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LA CHOSE QUI NE POUVAIT PAS EXISTER MOKA - ECOLE DES LOISIRS

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La chose qui ne pouvait pas exister

Moka Ecole des Loisirs.


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Présentation du document d’accompagnement

8 séances de lecture : avec le plan de travail détaillé pour chaque séance. 4 ateliers de lecture :

- n°1 : le vocabulaire se rapportant au voilier - n°2 : le vocabulaire se rapportant à la mer - n°3 : deux récits parallèles dans une même histoire - n°4 : l’atmosphère de peur et d’angoisse

4 annexes (pour prolongements éventuels) :

- un récit de course en mer - un extrait de journal de bord - un document de géographie sur le repérage d’un point par sa latitude et sa longitude - des photos des grands animaux marins cités dans le roman

Résumé de l’histoire :

Lucille, réservée et timide a gagné une croisière en pleine mer avec sept autres enfants. Elle n’a pas envie de faire ce stage, car elle ne se sent pas douée pour la navigation. Parallèlement, une série d’accidents et de disparitions mystérieuses survient. Au fond des mers, une horrible créature est née suite aux essais nucléaires des hommes. C’est un calmar géant mutant qui en découvrant les hommes va les haïr. Sur le « Bermuda », les accidents s’enchaînent. Le mauvais sort semble s’acharner sur le bateau. Le jeune équipage doit donc affronter les éléments déchaînés et la chose toujours plus agressive et haineuse. Grâce au courage de Lucille, le bateau « Bermuda » sera secouru, après beaucoup de peurs, par un cargo.

Difficultés du texte :

- Le vocabulaire lié à la mer. - Les deux histoires parallèles : la vie des enfants sur le bateau et la Chose.

Pistes ORL :

- Les verbes d’action, de succession. - Les descriptions de lieux, d’éléments (mer, tempête…) - Le vocabulaire de la peur. - L’imparfait et le passé simple.


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Document d’accompagnement

1ère Séance Chapitre 1 : P 11 à 28

Résumé du chapitre 1 : Huit enfants ont gagné une croisière de 2 mois à bord du Bermuda. Avant d’embarquer, ils font un stage de voile afin d’apprendre quelques rudiments de navigation. Lucille regrette d’être parmi les gagnants. Elle n’apprécie pas beaucoup l’aventure, il lui arrive fréquemment malheurs et se dit « nulle ». Lors de la première séance de voile, elle provoque un accident : elle fait tomber Barnabé, un de ses coéquipiers. Celui-ci ne pourra pas embarquer pour la croisière. Les autres la surnomme alors « Porte - poisse ». En parallèle, on apprend qu’une chose qui ne pouvait pas exister vient de naître en mer : elle est issue d’un calmar et due à la présence d’essais nucléaires. Déroulement : 1) Observation collective de la couverture, du titre.

A quel genre de livre a – t – on affaire ? Roman d’aventure fantastique, noter les indices.

2) Lecture silencieuse et individuelle. 3) Points de compréhension :

Repérer tous les personnages de l’histoire : 8 enfants : Lucille, Nadia, Florianne, Jéremie, Jules, Barnabé, Romain et Thomas. (ce sont les gagnants du concours). Et les 3 adultes qui les encadrent sur le bateau : Paul, Isabelle et M ;Grangier (propriétaire du voilier).

Que font-ils ? - stage de voile avant d’embarquer pour la croisière. Qualifier les caractères de Lucille, Nadia et jérémie. Repérer l’histoire en parallèle à celle-ci : ( P 27-28) celle de la chose qui vient de

naître, celle qui ne pouvait pas exister… 4) Point de débat :

Influence des essais nucléaires sur l’écosystème. 5) Ecriture

Commencer le carnet de lecture :

Résumé : ce que je viens d’apprendre de l’histoire.

Liste des personnages avec un qualificatif


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2ème séance Chapitre 2 ( p.29 à 46 )

Résumé du chapitre 2 : Les enfants ont terminé leur stage de voile et embarquent à bord du Bermuda. Lucille aurait souhaité ne pas embarquer. La croisière commence, tous les enfants ont mal au cœur exceptée Lucille, qui est donc chargée de faire la cuisine et de servir les 4 cafés quotidiens à Mr Grangier, ignoble propriétaire du bateau. A nouveau, Lucille provoque des incidents : cafetière renversée, torchon en flammes…Les autres sont inquiets et la considèrent vraiment comme la cause de leurs ennuis. En parallèle, la chose chasse au fond des mers et tue tout sur son passage : par faim et par plaisir, elle devient alors énorme et monstrueuse. Déroulement :

1) lecture silencieuse individuelle. 2) Points de compréhension :

Expliquer le rapport entre les personnages : ceux qui sont malades, Lucille qui fait tout le service et qui provoque les catastrophes, et M. Grangier qui est odieux.

L’histoire de la chose : sa destruction au fond des mers.

3) Point de débat :

Peut-on vraiment porter la poisse ?

4) Ecriture :

Carnet de lecture

La croisière continue :que va-t-il se passer ?

Résumé :

La chose : fais un dessin


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3ème séance Chapitre 3 (de la page 47 à la page 64)

Résumé du chapitre 3 : La Chose continue sa traversée meurtrière : après avoir opté pour repas un banc entier de thons, elle s’en prend au chalutier Comodoro Rivadavia et à tout son équipage. Blessée près de l’œil par un harpon tiré par un marin, elle fonce droit sur le bateau, le pulvérise et tue violemment les hommes les uns après les autres pour assouvir son envie naissante de vengeance. Pour la première fois, elle dévore de la chair humaine et elle en a même apprécié la saveur. Pendant ce temps, tous les enfants du Bermuda s’affairent à leurs occupations respectives : Lucille et Nadia font l’inventaire du matériel de sécurité à bord du bateau avec l’aide de Paul, Floriane et Isabelle sont à la barre et Jérémie ……. lézarde sur un matelas en mousse. Romain et Thomas, quant à eux, admirent au loin un ballet de dauphins faisant des bonds dans l’eau. Magnifique spectacle bientôt terni par l’attaque d’un groupe d’orques qui provoque un véritable carnage. Ainsi en va la dure loi de la mer ! Monsieur Grangier, absolument pas attristé par cette scène horrible, propose de cuisiner une paëlla pour tout le monde. Pour agrémenter le plat, il ajoute sans le savoir des moules avariées, empoisonnant ainsi toutes les personnes participant au repas ….. Déroulement :

1) Lecture individuelle de la page 47 à la page 52. Resituer l’action : la scène lue se passe sur le chalutier nommé « Comodoro

Rivadavia » et non sur le « Bermuda ». Quelles sont les personnes à bord de ce bateau et que font-elles ?

Expliquer le vocabulaire qui peut paraître assez difficile : le sonar, le harpon, la proue, un banc de poissons, le second.

Montrer comment le sentiment d’angoisse peut naître et s’intensifier chez le lecteur : il se passait quelque chose / Les thons se dispersaient / La mer s’était teintée de rouge…

Etudier comment le lecteur comprend peu à peu qu’il s’agit de la Chose dont on parle : un prédateur, un sous-marin, un gros cachalot, un calmar géant.

Relever quelques termes décrivant la scène d’horreur lorsque la bête s’attaque au bateau et à son équipage : de gigantesques tentacules battaient l’air, projetant des débris de thons dans tous les sens / Les ventouses à son extrémité aspirèrent le second, arrachant la peau avant de lui dévisser la tête.

Faire remarquer que pour la première fois, la bête ressent de la haine vis-à-vis des humains. Elle s’humanise de plus en plus. Dorénavant, elle continuera à attaquer non seulement pour assouvir sa faim, mais également par vengeance (car blessure près de l’œil).

2) Lecture magistrale ou par des élèves bons lecteurs (jusqu’à la page 60).

Expliquer l’évolution du rapport entre les personnages : seules les filles travaillent à bord, le caractère odieux de monsieur Grangier qui se confirme face au spectacle que donnent les orques, la rivalité entre Thomas et Jérémie vis-à-vis des filles.


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Faire le parallèle entre l’attaque de la Chose et celle des orques. Evoquer la dure « loi de la mer ».

3) Point de débat.

A partir de cette « dure loi de la mer » évoquée par monsieur Grangier, élargir la discussion sur l’importance de la chaîne alimentaire concernant l’équilibre de l’écosystème de notre planète.

4) Lecture individuelle de la page 60 à la page 64.

Resituer l’action : d’abord retour sur la Chose, puis sur l’équipage du « Bermuda ».

Le suspens bat toujours son plein : le désir de vengeance de la Bête n’est pas assouvi, elle goûte pour la première fois à la chair humaine et elle apprécie (ce qui laisse supposer qu’elle recommencera), la Chose disparaît dans les profondeurs de l’océan mais remontera chasser à la surface dès que le besoin s’en fera sentir.

5) Phase d’écriture : continuer le carnet de lecture.

Anticipation : imaginer la suite

Résumé du passage lu

Dessiner la scène représentant la Chose qui attaque le Comodoro Rivadavia


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4ème séance Chapitre 4 (de la page 65 à la page 81)

Résumé du chapitre 4 : Une nouvelle catastrophe arrive : toutes les personnes du « Bermuda » ayant mangé de la paëlla sont malades car victimes d’empoisonnement. Il y a bien-sûr monsieur Grangier qui a préparé le plat, mais également Thomas et Jules. Sans oublier Paul, le responsable de l’équipage qui se sent de plus en plus mal et qui préfère confier la barre du bateau à Isabelle pour pouvoir lancer un appel radio de détresse. Malheureusement, l’appareil ne marche pas car il n’a pas été réparé à temps. En outre, le vent redouble de violence et la mer commence à faire de grands rouleaux. Isabelle a de plus en plus de mal à tenir la barre car la toile est trop grande. Floriane décide alors de prendre la barre pour permettre à Isabelle de réduire la voile, mais en vain. Monsieur Grangier, lui, a tellement de fièvre qu’il se met à délirer. Coûte que coûte, il veut s’enfuir du « Bermuda » pour, selon lui, échapper au « royaume des morts ». Il enjambe le bastingage et embarque dans un canot. Aussitôt, l’embarcation disparaît dans le noir, au milieu de la mer déchaînée… Déroulement : 1) Lecture individuelle de la page 65 à la page 76.

Resituer l’action : la scène lue se déroule sur le « Bermuda ». Que se passe t-il ? Faire le point sur l’évolution de la situation : nette aggravation car beaucoup de malades à bord, dont Paul qui dirige le bateau. La poisse continue donc. En plus, la mer devient de plus en plus agitée.

Expliquer l’évolution du rapport entre les personnages : les filles sont obligées de « prendre les choses en main » compte tenu de la situation et pour éviter le naufrage du bateau : Isabelle est à la barre, aidée par Floriane ; Lucille, un peu effacée jusqu’à présent, donne l’alerte concernant les malades et va s’occuper d’eux.

Montrer aux élèves que les événements s’enchaînent rapidement, que l’action s’emballe, ce qui contribue à tenir en haleine le lecteur et à favoriser l’anticipation.

Certaines phrases (Ca va mollir, ça va mollir…. Il le faut….Elle devait tenir, coûte que coûte que coûte,) contribuent à créer cet effet.

Méditer sur la petite phrase : Mais c’était une erreur. Favoriser l’anticipation : que peut-il arriver à Isabelle par la suite ?

2) Point de débat.

Méditer avec les élèves sur la notion de courage, de dépassement de soi face au danger. Faire comprendre que les filles doivent être avant tout solidaires entre elles pour essayer de faire face à la situation.

3) Lecture magistrale ou par des élèves bons lecteurs (jusqu’à la page 81).

Un nouvel événement tient en haleine le lecteur (il n’y a pas de pause dans le récit) : dans son délire, monsieur Grangier a des visions. Il aperçoit des fantômes et il se montre menaçant avec Isabelle (couteau dans les mains). Il quitte le « Bermuda ».


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Restituer l’atmosphère d’angoisse, surréaliste et presque apocalyptique : monsieur Grangier se dressant devant Isabelle un couteau à la main ; monsieur Grangier qui disparaît avec un canot dans les ténèbres au milieu d’une mer démontée ; les hurlements du vent.

5) Phase d’écriture : continuer le carnet de lecture.

Anticipation : d’après toi, que va-t-il se passer par la suite ? Isabelle va-t-elle réussir à maintenir le cap malgré les obstacles ?

Résumé du passage lu.

Et toi, réussirais-tu à avoir autant de courage que les filles face à tous ces évènements ?


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5ème séance Chapitre 5 (pages 83 à 99)

Résumé du chapitre 5. La chose, remontée des profondeurs, a remarqué une créature étrange voguant sur les flots. Elle s’en occupera plus tard… Sur le Bermuda, le moral faiblit. La tempête redouble, il faut réduire la voile. Floriane prend la barre pendant qu’Isabelle tente la manœuvre. Nadia est projetée par-dessus bord avec Isabelle. Vite, il faut leur envoyer le radeau de survie à bord duquel elles parviennent à monter. Puis elles disparaissent au milieu des vagues. En l’absence d’Isabelle, Floriane et Lucille prennent les commandes. Jérémie et Romain les secondent. Déroulement :

1) Lecture silencieuse pages 83-84. La créature a repéré le Bermuda et veut le détruire, mais elle s’en occupera plus tard…

Mettre en évidence le suspens : quand aura lieu l’affrontement entre le monstre et le bermuda ? 2) Lecture oralisée pages 84 à 90.

Lire jusqu’à « elles basculèrent toutes les deux ». Récapituler les ennuis survenus, les catastrophes enchaînées.

Citer les personnes qui restent maintenant à bord, celles malades et celles valides. Anticiper : que va-t-il advenir de Nadia et Isabelle ?

3) Lecture individuelle silencieuse pages 90 à 99.

Vérification des hypothèses. Travail sur les dialogues page 86, jouer la scène Piste ORL : style direct et style indirect à partir de la page 86 Vocabulaire relatif au bateau à relever dans les pages 87 à 89 et sens à repréciser.

4) Phase d’écriture : poursuivre le carnet de Lecture.

Mise en réseau avec des films vus ou des livres lus

Résumé du passage

Dessin de Floriane à la barre


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6ème séance Chapitre 6 (Pages 101 à 118)

Résumé du chapitre 6. Il pourrait très bien s’intituler le calme après la tempête. Celle-ci se calme progressivement. Mais l’auteur maintient tout de même une atmosphère pesante. Lucille, Florian, Romain et Jérémie se révèlent capables de faire face à l’adversité. Ils organisent des quarts, réparent la voile et préparent même un repas. La petite équipe reprend espoir. Les difficultés inhérentes au chapitre : pas de difficultés majeures en ce qui concerne la compréhension, outre le vocabulaire lié à la mer, à la tempête et au bateau : youyou – mât – bôme – voile d’artimon – cockpit – tangage – roulis – mer démontée – embruns – vagues monstrueuses – calme blanc – prendre le quart – prendre la barre. On peut découper ce chapitre en trois sous parties :

Lecture silencieuse des deux parties par les élèves.

Pages 101 à 108 : on retrouve Nadia et Isabelle sur le radeau.

Pages 109 à 116 : Lucille et les autres enfants s’organisent sur le voilier. 8 : dans ce passage, on retrouve la bête qui émerge des profondeurs. Cet épisode apporte un degré d’angoisse au chapitre. Marquer le point de vue de la bête par une lecture du maître.

Lecture par le maître.

Pages 116 à 118 : cette fois-ci, l’histoire démarre par M.Grangier qui avait disparu au chapitre précédent. Il est seul et victime à nouveau de ses visions. Une image apparaît et se dessine : un nuage, une grosse patate germée… avec deux yeux rouges. C’est la chose qui l’agrippe et le dévore.

Ce passage est plus délicat, tant au niveau de la description et des références imagées que du point de vue émotionnel puisque l’un des personnages se fait manger par le monstre. Phase d’écriture : Carnet de lecture. Que penses-tu de ce qui arrive à M. Grangier ?


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Document d’accompagnement 7ème séance Chapitre 7( Pages 119 à 136) Résumé du chapitre 7 : Nadia et Isabelle aperçoivent un paquebot à l’horizon. Ne possédant pas de fusée de détresse dans leur canot, elles utilisent une boîte de conserve pour signaler leur présence. Elles sont miraculeusement repêchées par Le prince Edward, un paquebot canadien. Sur le Bermuda, les jeunes moussaillons d’infortune continuent de s’organiser. Ils découvrent la corne de brume et les fusées de détresse. Quand soudain, le monstre refait surface et entreprend de détruire le bateau, morceau par morceau (le mât puis la proue.) Une lutte s’engage entre lui et les enfants.

On peut découper ce chapitre en deux sous parties : Lecture silencieuse des deux parties par les élèves.

Pages 119 à 126 : Allusion est faite dans ce passage à l’Atlantique : localiser l’océan et son étendue sur un planisphère ou un globe.

Pages 126 à 136 : Pas de difficulté notable dans ce chapitre hormis le vocabulaire lié à la mer et à la vie des marins. On pourra s’intéresser à la manière dont l’auteur maintient l’atmosphère angoissante :

la description de l’environnement des personnages : il n’y a plus de tempête et pourtant, dans ces deux derniers chapitres, le temps demeure pesant, nuageux. Le brouillard même se lève.

La ponctuation et la typographie :

Page 132 : « je crois que c’est… un gros poisson ou… » « C’est un poisson ! Cria-t-il. C’est une énorme bestiole ! » « Une baleine ? » Les points de suspension et l’ellipse maintiennent le lecteur en haleine. Les enfants expriment leur angoisse à travers les points d’exclamation et d’interrogation. Page 133 : « ON NE BOUGE PAS ! » L’auteur choisit d’utiliser les majuscules d’imprimerie pour exprimer cet ordre commandé par la peur.


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Le vocabulaire :

Page 132 : « la chose » l’observait de ses horribles yeux rouges Le lexique employé renforce le caractère inhumain du monstre. Page 136 : « un grognement terrifiant » Page 134 : « elle va nous tuer ! » gémit Floriane L’auteur exprime le degré de peur par un vocabulaire spécifique. Phase d’écriture : Carnet de lecture Résumé du passage lu.

Imagine-toi à la place de Nadia. Quels seraient tes sentiments ? (courage ? peur ? panique ? espoir ?...)


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Document d’accompagnement 8ème séance chapitres 8 et 9 (pages 137 à la fin) Résumé des chapitres 8 et 9 : La bête a endommagé le Bermuda. Il faut s’organiser pour affronter une éventuelle nouvelle attaque de la Chose. Chacun s’équipe d’un gilet de sauvetage et le matelas orange est envisagé comme embarcation de secours. Le brouillard s’épaissit toujours, impossible d’y voir ! Soudain, la chose attaque et soulève le voilier comme un brin de paille. De justesse, les enfants parviennent à sauter à la mer avec le matelas. Toujours plus haineuse, la Chose se déchaîne sur le Bermuda. Et désireuse de vengeance, elle repart en quête du matelas et de ses occupants. La Chose surgit de l’eau : tout semble désespéré. Lucille presse alors la corne de brume et le son puissant stoppe le monstre dans son élan dévastateur. Venus de nulle part surgissent alors des ailerons noirs : ce sont des orques, amis de l’homme. Les orques en nombre s’attaquent à la Chose qui lutte mais finit par mourir sous ses assaillants. Un grand mâle remorque alors les enfants sur le radeau jusqu’au cargo canadien ayant sauvé Isabelle et Nadia. Ca y est, le cauchemar est fini ! Déroulement : 1) Lecture oralisée, magistrale ou par des élèves bons lecteurs jusqu’à la page 145.

Faire remarquer que les deux récits parallèles se sont maintenant définitivement rejoints.

« … Ce en quoi elle avait tort ». Le lecteur est maintenu en haleine par cette phrase, qui éveille sa curiosité et l’incite à anticiper.

2) Point de débat : que peut-il bien arriver ?

Vérification des différentes hypothèses par une lecture individuelle silencieuse jusqu’à la page 151.

Points de compréhension : - qu’advient-il du Bermuda ? - où se replie le malheureux équipage ?

- qu’est-ce qu’une corne de brume, à quoi sert-elle ? Alors que tout espoir semble perdu survient un nouvel élément.

Qui sont les ailerons noirs ? 3) Lecture individuelle pages 153 à la fin.

Mettre en évidence les moyens utilisés pour maintenir le suspens jusqu’à la fin : - p 154, les orques semblent renoncer à la lutte sanglante.

- sur le cargo, en dehors de Nadia, personne ne croit en la survie des enfants sur le Bermuda. Vont-ils abandonner les recherches ?

4) Point de débat : comment une situation extrême et l’instinct de vie peuvent transcender le courage des êtres.


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5) Projet d’écriture.

Imaginer l’interview de Lucille par des journalistes venus attendre l’équipage du Bermuda à son arrivée au port.

ou Ecrire l’article à paraître dans la presse sur cette croisière cauchemardesque.

6) Carnet de lecture.

Impressions générales sur le livre.

Résonnance avec d’autres livres et films éventuels.

Prolongements possibles : - en arts visuels :

Maquette du bateau le Bermuda en matériaux variés Fabriquer la Chose en volume (papier mâché, tissu…)

- en lecture :

Récits de voyages et courses en mer par des navigateurs célèbres (annexe 1) Extrait d’un journal du bord de Christophe Colomb (1er voyage) (annexe 2)

- en géographie :

Lecture de carte, repérage d’un point par latitude et longitude (annexe 3) - en sciences :

Recherche sur les grands animaux marins (annexe 4)


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Atelier de lecture n°1 Voici les définitions de différentes parties d’un voilier. Replace chaque mot au bon endroit sur le schéma proposé. Au fil de ta lecture, tu pourras te référer à cette page pour te rappeler les pièces du navire évoquées. la proue : avant d’un navire. la poupe : arrière d’un navire bâbord : côté gauche du navire lorsqu’on regarde vers l’avant. tribord : côté droit du navire lorsqu’on regarde vers l’avant le grand mât : pièce de bois ou de métal la plus haute, destinée à porter la voile sur un voilier. le mât d’artimon : plus petit des mâts, situé à l’arrière d’un voilier à plusieurs mâts. les voiles : pièces d’étoffe résistante servant à recevoir le vent pour la propulsion d’un navire. la bôme : barre horizontale sur laquelle est tendue (gréée ) une voile triangulaire. le cockpit : creux à l’arrière d’un bateau de plaisance qui peut servir de lieu de pilotage. la drisse : cordage servant à hisser une voile. le pont : plancher couvrant la coque d’un navire. le foc : voile triangulaire à l’avant d’un navire.


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Correction atelier 1


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Atelier de lecture n°2

Le vocabulaire de la mer. Lis bien ces mots que tu retrouveras dans le roman « La chose qui ne pouvait pas exister » de Moka.

un ketch le tangage encalminé

un journal de bord prendre le quart

une fusée de détresse le roulis

un harnais

un moussaillon la bannette

une corne de brume la ligne de flottaison

le pavillon une chaloupe

les nœuds des rouleaux

gîter la rade

un sonar un chalutier

un cargo les cordages

un radeau de survie le cap

Souligne les mots ou expressions dont tu ne connais pas le sens. Partage la liste des mots inconnus avec tes camarades et recherchez, par groupe, leur sens dans le dictionnaire. Chaque groupe restituera ensuite son travail. Tu pourras ajouter ces mots avec leur définition dans ton carnet de vocabulaire.


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Atelier de lecture n°3

Les extraits qui suivent proviennent du roman Un tueur à ma porte de Irina Drozd. Il s’agit d’un roman policier. Voici la quatrième de couverture. Daniel s’est brûlé les yeux lors d’un séjour aux sports d’hiver. Quelques jours après son retour, il est réveillé en pleine nuit par un cri et des râles venant de la rue. Y aurait-il un blessé ? Daniel se précipite à la fenêtre, mais il ne voit rien. L’assassin, lui, l’a très bien vu… et il n’a pas l’intention de laisser un témoin aussi gênant lui échapper ! Dans ce roman, l’auteur raconte parallèlement le quotidien de Daniel, ayant provisoirement perdu la vue, et les méfaits d’un assassin ainsi que ses projets. Au fil du roman, les deux histoires se rejoignent puisque l’homme projette de supprimer Daniel, témoin de son crime. 1) Lis attentivement ces extraits et associe chaque passage à l’histoire de Daniel ou à celle de l’assassin. Note le n° de chaque extrait dans le tableau.

Histoire de Daniel

Histoire de l’assassin

Extrait 1 : Franval n’avait pas eu l’air convaincu par ses explications. L’homme se doutait qu’il finirait par parler, demander conseil à quelqu’un. Ou pire, comprendre et aller voir le grand patron. Alors, tout serait découvert et il serait arrêté. Tous ces longs mois de préparation pour couvrir sa fuite n’auraient servi à rien. Extrait 2 : Le seul problème, c’était le gosse. Il avait dû le voir du haut de son balcon et il pourrait sûrement le décrire. Un flic un peu astucieux n’aurait qu’à lui montrer des photos de tous les employés de la banque. Extrait 3 : Il avait tenu à accompagner sa mère jusqu’à la porte. Il voulait lui dire de ne pas s’inquiéter, lui souhaiter bonne chance. Puis il avait parcouru lentement l’appartement. Il l’avait fait déjà plusieurs fois avec sa mère, mais il voulait s’habituer seul. Extrait 4 : L’interrogatoire était enfin terminé et il avait l’impression de s’en être bien tiré. Comme tout le monde, il avait fait l’apologie du travail de Franval, espérant qu’on retrouverait au plus vite son agresseur. Il avait incidemment glissé à l’inspecteur qu’il partait le surlendemain pour Londres.


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Extrait 5 : Il y eut d’abord la lumière. Puis la douleur. Comme si on lui avait jeté des brandons enflammés dans les yeux. Instinctivement, Daniel ferma les paupières, se protégea avec ses mains, redoutant un deuxième flash. Il avait retiré les mains de son visage, mais n’osait pas encore rouvrir les yeux. Extrait 6 : Il se racla nerveusement la gorge. Ils ne parlaient que de ça. Tous. L’agression contre Franval éclipsait tous les potins, ce matin. Cependant, il n’était pas vraiment inquiet. Le grand patron était très bien renseigné et lui avait fort aimablement appris ce qui l’intéressait. 2) Dans les extraits suivants, les paragraphes n’ont pas été respectés. Souligne de deux couleurs différentes les phrases se rapportant à chaque récit (celui relatif à Daniel et le second à l’assassin).

1. Marielle lui fit un petit signe du balcon, puis elle se prépara. La dernière répétition commençait plus tôt que d’habitude. La situation était intenable. L’homme savait que s’il n’agissait pas dès ce soir, tout serait découvert. Or, il n’avait pas l’intention de terminer ses jours en prison. 2. L’homme se racla à nouveau la gorge. Sa décision était prise. Franval devait disparaître. Comme Daniel l’avait prévu, ses copains se moquèrent de lui en le voyant arborer de splendides lunettes de soleil par un temps grisâtre.

3. Il pensa à sa mère qui devait être en plein triomphe, applaudie par des centaines d’admirateurs. Il eut envie d’être au matin pour l’entendre raconter cette fameuse première. L’homme regarda à nouveau sa montre. Une heure du matin. Il avait froid, malgré le chauffage de la voiture.


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Correction atelier 3

1) Lis attentivement ces extraits et associe chaque passage à l’histoire de Daniel ou à celle de l’assassin. Note le n° de chaque extrait dans le tableau.

Histoire de Daniel

Histoire de l’assassin

3 - 5

1 – 2 – 4 - 6

2) Dans les extraits suivants, les paragraphes n’ont pas été respectés. Souligne de deux couleurs différentes les phrases se rapportant à chaque récit.

1. Marielle lui fit un petit signe du balcon, puis elle se prépara. La dernière répétition commençait plus tôt que d’habitude. La situation était intenable. L’homme savait que s’il n’agissait pas dès ce soir, tout serait découvert. Or, il n’avait pas l’intention de terminer ses jours en prison.

2. L’homme se racla à nouveau la gorge. Sa décision était prise. Franval devait

disparaître. Comme Daniel l’avait prévu, ses copains se moquèrent de lui en le voyant arborer de splendides lunettes de soleil par un temps grisâtre.

3. Il pensa à sa mère qui devait être en plein triomphe, applaudie par

des centaines d’admirateurs. Il eut envie d’être au matin pour l’entendre raconter cette fameuse première. L’homme regarda à nouveau sa montre. Une heure du matin. Il avait froid, malgré le chauffage de la voiture.


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Atelier de lecture n°4 Champ lexical de la peur

1) Lis ce texte l’épouvantable bête de Henri Troyat.

Elle allait s’avancer vers l’armoire, quand son cœur se crispa et ses jambes fléchirent.

Muette d’horreur, elle considérait fixement le mur, en face d’elle. Dans ce désert de plâtre, une énorme araignée noire s’étalait comme une tache d’encre aux prolongements filiformes. Les poils mêmes de ses pattes se détachaient avec une netteté affreuse sur le fond blanc. Accroupie sur ses huit membres pliés, elle était prête à trotter, à bondir. Elisabeth sentit sur sa peau la galopade légère du monstre. Un frisson la chatouilla dans la région des reins. Elle poussa une clameur folle, se rua vers la porte, dévala les marches, et toujours hurlant, tomba dans les bras de tante Thérèse. Des figures inquiètes l’entourèrent. On la pressa de questions. Elle reprit son souffle et hoqueta : « Dans ma chambre…, une araignée…, une grosse araignée !... - Ce n’est que ça ? dit tante Thérèse en riant. Il ne faut pas avoir peur des araignées. Tu

n’es qu’une mouche ! Elles ne te feront pas de mal ! - Je ne veux pas remonter là-haut », dit Elisabeth. Elle tremblait. Elle claquait des dents. « Mon Dieu, que cette enfant est donc nerveuse ! » dit Ménou. Pépitou, téméraire malgré son grand âge, se dirigea vers le perron : « Je t’en débarrasserai en un clin d’œil, moi, de ton araignée ! » a) Souligne en rouge tous les termes de vocabulaire évoquant la peur. b) Souligne en vert toutes les expressions qui expriment la peur.

c) Souligne en bleu tous les verbes d’action qui expriment la peur.

2) Ces noms traduisent tous la peur à des degrés différents d’intensité. Classe-les dans l’ordre croissant de la peur exprimée. une frayeur – une crainte – une inquiétude – une épouvante – une terreur – une angoisse – une appréhension.

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3) Lis ce petit texte. Modifie la description de la maison et du lieu pour les rendre effrayants en changeant les mots ou les expressions soulignés. Nous arrivâmes devant une jolie cabane entourée d’arbres en fleurs. Un petit chien blanc salua notre arrivée par des aboiements joyeux. Averti de notre présence, le propriétaire ouvrit largement sa porte à laquelle pendait un bouquet de fleurs séchées. « Soyez les bienvenus ! nous lança-t-il avec un grand sourire. » ___________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________


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Annexe 1

Récit d’Eric Tabarly


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Annexe 2

Premier voyage de Christophe Colomb Extraits du Journal de bord de Christophe Colomb lors de son premier voyage en Amérique (1492-1493)

3 août 1492

« Nous partîmes le vendredi 3 août 1492, à 8 heures, de la barre de Saltes. Nous allâmes vers le sud puis au sud quart sud-ouest, ce qui était le chemin des Canaries. »

24 septembre

« Plus les indices de la terre se révélaient vains, plus la peur des marins grandissait ainsi que les occasions de murmurer. Ils se retiraient à l'intérieur des navires et disaient que l'Amiral, par sa folle déraison, s'était proposé de devenir grand seigneur à leurs risques et périls et de les vouer à une mort abandonnée. Ils étaient si attentifs à ces signes de proximité de la terre que, jusqu'à la terre, chaque heure leur devint année. »

11 octobre

« Ils virent des pétrels (oiseaux de mer) et un jonc vert tout près de la nef amirale. Ceux de la caravelle Nina virent aussi d'autres signes de terre et un rameau d'épine chargé de ses fruits. À cette vue, ils respirèrent tous et se réjouirent. Ce fut un marin nommé Rodrigo de Triana, qui vit cette terre ( San Salvador) le premier. [Le lendemain] l'Amiral se rendit à terre dans sa barque armée. L'Amiral déploya la bannière royale [Il prit] possession de ladite île au nom du Roi et de la Reine, ses Seigneurs. »

21 octobre

« Ensuite je veux partir pour une autre île, très grande, qui doit être Cipango (le Japon) si j'en crois les indications que me donnent les Indiens que j'emmène avec moi, laquelle ils nomment Colba (Cuba) . Je verrai aussi en passant les petites îles qui sont sur le chemin des grandes et, selon ce que je trouverai d'or ou d'épées, je déciderai ce qu'il convient de faire. »

16 janvier 1493

« Il partit trois heures avant le jour du golfe des Flèches et reprit le cap nord-est quart est, droit sur l'Espagne. »

14 février

« Cette nuit, le vent augmenta encore et les vagues étaient épouvantables. Allant l'une contre l'autre, elles se heurtaient, embarrassaient en se brisant sur lui la marche du navire qui ne pouvait ni avancer ni sortir d'entre elles. L'Amiral et l'équipage firent voeu d'aller, tous en chemise, dès l'arrivée à la première terre, en procession prier [la Vierge]. »

15 février

« Quand le soleil se fut levé, ils virent la terre . Certains dirent que c'était l'île de Madère, d'autres que c'était le roc de Cintra en Portugal. L'Amiral, d'après le pointage de sa navigation, se situait aux îles des Açores. Les pilotes et les matelots croyaient être déjà devant la terre de Castille. » [C'était en fait l'île de Santa Maria aux Açores.]


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Annexe 3


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Annexe 4

Les grands animaux marins

Le calmar géant enfin photographié !

Avec une taille de huit mètres, le spécimen photographié serait considéré comme un

adulte de petite taille... On suspecte l'existence d'individus dépassant les 20 mètres !!!


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Les orques

La baleine


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Le requin

Document réalisé par : Catherine Fiaux Estelle Bertrand Laurence Gantzer Maelle Réaud Jean-Marie Mulot Sébastien Thomassin

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