KARINE BONNEVAL - École nationale supérieure d'architecture de … · 2012-02-01 · /// Dossier...
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LA MARÉCHALERIECENTRE D’ART CONTEMPORAINÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURED’ARCHITECTURE DE VERSAILLES
KARINE BONNEVAL
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La Maréchalerie fait partie du réseau Tram et reçoit le soutien de la ville de Versailles.Illustration de couverture : Conception graphique : Benoit Brient
Contact 01 39 07 41 [email protected], avenue de Sceaux - 78000 Versailles http://lamarechalerie.versailles.archi.fr
Accèspar la place des ManègesGare Versailles Rive Gauche, RER C (Paris-Invalides)Entrée libre du lundi au samedi de 14h à 18het le matin sur RDV. Fermé les jours fériés.
/// Dossier de presse Karine Bonneval, La Maréchalerie
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Le projet de Karine Bonneval se fonde sur la manipulation du vivant par l’humain. Ses recherches plastiques trouvent leur origine dans la notion d’exotisme. A l’époque des cabinets de curiosités, puis des serres, des plantes sont acclima-tées en Occident pour constituer le fond de jardins botaniques. On collectionne et inventorie ces trésors de voyages, témoins directs de la mainmise de l’homme sur la nature et du pouvoir de l’Europe sur les pays dits indigènes. Ces récoltes sont également l’expression d’une recherche de sensations et d’agrément. La coloni-sation du vivant racontée dans les récits de voyages demeure sujet d’actualité.
Les explorateurs d’aujourd’hui sont à l’image de ces grands groupes pharmaceu-tiques et agroalimentaires qui s’approprient les espèces naturelles pour les trans-former en produits de l’industrie. De même, à moindre échelle, et sans que nous en ayons conscience, les plantes de nos jardins et de nos intérieurs proviennent le plus souvent de contrées lointaines et répondent à notre besoin de végétal comme un rempart contre notre propre société.
Le dispositif présenté à La Maréchalerie agit comme une mise en abîme de l’es-pace pensé à partir du désir perpétuel d’une nature imitée. Citation d’À rebours de J.-K Huysmans, écrit en plein siècle romantique, à l’époque des expositions universelles, le titre de l’exposition fait explicitement référence à l’univers baroque dont s’entoure Des Esseintes, personnage reclus qui se consacre à la reproduction du monde, habité par l’obsession de transformation du vivant.
Reste à accomplir pour le visiteur l’expérience de la déambulation dans un envi-ronnement végétal et olfactif fantasmé, à la lisière ténue entre naturel et artificiel. Dans cet espace clos qui rappelle la serre, comme dans un microcosme fantasque, les plantes sont augmentées de manière anthropomorphique. Travesties par des rajouts qui renvoient à une esthétique humaine (ongles, cils, cheveux) et par des parfums recréés ces plantes colonisées ramènent le végétal à l’humain de manière violente.
La production de l’exposition a été réalisée avec le soutien de l’agence d’architectures Philippe Médioni, des Compagnons Charpentiers des Devoirs du Tour de France, d’IFF et de Scentys.
JE CHERCHE DES PARFUMS NOUVEAUX, DES FLEURS PLUS LARGES, DES PLAISIRS INÉPROUVÉS
KARINE BONNEVAL + ALIÉNOR MASSENET, PARFUMEUR
18 janvier — 17 mars 2012Vernissage mardi 17 janvier 2012 à partir de 18h00
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A LA MARÉCHALERIE
/// Taxi TRAM
Samedi 28 janvier 2012 de 13h30 à 18hPromenade artistique en Île-de-France.Navette au départ de Paris Porte Maillot.> Inscription au parcours : [email protected] par téléphone au 01 53 34 64 15
/// Présentation des voeux de l’ensa-v
Jeudi 26 janvier à 18h30 (prolongation des heures d’ouverture de l’exposition)
/// Démontage public et bouturage
Samedi 17 mars 2012 > Renseignements à l’adresse suivante :[email protected]
AILLEURS
/// Exposition Hybrides Véhicules
21janvier 2012 – 25 février 2012Vernissage samedi 21 janvier 2012
Pour son exposition à la galerie Martine et Thibault de la Châtreintitulée Hybrides Véhicules Karine Bonneval montre une séried’installations, sculptures et images nées d’une réflexion sur les relations entre le vivant et le mécanique.
Galerie Martine et Thibault de la Châtre4 rue de Saintonge.F- 75003 Paristel/fax: +33 (0) 1 42 71 89 [email protected]
AUTRES RENDEZ-VOUS
/// Dossier de presse Karine Bonneval, La Maréchalerie
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ACCLIMATATION, SUPER 8, 16MM, DV, 2009
En partant d’un personnage réel, Charles Poncet de Brétigny, Karine Bonneval a développé une première série de pièces : les plantes augmentées de « Phylloplastie », ainsi qu’un film « Acclimatation ».
Charles Poncet de Brétigny, à la tête de la compagnie de Rouen, est parti, avec 400 hommes et femmes, investir la Guyane française en 1633, après avoir demandé une concession au roi. Il s’est transformé sur place en véritable despote tandis que le paradis idyllique décrit par les marins s’est vite révélé être une forêt tout à fait hostile pour les Européens. Devenu fou, il finit assassiné dans la jungle.
Karine Bonneval a imaginé un personnage vivant dans une serre tropicale. Vivant en autarcie dans une nature domestiquée par ses soins, ses rêves sont peuplés de forêt primaire cauchemardesque car non transformée par l’homme (séquences tournées dans les serres botaniques de Rouen et en forêt primaire de Guyane) : le film « Acclimatation » est une confrontation entre ces plantes exotiques trafiquées dans le monde clos protégé de la serre et la forêt primaire angoissante pour l’humain qui veut tout maîtriser.
Pour ce film, l’artiste a voulu que le héros, comme le fait en quelque sorte le héros de À rebours , inflige à des plantes vivantes en pot des transformations dignes de la chirurgie esthétique : ainsi est née la série « phylloplastie ».
AIMÉ BONPLAND (WORK IN PROGRESS), SUPER 8, DV, HD, 2011
Aimé Bonpland, botaniste né à La Rochelle à la fin du 18ème siècle est mort en Argentine en 1858. Cet homme s’occupa un temps des serres de la Malmaison et nuance un peu le schéma habituel des explorateurs triomphants. Acclimateur hors pair de plantes pour Joséphine, il s’est exilé en Argentine et a eu une vie romanesque. Il n’est jamais revenu en France et a contribué au développement de l’agriculture, notamment du maté, dans la région de Corrientes. En reprenant ses carnets et notes botaniques du 19ème siècle, Karine Bonneval est retournée sur des lieux qu’il a traversé ou investi et a filmé les transformations du paysage, interrogé des descendants et des spécialistes de ses itinéraires. Un portrait en creux, présenté actuellement en cours de montage, qui dessine nos attitudes contemporaines.
JE CHERCHE DES PARFUMS NOUVEAUX, DES FLEURS PLUS LARGES, DES PLAISIRS INÉPROUVÉSFILMS
Deux films accompagnent le dispositif présenté à la Maréchalerie:
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CITATIONS ET RÉFÉRENCES BIBILOGRAPHIQUES
« Le monde extérieur est ce qui se différencie aussitôt de nous. L’on va fuir les anciennes disputes sur la réalité des choses. Oh ! qu’importe ! si elles nous émeuvent. Or le sentiment de la nature n’exista qu’au moment où l’homme sut la concevoir différente de lui. »Victor Segalen, Essai sur l’exotisme
« Je hais les voyages et les explorateurs » Claude Levi-strauss
« … Si j’aperçois quelque part un homme dont l’esprit repose dans la sagesse, je tombe dessus, je l’étrangle »La chimère, La tentation de St Antoine, Flaubert
« Ah ! c’était à lui-même que cette voix aussi mystérieuse qu’une incantation , parlait, c’était à lui qu’elle racontait sa fièvre d’inconnu, son idéal inassouvi, son besoin d’échapper à l’horrible réalité de l’existence, à franchir les confins de la pensée, à tâtonner sans jamais arriver à une certitude, dans les brumes des au-delà de l’art ! »A rebours, J-K Huysmans
« l’artifice est beaucoup plus qu’une invention frivole : en lui s ‘accomplit la transformation de la réalité en formes jusqu’alors inconnues. L’artifice qui parvient à de tels états fantastiques parle autant d’une notion restreinte de la réalité que de ses propres limites. Il crée l’impensable et étend le domaine des possibles. Opération culturelle sans laquelle nulle expression artistique n’existerait, l’artifice forme une part telle de notre expérience que nous ne la reconnaissons pas. Cette part est notre propre seconde nature, elle peut comprendre le langage des choses en mêlant la réalité matérielle aux rêves. »Royaume de l’artifice : l’émergence du kitsch au XIXe siècle, Céleste Olalquiaga
Références bibliographiques:
Joris Karl Huysmans, A Rebours, 1884Victor Segalen, Essai sur l’exotisme – Fata Morgana, 1978 ; nouvelle édition, livre de poche, collect. biblio-essais, 1986Céleste Olalquiaga, Royaume de l’artifice : l’émergence du kitsch au XIXe siècle, éditions Fage, 2008
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Vue de l’exposition, 2012, Karine Bonneval ©
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Vue de l’exposition, 2012, Karine Bonneval ©
Vue de l’exposition, 2012, Karine Bonneval ©
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Vue de l’exposition, 2012, Karine Bonneval ©
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Vue de l’exposition, 2012, Karine Bonneval ©
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Vue de l’exposition, 2012, Karine Bonneval ©
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Vue de l’exposition, 2012, Karine Bonneval ©
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Vue de l’exposition, 2012, Karine Bonneval ©
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Karine Bonneval est née le 15/05/70 à La Rochelle ; vit et travaille à Montreuil
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2012
Hybrides véhicules, galerie Martine et Thibault de la Châtre, Paris
Je cherche des parfums nouveaux, des fleurs plus grandes, des plaisirs inexplorés, la Maréchalerie, Versailles
2010
Phylloplastie, château du domaine de Chaumont sur Loire, Chaumont sur Loire
Dans un jardin (FRAC Haute-Normandie), musée des Beaux-Arts de Rouen, Rouen
Projection d’Acclimatation, semaine transversale, fac d’arts plastiques Lille
2009
Macadam cowgirl, Galerie des Beaux Arts de Limoges, Limoges (Fr)
«Moteur !» Passages, Centre d’art de Troyes, Troyes (Fr)
2006
«En route!», Musée national de l’automobile, Mulhouse
2004
«En route!», Galerie martinedelachâtre,Paris
«Mes parures», Rendez-vous de Busan, Hotel Marriott, Busan
2003
Mois de l’image, Médiathèque, Dieppe
2002
«Pas de deux», Espace Marianne Cat, Marseille
«Let’s go», Hood galler, Los Angeles
«Ce que j’ai à te dire», Chapelle Jeanne d’Arc, Thouars
«Cendrillon est schizophrène», Galerie martinedelachâtre, Paris
BIOGRAPHIE
/// Dossier de presse Karine Bonneval, La Maréchalerie
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2001
«Sidérantes», Galerie ocre d’art, Châteauroux
EXPOSITIONS COLLECTIVES (depuis 2000)
2011
16è Biennale internationale de céramique contemporaine, couvent des cordeliers, Châteauroux
2010
Portraits de chaussures, histoires de pieds, Musée internationale de la chaussure, Romans (Fr)
Appel de ph’art, musée auto moto vélo, 3 rue Clément Krebs, 86100 Châtellerault
Phylloplastie, domaine de Chaumont sur Loire, 41150 Chaumont sur Loire
«et si la Guirlande de Julie était en laine !», château de Rambouillet
2007
«Pleins phares art contemporain et automobile», Musée nationale de l’automobile, Mulhouse
«Fragile», La Générale, Paris
2006
FIAC Cour carrée du Louvre, Galerie martinethibaultdelachâtre, Paris
2005
Nuit Blanche, «Brigade des images», Divan du monde, Paris
«Le rose et le vert», Instinct Gallery, Singapore
«Jeune création», Espace jeune vidéo, La Bellevilloise, Paris
Festival Film court, Château-Chinon
«Richard Lorth studio», Union square, Gramercy Park, New York
«Le rose et le vert», Galerie SAD, Moscou
«Brigade des images», Cinéma Le Barbizon, Paris
«Traverse video», La métaphore, Toulouse
Vidéoformes, compétition grand prix de la création vidéo, Clermont-Ferrand
2004
Golden cat festival, Centre Culturel Français, Izmir
«Corps figurés», Musée des Beaux-Arts, Bernay
«Un chant d’amour», Kolonie Welding, Berlin
«Un chant d’amour», Nuit Blanche, Paris
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«Ces leurres de la séduction», Le Lazzaret Ollandini, Ajaccio
«Mon manège à moi», éof, Paris
«Fest-hiver, love vidéo», Lavitrine, Limoges
2003
202, rue de Rivoli, Hôtel St James, Paris
«Regarde-moi», Galerie A.Legaillard, Paris
«Vestiaire», un abécédaire, La Raffinerie, Bruxelles
Design / designs, Chambre de commerce, Strasbourg
2002
«Passé sous silence», Galerie martinethibaultdelachâtre, Paris
Love vidéo, Glaz’art, Paris
«Bestiaire du jardin», Musée zoologique, Strasbourg
2001
«One day / one story», Galerie La Hune, Paris
«Ego(s)», CAC, Clamart
2000
«Elémentaire, église St Germain, Amiens
«Le corps sensation, CAC, Clamart
«Les dompteurs d’ustensiles», Les Abattoirs, Pau
«Pièces feutrées», Musée du Feutre, Mouzon
COLLECTIONS
FRAC haute-Normandie
Fondation Guerlain
Château du Rivau
