Journal Adsum

LE JEUDI 25 JUIN 2015

Le journal de la communauté militaire - Région de Québec

www.journaladsum.com

Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

– PHOTO : MARTIN DUBÉ, SPORTS MILITAIRES PSPBravo à l’équipe féminine représentant Valcartier qui a remporté le tournoi grâce à une victoire de 3 à 0 contre l’équipe de la région Montréal.

P. 16 P. 3

UNE COUR D’ÉCOLE «PIMPÉE»!

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM

LES LIONNES NE FONT QU’UNE BOUCHÉE DUCHAMPIONNAT RÉGIONAL DE HOCKEY-BALLE

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLes joueurs de football du Rouge et Or de l'Université Laval ont réalisé un entraînement quisortait des sentiers battus sur le mont Brillant au Centre Castor en compagnie de militaires.

P. 5

MONITEURS PSP À WAINWRIGHT, UNE

PRÉSENCE APPRÉCIÉE

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P. 17

LE PLUS FORT C’EST MON PÈRE

Patrick Bernier et sa petite famille

– PHOTO : KRISTELLE LANGLOIS, BÉNÉVOLE CFV

P. 12

UN GUIDE POUR LA FAMILLE

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM

P. 4

Le colonel Robidoux est la premièrefemme à prendre le commandement d'unebrigade de la Force de réserve de l'Arméeau Québec. Elle succède au colonel DenisThébeau qui prend sa retraite des Forces

armées canadiennes après plus de 27 années de service. – Page 3

Le colonel JoséeRobidoux prend le

commandement du35e Groupe-brigade

du Canada

LE ROUGE ET OR SUR LE MONT BRILLANT

Bonne Fêtedu Canada!

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2 ADSUM, 25 JUIN 2015

3ADSUM, 25 JUIN 2015

LE ROUGE ET OR S’ENTRAÎNE À VALCARTIERPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

L’équipe de football du Rouge et Orde l’université Laval a relevé tout undéfi au matin du 19 juin. Les joueursprenaient part à un entraînementmilitaire en compagnie de tireursd’éli te et de membres du 430e Esca -dron tactique d’hélicoptère (430ETAH) de la Base Valcartier.

Attendu de pied ferme par les mili-taires, le groupe de l’entraîneur-chefGlen Constantin devait affronter leparcours ardu que représente le sentierde conditionnement physique en mon-

tagne du Centre Castor. Avec une distance aller-retour de 2740 mètres et une dénivellation de 253 mètres, ledéfi était de taille pour les athlètes universitaires.

«Ça montait très à pic et c’était quandmême difficile. J’ai bien aimé monexpérience», commente Marc-AntoineLangevin, un des quarts-arrières del’équipe.

«Ce n’est pas un entraînement typi -que au football. C’était plaisant de voirquelque chose de différent. Les mili-taires qui s’entraînent régulièrementsur cette montagne sont très en forme»,ajoute le demi-défensif GuillaumeTremblay-Lebel.

Le Rouge et Or ayant déjà vécu unentraînement de type militaire sur les plages de la Floride cet hiver, le per-sonnel d’entraîneurs désirait répéter l’expérience au Québec. Le coordonna-teur défensif, Marc Fortier, est doncentré en contact avec le commandantdu 430 ETAH, le lieutenant-colonelJeannot Boucher, afin qu’il concocte unentraînement qui allait repousser leslimites des joueurs. Ce dernier a faitappel aux tireurs d’élite, des militairesreconnus pour leur forme physique.

«L’objectif était de se dépasser entant qu’équipe et de créer un esprit decorps solide. Nous voulions faire com-prendre aux joueurs que lorsque le

match commence, il faut être prêt àtout donner», affirme Glen Constantin.

Ce message, le Rouge et Or n’a pas eude difficulté à le comprendre et à l’ap -pliquer. Autant en montant qu’en des -cendant, les joueurs plus rapides reve-naient encourager leurs coéquipiers quiéprouvaient certaines difficultés et pour-suivaient le trajet en leur compagnie.

Après l’entraînement, l’équipe a béné -ficié d’un moment privilégié en compa -gnie des tireurs d’élite. Ces derniers ontexposé de l’équipement, notamment desarmes, et étaient disposés à répondreaux questions, ce qui a fait le bonheurde tous.

Après être montés au sommet du mont Brillant au CentreCastor, les athlètes du Rouge et Or de l’Université Lavalrebroussent chemin.

– PHOTOS : SIMON LEBLANC, ADSUM

Les joueurs étaient impressionnés par l’équipement des tireurs d’élite de la Base Valcartier.

Première femme à commander un groupe-brigade au Québec

Remise du sabre, représentant le commandement du 35 GBC, par le brigadier-général Lafaut au colonelRobidoux.

Les membres du 35e Groupe-brigadedu Canada (35 GBC) ont depuis peuun nouveau commandant. Il s’agit ducolonel Josée Robidoux, premièrefemme à prendre le commandementd’une brigade de la Force de réservede l’Armée dans la province deQuébec.

La passation de commandemententre le colonel Denis Thébeau et le col Robidoux a eu lieu au Complexemilitaire Saint-Malo le samedi 13 juin.La cérémonie était présidée par lebrigadier-général Stéphane Lafaut,commandant de la 2e Division duCanada et de la Force opérationnelleinterarmées (Est), en présence du lieutenant-gouverneur du Québec,Pierre Duchesne.

«C’est un grand honneur pour moi de prendre le commandement de cette excellente organisation composéede militaires professionnels, au dévoue-ment et à la fierté inégalés. Ensemble,nous continuerons la tradition d’hon-neur et de courage qui a toujours distingué le 35 GBC», a déclaré le colRobidoux.

C’est en avril 1985 que le col Robi -doux, originaire de l’Estrie, s’enrôle entant qu’officier au 714e Esca dron des

communications à Sherbrooke. Promuelieutenant-colonel en mars 2005, elleprend le commandement du 71e Groupedes communications jusqu’au 30 mars2008.

Le 1er juillet 2010, elle est promuecolonel et nommée directeur des Réser -

ves à la Division du chef des Réserveset cadets au sein du groupe du vice-chefd’état-major de la Défense. En août2013, elle est affectée à la 2e Division del’Armée canadienne en tant que sous-chef d’état-major, après avoir complétéle Programme de sécurité nationale au

Collège des Forces armées canadiennes(FAC). Puis le 13 juin 2015, elle prendle commandement du 35 GBC.

La seule autre femme ayant com-mandé une brigade de la réserve del’Armée fut le colonel Marcia Quinn en 1997. Il s’agissait du 41e Groupe-brigade du Canada dont le quartiergénéral est situé à Calgary en Alberta.

Le col Thébeau prendra sa retraitedes FAC le 29 juin prochain après plusde 27 années de service. Il a eu une car-rière bien remplie, incluant près desept ans comme commandant du 35e Régiment de génie du Canada, undéploiement avec les forces de l’OTANau Kosovo et finalement deux anscomme commandant du 35 GBC.

Des membres de l’une des gardes en attente pourl’inspection.

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– PHOTO : SIMON LEBLANC, JOURNAL ADSUMVicki Bélanger, du Centre de la famille Valcartier, nousmontre le guide pour la famille, qui répond à de nom-breuses questions des familles militaires et leur pré -sente des ressources qui les aident à composer avecles défis du mode de vie militaire.


L’expérience militaire : guide pour la famille

LE GUIDE QUI A RÉPONSE À TOUTES VOS QUESTIONSPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Publié sous le titre Guide pour lafamille au début des années 2000, leguide officiel pour les familles mili-taires a été complètement mis à jourpar les Services aux familles des mili -taires (SFM) et est disponible pourtous depuis un mois déjà.

Ce guide avait d’abord été élaboréalors que le Canada était engagé dansdes missions en Afghanistan. Il avaitpour but d’aider les familles à se pré pa -rer à l’absence prolongée d’un membredes Forces armées canadiennes (FAC).Depuis, la situation a évolué et unerefonte du document s’imposait. La nou-velle édition du guide, intitulée L’expé -rience militaire : guide pour la famille,est plus complète. Adapté à la réalitéd’aujourd’hui, il con tient des renseigne-ments utiles pour les familles qui doi -

L’expérience militaire : guide pour lafamille est distribué gratuitement etpeut également être téléchargé à partirdu site forcedelafamille.ca.L’IMPORTANCE D’UNE BONNE INTÉGRATION

Vous êtes nouveau à Valcartier? Vousavez besoin d’aide pour vous adapter à ce nouveau milieu? Le CFV peut faci litervotre adaptation dans la communautémilitaire de Valcartier.

Dès son arrivée, chaque famille reçoitune pochette d’accueil. Cette der nièrecontient de la documentation sur les ser vices offerts. Que ce soit pour desservi ces de garde, une aide à l’emploi,des soins de santé, des ressour ces com-munautaires, l’éducation des enfants ou plus, le CFV offrira les conseils et lesou tien pour aider les nouveaux arri -vants à trouver leurs points de repère.

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vent composer avec les défis qu’apporte lemode de vie mili taire : déménagementsfréquents, déploie ments et absences, édu-cation et emploi.

S’adressant aux conjoints, partenai res,parents, grands-parents, frères, sœurs etenfants des membres des FAC, le guidefait un survol des différentes ressour ces vers lesquelles tout ce beau monde peutse tourner. Vous avez des questions sur les FAC, les services aux familles, lesprogrammes de bien-être et de moral, l’éducation des enfants, les avantagessociaux ou autres? La réponse se trouvedans le guide.

Comme le précise une agente de liai-son au Centre de la famille Valcartier(CFV), Vicki Bélanger, cet outil repré -sente un complément par rapport à leursservices. «Ce guide est une belle ported’entrée pour les familles. Si elles veu-lent obtenir des réponses plus appro fon -dies, nous avons des interve nants dispo -nibles pour eux au CFV», ajoute-elle.

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Le Népal vécu par des militaires de la 5 Amb CPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Le 25 avril, la population du Népal,pays enclavé de l’Himalaya, la plusgrosse chaîne de montagnes au monde,a subi un violent séisme se chiffrant à7,8 sur l’échelle de Richter. Dès lelendemain, 26 avril, alors que le paysétait complètement dévasté, l’Équiped’intervention en cas de catastrophe(EICC) de l’Armée canadienne (AC),dont 45 membres proviennent de la 5e Ambulance de campagne de Valcar -tier, a été dépêchée sur les lieux pourvenir en aide à la population.

Alors qu’elle prenait part à l’exerciceMAPLE RESOLVE 2015, le caporal-chefJennyfer Russell s’est fait offrir d’allerau Népal pour prendre part à l’opérationRENAISSANCE. La décision n’a pas été difficile à prendre. «Ça m’a permis devoir qu’il faut être prêt à se déployern’importe quand», précise-t-elle.

Pour sa part, le capitaine AlainMiclette a appris qu’il devait quitterpour le Népal alors qu’il était en pleinrepas familial du dimanche. «Je n’étaismême pas supposé être du déploiement,mais comme c’était dernière minute etque du personnel identifié pour la tâchene pouvait s’y rendre, on m’a sélectionnécomme remplaçant. Ce fut une expé -rience incroyable», explique le médecinmilitaire.

Rendue sur place, le cplc Russell aidaitles Népalais blessés dans les régions pluséloignées. Il s’agissait souvent de fractu -res et de lacérations.

De son côté, le capt Miclette était lecommandant de l’équipe mobile A. Aprèsavoir installé une clinique centrale avecles autres membres de l’EICC, questionque les gens en meilleur état puissent s’y rendre pour recevoir des soins, il s’estdirigé dans les villages pour venir enaide aux habitants.UN DEUXIÈME TREMBLEMENT DE TERRE

Alors que cplc Russell était à 600mètres d’altitude pour soigner des bles -

sés, un deuxième tremblement de terre afrappé. C’était la panique. Des habitantsse lançaient au bas des falaises. Pendantce temps, la militaire chantait une chan-son et protégeait de jeunes garçonsvenus se blottir contre elle.

Le capt Miclette, lui, était près d’unimmeuble où tout s’effondrait : «Les vitrescassaient, et les gens couraient et criaientne sachant pas où donner de la tête.»

Cette deuxième secousse a aussitôtaggravé la situation de crise. Ils devaientmaintenant prodiguer des soins pour desblessures graves. Il était impossible de

soigner tout le monde, ce qui a été trèsdifficile pour l’EICC.LE CONTACT HUMAIN

Au-delà du travail, l’expérience népa -laise du cplc Russell et du capt Micletteleur a permis d’entrer en contact avec unpeuple très différent des Occidentaux.

«Les Népalais sont des gens superaimables. C’était vraiment valorisantcom me expérience. Nous nous sommesfait bénir à plusieurs reprises par leshabitants de l’endroit pour le travail quenous faisions pour eux», décrit cplcRussell.

«D’être présent là-bas, ça nous permet -tait de voir les gens dans leur milieu de vie naturel et nous étions face à ladévastation du pays causée par le trem-blement de terre. Ce sont des gens quidoivent s’adapter constamment et ils nese plaignent pas», ajoute capt Miclette. «HOME SWEET HOME»

Évidemment, l’opération RENAIS-SANCE a donné l’opportunité aux deuxmilitaires de constater la chance qu’ontles citoyens canadiens de vivre dans unenvironnement stable.

«On est bien chez nous. Nous avons lapaix et beaucoup de richesse. C’est desmoments comme ceux-là qui nous fontapprécier ce que nous avons», témoignecplc Russell.

Le capitaine Alain Miclette a pour sapart été marqué par la pauvreté et la pol-lution, mais surpris de constater à quelpoint les gens sont résilients, travaillantset aimants.

– PHOTOS : CPLC CYNTHIA WILKINSON, IMAGERIE FC À gauche, le cplc Jennyfer Russell participe à une formation donnée au personnel médical népalais en compa -gnie du cplc Nathan Nolet, et à droite, le capt Alain Miclette qui discute avec son personnel.


CIBLE TOUCHÉE!La Base militaire économise plus de 1,6M $

par année sur sa facture énergétiqueBonne nouvelle, les objectifs du projetd’économie d’énergie ont été atteintset même surpassés! Ces derniers, quiétaient fixés entre 10 % et 15 % de laconsommation énergétique de la BaseValcartier, ont franchi la barre du 16 % d’économie. Grâce aux nouvellesmesures implantées par le service duGénie et Construction Défense Cana -da, c’est plus de 1,6 M$ qui serontépar gnés par année.

Pour y arriver, il a fallu procéder àdes travaux de modernisation sur lesinfrastructures de la base pour unevaleur de 8,1 M$ sur une période totalede 18 mois. Plus de 2100 luminaires ontété remplacés et une douzaine de bâti-ments ont vu leurs systèmes d’éclairagecontrôlés automatiquement. Les systè -mes de contrôle d’une trentaine de bâti-ments et une vingtaine de moteurs desystèmes de ventilation ont aussi étéremplacés. Pour le réseau de vapeurhaute pression, la pression a été opti -mi sée et la grande majorité des pur -geurs du réseau ont été supervisés.

Chapeau aux unités pour les effortsqui ont été faits et surtout pour la tolé -rance dont elles ont fait preuve face auxdifférents inconvénients encourus aucours de la transition. Les modificationsapportées dans le cadre de ces travauxleur ont fait subir un peu d’inconfort.

Cela n’a pas été chose facile d’en arri -ver là. Plusieurs difficultés sont surve -

nues au cours de la modernisation descontrôles et de l’intégration de nouvel -les technologies interagissant avec lesdifférents systèmes déjà en place.Cepen dant, il est bien important desavoir que les différents problèmes dechauffage survenus cet hiver ne consti -tuent d’aucune manière une méthoded’économie d’énergie, mais étaient plu -tôt le résultat de malheu reux impré -vus. Que tous soient rassu rés, la majo -rité de ces problèmes sont désormaischose du passé; la cellule du génie etl’entrepreneur assurent une surveil-lance constante pour régler les problè -mes causés par ces changements.

Valcartier est la base militaire qui aréussi à implanter, grâce à un contratde ce type, les plus grandes économiesd’énergie au Canada. Il y a de quoi êtrefier! Toutefois, comme les habitudes de chaque employé influencent la con-sommation énergétique globale, chacunest encouragé à poursuivre les actionsquotidiennes, tels que les éco-gestesprésentés sur notre site, afin de main-tenir les économies actuelles. Qui sait,peut-être réussirons-nous même à réa -li ser des économies supplémentaires!

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De nouveaux modules de jeuxpour les écoles de Valcartier

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Le moment tant attendu par lesjeunes des écoles situées sur la BaseValcartier est finalement arrivé. Le18 mai, l’école Alexander-Wolff inau-gurait officiellement les nouveauxmodules de jeux installés dans lacour.

Il a un peu plus d’un an, le directeurde l’école Alexander-Wolff, FrançoisCouturier, avait entamé des démarchesafin d’obtenir des fonds pour l’amélio -ration des installations dans les coursdes deux écoles.

Le 27 mai 2014, la Base Valcartieravait offert un généreux don de 50 000 $ aux écoles Alexander-Wolff et Dollard-des-Ormeaux, soit 100 000 $au total. La municipalité de Shannon

et le député provincial de la circons -cription de La Peltrie, Éric Caire, ontégalement contribué à la réalisation dece projet. Shannon a installé un modulesupplémentaire, tandis que M. Caire aversé 3000 $.

«C’est un beau projet qui montre labelle collaboration qu’il y a entre Shan -non et la Base Valcartier», commente lemaire de Shannon, Clive Kiley.

La petite chorale d’Alexander-Wolff ad’ailleurs interprété une chanson enguise de remerciement pour les parte-naires qui étaient présents.

Au final, l’ensemble de la commu-nauté militaire aura la chance des’amu ser dans les nouveaux modules,ludi ques et colorés, puisqu’ils serontaccessibles à tous les enfants du coindurant les heures creuses (soirs et finsde semaine).

– PHOTOS : SIMON LEBLANC, ADSUM

Les principaux intervenants du projet, dont le commandant du Service des opérations du Groupe de soutien dela 2e Division du Canada, lieutenant-colonel Steve Hétu, le député provincial de La Peltrie, Éric Caire, le directeurde l’école Alexander-Wolff, François Couturier, et le maire de la municipalité de Shannon, Clive Kiley, en compa -gnie d’élèves très excités du cadeau qu’ils viennent d’obtenir.

Les jeunes chanteurs de la chorale d’Alexander-Wolff en pleine prestation.

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LE CANADA AJOUTE À SA FLOTTE SIX HÉLICOPTÈRES CH-148 CYCLONE

De passage à la 12e Escadre Shearwaterd’Halifax, le 19 juin, le ministre de la Défensenationale, Jason Kenney a procédé à uneannonce qui marque le franchissement d’uneétape importante en ce qui a trait au projet des hélicoptères maritimes. Les Forces arméescanadiennes (FAC) viennent d’accepter, confor-mément à l’horaire établi en janvier 2014, sixhélicoptères CH-148 Cyclone. Ces derniers ont lacapacité opérationnelle pour permettre aux FACd’entamer la mise hors service complète des CH-124 Sea Kings au maximum en 2018. L’hélicoptère CH-148 Cyclone possède une vitesse de croisière maxi-male de 250 km/h. C’est 10% plus rapide que les CH-124 Sea Kings. La cabineest également 36% plus grande. Enfin, l’appareil dépasse la portée et l’endu -rance du Sea King de 40%. (S.L.)

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PRIORITÉ SÉCURITÉLa belle saison qui s’installe estsigne d’un achalandage plus densesur les routes de la Base Valcartier,autant pour les automobilistes quepour les coureurs.

Afin que tout le monde respecte bienles règles et que la sécurité de tous soitassurée, l’adjudant-maître StéphaneLeduc, sergent-major de la BaseValcartier, a tenu à rappeler certainspoints qui sont parfois négligés.

En ce qui concerne les coureurs, lapiste multifonctionnelle et le sentier de conditionnement physique sont lesseuls endroits où le port des écouteursest autorisé. Autrement, c’est interditen tout temps. Il est important d’enle -ver un écouteur et de regarder des deuxcôtés aux intersections pour entendreet voir si une voiture approche.

Pour ceux qui courent dans le secteurdu Centre de biathlon Myriam-Bédardet du Centre Castor, il est primordialde le faire au minimum deux par deuxen raison de la présence possible d’ours.Les écouteurs sont évidemment inter-dits. L’adjum Leduc rappelle que leport de vêtements munis de bandesréfléchissantes est recommandé pourceux qui courent lorsqu’il fait noir.

Quant aux automobilistes, il faut sesouvenir que le piéton est maître sur la Base Valcartier. Les passages pié-tonniers obligent un ralentissement. Il faut s’assurer de céder le passage aux coureurs s’il y a lieu. Finalement,pour la sécurité des travailleurs en construction, le respect de la signalisa-tion est une priorité dans les zones detravaux. (S.L.)

JOURNÉE DE COHÉSION DUSERVICE DES OPÉRATIONS

Le 9 juin, le service des Opérations (Svc Ops) de la Base Valcartier organi -sait une journée de cohésion pour son personnel militaire et civil. DameNature ayant empêché la tenue du tournoi de balle molle qui était prévu,

c’est finalement au hockey-balle que les équipes du Svc Ops se sont affrontées.C’est finalement l’équipe formée d’employés des Programmes de soutien du per-sonnel qui a remporté les honneurs du tournoi amical au compte de 3 à 1 contrel’une des équipes des Champs de tir et secteurs d’entraînement. Tous se sontensuite donné rendez-vous au Centre Castor pour y casser la croûte. Après lerepas, le commandant du Svc Ops du Groupe de soutien de la 2e Divi sion duCanada, lieutenant-colonel Steve Hétu, a tenu à souligner le départ du coordon-nateur de la Base Valcartier, major François Quesnel, et de l’offi cier des affairespubliques, capitaine Marie-France Poulin. Tous deux ont reçu de très beauxmots de leurs collègues et se sont fait souhaiter le meilleur pour la suite de leurcarrière. (S.L.)

L’adjudant-maître Stéphane Leduc (à droite) remetun souvenir au major François Quesnel qui poursui -vra sa carrière au Colorado.

Le major François Quesnel souligne le travail ducapitaine Marie-France Poulin qui est mutée àBagotville.

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DES FEMMES INGÉNIEURES DE COMBAT

CHEZ NOS VOISINS DU SUD...

Le changement de mentalité de l’Arméeaméricaine se faisant de plus en plus sentir,eh bien voilà qu’une nouvelle étape en cesens vient d’être franchie. Plus de 20 000postes d’ingénieurs de combat et autres spé-cialités connexes sont maintenant ouvertspour les femmes militaires de la force régu -lière et de la réserve. Le génie de combatétait d’ailleurs la seule spécialité toujoursinaccessible aux femmes dans l’Armée amé -ri caine. Les autres postes qui seront ouvertsaux femmes seront le tir au lance-missileantichar Javelin, dirigeante de surveillanceet de reconnaissance, ingénieure de combatsur véhicule lourd, opération et mainte-nance, de même que maître artilleur duchar de combat Bradley, ingénieure de com-bat en détection et manipulation de mines et maître sapeur. Cette annonce survient en lien avec de récentes politiques qui ontpour objectif d’éliminer l’exclusion desfemmes dans les métiers de combat. Cespolitiques font partie d’une campagne qui adébuté en 2012. Dès le départ, 13 000 posi-tions précédemment interdites aux femmes leur étaient désormais disponibles.L’objectif: rendre la plupart des postes de l’Armée américaine disponibles d’ici la fin de l’année. (S.L.)

– PHOTO : JEREMY D. CRISP, UNITED STATES ARMY

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VALIDATION DE LA CAPACITÉAÉROPORTÉE AU 3 R22ER

PAR L’ADJUDANT-MAÎTRE STEVE SCOTTO D’ANIELO3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Le 27 mai, 90 parachutistes de la compa -gnie A du 3e Bataillon, Royal 22e Régi -ment (3 R22eR) ont participé à l’exer cicePEGASUS VALEUREUX.

Le but de l’exercice était de valider lescapacités opérationnelles de la compa -gnie de parachutistes du 3 R22eR, dansun environnement inconnu dans un con-texte d’opération offensive. Les parasont effectué un saut «double door fullyequipped» auquel même les moniteursde saut (jump-masters) ont participé.

Cet exercice a confirmé qu’une compa -gnie de parachutistes peut être déployéesur une grande distance et dans de trèscourts délais. Après notre départ del’aéroport de Québec, après une heure et demie de vol, nous avons sauté sur lazone de largage (ZL) DIVES à la Garni -son Petawawa, à quel que 600 kilomètresde notre point de départ.

Grâce à l’adrénaline que nous a pro -curée le saut, nous étions extrêmementmotivés à faire une patrouille de combatpour saisir l’objectif JUNO. Nous avonsvalidé et pratiqué nos tactiques, techni -ques et procédures (TTP) et les avonspartagées avec les nouveaux arrivantsau sein de la compagnie.

Nous avons mis en pratique les dépla -cements tactiques de jour et de nuit ainsique la reconnaissance des leaders surl’objectif, l’assaut d’une zone bâtie ainsique l’évacuation des blessés et des déte -

nus. Le peloton 1 était responsable del’interception, tandis que le peloton 3pre nait la mairie appuyé par le peloton2. Lorsque la mairie a été prise, le pelo-ton 2, aidé du peloton 3, a pris d’assautquatre autres bâtiments occu pés par les ennemis. L’évacuation des blessés et des prisonniers de guerre s’est faiterondement.

La capacité parachutiste des Forcesarmées canadiennes, représentée parune compagnie d’infanterie du 3 R22eR,incluant un détachement d’artilleurs et une section d’ingénieurs, permet aucommandant de projeter des troupes au sol, loin de la force principale, pourchanger un rapport de forces, saisir desobjectifs importants ou des terrains clés.Les parachutistes se doivent d’êtreautonomes, fiables et débrouillards. Ilsdoivent être en bonne forme physique et mentale jusqu’à ce que le groupe prin-cipal effectue la jonction avec eux.

Tout cet exercice a bénéficié du sou-tien de la compagnie de parachutistes du3 Royal Canadian Regiment de Peta -wawa, qui a contribué à l’atteinte de nosobjectifs. Ils ont fourni un détachementpour établir la sécurité de la ZL. Ils ontjoué la force ennemie et prêté leur assis-tance dans les diffé ren tes phase de laplanification. Merci à nos confrères.

Cet exercice a rendu rempli son man-dat : montrer ce que les gars du para sontcapables de faire. Ah oui, j’oubliais! Nousen avons profité pour accueillir nos nou-veaux paras!

Le 3 R22eR enchaîne deux exercices à WainwrightPAR LE SOUS-LIEUTENANT LOGAN SPIEGEL

Commandant, peloton 8, compagnie C, 3 R22eR

Le 3e Bataillon, Royal 22e Régiment(3 R22eR) s’est déployé dans l’Ouestcanadien dans les secteurs d’entraî -nement de Wainwright de la fin avriljusqu’au début du mois de juin. Lebataillon y a exécuté deux exercicesmajeurs : MAPLE RESOLVE 2015(MR 15) et RÉFLEXE RAPIDE 2015(RR 15).

Le premier exercice, MR 15, était unentraînement collectif qui se tenait àl’échelle d’une brigade. Pour le secondexercice, RR 15, notre unité a prêté unsoutien aux champs de tir qui servaientà la validation des équipes de combat duForce opérationnelle (FO) 1-15.

L’exercice MR 15 a commencé en mettant l’accent sur la coopération etl’interopérabilité. Le groupe-bataillon du 3 R22eR a conservé sa structure decommandement normale, mais étaitcomposé de trois sous-unités d’originesdiverses : notre propre compagnie C, la Bayonet Company du 2e Bataillon, 69e Régiment blindé (armée américaine)et finalement le «Right Flank» du 1er

Bataillon des célèbres Scots Guards(armée britannique). Tout au long del’exercice, le bataillon a effectué desmanœuvres qui couvraient l’ensembledu spectre des opérations.

Malgré le caractère multinational desopérations, le 3 R22eR en a mené denombreuses avec succès. Mentionnonsentre autres une attaque délibérée aéro-mobile de bataillon (450 personnes) surune équipe de combat qui occupait undispositif défensif préparé.

Avec l’aide de plusieurs hélicoptèresCH-147, le bataillon a été inséré de nuitderrière les lignes ennemies. Guidé par

le peloton de reconnaissance, les sous-unités ont avancé de 7 kilomètres avecleur équipement jusqu’à leurs positionsd’attaque et cela, sans être détectées par l’ennemi. Le lendemain, le bataillona surpris l’ennemi en attaquant la zone arrière de sa position défensiveappuyé par les blindés du Lord Strath -cona’s Horse (LdSH). Cette opération adémontré, sans l’ombre d’un doute, laplace des forces démontées sur le champde bataille.

En plus d’exécuter de délicates manœu -vres à l’échelle du bataillon, chaque compagnie a indépendamment mené desopérations diverses en territoire ennemiafin de faciliter l’avance du 1 R22eR,qu’elles soient de type offensive, défen-sive ou de stabilisation.

L’exercice MR 15 a amené le bataillonà opérer dans une multitude d’environ-nements pendant 16 jours, dans des con-ditions souvent défavorables, à pied etsouvent bien en avant des lignes amies.Cela a été sans aucun doute un entraîne-ment efficace et enrichissant.

FIN D’UN EXERCICE, DÉBUT D’UN AUTREDès la fin de MR 15, le 3e Bataillon a

appuyé l’exercice RR 15, qui a eu lieu du 23 mai au 5 juin. Ce champ de tir non conventionnel a permis au 1 R22eRd’effectuer des attaques dans la fouléeavec leurs équipes de combat. Cette validation permettait de certifier l’étatde préparation opérationnelle pour unéventuel déploiement à l’étranger.

L’équipe responsable du champ de tir,dirigée par le major Patrice Cantin, apassé plusieurs semaines à le préparer.Résultat : un champ de tir complexe quicomprenait trois positions ennemiesséparées, créé pour accommoder l’usagede tous les systèmes d’armes utilisés en théâtre opérationnel. Une multitudede calibres ont été déployés, passant ducalibre 5,56 mm aux obus de 120 mmtirés par le char de combat principalLéopard 2. En plus de la grande variété

de systèmes de tir direct, le champ de tira inclus l’utilisation de systèmes d’armesindirects tels des obusiers M777 de cali-bre 155 mm ainsi que de l’appui aérienrapproché.

Le champ de tir était une dernièreoccasion pour plusieurs régiments devalider leurs capacités à faire usage dufeu et mouvement au plus haut niveau.Alors que le champ de tir a été conçupour le 1 R22eR, les équipes de combatdu 12e Régiment blindé du Canada et du LdSH ont elles aussi été mises àl’épreuve, y compris une équipe de com-bat incluant 16 chars de combat.

RR 15 a donné au bataillon une excellente opportunité de coordonner etd’exécuter un champ de tir mécanisécomplexe. Vu le rythme élevé des opéra-tions, le bataillon rentre finalement àValcartier prêt pour une année 2016 quisera sans aucun doute très occupée.

Les opérateurs du Carl Gustav surveillent et protègent la route principale, la raisond’être de la position défensive de bataillon.

Lors de la dernière opération aéromobile de MR 15, les membres de la compagnieC dégagent le village de Manabao de toute présence ennemie.

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Des policiers militairesexposés à un exercice de

l’Aviation royale canadienne

L’équipe de protection de la Force de la 2e Escadre expéditionnaire en compagnie des membres de la 4e Com pa -gnie de police militaire sur le tarmac de la base de Goose Bay.

PAR LE SERGENT NICOLAS CREO-GAGNÉEntraînement, 4e Compagnie de police militaire

Du 27 mai au 10 juin, cinq réservistes de la 4e Compagnie du 5e Régimentde police militaire (5 Régt PM) ont participé à l’exercice PHOENIX WAR-RIOR 1501 en compagnie de leurs homologues de la Force régulière de la2e Escadre expéditionnaire aérienne, basée à Bagotville.

Les policiers militaires ont été dé -ployés à Goose Bay, situé à Terre-Neuve-et-Labrador, où plusieurs plate-formes aériennes, dont un CC-130Hercules et le CC-117 Globemaster, sesont jointes à la 2e Escadre afin de s’im-pliquer dans un scénario d’opérationd’évacuation de non-combattants.

Les réservistes et leurs confrères dela Force régulière ont formé l’Élémentde protection de la Force (EPF), ren-forçant ainsi leurs rang de près de 50%. L’EPF avait comme mandat deprotéger les avions au sol, d’assurer la sécurité de l’aérodrome et de sefamiliariser avec le rôle d’officier desécurité des aéronefs tactiques sanspour autant obtenir la qualificationofficielle. Il y a aussi eu des activitésd’entraînement avec les Rangers cana-diens et des membres du Régimentd’opé rations spéciales du Canada.

En plus des manœuvres propres à lasécurité, les jeunes policiers ont égale-ment pu effectuer de l’entraînementindividuel, notamment sur le fusil C7et le pistolet Sig Sauer, et la chambre à gaz. La qualification sur les véhicules

tout-terrain a été particulièrementappré ciée des participants.

L’exposition de réservistes du 5 RégtPM à un exercice de l’Aviation royalecana dienne a permis à ces derniers dedéve lopper de nouvelles aptitudes etcompétences. «Il était important pourmoi d’intégrer nos réservistes à leursconfrères de la Force régulière employésdans un commandement aérien. C’étaitune occasion unique de développementprofessionnel!», indique le capitaineSébastien Migneault, commandant dela 4 Cie PM. «Les deux commandantsde la PM, les majors Renée Point etChristian Duschene, avaient vraimentà cœur la participation de nos réser -vistes à cet entraînement», ajoute-t-il.Le lieutenant Alain Hébert, officier desopérations pendant l’exercice et réser -viste de la 4 Cie PM, renchérit : «J’aipersonnellement appris sur le fonction-nement de l’aviation en opération. Nousétions définitivement hors de notre zonede confort lors de vols tactiques à bordd’un CC-130.»

En définitive, si l’occasion se repré -sente, nos réservistes seront présents.

Les ancêtres des médailles militaires«Le premier régime organisé de médailles militaires est apparu chez les Romains. Ceux-ci ont mis sur pied un système hiérarchique complexe de distinctions militaires parmi lesquelles on compte descouronnes décernées aux officiers supérieurs afin de marquer leurs victoires lors de campagnes impor-tantes, ainsi que des phalerae ou disques de métal arborant l'image de l'empereur qui étaient remis aux centurions et aux soldats pour s'être comportés avec bravoure durant les batailles. Ces phaleraesont donc les ancêtres des médailles militaires modernes.» - Extrait tiré du site www.veterans.gc.ca

La plupart des médailles sont asso ciées à une barrette.

La signification de cette dernièrevarie selon la distinction. Le designn’est jamais le même non plus. Labarette peut porter une inscription.

LA BARRETTE

LE RUBAN

D’une largeur de 32 mm, les couleurs du ruban varient d’une médaille à l’autre. Elles sont déterminées par les concepteurs et doivent

représenter la signification de la médaille et le théâtre d’opération pour lequel elle a été obtenue. L’objectif est que lorsqu’un militaire porteuniquement le ruban sur son uniforme, on puisse reconnaître l’honneur qui y est associé.

Sur la tranche de la médaille sontgravés le nom et le gra de du

récipiendaire.

LA TRANCHE

Certaines règles de base doiventêtre respectées lors de la

conception d’une médaille. Le design ou l’image, unique à chacune,doit avoir une connexion historiqueavec le sujet. Généralement, le métaluti lisé est soit du cuivre, soit du nickel. Seule la Médaille du sacrificeest composée d’argent.

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Depuis 1940, la médaille conventionnelle est ronde.

Certaines distinctions sont toutefoisreprésentés par une étoile ou encoreune croix. Au revers sont gravées la raison de la remise et la date à laquelle l’événement est survenu.Également, tout dépendant de lamédaille, une devise peut parfois prendre place à cet endroit.

LA MÉDAILLE (REVERS)


Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice enchef. Les demandes de publication doivent être ache mi néespar courrier élec tronique à [email protected]. Soumet -tre les textes en format Word et les photos en jpg.

La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou demodifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairement avisésdes modifications apportées à leurs textes. Les articlespubliés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et nepourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autori-sation de la rédactrice en chef ou de l’auteur.

Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxesGRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.

ISSN 0705-0992

Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : [email protected] Web : www.journaladsum.comFacebook : www.facebook.com/JournalAdsum

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairementceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4200 copies

ÉDITEUR : Colonel H. Gosselin, commandant GS 2 Div CA

CONSEILLÈRE MILITAIRE : Capitaine Marie-France Poulin

RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest• Tél. : 418 844-5000, poste 5672• Courriel : [email protected]

JOURNALISTE : Simon Leblanc• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin• Tél. : 418 254-2448• Courriel : [email protected]

COMMIS D’ADMINISTRATION : Majorie Labrecque• Tél. : 418 844-5000, poste 5598• Courriel : [email protected]

INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

44E ANNÉE, NO 03, JEUDI 25 JUIN 2015

PROCHAINE PARUTION : 9 JUILLET 2015TOMBÉE : 29 JUIN 2015

A program of CFMWSUn programme des SBMFC

CFNA AJFCCanadian Forces Newspaper Association

Association des journaux des Forces canadiennes

DIRECTION L’ESPACE POUR UNPILOTE DE L’ARC

Un pilote de chasse de l’Aviationroyale canadienne quittera l’atmos -phère terrestre avec comme destina-tion l’espace. Le lieutenant-colonelJeremy Hansen sera l’un des deuxastronautes canadiens actifs sélec-tionnés pour se rendre à la Stationspatiale internationale (SSI). Cetteannonce survient alors que le Canadadésire renouveler sa participation àla SSI, qui représente un effort com-mun entre les agences spatiales duCanada, des États-Unis, du Japon,de la Russie et de l’Union europé -enne. Le tout souligne également laparticipation du pays aux missionsspatiales futures vers la lune, Marset au-delà. Selon les exigences de lamission, le premier astronaute quit-tera la terre d’ici 2019 et le secondd’ici 2024. (S.L.)

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MACHINES DE GUERRE

LE WARRIORLe véhicule de combat d’infanterieWarrior est un véhicule blindé chenillébritannique. Il inclut un nombre consi -dérable d’avancées technologiques enraison des différentes modifications quiy ont été apportées au travers desannées. Ces dernières proviennent prin-cipalement de l’expérience militaireacquise par les Britanniques et lesFrançais. Premièrement, l’accès des passagers se fait par une unique porte à commande électrique à l’arrière de la caisse. Il bénéficie d’un blindage enaluminium soudé laminé afin de le protéger contre les munitions de petitcalibre et les éclats du champ de bataille.Il est également très résistant auxmines. Au besoin, un blindage addition-nel contre les munitions de RPG peutêtre ajouté. Des systèmes de vision pas-sifs ont été ajoutés pour le protégerdavantage contre les agressions. Soncanon de 30 mm L21A1 RARDEN et samitrailleuse coaxiale de 7,62 mm permet-tent de détruire la plupart des véhiculesde transport de troupes modernes surune distance maximale de 1500 mètres.Il peut aussi engager au combat des hélicoptères qui volent à basse altitude.Le Warrior possède un système optro -nique capable d’accroître les capacités de vision nocturne des opérateurs. Sapuissance de 550 chevaux lui procureune rapidité que la plupart des véhicules

– PHOTO : DAVRIC – WIKIMEDIA COMMONS

Constructeur :GKN Sankey / BAE SystemsMise en service : 1987Nombre de chars construits :plus de 1000Équipage : trois hommes (conducteur,tireur et commandant de véhicule) + sept fantassinsPoids : 25,4 tonnesDimensions : 6,3 m de longueur, 3,03 m de largeur et 2,8 m de hauteurPuissance : 550 chevauxVitesse maximale : 75 km/h sur route et 50 km/h hors routeAutonomie : 660 km sur routeArmement :principal : canon L21A1 RARDEN de 30 mm;secondaire : mitrailleuse coaxiale L94A1 de 7,62 mm

CARACTÉRISTIQUES

du même type de possèdent pas. Plu -sieurs autres versions du Warrior sontdisponibles. Le Royaume-Uni et le Koweïtsont les utilisateurs de ce véhicule decombat d’infanterie. (S.L.)

UNE RUDE MISE À L’ÉPREUVE!PAR LE LIEUTENANT VLADIMIR KESSIA

Commandant du cours QMB-T 1502, cie C, CI 2 Div CA

Du 14 mai au 11 juin, 51 stagiaires,la plupart arrivant de l’École de lea -dership et de recrues des Forces cana -diennes (ELRFC), sont venus braverles quatre semaines d’entraînementintensif du cours de Qualificationmili taire de base – Terre 1502 auCen tre d’instruction de la 2e Divisiondu Canada (CI 2 Div CA).

L’objectif était de les habiliter à exécu -ter des tâches au sein de l’Armée deterre. Au cours de leur passage, ils ontappris à manier une multitude d’armeset divers équipements, en plus d’acqué -rir les connaissances de base.

La première partie du cours a consistéen deux semaines d’instruction concen-trée, jumelée à des entraînements physi -ques préparatoires. Les stagiaires ontappris le maniement des mitrailleusesC6 et C9 ainsi que de la grenade C13 en plus d’assimiler les compétencesnécessaires à leur participation auxopérations de la Force terrestre.

La deuxième partie du cours a amenéune rude mise à l’épreuve. Le 2 juin, les stagiaires se sont déployés à piedvers les secteurs d’entraînement pourséjour ner quatre jours dans des tran -chées qu’ils ont creusées. Sacrifiantplusieurs heures de sommeil, ils sontparvenus à monter une position défen-

sive complète, tout en se livrant simul-tanément à des patrouilles de reconnais-sance et à des attaques de section.Finalement, la dernière semaine de coursa constitué un répit très attendu puisqueles stagiaires ont eu l’opportunité des’adonner au tir avec les mitrail leuses C6 et C9. Après les premières rafales etle lancer des grena des, les stagiairesétaient très enthousiastes.

Le 11 juin a eu lieu la parade de fin decours. La majorité des stagiaires étantdes hommes d’équipages et des artil -leurs, ils ont maintenant déjà quitté Val -cartier pour leur prochain défi qui sedéroulera à Gagetown, au Nouveau-Brunswick. Bien qu’ils en soient à leurdébut de carrière dans les Forces arméescanadiennes, les stagiaires ont déjà plu -sieurs histoires inoubliables à raconter…

Tir de familiarisation avec l’arme C6 et C9 sur le champde tir Termoli. À gauche, le moniteur de tir, caporal-chef Lehouilier, avec un stagiaire, soldat Blais.

– PHOTO : LT VLADIMIR KESSIA

Une dernière formation médicale d’urgencepour la police militaire de Valcartier

PAR LE CAPORAL NICOLAS GRENIERAgent de liaison du PPM Val

Les 25 et 26 mai et les 1er et 2 juinderniers, des patrouilleurs du Poste de police militaire Valcartier ont suivile programme Forma tion en interven-tion médicale d’urgen ce (FIMU PMFC) basé sur celui de la Gendarmerieroyale du Canada (GRC).

Cette formation est une initiative dessoins préhospitaliers du Groupe des ser -vices de santé des Forces cana diennesmise sur pied en 2006 pour les policiersmilitaires (PM) œuvrant dans des fonc-tions de patrouilleurs.

Dans le cadre de cette formation, lescandidats sont appelés à compléter deuxmodules. Le premier consiste en l’étudepréalable d’un guide préparatoire de 200

pages, lequel aborde les principes de pre-mières interventions médicales adaptéesà un contexte du maintien de l’ordre.Pour le deuxième module, les partici-pants suivent une formation théoriqueet pratique avec des PM formés en tantqu’instructeurs en premiers soins (PS)de l’Ambulance Saint-Jean. L’appren tis -sage est alors axé sur des scénarios pratiques illustrant des situations réel -les auxquelles les policiers pourraientêtre confron tés dans l’exécution de leursfonctions.

Le caporal Kevin Delisle-Gilbert,instructeur du cours, explique que «cegenre de formation est toujours unplaisir à faire. C’est une occasion d’êtretémoin des bonnes réactions de nos con-frères et du travail d’équipe qui règneentre eux. On voit dans les réactions detous que l’expérience est là!».

Pour l’occasion, le sergent NicolasCréo-Gagné, maître-instructeur en PS,avait été invité à titre d’aide pour offrirune dernière fois la formation FIMU aux patrouilleurs de la Base de soutiende la 2e Division du Canada, Valcartier.Tout récemment, un ordre d’annulationdu programme FIMU PM FC a été dis-tribué. Les membres de la PM retour-

nent donc au concept de formation tradi-tionnelle de l’Ambulance Saint-Jean.Les scénarios relatifs aux premiers soinsadaptés à un contexte du maintien del’ordre seront doré navant abordés dansle cadre des formations annuelles enutilisation de la force qui sont données àtous les patrouilleurs.

Les participants et instructeurs du programme Formation en intervention médicale d’urgence.

LES TRANSMISSIONS DU 3 R22ER COOPÈRENTAVEC DES FORCES ÉTRANGÈRES DURANT MR15

PAR LE CAPORAL-CHEF STÉPHANE TARDIFCommandant de détachement,

peloton des transmissions, 3 R22eR

Dans le cadre de l’exercice MAPLERESOLVE 2015, le peloton des trans-missions du 3e Bataillon, Royal 22e

Régiment (3 R22eR) devait opérerdans un contexte multinational, cequi vient grandement compliquer lescommunications.

En effet, au bataillon se sont jointesdeux compagnies, une américaine et unebritannique, pour former le groupe-bataillon multinational 3 R22eR. Le pelo-ton des transmissions devait s’assurerd’une couverture radio complète sur leterrain entre les compagnies et le postede commandement (PC) du groupe-bataillon qui étaient reliés par despostes de retransmission automatique

disposés à des endroits stratégiques surle terrain.

Après 10 jours de préparation, l’en -semble de l’équipement était prêt. Le PCde bataillon était opérationnel et lesliens de communications informatiquesétaient fonctionnels, donnant accès au

réseau LCSS avec la brigade à chaquenouvel emplacement de PC.

Les différences entre les méthodes de travail de nos alliés et les nôtres ontapporté leur lot de défi, sans compter le mélange d’accents... Bien que noussoyons tous membres de l’OTAN, lesprocédures radios sont passablement différentes.

Le peloton des transmissions devaits’assurer que les postes de retransmis-sion automatique (PRA) couvrent la plus large bande de signal possible sur leterrain, tout en composant avec unemenace ennemie dans un environne -ment tactique. Nous disposions de deuxvéhi cules Bison pour la retransmissionde trois réseaux durant les opérations. Il fallait être près de l’objectif sans toutefois se faire repérer, ce qui n’est pas toujours facile avec des mâts de 10 mètres de haut.

Pour l’une des opérations, nous avonsdû user d’ingéniosité, car l’opération sedéroulait plusieurs kilomètres derrièreles lignes ennemies. Afin d’établir lescommunications, nous avons héliporté à l’aide d’un hélicoptère Chinook un G-Wagon. Le véhicule a été transportéavec tout l’équipement radio à son bord,dont un PRA portable, une génératrice,de l’essence et tous les vivres nécessairespour subsister 72 heures. Il faisait nuitlors de l’insertion. Il était nécessaire de se déployer rapidement, de s’orienteret de se rendre au site choisi afin de semettre en mode de retransmission. Ledétachement a eu besoin du reste de lanuit pour procéder au montage de sesinstallations. Il a été récompensé par lasatisfaction de constater que l’opérationavait bien fonctionné.

L’exercice MAPLE RESOLVE nous apermis de coopérer avec des forcesétrangères et de relever les défis s’y rap-portant. De plus, nous avons développénos capacités à fournir des communica-tions aux divers éléments sur le terrainet ce, de manière rapide tout en respec-tant la réalité tactique des opérations.

– PHOTO : CPLC S.M. TARDIF, 3 R22ERLe poste de commandementdu groupe-bataillon 3 R22eR.


LA JEUNE COOP VALCAR-CO, UN TREMPLIN POUR LE MONDE DU TRAVAIL

– PHOTO : MATHIEU BOUCHARD, CFV

Le témoignage de RoxanneJe m’appelle Roxanne Chouinard, j’ai 16ans, et je suis membre de la jeune coopValcar-Co depuis près d’un an. Ayanttrouvé un autre emploi, la jeune coop aété pour moi un super tremplin vers lemonde du travail. J’ai adoré mon expé -rience au sein de cette famille unie qu’est la jeune coop. Grâce à celle-ci, j’ai développé plusieurs qualités propresau marché du travail, entre autres l’au-tonomie, l’estime de soi et l’entraide. Lesdifférents services offerts sont le gardien-nage, le maquillage pour enfant, la tontede gazon, etc. Si votre enfant a entre 12et 17 ans, peut-être aimerait-il lui aussifaire partie de cette merveilleuse famille.

Renseignements disponibles auprès de Mathieu Bouchard,intervenant jeunesse du Centre de la famille Valcartier, 418844-5000, poste 7134.

LE CFV REÇOIT 25 000 $

– PHOTO : CPL GARY CALVÉ, IMAGERIE VALCARTIERDe gauche à droite, major Jacques Laplante du 430 ETAH, lieutenant-colonel Jeannot Boucher, commandant au430 ETAH, François Prémont, colonel honoraire du 430 ETAH, Gilles Shooner, président-directeur général deGlobatech, capitaine Laurier Soulard et major Luc Lacasse.

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Globatech, une entreprise privée deQuébec, tenait un tournoi de golf auprofit de la Fondation du Centre dela famille Valcartier (CFV), le 11 juin,au terrain de golf du Centre Castor.

Geneviève Shooner, la fille du prési-dent-directeur général de l’entreprise,Gilles Shooner, a travaillé commebénévole au CFV il y a quelques années.Dès ce moment, ils se sont attachés à lacause des familles militaires et ontdéveloppé un sentiment d’appartenanceenvers l’Armée canadienne (AC).

Avec les événements tragiques del’automne 2014, M. Shooner a eu lui-même l’idée d’organiser un tournoi pourredonner à la communauté militaire.

C’est finalement un montant de25 000 $ qui a été amassé au cours decette journée. Ce don sera additionnéaux profits que rapportera la Criée d’au-tomne 2015.

À noter que le 430e Escadron tactiqued’hélicoptères (430 ETAH) était égale-ment du tournoi, notamment par la pré -sence de son colonel honoraire, FrançoisPrémond, président d’honneur de l’évé -nement. De plus, un hélicoptère Griffons’est posé sur la colline près du CentreCastor, spécialement pour l’occasion.

Le tournoi sera de retour pour unedeuxième édition l’an prochain. GillesShooner espère d’ailleurs en faire unetradition. Gageons que la communautémilitaire en sera ravie.

DÉPÔT D’UNE LOI SUR LES DROITS DES VICTIMES

AU SEIN DU SYSTÈME DE JUSTICE MILITAIRE

Les victimes au sein du système dejustice militaire pourraient bientôtavoir les mêmes droits que ceux quisont enchâssés dans la Charte cana-dienne des droits des victimes. Le 15juin, le ministre de la Défense natio -nale, Jason Kenney, a déposé un pro-jet de loi en ce sens. Cette propositions’appuie sur l’engagement du gouver -nement de permettre aux victimesd’infractions de mieux se faire enten-dre au sein des systèmes de justicecanadiens. Les victimes d’infractionsmilitaires bénéficieraient donc desmêmes droits à l’information, à lapro tec tion, à la participation et audédommagement. Les modificationsproposées permettraient aussi ausystème de justice militaire de rem-plir sa mission essentielle d’appuyerl’efficacité opérationnelle des Forcesarmées canadiennes, de respecter lesattentes des Canadiens et de contri -buer à la primauté du droit et à unesociété juste et sécuritaire. (S.L.)

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DÉMÉNAGEZ SANS RISQUE

Vous déménagez pour le 1er juillet? Prenez les mesu resnécessaires pour éviter les blessures. Bouger les meu -bles avec le sourire et sans douleur c’est possible, àcon dition de s’y préparer adéquatement. Par où com-mencer pour les éviter?

AVANT• Faites vérifier l’état de votre santé neuro-musculo-

squelettique par Dr Robert, chiropraticien avant d’entamer ce projet exigeant physiquement

• Utilisez des boîtes de taille moyenne ou petite et évitez de les surcharger

• Choisissez des boîtes munies de poignées pour faciliter la préhension

• Invitez famille et amis à venir vous donner un coup de main

PENDANT• Échauffez-vous avant de commencer à déplacer le

contenu de votre résidence • Prenez des pauses régulièrement et hydratez-vous • Penchez-vous en pliant les genoux et non le dos • Soulevez votre charge en utilisant la force de vos jambes • Demandez de l’aide pour soulever les charges très lourdes • Gardez la charge près de votre corps pour diminuer la

tension sur les muscles et les articulations • Évitez les torsions du haut du corps quand vous

déposez une boîte. Pivotez plutôt avec les pieds

APRÈS• Étirez-vous après le transport manuel des items de

manière à éviter les douleurs musculaires • Consultez votre chiropraticien si vous expérimentez

des courbatures ou des douleurs qui persistent au-delà de 48 heures.

N’oubliez pas qu’on ne se met pas en forme en déménageant.Il est fortement conseillé de consulter votre docteur en chiropratique, il pourra vous outiller pour vous tenir à l’écart des blessures lors de votre déménagement.

VAUT MIEUX PRÉVENIR QUE GUÉRIRVous souffrez de maux de dos, de cou, de douleurs au nerf sciatique, aux épaules ou aux jambes ? Consultez le Dr Vincent Robert, chiropraticien sans tarder! Il procèderaà une évaluation complète de votre colonne vertébrale.

À la suite de l’examen complet, il vous orientera vers leservice le plus approprié pour votre condition. Un suivirégulier chez le Dr Vincent Robert, permet d’identifier les sources possibles de dysfonctions vertébrales et ainsi prévenir l’apparition de problèmes futurs.


L’IMPORTANCE DES PAPASLa famille composée d’Isabelle Lavallée, Vincent Vivier Lamoureux, Arnaud et Nathan s’amuse avec de faus -ses moustaches.

Charles Samson avec Louis-Thomas, Benjamin, Arielle et Alissa.

Félix, Afra et Stephan Wagner. Marie-Geneviève Cloutier-Lemire, Abigaëlle Cloutier Marchand et Éric Marchand.

– PH

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Bien que les mères jouent un rôle primordial dans une famille, il ne fauttoutefois pas passer sous silence la présence clé du paternel dans cetteunité. C’est pour cette raison qu’avait lieu la deuxième édition du Dad

Fest, le 13 juin, au Centre communautaire de Valcartier. L’événement s’estdéroulé dans le cadre de la Semaine québécoise de la paternité qui s’échelon-nait du 15 au 21 juin. L’objectif était de démontrer l’importance des pères dans

la vie familiale. Les festivités qui se tenaient de 9 h 30 à 15 h comprenaientdes jeux gonflables, une kermesse, un barbecue et plusieurs cadeaux. CANEXet La Personnelle ont notamment contribué à la réalisation de cet événementqui a regroupé plus de 200 personnes. Un des responsables de l’événement,Mathieu Bouchard, intervenant jeunesse au Centre de la famille Valcartier,qualifie de succès cette journée en l’honneur des pères de famille. (S.L.)

JUIN, MOIS DES LOISIRS«Juin, mois des Loisirs» s’est poursuivi ces dernières semaines sur la Base Valcartier. Plusieurs activités gratuites très intéressantes ont eu lieu, tou-jours dans l’objectif de promouvoir l’importance du loisir dans notre vie et de reconnaître ses effets positifs sur notre bien-être mental et physique.

Plusieurs adeptes d’entraînement se sont présentés au programme d’entraînement au combat (PEC). Les monitrices aux Programmes de soutien du personnel, Fauve Lamontagne et Emmanuelle Racine, fontdégus ter un smoothie vert. Bien que la couleur ne soit pas très attirante, le bon goût était au rendez-vous!

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VOLKSWAGEN GOLF 2015 :conduite allemande

au rendez-vousmilieu à l’arrière gagnerait cependant à être améliorée. L’espace coffre varie de 490 à 1520 litres selon la configura-tion de la banquette arrière; de plus,elle se rabat à 60/40.

Que vous optiez pour la Golf 3 portesou la Golf 5 portes, elles sont toutesdeux munies du moteur quatre cylin-dres turbocompressé de 1,8 litre quiproduit 170 chevaux de 4800 à 6200tours/minute et qui génère 185 livres-pieds de couple de 1600 à 4200 tours/minute. Il est à noter que ce petit qua-tre cylindres fonctionne à l’essence. Ce moteur jumelé à la transmissionautomatique à six rapports en fait ungroupe motopropulseur bien adapté.

Pour les puristes, une transmissionmanuelle à cinq vitesses est aussidisponible; par contre, j’ai tellementapprécié l’automatique que j’opteraispour celle-là. Si vous êtes prêt àdébourser un montant additionnel de2500 $, un moteur quatre cylindresturbo-diesel de 2,0 litres qui produit150 chevaux de 4300 à 6200 tours/minute et 236 livres-pieds de couple de1750 à 3500 tours/minute est aussidisponible sur la version cinq portes.Les transmissions disponibles : une

PAR JEAN-FRANÇOIS ROSSChroniqueur automobile

Après sept générations, la toute nou-velle Volkswagen Golf 2015 est sur nosroutes canadiennes depuis plusieursmois déjà. Elle est un peu plus longue,plus basse et plus spacieuse à l’inté -rieur que le modèle précédent. Lehayon à cinq portes compact, muni desa nouvelle plateforme plus légère,offre toujours l’agréable conduite alle-mande, appréciée de ses conducteurs.

La Volkswagen Golf 2015 est dispo -nible en deux versions : la version àhayon à trois portes et celle à cinqportes. Les deux offrent le même plaisirde conduire, mais pour ma part, jepréfère la cinq portes pour son côté plusconvivial. Les prix varient de 18 995 $à 32 395 $. Il est à noter que les grou -pes d’option sont assez onéreux; si vousvous laissez séduire par le hayon le plusamusant sur le marché, c’est le prix àpayer... malheureusement.

La Golf offre beaucoup plus d’espaceintérieur qu’on le croit, vu ses dimen-sions extérieures plutôt limitées. Lessièges avant et la banquette arrièreoffrent un excellent confort; l’assise du

automatique à six rapports et unemanuelle à six vitesses. Si vous optezpour le moteur diesel, il faudrait roulerplus de 30 000 kilomètres par annéepour justifier cet achat.

La Volkswagen Golf 2015 offre uneliste exhaustive d’équipements, tantsur le plan de l’agrément de conduiteque de la sécurité de ses passagers, letout à un prix un peu plus élevé que la

MARQUE : VOLKSWAGENMODÈLE : GOLF 5 portes HIGHLINE 2015 (modèle d’essai)AUTRE(S) MODÈLE(S) : GOLF 3 ou 5 portes TRENDLINE,GOLF 5 portes CONFORTLINE, GOLF 5 portes TDI TRENDLINE, CONFORTLINE et HIGHLINECATÉGORIE : Hayon compact à 5 portesPRIX : 28 495 $(modèle d’essai)GARANTIES : 4 ans 80 000 km / 5 ans 100 000 km MOTEUR : L4 de 1,8 litre turbocompressé PUISSANCE CH. (KW) : 170 (127) à 4800 - 6200 tr/minCOUPLE LB-PI (N.M) : 185 (251) à 1600 - 4200 tr/minAUTRE(S) MOTEUR(S) : L4 de 2,0 litres TDI de 150 ch.TRANSMISSION : automatique à six rapportsAUTRE(S) TRANSMISSION(S) : manuelle à cinq vitesses(essence), manuelle à six vitesses (TDI)TRACTION : tractionSYSTÈME ANTIPATINAGE : oui avec antidérapage SUSPENSION :Avant : indépendante à jambes de forceArrière : indépendante à multibrasDIRECTION : à crémaillère à assistance électriqueFREINS :Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD) Arrière : disques ventilés (ABS) et (EBD) COUSSINS GONFLABLES : frontaux, latéraux et rideaux gonflables EMPATTEMENT : 263,7 centimètresPOIDS : 1345 kg

CAPACITÉ DE REMORQUAGE : 456 kg CAPACITÉ DU COFFRE : 490,0 litresCAPACITÉ DU RÉSERVOIR : 55,0 litresCONSOMMATION :Ville : 9,3 L/100 km ou 30 mi/gal*Route : 6,5 L/100 km ou 43 mi/gal* Émission de CO2 : 186 g/km**Selon Ressources naturelles CanadaSÉCURITÉ : Top Safety Pick selon les tests de collisionpar www.iihs.org AUTRES MODÈLES CONCURRENTS :- Acura ILX - Chevrolet Cruze- Chrysler 200 - Dodge Dart- Ford Focus - Honda Civic- Hyundai Elantra - KIA Forte- Mazda 3 - Mitsubishi Lancer- Nissan Sentra - Subaru Impreza- Toyota CorollaPOUR :- Bonne transmission automatique- Moteur performant - Finition intérieure de qualité- Choix de moteurs- Habitacle spacieux- Conduite dynamique- Consommation raisonnableCONTRE :- Transmission manuelle 5 vitesses (1,8)- Fiabilité à améliorer- Présentation intérieure sobre- Ligne extérieure un peu conservatrice

FICHE TECHNIQUE

CHRONIQUE AUTO

concurrence. Par contre, le comporte-ment routier est inégalé dans sa caté-gorie, c’est donc le prix à payer pour laconduite allemande. Un seul bémol, cemanufacturier n’a pas obtenu dans lepassé ses lettres de noblesse au sujet dela fiabilité de ses voitures.

Je tiens à souligner l’excellente collaboration de VolkswagenCanada pour l’essai routier de la Volkswagen Golf 2015.

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CON FORZA À LA RONDESix Flags organise une journée

Hommage aux militaires de chez nous.Militaires, employés civils et famillesprofiteront d’une journée à prix réduitdans les manèges du parc d’amuse-ment. Le site ouvrira exceptionnel -lement pour eux de 9 h à 11 h et undîner sera servi. Tous pourront inviter10 membres de leur entourage pour lesfaire bénéficier de cette offre. Info :www.conforza.ca .

SUMMERFESTAprès le Winterfest, soyez au rendez-

vous pour célébrer l’arrivée de la saisonestivale au Summerfest! Surveillez laprogrammation dans le ShannonExpress. Info : 418 844-1085.

1ER JUILLET

4 ET 5 JUILLET

– S E C U R I T A S ––

BOIRE OU CONDUIRE? Un ou l’autre, mais pas les deux

PAR LE CAPORAL AURÉLIE RÉGYPolice communautaire

Les occasions de consommer de l’al-cool sont multiples. Malheureuse -ment, certaines personnes prennentle volant après en avoir consommé,inconscientes du danger qu’ellesreprésentent sur la route.

Elles sont persuadées d’avoir uneexcellente vision et se rassurent en sedisant qu’elles rouleront lentement.Elles n’ont pas conscience qu’elles ont lescapacités affaiblies par l’alcool. Pour s’enconvaincre, elles devraient peut-êtreessayer, sobres, des lunettes qui simu-lent la vision qu’on a avec les facultésaffaiblies. Les avez-vous essayées?

Malgré les commentaires de certainespersonnes qui affirment que ces lunettesexagèrent l’effet de l’alcool sur la visionet qu’elles n’atteignent jamais cet étatd’ivresse, ces lunettes simulent réelle-ment la vision de quelqu’un qui a lescapacités affaiblies par l’alcool. D’où ledanger de prendre le volant!

Peut-on supposer que l’alcool influencenotre cerveau de sorte que nous croyonsavoir une bonne vision et de bons con-trôles comme si nous n’avions pas bu?

La SAAQ affirme que 46 % des person-nes décédées sur les routes avaient plusde 150 mg d’alcool par 100 ml de sang.La police de son côté affirme avoir arrêté1428 personnes sur 2600 lors d’un con-trôle routier entre le 27 novembre 2014et le 4 janvier 2015. Combien parmi lespersonnes arrêtées, ou décédées, se men-taient à elles-mêmes en se croyant enétat de conduire?

BARRAGES ROUTIERS DE LA PMLe soir et la nuit, des barrages routiers

sont souvent mis en place par la policemilitaire (PM) à la sortie et à l’entrée dela Base Valcartier.

Des patrouilles sont également effec-tuées dans les stationnements des mess,des logements familiaux, du Tim Horton,etc. Faites attention à ne pas prendre levolant après avoir consommé et à ne pasêtre aux alentours de votre véhicule (lireencadré).

Les interventions de la PM sontpréventives et visent à vous sensibilisersur l’importance de ne pas conduire enayant bu de l’alcool et non pas à vousprendre «en traître». Le moral et le bien-être des militaires et de leur famillerestent des objectifs primordiaux pour lapolice militaire.

FACULTÉS AFFAIBLIES? RESTEZ LOIN DE VOTRE VÉHICULE

Non seulement la loi interdit-elle de conduireun véhicule avec les facultés affaiblies, maiségalement d’en avoir la garde ou le contrôle.Exemples :– Être assis à la place du conducteur même

si le véhicule est arrêté.– Être dans son véhicule (même endormi sur la

banquette arrière) et avoir la possibilité de le mettre en marche.

– Être à proximité de son véhicule (ex.: être à 5 mètres du véhicule, déneiger l’auto, mettre des choses dans le coffre, écouter la radio, prendre son manteau, etc.).

6 JUILLET

8 JUILLET

PECThéorie et pratique sur le Pro -

gramme d’entraînement au combat(PEC). Introduction aux mouvementsde base. Pour débutants et intermé -diaires. Le 6 juillet de 13 h 30 à 16 h 30au Centre des sports. Inscription mini-mum un jour avant l’atelier. Info :418 844-5000, poste 6501.

GYMNASTIQUESéance pratique sur les mouvements

à la barre, aux anneaux et au sol. Pourles personnes déjà initiées. Le 8 juilletde 13 h 30 à 15 h 30 au Centre dessports. Inscription un jour avant l’ate-lier. Info : 418 844-5000, poste 3892.

BLOC-NOTESPROCHAINE PUBLICATION DU BLOC-NOTE : 9 JUILLET

Soumettez vos communiqués au plus tard le 29 juin par courriel à[email protected]. Info : 418 844-5000, poste 5598.

Centre d’orientation et de sélection du personnel

EMPLOYABILITÉ ET FINANCESPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Le bilan de compétences est com-plété, l’emploi désiré pour une nou-velle carrière est choisi, il est enfintemps de trouver l’endroit idéal pourl’exercer. C’est pour cette raison quele Centre d’orientation et de sélec-tion du personnel (COSP) offre desateliers d’employabilité.

Se déroulant sur deux jours et sefaisant en groupe ou individuellement,les ateliers d’employabilité outillent lesclients dans la conception d’un curri -culum vitæ qui saura mettre à profitleurs connaissances et leurs compéten -ces professionnelles.

Des stratégies efficaces seront mon-trées afin de bien connaître les démar -ches les plus à jour pour tenter de trou-ver le lieu de travail qui convient.

Vient ensuite le temps de la premièreimpression, l’entrevue d’embauche. Lesconseillers du COSP utiliseront ces ate-liers pour aider les gens à se préparer àse présenter aux employeurs. Des pra-tiques d’entrevue seront au menu dansl’objectif de corriger de possibles mau-vaises habitudes et de s’assurer que lesfutures entrevues seront parfaites.

Les avantages d’embaucher un mili-taire constitueront également un sujetde conversation. Le conseiller d’orienta-tion au COSP, Yves Doucet, précise queles employeurs civils peuvent parfoisavoir une idée préconçue des anciensmilitaires. «Il faut en parler de cetteréalité, car les militaires peuvent yfaire face lors de la recherche d’unautre emploi. En le sachant, le clientsera capable de mieux vendre sa saladelors de l’entrevue d’embauche», expli -que M. Doucet. LES FINANCES

Bien que les militaires obtiennentgénéralement un bon salaire et de bonsavantages, il est important de biencomprendre comment ça se passe sur le plan de la fiscalité. C’est pour cetteraison que des ateliers en finances existent.

M. Doucet souligne que beaucoup de militaires sortants s’inquiètent dufacteur financier. «Ce genre d’atelierleur procurera un peu plus de calme. Letout permet de connaître le manque à gagner et de déterminer le nombre de jours par semaine que le client peut travailler pour bien subvenir auxbesoins de sa famille», ajoute YvesDoucet. Cela permet encore une fois demieux enligner son choix de carrière.


Alors que plusieursvoient l’heure desvacances arriver à

grands pas, si ce n’estpas déjà fait, l’Adsum

s’est intéressé aux destinations

vacances préférées de quelques membres

de la communautémilitaire de Valcartier.

Voici les réponsesobtenues.

VOX POP-

«Charlevoix. La mon-tagne, où nous avons

fait une randonnée, estun endroit exceptionnel

en pleine nature. La vue était spectaculaire.Plusieurs autres activi -tés intéressantes sont

également offertes dans ce coin de pays.»

Caporal-chef Jennyfer Russell

«La Montérégie. C’est une place qui esttrès apprécié pour ses

activités pour toute la famille, comme le Zoo de Granby

par exemple.»Capitaine Alain Miclette

«L’Estrie pour la versatilité des activités offertes,

l’attrait familial deshôtels et auberges,

les bons restaurants et l’accueil chaleureux

des gens du coin.» Simon Toupin

Le Camp Portneuf. C’estun camp de vacances

parfait pour les familles.Il y a plusieurs activités

aquatiques sur place,possibilité d’excursion en forêt et beaucoup

d’espace pour se loger.Pascal Raymond

PROMOTION DE LA SANTÉ

ÊTES-VOUS MÛR POUR DES VACANCES?Mais quelle question! Tout le monderêve de vacances! Pourtant, parmiceux qui en rêvent parce qu’ils enont cruellement besoin, combien s’of-frent le luxe de briser le rythmeeffréné qu’ils entretiennent toutel’année?

Plusieurs ont l’habitude de planifierleurs vacances en fonction des tâchesqu’ils ont à faire ici et là à la maison,lors d’un déménagement ou de rénova-tions qui se veulent urgentes. Est-cevraiment une bonne idée? Les vacancesdoivent avant tout servir à briser lacadence des obligations profession-nelles et à se libérer de cette pressionde rendement et de performance. Alorsest-ce nécessaire d’en accomplir autantpendant votre période de vacances?

À l’opposé de ceux qui travaillentmême pendant leur congé, il y a aussiceux qui s’offrent des vacances rem-plies de loisir, à un point tel qu’ils ontun horaire de vacances duquel ils nepeuvent pas déroger. Vous constatezque vos vacances ont été si chargéesque vous envisagez le retour au boulotcomme un retour à une routine nor-male et presque reposante! Voilà unsigne que cette période estivale tropchargée n’aura pas eu l’effet bénéfiquede refaire le plein d’énergie pour lesmois à venir.

Depuis combien d’années n’avez-vouspas passé les vacances à la maison? Iln’est pas nécessaire que la période esti-

vale soit synonyme de voyages dis-pendieux et féériques pour créer dessouvenirs inoubliables. Des vacances àla maison peuvent notamment permet-tre de se recentrer sur les activités sim-ples et qui rapprocheront les membresde la famille.

Vous ne devriez pas vous mettre de lapression en période de vacances.Pourquoi ne pas essayer cette annéeune nouvelle formule : la douce tran-quillité de votre foyer. Il n’est pasnécessaire de s’envoler vers le sud pours’évader. Le simple fait d’éteindre son

téléphone cellulaire et de ranger l’ordi-nateur portable dans le fond d’un pla -card peut largement contribuer àdécro cher et à se ressourcer.

Profiter de chaque moment de la vieet de la douceur des banalités du quo -tidien, comme regarder les étoiles tardle soir, profiter d’un pique-nique dansle plus bel espace vert de votre ville ouencore se raconter des bons souvenirsautour d’un feu de camp, est souventplus magique que les artifices desgrands parcs d’amusement.

Il n’en tient qu’à vous de faire de ces vacances un moment privilégiépour recharger vos batteries et faire leplein de soleil… jusqu’aux prochainesvacances!

Pour plus d’information ou pour participer au programme de gestion du stress ou sur l’hygiène du sommeil, n’hésitezpas à communiquer avec la Promotion de la santé au 418 844-5000, poste 4677, ou par courriel à [email protected].

QUELQUES SIGNES QUEVOUS ÊTES MÛR POUR DES

VACANCES REPOSANTES • Vous donneriez n’importe quoi pour quelques

instants de silence.• Au travail, vous avez l’impression qu’il est

normal de faire des heures supplémentairespresque tous les jours.

• Lorsque vous prenez quelques minutes pour flâner, vous ressentez une certaine culpabilité.

• Vous avez considérablement diminué le temps passé en couple ou en famille.

• Vous avez l’impression d’avancer à chaquejour comme si vous étiez «sur un piloteautomatique».

• Il est coutume d’écourter vos heures de sommeil pour réussir à terminer vos tâchesquotidiennes.

• La moindre remarque désagréable vousaffecte lourdement. Vous n’êtes pas encore au bord des larmes, mais vous êtes néanmoins plus irritable.

Oups… Ces dernières lignes vous ressemblentdrôlement? Il est grand temps de remettre en pers -pective la nécessité de prendre une réelle pause.

Destinations vacances

La Vallée-Bras-du-Nordà Saint-Raymond. C’estun endroit où l’on peutfaire du vélo de monta -

gne, des randonnées en forêt, du canoë et

kayak en rivière. C’estun bel endroit touris-tique et les paysages

sont magnifiques.Fauve Lamontagne– PHOTOS : SIMON LEBLANC, ADSUM

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SPORTS

CET ÉTÉ, DITES OUI AU TRANSPORT ACTIF!PAR ANN-MARIE LAMOTHE

Monitrice en conditionnement physique et sports des PSP

Vous avez tous certainement déjàremarqué que de plus en plus de per-sonnes se déplacent à vélo ou même àla course pour venir travailler sur labase. On les voit arriver et repartiravec leur sac à dos ou leur chariot,transportant le nécessaire pour sub-venir aux besoins de leur journée.

Notre première réaction lorsqu’on lesaperçoit est souvent négative : «Mondieu qu’il est motivé!» qu’on se dit. Maisen réalité, quand le printemps arrive et que le soleil se met de la partie, onaimerait bien être à leur place, plutôtque dans notre véhicule à attendre auxfeux rouges. On a tendance égalementà penser que cela n’est pas pour nous et

que nous ne pourrions jamais fairepareil pour des raisons de logistique.Or, si vous posez la question à ces gens

et leur demandez comment ils font, ilsvous répondront que ce n’est qu’unequestion d’habitude, et qu’ils adorentparticulièrement ce moment de leurjournée.

Par transport actif, on entend touteforme de transport où l’énergie est four -nie par l’être humain seulement. Celainclut autant prendre l’escalier au lieude l’ascenseur qu’aller à pied à l’épi -cerie pour acheter une pinte de lait.Beaucoup de personnes se plaignentqu’ils manquent de temps dans leurjournée pour s’entraîner. Le transportactif permet d’intégrer assez facilementplusieurs minutes d’activité physiquepar semaine à votre routine sans tropla surcharger.QU’EST-CE QUI VOUS EN EMPÊCHE?

Examinons les nombreux obstaclesqui vous traverseront l’esprit à l’idéed’utiliser un mode de transport actif…– «Mon horaire est déjà beaucouptrop rempli!»

Réponse : Combien de temps mettez-vous pour vous rendre au travail envoiture? Vous perdez des minutes pré-cieuses dans la circulation, notammentà la sortie et à l’entrée de la base. Si vous habitez à moins de 10 km de la base, faites le test un week-end, et je vous parie que le temps que vousprenez en voiture sera presque le mêmeà vélo en passant par la belle pistecyclable asphaltée qui mène jusqu’à labase. En même temps, la durée de votretrajet à vélo vous servira pour vousaider à planifier votre heure de départde la maison.– «Je ne suis pas suffisammentéquipé!»

Réponse : Tout ce dont vous avezbesoin, c’est d’un vélo, d’un manteau etd’un pantalon coupe-vent pour lesmatins plus frais et d’un sac à dos. Pasbesoin de vêtements sportifs derniercri, ce n’est pas une parade de mode. – «J’ai de jeunes enfants qui sont à la garderie.»

Réponse : Généralement, la garderien’est pas trop loin du lieu de travail ou de la maison. Prenez votre véhiculele matin pour aller porter les enfants et apportez votre vélo avec vous.Déposez les enfants, laissez la voiture àla garderie et partez à vélo de ce point.Si votre garderie est trop loin du lieu

de travail, coupez la route à moitié enallant vous stationner quelque part àune distance raisonnable. N’oubliez pas de prévoir 5 minutes de transitionpour vous stationner, sortir votre vélode l’auto et partir.– «J’arriverai en sueur au travail etaucune douche n’est disponible.»

Réponse : Cela est plutôt rare sur labase, mais on ne sait jamais. Vous con-naissez le bon vieux truc de se laver àla débarbouillette? Eh bien, c’est l’occa-sion idéale d’en faire usage : 5 minutes,un robinet d’eau chaude et c’est réglé!

La seule défaite qui reste est : «Je ne suis pas motivé». Le seul obstacledans ce cas, c’est vous-même. Mais sivous prenez le temps de bien planifierle tout, un seul essai vous convaincra,croyez-moi! Bon transport actif et bonété!

LES BIENFAITS DUTRANSPORT ACTIF

– Augmente le niveau d’énergie et lasensation d’éveil le matin.

– Permet de décompresser et calme le stress après une journée difficile.

– Rend le matin beaucoup plus calme,apaisant et moins stressant que levéhicule.

– Augmente le volume d’entraînement en zone d’intensité faible et moyenne(souvent négligée).

– Contribue à faire perdre du poids.– Procure une sensation de bien-être

général.

QUELQUES TRUCSPOUR VOUS

PRÉPARER AU TRANSPORT ACTIF

1 – Ne soyez pas trop exigeant enversvous-même. Commencez par uneseule fois par semaine et choisissezla plus belle journée de la semaine.

2 – La veille, regardez toujours les prévisions météo, car certains matinsd’été peuvent être frisquets. S’il faitmoins de 10 à 15 degrés, prévoyezdes gants ou même une petite tuque,car le vent pourrait vous gêner.

3 – Regardez votre horaire à l’avancepour voir si vous aurez besoin devotre véhicule ou non après ou pendant le travail.

4 – Prévoyez toujours un manteaupour la pluie si vous n’aimez pas êtremouillé, car le temps peut changerrapidement. Sinon, profitez d’une douche rafraîchissante!

5 – N’oubliez pas les vêtements derechange, la débarbouillette, ledéodorant, et le nécessaire pour vous mettre au travail.

6 – Si vous apportez votre lunch au travail, prévoyez une collation supplémentaire, car la faim peut vous interpeller plus tôt que d’habitude dans la journée.

LES LIONNES SONT CHAMPIONNES RÉGIONALESPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Du 11 au 14 juin, la Base Valcartierétait l’hôte du Championnat régionalde hockey-balle masculin et fémininqui se déroulait à l’aréna Clément-Boulanger.

Cette année, c’est l’équipe fémininequi s’est démarquée pour les repré -sentants des Lions de Valcartier. LesLionnes ont décroché la bannière duchampionnat à la suite d’une victoirede 3 à 0 dans une série trois de cinqcontre la seconde équipe féminine pré -sente au tournoi, la région Montréal.Les joueuses de Valcartier n’ont jamaisbaissé pavillon et ont mis fin à la sérieavec trois victoires consécutives de 1 à0, 1 à 0 et 3 à 1.

Ce fut une toute autre histoire pourla formation masculine des félins.Après s’être frayé un chemin jusqu’enfinale, l’équipe de Valcartier s’est fina -lement inclinée en finale par la marquede 7 à 3 contre les porte-couleurs montréalais. L’équipe masculine de larégion Montréal est d’ailleurs celle quia inscrit le plus de buts dans ce cham-pionnat avec un total de 33. Les joueurstenteront maintenant de mettre lamain sur le titre de champions natio -naux, à Borden, du 6 au 12 août.

Une équipe de soutien médical étaitprésente tout au long du championnatpour s’occuper des six équipes. La cen-taine de joueurs tenait d’ailleurs àsouligner son excellent travail.

La gardienne de la région Montréal a eu le dessus surla joueuse de Valcartier sur cette séquence.

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SPORTS

L’expérience enrichissante de Catherine et MathieuPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Comme l’Adsum l’avait publié dansson édition du 25 mars, deux moni-teurs en conditionnement physique etsports de Valcartier, Catherine Garantet Mathieu Paquet, sont parmi les premiers membres des Pro grammesde soutien du personnel (PSP) à offrirleurs services aux troupes déployéesdans le cadre d’un exercice militaire.

Cette pratique, récente, avait été réali -sée à deux reprises seulement par des collègues de d’autres bases lors d’exer -cices précédents. Les deux collègues ontaccepté de discuter de leur périple de 52jours. Le but ultime, qui a été réalisé avecsuccès, était de jouer un rôle au chapitredu bien-être et du moral auprès des trou -pes du 5e Groupe-brigade mécanisé duCanada (5 GBMC) déployées pour MAPLERESOLVE 2015, à Wain wright en Alberta.

«C’est un défi intéressant pour nous. Çava nous permettre de mieux com pren drela réalité des soldats lors d’un gros exer-cice du genre», voici ce qu’avaient lancéd’emblée les deux moniteurs avant departir. Eh bien trois mois plus tard, cette affirmation s’est confirmée. Ce queCatherine et Mathieu retiennent princi-palement de leur expé rience, c’est d’avoirpu cons tater la vigoureuse et intenseréalité militaire d’un déploiement. Lessoldats reçoivent des ordres et doiventexécuter diffé ren tes tâches complexesdans un temps précis. «Nous avons beau-coup plus de respect pour le travail qu’ilsfont aujourd’hui», précise Catherine. Cerespect, les deux moniteurs l’ont aussiobtenu des militaires qui ont beaucoupapprécié leur présence sur le terrain.

C’était loin d’être un voyage de fantai -sie pour ces spécialistes du conditionne -ment physique. Ils devaient se lever tôtpour ouvrir la salle d’entraî nement de 6 h 30 à 10 h. Ils consa craient ensuite du

temps à remplir la paperasse relative àcette expérience. Un petit moment detemps libre leur était ensuite offert, bienqu’ils devaient demeurer disponiblespour les militai res jusqu’à la réouverturedu gymnase en soirée.

En plus du conditionnement physi que,ils organisaient des événements pour le divertissement des soldats. Comme c’était le temps des séries éliminatoiresde la Ligue nationale de hockey, la diffu-sion des parties des Canadiens de Mont -réal était une activité très populaire. Ils planifiaient également des soiréescinéma, des barbecues et les programmesd’entraînement du jour.

«Je crois sincèrement que nos moni-teurs ont établi une norme et j’espère quel’armée ne voudra plus se passer de nosservices durant les exercices majeurs», amentionné la directrice des loisirs, messet soutien aux déploiements des Servicesde bien-être et moral des Forces cana -diennes, Johanne Thibault. D’ailleurs,

les normes établies par Cathe rine etMathieu feront en sorte que d’autresmoniteurs PSP vivront cette expé riencetrès bientôt.

LE CONTENEUR D’ENTRAÎNEMENT BEAVERFITLors de MAPLE RESOLVE 2015, les

membres du 5 GBMC ont eu l’occasion de découvrir le conteneur d’entraînementmultifonctionnel BeaverFit.

«Ce nouvel outil est génial. C’est sim-ple à installer et à utiliser. Il convienttrès bien pour effectuer de l’entraîne-ment fonctionnel», précise CatherineGarant. «Le BeaverFit répond auxbesoins des adeptes du programme d’entraînement au combat (PEC)», ajouteMathieu Paquet. Comme le conte neur ne vient avec aucun poids à soulever, lesdeux moniteurs précisent qu’une adap -tation est cependant nécessaire pour un entraînement de musculation plustraditionnel.

– PHOTO : CPL JORDAN LEGREE, AFFAIRES PUBLIQUES 5 GBMCAu centre de la photo, Mathieu Paquet et CatherineGarant s’assurent que l’entraînement se déroule bien.

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DU BASKET AVEC LA POLICE

Pour finir l’année scolaire sur une note sportive, des élèves de 3e année, de laclasse de Mme Brassard de l’école Alexander-Wolff, ont formé des équipesavec des policiers militaires pour jouer à un match de basketball le vendredi

12 juin. Le résultat : 12 contre 12, donc un match nul.

À 57 ans, une condition physiquequi ferait l’envie de plus jeunes

SPORTS

PREMIER TOUTES CATÉGORIES CONFONDUES– Mai 2014 Trail Duchesnay / 8 km 38 min 12 s 1er sur 443 participants – Septembre 2014 Trail Mont Orignal / 10 km 1 h 4 min 0 s 1er sur 71 participants – Octobre 2014 Trail du Saguenay / 5 km 23 min 36 s 1er sur 85 participants– Mai 2015 Trail Duchesnay / 8 km 36 min 20 s 1er sur 388 participants* – Juin 2015 Trail du Lac Beauport /5 km 23 min 43 s 1er sur 284 participants

*Avec plus de 1 min 10 s devant la 2 e place gagnée par un coureur de moins de 20 ans! De plus, deux jours avant, lecpl Francoeur effectuait son 13 km avec charge de 24,5 kg à la course en 1 h 26 min.

– PHOTO : CPL STÉPHANE RAYMOND, 12 RBCLe lieutenant-colonel Huet et l’adjudant-chef Buchanan, respectivement commandant et SMR du 12 RBC, ontsouligné les talents sportifs du caporal Francoeur.

Le 11 juin, le commandant du 12e Régi ment blindé du Canada (12 RBC),lieutenant-colonel Pierre Huet, a tenu à sou ligner l’excellente forme physi qued’un de ses membres, le caporal Claude Francoeur.

Âgé de 57 ans, le cpl Francoeur compte plus de 39 ans de service. Il s’est beau-coup investi dans le sport tout au long de sa carrière. Grand joueur de ballon-balai, il a fait partie de l’élite du régiment à l’époque où l’unité avait une équiperégimentaire. Il s’est également distingué dans cette discipline à l’échelle de la base et des Forces armées canadiennes, participant à maintes reprises auNational de ballon-balai.

De plus, le cpl Francoeur a toujours été un adepte de la course à pied. Depuisun peu plus d’un an, il participe à des courses en sentier, communément appelées

«trail». Il s’est très rapidement démar-qué dans toutes les courses auxquellesil a pris part. En effet, sur une douzainede courses «trail», il a terminé premierdans la catégorie des 50 à 59 ans danstoutes les courses, mais il a de plus deplus terminé premier toutes catégories

confondues dans plusieurs autres cour -ses (voir l’encadré).

Le 12 RBC lui souhaite la meilleuredes chances pour ses prochaines com-pétitions, lui qui porte fièrement lechan dail du régiment dans plusieurscourses!

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