La Manche des Terrritoire de proximité

4
Interview Gilles QUINQUENEL, vice-président du conseil général, en charge du pôle Développement du territoire et prospective, président de Manche Numérique En quoi l’arrivée de France Télécom- Orange est-elle importante ? Nous nous sommes engagés à aller au plus près des habitants. Et nous sommes parmi les premiers territoires à déployer de la fibre optique jusqu’à eux. Aujourd’hui, 4 000 foyers saint-lois et 10 000 cherbourgeois peuvent souscrire à des offres très haut débit auprès de SFR, premier client du réseau public. D’ici la fin de l’année, ils seront 12 000 foyers supplémentaires. Mais notre volonté est d’offrir aux Manchois le choix de leur fournisseur. La venue de France Télécom-Orange sur le réseau FTTH (fiber to the home - fibre jusqu’à l’habitant) apporte une vraie réponse. Cette initiative est soutenue par l’État… Le numérique constitue une des priorités du Gouvernement dans le cadre du grand emprunt. Il soutient le développement des réseaux d’initiatives publiques. La Manche va bénéficier d’un financement de 18,47 millions d’euros. Le conseil régional, l’Europe, nous accompagnent également. Et les communautés de communes apporteront leur contribution. Grâce à cette mutualisation, nous pouvons travailler de manière coordonnée. Le FTTH ira-t-il jusqu’au cœur des communes rurales ? Nous ne délaissons pas les communes rurales. Nous allons investir par exemple dans le Mortainais. Notre souhait est d’amener la fibre optique au meilleur coût. Nous sommes sur de l’investissement pérenne et facteur de développement. À terme, nous aurons des retours considérables. Notre ambition pour le très haut débit, c’est de pouvoir alimenter 50 % du territoire dans les cinq ans, et 100 % dans les 15 ans. Prochains contrats de territoire Deuxième semestre 2012 Bocage Valognais, L’Elle, Sèves-Taute, Cerisy-la-Salle, La Haye-du-Puits, Canisy, Isigny-le-Buat, Carentan, Granville, Saint-Hilaire-du-Harcouët, La Sélune, Douve et Divette. LE TRÈS HAUT DÉBIT POUR TOUS Couvrir la totalité du département en haut débit dans les meilleures conditions concurrentielles, telle est la volonté du conseil général de la Manche, au travers de l’action de Manche Numérique. Le partenariat avec France Télécom- Orange constitue une réelle avancée. La mer est l’avenir de l’Homme et de notre département. H ydrolienne, éolienne offshore, thermie des mers ou énergie de la houle : une évolution fondamentale de nos modes de vie et de consommation de l’énergie se prépare. Il s’agit d’un nouveau demain à bâtir. Un demain encore plus respectueux de l’environnement. La Manche est sur la bonne voie pour devenir le département moteur du changement énergétique. Depuis que le gouvernement Fillon a attribué trois champs d’éoliennes offshore, au large des côtes françaises, au consortium Éolien Maritime Manche (EMF) - mené par EDF Énergies nouvelles, Alstom et Dong Energy, une véritable dynamique économique souffle sur le port de Cherbourg. Deux usines devraient sortir de terre d’ici quelques mois pour la construction de mâts et de pales d’éoliennes. Les énergies marines renouvelables sont une véritable chance pour nos territoires. J’ai bien dit « nos territoires ». Car si le sujet parle essentiellement de Cherbourg, les retombées économiques seront considérables pour tout le département et au- delà pour la Basse-Normandie. Des enjeux majeurs se dessinent. Les énergies marines renouvelables sont une source de développement technologique, industriel et de formation supérieure sans commune mesure, générant de nombreux emplois. Une source d’attractivité incroyable ! Tous ensemble, nous avons l’amour et la passion de notre territoire. Préparer la Manche des générations futures est de notre responsabilité et l’énergie y joue un rôle majeur. Demain, la Manche peut voir la vie en bleu. Demain, la Manche sera au cœur des défis du XXI e siècle, avec vous ! ) Jean-François LE GRAND ancien sénateur de la Manche, président du conseil général LETTRE-INFO DU CONSEIL GÉNÉRAL AUX ACTEURS DES TERRITOIRES JUIN 2012 Avant-propos Le Mortainais : une nouvelle dynamique ) page 2 ÉNERGIES MARINES RENOUVELABLES La Manche a rendez-vous avec l’avenir ) page 4 Parlons-en sommaire 2 Services aux collectivités Laboratoire départemental d’analyses : contrôle des eaux de baignade 2-3 Actu Dynamique du Mortainais Novéa 3 Services aux habitants Accompagner les jeunes et leurs familles En ligne : tvmanche.tv 4 Écrivons ensemble la Manche de demain Page spéciale Énergies marines renouvelables Agenda des territoires de proximité L’appel de Hong-Kong Gilles Quinquenel a lancé un appel à Fleur Pellerin, ministre déléguée en charge des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, à la suite du treizième symposium de l’entreprise Acôme à Hong-Kong, en mai dernier : « Le déploiement des réseaux optiques très haut débit de nouvelle génération est un enjeu considérable pour tous les territoires, soyons ambitieux, osons la fibre ! »

description

Lettre-info du conseil général aux acteur des territoires

Transcript of La Manche des Terrritoire de proximité

I n t e r v i e w

Gilles QUINQUENEL, vice-président du conseil général, en charge du pôle Développement du territoire et prospective, président de Manche Numérique

En quoi l’arrivée de France Télécom- Orange est-elle importante ?Nous nous sommes engagés à aller au plus près des habitants. Et nous sommes parmi les premiers territoires à déployer de la fibre optique jusqu’à eux. Aujourd’hui, 4 000 foyers saint-lois et 10 000 cherbourgeois peuvent souscrire à des offres très haut débit auprès de SFR, premier client du réseau public. D’ici la fin de l’année, ils seront 12 000 foyers supplémentaires. Mais notre volonté est d’offrir aux Manchois le choix de leur fournisseur. La venue de France Télécom-Orange sur le réseau FTTH (fiber to the home - fibre jusqu’à l’habitant) apporte une vraie réponse.

Cette initiative est soutenue par l’État…Le numérique constitue une des priorités du Gouvernement dans le cadre du grand emprunt. Il soutient le développement des réseaux d’initiatives publiques. La Manche va bénéficier d’un

financement de 18,47 millions d’euros. Le conseil régional, l’Europe, nous accompagnent également. Et les communautés de communes apporteront leur contribution. Grâce à cette mutualisation, nous pouvons travailler de manière coordonnée.

Le FTTH ira-t-il jusqu’au cœur des communes rurales ?Nous ne délaissons pas les communes rurales. Nous allons investir par exemple dans le Mortainais. Notre souhait est d’amener la fibre optique au meilleur coût. Nous sommes sur de l’investissement pérenne et facteur de développement. À terme, nous aurons des retours considérables. Notre ambition pour le très haut débit, c’est de pouvoir alimenter 50 % du territoire dans les cinq ans, et 100 % dans les 15 ans.

Prochains contrats de territoire Deuxième semestre 2012 Bocage Valognais, L’Elle, Sèves-Taute, Cerisy-la-Salle, La Haye-du-Puits, Canisy, Isigny-le-Buat,

Carentan, Granville, Saint-Hilaire-du-Harcouët, La Sélune, Douve et Divette.

LE TRÈS HAUT DÉBIT POUR TOUSCouvrir la totalité du département en haut débit dans les meilleures conditions concurrentielles, telle est la volonté du conseil général de la Manche, au travers de l’action de Manche Numérique. Le partenariat avec France Télécom-Orange constitue une réelle avancée.

La mer est l’avenir de l’Homme et de notre département.

Hydrolienne, éolienne offshore, thermie des mers ou énergie de la houle : une évolution fondamentale de nos modes de vie et de consommation de l’énergie se prépare. Il

s’agit d’un nouveau demain à bâtir. Un demain encore plus respectueux de l’environnement. La Manche est sur la bonne voie pour devenir le département moteur du changement énergétique. Depuis que le gouvernement Fillon a attribué trois champs d’éoliennes offshore, au large des côtes françaises, au consortium Éolien Maritime Manche (EMF) - mené par EDF Énergies nouvelles, Alstom et Dong Energy, une véritable dynamique économique souffle sur le port de Cherbourg. Deux usines devraient sortir de terre d’ici quelques mois pour la construction de mâts et de pales d’éoliennes. Les énergies marines renouvelables sont une véritable chance pour nos territoires. J’ai bien dit « nos territoires ». Car si le sujet parle essentiellement de Cherbourg, les retombées économiques seront considérables pour tout le département et au-delà pour la Basse-Normandie.

Des enjeux majeurs se dessinent. Les énergies marines renouvelables sont une source de développement technologique, industriel et de formation supérieure sans commune mesure, générant de nombreux emplois. Une source d’attractivité incroyable !

Tous ensemble, nous avons l’amour et la passion de notre territoire. Préparer la Manche des générations futures est de notre responsabilité et l’énergie y joue un rôle majeur. Demain, la Manche peut voir la vie en bleu. Demain, la Manche sera au cœur des défis du XXIe siècle, avec vous !

) Jean-François LE GRAND ancien sénateur de la Manche, président du conseil général

LETTRE-INFO DU CONSEIL GÉNÉRAL AUX ACTEURS DES TERRITOIRES J U I N 2 0 1 2

Avant-propos

Le Mortainais : une nouvelle dynamique ) page 2

ÉNERGIES MARINES

RENOUVELABLES La Manche a rendez-vous avec l’avenir

) page 4

[email protected] part de vos suggestions à l’adresse suivante

Parlons-en

Agenda

Principaux chantiersdu nord au sud du département

>RD23 Les Pieux - Dielette : sécurisation (Tréauville et Les Pieux / septembre) RD 23 Quettetot - Les Pieux : aménagement 3e tranche Grosville (sections 4, 5 et 6 / juillet-décembre) RD 650 - Entrée Sud Les Pieux : aménagement d’un carrefour giratoire (juillet) RD1 - Quettehou - Saint-Vaast-la-Hougue : voirie et voie verte (fin des travaux à l’automne)

RD62 Sottevast - Valognes : Déviation La Croix Jacob :- raccordement des extrémités - sections

1 et 4 (juin-octobre)- terrassement - sections 2 et 3 (juillet-

novembre)

Saint-Sauveur-le-Vicomte : réfection de la chaussée (juin-juillet)

RD 974 - Sainte-Mère-Église : desserte touristique (septembre 2012 - avril 2013)

RD 652 – Lessay : aménagement d’un carrefour giratoire (juillet-septembre)

RD 974 - Fumichon : aménagement du demi échangeur réalisé provisoirement par l’État (septembre)

RD 53 - Saint-Amand : aménagement d’un carrefour giratoire ZA La Détourbe (mai-juin)

RD 86 - Sainte-Suzanne-sur-Vire : rectification du tracé de la route départementale suite à un éboulement du talus au bord de la Vire (septembre)

RD 20 / 220 – Lingreville : aménagement d’un carrefour giratoire entre la RD 20 et RD 220 (juin-juillet)

RD 971 - Bréville-sur-Mer : 4e branche avec la RD 236 - lieu-dit « Le Grand Chemin » (juin-juillet)- Coutances : aménagement d’un carrefour giratoire pour accès à la ZI de la Mare - lieu-dit « L’Hôtel Bonnet » (septembre-décembre) - Bréhal - Muneville-sur-Mer : sécurisation (septembre) RD 309 - Saint-Aubin-des-Préaux : réfection de chaussée (juin-juillet)

RD 973 - Sartilly - La Rochelle-Normande, Angey : contournement de Sartilly (juillet 2012 - été 2015)

RD 104 - Avranches : aménagement de traverses rue de la Gare (fin mi-juillet)

RD 911 - Vernix - Tirepied : écrêtements aux lieux-dits « La Marzelle » et « La Grande Tabourie » (juin ou juillet / septembre ou octobre)

RD 200 - Huisnes-sur-Mer : aménagement dans la traverse du bourg (octobre)

RD 976 - Ducey : aménagement de traverses avenue Émile Dehousse (septembre)

RD 976 - Parigny - Virey : aménagement d’un carrefour giratoire avec la RD 999 - lieu-dit « La Paveille » (juillet - novembre)

RD 162 - Saint-Georges-de-Livoye : traverse de la commune (juin-juillet)

) Plus d’infos sur transports.manche.frDirecteur de la publication : Jean-François Le Grand - Directeur de cabinet : Michel Chopin - Rédactrice en chef : Sandra Poulain-Stein - Rédaction : Sandrine Bossière - Photographies : cg50-David Daguier et Dorian Sacher, Thierry Seni, CRBN - Conception et réalisation : DGC Communication - Impression : Diamen - Saint-Lô - Distribution : la Poste - Tirage : 3 800 ex - ISSN : 2109-0696 - Dépôt légal : septembre 2010 - Contact : tél. 02 33 055 550 - fax : 02 33 05 95 65 - courriel : [email protected] - Ce document a été imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement.

- 4 -

sommaire 2 Services aux collectivités Laboratoire départemental

d’analyses : contrôle des eaux de baignade

2-3 Actu Dynamique du Mortainais Novéa

3 Services aux habitants Accompagner les jeunes et leurs familles En ligne : tvmanche.tv

4 Écrivons ensemble la Manche de demain

Page spéciale Énergies marines renouvelables Agenda

d e s t e r r i t o i r e s d e p r o x i m i t é

LETTRE-INFO DU CONSEIL GÉNÉRAL AUX ACTEURS DES TERRITOIRES

Le développement des énergies marines renouvelables (EMR) dans le département de la Manche constitue un enjeu colossal pour ce territoire. Une nouvelle dynamique économique s’installe sur le port de Cherbourg.

Énergies marines renouvelables

La mer : ressource et industrie du futur

I n t e r v i e w

Jean-Pierre LAFLAQUIÈRE, délégué aux énergies marines renouvelables en Basse-Normandie

Quelle est votre mission ? Tout d’abord, il me revient de renforcer les liens avec les industriels impliqués dans les différents projets d’énergies

marines renouvelables et de prendre des initiatives pour générer les partenariats. Je m’attarderai à développer les compétences humaines, l’étude des formations et la recherche. Je devrai aussi assurer le lien avec les services de l’État et l’Europe. Mon rôle est donc diversifié et m’amène à me déplacer très régulièrement. Comme par exemple le 10 avril. Nous étions au Salon de l’éolien EWEA à Copenhague, dans le but de montrer que la Basse-Normandie s’est engagée dans la filière des énergies marines renouvelables. C’est de notre intérêt de travailler tous ensemble, dans la même direction.

Pour Cherbourg, pourquoi la décision du Gouvernement est-elle importante ? Le Gouvernement vient d’attribuer au consortium EMF trois champs d’éoliennes. Concrètement, Alstom va, dans les mois qui viennent, construire deux usines sur le port de Cherbourg. Et ce pour plus de 20 ans. Nous entrons certes dans un long processus, mais aussi dans une véritable aventure. Cette décision représente une première étape.

Ces EMR constituent-elles un réel poumon économique pour le Nord Cotentin ?Elles forment, avant tout, une toute nouvelle filière, qui plus est pérenne. Même s’il est toujours délicat d’avancer des chiffres, les

EMR seront créatrices d’emplois directs et indirects. L’objectif est de faire bénéficier au mieux la sous-traitance bas-normande de cette dynamique économique. Pour le territoire, c’est enthousiasmant.Le développement de la région ne devrait pas s’arrêter là, et ce grâce à l’hydrolien. Avant deux ans, un appel d’offres sera lancé. Là aussi, la Basse-Normandie doit défendre sa place. Nous sommes situés aux portes des Britanniques. Le territoire bas-normand sera un acteur fort de cette nouvelle ère industrielle.

Quelles sont les prochaines étapes ?Le consortium doit réaliser toute une série d’études, de manière à montrer que les engagements sont tenables. Il s’agit d’études environnementales, sur les fonds marins et la productivité, dans le but de lever les risques d’ici 18 mois. Un nouvel appel d’offres pour l’éolien offshore aura lieu au cours du second semestre 2012. Et il permettra de conforter les industriels. Parallèlement, nous devons vérifier, corriger et adapter l’offre de formation pour cette nouvelle filière. Parce qu’il s’agit de préparer au mieux les jeunes à des métiers d’avenir. Toutes les étapes sont désormais des rendez-vous importants.

La Manche et la Basse-Normandie peuvent-elles aussi y gagner en terme d’image?Le Nord Cotentin est considéré comme le territoire du nucléaire. Avec les énergies marines renouvelables, c’est toute une filière qui va se mettre en marche et dynamiser la Manche et la région, qui deviendront un territoire majeur dans ce secteur économique.Un tel projet industriel ne se voit qu’une fois par génération. C’est assez exceptionnel. Mais nous n’avons pas droit à l’erreur. Il faut continuer à se mobiliser tous ensemble. Tous les acteurs le font avec leur cœur, et beaucoup d’énergie.

Dans le prolongement du Grenelle de l’environnement, le gouvernement Fillon a voulu doter la France d’une nouvelle source d’énergie et créer une nouvelle filière industrielle.Suite à l’appel d’offres lancé en juillet dernier, il a attribué au consortium Éolien Maritime France (EMF), mené par EDF Énergies nouvelles, Alstom et Dong Energy, trois champs d’éoliennes offshore au large des côtes françaises. Une décision dévoilée vendredi 6 avril, qui marquera pour les prochaines décennies la Basse-Normandie, et plus particulièrement le devenir du port de Cherbourg.

Deux usines à CherbourgEn effet, Alstom a retenu le port du Cotentin pour la qualité de ses infrastructures, les facilités d’accès aux fermes éoliennes et les dispositifs de soutien à l’investissement mis en place par les collectivités locales. Ce choix s’appuie aussi, au plan industriel, sur un savoir-faire et une capacité à constituer à tissu dense, tourné vers l’éolien offshore. Deux usines seront construites à Cherbourg, l’une pour les mâts des éoliennes, la seconde pour les pales.

Les métiers de demainCette nouvelle filière sera avant tout génératrice d’emplois, près de 2 500, renforçant à la fois

la recherche et le développement. Après une expertise, les filières de formation seront revues et corrigées afin d’être adaptées aux métiers de demain. Quant au tissu industriel bas-normand, il est tourné vers l’innovation marine et le développement durable, tant pour les études préalables, la construction, la logistique, l’exploitation et la maintenance. D’ores et déjà, différentes structures bas-normandes pourront faire bénéficier la filière de leurs connaissances sur l’environnement marin.

Associer les forces Depuis plus d’un an, le conseil général de la Manche et la Région Basse-Normandie, en partenariat avec la Communauté urbaine de Cherbourg et le Syndicat mixte du Cotentin, ont associé leurs forces pour permettre le développement de cette économie, à travers la société publique locale Ouest Normandie Énergies Marines. Un enjeu important pour ce territoire, qui deviendra incontournable en matière d’énergies renouvelables.Dès maintenant, la mobilisation commune devra permettre aux formateurs, entreprises et laboratoires bas-normands d’être prêts à répondre aux besoins de cette nouvelle industrie en Basse-Normandie. Ce projet d’envergure conduira à la construction

d’ « Haliade 150 », la première éolienne en mer de 6 MW de nouvelle génération, dont chaque unité sera capable d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5 000 foyers. Dès aujourd’hui, les collectivités sont prêtes à investir, et à soutenir les industriels de cette filière pour mener à terme ce chantier du XXIe siècle.

LA MANCHE, quelle énergie !

Contribution à la démarche de prospective territoriale « Écrivons ensemble la Manche de demain », un livre de 85 pages, intitulé LA MANCHE, quelle énergie ! vient d’être édité par le conseil général de la Manche. Pour tout

savoir sur les EMR, enjeu majeur du XXIe siècle au cœur duquel se trouve notre département, ce « livre bleu marin » est consultable et téléchargeable sur entreprendre.manche.fr

L’appel de Hong-KongGilles Quinquenel a lancé un appel à Fleur Pellerin, ministre déléguée en charge des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, à la suite du treizième symposium de l’entreprise Acôme à Hong-Kong, en mai dernier : « Le déploiement des réseaux optiques très haut débit de nouvelle génération est un enjeu considérable pour tous les territoires, soyons ambitieux, osons la fibre ! »

Un nouveau CMS à CoutancesLe centre médico-social du Territoire de solidarité du Coutançais a déménagé le 25 avril au 2 bis, rue de Gourmont, dans le centre-ville. Entièrement financée par le conseil général, cette éco-construction de 2 700 m2 (contre 680 sur l’ancien site, rue Alsace Lorraine) offre aux personnes accueillies davantage d’espace, de proximité, de convivialité et de confort.

[email protected]

conseil.general.manche.frRetrouvez cette publication en ligne sur

- 2 - - 3 -

Laboratoire départemental d’analyses Les eaux de baignade sous surveillance

La saison estivale approche à grands pas. Depuis quelques semaines, le personnel du laboratoire départemental d’analyses (LDA) observe les eaux de baignade à la loupe, en lien avec l’Agence régionale de Santé (ARS), afin de garantir leur qualité aux touristes.

Depuis six ans, le conseil général porte la maîtrise d’ouvrage du réseau de surveillance de la qualité des eaux de baignade en partenariat avec l’ARS de Basse-Normandie, qui en assure l’organisation et la gestion des résultats. Dans le cadre d’un marché public, le LDA est chargé de la réalisation des prélèvements et des analyses des eaux de mer, au rythme de 10 ou 20 sur chacune des 92 zones de baignade du département, soit environ 1 200 prélèvements sur la saison estivale. Cette implication constitue un enjeu primordial pour le tourisme (baignade, pêche à pied de loisir), comme pour les activités professionnelles de la mer (conchyliculture, pêche à pied), étroitement dépendantes de la qualité de l’eau et, de façon globale, pour l’image de marque du département de la Manche.

Points de surveillanceLa surveillance s’applique aux zones de baignade fréquentées de manière régulière. La majorité des sites sont échantillonnés 10 fois. Toutefois, 25 d’entre eux, au regard de leur vulnérabilité, font l’objet d’un échantillonnage renforcé, dont le coût est pris en charge par les communes. Suivant un programme établi par l’ARS et calé

sur le calendrier de la saison balnéaire, à savoir entre le 15 juin et le 15 septembre, les techniciens du LDA débutent les prélèvements 10 à 20 jours avant le début de la saison, comme le prévoit la réglementation européenne.

Prélèvements et analysesLes échantillons sont prélevés durant la période de fréquentation de la baignade, soit trois heures avant à trois heures après la pleine mer, en raison des contraintes de marées. À l’aide d’un « plongeur » - pour éviter les contaminations externes, l’agent effectue le prélèvement dans 1 m d’eau et sous la surface (30 cm environ). Moins de six heures après, les échantillons sont pris en charge par les agents du laboratoire chargés des analyses. 36 heures minimum d’incubation sont nécessaires avant de lire et transmettre les résultats à l’Agence régionale de Santé. Cette dernière les valide, renseigne les bases de données en vue de leur mise en ligne la journée même, puis édite les fiches de résultats transmises aux communes concernées, en vue de leur affichage en mairie et sur les lieux de baignade*.

Normes 2013L’évaluation de la qualité des eaux de baignade prend en compte la présence d’Escherichia coli et d’entérocoques. À partir de 2013, un premier classement de la qualité des eaux de baignade sur la base des résultats recueillis pendant les quatre saisons balnéaires précédentes sera établi à l’issue de la saison, comme le prévoit la réglementation européenne du 15/02/2006.

* Prélèvements et analyses sont réalisés sous accréditation COFRAC (Comité français d’Accréditation). Cette qualification des prestations est indispensable pour l’obtention des agréments accordés par le ministère de la Santé.

Les promeneurs du NetUne veille éducative sur la toileAvec la création de la Maison des adolescents, le conseil général affirme sa volonté d’accompagner les jeunes et leurs familles. Mais cela doit se faire là où les jeunes vont, c’est-à-dire sur Internet, les réseaux sociaux, les forums, les blogs… ce qui constitue « la » particularité de cette initiative manchoise,

inspirée du modèle suédois. Avec la Caisse d’allocations familiales, le groupement de coopération social et médico-social et la Maison des adolescents, le conseil général veut créer un réseau de « promeneurs du Net » dans la Manche. L’objectif : apporter une veille éducative sur la toile et faire partie des réseaux des adolescents. Un modèle qui fonctionne en Suède depuis plus de 10 ans, ce qui a donné lieu à des échanges avec une délégation de professionnels de ce pays, venue à la rencontre des Manchois en mars dernier.

) Retrouvez la délégation suédoise sur tvmanche.tv, rubrique manche +

Contact Maison des adolescents, antenne du centre-Manche : centre culturel Jean Lurçat, à Saint-Lô (à côté de l’actuel Bureau information jeunesse) - 02 33 72 70 60 / [email protected]

LE CONSEIL GÉNÉRAL PLUS PROCHE DE VOUS

I n t e r v i e wFrançois

BRIÈRE, conseiller général de Saint-Lô ouest, délégué à l’enfance et à la famille

Dans quelle optique le conseil général prolonge-t-il son partenariat avec la CAF ?Depuis 2002, nous avons signé à titre expérimental le premier « contrat enfance » avec la CAF. En 2005, elle l’a généralisé à l’échelle nationale. En 2006, nous avons poursuivi le contrat, cette fois-ci appelé « contrat enfance jeunesse » (CEJ) sans pour autant comporter de volet jeunesse. Arrivée à échéance en 2010, il était nécessaire de renouveler cette convention avec la CAF, qui est pour nous incontestablement un partenaire privilégié et ouvert. Mais cette fois-ci en l’étendant pleinement au champ jeunesse, acté en décembre dernier.

Quelles nouveautés cela va-t-il entraîner ?Cela va nous permettre d’accompagner de

façon plus globale le développement de l’offre de service à la population. Les actions conduites par la CAF et le conseil général seront à la fois plus lisibles, complémentaires, et ainsi plus efficaces. L’évolution du contrat en deux volets induit directement une meilleure transversalité des deux champs d’intervention - l’enfance et la jeunesse - et un meilleur accompagnement sur les territoires. Et nous pensons fortement que cette nouvelle convention va devenir un levier de développement de l’offre locale dans le cadre de la mise en œuvre de « projets éducatifs et sociaux locaux » (PESL). Un atout pour le département.

Comment cela se concrétise-t-il ? Actuellement, 50 projets éducatifs locaux couvrent la quasi-totalité du département. C’est dire si le réseau est dense. Mais ils font apparaître quelques disparités. Afin d’ insuffler une nouvelle dynamique, nous souhaitons mettre en place une coordination départementale, qui permettra une expertise. Et pour cela, nous avons lancé un appel à projets auprès des associations d’éducation populaire. Un travail que je mène en étroite collaboration avec ma collègue, Christine Lebacheley, en charge plus spécifiquement de la jeunesse.

L’association Novéa résulte d’un partenariat public-privé, regroupant, d’un côté, le syndicat mixte du Pays de la Baie du Mont-Saint-Michel et la communauté de communes de Mortain, et de l’autre, la société Acôme. À ces membres fondateurs, se sont associés divers acteurs de la vie socio-économique, collectivités territoriales, chambres consulaires, entreprises, et Manche Numérique. La formation aux nouvelles technologies constitue sa vocation première. Après avoir ouvert ses portes en 2008 sur le canton de Mortain, la maison de formation Novéa s’est très vite imposée dans le milieu des nouvelles technologies. Celles-ci constituant une véritable voie d’avenir, l’accessibilité à l’emploi des nombreux stagiaires qu’elle accueille chaque année ne fait aucun doute.

Les formations du futur

Labellisée « Pôle d’excellence rurale », Novéa est désormais reconnue au niveau national. En trois ans, les formations qu’elle propose séduisent à la fois professionnels du bâtiment ou des réseaux de communication, collectivités et bureaux d’études. Novéa développe également des services aux entreprises. Un centre de conférence de 300 places va voir le jour, ainsi qu’un mur de télé-présence et un internat d’excellence d’entreprise. La zone d’activités sur laquelle s’est implantée Novéa devient une zone numérique multiservices stratégique. Il n’en existe que cinq en Basse-Normandie.

Outre un aménagement dit « innovant », cette labellisation implique la mise en place d’un chargé de mission de développement économique. Avec Manche Numérique pour partenaire privilégié, Novéa renforce le déploiement de la fibre optique et cherche des outils pour réduire les zones blanches.

La reconnaissance nationaleL’innovation reste le maître mot de l’association mortainaise. Tout comme la recherche et le développement. Et pour s’adapter au monde rural, elle mise sur les solutions favorisant le maintien à domicile des personnes dépendantes. La reconnaissance départementale et régionale est acquise. Aujourd’hui, Novéa veut devenir le centre de formation des formateurs, pour pouvoir rayonner à l’échelle du territoire français. Et ainsi devenir la référence nationale. Sans aucun doute, avec Novéa, le Mortainais entre dans une nouvelle ère économique.

réflexions. Associer élus et acteurs du territoire, est-ce la clé de la réussite ? Un projet de territoire doit être porté par l’ensemble des acteurs et avant tout partagé, pour que chacun d’entre nous devienne un ambassadeur du Mortainais. Ce plan de développement a été présenté aux communautés de communes, qui ont apporté leurs réflexions lors de réunions auprès des territoires. Nous allons bien sûr les prendre en compte et ce plan fera l’objet, avant l’été, d’un vote en session du conseil général, afin d’être entériné et que soit lancée sa mise en œuvre.

NovéaSe former aux nouvelles technologies

QUELQUES CHIFFRES...• 355 km de linéaire côtier

• 92 lieux suivis, répartis sur 61 communes

• 1 200 analyses pendant trois mois, assurées par 12 personnes (cinq équivalents temps plein)

• Financement des prélèvements et analyses (baignade et suivi des rejets) : 46 000 € par le conseil général

SERVICES AUX HABITANTS

S E R V I C E S A U X C O L L E C T I V I T É SA C T U

Dynamique du MortainaisUn territoire tourné vers l’avenir

Pour les six prochaines années, le conseil général de la Manche va mettre en œuvre des actions en faveur du développement du Mortainais, dans le but de renforcer son attractivité.

I n t e r v i e w

Serge DESLANDES, conseiller général de Mortain, délégué à la politique contractuelle et à l’appui aux territoires

Pour quelles raisons le Mortainais bénéficie-t-il d’une nouvelle « dynamique » ?Les territoires ruraux sont en pleine mutation. Et nous devons être acteurs de celle-ci. Le conseil général a décidé d’accompagner le Mortainais dans différents domaines, en associant pleinement les communautés de communes.

Comment s’articule ce plan de développement ?Les axes routiers vont être améliorés, mais aussi les infrastructures numériques. Nous pensons bien évidemment aux projets engagés dans les anciens collèges du Sud-Manche. Nous nous engageons également en faveur du développement économique et du soutien à de nouvelles filières liées à la valorisation des ressources locales. C’est le cas des bio-matériaux, comme le chanvre, mais aussi du nouveau bois, le selun. L’accessibilité des services à la population et l’amélioration de l’habitat font aussi partie des axes de travail. Nous devrons faire face à un renouvellement important d’actifs. Il faut pouvoir être en ordre de marche pour accueillir de nouvelles populations et moderniser ainsi notre image.

La journée « Ateliers du Mortainais » du 22 mars a permis de restituer les premières

Le LDA, c’est quoi ?Service du conseil général de la Manche, le laboratoire départemental d’analyses concerne l’ensemble des habitants du département. Ses missions portent sur quatre domaines d’activités : la santé des animaux, la sécurité alimentaire, l’environnement et le dépistage de l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine). Chaque année, plus de 500 000 analyses sont réalisées par une équipe composée de 100 personnes, dont six ingénieurs, trois vétérinaires et 60 techniciens analystes.

Contact Laboratoire départemental d’analyses de la Manche, 1352 avenue de Paris, 50008 Saint-Lô Cedex02 33 75 63 00 / [email protected]

)Résultats consultables sur environnement-sante-manche.org

I n t e r v i e w

Michel

DESFOUX, maire de Mortain

Vous avez participé le 22 mars à l’atelier « soutenir et favoriser le développement économique ». Pour quelles raisons ?Avant tout, il est important de ne pas être en dehors de la réflexion. Le Mortainais manque d’emplois. C’est une réalité. Miser sur le désenclavement numérique dans ce secteur est une bonne chose, car s’il est vrai que peu de jeunes s’installent chez nous, cette voie peut offrir un très bon débouché pour eux.

Accompagner les jeunes et leurs familles

Partenariat renforcé avec la CAFUne offre globaleLa Caisse d’allocations familiales est un partenaire privilégié du conseil général de la Manche. Cela se traduit par le renouvellement du contrat enfance jeunesse, qui permet d’apporter une offre globale de services et de loisirs aux familles et enfants de tous âges.

E N L I G N E

) Exemple de valorisation des ressources locales : l’entreprise Agrochanvre, à Barenton, transforme les roundballers en ballots de chanvre.

LETTRE-INFO DU CONSEIL GÉNÉRAL AUX ACTEURS DES TERRITOIRES

I n t e r v i e w

Gilles QUINQUENEL, vice-président du conseil général, en charge du pôle Développement du territoire et prospective, président de Manche Numérique

En quoi l’arrivée de France Télécom- Orange est-elle importante ?Nous nous sommes engagés à aller au plus près des habitants. Et nous sommes parmi les premiers territoires à déployer de la fibre optique jusqu’à eux. Aujourd’hui, 4 000 foyers saint-lois et 10 000 cherbourgeois peuvent souscrire à des offres très haut débit auprès de SFR, premier client du réseau public. D’ici la fin de l’année, ils seront 12 000 foyers supplémentaires. Mais notre volonté est d’offrir aux Manchois le choix de leur fournisseur. La venue de France Télécom-Orange sur le réseau FTTH (fiber to the home - fibre jusqu’à l’habitant) apporte une vraie réponse.

Cette initiative est soutenue par l’État…Le numérique constitue une des priorités du Gouvernement dans le cadre du grand emprunt. Il soutient le développement des réseaux d’initiatives publiques. La Manche va bénéficier d’un

financement de 18,47 millions d’euros. Le conseil régional, l’Europe, nous accompagnent également. Et les communautés de communes apporteront leur contribution. Grâce à cette mutualisation, nous pouvons travailler de manière coordonnée.

Le FTTH ira-t-il jusqu’au cœur des communes rurales ?Nous ne délaissons pas les communes rurales. Nous allons investir par exemple dans le Mortainais. Notre souhait est d’amener la fibre optique au meilleur coût. Nous sommes sur de l’investissement pérenne et facteur de développement. À terme, nous aurons des retours considérables. Notre ambition pour le très haut débit, c’est de pouvoir alimenter 50 % du territoire dans les cinq ans, et 100 % dans les 15 ans.

Prochains contrats de territoire Deuxième semestre 2012 Bocage Valognais, L’Elle, Sèves-Taute, Cerisy-la-Salle, La Haye-du-Puits, Canisy, Isigny-le-Buat,

Carentan, Granville, Saint-Hilaire-du-Harcouët, La Sélune, Douve et Divette.

LE TRÈS HAUT DÉBIT POUR TOUSCouvrir la totalité du département en haut débit dans les meilleures conditions concurrentielles, telle est la volonté du conseil général de la Manche, au travers de l’action de Manche Numérique. Le partenariat avec France Télécom-Orange constitue une réelle avancée.

La mer est l’avenir de l’Homme et de notre département.

Hydrolienne, éolienne offshore, thermie des mers ou énergie de la houle : une évolution fondamentale de nos modes de vie et de consommation de l’énergie se prépare. Il

s’agit d’un nouveau demain à bâtir. Un demain encore plus respectueux de l’environnement. La Manche est sur la bonne voie pour devenir le département moteur du changement énergétique. Depuis que le gouvernement Fillon a attribué trois champs d’éoliennes offshore, au large des côtes françaises, au consortium Éolien Maritime Manche (EMF) - mené par EDF Énergies nouvelles, Alstom et Dong Energy, une véritable dynamique économique souffle sur le port de Cherbourg. Deux usines devraient sortir de terre d’ici quelques mois pour la construction de mâts et de pales d’éoliennes. Les énergies marines renouvelables sont une véritable chance pour nos territoires. J’ai bien dit « nos territoires ». Car si le sujet parle essentiellement de Cherbourg, les retombées économiques seront considérables pour tout le département et au-delà pour la Basse-Normandie.

Des enjeux majeurs se dessinent. Les énergies marines renouvelables sont une source de développement technologique, industriel et de formation supérieure sans commune mesure, générant de nombreux emplois. Une source d’attractivité incroyable !

Tous ensemble, nous avons l’amour et la passion de notre territoire. Préparer la Manche des générations futures est de notre responsabilité et l’énergie y joue un rôle majeur. Demain, la Manche peut voir la vie en bleu. Demain, la Manche sera au cœur des défis du XXIe siècle, avec vous !

) Jean-François LE GRAND ancien sénateur de la Manche, président du conseil général

LETTRE-INFO DU CONSEIL GÉNÉRAL AUX ACTEURS DES TERRITOIRES J U I N 2 0 1 2

Avant-propos

Le Mortainais : une nouvelle dynamique ) page 2

ÉNERGIES MARINES

RENOUVELABLES La Manche a rendez-vous avec l’avenir

) page 4

[email protected] part de vos suggestions à l’adresse suivante

Parlons-en

Agenda

Principaux chantiersdu nord au sud du département

>RD23 Les Pieux - Dielette : sécurisation (Tréauville et Les Pieux / septembre) RD 23 Quettetot - Les Pieux : aménagement 3e tranche Grosville (sections 4, 5 et 6 / juillet-décembre) RD 650 - Entrée Sud Les Pieux : aménagement d’un carrefour giratoire (juillet) RD1 - Quettehou - Saint-Vaast-la-Hougue : voirie et voie verte (fin des travaux à l’automne)

RD62 Sottevast - Valognes : Déviation La Croix Jacob :- raccordement des extrémités - sections

1 et 4 (juin-octobre)- terrassement - sections 2 et 3 (juillet-

novembre)

Saint-Sauveur-le-Vicomte : réfection de la chaussée (juin-juillet)

RD 974 - Sainte-Mère-Église : desserte touristique (septembre 2012 - avril 2013)

RD 652 – Lessay : aménagement d’un carrefour giratoire (juillet-septembre)

RD 974 - Fumichon : aménagement du demi échangeur réalisé provisoirement par l’État (septembre)

RD 53 - Saint-Amand : aménagement d’un carrefour giratoire ZA La Détourbe (mai-juin)

RD 86 - Sainte-Suzanne-sur-Vire : rectification du tracé de la route départementale suite à un éboulement du talus au bord de la Vire (septembre)

RD 20 / 220 – Lingreville : aménagement d’un carrefour giratoire entre la RD 20 et RD 220 (juin-juillet)

RD 971 - Bréville-sur-Mer : 4e branche avec la RD 236 - lieu-dit « Le Grand Chemin » (juin-juillet)- Coutances : aménagement d’un carrefour giratoire pour accès à la ZI de la Mare - lieu-dit « L’Hôtel Bonnet » (septembre-décembre) - Bréhal - Muneville-sur-Mer : sécurisation (septembre) RD 309 - Saint-Aubin-des-Préaux : réfection de chaussée (juin-juillet)

RD 973 - Sartilly - La Rochelle-Normande, Angey : contournement de Sartilly (juillet 2012 - été 2015)

RD 104 - Avranches : aménagement de traverses rue de la Gare (fin mi-juillet)

RD 911 - Vernix - Tirepied : écrêtements aux lieux-dits « La Marzelle » et « La Grande Tabourie » (juin ou juillet / septembre ou octobre)

RD 200 - Huisnes-sur-Mer : aménagement dans la traverse du bourg (octobre)

RD 976 - Ducey : aménagement de traverses avenue Émile Dehousse (septembre)

RD 976 - Parigny - Virey : aménagement d’un carrefour giratoire avec la RD 999 - lieu-dit « La Paveille » (juillet - novembre)

RD 162 - Saint-Georges-de-Livoye : traverse de la commune (juin-juillet)

) Plus d’infos sur transports.manche.frDirecteur de la publication : Jean-François Le Grand - Directeur de cabinet : Michel Chopin - Rédactrice en chef : Sandra Poulain-Stein - Rédaction : Sandrine Bossière - Photographies : cg50-David Daguier et Dorian Sacher, Thierry Seni, CRBN - Conception et réalisation : DGC Communication - Impression : Diamen - Saint-Lô - Distribution : la Poste - Tirage : 3 800 ex - ISSN : 2109-0696 - Dépôt légal : septembre 2010 - Contact : tél. 02 33 055 550 - fax : 02 33 05 95 65 - courriel : [email protected] - Ce document a été imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement.

- 4 -

sommaire 2 Services aux collectivités Laboratoire départemental

d’analyses : contrôle des eaux de baignade

2-3 Actu Dynamique du Mortainais Novéa

3 Services aux habitants Accompagner les jeunes et leurs familles En ligne : tvmanche.tv

4 Écrivons ensemble la Manche de demain

Page spéciale Énergies marines renouvelables Agenda

d e s t e r r i t o i r e s d e p r o x i m i t é

LETTRE-INFO DU CONSEIL GÉNÉRAL AUX ACTEURS DES TERRITOIRES

Le développement des énergies marines renouvelables (EMR) dans le département de la Manche constitue un enjeu colossal pour ce territoire. Une nouvelle dynamique économique s’installe sur le port de Cherbourg.

Énergies marines renouvelables

La mer : ressource et industrie du futur

I n t e r v i e w

Jean-Pierre LAFLAQUIÈRE, délégué aux énergies marines renouvelables en Basse-Normandie

Quelle est votre mission ? Tout d’abord, il me revient de renforcer les liens avec les industriels impliqués dans les différents projets d’énergies

marines renouvelables et de prendre des initiatives pour générer les partenariats. Je m’attarderai à développer les compétences humaines, l’étude des formations et la recherche. Je devrai aussi assurer le lien avec les services de l’État et l’Europe. Mon rôle est donc diversifié et m’amène à me déplacer très régulièrement. Comme par exemple le 10 avril. Nous étions au Salon de l’éolien EWEA à Copenhague, dans le but de montrer que la Basse-Normandie s’est engagée dans la filière des énergies marines renouvelables. C’est de notre intérêt de travailler tous ensemble, dans la même direction.

Pour Cherbourg, pourquoi la décision du Gouvernement est-elle importante ? Le Gouvernement vient d’attribuer au consortium EMF trois champs d’éoliennes. Concrètement, Alstom va, dans les mois qui viennent, construire deux usines sur le port de Cherbourg. Et ce pour plus de 20 ans. Nous entrons certes dans un long processus, mais aussi dans une véritable aventure. Cette décision représente une première étape.

Ces EMR constituent-elles un réel poumon économique pour le Nord Cotentin ?Elles forment, avant tout, une toute nouvelle filière, qui plus est pérenne. Même s’il est toujours délicat d’avancer des chiffres, les

EMR seront créatrices d’emplois directs et indirects. L’objectif est de faire bénéficier au mieux la sous-traitance bas-normande de cette dynamique économique. Pour le territoire, c’est enthousiasmant.Le développement de la région ne devrait pas s’arrêter là, et ce grâce à l’hydrolien. Avant deux ans, un appel d’offres sera lancé. Là aussi, la Basse-Normandie doit défendre sa place. Nous sommes situés aux portes des Britanniques. Le territoire bas-normand sera un acteur fort de cette nouvelle ère industrielle.

Quelles sont les prochaines étapes ?Le consortium doit réaliser toute une série d’études, de manière à montrer que les engagements sont tenables. Il s’agit d’études environnementales, sur les fonds marins et la productivité, dans le but de lever les risques d’ici 18 mois. Un nouvel appel d’offres pour l’éolien offshore aura lieu au cours du second semestre 2012. Et il permettra de conforter les industriels. Parallèlement, nous devons vérifier, corriger et adapter l’offre de formation pour cette nouvelle filière. Parce qu’il s’agit de préparer au mieux les jeunes à des métiers d’avenir. Toutes les étapes sont désormais des rendez-vous importants.

La Manche et la Basse-Normandie peuvent-elles aussi y gagner en terme d’image?Le Nord Cotentin est considéré comme le territoire du nucléaire. Avec les énergies marines renouvelables, c’est toute une filière qui va se mettre en marche et dynamiser la Manche et la région, qui deviendront un territoire majeur dans ce secteur économique.Un tel projet industriel ne se voit qu’une fois par génération. C’est assez exceptionnel. Mais nous n’avons pas droit à l’erreur. Il faut continuer à se mobiliser tous ensemble. Tous les acteurs le font avec leur cœur, et beaucoup d’énergie.

Dans le prolongement du Grenelle de l’environnement, le gouvernement Fillon a voulu doter la France d’une nouvelle source d’énergie et créer une nouvelle filière industrielle.Suite à l’appel d’offres lancé en juillet dernier, il a attribué au consortium Éolien Maritime France (EMF), mené par EDF Énergies nouvelles, Alstom et Dong Energy, trois champs d’éoliennes offshore au large des côtes françaises. Une décision dévoilée vendredi 6 avril, qui marquera pour les prochaines décennies la Basse-Normandie, et plus particulièrement le devenir du port de Cherbourg.

Deux usines à CherbourgEn effet, Alstom a retenu le port du Cotentin pour la qualité de ses infrastructures, les facilités d’accès aux fermes éoliennes et les dispositifs de soutien à l’investissement mis en place par les collectivités locales. Ce choix s’appuie aussi, au plan industriel, sur un savoir-faire et une capacité à constituer à tissu dense, tourné vers l’éolien offshore. Deux usines seront construites à Cherbourg, l’une pour les mâts des éoliennes, la seconde pour les pales.

Les métiers de demainCette nouvelle filière sera avant tout génératrice d’emplois, près de 2 500, renforçant à la fois

la recherche et le développement. Après une expertise, les filières de formation seront revues et corrigées afin d’être adaptées aux métiers de demain. Quant au tissu industriel bas-normand, il est tourné vers l’innovation marine et le développement durable, tant pour les études préalables, la construction, la logistique, l’exploitation et la maintenance. D’ores et déjà, différentes structures bas-normandes pourront faire bénéficier la filière de leurs connaissances sur l’environnement marin.

Associer les forces Depuis plus d’un an, le conseil général de la Manche et la Région Basse-Normandie, en partenariat avec la Communauté urbaine de Cherbourg et le Syndicat mixte du Cotentin, ont associé leurs forces pour permettre le développement de cette économie, à travers la société publique locale Ouest Normandie Énergies Marines. Un enjeu important pour ce territoire, qui deviendra incontournable en matière d’énergies renouvelables.Dès maintenant, la mobilisation commune devra permettre aux formateurs, entreprises et laboratoires bas-normands d’être prêts à répondre aux besoins de cette nouvelle industrie en Basse-Normandie. Ce projet d’envergure conduira à la construction

d’ « Haliade 150 », la première éolienne en mer de 6 MW de nouvelle génération, dont chaque unité sera capable d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5 000 foyers. Dès aujourd’hui, les collectivités sont prêtes à investir, et à soutenir les industriels de cette filière pour mener à terme ce chantier du XXIe siècle.

LA MANCHE, quelle énergie !

Contribution à la démarche de prospective territoriale « Écrivons ensemble la Manche de demain », un livre de 85 pages, intitulé LA MANCHE, quelle énergie ! vient d’être édité par le conseil général de la Manche. Pour tout

savoir sur les EMR, enjeu majeur du XXIe siècle au cœur duquel se trouve notre département, ce « livre bleu marin » est consultable et téléchargeable sur entreprendre.manche.fr

L’appel de Hong-KongGilles Quinquenel a lancé un appel à Fleur Pellerin, ministre déléguée en charge des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, à la suite du treizième symposium de l’entreprise Acôme à Hong-Kong, en mai dernier : « Le déploiement des réseaux optiques très haut débit de nouvelle génération est un enjeu considérable pour tous les territoires, soyons ambitieux, osons la fibre ! »

Un nouveau CMS à CoutancesLe centre médico-social du Territoire de solidarité du Coutançais a déménagé le 25 avril au 2 bis, rue de Gourmont, dans le centre-ville. Entièrement financée par le conseil général, cette éco-construction de 2 700 m2 (contre 680 sur l’ancien site, rue Alsace Lorraine) offre aux personnes accueillies davantage d’espace, de proximité, de convivialité et de confort.

[email protected]

conseil.general.manche.frRetrouvez cette publication en ligne sur

- 2 - - 3 -

Laboratoire départemental d’analyses Les eaux de baignade sous surveillance

La saison estivale approche à grands pas. Depuis quelques semaines, le personnel du laboratoire départemental d’analyses (LDA) observe les eaux de baignade à la loupe, en lien avec l’Agence régionale de Santé (ARS), afin de garantir leur qualité aux touristes.

Depuis six ans, le conseil général porte la maîtrise d’ouvrage du réseau de surveillance de la qualité des eaux de baignade en partenariat avec l’ARS de Basse-Normandie, qui en assure l’organisation et la gestion des résultats. Dans le cadre d’un marché public, le LDA est chargé de la réalisation des prélèvements et des analyses des eaux de mer, au rythme de 10 ou 20 sur chacune des 92 zones de baignade du département, soit environ 1 200 prélèvements sur la saison estivale. Cette implication constitue un enjeu primordial pour le tourisme (baignade, pêche à pied de loisir), comme pour les activités professionnelles de la mer (conchyliculture, pêche à pied), étroitement dépendantes de la qualité de l’eau et, de façon globale, pour l’image de marque du département de la Manche.

Points de surveillanceLa surveillance s’applique aux zones de baignade fréquentées de manière régulière. La majorité des sites sont échantillonnés 10 fois. Toutefois, 25 d’entre eux, au regard de leur vulnérabilité, font l’objet d’un échantillonnage renforcé, dont le coût est pris en charge par les communes. Suivant un programme établi par l’ARS et calé

sur le calendrier de la saison balnéaire, à savoir entre le 15 juin et le 15 septembre, les techniciens du LDA débutent les prélèvements 10 à 20 jours avant le début de la saison, comme le prévoit la réglementation européenne.

Prélèvements et analysesLes échantillons sont prélevés durant la période de fréquentation de la baignade, soit trois heures avant à trois heures après la pleine mer, en raison des contraintes de marées. À l’aide d’un « plongeur » - pour éviter les contaminations externes, l’agent effectue le prélèvement dans 1 m d’eau et sous la surface (30 cm environ). Moins de six heures après, les échantillons sont pris en charge par les agents du laboratoire chargés des analyses. 36 heures minimum d’incubation sont nécessaires avant de lire et transmettre les résultats à l’Agence régionale de Santé. Cette dernière les valide, renseigne les bases de données en vue de leur mise en ligne la journée même, puis édite les fiches de résultats transmises aux communes concernées, en vue de leur affichage en mairie et sur les lieux de baignade*.

Normes 2013L’évaluation de la qualité des eaux de baignade prend en compte la présence d’Escherichia coli et d’entérocoques. À partir de 2013, un premier classement de la qualité des eaux de baignade sur la base des résultats recueillis pendant les quatre saisons balnéaires précédentes sera établi à l’issue de la saison, comme le prévoit la réglementation européenne du 15/02/2006.

* Prélèvements et analyses sont réalisés sous accréditation COFRAC (Comité français d’Accréditation). Cette qualification des prestations est indispensable pour l’obtention des agréments accordés par le ministère de la Santé.

Les promeneurs du NetUne veille éducative sur la toileAvec la création de la Maison des adolescents, le conseil général affirme sa volonté d’accompagner les jeunes et leurs familles. Mais cela doit se faire là où les jeunes vont, c’est-à-dire sur Internet, les réseaux sociaux, les forums, les blogs… ce qui constitue « la » particularité de cette initiative manchoise,

inspirée du modèle suédois. Avec la Caisse d’allocations familiales, le groupement de coopération social et médico-social et la Maison des adolescents, le conseil général veut créer un réseau de « promeneurs du Net » dans la Manche. L’objectif : apporter une veille éducative sur la toile et faire partie des réseaux des adolescents. Un modèle qui fonctionne en Suède depuis plus de 10 ans, ce qui a donné lieu à des échanges avec une délégation de professionnels de ce pays, venue à la rencontre des Manchois en mars dernier.

) Retrouvez la délégation suédoise sur tvmanche.tv, rubrique manche +

Contact Maison des adolescents, antenne du centre-Manche : centre culturel Jean Lurçat, à Saint-Lô (à côté de l’actuel Bureau information jeunesse) - 02 33 72 70 60 / [email protected]

LE CONSEIL GÉNÉRAL PLUS PROCHE DE VOUS

I n t e r v i e wFrançois

BRIÈRE, conseiller général de Saint-Lô ouest, délégué à l’enfance et à la famille

Dans quelle optique le conseil général prolonge-t-il son partenariat avec la CAF ?Depuis 2002, nous avons signé à titre expérimental le premier « contrat enfance » avec la CAF. En 2005, elle l’a généralisé à l’échelle nationale. En 2006, nous avons poursuivi le contrat, cette fois-ci appelé « contrat enfance jeunesse » (CEJ) sans pour autant comporter de volet jeunesse. Arrivée à échéance en 2010, il était nécessaire de renouveler cette convention avec la CAF, qui est pour nous incontestablement un partenaire privilégié et ouvert. Mais cette fois-ci en l’étendant pleinement au champ jeunesse, acté en décembre dernier.

Quelles nouveautés cela va-t-il entraîner ?Cela va nous permettre d’accompagner de

façon plus globale le développement de l’offre de service à la population. Les actions conduites par la CAF et le conseil général seront à la fois plus lisibles, complémentaires, et ainsi plus efficaces. L’évolution du contrat en deux volets induit directement une meilleure transversalité des deux champs d’intervention - l’enfance et la jeunesse - et un meilleur accompagnement sur les territoires. Et nous pensons fortement que cette nouvelle convention va devenir un levier de développement de l’offre locale dans le cadre de la mise en œuvre de « projets éducatifs et sociaux locaux » (PESL). Un atout pour le département.

Comment cela se concrétise-t-il ? Actuellement, 50 projets éducatifs locaux couvrent la quasi-totalité du département. C’est dire si le réseau est dense. Mais ils font apparaître quelques disparités. Afin d’ insuffler une nouvelle dynamique, nous souhaitons mettre en place une coordination départementale, qui permettra une expertise. Et pour cela, nous avons lancé un appel à projets auprès des associations d’éducation populaire. Un travail que je mène en étroite collaboration avec ma collègue, Christine Lebacheley, en charge plus spécifiquement de la jeunesse.

L’association Novéa résulte d’un partenariat public-privé, regroupant, d’un côté, le syndicat mixte du Pays de la Baie du Mont-Saint-Michel et la communauté de communes de Mortain, et de l’autre, la société Acôme. À ces membres fondateurs, se sont associés divers acteurs de la vie socio-économique, collectivités territoriales, chambres consulaires, entreprises, et Manche Numérique. La formation aux nouvelles technologies constitue sa vocation première. Après avoir ouvert ses portes en 2008 sur le canton de Mortain, la maison de formation Novéa s’est très vite imposée dans le milieu des nouvelles technologies. Celles-ci constituant une véritable voie d’avenir, l’accessibilité à l’emploi des nombreux stagiaires qu’elle accueille chaque année ne fait aucun doute.

Les formations du futur

Labellisée « Pôle d’excellence rurale », Novéa est désormais reconnue au niveau national. En trois ans, les formations qu’elle propose séduisent à la fois professionnels du bâtiment ou des réseaux de communication, collectivités et bureaux d’études. Novéa développe également des services aux entreprises. Un centre de conférence de 300 places va voir le jour, ainsi qu’un mur de télé-présence et un internat d’excellence d’entreprise. La zone d’activités sur laquelle s’est implantée Novéa devient une zone numérique multiservices stratégique. Il n’en existe que cinq en Basse-Normandie.

Outre un aménagement dit « innovant », cette labellisation implique la mise en place d’un chargé de mission de développement économique. Avec Manche Numérique pour partenaire privilégié, Novéa renforce le déploiement de la fibre optique et cherche des outils pour réduire les zones blanches.

La reconnaissance nationaleL’innovation reste le maître mot de l’association mortainaise. Tout comme la recherche et le développement. Et pour s’adapter au monde rural, elle mise sur les solutions favorisant le maintien à domicile des personnes dépendantes. La reconnaissance départementale et régionale est acquise. Aujourd’hui, Novéa veut devenir le centre de formation des formateurs, pour pouvoir rayonner à l’échelle du territoire français. Et ainsi devenir la référence nationale. Sans aucun doute, avec Novéa, le Mortainais entre dans une nouvelle ère économique.

réflexions. Associer élus et acteurs du territoire, est-ce la clé de la réussite ? Un projet de territoire doit être porté par l’ensemble des acteurs et avant tout partagé, pour que chacun d’entre nous devienne un ambassadeur du Mortainais. Ce plan de développement a été présenté aux communautés de communes, qui ont apporté leurs réflexions lors de réunions auprès des territoires. Nous allons bien sûr les prendre en compte et ce plan fera l’objet, avant l’été, d’un vote en session du conseil général, afin d’être entériné et que soit lancée sa mise en œuvre.

NovéaSe former aux nouvelles technologies

QUELQUES CHIFFRES...• 355 km de linéaire côtier

• 92 lieux suivis, répartis sur 61 communes

• 1 200 analyses pendant trois mois, assurées par 12 personnes (cinq équivalents temps plein)

• Financement des prélèvements et analyses (baignade et suivi des rejets) : 46 000 € par le conseil général

SERVICES AUX HABITANTS

S E R V I C E S A U X C O L L E C T I V I T É SA C T U

Dynamique du MortainaisUn territoire tourné vers l’avenir

Pour les six prochaines années, le conseil général de la Manche va mettre en œuvre des actions en faveur du développement du Mortainais, dans le but de renforcer son attractivité.

I n t e r v i e w

Serge DESLANDES, conseiller général de Mortain, délégué à la politique contractuelle et à l’appui aux territoires

Pour quelles raisons le Mortainais bénéficie-t-il d’une nouvelle « dynamique » ?Les territoires ruraux sont en pleine mutation. Et nous devons être acteurs de celle-ci. Le conseil général a décidé d’accompagner le Mortainais dans différents domaines, en associant pleinement les communautés de communes.

Comment s’articule ce plan de développement ?Les axes routiers vont être améliorés, mais aussi les infrastructures numériques. Nous pensons bien évidemment aux projets engagés dans les anciens collèges du Sud-Manche. Nous nous engageons également en faveur du développement économique et du soutien à de nouvelles filières liées à la valorisation des ressources locales. C’est le cas des bio-matériaux, comme le chanvre, mais aussi du nouveau bois, le selun. L’accessibilité des services à la population et l’amélioration de l’habitat font aussi partie des axes de travail. Nous devrons faire face à un renouvellement important d’actifs. Il faut pouvoir être en ordre de marche pour accueillir de nouvelles populations et moderniser ainsi notre image.

La journée « Ateliers du Mortainais » du 22 mars a permis de restituer les premières

Le LDA, c’est quoi ?Service du conseil général de la Manche, le laboratoire départemental d’analyses concerne l’ensemble des habitants du département. Ses missions portent sur quatre domaines d’activités : la santé des animaux, la sécurité alimentaire, l’environnement et le dépistage de l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine). Chaque année, plus de 500 000 analyses sont réalisées par une équipe composée de 100 personnes, dont six ingénieurs, trois vétérinaires et 60 techniciens analystes.

Contact Laboratoire départemental d’analyses de la Manche, 1352 avenue de Paris, 50008 Saint-Lô Cedex02 33 75 63 00 / [email protected]

)Résultats consultables sur environnement-sante-manche.org

I n t e r v i e w

Michel

DESFOUX, maire de Mortain

Vous avez participé le 22 mars à l’atelier « soutenir et favoriser le développement économique ». Pour quelles raisons ?Avant tout, il est important de ne pas être en dehors de la réflexion. Le Mortainais manque d’emplois. C’est une réalité. Miser sur le désenclavement numérique dans ce secteur est une bonne chose, car s’il est vrai que peu de jeunes s’installent chez nous, cette voie peut offrir un très bon débouché pour eux.

Accompagner les jeunes et leurs familles

Partenariat renforcé avec la CAFUne offre globaleLa Caisse d’allocations familiales est un partenaire privilégié du conseil général de la Manche. Cela se traduit par le renouvellement du contrat enfance jeunesse, qui permet d’apporter une offre globale de services et de loisirs aux familles et enfants de tous âges.

E N L I G N E

) Exemple de valorisation des ressources locales : l’entreprise Agrochanvre, à Barenton, transforme les roundballers en ballots de chanvre.

LETTRE-INFO DU CONSEIL GÉNÉRAL AUX ACTEURS DES TERRITOIRES