La réplication de l’ADN - esna.cscmonavenir.ca · Croissance bactérienne dans un milieu N 15...

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La réplication de l’ADN SBI4U L. Kutchaw http://www.youtube.com/watch?v= HBwyNrkYnp0 http://www.youtube.com/watch?v= -qAr5Ib_6as

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La réplication de l’ADN

SBI4U

L. Kutchaw

http://www.youtube.com/watch?v=

HBwyNrkYnp0

http://www.youtube.com/watch?v=

-qAr5Ib_6as

Le 3 théories de la réplication de l’ADN

La théorie conservatrice: la réplication comporte la formation de deux nouveaux brins fils à partir des matrices parents et ces deux nouveaux brins s’unissent ensuite pour créer une nouvelle double hélice.

La théorie semi-conservatrice: chacune des molécules filles se compose d’un brin parent et d’un nouveau brin.

La théorie dispersive: les molécules parents sont décomposées en fragments et que les deux brins d’ADN filles sont constitués d’un assortiment d’ADN parental et de nouvel ADN.

Meselson et

Stahl 1957

Donc, la

réplication de

l’ADN est semi-

conservatrice!

(fig.7.22)

Hypothèse: La réplication de l’ADN est semi-conservatrice

Protocol:

1. Croissance

bactérienne dans un

milieu N 15 (lourd)

2. Transfère des bactéries

dans un milieu N 14 (léger)

3. Échantillonnage à 0

minutes, 20 minutes

(une réplication

complète) et 40 minutes

(2 réplications

complètes)

4. Avant la première réplication l’ADN

parent est 100% N 15 (lourd)

Après 2 générations, la

moitié de l’ADN est hybride

(N14/N15) et l’autre moitié

est léger (N14)

Résultats:

Conclusion: Le modèle de réplication est seulement possible si chaque

molécule d’ADN contient un brin parent (N15) et un nouveau brin (N14). Donc,

la réplication de l’ADN est semi-conservatrice.

La réplication de l’ADN ce fait en trois

étapes (fig. 7.23 et 7.24)

L’activation: À l’origine de réplication (100 à 200

pb), les enzymes se lient à l’ADN et sépare les deux brins pour former une bulles de réplication.

L’ADN polymérase s’insère entre les deux brins et catalyse l’ajout de nucléotides complémentaires formant un nouveau brin d’ADN (cet endroit est la fourche de réplication)

Les hélicases sont responsable de dérouler l’ADN et de maintenir cette conformation Chez les eucaryotes, les fourches

de réplication se déplacent 10X plus lentement que chez les procaryotes

L’élongation

ADN polymérase lie des nouveaux nucléotides

seulement à l’extrémité 3’ (-OH). Donc, l’élongation se

passe dans la direction 5’ à 3’

L’amorce est utilisé point de départ à l’ancrage. Cette

séquence est synthétisé par primase.

Sur le brin complémentaire, l’élongation doit aussi se

passer dans la direction 5’ à 3’ mais pas en brin

continu…l’ADN polymérase forme des fragments

d’Okazaki.

Suite…

Le brin principal (avancé): répliqué dans le sens 5’-3’ sans interruption

Le brin secondaire (retardé): l’ADN polymérase ajoute des nucléotide à l’extrémité 3’, ADN ligase colle les brins ensemble (catalyse la formation de liaisons phosphates entre les nucléotides)

Revue: élongation fig. 7.26

L’achèvement

À la fin de l’élongation deux nouvelles molécules filles sont (presque) terminées. Elles s’enroulent automatiquement dans leur structure hélicoïdale.

MAIS il y a un problème à chaque extrémité du chromosome linéaire!

Et là! Le secret de la vie éternelle?

Le problème: L’ADN polymérase coupe une amorce d’ARN d’un fragment d’Okazaki, l’espace est comblé par les nouveaux nucléotides ajoutés à l’extrémité 3’ mais l’extrémité 5’ demeure un brin simple.

La cellule n’a pas d’enzymes capables de travailler dans le sens 3’-5’!

Les nucléotides du brin simple se détachent: le résultat est des molécules d’ADN filles plus courtes que la molécule d’ADN mère.

(fig. 7.27)

La vie nous étonne encore!

Les télomères: sont les séquences de

nucléotides retrouvés à l’extrémité des

chromosomes linéaires.

La télomérase est une enzyme qui

prolonge les télomères.

Les répétions des télomères et le cancer.

L’érosion des télomères entraîne la mort

de la cellule (sénescence).

L’activité du gène qui code la télomérase

est directement liée à la longévité de la vie

et le cancer.

Les cellules cancéreuses qui évite le

mécanisme naturel de l’apoptose

démontre une activité acrue de la

télomérase.

La vérification et la correction

La réplication de l’ADN semble ordonné mais en réalité elle est chaotique, donc il est nécessaire d’avoir un mécanisme de correction en place.

Le taux d’erreur: une erreur tous les 10 000 à 100 000 nucléotides.

L’ensemble des enzymes qui participent à la réplication de l’ADN est connu sous le nom de machine à répliquer

La fidélité finale de la réplication est de

1/10 000 000.

Les télomères et la télomérase

La découverte et

leur fonction de

protection

chromosomique: Herman Muller et

Barbara McClintock

proposent les

caractéristiques de

manière indépendante

en 1930

Les chromosomes humains

comportent des milles de

répétition d’une séquence de 6

nucléotides aux extrémités

<<TTAGGG>>

Muller, 1930

Étudiant de Thomas Hunt Morgan

Induit des mutations aléatoires dans les

chromosomes de la mouche du vinaigre

(Drosophilia) et remarque que les

extrémités chromosomiques semble

résister aux rayons-X.

Il propose que les extrémités doivent

comporter des gènes de <<protection>>

Il a été accordé le prix Nobel en 1946 pour

la génération de mutations par l'irradiation

aux rayons-X

Il n’avait pas tout à fait raison…

McClintock, 1941

Modèle: maïs

Étudie le conséquences des

ruptures chromosomiques en

produisant des chromosome de

maïs dicentriques qui se

divisent lors de la mitose.

Elle remarque que les

extrémités (télomères) sont

instables (fragiles) une fois

brisés et ont tendance à se lier

à n’importe quelle autre

séquence simple à proximité.

Suite…McClintock

En répétant son protocole avec divers types de cellules chez le même

organisme modèle, les cellules embryonnaire donnaient des

résultats intéressants. Une fois l’extrémité chromosomique a subit une

rupture, un mécanisme semble <<réparer>> la séquence. Aujourd’hui

les scientifiques attribuent cette réparation à <<télomérase>>, une

enzyme active chez les cellules souches, les cellules embryonnaires

et certaines cellules somatiques.

Mise en application

Le traitement du cancer à l’aide de la

composition de l’ADN riche en guanine.

Information:

les oncogènes et les télomères sont riches en guanine.

Ces sections d’ADN (et d’ARN) peuvent prendre un structure

secondaire nommé G-quadruplex

Les traitements contre le cancer implique le développement

de drogue qui peuvent ciblé et se lié au G-quadruplex

La liaison peut empêcher l’élongation des télomères ou

inciter l’apoptose des cellules cancéreuses

Düchler, 2012.

(http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22424091)

Trop pertinent au cours de

Biologie 12 pré-u!!!

Nous allons visionner la version française

ensemble en classe (la qualité de l’image

laisse un peu à désirer) mais la version

anglaise sur Netfilx est disponible en HD.