A E Les importateurs font plier le gouvernement

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Photo : DR Le Bonjour du «Soir» Je ne sais pas pourquoi l'on s'acharne sur le «pauvre» drabki qui serait propriétaire de deux résidences de luxe à Paris et dont un site Web a évalué la fortune à 300 millions d'euros déposés en France. Un drabki qui s'enrichit, c'est certes rare, mais ça arrive ! Il est vrai que la derbouka n'a pas le privilège de figurer parmi les instruments nobles de la musique, mais qui blâmera la légitime aspiration à grimper les marches de l'échelle sociale ? C'est comme si l'on nous suggérait que les pianistes, les violonistes, les bassistes, les trompettistes, les batteurs et tant d'autres métiers de la grande musique de chez nous étaient des anges ! Et qu'ils ne sont pas propriétaires de résidences de luxe à Paris, à Genève et dans d'autres capitales huppées. Un récent sondage a classé les Algériens non résidents en France en quatrième position des propriétaires immobiliers à Paris, derrière les Chinois, les Russes et les Italiens ! Des biens qui se chiffrent certainement en milliards d'euros ! La dernière tentative de remplacer le chef d'orchestre ayant échoué, il ne nous reste qu'à espérer un petit faux pas — une fausse note, par exemple — d'un autre intermittent de la musique, dans le genre de Farid Bedjaoui, pour pouvoir espérer moraliser tout l'orchestre ! Mais tôt ou tard, ici grâce aux juges étrangers et à Interpol, ou là-haut devant le Grand Juge, ces violeurs de solfège auront tout le temps - l'éternité ! - pour méditer cette pensée du célèbre comique Charlie Chaplin : «J'aime bien les amis comme j'aime bien la musique : quand je suis d'humeur ; mais une telle liberté se paye parfois d'une certaine solitude.» [email protected] Une derbouka qui cache l'orchestre LUNDI 28 AVRIL 2014 - 28 JOUMADA AL-THANI 1435 - N° 7164 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l SUCCÈS DE LA MARCHE DU MAK À TIZI-OUZOU Du tout répressif, à la totale tolérance l Ainsi se résume l’attitude des autorités qui avaient déployé une armada de policiers et d’engins anti-émeutes pour réprimer la traditionnelle marche commémorative du Printemps berbère du 20 avril dernier, et faire montre de souplesse et de flexibilité à l’occasion de la marche organisée, hier, à Tizi-Ouzou, à l’initiative du MAK, Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie. l REVENTE EN L’ÉTAT POURSUITE DE LA GRÈVE À LA LAITERIE DE BIRKHADEM Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Les importateurs font plier le gouvernement l Les importateurs imposent encore leur diktat. Le gouvernement permet aux importateurs de biens destinés à la revente en l’état la possibilité de poursuivre leurs activités sans respecter la réglementation. Photo : Samir Sid PAGE 3 PAGE 5 La pénurie du lait en sachet refait surface PAGE 5

Transcript of A E Les importateurs font plier le gouvernement

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Le Bonjour du «Soir»

Je ne sais pas pourquoi l'on s'acharnesur le «pauvre» drabki qui seraitpropriétaire de deux résidences de luxe àParis et dont un site Web a évalué lafortune à 300 millions d'euros déposés enFrance. Un drabki qui s'enrichit, c'estcertes rare, mais ça arrive ! Il est vrai quela derbouka n'a pas le privilège de figurerparmi les instruments nobles de lamusique, mais qui blâmera la légitimeaspiration à grimper les marches del'échelle sociale ?C'est comme si l'on nous suggérait que

les pianistes, les violonistes, lesbassistes, les trompettistes, les batteurset tant d'autres métiers de la grandemusique de chez nous étaient des anges !Et qu'ils ne sont pas propriétaires derésidences de luxe à Paris, à Genève etdans d'autres capitales huppées. Unrécent sondage a classé les Algériens nonrésidents en France en quatrième positiondes propriétaires immobiliers à Paris,derrière les Chinois, les Russes et lesItaliens ! Des biens qui se chiffrentcertainement en milliards d'euros !La dernière tentative de remplacer le

chef d'orchestre ayant échoué, il ne nousreste qu'à espérer un petit faux pas — unefausse note, par exemple — d'un autreintermittent de la musique, dans le genrede Farid Bedjaoui, pour pouvoir espérermoraliser tout l'orchestre ! Mais tôt ou tard, ici grâce aux juges

étrangers et à Interpol, ou là-haut devantle Grand Juge, ces violeurs de solfègeauront tout le temps - l'éternité ! - pourméditer cette pensée du célèbre comiqueCharlie Chaplin : «J'aime bien les amiscomme j'aime bien la musique : quand jesuis d'humeur ; mais une telle liberté sepaye parfois d'une certaine solitude.»

[email protected]

Une derbouka quicache l'orchestre

LUNDI 28 AVRIL 2014 - 28 JOUMADA AL-THANI 1435 - N° 7164 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l SUCCÈS DE LA MARCHE DU MAK À TIZI-OUZOU

Du tout répressif, àla totale tolérance

l Ainsi se résume l’attitude des autorités qui avaient déployé une armada de policierset d’engins anti-émeutes pour réprimer la traditionnelle marche commémorative duPrintemps berbère du 20 avril dernier, et faire montre de souplesse et de flexibilité à

l’occasion de la marche organisée, hier, à Tizi-Ouzou, à l’initiative du MAK,Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie.

l REVENTE EN L’ÉTAT

POURSUITE DE LA GRÈVE À LA LAITERIEDE BIRKHADEM

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Les importateursfont plier le

gouvernementl Les importateurs imposent encore leur diktat. Le

gouvernement permet aux importateurs de biens destinésà la revente en l’état la possibilité de poursuivre leurs

activités sans respecter la réglementation.

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La pénurie dulait en sachetrefait surface

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Un jeune promoteur a tenté, hier, de mettre fin àses jours, à la direction générale de la Caissenationale d’assurance-chômage (CNAC), sise

à El-Biar, sur les hauteurs d’Alger.La victime qui, semble-t-il, ne cessait de faire des

allers-retours à partir de l’intérieur du pays, a avalé untube d’eau de Javel pour protester contre leblocage administratif qu’elle subit.Transféré en urgence à l’hôpital

Birtraria, il reste à savoir si le jeunehomme survivra à cet acte désespéré.

Le silencede Chérif Abbas

Le ministère des Moudjahidine a, encoreune fois, brillé par son absence et sonsilence, à l’occasion du décès de lamoudjahida Evelyne Safir.

Chérif Abbas n’a, en effet,pas daigné publier lemoindre message decondoléances, tout commeil n’a pas daigné assisterou à se faire représenter à

la cérémonie d’inhumationde la valeureuse

moudjahida.

ERISCOOPERISCOOP [email protected]

Lundi 28 avril 2014 - Page 2

Un jour, un sondage

OUI

Oui : 57,27%

Non : 40,09%

Sans opinion : 2,64%

Pensez-vousque les candidatsau bac 2014méritaientune deuxièmesession ?

Résultat sondage

Pensez-vous que Chakib Khelil va être rattrapépar la justice américaine ?

Tentative de suicide à la CNAC

Un siège pour le partiCe sont, finalement, les locaux qui ont abrité la direction

de campagne du candidat Benflis qui serviront de siègedu nouveau parti politique en gestation.

C’est ce que révèlent des sources proches deM. Benflis en précisant que ces locaux, qui seprêtent idéalement pour ce genre d’activité,avaient été loués pour une année.

Un hôpitalpour la police

La DGSN (Police nationale)va construire un hôpital de240 lits. Son implantationest prévue dans lacommune de Douéra. Ilfaut dire que celui desGlycines est devenu troppetit pour répondre à la

demande de cettecorporation.

PP

Une surprise nomméeOuld Abbès !

L’ancien ministre de la Santé vient d’être primé dela médaille de la meilleure... affiche électorale ! Unedistinction décernée par l’associationdes peintres et artistes algériensqui a surpris tous les participantsà un concours mettant auxprises les concepteurs desaffiches des dernières électionsprésidentielles. Ce qui a faitgrincer des dents dans ladirection de campagne deBouteflika car Ould Abbèsavait mené

campagne, lui,dans lescoulisses.

NON Sans opinion

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Encore une nouvelleconcession accordée aux importa-teurs par l’Etat. Le gouvernementvient d’autoriser les importateursde biens destinés à la revente enl’état à poursuivre leurs activitéssans se conformer obligatoire-ment à la réglementation. En effet, le ministère du

Commerce vient d'accorder auximportateurs de matières pre-mières, de produits et marchan-dises destinés à la revente enl'état un nouveau délai de six moispour se conformer aux nouvellesdispositions arrêtées l'an dernierpar un décret fixant les modalitésd'exercice de ce type d'activité. En exécution des dispositions

du décret exécutif n°13-141 du10 avril 2013, les opérateurs éco-nomiques exerçant des activitésd'importation de matières pre-mières, produits et marchandisesdestinés à la revente en l'état,sont tenus, à compter du 23 avril2014, de se faire délivrer un cer-tificat par les Directions du com-merce de wilaya territorialementcompétentes afin d'exercer leursactivités. Or, «les opérateurs quin'ont pas pu régulariser leur

situation peuvent bénéficierd'une prolongation de six moispour qu'ils se conforment auxnouvelles dispositions de cedécret», indique le directeur d'or-ganisation des marchés, desactivités commerciales et desprofessions régularisées auministère, Aïssa Bekay, cité parl’Agence nationale de presse. Ainsi, les services du ministè-

re vont délivrer, à cet effet, deuxtypes de certificats, un pour lesopérateurs ayant réuni les condi-tions d'exercice, l'autre pour lesopérateurs n'ayant pas satisfaittoutes les conditions. Un privilè-ge que la sollicitude, certaine-ment des diktats, que des impor-tateurs ne cessent d’exprimer, devouloir imposer, parfois pour desmotifs objectifs, ne peuventqu’expliquer. Une sollicitude que le gouver-

nement ne cherche pas à récu-ser mais y répond favorable-ment, soucieux de ne pas «blo-quer» l’activité d’importation etdisposé à témoigner de la com-préhension pour les opérateursqui tardent à se conformer à laréglementation ! Ainsi, ce cadredu département de Mustapha

Benbada précise que «l’activitédes opérateurs n'ayant pas réunitoutes les conditions pour l'ob-tention du certificat ne sera pasbloquée. Nous allons délivrer ledocument pour ces opérateurs». Certes, ces opérateurs sont

tenus de «se régulariser» d’ici lemois d’octobre prochain, assureM. Bekay qui précise que letexte (le décret 13-141) viseessentiellement à organiser,assainir la profession et assurerl'approvisionnement du marché.Ainsi, l’on considère que le certi-ficat est un préalable aussi bien àl'exercice de l'activité d'importa-tion qu'à la domiciliation des opé-

rations au niveau des banques.Toutefois, en prolongeant le délaide mise en conformité pour unecertaine catégorie d’importa-teurs, l’Algérie en comptantquelque 39 588 opérateurs à lafin 2013, le ministère duCommerce affiche une certainesouplesse, voire un laxismelatent dans le contexte de lahausse poursuivie des importa-tions, l’incapacité avérée despouvoirs publics à juguler cetteenvolée de manière efficace,efficiente et cohérente mais aussià bien organiser l’activité d’im-portation de manière non velléi-taire.

Outre le fait que l’exécutifpeine souvent à élaborer uneréglementation uniforme, claireet applicable, comme il peine àconcilier entre les impératifs derationalité économique, l’équitésociale et la préservation desintérêts et de la cohésion sociale,cette nouvelle facilité favorisedavantage les errements et mau-vaise gouvernance...Rappelons, ce faisant, que

selon le décret 13-141 (qui modi-fie et complète le décret 05-458du 30 novembre 2005 fixant lesmodalités d'exercice des activi-tés d'importation pour la reventeen l'état), le certificat doit attesterdu respect de plusieurs condi-tions. Il s’agit de l’existence d’in-frastructures de stockage et dedistribution appropriées, aména-gées en fonction de la nature, duvolume et de la nécessité du res-pect des conditions de stockageet de protection des marchan-dises, objet de leurs activités etfacilement contrôlables par lesservices habilités. Il s'agit également de s'assu-

rer de l'utilisation et de l'exploita-tion de moyens de transportadaptés aux spécificités de leursactivités et de la prise demesures nécessaires pour s’as-surer de la qualité et de la confor-mité des produits importés.

C. B.

Le Soird’Algérie Lundi 28 avril 2014 - PAGE 3Actualité

REVENTE EN L’ÉTAT

Les importateurs font plier le gouvernementLes importateurs imposent encore leur diktat. Le gou-

vernement permet aux importateurs de biens destinés à larevente en l’état la possibilité de poursuivre leurs activi-tés sans respecter la réglementation.

Le prix de cession de Djezzy est«juste», assure le directeur généraldu Trésor, Fayçal Tadinit, selonlequel l’acquisition de 51% par leFonds national de l’investissementpermet de suspendre l’arbitrageinternational initié par GlobalTelecom Holding contre l’Etat algé-rien.Dans un entretien accordé, hier, au

quotidien arabophone El Khabar, le direc-teur général du Trésor, Fayçal Tadinit s’estexprimé sur l’acquisition par le Fondsnational de l’investissement (FNI) de 51%du capital de la société de téléphoniemobile Orascom Télécom Algérie (OTA-Djezzy). Une acquisition entérinée par l’ac-cord conclu le 18 avril dernier par le FNIavec la holding russo-norvégienneVimpelcom et la société internationale destélécommunication GTH (Global TelecomHolding, anciennement Holding OrascomTélécom). Selon le DG du Trésor, le prix de

cession de Djezzy, soit 2,643 milliards dedollars, est un prix «juste» pour les deuxparties. Déterminé suite aux évaluations effec-

tuées par les deux parties, ce prix repré-sente 5,6 fois l’Ebidta (revenus avant sous-traction des intérêts, impôts, dotations auxamortissements et provisions sur immobili-sations) de l’entreprise. Ce qui correspond,explicitera Fayçal Tadinit, «aux multiplica-tions adoptées dans le secteur et qui vontde 5,3 à 8,0 x Ebidta. Nous nous situons àun niveau bas de la fourchette». Le prix négocié est un prix «bon», argue

le DG du Trésor qui constate qu’il permet àOTA de distribuer un gain d’une valeur de1,862 milliard de dollars à GTH, soit le netdes résultats non distribués depuis 2009

par OTA. Toutefois, le transfert de cesmontants ne sera autorisé qu’après paie-ment par OTA de l’amende due au Trésor,«ce qui avoisine 1,300 milliard de dollars»,selon lui. Comme Fayçal Tadinit précise que

«conformément à la loi algérienne, la valuegénérée par la cession par la GTH et lesbénéfices qu’elle percevra, sont naturelle-ment soumises aux droits et taxes envigueur en Algérie». Ainsi, les «montantsnets transférables, en ce qui concerne lavalue de la cession et des bénéfices, sontestimés à 2,3 milliards de dollars et 1,6 mil-liard de dollars», indique-t-il. Auparavant, le Dg du Trésor avait indi-

qué que les négociations, entamées effec-tivement et de manière volontaire par lesdeux parties depuis octobre 2011, ponc-

tuées le 7 janvier 2012 d’un mémorandumd’entente, ont été «longues» et «difficilesaussi». Ce que Fayçal Tadinit explique par«l’importance de cette opération» (l’opéra-tion d’acquisition). Et ce qui a accru la diffi-culté, les conditions d’arbitrage auquel arecouru la GTH. Toutefois, «le profession-nalisme et la bonne volonté dont ont faitpreuve les deux parties ont permis de surmonter les contraintes», relève-t-il.Explicitant ces «difficultés», il note «l’exis-tence de longues négociations entreCevital et Vimpelcom, sans la participationde la partie algérenne, concernant le sortdu pacte d’actionnaires entre Cevital etGTH». Ce faisant, l’annulation de ce pacte

d’actionnaires est «nécessaire» dans lecadre de la concrétisation de l’accord entre

le FNI et Vimpelcom/GTH, relèveM. Tadinit, tout en indiquant que Cevital etVimpelcom ont «réglé» cette question.Voire, les négociations sont passées pardes «moments durs», observe-t-il, évo-quant les procédures d’arbitrage internatio-nal initié par OTA contre l’Etat en date du12 avril 2012, ainsi que l’offre publiqued’achat soumise par Altimo, l’actionnairede référence de Vimpelcom, pour l’en-semble des parts de GTH à la Bourse duCaire, en mars 2013. D’autre part, le DG du Trésor assure

que l’acquisition par le FNI de Djezzy, unesociété rentable, leader du marché et auxcapacités de croissance importantes, estbénéfique pour l’Algérie. «Ce que démon-trent les résultats enregistrés par OTA en2013», dira-t-il, se référant à la marged’Ebidta qui égale 9% et «selon nos cal-culs, le taux de rendement d’investisse-ment dépasse les 8%». Ainsi, «nous sommes optimistes, le FNI

a acheté une participation rentable», assu-re l’interviewé qui argue que l’objectif del’acquisition est de «développer davantageDjezzy qui est une société qui génère del’emploi, dispose d’une expertise dans sonmétier et offre des services de haute valeurtechnologique». Autre avantage, «la conclusion de cet

accord a permis de suspendre l’arbitrageinternational initié par GTH contre l’Etatalgérien», indique M. Tadinit. «Ceci n’estpoint à négliger. L’Etat a pris toutes lesmesures pour défendre ses intérêts», dira-t-il. Cependant, l’«intérêt de l’accord du 18avril dernier réside dans le fait qu’il a per-mis de suspendre cet arbitrage et de leclore définitivement lors de la concrétisa-tion de la transaction», affirme le Dg duTrésor.

C. B.

RACHAT DE DJEZZY

Le prix est «juste», assure le DG du Trésor

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Objectif, assainir la profession d’importateur.

Le prix de cession de Djezzy était de 2,643 milliards de dollars.

Le Soird’Algérie Lundi 28 avril 2014 - PAGE4Actualité

CÉRÉMONIE D’INVESTITURE DE ABDELAZIZ BOUTEFLIKA

L’ultime formalité pour le quatrième mandat

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - C’est dire que, décidé-ment, tout est bien particulierdans tout le processus du main-tien de l’homme qui dirige lepays , sans partage, depuis avril1999 ! L’histoire avait pourtantfailli s’arrêter de manière brutaleet tragique pour lui, il y a toutjuste une année. Le 27 avril 2013, il avait failli

quitter la scène politique etmême ce monde à la suite d’unterrible accident vasculaire céré-bral. Une évacuation urgente àl’hôpital militaire du Val-de-Grâce de Paris, l’un desmeilleurs établissements hospi-taliers de la planète, lui sauverala vie. Bouteflika disparaîtra desradars : plus aucune nouvelle,pas fiable en tout cas, et pasune seule image de lui jusqu’aumardi 11 juin 2013 ! Ce jour-là, le chef d’état-

major de l’armée, le général decorps d’armée Gaïd Salah, et lePremier ministre AbdelmalekSellal se rendront à la résidence

des Invalides, au chevet deBouteflika mais, surtout, pours’offrir l’opportunité de montrerdes images de lui à la télévision.Les Algériens sauront ce jour-làqu’effectivement, Bouteflika estencore en vie mais dans quelétat ! Complètement terrassépar la maladie, aphone etsérieusement handicapé pardes séquelles frappantes, l’hom-me donnait l’image, dans unetenue vestimentaire inhabituelleen plus, d’une «fin de règne»certaine ! A Alger, des retournements

se feront même en coulisses ycompris parmi son cercle ! Desretournements que Bouteflikafera payer d’ailleurs dès la ren-trée 2013 et le remaniement du11 septembre. Après son retour au pays, le

16 juillet 2013, Bouteflika esttout de même contraint à unetrès longue convalescence, quia toujours cours d’ailleurs, et adû faire avec de foudroyantesséquelles : une voix s’éteignant

par intermittence et des pro-blèmes de motricité de sesmembres inférieurs. Ce qui nel’empêchera pas de consacrerce qu’il lui restait de forces pourreprendre son projetinterrompu : le quatrième man-dat ! Fin août, il lance la machine :

après avoir ordonné à sonentourage de se préparer enperspective de ce quatrièmemandat, il impose Amar Saâdanià la tête du FLN, puis met enplace un dispositif de guerre

imparable, avec un remanie-ment où tous les postes qui fontet défont les élections sontdévolus aux plus proches parmises proches. Avec Belaïz, Louh, Medelci,

Messahel à la manœuvre, leprocessus était on ne peut plusbalisé. Et pour s’épargner «toute

mauvaise surprise», Bouteflikafermera définitivement le jeuavec ce spectaculaire réaména-gement opéré au niveau de lahaute hiérarchie militaire où l’es-

sentiel des leviers passe sous latutelle de Gaïd Salah promu enplus au rang de vice-ministre dela Défense avec de larges pré-rogatives. Depuis lors, tout lereste ne sera qu’une simple for-malité : la convocation du corpsélectoral, l’annonce de la candi-dature puis la victoire finale deBouteflika avec le score que l’onsait. L’homme qui n’a jamais envi-

sagé de quitter le pouvoir, lui quine s’est jamais réellementremis, déjà, de son premieraccident de santé de novembre2005, ne fera, pour ainsi dire, celundi, qu’accomplir une ultimeformalité avec la cérémonied’investiture et de prestation deserment. Une cérémonie que boycot-

tent les islamistes de l’Allianceverte qui comprend le MSP etun ou deux autres petits partissiégeant à l’APN. A l’issue de cette cérémonie,

Abdelmalek Sellal, qui avaitmené la campagne électoraleofficielle et, auparavant officieu-se de Bouteflika, devrareprendre son poste de Premierministre et préparer leséchéances politiques à venir. Acommencer par la révision de laConstitution…

K. A.

Abdelaziz Bouteflika entamera officiellement, aujour-d’hui, lundi, son quatrième mandat à la tête du pays à l’is-sue d’une cérémonie d’investiture qui aura lieu ce matinau Palais des nations à Club des Pins à Alger. Un cérémo-nial officiel qui prévoit aussi un double recueillement :l’un, traditionnel, au monument des Martyrs et l’autre, unepremière, au carré des Martyrs au cimetière El Alia à Alger.

Abdelaziz Bouteflika.

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LOUISA HANOUNE MET EN GARDE BOUTEFLIKA :

«Le répit sera de courtedurée»

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -C’est des décisions «urgentes» et«audacieuses» que le Présidentréélu doit prendre. A défaut, avertitHanoune, même les électeurs quiont fait le choix de Bouteflika pour-raient se «retourner contre lui ». Le statu quo pourrait s’avérer

«mortel» dit-elle puisque lesattentes sont énormes en matièreéconomique, sociale et politique. Le répit, assure-t-elle, sera de

courte durée au regard non seule-ment du contexte au plan interne etau contexte régional et international.Explications de Hanoune : ce n’estpas parce que le peuple a choisi lastabilité qu’il sera indulgent et renon-cera à ses revendications. La candidate du Parti des tra-

vailleurs énumère les priorités decette période post-électorale. Cequ’elle préconise, ce n’est pas unsimple lifting de la Constitution mais

une refonte en profondeur et deslégislatives anticipées et la mise enplace d’un gouvernement homogè-ne sous le contrôle de députés.Sans ces mesures, avertit-elle, c’estla politique du statu quo qui va pré-valoir, ouvrant la porte à l’aventure. Le Parti des travailleurs pourrait-il

prendre part au prochain gouverne-ment ? Pas dans ces conditions,répond Hanoune qui explique que lePT ne sera dans le gouvernementque si des élections législatives anti-cipées libres étaient organisées etque le parti en sortait largementvainqueur. Le PT ne saurait prendre part à

un gouvernement «patchwork», dit-elle. Il s’agit d’une position de princi-pe. Elle s’exprimait au lendemaind’une réunion ordinaire du bureau

politique du parti, réuni pour évaluerles activités du parti pendant lesélections. Le bureau politique a esti-mé que la campagne menée par lacandidate du parti avait été «intenseet homogène» qui a mis au centrede ses préoccupations l’appel à lamobilisation populaire. Le bureau politique a une fois de

plus dit non à la période de transitionque Louisa Hanoune assimile à une«confiscation de la souveraineté dupeuple». Une souveraineté populaire qui a

été respectée lors de la récenteconsultation populaire selon la pre-mière responsable du PT quid’ailleurs se dit «très à l’aise» pourparticiper à la cérémonie d’investitu-re du Président réélu.

N. I.

PREMIÈRE RENCONTREENTRE LE FRONT

DU BOYCOTT ET ALIBENFLIS

Les pourparlersse poursuivent

Les chefs des partis politiques membres du Front duboycott, reconstitué en une «coordinattion nationalepour les libertés et la transition démocratique», et leFront du changement initié par le candidat malheureuxaux présidentielles d’avril 2014, Ali Benflis, ont tenu,hier, à Alger une première réunion en vue de la consti-tution d’une force d’opposition commune, pour allervers une conférence nationale les 17 et 18 mai pro-chain. Selon Zineddine Tebbal, chargé de communication

du MSP, la rencontre a abouti à la poursuite des pour-parlers en vue de s’entendre sur un plan d’action com-mun. Il précise à ce propos que chaque partie a uneplateforme de revendications propre à elle et qu’il fau-dra peut-être un peu de temps pour s’entendre sur tousles détails. Cela dit, il souligne que l’ensemble des par-ticipants, qui globalement partagent les mêmes causeset principes, ont décidé de «poursuivre la pressionpacifique contre le pouvoir en place pour aboutir auchangement tant souhaité par le peuple algérien». Il est à signaler enfin, que la rencontre a eu lieu chez

l’ancien Premier ministre Ahmed Benbitour en présen-ce de ses compagnons du Front du boycott, le SG duRCD, Mohcène Belabbès, le président du MSP,Abderrazak Mokri, le représentant d’Ennahda,Mohamed Douibi et le président du FJD AbdellahDjaballah. Parmi l’autre partie, étaient présents, Ali Benflis

ainsi que ses associés du Front du changement, dontnous citons le SG du mouvement El-Islah, DjahidYounsi, le président du parti El-Fadjr El-Jadid, TaharBenbaïbèche, le président du Front de l'Algérie nouvel-le, Djamel Ben Abdeslem, et du président duMouvement El-Amel, Mohamed Hadef, ainsi que lesecrétaire général de l’UFDS, Noureddine Bahbouh.

M. M.

Louisa Hanoune dit non à la période de transition.

Louisa Hanoune met engarde le Président sortantréélu. En le «mandatant large-ment» pour un quatrième man-dat, les électeurs ne lui ont passigné de chèque en blanc,avertit la secrétaire généraledu Parti des travailleurs quiaffirme que «le répit» sera decourte durée. Le statu quosera mortel, dit-elle. Elle saisi-ra prochainement Bouteflikaau sujet de la nécessité de dis-soudre le Parlement.

Le Soird’Algérie Lundi 28 avril 2014 - PAGE 5Actualité

Une marche qui a drainé prèsde quatre mille personnes qui ontpris possession de la rue durantprès de trois heures. Tout au longde l’itinéraire, qui va du campus del’Université Hasnaoua à l’esplana-de de l’ex-Hôtel de ville, il n’y avaitpas l’ombre d’un CNS ou d’unengin anti-émeute, à l’exception,bien sûr, de quelques agents de lavoie publique affectés à la régula-tion de la circulation automobile etqui ont dû, certainement, recevoirl’ordre de se retirer, au fur et àmesure que les marcheurs avan-cent.

Une foule compacte au-dessusde laquelle flottaient des centainesde bannières aux couleurs jaune,vert et bleu frappées de la lettre«Z» en tifinagh. «Mazalgh di-Mazighan, (Nous sommes des

Amazighs et nous le resterons),pouvoir assassin…», criaient lesmanifestants qui reprennent enchœur d’autres slogans appelant àl’autonomie de la Kabylie.

Les mêmes slogans, chers auxmilitants du mouvement fondé parFerhat M’henni sont visibles surles innombrables banderoles etsur lesquelles on pouvait lirenotamment, «votre répression ren-force notre détermination ; 1962-2014 : maffia politique, arabo-isla-misme et misère pour le peuple.»

Si les militants et sympathi-sants du MAK se sont mobilisés etconstituent l’essentiel desbataillons de marcheurs, il y avaitaussi de nombreux autres mani-festants qui, sans s’inscrire dansla démarche autonomiste du MAK,sont venus marcher pour, disent-ils

presque d’une même voix, mar-quer leur solidarité avec les mani-festants réprimés les 20 et 21 avrilderniers.

«Je suis ici pour dénoncer larépression et revendiquer le droitgaranti par la Constitution de mani-fester dans la rue», dira Hocine, unmilitant du mouvement Barakat. Ily avait aussi des universitaires etd’anciens militants politiques et du

MCB, noyés au milieu des mani-festants.

Universitaire et militant duMCB, signataire en compagnied’une quarantaine d’autres mili-tants d’un appel pour la marcheréprimée du 20 avril dernier, SaïdDoumane nous dira «être descen-du dans la rue pour défendre ledroit de manifester qui est reconnupar la Constitution à tous les

Algériens. Je suis ici pour dénon-cer la répression et manifester masolidarité aux victimes de larépression du 20 avril dernier. Jene suis pas du MAK, dira le Pr SaïdDoumane, mais je défends le droità manifester pour les militants dece mouvement».

Un mouvement duquel les res-ponsables se sont adressés auxmanifestants rassemblés devant lerond-point faisant face à l’ex-Hôtelde ville, tout en saluant la grandemobilisation et la réussite de lamarche qui, selon eux, constitueune avancée pour les idées qu’ilsdéfendent mais aussi un messageà ceux qui ont voulu rallumer lebrasier kabyle.

C’est aussi une démonstrationque la Kabylie peut marcher pacifi-quement, dira un autre respon-sable du mouvement autonomiste.Il faut signaler que si les forcesanti-émeutes ont fait montre d’unegrande discrétion, les services desécurité n’étaient pas pour autantabsents ; beaucoup de policiers encivil s’étaient mêlés à la foule.

S. A. M.

SUCCÈS DE LA MARCHE DU MAK À TIZI-OUZOU

Du tout répressif, à la totale toléranceAinsi se résume l’attitude des autorités qui avaient

déployé une armada de policiers et d’engins anti-émeutespour réprimer la traditionnelle marche commémorative duPrintemps berbère du 20 avril dernier, et faire montre desouplesse et de flexibilité à l’occasion de la marche orga-nisée, hier, à Tizi-Ouzou, à l’initiative de MAK, Mouvementpour l’autodétermination de la Kabylie.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Rien ne va plus au niveaude la laiterie de Birkhadem, rele-vant du groupe Giplait. La grèveenclenchée depuis jeudi dernierest entrée, hier, dans son quatriè-me jour et risque de se poursuivreencore pour d’autres jours, «siaucune mesure d’urgence n’estprise par les pouvoirs publics».

Hier, les multiples tentativesengagées par les uns et les autresdans la perspective de désamor-cer la crise n’a apporté aucune

solution au conflit. Les travailleurs«déterminés» à aller au bout deleurs revendications considèrentqu’un «dénouement de cette crisepasse incontestablement par lamise à l’écart du premier respon-sable de cette entreprise qui n’apas respecté ses multiples enga-gements, et ce, depuis le 10 marsdernier».

En effet, les multiples accordspassés entre l’employeur et le par-tenaire social n’ont jamais vu lejour. «On ne peut faire confiance à

quelqu’un qui renie ses engage-ments», a-ton indiqué. Ainsi, mal-gré l’engagement pris par le secré-taire général du département del’agriculture au lendemain de lagrève, les travailleurs persistent etsignent et considèrent que «l’en-gagement du département del’agriculture ne bénéficie d’aucuncrédit si le premier responsable del’entreprise s’entête à faire passerses lois». «Nous poursuivrons lagrève jusqu’à satisfaction de nosrevendications», a-t-on ajouté.

A l’origine de la grève observéepar les travailleurs de l’Onil deBirkhadem, «la non-application»,selon des sources syndicales,«des accords conclus entre lesreprésentants des travailleurs etl’employeur et contenus dans laconvention collective».

D’après nos sources, «le direc-teur de l’usine a refusé de donnersuite à nos revendications légi-

times, ce qui nous a contraints àobserver un arrêt de travail». Il està noter que la laiterie publique deBirkhadem produit environ400 000 litres par jour, approvi-sionne la globalité du centre, del’Ouest algérois et une bonne par-tie de l’est de la capitale.

Jeudi dernier, les travailleurs decette laiterie avaient assuré la pro-duction matinale, qui est de 200000 litres avant d’observer un arrêtde travail le soir. En conséquence,200 000 autres litres (productiondu soir) ont manqué dans les étalsdes magasins, depuis avant-hier.

Face à cette situation, les quan-tités de poudre de lait destinées àla laiterie de Birkhadem ont étédistribuées à 6 autres laiteries quiinterviennent dans la capitale pourleur permettre d'augmenter leurproduction et compenser ainsi lemanque de ce produit sur le mar-ché suite à cette grève. En cas de

poursuite de la grève, du côté del'Onil, en tant qu'office de régula-tion, «on a pris toutes les disposi-tions nécessaires pour assurer ladisponibilité du lait en sachet surles étals, en espérant toutefois que«la situation se normalise le plusrapidement possible».

Pour rappel, les dernièrespénuries de lait en sachet sontdues notamment au manque de lapoudre de lait. Les responsablesde l’Onil sont catégoriques surcette question : «L’Onil affirme queles quotas de poudre de lait sontrespectés, mais les patrons des usines de production se plai-gnent du manque de la poudre delait», affirme Boulenouar, le porte-parole de l’UGCAA, qui plaidepour la révision de la politique desubvention de la poudre de lait quibénéficie davantage aux «produc-teurs étrangers et importateurs».

A. B.

POURSUITE DE LA GRÈVE À LA LAITERIE DE BIRKHADEM

La pénurie du lait en sachet refait surfaceLa grève se poursuit toujours au niveau de la laiterie de

Birkhadem. Quatre jours après la décision des tra-vailleurs d’observer un arrêt de travail, aucune solutionn’a pointé à l’horizon. Des travailleurs rencontrés, hier,considèrent que «la présence au poste du premier res-ponsable de l’entreprise d’un gestionnaire qui ne respec-te pas ses engagements et sa parole ne fait que compli-quer la situation». Pendant ce temps, la pénurie du laitcommence à se faire ressentir.

Phot

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Une foule compacte a participé à la marche des autonomistes.

FORUM DES CITOYENS POUR LA DEUXIÈME RÉPUBLIQUE

Initiative pour une transitionpacifique

Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - Le Forum descitoyens pour la deuxièmerépublique fait partie desconglomérats formés dansle sillage de l’élection prési-dentiel.

Regroupant des acteursde la société civile, des syn-dicalistes et des militantspolitiques, le forum se pro-pose comme un espace dedialogue et d’action en vued’une transition pacifique.Dans une lettre aux

citoyens, le forum, qui affir-me se réunir régulièrementdepuis le 22 mars dernier,souligne que «devant lasituation de blocage, consé-cutive au verrouillage systé-matique de toutes les institu-tions du pays, notre débat amis en évidence la nécessi-té d’aller à une transitionpacifique, démocratique etcitoyenne, afin de rendre aupeuple la souveraineté dontil est dépossédé durant desdécennies», ajoutant que

«dans cette perspective,nous nous sommes consti-tués en un Forum descitoyens pour la deuxièmeRépublique, susceptibled’offrir à toutes et à tous ,l’espace permettantéchanges de points de vueet de propositions, ainsi quede construire solutions etactions alternatives devantaboutir à la deuxièmeRépublique».

Le forum invite lescitoyens à s’y impliquer afind’élaborer une «plate-formed’exigences politiques, sus-ceptibles de préciser lescontours et défis politiqueset étatiques, éducatifs etscientifiques, économiqueset sociaux, culturels et

médiatiques, de la transition,devenue une revendicationunanimement partagée». Leforum se propose un creusetdans lequel peuvent conver-ger les mouvementscitoyens animés par lamême perspective de transi-tion. Le forum, dans lequelactivent les partis et mouve-ment suivants : l’Initiativepour la refondation démo-cratique (IRD), le Parti laïc etdémocratique (PLD), leComité des citoyens pour ladéfense de la République(CCDR), invite aussi lescitoyens à contribuer à laréflexion en écrivant àl’adresse email «forumci-toyens2014gmail.com».

S. A. I.

Les conditions dans lesquelles s’est dérouléel’élection présidentielle du 17 avril, notammentla présentation de la candidature d’un présidentimpotent, ont libéré l’initiative politique. La pro-pulsion de synergies au sein de l’opposition enest l’un des effets visibles et prépondérants.

BOUZEGUÈNEHommage aux victimes

du Printemps noirS’il est un village qui ne peut pas être taxé d’oublier les

victimes du printemps noir et de la cause pour laquelle ilssont morts, c’est bien le village Aït-Azouane (Bouzeguène),région qui a perdu quatre de ses valeureux enfants durantla tragédie de 2001 et déploré plusieurs blessés.

Samedi, un émouvant hommage a été rendu par ce vil-lage au martyr de la démocratie Azouani Saïd, abattu d’uneballe dans la tête lors des manifestations du 28 avril 2001et dont le portrait superbement relooké et marbré sourit auprintemps qui s’annonce. Cet hommage est aussi celui des126 victimes qui ont payé le prix fort pour que le pays par-achève son indépendance. Moment fort de la cérémonie àlaquelle furent conviées les familles des victimes et ce quireste des acteurs du mouvement citoyen. La pièce théâtra-le réalisée et présentée par la troupe de l’association cul-turelle est derrière cette initiative. Mieux que tout discours,la pièce a planté le triste décor de l’époque et fait revivre àl’assistance, sur fond musical d’un artiste local, l’historiquedes événements et les circonstances exactes dans les-quelles est tombé Azouani Saïd. Les jeunes qui étaientenfants à l’époque ainsi que les femmes qui n’ont pas vécude près les événements ont (re) découvert l’horreur et ledrame vécu à huis clos par la Kabylie.

S. Hammoum

Le Soird’Algérie Lundi 28 avril 2014 - PAGE 6Actualité

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Aquelques semaines seulement du lance-ment des examens de fin d’année, lesdéclarations émanant de la tutelle ne sontpas pour rassurer les candidats.

Aussi bien les élèves que les ensei-gnants ne sont notamment encore fixés surla question du seuil des leçons pourl’examen du bac qui devrait être tranchée le6 mai prochain lors d’une conférence natio-nale.

Pour ce qui est de l’examen de cinquiè-me année primaire, et après avoir évoquéune annulation de la session de rattrapage

lors de la rentrée scolaire, le ministère del’Education revient sur sa décision initiale etdécide de la maintenir pour cette année.

Des syndicats protestent pour leur part,mettant en avant des conditions préalablespour le maintien de cette session et les pro-blèmes d’adaptation pédagogique desélèves dès leur arrivée en première annéemoyenne.

Concernant ce dernier point, MezianeMeriane coordinateur du Snapest a préciséque son syndicat a formulé des propositionsà la tutelle notant que la situation reste déli-cate d’autant que la loi de l’orientation sco-laire stipule qu’un élève de moins de 16 ansne doit pas être exclu de l’école.

«Un élève de 15 ans n’a toutefois pas saplace dans une école primaire avec desenfants de six ans. Il y a ainsi incompatibili-té puisqu’on doit ni le laisser à l’école ni l’ex-clure.

Toutefois, une deuxième session ne faitqu’envoyer des élèves de niveau faible aucollège», a expliqué le syndicaliste quiprône ainsi comme solution urgente la créa-tion de classes spéciales pour les enfantsqui ont un déficit psychopédagogique et quidoivent être pris en charge. Cette solution

permettra, selon le syndicaliste, d’envoyerau collège des élèves d’un niveau accep-table. Concernant le seuil des programmesà définir pour l’examen du baccalauréat,Meziane Meriane rappelle que la conféren-ce nationale décidera de ce seuil précisant,néanmoins, qu’ils n’iront pas jusqu’à définirles cours à réviser.

«Ce serait une erreur monumentale qued’indiquer le seuil des leçons à réviser. Lesélèves doivent normalement réviser tousleurs cours en prévision de l’examen.Pourquoi sanctionner aussi une wilaya qui aterminé son programme ?» précise le syndi-

caliste. Pour sa part, Nouar Larbi, coordina-teur du Cnapest, appliquer une deuxièmesession pour l’examen de cinquième annéeprimaire est une bonne initiative du faitqu’elle permet aux candidats qui n’ont pastravaillé de se rattraper.

«Il faut par contre éviter de politiser lesrésultats et tenter d’atteindre des pourcen-tages importants.

Ceci est valable aussi bien pour l’exa-men de cinquième année que pour le bac»,a déclaré Nouar Larbi, appelant la tutelle àse fier aux résultats pédagogiques.

F.-Z. B.

EXAMENS DE FIN D’ANNÉE

Les syndicats appellent à ne pas politiser les résultats

JOURNÉE DE LA GASTRONOMIE COLOMBIENNE

L’art culinaire au service de la diplomatie

Rym Nasri - Alger (Le Soir)- Pour sa première activité,l’ambassade de la Colombie enAlgérie a opté pour La Casbahd’Alger. Un lieu retenu pour sa«symbolique», affirme le chargéd’affaires à l’ambassade,Alfonso Soria Mendoza. C’estau Musée de la calligraphie, dela miniature et de l’enluminure àla Basse-Casbah que l’art culi-naire colombien a été présenté

hier par un chef colombien, suivid’une dégustation de spécialitéscolombiennes. Objectif : faire lapromotion de la gastronomiecolombienne et montrer l’in-fluence de la cuisine «arabe»sur l’art culinaire colombien.«L’arrivée en Colombie desimmigrants méditerranéens,notamment du Maroc, d’Algérieet de la Tunisie et de ceux pro-venant du Liban et de la Syrie à

la fin du 19e siècle, a transforméles traditions culinaires localesau cours de l’histoire.Leur cuisi-ne est devenue ainsi une partieinfluente de la gastronomie desCaraïbes colombiennes»,explique Alfonso SoriaMendoza. D’ailleurs, poursuit-il,des recherches ont été menéesafin de «mettre en valeur lesinfluences de la cuisine arabesur l’art culinaire colombien».

De son côté, le chercheur etprofesseur en patrimoine cultu-rel, Martin Andrade, affirme quel’apport culinaire de ces immi-grants a enrichi la cuisine dunord de la Colombie. «Le

mélange indigènes-immigrantsa permis d’avoir des plats àbase d’ingrédients de laColombie et d’autres venusd’ailleurs», dit-il. Les journéesde la gastronomie colombiennecomptent également des ate-liers de cuisine prévus àl’International hôtel school deKouba et à l’Ecole nationalesupérieure du tourisme del’Aurassi (Alger). «L’intérêt deces ateliers est de montrer larichesse de la cuisine colom-bienne et aller vers d’éventuelspartenariats», ajoute MartinAndrade.

R. N.

LA TURQUIE CIBLE DES SECTEURS ÉCONOMIQUES EN ALGÉRIE

Des pôles médicaux spécialisésveulent trouver des partenaires

Certes, cela n’est pas nou-veau, mais en plus des«clients» et partenaires tradi-tionnels de l’Algérie, comme laFrance, l’Allemagne, ou encorel’Espagne, de nouveaux paysfont leur apparition.Ainsi, la Turquie dont le déve-loppement économique a ététrès important ces dix dernièresannées, a montré des signesd’intérêt pour le secteur duBTPH, du textile et désormaiscelui de l’équipement médical. Il

n’aura pas fallu longtemps pourvoir des approches concrètesde partenariats algéro-turcs lorsde ce Salon. Il faut dire que leministère de l’Economie enTurquie n’a pas hésité àappuyer un pôle médicaldénommé «Samsun MedicalCluster» qui comprend quelque30 sociétés turques toutes dusecteur privé et qui sont spécia-lisées dans plusieurs segmentsde la santé. Durant cette derniè-re édition du salon Simem à

Oran, nous avons appris qued’ores et déjà, des contacts trèsintéressants ont été entreprisentre une société algériennefabriquant des tenues à usagehospitaliers et d’appareil médi-caux, et une autre turque acti-vant dans un domaine iden-tique. Ce rapprochement devraitaboutir à la commercialisationréciproque des produits dansles deux pays.

Les sociétés turques qui ontfait le déplacement pour la pre-mière fois en Algérie sont géné-ralement à la recherche declients et de représentantsexclusifs, la visite qu’ils onteffectuées à l’EHU et des cli-

niques privées leur a permisd’identifier les besoins exacts.Mais la démarche d’offensiveéconomique ne s’arrête pas là,puisque très prochainement, unautre pôle médical turc va êtreappuyé par les ministères deleur pays afin de s’implanter enAlgérie.

Et en l’occurrence, ce pôleest spécialisé dans la fabrica-tion de médicaments contre lescancers. Là aussi l’on comprendqu’il s’agit d’une véritable poli-tique d’appuis et de développe-ment à l’international qui carac-térise la Turquie, avec commecible privilégiée l’Algérie.

Fayçal Moulay

S’il reste à peine un mois avant le début des examens de fin d’année,période sensible pour les candidats tous paliers confondus, et devant lesdéclarations contradictoires de la tutelle, les syndicats du secteur appel-lent à ne pas politiser ces examens et à se fier aux résultats purementpédagogiques.

La dernière édition du Salon international du médi-cament et des équipements médicaux (Simem) quis’est clôturé samedi dernier a mis en évidence l’im-portance accrue d’entreprises venues de plusieurspays étrangers.

Deux mois après son accréditation à Alger, l’am-bassade de la Colombie a initié des journées de lagastronomie colombienne. Cette initiative est vuecomme un «outil» et une «stratégie» au service de ladiplomatie.

Phot

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ess

La session de rattrapage est maintenue pour l’examen de 5e année primaire.

UNIVERSITÉ AKLI-MOHAND-OULHADJ DE BOUIRALes étudiants de

la Faculté de lettreset langues en grèveAyant initié un programme d’activités

culturelles entrant dans le cadre des fes-tivités commémoratives du 20 avril, lecollectif des étudiants autonomes del’Université Akli-Mohand-Oulhadj deBouira, issu principalement des départe-ments des langues et culture amazi-ghes, et celui des lettres françaises, ontété rabroués par le doyen de la Facultéde lettres et langues.

Aussi, juste après ce refus signifiépar le doyen, qui n’est autre que l’ancienchef de département des langues et cul-ture amazighes, les étudiants de cesdépartements ont décidé de fermer car-rément cette Faculté et menacent, aucas où le doyen persiste dans son refus,de paralyser totalement toutes les autresFacultés.

Pour rappel, les étudiants ont prévudurant la première journée, d’organiserla projection d’un film documentaire suivid’un débat et ayant pour thème : «Lajeunesse kabyle se révolte», puis uneconférence-débat, et dans la soirée, unepièce théâtrale. Au deuxième jour, il étaitprévu un gala artistique.

Y. Y.

TLEMCEN30 quintaux de kif saisis à Bab El-AssaLes éléments du service régional,

chargés de la lutte contre le trafic desstupéfiants ont intervenu, hier à l’aube,pour mettre en échec une tentative d’en-trée, en territoire national, d’une quantitéde 30 quintaux de kif. C’est à la suited’informations en leur possession queles éléments de ce service ont investi leslieux. La transaction a été mise en échecdans la commune de Souani. Alertés,certainement par des complices, les tra-fiquants ont pris la fuite vers le royaumevoisin. C’est à peu près le même scena-rio qui se répète au niveau de la bandefrontalière, les dealers réussissent tou-jours à s’évaporer dans la nature, enabandonnant leur cargaison de drogue.Et c’est encore à bord d’une de cesfameuses R25 que le convoyeur a pris lafuite, abandonnant les 124 colis danslesquels était dissimulée la drogue.

M. Zenasni

Le Soird’Algérie Contribution Lundi 28 avril 2014 - PAGE 7

Maintenant, elles servent à nourrir ladépendance alimentaire du pays.De cefait, notre vulnérabilité au risque d’unebaisse des prix pétroliers devient mani-feste. Même à court terme, une tellesituation n’est pas tenable. Elle appelleà une refonte totale de notre économiedans le sens d’une moindre dépendancedes hydrocarbures. Elle commandeaussi la mise en œuvre d’une politiqueénergétique qui assure l’utilisation opti-male des ressources nationales. Le mode de gestion des réserves du

sous-sol, la lutte contre le gaspillaged’énergie et la transition énergétiquevers un modèle de consommationapproprié sont autant d’axes straté-giques autour desquels devrait s’articu-ler cette politique. C’est de ces aspectsque traitera la présente contribution.

Gestion des réserves : éviter toute surexploitation

Les réserves nationales prouvéesd’hydrocarbures conventionnels sontévaluées à 12 milliards de barils depétrole et 4,500 milliards de mètrescubes de gaz, selon la revue de BritishPetroleum. Au rythme actuel de crois-sance de la consommation intérieure,ces réserves peuvent assurer une auto-nomie de moins de 15 ans pour le pétro-le et d’une trentaine d’années pour legaz. Ce simple bilan montre que l’Algé-rie ne dispose pas de grandes réservesde pétrole. Elle risque même d’en man-quer avant que les cinq nouvelles raffi-neries prévues dans le programme dusecteur de l’énergie n’entrent en service(sic !). Une politique de préservation decette ressource est donc impérative.Son exploitation à un niveau immodéréne saurait se justifier sauf à prendre lerisque d’exposer notre pays à unedépendance totale vis-à-vis de l’étran-ger dès 2020-2025. Ce bilan montreaussi que nos ressources en gaz sontun peu plus substantielles. Ces res-sources deviennent vraiment consé-quentes si l’on prend en compte lesréserves, estimées mais non prouvées,de gaz de schiste (20 000 millions demètres cubes selon DOE/EIA). Si ces dernières réserves étaient

confirmées, même partiellement, l’auto-nomie de notre pays en gaz pourraitatteindre le siècle. Le potentiel est doncimmense. Malgré cela, la rente risque dene pas être au rendez-vous en raison dela faiblesse des prix du gaz. Toutes lesétudes prospectives s’accordent sur untassement, voire une régression de cesprix à moyen et long termes. La tentation facile serait donc de

compenser cette baisse des prix par uneaugmentation sensible de la production.Y succomber serait faillir gravement ànos responsabilités à l’endroit des géné-rations à venir. S’il faut admettre qu’unepolitique énergétique réaliste doit adap-ter le rythme d’exploitation de nosréserves de gaz aux besoins de l’écono-mie, il faut reconnaître tout autant qu’el-le ne saurait servir de pourvoyeur, àfonds perdus, d’une économie non per-formante. Oui, il faut faire évoluer le

niveau de production de ces ressourcesavec les besoins financiers, mais àcondition que ceux-ci servent le déve-loppement réel du pays. La bancarisa-tion du sous-sol, l’esprit du «dépensersans compter» et la construction de pro-jets non rentables sont autant de fléauxque l’on ne peut qualifier d’actes dedéveloppement. En tout état de cause,une politique énergétique de long termeexige d’éviter toute surexploitation, sousquelque forme que ce soit.

Maîtrise de la demande : la lutte contrele gaspillage s’impose plus que jamais La consommation nationale d’énergie

primaire est aujourd’hui de l’ordre de 55millions de tonnes équivalent pétrole(tep). Au taux de croissance actuel, lademande risque de doubler dans moinsde 10 ans. Il y a donc urgence à maîtri-ser cette demande. Il ne s’agit évidem-ment pas de lutter contre la consomma-tion utile qui participe au développementéconomique et améliore le confort socialdu citoyen. Il faudrait, par contre, menerune véritable guerre au gaspillage à tra-vers une politique avisée d’économied’énergie. Un objectif chiffré de gaind’efficacité énergétique devrait être fixédans le cadre d’un programme national.Si l’on se base sur l’expérience interna-tionale, un gain de 30% semble tout àfait à notre portée à l’horizon 2020. L’atteinte d’un tel objectif ne se suffit,

hélas, pas de déclarations d’intention. Elleexige la prise d’actions décisives et leurréalisation effective selon un calendrierprécis. Parmi celles ci, citons-en cinq :1- Application de normes de consom-

mation de carburant aux véhicules neufsdès 2015 : en Europe, l’ensemble desvéhicules de tourisme mis sur le marchépar chaque constructeur ne doit pasdépasser une consommation moyennede carburant d’environ 5,5 l/100 km (130g C02/km) en 2012 et 4 l/100 km (95 gC02/km) en 2020. Rien n’empêche notrepays d’adopter ces normes. Si ellesl’étaient, un gain de 30 % à 40% sur laconsommation nationale pourrait êtreraisonnablement attendu d’ici 2025. 2- Interdiction de l’importation des

lampes à incandescence dès 2015 : surrecommandation de l’Unep (UnitedNations Environment Programme), la plu-part des pays ont interdit ce type delampes en 2012-2014. Chez nous, leurinterdiction permettrait de diviser par deuxla consommation électrique destinée àl’éclairage, soit une économie de 10% dela production nationale d’électricité(1). 3- Généralisation des normes d’isola-

tion thermique des bâtiments pourtoutes les nouvelles habitations dès2015 : les normes BBC (bâtiment àbasse consommation) sont déjà généra-lisées un peu partout et notamment enEurope. Ces normes réduisent de moitiéla consommation électrique liée à la cli-matisation et au chauffage. En Algérie,la climatisation est, selon les déclara-tions des autorités, à l’origine de l’explo-sion récente de la demande électrique.

Il serait donc avisé d’en minimiser laconsommation en construisant des loge-

ments économes en énergie. Ces loge-ments dureront un siècle. Autant doncles construire aux nouvelles normes.4- Taxation spécifique des appareils

domestiques énergivores dès 2015 : lesappareils domestiques (climatiseurs,appareils de chauffage, réfrigéra-teurs….) sont classés, selon leur rende-ment, dans les catégories A, B, C, D, E,F et G. Leur consommation d’énergiepasse du simple au double de la catégo-rie A à G. Un système de taxation privi-légiant la classe A et pénalisant lesautres catégories éviterait la véritable«saignée» d’énergie que provoquentces appareils.5- Alignement du rendement énergé-

tique des grands complexes industrielssur celui d’unités similaires installéesdans les pays industrialisés avant 2020 :si cette mesure ne se traduisait que parun gain de 15-20% sur les rendementsactuels, cela équivaudrait à une écono-mie de plus de 3 milliards de mètrescubes de gaz par an. En réalité, lepotentiel de gain est bien plus élevé. Iljustifie amplement cette opération quidevrait être à la charge des entités éco-nomiques). Le rôle de l’Administrationdevrait se limiter à fixer les objectifs, enfonction des standards internationaux,et à en contrôler l’exécution.Ces cinq mesures montrent l’impor-

tance des enjeux d’une politique d’eco-nomie d’energie. Je ne les ai pas choi-sies par hasard. Elles ont été sélection-nées pour plusieurs raisons.

Primo, elles concernent les secteursqui comptent pour plus de 80% de laconsommation nationale d’énergie. Leurapplication sera donc déterminantedans la lutte contre le gaspillage inouïqui règne dans le pays. Deuzio, elles constituent un levier de

rationalisation de la demande efficace etpeu contraignant comparativement àcelui du relèvement des prix. Elles per-mettent, en effet, de réaliser une écono-mie d’energie substantielle sans réajuste-ment des prix des produits énergétiques. Tercio, elles ont toutes été appliquées

avec un succès éclatant ailleurs. Ellespeuvent donc réussir tout autant cheznous. Sans ces mesures, la consomma-tion interne continuera à croître à untaux à deux chiffres sans que celacontribue ni à l’essor economique ni aubien-être du citoyen.

Mix énergétique : le gaz estune option incontournable

Le secteur industriel utilise le gaznaturel comme principale source d’éner-gie. Cette politique, qui privilégie le gaz,est parfaitement indiquée eu égard à lanature des ressources nationales. Le développement progressif de

l’énergie solaire, initié par le secteur del’énergie, l’est tout autant. A ces sourcesprincipales, il y a lieu d’ajouter le char-bon comme énergie d’appoint dans lagénération électrique. A l’inverse du secteur industriel, celui

des transports utilise des carburantsexclusivement d’origine pétrolière etprincipalement du gasoil. L’utilisation dece type de carburant est en totale inadé-quation avec la structure des ressourcesnationales qui sont avant tout gazières.Les carburants gazeux plus disponibleslocalement, moins chers et plus propres,sont marginalisés malgré toutes leursqualités. Le GPLC constitue moins de

4% de la consommation nationale decarburant. Pire, sa part ne cesse debaisser en faveur du gasoil. Cette situa-tion du pays du gaz où le gasoil est roiest inexplicable. L’inversion de cette tendance au pro-

fit du GPLC s’impose tant aux plansstratégique et économique qu’environ-nemental. Elle ne peut cependant avoirlieu sans une intervention de l’Etat. C’estpourquoi la mise en place d’un cadreréglementaire spécifique est nécessairesi l’on veut promouvoir et généraliserl’utilisation du GPLC(2). A défaut, laconsommation de gasoil importé et sub-ventionné continuera à croître en dépitde tout bon sens.S’agissant du gaz naturel carburant

(GNC), il est navrant de constater quece mode de carburation soit resté austade de projet-pilote depuis la fin desannées… 1980. C’est effectivement àcette époque que le premier bus roulantau GNC a été testé à Alger. Depuis doncun quart de siècle, le GNC, tout aussidisponible, peu cher et propre que leGPLC, peine à sortir du stade expéri-mental alors qu’il a fait ses preuves par-tout dans le monde. Là aussi, il estgrand temps de mettre en place un pro-gramme spécial pour que ce carburantprenne toute sa place.

ConclusionLa politique énergétique n’est pas un

concept abstrait. Au contraire, elle a unefonction bien concrète. C’est celle dedoter le pays d’une vision énergétique àtrès long terme. C’est aussi celle demoduler le niveau d’exploitation desréserves en fonction des besoins réelsde l’économie, sans obérer l’avenir desgénérations futures. C’est enfin celle de mettre en place

les mécanismes adéquats pour com-battre la gabegie énergétique et garantirl’émergence d’un modèle de consom-mation conforme aux spécificités natio-nales. A ce titre, sa mise en œuvre revêtun caractère hautement stratégique.

S. A.

*Ingénieur en raffinage et pétrochimie

(1) Voir contribution du même auteur«Une heure pour la planète» publiéedans Le Soir d’Algérie du 26-03-2014. (2) Voir contribution du même auteur«Plaidoyer pour une large utilisation duGPLC» publiée dans Le Soir d’Algériedu 26-12-2012.

Quelques éléments de politique énergétiquePar Salah Azzoug(*)

[email protected] rôle que jouent les hydrocarbures dans l’économie nationale a pris

une dimension inquiétante. Le pétrole et le gaz représentent plus de 40%du PIB et génèrent la quasi-totalité (98%) de nos ressources en devises.La fonction de ces ressources, qui étaient destinées exclusivement aufinancement des investissements productifs dans les années 1970, estaujourd’hui dévoyée.

ContributionLe Soird’Algérie Lundi 28 avril 2014 - Page 8

LA SITUATION DANS LA VALLÉE DU M’ZAB

Tous les Algériens sont concernésL’actualité a ceci de particu-

lier. Un évènement peut encacher un autre. Le proposn’est pas d’établir une hiérar-chie d’importance ou de gravitéentre les évènements. Cepen-dant, l’exercice consistant àdéceler les liens entre les évè-nements ne serait pas sansintérêt. La question de savoir«le battement d’ailes d’unpapillon au Brésil, peut-il provo-quer une tornade au Texas ?»est, nous semble t-il, d’une per-tinence évidente.

L’Algérie vit des évènements qui mal-heureusement n’ont ni contours précis,ni causes fortuites. Si l’on doit recourir àl’image, l’expression «flou dramatique»sied à l’illustra-tion.

Parmi cesévènementsqui doiventnous interpel-ler, la situationà Ghardaïa enconstitue undes plus intrigants.

Mais que se passe-t-il réellement àGhardaïa ?

La certitude qu’il s’y passe quelquechose est acquise. Cependant l’explica-tion de ce qui s’y passe est confuse. Lescauses susceptibles d’être évoquéessont multiples.

Il est vrai que tout le monde s’accor-de sur le fait que la vallée du M’Zab pré-sente cette caractéristique d’être unerégion où se juxtaposent sans seconfondre plusieurs particularités. Ils’est agi jusqu’à une date récente d’une«cohabitation» que l’appartenance àune même Nation et à une même reli-gion ainsi que «la vigilance» d’un pou-voir central ont su préserver, voire impo-ser.

Les particularités sont multiples. Enpremier lieu, la vallée du M’Zab est habi-tée par des populations berbérophoneset des populations arabophones dont laprésence dans ces contrées est connue.(Les ouvrages d’histoire, notamment«les prolégomènes et les écrits d’IbnKhaldoun sur l’histoire des Arabes, despeuples étrangers et les Berbères sont,à ce sujet, très édifiants).

En second lieu, cette région est habi-tée par des Algériens appartenant àdeux écoles religieuses musulmanesdistinctes : Ibadite et Malékite. Cette der-nière particularité n’a pas dans l’histoirede l’Islam en Algérie une connotationconflictuelle. En effet, les Oulémas algé-riens des deux écoles ont toujours évo-lué en harmonie et sans heurts.

Il est regrettable de constater, à l’oc-casion de ces évènements, que le dis-cours wahhabite distillé par quelqueschaînes satellitaires soient relayé pardes «Algériens identifiés et non-inquié-tés» à travers les réseaux sociaux etautres supports médiatiques sous formede véritables appels au meurtre. La par-ticularité berbérophone a été sciemmentécartée pour une particularité autrementplus pernicieuse car présentant «l’avan-tage» de ne pas susciter une grande«solidarité» des autres Algériens

puisque ceux-ci appartiennent dans laquasi-totalité à l’école malékite.

Le discours radical wahhabite s’estainsi adapté. Durant la période où l’Al-gérie menait une guerre atroce contre leterrorisme, ces mêmes médias et leursrelais émettaient des fetwas selon les-quelles il était licite de tuer les Algériens.Aujourd’hui, la même fetwa est pronon-cée à l’encontre des Ibadites. Ceci dit, ily a lieu de préciser que seuls les Iba-dites d’Algérie sont visés. Les Ibaditesdes pays du Golfe ou d’ailleurs n’étantpas concernés. D’où l’évidence de ladéduction. C’est ainsi qu’il a été possibled’assister avec regret à l’expression d’unfanatisme primaire traduisant un sous-développement religieux alarmant.

Les musulmans n’arrêtent pas, mal-heureusement, de montrer au mondeentier qu’ils ne sont pas en mesure dese hisser à la hauteur de l’Islam. Cette

religion quiprône latolérance, lerespect de lavie humaineet la paix estinstrumenta-lisée,comble des

paradoxes, pour attenter à la vie humai-ne, cultiver la haine et semer la terreur.Une question est tout de même intéres-sante à poser : par quel phénomène unedifférence entre deux écoles d’unemême religion, ayant cohabité sansconflit, durant des siècles découvreaujourd’hui que l’existence de l’une doitse traduire par l’élimination de l’autre ?!

Ces différences entre les habitants decette région ont toujours existé. Lesquelques «conflits» que ces habitantsont connus avaient toujours une origineétablie et un fait générateur précis queles particularités sus-évoquées attisent,certes. On peut aller jusqu’à comparerces «conflits» avec ceux que d’autresrégions d’Algérie ont connus à l’occa-sion de désaccord entre habitants dedeux ou plusieurs quartiers, villages,archs, etc.

Il ne fautpas, audemeurant,occulter unelutte latenteet sournoise,laquelle atoujoursexisté dansla région etque l’absen-ce d’uneprise en charge objective par l’Etat aautorisée. Une lutte pour l’occupationdes espaces géographique, culturel ethistorique a toujours sous-tendu les pos-tions des uns et des autres. Toutes lesoccasions étaient propices. Qu’il s’agis-se des élections locales ou nationales,le débat n’est jamais autour d’un pro-gramme mais autour de l’appartenancedes candidats à telle ou telle commu-nauté. Lorsqu’il s’agit de baptiser un édi-fice public les résistances s’organisent.C’est ainsi, à titre d’exemple, que l’uni-versité de Ghardaïa n’a pu être baptiséeau nom du Cheikh Tifyèche (savant iba-dite) bien que le président de la Répu-blique ait annoncé cette décision à l’oc-casion de son passage à Ghardaïa. Les

recrutements, les nominations au niveaulocal obéissent à cette logique, au pointoù des entreprises publiques, orga-nismes, administrations voire des pro-fessions libérales réglementées sont«dominés» par telle ou telle communau-té.

Cette fois-ci, le conflit qui secoue lavallée du M’Zab est gravissime. L’animo-sité et la haine atteignent presque lepoint de non-retour. La violenceengendre la violence et l’exclusion ali-mente l’exclusion.

Les personnes tuées ou gravementblessées, les biens saccagés, pillés etincendiés, les lieux sacrés souillés, lestombes profanées, les slogans scandés,les insultes proférées ont atteint un pointjamais égalé. Les dommages sontconsidérables et les souffrances inapai-sables. Les traumatismes sont énormes.La haine allaite les enfants. Les écolierset les lycéens ne supportent plus des’asseoir côte à côte sur un banc dansune même classe. Certains enseignantsen sont arrivés à faillir à leur mission parhaine de l’autre. Les uns et les autressont dans une situation belliqueuse etune logique d’exclusion mutuelle. L’onne devrait pas être étonné, si un jour, àGhardaïa,au lycéeMoufdiZakaria ouailleurs,cette néga-tion del’autre ne seprolongejusqu’aurefus derespecterl’hymnenational au motif que Moufdi est M’Zabi.

Il appartient aux spécialistes de s’in-téresser au problème, d’identifier lescauses pour appréhender les effets etprévenir les récidives.

Le problème qui concerne Ghardaïarisquerait de se rééditer dans d’autresrégions d’Algérie. Outre les difficultéssocio-économico-culturelles que vivent

les jeunesAlgériens, ladisparitiondes espacesoù les diffé-rences sediluaient et oùle sentimentnationals’épanouis-sait tendent àdisparaître.

L’on peut évoquer à titre d’exemple leservice national avec ses grands projetset les universités avant que celles-ci nese multiplient au point de fixer les jeunesdans leurs localités respectives en lesprivant de connaître d’autres jeunesAlgériens et tisser ainsi, des liens desolidarité et de cohésion nationale.

L’urgence aujourd’hui est de voir leschoses avec lucidité et responsabilité etsurtout, sans non-dits. Que l’Etat organi-se la prise en charge de ces évène-ments sous tous leurs aspects.

Les habitants de la vallée du M’Zabdoivent comprendre que l’Algérie ne doitpas être livrée aux desseins criminelsdes extrémistes. Que les temps où desAlgériens risquent d’être chassés de

leurs demeures ou obligés de se réfu-gier ailleurs sont révolus. Les Berbèresibadites sont d’abord des Algériens etles Arabes Chaâmbas sont d’abord desAlgériens. Que l’unité de l’Algérie estdésormais scellée par le sang de sesmartyrs. Tous ses martyrs.

L’existence de l’Etat se traduit parl’accomplissement par celui-ci de sesmissions régaliennes. Nul ne peut sefaire justice lui-même. Aussi, le citoyenest-il en droit d’attendre de cet Etat pro-tection et de la justice de cet Etat,condamnation des coupables et répara-tions des préjudices. Dans le cascontraire, cet Etat pécherait par omis-sion et dans le même temps, violerait laloi fondamentale du pays.

La recherche de l’imputabilité de laresponsabilité politique et/ou moraleet/ou pénale de telle ou telle personnene saurait dispenser de souligner la res-ponsabilité de l’Etat algérien.

Les faits commis relèvent de la loipénale. Ils sont l’œuvre d’individus quidoivent répondre de leurs actes devant

les juridic-tions compé-tentes. Lespoursuitesdoivent, envertu ducode de pro-cédurepénale, êtreengagées.L’applicationde la loi nepeut souffrird’aucune ter-

giversation ni d’aucun sursis tant qu’il yva de la sécurité nationale. La situation àGhardaïa pose un problème de sécuriténationale. Le devoir ne recommandepas uniquement de punir les coupablespris en flagrant délit, mais de recher-cher, d’identifier et de punir les comman-ditaires, qu’ils soient en turban, en kamisou en col blanc. C’est à cela que se per-çoit l’intelligence d’un Etat et l’efficacitéde ses appareils. Il est vrai que la puni-tion ne répare pas un tort, mais elle enprévient d’autres. L’impunité est plusdangereuse pour la société que le crimi-nel même. Tous les Algériens sontconcernés. Il ne s’agit pas d’une régionoù l’on ne peut plus aller en vacances. Ils’agit d’une région d’où un dangermenaçant toute l’Algérie pourrait prove-nir. Ce n’est nullement de cette façonqu’on arrivera à fêter le centenaire del’indépendance de l’Algérie !

Nous terminons par cette maxime deBenjamin Franklin :

«À cause du clou, le fer fut perdu.À cause du fer, le cheval fut perdu.À cause du cheval, le cavalier fut

perdu.À cause du cavalier, le message fut

perdu.À cause du message, la bataille fut

perdue.À cause de la bataille, la guerre fut

perdue.À cause de la guerre, la liberté fut

perdue.Tout cela pour un simple clou. »

A. H.-N.

Par Ahmed Hadj NacerAvocat.

C’est ainsi, à titre d’exemple, que l’université deGhardaïa n’a pu être baptisée au nom du CheikhTifyèche (savant ibadite) bien que le président de

la République ait annoncé cette décision àl’occasion de son passage à Ghardaïa. Les

recrutements, les nominations au niveau localobéissent à cette logique, au point où des

entreprises publiques, organismes, administrationsvoire des professions libérales réglementées sont

«dominés» par telle ou telle communauté.

La situation à Ghardaïa pose un problème desécurité nationale. Le devoir ne recommande pas

uniquement de punir les coupables pris enflagrant délit, mais de rechercher, d’identifier etde punir les commanditaires, qu’ils soient en

turban, en kamis ou en col blanc. C’est à cela quese perçoit l’intelligence d’un Etat et l’efficacité de

ses appareils.

Le discours radical wahhabite s’est ainsiadapté. Durant la période où l’Algérie menaitune guerre atroce contre le terrorisme, cesmêmes médias et leurs relais émettaient desfetwas selon lesquelles il était licite de tuer les

Algériens.

Encore une autre provoca-tion de la police envers desjeunes de Kabylie mais, cettefois-ci, avec la bénédiction del’autorité civile locale.

Dans la nuit de jeudi, des supportersde la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK)de la ville d’Aït-Amrane, dans le centre dela wilaya de Boumerdès, qui est connueet reconnue comme étant un fief de laJSK, nous ont appelés «pour dénoncercette provocation contre eux».

Les faits : ces supporters préparent lagrande fête de la finale de la Couped’Algérie en y mettant une grande

ambiance festive en ville, ils ont parailleurs installé des drapeaux etd’énormes banderoles aux couleurs deleur club préféré. «Ils ont égayé la villedéjà triste», estime un citoyen de la loca-lité.

Ces fans ont choisi le centre-ville et lepont au-dessus de la RN5 pour sus-pendre leurs couleurs. Bien entendu,pour la majorité des fans du club deKabylie, les couleurs de la JSK ne vontpas sans les couleurs du Mouvementamazigh. «La police locale a enlevétoutes les banderoles et les drapeaux quirappellent l’amazighité. Donc, la grandepartie de nos drapeaux. Les policiers ontutilisé un engin de l’APC pour pouvoir

monter à hauteur de nos couleurs et lesenlever. Le maire est donc d’accord aveccette action illégale», diront au téléphoneplusieurs supporters. Leur colère est àpeine contenue.

Une autre source nous a affirmé quecette action, jugée répressive par les sup-porters, n’a été décidée qu’après avisfavorable du maire.

Pour rappel, le premier magistratd’Aït-Amrane, Ahmed Afra, est élu sur laliste du Front des forces socialistes(FFS). Ce vendredi, nos tentatives pourle contacter sont malheureusement res-tées vaines. En fait, en vertu de quelle loila police s’est-elle arrogé le droit d’interdi-re aux supporters de la JSK de faire la

fête à Aït-Amrane et de marquer leurappartenance sportive et culturelle ?Dans ce cas, pourquoi la police de Tizi-Ouzou ou des autres localités du paysn’enlèvera-elle pas les couleurs qu’ellejugera non conformes à sa conception duvéritable supporter ? Les couleurs duMouloudia d’Alger (MCA), l’adversaire dela JSK en finale de la Coupe d’Algérie,qui ont, tout le monde le sait, une conno-tation culturelle, historique et politiquesont-elles désormais interdites sur le ter-ritoire national ?

Quand un policier s’érige en censeurculturel ou politique, cela conduit vers ladérive.

A. L.

Ce jeudi, lors de sa sortie sur terrain,le wali de Bouira, Nacer Maskri n’a pascessé de rappeler aux investisseurs quiont eu la chance de figurer parmi les heu-reux bénéficiaires d’un lot dans cettezone, de la nécessité de lancer au plusvite leurs projets sous peine de se voirretirer l’agrément et à l’Etat de récupérerle terrain pour l’octroyer à d'autres inves-tisseurs.

En effet, lors de cette visite, le wali aindiqué qu’ils sont plus de 170 investis-seurs à avoir déposé leurs dossiersauprès du Calpiref en vue d’agrémentpour s’implanter dans cette zone. Unezone qui s’étend sur 225 hectares et quivient de bénéficier d’une extension sur190 hectares, faisant d’elle l’un des pre-

miers pôles industriels à l'échelle nationa-le avec un total de 415 hectares. Aussi, lavisite de ce jeudi était-elle, outre le suivi etl’inspection des projets en cours de réali-sation ou en activité, l’occasion pour lewali d’inspecter l’état d’avancement destravaux d’aménagement et de viabilisa-tion de cette zone.

Il faut rappeler que cette visite a étéprécédée par une réunion de coordina-tion que le wali avait organisée la veille enprésence de tous les partenaires impli-qués dans la viabilisation de cette zone, àpartir du responsable de la gestion decette zone, l’Aniref, aux directeurs del’exécutif comme le D/PME, le DUC, leDSA, le cadastre, les domaines, le DRE,l’environnement, le Drag, les P/APW et le

P/APC de la commune d’Oued El Berdi,commune qui abrite cette zone industriel-le. Aussi, lors de la visite sur terrain lelendemain, le wali a insisté auprès desdifférents intervenants pour que cettezone soit un véritable pôle industriel inté-gré, avec un aménagement et une viabili-sation exemplaires, et plus que cela, unpôle où il doit y avoir un cadre de vieagréable avec, et cela est inscrit sur soninsistance, une zone de services où figu-reront des restaurants, des cafétérias, etbien d’autres commodités.

Le wali s’est inspiré, pour ce faire, del’exemple d’un investisseur étranger quiest déjà établi sur les lieux, à savoir unChinois, qui a créé une base de vie, oùl’on peut trouver sur place un restaurant,une cafétéria, une salle de conférences,une aire de jeux, un terrain de football, etmême une piscine.

Ainsi, le prenant à témoin, le wali ainvité les autres investisseurs à imiter lesChinois et créer un cadre de vie agréablepour leurs futurs employés, avec desespaces de détente et même, pourquoi

pas, des constructions en hauteur pou-vant aller jusqu’à des R+3 sous forme decélébatoriums et autres chambres pourles cadres et les fonctionnaires, à condi-tion que cela ne soit pas assimilé à deslogements de fonction en famille.

Cela étant, il est utile de rappeler quelors de cette visite, le wali a rencontrél’ensemble des investisseurs établis déjàsur les lieux et qui sont au nombre de 72dont certains sont opérationnels, d’autresen cours de réalisation comme Sovac quiva faire le montage des véhicules indus-triels, et qui promet le démarrage de cetteusine vers juillet prochain avec à terme lacréation de plus de 2 000 emploisdirects ; l’entreprise chinoise que nousavons évoquée plus haut et qui promet lacréation de 600 emplois dont 500 natio-naux et 100 étrangers, avec la prioritépour la main-d’œuvre locale pour lespostes ordinaires. Il y a également Ifri Bioqui promet la création de 500 emplois, lesdifférentes marques nationales commeLa Belle, le groupe Cevital, ou encoreétrangères comme Henkel, et un investis-

sement émirati… Enfin, rappelons que, sipour la plupart des investisseurs qui ont lachance d’avoir des agréments, le walis’est montré satisfait de l’état d’avance-ment de leurs projets, si au cours decette visite, le wali a souligné l’importancede se présenter en groupes pour cer-taines demandes de raccordementcomme celles de l’électricité et du gaz, del’eau potable et industrielle, le téléphoneet l’internet, si le wali a donné pour cer-tains, des autorisations temporaires pourle forage afin d’exploiter l’eau souterraineavant l’arrivée des eaux du barrage, celan’a pas empêché le premier magistrat dela wilaya d’avertir certains investisseurs etde les menacer de retrait d’agréments aucas où ils ne lanceraient pas leurs travauxdans l’immédiat.

Cela outre sa décision, arrêtée déjà,quant au retrait de sept agréments pourcertains investisseurs qui ont épuisétoutes les voies de recours avec troismises en demeure sans suite au sujet dunon-lancement de leurs projets.

Y. Y.

Nous avons questionné à cepropos le ministre des Ressourcesen eau, Hocine Necib, jeudi der-nier, lors de sa venue àBoumerdès. La réponse duministre est encore hésitante. «Lebarrage de Djemaâ est effective-ment une grande infrastructuredont les études ont été finaliséesdans les années 1990. J’ai décidé,avec le wali, d’envoyer en coursde semaine une commission surplace. Cette commission aurajuste pour tâche d’évaluer lescontraintes puisque depuis 20 ansle site a subi des variations, et ce,malgré l’interdiction de construc-tion. Si ces contraintes ne compro-

mettent pas la réalisation de ceprojet, nous allons l’inscrire dansle prochain plan quinquennal. J’ytiens personnellement. Ce barra-ge est une grosse infrastructurequi va certainement apporter unevaleur ajoutée au réseau hydrau-lique de la région algéroise», dira-t-il. Par contraintes, il faut com-prendre surtout l’occupationhumaine de la surface du bassinde ce projet. En la matière, l’Etat,par le biais de son institution pri-maire, l’APC en l’occurrence, n’estexempt de tout reproche puisquela collectivité en question aconstruit, entre autre, une école.Cela devient de l’obstruction déli-

bérée aidée par le laxisme du gou-vernement.

Les difficultés en AEP du piémont de Boumerdès

A l’occasion, nous avons inter-rogé le ministre, qui était accom-pagné du wali Kamel Abbès, ausujet du déficit de l’alimentation eneau potable des villes et villagesdu piémont de la wilaya deBoumerdès comme Timezrit,Chabet-El-Ameur, … alors que lawilaya a la chance, comme l’a rap-pelé le ministre, de posséder troisgrosses infrastructures structu-rantes (station de dessalement,conduite de Taksebt et système etbarrage de Keddara). Est-ce quele ministère financera l’installationdes équipements pour acheminerl’eau vers ces localités ? Le

ministre a saisi au vol notre ques-tion pour donner plus de détail ence qui concerne cette région.«Permettez-moi de mettre la situa-tion de ces localités à jour. Il y ad’abord Timezrit, Chabet-El-Ameur ainsi que tous les centresruraux se trouvant au sud desIssers, Bordj-Menaïel et Naciria(Laâziv ndlr) au nombre de 152pour lesquels j’ai pris l’engage-ment de dégager les financementsnécessaires, soit 240 milliards decentimes pour régler leurs pro-blèmes. Plus encore, les appelsd’offres ont été lancés et desentreprises en voie de sélection.Donc, les travaux seront lancésdès le mois de mai prochain. Auplus tard, dans 18 mois, toutes ceslocalités recevront l’eau. L’autrepoint que nous allons prendre encharge concerne Keddara et

Kherrouba. Les études les concer-nant sont en cours. Et l’année pro-chaine, nous allons inscrire le pro-jet pour ces deux localités afin deles alimenter d’une manièredurable. S’agissant d’Ouled Aïssa,une chaîne est en cours de réha-bilitation pour renforcer les capaci-tés de cette commune. Nousavons la volonté d’aller dans tousles villages et donner l’eau à tout lemonde.»

Pour rappel, au cours de savisite, le ministre a mis en servicequatre stations de pompage pourrenforcer l’alimentation de plu-sieurs communes. En cette pério-de d’avant la nomination du nou-veau gouvernement, il est debonne guerre pour un ministre demontrer à travers des actionsmédiatisées des choses positives.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Lundi 28 avril 2014 - PAGE 9Le Soir du Centre

BOUIRA

Plus de 170 dossiers d’investissement en attente d’agrément

CONSÉQUENCE DES TERGIVERSATIONS AU NIVEAU GOUVERNEMENTAL

La construction du barrage des Issers compromise ?Jeté aux oubliettes depuis plusieurs années, le pro-

jet de construction du grand barrage de Oued Djemaâ,au sud-est de la commune des Issers, dans le centrede la wilaya de Boumerdès, tarde à être lancé.

Considérée comme l'une des plus attirantes de par sa situationgéographique tant elle est placée à quelques kilomètres de l'auto-route Est-Ouest, et à moins d’une heure de la capitale, la zoneindustrielle de Sidi-Khaled, dans la wilaya de Bouira, est trèsconvoitée ces derniers temps par les industriels, surtout ceuxissus des wilayas limitrophes comme Alger, Béjaïa et Tizi-Ouzou.

AÏT-AMRANE (BOUMERDÈS)

Les drapeaux célébrant la JSK et le Printemps berbère confisqués

DAMOUS (TIPASA)

Démantèlementd’une bande de malfaiteurs

La cellule de communicationde la police de Tipasa vient derendre public un communiquédans lequel elle révèle les circons-tances du démantèlement d’unebande de malfaiteurs.

Selon ce communiqué, il s’agi-rait du vol avec effraction d’unlogement situé dans la ville deDamous, distante de 150 kilo-mètres d’Alger.

La propriétaire de ce logementest une dame émigrée en France.A l’intérieur de ce logement, setrouvaient plusieurs objets devaleur, notamment des appa-reillages électroniques et électro-ménagers ainsi que de l’outillage.Dans ce communiqué, il a été pré-cisé qu’avant-hier, un plaignantrépondant aux initiales de A. Z. etfrère de la propriétaire émigrée,s’était adressé aux services de lapolice de Damous pour déclarer levol. Les policiers, ayant pris l’affai-re en charge, auraient ciblé lespersonnes et les lieux suspects.Après une surveillance soutenue ,un premier suspect fut interceptéet il avoua le nom du cerveau dela bande. Il s’agissait de B. M., undélinquant résidant à Damous.

La bande composée de cinqpersonnes a été vite interceptée etplacée sous mandat de dépôt. Leprocureur près le tribunal deCherchell, après examen des élé-ments du délit, décida de placer lechef de la bande au sein de la pri-son de Sidi-Ghilès et le restant dela bande bénéficia d’une citation àcomparaître directe. Il convient depréciser que l’ensemble des pro-duits volés a été récupéré.

Houari Larbi

Anep n° 201 540 - Le Soir d’Algérie du 28/04/2014 Anep n° 201 522 - Le Soir d’Algérie du 28/04/2014

Cette opération a été ajournée àune date sine die. La mission n’estguère de tout repos pour la commis-sion de daïra à la lumière des nou-velles dispositions relatives à la distri-bution des logements sociaux qui nerelèvent plus des compétences desmunicipalités.

Il y a à peine deux années etdemie, date à laquelle un quota de 500logements LSL a été octroyé à descitoyens chanceux, depuis lors, l’attri-bution de logements sociaux traîne enlongueur, les 700 unités de type LSLréalisées par une firme chinoise atten-dent preneurs depuis deux semestres

au moins et, s’il y a retard, c’est auxentités locales de l’expliquer. Pourquoil’attribution tarde à venir, pourtanttoutes les commodités ont été réali-sées. Une visite des lieux nous a per-mis de constater de visu l’achèvementdes travaux de ce site y compris l’amé-nagement. 

Selon une source sûre, le wali deSouk-Ahras patiente pour réceptionnerun autre quota de 300 logementssociaux érigés sur le même site, quiconnaissent les dernières retouchesen sus du bitumage de cette cité qui

n’a pas été encore opéré. Par consé-quent, ce retard est dû afin de satisfai-re 1 000 familles dans le besoin d’habi-tations décentes.

Le retard dans l’attribution deslogements génère des pertes colos-sales d’argent que le Trésor publicendosse à ses frais ; ce sont lescharges engendrées par le gardienna-ge estimées à des millions de cen-times par an en sus du manque àgagner concernant les loyers. Ajoutonsà cela, la dégradation des logis par letemps. Barour Yacine

Mila ne cesse de broyer du noirdepuis des lustres, par ignorance des unset incompétence des autres et lesexemples sont légion ! Quelques embel-lies sont apparues, tout de même çà et là,et qui ont eu pour initiateurs, grossomodo, l’association des amis du vieuxMila (créée en 2005), avec à sa tête, l’en-fant du terroir, le professeur et chef de ser-vice au CHU de Constantine, Abdelaziz

Segueni, une association qui a grande-ment contribué, ne serait-ce qu’à uneprise de conscience de la part des uns etdes autres, envers ce riche patrimoinearchéologique dont recèle la wilaya deMila en général et la cité Milev en particu-lier. Il y a également, le département de laculture avec une Khalida Toumi qui est,tout simplement, tombée sous le charmede ce trésor milévien, avec un directeur

en place, volontaire à souhait et ne rechi-gnant devant aucun effort pour la bonnecause, à savoir Monsieur Ali Taïbi, sur-nommé «le bulldozer».

Sans oublier bien sûr et également,le premier responsable de l’exécutif dewilaya de l’époque, un responsable avecun grand «R», un wali fasciné et ô com-bien réceptif et imaginatif, un grandmeneur d’hommes doué d’une intelligen-ce et d’une expérience hors du commun,en l’occurrence monsieur Djamel EddineSalhi (2004-2010). C’est sous son règne,d’ailleurs, qu’il a été décidé la généralisa-tion de l’utilisation de la pierre de taille,dans toutes les réalisations d’importanceà Mila-Ville, à l’instar du centre universi-taire (réalisé en un temps record de 18mois), de la maison de la culture (un véri-table chef-d’œuvre architectural), dumusée du Moudjahid, du siège de laradio locale (très beau siège, réaliséavec peu de moyens et beaucoup devolonté), des aménagements de l’entréeEst de la ville de Mila, de Aïn Essiyah etde la pénétrante Sennaoua-siège wilaya,pour ne citer que celles-là, des réalisa-tions vitales qui restent intimement liéesà son passage à la tête de cette wilaya!Malheureusement, ce n’est plus le casmaintenant ni la même conception des

choses, puisque là où ce symbole de laville, qui est la pierre taillée, devrait enprincipe être le mieux indiqué, les res-ponsables en place ont, bizarrement,préféré le parpaing ! En effet, aprèsmoult hésitations, ces responsables ont,enfin, décidé de s’attaquer à l’aménage-ment du seul jardin public, digne de cenom et qui remonte à l’époque coloniale,ce bijou botanique et environnementalsitué en plein cœur de la ville est, toutsimplement, en train d’être défiguré etbâtardisé ! Sinon, comment expliquercette décision de démolition de l’ancien-ne clôture, pour la remplacer avec uneautre en parpaing-crépissage, sansaucune dextérité ni esthétique ? Chosequi a attisé le courroux de tous lesMiléviens, jaloux de ce peu de patrimoi-ne qui leurs reste !

A rappeler que ce fameux square afailli disparaître pour laisser place à deslots de terrains, affectés discrètement etsoigneusement, entre mentors bien intro-duits de l’époque, heureusement que ceprojet machiavélique n’a pas abouti ! Aufait, ces travaux en question obéissent-ilsà un cahier des charges, bien ficelé, parun bureau d’étude spécialisé ? La ques-tion mérite vraiment d’être posée !

A. M’haïmoud

Le Soird’Algérie Lundi 28 avril 2014 - PAGE 9Le Soir de l’Est

SOUK-AHRAS

À quand l’attribution des 700 logementssociaux-locatifs ?

MILA

La pierre taillée, une marque déposée à vau l’eau !Cité millénaire, renfermant à ce jour ces joyaux patrimo-

niaux que sont la Fontaine romaine, la Muraille byzantineet la mosquée Sidi Ghanem, d’une valeur considérable etinestimable, Mila, cité antique d’une telle valeur historiqueet civilisationnelle reste, malheureusement, livrée à l’in-culture, la médiocrité et la bêtise humaine !

EL-TARF

Le projet du bétonnage du canal qui traverse le

centre-ville tarde à voir le jourEntrant dans le cadre d’un projet d’envergure dans le dessein

de protéger la ville d’El-Tarf des inondations récurrentes àchaque saison des pluies, le bétonnage du canal de drainage tor-tueux qui traverse le centre d’El-Tarf tarde à voir le jour et ce,depuis son lancement il y a de cela plus de deux années.

Et pour cause, les travaux avancent à pas de tortue sans que cette situationpréjudiciable n’émeuve outre mesure les autorités locales qui, cependant, n’ontpas pris les mesures adéquates pour y remédier, au grand dam des riverains duditcanal qui sont obligés de subir chaque soir les odeurs pestilentielles qui s’y déga-gent. Par ailleurs, selon des indiscrétions, l’entreprise en charge du projet accuseun manque criant de technicité pour mener à son terme le projet dont il faut s’at-tendre à des surcoûts. Aussi, est-il judicieux de noter que les multiples retards sontà imputer au manque de suivi du bureau d’étude d’un côté, et au maître de l’ou-vrage, en l’occurrence la Direction de l’hydraulique, de l’ autre, a-t-on noté.

Dans la même veine, le canal en question est mitoyen du nouvel hôpital de 120lits, de la cité 300 logements et de deux résidences universitaires, ce qui constitueune balafre pour la ville et un foyer potentiel de maladies respiratoires et cutanésen tous genres, a-t-on fait savoir.

Daoud Allam

Ce week-end, la route à Guelma a encore faitdes victimes. Dans la nuit de vendredi à samedi,sur le tronçon de la RN21 qui relie Guelma àAnnaba, au niveau de la commune de Nechmaya,s'est produit un grave accident de la circulation.

Selon la cellule de communication de la Protection civilede la wilaya, un automobiliste de 32 ans n'a pas survécuaprès avoir percuté de plein fouet un arbre. Pour une raisonencore indéterminée, cet automobiliste, qui était accompa-gné de deux autres personnes, a perdu le contrôle de sa voi-ture ; les soins qui lui ont été prodigués par les secouristesde la Protection civile ont été vains, il est mort sur le coup.

Les deux autres passagers, âgés de 25 et 43 ans ont étégrièvement blessés. Le deuxième accident mortel a eu lieu àAïn-Trab dans la commune de Tamlouka, sur la RN102reliant Guelma et Oum-El-Bouaghi. Un conducteur de 53 ansest décédé, samedi matin, après que son véhicule ait violem-ment percuté un camion semi-remorque.

Notre source révèle par ailleurs qu'une dizaine de per-sonnes ont été blessées plus ou moins grièvement dansquatre autres accidents enregistrés ce week-end, dans diffé-rents endroits de la wilaya. Il s'agit d’une véritable hécatom-be routière qui porte à cinq le nombre de morts sur les routesde la wilaya de Guelma en moins d'une semaine.

Noureddine Guergour

LA ROUTE FAIT ENCORE DES VICTIMES À GUELMA

Deux morts et une douzaine de blessés en 48 heures

Sept-cents logements sociaux-locatifs bâtis au POS8 àquelques encablures de l’université Mohamed-Chérif-Messadia attendent d’être distribués au chef-lieu de la wilayadepuis plusieurs mois, face à une demande dépassant les7 000 prévus véritablement pour le mois de février dernier.

Yema Mezghitens'invite chez les

disciples de CheikhBouaâmama

La semaine culturelle de la wilayade Jijel à Bayadh, initiée dans le cadredes échanges culturels, a ouvert sesportes samedi aux environs de 17heures à la Maison de la cultureMohamed-Belkheir en présence desresponsables du secteur de la culturede la wilaya hôte, des artistes locaux etdu public.

En effet, le programme du festivalculturel local des arts et des culturespopulaires de la wilaya de Jijel, initié parle département de Madame KhalidaToumi comporte une riche expositionsur le patrimoine culturel et touristiquelocal avec ses différentes expressionsartistiques et les différents métiers,habit traditionnel, poterie, boiserie,coquillage, sculpture sur bois, céra-mique, une exposition de peinture, desspectacles artistiques, du chant chaâbiet moderne avec les chanteurs YoucefBenayache, Bourkoua Abderzak,Mohamed Cherbal.

Selon Khaldi Mokhtar, commissairede ce festival, cette manifestation cultu-relle et artistique prendra fin mercrediprochain le 30 avril. Une aubaine pourles gens de cette région d’ avoir uneidée sur la wilaya de Jijel et ses poten-tialités culturelles et touristiques.

Bouhali Mohamed-Cherif

KHENCHELALes kidnappeursd’une jeune fille sous les verrous

Suite à des recherches et à desinvestigations, les services de sécuritéde Khenchela ont pu mettre fin auxagissements d'une bande de malfai-teurs accusés d'enlèvement d'une filledont le père a déposé une plainte fai-sant part de sa disparition.

Cette dernière a pu contacter sonpère en dévoilant les noms et l'identitéde ses kidnappeurs au nombre de neuf.Ce qui a permis aux services de sécuri-té d'arrêter deux de la bande. Ils ont étéplacés sous mandat de dépôt par lejuge alors que les sept autres se trou-vent toujours en fuite. Les recherchesse poursuivent pour les arrêter.

Benzaïm A.

Anep n° 201 540 - Le Soir d’Algérie du 28/04/2014 Anep n° 201 522 - Le Soir d’Algérie du 28/04/2014

Selon des sources policières,ces bandits, qui ont repéré uncitoyen alors qu’il effectuait unretrait de 727 millions de cen-times auprès d’une banque de laville de Sidi-Bel-Abbès l’ont suividiscrètement à bord de leurvéhicule de type Peugeot 207.La victime s’est arrêtée dans lequartier de Sidi-Yacine pourfaire une commission, laissantson cabas plein d’argent dansson véhicule dont il a pris le soinde le verrouiller.

Mais c’était sans compter surla cupidité de ses poursuivantsdans l’ombre. Ces derniers ontcassé les vitres du véhicule, sesont emparés du cabas en

question avant de fuir. Aussitôtl’alerte donnée par la victime, lapolice a érigé plusieurs bar-rages. Les malfaiteurs ont étérepérés au niveau de la localitéde Mostefa-Benbrahim.

Sommés de s’arrêter, cesderniers ont forcé le barragepour bifurquer sur une routesecondaire menant à une fermesituée à Sfisef, toujours poursui-vis par les policiers. Ils réussi-rent à changer de véhicule pourtenter de fuir à bord d’un autredu genre série 6, pour semer lespoliciers, mais ils furent immobi-lisés plus loin alors qu’ils se dis-putaient dans le véhicule. Leurquatrième comparse a réussi à

fuir à pied, avec le cabas d’ar-gent. Les malfrats, arrêtés com-menceront par nier les accusa-tions. Les prélèvements de sangsur ces derniers vont finir par lesconfondre car l’ADN de l’und’eux correspond exactement àcelui trouvé sur la vitre casséedu véhicule de la victime.

Confondus, ils ont fini par recon-naître les faits. D’après cesmêmes sources policières, cesderniers ne sont pas à leur pre-mier vol de ce genre puisqu’ilsont à leur actif d’autres dans leswilayas de Mascara, Relizane etSidi-Bel-Abbès.

A. M.

Il s’agit, en effet, de la routereliant la cité populaire El-Intissarvers la déviation du poids lourdsur une distance de 2 km quiconnaît un trafic jamais égalé,notamment depuis sa réfection.

Cette route, fraîchement tapis-sée en béton bitumé, longe cette

importante agglomération dont lamajorité des habitations sontimplantées tout le long, séparéesseulement par un fossé, sans trot-toirs ni aucune autre mesure desécurité. La plupart de ces mai-sons donnent directement surcette route et pour certaines, le

bitume de la chaussée constitue lepas de leurs portes. Aussi, il n'estpas rare d'y voir un enfant en basâge échapper à la surveillance deses parents et ramper à même lachaussée ou titubant, tenant àpeine debout.

Plusieurs accidents ont eu lieudans cette cité. De ce fait, lanécessité de l'aménagement deralentisseurs sur cette route estpour le moins urgente, vu le dan-ger qui guette quotidiennement

les habitants. Ici aussi le dangerd’accident plane à des degrés trèsimportants, depuis son revête-ment il y a moins de deux années.

Plusieurs accidents de la circu-lation se sont produits sur ce che-min faisant de nombreuses vic-times, mais les autorités localescontinuent de faire la sourdeoreille quant à sa sécurisation parl’implantation de dos-d’âne. Uneopération qui ne demande, pour-tant, pas de grosses sommes d’ar-

gent. Les habitants de ladite citélancent un appel au premier res-ponsable de la wilaya pour la miseen place de ralentisseurs, surtoutque les risques d’accidents s’ac-centuent.

Signalons qu’à côté de cetteroute, se trouvent trois établisse-ments scolaires à savoir uneécole, un CEM et un lycée, et quebeaucoup de chérubins emprun-tent.

A. Rahmane

En ouverture de cette journée, les chéru-bins de l’école primaire Ibn-Rochd de Aïn-Témouchent ont émerveillé les présents pardes sketches émouvants et instructifs, met-tant en relief la relation entre les générationsenfance et vieillesse. Une vieille femmeâgée de 97 ans, ayant participé à la guerre

de Libération nationale, a été honorée encette occasion. Les deux directeurs ont pré-senté successivement des discours morali-sateurs destinés aux enfants et personnesâgées.

De son côté, le directeur des affaires reli-gieuses et du wakf de la wilaya a promis une

Omra aux Lieux-Saints de l’islam aux fraisde son institution au profit d'une personneâgée et démunie.

Le président de l’association des per-sonnes âgées, M. Belekhal Mimoun, adéclaré que son association vit grâce auxdons des bienfaiteurs et âmes charitables.

Enfin, des cadeaux ont été attribués àces personnes âgées à l’occasion de leurjournée.

S. B.

Le Soird’Algérie Lundi 28 avril 2014 - PAgE 9Le Soir de l’Ouest

RELIZANE

SVP, des ralentisseurs à la cité El-Intissar

JOURNÉE NATIONALE DES PERSONNES ÂGÉESÀ AÏN-TÉMOUCHENT

Plusieurs cadeaux et une ambiance familialeLa Journée nationale des personnes âgées a été fêtée, samedi, au niveau

de la maison Dar El-Ihcen de Aïn-Témouchent, par une centaine de personnesde cette catégorie, en présence des directeurs de l’action sociale, des affairesreligieuses, de la radio, des députés et des membres de l’APW.

Dans la matinée d’hier, la Sûreté de wilaya de Sidi-Bel-Abbès a réussi une opération de choc avec l’arrestationde trois individus alors que le quatrième a réussi à s’en-fuir à pied, avec un cabas contenant 727 millions de cen-times, butin de leur dernier vol.

Malgré les appels incessants des habitants mitoyensd’un lycée, un collège et une école primaire, envers lesélus locaux qui se sont succédé à la mairie, aucune suitefavorable n’a eu lieu.

SIDI-BEL-ABBÈS

Des bandits de l’Ouest confondus par leur ADN aprèsleur dernier vol de 727 millions de centimes

TLEMCEN

Campagnede reboisementLes journalistes et correspondants

locaux ont la main verte, ces jours-ci. Encollaboration avec le Parc national, ils ontentamé une campagne de reboisement àtravers des zones qui ont été affectées pardes sinistres. C’est une initiative louablequ’il faut généraliser et surtout encoura-ger, les gens de la presse viennent dedonner l’exemple en attendant qued’autres suivent. Au cours de ce week-end, plus de 200 arbres ont été plantés surles hauteurs de Tlemcen.

«Heureux celui qui a planté un arbreavant de mourir», disait Hugo. Espéronsque nos confrères, et à leur tête l’infati-gable Khaled Boumediene, puissent avoirla bénédiction de Lalla Setti et de la sain-te Marie Notre Dame de Fatima : deuxgrandes dames qui veillent sur le plateauet les petits perdreaux.

Lancement du système

télé-déclarationà la Cnas

La Cnas continue sa mue. La dernièreinitiative, lancée en direction des orga-nismes employeurs, tend à faciliter lesprocédures des déclarations des cotisa-tions patronales. Pour ce faire, un systè-me de télé-déclaration est mis en place,domicilié sur un site web (www.cnrss.dz).

Il suffit donc aux organismesemployeurs de disposer d’un mot depasse pour accéder à leur compte, pourtoute déclaration à distance.

A rappeler que cette opération peutêtre effectuée 24h/24h et durant toute lasemaine.

M. Zenasni

Une femme à la têtede la Direction de l’éducation

Dans la journée de jeudi dernier, une nouvelle directrice a étéinstallée à la tête de la Direction de l’éducation et de la culture deSidi-Bel-Abbès. C’est le directeur de la formation près du minis-tère de l’Education qui a présidé la cérémonie d’installation deMme Derdek Malika qui occupait les mêmes fonctions au niveau dela wilaya de Blida, et cela, en présence du secrétaire général de lawilaya et des cadres du secteur de l’éducation.

La directrice installée remplace M. Kheddam Redouane qui,après 10 ans de service à la tête de cette direction, a été mis à laretraite.

A. M.

Anep n° 201 540 - Le Soir d’Algérie du 28/04/2014 Anep n° 201 522 - Le Soir d’Algérie du 28/04/2014

Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 28 avril 2014 - Page 10

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : soir_ [email protected]

O ubliez les affaires decorruption, elles reviennent augalop ! Les Etats-Unis, l’Italie etla Suisse sont très actifs dansl’affaire de co rruption entreSonatrach et le groupe italienENI-Saipem, scandale qui n’apas enco re tout révélé. Cespays, les Etats-Unis plusparticulièrement, ont entre lesmains un redoutable moyen depression sur le pouvoir algérien,pouvoir concerné, impliqué aupremier chef et mis à nu !

Cotée à Wall Street, la société italien-ne ENI fait l'objet d'une enquête duDepartment of Justice américain, lessoupçons de corruption entre Sonatrachet ENI sont visiblement confirmés.

La Securities & Exchange Commis-sion (SEC), le gendarme de la Bourse,pourrait infliger à l’ENI (et sa filiale Sai-pem) une amende d’un montant maxi-mum de 1,75 milliard de dollars. Situa-tion paradoxale : la corruption entreSonatrach et ENI-Saipem va plutôt profi-ter au Trésor américain, alors que cetteamende devrait revenir à l’Etat algérien.Mais il est vrai aussi que le gouverne-ment algérien et sa «justice» ne se sen-tent pas concernés.

La SEC va négocier avec ENI (cotéeà la Bourse de New York) et Saipem,une grosse amende qui ira renflouer lescaisses du Trésor américain, amende

financée indirectement par l’argent de lacorruption entre Sonatrach et ces deuxsociétés italiennes !

Outre la justice italienne qui enquêtesur ces contrats obtenus par Saipemauprès de Sonatrach, le «gendarme» dela Bourse américaine, The United StatesSecurities and Exchange Commission»(SEC) mène de son côté des investiga-tions sur ces marchés au nom du Forei-gn Corrupt Practices Act, la loi américai-ne anti-corruption.

Rappel sur les premiers résultats de l’enquête italienne

2011 : année de l’ouverture de l’en-quête au niveau du parquet de Milan.L’information judiciaire concerne la filialede l’ENI Saipem en Algérie, notammentà propos de 8 contrats avec Sonatrach,conclus entre 2007 et 2009.

Les premiers résultats de l’enquêteportent sur des commissions verséespar Saipem à des intermédiaires algé-riens via la société Pearl Partners Limi-ted, basée à Hong Kong et détenueavant sa liquidation en janvier 2013 parFarid-Nourredine Bedjaoui, neveu del’ancien ministre des Affaires étrangères,Mohamed Bedjaoui. Selon les premièresinvestigations de la justice italienne, cespots-de-vin ont été versés sur descomptes détenus à la Habib Bank, domi-ciliée à Zurich, en Suisse, à la filiale deHabib Bank basée à Dubaï, aux Emiratsarabes unis ainsi que sur des comptesdomiciliés à la Barclays Bank, toujours àDubaï. Le montant total de ces commis-sions versées via la société Peal Part-ners Limited, du moins pour la premièrepartie de l’enquête, est de l’ordre de près

Les pénalités payées par les grandesentreprises pour corruption dans lestransactions commerciales internatio-nales sont très rarement perçues par lespays du Sud victimes de ces pratiques,relève un rapport de la Banque mondia-le et l'ONU publié au début de l’annéeen cours. Les services judiciaires améri-cains et européens sont plus prompts àmener des enquêtes que leurs homo-logues des pays du Sud, ces dernierstrès souvent ne se sentant pas concer-nés ou n’étant pas indépendants despouvoirs en place eux-mêmes impliquésdans ces affaires de corruption.

«Une très faible part des sanctionscollectées (...) ont été restituées auxpays dont des responsables ont été cor-rompus ou sont soupçonnés de l'avoirété», indique le document rédigé par laBM et l'Office des Nations unies contre

la drogue et le crime (Unodc). Les arran-gements financiers permettant d'échap-per aux poursuites et à un procès sesont multipliés dans le monde, mais ilssont souvent conclus dans des pays duNord où les filiales des entreprises ouleur quartier général sont implantés, relè-ve le rapport. Dans la majorité des cas,les pays en développement, victimes decorruption, ne sont pas associés à cesaccords à l'amiable alors qu'ils n'ont par-fois «aucun autre moyen» d'obtenir répa-ration, soulignent les deux organisations.Passant en revue 395 accords conclusentre 1999 et mi-2012, le rapport relèveque seulement 3,3% des quelque 6 mil-liards collectés ont ainsi atterri dans lescaisses des pays où les faits de corrup-tion ont pourtant eu lieu. Parmi les casétudiés, le rapport se penche surl'exemple d'Alcatel-Lucent (entreprise

présente en Algérie). En décembre2009, le groupe français et deux de sesfiliales ont accepté de verser plus de 137millions de dollars aux autorités améri-caines pour solder des accusations decorruption, notamment au Costa Rica.Mais selon le rapport, le pays d'Amé-rique centrale n'a pas été associé à cetarrangement et a dû engager sespropres poursuites qui n'ont, pour l'heu-re, pas trouvé d'issue. Pour éviter detelles situations, la BM et l'Unodc appel-lent les autorités, qui négocient desaccords financiers, «à en informer enavance» les pays concernés afin qu'ilspuissent obtenir réparation. Selon le rap-port qui évoque une estimation «pruden-te», entre 20 à 40 milliards de dollars,sont illégalement détournés chaqueannée des pays en développement.

LSC

MALVERSATIONS DANS LES TRANSACTIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES

Les amendes pour corruption échappent aux pays du Sud

CORRUPTION SONATRACH-ITALIE

Le «gendarme» de la Bourse américaine vainfliger une très forte amende à ENI-Saipem

de 200 millions d’euros, commissionsdont la traçabilité a été identifiéecomme suit par la justice italienne —nom du projet et montant de la com-mission en dollars). Dans le tableau 1figure la liste des marchés concernéset leur montant en dollars.

Dans le tableau 2, liste d’une partiedes marchés où il y a eu versement decommissions et le montant de cescommissions à une des sociétés deFarid Bedjaoui. Ces deux fac-similéssont des documents officiels figurantdans le dossier de la justice italienne.

Tout le monde enquête, sauf... l’Algérie !

La SEC américaine enquête sur lacorruption entre ENI et Sonatrach et varécupérer une forte amende ; Interpolémet un nouveau mandat de rechercheinternational contre Farid Bedjaoui impli-qué dans cette affaire ; le parquet deMilan poursuit ses investigations et amême obtenu le gel d’une partie despots-de-vin placés dans des banquesd’Hong Kong et de Singapour (cet argentappartient aux Algériens) ; et la justicesuisse collabore pleinement avec seshomologues américaine et italienne danscette affaire (d’autres pots-de-vin ont étéplacés dans des banques helvétiques etqui auraient profité à des proches deBedjaoui). Mais du côté du pouvoir algé-rien, encore dans l’euphorie d’un 4e man-dat usurpé, c’est la douche froide aprèsla réémergence de ce scandale à répéti-tion. Ce pouvoir est l’otage de ces insti-tutions étrangères, ce qui le fragiliseencore davantage. Quant à la justicealgérienne, elle est aux ordres, et lesordres en vigueur, c’est de ne rien faire.

Djilali Hadjadj

* Medgaz Project - € 420 000 000* LNG GL3Z (Arzew) - € 4 500 000 000* Impianto trattamento di GPL (HassiMessaoud) - € 700 000 000* UBTS Project (Hassi Messaoud) - € 1 300 000 000* LZ2 (Hassi R’mel-Arzew) - € 500 000* Menzel Ledjmet East Field - € 1 800 000 000* Ammonia/Urea Arzew EPC - € 280 000 000* Gasdotto GK3 lotto 3 - € 580 000 000

* UBTS Project (Hassi Messaoud) -commissioni a favore di PearlPartners Ltd € 14 568 155* LZ2 (Hassi R’mel-Arzew) -commissioni a favore di PearlPartners Ltd - € 8 559 000* Menzel Ledjmet East - commissionia favore di Pearl Partners Ltd € 41 381 196* Gasdotto GK3 lotto 3 -commissioni a favore di PearlPartners Ltd € 13 004 730

L’ENI avait déjà étéépinglée par la SEC !

En acceptant de payer 398 millions dedollars, au terme d’une transaction pas-sée avec la justice américaine pourmettre fin à des poursuites, le groupefrançais Total rejoint la liste des 10 plusgros cas de corruption de tous les tempsdressée par le FCPA blog, selon un sitespécialisé sur les pratiques commer-ciales internationales illégales. La liste est établie en fonction des indem-nités versées au département de la Jus-tice des Etats-Unis et à la SEC (le gen-darme des marchés américains). Total,présent en Algérie, était accusé d’avoirversé 60 millions de dollars de pots-de-vin à des intermédiaires pour décrocherdes contrats pétroliers et gaziers en Iran.En 2010, le groupe italien ENI avait déjàété épinglé par la SEC. Ci-dessous, uneliste de quelques multinationales parmitant d’autres, ayant plaidé «coupables»devant la SEC et le montant desamendes versées, procédure qui leurévite des poursuites judiciaires.. Siemens (Allemagne) : 800 millions dedollars en 2008.. KBR-Halliburton (Etats-Unis) : 579millions de dollars en 2009.. BAE (Grande-Bretagne) : 400 millionsde dollars en 2010.. Total S. A. (France) 398 millions dedollars en 2013.. Snamprogetti Netherlands B.V. / ENISPA (Pays-Bas - Italie) : . 365 millionsde dollars en 2010.. Technip SA (France) : 338 millions dedollars en 2010.. JGC Corporation (Japon) : 219 millionsde dollars en 2011.. Daimler AG (Allemagne) : 185 millionsde dollars en 2010.. Alcatel-Lucent (France) : 137 millionsde dollars en 2010.. Magyar Telekom-Deutsche Telekom(Hongrie-Allemagne) : 95 millions dedollars en 2011.

LSC

Tableau 1

Tableau 2

Le Soird’Algérie Culture

[email protected]

LIBRAIRIE INTERNATIONALEAURASSI OMEGA (HOTEL EL-AURASSI, ALGER) Samedi 3 mai 2014 de 14h30 à 18h :Séance de vente-dédicace avec l’au-teur «griffonneur» Ahmed Mimounautour de son livre Les Allumés, paruaux éditions A.K

CAFÉ LITTÉRAIRE DE BEJAÏASamedi 3 mai à 14h : La professeurFatma Oussedik animera un café litté-raire ayant pout thème «Sociologied’une crise : retour sur les évènementsde Ghardaïa», au Théâtre régional deBéjaïa. Le public est cordialement invité.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Jusqu’au 30 avril : Journées de lagastronomie et de la table algérienne.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUA-HEB-SALIM (CHENOUA,TIPASA)

Semaine du film algérien en hom-mage à Athmane AriouetLe 28 avril : Projection du film Carna-val Fi Dechra de Mohamed Oukasi à14h et 17h.Le 29 avril 2014 : Projection du filmLes deux femmes de Ammar Tri-bèche à 14h et 17h.Le 30 avril : Projection du film AailaKi Nes de Ammar Tribèche à 14h et 17h.Jusqu’au 18 mai : À l’occasion duMois du patrimoine :- exposition d’arts plastiques avec l’artis-te-peintre Farah Laddi, sous le thème«Algérielle, une pluralité singulière».Jusqu’au 30 avril : A l’occasion duMois du patrimoine : exposition d’artsplastiques, artisanat, mariage traditionnel.

LIBRAIRIE INTERNATIONALE AURASSIOMEGA (HOTEL AURASSI, ALGER) Mercredi 30 avril de 16h à 17h :séance de vente-dédicace avec Abdel-hak Lamiri autour de son livre La

décennie de la dernière chance : émer-gence ou déchéance de l’économiealgérienne ?, paru aux Editions Chihab.

MUSÉE PUBLIC NATIONAL DEL’ENLUMINURE, DE LA MINIATUREET DE LA CALLIGRAPHIE (PALAISMUSTAPHA-PACHA, 12 RUE DESFRÈRES MECHERI, BASSE-CAS-BAH, ALGER)Jusqu’au 5 mai : Exposition collectivede céramistes de l’association «Ayadi eldjazaïr».

GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84,RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 5 mai 2014 : Exposition d’artsplastiques, par l’artiste Larachiche.

GALERIE D’ARTS ASSELAH-HOCINE(39, RUE ASSELAH- HOCINE, ALGER) Jusqu’au 15 mai : Exposition d’artsplastiques par l’artiste Salim Bouhali

THÉÂTRE RÉGIONAL

KATEB-YACINE DE TIZI-OUZOUMardi 29 avril à 14h : Pièce Tizizwitd Warez (pour enfants) de l’associa-tion «Itran» de Maâtkas (Tizi-Ouzou).

AINSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE)Jusqu’au 28 avril : Exposition «Desksours à la Casbah, l’art d’habiter l’ur-bain en Algérie».

GALERIE ISMA DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)Jusqu’au 30 avril : Exposition de pho-tographies d’art «Regards reconstruits»,par les photographes Mohamed CherifAbda, Nabil Chattouh, Abou FirasZaghez, Biliana Racocevic, Hind Oufri-ha, Abdelhamid Aouragh.

GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER) Jusqu’au 3 mai : Exposition de peinture «Les portes éternelles de La

Casbah» de l’artiste Abderrahmane Kahlane.

MUSÉE PUBLIC NATIONAL CIRTA(CONSTANTINE) Jusqu’au 30 avril : Exposition «Lecinquantenaire de la peinture algérien-ne de Bettina», par l’artiste allemandeBettina Heinen-Ayech.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 5 juillet : Exposition de pho-tographies «El moudjahidate, noshéroïnes», par les jeunes photographesNadja Makhlouf et Benyoucef Chérif,accompagnée de textes de l'historienneMalika El-Korso.

GALERIE EZZOU’ART DU CENTRECOMMERCIAL & DE LOISIRS DEBAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 30 avril : Exposition variéesde Saïda Mekaideche.

Stromæ, dont le nom est leverlan de «mæstro», donnera unconcert le 30 mai prochain à lasalle de la Coupo le du complexesportif Mohamed-Boudiaf à A lger.Son concert algéro is entre dans lecadre de sa tournée mondiale quile mènera en France, aux Etats-Unis, au Maroc, en A llemagne, enNorvège, en Espagne et dansd’autres villes et pays.

A vant même de venir en Algérie,Stromæ a inspiré des artistesalgériens qui se sont donné à

cœur joie avec une parodie d’un deses tubes durant la campagne électo-rale de la présidentielle du 17 avril2014. Stromae dont le nom est le ver-lan de «mæstro» donnera un concertle 30 mai prochain à la Coupole ducomplexe sportif Mohamed-Boudiaf àAlger Stromæ, de son vrai nom PaulVan Haver, est né le 12 mars 1985, àBruxelles, en Belgique, d’un père

rwandais et d’une mère belge. Il estauteur-compositeur-interprète et pro-ducteur de hip-hop, de musique élec-tronique et de chanson française. Son concert algérois entre dans lecadre de sa tournée mondiale com-portant des étapes en France, auxEtats-Unis, au Maroc, en Allemagne,

en Norvège, en Espagne et dansd’autres villes et pays à travers lemonde. La vie de Stromæ est, dit-on,la plus belle des histoires belges, aveccelle de Jacques Brel avec lequel il estsouvent comparé. Cette belle histoire belge est celle d’ungamin qui, seul dans sa chambre, écrit

et compose ce qui deviendra l’albumCheese et qui se vendra à plus de 200000 exemplaires dans le monde etsera disque de platine en France. Stromæ est aussi l’auteur du morceauAlors on danse, vendu à plus de 3 mil-lions d'exemplaires et numéro un desventes pendant plusieurs semainesdans 15 pays. Son deuxième albumRacine Carrée, sorti en 2014, estd’une influence africaine certaine. Le single Papoutai fait un tabac. Leclip de Formidable, visionné plus de 3millions de fois sur Youtube, a reçu, enoctobre 2013, le Prix Rolf-Marbot de lachanson de l’année. En novembre 2013, Stromæ est élu«meilleur artiste belge» aux MTVEurope Music Awards, puis «artistemasculin francophone de l’année»aux NRJ Music Awards. En septembre prochain, la statue decire grandeur nature de Stromæ ferason entrée au musée Grévin de Paris. L’escale algéroise de Stromæ est ini-tiée par l’agence Think Factory, dansle cadre de la tournée mondiale duchanteur.

Kader B.

Quel avenir pour la languefrançaise en Algérie ? Desindices laissent croire qu’elleest en net recul. Le français,en Algérie, perd du terrainpar rapport à l’arabe, à l’an-glais et même à l’inattenduitalien, devenu, on ne saittrop pourquoi, la langue dessupporters de la majorité desclubs de football en Algérie.Il n’y a pas longtemps, lesgens avaient «honte» de lire unjournal arabophone en public.Le tirage d’El Moudjahid (autemps du parti unique) était ledouble des trois quotidiens enlangue arabe El Chaâb, El Nasret El Djoumhouria réunis.Aujourd’hui, ce sont les jour-naux en langue arabe qui ont leplus gros tirage.Beaucoup avaient considéré lagénéralisation des antennesparaboliques (au début desannées 1990) comme une«défaite des intégristes et desbaâthistes» et, donc, une «vic-toire» du courant pro-occidentalen Algérie. Aujourd’hui, prati-quement tous les foyers algé-riens sont branchés sur leschaînes TV arabes. Ce choix,dit-on, est motivé par le faitque les chaînes françaisessont «trop vulgaires» et, de cefait, impossible de les voir enfamille.Dans le domaine artistique, unmilieu très ouvert sur la cultu-re occidentale, l’anglais est entrain de s’imposer comme lalangue «number one».Le plus étrange, c’est que,apparemment, la France offi-cielle et officieuse ne fait rienpour défendre la langue et laculture françaises dans lespays où elle a encore une cer-taine influence (culturelle).Concernant le cas algérien, ilssont, apparemment, trop occu-pés à vouloir nous caser défi-nitivement dans le fameux«monde arabe» et ses inextri-cables problèmes.La langue française survivrapeut-être chez une «élite». Saprobable disparition en Algériesignifiera la fermeture d’unefenêtre sur les autres langueslatines et la disparition d’unecertaine culture et d’un art devivre qu’on pourrait considérercomme un précieux «butin depaix».

K. B. [email protected]

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

«Je vais à les collespour apprendre

le froncé»

Lundi 28 avril 2014 - PAGE 11

L’ARTISTE ANIMERA UN CONCERT À ALGER

Stromæ music please !

L a manifestation «Music and Peace», organiséeconjointement par l'université de Tlemcen et leCentre d'études andalouses, a enregistré un suc-

cès retentissant auprès du public tlemcénien. La fusion entre musiciens tlemcéniens spécialisés

dans la musique arabo-andalouse et l'orchestreArchangelo de Lille spécialisé dans la musique univer-selle a donné lieu à une musique enrichie, vivante res-pirant la créativité et la nouveauté.

Ce mélange réussi, qui a nécessité beaucoup d'ef-forts aux musiciens locaux et français, dirigés respec-tivement par Khalil Baba-Ahmed et Anne ChristineLeridon, a gratifié, vendredi soir, le public, que la salledes spectacles du Centre d’études andalouses récem-

ment inauguré n'a pu contenir, d'une variété demusique classique universelle dont celle de Vivaldi,ade quelques classiques de la musique andalouseKoum tara, Tleta zahw wa mraha, avec lesquels lesmélomanes se sont laissés emporter dans un longvoyage musical.

Près de deux heures de concert, les musicienstlemcéniens et lillois ont interprété, dans une grandecohésion, divers morceaux chantés notamment pardes jeunes chanteurs en herbe, à l'instar de KarimBoughazi, Nesrine Ghenim et encadré par le chanteurchevronné et universitaire, Tewfik Benghabrit.

Le Centre d'études andalouses qui, pour sa pre-mière activité, a placé la barre très haut par cette

expérience spectaculaire initiée avec l'université, sedoit de poursuivre sur sa lancée d'autant plus queparmi les missions qui lui sont assignées figure celled’«engager des recherches dans l'anthropologie musi-cale.

Un terrain fertile, qui pourra énormément contri-buer au développement et à la sauvegarde de cepatrimoine», selon son directeur, le professeur Had-jouis Djillali.

Inscrite dans le cadre du jumelage entre les villesde Tlemcen et Lille et du Mois du patrimoine, cette ini-tiative sera suivie, début mai prochain, d’un hommageà cheïkh Boukli Salah, un des chantres de la musiqueandalouse encore vivant dans la cité des Zianides.

L a ministre de la Culture KhalidaToumi a rendu, dans un messagede condoléances publié samedi,

un hommage appuyé à la femme«courageuse, humble et discrète»qu'a été la moudjahida Evelyne SafirLavalette, décédée vendredi soir àMédéa à l'âge de 87 ans. La ministre aexprimé sa «profonde tristesse» suiteà la disparition de la militante de l'indé-pendance algérienne, qui a, dit-elle,«pris très tôt conscience de l'injusticeet de la barbarie du système colonial»et s'est mise «au service de la Révolu-tion» en accomplissant des «missionsdifficiles». Mme Toumi rappelle que ladéfunte a milité depuis 1955 au seindu Front de libération nationale (FLNhistorique), «au risque de sa vie» et

«avec loyauté et efficacité», en héber-geant notamment des moudjahidineou en se chargeant du transport et dela remise de documents confidentiels.La ministre rappelle également qu'elles'est «aussitôt remise au service de lalutte de libération» après son arresta-tion en 1956 par la police française, cequi lui vaudra d'être emprisonnée ettorturée. La ministre a par ailleurs évo-qué l'ouvrage autobiographique«pudique, généreux et lumineux», quela défunte a publié en 2013 sous letitre Juste algérienne... comme unetissure (éd. Barzakh). Ce témoignageest une compilation de textes écritspar la défunte entre 1956 et 2013 oùelle évoque son parcours de militante,marqué par trois ans d'emprisonne-

ment et d'internement psychiatriquedans un hôpital algérois durant laguerre de libération. Dans ce livre, «àl'image de son auteur», ainsi que qua-lifié par la ministre, elle revient avecpudeur sur les privations, les tortures,et les longs interrogatoires qu'elle asubis, en mettant l'accent sur la solida-rité entre les détenues politiques. Arrê-tée le 13 novembre 1956 à Oran, Evelyne Safir Lavalette a été pri-

vée de ses droits civiques, frappéed'indignité nationale et condamnée àtrois ans d'emprisonnement qu'ellepassera à Oran, Orléansville (Chlefactuellement) et à la prison centrale deMaison-Carrée (El Harrach). Née en1927 à Alger dans une famille catho-lique conservatrice, Evelyne Safir

Lavalette rejoint le FLN après avoir étéenseignante, syndicaliste et cadre desscouts féminins. Agent de liaison de Benyoucef

Benkhedda, elle héberge durant laguerre des figures du mouvementnational comme Larbi Ben M'hidi etKrim Belkacem. Elle avait, en outre,dactylographié en 1956 l'appel à lagrève des étudiants et la lettre adres-sée à ses parents par Ahmed Zabana,premier martyr guillotiné de la guerrede Libération. Evelyne Safir Lavaletteest élue en 1962 à la première Assem-blée Constituante de l'Algérie indépen-dante puis à l'Assemblée nationale en1964. La défunte devait être enterréesamedi, dans l'après-midi, au cimetiè-re d'El-Madania à Alger.

HOMMAGE À EVELYNE SAFIR LAVALETTE

«Juste algérienne... comme une tissure»

TLEMCEN

Succès retentissant de la manifestation musicale «Music and Peace»

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLundi 28 avril 2014 - PAGE12 Lundi 28 avril 2014 - PAGE13

FOOTBALL FOOTBALL

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TIRAGE AU SORT DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN-2015(MAROC DU 17 JANVIER AU 8 FÉVRIER)

Abordable pour l’Algérie, deuxgroupes de la mort au menu

Des mains chanceusesmais pas seulement. Car, ilfaut bien s’entendre sur le faitque les adversaires proposésà l’EN lors de sa campagnepour la qualification à la 30e

phase finale de la CAN ne sontpas des manchots. Loin s’enfaut. Le Mali n’est autre que lefinaliste de la dernière édition(Afsud-2013) mais aussi leconcurrent encombrant desprotégés de Halilhodzic pen-dant le tour des poules desqualifications pour le Mondialdu Brésil. S’il est vrai quedepuis leur élimination face àl’Algérie les Maliens ont som-bré, et leur guide spirituelSeydou Keita parti en retraite,il n’en demeure que les Aiglesont une revanche. Sur le sortet les Algériens. Mais aussi unobjectif à atteindre : celui d’êtreprésents lors de la prochaineCAN où ils entendent fairemieux que lors des deux der-niers tournois où ils s’étaient

classés respectivement 3es

puis 2es. Quant aux Antilopesd’Addis-Abeba, une des révé-lations de la dernière CAN etdes éliminatoires africaines duMondial-2014, où, à chaquefois, ils ont butté sur le cham-pion du Nigeria, c’est l’équipeà craindre par-dessus tout. Lajeunesse de ses joueurs et laprésence en son sein dejoueurs locaux de qualitémoyenne mais très disciplinésposeront de sérieux problèmesaux Verts. Le quatrième larronde ce groupe B si imprévisiblepourraient être les Ecureuils

du Bénin, autre adversaireayant affronté durant les der-nières qualifications auMondial les camarades deBougherra avec des opposi-tions très honorables notam-ment à Blida où les joueurs deManuel Amoros ne sont incli-nés (3-1) après avoir mené lavie dure aux Algériens. Cecibien entendu si, par bonheur,les Béninois s’en sortent duguêpier des deux tours prélimi-naires où ils auront d’abord àsortir les bleus de Sao Tomé-et-Principe avant d’endécoudre avec le vainqueur du

match Malawi-Tchad. Ensomme, le groupe B duquelsortiront deux qualifiés, etpourquoi le meilleur troisièmedes 7 poules, aura l’allure d’unduel algéro-malien. L’état phy-sique des Verts au sortir de laCoupe du monde et l’adapta-tion du successeur deHalilhodzic seront deux para-mètres non-négligeables pourmener à bien cette aventurequi se jouera dans un espacetemps très réduit, à savoir sixrencontres en moins de neufsemaines. Sans oublier l’im-portance l’ordre des confronta-tions. En tout cas, les chancesalgériennes sont bienmeilleures que nombred’autres gros bras en Afriquecomme la Côte d’Ivoire, oppo-sée au Cameroun et la RDCongo, le Nigeria qui aura à sesurpasser face à l’Afrique duSud et le Soudan ou encore laTunisie et l’Égypte qui anime-ront, aux côtés du Sénégal, lapoule G, groupe de la mort parexcellence.

M. B.

USM EL-HARRACH

Abdelkader Ben Ahmedn'est plus

L'ancien footballeur del'USM El-Harrach, AbdelkaderBen Ahmed, est décédé same-di à l'âge de 63 ans des suitesd'une longue maladie, a-t-onappris hier auprès de sesproches. Ben Ahmed,«Abdelkader Boulahya» pourles intimes, a été un modèle suret en dehors du terrain durantles années 1970. Aimé par seséquipiers et adulé par les sup-porters, cet ancien attaquant aparticipé au sacre de l'ex-USMMaison-Carrée (actuellementUSMH) contre le WA Tlemcen en finale de la Coupe d'Algérie (1-0), le 19 juin 1974 au stade olympique du 5-Juillet (Alger), alorsque le club évoluait en 2e Division. Il a participé par la suite à l'ac-cession de «Sem Sem» en élite, aux côtés des Selmi, Tahar,Ifticène, Hadjloune, Kabri, Lahcene, et autres Chenafi et Zitoune.Ses anciens équipiers en club garderont de lui le souvenir d'unhomme bon vivant et exemplaire qui aimait aider les jeunesjoueurs dans leur apprentissage et intégration chez les seniors.

En raccrochant les crampons, Abdelkader a eu une vie post-carrière difficile et tomba dans l'oubli, avant d'être frappé par lamaladie, selon ses proches.

Apparemment, les jubilésdeviennent une pure tradition àla cité des Rostomides où l’am-biance ne manque pas de drai-ner la grande foule. Ainsi, aprèsMohamed Zaoui et MadjidOulbachir, deux anciennesgloires locales, auxquels il a étérendu un hommage des plusvibrants le 5 juin écoulé, c’est autour des frères «Banus» d’êtreressuscités après avoir passétoute leur jeunesse au servicede la JSM Tiaret, un club qui lesa vus naître et grandir aux côtésde toute une pléiade de joueursà l’image des Tahar, Souidi etautre feu Krimo, pour ne citerque ceux-là. Initiée personnelle-ment par le wali, cette manifes-tation prévue parallèlementavec le célèbre Salon du chevaldu 20 au 24 mai prochain,devrait garantir le spectacleescompté au stade Kaïd-Ahmedde la ville, où des figures emblé-matiques du sport roi sont atten-dues. Selon le programme éla-boré par les organisateurs, lesspectateurs habitués à y affluerdans de pareilles circonstances,auront droit à de véritablesmoments de plaisir en admirantde près l’EN 82 s’affronter auxvétérans de la JSMT desannées 70. La sélection del’Ouest, rehaussée par la pré-sence des Belkhatouat, Selguia,Massabih, Sebbah et conduitepar Mustapha Arbaoui, se met-tra aussi de la partie pour orne-menter davantage le décore.

Idem pour les autres équipesconviées à ce rendez-vous àl’image des anciens de la JSSaoura ou de la sélection de lawilaya de Tiaret. Pour reveniraux frères Banus, ces derniersau nombre de quatre, se sontdistingués à travers l’alternancedes générations depuis 1960jusqu’aux années 90, non sanslaisser leur empreinte dejoueurs exemplaires en discipli-ne et en amour que portait cha-cun d’eux. Déjà à l’orée desannées 61/62, le frère aîné,Benaïssa surnommé «Banus»par les pieds-noirs du quartier,entama sa carrière en décro-chant une place parmi lescadets de la JSMT de l’époqueaux côtés des Souidi, Okat,Tahar Benferhat, El Ghali, Houset autre feu Krimo. Stoppeur decharme sous la féruled’Andrada, Banus 1 évolueraune année plus tard en juniorsentraînés alors par El HadjYakdoumi. En 1963, il portera lemaillot de l’équipe seniors dontle coach n’était autre queChaouch Ferhat. De 1964 à1977, Benaïssa avait connu unesérie d’entraîneurs à leur tête :Sadat, Mir, Hamid Skander,Amara Saïd, Gonzales etStefanovic. Benaïssa a aussipris part à la sélection régionaled’Oran 69/70 aux côtés deBouhadji, Ouaness, Kechra,Mbarek et Freha drivée, quant àelle, par le duo Draoua et ElHadj Ouadah. En 1968, il tente-

ra une expérience à l’étrangerplus précisément avec lesGirondins de Bordeaux sous lahoulette de Bakrim et Danzelle,mais il ne tardera pas à retour-ner au bercail pour des raisonsfamiliales. Les incessantes bles-sures qu’il avait contractées aucours de son parcours plus par-ticulièrement en 66, 72 et 73, luiont été un coup dur pour pertur-ber son élan, jusqu’à la fin de sacarrière dans les années 77.

Benaïssa était considérécomme un modèle aux yeux deses frères pour se frayer lemême chemin et marquer leurnom dans le monde du football.Déjà en 1967, Mohamedenclencha sa carrière aux côtésdes Tahar Benferhat, Mahiouti,Zitouni, Kada, Nouar, Gharbi etautre Fernane après avoir tran-sité par toutes les catégories.Son abnégation et son sérieuxlui valurent une place méritéeparmi l’équipe nationale 70/73,

commandée conjointement parMakhloufi, Hamid Zouba et SaïdAmara. L’une de ses œuvresn’était autre que le but de la vic-toire qu’il avait inscrit contre leMali en 1971 à Alger. Mohameddevait se consacrer plus tard aumétier d’entraîneur dont il avaitappris les principes auprès deses coaches en drivant consé-cutivement la JSM Tiaret, l’IRBSougueur, le WAB Tissemsilt, leFCB Frenda, outre d’autresclubs de wilaya. Les deux autresKadi et Zouheir en l’occurrence,firent leur apparition respective-ment en 66 et 76 sous la férulede l’intransigeant ZakourNoureddine. Kadi ou Banus 3jouera son premier matchseniors, devant l’USM Belabbèsde Abdi, alors qu’il avait commeentraîneur Saïd Amara et HamidSkander. Appelé en servicenational, en 72/73, il endosserale maillot de l’USM Koléa des AïtCheggou, Nefkla et Izri sous les

commandes de feu Oualikene.Son parcours sera ensuite agré-menté par une convocation enéquipe nationale militaire drivéeà l’époque par le duo Rouai etSoukhane. Enfin Zoheir, le cadetde la dynastie «Banus» et purproduit de Tahar et feu Krimo, aoccupé le poste d’arrière-droit àla JSM Tiaret aux côtés desOuadah, Ammari, Beloued,Maïdi et feu Sahraoui.Auparavant, le plus jeune deses frères avait marqué un courtpassage à la sélection nationalecadette confiée, faut-il le rappe-ler, à Amar Rouai avant demettre fin à sa carrière à l’issued’une rencontre opposant sonclub au MC Alger en 1992 austade du 5-Juillet. En fait, unjubilé est le moins que l’on puis-se faire en guise de reconnais-sance et de gratitude à cettefamille pour laquelle la JSMTétait... une raison de vivre.

Mourad Benameur

ASSOCIATION OULED EL-HOUMA

Hommage aux anciensdu MCA et de la JSK

L’association Ouled El-Houma organise cemardi à partir de 15h, au niveau du salond’honneur de l’OCO Mohamed-Boudiaf unecérémonie en l’honneur des anciens joueurset dirigeants des deux clubs finalistes de la50e finale de la Coupe d’Algérie. Un homma-ge sera, à l’occasion, réservé aux regrettésdirigeants de la JSK, en l’occurrenceAbdelkader Khaled et Boussaâd Benkaci, et ceuxdu MCA, à savoir Baghdadi Belamane dit Ferhat et YoucefHassena ainsi que les joueurs du Mouloudia d’Alger et de la JET,équipes sacrées championnes d’Afrique en 1976 et en 1981.

Premier tour (aller : 16 au 18mai, retour : 30 mai au 1er juin)1. Liberia-Lesotho 2. Kenya-Comores 3. Madagascar-Ouganda 4. Mauritanie-Guinée Equatoriale 5. Namibie-Congo 6. Libye-Rwanda 7. Burundi-Botswana 8. Centrafrique-Guinée Bissau 9. Swaziland-Sierra Leone 10. Gambie-Seychelles 11. Sao Tomé et Principe-Bénin 12. Malawi-Tchad 13. Tanzanie-Zimbabwe 14. Mozambique-Soudan duSud Ndlr : l'équipe tirée au sort enpremier recevra sur son ter-rain à l'aller. L’ordre danslequel les matchs seront tirésdéterminera les combinaisonspour le 2e tour des élimina-toires prévu du 18 au 20 juillet

2014 pour les matchs aller etdu 1er au 3 août pour lesmatchs retour. Ainsi le vain-queur du 1er match tiré affron-tera le vainqueur du 2e matchtiré ainsi de suite jusqu’à l’op-position entre les vainqueursdes matchs 13 et 14.

Phase des poulesGroupe A : Nigeria, Afrique duSud, Soudan et vainqueur desmatches 37/38 (Namibie-Congo vs Libye-Rwanda) Groupe B : Mali, Algérie,Éthiopie et vainqueur desmatches 43/44 (Sao-Tomé etPrincipe-Bénin vs Malawi-Tchad) Groupe C : Burkina Faso,Angola, Gabon et vainqueurdes matches 33/34 (VainqueurLiberia-Lesotho vs Kenya-Comores)

Groupe D : Côte d’Ivoire,Cameroun, RD Congo et vain-queur des matches Swaziland-Sierra Leone vs Gambie-Seychelles Groupe E : Ghana, Togo,Guinée et vainqueur desmatches Madagascar-Ouganda vs Mauritanie-Guinée Groupe F : Zambie, Cap Vert,Niger et vainqueur desmatches Tanzanie-Zimbabwevs Mozambique-Soudan duSud Groupe G : Tunisie, Égypte,Sénégal et vainqueur desmatches Burundi-Botswanavs Centrafrique-GuinéeBissau

Calendrier de la phasedes poules

Journée 1 : 5 ou 6 septembre

2014Journée 2 : 10 septembre2014 Journée 3 : 10 ou 11 octobre2014 Journée 4 : 15 octobre 2014 Journée 5 : 14 ou 15novembre 2014 Journée 6 : 19 novembre2014

Ndlr : les deux premièreséquipes de chaque pouleseront directement qualifiéesà la phase finale de la CAN-2015. Le meilleur 3e des septpoules obtiendra aussi sonticket. Ces 15 équipes se join-dront au Maroc, qualifié entant que pays organisateur.Les équipes s’affronterontdans chaque groupe en aller-retour suivant une formule dechampionnat entre le 5 sep-tembre et le 19 novembre, soitsix journées au total.

Le tirage au sort

À chaudJuneidi Basha (Président Ethiopie Fédération de football) :

«Il s'agit d'un groupe solide, nous nous trouvons, avecl'Algérie, le Mali et le vainqueur de la 2e tour de qualification. Jepense néanmoins que notre équipe a la possibilité de terminerpremière ou deuxième de ce groupe. Ce sera notre objectif,d’ailleurs. Avec les progrès accomplis par notre équipe lors dela dernière CAN puis le CHAN, il faudra maintenir la cadence etfaire encore mieux. Le nouvel entraîneur Barreto qui dirigeranotre sélection est en tout cas informé qu’il doit atteindre laphase finale de Maroc-2015».

Plutôt clément pour les Verts le tirage ausort, effectué hier, des éliminatoires de la CAN-2015 prévue du 17 janvier au 8 février pro-chains au Maroc. Clément mais qui a, toute-fois, réservé quelques petites revanches à la

sélection algérienne versée, durant la phasedes groupes, dans la poule B aux côtés duMali, l’Éthiopie et le vainqueur final (2e tour)des confrontations Sao-Tomé et Principe-Bénin et Malawi-Tchad (1er).

Trois gardiensen stage à Sidi

MoussaDans le cadre des prépa-

ratifs de l’équipe nationalepour la Coupe du monde,trois gardiens de but exerçantdans le championnat profes-sionnel de Ligue 1 sont enstage depuis hier au Centretechnique national de la FAFà Sidi-Moussa (Alger).

Mohamed AmineZemmamouche (USM Alger),Azeddine Doukha (USM ElHarrach), Si MohamedCédric (CS Constantine) sontconcernés par ce regroupe-ment qui s’étalera jusqu’à cemercredi après-midi.

IL A REJOUÉ HIER AVECLES U21 DES SPURS

Bentaleb buteurpuis expulsé

Retour controversé de l’inter-national algérien de Tottenham.Convié à disputer un match desU21 des Spurs face à Reading enBarclays Premier League, NabilBentaleb a disputé exactement 41minutes inscrivant le premier butsur penalty puis en se faisantexclure du terrain par l’arbitre dela rencontre. Un tacle appuyé d’unadversaire a fait sortir l’Algériende ses gonds en ripostant violem-ment. Une réaction réprimandéepar le referee par un rouge direct. Les espoirs de Tottenham l’ontemporté (4-2) mais Bentaleb aura, une fois de plus, déçu ses fanset entraîneurs.

«Comme on dit dans le jar-gon du football : une finale nese joue pas, elle se gagne.C'est donc avec cet état d'es-prit que nous allons abordernotre match contre leMouloudia. Pour nous, la vic-toire sera le seul scénarioenvisageable» a-t-il faitsavoir. «Personnellement, jesuis très confiant et ma seuleappréhension provient demes propres joueurs, car ilsseront les principaux acteurssur le terrain. L'issue de cettefinale va reposer en grandepartie sur leur capacité à se

transcender», a-t-il ajouté. Il est vrai que la précéden-

te déconvenue des Canarisen championnat (ndlr, défaite4-3 contre le club relégable duCRB Aïn Fekroun) n'est pasvraiment pour rassurer danscette perspective, mais AïtDjoudi a considéré qu'àquelque chose malheur peutêtre bon.

«Parfois, il est préférablede prendre un coup de fouetde ce genre avant une finale,ou n'importe quel autre matchdécisif, car c'est le genre dechoses qui vous poussent àvous remettre en cause et àresserrer les rangs».

Interrogé s'il avait déjà uneidée sur l'équipe qui va dispu-ter cette finale face au MCA,Aït Djoudi a répondu par l'affir-mative, mais en laissantentendre que le stage bloquédans lequel vient d'entrer leclub sera déterminant dansl'élaboration du choix final.

«En football, il arrive quemême les cadres de l'équipepassent à côté. Ce qui fait que

le statut de titulaire habituelne peut être considérécomme une garantie de titula-risation. Pour cette finale,nous compterons uniquementsur les éléments les plus enforme, afin d'augmenter noschances de performance. Cequi devrait s'éclaircir pendantles trois ou quatre prochainsjours», a-t-il expliqué

Allusion faite à d'éventuelschangements en défense, quia encaissé quatre buts face àAïn Fekroun, ou chez les gar-diens de but, où le retour dutitulaire habituel, MalikAsselah, pourrait ravir lavedette à Nabil Mazari.

Cependant, Aït Djoudi atenu à faire savoir qu'uneéventuelle défaite contre leMCA ne sera jamais synony-

me de fin du monde pour laJSK «Nous sommes très fiersde notre parcours, qui dépas-se largement les espérancesdes pessimistes, qui n'avaientpas donné cher de notrepeau, en début de saison.Donc, le fait d'avoir atteint lafinale de la Coupe d'Algérie,en étant aussi bien classés enchampionnat et en ayant déjàassuré une participation à lacoupe de la CAF, c'est déjàune très bonne chose» a-t-iltenu à faire savoir.

Revenant sur la finale du1er mai prochain, le techni-cien kabyle a considéré queles deux antagonistes l'abor-deront à chances égales etque le premier d'entre eux àouvrir le score prendra unesérieuse option sur le sacre.

À J-3 DE LA FINALE DE LA COUPE D'ALGÉRIE FINALE MCA-JSK

Aït Djoudi : «Pour nous, la victoireest le seul scénario envisageable»La JS Kabylie va «tout faire» pour étoffer son

palmarès par une sixième Coupe d'Algérie, mêmesi son adversaire lors de la finale prévue le 1er maià Blida, a pour nom le MCA, un autre grand spécia-liste de l'épreuve, qui compte déjà six trophées àson palmarès, a révélé le coach de la JSK,Azeddine Aït Djoudi, hier dimanche, au forum dujournal DK News.

ALLEMAGNEThiago Alcantarapourrait rejoueravant la finde saison

Le milieu de terrain espa-gnol Thiago Alcantara peut ànouveau courir, quatresemaines seulement aprèsune rupture partielle d'un liga-ment du genou droit, et pour-rait rejouer d'ici la fin de sai-son, a indiqué hier le BayernMunich. L'international de 23ans a effectué un travail inten-sif samedi et dimanche avecl'entraîneur chargé de larééducation, relate le cham-pion d'Allemagne sur son site,ajoutant que «l'objectif est demonter en puissance durantles semaines à venir» afin quela recrue de l'été dernier puis-se rejouer «encore une fois»d'ici la fin de saison. Au-delàdes deux dernières journéesde championnat, les 3 et 7mai, les occasions de retourseraient la finale de la Couped'Allemagne, le 17 mai à Berlincontre Dortmund, et la finalede la Ligue des champions,une semaine plus tard àLisbonne, si le Bayern parvientà se défaire du Real Madrid endemi-retour mardi à Munich(défaite 1-0 à l'aller). La nou-velle est également rassurantepour le sélectionneur espagnolen vue du Mondial cet été auBrésil. Blessé fin mars contreHoffenheim en Championnat,Thiago était donné absentdurant six à huit semaines,laissant planer le doute surune possible réapparition enfin de sa première saison sousle maillot bavarois.

FRANCE (35e JOURNÉE)

Sochaux contrarie Paris

Le nul décevant concédé parle Paris SG à Sochaux (1-1),alors qu'il menait 1 à 0 à lapause, hier lors de la 35e journée,contraint les Parisiens à attendrele 7 mai pour tenter d'être sacréschampions de France. En cas desuccès dans le Doubs, face àSochaux, 18e et relégable, lesParisiens auraient été sacrés.Désormais, il leur faudraattendre la 36e journée de L1,face à Rennes au Parc desPrinces, décalée au mercredi 7mai car le Stade Rennais affron-te Guingamp en finale de laCoupe de France le 3 mai. LePSG pourrait être sacré cham-pion le 7 mai sans jouer siMonaco ne gagne pas contreGuingamp deux heures plus tôtce même jour. Si Monaco gagne

contre l'EAG, il faudra enrevanche que le PSG s'imposeau Parc contre Rennes pour êtrechampion. Il reste neuf points àprendre et les Parisiens en dis-posent de huit sur leur poursui-vant, Monaco. Il faudrait vrai-ment que le PSG s'écroule surles trois derniers matches pourque les Monégasques puissentravir le titre promis au PSG. Hier,à Sochaux, les Parisiens, avaientouvert le score par Cavani dès la24e minute. Mais un but contreson camp de Thiago Silva aensuite remis les deux équipes àégalité. Sochaux, avec ce pointpris contre un adversaire derenom, reste 18e, mais revient àquatre points des deux premiersnon-relégables, Evian etGuingamp.

PAYS-BAS

Ajax champion pourla quatrième fois d'affilée

L'Ajax Amsterdam a décro-ché hier son quatrième titre dechampion des Pays-Bas d'affi-lée, le 33e de son histoire, aprèsson match nul 1-1 en déplace-ment chez Heracles Almelo,dimanche. Avec quatre pointsd'avance à une journée de la fin,Dailey Blind et ses équipiers (70points) ne peuvent plus êtrerejoints par FeyenoordRotterdam (66), vainqueurdimanche de Cambuur 5 à 1. Cesacre assure à l'Ajax une qualifi-cation directe pour la Ligue deschampions, où il avait été élimi-né cette saison dès la phase despoules, 3e d'un groupe relevédominé par le FC Barcelone et leMilan AC. Ce titre intervient unesemaine après une déroute enfinale de la Coupe des Pays-Bas, 1-5 face au PEC Zwolle, quia quelque peu assombri la fin desaison du club. C'est le 33e sacredu club néerlandais le plus pres-tigieux. Un titre qui porte à nou-veau la marque d'un homme,l'entraîneur Frank de Boer, à latête de l'équipe depuis 2010.Titré à cinq reprises en tant quejoueur, De Boer, 43 ans, l'estdonc une quatrième fois en tantque coach. Il fait mieux que ses

prédécesseurs les plus illustres,Rinus Michels et Louis van Gaal.Cette performance de De Boerest considérable, car àAmsterdam il faut quasimentrepartir de zéro à chaque débutde campagne. Le club réputépour l'excellence de sa formationperd ses meilleurs éléments àchaque mercato. L'été dernier,plusieurs cadres avaient désertél'Arena : Christian Eriksen(Tottenham), Derk Boerrigter(Celtic), Miralem Sulejmani(Benfica), Toby Alderwaireld(Atletico Madrid) ou encore RyanBabel (Kasimpasa). Le départde ces anciens a permis à plu-sieurs jeunes de sortir del'ombre: Dailey Blind, Siem deJong ou Ricardo van Rhijn ontacquis ainsi une stature interna-tionale, intégrant la sélectionOranje. Ces chamboulementsexpliquent le début de saison dif-ficile de l'Ajax (trois victoires seu-lement lors des sept premiersmatches). Mais une fois lamachine lancée, elle est deve-nue inarrêtable. Assuré de termi-ner 2e du championnat,Feyenoord disputera les tourspréliminaires de la Ligue deschampions.

JSM TIARET

Un jubilé en hommage aux frères Banus

Le Soird’Algérie Sports Lundi 28 avril 2014 - PAGE14

HANDBALL

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M. KHERAÏFIA LAHBIB (DTN/FAHB) :

«Baliser le chemindu renouveau»

Le Soir d’Algérie : Quelest le rôle et l’importancedu Collège technique dansl'organigramme de laFAHB ?

Lahbib Kheraïfia :Comme l’a si bien dit M.Bouamra, le Collège tech-nique des entraîneurs estune partie prenante de laFAHB. Avec la présence detechniciens constammentsur le terrain, cette structuresera la source d’inspirationde la FAHB pour aller dansle sens de l’améliorationcontinue de la pratiquehandballistique et par exten-sion une meilleure représen-tativité algérienne dans lescompétitions internationales.En plus clair, le programmedu Collège technique natio-nal dans cette période s’avè-re nécessaire et répond auxbesoins constatés dans lasituation actuelle. L’objectifest de trouver des méca-nismes pour prendre encharge notre handballdepuis la base jusqu’au plushaut niveau. C’est aussipour déterminer de nou-velles orientations et d’arrê-ter des axes d’intervention.D’ailleurs, c’est le seul cadreréglementaire pour débattrede l’avenir de la petite ballealgérienne.

Comment appréciez-vous les travaux ?C’est la première fois que

ce genre de réunion estorganisé durant cette sai-son. L’objectif est d’apporterun nouveau souffle et unedynamique de collaborationeffective des techniciens. Jedois préciser que tous lesentraîneurs des équipes desdivisions Excellence etNationale 1 messieurs ainsique celles de la Division unedames ont été conviés encette circonstance afin qu’ilssoient sensibilisés et infor-més de la réglementation envigueur concernant la com-posante et les objectifs decette structure fédérale.

Soyez plus expliciteJe pense que cette struc-

ture où tout technicien acti-vant sincèrement à tous lesniveaux de la pratique peutcritiquer tout travail fait par leCTN et même avancer despropositions. Qu’il puisse lefaire en étant présent ou àtravers son représentant derégion, l’essentiel est qu’ilparticipe dans le cadre durespect de la réglementationen vigueur et de cettemanière s’éloigner desconclaves informels qui sontplus néfastes que construc-tifs.

Revenons à ce concla-ve pour connaître les axesde travail débattus.Ce document de travail a

été élaboré grâce à la colla-boration des responsablesdes services internes. Lesorientations et directivesintégrées tendent vers unseul objectif qui est la forma-tion et la reconstitution desdifférentes équipes natio-nales pouvant fournir desathlètes performants au plushaut niveau dans le but d’ali-menter les équipes natio-nales seniors. Plus concrè-tement, le plan d’action de laDTN présenté aux techni-ciens est axé sur la prépara-tion des différentes équipesnationales. Il a été questiondu système de compétitionet de son uniformisation dela division Excellence auxpaliers régionaux et ce dansle but de relever le niveau etla qualité.

Quelle a été la réactiondes techniciens ?Comme la presse a pu le

constater, les travaux ont étéempreints d’une sérénité etd’une responsabilité mani-feste des participants. Cesderniers ont adhéré pleine-ment au plan d’action tout enle critiquant et apporté leurscontributions à son amélio-ration. Les techniciens, dansleur majorité, ont plaidé pour

la réalisation de ce pland’action en insistant sur lacompétition nationale et laformation.

Est-ce que les travauxont abouti à la finalisationde proposition d'un systè-me de compétition ?Concernant le champion-

nat national, la tendanceétait vers la réduction dunombre d’équipes en divi-sion Excellence et la créa-tion de paliers intermé-diaires.

Et la formation ?La formation connaîtra un

engagement de la FAHBavec la matérialisation d’unprogramme comportant plu-sieurs regroupements auprofit des entraîneurs et desarbitres. Pour les entraî-neurs, il y aura des stagesdu 1er et 2e degré.Eventuellement, un stage du3e degré pourrait avoir lieu.Aussi, les anciennesjoueuses internationales nesont pas oubliées pourautant puisqu’un stage deformation leur sera organisépour leur permettre unereconversion. Même lesentraîneurs en postedevraient effectuer des recy-clages. Du côté de la corpo-ration de l’arbitrage, tout unprogramme est finalisé avecun passage de grade fédéralet aussi confédéral. Les che-valiers du sifflet restantsseront conviés à des recy-clages. Pour ce qui est de larelève, un stage de forma-tion pour jeunes arbitres estinscrit au programme.

Parmi la composanteréglementaire du CTN, par-lez-nous du rôle des direc-teurs techniques régio-naux.«Pour rappel, le Collège

technique est composé desdirecteurs des différents ser-vices que sont la formation,l’organisation sportive, lesjeunes talents et le suivi desligues. A leurs côtés siége-ront les entraîneurs des diffé-rentes équipes nationales. Ily aura aussi les directeurstechniques des 8 régions, lesentraîneurs des équipes declubs ayant obtenu des titresnationaux ou internationaux.

Quelle sera la suite àdonner à cette réunion ?Lors de ces travaux, les

directeurs techniques derégion ont été instruits deregrouper les techniciens deleurs régions pour élaborerun document de travail com-portant les propositions rela-tives à la compétition danstous ses aspects. Ainsi, larétrogradation et l’accession,le nombre d’équipes parpalier seront débattus pourrépondre aux exigences del’amélioration du niveau tech-nique de la compétition natio-nale. Une réunion est pro-grammée pour le 1er mai pro-chain où la composanteréglementaire du Collègetechnique sera présente. Lestravaux tendront à finaliserles différentes recommanda-tions à présenter à la pro-chaine assemblée généraleordinaire de la FAHB.

Propos recueillispar Chabaraka Hamid

MARATHON DE HANOVRE

Souad Aït Salems’impose en 2h33.09La championne

d’Algérie du semi-mara-thon, Souad Aït Salem aremporté le marathoninternational de Hanovreen Allemagne disputé hiermatin avec un temps de2h33:09. Un chrono qui serapproche du recordnational et personnel deAït Salem (2h25:07). Leréveil de la blessurecontractée l’année derniè-re a handicapée l’athlètealgérienne durant plus de12 kilomètres, sansoublier un vent fort quisoufflait sur le parcours de la course. Aït Salem qui avaitoccupé la 25e place au championnat du monde de semi-marathon projetait de battre le record national de l’épreu-ve qu’elle détient depuis 2007.

N’étant plus à présenter de par sa maîtrise dusujet handballistique dans tous ses aspects, M.Kheraïfia Lahbib, directeur technique national de laFédération algérienne de handball (FAHB), revienten détails sur les travaux ayant regroupé, récem-ment, les entraîneurs des divisions Excellence etNationale 1 messieurs ainsi que celles de laDivision une dames avec une projection futuriste.

ATHLÉTISME : CHAMPIONNATS ARABES JUNIORS

L’Algérie décroche 14 médailles au Caire

TIR SPORTIF

La coupe d'Algérie les 2et 3 mai à Tipasa

Les épreuves de la coupe d'Algérie de tir sportif, dansla discipline du tir aux plateaux, se dérouleront les 2 et 3mai au stand de tir du Chenoua à Tipasa. Cette compéti-tion de deux jours, regroupera, dans les spécialités dutrap, double trap et skeet olympique, plus de 100 tireursde 13 wilayas : Alger, Boumerdès, Blida, Médéa, Tipasa,Tizi-Ouzou, Djelfa, Batna, Oum El-Bouaghi, M'sila, Sétif,Tiaret et Oran. La première journée sera réservée auxépreuves éliminatoires dans les trois spécialités, trap,double trap et skeet olympique, tandis que les finalesauront lieu samedi.

L'Algérie totalise 14 médailles, dontune (1) seule en or, à l'issue de la 3e etavant-dernière journée des champion-nats arabes d'athlétisme juniors quiprendront fin hier dans la capitale égyp-tienne Le Caire. Le vermeil a été rem-porté par le relais 4x100m dames, com-posé d'Ichraf Rahmouni, Dihya Haddar,Lydia Sahraoui et Zouaouia Berrahilavec un chrono de 48 sec 29/100.L'autre médaille (en bronze) enlevée à

l'issue des épreuves de samedi estl'œuvre de Hadjer Soukhal dans le3000m steeple avec un temps de 11min07sec 61/100. La sélection algériennecompte aussi 6 médailles d'argent et 6en bronze, remportées lors des deuxpremières journées des épreuves, rap-pelle-t-on. Le tableau général desmédailles est dominé par l’Egypte, paysorganisateur, avec 34 breloques (14 or,12 argent, 8 bronze), suivi du Bahreïn

avec 17 médailles (8 or, 7 argent et 2bronze). Par ailleurs, sept athlètes algé-riens ont arraché leur qualification pourles finales des différentes spécialités,prévues dimanche. Il s'agit de Sid AliHaider (400m haies hommes), DihyaHadar et Zouaouia Berrahil (400mdames), Mahmoud Mahmoudi (200mhommes), Omar Moudjeb et HédiliTakieddine (800m hommes) et RymaChenah (1 500m dames).

JUDO : CHAMPIONNAT ARABEJUNIORS (2e JOURNÉE)

11 médailles dont 5 enor pour les AlgériensLes judokas algériens juniors (filles et gar-

çons) ont réalisé une belle prestation lors de laseconde journée du championnat arabe, actuel-lement en cours à Sharm Al-Sheikh (Egypte), endécrochant 11 médailles, dont cinq en or.

Les Algériennes, coachées par Soraya Haddad, ontremporté six médailles (3 or, 2 argent, 1 bronze) au coursde ce championnat auquel participent neuf pays : Algérie,Egypte, Maroc, Jordanie, Tunisie, Yémen, Arabie saoudi-te, Emirats arabes unis et Koweït. Les trois médailles d'orféminines ont été l'œuvre de Yasmine Mesrem (44 kg),Hadjer Mesrem (48 kg) et Djazia Haddad (57 kg). Lesdeux breloques en argent sont revenues à Imane Aouissi(63 kg) et Sara Kerdjadj (70 kg), alors que Sadjia Amranes'est contentée de la médaille de bronze. Cette moissona valu aux Algériennes une seconde place par équipesderrière la Tunisie (1re) et devant l'Egypte (3e). Hier, durantla troisième journée des épreuves par équipes auxquellesneuf pays ont pris part, nos cadettes ont remporté lamédaille d’argent derrière les Egyptiennes. En individuelsmessieurs, l'Algérie a remporté cinq médailles (2 or et 3bronze) et une 2e place par équipes derrière l'Egypte (1re)et devant le Maroc (3e). Oussama Djedi (73 kg) et Ahmed Djaradi (-100 kg) ont

été sacrés champions arabes de leurs catégories, alorsque leurs coéquipiers Abdelkrim Laâdj (-66 kg),Imadeddine Kacimi (81 kg) et Hamza Kadri) ont terminéchacun sur la 3e marche du podium. Les juniors algérienssont dirigés par l'entraîneur Nabil Benhizia.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 28 avril 2014 - PAGE 17

[email protected]

LE SAVON

Si les conséquencesd'une réelle anémiesont connues, cellesd'une carence modéréeen fer restent encore àétablir. Car depuis déjàlongtemps, une légèredéficience est suspectéed'entraîner une réductionde la capacité physique,une diminution desperformancesintellectuelles et unemoindre résistance auxinfections... Mais seulesdes études pourrontconfirmer ou infirmer ceshypothèses. Les femmesen âge de procréermanquent de réserves enfer. Pour les femmesréglées, les apports

nutritionnelsrecommandés sont de 16mg/jour. Si la pilule quiréduit le volume desrègles limite la perte defer, les femmes qui ont un

stérilet ou qui utilisent lepréservatif comme uniquemoyen de contraceptionsont plus à risque dedévelopper une déficienceen fer. Le fer le plus

absorbable vient de laviande rouge (foienotamment), mais il estégalement présent dansles légumes (secs et frais)et les céréales. Pouroptimiser son assimilation,il faut l'associer à de lavitamine C. Mais gare auxexcès : le surdosage enfer est égalementdélétère. En quantités tropimportantes, le fer tend àdevenir pro-oxydant : ilaugmenterait le risque demaladies cardio-vasculaires et de cancer.Alors, pas question de segaver de fer avant unexamen ou une réunionimportante ! Le secret del'intelligence, c'est demanger équilibré !

BON À SAVOIR

L’anémie

Lasagnes aux crevettes9 feuilles de lasagnes sèches, 500 g de crevettes décortiquées,1 gousse d’ail hachée, 1 oignon haché, 4 tomates râpées, 1 petit

bouquet de persil haché, 1c. à s. d’huile d’olive, 1c. à s. deconcentré de tomates, 100 g de parmesan râpé. Pour la saucebéchamel : 0,5 litre de lait, 2 c.à s. de farine, 40 g de beurre

Faire chauffer l’huile dans unepoêle, y faire dorer l’oignon et l’ail.Ajouter les tomates et le concentréde tomates, le sel et le poivre.Lorsque la sauce est prête, ajouterles crevettes et le persil. Laissermijoter quelques minutes. Préparer les lasagnes Faire bouillir de l’eau et faire cuireles feuilles de lasagnes dans del’eau bouillante deux minutes. Les égoutter, les passer sous l’eaufroide et les laisser sécher sur un linge propre.Préparer la sauce béchamel Faire fondre le beurre dans une casserole à feu doux. Ajouter lafarine et bien mélanger. Verser le lait froid et fouetter vivement.Ajouter le sel et le poivre, laisser cuire 5 minutes tout en fouettant. Préchauffer le four. Beurrer un plat rectangulaire allant au four.Tapisser le fond d’une couche de feuilles de lasagnes, puis napperd’une couche de sauce, puis d’une couche de sauce béchamel, puisd’une couche de lasagnes. Répéter l’opération une autre fois enterminant avec une couche de lasagnes recouverte d’une couche debéchamel. Saupoudrer de parmesan et mettre au four à 180° Cpendant 40 minutes. Servir chaud.

Tartelettesaux pommes

La pâte : 250g de farine, 125 g de beurre ramolli,1 verre d’eau, une pincée de selLa garniture : 3 pommes, 3 cuillerées à soupe desucre en poudre, 1 cuillerée à soupe de beurre,2 cuillerées à soupe d’eau, sucreLa crème : 2 jaunes d’œufs, 50 g de sucre enpoudre, 3 cuilleréesà café de maïzena,1/4 litre de lait,1 sachet de sucrevanillé

Mettre la farinetamisée dans unejatte, ajouter le beurreramolli coupé enmorceaux, malaxer dubout des doigts, ajouter le sel et l’eau, pétrir toujoursavec les doigts jusqu’à l’obtention d’une pâtehomogène et lisse, mettre la pâte en boule, couvrez-la avec du film alimentaire, laisser reposer.La garnitureLaver les pommes et coupez-les en fines lamelles,mettez-les dans une casserole, ajouter le beurre,l’eau et le sucre, laisser mijoter à feu doux.La crèmeFaire bouillir le lait et le sucre vanillé dans unecasserole. Mettre dans un cul-de-poule les jaunesd’œufs et le sucre, battez-les à l’aide d’un fouetélectrique jusqu’à ce que le mélange blanchisse,ajouter le lait chaud vanillé en fouettant doucementavec une cuillère en bois. Mettre le cul-de-poule aubain-marie et faire cuire à feu moyen, ajouter lamaïzena et remuer sans cesse avec la cuillère enbois jusqu’à ce que la crème épaississe, retirer dufeu et laisser refroidir au réfrigérateur. Etaler la pâtesur un plan de travail fariné à l’aide d’un rouleau àpâtisserie, garnir les moule à tartelettes beurrés avecla pâte, piquer bien le fond et les parois de pâte avecune fourchette (pour que la pâte ne gonfle pas à lacuisson). Faire cuire la pâte à blanc au four. Remplirles tartelettes de crème pâtissière, garnissez-les delamelles de pommes, saupoudrer de sucre, laissercuire une deuxième fois dans un four moyennementchaud jusqu’à ce que les tartelettes soient biendorées. Servir froid.

Le savon de Marseille est-ilmeilleur pour la peau ?Il est tout à faitcomparable aux autressavons, à condition de lechoisir au rayoncosmétiques, et non aurayon «lessive». Il est engénéral plus pur etenrichi de substancesadoucissantes.

Les pains «sans savon»lavent-ils moins bien ?Ils nettoient la peau toutaussi bien que les autressavons, même s’ils nemoussent pas.

Doit-on utiliser une formuledifférente pour le visageet le corps ?Oui, si l’épiderme duvisage est

particulièrement sensible,réactif ou en cas d’acné.

Les savons liquides sont-ilsplus hygiéniques que lessavonnettes ?Non. La prolifération demicrobes serait plutôt àcraindre au niveau durobinet ou du distributeur,

si on ne prend pas laprécaution de le laverrégulièrement lui aussi.

Faut-il un produit spécialpour la toilette intime ?Non, si l’on n’a pas deproblème particulier. Enrevanche, lorsqu’on estsujet auxdémangeaisons, si l’onva fréquemment à lapiscine, un savon au pHproche de celui desmuqueuses (pH 6), plutôtacide donc, est conseillé.

À quoi serventles vitamines ?ll Les vitaminessont des produitsindispensablesau bonfonctionnementde notreorganisme,agissant à desdoses très faibles(milligramme oumicrogramme).Ce sont desactivateurs d'enzymes, substancesessentielles qui interviennent dans lesréactions chimiques de tous les êtresvivants. Sans vitamines, beaucoupd'enzymes «tombent en panne», provoquantdes troubles graves, voire une issue fatale.Elles sont apportées par l'alimentation, carl'homme est incapable de synthétiser laplupart d'entre elles, ou bien il en produittrop peu : c'est le cas des vitamines A, D etPP. Il existe treize vitamines connues :quatre sont solubles dans les graisses (A,D, E, K), neuf dans l'eau (B1, B2, B6, B12,acide folique, acide pantothénique, biotine,PP et la célèbre vitamine C). Nousdépendons donc complètement del'alimentation. Petit détail étonnant, tous lesmammifères n'ont pas les mêmes besoins :seuls les primates, dont l'homme, et lecobaye ont besoin de vitamine C.

Question

S i votre grossesse sedéroule bien et que votremédecin ne vous a pas

prescrit de repos, il vous esttout à fait possible de voyageren étant enceinte. Si aucunmoyen de transport n'estdéconseillé pendant lagrossesse, des précautionssont toutefois à prendre.

La voitureEvitez de prendre la voiture lorsqu'il fait très chaud, car lafatigue engendrée par la grossesse vous exposedavantage aux malaises. Ne faites pas de trop longuesdistances – pas plus de 300 km – et arrêtez-vousrégulièrement. Les secousses devant être évitées, nevous engagez pas sur des pistes cabossées. Enfin, veillez

à placer votre ceinture endessous de votre ventre afind'éviter sa compression encas d'accident.

Le train et le bateauCes deux moyens detransport sont idéaux pour lafemme enceinte car en plusde se reposer pendant le

voyage, ils permettent à la future maman d'aller soulagerses jambes en marchant.

L’avionIl est aussi un moyen de transport compatible avec lagrossesse. Mais les sièges étant petits et donc pas trèsconfortables, et la possibilité de se déplacer limitée,réfléchissez bien avant de faire un vol de dix heures.

GROSSESSEVoyager enceinte

Phot

os: D

R

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde sept tubes de Na Cherifa.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Elle y est née»

1- AYA ZERZOUR2- AYA MOHAND EMI3- ALWARD IFIRES4- SNIWA DIFANDJALEN

5- AZWAW6- ABQAW ALA KHEIR AYAKBOU7- AHIHA

MOT RESTANT = BURDJ BOU ARRERIDJ

A L W A R D I F I R E SI M E D N A H O M A Y SA Y A Z E R Z O U R A NB I E A N IO R H Z E WR A K W L AD Y A A A DJ A L A W A Q B A W J IB K B O U A H I H A D FO U A R R E R I D J N A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

PLEONASME-CONDORAIRS-RANGER-U-SEUTE-CAF-EU-TIRASLS-PA-AIE-MATINSA-TENORS-DER-ETENAIROBI-PERSAN-MKURDES-RAJ-EL-ABA-AIS-SEMONS-MIL-ANT-SAVEUR-CELAENA-REVELA-MOT-NCC-AAR-RA-BAL-ACH-ASTRES-DALLAGEASSOUAN-SIR-ERE-SOI-RI-HELICE-NESUEDE-FERULE-GTMIS-U-VOTRES-RI-IEST-SOIREE-RA-CLRE-PAIRES-CASSAI

S-PELLES-REPENSA-METIER-FERIES-NBATAVE-LUTINS-GOUTILE-REMISE-FEZLOTE-SEVERE-MIRAGUS-PEJ-TE-MANAPAS-ARRETS-HAIE-AR-AVERTI-GAIN-PTION-NEO-PAIR-ARAEXCEDENTAIRES-E-

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-MARTINO-ESPAGNEGARE-NUITS-RIRE-ERE-PT-EU-MALOUFRI-HAIES-PAGES-CA-PARME-MALUS-NBREDITE----IE-VIADU-NI-----N-ME-ROREE-G-----RET-C

-OS-BENIS-MINUTEMS-GENIE-POSES-LE-PARTE-TIRER-COSAONNE-MANTE-FINSINGE-LISTE-MITEINTERNES-ELTATA-

LETTRES DELETTRES DEFRANCHE-COMTEFRANCHE-COMTE

---DOUBS-----------BELFORT------VESOUL-------JURA----------GRANVELLE----FRANCE-----------DOLE---------PONTARLIER

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Lundi 28 avril 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonposte

Imite le lion----------------Ville de Sud

Questions----------------

ArbreAmples Son

club

Saint----------------Mesures----------------Régime

Pour rire----------------Baudet----------------Fin de série

Arsenic----------------

RocheSitué----------------Compagnie----------------Texte

Pronom----------------

PoucePrès d’Oran----------------

ArgonMer----------------Hassium----------------Mammifère

Mou----------------Palier----------------Broyée

Volcan----------------

Evoquer

Assagis----------------

Lisière

Fatigué----------------Germanium----------------PréfixePronom

----------------Douleur

Il yest né

Etataméricain

----------------Pot

Géant----------------

Siège

Sabote----------------

Impie

Toits----------------

Ville duPortugal

Terre (inv)----------------

DopaAlimente

----------------Chiffre

Danse----------------

Décodé

Bande----------------

Keepercamerounais

Tellure----------------Gère les JO

Préposition----------------Femmes----------------Bateau

Secteur----------------Brome----------------RejetaDévore

----------------Consonne

double

Regret----------------Calme----------------Pronom

Possessif----------------

Vecteur

Ville suisse----------------

Religieux(ph)

Enlever----------------

FrôléeDans le nef----------------

EcoloClair

----------------Plante

Y a terminésa carrière

Sonunivers

1- CARACTÈREDE LA SOCIÉTÉ2- PAYS3- PAYS4- GROUPE DEMAÇONS5- GROUPE DELOGES6- CONSTITU-TIONS7- PAYS8- DOCUMENTDE BASE9- PAYS10- PAYS

MACONNERIE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Franc-maçonnerie

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 28 avril 2014 - PAGE 19

Stationthermale

Auxiliaire----------------Décodais----------------Enormes

Déchiffrés----------------Surveillée

Argon----------------Imite----------------Singe

Dans l’œil----------------Germanium----------------Lac

Divinité (ph)----------------Un à Berlin----------------HérosvietnamienCœur tendre----------------Dans legrain----------------Poisson

Céréale----------------Métro----------------Latine

Région deFrance----------------Sied----------------Peuple

Calife----------------Ainsi (inv)

Fonça----------------Hors taxe

Gosse----------------Cube----------------Argent

Détester----------------Coups----------------CirculeAssoiffé

----------------Nécessaires

Ex-ENIEM----------------

Jeunes

Vieilles----------------Damnée----------------LibéréePays

----------------Placées

Soupçons----------------

Sommet

Vieux do----------------

Manche

Revers----------------Subterfuge----------------Rompre

Cérium----------------

Sembles

Bovidé----------------

Sautes

Soudée----------------Vase----------------ApaiserVille deFrance

----------------Eprouvés

Allongé----------------Erigées----------------Ville deColombieCoach duMCA----------------Footballeursuédois

Liaison----------------

OiseauDoubles

----------------Cachas

Va----------------

Dans ledinar

Dans lezeste

----------------Molybdène

Mollusque----------------Sodium----------------AlitéUnivers

----------------Idiotie

Acheva----------------Circulaires

Parvenir----------------Feuilletons

Revenus----------------Devinette

Tellure----------------Piège (ph)

Fleur----------------

PausesEmerger

----------------Théâtre

Recueil deBaudelaire

Cheminées----------------

Elevées

Imiter lecheval

----------------Bois

Refus----------------Osés----------------Apprendras

Aller----------------Latine----------------FouInstitut

----------------Nuit

Ternies----------------Capitale----------------AmplesBéryllium

----------------Tribunal

Salis----------------Bondis----------------Oiseau

Article----------------Condition

Entières----------------

LaitueAdepte

----------------Doué

Hardi (dés)----------------

CubeSoldat

Pompes----------------

CheminQuartierd’Alger

Détesteras----------------

LocutionCéréale

----------------Durée

Privatif----------------Germanium

Préposition----------------Souvenir----------------Possessif

Refuge----------------

Appris

Magicien----------------

AsséchéUtilisas

----------------VTT

Singe----------------Note----------------AccordPoème

----------------Adverbe

Pelouse----------------Aperçu----------------Musique

Nickel----------------

ArgonDans le

vent----------------

Durée

Possessif----------------Poème (ph)

Privatif----------------

IleNote

----------------Platine

Ton----------------

Pronom

Aube Villed’Italie

Argon----------------

EstimeMontagne

Le Soird’Algérie Publicité Lundi 28 avril 2014 - PAGE 20

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès etles réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ;il attaquera toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classesprivilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera

jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujoursdévoué au bien public. Il maintiendra radicalement sonindépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal,

autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux quise réclament de la pauvreté.»

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DÉCÈSDÉCÈSLa famille Amara, parents et alliés d’Alger etd’El-Flaye, ont l’immense douleur de faire partdu décès de leur chère mère, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère AMARA Louisasurvenu vendredi 25 avril 2014 et enterrée same-di 26 avril 2014 à l’âge de 93 ans.

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde SaSainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste

Paradis.

CONDOLÉANCESCONDOLÉANCESMonsieur Ali Slimani, Président-directeur général du groupe WoodManufacture et Président del’Unep, très attristé par le décès de

la mère de M.Merzouk Mustapha

Président-directeur général de Tonic Industrie et membre

du bureau de l’Unep présente à celui-ci ainsi qu’à toutela famille ses sincères condo-léances et les assure de sa profon-de sympathie, en cette douloureu-se circonstance.Que Dieu accorde à la défunte

Sa Sainte Miséricorde.«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

CONDOLÉANCESCONDOLÉANCESMonsieur Ali Slimani, Président-directeur général du groupe WoodManufacture et Président del’Unep, très attristé par le décèsde

la sœur de M.ZEHARMessaoud

Président-directeur général de Gipec et membre du bureau

de l’Unepprésente à celui-ci ainsi qu’àtoute la famille ses sincèrescondoléances et les assure de saprofonde sympathie, en cettedouloureuse circonstance.Que Dieu accorde à la défunte

Sa Sainte Miséricorde.«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

CONDOLÉANCESCONDOLÉANCESLe Président-directeur général, lecadre dirigeant et l’ensemble dupersonnel du groupe WoodManufacture, très attristés par ledécès de

l’oncle paternel de M.Mezaguer Djamelagent au groupe WM

présentent à celui-ci et à toute lafamille leurs sincères condo-léances et les assurent de leurprofonde sympathie, en cette dou-loureuse circonstance.Que Dieu accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Comega/B1 Comega/B1 Comega/B1

Anep n° 201 514 - Le Soir d’Algérie du 28/04/2014

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DÉCÈS––––––––––––––––––––La famille Berchiche, parents et alliés, a

la douleur de faire part du décès deBerchiche Nardjès(fille de Lounès)

L’enterrement a eu lieu hier dimanche27 avril au cimetière de M’douha (Tizi-Ouzou).

––––––––––––––––––––La famille Amara, parents et alliés

d’Alger et d’El-Flaye ont l’immense dou-leur de faire part du décès de leur chèremère, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère

Amara Louisasurvenu, à l’âge de 93 ans, le vendredi25 avril 2014, et enterrée samedi 26 avril2014. Que Dieu le Tout-Puissant lui accor-de Sa Sainte Miséricorde et l’accueille enSon Vaste Paradis.

––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––Le 25 juillet 2007, nous quittait à jamais

notre cher et regretté père et grand-pèreAouam Slimane

En ce douloureux souvenir, sa femme,ses belles-filles, ses fils et ses petits-enfantsSlimane, Yani, Zineddine, Abdou, Rayane,Samy, Walid, Moumouh, Yacine, Thilleli,Yamina, Karmane, Adem, Mouh etRomaïssa demandent à tous ceux qui l’ontconnu, apprécié et aimé d’avoir une pieusepensée à sa mémoire et de prier Dieu leTout-Puissant de lui réserver une placeparmi les siens.

Repose en paix, très cher père.Ton fils Si Mohand Oulhadj qui ne

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En date du 6/3/2014 à midi, j’ai déposé un constat et avis derecherche concernant mon frère Haddid Mohamed, attardé

mental, né le 20/6/1978, à Bab-El-Oued, Alger, fils deNoureddine et de Meabiou Fatma-Zohra. En fait, il est sorti le 4/3/2014 du

domicile familial sis à la même adresse. Nous prions toute personne l’ayant vu de contacter les services de sécurité

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Pierre LecciaTony soupçonne Orsod'avoir incendié savoiture. Il aurait, selon lui, voulu se

venger d'avoir été écarté de l'affaire desferries. Tony se confie àSandra, qui tente demettre fin à cesdissensions...

Documentaire réalisépar Patrick RotmanEntre le printemps etl'automne 1944, laFrance est libérée. Enquelques mois, lesalliés débarquent, lerégime de Vichy s'effondre et la République estrestaurée. Voici le récit de ces mois décisifs...

France 3 à 19.45France 3 à 19.45

Canal + à 19.55Canal + à 19.55Votre soiréeVotre soirée

07h00 : La semaine du Zapping07h20 : Les Simpson07h40 : Scandal09h05 : Le tube09h40 : Trance11h20 : La nouvelle édition13h00 : Hôtel Normandy14h25 : L'effet papillon15h00 : Oblivion17h10 : Le Before du Grand Journal17h45 : Le JT de Canal+18h05 : Le Grand Journal19h00 : Le Grand Journal, la suite19h25 : Le Petit Journal19h55 : Mafiosa 21h45 : Spécial investigation 22h40 : L'œil de Links23h05 : Le journal des jeux vidéo23h30 : The Numbers Station00h55 : La flotte fantôme02h40 : Championnat de la NHL

12h45 : Un cœur en hiver14h40 : Chevaux de prestige15h25 : La saga des Fugger16h20 ; X:enius16h45 : Villages de France17h15 : Face à face avec les tigres18h00 : La Croatie par la côte18h45 : Arte journal19h05 : 28 minutes19h50 : Blue Valentine 21h40 : Panic sur Florida Beach 23h30 : Isang Yun : une destinée entre Corée duNord et du Sud00h25 : Fazil Say joue Ravel et Gershwin

05h45 : Ludo07h25 : Ludo vacances09h50 : Midi en France11h01 : Journal régional11h25 : Journal national11h55 : Météo à la carte12h50 : Un cas pour deux15h10 : Des chiffres et des lettres15h50 : Harry16h30 : Slam17h10 : Questions pour un champion18h01 : Journal régional18h30 : Journal national19h00 : Tout le sport19h15 : Plus belle la vie19h45 : Été 44 21h45 : Grand Soir/322h46 : Une femme de passion et deliberté, Régine Deforges 23h16 : Giordano Bruno01h10 : L'enfant et les sortilèges02h00 : L'heure espagnole

08h33 : Challenge d'été09h03 : Jardin vu par...10h15 : Plus belle la vie11h10 : Des chiffres et des lettres13h03 : Mademoiselle Zazie13h10 : Mily, miss questions13h25 : A.R.T. Investigation13h39 : Le ranch14h07 : Amour, haine et propagande :la guerre froide15h00 : Questions pour un champion15h32 : Le noir (te) vous va si bien16h58 : Premiers pas17h16 : Pour le rôle18h20 : L’invité18h30 : 64' l'essentiel20h46 : Melting pot café21h32 : Maghreb-Orient Express22h00 : TV5 Monde le journal Afrique22h55 : Comme si c'était hier23h02 : Le dîner de cons00h19 : Les chiens verts

07h11 : Les blagues de Toto07h25 : Le petit Nicolas07h50 : M6 boutique09h00 : Les reines du shopping09h50 : La petite maison dans la prairie11h45 : Le 12.4512h05 : Scènes de ménages12h45 : L'agence Cupidon14h30 : Hawthorne : infirmière en chef15h20 : Les reines du shopping16h20 : La meilleure boulangerie deFrance17h40 : 100 % mag18h45 : Le 19.4519h05 : Scènes de ménages19h50 : Top Chef, le choc deschampions 22h45 : Le chef en... 23h25 : Enquête exclusive00h55 : Les amants naufragés

05h30 : Tfou07h30 : Téléshopping08h25 : Petits secrets entre voisins09h25 : Au nom de la vérité11h00 : Les 12 coups de midi !12h00 : Journal12h55 : Les feux de l'amour14h15 : Le pacte des tricheuses16h00 : Quatre mariages pour une lunede miel17h00 : Bienvenue chez nous18h00 : Money Drop19h00 : Journal19h55 : Taxi : Brooklyn 21h50 : New York, unité spéciale22h25 : Esprits criminels00h05 : New York, section criminelle01h00 : A l'écoute01h25 : Le club de l'économie02h00 : 50 mn Inside

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HORAIRES DE PRIÈRE

Lundi 28 joumada el thania 1435 - 28 avril 2014Dohr.................................................12h46El-Asser...........................................16h31Maghreb..........................................19h34Icha..................................................21h07

Mardi 29 joumada el thania 1435 - 29 avril 2014Fadjr.................................................04h11 Dohr..................................................12h46

Taxi : BrooklynTaxi : Brooklyn Été 44Été 44

08h00 : Bonjour d'Algerie (direct)09h30 : El ghaïb (rediff)10h00 : El aalem bayna yedaïk10h30 : Mimi et Boubou10h50 : Canal foot (rediff)12h00 : Journal en français + météo12h25 : El oua'ede13h40 : Les larmes du cœur14h15 : C'est son show (rediff) -Emission16h20 : Takder tarbah17h00 : 52 chrono (direct) - Sport18h00 : Journal en amazigh18h25 : El ghaïb19h00 : Journal en français + météo19h30 : Mc Didine le roi du burger 220h00 : Journal en arabe20h45 : Questions d'actu (direct)- Information21h45 : Musulman au pays de Mozart(1re partie)- Reportage22h45 : Festival de la musique andalouse

Les Arabes, ces voisins de l'Est,seraient-ils plus terre à terre quenous ne le pensions, et s'inté-

resseraient-ils à des «détails» del'Histoire peu signifiants au regarddes grands évènements de l'époque?Il faut croire que oui, au vu des com-mentaires et chroniques de leursjournaux de la semaine écoulée, tousfixés sur le doigt qui montre la lune.À ce jeu, pratiqué presque par atavis-me, les Egyptiens se révèlent encoreles plus adroits, et c'est compréhen-sible. Ils n'ont aucune appréhension,ni inquiétude, concernant l'avenirpuisque la stature d'un certain maré-chal et les hauts murs d'Al-Azhar blo-quent toute visibilité. Toutefois, lesplus intuitifs se doutent de ce qui lesattend avec l'enthousiasme conta-gieux des peuples «empressés à semettre eux-mêmes les fers auxpieds»(1), selon l'expression deDémosthène. Ce que firent, en effet,les Athéniens en portant au pouvoirun homme, Pisistrate, qui les avaitbernés en s'affichant sur un char auxcôtés d'une belle femme, présentéecomme la déesse Athéna(1). Il devinttyran pendant trente-quatre ans,avant de léguer la charge à son fils,Hippias, qui prolongea la tyrannie dedix-sept ans encore. Comme dans lecas que déplorait Démosthène, lesdémocrates égyptiens sont persua-dés, au fond d'eux-mêmes, que l'al-ternative Abdelfattah Sissi n'est pasla meilleure, mais leur voix ne portepas, face à la clameur des foules. Leschroniqueurs les plus audacieuxn'hésitent pas à établir des simili-tudes avec l'expérience algériennerécente, non pas pour en rire, maispour crier au danger. L'un d'eux s'est même enhardi à

utiliser ce titre qui en dit long :«Votez pour le maréchal AbdelfattahBouteflika !» Encore heureux qu'il n'y

en ait pas chez nous ! Notre confrère,Tamer Bouarab, revient sur les cir-constances et le déroulement de latragi-comédie du 17 avril, et prophéti-se le même scénario pour l'Égypte. Àquelques petites différences près :«Sissi commence là où termineBouteflika après 15 années de pou-voir. Bouteflika a tout fait pour resterau pouvoir, alors qu'il est sur unechaise roulante. Sissi ne quittera lepouvoir que par la volonté de Dieu,ou par l'arrivée d'une “roue desecours”(2) que l'on prépare d'ores etdéjà. Si vous objectez que selon laConstitution, Sissi n'a le droit d'effec-tuer que deux mandats, je vous diraique la Constitution algérienne avait lamême disposition, lorsque Bouteflikaa été élu pour la première fois (...)Sissi est le candidat de l'État, et lecandidat de l'État n'échoue pas. Ilpeut être une simple vitrine d'unréseau d'intérêts enchevêtrés, locauxou régionaux, liant des institutions etdes hommes d'affaires, avec le sou-tien de l'armée, des appareils bureau-cratiques, et de souveraineté. N'entreen lice (contre lui) qu'un concurrentrêveur, un opposant maison, ou alorsil n'a pas de concurrent du tout (...) Ils'agit d'un système achevé danslequel l'État présente deux candidatsà chaque élection. L'un des deux estnécessairement là pour gagner,l'autre est là nécessairement pourperdre. Ce qui est certain et réel, c'estque tous les deux sont les candidatsde lÉtat». Comme les Émirats n'ont pas

d'élections présidentielles, et on nepeut guère leur en faire reproche, lequotidien Al-Khalidj se borne à l'ana-lyse courante : «Ce qui s'est passédémontre la capacité d'une équipehomogène à remporter la victoire,malgré le statut, et l'état de santé duleader. La situation nous rappelle le

film Al-Zaïm de Adel Imam, danslequel le chef veut démissionner,mais la clan qui l'entoure et qui tireavantage de son maintien l'enempêche. Et le clan, dans le cas del'Algérie, est constitué d'un mélangehomogène de forces et de personna-lités civiles et militaires. Ce mélangeest parcouru de noms connus, dansl'administration et la finance, jusqu'àaboutir à la personnalité la plusinfluente d'entre eux, c'est-à-dire legénéral Mohamed Médiène (ditTewfik).» Absent des colonnes duquotidien londonien Al-Quds depuislongtemps, notre compatriote etconfrère, Tewfik Rebbahi, n'a pas demots assez durs pour l'autre candi-dat, l'homme qui a donné un sem-blant de crédibilité à un conte à dor-mir debout. «Benflis porte laresponsabilité historique du fait qu'ila cru à un changement par les urnes,écrit-il dans l'édition de ce samedi.Ceci, alors qu'il est le mieux placépour savoir que ce pouvoir n'est pasprêt pour le changement par lesurnes. Et il ne se dédouanera guèreen affirmant qu'avec sa participation,il a dévoilé les mensonges des autori-tés et révélé la réalité de la fraude. Iln'a fait en cela qu'enfoncer desportes ouvertes». De cette chaîne de responsabilités,

le journaliste ne pouvait exclure cer-taines figures nationales qui s'étaientprésentées jadis contre Bouteflika.«L'Algérie a perdu en 1999 l'occasionde constituer un pôle d'oppositionpacifique, susceptible de découragerla tentation du pouvoir solitaire chezBouteflika. Il s'agit de ces candidatsqui s'étaient retirés de la course à laprésidence, comme MouloudHamrouche, Aït-Ahmed, TalebIbrahimi. Ils avaient un certain charis-me à l'époque. Mais ils ont préférérentrer chez eux et observer le silen-

ce, détruisant ainsi un bel espoir.»Le quotidien Al-Quds consacre,

par ailleurs, un dossier aux «élec-tions» du 17 avril sous ce titre peucompromettant : «Le quatrième man-dat de Bouteflika : fauteuil roulant,Molotov, et espoirs». Je vous faisgrâce, enfin, du reste des commen-taires, aussi peu élogieux, sur laplace de l'Algérie dans l'échiquierplanétaire et dans les desseins degrandes puissances. Desseins qui nesont pas du tout les miens commevous l'aurez certainement deviné. Ausurplus, je crois bien avoir fini avecle 17 avril.

A. H.(1) On voit aujourd'hui que les

musulmans ont aussi beaucoupappris de certains comportements ettravers de la Grèce antique. (2) Le mot en vogue est «Stepney»,

mot anglais pour désigner la roue desecours, et que les Égyptiens ont ara-bisé pour la bonne cause, depuis queKhairat Al-Chater, le chef du mouve-ment des Frères musulmans, s'estdésisté au profit d'un comparse,Mohamed Morsi, comme candidat à laprésidence de l'Égypte.

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX ! Hollande a téléphoné à Abdekka pour le féliciter après saréélection et lui réaffirmer que la France est favorable à uneaccélération de la coopération…

… médicale !

Je ne suis pas un exemple de religiosité ! Loin de là !J’assume même mon côté «anticlérical militant». Maisquand on assume, il faut tout assumer ! Assumer aussi,par exemple, ce côté paradoxalement mignon del’Algérien qui se fout de l’imam à la première occasion,mais en même temps, qui ne peut passer devant un qui-gnon de pain jeté au sol sans le ramasser, l’embrasseret le préserver dans un coin haut, loin des souillures.Nous sommes comme ça, élevés dans ce respect nonpas d’une religion dogmatique, mais dans des fonda-mentaux humains. Il est des réflexes impossibles à cen-surer lorsqu’on a plus du demi-siècle au compteur de lavie. Si j’écoute la radio et que les programmes demusique rock sont interrompus par l’Adhan, je ne chan-ge pas de fréquences, comme tétanisé, j’attends la finde l’appel à la prière pour ensuite me replonger dansBruce Springsteen ! C’est ridicule, c’est infantile, per-sonne ne peut m’obliger à mon âge à suivre ces rituels,je vous l’accorde, mais c’est comme ça ! Je m’y confor-me parce que récipiendaire d’une éducation ancestraleque je perpétue, parfois à l’insu de mon plein gré.Pourquoi diable je vous raconte tout ça ? Parce qu’ence moment précis, là, maintenant et dans les heures quiviennent, j’ai une pensée déjà émue, voire un pincementau cœur à l’évocation de la profanation à venir d’unobjet que mes parents m’ont appris à respecter par-des-sus tout, à sublimer. Bon ! Je dois bien l’avouer, moi, lemécréant, je n’ai pas suivi à la lettre les recommanda-tions de mes Chibanis aujourd’hui sous terre. Mais en

même temps, cet objet est là, dans mon intérieur. Il mesuffit de le savoir ! Non pas que cela chamboule ma vie,ou que ça en conditionne son cours fondamentalement.Non ! Mais il est là ! Il m’est arrivé comme tout le mondede déménager souvent, surtout lors de la «décennienoire», j’ai dû alors, à chaque fois me séparer d’un tasde choses, par nécessité pratique, mais l’objet en ques-tion, je l’ai gardé toujours. Comme une sorte de talis-man. Comme pour dire à mes parents, dans un dialogueentre le monde des vivants et celui des morts, «voyez !Je ne suis pas le fils vertueux dont vous auriez peut-être rêvé, mais j’ai gardé l’objet précieusement, je l’aimis à l’abri du temps et de ses vicissitudes, il m’est arri-vé de le recoller, de le restaurer, et il est là». Puérilecomplainte d’un fils non encore résolue dans son rap-port à Dieu ? D’un quinquagénaire encore indécis surdes interrogations d’ados ? Non ! Juste assumer cettepart de contradiction délicieuse que nous portons pourbeaucoup d’entre nous Algériennes et Algériens parrapport à cet objet sacré. Et si j’en «parle» aujourd’hui,si je partage tout cela ce jour, c’est que cet objet, dumoins le même objet, similaire, le Saint Coran va subirun outrage dans quelques heures, à peine. Une main vase poser dessus et jurer ! Sacrilège ! Oui ! Profanationmême à mes yeux d’enfant devenu adulte et aujourd’huidans sa deuxième moitié de vie. Le Coran doit être pré-servé ! Le Livre Saint ne doit pas être ainsi livré aux«mains incertaines». Si ce n’est pas par religiosité, ilfaut le faire par respect à l’éducation que nous ont don-née, léguée nos parents. Ou juste par réflexe, commeon le ferait tous les jours avec le quignon de painramassé, embrassé, passé sur notre front et élevé au-dessus de la saleté des hommes. Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Ôte ta main de là !

Maréchal, on peut s'en passer

Par Ahmed [email protected]

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