DOMINIQUE PETITJEAN

La forecirct de mon ombre

artyuiop

Dominique Petitjean

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La forecirct de mon ombre

Une folle histoire du vide creacuteateur

deuxiegravemement

ldquolrsquoambiguiumlteacuterdquo

La forecirct de mon ombre

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Dominique Petitjean

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La forecirct de mon ombre

ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo tu ne connais pas aussi si tu le veux agrave lrsquooreacutee de cette fable rejoins moi jrsquoy suis nue sous une chemise et toi habilleacute comme un roi

Entrons alors dans le silence de notre forecirct avec lenteur puisque preacuteceacutedeacutes par une lune heureuse drsquoecirctre ronde je regarde glisser mes pas et qursquoagrave mon cocircteacute tu marches mon ami droit comme un valet sans bras

Combien de pas dois-je compter sur ce chemin ougrave les fleurs sont drsquoun jour et les siegravecles de bois avant de lever les yeux vers toi mon amour qui en reacuteponse tendrement me sourit

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Dominique Petitjean

Plus en avant dans la forecirct jrsquoaime sentir ta main deacuteposeacutee par moi se complaire au dandinement de mes fesses qursquoaccentue ton attitude de plus en plus lascive ocirc mon ami

Et si je tourne au-devant de toi en eacutetendant les bras ce nrsquoest pas pour te montrer mes fesses de gazelle mon amour mais pour deacuteboussoler le vent feacutelon dont les eacutetourdissantes caresses deacutecrochent les feuilles jaunies car deacutejagrave vieilles drsquoun seul et merveilleux printemps

Ocirc mon roi soit je courais soit je dansais becirctement avec la lune avant que tes mains sous ma chemise ne domptent mes deux jeunes gazelles de fesses bondissant dans cette clairiegravere ougrave les plus timides des fleurs srsquoouvrent au passage de notre bonheur

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La forecirct de mon ombre

En me troublant plus encore que les hardiesses du vent qui se renforce en me croisant tes mains ocirc mon amour relegravevent ma courte chemise puis par-dessus ma tecircte jettent celle-ci au loin et lagrave sous un dais de feuillage incrusteacute drsquoastres scintillants devant toi je suis nue

La lune pacircle et son troupeau drsquoeacutetoiles les grands arbres de la forecirct et les fleurs eacutepargneacutees par mes pieds et lrsquoexubeacuterance du printemps revenue du plus vieux des macircles victorieux agrave la plus folacirctre des eacutepheacutemegraveres qui srsquoaccouplent sans se cacher chacun ocirc mon roi comme mon corps vierge et nu srsquooffre agrave lrsquoamour srsquooffre agrave la mort

Ocirc mon ami apregraves que la sagesse milleacutenaire des arbres nous ait fait tendre les bras et nos doigts se croiser eacutecoutons le badinage de cette source invitant nos cœurs agrave voguer lagrave ougrave les conduira la fougue de nos futurs baisers

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Dominique Petitjean

Dans tes yeux brillent toutes les eacutetoiles du ciel ocirc mon amour quand tu me dis en eacutecartant les cheveux rebelles de mon visage laquo je trsquoaime raquo avant de mrsquoembrasser

Ocirc qursquoil est bon drsquoecirctre aimeacute autant que son cœur aime ocirc qursquoil est bon ocirc mon roi de perdre son souffle dans un baiser

Tes baisers ouvrent sur un monde ougrave rien nrsquoest plus et mon acircme dans une spirale infinie y choit si loin que dans ta bouche alors je respire Ocirc mon amour ocirc mon roi en eacutechange de mon corps apprend-moi agrave trsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Griseacutees par le parfum mielleacute de mes cheveux ondoyant jusque parmi les fleurs tes legravevres butinent sur mes legravevres mes laquo je trsquoaime ocirc mon amour raquo et pour que ne senvole et se perde dans linfini des cieux un baiser vertigineux je plante mes canines dans ta langue vipeacuterine sans que tu me lrsquoaies demandeacute

Sans attendre que vingt doigts mutins te deacutenudent je presse ma rose enclose contre lrsquoimpatience que ne peut contenir le serpent deacutebusqueacute de ta braguette de la cueillir Ne comptons plus mon ami ces eacutetoiles filantes qui en fleacutechant drsquoun mecircme trait nos cœurs strient lrsquoeacutepaisseur de la nuit du signe que nous nous aimons

Ocirc mon roi tes mains larges et puissantes font qursquoau monde des ombres de la forecirct jappartiens deacutesormais si bien que ne craignant plus que la lumiegravere tranchante du soleil nous seacutepare ta langue se plait dans ma bouche et le serpent grandit sans faiblir contre moi

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Dominique Petitjean

Ocirc mon amour tes mains inclinent mon visage pour degraves la margelle de mes legravevres enrouler nos langues puis avec retenue le relegraveve si jrsquoembrasse jusques aux larmes deacutebordant de lrsquoeacutetonnement de mes yeux le long serpent

Le serpent dresseacute fermement vers le ciel ayant obtenu mon ami sitocirct la deacutelicatesse de mes doigts le zegravele de mes legravevres commande que ton eacutemoi srsquoefface devant ma soif de toute sa preacutesence dans la chair de mon corps

Je voyage dans les cieux lumineux de tes yeux respire le vent eacutebouriffant de ta poitrine et me baigne nue dans leau eacutecumeuse et saleacutee de tes baisers ocirc mon roi qui me couche sur la pierre de ses ancecirctres pour mrsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Mon amour existe-t-il un peacutecheacute plus grave que de mentir comme cette rouerie de mes longs cheveux qui rejeteacutes en arriegravere frangent la pierre dune corolle somptuaire pour mieux deacutevoiler mon ventre agrave lrsquoignorance de ta langue bien que ce ne soit pas lrsquoheure de mes menstrues

Ton assurance que tant qursquoil en sera ainsi du serpent allant bandant jusqursquoagrave me faire rougir je connaicirctrai les plaisirs de mrsquoouvrir en mon milieu comme la pulpe drsquoun fruit cueilli autant que je deacutesirerai ne calme mon cœur qui toque chaque once de temps perdu agrave lheure de ta venue en moi ocirc mon amour de roi

Mes seins prolongeacutes loin devant par des teacutetons de jouvencelle sont devenus agrave ecirctre jalouseacutes tour agrave tour si pointus que lrsquoarc de la penseacutee de mon jeune corps se tend ocirc mon roi vers le contact objectivant du serpent brandi par tes reins comme agrave bon dessein le brigand repenti son gourdin

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Dominique Petitjean

Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Dominique Petitjean

Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Dominique Petitjean

Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Dominique Petitjean

Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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La forecirct de mon ombre

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La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

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La forecirct de mon ombre

Une folle histoire du vide creacuteateur

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La forecirct de mon ombre

ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo tu ne connais pas aussi si tu le veux agrave lrsquooreacutee de cette fable rejoins moi jrsquoy suis nue sous une chemise et toi habilleacute comme un roi

Entrons alors dans le silence de notre forecirct avec lenteur puisque preacuteceacutedeacutes par une lune heureuse drsquoecirctre ronde je regarde glisser mes pas et qursquoagrave mon cocircteacute tu marches mon ami droit comme un valet sans bras

Combien de pas dois-je compter sur ce chemin ougrave les fleurs sont drsquoun jour et les siegravecles de bois avant de lever les yeux vers toi mon amour qui en reacuteponse tendrement me sourit

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Plus en avant dans la forecirct jrsquoaime sentir ta main deacuteposeacutee par moi se complaire au dandinement de mes fesses qursquoaccentue ton attitude de plus en plus lascive ocirc mon ami

Et si je tourne au-devant de toi en eacutetendant les bras ce nrsquoest pas pour te montrer mes fesses de gazelle mon amour mais pour deacuteboussoler le vent feacutelon dont les eacutetourdissantes caresses deacutecrochent les feuilles jaunies car deacutejagrave vieilles drsquoun seul et merveilleux printemps

Ocirc mon roi soit je courais soit je dansais becirctement avec la lune avant que tes mains sous ma chemise ne domptent mes deux jeunes gazelles de fesses bondissant dans cette clairiegravere ougrave les plus timides des fleurs srsquoouvrent au passage de notre bonheur

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La forecirct de mon ombre

En me troublant plus encore que les hardiesses du vent qui se renforce en me croisant tes mains ocirc mon amour relegravevent ma courte chemise puis par-dessus ma tecircte jettent celle-ci au loin et lagrave sous un dais de feuillage incrusteacute drsquoastres scintillants devant toi je suis nue

La lune pacircle et son troupeau drsquoeacutetoiles les grands arbres de la forecirct et les fleurs eacutepargneacutees par mes pieds et lrsquoexubeacuterance du printemps revenue du plus vieux des macircles victorieux agrave la plus folacirctre des eacutepheacutemegraveres qui srsquoaccouplent sans se cacher chacun ocirc mon roi comme mon corps vierge et nu srsquooffre agrave lrsquoamour srsquooffre agrave la mort

Ocirc mon ami apregraves que la sagesse milleacutenaire des arbres nous ait fait tendre les bras et nos doigts se croiser eacutecoutons le badinage de cette source invitant nos cœurs agrave voguer lagrave ougrave les conduira la fougue de nos futurs baisers

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Dominique Petitjean

Dans tes yeux brillent toutes les eacutetoiles du ciel ocirc mon amour quand tu me dis en eacutecartant les cheveux rebelles de mon visage laquo je trsquoaime raquo avant de mrsquoembrasser

Ocirc qursquoil est bon drsquoecirctre aimeacute autant que son cœur aime ocirc qursquoil est bon ocirc mon roi de perdre son souffle dans un baiser

Tes baisers ouvrent sur un monde ougrave rien nrsquoest plus et mon acircme dans une spirale infinie y choit si loin que dans ta bouche alors je respire Ocirc mon amour ocirc mon roi en eacutechange de mon corps apprend-moi agrave trsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Griseacutees par le parfum mielleacute de mes cheveux ondoyant jusque parmi les fleurs tes legravevres butinent sur mes legravevres mes laquo je trsquoaime ocirc mon amour raquo et pour que ne senvole et se perde dans linfini des cieux un baiser vertigineux je plante mes canines dans ta langue vipeacuterine sans que tu me lrsquoaies demandeacute

Sans attendre que vingt doigts mutins te deacutenudent je presse ma rose enclose contre lrsquoimpatience que ne peut contenir le serpent deacutebusqueacute de ta braguette de la cueillir Ne comptons plus mon ami ces eacutetoiles filantes qui en fleacutechant drsquoun mecircme trait nos cœurs strient lrsquoeacutepaisseur de la nuit du signe que nous nous aimons

Ocirc mon roi tes mains larges et puissantes font qursquoau monde des ombres de la forecirct jappartiens deacutesormais si bien que ne craignant plus que la lumiegravere tranchante du soleil nous seacutepare ta langue se plait dans ma bouche et le serpent grandit sans faiblir contre moi

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Ocirc mon amour tes mains inclinent mon visage pour degraves la margelle de mes legravevres enrouler nos langues puis avec retenue le relegraveve si jrsquoembrasse jusques aux larmes deacutebordant de lrsquoeacutetonnement de mes yeux le long serpent

Le serpent dresseacute fermement vers le ciel ayant obtenu mon ami sitocirct la deacutelicatesse de mes doigts le zegravele de mes legravevres commande que ton eacutemoi srsquoefface devant ma soif de toute sa preacutesence dans la chair de mon corps

Je voyage dans les cieux lumineux de tes yeux respire le vent eacutebouriffant de ta poitrine et me baigne nue dans leau eacutecumeuse et saleacutee de tes baisers ocirc mon roi qui me couche sur la pierre de ses ancecirctres pour mrsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Mon amour existe-t-il un peacutecheacute plus grave que de mentir comme cette rouerie de mes longs cheveux qui rejeteacutes en arriegravere frangent la pierre dune corolle somptuaire pour mieux deacutevoiler mon ventre agrave lrsquoignorance de ta langue bien que ce ne soit pas lrsquoheure de mes menstrues

Ton assurance que tant qursquoil en sera ainsi du serpent allant bandant jusqursquoagrave me faire rougir je connaicirctrai les plaisirs de mrsquoouvrir en mon milieu comme la pulpe drsquoun fruit cueilli autant que je deacutesirerai ne calme mon cœur qui toque chaque once de temps perdu agrave lheure de ta venue en moi ocirc mon amour de roi

Mes seins prolongeacutes loin devant par des teacutetons de jouvencelle sont devenus agrave ecirctre jalouseacutes tour agrave tour si pointus que lrsquoarc de la penseacutee de mon jeune corps se tend ocirc mon roi vers le contact objectivant du serpent brandi par tes reins comme agrave bon dessein le brigand repenti son gourdin

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Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Dominique Petitjean

Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

artyuiop

Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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Dominique Petitjean

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La forecirct de mon ombre

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Dominique Petitjean

La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

Pour me contacter

Pour une visite de mon site internet

Pour votre propre don actant votre satisfaction et vos encouragements

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La forecirct de mon ombre

Une folle histoire du vide creacuteateur

deuxiegravemement

ldquolrsquoambiguiumlteacuterdquo

La forecirct de mon ombre

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Dominique Petitjean

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La forecirct de mon ombre

ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo tu ne connais pas aussi si tu le veux agrave lrsquooreacutee de cette fable rejoins moi jrsquoy suis nue sous une chemise et toi habilleacute comme un roi

Entrons alors dans le silence de notre forecirct avec lenteur puisque preacuteceacutedeacutes par une lune heureuse drsquoecirctre ronde je regarde glisser mes pas et qursquoagrave mon cocircteacute tu marches mon ami droit comme un valet sans bras

Combien de pas dois-je compter sur ce chemin ougrave les fleurs sont drsquoun jour et les siegravecles de bois avant de lever les yeux vers toi mon amour qui en reacuteponse tendrement me sourit

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Dominique Petitjean

Plus en avant dans la forecirct jrsquoaime sentir ta main deacuteposeacutee par moi se complaire au dandinement de mes fesses qursquoaccentue ton attitude de plus en plus lascive ocirc mon ami

Et si je tourne au-devant de toi en eacutetendant les bras ce nrsquoest pas pour te montrer mes fesses de gazelle mon amour mais pour deacuteboussoler le vent feacutelon dont les eacutetourdissantes caresses deacutecrochent les feuilles jaunies car deacutejagrave vieilles drsquoun seul et merveilleux printemps

Ocirc mon roi soit je courais soit je dansais becirctement avec la lune avant que tes mains sous ma chemise ne domptent mes deux jeunes gazelles de fesses bondissant dans cette clairiegravere ougrave les plus timides des fleurs srsquoouvrent au passage de notre bonheur

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La forecirct de mon ombre

En me troublant plus encore que les hardiesses du vent qui se renforce en me croisant tes mains ocirc mon amour relegravevent ma courte chemise puis par-dessus ma tecircte jettent celle-ci au loin et lagrave sous un dais de feuillage incrusteacute drsquoastres scintillants devant toi je suis nue

La lune pacircle et son troupeau drsquoeacutetoiles les grands arbres de la forecirct et les fleurs eacutepargneacutees par mes pieds et lrsquoexubeacuterance du printemps revenue du plus vieux des macircles victorieux agrave la plus folacirctre des eacutepheacutemegraveres qui srsquoaccouplent sans se cacher chacun ocirc mon roi comme mon corps vierge et nu srsquooffre agrave lrsquoamour srsquooffre agrave la mort

Ocirc mon ami apregraves que la sagesse milleacutenaire des arbres nous ait fait tendre les bras et nos doigts se croiser eacutecoutons le badinage de cette source invitant nos cœurs agrave voguer lagrave ougrave les conduira la fougue de nos futurs baisers

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Dominique Petitjean

Dans tes yeux brillent toutes les eacutetoiles du ciel ocirc mon amour quand tu me dis en eacutecartant les cheveux rebelles de mon visage laquo je trsquoaime raquo avant de mrsquoembrasser

Ocirc qursquoil est bon drsquoecirctre aimeacute autant que son cœur aime ocirc qursquoil est bon ocirc mon roi de perdre son souffle dans un baiser

Tes baisers ouvrent sur un monde ougrave rien nrsquoest plus et mon acircme dans une spirale infinie y choit si loin que dans ta bouche alors je respire Ocirc mon amour ocirc mon roi en eacutechange de mon corps apprend-moi agrave trsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Griseacutees par le parfum mielleacute de mes cheveux ondoyant jusque parmi les fleurs tes legravevres butinent sur mes legravevres mes laquo je trsquoaime ocirc mon amour raquo et pour que ne senvole et se perde dans linfini des cieux un baiser vertigineux je plante mes canines dans ta langue vipeacuterine sans que tu me lrsquoaies demandeacute

Sans attendre que vingt doigts mutins te deacutenudent je presse ma rose enclose contre lrsquoimpatience que ne peut contenir le serpent deacutebusqueacute de ta braguette de la cueillir Ne comptons plus mon ami ces eacutetoiles filantes qui en fleacutechant drsquoun mecircme trait nos cœurs strient lrsquoeacutepaisseur de la nuit du signe que nous nous aimons

Ocirc mon roi tes mains larges et puissantes font qursquoau monde des ombres de la forecirct jappartiens deacutesormais si bien que ne craignant plus que la lumiegravere tranchante du soleil nous seacutepare ta langue se plait dans ma bouche et le serpent grandit sans faiblir contre moi

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Dominique Petitjean

Ocirc mon amour tes mains inclinent mon visage pour degraves la margelle de mes legravevres enrouler nos langues puis avec retenue le relegraveve si jrsquoembrasse jusques aux larmes deacutebordant de lrsquoeacutetonnement de mes yeux le long serpent

Le serpent dresseacute fermement vers le ciel ayant obtenu mon ami sitocirct la deacutelicatesse de mes doigts le zegravele de mes legravevres commande que ton eacutemoi srsquoefface devant ma soif de toute sa preacutesence dans la chair de mon corps

Je voyage dans les cieux lumineux de tes yeux respire le vent eacutebouriffant de ta poitrine et me baigne nue dans leau eacutecumeuse et saleacutee de tes baisers ocirc mon roi qui me couche sur la pierre de ses ancecirctres pour mrsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Mon amour existe-t-il un peacutecheacute plus grave que de mentir comme cette rouerie de mes longs cheveux qui rejeteacutes en arriegravere frangent la pierre dune corolle somptuaire pour mieux deacutevoiler mon ventre agrave lrsquoignorance de ta langue bien que ce ne soit pas lrsquoheure de mes menstrues

Ton assurance que tant qursquoil en sera ainsi du serpent allant bandant jusqursquoagrave me faire rougir je connaicirctrai les plaisirs de mrsquoouvrir en mon milieu comme la pulpe drsquoun fruit cueilli autant que je deacutesirerai ne calme mon cœur qui toque chaque once de temps perdu agrave lheure de ta venue en moi ocirc mon amour de roi

Mes seins prolongeacutes loin devant par des teacutetons de jouvencelle sont devenus agrave ecirctre jalouseacutes tour agrave tour si pointus que lrsquoarc de la penseacutee de mon jeune corps se tend ocirc mon roi vers le contact objectivant du serpent brandi par tes reins comme agrave bon dessein le brigand repenti son gourdin

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Dominique Petitjean

Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Dominique Petitjean

Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Dominique Petitjean

Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Dominique Petitjean

Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

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poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

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ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo tu ne connais pas aussi si tu le veux agrave lrsquooreacutee de cette fable rejoins moi jrsquoy suis nue sous une chemise et toi habilleacute comme un roi

Entrons alors dans le silence de notre forecirct avec lenteur puisque preacuteceacutedeacutes par une lune heureuse drsquoecirctre ronde je regarde glisser mes pas et qursquoagrave mon cocircteacute tu marches mon ami droit comme un valet sans bras

Combien de pas dois-je compter sur ce chemin ougrave les fleurs sont drsquoun jour et les siegravecles de bois avant de lever les yeux vers toi mon amour qui en reacuteponse tendrement me sourit

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Plus en avant dans la forecirct jrsquoaime sentir ta main deacuteposeacutee par moi se complaire au dandinement de mes fesses qursquoaccentue ton attitude de plus en plus lascive ocirc mon ami

Et si je tourne au-devant de toi en eacutetendant les bras ce nrsquoest pas pour te montrer mes fesses de gazelle mon amour mais pour deacuteboussoler le vent feacutelon dont les eacutetourdissantes caresses deacutecrochent les feuilles jaunies car deacutejagrave vieilles drsquoun seul et merveilleux printemps

Ocirc mon roi soit je courais soit je dansais becirctement avec la lune avant que tes mains sous ma chemise ne domptent mes deux jeunes gazelles de fesses bondissant dans cette clairiegravere ougrave les plus timides des fleurs srsquoouvrent au passage de notre bonheur

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La forecirct de mon ombre

En me troublant plus encore que les hardiesses du vent qui se renforce en me croisant tes mains ocirc mon amour relegravevent ma courte chemise puis par-dessus ma tecircte jettent celle-ci au loin et lagrave sous un dais de feuillage incrusteacute drsquoastres scintillants devant toi je suis nue

La lune pacircle et son troupeau drsquoeacutetoiles les grands arbres de la forecirct et les fleurs eacutepargneacutees par mes pieds et lrsquoexubeacuterance du printemps revenue du plus vieux des macircles victorieux agrave la plus folacirctre des eacutepheacutemegraveres qui srsquoaccouplent sans se cacher chacun ocirc mon roi comme mon corps vierge et nu srsquooffre agrave lrsquoamour srsquooffre agrave la mort

Ocirc mon ami apregraves que la sagesse milleacutenaire des arbres nous ait fait tendre les bras et nos doigts se croiser eacutecoutons le badinage de cette source invitant nos cœurs agrave voguer lagrave ougrave les conduira la fougue de nos futurs baisers

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Dominique Petitjean

Dans tes yeux brillent toutes les eacutetoiles du ciel ocirc mon amour quand tu me dis en eacutecartant les cheveux rebelles de mon visage laquo je trsquoaime raquo avant de mrsquoembrasser

Ocirc qursquoil est bon drsquoecirctre aimeacute autant que son cœur aime ocirc qursquoil est bon ocirc mon roi de perdre son souffle dans un baiser

Tes baisers ouvrent sur un monde ougrave rien nrsquoest plus et mon acircme dans une spirale infinie y choit si loin que dans ta bouche alors je respire Ocirc mon amour ocirc mon roi en eacutechange de mon corps apprend-moi agrave trsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Griseacutees par le parfum mielleacute de mes cheveux ondoyant jusque parmi les fleurs tes legravevres butinent sur mes legravevres mes laquo je trsquoaime ocirc mon amour raquo et pour que ne senvole et se perde dans linfini des cieux un baiser vertigineux je plante mes canines dans ta langue vipeacuterine sans que tu me lrsquoaies demandeacute

Sans attendre que vingt doigts mutins te deacutenudent je presse ma rose enclose contre lrsquoimpatience que ne peut contenir le serpent deacutebusqueacute de ta braguette de la cueillir Ne comptons plus mon ami ces eacutetoiles filantes qui en fleacutechant drsquoun mecircme trait nos cœurs strient lrsquoeacutepaisseur de la nuit du signe que nous nous aimons

Ocirc mon roi tes mains larges et puissantes font qursquoau monde des ombres de la forecirct jappartiens deacutesormais si bien que ne craignant plus que la lumiegravere tranchante du soleil nous seacutepare ta langue se plait dans ma bouche et le serpent grandit sans faiblir contre moi

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Ocirc mon amour tes mains inclinent mon visage pour degraves la margelle de mes legravevres enrouler nos langues puis avec retenue le relegraveve si jrsquoembrasse jusques aux larmes deacutebordant de lrsquoeacutetonnement de mes yeux le long serpent

Le serpent dresseacute fermement vers le ciel ayant obtenu mon ami sitocirct la deacutelicatesse de mes doigts le zegravele de mes legravevres commande que ton eacutemoi srsquoefface devant ma soif de toute sa preacutesence dans la chair de mon corps

Je voyage dans les cieux lumineux de tes yeux respire le vent eacutebouriffant de ta poitrine et me baigne nue dans leau eacutecumeuse et saleacutee de tes baisers ocirc mon roi qui me couche sur la pierre de ses ancecirctres pour mrsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Mon amour existe-t-il un peacutecheacute plus grave que de mentir comme cette rouerie de mes longs cheveux qui rejeteacutes en arriegravere frangent la pierre dune corolle somptuaire pour mieux deacutevoiler mon ventre agrave lrsquoignorance de ta langue bien que ce ne soit pas lrsquoheure de mes menstrues

Ton assurance que tant qursquoil en sera ainsi du serpent allant bandant jusqursquoagrave me faire rougir je connaicirctrai les plaisirs de mrsquoouvrir en mon milieu comme la pulpe drsquoun fruit cueilli autant que je deacutesirerai ne calme mon cœur qui toque chaque once de temps perdu agrave lheure de ta venue en moi ocirc mon amour de roi

Mes seins prolongeacutes loin devant par des teacutetons de jouvencelle sont devenus agrave ecirctre jalouseacutes tour agrave tour si pointus que lrsquoarc de la penseacutee de mon jeune corps se tend ocirc mon roi vers le contact objectivant du serpent brandi par tes reins comme agrave bon dessein le brigand repenti son gourdin

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Dominique Petitjean

Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Dominique Petitjean

Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

artyuiop

Dominique Petitjean

Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

artyuiop

Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

artyuiop

Dominique Petitjean

Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

artyuiop

Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

artyuiop

Dominique Petitjean

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La forecirct de mon ombre

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Dominique Petitjean

La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

Pour me contacter

Pour une visite de mon site internet

Pour votre propre don actant votre satisfaction et vos encouragements

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La forecirct de mon ombre

ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo tu ne connais pas aussi si tu le veux agrave lrsquooreacutee de cette fable rejoins moi jrsquoy suis nue sous une chemise et toi habilleacute comme un roi

Entrons alors dans le silence de notre forecirct avec lenteur puisque preacuteceacutedeacutes par une lune heureuse drsquoecirctre ronde je regarde glisser mes pas et qursquoagrave mon cocircteacute tu marches mon ami droit comme un valet sans bras

Combien de pas dois-je compter sur ce chemin ougrave les fleurs sont drsquoun jour et les siegravecles de bois avant de lever les yeux vers toi mon amour qui en reacuteponse tendrement me sourit

artyuiop

Dominique Petitjean

Plus en avant dans la forecirct jrsquoaime sentir ta main deacuteposeacutee par moi se complaire au dandinement de mes fesses qursquoaccentue ton attitude de plus en plus lascive ocirc mon ami

Et si je tourne au-devant de toi en eacutetendant les bras ce nrsquoest pas pour te montrer mes fesses de gazelle mon amour mais pour deacuteboussoler le vent feacutelon dont les eacutetourdissantes caresses deacutecrochent les feuilles jaunies car deacutejagrave vieilles drsquoun seul et merveilleux printemps

Ocirc mon roi soit je courais soit je dansais becirctement avec la lune avant que tes mains sous ma chemise ne domptent mes deux jeunes gazelles de fesses bondissant dans cette clairiegravere ougrave les plus timides des fleurs srsquoouvrent au passage de notre bonheur

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La forecirct de mon ombre

En me troublant plus encore que les hardiesses du vent qui se renforce en me croisant tes mains ocirc mon amour relegravevent ma courte chemise puis par-dessus ma tecircte jettent celle-ci au loin et lagrave sous un dais de feuillage incrusteacute drsquoastres scintillants devant toi je suis nue

La lune pacircle et son troupeau drsquoeacutetoiles les grands arbres de la forecirct et les fleurs eacutepargneacutees par mes pieds et lrsquoexubeacuterance du printemps revenue du plus vieux des macircles victorieux agrave la plus folacirctre des eacutepheacutemegraveres qui srsquoaccouplent sans se cacher chacun ocirc mon roi comme mon corps vierge et nu srsquooffre agrave lrsquoamour srsquooffre agrave la mort

Ocirc mon ami apregraves que la sagesse milleacutenaire des arbres nous ait fait tendre les bras et nos doigts se croiser eacutecoutons le badinage de cette source invitant nos cœurs agrave voguer lagrave ougrave les conduira la fougue de nos futurs baisers

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Dominique Petitjean

Dans tes yeux brillent toutes les eacutetoiles du ciel ocirc mon amour quand tu me dis en eacutecartant les cheveux rebelles de mon visage laquo je trsquoaime raquo avant de mrsquoembrasser

Ocirc qursquoil est bon drsquoecirctre aimeacute autant que son cœur aime ocirc qursquoil est bon ocirc mon roi de perdre son souffle dans un baiser

Tes baisers ouvrent sur un monde ougrave rien nrsquoest plus et mon acircme dans une spirale infinie y choit si loin que dans ta bouche alors je respire Ocirc mon amour ocirc mon roi en eacutechange de mon corps apprend-moi agrave trsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Griseacutees par le parfum mielleacute de mes cheveux ondoyant jusque parmi les fleurs tes legravevres butinent sur mes legravevres mes laquo je trsquoaime ocirc mon amour raquo et pour que ne senvole et se perde dans linfini des cieux un baiser vertigineux je plante mes canines dans ta langue vipeacuterine sans que tu me lrsquoaies demandeacute

Sans attendre que vingt doigts mutins te deacutenudent je presse ma rose enclose contre lrsquoimpatience que ne peut contenir le serpent deacutebusqueacute de ta braguette de la cueillir Ne comptons plus mon ami ces eacutetoiles filantes qui en fleacutechant drsquoun mecircme trait nos cœurs strient lrsquoeacutepaisseur de la nuit du signe que nous nous aimons

Ocirc mon roi tes mains larges et puissantes font qursquoau monde des ombres de la forecirct jappartiens deacutesormais si bien que ne craignant plus que la lumiegravere tranchante du soleil nous seacutepare ta langue se plait dans ma bouche et le serpent grandit sans faiblir contre moi

artyuiop

Dominique Petitjean

Ocirc mon amour tes mains inclinent mon visage pour degraves la margelle de mes legravevres enrouler nos langues puis avec retenue le relegraveve si jrsquoembrasse jusques aux larmes deacutebordant de lrsquoeacutetonnement de mes yeux le long serpent

Le serpent dresseacute fermement vers le ciel ayant obtenu mon ami sitocirct la deacutelicatesse de mes doigts le zegravele de mes legravevres commande que ton eacutemoi srsquoefface devant ma soif de toute sa preacutesence dans la chair de mon corps

Je voyage dans les cieux lumineux de tes yeux respire le vent eacutebouriffant de ta poitrine et me baigne nue dans leau eacutecumeuse et saleacutee de tes baisers ocirc mon roi qui me couche sur la pierre de ses ancecirctres pour mrsquoaimer

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Mon amour existe-t-il un peacutecheacute plus grave que de mentir comme cette rouerie de mes longs cheveux qui rejeteacutes en arriegravere frangent la pierre dune corolle somptuaire pour mieux deacutevoiler mon ventre agrave lrsquoignorance de ta langue bien que ce ne soit pas lrsquoheure de mes menstrues

Ton assurance que tant qursquoil en sera ainsi du serpent allant bandant jusqursquoagrave me faire rougir je connaicirctrai les plaisirs de mrsquoouvrir en mon milieu comme la pulpe drsquoun fruit cueilli autant que je deacutesirerai ne calme mon cœur qui toque chaque once de temps perdu agrave lheure de ta venue en moi ocirc mon amour de roi

Mes seins prolongeacutes loin devant par des teacutetons de jouvencelle sont devenus agrave ecirctre jalouseacutes tour agrave tour si pointus que lrsquoarc de la penseacutee de mon jeune corps se tend ocirc mon roi vers le contact objectivant du serpent brandi par tes reins comme agrave bon dessein le brigand repenti son gourdin

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Dominique Petitjean

Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Dominique Petitjean

Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Dominique Petitjean

Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Dominique Petitjean

Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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Dominique Petitjean

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Dominique Petitjean

La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

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Dominique Petitjean

Plus en avant dans la forecirct jrsquoaime sentir ta main deacuteposeacutee par moi se complaire au dandinement de mes fesses qursquoaccentue ton attitude de plus en plus lascive ocirc mon ami

Et si je tourne au-devant de toi en eacutetendant les bras ce nrsquoest pas pour te montrer mes fesses de gazelle mon amour mais pour deacuteboussoler le vent feacutelon dont les eacutetourdissantes caresses deacutecrochent les feuilles jaunies car deacutejagrave vieilles drsquoun seul et merveilleux printemps

Ocirc mon roi soit je courais soit je dansais becirctement avec la lune avant que tes mains sous ma chemise ne domptent mes deux jeunes gazelles de fesses bondissant dans cette clairiegravere ougrave les plus timides des fleurs srsquoouvrent au passage de notre bonheur

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La forecirct de mon ombre

En me troublant plus encore que les hardiesses du vent qui se renforce en me croisant tes mains ocirc mon amour relegravevent ma courte chemise puis par-dessus ma tecircte jettent celle-ci au loin et lagrave sous un dais de feuillage incrusteacute drsquoastres scintillants devant toi je suis nue

La lune pacircle et son troupeau drsquoeacutetoiles les grands arbres de la forecirct et les fleurs eacutepargneacutees par mes pieds et lrsquoexubeacuterance du printemps revenue du plus vieux des macircles victorieux agrave la plus folacirctre des eacutepheacutemegraveres qui srsquoaccouplent sans se cacher chacun ocirc mon roi comme mon corps vierge et nu srsquooffre agrave lrsquoamour srsquooffre agrave la mort

Ocirc mon ami apregraves que la sagesse milleacutenaire des arbres nous ait fait tendre les bras et nos doigts se croiser eacutecoutons le badinage de cette source invitant nos cœurs agrave voguer lagrave ougrave les conduira la fougue de nos futurs baisers

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Dominique Petitjean

Dans tes yeux brillent toutes les eacutetoiles du ciel ocirc mon amour quand tu me dis en eacutecartant les cheveux rebelles de mon visage laquo je trsquoaime raquo avant de mrsquoembrasser

Ocirc qursquoil est bon drsquoecirctre aimeacute autant que son cœur aime ocirc qursquoil est bon ocirc mon roi de perdre son souffle dans un baiser

Tes baisers ouvrent sur un monde ougrave rien nrsquoest plus et mon acircme dans une spirale infinie y choit si loin que dans ta bouche alors je respire Ocirc mon amour ocirc mon roi en eacutechange de mon corps apprend-moi agrave trsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Griseacutees par le parfum mielleacute de mes cheveux ondoyant jusque parmi les fleurs tes legravevres butinent sur mes legravevres mes laquo je trsquoaime ocirc mon amour raquo et pour que ne senvole et se perde dans linfini des cieux un baiser vertigineux je plante mes canines dans ta langue vipeacuterine sans que tu me lrsquoaies demandeacute

Sans attendre que vingt doigts mutins te deacutenudent je presse ma rose enclose contre lrsquoimpatience que ne peut contenir le serpent deacutebusqueacute de ta braguette de la cueillir Ne comptons plus mon ami ces eacutetoiles filantes qui en fleacutechant drsquoun mecircme trait nos cœurs strient lrsquoeacutepaisseur de la nuit du signe que nous nous aimons

Ocirc mon roi tes mains larges et puissantes font qursquoau monde des ombres de la forecirct jappartiens deacutesormais si bien que ne craignant plus que la lumiegravere tranchante du soleil nous seacutepare ta langue se plait dans ma bouche et le serpent grandit sans faiblir contre moi

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Dominique Petitjean

Ocirc mon amour tes mains inclinent mon visage pour degraves la margelle de mes legravevres enrouler nos langues puis avec retenue le relegraveve si jrsquoembrasse jusques aux larmes deacutebordant de lrsquoeacutetonnement de mes yeux le long serpent

Le serpent dresseacute fermement vers le ciel ayant obtenu mon ami sitocirct la deacutelicatesse de mes doigts le zegravele de mes legravevres commande que ton eacutemoi srsquoefface devant ma soif de toute sa preacutesence dans la chair de mon corps

Je voyage dans les cieux lumineux de tes yeux respire le vent eacutebouriffant de ta poitrine et me baigne nue dans leau eacutecumeuse et saleacutee de tes baisers ocirc mon roi qui me couche sur la pierre de ses ancecirctres pour mrsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Mon amour existe-t-il un peacutecheacute plus grave que de mentir comme cette rouerie de mes longs cheveux qui rejeteacutes en arriegravere frangent la pierre dune corolle somptuaire pour mieux deacutevoiler mon ventre agrave lrsquoignorance de ta langue bien que ce ne soit pas lrsquoheure de mes menstrues

Ton assurance que tant qursquoil en sera ainsi du serpent allant bandant jusqursquoagrave me faire rougir je connaicirctrai les plaisirs de mrsquoouvrir en mon milieu comme la pulpe drsquoun fruit cueilli autant que je deacutesirerai ne calme mon cœur qui toque chaque once de temps perdu agrave lheure de ta venue en moi ocirc mon amour de roi

Mes seins prolongeacutes loin devant par des teacutetons de jouvencelle sont devenus agrave ecirctre jalouseacutes tour agrave tour si pointus que lrsquoarc de la penseacutee de mon jeune corps se tend ocirc mon roi vers le contact objectivant du serpent brandi par tes reins comme agrave bon dessein le brigand repenti son gourdin

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Dominique Petitjean

Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Dominique Petitjean

Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Dominique Petitjean

Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Dominique Petitjean

Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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Dominique Petitjean

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La forecirct de mon ombre

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Dominique Petitjean

La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

Pour me contacter

Pour une visite de mon site internet

Pour votre propre don actant votre satisfaction et vos encouragements

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La forecirct de mon ombre

En me troublant plus encore que les hardiesses du vent qui se renforce en me croisant tes mains ocirc mon amour relegravevent ma courte chemise puis par-dessus ma tecircte jettent celle-ci au loin et lagrave sous un dais de feuillage incrusteacute drsquoastres scintillants devant toi je suis nue

La lune pacircle et son troupeau drsquoeacutetoiles les grands arbres de la forecirct et les fleurs eacutepargneacutees par mes pieds et lrsquoexubeacuterance du printemps revenue du plus vieux des macircles victorieux agrave la plus folacirctre des eacutepheacutemegraveres qui srsquoaccouplent sans se cacher chacun ocirc mon roi comme mon corps vierge et nu srsquooffre agrave lrsquoamour srsquooffre agrave la mort

Ocirc mon ami apregraves que la sagesse milleacutenaire des arbres nous ait fait tendre les bras et nos doigts se croiser eacutecoutons le badinage de cette source invitant nos cœurs agrave voguer lagrave ougrave les conduira la fougue de nos futurs baisers

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Dominique Petitjean

Dans tes yeux brillent toutes les eacutetoiles du ciel ocirc mon amour quand tu me dis en eacutecartant les cheveux rebelles de mon visage laquo je trsquoaime raquo avant de mrsquoembrasser

Ocirc qursquoil est bon drsquoecirctre aimeacute autant que son cœur aime ocirc qursquoil est bon ocirc mon roi de perdre son souffle dans un baiser

Tes baisers ouvrent sur un monde ougrave rien nrsquoest plus et mon acircme dans une spirale infinie y choit si loin que dans ta bouche alors je respire Ocirc mon amour ocirc mon roi en eacutechange de mon corps apprend-moi agrave trsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Griseacutees par le parfum mielleacute de mes cheveux ondoyant jusque parmi les fleurs tes legravevres butinent sur mes legravevres mes laquo je trsquoaime ocirc mon amour raquo et pour que ne senvole et se perde dans linfini des cieux un baiser vertigineux je plante mes canines dans ta langue vipeacuterine sans que tu me lrsquoaies demandeacute

Sans attendre que vingt doigts mutins te deacutenudent je presse ma rose enclose contre lrsquoimpatience que ne peut contenir le serpent deacutebusqueacute de ta braguette de la cueillir Ne comptons plus mon ami ces eacutetoiles filantes qui en fleacutechant drsquoun mecircme trait nos cœurs strient lrsquoeacutepaisseur de la nuit du signe que nous nous aimons

Ocirc mon roi tes mains larges et puissantes font qursquoau monde des ombres de la forecirct jappartiens deacutesormais si bien que ne craignant plus que la lumiegravere tranchante du soleil nous seacutepare ta langue se plait dans ma bouche et le serpent grandit sans faiblir contre moi

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Dominique Petitjean

Ocirc mon amour tes mains inclinent mon visage pour degraves la margelle de mes legravevres enrouler nos langues puis avec retenue le relegraveve si jrsquoembrasse jusques aux larmes deacutebordant de lrsquoeacutetonnement de mes yeux le long serpent

Le serpent dresseacute fermement vers le ciel ayant obtenu mon ami sitocirct la deacutelicatesse de mes doigts le zegravele de mes legravevres commande que ton eacutemoi srsquoefface devant ma soif de toute sa preacutesence dans la chair de mon corps

Je voyage dans les cieux lumineux de tes yeux respire le vent eacutebouriffant de ta poitrine et me baigne nue dans leau eacutecumeuse et saleacutee de tes baisers ocirc mon roi qui me couche sur la pierre de ses ancecirctres pour mrsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Mon amour existe-t-il un peacutecheacute plus grave que de mentir comme cette rouerie de mes longs cheveux qui rejeteacutes en arriegravere frangent la pierre dune corolle somptuaire pour mieux deacutevoiler mon ventre agrave lrsquoignorance de ta langue bien que ce ne soit pas lrsquoheure de mes menstrues

Ton assurance que tant qursquoil en sera ainsi du serpent allant bandant jusqursquoagrave me faire rougir je connaicirctrai les plaisirs de mrsquoouvrir en mon milieu comme la pulpe drsquoun fruit cueilli autant que je deacutesirerai ne calme mon cœur qui toque chaque once de temps perdu agrave lheure de ta venue en moi ocirc mon amour de roi

Mes seins prolongeacutes loin devant par des teacutetons de jouvencelle sont devenus agrave ecirctre jalouseacutes tour agrave tour si pointus que lrsquoarc de la penseacutee de mon jeune corps se tend ocirc mon roi vers le contact objectivant du serpent brandi par tes reins comme agrave bon dessein le brigand repenti son gourdin

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Dominique Petitjean

Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Dominique Petitjean

Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

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Dans tes yeux brillent toutes les eacutetoiles du ciel ocirc mon amour quand tu me dis en eacutecartant les cheveux rebelles de mon visage laquo je trsquoaime raquo avant de mrsquoembrasser

Ocirc qursquoil est bon drsquoecirctre aimeacute autant que son cœur aime ocirc qursquoil est bon ocirc mon roi de perdre son souffle dans un baiser

Tes baisers ouvrent sur un monde ougrave rien nrsquoest plus et mon acircme dans une spirale infinie y choit si loin que dans ta bouche alors je respire Ocirc mon amour ocirc mon roi en eacutechange de mon corps apprend-moi agrave trsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Griseacutees par le parfum mielleacute de mes cheveux ondoyant jusque parmi les fleurs tes legravevres butinent sur mes legravevres mes laquo je trsquoaime ocirc mon amour raquo et pour que ne senvole et se perde dans linfini des cieux un baiser vertigineux je plante mes canines dans ta langue vipeacuterine sans que tu me lrsquoaies demandeacute

Sans attendre que vingt doigts mutins te deacutenudent je presse ma rose enclose contre lrsquoimpatience que ne peut contenir le serpent deacutebusqueacute de ta braguette de la cueillir Ne comptons plus mon ami ces eacutetoiles filantes qui en fleacutechant drsquoun mecircme trait nos cœurs strient lrsquoeacutepaisseur de la nuit du signe que nous nous aimons

Ocirc mon roi tes mains larges et puissantes font qursquoau monde des ombres de la forecirct jappartiens deacutesormais si bien que ne craignant plus que la lumiegravere tranchante du soleil nous seacutepare ta langue se plait dans ma bouche et le serpent grandit sans faiblir contre moi

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Dominique Petitjean

Ocirc mon amour tes mains inclinent mon visage pour degraves la margelle de mes legravevres enrouler nos langues puis avec retenue le relegraveve si jrsquoembrasse jusques aux larmes deacutebordant de lrsquoeacutetonnement de mes yeux le long serpent

Le serpent dresseacute fermement vers le ciel ayant obtenu mon ami sitocirct la deacutelicatesse de mes doigts le zegravele de mes legravevres commande que ton eacutemoi srsquoefface devant ma soif de toute sa preacutesence dans la chair de mon corps

Je voyage dans les cieux lumineux de tes yeux respire le vent eacutebouriffant de ta poitrine et me baigne nue dans leau eacutecumeuse et saleacutee de tes baisers ocirc mon roi qui me couche sur la pierre de ses ancecirctres pour mrsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Mon amour existe-t-il un peacutecheacute plus grave que de mentir comme cette rouerie de mes longs cheveux qui rejeteacutes en arriegravere frangent la pierre dune corolle somptuaire pour mieux deacutevoiler mon ventre agrave lrsquoignorance de ta langue bien que ce ne soit pas lrsquoheure de mes menstrues

Ton assurance que tant qursquoil en sera ainsi du serpent allant bandant jusqursquoagrave me faire rougir je connaicirctrai les plaisirs de mrsquoouvrir en mon milieu comme la pulpe drsquoun fruit cueilli autant que je deacutesirerai ne calme mon cœur qui toque chaque once de temps perdu agrave lheure de ta venue en moi ocirc mon amour de roi

Mes seins prolongeacutes loin devant par des teacutetons de jouvencelle sont devenus agrave ecirctre jalouseacutes tour agrave tour si pointus que lrsquoarc de la penseacutee de mon jeune corps se tend ocirc mon roi vers le contact objectivant du serpent brandi par tes reins comme agrave bon dessein le brigand repenti son gourdin

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Dominique Petitjean

Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Dominique Petitjean

Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Dominique Petitjean

Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Dominique Petitjean

Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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Dominique Petitjean

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La forecirct de mon ombre

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Dominique Petitjean

La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

Pour me contacter

Pour une visite de mon site internet

Pour votre propre don actant votre satisfaction et vos encouragements

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La forecirct de mon ombre

Griseacutees par le parfum mielleacute de mes cheveux ondoyant jusque parmi les fleurs tes legravevres butinent sur mes legravevres mes laquo je trsquoaime ocirc mon amour raquo et pour que ne senvole et se perde dans linfini des cieux un baiser vertigineux je plante mes canines dans ta langue vipeacuterine sans que tu me lrsquoaies demandeacute

Sans attendre que vingt doigts mutins te deacutenudent je presse ma rose enclose contre lrsquoimpatience que ne peut contenir le serpent deacutebusqueacute de ta braguette de la cueillir Ne comptons plus mon ami ces eacutetoiles filantes qui en fleacutechant drsquoun mecircme trait nos cœurs strient lrsquoeacutepaisseur de la nuit du signe que nous nous aimons

Ocirc mon roi tes mains larges et puissantes font qursquoau monde des ombres de la forecirct jappartiens deacutesormais si bien que ne craignant plus que la lumiegravere tranchante du soleil nous seacutepare ta langue se plait dans ma bouche et le serpent grandit sans faiblir contre moi

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Dominique Petitjean

Ocirc mon amour tes mains inclinent mon visage pour degraves la margelle de mes legravevres enrouler nos langues puis avec retenue le relegraveve si jrsquoembrasse jusques aux larmes deacutebordant de lrsquoeacutetonnement de mes yeux le long serpent

Le serpent dresseacute fermement vers le ciel ayant obtenu mon ami sitocirct la deacutelicatesse de mes doigts le zegravele de mes legravevres commande que ton eacutemoi srsquoefface devant ma soif de toute sa preacutesence dans la chair de mon corps

Je voyage dans les cieux lumineux de tes yeux respire le vent eacutebouriffant de ta poitrine et me baigne nue dans leau eacutecumeuse et saleacutee de tes baisers ocirc mon roi qui me couche sur la pierre de ses ancecirctres pour mrsquoaimer

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La forecirct de mon ombre

Mon amour existe-t-il un peacutecheacute plus grave que de mentir comme cette rouerie de mes longs cheveux qui rejeteacutes en arriegravere frangent la pierre dune corolle somptuaire pour mieux deacutevoiler mon ventre agrave lrsquoignorance de ta langue bien que ce ne soit pas lrsquoheure de mes menstrues

Ton assurance que tant qursquoil en sera ainsi du serpent allant bandant jusqursquoagrave me faire rougir je connaicirctrai les plaisirs de mrsquoouvrir en mon milieu comme la pulpe drsquoun fruit cueilli autant que je deacutesirerai ne calme mon cœur qui toque chaque once de temps perdu agrave lheure de ta venue en moi ocirc mon amour de roi

Mes seins prolongeacutes loin devant par des teacutetons de jouvencelle sont devenus agrave ecirctre jalouseacutes tour agrave tour si pointus que lrsquoarc de la penseacutee de mon jeune corps se tend ocirc mon roi vers le contact objectivant du serpent brandi par tes reins comme agrave bon dessein le brigand repenti son gourdin

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Dominique Petitjean

Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Dominique Petitjean

Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Dominique Petitjean

Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

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Ocirc mon amour tes mains inclinent mon visage pour degraves la margelle de mes legravevres enrouler nos langues puis avec retenue le relegraveve si jrsquoembrasse jusques aux larmes deacutebordant de lrsquoeacutetonnement de mes yeux le long serpent

Le serpent dresseacute fermement vers le ciel ayant obtenu mon ami sitocirct la deacutelicatesse de mes doigts le zegravele de mes legravevres commande que ton eacutemoi srsquoefface devant ma soif de toute sa preacutesence dans la chair de mon corps

Je voyage dans les cieux lumineux de tes yeux respire le vent eacutebouriffant de ta poitrine et me baigne nue dans leau eacutecumeuse et saleacutee de tes baisers ocirc mon roi qui me couche sur la pierre de ses ancecirctres pour mrsquoaimer

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Mon amour existe-t-il un peacutecheacute plus grave que de mentir comme cette rouerie de mes longs cheveux qui rejeteacutes en arriegravere frangent la pierre dune corolle somptuaire pour mieux deacutevoiler mon ventre agrave lrsquoignorance de ta langue bien que ce ne soit pas lrsquoheure de mes menstrues

Ton assurance que tant qursquoil en sera ainsi du serpent allant bandant jusqursquoagrave me faire rougir je connaicirctrai les plaisirs de mrsquoouvrir en mon milieu comme la pulpe drsquoun fruit cueilli autant que je deacutesirerai ne calme mon cœur qui toque chaque once de temps perdu agrave lheure de ta venue en moi ocirc mon amour de roi

Mes seins prolongeacutes loin devant par des teacutetons de jouvencelle sont devenus agrave ecirctre jalouseacutes tour agrave tour si pointus que lrsquoarc de la penseacutee de mon jeune corps se tend ocirc mon roi vers le contact objectivant du serpent brandi par tes reins comme agrave bon dessein le brigand repenti son gourdin

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Dominique Petitjean

Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

artyuiop

Dominique Petitjean

Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

artyuiop

Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

artyuiop

Dominique Petitjean

Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

artyuiop

Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

artyuiop

Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

artyuiop

Dominique Petitjean

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La forecirct de mon ombre

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Dominique Petitjean

La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

Pour me contacter

Pour une visite de mon site internet

Pour votre propre don actant votre satisfaction et vos encouragements

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Mon amour existe-t-il un peacutecheacute plus grave que de mentir comme cette rouerie de mes longs cheveux qui rejeteacutes en arriegravere frangent la pierre dune corolle somptuaire pour mieux deacutevoiler mon ventre agrave lrsquoignorance de ta langue bien que ce ne soit pas lrsquoheure de mes menstrues

Ton assurance que tant qursquoil en sera ainsi du serpent allant bandant jusqursquoagrave me faire rougir je connaicirctrai les plaisirs de mrsquoouvrir en mon milieu comme la pulpe drsquoun fruit cueilli autant que je deacutesirerai ne calme mon cœur qui toque chaque once de temps perdu agrave lheure de ta venue en moi ocirc mon amour de roi

Mes seins prolongeacutes loin devant par des teacutetons de jouvencelle sont devenus agrave ecirctre jalouseacutes tour agrave tour si pointus que lrsquoarc de la penseacutee de mon jeune corps se tend ocirc mon roi vers le contact objectivant du serpent brandi par tes reins comme agrave bon dessein le brigand repenti son gourdin

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Dominique Petitjean

Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Dominique Petitjean

Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Dominique Petitjean

Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

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Pour votre propre don actant votre satisfaction et vos encouragements

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Rien si ce nrsquoest toi ocirc mon roi ne me rattache au monde puisquagrave lamour charnel je ne puis mrsquoouvrir sans au ciel mourir

Ocirc mon roi pour plus que je ne sois cette sempiternelle enfant souffrant drsquoen attendre le jour le serpent continuellement dresseacute fermement au point que dans tes yeux remonte son sang qui nen peut plus de contenir le temps me pourfend

Ocirc mon amour les cheveux des eacutetoiles pleuvent sur mon visage et mes deux seins de lune alourdis de caresses chavirent dans la nuit des temps maintenant que les rives laboureacutees de mon ventre engloutissent lrsquoentiegravereteacute de ton serpent ardent

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

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Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

artyuiop

Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

artyuiop

Dominique Petitjean

artyuiop

La forecirct de mon ombre

artyuiop

Dominique Petitjean

La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

Pour me contacter

Pour une visite de mon site internet

Pour votre propre don actant votre satisfaction et vos encouragements

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La forecirct de mon ombre

Vaincu pour avoir reacutepandu sa substance dans lrsquoentaille de mon ventre agrave jamais deacutefloreacutee le serpent se retire rouge du sang scellant notre amour ocirc mon roi qui meacutechamment a profeacutereacute en me perforant aussi reacutesolument quavec une lance le Nom de Dieu comme le mauvais larron

Rasseacutereacuteneacute par les laquo je trsquoaime raquo que deacutejagrave nos legravevres ensauvageacutees par la jouissance dans un doux murmure se ressouviennent ton beau visage ocirc mon roi contre mon visage dans un sourire srsquoendort

Ocirc mon roi qui deacutejagrave dors tu ne peux voir le serpent de ton ventre redevenir un petit oiseau

artyuiop

Dominique Petitjean

Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

artyuiop

Dominique Petitjean

Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

artyuiop

Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

artyuiop

Dominique Petitjean

Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

artyuiop

Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

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Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

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Avant que ne srsquoinstalle la langueur que tu ne mrsquoaies choisi que pour ecirctre la gardienne du repos bien meacuteriteacute de tes recircves ta cuisse et ta jambe de gauche ocirc mon roi recouvrent en travers de mon ventre le poids qui mrsquoeacutelanccedilait tout agrave lrsquoheure

Sans voir que toutes les eacutetoiles du ciel se sont au-dessus de nous rassembleacutees tu trsquoeacuteveilles ocirc mon amour et rapidement ta bouche en srsquoeacutebrouant contre leur joliesse redresse la pointe de mes seins pour leur confier que le serpent dans des recircves luxuriants se gorge de feu plus encore que de sang

Viens plus pregraves de mon cœur mon ami car loin des privauteacutes qui si elles nrsquoeacutetaient crues seraient deacuteroutantes prises par un serpent de plus en plus audacieux je ne sais plus qui je suis

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La forecirct de mon ombre

Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Dominique Petitjean

Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

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Que tu es courageux ocirc mon roi pour fourrer ta langue entre mes dents au moment mecircme ougrave le serpent raide sur toute sa longueur peacutenegravetre plus avant ma chair entrouverte

Degraves lrsquoinstant ougrave le serpent ressusciteacute de sa petite mort srsquointroduit dans lrsquoantre voluptueux de mon ventre toi et moi ocirc mon roi dans une animaliteacute lointaine nous rechutons

Avant que le galop du plaisir ne te transporte au fin fond de la nuit de derriegravere tes paupiegraveres tes yeux me disent dans un eacuteclair mon amour que tu mrsquoaimes

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Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

artyuiop

Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

artyuiop

Dominique Petitjean

artyuiop

La forecirct de mon ombre

artyuiop

Dominique Petitjean

La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

Pour me contacter

Pour une visite de mon site internet

Pour votre propre don actant votre satisfaction et vos encouragements

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Dominique Petitjean

Ocirc mon roi plus je mrsquoagrippe agrave ta criniegravere et plus tes reins se fient agrave leur eacutelan attendu que ton serpent gorgeacute de feu plus encore que de sang nous culbute de ciel en ciel avant de deacutefaillir aux portes du huitiegraveme

Contrits decirctre tombeacutes deacutesunis du plus haut du ciel dans un lit deacutefleuri nous nous retrouvons mon ami avec le serpent deacutebandant maculeacutes drsquoeacutecume et attestant notre soif de caresses et nos fringales de baisers de rouges morsures agrave moitieacute pardonneacutees

Le ciel est remplit de gros mots et de maints gestes indeacutecents commis par nous deux mon ami puisqursquoaussi bregraveves soient nos confessions de la liste jamais close de nos peacutecheacutes de nous aimer deacutejagrave se fait

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

artyuiop

Dominique Petitjean

Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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La forecirct de mon ombre

Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

artyuiop

Dominique Petitjean

Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

artyuiop

La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

artyuiop

Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

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Jrsquoaime quand ta langue cherche ce qui lui reste agrave explorer dans mon buisson un peu lorsqursquoun puis deux de tes doigts se faufilent dans la faille de mon ventre beaucoup quand ton serpent srsquoy glisse de tout son long pas du tout mon ami la folie de ne point nous aimer

Mais dis-moi mon ami toutes ces eacutetoiles au ciel brilleraient-elles sans nos yeux et si laquo oui raquo pourquoi toujours tournent-elles autour de nos laquo je trsquoaime raquo

Ne sachant plus avec des mots me reacutepondre tu fourres ta face altiegravere entre mes cuisses ougrave lagrave tu me jures mon ami vite enivreacute par le goucirct de mon ombre de renoncer agrave lrsquoeau des sources ougrave sans mystegravere le mecircme se deacutedouble agrave lrsquoenvers

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Tecircte-becircche agrave califourchon sur toi ocirc mon roi je ne puis empecirccher la pointe moqueuse de ma langue de jouer avec la douce mollesse de ton serpent ballant et encore moins de le sucer avec gourmandise vu qursquoau jouir sans agir tu succombes prestement

Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

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Ocirc comme cela mrsquoest facile de reacuteveiller le serpent de ton ventre mon ami car avec lui chacun perccediloit en son sein inverseacute la feacuteliciteacute veacutecu par lrsquoautre agrave aviver lrsquoivresse ougrave lrsquoun se retrouve pris

Je devance nos ombres en quecircte drsquoune excavation moussue degraves lors que ton serpent retrouve dans ma bouche qui le branle toute la raideur qui le fait long tant et plus que jaspire la jouissance mrsquoenvahissant agrave partir de mon clitoris que ta langue ocirc mon ami attentif agrave mes cris certaine de lrsquoavoir trouveacute srsquoemploie agrave bien titiller

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Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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Profitant des aises que je prends pour avaler goulucircment le serpent de ton ventre ta langue mon ami en bavant comme un gros escargot srsquoattarde maintenant dans le trou de mes fesses

Tu ne peux empecirccher ocirc mon roi mecircme en mordant le galbe encore sans cri de mon autre fesse qursquoen abondance ton serpent me crache dans la gorge et partout le corps plusieurs fois encore

Cette segraveve eacutepaisse ocirc mon roi devenu mon amant viens la savourer dans mes baisers comme je veux que de nouveau mon ventre srsquoouvre et mes fesses se resserrent autant qursquoelles puissent le faire sur tes dix doigts

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Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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La forecirct de mon ombre

Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

artyuiop

Dominique Petitjean

Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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La forecirct de mon ombre

Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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Dominique Petitjean

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La forecirct de mon ombre

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Dominique Petitjean

La fresque a eacuteteacute dessineacutee et la mise en page composeacutee par lrsquoauteur de cette eacuteleacutegie ldquoLa forecirct de mon ombrerdquo

Dominique Petitjean

poegraveme relu et modifieacute le mercredi 22 aoucirct 2018

Ouvrage eacutediteacute aux deacutepens dun amateur en vue drsquoun usage strictement personnel et non-marchand

agrave la date du mercredi 22 aoucirct 2018

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Mes seins mes amours ouvertement je les caresse en accord avec tes doigts qui dans la fente de mon ventre et le trou de mes fesses vont et viennent certains que toute lrsquoeau de mon corps va dans lrsquoinstant mecircme nous inonder

En nos mains le don des caresses advint mon ami degraves lrsquoinstant ougrave nous sucircmes lrsquoun contre lrsquoautre freacutemissant ecirctre redevables agrave lrsquoamour de mourir un jour

La nature nous ayant creacuteeacute agrave lrsquoimage de nos mutuels deacutesirs nous faut-il nrsquoen point changer mon ami pour toujours nous aimer

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La forecirct de mon ombre

Bien que tu te sois dans la conquecircte de mon corps noblement affermi je pressens que tes reins vont mon ami pour peu que ceux-ci srsquoarrondissent pour que jrsquoy enfouisse de plus grands outrages dans le lit secret de nos caresses srsquoen retrouver plus hardis

Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Dominique Petitjean

Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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Jrsquoai suivie en glissant mes pieds nus dans les pas de mon ombre un long chemin de mots menant au cœur drsquoune forecirct pour que tu te reconnaisses en moi ocirc mon roi lorsque tu mrsquoempales

Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

Ocirc mon ami ocirc mon roi tout au long de cette fable tu as eacuteteacute et tu resteras mon amant la noirceur de la poeacutesie avorteacutee de mes mots ayant avec ton consentement circuleacute dans ton sang

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Pour eacutepancher ma soif de baisers je pose mes legravevres sur ton sourire en sachant qursquoau jeu de qui perd gagne nos langues vont parier mon ami sur la faccedilon dont le serpent eacutechouera agrave me faire distinguer la douleur du plaisir

Si tout le feu de ma passion ne reacuteussit agrave tarir la source permissive de tes baisers crsquoest que celle-ci sourd mon bel et tendre ami du deacutesir te traversant qursquoen moi comme en toi si jrsquoeacutetais un garccedilon le serpent sintroduise

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Oleacute oleacute mes deux gazelles pour qui de jouer agrave courir nues dans la forecirct ne suffit plus deacutehancheacutees attendez-vous agrave ecirctre croqueacutees par les macircchoires drsquoun lion

Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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Le serpent malin ne cessant pour ne pas faiblir de pervertir nos deacutesirs je mrsquoapprecircte ocirc mon roi mon front contre la pierre et mes seins peacutetris sans bonteacute par tes mains agrave sacrifier lrsquoamour pour lrsquoici-bas drsquoun enfer ougrave nos corps sans attendre le retour des eacutetoiles fidegraveles et de la lune cachotiegravere pour srsquoincarner srsquoenferrent

Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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Sache ocirc mon ami avant de retirer ta verge salie de mon corps tremblant que si tu me possegravedes de toutes les maniegraveres crsquoest parce que nos ombres pour mieux se confondre se sont deacutetacheacutees de nos corps diffeacuterencieacutes par le vice que des audaces du serpent en reste priveacute celui agrave qui il a eacuteteacute attribueacute

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Mes deux gazelles srsquoeacutetant laisseacutees facilement empoigner de nouveau tu mrsquoembrasses mon amour et mes mains pour cela enchacircssent ton visage aussi naturellement que le plus long de tes doigts me crochegravete le trou de mes fesses

Ma chair eacutepousant par avance dans ses replis le dessein de tes reins cette brucirclure dans mes fesses ocirc mon roi qui mieux que le serpent ballot lrsquoenfoncerai plus profond la tecircte deacutecalotteacutee pareillement au bacircton que tu as envoucircteacute par la lune tailleacute agrave ta faccedilon

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Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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Maintenant que ton pal eacuteloigne ma peur drsquoecirctre deacutelaisseacutee en cognant sur la douleur qui ne me quitte plus dans la chair et les os de mon ombre ocirc mon roi srsquoabicircme une petite fille nrsquoayant pas de seins encore dont je bois les pleurs

De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

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Lrsquoheure eacutetant venue pour moi de connaicirctre ce qui en veacuteriteacute dans lrsquoamour mrsquoeacutechoit bondeacute de ton sang le serpent choisit mon anus dans un emportement semblable agrave celui ravissant la femme sous larmure virile de ton sein ocirc mon roi dont le songe freacutequentait la forecirct avant que tu mrsquoy aies rejointe

En accomplissant ce geste qui mrsquoassoit sur ton ventre tu nrsquoes pas sans savoir mon ami qursquoainsi le serpent va comme dans les plus sombres craintes de ton acircme pour elle-mecircme mieux mrsquoenculer

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De la salive perlant nos baisers et la raie de mes fesses quand sans deacutetour srsquoy glisse le serpent qui se redresse agrave la glaire de mon ventre savonnant les alleacutees et venues de plus en plus pressantes de tes doigts je jouis des seuls plaisirs de la femme que tu discernes en toi ocirc mon roi

Le deacutehanchement de gazelle de mes fesses jumelles nrsquoanime que le double feacuteminin de ton manque mon ami eacutetant donneacute que je ne suis depuis notre premier baiser bu pregraves de la source reacutefleacutechissant le mecircme agrave lrsquoenvers que lrsquoombre de la femme au longs cheveux extirpeacutee de ta psycheacute cliveacutee

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