La Maladie dAlzheimer Troubles mnésiques. Quelques questions pour commencer… 1.Quelles tâches...

La Maladie d’AlzheimerLa Maladie d’Alzheimer

Troubles mnésiquesTroubles mnésiques

Quelques questions pour commencer…Quelques questions pour commencer…

1.1. Quelles tâches utiliser pour déterminer si les processus d’encodage, de Quelles tâches utiliser pour déterminer si les processus d’encodage, de stockage et de rappel sont détériorés, et quels résultats montreraient un stockage et de rappel sont détériorés, et quels résultats montreraient un déficit de ces processus chez les MA?déficit de ces processus chez les MA?

2.2. Des déficits de la mémoire épisodique sont-ils observés dans la phase pré-Des déficits de la mémoire épisodique sont-ils observés dans la phase pré-clinique? Si oui, sont-ils les seuls déficits?clinique? Si oui, sont-ils les seuls déficits?

3.3. Certains mécanismes mnésiques sont-ils épargnés ou moins déficitaires que Certains mécanismes mnésiques sont-ils épargnés ou moins déficitaires que d’autres chez les MA?d’autres chez les MA?

4.4. Quelles tâches pouvons-nous utiliser pour déterminer si un patient à des Quelles tâches pouvons-nous utiliser pour déterminer si un patient à des troubles de la mémoire sémantique et quels effets le signaleraient?troubles de la mémoire sémantique et quels effets le signaleraient?

5.5. Comment contrôler qu’un patient ayant de mauvaises performances à une Comment contrôler qu’un patient ayant de mauvaises performances à une tâche de dénomination a bien la mémoire sémantique déficitaire?tâche de dénomination a bien la mémoire sémantique déficitaire?

6.6. Quels résultats plaident en faveur d’une dégradation des représentations Quels résultats plaident en faveur d’une dégradation des représentations sémantiques et non d’un déficit d’accès aux informations en mémoire ? sémantiques et non d’un déficit d’accès aux informations en mémoire ?

7.7. Par quelles phases passe l’apprentissage d’une procédure?Par quelles phases passe l’apprentissage d’une procédure?8.8. Quelles tâches ont été utilisées pour tester l’apprentissage des procédures Quelles tâches ont été utilisées pour tester l’apprentissage des procédures

chez les MA? chez les MA? 9.9. Quels résultats indiqueraient un déficit d’apprentissage des procédures chez Quels résultats indiqueraient un déficit d’apprentissage des procédures chez

les MA?les MA?10.10. Les études sur l’apprentissage des procédures perceptivo-motrices font-Les études sur l’apprentissage des procédures perceptivo-motrices font-

elles apparaître un déficit chez les MA? Quels résultats le montrent? Idem elles apparaître un déficit chez les MA? Quels résultats le montrent? Idem pour procédures perceptivo-verbales et procédures cognitives?pour procédures perceptivo-verbales et procédures cognitives?

PlanPlan

La mémoire épisodiqueLa mémoire épisodique La mémoire sémantiqueLa mémoire sémantique La mémoire procéduraleLa mémoire procédurale

1 – MA et mémoire épisodique1 – MA et mémoire épisodique

Performances mnésiques déficitairesPerformances mnésiques déficitaires

California Verbal Learning Test (CVLT)California Verbal Learning Test (CVLT)

16 mots appartenant à 4 catégories 16 mots appartenant à 4 catégories différentesdifférentes

5 essais apprentissage5 essais apprentissage Liste interférenteListe interférente RL et RIRL et RI Rappel différéRappel différé ReconnaissanceReconnaissance

Mémoire épisodique verbale et MA: CVLTMémoire épisodique verbale et MA: CVLT

Coyette, F., Van der Linden, M., Wijns, Ch., Calicis, F., Agniel, A., Antérion-Thomas, C., Bardet, F., Coyette, F., Desgranges, B., Deweer, B., Ergis, A.M., Grimomprez, L., Juillerat, A.C., Mouly, C., Nargeot, M.C., & Sellal, F. (2002). Une épreuve de rappel libre/rappel indicé selon la procédure proposée par Grober & Buschke (1997) : Cadre théorique, consignes, matériel, normes, et illustrations. Marseille : Solal, à paraître.

susciter chez le sujet des stratégies d’encodage et de récupération efficaces

contrôler la réalisation effective de ces stratégies.

Test RL/RI 16 Test RL/RI 16 itemsitems

Objectif =Objectif =

Basée sur le principe de « spécificité Basée sur le principe de « spécificité de l’encodage » de l’encodage » (Thomson & (Thomson & Tulving, 1970) Tulving, 1970)

l’efficacité des indices de rappel dépend des conditions dans lesquelles l’information a été

encodée.

Rappel différéRappel différé

EncodageEncodage

Comptage à Comptage à reboursrebours

Rappel 1Rappel 1

Rap.libre

Rap.indicé

Délai 20 ‘

Rap.libre

Rap.indicé

Recon.Recon.Comptage à Comptage à reboursrebours

Rappel 2Rappel 2

Rap.indicé

Rap.libre

Comptage à Comptage à reboursrebours

Rappel 3Rappel 3

Rap.indicé

Rap.libre

ItemItemCatégorieCatégorie

violonvioloninstr. musiqueinstr. musique

cuivrecuivremétalmétal

cerisecerisefruitfruit

médecinmédecinprofessionprofession

tulipetulipefleurfleur

cartescartesjeujeu

écharpeécharpevêtementvêtement

harengharengpoissonpoisson

16 mots x 16 catégories sémantiques

gilet hareng

domino jonquille

Performance au test RL/RI 16 itemsPerformance au test RL/RI 16 items dans la MA débutantedans la MA débutante

02468

10121416

1 2 3

témoins

Rép

onse

s co

rrec

tes

Rappel libreRappel total0

2

4

6

8

10

12

14

16

1 2 3

Patients MA

Rép

on

ses c

orr

ecte

s

Rappel libreRappel total

Ergis et al., 1994

Test RL/RI 16 itemsTest RL/RI 16 items : sensibilité à l’indiçage: sensibilité à l’indiçageTounsi, Deweer, Ergis et al., 1999Tounsi, Deweer, Ergis et al., 1999

48 items (12 catégories sémantiques x 4 items) Durée d’administration : + ou – 20 à 25 minutes

ProcédureProcédure

a) Phase d’encodage identique à la RL/RI 16 items

b) Tâche interférente de 20 secondes

c) Phase de rappel indicé par catégories

RI48RI48(Adam, Van der Linden, et al., 2002)

20-2920-29 30-3930-39 40-4940-49 50-5950-59 60-6960-69

nn 1616 1616 1515 1616 1616

âgeâge 23.523.5 33.633.6 47.047.0 53.153.1 63.063.0

PrétestPrétest

20-2920-29 30-3930-39 40-4940-49 50-5950-59 60-6960-69

Rappel Rappel ImmédiatImmédiat

42.1942.19

(4.22)(4.22)

42.2542.25

(5.79)(5.79)

42.5342.53

(4.92)(4.92)

42.7542.75

(3.92)(3.92)

42.3142.31

(4.43)(4.43)

Rappel Immédiat

0

10

20

30

40

Sco

re s

ur 48 20-29

30-3940-4950-5960-69

Score Total Rappel Indicé

23242526272829303132

Sco

re s

ur 48 20-29

30-3940-4950-5960-69

20-2920-29 30-3930-39 40-4940-49 50-5950-59 60-6960-69

Score totalScore total

Rappel indicéRappel indicé29.8829.88

(3.80)(3.80)

30.7530.75

(4.65)(4.65)

30.8030.80

(4.63)(4.63)

30.0630.06

(2.70)(2.70)

25.8125.81

(4.12)(4.12)

Ivanoiu, Adam, Van der Linden, Ivanoiu, Adam, Van der Linden, Salmon, Juillerat, Mulligan, & Seron Salmon, Juillerat, Mulligan, & Seron

(soumis)(soumis) Total de 58 patients consultant aux Cliniques de Total de 58 patients consultant aux Cliniques de

la Mémoire (Louvain, Liège et Genève):la Mémoire (Louvain, Liège et Genève): 16 patients Alzheimer légers 16 patients Alzheimer légers (MAL)(MAL) 16 patients considérés comme "suspects de MA débutante" 16 patients considérés comme "suspects de MA débutante"

(SMAD)(SMAD) 26 patients26 patients avec une plainte mnésique subjective mais avec une plainte mnésique subjective mais

bilan considéré comme normal bilan considéré comme normal (ANDE)(ANDE)

27 sujets âgés normaux 27 sujets âgés normaux (SAN)(SAN)

MALMAL SMADSMAD ANDEANDE SANSAN

ÂgeÂge 73.6373.63 71.2571.25 69.1969.19 71.7471.74

MMSEMMSE 23.0 (2.0)23.0 (2.0) 26.7 (1.8)26.7 (1.8) 28.6 (1.3)28.6 (1.3)

MattisMattis 120.6 (9.5)120.6 (9.5) 125.4 (8.2)125.4 (8.2) 139.7 (9.5)139.7 (9.5)

0

10

20

30

40

Rappel Immédiat

SANANDESMADMAL

La mesure la plus sensible est le score total à la B48 qui au cut-off de 18 / 48 offre une sensibilité de 93% pour une spécificité de 96%

La mesure la plus sensible est le score total à la B48 qui au cut-off de 18 / 48 offre une sensibilité de 93% pour une spécificité de 96%

Doors and People TestDoors and People TestValidation francophone en cours: GREMEMValidation francophone en cours: GREMEM

Le test est constitué de 4 parties:Le test est constitué de 4 parties:

Reconnaissance visuelleReconnaissance visuelle – Le sujet doit mémoriser – Le sujet doit mémoriser 2 séries de photographies en couleur de portes. La 2 séries de photographies en couleur de portes. La tâche de reconnaissance se fait en choix forcé parmi tâche de reconnaissance se fait en choix forcé parmi 4 items. Il y a 2 niveaux de difficulté, en fonction du 4 items. Il y a 2 niveaux de difficulté, en fonction du degré de similitude des distracteurs.degré de similitude des distracteurs.

Rappel visuelRappel visuel Reconnaissance verbalReconnaissance verbal Rappel verbalRappel verbal

Analysis of the episodic memory deficit in early Alzheimer’s Analysis of the episodic memory deficit in early Alzheimer’s disease: evidence from the Doors and People Testdisease: evidence from the Doors and People Test

Greene, Baddeley, & Hodges (1996)Greene, Baddeley, & Hodges (1996)

ControlsControlsN = 30N = 30

Minimal ADMinimal ADN = 17N = 17

Mild ADMild ADN = 16N = 16

AgeAge 67.9 (8.7)67.9 (8.7) 73.1 (8.2)73.1 (8.2) 66.2 (8)66.2 (8)

EducationEducation 11 (2.9)11 (2.9) 12.5 (3.4)12.5 (3.4) 10.3 (2.6)10.3 (2.6)

MMSMMS 29.5 (0.7)29.5 (0.7)

27-3027-30

26.2 (2.2)26.2 (2.2)

24-3024-30

20.3 (3.3)20.3 (3.3)

17-2317-23

Analysis of the episodic memory deficit in early Analysis of the episodic memory deficit in early Alzheimer’s disease: evidence from the Doors and Alzheimer’s disease: evidence from the Doors and

People TestPeople TestGreene, Baddeley et Hodges (Neuropsychologia, 1996)Greene, Baddeley et Hodges (Neuropsychologia, 1996)

ControlsControlsN = 30N = 30

Minimal ADMinimal ADN = 17N = 17

Mild ADMild ADN = 16N = 16

Rapp nomsRapp noms 8.9 (2.9)8.9 (2.9) 4.3 (1.4)4.3 (1.4) 3.9 (0.7)3.9 (0.7)

Rec nomsRec noms 9.7 (3.4)9.7 (3.4) 5.8 (3)5.8 (3) 4.2 (2.6)4.2 (2.6)

PatternsPatterns 10.1 (4.5)10.1 (4.5) 5.4 (2.7)5.4 (2.7) 2.8 (1.6)*2.8 (1.6)*

DoorsDoors 9.1 (3.4)9.1 (3.4) 5.6 (1.4)5.6 (1.4) 4.2 (1.4)4.2 (1.4)

Processus déficitairesProcessus déficitaires

Déficits d’encodage (1)Déficits d’encodage (1)

Weingartner et al. (81Weingartner et al. (81): Meilleur rappel pour ): Meilleur rappel pour une liste de mots reliés sémantiqune liste de mots reliés sémantiqtt que pour que pour des mots non reliés chez les âgés normaux, des mots non reliés chez les âgés normaux, mais pas de différence chez MAmais pas de différence chez MA

Déficits d’encodage (2)Déficits d’encodage (2)

Les patient MA ne bénéficient pas, dans les Les patient MA ne bénéficient pas, dans les épreuves de rappel indicé, des indices catégoriels épreuves de rappel indicé, des indices catégoriels (nom de la catégo de l’item cible à rappeler) pour (nom de la catégo de l’item cible à rappeler) pour faciliter leur rappel (effet d’indiçage catégoriel faciliter leur rappel (effet d’indiçage catégoriel moindre ou absent chez MAmoindre ou absent chez MA11))

Déficits de mémorisation du contexte. Bucks & Déficits de mémorisation du contexte. Bucks & Willison (97) ont utilisé la tâche matricielle. Les S. Willison (97) ont utilisé la tâche matricielle. Les S. encodent des images cibles localisées dans une encodent des images cibles localisées dans une grille. Ils doivent rappeler les images cibles et leur grille. Ils doivent rappeler les images cibles et leur localisation ou les relocaliser. Les MA ont de – localisation ou les relocaliser. Les MA ont de – bonnes perf. que les contrôles.bonnes perf. que les contrôles.

Déficits de stockageDéficits de stockage

Les MA ont un oubli plus important et plus Les MA ont un oubli plus important et plus rapide que les contrôles, même lorsqu’on rapide que les contrôles, même lorsqu’on égalise l’appr. initial, en rappel libre et non égalise l’appr. initial, en rappel libre et non en rappel indicé ou en recon. Cet oublie se en rappel indicé ou en recon. Cet oublie se concentrerait dans les 10 premières minutes concentrerait dans les 10 premières minutes post-stockage (Salmon, 2000). post-stockage (Salmon, 2000).

Déficits de rappelDéficits de rappel

Les MA ont presque toujours de – bonnes Les MA ont presque toujours de – bonnes réponses en rappel libre, mais pas toujours réponses en rappel libre, mais pas toujours en recon. ou rappel indicé (Bandt, Corwin, & en recon. ou rappel indicé (Bandt, Corwin, & Krafft, 92). Krafft, 92).

Déficit des processus de reconnaissance:Déficit des processus de reconnaissance:Dissociation familiarité/remémorationDissociation familiarité/remémoration

Chez les MA, dans une tâche de recon., les Chez les MA, dans une tâche de recon., les mécanismes rapides et automatiques de mécanismes rapides et automatiques de familiarité sont préservés, tandis que les familiarité sont préservés, tandis que les mécanismes lents de remémoration consciente mécanismes lents de remémoration consciente sont détériorés. sont détériorés.

Balota et al. (2002) ont montré une diminution de Balota et al. (2002) ont montré une diminution de l’effet miroir (meilleur recon. des mots rares que l’effet miroir (meilleur recon. des mots rares que des mots fréquents) chez les MA ainsi qu’un rejet des mots fréquents) chez les MA ainsi qu’un rejet correct des distracteurs rares + important que des correct des distracteurs rares + important que des distracteurs fréquents dans des proportions distracteurs fréquents dans des proportions équivalentes chez MA et contrôle. équivalentes chez MA et contrôle.

2 - La mémoire sémantique2 - La mémoire sémantique

MA et mémoire sémantique les MA et mémoire sémantique les tâches utiliséestâches utilisées

dénomination des objets (réels ou imagés)dénomination des objets (réels ou imagés) définition des objets d’après leur nom (écrit ou définition des objets d’après leur nom (écrit ou

prononcé)prononcé) énumération d’exemplaires d’une catégorie (ex., énumération d’exemplaires d’une catégorie (ex.,

animaux, fruits, etc.)animaux, fruits, etc.) appariement d’items en fonction d’un critère donné appariement d’items en fonction d’un critère donné

(ex, appariement visual-verbal : le nom d’un objet à (ex, appariement visual-verbal : le nom d’un objet à l’image le représentant dans un choix multiple)l’image le représentant dans un choix multiple)

réponses aux questions sondant des connaissances réponses aux questions sondant des connaissances générales (par exemple, « Où vit le tigre ?», « De générales (par exemple, « Où vit le tigre ?», « De quelle couleur est le drapeau de la France ? », etc.)quelle couleur est le drapeau de la France ? », etc.)

Tâches d’amorçageTâches d’amorçage

Regroupement et "switching".

• Le regroupement ("clustering") : production de mots appartenant à des sous-catégories sémantiques ou phonémiques communes.

• Le "switching" : passage d’un regroupement à un autre.

(Troyer et al., 1997)

Fluences verbales: Analyses qualitatives

Tâche littérale Tâche sémantique

- Papillon - Chien

- Parapluie - Chat

- Persil - Mésange

- Pirouette - Mouton

- Poids - Cochon

- Poire - Vache

- Pêche - Cheval

- Prêche - Ane

- Paradis - Girafe

- Piscine - Tigre

- Pa

- Pa

- Poi

- Poi

- Pêche

- Prêche

- Chien

- Chat

- Mouton

- Cochon

- Vache

- Cheval

- Ane

1

1

1

1

4

- Girafe

- Tigre1


Regroupement et "switching".

• Le regroupement impliquerait des processus temporaux tels que la mémoire verbale sémantique et le lexique phonologique.

• Le "switching" impliquerait des processus dépendant du lobe frontal tels que la flexibilité mentale, les processus stratégiques de recherche, le "shifting".

(Troyer et al., 1997)


Clustering et switchingClustering et switching

Troyer et al. (1998) ont observé Troyer et al. (1998) ont observé

que les patients MA produisaient des que les patients MA produisaient des regroupements plus petits que les sujets regroupements plus petits que les sujets témoins en fluence littérale et en fluence témoins en fluence littérale et en fluence catégorielle, et qu'ils passaient moins catégorielle, et qu'ils passaient moins souvent d'une sous-catégorie à une autre souvent d'une sous-catégorie à une autre ("switching") en fluence catégorielle.("switching") en fluence catégorielle.

Les erreurs de type sémantique Les erreurs de type sémantique incluent :incluent :

la production du nom d’un autre exemplaire la production du nom d’un autre exemplaire appartenant à la même catégorie (« carotte » pour appartenant à la même catégorie (« carotte » pour « céleri »)« céleri »)

la production du nom de la catégorie sémantique à la production du nom de la catégorie sémantique à la place du nom de l’exemplaire spécifique la place du nom de l’exemplaire spécifique (« légume » pour « céleri »)(« légume » pour « céleri »)

la production d’une information associée à la production d’une information associée à l’exemplaire (« sert à faire la soupe » pour l’exemplaire (« sert à faire la soupe » pour « céleri »). « céleri »).

Les patients DTA font essentiellement des erreurs de Les patients DTA font essentiellement des erreurs de type sémantique, en particulier, «nom de type sémantique, en particulier, «nom de catégorie » et « sémantique associative ».catégorie » et « sémantique associative ».

Mémoire sémantique dans la MA: Mémoire sémantique dans la MA: tâches de catégorisationtâches de catégorisation

INSECTESINSECTES

CANARDCANARD

GUEPEGUEPE

MOINEAUMOINEAU

SAUTERELLESAUTERELLE

Classification sémantique

Mémoire sémantique dans la MAMémoire sémantique dans la MA

GRENOUILLEGRENOUILLE

POISSONPOISSONCORBEAUCORBEAU

Associations sémantiques

Troubles de la dénomination d’imagesTroubles de la dénomination d’images

Les MA ont des difficultés à dénommer des Les MA ont des difficultés à dénommer des images (Cardebat et al., 91)images (Cardebat et al., 91)<- pbs perceptifs?<- pbs perceptifs?

<- manque du mot de type aphasique?<- manque du mot de type aphasique?

<- déficits d’accès aux connaissances sémtq?<- déficits d’accès aux connaissances sémtq?

<- dégradation des con. sémtq?<- dégradation des con. sémtq?

Kirschner et al. (84): chez 12 MA, meilleure Kirschner et al. (84): chez 12 MA, meilleure dénomination des objets réels que des photos, dénomination des objets réels que des photos, elles-mêmes mieux dénommées que des dessins.elles-mêmes mieux dénommées que des dessins.

Troubles de la dénomination d’imagesTroubles de la dénomination d’images Huff et al. (86)Huff et al. (86): la dénomination d’images reste inf chez : la dénomination d’images reste inf chez

MA, même lorsqu’ils sont appariés aux témoins sur un MA, même lorsqu’ils sont appariés aux témoins sur un test de discrimination visuelle; troubles de la test de discrimination visuelle; troubles de la discrimination visuelle corrélé avec la sévérité de la MA discrimination visuelle corrélé avec la sévérité de la MA (=> tbles jouent à un stade avancé, mais pas au début)(=> tbles jouent à un stade avancé, mais pas au début)

Peu d’évidences en faveur du manque du mot de type Peu d’évidences en faveur du manque du mot de type aphasiqueaphasique: les erreurs phonologiques sont rares et les : les erreurs phonologiques sont rares et les patients bénéficient peu de l’indiçage phonologique; ils patients bénéficient peu de l’indiçage phonologique; ils sont rarement capables de donner la 1sont rarement capables de donner la 1èreère lettre du nom lettre du nom d’un item qu’ils ne peuvent dénommer (Henderson et al., d’un item qu’ils ne peuvent dénommer (Henderson et al., 90; Beeson et al., 95).90; Beeson et al., 95).

Les MA ont de moins bonnes perf à des tests de fluence Les MA ont de moins bonnes perf à des tests de fluence catégorielle ou lexicale à partir d’une lettre ou d’une catégorielle ou lexicale à partir d’une lettre ou d’une catégorie (Huff et al., 86; Chertkow & Bow, 90)catégorie (Huff et al., 86; Chertkow & Bow, 90)

Dégradation des représentations sémantiquesDégradation des représentations sémantiques

Chertkow et al. (89; 92; 93) ont testé des MA, indemnes de tbles perceptifs, avec des épreuves de dénomination, d’appariement mot-image avec des distracteurs appartenant à la même catégorie sémtq, et par des questions exploratoires. Les MA ont montré un déficit de dénomination et un déficit dans la tâche d’appariement, avec une concordance entre les deux T.: les items bien appariés étaient dénommés dans 78% des cas, alors que les mal appariés ne l’étaient que dans 15% des cas.

Dégradation des représentations sémantiquesDégradation des représentations sémantiques

Les MA sont capables d’accéder à des Les MA sont capables d’accéder à des informations catégorielles (e.g., c’est un animal qui informations catégorielles (e.g., c’est un animal qui vole) mais ont des difficultés pour accéder aux inf° vole) mais ont des difficultés pour accéder aux inf° spécifiques (e.g., c’est une hirondelle)-> spécifiques (e.g., c’est une hirondelle)-> dégradation des con +tôt que déficit d’accès.dégradation des con +tôt que déficit d’accès.

Hodges et al. (92, 96) a montré que l’effet de freq. Hodges et al. (92, 96) a montré que l’effet de freq. en dénomination est + élevé chez les témoins que en dénomination est + élevé chez les témoins que chez les MA. -> pas de déficit d’accès.chez les MA. -> pas de déficit d’accès.

Effets d’amorçage (Giffard et al., 2002) -> résultats Effets d’amorçage (Giffard et al., 2002) -> résultats en faveur d’une dégradation des con. en faveur d’une dégradation des con.

4747

La tâche de décision lexicaleLa tâche de décision lexicale

Réponse du sujet

TDR : Temps De RéponseEAS : Effets d’Amorçage Sémantique

TR

TR

TR

EAS

TR

Coordination Mots sans lien Mot/non-motAttribution

Amorce Tigre Chaise PommeTigre

Cible RayureLion IgnuleRayure

OUI OUI

OUI

NON

Giffard et al., Brain, 2001

Évolution des effets d'amorçage sémantique Évolution des effets d'amorçage sémantique dans la maladie d'Alzheimerdans la maladie d'Alzheimer

Eff

ets

d'a

mo

rçag

e sé

man

tiq

ue

Sévérité des troubles sémantiques

Sujets témoins

Relation de coordination

Relation d'attribution

Hyperamorçage

3- La mémoire procédurale3- La mémoire procédurale

Définition: Mémoire ProcéduraleDéfinition: Mémoire Procédurale

Système impliqué dans l’appr. de nombreux types Système impliqué dans l’appr. de nombreux types d’habiletés et d’algorithmes comportd’habiletés et d’algorithmes comportxx et cognitifs et cognitifs (e.g. appr. de la lecture, du vélo). (e.g. appr. de la lecture, du vélo).

Selon la conception hiérarchique de Tulving, la Selon la conception hiérarchique de Tulving, la mémoire proc est le système mnésique le + mémoire proc est le système mnésique le + primaire autonome, emboîté dans les autres syst primaire autonome, emboîté dans les autres syst mnés.mnés.

Elle aurait comme substrat neuronal les noyaux Elle aurait comme substrat neuronal les noyaux gris centraux et les boucles striato-frontales + gris centraux et les boucles striato-frontales + cervelet et circuits cérébelleux-frontaux.cervelet et circuits cérébelleux-frontaux.

EpreuvesEpreuves

Procédures perceptivo-motrices: Procédures perceptivo-motrices: – Poursuite de cible en mouvementPoursuite de cible en mouvement– Tâche de réaction sérielleTâche de réaction sérielle– Tâche du dessin en miroirTâche du dessin en miroir

Procédures perceptivo-verbales: Tâches de Procédures perceptivo-verbales: Tâches de lecture en miroirlecture en miroir

Procédures cognitives: Procédures cognitives: – Tour de Hanoï (Tour de Toronto)Tour de Hanoï (Tour de Toronto)– Tâche de classification de probabilité Tâche de classification de probabilité

Procédures perceptivo-motrices:Procédures perceptivo-motrices:Poursuite d’une cible en mouvementPoursuite d’une cible en mouvement

Maintenir le stylet le plus longtemps possible sur la pastille du plateau en rotation

Modèle classique Poursuite de cible photoélectrique

Procédures perceptivo-motrices:Procédures perceptivo-motrices:Poursuite d’une cible en mouvementPoursuite d’une cible en mouvement

Poursuite de cible informatisée

Procédures perceptivo-motrices:Poursuite d’une cible en mouvement

Apprentissage de procédures et MA:Apprentissage de procédures et MA:Poursuite d’une cible en mouvementPoursuite d’une cible en mouvement

1ère étude MA: 1ère étude MA: Eslinger et Eslinger et Damasio 1986Damasio 1986

3 sessions de 5 3 sessions de 5 essais + 1 essai essais + 1 essai après 20 mnaprès 20 mn

Durée de Durée de chaque essai: chaque essai: 20 sec. Intervalle 20 sec. Intervalle 20 sec20 sec

Vitesse Vitesse identique pour identique pour tous les sujets: tous les sujets: 30 tours/mn30 tours/mn


Ces résultats ont été Ces résultats ont été reproduits par Heindel et reproduits par Heindel et ses collaborateurs (1988; ses collaborateurs (1988; 1989 ) 1989 )

Procédure: Procédure: – Essais pour déterminer Essais pour déterminer

la vitesse de chaque S la vitesse de chaque S (15, 30, 45 ou 60 T/mn, (15, 30, 45 ou 60 T/mn, pour 25% de maintien)pour 25% de maintien)

– 3 séries de huit essais 3 séries de huit essais (20 sec), avec un (20 sec), avec un intervalle de 30 minutes intervalle de 30 minutes entre chaque série. entre chaque série.

la courbe la courbe d'apprentissage des d'apprentissage des patients avec MA est patients avec MA est comparable à celle du comparable à celle du groupe de sujets témoins. groupe de sujets témoins.

Heindel et al., 1989, The Journal of Neuroscience


Deweer, Ergis et al., (1994), CortexProcédure: identique à celle de Heindel et al.

Libon et al., 1998: résultats similaires

Apprentissage de procédures motrices et apraxie Apprentissage de procédures motrices et apraxie idéomotrice dans la maladie d’Alzheimeridéomotrice dans la maladie d’Alzheimer

Jacobs DH. & al. (1999) Neuropsychologia

Sujets: 12 patients Alzheimer (4 hommes, 8 femmes); 12 sujets contrôles (5hommes, 7 femmes)

Poursuite de cible en mouvement

Exploration de l’apraxie idéomotrice chez les patients Alzheimer (mime d’utilisation d’objets et gestes symboliques)

Étude des liens entre le score praxique et les performances à la tâche

d’apprentissage perceptivo-moteur?



Tâche de poursuite de cible:

Vitesse de rotation 30 Tours/mn pdt 20 sec

20 essais au total avec intervalle inter-essai = 20 sec et pause de 5 min après le 10ème essai

5 min

20sec

Essais

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

20sec

Comparaison Apprentissage perceptivo-moteur Comparaison Apprentissage perceptivo-moteur chez des patients Alzheimer et sujets contrôleschez des patients Alzheimer et sujets contrôles




Les patients Alzheimer comme leurs témoins montrent des capacités d’apprentissage de procédures motrices préservées

Pas de corrélations entre le score praxique et les performances au Rotor Test

L’apraxie idéomotrice et l’apprentissage de procédures perceptivo-motrices sont, au moins en partie, dissociés

Procédures perceptivo-motrices:Procédures perceptivo-motrices:Dessin en miroirDessin en miroir

Dessin en miroirDessin en miroir

Apprentissage de procédures motrices: Apprentissage de procédures motrices: Dessin en miroir Dessin en miroir

Gabrieli et al. (1993)Gabrieli et al. (1993)

les patients qui ont fait la phase d’entraînement les patients qui ont fait la phase d’entraînement développent un apprentissage similaire à celui des développent un apprentissage similaire à celui des témoins. témoins. Cependant, presque la moitié des patients n’ont pas fait Cependant, presque la moitié des patients n’ont pas fait cette phase d’entraînement car incapables d’effectuer cette phase d’entraînement car incapables d’effectuer les tracés préliminaires en situation de dessin en miroir.les tracés préliminaires en situation de dessin en miroir.Ces patients n’étaient pas différents des autres en ce Ces patients n’étaient pas différents des autres en ce qui concerne la sévérité de la démence. qui concerne la sévérité de la démence. Ceci suggère que le dessin en miroir met en jeu d’autres Ceci suggère que le dessin en miroir met en jeu d’autres processus cognitifs. processus cognitifs. Effectuer un tracé en miroir suppose que le sujet soit Effectuer un tracé en miroir suppose que le sujet soit capable d’inhiber une association, entre perception et capable d’inhiber une association, entre perception et mouvement du bras et de la main, automatisée de mouvement du bras et de la main, automatisée de manière significative, et élaborer un programme manière significative, et élaborer un programme développant une association nouvelle. développant une association nouvelle. Cette tâche serait donc très sensible aux déficits des Cette tâche serait donc très sensible aux déficits des processus frontaux processus frontaux

SRTTSRTT

SRTTSRTT Knopman et Nissen (1987)Knopman et Nissen (1987)

Tâche SRTT à des patients avec MA: 4 blocs de Tâche SRTT à des patients avec MA: 4 blocs de 100 essais avec 10 séquences répétées (10 x10). 100 essais avec 10 séquences répétées (10 x10). 5è bloc aléatoire5è bloc aléatoireOnt conclu que les patients manifestaient bien un Ont conclu que les patients manifestaient bien un apprentissage, puisque leurs temps de réaction apprentissage, puisque leurs temps de réaction médians augmentaient significativement au blocs 5 médians augmentaient significativement au blocs 5 par rapport au bloc 4. par rapport au bloc 4. Mais hétérogénéité dans le groupe des patients : 9 Mais hétérogénéité dans le groupe des patients : 9 sur 28 n’ont pas montré cette augmentation, et sur 28 n’ont pas montré cette augmentation, et donc pas d’apprentissage spécifique de la donc pas d’apprentissage spécifique de la séquence. séquence.

SRTTSRTT Knopman et Nissen (1987)Knopman et Nissen (1987)

Procédures perceptivo-verbales:Procédures perceptivo-verbales:Lecture en miroirLecture en miroir

Apprentissage de procédures et MA:Apprentissage de procédures et MA:Lecture en miroirLecture en miroir

Deweer et al., 1993

Tour de HanoïTour de Hanoï

Règles:1- Ne jamais poser un anneau plus grand sur un anneau plus petit. 2 - Déplacer un seul anneau à la fois.

Tour de HanoïTour de Hanoï

Epreuves évaluant la mémoire de travailEpreuves évaluant la mémoire de travail

Boucle phonologique :Boucle phonologique :Effet de similarité phonologique.Effet de similarité phonologique.Effet de longueur de mot.Effet de longueur de mot.Test de vitesse d’articulation.Test de vitesse d’articulation.

Calepin visuo-spatial :Calepin visuo-spatial :Empan visuo-spatial de la WMS-R.Empan visuo-spatial de la WMS-R.

Administrateur central :Administrateur central :Plus-minus (flexibilité)Plus-minus (flexibilité)Stroop 4 planches (inhibition)Stroop 4 planches (inhibition)Mise à jour verbaleMise à jour verbaleAlpha-span (manipulation)Alpha-span (manipulation)

A.-M. ERGIS & A. KLEBAURA.-M. ERGIS & A. KLEBAUR

GROUPE:MA

GROUPE:TEM

Tour de Hanoï

Nombre de déplacements

2 sessions de 5 essais

ESSAIS

Nbre

dép

lacem

ents

14

16

18

20

22

24

26

28

30

1-1 1-2 1-3 1-4 1-5 2-1 2-2 2-3 2-4 2-5

Effet de groupe significatif [F(1,22) = 6,99 ; p = 0,01] : les Effet de groupe significatif [F(1,22) = 6,99 ; p = 0,01] : les patients réalisent plus de déplacements que les témoins.patients réalisent plus de déplacements que les témoins.Ni l’effet des essais [F(4,88) = 0,38 ; ns], ni l’interaction ne Ni l’effet des essais [F(4,88) = 0,38 ; ns], ni l’interaction ne sont significatifs [F(4,88) = 0,95 ; ns.].sont significatifs [F(4,88) = 0,95 ; ns.].

Résultats: Résultats: Tour de HanoïTour de Hanoï

L’apprentissage de procédures cognitives est L’apprentissage de procédures cognitives est perturbé dans la MA.perturbé dans la MA.

Les sujets témoins âgés, même s’ils font moins de Les sujets témoins âgés, même s’ils font moins de déplacements que les patients, ne progressent pas déplacements que les patients, ne progressent pas au cours des essais successifsau cours des essais successifs

ConclusionsConclusions

Mémoire épisodique

Mémoire sémantique

Mémoire procédurale

Amorçage perceptif et Amorçage perceptif et conceptuelconceptuel

Récupération explicite vs impliciteRécupération explicite vs implicite

Etude:Etude:

CHAMPAGNECHAMPAGNE

Test:Test:

CHAMCHAM

Récupération expliciteRécupération explicite: rappeler le mot étudié qui : rappeler le mot étudié qui commence par cette syllabecommence par cette syllabe

Récupération impliciteRécupération implicite: donner le premier mot qui : donner le premier mot qui vient à l’esprit qui commence par cette syllabevient à l’esprit qui commence par cette syllabe

Systèmes de mémoire (Tulving, 1994)Systèmes de mémoire (Tulving, 1994)

Système PRSSystème PRSSystème de Représentation Perceptive qui Système de Représentation Perceptive qui intervient à un niveau présémantique.intervient à un niveau présémantique.

Sa fonction est d’améliorer la capacité d’identifier Sa fonction est d’améliorer la capacité d’identifier perceptivement un stimulusperceptivement un stimulus

Il contiendrait des représentations structurales de Il contiendrait des représentations structurales de mots et d’objets particuliers, chacun étant mots et d’objets particuliers, chacun étant accessible par des indices spécifiques. accessible par des indices spécifiques.

Systèmes de mémoire (Tulving, 1994)Systèmes de mémoire (Tulving, 1994)

Système PRS (suite)Système PRS (suite)3 sous-systèmes PRS:3 sous-systèmes PRS:

"Word-form system": traite la forme visuelle "Word-form system": traite la forme visuelle des motsdes mots"Object-form system": système de "Object-form system": système de descriptions structurales. Traite les propriétés descriptions structurales. Traite les propriétés physiques des objetsphysiques des objets "Auditory word-form system": traite la forme "Auditory word-form system": traite la forme auditive des motsauditive des mots

Tâche de complètement de motsTâche de complètement de mots

Etude: Etude: cliniqueclinique employéemployé diablediable

Test:Test: parpar clicli diadia affaff modmod empemp

Liste parallèle:Liste parallèle:

paraventparaventafficheafficheModèleModèle

= ligne de base= ligne de basePermet de mesurer le taux Permet de mesurer le taux

de complétion dû au de complétion dû au hasardhasard

Fleischman et al., 1998

Complètement de mots: revue de la littérature

13 études: amorçage préservé

13 études: amorçage perturbé

Complètement de motsComplètement de motsPlusieurs facteurs peuvent être à l'origine de ces Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de ces

variabilités et de ces contradictions:variabilités et de ces contradictions:(1) de la puissance statistique des analyses réalisées : (1) de la puissance statistique des analyses réalisées :

en effet, dans certaines études le nombre de sujets est en effet, dans certaines études le nombre de sujets est inférieur à 12 dans chaque groupe; inférieur à 12 dans chaque groupe;

(2) de l'âge et du niveau de scolarité des sujets; (2) de l'âge et du niveau de scolarité des sujets; (3) du degré de sévérité de la maladie des patients MA : (3) du degré de sévérité de la maladie des patients MA :

Plusieurs études ont montré que l’amplitude de Plusieurs études ont montré que l’amplitude de l’amorçage diminuait quand la sévérité de la démence l’amorçage diminuait quand la sévérité de la démence augmentait (Ergis et al., 1994 ; Fleischman et al., augmentait (Ergis et al., 1994 ; Fleischman et al., 1999); 1999);

(4) de la tâche d'orientation proposée lors de la phase (4) de la tâche d'orientation proposée lors de la phase d'étude, supposée générer un encodage plus ou d'étude, supposée générer un encodage plus ou moins profond, et donc accentuer la nature perceptive moins profond, et donc accentuer la nature perceptive ou conceptuelle de la tâche; ou conceptuelle de la tâche;

(5) de la présence ou non d'une tâche distractrice entre (5) de la présence ou non d'une tâche distractrice entre l'étude et le test, et de sa nature; l'étude et le test, et de sa nature;

(6) de la similitude entre les conditions de présentation (6) de la similitude entre les conditions de présentation des stimuli lors de l'étude et lors du test. des stimuli lors de l'étude et lors du test.

Amorçage perceptif Amorçage perceptif Complètement de mots: MA débutante et modérée Complètement de mots: MA débutante et modérée

(Ergis, 1994)(Ergis, 1994)

0

5

1015

20

25

3035

40

45

50

% c

ompl

ètem

ent

Témoins MA 1 MA 2

CiblesDistr

Amorçage:Complètement de mots: hétérogénéité des performances

MA 123%

46%

31%

MA 218%

64%

18%

Contrôles

21%

58%

21%

0-20%

25-45%

>50%

% de sujets avec un taux d’amorçage bas, moyen et élevé

X carpe ******

16 ms

500 ms

40 mots

carpe

3 sec

table

Oui - Non

carpe

Oui - Non

Amorçage perceptif pour du matériel Amorçage perceptif pour du matériel familier verbal:familier verbal:

Identification perceptive Identification perceptive

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

Patients MA Contrôles

Cible

Distracteur

(Ergis, 1994)(Ergis, 1994)

Amorçage perceptif pour du matériel familier non verbal

De manière générale, l’ensemble des données semble De manière générale, l’ensemble des données semble indiquer une relativement bonne préservation de indiquer une relativement bonne préservation de l’amorçage perceptif pour du matériel familier dans la l’amorçage perceptif pour du matériel familier dans la maladie d’Alzheimer : dans la revue de Fleischman et maladie d’Alzheimer : dans la revue de Fleischman et Gabrieli (1998), 29 études ont permis de mettre en Gabrieli (1998), 29 études ont permis de mettre en évidence des effets d’amorçage préservés dans la MA, évidence des effets d’amorçage préservés dans la MA, et seulement 7 ont montré des effets d’amorçage et seulement 7 ont montré des effets d’amorçage perturbés. perturbés. Parmi ces dernières, les effets d’amorçage étaient Parmi ces dernières, les effets d’amorçage étaient altérés chez des patients à des stades modérés de la altérés chez des patients à des stades modérés de la MA (Corkin, 1982), ou bien dans des longs délais MA (Corkin, 1982), ou bien dans des longs délais (Beatty et al., 1998).(Beatty et al., 1998).Les résultats de ces travaux semblent supporter Les résultats de ces travaux semblent supporter l’hypothèse selon laquelle l’amorçage perceptif mettrait l’hypothèse selon laquelle l’amorçage perceptif mettrait en jeu les régions corticales occipitales, généralement en jeu les régions corticales occipitales, généralement relativement préservées dans les stades débutants de la relativement préservées dans les stades débutants de la maladie d’Alzheimer (Gabrieli et al., 1995; Keane et al., maladie d’Alzheimer (Gabrieli et al., 1995; Keane et al., 1995; Schacter et Buckner, 1998).1995; Schacter et Buckner, 1998).

Amorçage perceptif pour du matériel non familier: Tâche de décision d’objets

Amorçage perceptif non verbal: Amorçage perceptif non verbal: matrices de pointsmatrices de points

Figure vide Figure-cible Figure remplacement

Ex. 1 Ex. 2 Ex. 3

Reconnaissance Ex. 4

Amorçage perceptif non verbal: % de segments Amorçage perceptif non verbal: % de segments corrects produits dans la condition "ligne de corrects produits dans la condition "ligne de

base" et dans la condition "test"base" et dans la condition "test"

MAMA Sujets âgésSujets âgés Sujets Sujets jeunesjeunes

% % segments segments LDBLDB

30,7 30,7 (13,2)(13,2)

32 (11,8)32 (11,8) 36,5 36,5 (10,1) (10,1)

% % segments segments TestTest

33,2 33,2 (12,1)(12,1)

35,3 35,3 (14,4) (14,4)

49,5 49,5 (18,1)(18,1)

Amorçage conceptuel pour des informations familièresAmorçage conceptuel pour des informations familières

Association de mots sémantiquement liésAssociation de mots sémantiquement liésHabituellement, des paires de mots Habituellement, des paires de mots sémantiquement liés (par exemple TABLE-sémantiquement liés (par exemple TABLE-CHAISE) sont présentées au sujet. Ensuite, CHAISE) sont présentées au sujet. Ensuite, on lui demande de produire le premier mot on lui demande de produire le premier mot qui lui vient à l'esprit en réponse au premier qui lui vient à l'esprit en réponse au premier mot de chaque paire. Il y a un effet mot de chaque paire. Il y a un effet d'amorçage lorsque le sujet produit plus d'amorçage lorsque le sujet produit plus souvent le mot qui était associé au mot indice souvent le mot qui était associé au mot indice que dans la condition "ligne de base".que dans la condition "ligne de base".

Amorçage conceptuelAmorçage conceptuel:: Amorçage avec changement de formatAmorçage avec changement de format

La Maladie dAlzheimer Troubles mnésiques. Quelques questions pour commencer… 1.Quelles tâches...

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