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Le Burkina-Faso et le Bénin attirent les patrons Des patrons africains sont venus en Charente nouer des contacts. L'un d'eux a rapporté l'an passé un million de dollars à Leroy Somer.

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27 OCT 14Quotidien

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Le Burkina-Faso et le Béninattirent les patronsDes patrons africains sont venus en Charente nouer des contacts.L'un d'eux a rapporté l'an passé un million de dollars à Leroy Somer.

La délégation était en Charente de mercredi à vendredi. Elle était reçue à la CCI dangoulême jeudi matin. Photo Phil Messelet

Benoît [email protected]

Le Burkina-Faso et le Bénin fontdu gringue aux patrons cha-rentais. Une délégation de

chefs d'entreprise des deux paysafricains est venue cette semaineen Charente établir de future parte-nariats et renforcer les existants.Des relations daffaires qui se veu-lent prometteuses, à en croire Le-roy Somer, à l'origine de cette ren-contre entre entrepreneurs desdeux continents: trois jours de dé-couverte de leconomie charentaiseà travers réunions, réceptions et vi-sites d'usines.Le fabricant de moteurs vient degénérer un million de dollars dechiffres daffaires au Burkina-Fasogrâce à Emmanuel Kaboré, sondistributeur exclusif à Ouagadou-gou. «77 a proposé à ses clients nosmoteurs à très hauts rendements, ila été notre meilleur ambassadeuren Afrique» félicite Michel Gou-ges, chargé de développer là-basles affaires du groupe.Leroy-Somer a fourni sept mo-teurs pour la station principale de

l'office national de l'eau et assai-nissement du Burkina.«Ca nous permet d'économiser30 % d'énergie. Ce produit serarentabilisé dans les 18 mois» se ré-jouit Moumouni Sawadogo, con-seiller technique de l'organisme.Tant et si bien qu'il prévoit de pas-ser d'autres commandes pour rem-placer «petit à petit» son parcénergivore. Au Bénin voisin, la so-ciété d'eau va faire la même choseet au Burkina, l'autorité de la valléedu Sourou aura remplacé dans lestrois mois quelques-uns de ces mo-teurs thermiques.

«Du travail dansde nombreux domaines»

«Si nous avons d'abord fait des af-faires avec Leroy Somer, nous som-mes venus dire aux patrons cha-rcutais que nous avons d'autres be-soins, que maintenant qu'ils ont unpied chez nous, il y a encore du tra-vail, dans de nombreux domaines,de la sécurisation au packaging enpassant par la décoration» vendAlphonse Ouedraogo, directeur gé-néral de lautorité de la vallée.

Lippi, le fabricant de clôtures deMouthiers, apparaît intéressantpour sécuriser les stations d'eaumais aussi les mines d'or du pays.La société était représentée jeudiavec sept autres adhérentes deCharentexport à la chambre decommerce et d'industrie d'Angou-lême. Parce que Leroy Somer avoulu renvoyer l'ascenseur: «C'estgrâce au forum Africallia quenous relayons qu'il a noué il y atrois ans des liens avec son distri-buteur au Burkina» évoque AlainVenthenat, président de la CCI.«Ce temps d'échange entre sesclients et des habitués de l'exportétait opportun. Le Burkina et leBénin sont des marchés en pleindéveloppement.»Ils ont généré en 2013 chacun340.000 euros de valeurs à l'ex-port de produits charentais. Alorsqu'en dix ans, la Charente a plusque doublé ses exportations versl'Afrique (80 millions d'euros en2013), la valeur a progressé de279% au Bénin et de seulement11% au Burkina, en raison d'unechute en 2008, toutefois largementcompensée depuis.