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SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4

Ali Haddad prépare une restructuration du FCE (TSA) ............................................. 4 Sellal inaugure la foire de la production nationale : "Le commerce extérieur sera

bouleversé en 2019" (L’Expression) ........................................................................... 5

Financement des PME-PMI : Bouchouareb allège la procédure (L’Expression) ....... 7 Projet de loi d’orientation sur le développement des PME : Soutien financier en

phase de conception (El Moudjahid) .......................................................................... 8 Le Conseil de la nation adopte le projet de loi sur la retraite (APS)......................... 11 Lies Kerrar expert financier: « L’Etat aura besoin d’emprunter en 2017 pour

financer le déficit » (Algérie Eco) ............................................................................ 12 Financement du programme d’investissement : Le recours à l’endettement extérieur

se précise (Le Courrier)............................................................................................. 13 Une hausse de 15% de placement des demandeurs d'emploi depuis 2015 (APS) .... 14 CNAS : 450 milliards de cts de pénalités de retard effacés à Oran (Réflexion) ....... 15 Les entreprises devraient suivre une démarche volontaire pour se conformer aux

règles de la concurrence (DK News) ........................................................................ 16 Journée d’étude sur la formation continue : Développer la compétitivité des

entreprises (El Moudjahid)........................................................................................ 17 Renault appelée à augmenter sa production : Le contingent des importations de

véhicules en dessous de 80 000 en 2017 (Algérie Eco) ............................................ 18

Sellal demande à Renault Algérie de produire plus de modèles, annonce une

réduction des importations de véhicules (TSA) ........................................................ 19

Les pérégrinations du baril de pétrole en 2016 : De Doha à Alger (L’Expression) . 19 « L’accord Sonatrach – ENI illustre l’évolution du rapport de force entre les pays

exportateurs et importateurs de gaz au profit des seconds » (TSA).......................... 23 Tourisme saharien: promouvoir la destination de l’Ahaggar passe par la valorisation

de son potentiel (APS) .............................................................................................. 26

Condor à la foire de la production Algérienne de l'innovation (Le Quotidien d’Oran)

................................................................................................................................... 28 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 29

BNP Paribas El Djazaïr finance le développement des petites entreprises (TSA) ... 29 "L'Afrique a aujourd’hui besoin de l’Algérie" - Mohamed Ould Noueigued, P-DG

de la Banque nationale de Mauritanie (Maghreb Emergent) .................................... 29 Bancarisation de l’économie : La finance islamique courtisée… (Reporters).......... 31

Coopération ......................................................................................................................................................... 32 Le Premier ministre mauritanien en visite à Tipaza (APS) ...................................... 32

Veille ..................................................................................................................................................................... 33 Le Salon 2017 de l'automobile d'Alger reporté (L’Expression) ............................... 33

La BAD sera l’administratrice de l’Initiative africaine des énergies renouvelables

(AREI) (Algérie Eco) ................................................................................................ 34

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Synthèse

La 25ème Foire de la production nationale à laquelle prennent part plus de

400 entreprises de différents secteurs d'activités a été lancée mercredi, indique la presse. Le Premier ministre, Abdelmalek SELLAL, saisira

l’occasion de l’inauguration de cet événement pour exhorter les

constructeurs automobiles installés en Algérie à augmenter la production des véhicules. Il a annoncé, à cet égard, une révision à la baisse du

contingent quantitatif des importations de véhicules en deçà des 80 000 véhicules. Pour mettre fin au problème du financement des PME, de

nouvelles dispositions seront prises par le ministère de l’industrie. En effet, soulignent des quotidiens, le projet de loi d’orientation sur le

développement des petites et moyennes entreprises prévoit des mécanismes de financement plus souples afin de soutenir les PME. Il est

question, détaille-t-on, de créer un fonds d’amorçage destiné au financement des études de projets des PME. Dans un autre chapitre, on

annonce l’adoption du projet de loi sur la retraite par les membres du Conseil de la nation. Cette loi permettra l'application effective d'une

nouvelle politique visant, notamment, à rétablir les équilibres financiers de la Caisse nationale de retraite et à préserver ses acquis pour les

générations futures.

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A la une

Ali Haddad prépare une restructuration du FCE (TSA)

Après la tourmente du Forum africain de l’investissement, le FCE veut tourner la page et se restructurer. L’incident survenu lors de l’ouverture

de ce Forum ne restera pas sans conséquences au sein du patronat. Un temps donné partant, « le président Ali Haddad ne veut pas laisser le FCE

fonctionner en l’état actuel et souhaite renforcer les structures », affirme Mohamed Bairi, vice-président du FCE et PDG d’Ival.

L’on s’oriente donc vers une restructuration de l’organisation du patronat, à travers une redéfinition du fonctionnement interne et du rôle de chacun,

révèle la même source, sans donner plus de détails. « Il [Ali Haddad, NDLR] va prendre le temps de réfléchir et analyser les

dysfonctionnements pour apporter des changements », poursuit Bairi.

Bilan du Forum africain et continuité dans les activités du FCE Concernant le Forum africain d’Alger, « la page est tournée, nous avons

avancé », assure Bairi. Le vice-président du FCE ne veut pas s’attarder sur l’incident, le qualifiant de « couac ». L’organisation patronale n’est pas

responsable de ce qui s’est produit, pense-t-il. Les questions d’organisation et de protocole échappent au FCE dès lors que

des officiels sont présents, selon la même source. Mohamed Bairi salue néanmoins la réussite du Forum, qui a réuni plus de

3500 participants. « Il y avait beaucoup de monde, que ce soit en plénière ou dans les workshops et panels », se réjouit-il. L’heure est désormais au

bilan : « Nous regardons désormais les résultats. Nous allons voir avec les exposants et participants pour connaître le nombre de contacts concrets et

les contrats », promet le vice-président du FCE. Désormais, l’organisation patronale veut aller de l’avant. « Il y aura une

continuité dans les activités », affirme notre interlocuteur. Il évoque

notamment la reprise des « débats du FCE » avec les entreprises, qui permettent de rencontrer des responsables de l’administration, de

s’exprimer et de soulever les problématiques du patronat. « Nous allons aussi poursuivre les sorties à travers le territoire national pour ouvrir des

bureaux de représentation régionaux », annonce Bairi. Le FCE fera

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d’abord le bilan d’activité sur les 24 bureaux déjà ouverts et devrait

couvrir les 48 wilayas en 2017, précise-t-il. Un milliard de dollars de financement de la BAD

L’organisation patronale compte également poursuivre ses activités et ses

contacts à l’international. À titre d’exemple, le FCE prévoit un déplacement à la fin du mois de Mars à Abidjan (Côte d’Ivoire) pour une

rencontre avec la Banque africaine de développement (BAD). Cette dernière a annoncé pouvoir débloquer des financements d’un

milliard de dollars pour le secteur privé et ce, « sans garantie souveraine », déclare Bairi. Cela démontre la capacité des opérateurs

algériens à trouver des financements externes « sans recourir à la garantie de l’État », insiste-t-il. En d’autres termes, les entreprises

pourront s’endetter, à titre privé, sans que l’État algérien ne soit exposé. « C’est une bonne nouvelle qui devrait soulager ceux qui ne veulent pas

revenir à l’endettement extérieur de l’Algérie pour éviter d’engager la garantie de l’État », rassure-t-il. Dans le même temps, « cela devrait

alléger le poids qui pèse sur les banques nationales », poursuit la même source.

Dans ce cadre, ajoute Bairi, les membres du FCE et les entreprises privées

sont invités à présenter des dossiers et projets, que l’organisation analysera par la suite, avant de les transmettre à la BAD. Cette demande

a été formulée par Ali Haddad lors de la réunion du Conseil exécutif du FCE samedi 17 décembre.

Sellal inaugure la foire de la production nationale : "Le commerce

extérieur sera bouleversé en 2019" (L’Expression)

Plus de 400 entreprises nationales de différents secteurs d'activités dont, pour la première fois, l'industrie militaire, prennent part à cette

manifestation. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a inauguré, hier, au Palais des

expositions (Pins maritimes), la 25ème Foire de la production algérienne à laquelle prennent part plus de 400 entreprises nationales de différents

secteurs d'activités dont, pour la première fois, l'industrie militaire. Il a

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souligné lors de sa halte devant le stand de l'Association nationale des

exportateurs algériens(Anexal) qu' «en 2019, soit trois ans après le lancement du nouveau modèle économique, la production nationale doit

bouleverser le commerce extérieur». M. Sellal qui a entamé sa visite à

partir du stand de l'Entreprise algérienne des textiles industriels relevant du ministère de la Défense, a indiqué aux responsables de ladite

entreprise qu' «il faut absolument aller vers l'exportation en 2019». La même annonce a été faite devant le représentant de l'Etablissement de

construction mécanique de Khenchela, celui des constructions aéronautiques et l'Office national des substances explosives de l'ANP. Les

entreprises militaires du secteur du textile produisent tous les uniformes, le matériel de couchage, casques et chaussures et des gilets pare-balles

en utilisant une matière première locale et en s'appuyant sur des concepteurs algériens. Elles exportent déjà vers certains pays africains.

Plus loin, le Premier ministre a déclaré que «le prolongement naturel du marché algérien ou les débouchés pour les produits locaux sont sur le

continent africain». Arrivant au stand de Sovac, il a insisté sur la nécessité d'encourager l'utilisation du GPL. Sur un autre plan, il a souligné que

«dans le sillage de la baisse des importations automobiles, les fabricants

locaux auront toute l'opportunité de doubler leur production». Lors de la cérémonie d'inauguration de cette manifestation économique, le Premier

ministre était accompagné de plusieurs membres du gouvernement. Placée sous le thème: «Encourager l'investissement et préserver

l'économie nationale», cette foire voit la participation de 420 exposants nationaux composés de 135 entreprises publiques et plus de 280 sociétés

privées, sur une superficie de 16.500 m2. De la PMI aux grands groupes nationaux, des centaines de producteurs

algériens se réunissent encore une fois cette année à la Foire de la production algérienne, du 21 au 27 décembre 2016, autour de sept

secteurs d'activités pour proposer de nouveaux produits et répondre aux besoins du consommateur algérien. Cet évènement national est considéré

comme une vitrine pour les entreprises participantes afin de montrer le rôle grandissant qu'elles comptent jouer dans le processus de

développement économique de l'Algérie. Sept secteurs d'activités sont

représentés à cette deuxième plus grande manifestation économique qu'abrite le Palais des expositions après la Foire internationale d'Alger. Il

s'agit de l'industrie chimique et pétrochimique, de l'agroalimentaire, des travaux publics, des services, de l'industrie manufacturière, de l'industrie

électrique, électronique et électroménagère, et de l'industrie militaire. Cette édition est ainsi marquée par la présence, pour la première fois, du

ministère de la Défense nationale à travers la participation de certaines de ses unités de production telles celles de la mécanique, des textiles et de la

construction navale. «La 25ème Foire de la production nationale se tient cette année dans un

contexte marqué par la volonté du gouvernement de garantir la réussite du nouveau modèle de croissance économique dont l'objectif principal est

d'encourager l'investissement public et privé afin de préserver l'économie nationale», explique la Safex. La Foire de la production algérienne ouvre

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ses portes tous les jours de 11h à 18h, tandis que les matinées des 22, 25

et 26 décembre (10h à 14h) seront principalement dédiées aux professionnels. Afin d'encourager davantage la promotion des produits

nationaux, la Safex a mis à la disposition des exposants, à titre gracieux,

des stands pour la vente promotionnelle.

Financement des PME-PMI : Bouchouareb allège la procédure (L’Expression)

Le projet de loi prévoit des mécanismes de financement plus souples pour les entreprises afin de créer et commercialiser leurs produits.

L'Etat s'engagera à accompagner les petites et moyennes entreprises pour faire leur bout de chemin.

Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb a réitéré la volonté de l'Etat à soutenir les petites et moyennes entreprises pour

surmonter toutes les difficultés. Dans sa réponse, hier, aux préoccupations des sénateurs, M.Bouchouareb a annoncé la création prochainement d'un

office national de financement des PME-PMI. Pour mettre fin au problème

du financement qui handicape sérieusement les entreprises, des nouvelles dispositions seront prises dans ce sens. Le ministre estime que ce projet

de loi permettra de régler l'un des gros problèmes pour des entreprises. Des dispositions et des amendements ont été introduits dans ce projet de

loi pour trouver des mécanismes de financement plus souples pour les entreprises qui sont constamment dans le besoin pour créer et

commercialiser leurs produits. Des fonds de soutien aux recherches et inventions seront également créés. Le ministre a reconnu que le

phénomène de la bureaucratie au niveau local constitue un véritable casse-tête chinois pour les opérateurs économiques. Des investisseurs

renoncent à leur projet à cause de la lenteur des procédures d'octroi des crédits.

Défendant son projet, le ministre a tenu à préciser que celui-ci vise à mettre une stratégie efficace pour le développement et la promotion des

entreprises afin qu'elles contribuent à la création d'emploi et de richesse.

Il a avancé, dans ce sens, que «l'Algérie dispose d'un tissu important d'entreprises d'une moyenne de 97% qui emploient 2,4 millions

d'employés». Selon lui, rien qu'en 2015, 84 000 moyennes et petites entreprises ont été créées. Ce qui démontre, explique-t-il, que les efforts

déployés par le gouvernement et les facilitations accordées aux opérateurs ont donné un résultat efficace. Afin d'accélérer son entrée en vigueur, M.

Bouchouareb a fait savoir que les textes d'application sont en cours d'élaboration et seront prêts dès la parution de la loi au Journal officiel.

Le ministre de l'Industrie ne veut pas perdre du temps. Pour rendre cette loi effective sur le terrain, il prépare en parallèle avec le projet les textes

d'application. Sur la question du foncier détourné, qui a été vivement

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soulevée par les sénateurs, le ministre a assuré que des instructions ont

été données aux walis pour procéder au retrait du foncier dans le cas où l'investisseur n'a pas réalisé son projet.

«Nous avons donné des instructions aux walis pour procéder au retrait du

foncier aux opérateurs économiques dans le cas où ils n'ont pas procédé à un investissement dans un délai de six mois», a-t-il affirmé. Hier, les

intervenants au débat ont relevé les différentes difficultés que rencontrent les opérateurs économiques. Selon Abdelwahab Ben Zeime, il faut prendre

d'autres dispositions pour créer des alternatives aux hydrocarbures. L'industrie ne représente que 10% de la croissance économique. Ce

dernier a déploré la bureaucratie au niveau local. «Il y a des entreprises et des administrations qui refusent d'accueillir les investisseurs ce qui fait

perdre des opportunités de création de richesse», a-t-il fait savoir. Selon lui, le rôle des directeurs régionaux de l'industrie est d'orienter et non pas

uniquement de gérer les affaires administratives. De son côté, Rafika a soutenu que malgré les facilitations accordées pour l'octroi du foncier, il

n'en demeure pas moins que les producteurs souffrent de l'absence de moyens de commercialisation de leurs produits. De son côté, Abdelkader

Belkacem Tahar a reconnu que l'absence des projets d'investissement est

due aux critères difficiles imposés aux opérateurs.

Projet de loi d’orientation sur le développement des PME : Soutien

financier en phase de conception (El Moudjahid)

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a

annoncé, hier, la création prochaine d’un fonds d’amorçage destiné au financement des études de projets des PME.

Le ministre, qui s’exprimait devant les membres du Conseil de la nation, lors d’une séance plénière présidée par M. Abdelkader Bensalah et

consacrée à la présentation du projet de loi portant loi d’orientation sur le développement des petites et moyennes entreprises, a précisé que ce

fonds apportera, en fait, aux jeunes investisseurs le soutien financier

nécessaire lors de la phase embryonnaire du projet. Il faut savoir que la mise en place du fonds d'amorçage s’inscrit dans le

cadre des dispositions du projet de loi présenté hier et examiné par les sénateurs. Ce fonds, qui a pour objectif d’encourager la création de start-

up innovantes, est destiné à financer les frais préalables devant permettre la conception du produit prototype (frais de recherche et de

développement, prototypage, business plan, etc.). Il permettra de palier le handicap du défaut de financement de la phase pré-création de

l'entreprise qui n'est pas en charge par le capital investissement. Ce financement revêt une grande importance pour encourager la

transformation des projets de recherche en entreprises innovantes créatrices de richesse.

D’autre part, l'article 24 de la loi propose la création auprès du ministre chargé des PME d’«un conseil national de concertation pour le

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développement de la PME», composé d'organisations et d'associations

professionnelles, spécialisées et représentatives. Il constitue un espace de concertation entre l'État et les bénéficiaires de la politique de

développement des PME.

Il faut dire que le projet de la loi d'orientation sur le développement de la PME prévoit plusieurs mesures de soutien en faveur des PME afin

«d'impulser une nouvelle dynamique dans ce domaine». Le texte introduit, notamment, une adaptation de la définition de la PME adoptée par la loi

de 2001 pour permettre son adaptation au contexte actuel, tant national qu'international. C'est ainsi que la PME est définie dans l'article 5 comme

étant une entreprise de production de biens et/ou de services employant une à 250 personnes, et dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas à 4

milliards de dinars ou dont le total du bilan annuel n'excède pas à 1 milliard de DA, avec un capital qui n'est pas détenu à 25% et plus par une

ou plusieurs autres entreprises ne correspondant pas à la définition de la PME.

L'article 8 de la loi précise, dans ce sens, que la moyenne entreprise est une «entreprise employant de 50 à 250 personnes, et dont le chiffre

d'affaires annuel est compris entre 400 millions DA et 4 milliards DA ou

dont le total du bilan est compris entre 200 millions DA et 1 milliard DA». La petite entreprise est définie, par ailleurs, dans l'article 9, comme une

entreprise employant de 10 à 49 personnes et dont le chiffre d'affaires n'excède pas à 400 millions DA ou dont le bilan annuel n'excède pas 200

millions DA. Quant à la Très petite entreprise (TPE), l'article 10 de la loi l'a définie

comme une entreprise employant de 1 à 9 personnes et réalisant un chiffre d'affaires annuel inférieur à 40 millions DA ou dont le total du bilan

annuel n'excède pas à 20 millions DA. Mesures d’aide et de soutien à la promotion de la PME

Ainsi, le projet de loi élargit aussi le champ d'application de la définition de cette catégorie d'entreprises pour permettre aux PME, dont le capital

social est détenu à hauteur de 49% par une ou plusieurs sociétés de capital-investissement et qui respectent les autres critères de définition

d'une PME, de bénéficier des dispositions de cette future loi. C'est pour

permettre également aux PME cotées en bourse d'intégrer le champ d'application de cette loi, et aux PME en phase de création d'émarger aux

programmes et mesures de soutien prévus par ce futur texte législatif. S'agissant des mesures de soutien aux PME, le texte prévoit plusieurs

mesures, notamment dans le domaine de la création de ce genre d'entreprises, de la recherche-développement, l'innovation, du

développement de la sous-traitance, du financement d'actions de sauvetage et de reprise des activités des PME viables en difficultés.

Prévues dans l'article 15, ces mesures d'aide et de soutien à la promotion de la PME ont pour objectif de promouvoir la diffusion de l'information à

caractère industriel, commercial, juridique, économique, financier, professionnel, et technologique relative aux PME, et encourager toute

action tendant à faciliter l'accès des PME au foncier. Elles visent également à impulser la mise en place de régimes fiscaux adaptés aux

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PME, de favoriser et d'encourager le développement de la culture

entrepreneuriale, de faciliter l'accès des PME aux instruments et services financiers adaptés à leurs besoins, ainsi que l'encouragement des

associations professionnelles, les bourses de sous-traitance et les

groupements. Selon l'article 16 du projet de la loi, les PME bénéficient de l'aide et du

soutien de l'État, prévus par la même loi, en fonction de leur taille et des priorités définies par filières et territoires. Dans l'article 17, le texte érige

l'Agence nationale de développement et de modernisation des PME (Andpme) en un instrument de l'État en matière de mise en œuvre de la

politique de développement de la PME et la renforce pour la réalisation de ses missions. L'agence assure, selon l'article 18, la mise en œuvre de la

politique de développement des PME en matière «d'émergence, de croissance, et de pérennisation», y compris par l'amélioration de la

qualité de la promotion de l'innovation, au renforcement des compétences et des capacités managériales des PME. L'article 19 du texte prévoit

également des actions d'aide et de soutien à la PME financées du compte d'affectation spécial «Fonds national de mise à niveau des PME, d'appui à

l'investissement et de promotion de la compétitivité industrielle».

En somme, cet important texte qui s’inscrit dans le cadre du parachèvement des réformes engagées par le gouvernement dans le

secteur de l’Industrie et des Mines est à même d’apporter «un saut qualitatif au secteur», comme souligné par le ministre qui assure, d’autre

part, que «les textes d'application seront prêts dès l’adoption de ce projet par la chambre haute du Parlement».

Une fois promulguée, cette loi — intervenant après l’identification, avec les parties concernées, de toutes les insuffisances constatées suite

l’application de l’ancien texte — permettra de réunir les conditions idoines favorisant une véritable relance et de relever les défis posés pour asseoir

les bases d’une gestion optimale des PME. Depuis l’ouverture de l’année parlementaire, pas moins de quatre textes relatifs au secteur ont été

présentés au niveau du Parlement. Ces derniers devraient vivement contribuer dans cet effort de diversification de l’économie nationale ; une

démarche qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement pour

insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale aux fins de créer davantage de richesses hors hydrocarbures.

84.000 entreprises créées en 2015 Le ministre, qui donne quelques chiffres à cette occasion, notera que le

tissu d’entreprises est «constitué de 97% de PME», ce qui équivaut en langage de chiffres à 934.569 PME employant environ 2,4 millions de

travailleurs. Chaque année, pas moins de 50.000 nouvelles entreprises voient le jour et pour la seule année 2015, pas moins de 84.000 nouvelles

entreprises ont été créées, ce qui porte la densité d’entreprises à 23 entreprises par 1.000 habitants. Poursuivant dans le même sens, le

ministre citera une augmentation de 5% du montant du financement alloué à l’économie nationale. «Ce taux est passé à +9% au premier

semestre de 2016. Aussi, il est attendu un taux de +16%, en cette fin d’année 2016», a-t-il annoncé, signalant, dans ce sillage, que 50% des

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crédits accordés sont destinés au financement du secteur privé. Si ces

chiffres dénotent de la bonne santé du secteur des banques, cela n’exclut pas cependant le fait que certains jeunes porteurs de projets n’arrivent

pas à accéder au financement nécessaire pour la réalisation de leurs

projets qu’ils ne peuvent pas aussi financer sur fonds propres, d’où toute l’importance et l’intérêt du fonds d’amorçage prévu par ce projet de loi.

Autre nouveauté mise en relief lors de cette séance plénière, «dans chaque parc industriel, un espace sera consacré aux jeunes

investisseurs». Il s’agit de plusieurs espaces qui seront loués à des prix autrement plus

bas que ceux appliqués ailleurs. En somme, tout est réuni pour booster l’investissement.

Le Conseil de la nation adopte le projet de loi sur la retraite (APS)

Le projet de loi sur la retraite a été adopté mercredi par les membres du

Conseil de la nation lors d'une séance plénière présidée par Abdelkader Bensalah, son président, en présence du ministre du Travail, de l'Emploi

et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, et de la ministre des Relations avec le parlement, Ghania Eddalia.

Au terme du vote, M. El Ghazi a affirmé que cette loi permettra l'application effective d'une nouvelle politique visant à "rétablir les

équilibres financiers" de la Caisse nationale de retraite, à "préserver ses

acquis pour les générations futures" et à conférer davantage d'efficacité à ses ressources pour préserver les acquis des travailleurs.

Le nouveau texte annule les dispositions de la retraite proportionnelle sans condition d'âge instituée en vertu de l'article 2 de l'ordonnance 97/13

en date du 31 mai 1997 et rétablit la règle de l'âge minimum de retraite fixé à 60 ans en vigueur depuis 1983.

Le texte consacre le droit du travailleur à poursuivre volontairement son activité au-delà de l'âge minimum de la retraite (60 ans) dans la limite de

cinq années au cours desquelles l'employeur ne peut prononcer sa mise à la retraite.

Cette disposition permettra aux travailleurs concernés de valider notamment les années de travail supplémentaires au titre de la retraite.

Les nouvelles dispositions introduisent les règles pour les travailleurs qui exercent un travail pénible qui pourront bénéficier d'une retraite avant

l’âge de 60 ans.

En novembre dernier, le projet de loi sur la retraite a été adopté par l'Assemblée populaire nationale (APN) après introduction d'un

amendement proposé par M. El Ghazi qui accorde une période de transition de deux ans au travailleur ayant totalisé au moins 32 ans de

service effectif.

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L'amendement introduit sur instruction du Chef de l'Etat prévoit une

période transitoire de deux années pour accorder le droit de bénéficier de la pension de retraite aux travailleurs âgés de 58 ans et plus en 2017 et

de 59 ans en 2018 et ayant totalisé au moins 32 années de service

effectif.

Lies Kerrar expert financier: « L’Etat aura besoin d’emprunter en 2017 pour financer le déficit » (Algérie Eco)

Dans cet entretien qu'il nous a accordé, Lies Kerrar, expert financier, nous livre son point de vue sur l’éventualité du lancement d’un nouvel emprunt

obligataire sans intérêt mais rémunéré par la croissance économique mais

également son avis sur le recours à la finance islamique Algérie-Eco : Le ministre des finances avait annoncé, cette semaine,

l’éventualité de lancer un emprunt obligataire rémunéré par le taux de croissance de l’économie nationale, quel est votre avis sur cette probable

nouvelle opération et notamment sur ce mode de rémunération? Lies Kerrar : Pourquoi pas. Tout est possible, tant que cela soit bien fait et

professionnellement structuré et que cet emprunt réponde aux conditions de marché pour la rémunération. Cependant, au taux de la croissance

économique actuelle (3,6% pour 2016, et 2,9% pour 2017), il est peu probable que l'Etat puisse lever les fonds nécessaires au financement du

déficit pour 2017, avec des obligations dont le coupon serait le taux de croissance.

Même s' il y a des épargnants algériens qui ne veulent pas d intérêts, ils ne sont pas prêts à accepter des placements à des rendements non

compétitifs. Après, il y a évidement des formules pour offrir plus de

rendement aux épargnants. Il faut juste bien structurer cela de façon professionnelle.

Peut-on conclure à travers cette orientation du ministère des finances, que la situation économique est désastreuse au point de recourir à une

deuxième opération de mobilisation de l'épargne? C' était prévisible. Il faut bien financer les déficits. Tous les économistes

sérieux le disent. L'Etat aura besoin d'emprunter en 2017 pour financer le déficit.

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Si le produit de l’emprunt obligataire nationale a servi à résorber le déficit

budgétaire, qu’en est-il du financement des grands projets auxquels était destiné le montant collecté au départ?

Le déficit est lié tant aux dépenses de fonctionnement qu’ aux dépenses d

équipement. On parle beaucoup de finance islamique, ces derniers temps, quel est

votre avis là-dessus et nonobstant l'aspect religieux, que peut-elle réellement apporter au marché financier.

On se fait des illusions. La finance dite "islamique" ne va pas combler par miracle les lacunes que l’on a pour développer nos marchés financiers.

Pour le développement de nos marchés financiers, on a besoin de développer les fondamentaux: information financière, gouvernance,

institutions de qualité (régulateur boursier doté de fortes compétences et d une gouvernance exemplaire), une Bourse qui fonctionne...etc.

Aujourd'hui la Bourse ne fonctionne pas. Même pour 5 titres cotés, l'administration de cette bourse n'est pas capable d'assurer le minimum

transactionnel. L'hôtel Aurassi est coté au cours ridicule de 495 da l’action, ce qui représente 23000 da le m2 de terrain (entre El Biar et

Télemly) avec un hôtel gratuit dessus. Avec les fondamentaux on pourra

tout développer: finance conventionnelle ou dite "islamique".

Financement du programme d’investissement : Le recours à l’endettement extérieur se précise (Le Courrier)

Plus de deux ans après la chute des prix pétroliers qui a impacté

lourdement le Trésor public, l’économie nationale peine à prendre son envol. Pour faire face à la crise, le gouvernement a élaboré une feuille de

route consistant d’abord à amortir le choc pétrolier. Dans un second lieu, il

a mis en place un plan d’investissement pour asseoir une économie de croissance. Néanmoins, le financement pose problème, d’où l’option

envisagée de recourir à l’endettement extérieur. En effet, les autorités publiques ont redessiné l’architecture économique

sous forme d’un nouveau modèle qui repose sur la diversification de l’économie hors-hydrocarbures. Adopté en juin dernier, ce plan s’en tient

essentiellement à l’intensification des investissements à forte valeur ajoutée d’un côté, et à la rationalisation des dépenses publiques de

l’autre. Au titre de la mise en œuvre de ces mesures, la loi de finances 2017 consacre la trajectoire budgétaire des trois prochains exercices, soit

d’ici 2019. Élaborée sur la base d’un baril de pétrole à 50 dollars, cette loi entend plafonner la dépense annuelle publique à 7 000 milliards DA.

Elle vise aussi à accroître la fiscalité ordinaire d’au moins 11% pour la même période. Cependant, la capacité de résilience du pays face à cette

crise est quelque peu gagnée par le déficit budgétaire, estimé à 30

milliards de dollars à fin 2016. Pour combler le trou financier, il est procédé à des prélèvements financiers à partir du FRR (Fonds de

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régulation des recettes) et à faire appel à l’emprunt obligataire national

pour la partie collectée auprès des banques publiques (570 mds DA). Du coup, le FRR touche à son plus bas niveau autorisé par la loi, soit 740 mds

de DA, ce qui est une première depuis sa création. Des raisons pour

lesquelles, d’ailleurs, cette caisse s’avère inutile désormais, à la lumière du prix actuel du baril de Brent qui correspond à celui dont est basée la LF

2017. D’autre part, même si les marchés de l’or noir ont connu ces dernières semaines une nette progression, les réserves de change en

revanche se sont amenuisées pour clôturer à 117 milliards de dollars à fin 2016. Soit plus de 60 mds dollars de moins par rapport à l’exercice 2014.

À cet égard, force est d’observer que les mesures prises par le gouvernement ne suffiront pas à même de «préserver les grands

équilibres financiers du pays», en termes des objectifs visés à moyen et à long termes. Et pour cause, même si le nouveau modèle économique en

cours prévoit des dispositions importantes en mesure d’augmenter la croissance économique, il n’en demeure pas moins que la mise en œuvre

est confrontée à des lacunes sur le terrain. Hormis le secteur de l’Industrie qui connait un essor perceptible sensible, référence faite au lancement de

plusieurs unités de production dans les domaines de l’automobile, du

ciment…, les autres secteurs, à l’image de l’Agriculture, le Tourisme et les NTIC n’arrivent toujours pas à fleurir. Des raisons somme toute, qui ont

poussé les hautes autorités du pays à envisager d’autres sources de financement susceptibles de combler le déficit budgétaire. Ainsi, la

question de l’endettement extérieur ressurgit et constitue un débat d’actualité. S’il est vrai que le gouvernement envisage clairement cette

option, la décision d’aller ou pas emprunter des fonds à l’extérieur demeure un quiproquo. Le ministre des Finances le dit sans tabou.

«L’endettement extérieur n’est pas une tare sauf s’il n’est pas bien maîtrisé», a estimé Hadji Baba Ammi, qui voit en cette option une solution

pour le financement exclusif de l’investissement. De leur côtés, des acteurs politiques sont partagés sur la question.

D’aucuns considèrent le recours au FMI (Fonds monétaire international) de «dangereux» sur l’immunité économique du pays et son indépendance

vis-à-vis des créanciers étrangers. D’autres par contre, peu ou prou

objectifs dans leur analyse, estiment qu’il s’agit d’un «choix inévitable». À ce titre, il est à rappeler que l’Algérie a déjà demandé un prêt de 900

millions d’euros auprès de la Banque africaine de développement (BAD).

Une hausse de 15% de placement des demandeurs d'emploi depuis 2015 (APS)

L'Agence nationale de l'emploi (ANEM) a enregistré une hausse de près de

15% de placement des demandeurs d'emploi depuis le début de l'année 2015, a indiqué mercredi à Alger le directeur général de cet organisme

public, Mohammed-Tahar Chalal.

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Intervenant lors d'une journée de formation initiée au profit des

journalistes, le même responsable a fait savoir que l'ANEM prévoit de dépasser 400.000 placements à la fin de l'année en cours.

Il a expliqué que l'augmentation du nombre de placement est lié à la

tendance des offres d'emploi, soulignant que l'ANEM a reçu plus de 442.000 offres d'emploi, dont 24% dans le secteur de l'industrie du 1

janvier au 30 novembre 2016. Il a ajouté que l'ANEM a enregistré 997.445 demandes d'emploi, durant la

même période, avec une moyenne mensuelle de 6.000 nouveaux inscrits (demandeurs d'emploi pour la première fois).

Parmi le nombre global des demandes d'emploi enregistrés par l'ANEM, 77% ont moins de 35 ans, 27% sont sans qualification et 30% sont issus

de l'enseignement supérieur, a-t-il fait remarquer. D'autre part, l'ANEM procédera, en 2017, à la généralisation des services

à distance, qui sont déjà opérationnels dans certaines wilayas pilotes depuis le 1er décembre 2016 et ce, dans le cadre de la modernisation et

l'amélioration des prestations destinées aux demandeurs d'emploi. Evoquant l'emploi dans les wilayas du Sud, M. Chalal a indiqué que

l'Agence a enregistré, depuis janvier de l'année en cours, 177.172

demandes et 54.725 offres d'emploi, précisant que 35.789 demandeurs ont été insérés dans le secteur économique à travers le placement

classique et 10.337 dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle.

CNAS : 450 milliards de cts de pénalités de retard effacés à Oran (Réflexion)

Près de 4.5 milliards de DA représentant des pénalités et des majorations de retard de paiement de cotisations, ont été annulées pour les

employeurs qui se sont rapprochés des services de la CNAS des travailleurs salariés de la wilaya d’Oran, à la faveur des dispositions de la

loi de Finances complémentaire (LFC) 2015, selon la direction de

recouvrement et du contentieux de cette agence. Jusqu’à novembre dernier, un peu plus de 4.4 milliards de DA de pénalités et de majorations

de retards ont été effacés aux employeurs qui se sont rapprochés de la CNAS pour bénéficier des mesures de la LFC 2015 concernant l’annulation

de ces majorations et pénalités et retards de paiement des cotisations, a-t-on appris du sous-directeur du recouvrement, Ahmed Aïch, à l’occasion

d’une journée d’information organisée par la Caisse au profit des journalistes. "Ce montant effacé montre inéluctablement le succès de

cette opération de recouvrement auprès des entreprises. Il nous reste encore quelques jours avant la fin des délais fixés au 31 décembre 2016,

ce qui permettra à tout employeur de se conformer vis-à-vis de la réglementation de la sécurité sociale", a-t-il fait savoir. Pour ce qui est

de la lutte contre le travail informel, conformément à l’article 59 de la LFC

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2015, une brigade autonome a été créée par la CNAS pour contrôler les

employeurs en dehors des horaires de travail (au-delà de 16h). "Jusqu’au 31 novembre dernier, nous avons enregistré 81 plaintes contre des

employeurs qui font travailler des personnes non déclarées à la sécurité

sociale entre 16 heures et 22h", a-t-il précisé. Plusieurs autres communications autour du système de la carte Chiffa des prestations de la

CNAS et de ses missions de contrôle médical entre autres, ont été présentées. Cette journée s’inscrit dans le cadre de la promotion de la

communication avec les journalistes qui représentent une pierre angulaire dans la stratégie de la CNAS.

Les entreprises devraient suivre une démarche volontaire pour se

conformer aux règles de la concurrence (DK News)

Le président du Conseil de la concurrence Amara Zitouni a relevé mardi à

Alger l'intérêt pour les entreprises de suivre une démarche volontaire pour se conformer aux règles d'une concurrence saine et loyale, soulignant

qu'un programme a été lancé par le Conseil afin d'encourager les entreprises à s'approprier la culture de la concurrence.

Lors d'une journée d'étude sur le programme de conformité aux règles de la concurrence dans le cadre du Programme d'appui à la mise en oeuvre

de l'accord d'association avec l'UE (P3A), M. Zitouni a expliqué que le programme du Conseil dont l'adhésion est volontaire, permet aux

entreprises d'instaurer une véritable culture de la concurrence et prévenir les risques d'infraction, dont les ententes et les abus de position

dominante ou monopolistique, et les prix abusivement bas.

«Le Conseil encourage les entreprises à se doter d'un programme de conformité aux règles de la concurrence que ce soit sur une base

autonome ou en l'intégrant à leur politique de conformité aux normes commerciales, consommations, fiscales marchés publics et à y consacrer

les moyens nécessaires pour en assurer le succès», souligne le Conseil. Lancé en avril 2016, le programme n'a vu, à ce jour, l'adhésion que de

sept (7) entreprises nationales à savoir Sonatrach, Naftal, Sonelgaz, Asmidal, Algérie Poste, Mobilis et Condor, sur les 71 entreprises

contactées par le Conseil de la concurrence.

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La tenue de cette journée d'étude vient justement pour encourager les

entreprises à adhérer à ce programme. Elle s'inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation quant aux avantages d'une concurrence saine et

loyale.

La mise en place d'un programme de conformité dans une entreprise ou organisme s'inscrit dans une stratégie de régulation volontariste de

prévention de la gestion des risques concurrentiels, a expliqué pour sa part Me Mourad Medjnah expert dans le domaine de la concurrence.

«Il s'agit donc d'un outil de responsabilisation par rapport à ce que l'on attend d'une entreprise», a-t-il souligné lors de la rencontre à laquelle ont

pris part des représentants d'organisme chargés de la concurrence venus d'Italie, de la Pologne et d'Autriche.

Pour rappel, le Conseil de la concurrence, créé en 1995, est une autorité administrative autonome qui agit au nom et pour le compte de l'Etat pour

faire respecter les règles de la concurrence avec trois principales missions. Le Conseil exerce trois types de mission : missions de contrôle des

concertations économiques, mission consultative, et la mission de sanction des pratiques restrictives à la concurrence.

Il est composé de 12 membres, dont 6 personnalités et experts ayant des

compétences dans le domaine de la concurrence, de la distribution, de la consommation et le propriété intellectuelle, 4 professionnels des secteurs

de la production, de distribution, de l'artisanat, des services et de professions libérales, et 2 représentants des associations de

consommateurs.

Journée d’étude sur la formation continue : Développer la compétitivité des entreprises (El Moudjahid)

Sensibiliser tous les acteurs économiques sur l’importance stratégique de la formation continue et, partant, le développement d’actions de formation

continue en relation avec les établissements de formation professionnelle,

c’est autour de ce thème majeur que le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels a entamé, hier à Sétif, en collaboration

avec la FNAC et l’Office national de développement et de promotion de la formation continue (Andefoc), un cycle de journées d’étude consacrées à

la formation continue et à l’amélioration de la compétitivité dans l’entreprise.

Cette rencontre, qui s’étalera sur deux journées, et qui regroupera les wilayas de Sétif, Batna, Béjaïa, Biskra, Jijel, M’sila, Bordj Bou-Arréridj et

de Mila, a été ouverte par le wali, Nacer Maskri, en présence du président de l’APW, de la directrice de la formation continue et des relations

intersectorielles au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Chergou Akila, des directeurs généraux de la FNAC et de

l’ANDEFOC, et de représentants d’organisations patronales et d’opérateurs économiques. Dans son intervention, la représentante du ministre de la

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Formation et de l’Enseignement professionnels ne manquera pas de

souligner l’importance que revêt ce thème de l’heure qui repose sur la consolidation et le renouvellement des compétences et des qualifications

de la ressource humaine, et soulignera l’intérêt des pouvoirs publics pour

la formation des ressources humaines ainsi que les moyens d’envergure consacrés au secteur pour la promotion d’une formation durable. Elle

mettra l’accent sur le renforcement des capacités internes du secteur pour le développement de la formation continue, les actions envers les

entreprises se penchant à ce niveau sur la réhabilitation de la fonction de formation au sein de l’entreprise avec déjà 80 managers formés dans les

entreprises publiques et la mise en place d’incitations financières. Elle interviendra également sur les volets inhérents à la mise en place

d’un cadre législatif et réglementaire adapté, l’avant-projet de loi sur la formation continue et les instruments de développement de la formation

continue, soulignant à cet effet la consolidation de la relation de partenariat avec le secteur économique, avec 14 départements

ministériels, 7 confédérations du patronat et l’UGTA pour le développement des qualifications professionnelles et le renforcement des

compétences des travailleurs. Place sera laissée ensuite à la signature de

conventions entre la direction de la formation professionnelle et Algérie Télécom, de même que le groupement Khanfri avec l’INSFP «El Hidhab».

Les 5 autres journées d’étude seront organisées à Ouargla, Annaba, Médéa, Sidi Bel-Abbès et Alger, entre janvier et mars 2017.

Renault appelée à augmenter sa production : Le contingent des importations de véhicules en dessous de 80 000 en 2017 (Algérie

Eco)

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a insisté, lors de la cérémonie

inaugurale de la 25ème édition de la Foire de la production algérienne (FPA), tard dans l’après-midi de ce mercredi, à la Safex, sur « l’impératif

de réduire la facture de l’importation et de requalifier la production nationale en vue d’être compétitif sur l’échelle régionale et internationale

». Accompagné d’une forte délégation ministérielle, Sellal a, en visitant le stand de la Maison Renault, recommandé à celle-ci d’«augmenter la

production des véhicules, car le contingent quantitatif des importations de véhicules sera revu à la baisse, en deçà des 80 000 véhicules », car, «

l’objectif est, poursuit-il, de renforcer la production locale en vue de la satisfaction des besoins ». A souligner que le contingent des véhicules

importés a été porté à 98.374 unités en 2016, répartis sur les 40 concessionnaires ayant bénéficié de licences d’importation. Pour rappel, le

contingent initial d’importation des véhicules avait été fixé à 152.000 unités pour l’année 2016 avant d’être réduit à 83.000 unités pour une

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valeur de moins d’un milliard de dollars. Puis, il a été augmenté de 15.374

unités en réponse aux recours introduits par des opérateurs. Le nombre des véhicules importés a diminué de 63% en 2016 comparativement à

2015. Poursuivant sa tournée, le premier ministre, au niveau du Groupe

Gica, a déclaré que « l’extension de la cimenterie d’Adrar vise l’exportation vers le Niger », ajoutant que, « le cap vers l’Afrique doit être

mis dans beaucoup de domaines : des produits pharmaceutiques, avec Saidal, notamment vers le Sénégal et le Burkina Faso, et l’aviation civile,

avec Tassili Airlines ». En direction des responsables de la compagnie aérienne, il a, dans ce cadre, insisté sur « l’impératif d’ouvrir de nouvelles

lignes aériennes ». Enfin, au niveau du stand de l’Eniem, Sellal a exhorté ses responsables de « requalifier son management et d’acquérir une

logistique plus performante, en vue d’une intégration plus réussie à l’échelle locale et internationale ».

Sellal demande à Renault Algérie de produire plus de modèles,

annonce une réduction des importations de véhicules (TSA)

Abdelmalek Sellal a demandé ce mercredi 21 décembre à Renault de produire plus de modèles en Algérie et annoncé une réduction des

importations de véhicules en 2017. Selon la Radio nationale, lors de l’inauguration de la foire de la production

nationale d’Alger, Abdelmalek Sellal a dit aux responsables de Renault Algérie « de doubler la production et de la diversifier pour répondre à la

demande nationale ». Le premier ministre a poursuivi en annonçant une réduction des quotas

d’importation de véhicules durant les prochaines années, selon la même

source. Un responsable de Renault a répondu que la production de l’usine d’Oued Tlelalt près d’Oran « atteindra 60 000 véhicules en 2017 ». « Nous

allons étudier la production d’autres modèles à l’avenir », a-t-il promis, selon la Radio nationale. Renault Algérie produit actuellement deux

modèles : la Renault Symbol et la Dacia Sandero. Par ailleurs, Sellal a demandé à Tassili Airlines de se spécialiser sur

l’Afrique en ouvrant des lignes pour desservir le continent noir afin de permettre à Air Algérie de se focaliser sur d’autres pays.

Les pérégrinations du baril de pétrole en 2016 : De Doha à Alger

(L’Expression)

Le feuilleton de la chute des cours de l'or noir est sans doute loin de

connaître son épilogue même si une nouvelle page vient de s'écrire.

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Une saga. L'année 2016 qui est sur le point de s'achever constitue une

année charnière dans la dégringolade des prix de l'or noir qui a commencé à la mi-juin 2014. Elle restera surtout marquée par le réveil tardif de

l'Opep et de ses alliés hors cartel qui ont fait front pour stopper

l'hémorragie, rééquilibrer le marché et permettre enfin aux prix de rebondir de façon marquée. Un scénario auquel n'ont cru que de rares

analystes et experts et qui a pu s'esquisser lors du sommet informel qui s'est tenu à Alger le 28 septembre en marge du 15ème Forum

international de l'énergie qui a débouché sur un accord historique qui a été salué par la presse internationale. Un événement qui a confirmé

l'efficacité de la diplomatie algérienne et le rôle de premier plan qu'elle a joué pour que ce rendez-vous soit couronné de succès. Avant d'en arriver

là, le baril a dû vivre bien des péripéties. Tantôt au creux de la vague, tantôt donnant l'impression de vouloir sortir la tête de l'eau. Le feuilleton

est sans doute loin de connaître son épilogue, même si une nouvelle page vient de s'écrire. De Doha à Alger. Le baril a connu bien des

pérégrinations en 2016. Les cours de l'or noir que l'on donnait pour moribonds avaient pourtant entamé la nouvelle année sur un rebond aidés

en cela par de vives tensions entre l'Arabie saoudite et la République

islamique d'Iran. Le marché pétrolier n'est pas resté insensible à la détérioration des relations irano-saoudiennes provoquée par l'exécution

d'un dignitaire chiite opposant farouche au pouvoir saoudien. Riyadh et Téhéran allaient-ils en arriver à la confrontation et donner malgré eux une

impulsion aux cours de l'or noir? Certains ne l'ont pas exclu. «Le prix du pétrole a grimpé en raison de craintes d'interruptions d'approvisionnement

alors que les tensions géopolitiques s'accroissent au Moyen-Orient», expliquait Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets. «Tout

différend militaire direct entre les deux puissances hégémoniques du Moyen-Orient aurait de graves conséquences pour l'offre mondiale d'or

noir, alors que près de 30% de celle-ci est produite dans la région du golfe Persique», faisaient remarquer de leur côté les analystes du second

groupe allemand, Commerzbank. Cela ne s'est finalement avéré qu'un feu de paille. Le baril qui avait clôturé l'année 2015 à plus de 37 dollars se

tenait prêt à s'enfoncer sous la barre des 30 dollars. Le 11janvier il allait

se retrouver à son plus bas niveau depuis plus de 12 ans. La situation est plus que préoccupante. L'Opep allait-elle réagir? Ses dissensions internes,

le différend irano-saoudien, la position de son chef de file, l'Arabie saoudite, qui a décidé de ne pas bouger le petit doigt et qui s'est toujours

prononcée pour le maintien du niveau de production de l'organisation ont constitué autant de freins pour qu'une réaction ferme et efficace qui aurait

permis de stopper cette descente aux enfers, voit le jour. «Le marché restera sous pression tant que nous ne verrons pas de signes de la part de

l'Opep... Les marchés vont continuer à chercher à toucher le fond», avait prédit Gene McGillian, chez Tradition Energy. La prédiction ne va pas

tarder à se réaliser. Le 20 janvier le Brent de la mer du Nord s'affiche autour des 27 dollars. Le chaos annoncé! «Les premier et deuxième

trimestres (2016, Ndlr) vont être très difficiles... C'est un grand choc pour les pays producteurs de pétrole. Cela me rappelle (la crise pétrolière de)

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1986», avait déclaré Robert Dudley, le P-DG de la compagnie pétrolière

British Petroleum, au Forum économique mondial qui s'est tenu à Davos (Suisse). Contre toute attente le baril aura un de ses sursauts d'orgueil

dont lui seul a le secret. Sur fond de rumeurs d'une baisse de la

production russe et saoudiennes (de quelques 5%) il rebondira à près de 36 dollars le 1er février avant que l'Arabie saoudite et la Russie

n'annoncent un gel de leur production à son niveau de janvier. Une décision prise au terme d'une réunion à laquelle ont participé, le 16

février, le Qatar et le Venezuela à Doha. «L'Arabie saoudite et la Russie, les deux premiers producteurs de brut, sont convenues mardi, au terme

d'une réunion à Doha avec le Qatar et le Venezuela, de geler leur production à son niveau de janvier. Afin de stabiliser les marchés

pétroliers, les quatre pays sont convenus de geler la production à son niveau de janvier, pourvu que les autres grands producteurs fassent de

même», avait annoncé le ministre qatari de l'Énergie, Mohammed Saleh al-Sada. Une décision qui avait étonné les observateurs les plus avertis du

marché. «C'est une surprise totale. Il y avait des rumeurs depuis plusieurs semaines, mais personne ne pensait à un accord probable avant la

prochaine réunion de l'Opep de juin», avouait Christopher Dembik,

analyste chez Saxo Bank. Etait-ce la fin de la série noire? L'échec de Doha

Il fallait plus d'un effet d'annonce pour stopper la saignée. C'était sans compter sur la réaction de la République islamique d'Iran. «Les choses

sont allées de mal en pis pour le pétrole quand l'Iran a estimé que l'accord de gel de la production proposé par la Russie et l'Arabie saoudite était une

plaisanterie», puis quand cette dernière a déclaré qu'«il n'y aurait pas de réduction de production», soulignaient Mike Van Dulken et Augustin Eden,

analystes chez Accendo Markets. A l'ex-ministre saoudien du Pétrole Ali al-Naïmi qui avait déclaré le 23 février qu'il avait bon espoir qu'un accord

soit trouvé, en mars, avec d'autres pays producteurs pour obtenir un gel de production permettant à terme de rééquilibrer le marché, son

homologue iranien Bijan Namadar Zanganeh lui avait répondu, en qualifiant de «plaisanterie» cette démarche. Une déclaration qui venait de

signer l'arrêt de mort de la décision de Doha. Les Pays Opep et non-Opep

qui se sont retrouvés dans la capitale qatarie le 17 avril devaient parvenir à un accord qui constituerait une première étape dans le processus de

stabilisation de la production pétrolière. Dans la foulée de ce sommet était annoncée la tenue du 15ème Forum international de l'Energie qui devait

se tenir du 26 au 28 septembre à Alger. On était encore loin de se douter que l'Algérie allait entrer en scène pour remettre de l'ordre dans la maison

Opep et prendre une décision qualifiée d'historique par les observateurs internationaux. Nous n'en sommes encore pas à ce stade. Les regards

étaient braqués sur Doha pour savoir ce qui allait sortir de la réunion Opep -non-Opep. Ce fut la désillusion! L'Organisation des pays

exportateurs avait offert une piètre image d'elle-même. Téhéran a boycotté ce rendez-vous et a donné l'impression de vouloir le torpiller.

L'Arabie saoudite affirmait dans le même temps qu'elle ne gèlerait pas sa production si l'Iran n'en faisait pas de même. L'échec était consommé. Les

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prix du pétrole ont plongé. «Un sentiment de déception indéniable a

submergé les marchés mondiaux suite à l'échec de la réunion de dimanche dernier (17 avril 2016, Ndlr) à Doha qui a anéanti le peu de

crédibilité qui restait à l'Opep (Organisation des pays exportateurs de

pétrole), soulignait Lukman Otunuga, analyste chez Fxtm. Le baril allait désormais évoluer au gré des rapports hebdomadaires du Département

américain de l'Energie qui font état des stocks américains, des statistiques qui recensent le nombre de puits en activité aux Etats-Unis, des

perspectives de la consommation mondiale...L'Opep a-t-elle grillé sa dernière cartouche?

L'Algérie entre en jeu Aux yeux des analystes, la réunion de Doha était celle de la dernière

chance. Cinq mois plus tard elle allait les faire démentir. L'offensive diplomatique sans précédent, lancée par l'Algérie et initiée par le chef de

l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, pour sensibiliser les pays producteurs (Opep et non-Opep) à la dégringolade des prix du pétrole allait entrer en jeu.

Une botte secrète préparée de longue date. L'offensive diplomatique d'envergure et sans précédent, lancée par l'Algérie et initiée par le chef de

l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, pour sensibiliser les pays producteurs (Opep

et non-Opep) à la dégringolade des prix du pétrole, s'y est frayé un passage. Cette initiative a eu pour acteur de premier plan le Venezuela qui

plus que n'importe quel autre pays producteur aura souffert de la chute des cours de l'or noir. Les deux pays s'étaient concertés cinq mois, à

peine, après le déclenchement de la dégringolade des prix du pétrole. «Nous avons évoqué le marché pétrolier international et réaffirmé notre

position à défendre le prix du pétrole», avait déclaré le ministre du Pouvoir populaire pour les Relations extérieures du Venezuela, Rafael

Ramirez, au mois de novembre 2014, à Alger, à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat. Trois hommes ont été chargés d'ouvrir un front

diplomatique pour que cet objectif de longue haleine se concrétise. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal devait sensibiliser les chefs d'Etat

africains à travers des messages que leur avait adressés le président de la République, l'actuel ministre de la Justice s'est déplacé à Riyadh pour faire

fléchir la position du chef de file de l'Opep qui avait opté pour le statu quo

alors que les prix du pétrole s'enfonçaient. L'ex-ministre de l'Energie Youcef Yousfi, s'est rendu en Azerbaïdjan, importante puissance pétrolière

régionale du Caucase, où il a été reçu par le président de l'Azerbaïdjan, Ilhem Aliyev, à qui il a remis un message du chef de l'Etat (lire

L'Expression du 5 octobre 2016)... L'initiative devait attendre son heure. Entre-temps son chef de file venait de déboulonner son inamovible

ministre du Pétrole, Ali al-Nouaïmi,dans le sillage de l'échec de la réunion de Doha. L'économie saoudienne qui a accusé un déficit de près de 100

milliards de dollars ne pouvait se satisfaire d'un niveau bas des prix du pétrole au même titre que l'Iran qui a souffert des sanctions occidentales

qui l'ont frappée à cause de son programme nucléaire controversé. La dégringolade des prix du pétrole n'a, en définitive, épargné aucun pays

producteur. Le triomphe

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Tenter de les relever devenait une question de vie ou de «mort» à petit

feu. Le 15ème Forum international de l'Energie qui s'est tenu dans la capitale algérienne allait offrir l'opportunité de desserrer l'étau. Un

sommet informel de l'Opep s'est tenu en marge de cet événement. Il s'est

soldé par un succès éclatant. Un accord historique! La proposition de l'Algérie de plafonner la production de l'Opep à 32,5 millions de barils par

jour a fait l'unanimité. Le différend irano-saoudien a été aplani. L'Algérie s'y est attelée. Les relations exceptionnelles qu'elle entretient avec ces

deux nations allaient s'avérer un atout déterminant. Elle les a convaincues qu'elles avaient tout à gagner en se montrant plus disposées à collaborer.

Le 10 décembre à Vienne ce fut le triomphe. Les pays membres de l'Opep et leurs «11 alliés» hors cartel ont décidé de réduire leur production de

près d'1,8 million de barils par jour. Mission accomplie pour l'Algérie. L'accord obtenu avec 11 pays hors-Opep pour diminuer l'offre de 558.000

barils/jour «marque l'effort extraordinaire de la diplomatie algérienne, et cela est reconnu par tous les responsables. Les ministres reconnaissent le

rôle de l'Algérie et la disponibilité du président de la République Abdelaziz Bouteflika à soutenir cet accord», a déclaré le ministre algérien de

l'Energie, Nourredine Bouterfa. Les experts reconnaissent sa solidité et la

discipline qui règne pour le faire appliquer. «Cela fait près d'un mois que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est réunie, et

plus d'une semaine que d'autres pays producteurs se sont joints à l'effort de l'Organisation pour rééquilibrer les marchés en limitant la production

mondiale», souligne Tamas Varga, analyste chez PVM. «En un mot, les marchés ont apprécié ce qui leur a été promis», a-t-il ajouté. Les

retombées sont notoires. Les prix du pétrole ont rebondi. Le baril de Brent de la mer du Nord imperturbable s'affiche désormais au-dessus des 55

dollars. La barre des 60 dollars est à quelques encablures, elle pourrait être atteinte avant le début de l'année 2017. On le saura dans 10 jours.

« L’accord Sonatrach – ENI illustre l’évolution du rapport de force

entre les pays exportateurs et importateurs de gaz au profit des seconds » (TSA)

La semaine dernière, le PDG de la compagnie italienne Eni a annoncé la

signature d’un accord avec Sonatrach qui découple le prix du gaz de celui

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du pétrole. Il y a dix jours, l’Opep et certains pays non membres de

l’organisation se sont entendus pour coopérer en vue de réduire leur production de pétrole et de faire remonter les cours. La concurrence

d’autres producteurs, les États-Unis en particulier, inquiète toutefois ces

pays dont les recettes dépendent souvent largement de l’exportation de ces deux énergies fossiles.

Francis Perrin, président de Stratégies et politiques énergétiques, apporte un éclairage sur la situation du marché de l’énergie.

Le PDG d’Eni a annoncé une nouvelle règle de fixation des prix du gaz importé d’Algérie, qui les découple de celui du pétrole. Quelles

implications cette nouvelle règle aura-t-elle pour l’Algérie et pour l’Italie, et quel est l’intérêt de chacun des deux pays à y procéder ?

Nous n’avons pas encore tous les détails sur cette modification du contrat de vente et d’achat de gaz naturel entre la Sonatrach et Eni et il

faut donc être prudent. Le point le plus important semble être un recul de l’indexation des prix du gaz naturel sur ceux du pétrole au profit d’une

indexation gaz/gaz. Pour Eni, comme pour d’autres sociétés et pays européens importateurs de gaz naturel, il y a depuis quelque temps la

volonté de réduire l’indexation des prix du gaz sur le pétrole ou sur les

produits pétroliers. Cette indexation est par contre défendue par l’Algérie et par de nombreux autres pays, comme le montrent les positions du

Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) dont l’Algérie fait partie. Cela dit, on peut constater que, lors de sa dernière réunion ministérielle à Doha

le 17 novembre 2016, le FPEG n’a pas abordé ce sujet de l’indexation gaz/pétrole dans le communiqué de presse publié à l’issue de cet

événement. À quoi correspond la plateforme PSV ? Serait-il cohérent que ce soit par

rapport au PSV que le gaz soit indexé ? C’est probable en effet pour l’Italie. Le PSV, c’est littéralement le point

virtuel d’échange (« Punto di Scambio Virtuale »). C’est un marché à terme pour le gaz naturel qui a été lancé à la fin de l’été 2015.

Pourquoi la fixation de cette règle intervient-elle maintenant ? C’est le résultat de négociations qui duraient depuis un bon moment. Mais

cela illustre l’évolution du rapport de force entre les pays exportateurs et

importateurs de gaz au profit des seconds. On parle beaucoup, à juste titre, de l’excédent de l’offre pétrolière mondiale qui a provoqué la chute

des prix mais il en est de même pour le gaz naturel. De plus, le marché du gaz est caractérisé par plusieurs évolutions très

importantes, dont l’apparition des États-Unis en 2016 en tant que pays exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL). Les États-Unis deviendront

d’ailleurs dans la prochaine décennie l’un des trois leaders pour le GNL aux côtés de l’Australie et du Qatar. D’autres pays vont également devenir

des exportateurs de GNL, dont le Mozambique et la Tanzanie et, sans doute, quelques autres États africains. Face à ce contexte, on relève que

le géant mondial du gaz, Gazprom, a commencé à faire preuve de plus de flexibilité en matière commerciale.

Le gaz algérien est-il pour l’Algérie une ressource plus fiable que le pétrole ?

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L’Algérie exporte du pétrole brut, des produits raffinés, du gaz naturel, du

gaz naturel liquéfié, des condensats et des gaz de pétrole liquéfiés (GPL). Toutes ces ressources sont importantes pour la Sonatrach et pour

l’Algérie. Le pétrole reste très rémunérateur surtout si ses prix remontent.

En termes de réserves, l’Algérie a un profil plus gazier que pétrolier. Le gaz naturel joue aussi un rôle essentiel pour la satisfaction des besoins

énergétiques du pays, notamment pour la production d’électricité. Eni et Sonatrach avaient conclu fin novembre un accord qui incluait une

coopération vers les énergies renouvelables. Dans quelle mesure le fait de se tourner vers les renouvelables est-il une priorité pour l’Algérie ?

C’est l’une des priorités affichées de la politique énergétique de l’Algérie depuis cinq ans environ mais la mise en œuvre a été assez lente avec une

phase d’identification des options et des technologies les plus prometteuses. Au sein des énergies renouvelables, les autorités ont décidé

de donner la priorité à la conversion photovoltaïque et à l’énergie éolienne. Le moment est venu de passer à l’action avec le lancement

d’appels d’offres internationaux pour des projets de plus grande taille. L’objectif est que les énergies renouvelables représentent 37% de la

capacité installée de production d’électricité du pays en 2030 et 27% de

sa production d’électricité à cette même date. Ce sont des objectifs ambitieux qui peuvent intéresser de grands acteurs industriels

internationaux, dont des compagnies pétrolières. Plusieurs de ces compagnies ont en effet pour stratégie de devenir des compagnies

énergétiques et l’énergie solaire, l’énergie éolienne et la biomasse figurent parmi leurs priorités pour cette diversification.

Quelles sont vos prévisions pour les cours du pétrole en 2017 ? Le prix du Brent de la mer du Nord était de $55 par baril environ le 19

décembre au soir, ce qui marque une nette progression depuis le 30 novembre, date de la dernière réunion ministérielle de l’Opep. Si l’Opep et

les pays non-Opep honorent leurs engagements du 30 novembre et du 11 décembre respectivement, cela entraînera une réduction de leur

production de plus de 1,7 million de barils par jour au cours du premier semestre 2017. Des prix de l’ordre de $60/b seraient alors envisageables.

À partir de quel montant du baril les forages deviennent-ils rentables?

Il n’y a pas de prix moyen car les situations sont très différentes entre pays producteurs et, au sein d’un même pays, entre régions, bassins,

champs et compagnies. Même lorsque, au début 2016, le prix du Brent était tombé en dessous de $30/b, certains forages restaient rentables

mais beaucoup ne l’étaient plus. Ce qui est clair, c’est qu’une hausse des cours du pétrole se traduira inévitablement par une augmentation des

forages pétroliers. Cette augmentation est d’ailleurs absolument nécessaire pour les futurs équilibres pétroliers mondiaux, comme l’Opep

l’a encore souligné récemment à juste titre. Dans quelle mesure le schiste américain et la reprise de l’exploitation aux

États-Unis après la remontée des cours doivent-ils inquiéter l’Opep, sachant que la stratégie de l’Arabie saoudite était justement de combattre

les hydrocarbures de schiste, en baissant les prix des hydrocarbures conventionnels ?

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C’est l’une des grandes incertitudes pour 2017 et au-delà. La hausse de la

production de pétrole non conventionnel (dont le pétrole de schiste) aux États-Unis depuis 2008 a été le principal facteur explicatif de l’excédent de

l’offre sur la demande et de la chute des prix à partir de l’été 2014. Cette

dynamique de hausse a été brisée par la chute des prix et la production de brut aux États-Unis a diminué depuis le printemps 2015, ce qui montre

que la stratégie saoudienne n’a pas complètement échoué comme on l’entend assez souvent.

Si les prix remontaient en 2017, la production américaine pourrait repartir à la hausse d’autant plus que le futur président Donald Trump entend

relancer la production de toutes les énergies aux États-Unis, dont la production pétrolière, grâce à l’assouplissement de réglementations

environnementales et autres. Les producteurs américains ont donc plusieurs raisons d’être confiants pour 2017. Il est bien sûr très important

pour les pays membres de l’Opep que les cours de l’or noir remontent mais ces pays savent fort bien qu’il ne faut pas qu’ils remontent trop vite

et trop haut.

Tourisme saharien: promouvoir la destination de l’Ahaggar passe par la valorisation de son potentiel (APS)

La wilaya de Tamanrasset recèle d’énormes potentialités touristiques en

quête de davantage de valorisation pour lui permettre de redorer son blason de destination touristique privilégiée, aussi bien pour les nationaux

que les étrangers, estiment des professionnels locaux du secteur. L’Ahaggar, cette destination touristique du grand Sud du pays, renfermant

d’innombrables atouts attrayants, tant en sites naturels et culturels

qu’historiques, continue de susciter l’intérêt des opérateurs désireux de contribuer à la valorisation de cette richesse, à la faveur des mesures

incitatives et facilités accordées dans ce sens par les pouvoirs publics, soutiennent des représentants d’agences de tourisme et de voyage.

La région de l’Ahaggar offre une panoplie de sites naturels et de vestiges historiques, dont le majestueux mont de l’Assekrem, mondialement

célèbre comme site à partir duquel sont observés des lever et coucher du soleil d’une rare beauté, en plus d’autres sites disséminés à travers la

wilaya, à l’instar du grand Tidikelt (In-Salah), des zones de Tazrouk, Tit, Ahnet Tafdest et Abalessa où se trouve la sépulture de Tin-Hinane, la

reine des Touareg, détaillent-ils. Le parc national de l’Ahaggar, un musée à ciel ouvert, riche en sites

témoignant de l’ancienne présence humaine, lui conférant l’honneur d’un classement au patrimoine universel conservé, draine tout au long de

l’année des flux de touristes venus découvrir des peintures et gravures

rupestres d’animaux, de signes d’une ancienne présence humaine et de ses rites, ainsi que d’écrits en Tifinagh.

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Cette diversité naturelle et culturelle est enrichie par d’autres repères

cultuels et culturels, dont l’église de Charles de-Foucauld à Tamanrasset, le lieu de Khelwa (lieu de méditation) à l’Assekrem, le ksar de Moussa

Agh-Amestane, les zaouïas et anciens lieux de culte au cachet

architectural typique. Vers la promotion d’un tourisme prospère et durable

Dans la perspective de développer un tourisme florissant et durable dans la région, la wilaya de Tamanrasset s’est vue accorder ces dernières

années plusieurs opérations consistant notamment en la réalisation de quatre nouvelles zones d’expansion touristiques (ZET) susceptibles

d’ouvrir de nouvelles opportunités de développement du tourisme saharien, a-t-on signalé à la direction de wilaya du secteur du Tourisme.

Couvrant une superficie globale de 309 hectares, ces nouveaux espaces, répartis entre zone d’Aguenar, au Nord de Tamanrasset (250 ha), la

région de Djoualil (30 ha), Idelès (23 ha) et la zone de Daghmouli (6 ha), sont appelés à contribuer au renforcement des structures d’accueil dans la

région et à améliorer les prestations touristiques. La wilaya de Tamanrasset renferme actuellement diverses structures

d’accueil, dont huit hôtels et 10 campings totalisant une capacité

d’hébergement de près de 1.370 lits et générant plus de 250 emplois permanents.

Initiatives locales pour relancer l’activité touristiques Dans le but d’impulser les activités touristiques dans la région, plusieurs

initiatives locales ont été lancées avec l’implication d’une trentaine d’agences de voyage du pays dans des campagnes de promotion et de

valorisation des potentialités touristiques de la région. Les opérateurs touristiques entendent à travers cette action mettre en

oeuvre la stratégie de relance du tourisme national à l’ère des défis économiques actuels, a indiqué à l’APS le président de l’Office local du

tourisme, Abdallah Hamidou. Visant l’écoulement du produit touristique, cette initiative a donné lieu à

des conventions entre participants pour le lancement de voyages organisés à la fin de l’année, en plus du renforcement des dessertes

aériennes vers la région pour la promotion du secteur, encouragés par

l’intérêt manifesté par les touristes pour se rendre dans la région pour y passer les fêtes de fin d’année, a-t-il affirmé.

Selon le responsable, d’intenses préparatifs sont entrepris pour l’organisation, au début de l’année prochaine, de voyages d’information et

de vulgarisation en direction des opérateurs touristiques étrangers et des médias.

Quatre circuits touristiques ont été ouverts pour le développement du tourisme dans la région, notamment vers les sites du Tassili-Ahaggar,

Ahnet, Tafdest et le mont de l’Assekrem, avait-on annoncé lors de la dernière visite du ministre du tourisme dans la wilaya.

L’intérêt pour la destination Algérie, notamment le Grand Sud, devrait insuffler aussi une dynamique aux activités commerciales, à l’instar du

secteur de l’artisanat appelé à se développer en parallèle, au regard de

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l’intérêt suscité par ses produits auprès des touristes, selon la Chambre de

l’Artisanat et des Métiers (CAM). Le regain d’intérêt pour le tourisme saharien augure d’une reprise de

l’activité commerciale pour les artisans de la région qui recense plus de

5.800 immatriculations à la CAM, versées dans diverses activités artisanales, notamment la bijouterie et la couture traditionnelles, la

broderie, la maroquinerie, la poterie et la céramique. Pour conforter ces activités et structures dédiées aux artisans, il a été

procédé à l’ouverture, dans le cadre de la coopération Algéro-brésilienne, d’une école de gemmologie, sise au siège de la CAM.

Cette école a contribué jusqu’ici à la formation de plus de 80 artisans dans différentes filières de la taille de pierres précieuses et semi-précieuses, en

vue de leur permettre de perfectionner leur métier et garantir l’écoulement de leurs produits et de développer ce créneau, indissociable

du tourisme, a-t-on souligné.

Condor à la foire de la production Algérienne de l'innovation (Le

Quotidien d’Oran)

Le leader algérien des produits électroniques, électroménagers et

multimédias, Condor Electronics, participe à la 25ème édition de la Foire de la Production algérienne, du 21 au 27 décembre 2016, au Salon des

Expositions, Pins Maritimes (SAFEX). Les visiteurs pourront découvrir les dernières innovations et produits de

ses différentes gammes, des produits à la pointe de la technologie et certifiés aux normes internationales de qualité et de sécurité sur le stand

de Condor Electronics d'une superficie de 300 m², situé au Pavillon central (Annexe B1). «Condor Electronics, premier producteur algérien, régional

et africain, sur plusieurs de ses gammes, ne peut qu'être présent à cette

manifestation, un rendez-vous qui lui permet de mettre en avant son savoir-faire, affirmé sur le marché algérien, en parfait modèle de succès

et de réussite», indique un communiqué du fabricant algérien qui souligne, en outre, que Condor Electronics a, toujours, placé le client au

cœur de ses réflexions, cette foire est, ainsi, l'occasion de rencontres et d'échanges dans le but de présenter ses produits, mais aussi pour

l'amélioration et le développement en fonction des besoins et des demandes exprimées.

En plus de l'expérience produits, un espace de jeux sera aménagé et ouvert à tous les visiteurs : professionnels et grand public afin de

découvrir les dernières innovations de Condor, de passer un agréable moment de détente, ainsi que de remporter une panoplie de cadeaux.

«Aujourd'hui, Condor Electronics, en sa qualité de leader, est présent dans plus de 90 % des foyers algériens. L'année 2016 a été celle de son envol

vers de nouveaux horizons, ceux de l'internationalisation», ajoute la

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même source qui note que le géant algérien exprime son ambition de faire

de Condor Electronics, une marque internationale du produit Made in Algeria et une référence sur les marchés étrangers.

«Certifiée ISO 9001, 14001, 26000 et OHSAS 18001, pour les normes de

qualité, respect de l'environnement, responsabilité sociétale et santé et sécurité, la compagnie tend a être un modèle de sérieux et de

compétence», est-il indiqué dans le même communiqué qui rappelle, enfin, que Condor Electronics est l'une des premières entreprises à être

certifiée «Basma Djazairia», un label délivré par le Forum des Chefs d'Entreprises algérien (FCE) visant à garantir l'origine algérienne des

produits.

Banque/bourse/Assurance

BNP Paribas El Djazaïr finance le développement des petites

entreprises (TSA)

Du 16 octobre au 17 novembre derniers, BNP Paribas El Djazaïr a mobilisé

un financement spécial à destination du développement des petites entreprises algériennes.

La dynamique a été au rendez-vous puisque la banque a enregistré en un mois 40 dossiers éligibles au financement pour un montant total de 813

Millions de DZD ! Les activités de production et de prestation de services ont pu bénéficier en force de cette action exceptionnelle. Les

professionnels du BTP, professions libérales, commerçants et autres

acteurs économiques du pays ont pu également trouver une réponse concrète à leurs projets.

Dans ce contexte, BNP Paribas El Djazaïr joue un rôle prédominant dans l’accompagnement du développement des petites entreprises et participe

ainsi à la valorisation du tissu productif algérien.

"L'Afrique a aujourd’hui besoin de l’Algérie" - Mohamed Ould Noueigued, P-DG de la Banque nationale de Mauritanie (Maghreb

Emergent)

La Banque centrale et le ministère des Finances algériens doivent

rapidement mettre en place des mécanismes pour accompagner les opérateurs économiques souhaitant investir en Afrique, estime l’invité de

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Radio M, Mohamed Ould Noueigued, P-DG de la Banque centrale de

Mauritanie et P-DG du groupe éponyme présents dans différents pays africains dont tout récemment l’Algérie.

M. Ould Noueigued qui s’exprimait en marge des travaux du forum

africain d’investissement et d’affaires tenu à Alger du 3 au 5 décembre courant estime que les autorités algériennes gagneraient aussi à faciliter

les démarches aux entreprises africaines intéressées par le marché algérien.

"Nos frères Algériens ont besoin de s’exporter. Ils ont un potentiel énorme, ils ont les moyens financiers et matériels et ils sont intelligents et

dynamiques" a-t-il assuré en relevant que le retard pris par l’Algérie à investir dans les pays africains est dû à la nature de l’économie qui était la

sienne pendant des décennies. "L’économie algérienne était une économie publique et les entreprises

privées n’étaient pas assez développées. Mais depuis une quinzaine d’années environ, on assiste à l’émergence de beaucoup d’entreprises

privées algériennes" qu'il faut encourager à aller vers le sud. "L'Afrique a

aujourd’hui besoin de l’Algérie tout comme l’Algérie a besoin de l’Afrique" a-t-il souligné.

Pour mettre toutes les chances du côté des investisseurs algériens en Afrique, l’invité de Radio M, évoque des partenariats publics-privés entre

entreprises algériennes, mais également des partenariats avec des entreprises opérant dans les pays qui intéressent les investisseurs

algériens. Un modèle suivi, d’ailleurs, par le groupe Noueigued, actuellement

présent dans différents pays africains et dans des domaines très variés. Il est présent au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Mali dans l’activité du

dragage fluvial où encore en Guinée- Conakry où il produit de l’électricité et où il a installé une banque.

L'Algérie doit mieux communiquer Le groupe investit dans ce même pays, dans le domaine de la pêche, en

partenariat avec l’Etat guinéen et des entreprises locales. C’est

précisément de ce genre de montage financier que les opérateurs algériens devraient s’inspirer, selon M. Ould Noueigued.

Sur un autre plan, Ould Noueigued exhorte l’Algérie à mieux utiliser l’outil de communication regrettant que l’effacement des dettes de certains pays

africains ait été fait dans la discrétion. "Seules les ministères de ces pays savent que l’Algérie a fait ce geste,

mais pas les peuples. L’Algérie fait des gestes sans contrepartie sans communiquer alors que le monde d’aujourd’hui appartient à ceux qui

communiquent" a-t-il déploré. Ces dettes effacées "auraient pu être transformées en investissements

dans les pays concernés ce qui aurait créé des postes d’emploi et tout le monde aurait dit que c’est grâce à l’Algérie".

Développer l'infrastructure routière entre l'Algérie et la Mauritanie

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Il a rappelé que c'est l’Algérie qui a aidé la Mauritanie à avoir sa monnaie

nationale, au début des années 1970, là encore sans en tirer aucune gloire. Au sujet de la coopération algéro-mauritanienne, Ould Noueigued

estime qu'il est à présent "obligatoire" de développer une infrastructure

routière fiable entre les deux pays afin d’améliorer le transport de marchandises.

Un tronçon de 400 à 500 km doit impérativement être achevé pour garantir le transport de marchandise entre l’Algérie et la Mauritanie, a-t-il

relevé. L’investissement au Mali est d’autant plus intéressant, dira-t-il, que ce pays donne accès à d’autres pays ayant un grand potentiel

commercial. Pour rappel, le groupe Noueigued a profité de la tenue du forum africain

d’investissement et d’affaires pour signer trois accords de partenariat avec l’entreprise algérienne Copresud. Les deux entreprises travailleront

désormais ensemble, en Algérie, dans les domaines de la pêche et de la transformation de poisson, de l’agriculture saharienne et du dragage.

Bancarisation de l’économie : La finance islamique courtisée… (Reporters)

Alors que le délai de réponse à l’opération de mise en conformité fiscale

volontaire tire à sa fin, le ministère des Finances prépare d’autres produits bancaires et financiers au profit des acteurs des circuits invisibles de

l’économie. En effet, le département de Hadji Baba Ammi dit examiner avec les

banques la possibilité de lancer de nouveaux produits bancaires sans intérêt, mais avec des marges bénéficiaires. Allusion faite sans l’ombre

d’un doute aux produits de la finance islamique qui semble se frayer de

plus en plus un chemin dans le paysage bancaire algérien, voire à travers les mœurs bancaires algériennes, très orientées vers les produits

classiques. L’Exécutif ne cesse ainsi de faire les yeux doux au marché informel qui, selon certaines estimations, accapare 40% de sphère

marchande de l’économie. Un montant de 3 500 à 3 700 milliards de dinars serait en circulation hors

du marché bancaire, selon d’autres estimations, bien que la communauté bancaire et institutionnelle a tendance à modérer le poids de l’informel,

ramenant à 1 700 milliards de dinars la valeur des capitaux échangés dans les circuits invisibles de l’économie. Quoi qu’il en soit, le ministère

des Finances serait déjà en discussion avec les banquiers de la place pour le lancement de produits susceptibles de capter l’argent de l’informel.

D’autant plus que l’opération de mise en conformité fiscale volontaire verra son délai légal et technique s’écouler le 31 décembre. Le

prédécesseur de Hadji Baba Ammi, Abderrahmane Benkhalfa en

l’occurrence, avait, lui aussi, appelé les banquiers à faire preuve d’ingéniosité pour capter les capitaux dormants de l’économie informels.

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C’est ainsi que des livrets d’épargne sans intérêt ont vu le jour au sein de

certains établissements financiers, à l’instar de la Cnep-Banque et la BDL. Ces produits bancaires tentaient de remédier à l’«allergie » qu’éprouvent

certains épargnants pour les produits rémunérés, prétextant des raisons

strictement religieuses. Des économistes, dont Raouf Boucekkine et Nour Meddahi, sont allés jusqu’à conditionner la réussite du dispositif de mise

en conformité fiscale volontaire par la mise en place de produits de la finance islamique susceptibles, à leurs yeux, de capter l’argent circulant

dans les réseaux informels de l’économie et dont les détenteurs ont tendance à éviter les produits bancaires rémunérés. Maintenant que le

délai légal de l’opération de mise en conformité fiscale volontaire tire à sa fin, l’Exécutif veut offrir davantage d’opportunités pour la bancarisation de

l’économie, en faisant appel, cette fois-ci, à la finance islamique que l’on préfère appeler « la finance alternative ». De quelle manière le

gouvernement envisage-t-il de s’y prendre ? Cette question est restée sans réponse depuis les propos tenus, cette semaine, par l’argentier du

pays. « Il faudrait peut-être que l’Etat participe plus concrètement au financement du développement de ces nouveaux instruments en créant un

fonds consacré à cette fin. Ce n’est pas le rôle de la Banque d’Algérie qui

doit réguler tout le secteur bancaire, y compris celui de la finance islamique, de la même manière et selon les mêmes critères prudentiels »,

avaient déjà suggéré les deux économistes, Raouf Boucekkine et Nour Meddahi. En attendant d’y voir plus clair, la finance islamique évolue d’un

pas hésitant en Algérie, représentant à peine 2% des flux bancaires dans le pays, correspondant à une valeur de 200 milliards de dinars seulement.

La finance islamique, faut-il le rappeler, repose sur l’intervention directe de la Banque dans les transactions financées par elle ainsi que sur le

partage des risques et des dividendes qu’elle perçoit en tant que copropriétaire.

Coopération

Le Premier ministre mauritanien en visite à Tipaza (APS)

Le Premier Ministre Mauritanien, Yahia Ould Hamdine, en visite officielle

en Algérie, s’est déplacé, mercredi à Tipaza en vue de s’enquérir des potentialités agricoles de l’Algérie dans les secteurs de l’agriculture,

l’aquaculture et l’agroalimentaire. M. Ould Hamdine, qui était accompagné du ministre d’Etat, ministre des

Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a suivi, lors de ce déplacement, un exposé détail sur les

différentes filières agricoles de Tipaza, présenté par le directeur local des services agricoles.

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A Sidi Rached, localité à vocation hautement agricole, le Premier ministre

mauritanien a pu découvrir de visu le potentiel agricole, dont recèle cette localité, à travers la visite d’un complexe laitier réalisé dans le cadre de

l’investissement privé.

Des explications ont été fournies à l’hôte de l’Algérie sur le fonctionnement de ce complexe laitiers, d’une capacité de 100 millions de

litres de lait par an, ainsi que le processus d’élevage, d’abattage et les techniques d’inséminations artificielles suivis au niveau de ce complexe.

Le Premier ministre mauritanien a également visité différents stands d’exposition de produits agricoles de la région, à l’occasion d’un salon

agricole organisé au niveau de ce même complexe. M. Ould Hamdine avait entamé, pour rappel, lundi, une visite officielle en

Algérie, à l’occasion de la tenue de la 18e haute commission mixte Algéro-Mauritanienne, qu’il a co-présidé avec son homologue algérien,

Abdelmalek Sellal. Les travaux de la 18e haute commission algéro-mauritanienne, qui se sont

déroulés mardi à Alger, ont été sanctionnés par la signature de seize (16) accords, protocoles de coopération et mémorandums d’entente portant

sur les domaines de la justice, la formation professionnelle, la santé, le

commerce et dans des domaines économiques qui intéressent les deux pays.

Veille

Le Salon 2017 de l'automobile d'Alger reporté (L’Expression)

Les concessionnaires automobiles ne sont pas au bout de leur peine. Avec toutes les incertitudes qui pèsent sur le marché, ils viennent de recevoir

un coup dur. La direction de la Safex a confirmé officiellement hier, que la 20éme édition du Salon de l'automobile d'Alger qui devait se dérouler du

16 au 25 mars prochain «a été reportée en principe pour le mois d'août prochain». Cependant, cette date n'est pas définitive puisqu'elle pourrait

encore être décalée à septembre 2017 ou même jusqu'à décembre prochain et cela à la demande des concessionnaires. Ce report a été

motivé, selon la même source, «en raison de l'impossibilité d'avoir des licences d'importation par les concessionnaires». Compte tenu de la

situation de crise du marché de l'automobile où l'activité automobile était en berne, ce rapport n'arrangera pas les choses pour les concessionnaires.

La dernière manifestation dans le secteur automobile s'est déroulée à

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Oran. Il s'agit du Salon de l'automobile d'Oran qui a ouvert ses portes le 7

décembre dernier. Il n'a pas brillé de mille feux. Le salon a plutôt ressemblé à une simple foire où de nombreuses marques sont absentes.

Cette année, avec la réduction des importations, les prix des véhicules

sont nettement plus chers que lors de l'édition de 2015.

La BAD sera l’administratrice de l’Initiative africaine des énergies renouvelables (AREI) (Algérie Eco)

Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement vient

d’approuver la proposition faite par le directoire de l’institution de faire de cette dernière l’administratrice et la gestionnaire des ressources de

l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI). Lancée lors de la COP 21 qui s’est tenue, en 2015, à Paris, l’initiative vise

à mettre en valeur les abondantes ressources du continent en matière d’énergies renouvelables, permettant ainsi d’atteindre les objectifs de

développement fixés par les pays. Lors de son lancement, cette initiative a reçu le soutien des partenaires au développement qui ont promis de

mobiliser au moins 10 milliards $ pour la soutenir. L’AREI sera menée par ses différents organes que sont le conseil

d’administration, le comité technique, une unité indépendante d’exécution et un administrateur. En assumant cette dernière responsabilité, la BAD

s’engage, entre autres, à mettre en place un Fonds commun de libre accès via lequel les différents acteurs compétents, prenant part à l’initiative,

pourront avoir accès au financement mobilisé au profit de l’initiative. Dans

ce cadre, la France et l’Allemagne ont déjà alloué respectivement 6 millions € et 2 millions € à l’AREI.