore très faibles. «  Il existe pour-tant  des  producteurs  à proximité de chaque établis-sement » rappelle Mickaël Teissier.

Dès la rentrée, le Conseil départemental s’est engagé à multiplier les actions pour inciter les collèges à s’ap-provisionner en produits locaux pour la préparation des repas. Cet engagement est un soutien en réponse aux difficultés économiques des agriculteurs et permet d’apporter davantage de produits de qualité dans l’assiette des collégiens (lire p 18).

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pratique

?Le saviez-vous

Bonne nouvelle en cette rentrée 2015 : la sécu-rité se renforce dans les bus. Depuis le 1er septembre, tous les autocars mobilisés pour le transport des élèves sont équipés de cein-tures de sécurité et d’un EAD (éthylotest anti-dé-marrage). Ce dispositif, qui analyse l’haleine du conducteur, empêche le démarrage en cas d’al-coolémie supérieure au taux autorisé.

c’était la rentrée !l 57 collègesl 24 188 élèvesl 15 252 demi-pensionnairesl 42 restaurants scolaires

Le conseil départemental a choisi le collège de ribemont pour faire le point sur la rentrée 2015 dans les collèges. Au cœur des préoccupations : l’approvisionnement en produits locaux des restaurants scolaires et le transport des élèves.

C’est le collège Antoine Nicolas de Condorcet à Ribemont, petit établissement de 360 élèves en milieu rural, qui a été mis à l’honneur en cette rentrée 2015. Direction, personnel, professeurs et élèves ont accueilli une délégation d’élus locaux et départementaux, emmenée par le Président du Conseil départemental accompagné du Préfet de l’Aisne et des représentants des services de l’Edu-cation nationale.

Manger localLa visite des installations a été l’occasion de s’arrêter déjeuner au réfectoire pour évoquer un sujet d’actualité : les produits locaux au menu des collégiens. En cette rentrée, Nicolas Fricoteaux a annoncé sa volonté de mobiliser les gestionnaires d’établissement sur la question de l’approvision-nement local. En effet, pour acheter leurs produits à des agriculteurs axonais, ils peuvent s’appuyer sur une plateforme internet développée par la Chambre d’Agriculture (lire pp 16-17).

Cette mobilisation du Conseil départemental inter-vient en réponse à la colère exprimée cet été par les agriculteurs en raison des difficultés écono-

miques qu’ils rencontrent, notamment dans le sec-teur de l’élevage. Chacun a rappelé la nécessité de les soutenir mais aussi de proposer des produits frais et de qualité dans les assiettes des collégiens.

transports gratuitsAutre point important en cette rentrée 2015 : le transport scolaire demeure gratuit pour les élèves de la maternelle au lycée hors agglomération. L’Aisne est l’un des derniers Départements de France à proposer ce service gratuitement aux familles.

Ce dispositif mobilise un budget important : 35,5 M€ contre 34,9 M€ l’an passé. Cette légère hausse est due à l’application de la réforme des rythmes sco-laires dans toutes les écoles du territoire.

Chaque jour, 472 autocars sont mobilisés ainsi que 292 véhicules légers pour le transport des élèves handicapés. Au total, 3 644 points d’arrêt sont desservis dont 2 215 sur les lignes scolaires et 1 429 sur les lignes régulières. En 2014-2015, 34 315 élèves étaient transportés gratuitement et quotidiennement.

Sécurité des transportsL’hiver approche à grands pas et avec lui le retour de la neige et du verglas. En cas de fortes intempéries, le Prési-dent du Conseil départemental peut suspendre le transport des élèves vers les établissements scolaires, sur partie ou totalité du département. Cette déci-sion est annoncée en page d’accueil du site internet aisne.com et est commu-niquée aux médias locaux ainsi qu’aux élèves et aux parents via les Espaces Numériques de Travail (lire p.20).

Dans l’Aisne, les élèves, de la maternelle à la terminale, sont transportés gratuitement vers les établissements.

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015 19

pratique

Les étudiants axonais ont jusqu’au 30 novembre pour déposer leur demande de bourse d’enseignement supé-rieur. A vos souris !

?Le saviez-vous

Pour prétendre à une bourse d’enseignement supérieur octroyée par le Département, un étudiant doit : l avoir des parents domiciliés dans l’Aisne l habiter un logement distinct de celui de ses parents

l être bénéficiaire d’une bourse nationale ou régionalel avoir moins de 28 ans

Règlement complet et formulaire en ligne sur aisne.com

bourses aux étudiants

Le dispositif de bourses départementales aux étudiants de l’enseignement supérieur a été remanié en 2014 après une année de suspension (2013/2014). « Le nou-veau dispositif lancé pour l’année scolaire 2014/2015 repose sur des critères d’éligi-bilité plus restreints » résume Yann Moufle, chef de service de l’Education au Conseil départemental.

Les bourses départementales sont désor-mais réservées aux étudiants bénéficiant d’une bourse nationale ou régionale et dé-cohabitants, c’est-à-dire vivant dans un lo-gement distinct de celui de leurs parents. Attention, ces derniers doivent résider dans l’Aisne. « Notre dispositif s’apparente aujourd’hui à une aide au logement. Il est reconduit sur la base des mêmes critères pour l’année scolaire 2015/2016 » synthé-tise Annie Marin, référente aux bourses supérieures au Conseil départemental.

De 400 à 1 000 €Le montant de l’aide varie en fonction du département de résidence de l’étudiant. La France est divisée en 4 zones, selon le prix moyen des loyers. La bourse est versée en une fois : 1 000 € (en zone 1), 800 € (en zone 2), 600 € (en zone 3) et 400 € (en zone 4).

comment s’inscrire ?Les inscriptions se font uniquement en ligne (aisne.com rubrique bourses sco-laires) jusqu’au 30 novembre 2015. Une fois inscrits, les étudiants reçoivent la liste des pièces justificatives à renvoyer avant le 18 décembre. Le dossier est ensuite instruit. «  Nous  contrôlons  les pièces, vérifions  l’éligibilité du dossier et procédons  au  paiement  dans  la  foulée. La décision d’accord ou de rejet est noti-fiée par courrier. » 

Un délai supplémentaire est accordé pour envoyer l’avis d’attribution de la bourse nationale ou régionale (jusqu’au 31 jan-vier 2016) et pour l’attestation d’inscrip-tion dans un établissement universitaire à l’étranger (30 juin 2016).

Enfin, en cas de changement de situa-tion, vous pouvez solliciter une bourse ou la révision de votre dossier jusqu’au 31 janvier 2016. Cela concerne par exemple les étudiants qui prennent finalement un logement ou dont la situation des parents change.

L’an passé, 111 bourses ont été versées à des étudiants en zone 1 (Paris et étranger), 382 en zone 2 (Lille), 346 en zone 3 (Amiens) et 445 en zone 4 (Aisne et Marne).

Quelques modifications de zonage inter-viennent cette année : la Marne est montée en zone 3, et, à l’inverse, le Pas-de-Calais est descendu en zone 4. Suite à ces modi-fications, le budget a été abondé et passe à 900 000 €. « Cette hausse tient compte également des nouvelles demandes à ve-nir. En effet,  l’an dernier, certains  jeunes sont passés à côté du dispositif  qui était relancé. » Autre changement : la limite d’âge. « Elle est repoussée à 28 ans, pour s’aligner sur les critères du CROUS. »

Le budget dédié aux bourses a été abondé pour 2015/2016.

Bourses 2015/2016 :

l 900 000 €l limite d’âge 28 ansl jusqu’au 30 novembre

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pratique

?Le saviez-vous

Pour accéder à l’ENT de l’éta-blissement de votre enfant rendez-vous sur ent.aisne.com. Vous pourrez vous connecter en renseignant vos identifiant et mot de passe. Ces données vous ont été communiquées en début d’an-née par courrier, carnet de liaison ou information. N’hési-tez pas à contacter votre éta-blissement si nécessaire.

eNt : mode d'emploivous êtes parent d’élève et souhaitez suivre l’emploi du temps de votre enfant, ses ré-sultats et plus généralement la vie de son collège ? Alors rendez-vous sur l’eNt !

L’Environnement Numérique de Travail est un portail internet élaboré par le Conseil départemental. Parents, collégiens, pro-fesseurs et personnels des collèges y dis-posent d’une messagerie et d’un accès à divers outils relatifs à la vie scolaire et à des ressources pédagogiques.

Matériel et ressources56 des 57 collèges axonais sont dotés d’un ENT. En parallèle, le Département a déployé des ressources matérielles au sein des 57 collèges : ordinateurs fixes, ordinateurs portables pour les professeurs, TBI (tableaux blancs interactifs) et vidéopro-jecteurs dans les salles de classe, etc.

L’ENT comprend une partie pédagogique per-mettant aux enseignants, aux parents et aux élèves d’accéder à diverses ressources en ligne financées par le Conseil départemental : encyclopédies, dictionnaires, site de vidéos avec fiches pédagogiques, exercices en ligne avec correction immédiate… Possibilité est également donnée d’organiser une visiocon-férence avec des élèves d’autres établisse-ments européens ou de créer des groupes de travail réunissant des professeurs de divers établissements axonais.

Suivi scolaireL’ENT comprend également un volet « vie sco-laire ». Les parents peuvent y suivre au quo-tidien la scolarité de leurs enfants grâce à l’outil Pronote : mise en ligne des notes, des absences, des cahiers de texte, emploi du temps, absences des professeurs, devoirs, punitions… « Sur certains ENT,  vous pouvez consulter  le  suivi  pluriannuel  de  l’élève  ou encore  un  graphique  le  situant  par  rapport à  la moyenne de  la classe pour chaque ma-tière. Chaque établissement propose diverses fonctionnalités » explique Rodolphe Foissy,

un outil personnalisableL’ENT est à disposition d’environ 25 000 élèves, 50 000 parents, 2 500 profs, sans oublier le personnel d’administration. Cet espace est personnalisable pour chaque établissement : page d’accueil, fonctionnalités ouvertes aux pa-rents et aux élèves... Chaque collège dispose également d’une page publique, accessible sans connexion. « C’est un formidable outil de communication qui facilite le dialogue entre les parents et l’établissement » résume Franck Dela-garde (direction informatique du Conseil départemental).

Responsable du Pôle Architecture à la Direction informatique du Conseil départemental.

Les parents peuvent également dialoguer avec les professeurs si besoin. De même, les enseignants peuvent informer directement les familles, au sujet des voyages scolaires par exemple. « Certains communiquent des comptes-rendus des séjours avec photos à l’appui. »

Enfin, chaque parent a accès à diverses com-munications relatives à la vie du collège : les menus de la cantine, l’agenda, le planning des rencontres parents/profs… de quoi rester impliqué quotidiennement dans la scolarité de son enfant depuis un ordinateur ou même un Smartphone !

en tant que parent de collégiens, Franck Delagarde voit dans l’eNt un formidable outil de communication.

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pratique

osez l’apprentissage !

Les contrats d’apprentissage sont destinés aux jeunes de 16 à 26 ans mais également aux travailleurs handicapés, quel que soit leur âge, et aux créateurs d’entreprise de tout âge (si le diplôme est néces-saire à leur installation). Rendez-vous sur le site de la Chambre de Métiers www.cma-aisne.fr pour consulter le guide « Tout savoir sur l’ap-prentissage », une mine d’in-formations sur les contrats, la réglementation, les adresses pratiques, etc.

?Le saviez-vous

Forts d’une expérience de terrain, les jeunes apprentis s’insèrent plus aisément sur le marché du travail.

La rentrée est passée mais il est encore temps de signer un contrat d’apprentissage avec à la clef des aides pour les entreprises et une formation ouvrant sur la vie active pour les apprentis.

Vous envisagez d’employer un apprenti ? Vous souhaitez apprendre un métier sur le terrain ? Vous pouvez encore signer un contrat d’apprentissage ! Rendez-vous est donné sur le portail de l’alternance (www.alternance.emploi.gouv.fr) où un simulateur est à disposition pour calculer la rémunération de l’apprenti, en fonction de son âge et du diplôme, mais aussi le coût salarial pour l’entreprise et les aides mobilisables.

coup de pouce financier«  Prendre  un  apprenti  nécessite  de  pas-ser  du  temps  à  le  former,  il  faut  donc avancer  des  arguments  financiers  pour convaincre » rappelle Sylvie Bernard, Di-rectrice du CFA de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Laon.

Cette année, de nouvelles mesures inci-tatives ont été instaurées, dont une dota-tion annuelle de 4 400 € destinée aux TPE, versée par trimestre, pour couvrir le salaire de l’apprenti dans son intégralité.

D’autres aides sont en vigueur, comme les primes à l’apprentissage (1 000 € par an par apprenti) et l’exonération totale de co-tisations patronales et salariales dans les entreprises de moins de 11 salariés, des crédits d’impôt au titre de la 1ère année du cycle de formation, l’aide au recrutement (1 000 € par apprenti)…

un tremplin socialPeu valorisé par le passé, l’apprentissage bénéficie aujourd’hui de politiques d’inci-tation gouvernementales mais aussi de l’exemple donné par nos voisins, comme l’Autriche et l’Allemagne, où l’apprentis-sage est fortement développé.

«  C’est  un  excellent  ascenseur  social  qui peut  emmener  les  jeunes  très  loin  !  » Par exemple, un ancien apprenti du CFA laonnois est aujourd’hui chef pâtissier dans le plus grand Carlton américain. «  Il  y a de magni-fiques réussites  ! L’apprentissage n’est pas une voie de garage, c’est la meilleure forma-tion qu’il soit dans le monde de l’artisanat. »

Former la relèveAvec 70 contrats de plus que l’an passé à la fin de l’été, la rentrée s’annonçait prometteuse au CFA de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Laon. Les effectifs sont en hausse en CAP boucher, mais également dans les sections boulangerie, mécanique et coiffure. « La crise ne doit pas être un frein à l’apprentissage, bien au contraire c’est  le moment de  former et  pré-parer  la  relève,  afin  d’être  prêt  à assurer la reprise. »

82% des élèves ont décroché leur diplôme en 2015 et 87% des apprentis trouvent un emploi dans l’année suivant la sortie de l’école. «  Ces  jeunes  apprennent  très  tôt le métier et ont une expérience de terrain, c’est  ce  qui  est  recherché  par  les  entre-prises. »

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trois greeters* ont été recrutés en 2015 par l’ADrt 02 (agence de développement et de réservation touristiques de l’Aisne), dont chris-tian vanneau. ce passionné d’archi-tecture vous fera découvrir un patri-moine unique : les églises fortifiées de thiérache, témoins d’une histoire mouvementée au fil des siècles.

Conseiller municipal pendant 20 ans, Chris-tian Vanneau est maire de Gronard, petit vil-lage de 76 habitants, depuis bientôt 8 ans. Ce retraité actif, pur produit franco-belge, est né d’une mère parisienne et d’un père bruxellois, capitale où il a résidé pendant 33 ans. En 1976, il achète une résidence secon-daire à Gronard puis s’y installe 3 ans plus

l'Aisne que j'aime

Découvrez la thiérache

Christian Vanneau

Gronard70 ansRetraitéPassionné d’art et d’architecture religieuse

www.jaimelaisne.com

tard. « C’est à mi-chemin entre les 2 capitales et à proximité de ma  famille.  J’ai  été  séduit par  la région. Je pense que les meilleurs ambassadeurs de  la  Thiérache  sont  ceux  qui  n’y  sont  pas  nés et  qui  ont  choisi  d’y  rester  » déclare-t-il avec un regard bienveillant sur son territoire d’adoption.

Cet ancien directeur commercial, disposant d’une formation en Histoire de l’Art et Archéologie, est un passionné. « Mes activités tournent autour du patrimoine, architectural en particulier et notam-ment  religieux.  »  Il est le co-fondateur en 2001 de l’ASAT (Association Sainte-Anne en Thiérache) dont la mission est de mettre en valeur et restau-rer les 27 églises du secteur paroissial de Ver-vins. Engagé dans la vie paroissiale, il fait partie de la Commission d’art sacré qui étudie tout ce qui touche à la vie architecturale de l’église.

Président de l’Office de Tourisme de Vervins du-rant 2 ans, il propose désormais des visites gui-dées des églises fortifiées au sein de la SAHVT (Société Archéologique et Historique de Vervins et de la Thiérache). « Il s’agit de visites en bus des églises du secteur pour des groupes de 15 à 60 personnes ». Les touristes découvrent les églises de Plomion, Burelles et Jeantes.

Aujourd’hui, Christian ajoute une nouvelle corde à son arc en devenant Greeter. « J’ai proposé ma can-didature car ce concept reposant sur la passion et le bénévolat me séduit. » Sa visite, en petit comité et en toute convivialité, est centrée sur Gronard. Toutefois, il évoque les églises fortifiées dans leur ensemble, pour donner envie aux visiteurs d’en savoir plus. « C’est un patrimoine peu exploité tou-ristiquement et c’est dommage car cette concen-tration d’églises fortifiées est unique en France. »

Classée monument historique, l’église Saint Thiou rend hommage à Saint Théodulphe (né en 1500). Ce moine, pâtre laboureur, a passé sa vie à déboiser la région et à rendre la terre à la culture avant de trans-mettre son savoir-faire aux généra-tions suivantes. « Jadis un pèlerinage était organisé jusqu’à sa fontaine mi-raculeuse. On y plongeait les enfants dont la croissance était lente. »

*Greeter : hôte, celui qui accueille

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l'Aisne que j'aime

E n Thiérache, 60 églises fortifiées dressent fièrement leur clocher vers le ciel, un patrimoine unique en France ! Notre Greeter débute sa visite par une simple

question : « pourquoi y a-t-il des églises fortifiées ? » Une église est considérée comme fortifiée dès lors qu’elle comporte des systèmes de défense, même si ce ne sont que quelques meurtrières. Attention : les églises n’ont pas été construites fortifiées, elles le sont devenues.

Durant les guerres de religion (seconde moitié du XVIe siècle), militaires et autres mercenaires défendaient la frontière toute proche. Peu payés, ils maraudaient chez l’habitant ce qui ex-cédait la population très pauvre. N’ayant pas les moyens de rejeter les pillards, les villageois ont décidé, pour se protéger, de se réunir dans l’église, le seul bâtiment construit en dur et suffisamment vaste pour accueillir toute la population, les animaux et les denrées. En accord avec le clergé, l’aspect de l’église est modifié : les églises se fortifient.

Les villageois utilisent un matériau disponible sur place : la brique. « Nous sommes une région de forêts avec du bois et de l’argile à volonté. » A Gronard, un four à briques est amé-nagé à proximité de l’église et la population apporte sa main d’œuvre pour élaborer tours, meurtrières, échauguettes, mâ-chicoulis, etc. Les villageois font appel aux Compagnons : ces héritiers des francs-maçons allaient de village en village pour encadrer les travaux et partager leurs savoir-faire.

Dès lors l’église est un refuge pour tous les habitants. « Les guetteurs sonnaient le tocsin en cas de danger. Nous n’avons aucun  document  qui  relate  la  vie  durant  ces  séjours  dans l’église mais nous savons que les conditions de vie y étaient sommaires et parfois il fallait se défendre contre l’assaillant. »

Bâtie en pierre au XIIe siècle, l’église de Gronard fut achevée en 1537. La nef a ensuite été démolie et rebâtie en briques, ce qui se voit distinctement depuis l’extérieur de l’édifice. Au sein de la nef, une marche sépare les premiers rangs, du reste des bancs. « Ces places payantes étaient réservées à  la haute so-ciété. Certains noms sont toujours inscrits. » A l’extérieur, ce sont les pèlerins qui ont marqué leur passage : des graffitis ont été réalisés par ceux qui, à défaut de se rendre à Saint-Jacques-de-Com-postelle, allaient en pèlerinage à Liesse, en passant d’église en église.

à gronard, découvrez une église qui s’est fortifiée au fil des siècles.

?Le saviez-vous

Peut-être êtes-vous déjà passé devant une église fortifiée en vous deman-dant ce que représentaient ces étranges symboles… Il s’agit de la signature des

Compagnons ayant participé aux travaux de fortification. « Le signe de ralliement des Compagnons était l’équerre et le compas que l’on retrouve dans les losanges qui parent les murs des églises. » Pour réaliser ces motifs, les Compagnons utilisaient des briques plus cuites, et donc plus foncées.

Forteresse de briques

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Accompagnons nos aînés

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Accompagnons nos aînés

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Dans l’Aisne, le conseil départemental et diverses structures et associations sont mobilisés pour accompagner les aînés au quotidien. Portail d’information dédié aux séniors, manifestations pour rompre la solitude, ateliers d’échange et de soutien aux aînés et à leur famille… des initiatives existent pour informer et aider nos seniors.

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La Semaine bleue

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Du 12 au 18 octobre, la Semaine bleue, semaine nationale des retraités et personnes âgées, revient autour de la thématique « A tout âge : créatif et citoyen ». tour d’horizon des manifestations proposées par les cLic.

Parmi les actions organisées partout en France : les marches bleues. A Chauny, cette manifestation s’est mise en place en 2014 et est renouvelée cette année. «  Notre  objectif  est  de  rassembler  et  de sensibiliser  l’opinion  publique  à  la  ques-tion  de  la  perte  d’autonomie  autour  des aînés et d’un événement sur  fond d’acti-vité physique » résume Catherine Gaude-froy, en charge de l’espace seniors.

En 2014, plus de 50 marcheurs ont été accueillis en provenance de divers clubs de randonnée. Satisfaits de ce moment de convivialité, les organisateurs renou-vellent l’expérience en 2015. « C’est une rencontre  intergénérationnelle, ouverte à tous, adhérents ou non adhérents, seniors ou non. » La balade s’adapte au rythme de chacun, pas question de randonner mais bien de se promener, en toute convivialité.

Dans l’avenir, les organisateurs souhaite-raient voir grandir ce rendez-vous. « L’idée serait de faire un relai sur toute une se-maine  entre  plusieurs  communes  pour créer du lien. Ce serait un événement ras-sembleur, symbole d’un élan de solidarité en direction des seniors. »

Rendez-vous est donné jeudi 15 octobre à 9h à l’espace seniors (rue Ernest Re-nan) pour une balade de 9km. La mani-festation se conclura par un moment de convivialité et d’échange à 11h30.

La semaine sera également marquée par des prestations de la chorale Soleil les 13 et 14, un repas produits locaux le 16 et un goûter sur le thème de l’enseignement de l’éducation civique à l’école d’hier et d’aujourd’hui.

03 23 52 07 59 [email protected]

Les CLIC (Centres Locaux d’In-formation et de Coordination) ont pour mission d’accueillir, d’informer, de conseiller et d’orienter les personnes âgées et leur famille.

Marchons le 15 octobre

La Semaine Bleue est l’occa-sion, chaque année et partout en France, d’organiser des ani-mations créant du lien entre les générations et d’inviter le grand public à prendre conscience du rôle social des personnes âgées dans notre société et des difficul-tés qu’elles peuvent rencontrer.

Du 12 au 18 octobre, les CLIC axo-nais sont mobilisés pour organiser des manifestations avec l’appui d’associations et structures lo-cales.

«  L’idée  est  de  proposer  des  ani-mations réunissant les généra-tions en vue de changer l’image que l’on a des aînés et de la vieil-lesse » résume Isabelle Fojcik du CLIC de La Fère.

Diverses manifestations sont an-noncées. A Beautor, un concours photo « Regard sur nos généra-tions » est organisé, ainsi qu’une marche bleue le 14 octobre. A Nogent l’Artaud, une exposition «  Séjour  sur  les  plages du Débar-quement » sera proposée à la maison de retraite le 13 octobre. Le même jour, un goûter convivial inter-générations aura lieu à Guise et, le 16, une rencontre inter-éta-blissements se déroulera sur le ter-ritoire du CLIC du Grand Laonnois.

aisne.com Retrouver sur notre site www.aisne.com le pro-gramme des événements organisés dans le cadre de la Semaine Bleue dans l’Aisne.

une marche bleue pour rompre la solitude et échanger lors d’un moment convivial.

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informer les seniors

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Nouveauté : le site internet du conseil départemental aisne.com est désormais doté d’un portail dédié spécifiquement aux personnes âgées. en un clic : services en ligne, infos pratiques et actualités.

Mis en ligne à l’occasion de la Semaine Bleue, semaine nationale des retraités et personnes âgées, le portail des seniors est dédié aux personnes de plus de 60 ans et à leurs proches, mais aussi aux profes-sionnels concernés.

L’objectif de cet outil est d’informer, d’ac-compagner, d’orienter et de guider en four-nissant les informations sur les dispositifs et solutions existants dans le département de l’Aisne.

L’internaute sera également renvoyé vers d’autres sites spécialisés, dont notam-ment le Portail d’information pour l’auto-nomie des personnes âgées et l’accompa-gnement de leurs proches : www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr.

orienter et informerLes seniors ont accès à l’actualité pouvant les intéresser, comme l’agenda des sor-ties et des dossiers thématiques (préven-tion accidents, canicule, etc.) et toute une

mine d’informations pratiques classées par grands thèmes : vivre chez soi, vivre dans un lieu adapté, accompagner un proche, exercer ses droits, santé et bien-être.

Les aînés, leurs proches et les profession-nels y retrouvent par exemple des rensei-gnements sur les différentes solutions d’hébergement, sur l’APA (Allocation Per-sonnalisée d’Autonomie), les droits de suc-cession, les loisirs, la téléalarme, etc.

Annuaire des ressourcesLes « Services en ligne » permettent d’orien-ter les internautes dans leurs recherches sur les aides ou les transports par exemple. Des publications et fiches seront disponibles pour faire le point sur les dispositifs mis en place par le Département, les allocations, aides matérielles, etc. A titre d’exemple, les usagers peuvent se renseigner sur l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) : connaître les conditions d’attribution, les démarches à effectuer et les documents à fournir pour compléter leur demande.

Grâce à l’annuaire des ressources, les usa-gers peuvent trouver les coordonnées et localiser les services à domicile ou d’aide à domicile ainsi que des lieux d’informa-tion, comme par exemple le CLIC (Centre local d’information et de coordination) le plus proche.

Pour trouver un établissement, le lien sera à nouveau fait vers le portail national pour les personnes âgées. Vous pourrez y utili-ser un simulateur pour évaluer le montant de votre reste-à-charge en EHPAD (établis-sement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

A noter que les seniors ont la possibilité de s’inscrire pour recevoir une lettre d’infor-mation. Ils y trouveront les dossiers thé-matiques à la une, des idées de sorties et des informations nouvellement en ligne pouvant les intéresser.

http://senior.aisne.com

?Le saviez-vous

Pour accéder au portail des seniors, rendez-vous sur aisne.com « vous êtes… un senior » en haut de page ou directe-ment sur http://senior.aisne.com

en un clic, retrouvez toutes les informations pratiques relatives aux seniors sur le portail mis en ligne par le conseil départemental.

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L’aide aux aidants, une priorité

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Malgré la maladie et/ou la perte d’autonomie, nombre d’Axonais vivent à domicile grâce au soutien de leurs proches. or, ces aidants ont eux aussi besoin d’être accompagnés. collectivités locales et associations leur tendent la main.

Qu’est-ce qu’un aidant familial ?C’est une personne qui vient en aide à une personne dépendante de son entourage (enfant, frère, sœur, parent) pour les activités de la vie quotidienne : soins, stimula-tion, démarches administratives, activités domestiques, accompa-gnement à l’éducation et à la vie sociale, etc. L’aidant est dit « fami-lier » lorsque qu’il n’existe pas de lien de parenté.

Dans le cadre du Schéma Départemental de l’Autonomie 2011-2016, diverses ac-tions ont été définies en matière d’accom-pagnement des personnes âgées et per-sonnes handicapées. Parmi les missions importantes déterminées par le Conseil départemental : l’aide aux aidants.

En 2011, un groupe de travail se com-posant d’associations de personnes handicapées, de représentants des mai-sons de retraite, centres hospitaliers et services d’aides à domicile… a été mis en place. Il s’est fixé 3 objectifs : optimi-ser l’offre et la rendre davantage visible ; améliorer les actions de soutien aux

aidants ; mieux prendre en compte les besoins des aidants.

Le portail internet mis en place par le Département (voir p.27) va jouer un rôle primordial pour informer les aînés et leurs proches des structures existantes et de l’offre de services qu’elles portent. Par exemple, des dispositifs existent pour permettre aux aidants de souffler, de s’informer, de trouver une écoute et de rompre l’isolement. Ainsi ils peuvent participer à des groupes de parole, des formations ou bénéficier de solutions de répit, comme les accueils de jour et les séjours vacances.

echanges et informationDans le cadre de ce groupe de travail, des actions sont mises en place en direction des aidants suite à un appel à projets lan-cé par la CNSA (Caisse nationale de solida-rité pour l’autonomie).

L’action « Groupe d’échanges et d’in-formation » propose des sessions de 3 séances aux aidants familiaux et profes-sionnels (aides à domicile). Les partici-pants peuvent y exprimer leurs difficul-tés, partager leur vécu, rechercher des informations sur la conduite à tenir face à l’aidé... En résumé, trouver une écoute et échanger en petit groupe (12 personnes maximum). « Il ne faut pas avoir honte de ses difficultés,  il  y a des pathologies  très lourdes à prendre en charge » souligne Isa-belle Fojcik du CLIC de La Fère.

A La Fère, le bilan à l’issue des premières séances est positif. « Rassembler aidants familiaux  et  professionnels  apporte  ri-

chesse et complémentarité aux échanges. Les auxiliaires de vie comprennent mieux ce que les familles vivent et, inversement, les proches appréhendent mieux le travail des  professionnels.  »  Ces séances amé-liorent également la communication entre aidants et aidés.

Après Gauchy et prochainement Laon, des sessions gratuites seront proposées à

Soissons, Château-Thierry, Saint-Quen-tin, Guise et Hirson. Les personnes inté-ressées peuvent se préinscrire. «  Beau-coup d’aidants n’osent pas demander de l’aide. Mais il ne faut pas rester seul ! Des structures sont là pour vous soutenir. »

CLIC de La Fère 03 23 56 21 82 [email protected]

Le 6 octobre est la journée nationale des aidants.

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grand format

L’aide aux aidants, une priorité

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respirez… soufflez !L’AAGDA (association d’aide et de garde à domicile de l’Aisne) met en place des actions d’aide aux aidants : ate-liers, club des aidants, sorties, etc. Ces rendez-vous sont l’occasion pour les aidants de parler, de trouver un soutien moral, des conseils, des informations. « Certains aidants sont au bord de l’épuisement car ils se substituent aux aides à domicile et n’ont plus la juste vi-sion de leur fonction. Nous avons donc mis en place un service d’aide au répit baptisé « Respirez… soufflez ! » explique Dominique Villa, Directeur général.

Le principe : une auxiliaire de répit prend la place de l’aidant, à domicile, de jour, comme de nuit, pour une demi-journée ou plus (jusqu’à 10 jours consécutifs). Rassuré sur l’accompagnement de son proche qui demeure chez lui, dans ses repères, l’aidant peut prendre du temps pour lui et pour se reposer.

L’AAGDA (Soissons) est le premier service d’aide à domicile de Picardie à mettre en place un tel service. De-puis juillet, une dizaine de familles est accompagnée, adhérentes ou non de l’AAGDA. Cette action est notamment financée par la fondation MACIF et le Conseil départemental de l’Aisne.

Des sorties avec aide au répit sont également proposées. Les aidants peuvent ainsi profiter de cette journée pour se changer les idées et rencon-trer d’autres personnes. En 2016, des séjours vacances seront organisés.

03 23 74 51 50www.aagda.fr

L’Association France Alzheimer Aisne, qui fête cette année ses 10 ans, compte désormais 4 antennes, à Saint-Quentin (le siège), Laon, Soissons et Château-Thierry, et une centaine d’adhérents.

Les bénévoles ont pour mission d’aider les malades et les familles à faire face à la maladie. L’association mène également des actions de sensibilisation et encou-rage la recherche au travers des dons et cotisations.

«  Notre mission  première  demeure  l’aide aux aidants. Nous proposons des séjours et  sorties  pendant  lesquels  les  malades sont  pris  en  charge  par  les  bénévoles pour soulager les aidants qui sont en état d’épuisement et d’isolement. Cela leur fait le  plus  grand  bien  » résume Jean-Michel Pouchain, Président. Un séjour de répit de 10 jours est proposé, encadré par des infir-

mières. « Nous avons aussi mis en place un séjour  répit départemental de 3  jours à la ferme du Château de Monampteuil » souligne Edith Delannoy, Vice-présidente de l’antenne Sud Aisne.

Les bénévoles, dont nombre de soignants en activité ou à la retraite, se mobilisent également pour encadrer des sorties à la journée. « Ces moments de convivialité re-donnent le sourire aux aidants par rapport à ce qu’ils peuvent vivre au quotidien ».

Enfin, toute l’année, les antennes pro-posent des activités permettant de rompre l’isolement : marches, spectacles, ciné-débats, conférences, formations, groupes de paroles et cafés mémoire en présence d’un psychologue, etc.

www.francealzheimer-aisne.org

Alzheimer : soutenir et comprendre

rompre l’isolement, se reposer, se détendre : les aidants et leurs proches ont apprécié ce séjour de vacances à Monampteuil.

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Saint-gobain : 350 ans de savoir-faire

histoire

La dernière grande com-mande passée à l’usine de Saint-Gobain, en 1989, restera dans l’Histoire : il s’agit du verre utilisé pour l’édification de la Pyramide du Louvre se composant de 675 losanges et de 118 triangles. La mise au point de ce verre feuilleté extra-clair aura nécessité de nombreuses études pour ré-pondre aux caractéristiques requises par l’architecte. Ce verre a été spécialement fabriqué dans un four de conception nouvelle installé à Saint-Gobain.

?Le saviez-vous

en octobre, le groupe Saint-gobain fête ses 350 ans d’existence. L’oc-casion de revenir sur une saga industrielle qui a pris son essor à Saint-gobain, s’appuyant sur des ressources et une main d’œuvre locales. Depuis, la Manufacture a fermé ses portes mais le groupe, qui rayonne à l’international, conserve de fortes attaches dans notre département.

La manufacture des Glaces a été créée à Paris en 1665 par Louis XIV sous l’impulsion de son ministre Colbert. Son objectif : combattre le monopole de Venise sur le marché des glaces.

Après des débuts diffi-ciles, elle rentre dans l’histoire en réalisant en 1684 les miroirs ornant la Galerie des Glaces du château de Versailles.

Saint-gobain, le berceauEn 1692, une glacerie concurrente exploite un procédé révolutionnaire : le coulage du verre en table. Trois ans plus tard, les deux compagnies fu-sionnent sous l’influence du pouvoir royal. La gla-cerie de Saint-Gobain est née et s’installe sur les ruines de l’ancien Château

des Sires de Coucy à Saint-Gobain. Ce lieu est stratégique : il est isolé, entouré de forêts dispo-sant des ressources nécessaires à la fabrication des glaces et dispose d’un accès au fret fluvial. Saint-Gobain donnera son nom au groupe qui a traversé les siècles.

Durant la seconde moitié du XVIIIe, un homme marque l’histoire du site : le directeur Pierre Delaunay-Deslandes. Il modernise l’organisa-tion et les procédés de fabrication et construit les premières cités ouvrières. La Manufacture, qui emploie plus de 1 200 ouvriers, connaît une prospérité croissante.

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, le site de Saint-Go-bain intégrait toutes les étapes de fabrication. Face à la vive concurrence internationale, Saint-Gobain diversifie ses activités dans le secteur de la chimie. Au XIXe siècle, le process de travail est bousculé avec les débuts de la mécanisation. En 1802, la Compagnie ouvre à Chauny des ateliers de polissage mécanisés ce qui entraîne la fer-meture en 1837 de l’atelier de polissage à bras

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Saint-gobain dans l’AisneBien que le berceau historique ait fermé ses portes, le groupe Saint-Gobain reste très pré-sent dans notre département. Ses activités industrielles se concentrent sur 5 sites em-ployant 500 personnes : emballage en verre à Cuffies, recyclage des emballages en verre à Rozet-Saint-Albin, plaques de cuisson vitrocéramique à Château-Thierry, vitrages de réfrigération à Chierry, vitrages anti-feu à Condren.

Sans oublier ses activités de distribution de matériaux de construction qui emploient plus de 80 personnes dans 14 points de vente.

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Saint-gobain : 350 ans de savoir-faire

histoire

de Saint-Gobain. La Compagnie aménage le chemin de fer entre ces deux sites pour faciliter le transport des marchandises et des hommes.

Fermeture douloureuseA l’aube du XXe siècle, l’avenir est incer-tain : la Manufacture est confrontée à la concurrence des glaceries modernes qui abaissent les coûts de fabrication et les ouvriers redoutent le transfert du coulage vers le site chaunois.

Touchés par les bombardements de la Grande Guerre, la glacerie de Saint-Gobain est finalement remise en route en 1920 et le site chaunois est quant à lui dédié aux produits chimiques. En 1926, un nouveau procédé de fabrication est mis au point par le directeur de la glacerie Louis Boudin : la cou-lée continue du verre en fusion depuis le four.

Saint-Gobain produit à compter des an-nées 50 divers produits verriers pour le bâtiment. La révolution de l’automobile et l’architecture moderne ouvrant de nou-veaux débouchés, le groupe se diversifie. En 1970, Saint-Gobain fusionne avec Pont-

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www.saint-gobain350ans.com

Les gobanais mobilisésL’Association historique de Saint-Gobain est mobili-sée pour les 350 ans du groupe. Au printemps, l’asso-ciation a nettoyé et remis en valeur le jardin d’agré-ment du Grand Logis.

En octobre, la commune aura la fierté de présenter le timbre édité par La Poste pour le 350e anniver-saire. Il représente le portail de la Manufacture des glaces existant toujours. C’est un événement : peu de communes ont la chance d’avoir un timbre mettant à l’honneur leur patrimoine !

A cette occasion, rendez-vous est donné les mercredi 14 et jeudi 15 octobre de 10 h à 18 h à la Chapelle. Au programme : vente de timbres, documents philatéliques, cartes postales et enveloppes avec la Chapelle, bureau de poste temporaire avec flamme spécifique « Saint-Gobain - 1er jour ». Des expositions philatéliques sur les thèmes du verre et des bâtiments seront organisées par les groupements philatéliques de Picardie et de Laon. Enfin, l’association historique de Saint-Gobain proposera une exposition sur les bâtiments de la Manufacture.

à-Mousson, fabricant de canalisations en fonte. Les acquisitions se multiplient et po-sitionnent Saint-Gobain sur des matériaux à fort contenu technologique. En 1996, le groupe se lance dans la distribution de matériaux de construction.

A Saint-Gobain, l’usine ferme en 1995. C’est un traumatisme pour les ouvriers et la commune. Néanmoins, les habitants demeurent attachés à ce patrimoine. Ainsi, une exposition est proposée dans la cha-pelle, juste à côté de l’important portail d’entrée, l’un des derniers vestiges de la splendeur d’antan de la Manufacture.

et maintenant ?Pour Saint-Gobain l’aventure continue à l’international, mais aussi dans l’Aisne (lire p.30). Le groupe, qui centre sa stratégie sur l’habitat durable, se développe dans les pays émergents et étend son réseau de distribution de matériaux en Europe. En 2015, pour célébrer son 350e anniversaire, Saint-Gobain a programmé de nombreux évènements. Une exposition exceptionnelle virtuelle est en ligne mettant en avant le savoir-faire et l’histoire du groupe à travers

700 documents d’archives. Les internautes y trouveront une chronologie complète, un zoom sur les innovations et les visages de Saint-Gobain et pourront y déposer leurs documents et témoignages.

Une reconstitution en 3D montre la Manu-facture de Saint-Gobain telle qu’elle existait et fonctionnait en 1785. Vous découvrirez les bâtiments tels qu’ils étaient aménagés, en tenant compte du relief des lieux et des matériaux de construction originaux. Onze scènes vidéo reproduisent le travail des ou-vriers dans les moindres détails.

Le groupe propose également un livre anni-versaire édité en 5 langues et un jeu à télé-charger sur smartphones et tablettes. Cette année, quatre pavillons futuristes se posent successivement dans 4 grandes villes du monde pour mettre en lumière l’expertise du groupe en matière de matériaux de construc-tion. Enfin, le 15 octobre, l’anniversaire sera célébré par les collaborateurs du groupe par-tout dans le monde.

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par ici les sorties !

« eugène et Mathilde »de Michel Sétan

Résidant à Wiège-Faty, Michel Sétan est diplômé de l’Ecole du Louvre, historien d’art et coach culturel. Avec « Eugène et Mathilde », sous-titré « Les Roméo et Juliette de la Restauration », il signe un premier roman en forme de fresque historique. L’auteur nous emmène dans une période de l’Histoire qu’il maîtrise à la perfection : 1814, l’Empire napoléonien n’est plus, Louis XVIII installe à nouveau la dynastie des Bourbons sur le trône. La vieille aristocratie rentre d’exil et doit composer avec la toute fraîche noblesse d’Empire. Les Saint-Ivy, vieille famille fidèle à la couronne, et les Goulard, nouveaux riches récemment anoblis, incarnent ces extrêmes que tout oppose. Ils uniront pourtant leurs enfants et leurs destinées sur fond d’intrigues, de rancœur et d’ambition. Michel Sétan impose un rythme soutenu à cette épopée sociale où passion amoureuse et aventure se disputent le premier rôle. A noter : l’auteur vous donne rendez-vous au Salon du Livre de Soissons les 10 et 11 octobre.

Editions Plon 22,90 €

« Nos jardins secrets » de Dominique brisson, ZAÜ et isabel Asúnsolo

Voici le dernier né des Editions Cours Toujours, petite maison d’édition basée à Epaux-Bézu. On aurait tort de croire que les jardins sont des endroits paisibles, c’est ce que suggère le recueil que nous livre Dominique Brisson après s’être adonnée à un exercice similaire avec « Ma Poule », inaugurant une collection aux thématiques ciblées. « Nos jardins secrets », enrichi des haïkus d’Isabel Asúnsolo et illustré des pastels de ZAü, se prend en main avec délectation. Imaginées à partir de confidences et d’anecdotes ancrées dans notre territoire nordique, les histoires réunies ici composent un hommage poétique et sensible à ces univers si particuliers que sont nos jardins, potagers, parcs, serres et vergers dans lesquels se trament d’impro-bables tragédies. On est tour à tour touché, ému et amusé par les leçons de nature et les leçons de vie que ces enclos ont à livrer…

Editions Cours Toujours 23 €

LivreS

« Mères d’asile »de chantal Nauleau

Infirmière dans une première vie, Chantal Nauleau, de La Ferté-Milon, nous avait déjà éblouis par son premier ovni : « La folie n’est plus ce qu’elle était » entre fiction et témoignage d’une vie au chevet de cet autre « nous », la folie. « Mères d’asile » nous place à nouveau en équilibre entre fiction et réel et raconte la fugue en milieu urbain d’Anna, prof de techno. Décidant de sécher la rentrée, elle fuit, se perd délibérément puis met ses pas dans ceux de Néné, une sans-papiers africaine mère de 4 enfants qui fuit la guerre. Son squat et sa tribu sont le royaume au sein duquel est recueillie Anna le temps d’une parenthèse salvatrice. Un temps de partage, d’écoute, de respect et d’amour. L’écriture de Chantal Nauleau se cale au rythme de la survie en milieu hostile. Comme la gazelle qui bondit entre les blocs et les rails de sécurité du périph, sa plume se fait aussi urgente, au tempo de ceux dont la vie est en suspens, accrochée à l’instant présent.

Mon Petit Editeur 18,95 €

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par ici les sorties !LivreS

En cette année de centenaire du 1er conflit mondial qui coïncide avec le 150e anniversaire de la Société His-torique de Château-Thierry, l’occasion était trop belle pour ne pas la saisir. Tony Legendre et Patrick Bourgeois n’ont donc pas ménagé leur peine et nous livrent une radiographie la plus exhaustive possible de l’arrondisse-ment de Château-Thierry à la veille de la Première Guerre mondiale. Pour les 123 communes passées ici au crible, pas moins de deux tomes de 250 pages abondamment illustrés ont été nécessaires. Les cartes postales présentées constituent un témoignage par l’image d’une très grande richesse et on ne peut qu’être impressionné par le travail de recherche que Tony Legendre a mené à partir des comptes-rendus officiels, extraits

de presse et archives de particuliers. C’est un authentique et ver-tigineux voyage dans le temps qui s’offre au lecteur, un parcours chargé d’émotion.

30 €/ tome (envoi postal 13€)

« L’arrondissement de château-thierry par le texte et l’image avant 1914 » de Patrick bourgeois et tony Legendre

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Mettre en avant la lecture, un texte, un auteur et les découvrir sous une autre forme, tel est le but de Lire en Fête. Deux rendez-vous gratuits sont programmés par la bibliothèque d’Anizy-le-Château, la Bi-bliothèque départementale de prêt (BDP)et la Caverne du Dragon.

Le 24 octobre à 20h30, c’est à la salle Marcel Pagnol d’Anizy-le-Châ-teau que les spectateurs suivront «  La  plaine  était bleue » de la Compagnie Anyone else but you.

Cette lecture-spectacle s’inspire de l’ouvrage « Les carnets de guerre » de Louis Barthas, appelé à combattre en 1914. À 35 ans, Louis Barthas est

tonnelier, marié, a 2 enfants. Militant so-cialiste, il partage les idées pacifistes de Jean Jaurès. A la déclaration de guerre, il est mobilisé à Narbonne. Dès lors, il ne quitte pas le front et ce qui en fait le quotidien : le patriotisme, les rigolades, la boue, les poux, la dysenterie, les muti-

neries, les fraternisations, les bombarde-ments... Le texte résonne comme jamais pour nous livrer un témoignage sans égal d’un poilu seul avec lui-même.

Pour le 2e rendez-vous, c’est la compagnie Mala Noche qui présentera le spectacle « Orages d’acier », à la Caverne du Dragon (Oulches-la-Vallée-Foulon) le 25 octobre à 17h. Eclairé par quelques lampes et en-touré d’anciennes photographies, le comé-dien Maxime Kerzanet raconte la Première Guerre mondiale d’Ernst Jünger. L’autobio-graphie de ce jeune lieutenant de l’armée allemande engagé volontaire est issue des quinze carnets qu’Ernst Jünger a rédigés et nous projette au cœur de l’effroi, des visions apocalyptiques et de la violence vécue.

Lire en fête24 - 25 octobre Anizy-le-château / oulches-la-vallée-Foulon

« Orages d’acier » sera joué le 25 octobre à la caverne du Dragon.

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Du 7 au 17 octobre

c’est comme ça !Depuis 2007, l’Echangeur-CDC Picardie (centre de développement chorégraphique) organise le Festival C’est comme ça ! consa-cré à la création contemporaine et plus spé-cialement à la danse. La 8e édition propose plus de 30 rendez-vous autour du secteur de Château-Thierry : des spectacles, du cinéma, des concerts, des ateliers de pra-tique, des conférences, des expositions…

C’est comme ça ! mettra en avant cette an-née la culture urbaine. Comme à son habi-tude, le Festival offrira un spectacle familial et gratuit en ouverture le 7 octobre avec « La Cosa » de Claudio Stellato qui entraî-nera les spectateurs dans une performance hallucinante et drôle par 4 danseurs et… un énorme tas de bois.

La première semaine est en partie consa-crée à la mise en lumière du travail de créa-tion et particulièrement de l’œuvre des cho-

régraphes Mickaël Phelippeau et Kevin Jean en résidence longue à l’Echangeur. Ils pro-poseront respectivement deux créations en avant-première, « Llamame Lola » et « Des paradis ». A noter que Mickaël Phelippeau présentera aussi en avant-première « Avec Anas-tasia », pendant féminin de « Pour Ethan » interprété lors de la précédente édition.

En deuxième semaine, le Festival fera la part belle au travail de Cecilia Bengolea et François Chaignaud, comme avec la confé-rence dansée « Tour du monde des danses urbaines en 10 villes » où l’interprète Ana Pi effectuera en live un tour d’horizon de danses comme le krump à Los Angeles, le dancehall en Jamaïque… À l’aide de projections vidéo, de musique, l’artiste évoque en plus des mouvements, le style 03 23 82 87 22

www.cestcommeca.org

Le Festival de LaonPour sa 27e édition, le Festival de Laon renforce son partenariat avec la Cité de la Musique et de la Danse de Soissons et invite une nouvelle fois les plus grands musiciens à partager leur passion.

Concertos, symphonies et musique de chambre, mais également opéra et mu-sique religieuse vocale sont au programme de ce cru 2015.

Cette année, Vienne est au cœur du pro-gramme et invite les mélomanes à se laisser porter vers l’un des univers les plus riches de l’histoire de la musique occidentale, de la période classique au début du XXe siècle.

Le Festival démontrera la richesse des ré-pertoires de grands compositeurs comme Haydn, Mozart, Brahms, Beethoven ou en-core Schubert. De prestigieux artistes, fidèles au festival, les feront entendre, tels l’Or-chestre Français des Jeunes en ouverture le 6 septembre à la cathédrale de Laon et l’Or-chestre Philharmonique de Radio France en clôture le 18 octobre à la CMD de Soissons. Les Siècles, dirigé par François-Xavier Roth en résidence dans l’Aisne, et l’Orchestre de Picardie, la formation régionale permanente, renouvellent leur attachement au Festival.

A noter également : la présence de l’En-semble à vent du Conservatoire National

Supérieur de Musique de Paris qui accueille treize étudiants pour jouer Mozart et Berg sous la direction de Jean-François Heisser, avec le concours du pianiste Kit Armstrong et du violoniste Andrej Bielow.

www.festival-laon.fr

Dans le prolongement du Festival de Laon, retrouvez à la Cité de la Musique et de la Danse de Sois-sons Jean-François Heisser le 29 novembre à 15h et Les Siècles ac-compagnés du violoniste Renaud Capuçon le 8 décembre à 20h30.

Renseignements : 03 23 76 77 70

par ici les sorties !FeStivALS

vestimentaire, le contexte géographique, la musique, etc.

Toujours de Cecilia Bengolea et François Chaignaud, « Dub Love » : véritable per-formance où les danseurs en pointes et justaucorps investiront l’espace scénique quasiment vide, à l’exception d’un sound system impressionnant. Et pour clore le festival, le spectacle musical et dansé, « Twerk » où un DJ mixera en direct.

« Twerk » signera la fin du festival, avec DJ mixant en direct et danses urbaines.

Jusqu’au 18 oct. - Laon / Soissons

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015

Gardin’Cour, Festival de Théâtre Ama-teur organisé par Axothéa, Fédération des Troupes de Théâtre Amateur de l’Aisne, revient pour une 5e édition. Co-médie, monologue, comédie satirique, comédie antique burlesque… le Festi-val vise à sensibiliser et faire partager le plaisir du théâtre au public axonais.

Axothéa souhaite présenter au plus grand nombre la diversité des spec-tacles proposés par les troupes de théâtre amateur. Pour cette édition 2015, 25 troupes se sont inscrites et 7 d’entre elles ont été sélectionnées dont deux de l’Aisne : la Compagnie des Lumignons de Wissignicourt et Z’Art Bee Compagnie de Laon. Cha-cune présentera un spectacle et par-ticipera au prix du public attribué par les spectateurs.

Le Festival s’ouvrira le 7 novembre à 14h avec la Compagnie des Lumi-gnons et « Ça commence comme ça... », une comédie à sketches faite d’extraits de textes et de chansons qui évoquent «  les  joies,  les  peines, les  rires,  les  pleurs,  les  blessures  et 

les étreintes, les violences et les ca-resses,  les  reproches  et  les  pardons, c’est la vie, c’était vous, c’était nous, ce sera eux… ».

Autre genre : le 8 novembre à 17h45 la Compagnie Z’Art Bee entraînera les spectateurs dans un jeu télévisé : « Inventaires ». Cette comédie satirique met en scène trois femmes usées par la vie qui se croisent lors d’un show télévisé dont le principe consiste à faire de son objet fétiche la pâle copie d’une madeleine de Proust. Jacque-line a apporté une cuvette, Angèle une robe de 1954 et Barbara un lampa-daire des Galeries Lafayette…

Cinq autres spectacles sont à décou-vrir lors de ce rendez-vous incontour-nable du théâtre amateur dans l’Aisne.

Tarifs  :  15  €  le  week-end  ou  10  € par spectacle  (5 € pour  les moins de 12  ans).

géodomia

Sortie nature10 octobreDe 9h30 à 13h : venez découvrir les espèces mycologiques en forêt et reconnaître les champignons comestibles avec un membre de la Société Mycologique de Château-Thierry et de l’Omois (SMCTO). Sur inscrip-tion, se munir d’un panier et d’un couteau.

conférences27 novembre Dès 20h : découvrez les images de l’Islande et de ses mystérieuses aurores. Durant 2 ans, Carine Souplet, journaliste scientifique, a photographié les aurores polaires. Après la conférence, une observation du ciel au télescope sera proposée si la météo le per-met. Inscription obligatoire.

4 décembreBien loin des grandes étendues sauvages d’Amérique du nord, le castor est présent en Europe, en France, et même... dans l’Aisne ! Dès 18h30, découvrez avec le CPIE l’histoire de cet animal méconnu et victime d’une chasse intense (sur inscription).

exposGéodomia propose 3 expos en lien avec ses rendez-vous. Accès aux horaires d’ouver-ture de la médiathèque, du mardi au ven-dredi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 et le samedi matin de 9h30 à 12h30.Jusqu’au 31 octobre : les champignonsDu 3 au 27 novembre : les aurores polairesDu 1er au 23 décembre : le castor

Pour les enfantsLe 14 octobre de 15h à 16h : l’anglais en s’amusant ! (de 6 à 10 ans) Le 18 novembre de 15h à 17h : ciné-goû-ter autour du film « Epic » (dès 6 ans) Le 12 décembre de 10h à 11h : contes de Noël (dès 3 ans)Présence d’un adulte obligatoire, sur ins-cription.

www.geodomia.com03 23 80 32 20

Merlieux-et-Fouquerolles

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03 23 82 87 22www.cestcommeca.org

www.axothea.com03 23 23 71 67

La compagnie Aello jouera « Sweet summer sweet » le 7 novembre à Sissonne.

7 et 8 novembre - Sissonne

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015

9 et 10 OCTOBRESeboncourt  : 40e anniversaire de Chœur Show, à 20h à l’église.Rens. 03 23 09 12 09

10 OCTOBRE  Saint-Quentin  : Concert de l’Ensemble Vocal et du quatuor de clarinettes les Claxonais, à 20h30 à l’église St-Eloi.Rens. 03 23 62 64 49

11 OCTOBRE  Guise : Concert d’orgue et de flûte traversière donné par le duo Del-marle. A l’église Saint-Pierre.Rens. 03 23 61 22 22

16 OCTOBRE  Tergnier  : Les Fouteurs de Joie en concert à 20h30 au Centre culturel.Rens. 03 23 40 24 40

24 OCTOBREGizy : Concert de Cyr Accord à la salle des fêtes à 20h, au profit de l’Institut Curie.Rens. 06 88 80 85 69

30 OCTOBRESoissons : Piaf... 100 ans d’amour ! par la Compagnie Tra-bucco à 15h au Mail. Rens. 03 23 53 06 24

5 NOVEMBRE  Tergnier : Human Swing Box par MAM. A 20h30 au Centre culturel.Rens. 03 23 40 24 40

8 NOVEMBRE  Soissons : Baroque par l’Orchestre français des jeunes. A 16h à la Cité de la Musique et de la Danse.Rens. 03 23 76 77 70

17 NOVEMBRE  Soissons : Les Innocents en con-cert à 20h30 au Mail. Rens. 03 23 76 77 70

Expositions Musique

Administrer en zone oc-cupée, une exposition sur le quotidien des Axonais durant les quatre années d’occupation de l’Aisne au travers d’archives issues des fonds commu-naux et départementaux. Aux Archives départe-mentales de l’Aisne du

lundi au vendredi de 9h à 17h et le 11 novembre de 14h à 18h.

Rens. 03 23 24 61 47

Jusqu’au 11 nOvEMBRE - Laon

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agenda

Jusqu’au 25 OCTOBREChâteau-Thierry  : Soigner dans la Grande Guerre, archives de l’Hôtel-Dieu. A l’Hôtel Dieu.Rens. 03 23 83 51 14

Jusqu’au 3 NOVEMBRE Tergnier : La Résistance dans les deux guerres au Musée de la Résistance et de la Déportation.Rens. 03 23 57 93 77

Jusqu’au 11 NOVEMBRE Belleau  : Les poètes durant la Première Guerre au musée.Rens. 03 23 82 03 63

Jusqu’au 11 NOVEMBREChivres-Val  : La Destruction du patrimoine vue à travers la presse au Fort de Condé.Rens. 03 23 54 40 00

Jusqu’au 14 NOVEMBRELaon  :  Exposition de Jephan de Villiers à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

Jusqu’au 14 NOVEMBRE Vervins  : Le lavage et le repas-sage à travers le temps à la Galerie Pierre Noël.Rens. 03 23 98 94 51

Jusqu’au 15 NOVEMBRE  Vic-sur-Aisne : « Soissonnais 1915 - Les tranchées » : expo autour d’une tranchée française reconstituée de 100 m3. A la salle des fêtes.Rens. 03 23 55 17 18

Jusqu’au 31 DÉCEMBREVassogne  : Le Chemin de la Reconstruction (1919-1939) : la reconstruction de l’habitat et la réhabilitation des liens sociaux sur le Chemin des Dames, au Musée de Vassogne.Rens. 03 23 25 97 02

Jusqu’au 31 DÉCEMBRE  Wimy  : Matériels et objets concernant la Première Guerre mondiale au Musée la Casemate.Rens. 06 45 01 06 74

11 OCTOBRE Épaux-Bézu : Pique-nique « Viens jouer avec moi » de l’artiste Alma Sarmiento et l’association Les Amis de Lizières. Vidéo, lectures et concert de machines à écrire…Réservation : 09 51 07 13 74

Du 12 au 17 OCTOBRE Origny-en-Thiérache  : L’Ecole de mes grands-parents à la salle des fêtes et à l’ancienne école du Chaudron.Rens. 03 23 98 63 93

Du 12 au 18 OCTOBRE Nogent-l’Artaud  : Le Donjon de Nogent et Séjour « Sur les plages du débarquement » dans le cadre de la Semaine Bleue à la Résidence Château de la Source.Rens. 03 23 84 90 80

Du 16 OCT. au 14 FÉV.Soissons : Exposition de Monique Rozanès, Stratyls au Musée Saint-Léger.Rens. 03 23 93 30 50

31 OCT. et 1er NOVEMBRE  Charmes : L’Écho de la roulante et expos sur le pain de guerre et sur le rôle des femmes pendant la Grande Guerre. De 10h à 18h à la salle St Exupéry.Rens. 06 01 94 08 95

Du 2 au 27 NOVEMBRE Essigny-le-Grand  : Les Enfants dans la guerre, à la mairie.Rens.03 23 66 73 17

7 et 8 NOVEMBRE  Coucy-le-Château  : Exposition du GREC  : L’Evolution du bâti à la fin du XIXe siècle à la salle Gabrielle d’Estrées de 10h à 18h.Rens. 03 23 52 44 55

7 et 8 NOVEMBREVillers-Saint-Christophe  : Pein-tures à la salle des fêtes de 14h à 18h.Rens. 03 23 09 95 00

Du 14 NOV. au 29 FÉV. Villers-Cotterêts : L’Étrange Ma-rie Dumas au Musée A. Dumas.Rens. 03 23 96 23 30

Du 26 NOV. au 30 JANV.Vervins : Les Jouets d’antan à la galerie Pierre Noël.Rens. 03 23 98 94 51

Du 27 NOV. au 18 DÉC. Laon  : Pièce unique où quatre artistes tissent un lien particu-lier avec un ou des métiers d’art. A la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

Du 28 NOV. au 14 FÉV.  Soissons  : œuvres du FRAC de Picardie à l’Arsenal.Rens. 03 23 93 30 50

Du 1er au 25 DÉCEMBRE Chevresis-Monceau  : Les En-fants dans la guerre à l’EHPAD.Rens. 03 23 66 73 17

Du 6 JANV. au 20 FÉV. Laon : Le travail vu par le Zoom laonnois à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015

agenda Danse

aisne.com

Théâtre

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20 NOVEMBRE  Belleu : Concert de la Sainte-Cé-cile à l’espace culturel à 20h30.Rens. 03 23 75 04 18

20 NOVEMBRE Tergnier  : Sanseverino dans le cadre du Picardie Mouv’, à 20h30 au Centre culturel.Rens. 03 23 40 24 40

21 NOVEMBRESaint-Quentin  : Black Strobe et The Shoes dans le cadre du Pi-cardie Mouv’, à 20h au Splendid.Rens. 03 23 62 36 77

24 NOVEMBRESoissons  : Cherry B. and The Sound Makers. A 20h30 au Mail.Rens. 03 23 76 77 70

25 NOVEMBRE Laon  : Damien & Renan Luce à 20h à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

29 NOVEMBRELe Nouvion-en-Thiérache : Con-cert de la Sainte-Cécile à 9h30 à l’église.Rens. 03 23 97 07 63

Du 14 au 17 OCTOBREVervins : Festival du rire avec Da-niel Rabier, Julien Courbet, Jean-Marie Bigard et l’immanquable concours jeunes talents du rire. A 20h30 à la salle polyvalente.Réservations 03 23 98 92 01

15 OCTOBRESaint-Quentin  : Les Coquelicots des tranchées, fresque d’une famille de paysans qui va traver-ser la guerre de 14-18. A 20h30 au Splendid.Rens. 03 23 62 36 77

25 OCTOBREVillers-Saint-Christophe  : Par-fum et suspicions, comédie poli-cière par la troupe Trac d’Enfer. A 15h à la salle des fêtes.Rens. 07 82 17 54 55

6 NOVEMBRELaon  : Le Cancre avec Michel Galabru à 20h30 à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

11 NOVEMBREVervins : Y’a d’la joie ! par la Cie L’Echappée, à 15h au cinéma.Rens. 03 23 98 02 38

14 NOVEMBRELe Nouvion-en-Thiérache  : Y-a-t-il un citoyen dans la salle ? spectacle burlesque et loufoque à 20h30 à la salle polyvalente.Rens. 03 23 97 21 70

14 NOVEMBRESoissons  : Olivier de Benoist à 20h30 au Mail.Rens. 03 23 76 77 70

27 NOVEMBRELe Nouvion-en-Thiérache : Ubu par la Cie Labourlingue à 20h30 à la médiathèque.Rens. 03 23 97 21 70

28 NOVEMBRERibemont : La chanson d’un Gâs qu’a mal tourné par la Cie Issue de secours. A 20h30 à la salle polyvalente.Rens. 03 23 66 73 17

3 DÉCEMBRETergnier  : Cauet à 20h30 au Centre culturel.Rens. 03 23 40 24 40

12 DÉCEMBRE Laon  : Legum’sec à partir de 6 mois, à 11h à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

2 DÉCEMBRE Soissons  : Abd al Malik, un spectacle qui va bien au-delà du concert. A 20h30 au Mail.Rens. 03 23 76 77 70

8 DÉCEMBRESoissons  : L’Orchestre Les Siècles avec Renaud Capuçon à 20h30 à la Cité de la Musique et de la Danse.Rens. 03 23 76 77 70

12 DÉCEMBRESoissons : Gospel River, à 20h30 au Mail.Rens. 03 23 76 77 70

31 DÉCEMBRESaint-Quentin : Broadway enchan-té à 19h au Théâtre Jean Vilar.Rens. 03 23 62 36 77

1er JANVIER  Soissons  : Le Parti d’en rire, concert du Nouvel An à 16h à la Cité de la Musique et de la Danse.Rens. 03 23 76 77 70

15 OCTOBRE : Ensemble à vent du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris sous la direction de Jean-François Heisser avec Kit Armstrong au piano et Andrej Bielow au violon. A 20h30 à la Cité de la Musique et de la Danse de Soissons.

18 OCTOBRE : Orchestre philharmonique de Radio France avec Elisabeth Leonskaja. A 16h à la Cité de la Musique et de la Danse de Soissons.

Rens. 03 23 20 87 50

Jusqu’au 18 OCTOBREFestival de Laon

13 OCTOBRELaon : En Souvenir de l’Indien à 20h30 à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

8 DÉCEMBRELaon  : Suites curieuses, le Petit Chaperon rouge sur un mode malicieux. A partir de 6 ans. A 20h à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015

agenda Conférence - livre - conte

Patrimoine

18 OCTOBRE Oulches-la-Vallée-Foulon  : Visi- te thématique : « Hurtebise ». RDV à 14h à la Caverne du Dragon.Rens. 03 23 25 14 18

18 OCTOBREVillers-Cotterêts  : Sur les traces d’Alexandre Dumas, RDV à 14h30 au marché couvert.Rens. 06 83 02 19 80

25 OCT. et 11 NOV.Belleau : Visite guidée « Sur les traces des combats du Bois de Belleau ». RDV devant le musée à 14h15.Rens. 03 23 82 03 46

25 OCTOBREOulches-la-Vallée-Foulon : Visi-te du Fort de la Malmaison. RDV à la Caverne du Dragon à 10h30 et 14h30.Rens. 03 23 25 14 18

1er NOVEMBREPinon : Exposition : « Jouets d’au-trefois » de 8h à 17h à la salle des fêtes.Rens. 06 51 55 47 52

8 NOVEMBREOulches-la-Vallée-Foulon : Visite guidée de la cote 108 à Berry-au-Bac. RDV à la Caverne du Dragon à 14h.Rens. 03 23 25 14 18

11 NOVEMBREOulches-la-Vallée-Foulon : Visite thématique « Le Cimetière bri-tannique de Vendresse ». RDV à la Caverne du Dragon à 14h.Rens. 03 23 25 14 18

10 et 11 OCTOBRECoucy-le-Château  : Monument Jeu d’Enfants au château de Coucy.Rens. 03 23 52 44 55

17 OCTOBRE Cœuvres-et-Valsery  : Décou-verte de l’Abbaye de Valsery, de 10h à 18h.Rens. 06 30 96 31 23

38

Cirque -Arts de la rue - Marionnettes

En l’an 2283, Noël n’existe plus que dans un petit village… A 14h30 les 9, 12, 13, 16 et 20 déc. et à 14h30 et 20h30 le 19.

Rens. 03 23 21 59 72

Spectacle de Noël

DU 9 AU 20 DÉCEMBRE - PARGNy-FILAIN

10 et 11 OCTOBRESoissons  : Salon du Livre avec Jean-Louis Fournier, Rachid Arhab et Zémanel. 14h-18h30 le samedi et 10h-18h le dimanche. Au Mail.Rens. 06 62 16 60 82

11 OCTOBREVassogne : Café-philo : « La re-construction » à 16h30 au Musée.Rens. 03 23 25 14 18

7 NOVEMBREUrvillers  : 14-18 - La plume et le pinceau (partie 1) à 15h à la salle des fêtes.Rens. 03 23 66 73 17

10 NOVEMBRERegny : 14-18 - La plume et le pin-ceau (partie 2) à 19h à la mairie.Rens. 03 23 66 73 17

11 et 12 NOVEMBRECoucy-le-Château : Anne Morgan à Coucy-le-Château, avec exposi-tions. A 15h salle G. d’Estrées.Rens. 03 23 52 44 55

21 NOVEMBREVillers-Cotterêts  : Marie Du-mas, roman et « autofiction » à 15h au Musée A. Dumas.Rens. 03 23 96 23 30

6 DÉCEMBRESaint-Quentin  : Salon du Livre de Noël de 14h à 18h à l’Espace Saint-Jacques.Rens. 03 23 06 93 63

10 OCTOBREPargny-Filain  : Soirée d’Isis  : cabaret mêlant théâtre, cirque, marionnettes, danse... A 20h30 sous chapiteau.Rens. 03 23 21 59 72

14 NOVEMBREPargny-Filain  : Soirée d’Isis à 20h30 sous chapiteau.Rens. 03 23 21 59 72

18 NOVEMBRELaon : Moi, une petite histoire de la transformation. Dès 7 ans. A 15h à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

20 NOVEMBRESoissons  : Cuisine et Confes-sions par la Cie Les 7 doigts de la main. A 20h au Mail.Rens. 03 23 76 77 70

1er DÉCEMBRELaon  : Oktobre, à 20h30 à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

22 DÉCEMBRESoissons : Circus Incognitus, per- formance muette exceptionnelle d’inventions et de poésie. À partir de 5 ans à 20h au Mail.Rens. 03 23 76 77 70

17 DÉCEMBRETergnier : Micmacs et connexions par la Cie Topaze, à 20h30 au Centre culturel.Rens. 03 23 40 24 40

22 DÉCEMBRESaint-Quentin  : Hors Service avec Stéphane Plaza à 20h30 au Splendid.Rens. 03 23 62 36 77

5 JANVIERSaint-Quentin  : Y’a d’la joie  ! par la Cie L’Échappée. Au Centre social Europe, à 14h30 et 20h30 le 5, à 19h30 le 6 et à 14h le 7. Rens. 03 23 62 36 77

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015

agenda

aisne.com

Sport

Fêtes

Sorties nature

11 OCTOBREBouconville-Vauclair  : Les mares, vestiges de la Grande Guerre, dans le cadre du Mois des Mares avec l’ADREE. A 10h au parking de l’étang des moines.Rens. 03 23 23 40 77

17 OCTOBREVillers-Cotterêts : Sur le souve-nir de Dumas. Circuit pédestre à 14h30. RDV au marché couvert.Rens. 06 83 02 19 80

18 OCTOBREVillers-le-Sec  : Rando Cuisine Sauvage à 9h.Rens. 03 23 66 73 17

28 OCTOBREBrécy : Atelier « Le jardinage sans travail du sol » à 14h à la mairie.Rens. 07 81 38 46 72

22 NOVEMBRE Benay  : Traces et Indices, ran-donnée à 9h.Rens. 03 23 66 73 17

10 OCTOBREMons-en-Laonnois : La mare de la Canotte dans le cadre du Mois des Mares avec l’ADREE. A 10h.Rens. 03 23 23 40 77

10 et 11 OCTOBREChivres-Val  : Festival végétal avec un parcours-spectacle de la Cie Acta Fabula Surprises au jardin dans le cadre de Jardins en scène. Le samedi 14h-17h30 et dimanche 10h-17h30 au Fort de Condé.Rens. 03 23 54 40 00

France de tennis de table mes-sieurs. Saint-Quentin 1 / St Pier-raise. A 16h45 au palais des sports.Rens. 03 23 62 66 05

18 OCTOBRESaint-Quentin : Champions League de tennis de table T.T. Saint-Quen-tin contre Bursa, Turquie. A 15h45 au palais des sports.Rens. 03 23 62 66 05

24 OCTOBRE  Latilly : Manche du Championnat de France de Pêche à la mouche au Domaine de la Salamandre. De 8h à 17h30.Rens. 06 84 48 74 59

Du 24 au 31 OCTOBREVivaise  : Challenge de tennis Sallier, tournoi jeunes de 12 à 18 ans au club de tennis.Rens. 03 23 25 85 04

25 OCTOBREMoÿ-de-l’Aisne  : Les Ultra Fon-deurs, course à pied et marche. De 10h à 16h.Rens. 06 77 97 83 30

3 NOVEMBRE Saint-Quentin  : Championnat de France féminin de tennis de table, Saint-Quentin / Metz. A 19h15 au palais des sports.Rens. 03 23 62 66 05

7 NOVEMBRE  Soissons  : Concours officiel de pétanque en triplettes à l’espace Parisot.Rens. 03 23 73 64 97

Du 9 NOV. au 6 DÉC.Vivaise  : Open de tennis faisant partie du Circuit National des Grands Tournois au club de tennis.Rens. 06 95 12 07 77

15 NOVEMBRELatilly : Manche de sélection ré-gionale pour le championnat de

10 OCTOBRERocourt-Saint-Martin : 3e Fête des légumes anciens. A la ferme de La Genevroye de 10h à 17h.Rens. 07 81 38 46 72

17 et 18 OCTOBREVillers-Cotterêts  : 23e Festival Alexandre Dumas. Concours culi-naires, démonstrations, cours de cuisine, randonnées et visites. De 10h à 19h au marché couvert.Rens. 06 83 02 19 80

31 OCTOBREHaution  : Portes ouvertes au Monde de Joy  : créations artisa-nales et sculptures. De 10h à 21h.Rens. 06 82 44 01 65

18 et 19 DÉCEMBREMontcornet  : Noël magique  : concert, balades et spectacles.Rens. 03 23 21 73 20

France de montage de mouches au Domaine de la Salamandre. De 8h à 17h30.Rens. 06 84 48 74 59

19 NOVEMBREMoÿ-de-l’Aisne  : Randonnée nocturne à la salle des associa-tions de 18h30 à 22h.Rens. 06 77 97 83 30

29 NOVEMBRESaint-Quentin : 5e Run and Bike Saint-Quentin. Run and bike jeunes (3km) à 11h30, run and bike XS (9km) à 13h et run and bike S (16km) à 14h30. Au ter-rain d’aventure.Rens. 06 03 79 47 44

12 DÉCEMBRESoissons  : Concours officiel de pétanque en triplettes à l’espace Parisot.Rens. 03 23 73 64 97

15 DÉCEMBRESaint-Quentin : Championnat de France de tennis de table fémi-nin pro A, St-Quentin / Mayenne. A 19h15 au palais des sports.Rens. 03 23 62 66 05

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10 OCTOBRESoissons  : Concours officiel de pétanque en triplettes à l’espace Parisot.Rens. 03 23 73 64 97

11 OCTOBRE Mons-en-Laonnois  : Rando VTT, VTC, marche, de 10 à 50 km. Dé-parts à partir de 7h30 au stade.Rens. 07 82 34 40 77

11 OCTOBRETergnier  : Tournoi de judo fémi-nin des Guerrières Label ‘A’. Dans le cadre d’Octobre rose. Au dojo de 9h à 17h.Rens. 06 85 33 40 72

17 OCTOBRE Saint-Quentin  : Championnat de

26 NOVEMBREBrécy  : Atelier «  Valoriser vos déchets végétaux  » à 14h à la salle des fêtes.Rens. 07 81 38 46 72

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l'Aisne n° 210 - Octobre/Novembre/Décembre 2015

focus

Partenaire de la candidature des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne à l’inscription sur la Liste du Patrimonial mondial de l’UNESCO, le Conseil départemental est fier de voir les beautés du Sud de l’Aisne mondialement reconnues !

Les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne rejoignent les sites prestigieux de la Liste du

patrimonial mondial de l’UNESCO.www.paysagesduchampagne.fr

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