Développement durable ?
description
Transcript of Développement durable ?
Développement durable ?
Eco-citoyenneté
Agenda 21 scolaire
Démarche E3D – Etablissement en Démarche de Développement Durable
Eco-structure
Etablissement éco-responsable
EDD – Education au Développement Durable
Eco-écoleSNDD – Stratégie Nationale
de Développement Durable
INTRODUCTION
Sommaire
1. Acteurs, territoires, enjeux2. Les gros mots du DD3. Agenda 21 / E3D: 2 logiques différentes…4. … mais complémentaires5. Une approche systémique6. Un exemple de projet EDD E3D7. Risques de blocages et solutionsConclusion: Qu’est-ce que l’EDD/L’E3D ?
IntroductionQu’est-ce que le DD ?
La notion partagéesur la « scène internationale »
Le développement durable est défini comme« un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. »
[Rapport Brudtland, 1987, Commission mondiale sur l’environnement et le développement, ONU]
… DONC DEVELOPPEMENT DURABLEOU SOUTENABLE ?
Introduction
Qu’est-ce que le DD ?La notion partagée
sur la « scène internationale »Le Premier Sommet de la Terre,
en juin 1992, à Rio (Brésil),
consacre la nécessité
d’un développement
durable conciliant:
Introduction
QU’EST-CE QUE LE DD ?Quelques points de vuessur une question qui dérange…
1. Acteurs, territoires, enjeux
LGT VaroquauxLes acteurs+ de 1600 élèves;+ de 300 membres
dans l’équipe éducative.
Le quartier, une cité scolaire qui regroupe, à cheval sur deux communes, 1 LGT, 1 LP et 2 CLG.
Au total, + de 3000 personnes.
1. Acteurs, territoires, enjeuxLe lycée, un
système ouvert sur le monde
1. Acteurs, territoires, enjeux
Représentation classique des enjeux du développement durable
Développement durable ?
Eco-citoyenneté
Agenda 21 scolaire
Démarche E3D – Etablissement en Démarche de Développement Durable
Eco-structure
Etablissement éco-responsable
2. Les gros mots du DD
EDD – Education au Développement Durable
Eco-écoleSNDD – Stratégie Nationale
de Développement Durable
2. Les gros mots du DD – Rapide historique
Echelle mondiale Echelle nationale Education nationale
1972 – 1er Sommet de la Terre, Stockholm (ONU)Environnement = patrimoine mondial à transmettre aux générations futures
1987 - Rapport BrundtlandDéfinition du DD :« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. »
1992 – 2nd Sommet de la Terre, Rio (ONU)Agenda 21 (= plan d’action pour le XXIe siècle) mondial, 2500 recommandations pour protéger l’environnement et favoriser le développement
Invitation à mettre en place des Agenda 21 Nationaux
Invitation à mettre en place des Agenda 21 locaux, dont les Agenda 21 scolaires sont dérivés
2. Les gros mots du DD – Rapide historique
Echelle mondiale Echelle nationale Education nationale
2002 – 3e Sommet de la Terre, Johannesburg (ONU)
Le développement durable (soutenable) est mis en avant, 615 recommandations sur tous les thèmes du développement durable
2004 – Charte de l’environnement (constitution)
2003 (révision en 2008) – Stratégie nationale du développement durable, cinq finalités:
1. La lutte contre les changements climatiques;
2. La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources;
3. La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations;
4. L’épanouissement de tous les êtres humains;
5. Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables.
Deux circulaires de cadrage:
1. circulaire relative à la généralisation d’une éducation à l’environnement pour un développement durable (EEDD) - [8/7/2004, B.O. n°28 du 15 juillet 2004];
2. La circulaire relative à la seconde phase de généralisation de l’éducation au développement durable (EDD) [29/03/2007, B.O. n°14 du 5 mars 2007].
L’E3D (Etablissement en Démarche de Développement Durable) s’intègre dans la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD).
2. Les gros mots du DD – Petit coup de balai
Deux approches du DD dans
l’éducation
Cibles Moyens
StructureEtablissement éco-responsableEco-structureEco-écoleEco-citoyennetéSNDDAgenda 21 scolaire
Impacts (mesurés à partir des indicateurs
de gestion)
Action = Organisation
GestionPolitique d’achat
Solutions techniquesEducation =
sensibilisation (gestes simples, entrées
thématiques: eau, déchets, etc.)
EducationEco-citoyennetéEDDE3D
Changer les mentalités =
éducation au choix, apprendre le doute sans le confondre
avec scepticisme ou relativisme
Réflexion sur le DD par une approche co-
disciplinaireCulture scientifique et
techniqueDébat argumenté
Complexité
3. Agenda 21 / E3D: 2 logiques différentes…
LA LOGIQUE DE L’AGENDA 21 SCOLAIRE
Acteurs Objectifs Méthodologie
Etat, collectivités territoriales (régions, départements, collectivités locales)
Sensibiliser la communauté éducative (équipe éducative, élèves, parents) au DD
1. Impulsion
Communauté éducativePartenaires publics (financeurs : régions, départements, communes)
Débat / démocratie participative entre tous les acteurs de l’établissement
2. Pilotage
ONG, associations, cabinets de consulting
Diagnostic essentiellement centré sur les indicateurs de gestion
3. Réaliser le diagnostic (partagé) de l’établissement
Communauté éducative Améliorations = financement d’infrastructures et/ou d’équipements, geste comptable
4. Définir des axes de progrès et rédiger l’Agenda 21 scolaire
Communauté éducative Améliorations = financement d’infrastructures et/ou d’équipements, geste comptable
5. Elaborer et mettre en place le 1er plan d’action
ONG, associations, cabinets de consulting
Débat / démocratie participative de tous les acteurs de l’établissement
6. Stratégie d’amélioration continue, évaluation de la pertinence des axes et du plan d’action
3. Agenda 21 / E3D: 2 logiques différentes…
LA LOGIQUE DE L’AGENDA 21 SCOLAIRE
Cette approche suppose:- Une communauté éducative (équipe éducative + élèves + parents) au moins en partie sensibilisée à la problématique du développement durable;- Une harmonisations des notions, concepts et outils maniés par l’équipe de direction, de gestion et les enseignants. Tout le monde doit «parler le même langage».
Cette approche implique:- Concertation / préparation préalable relativement lourde;- Formation d’établissement / d’enseignants nécessaire;- Risque de lenteur, de lourdeur, voire de blocage (contraintes propres aux acteurs: administration et intendance = gestion quotidienne, enseignants = finir les programmes, etc.)
Cette approche pose problème:- Les indicateurs utilisés, les outils d’évaluation, les axes de progrès et l’évaluation échappent à l’équipe éducative;- La communauté éducative risque d’être reléguée au rang de simple exécutant;- L’établissement (équipe de direction et de gestion) a-t-elle réellement les moyens d’investir dans les axes de progrès ?
Dans le cadre des Agenda 21 scolaires, la sensibilisation = action.Hors, sensibilisation et éducation diffèrent.
Et la pédagogie dans tout cela ?
LA LOGIQUE DE L’EDD
1. Le développement durable est une sorte de « béquille conceptuelle » temporaire visant à passer d’une société basée toute entière sur le « développement » compris uniquement comme « croissance » (notamment du PIB) à une société plus « durable » : qu’est-ce qu’une société plus durable et comment effectuer cette transition ?
2. Le principe de précaution fonctionne dans les deux sens : c’est un moteur de l’action avant qu’il ne soit trop tard malgré les incertitudes, mais c’est aussi un garde-fou contre toute exploitation non approfondie des données scientifiques ;
3. Eduquer au développer durable, c’est éduquer au choix et apprendre le doute sans pour autant faire de relativisme ;
4. Le développement durable est une problématique complexe qui nécessite une réponse complexe.
3. Agenda 21 / E3D: 2 logiques différentes…
3. Agenda 21 / E3D: 2 logiques différentes…
LA LOGIQUE DE L’EDD
L’EDD et l’E3D sont deux choses bien distinctes. On pourrait poser l’équation suivante :
EDD = Education au Développement Durable = « Penser global » (en cours, sorties, conférences, échanges suscités par des rencontres avec des partenaires, etc.)
E3D = Etablissement en Démarche de Développement Durable = « Agir local » (au lycée, établissement éco-responsable dans le cadre des priorités définies par la SNDD)
L’EDD est toujours un préalable à l’E3D = pas d’actions sans réflexions ni justifications. Une action (E3D) qui échouerait ne serait ainsi jamais un échec pédagogique, cela démontrerait simplement aux élèves la complexité de mettre en pratique les principes du développement durable (= les élèves auraient au moins fait de l’EDD).
4. … mais complémentaires
Articuler des indicateurs différents
Objectifs généraux de la SNDD
Indicateurs E3D
Objectifs propres à l’établissementIndicateurs A21
- Bilan carbone;- Empreinte écologique;- Mesure de la compensation réalisée (carbone et / ou empreinte écologique);- Protection de la biodiversité;- Etc.
- Indicateurs économiques (viabilisation: eau, gaz, électricité, etc.);- Indicateurs comptables (consommation, déchets, etc.);- Indicateurs sociaux (réussite, santé, bien être, etc.)
4. … mais complémentaires
EDD « Penser global…
… agir local » E3D
5. Une approche systémique
Point de départ = les objectifs de la SNDD
1. la lutte contre le changement climatique;
2. la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources;
3. la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations;
4. l’épanouissement de tous les êtres humains;
5. une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables.
Thèmes et mots clé autour du « CO² dans l’atmosphère »
Source: http://eduscol.education.fr/
6. Un exemple de projet EDD E3D
Poser les bases de la réflexion: un projet EDD autour du documentaire « Une Vérité qui dérange » (Davis Guggenheim,
2006)Activité 1 Objectifs Organisatio
n / réalisation
Acquisitions Prolongement
Visionnage Prise d’information
s sur des fiches de
présentation du
documentaire et d’analyse distribuées
(et expliquées) au préalable
Séances collectives ou par classes en ECJS pour les 2ndes, Tales
et BTS
Identification des
différentes formes
d’arguments (raisonnés /
émotionnels) et des
différents contenus
(scientifiques, politiques,
philosophiques et moraux,
économiques, etc.)
Mise en commun et
débat argumenté par classes
Identification des points
forts et faibles du
documentaire
6. Un exemple de projet EDD E3D
Poser les bases de la réflexion: un projet EDD autour du documentaire « Une Vérité qui dérange » (Davis Guggenheim,
2006)Activité 2 Objectifs Organisatio
n / réalisation
Acquisitions Prolongement
Reprise des points clés
par disciplines
Chaque discipline
s’empare des thèmes qui lui sont propres isolés lors de
l’analyse critique avec pour objectif d’approfondir la réflexion
Une séquence par matière
Chaque enseignant utilise ses propres
méthodologies et ses
propres outils en s’appuyant
sur son programme, à son rythme
Discours pluriel et
nuancé sur la question des changements climatiques
RéagirPenser l’action
Agir
6. Un exemple de projet EDD E3D
Poser les bases de la réflexion: un projet EDD autour du documentaire « Une Vérité qui dérange » (Davis Guggenheim,
2006)Activité 2 Thématiques Compétences /
connaissancesRessources
documentaires
Français et / ou ECJS
un documentaire scientifique ou un essai
polémique ?
Formes d’argumentationDocumentaire polémique
Luc Ferry, Claude Allègre, etc.
Philosophie
du problème politique au « challenge moral »
Débat d’idéesPrincipe de responsabilité
Hans Jonas
Histoire et / ou SES
pas de remise en cause du modèle américain
Développement durable ?Démocratie participative
Protocole de KyotoRapport Stern
Géographie
les limites de la démonstration du
documentaire
Doute méthodique: déforestation, désertification,
neiges du Kilimandjaro, montée du niveau des océans
de 6m, etc.
ONU; UICN; CIRAD; CNRSRevue Nature
Rapports du GIEC
SVT le mécanisme de l’effet de serre
Pollution locale = effet globalEffet de serre naturel /
anthropique
Cf. TP ci-dessous
Physique / Chimie
l’indicateur clé selon le documentaire : les émissions de CO²
Pollution atmosphériqueBilan carbone
Cf. TP ci-dessous
ECJS le réchauffement climatique peut-il être
combattu avec des « gestes simples » à
l’échelle locale ?
Gestes simples / ComplexitéGrenelle de l’environnement
dans une démocratie, peut-on demander plus aux
politiques que ce que l’on est soi-même prêt à faire ?
Fonte de la banquise = montée des eaux ?
Collège1. Présentation du problème : on part de la question posée
Sur chaque paillasse se trouve un verre plein d’eau chaude (pas trop
pour que le glaçon ne fonde pas trop vite et pour laisser aux élèves le
temps d’ajuster à ras bord) le professeur passe pour déposer un glaçon
(assez gros) dans chaque verre. Il demande alors aux élèves d’ajuster
le verre à ras bord
2. Phases de résolution :
Après avoir écrit le problème et en attendant que le glaçon fonde, les
élèves rédigent individuellement leurs hypothèses (en les argumentant)
sur leur feuille d’activité.
Travail par groupe :
Les élèves observent le résultat de l’expérience (qui n’est pas celui
attendu pour la plupart) et se trouvent confrontés à un nouveau
problème : « pourquoi l’eau n’a-t-elle pas débordé ? ».
En classe :
Les réponses des groupes sont mises en commun et discutées : si le
liquide n’a pas débordé c’est que le volume de l’eau liquide qui
composait le glaçon est inférieur au volume du glaçon lui-même.
Classe de seconde1. Modélisation de l’Arctique (pôle Nord)
→ Partir d’un document : ici une carte de l’Arctique qui montre l’évolution de la fonte des glaces en moins de trente ans
→ Réalisation expérimentale :
On dispose d’un cristallisoir, d’eau et d’une calotte glaciaire.
Disposer la glace dans le cristallisoir et remplir d’eau à ras-bord.
Laisser fondre la glace et observer le niveau d’eau : que constate-t-on ?
Fonte de la banquise = montée des eaux ?
Comment mesurer le volume du glaçon ainsi que celui de l’eau liquide
qui le compose ?
Les élèves réfléchissent individuellement et consignent sur une
nouvelle feuille leurs idées pour mesurer ces deux volumes.
Travail de groupe :
Les élèves réalisent l’expérience (avec de l’eau comme liquide) pour
mesurer les deux volumes, notent leurs mesures et leurs
observations.
A ce stade les élèves doivent remarquer (le professeur pouvant aider)
qu’un problème subsiste : avec l’eau, le glaçon n’est pas totalement
immergé et donc on ne mesure pas tout le volume, pour mesurer ce
volume il faudrait donc que ce glaçon coule.
Le professeur fournit alors aux élèves une table de donnée contenant
des informations sur propriétés de quelques liquides par rapport à
l’eau – A partir de ces informations, les élèves sont capables de
choisir dans quel liquide il faut immerger le glaçon pour qu’il coule. On
peut également leur fournir différents liquides... (eau salée, alcool,
huile…) et les laisser tâtonner mais sans traîner car le glaçon fond !
Les élèves refont alors l’expérience avec un liquide où le glaçon coule
(alcool, huile) et notent les résultats sur leur feuille d’activité.
2. Modélisation de l’Antarctique
On dispose d’un cristallisoir, d’eau et d’une roche recouverte de
glace.
Laisser fondre la glace en rajoutant de l’eau à ras-bord et observer
après fonte de la glace.
6. Un exemple de projet EDD E3D
Engager la réflexion / l’action: un projet E3D sur la capture du carbone
CAPTURER LE CARBONE AU LYCEE ?« Plantons pour la Planète : la Campagne pour un milliard d'arbres » du PNUE (Programme des Nations Unies pour
l’Environnement »
Public ciblé : Seconde ;
Durée du projet : Annuelle ;
Démarche : Approche co-disciplinaire associant une réflexion globale sur le thème de la capture du carbone – autour du projet « Plantons pour la planète : la campagne pour un milliard d’arbres » du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) – à une action concrète à l’échelle du lycée (visant à déterminer si le lycée peut s’inscrire dans cette démarche globale et de quelle manière).
6. Un exemple de projet EDD E3D
Engager la réflexion / l’action: un projet E3D sur la capture du carbone
Objectifs généraux : amener les élèves à réfléchir sur le thème du développement durable en accord avec les programmes officiels, en centrant le travail sur le thème de la capture du carbone, puis à s’emparer concrètement du problème en travaillant sur un projet à l’échelle du lycée (est-il possible pour le lycée de participer à l’opération montée par le PNUE, et si oui, comment ?) ;
Objectifs transversaux : toutes les disciplines peuvent être sollicitées une ou plusieurs fois dans l’année dans le cadre de ce projet, que ce soit en étudiant le dossier sous une forme thématique ou en établissant des comparaisons avec d’autres espaces, en réalisant une étude de cas, etc. ;
Objectifs qualitatifs et quantitatifs : ce projet peut également être l’occasion de jeter une passerelle entre les disciplines, qui permettrait de motiver les élèves en difficulté en leur proposant une autre entrée dans les contenus des programmes.
6. Un exemple de projet EDD E3D
Engager la réflexion / l’action: un projet E3D sur la capture du carbone
6. Un exemple de projet EDD E3D
Engager la réflexion / l’action: un projet E3D sur la capture du carbone
6. Un exemple de projet EDD E3D
Engager la réflexion / l’action: un projet E3D sur la capture du carbone
6. Un exemple de projet EDD E3D
Engager la réflexion / l’action: un projet E3D sur la capture du carbone
7. Risques de blocages et solutions
Entrer dans la démarche E3D permet de repérer plusieurs risques de blocages:
- inhérents à la méthodologie de l’E3D / Agenda 21 scolaire;
- provoqués par des résistances à la démarche.
7. Risques de blocages et solutions
Risques de blocages inhérents à la démarche:- La notion de développement durable est relativement floue et très peu discutée, (même si ses bases sont claires: triptyque social-écologique-économique): est-ce un concept, une notion, un outil ? Quel sens cela a-t-il de rapporter cette notion à l’échelle d’un établissement scolaire ? (éco-citoyenneté + gestion éco-responsable) - L’Agenda 21 scolaire est un programme d’actions, mais l’action n’est en rien une justification, il semble donc peu pertinent de partir d’un programme d’actions mais plutôt de partir de projets pédagogiques;
- Les objectifs généraux (SNDD: Stratégie Nationale du Développement Durable) peuvent se révéler incompatibles ou difficilement traduisibles avec les objectifs éducatifs à l’établissement.
7. Risques de blocages et solutions
Risques de résistances:
Vis-à-vis de la notion de développement durable, jugée trop floue (difficulté à équilibrer les approches sociales, écologiques et économiques dans un établissement scolaire);
Vis-à-vis des buts de la démarche, parfois assimilée à une instrumentalisation des élèves et des enseignants (dans un but purement économique), qui sont donc à clarifier;
Vis-à-vis de la méthodologie, ressentie comme lourde, qui apparaît parfois comme une contrainte supplémentaire difficilement compatible avec les impératifs quotidiens;
Vis-à-vis des données scientifiques (Réchauffement climatique Claude Allègre).
7. Risques de blocages et solutions
Pistes pour éviter ces blocages:
- En approfondissant la réflexion sur le développement durable, principalement en associant des matières non-scientifiques (souvent les parents pauvres de l’Agenda 21 scolaire):- Philosophie, français: réflexion sur le principe de responsabilité, sur la justification argumentée des actions, sur les différents types de discours relatifs au développement durable, etc.- Economie, Histoire, Géographie: réflexion sur le développement et sa mesure, sur la durabilité, etc.- Langues: approche comparative en observant ce qui se fait en Europe / partout dans le monde (+ programmes internationaux de l’ONU)- Arts: le développement durable dans l’architecture (démarche HQE)- EPS: dynamique de groupe, action collective, etc.
7. Risques de blocages et solutions
Pistes pour éviter les écueils d’ordres scientifiques:
- Se mettre au clair sur les documents ressources à utiliser (rapports du GIEC, du PNUE, etc.);- Prendre en compte les représentations sur le développement durable, les démonter, les expliquer;- Prendre les mêmes précautions vis-à-vis des médias ou des données disponibles sur Internet (ONG) que pour n’importe quelle autre travail scolaire;- Dépassionner le débat en prenant en compte également les limites de la notion de développement durable,- Etc.
7. Risques de blocages et solutions
Pistes pour éviter les résistances liées aux contraintes du projet:
- Travail fractionné (actions partagées entre classes, entre profs, toujours par petits groupes = éviter les lourdeurs);
- Travail désynchronisé (projets annualisés = un minimum de contraintes, un bilan par projet en fin d’année);
- Travail co-disciplinaire (les disciplines s’attaquent à un problème commun avec leurs propres outils, en conformité avec leurs programmes).
Un site Internet permet de partager les avancées et les informations des uns et des autres au cours de l’année et d’année en année (=souplesse par une communication continue).
CONCLUSION: QU’EST-CE QUE L’EDD/l’E3D ?
Eduquer un choix
Connaissances Apprendre
Répéter les:« bons gestes »
« bons réflexes »« bonnes
pratiques »
Gestes simples
MAIS
« Dressage écologique » ?Instrumentalisation ?
Eduquer au choixConnaissancesEsprit critiqueEvaluation des choix disponiblesFormation du jugement (libre/rationnel)
Appréhender la complexité
MAIS
Compréhension = complexitédoncAction = facultative ?
QUELS SONT LES ENJEUX ?QUELLES SONT MES REPRESENTATIONS ?
CONCLUSION: QU’EST-CE QUE L’EDD/l’E3D ?
CONCLUSION: QU’EST-CE QUE L’EDD/l’E3D ?
« Penser global (en cours)… »
DES ENJEUX MONDIAUX
1. La lutte contre les changements climatiques;
2. La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources;
3. La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les
générations; 4. L’épanouissement de tous les êtres
humains; 5. Une dynamique de développement
suivant des modes de production et de consommation
responsables.
« … Agir local (dans le territoire de
l’établissement) »
DES ACTEURSINSCRITS DANSUN TERRITOIRE
DES ENJEUX LOCAUXA DEFINIR
COLLECTIVEMENT
DEBAT