Journée Mondiale du rein au CHwapi · patient du Centre de dialyse du CHwapi ..... 10. 3 Ce jeudi...

10
DOSSIER DE PRESSE Infos : 069/33 10 60 [email protected] www.chwapi.be JOURNÉE MONDIALE DU REIN AU CHwapi

Transcript of Journée Mondiale du rein au CHwapi · patient du Centre de dialyse du CHwapi ..... 10. 3 Ce jeudi...

Dossier De presse

Infos : 069/33 10 [email protected]

www.chwapi.be

Journée Mondiale du rein au CHwapi

2

Communiqué De presseJournée Mondiale du Rein - Le CHwapi prend soin de vos reins ! .............. 3

interviews

❱ Dr philippe DurieuX et Dr Jean-Claude stoLeAr,

Néphrologues au CHwapi .................................................................... 6

❱ Annie DrouLeZ,

Infirmière en chef du Centre de dialyse du CHwapi ................................ 7

❱ ingrid vAnmoorteL,

Infirmière en chef adjointe du Centre de dialyse du CHwapi .................. 9

❱ monsieur J. B.,

patient du Centre de dialyse du CHwapi ............................................... 10

3

Ce jeudi 13 mars, le service de néphrologie du CHwapi participera activement à la Journée mondiale du rein, centrée cette année sur la personne âgée. De 8h30 à 12h30, activités ludiques et animations prendront place dans les halls d’accueil des sites notre-Dame et union. Dans une optique de sensibilisation à l’insuffisance rénale et à ses facteurs de risque, infirmières, aides-soignantes et diététicienne informeront le public sur cette pathologie.

Chaque année, des millions de personnes décèdent d’insuffisance rénale chronique et de ses complications dans le monde. Un chiffre qui donne froid dans le dos. « En détériorant graduellement et lentement la fonction rénale, cette maladie conduit à un empoisonnement progressif de l’organisme », expliquent les Docteurs DURIEUX et STOLEAR, Néphrologues au CHwapi. « Asymptomatique à ses débuts, elle est souvent dépistée tardivement. Or, si elle n’est pas traitée assez tôt, elle peut entraîner de très graves complications. » Tous les pans de la population peuvent être touchés par l’affaiblissement de cet organe précieux qu’est le rein. Néanmoins, les risques sont plus importants chez les personnes âgées, souvent fragilisées par plusieurs pathologies. Face à ce constat, la prévention s’avère, comme souvent et à tout âge, être le remède le plus efficace.

C’est dans cette perspective que, ce jeudi 13 mars de 8h30 à 12h30, les infirmières, les aides-soignantes et la diététicienne du service de Néphrologie du CHwapi tiendront des stands d’information sur la prévention et le traitement des maladies rénales dans les halls d’accueil des sites Notre-Dame et Union. « Nous informerons toute personne intéressée sur cette pathologie, ses facteurs de risque et ses traitements de substitution (hémodialyse, dialyse péritonéale et greffe) à travers des animations ludiques, des supports didactiques ou encore des tests de connaissances », explique Ingrid VANMOORTEL, Infirmière en chef adjointe du Centre de dialyse. « Nous prodiguerons aussi de nombreux conseils pratiques, notamment en matière d’hygiène alimentaire. Nous souhaitons rendre ces informations accessibles à tous, et en particulier aux personnes âgées dans le cadre de la thématique de cette année. »

Communiqué De presse

JOURNéE MONDIALE DU REIN

Le CHwapi prenD soin De vos reins !

6 mars 2014

4

un service technique et humain avant tout

Avec son Centre de dialyse ouvert depuis plus de 40 ans, le service de Néphrologie du CHwapi propose un encadrement spécifique et pluridisciplinaire. « Tout est mis en œuvre pour que le patient vive au mieux sa maladie et améliore sa qualité de vie : une prise en charge globale où toute l’équipe constitue une vraie chaîne d’accompagnement », soulignent les Docteurs DURIEUX et STOLEAR.

L’une des missions principales des infirmières est d’encadrer et/ou d’assurer les traitements de substitution (hémodialyse et dialyse péritonéale). Elles suivent également les patients en attente de greffe. L’hémodialyse consiste à prélever le sang du patient pour le faire passer dans une machine (un dialyseur) qui va le purifier avant de le restituer à l’organisme. Elle se réalise à raison de quatre heures, trois fois par semaine, au Centre de dialyse. La dialyse péritonéale est basée sur le même principe à ceci près que l’on se sert du péritoine (membrane tapissant les organes de l’abdomen) pour épurer l’organisme. Le traitement se fait à domicile et le patient effectue ses soins lui-même. Le personnel soignant s’assure alors de le former à cette technique. Une infirmière à domicile peut aussi se rendre chez lui s’il n’est pas assez autonome. La transplantation rénale consiste, quant à elle, à greffer un rein au patient. Elle est notamment possible si le patient est âgé de moins de 70 ans et a une espérance de vie d’au moins cinq ans.

Par ailleurs, certains patients ont la possibilité d’acquérir une autonomie plus importante en optant pour l’auto-dialyse. Sous la surveillance d’un(e) infirmier(ère), ils prennent leur tension artérielle, se pèsent, règlent l’appareil en fonction de leurs paramètres, l’activent, le déconnectent, le lavent et le rangent. Ainsi, ils participent activement à leurs soins et se sentent véritablement impliqués dans leur traitement. Cela permet également d’étoffer le champ d’action des infirmières par l’éducation à la santé qu’elles pratiquent à cette occasion.

Malgré le côté technique de la dialyse, l’équipe accorde une grande importance au caractère humain de la prise en charge du patient. « Nous sommes très attentifs à l’accompagnement du patient. Nous le suivons tout au long de son parcours, du diagnostic de l’insuffisance rénale à la dialyse. Chaque patient est encadré par une infirmière de référence durant son traitement », souligne Annie DROULEZ, Infirmière en chef du Centre de dialyse. Ce suivi permanent constitue l’un des atouts majeurs du Centre de dialyse du CHwapi, comme en témoigne Monsieur J. B. Âgé de 92 ans, ce chaleureux patient respirant la joie de vivre a vu sa santé, et par la même occasion son moral, nettement s’améliorer grâce à sa dialyse. « Ce que j’apprécie surtout dans ce service, c’est le personnel agréable, gentil et très compétent. Les soignants sont vraiment aux petits soins pour les patients. Dès les premières consultations, mon néphrologue m’a très bien informé et a répondu à toutes mes questions. Encore aujourd’hui, à chaque séance, il passe et m’interroge sur mon état de santé. »

Confort assuré pour les dialysés

Pour garantir le confort de ses patients, le Centre de dialyse ne lésine pas sur les moyens. Monsieur J. B. est très satisfait des conditions qui permettent de rendre son traitement plus facile à vivre : « Des fauteuils et des lits sont à notre disposition si l’on souhaite faire une sieste. Des télévisions sont installées dans les salles de dialyse et nous pouvons également nous consacrer à la lecture. »

Côté infrastructures, l’agencement du Centre de dialyse s’est récemment amélioré. De nouvelles salles d’hémodialyse ont été créées et les anciennes sont en cours de rénovation de façon à apporter un espace vital plus grand à chaque patient. Pour Annie DROULEZ, ces travaux d’aménagement sont bénéfiques tant pour les soignants que pour les soignés : « Cela a amélioré notre confort de travail et permet aux personnes de recevoir leur traitement dans un cadre encore plus convivial et confortable, avec un matériel neuf et moderne. »

5

Le Centre De DiALYse Du CHwapi en CHiFFres

en prAtique

inFos

❱ Le Centre de dialyse du CHwapi existe depuis 1973.

❱ Actuellement, 121 patients sont en hémodialyse dont 16 en auto-dialyse, et 8 patients sont en dialyse péritonéale.

❱ 32% des patients ont plus de 80 ans.

❱ 2 patients sur 3 en hémodialyse ont plus de 70 ans.

Le jeudi 13 mars 2014 de 8h30 à 12h30,

dans les halls d’accueil des sites notre-Dame et union

❱ Stands d’information et de prévention sur les maladies rénales et la personne âgée

❱ Conseils et animations diététiques

- de 9h30 à 10h30 sur le site notre-Dame

- de 11h à 12h30 sur le site union

site notre-Dame : 9, avenue Delmée - 7500 Tournai

site union : 39, boulevard Lalaing - 7500 Tournai

069/33 10 60 - [email protected] - www.chwapi.be

© C

Hw

api

© C

Hw

api

© V

AN G

ULI

k

6

interviews

Dr philippe DurieuX et Dr Jean-Claude stoLeAr, néphrologues au CHwapi

❱ Qu’est-ce que l’insuffisance rénale ?

En détériorant graduellement et lentement la fonction rénale, l’insuffisance rénale conduit à un empoisonnement progressif de l’organisme. Asymptomatique à ses débuts, l’insuffisance rénale chronique est souvent dépistée tardivement. Or, si elle n’est pas traitée assez tôt, elle peut entraîner de très graves complications : dès que les reins ont perdu la presque totalité de leurs capacités, la dialyse ou la transplantation sont incontournables. Combattre l’insuffisance rénale, c’est donc avant tout sensibiliser la population à son dépistage systématique.

❱ Quelles sont les principales causes de cette maladie ?

Dans 60% des cas, c’est le diabète et/ou l’hypertension qui sont à l’origine de l’insuffisance rénale. Cependant, cela dépend de chaque patient. C’est au néphrologue que revient le diagnostic.

❱ Comment se passe la prise en charge dans le service de Néphrologie ?

Tout est mis en œuvre pour que le patient vive au mieux sa maladie et améliore sa qualité de vie : une prise en charge globale où toute l’équipe constitue une vraie chaîne d’accompagnement. Lorsque le spécialiste diagnostique une insuffisance rénale, il peut prescrire des médicaments et un régime adapté. Si malgré ces tentatives, l’insuffisance croît, il informe le patient des possibilités de traitement de substitution : l’hémodialyse, la dialyse péritonéale et une éventuelle greffe.

❱ Quelle est la particularité de la prise en charge d’un patient âgé en Néphrologie ?

Toutes les personnes atteintes d’insuffisance rénale reçoivent le même traitement.

Bon nombre de patients âgés souffrent de cette maladie. Aussi, l’incidence de l’insuffisance rénale terminale s’accroît car nous vivons plus longtemps. Beaucoup de personnes âgées dialysées vivent en bon état de santé général, à l’exception de leur rein qui s’affaiblit plus vite.

Avant de débuter une dialyse, nous nous assurons que le patient soit conscient et relativement autonome, car l’objectif d’un tel traitement est d’assurer l’amélioration de sa qualité de vie. Dès lors, la transplantation rénale est contre-indiquée chez un patient de plus de 70 ans, car cette amélioration de la qualité de vie ne serait pas garantie étant donné la fragilité de la personne âgée.

© C

Hw

api

Dr stoLeArDr DurieuX

© C

Hw

api

7

❱ Comment se compose l’équipe du Centre de dialyse ?

Notre équipe multidisciplinaire se compose de 2 néphrologues, 33 infirmières, 4 aides-soignantes, 2 aides logistiques, 1 assistante sociale et 1 diététicienne.

❱ Quelles sont les missions principales des infirmières de votre service ?

Nous prenons en charge le patient tout au long de son parcours, du diagnostic de l’insuffisance rénale à la dialyse. Lors des consultations de pré-dialyse, les infirmières lui réexpliquent sa pathologie ainsi que les traitements de suppléance qui sont envisageables, à savoir l’hémodialyse, la dialyse péritonéale et la transplantation. Nous assurons le traitement de substitution pour deux types de patients : les insuffisants rénaux chroniques et aigus, c’est-à-dire pris en charge pour une durée déterminée. L’hémodialyse s’effectue à l’hôpital. Les infirmières se tiennent à la disposition des patients durant les quatre heures de dialyse. Le traitement par dialyse péritonéale se réalise, quant à lui, à domicile. Les infirmières forment le patient pour qu’il puisse se prendre en charge. S’il n’est pas assez autonome, il peut bénéficier d’une infirmière à domicile, formée par nos soins.

Les infirmières qui rencontrent un patient en pré-dialyse le suivront jusqu’à la dialyse. Elles accompagnent également ceux qui doivent être transplantés, et forment ceux qui peuvent opter pour l’auto-dialyse.

❱ En quoi l’auto-dialyse consiste-t-elle ?

L’objectif est de permettre aux patients plus valides de bénéficier d’une structure médicalisée en dehors de l’unité intensive d’hémodialyse, et de l’amener à gérer lui-même, avec l’aide de l’infirmière, le déroulement de sa séance de dialyse. Sous la surveillance d’une infirmière, le patient prend sa tension artérielle, se pèse, règle l’appareil en fonction de ses paramètres et l’active, le déconnecte, le lave et le range. Il est ainsi plus impliqué dans ses soins, il participe véritablement à son traitement. Cela lui permet de regagner un meilleur moral et favorise la compréhension ainsi que l’acceptation de son traitement.

Les infirmières accompagnent les patients afin qu’ils soient les plus autonomes possible. Elles pratiquent l’éducation à la santé puisqu’elles ont été impliquées dans la réalisation d’un programme de formation à leur attention. Cela leur permet d’enrichir leur domaine d’activité d’une dimension supplémentaire.

Nous disposons aujourd’hui de six postes d’auto-dialyse. À l’avenir, nous en posséderons dix.

❱ Quelles sont les spécificités du Centre de dialyse du CHwapi ?

Nous possédons du très bon matériel qui permet de mettre en route des thérapies diversifiées. Nos locaux sont agréables et seront encore plus spacieux lorsque les travaux d’aménagement toucheront à leur fin. Aussi, nous insistons beaucoup sur la formation de nos nouveaux engagés. Nous exigeons qu’elle soit approfondie et très ciblée sur la dialyse.

Indépendamment de l’aspect technique, nous avons conservé notre âme « nursing », autrement dit, nous sommes très atta-chés à l’accompagnement et à la prise en charge globale du patient qui nous est possible notamment grâce à la diététicienne. Notre équipe est également très soudée et complémentaire.

Annie DROULEZ, Infirmière en chefdu Centre de dialyse du CHwapi

© C

Hw

api

8

❱ En quoi consistent les travaux d’aménagement de votre unité ?

Au départ, nous avons procédé à une extension de vingt postes de dialyse chronique. Ils ont ensuite été occupés afin de per-mettre la rénovation des anciennes salles. Il y a un an, nous sommes également passés de quatre à six postes d’auto-dialyse et nous avons revu notre organisation, ce qui nous permet aujourd’hui de prendre en charge 16 patients contre 6 auparavant.

❱ Quels sont les bénéfices de ces travaux ?

Cela a amélioré notre confort de travail puisque nous disposons de plus d’espace. Pour les patients, cela leur permet d’être soignés dans un cadre encore plus convivial et confortable, avec un matériel neuf et moderne.

9

❱ Quel est l’objectif de la Journée Mondiale du Rein du 13 mars 2014 ?

Sensibiliser les personnes, âgées en particulier, à l’insuffisance rénale et à ses facteurs de risque. En effet, le risque d’insuffi-sance rénale est plus élevé chez les personnes âgées car elles sont plus fragiles et souffrent souvent de plusieurs pathologies. De plus, les symptômes de cette maladie sont « muets ». Lorsqu’ils sont manifestes, cela signifie que le stade de la maladie est déjà plus avancé. Il est donc important de surveiller régulièrement la santé, le poids et la tension artérielle des seniors.

❱ Quel est le programme prévu ?

Nous axerons cette journée sur la prévention et l’information.

Plusieurs stands seront disposés dans les halls d’accueil des sites Notre-Dame et Union de 8h30 à 12h30. Nous souhaitons rendre ces informations accessibles à tous, et en particulier aux personnes âgées dans le cadre de la thématique de cette année.

Nous insisterons sur les facteurs de risque de l’insuffisance rénale. A cette fin, infirmières et aides-soignantes proposeront des tests de connaissances sur cette maladie ainsi que des évaluations du BMI (Body Mass Index – Indice de masse corporelle). Nous exposerons parallèlement, à l’aide de supports didactiques, les trois types de traitements : hémodialyse, dialyse péritonéale et transplantation.

Nous avons également prévu des animations ludiques sur l’insuffisance rénale, les règles d’hygiène alimentaire, le don d’organes, la greffe, … La diététicienne mettra en exergue l’importance d’une bonne alimentation et de l’hydratation pour la santé.

Ingrid VANMOORTEL, Infirmière en chef adjointe du Centre de dialyse du CHwapi

© C

Hw

api

10

❱ Que pensez-vous du Centre de dialyse du CHwapi ?

D’une part, le personnel est vraiment aux petits soins pour les patients. Il est agréable, gentil et très compétent. Cela rend la dialyse plus facile. D’autre part, le service est bien organisé et les conditions matérielles sont très satisfaisantes. Par exemple, des fauteuils et des lits sont à notre disposition si l’on souhaite dormir. Les quatre heures de dialyse passent ainsi relativement vite.

❱ Quels bénéfices la dialyse vous apporte-t-elle ?

Avant de commencer la dialyse, j’étais souvent essoufflé, je faisais de la rétention d’eau au niveau du bas-ventre et des chevilles. J’ai beaucoup hésité à entamer ce traitement car cela bouleverse le fonctionnement d’une vie. J’ai donc posé beaucoup de questions à mon néphrologue qui m’a très bien informé. Il m’a d’ailleurs invité à consulter les infirmières afin que je voie comment cela allait se passer concrètement. J’ai été impressionné par le personnel, toujours prêt à rendre service, et par les salles très bien équipées. Après un délai de réflexion d’un mois, j’ai décidé de commencer la dialyse, d’autant que mon état de santé se dégradait.

À l’heure actuelle, je ne regrette pas du tout mon choix car j’ai retrouvé mon souffle, je ne fais plus de rétention d’eau et ma démarche s’est améliorée. De plus, j’ai la joie de vivre. La dialyse a donc des effets bénéfiques, non seulement sur ma santé, mais aussi sur mon moral.

❱ Comment vous distrayez-vous durant vos séances de dialyse ?

Au CHwapi, plusieurs possibilités sont envisageables afin de se distraire durant les quatre heures de dialyse : des fauteuils et des lits sont à notre disposition si l’on souhaite faire une sieste, des télévisions sont installées dans les salles de dialyse et nous pouvons également nous consacrer à la lecture. En tous les cas, le cadre propre et calme permet de s’occuper comme on le souhaite.

❱ que pensez-vous de la participation du service de néphrologie à la JournéeMondiale du Rein le 13 mars prochain ?

Je trouve cela très bien, car personnellement, avant ma dialyse, j’avais de l’appréhension. Une telle initiative permettra donc à tout un chacun d’obtenir de plus amples informations à propos de l’insuffisance rénale.

monsieur J. B., patient du Centre de dialyse du CHwapi