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Une fois encore, dans ce lieu exceptionnel qu’est la Grande Halle de la Villette, le rendez- vous incontournable de tous les professionnels du sec- teur a montré le dynamisme La crise dure et perdure. Depuis plusieurs années, les quelques soubresauts d’activité que nous avons connus ne sont que de légères accalmies dans un contexte bien déprimé. Ce qui s’annonce pour 2013 n’est guère réjouis- sant et encore moins pour le bâtiment qui pourrait être un des secteurs les plus durement touchés. Dans ces moments où les carnets de commandes prennent la figure d’une morne plaine, le risque est grand de voir se renforcer le triste phénomène d’une course aux prix dont l’issue inévitable prendra la forme d’une ronde, celle d’un cercle vicieux. Il est légitime pour toutes les entreprises de chercher à obtenir de leur clients, le minimum de charges vitales mais il est suicidaire d’ou- blier la notion de prix. Il est légitime pour un don- neur d’ordre de rechercher le prix le meilleur, mais il est absurde de ne voir que celui-ci au détriment trop souvent de la qualité. Car c’est une règle bien connue en période de crise, l’élé- ment le plus fragile qu’il faut savoir préserver est celui de la qualité, à défaut de quoi, c’est certain, des lende- mains enchantés ne sont pas prêts de se produire. La lettre d’information n ° 47 EDITO Club Partenaires du Tél. : 01 40 55 12 00 Web : www.gppf.fr de la filière second œuvre / finition. Avec des exposants qui ont, malgré la crise, fait des efforts pour présenter leurs nouveaux produits et leurs dernières innovations techniques, réaliser des dé- monstrations et animer leurs espaces, Surfaces et Matières a constitué une véritable vitrine de ce secteur d’activi- té, un vaste espace d’infor- mation où chaque visiteur pouvait découvrir les innova- tions technologiques, s’in- former sur les techniques, systèmes et procédés inédits, apprécier les nouveaux pro- duits et matériels, les nou- velles matières, sentir les tendances de la décoration intérieure et extérieure. Ce fut également l’occasion de rappeler le rôle majeur de cette filière dans les marchés issus du Grenelle de l’envi- ronnement, comme l’a souli- gné le président Olivier de Mourgues lors de l’inaugura- tion qui s’est déroulée en présence de M. François Dagnaud, Premier Adjoint au Maire du 19 ème arrondisse- ment et adjoint au Maire de Paris, chargé de l'organisa- tion et du fonctionnement du Conseil de Paris, de la pro- preté et du traitement des déchets. Avec les objectifs de réduc- tion des consommations d’énergie, de nouveaux mar- chés se sont ouverts pour les entreprises du secteur, dans le domaine de l’isolation thermique, que ce soit par l’intérieur ou par l’extérieur. Pour ce type de travaux, les maîtres d’ouvrage souhai- tent avoir un interlocuteur unique pour réfléchir à une novembre/décembre 2012 Surfaces et Matières : une forte empreinte développement durable Surfaces et Matières, le salon des professionnels de la finition, s’est tenu à la Grande Halle de la Villette les 7, 8 et 9 novembre derniers. Entièrement dédié aux professionnels de la rénovation et de la décoration intérieure/extérieure, ce salon vise à rassembler en un seul lieu les acteurs du secteur de la peinture, du ravalement, des revêtements de sols et murs, de la décoration et de la finition.

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Une fois encore, dans ce lieu

exceptionnel qu’est la Grande

Halle de la Villette, le rendez-

vous incontournable de tous

les professionnels du sec-

teur a montré le dynamisme

• •La crise dure et perdure.

Depuis plusieurs années,les quelques soubresautsd’activité que nous avonsconnus ne sont que delégères accalmies dans uncontexte bien déprimé.

Ce qui s’annonce pour2013 n’est guère réjouis-sant et encore moins pourle bâtiment qui pourraitêtre un des secteurs lesplus durement touchés.

Dans ces moments où lescarnets de commandesprennent la figure d’unemorne plaine, le risque estgrand de voir se renforcerle triste phénomène d’unecourse aux prix dont l’issueinévitable prendra la formed’une ronde, celle d’uncercle vicieux.

Il est légitime pour toutesles entreprises de chercherà obtenir de leur clients, leminimum de charges vitalesmais il est suicidaire d’ou-blier la notion de prix. Ilest légitime pour un don-neur d’ordre de rechercherle prix le meilleur, mais ilest absurde de ne voir quecelui-ci au détriment tropsouvent de la qualité. Carc’est une règle bien connueen période de crise, l’élé-ment le plus fragile qu’ilfaut savoir préserver est celuide la qualité, à défaut dequoi, c’est certain, des lende-mains enchantés ne sontpas prêts de se produire.

L a l e t t r e d ’ i n f o rma t i o n • n° 47 •

EDITO

Club Partenaires du

Tél. : 01 40 55 12 00Web : www.gppf.fr

de la filière second œuvre /

finition. Avec des exposants

qui ont, malgré la crise, fait

des efforts pour présenter

leurs nouveaux produits et

leurs dernières innovations

techniques, réaliser des dé-

monstrations et animer leurs

espaces, Surfaces et Matières

a constitué une véritable

vitrine de ce secteur d’activi-

té, un vaste espace d’infor-

mation où chaque visiteur

pouvait découvrir les innova-

tions technologiques, s’in-

former sur les techniques,

systèmes et procédés inédits,

apprécier les nouveaux pro-

duits et matériels, les nou-

velles matières, sentir les

tendances de la décoration

intérieure et extérieure.

Ce fut également l’occasion

de rappeler le rôle majeur de

cette filière dans les marchés

issus du Grenelle de l’envi-

ronnement, comme l’a souli-

gné le président Olivier de

Mourgues lors de l’inaugura-

tion qui s’est déroulée en

présence de M. François

Dagnaud, Premier Adjoint au

Maire du 19ème arrondisse-

ment et adjoint au Maire de

Paris, chargé de l'organisa-

tion et du fonctionnement du

Conseil de Paris, de la pro-

preté et du traitement des

déchets.

Avec les objectifs de réduc-

tion des consommations

d’énergie, de nouveaux mar-

chés se sont ouverts pour les

entreprises du secteur, dans

le domaine de l’isolation

thermique, que ce soit par

l’intérieur ou par l’extérieur.

Pour ce type de travaux, les

maîtres d’ouvrage souhai-

tent avoir un interlocuteur

unique pour réfléchir à une

novembre/décembre 2012

Surfaces et Matières :une forte empreintedéveloppement durableSurfaces et Matières, le salon des professionnels de lafinition, s’est tenu à la Grande Halle de la Villette les 7, 8 et9 novembre derniers. Entièrement dédié aux professionnelsde la rénovation et de la décoration intérieure/extérieure,ce salon vise à rassembler en un seul lieu les acteurs dusecteur de la peinture, du ravalement, des revêtementsde sols et murs, de la décoration et de la finition.

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offre globale de travaux d’écono-

mie d’énergie. Les entreprises de

finition ont un rôle à jouer, soit

par une diversification de leur

activité, soit par la mise en œuvre

de partenariat avec leurs confrères

d’autres secteurs du bâtiment.

Cette évolution récente du sec-

teur constitue une opportunité

de développement importante

pour ce secteur d’activité.

Tendances : une filière

impliquée

dans le développement durableSur tous les stands, l’empreintedéveloppement durable était per-ceptible. Que ce soit au niveaudes produits, des techniquesd’application, du matériel ouencore des équipements de tra-vail, les industriels prennent encompte ce thème dans leursinnovations.

Aujourd’hui, les produits pré-sents sur le marché répondentbien entendu nécessairementaux directives européennes auniveau de l’émission de COV. Laplupart des industriels proposentdes produits conformes à ladémarche HQE, étiquetés A+, soitle meilleur niveau d’émission deCOV. En outre, la demande deplus en plus pressante des pro-fessionnels au niveau du gain detemps conduit les fabricants depeinture à développer des pro-duits de plus en plus performantsqui ne nécessitent plus que l’ap-plication d’une couche d’impres-sion et une seule couche de fini-

tion. Du côté des enduits, on voitapparaître la mécanisation avecdes produits adaptés pour la pro-jection et au temps de séchageplus rapide. Au vu de l’importancedu coût de la main d’œuvre dansune prestation, autant dire que cesnouveaux produits devraient ren-contrer un succès grandissant.

Par ailleurs, de manière générale,la tendance est aux produitsnaturels, et le secteur de la finitionne fait pas exception à la règle.Pour répondre à cette demande,

poussent même la démarche éco-logique à l’extrême en proposantdes revêtements fabriqués à par-tir de matières recyclées.

En ce qui concerne les techniquesd’application, là aussi, forte estla demande du gain de tempsd’application, complétée par unevolonté de faciliter le travail descompagnons. La tendance estdonc à la mécanisation dès que lechantier le permet. On voit fleurirsur le marché des machines àprojeter plus performantes les

unes que les autres. Celles-ci sontaccompagnées d’un développe-ment de gros conditionnementsen matériau recyclable pour lesproduits (containers de 500 kg)qui ont l’avantage de réduireconsidérablement la manutentionet de limiter la quantité de déchetset leurs coûts de traitement.

On note également la forteinfluence de la notion d’ergonomiedans l’évolution de l’outillage. Lesfabricants proposent désormaisdes outils plus légers, conçus avecdes matériaux plus « confortables »et dont la conception est particu-

lièrement étudiée pour faciliterl’utilisation du matériel. Parailleurs, là encore, la notion dedéveloppement durable est priseen compte puisque plusieursfournisseurs fabriquent leursbrosseries avec des matériaux enprovenance de forêts gérées. Desnormes mondiales sont d’ailleursen cours de réflexions sur ce sujet.

Et pour aller au bout de la démar-che, des machines écologiquespour le nettoyage des outils ontvu le jour. Des stations de net-toyage à l’eau fonctionnant encircuit fermé, avec un système detraitement intégré permettentdésormais d’éviter les rejets àl’égout d’eaux polluées et depouvoir mettre en déchets inertesles résidus de produits.

Du côté des équipements de travail, les nouveaux produitsrépondent également aux mêmesobjectifs.

Surfaces et Matières : une forte empreinte développement durable

les industriels rivalisent d’imagi-nation pour proposer une largepalette de matières et texturesnaturelles ou à effets naturels.Que ce soit pour les sols ou lesmurs, les matériaux comme lebéton, la pierre, le bois ou encorele métal sont largement plébisci-tés. Bruts, texturés ou non, ilsapportent une authenticité et unechaleur dans les espaces. Auniveau des couleurs également,la tendance est aux tons naturels,la décoration s’appuie sur descoloris inspirés par la natureenvironnante. Certains industriels

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combinées : photocatalyse avecdestruction de polluants orga-niques sous l’action de la lumièreet super-hydrophilie via une réduc-tion des tensions de surfaces.

� Médaille de Bronze : DAWFrance pour son systèmed’Isolation Thermique parl’Extérieur Capatect Dark Side.

Les vêtements sont fabriqués

avec des matériaux de plus en

plus sophistiqués pour plus de

confort et aussi plus de sécurité :

des vêtements multicouches

avec membranes respirantes, des

fibres drainantes pour absorber

la transpiration et éviter la sensa-

tion de froid, des matières résis-

tantes à l’abrasion… En outre, là

encore, l’utilisation de matériaux

issus du recyclage se développe

de manière significative. Si la

recherche du confort des compa-

gnons et la notion de développe-

ment durable sont les principaux

critères pour l’innovation dans ce

secteur, il faut aujourd’hui intégrer

une dimension complémentaire,

la mode. En effet, désormais, les

vêtements de travail se démar-

quent par leur allure sportswear,

moderne et actuelle. L'aisance, le

look, les couleurs, les formes, les

tissus et bien d'autres critères

caractérisent les nouvelles lignes

de ces vêtements.

Un salon marqué

par des innovationsSurfaces et Matières fut l’occa-

sion de récompenser les expo-

sants faisant preuve d’innova-

tion. Ainsi ont été organisés les

trophées de l’Innovation, permet-

tant à chaque société de présen-

ter un produit ou service innovant

et de concourir pour l’attribution

d’un prix. En outre, le e-magazine

source-a-id.com a profité du salon

pour remettre les prix 2012 de la

rédaction.

� Médaille d’Argent : Newcoatpour son produit Stayclean.

Cette lasure photocatalytiquetransparente a la particularité delimiter l’encrassement provoquépar les polluants organiques.Applicable directement sur desfaçades préalablement prépa-rées, cette technique permet deles rendre autonettoyantes parréaction des UV sur le dioxyde detitane contenu dans la lasure. Ceprocessus permet de lutter natu-rellement face aux sources desalissures quotidiennes dues auxmousses, lichens, pollution auto-mobile, pollutions organiques,stagnation des eaux dans lesmatières poreuses, etc. Elle entre-tient les surfaces par actions

Sans Stayclean Avec Stayclean

Ce système d’ITE allie la possibi-lité de teintes foncées à une trèsgrande souplesse, une résistanceau choc et au feu. Il répond à lademande croissante d’architectespour des tons foncés en façade,avec la possibilité d’aller jusqu’àune luminance de 5, du gris

Trophées de l’innovation

� Médaille d’Or : Peintures ONIP

pour son nuancier Contraste et

Harmonies.

Ce nuancier propose des coordi-

nations de teintes suffisamment

contrastées pour satisfaire les

malvoyants. Il est le premier

nuancier élaboré par un fabricant

de peintures qui répond aux exi-

gences réglementaires nées de la

loi du 11 février 2005 pour l’égalité

des droits et des chances, la par-

ticipation et la citoyenneté des

personnes handicapées. Les har-

monies de couleurs en bi et tri-

chromie ont été testées et validées

par différents individus qui pré-

sentaient des déficiences visuelles

de différentes natures et par un

ensemble de spécialistes sélec-

tionné par l’institut de la vision et

la Fédération Française des Aveu-

gles et handicapés visuels de

France (F.A.F.). Ce nuancier per-

met d’associer l’accessibilité, la

décoration intérieure et l’exigence

environnementale, en proposant

exclusivement des peintures cer-

tifiées NF Environnement ou

Ecolabel Européen.

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ardoise au noir en passant par lesmarrons, les rouges brique ouencore les bruns rouge. CapatectDark Side est composé de pan-neaux en laine de roche insen-sible aux températures élevées,d’un enduit de base organiquerenforcé avec des fibres de car-bone pour une souplesse et unerésistance maximale, d’une arma-ture de renforcement utilisant latechnologie Carbone et d’unefinition formulée à base de la tech-nologie NanoQuartz qui apporteun maximum de protection desurfaces.

� Grand Prix du Public : Unikalopour son produit NAE

Ce produit est un puissant déca-pant des laitances de ciment oude béton, des efflorescences, desdépôts de calcaire et du tartre,qui respecte l’environnement. Ilest composé de molécules natu-relles extrêmement fines. Unefois synergisées, ces particulesproduisent un excellent décapantqui agit comme un déstructurantde surface (par exemple sur terrecuite ou carrelage). Décapant denouvelle génération, il n’est pasclassé corrosif ni irritant, à l’inverse

des produits acides classiques,ce qui réduit grandement sa dan-gerosité lors de son utilisation.Parfaitement inoffensif pour tousles matériaux du bâtiment (il n'al-tère pas le verre, le métal ou leplastique et ne génère pas decorrosion), il est également bio-dégradable à 90%.

� Nespoli Group pour son unité autonome de nettoyage pour rouleaux et pinceaux Aqua Cleanor

Initiateur sur le territoire de lacommercialisation de stations denettoyage à l’eau pour les outilsdu peintre (rouleaux, brosses etaccessoires), Nespoli France enri-chit sa gamme Aqua Cleanor® deRoulor® d’un nouveau modèle de50 litres, qui complète les deuxmachines déjà existantes, 160 et80. Plus légère, la nouvellemachine offre une adaptabilitéaccrue sur le terrain, tout enconservant les mêmes perfor-mances que les deux premiersmodèles. Elle conserve la même

projection mécanisée d’enduitssur chantiers proposent un véri-table gain de temps et de maind’œuvre. Ces containers de 500 kg,spécialement conçus pour la miseen œuvre d’enduits par projectionmécanisée, offrent la possibilitéd’alimentation à l’aide d’unepompe directement raccordée ouimmergée dans le container stockédans la camionnette stationnée àproximité du chantier. Ce systèmesupprime totalement la manipu-lation et l’approvisionnement dessacs sur les chantiers, et ce, pourdes mises en œuvre situées jus-qu’à 80 m de haut. Ce conceptBagar® Bag Max génère ainsi ungain de temps de 50% par rapportà un chantier airless classique etparvient également à réduire de30 % les déchets.

� Société Guard Industrie pour le produit écologiqueDécap’Laitances Guard

Surfaces et Matières : une forte empreinte développement durable

Nae constitue une nouvelle géné-ration de peintures murales for-mulée à base de composants biosourcés. Respectueuse descritères de développement durable,la gamme Nae est composéed’une peinture d’impression etde peintures de finitions mates etveloutées, toutes trois éco labéli-sées. Avec un taux de COV quasinul et notées A+ pour leur trèsfaible taux d’émission de sub-stances volatiles, ces peinturespossèdent également toutes lesperformances techniques exi-gées pour une qualité de finitionsoignée. Pour aller encore plusloin, la gamme Nae proposera,début 2013, un nuancier « déco »dont les teintes seront réalisées àpartir de colorants minéraux sansCOV, d’origine naturelle, à l’ex-clusion de colorants organiquessynthétiques.

Trois Prix de la Rédaction du e-magazine source-a-id.com

� Société Beissier pour lasolution professionnelleBagar® Bag Max

Les nouveaux conditionnementsBagar® Bag Max permettant la

résistance aux solvants et auxproduits chimiqu es grâce auxmatériaux de grande qualité quila composent. En outre, elleassure un nettoyage identiquedes rouleaux avec le systèmeRotoclean et dispose égalementd’un pistolet à eau pour les pin-ceaux, outils et autres acces-soires. Ces machines permettentde répondre aux directives gou-vernementales qui interdisent lamise en décharge d’outils polluéspar les peintures et le rejet d’eausouillée.

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La protection de l’environnement et la rentabilité de l’entreprise,Un pari réussi grâce à l’éco-conception

GPPF conseil

Une démarche innovante et de différenciation

Démarche innovante, l’éco-concep-tion consiste à prendre en compteles critères environnementauxdès la conception du bien ou duservice, afin d’en diminuer quan-titativement et/ou qualitative-ment les impacts tout au long deson cycle de vie, tout en conservantses qualités et ses performancesintrinsèques.

Démarche de différenciation, l’éco-conception est une démarchepositive et valorisante qui doitmobiliser l’ensemble des acteursde l’entreprise pour anticiper lesbesoins des clients favorables àune meilleure prise en compte del’environnement, et donner ainsiune véritable valeur ajoutée auxsolutions proposées.

Une démarche prise en compte à l’Université Européenne des Métiers de la Finition

La protection de l’environnement,l’écologie sont largement perçuespar les acteurs économiquescomme une contrainte supplémen-taire venue freiner leur activité.

Une vision plus globale et socié-tale a été construite autour de lanotion de développement durableet de ses 3 piliers. Cette appro-che sociale, économique, écolo-gique a donné lieu à une déclinai-son pragmatique qu’est l’éco-conception.

Une démarche à intégrer dans les entreprises par la formation

Ainsi depuis fin octobre, GPPFFormation a mis en place cetteformation, les stagiaires, jeunediplômés, sont intégrés en contratde professionnalisation.Ce salarié suit la première forma-tion en alternance et diplômantevisant un titre de « Chef de projeten Ingénierie de l’Eco-conception»,cursus validée par un niveau II dontles objectifs sont les suivants :

• Exercer la fonction de Respon-sable QSE

• Acquérir une triple compétenceen management des systèmesQSE

• Construire un système de mana-gement intégrant les 3 systèmes.

Pour les entreprises en particulier du second œuvre :

� Accompagner les chargés d’af-faires dans le traitement desappels d’offre ou la relation com-merciale qualité environnemen-tale du bâtiment

Les designers ont certainementété les premiers à saisir toutesles opportunités de cette pra-tique. En effet, ils peuvent ainsi,tout à la fois intégrer dans leurcontrainte de conception, lesquestions d’ergonomie, de cyclede vie, d’économie de matière, dedéconstruction.

Les acteurs majeurs du bâtimentse sont également saisis de laquestion. A leur instar, le GPPFFormation, dans le cadre del’UEMF, soucieux d’accompagnerl’évolution des métiers, s’intéres-se fortement à cette pratique quipeut constituer une étape com-plémentaire et supplémentaireaux démarches relatives à la per-formance énergétique. Réflexionqui aboutit à la proposition d’unparcours de formation innovant.

Celui-ci s’appuie sur un program-me solide en Qualité / Sécurité /Environnement et donnera tousles outils nécessaires à la miseen œuvre d’une démarche opéra-tionnelle au sein des entreprises.

� Traiter les problématiques deperformance environnementalede bâtiment

� Réaliser l’analyse du cycle devie du bâtiment en constructionou rénovation

�Sensibiliser et former les équipessur un axe qualité, environne-mental, créateur de valeur pourl’entreprise.

� Assurer les audits sécurité pourles chantiers

� Piloter l’achat des prestations

� Mettre en place un plan d’amé-lioration environnemental (objec-tifs, politique d’achat responsa-ble, diagnostic de performance,etc.) et la démarche de certification

� Réaliser une veille réglementaireet technique

Pour tout renseignement, GPPF Formation au 01 41 78 52 60et [email protected]

Retrouvez nous surwww.gppf-formation.fr

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Chantier référence

Rénovation de façade : 27000 m2 enLa Résidence des Oiseaux peut êtrefière de compter désormais parmiles immeubles économes en éner-gie. De lourds et longs travaux derénovation d’Isolation Thermiquepar l’Extérieur viennent d’être réali-sés sur la majeure partie de sesbâtiments, l’achèvement complet del’ensemble étant prévu pour avrilprochain. Et ce chantier peut êtreconsidéré comme particulièrementatypique, en raison des nom-breuses difficultés rencontrées àl’occasion de cette grosse rénova-tion d’ITE.

Située dans les Yvelines, le long desberges de la Seine, la Résidencedes Oiseaux fut construite en 1972.Elle compte 546 logements sociauxrépartis sur 19 bâtiments de typeR+4, dont 13 immeubles en formede croix et 6 en forme de barre. Lastructure de l’ensemble est en bétonarmé, les panneaux de façades sontpréfabriqués en béton armé de 20 cmd’épaisseur et recouvert d’un anciensystème d’Isolation Thermique parl’Extérieur.

Une exigence d’économied’énergie

Les façades, qui n’ont bénéficié qued’une seule rénovation en 1987,étaient en très mauvais état et trèsencrassées. En effet, en partie cou-rante, l’ITE existante posée sur railsétait très abîmée, l’entoilage appa-raissait par endroits et les plaquesd’isolant étaient déformées. Enoutre, quelques poussées d’armatu-res étaient visibles, des traînées demoisissures apparaissaient sous lesappuis de fenêtres et les acrotèresainsi que la peinture s’écaillaient. En rez-de-chaussée, la vêture était

millimètres d’épaisseur. Ainsi, selonles zones, en fonction du retrait ounon de l’ancien revêtement, l’entre-prise s’est vue contrainte d’adapterl’épaisseur de l’isolant pour obtenirles 180 millimètres exigés. C’est ainsique cinq épaisseurs différentesd’isolant polystyrène ont été utili-sées sur l’ensemble des façades.Ce qui a nécessité l’utilisation detrois longueurs de chevilles dansdeux qualités différentes, les unespour les corps creux (supports enparpaings ou briques), les autrespour les corps pleins (supports enbéton).

On peut aussi noter que les partiesen rez-de-chaussée ont été traitées enpolystyrène à bossage pour donnerune singularité à ces zones et lesrendre moins vulnérables aux chocs.

Une autre particularité concerneles effets de cheminées dans lesfaçades. Ces renfoncements avecfenêtres constituent des zones trèsvulnérables dès lors qu’un incendiese déclare car elles favorisent la

elle aussi en mauvais état avec despercements par des chocs et lapeau était devenue poreuse et trèsencrassée. L’analyse de l’existant adonc conclu très rapidement à desdésordres dépassant la possibilitéd’une simple rénovation de l’isola-tion existante, et la nécessité d’unerénovation lourde.

Par ailleurs, à la Résidence desOiseaux, les bâtiments étaientdevenus trop énergivores, il y avaitdonc urgence à trouver une solu-tion pour réaliser des économiesd’énergie.

Ces deux constats ont donc conduitle bailleur à engager des travaux derénovation, avec l’objectif prioritairede devenir BBC.

Des techniques différentesselon les zones

Compte tenu de l’état général desfaçades et de la configuration desimmeubles, différentes solutionsont été développées. Sur toutes lesparties saines et compatibles avecla mise en œuvre d’un nouveausystème, c’est une solution de sur-isolation qui a été retenue, l’ancienrevêtement a été conservé et recou-vert d’une nouvelle isolation ther-mique. En revanche, pour toutesles parties défectueuses, cellesincompatibles techniquement avecla pose d’un nouveau système,toutes les zones de vêtures ainsique tous les soubassements nonenterrés, l’ancienne isolation a étécomplètement retirée et remplacée.

Afin de répondre aux exigencesBBC, il a été décidé que l’IsolationThermique par l’Extérieur soit réali-sée sur la base d’un isolant de 180

propagation du feu d’un étage àl’autre. Dans ces cas, la réglemen-tation IT 249 s’applique. Elle obligeà isoler en laine minérale toutes lesallèges, et à constituer une barrièreau feu sur les parties de façadesadjacentes. Ainsi, sur toutes lesparties à effets de cheminées, lalaine de roche a remplacé le poly-styrène. De ce fait, la jonction entreles deux isolants par système deharpage a constitué une autre diffi-culté technique à laquelle a dû faireface l’entreprise.

Les parties enterrées ont elles aussiété isolées. En effet, les planchersdes rez-de-chaussée étant au nu dusol, des ponts thermiques énormesapparaissaient à ce niveau. Il a doncété décidé de réaliser des fouilles àcinquante centimètres de profondeurpour réaliser l’isolation des partiesenterrées de tous les bâtiments.

Enfin, les acrotères ont été isoléssur les trois faces afin de supprimertout pont thermique.

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Protection de l’environnement 27 000 m

2en Isolation par l’ExtérieurLe diagnostic plomb

Isolation Thermique par l’Extérieur

Salon Surfaces et Matières 2012

être utilisé. Concernant les fixa-tions des isolants, des tests d’arra-chements ont été réalisés pouridentifier précisément les zones decorps pleins et celles de corpscreux. Grâce à cette phase de pré-paration, le démarrage du chantiers’est fait dans la sérénité.

En outre, au démarrage du chantier,un mode opératoire spécifique aété mis en place avec le fournisseurdu système. Celui-ci a été présentsur le chantier aux côtés de l’entre-prise durant une semaine pouraccompagner les ouvriers et réali-ser une formation adaptée sur tousles points sin guliers qu’ils étaientsusceptibles de rencontrer. Ensuite,l’entreprise a dédié à ce chantier uneéquipe d’encadrement renforcée,permettant ainsi un suivi quotidiendes travaux en cours.

La prise en compte du bien-être des locataires

Un chantier de cette importance surune période de 18 mois constitue

immanquablement une source dedifficultés pour les habitants auquotidien. Aussi, pour faciliter aumaximum la vie dans la résidence,l’entreprise a mis en place uneorganisation spécifique.

Tout d’abord, la communication :les locataires ont été régulièrementinformés de l’avancement et de lanature des travaux qui allaient êtreréalisés, par voie d’affiches dansles halls et en relais, sur le blog del’amicale des locataires.

Dans la mise en œuvre des travaux,une attention particulière a été por-tée aux travaux bruyants pour évi-ter les nuisances sonores. Ils ontdonc été réalisés, dans la mesuredu possible, à des horaires qui negênaient pas la vie quotidienne deslocataires.

Un vaste espace de stockage a étéinstallé permettant non seulementde livrer la marchandise en grandequantité pour éviter les ruptures destocks, mais surtout de ne pas gênerle stationnement des riverains.

• Maître d’Ouvrage •Logirep Groupe Polylogis

Suresnes (92)

• Maître d’Œuvre •G. Roux - Paris 14ème

Enfin, au niveau de la gestion desdéchets, pour limiter les risquesavec les habitants et notammentles enfants, un espace spécifique aété dédié dans la zone de stockage,avec la mise en place d’un systèmede tri sélectif : une benne pour lesdéchets banals et sur palette pourles produits dangereux.

Si ce chantier est aujourd’hui uneréussite, pour la plus grande satis-faction du bailleur et des locataires,la partie n’était cependant pas gagnéed’avance du fait de son caractèreparticulièrement atypique, puisqu’ilreprésente à lui seul la majeure par-tie des difficultés que l’on peut ren-contrer en travaux de rénovationd’Isolation Thermique par l’Extérieur.

L’anticipation, une nécessité

Si ce chantier se déroule dans debonnes conditions, c’est sans nuldoute qu’au delà de son savoir-faire technique indispensable, l’en-treprise a su faire preuve de beau-coup d’anticipation. Grâce aux plansdétaillés zone par zone, les équipesd’encadrement ont pu identifier,préalablement au démarrage duchantier, l’ensemble des points sin-guliers à traiter. Toutes les difficultéstechniques ont ainsi été réperto-riées, de telle sorte que les éventuelsproblèmes ont pu être anticipés.Par exemple, pour les différentesépaisseurs et catégories d’isolants,un plan très précis spécifiait surchaque zone quel produit devait

Page 8: La lettre d’information n 47 novembre/décembre 2012 EDITO · 2016. 11. 22. · dans le développement durable Sur tous les stands, l’empreinte développement durable était per-ceptible.

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A savoir

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Le diagnostic plomb : une obligation dans des cas bien précis

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La fourniture d’un Constat de Risques d’Exposition au Plomb (CREP) est obligatoireen cas de vente de tout ou partie d’un immeuble d’habitation construit avant le1er janvier 1949, quelque soit sa situation géographique sur le territoire national.Le vendeur a l’obligation d’annexer ce document à la promesse de vente ou, àdéfaut de promesse, à l’acte authentique.

En outre, l’établissement d’un CREP portant sur les parties à usage commun estobligatoire pour les copropriétaires, indépendamment de toute transactionimmobilière, dans trois cas :

• préalablement à l’exécution de travaux portant sur les parties à usage commund’un immeuble collectif affecté à l’habitation, et pouvant entraîner une altérationsubstantielle des revêtements,

• en l’absence de travaux, les revêtements des parties à usage commun doiventavoir fait l’objet au plus tard le 12 août 2008 d’un constat de risque d’expositionau plomb,

• lorsque le logement est situé dans une opération programmée d’amélioration del’habitat (OPAH) et bénéficie de subventions de l’ANAH pour sortie d’insalubrité.L’immeuble doit être affecté à un usage d’habitation. Le CREP doit être transmisà l’ANAH préalablement à l’instruction du dossier.

Dans le cas de travaux à réaliser, l’altération des revêtements est considéréecomme substantielle lorsqu’au moins une des conditions suivantes est vérifiée :

• création d’ouverture ou travaux sur huisserie (modification, rénovation ou remplacement),

• seuil de 20m2 de surface cumulée des revêtements de mur ou de plafond susceptible d’être altérée,

• seuil de 25 mètres linéaires lorsque les travaux portent de manière sélectivesur des plinthes, tuyauterie, radiateurs, rambardes, mains courantes, balustres,limons, crémaillères, marches et contremarches.

Il faut noter que l’obligation d’établir un CREP portant sur les parties à usagecommun en cas de travaux ou non ne concerne pas uniquement les immeublessoumis au statut de la copropriété. Le dispositif vise plus largement lesimmeubles collectifs à usage d’habitation construits avant le 1er janvier 1949, telun immeuble constitué de plusieurs lots loués appartenant à un seul et mêmebailleur.

La réalisation du Constat de Risques d’Exposition au Plomb est la charge dumaître d’ouvrage.

Le constat présente un repérage des revêtements du bien objet du constat et, lecas échéant, dresse un relevé sommaire des facteurs de dégradations du bâti. Unrevêtement contient du plomb dès lors que la concentration surfacique en plomb,mesurée à l’aide d’un appareil portable à fluorescence X (ou par prélèvement etanalyse en laboratoire pour quelques cas particuliers), est supérieure ou égale àun seuil admis.

Si le constat met en évidence la présence de plomb, le propriétaire doit informerles occupants et les personnes amenées à faire des travaux dans l’immeuble oula partie d’immeuble concerné et procéder sans attendre aux travaux appropriéspour supprimer le risque d’exposition au plomb, tout en garantissant la sécuritédes occupants. Le constat est immédiatement transmis au préfet s’il fait apparaîtrela présence de facteurs de dégradation du bâti, tels que plancher ou plafondmenaçant de s’effondrer ou effondré, moisissures ou tâches d’humidité.

Depuis le 1er novembre 2007, le diagnostic plomb doit être effectué par un opérateurcertifié. La certification, délivrée par un des organismes certificateurs agréés parles pouvoirs publics, est valable 5 ans. Cette certification est spécifique à chaquediagnostic et attribuée à un opérateur. Il n'existe pas de certification globale àl'échelle de l'entreprise. C'est donc bien l'opérateur qui effectue le diagnostic quidoit être certifié pour le ou les diagnostics pratiqués. En outre, le diagnostiqueurdoit être couvert par une assurance en responsabilité civile professionnelle dontle justificatif sera joint au CREP.

Brèves…Thierry Servantélu à la Présidence du GPPF

Thierry Servant a été élu à la

Présidence du Groupement des

Professionnels de la Peinture et de

la Finition (GPPF) par le Conseil

d’Administration lors de sa séance

du 20 novembre 2012. Il succède à

Olivier de Mourgues et prendra

ses fonctions le 1er janvier 2013.

Thierry Servant s’est impliqué au

sein du GPPF dès la fin des années

80, d’abord en tant qu’administra-

teur, puis membre du bureau et de

différentes commissions de travail.

Il fut ensuite Président du GPPF et

membre du bureau de la FFB

Région Paris Ile-de-France de 1995

à 2000, Président de l’Union Profes-

sionnelle Peinture Finitions (UPPF)

et membre du conseil d’Administra-

tion de la FFB de 2001 à 2003.

Entrepreneur depuis 1978, Thierry

Servant, âgé de 58 ans, est

Président Directeur Général de la

société familiale EMS, spécialisée

dans les travaux de ravalement et

de rénovation intérieure, basée à

Asnières (92) et qui compte 36

salariés.

•ECLAT•Editeur :Club partenaires du GPPF, 10 rue du Débarcadère - 75017 ParisTél. : 01 40 55 12 00E-mail : [email protected] : www.gppf.fr

Directeur de la publication :Olivier de Mourgues

Comité de rédaction :Commission Communication du GPPF

Conception et réalisation :Claude Viénot

Impression :Imprimerie Compédit Beauregard

Dépôt légal :Décembre 2012

GRAND PARISGRAND PARIS

Quels sont les immeubles concernés ?

En quoi consiste le Constat de Risquesd’Exposition au Plomb ?

Qui peut le réaliser ?