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Mardi 2 janvier 2018

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SOMMAIRE

Importations : la durée de validité du registre du commerce fixée à 2 ans

renouvelable (APS) ..................................................................................................... 3 Blés subventionnés : Les modalités de péréquation des frais de transport fixées (El

Watan) ......................................................................................................................... 4

Mustapha Zikara, Directeur général des impôts, au Forum d’Algérie éco : « 8.000

milliards DA d’amendes judiciaires à recouvrer » (El Moudjahid) ............................ 5 A LISTE SERA RENDUE PUBLIQUE PROCHAINEMENT : 1200 entreprises à

privatiser (L’Expression) ............................................................................................ 6 Centre du registre du commerce : Se conformer aux nouvelles dispositions (El

Moudjahid) .................................................................................................................. 7 Commerce électronique : Les douanes face à de nouveaux défis (APS) .................... 8 Privatisation des hôtels publics : «Eviter les erreurs du passé» (El Watan) ............... 9

Crédits à l’économie : Une croissance de plus de 10% (le Temps d’Algérie) .......... 10 Centre de développement des énergies renouvelables : nouvel atlas éolien de

l’Algérie (El Moudjahid) .......................................................................................... 11 Energie : nécessité d’un plan national pour l’extension du parc automobile utilisant

le GPL (APS) ............................................................................................................ 12 AUGMENTATION DU PRIX DES CARBURANTS : Les pompes sous pression

(L’Expression) .......................................................................................................... 13 L’instabilité législative est le véritable talon d’Achille de notre commerce extérieur

» (TSA) ..................................................................................................................... 14

Montage automobile : Ouyahia revoit sa copie (El Watan) .................................... 17

PÉTROLE : Hausse des recettes fiscales (APS) ....................................................... 18 TEMMAR AUX PROMOTEURS IMMOBILIERS : "Changez vos méthodes de

travail ! " (L’Expression) .......................................................................................... 19

ONS : Baisse de l'activité commerciale au 3ème trimestre 2017 (El Moudjahid) .... 20 FÉLICITÉ PAR LA CSI-AFRIQUE ET L'OUSA : Sidi Saïd au firmament

(L’Expression) .......................................................................................................... 21 2017 : l'Algérie et la Russie posent les jalons d'un partenariat économique fécond

(APS) ......................................................................................................................... 23 Malgré de faibles IDE, la coopération franco-algérienne avance d'un pas sûr (APS)

................................................................................................................................... 25

Augmentations "symboliques" dans la tarification des transports à partir du 10

janvier (APS) ............................................................................................................ 27 La pénétrante reliant le port de Mostaganem à l’autoroute (APS) ........................... 29 CARBURANT, TRANSPORT, TABAC, ALCOOL, TÉLÉPHONES

PORTABLES, ÉLECTROMÉNAGER,... : Ce qui coûtera plus cher dès demain

(L’Expression) .......................................................................................................... 29

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A la une

Importations : la durée de validité du registre du commerce fixée

à 2 ans renouvelable (APS)

La durée de validité des extraits du registre du commerce délivrés pour

l'exercice de certaines activités, notamment l’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état a été

fixée à deux ans renouvelable, en vertu d'un arrêté ministériel publié dans le journal officiel no 72.

Signé le 2 novembre 2017 par le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, ce texte stipule que "la durée de validité des extraits du registre

du commerce, délivrés aux assujettis en vue de l’exercice des activités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à

la revente en l’état, est fixée à deux (2) années renouvelable".

A l'expiration de cette durée de validité, note l'arrêté ministériel, "le registre du commerce devient sans effet, et la société commerciale concernée, doit

demander sa radiation dans le cas où elle exerce uniquement l'activité de l'importation pour la revente en l'état".

Toutefois, précise le document, "la société doit procéder à la modification de son registre du commerce en supprimant l'activité concernée, dans le

cas où elle exerce plusieurs activités. A défaut, la radiation du registre du commerce est demandée par les services de contrôle habilités".

Par ailleurs, au cas où la société commerciale souhaite renouveler son registre du commerce pour l'exercice des activités d’importation de

matières premières, produits et marchandises destinés à la revente, "elle dispose, avant l'expiration de sa durée de validité, d'un délai de quinze (15)

jours pour procéder à son renouvellement", explique ce texte législatif. Le même texte souligne, néanmoins, que "les opérations d'importation

réalisées pour propre compte, par tout opérateur économique dans le cadre

de ses activités de production, de transformation et/ou de réalisation, dans la limite de ses propres besoins, ne sont pas soumises aux dispositions de

cet arrêté". Il indique, en outre, que la durée de validité du registre du commerce, est

portée sur l'extrait du registre du commerce, dans un emplacement réservé à cet effet.

A cet effet, les sociétés commerciales déjà inscrites au registre du commerce pour l'exercice des activités d’importation de matières

premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état,

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disposent d'un délai de six (6) mois, à compter de la date de publication au

Journal officiel de cet arrêté, pour se conformer à ses dispositions. Passé ce délai, "les extraits du registre du commerce non conformes,

deviennent sans effet", avise le document.

En outre, "la radiation du registre du commerce des sociétés commerciales concernées, est demandée par les services de contrôle habilités", note le

document.

Blés subventionnés : Les modalités de péréquation des frais de transport fixées (El Watan)

Les modalités de péréquation des frais de transport des céréales

subventionnées sur le budget de l’Etat ont été déterminées par un décret exécutif publié au Journal officiel no 72. Les céréales concernées par ce

nouveau texte sont le blé dur et le blé tendre. Ce décret exécutif a été élaboré en application de la Loi de finances 2017

qui note dans son article 99 qu'il est institué "un système de péréquation des frais de transport des céréales, dans le cadre de la régulation du marché

des céréales subventionnés par le budget de l’ 'Etat, destiné à

l'’ uniformisation du prix de vente de ces produits stratégiques sur l'ensemble du territoire algérien".

La mise en œuvre de ce système est réalisée à travers un Compte de

péréquation des frais de transport des céréales (CPFT) géré par l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).

Alors que les recettes de ce compte se composent des dotations du budget de l'Etat, ses dépenses couvrent les frais de transport des céréales et les

frais accessoires liés au transport de ces produits céréaliers subventionnés, qui seront calculés en fonction d'un barème qui sera fixé par un arrêté

conjoint des ministres de l'agriculture, des finances, du commerce et des transports.

La dotation budgétaire, destinée au financement de cette péréquation et inscrite dans la loi de finances au profit du ministère de l'agriculture, est

arrêtée sur la base d'un programme prévisionnel optimal de transport

proposé par l'OAIC et validé par les ministres de l'agriculture et des finances.

Ce programme prévisionnel est établi selon trois critères: le recours au

mode de transport le plus économique, la réalisation du trajet le plus approprié et la complémentarité de la chaîne de transport.

Plus explicatif, le décret précise que les dépenses du compte de péréquation des frais de transport des céréales subventionnées prennent en charge les

frais de transport et les frais accessoires (manutention) liés au transport des produits céréaliers subventionnés sur le budget de l'Etat, lors des

mouvements de ces produits à partir de l'unité agricole de production ou du quai d'importation jusqu'au magasin de l'organisme stockeur, de la

régulation inter-organisme ainsi que des transferts des organismes stockeurs vers les transformateurs.

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Lorsque les transformateurs assurent l'enlèvement de ces produits par leurs propres moyens, les frais de transport leurs sont remboursés.

Mustapha Zikara, Directeur général des impôts, au Forum d’Algérie éco : « 8.000 milliards DA d’amendes judiciaires à recouvrer » (El

Moudjahid)

«Pas moins de 12.000 milliards de dinars de restes, dont 8.000 milliards

d’amendes judiciaires, sont à recouvrer.» Ce chiffre, qui donne le tournis, a été annoncé, hier à Alger, par le Directeur général des impôts, invité au

Forum d’Algérie Éco. Une situation qui impose un «assainissement», afin de bannir certaines

ambigüités et imprécisions pénalisantes et «définir ce qui est recouvrable, et ce qui ne l’est pas». S’agissant des impôts, Mustapha Zikara se félicite

du travail qu’accomplit l’administration fiscale. Et annonce qu’à fin novembre, un recouvrement de 2.949.5 milliards DA de fiscalité ordinaire

est assuré, soit 91% des objectifs assignés. Le recouvrement des produits

fiscaux, lui, représente quelque 2.928.5 milliards DA. Qu’il s’agisse du recouvrement fiscal ou du contrôle interne et de l’audit, le ministre des

Finances avait recommandé, à la clôture du jumelage institutionnel Algérie - France dans le domaine des impôts, de traduire sur le terrain, ces acquis

et les pérenniser. L’autre objectif de cette modernisation, ajoute M. Zikara, est de supprimer carrément le papier chez l’administration fiscale d’ici 2020,

annonçant que 6 centres du tout numérique sont déjà fonctionnels.

Impôt sur la fortune : l’application différée, et non annulée

D’autre part, le même responsable a rebondi sur l’impôt sur la fortune qui a fait couler beaucoup d’encre. D’emblée, il précise qu’il ne s’agit pas de

supprimer cet impôt, mais de différer son application, tout en maintenant entretemps l’impôt sur le patrimoine. Explicite, le DGI fait savoir que le

problème n’est pas lié à la capacité de l’administration à mettre en place

l’ISF, qu’il qualifie d’impôt «psychologique de solidarité», mais se posait en termes d’équité et d’efficacité de l’administration fiscale. Ne voulant pas

tirer des plans sur la comète, M. Zikara précise qu’une fois son application intervenue, l’impôt générera des recettes ne dépassant pas les 5 milliards

de dinars. Lors des débats, le DGI a commenté la décision d’interdire 851 produits à l’importation, affirmant qu’il y aura inévitablement un «manque

à gagner». Il précise que l’impact sera important au niveau des recettes douanières que fiscales.

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À une question liée au recours «exclusif» au budget pour le financement

des projets de développement socio-économique, M. Zikara apporte son démenti, précisant que le Fonds national de l’investissement, ainsi que les

banques publiques participent à ce financement. Les entreprises privées,

elles, ne sont pas en reste. Leur niveau de financement est «considérable». Dans le top 10 des entreprises qui contribuent au budget de l’État, «au

moins quatre relèvent du secteur privé», enchaîne M. Zikara.

Protection de la production nationale : un groupe de travail prochainement installé

Dans une autre optique, le conférencier évoque un «archaïsme» des

services fiscaux, et le préjudice qu’il porte à l’image de l’État. Toutefois, explique-t-il, une réorganisation de l’administration fiscale est engagée.

Chaque wilaya «aura son centre d’impôt». Sur la réduction de la fiscalité pour les matières premières des produits fabriqués localement, M. Zikara

annonce qu’un groupe de travail sera prochainement installé par le ministère du Commerce, avec la participation de la Direction générale des

impôts. À travers cet outil, «on va réfléchir aux mesures de protection de

la production nationale». Quant à l’amélioration du climat des affaires, le conférencier rejette d’un revers de la main le classement «Doing Business»,

se basant sur des «critères erronés». À ce sujet, il rappelle que le département de l’Industrie a mis en place un mécanisme pour demander de

revoir les incohérences de ce genre de classements. À propos de l’évasion fiscale, le DGI pointe du doigt le comportement de certaines entreprises

étrangères qui arrivent «à détourner l’esprit de la loi».

A LISTE SERA RENDUE PUBLIQUE PROCHAINEMENT : 1200 entreprises à privatiser (L’Expression)

Selon des sources concordantes, le gouvernement rendra publique prochainement une liste de 1200 entreprises à privatiser.

Les mêmes sources précisent que ces entreprises ouvriront leur capital aux opérateurs privés comme le stipule l'accord tripartite conclu dernièrement

entre le gouvernement, la Centrale syndicale et les organisations

patronales. Le 23 décembre dernier, le gouvernement, l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) et le patronat ont signé, à Alger, la charte sur

le partenariat sociétaire. Les signataires de cette charte sont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour le gouvernement, le secrétaire général de

l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd, ainsi que les présidents des organisations patronales signataires du Pacte national économique et social de croissance.

Il s'agit de l'Union nationale des entrepreneurs publics (Unep), du Forum des chefs d'entreprise (FCE), de la Confédération nationale du patronat

algérien (Cnpa), de la Confédération des industriels et des producteurs algériens (Cipa), de la Confédération algérienne du patronat (CAP), de

I'Union nationale des investisseurs (UNI) et de l'Association générale des entrepreneurs algériens (Agea).

La ratification de la charte sur le partenariat public-privé offre à l'économie nationale une «nouvelle perspective» qui permettra d'avancer sur les

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questions économiques et de dialogue social, tout en préservant l'emploi et

en créer d'autres, a affirmé le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), Abdelmadjid Sidi Saïd.

Centre du registre du commerce : Se conformer aux nouvelles dispositions (El Moudjahid)

Le Centre national du registre du commerce (CNRC) a appelé, dimanche, l'ensemble des opérateurs économiques exerçant l'activité d'importation de

matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l'état, à se conformer aux nouvelles dispositions mises en place par un

arrêté ministériel publié la semaine dernière dans le Journal officiel no 72. Ce nouveau texte du ministère du Commerce a fixé la validité de l'extrait

du registre de commerce pour cette catégorie de commerçants à deux (2) années renouvelables. Le CNRC a ainsi avisé les opérateurs concernés qu'ils

disposent d'un délai de six (6) mois pour se conformer à ce nouveau dispositif. Signé en novembre 2017 par le ministre du Commerce, Mohamed

Benmeradi, cet arrêté stipule que «la durée de validité des extraits du registre du commerce, délivrés aux assujettis en vue de l’exercice des

activités d’importation de matières premières, produits et marchandises

destinés à la revente en l’état, est fixée à deux (2) années renouvelables». A l'expiration de cette durée de validité, «le registre du commerce devient

sans effet, et la société commerciale concernée doit demander sa radiation dans le cas où elle exerce uniquement l'activité de l'importation pour la

revente en l'état», note ce texte réglementaire. Toutefois, précise l'arrêté, «la société doit procéder à la modification de son registre du commerce en

supprimant l'activité concernée dans le cas où elle exerce plusieurs activités. A défaut, la radiation du registre du commerce est demandée par

les services de contrôle habilités». Par ailleurs, au cas où la société commerciale souhaite renouveler son registre du commerce pour l'exercice

des activités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente, «elle dispose, avant l'expiration de sa durée de

validité, d'un délai de quinze (15) jours pour procéder à son renouvellement», explique le même texte. Néanmoins, ajoute-t-il, «les

opérations d'importation réalisées pour propre compte par tout opérateur

économique dans le cadre de ses activités de production, de transformation et/ou de réalisation, dans la limite de ses propres besoins, ne sont pas

soumises aux dispositions de cet arrêté». Il indique, en outre, que la durée de validité du registre du commerce est portée sur l'extrait du registre du

commerce dans un emplacement réservé à cet effet. Selon cet arrêté, les sociétés commerciales déjà inscrites au registre du commerce pour

l'exercice des activités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état, disposent d'un délai de six (6)

mois, à compter de la date de publication au Journal officiel de cet arrêté, pour se conformer à ces dispositions. Passé ce délai, «les extraits du

registre du commerce non conformes deviennent sans effet». En outre, «la radiation du registre du commerce des sociétés commerciales concernées

est demandée par les services de contrôle habilités», note le document.

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Commerce électronique : Les douanes face à de nouveaux défis

(APS) Si l’expansion des échanges liées au commerce électronique a eu un impact

positif sur l’économie mondiale, en matière de perspectives de croissance,

grâce notamment, à de nouvelles tendances de consommation, et la création d’emplois, l’environnement de ce procédé commercial reste, par

contre à revoir. C’est la conclusion des experts de l’organisation mondiale des douanes qui plaident pour un meilleur encadrement du commerce

électronique pour une plus grande transparence des transactions et une protection optimale des entreprises. L’OMD qui couvre 98% du commerce

mondial, interpelle, à ce titre, à une adaptation des missions et législation des autorités douanières pour répondre aux préoccupations croissantes en

rapport avec à « la croissance inégalée du volume des échanges, à l’absence de normes et de directives mondiales et aux risques accrus à la frontière «.

Pour mieux cerner les contraintes qui se posent à ce niveau, l'OMD a initié une enquête sur les pratiques actuelles les perspectives en matière de

commerce électronique transfrontalier. Aussi, les points abordés dans le cadre de cette démarche ont concerné les volets du dédouanement, délais

et procédures, les sous déclarations de valeurs, les fraudes, les échanges

de renseignements entre les douanes et les opérateurs du commerce électronique, et la gestion des risques induits par le commerce électronique.

L’OMD plaide, par conséquent, pour des « solutions innovantes afin d’y faire face «. Dans le même contexte, cette institution estime que pour « gérer

les transactions générées par le commerce électronique, les administrations douanières doivent coopérer avec toutes les parties prenantes pertinentes

dans le but de définir, de concert, la meilleure approche à adopter tant en matière de facilitation des échanges que de lutte contre la fraude «. Dans

cette optique, les défis à relever par les administrations douanières dans le cadre de la facilitation des échanges et la sécurité des opérations du

commerce électronique consistent, en priorité, à « garantir la rapidité et l’efficacité du dédouanement face à un volume croissant de transactions, à

gérer les risques liés à une connaissance limitée des importateurs et de la chaîne logistique du commerce électronique (nouveau type de vendeurs et

d’acheteurs/expéditeurs et acheteurs occasionnels), à garantir la qualité

des données (précision et pertinence des données reçues), à définir le rôle et la responsabilité des opérateurs du commerce électronique afin d’assister

les gouvernements (les vendeurs sur plateforme électronique/intermédiaires), à garantir la conformité aux règles de

classement et d’origine «, tout en tenant compte « de la spécificité du commerce électronique par rapport au commerce traditionnel». L’OMD

suggère également la mise sur pied d’une unité spécialisée chargée de rechercher et de collecter « les informations susceptibles d’aider à la

prévention et à la détection d’infractions douanières ainsi que de faciliter l’enquête sur ces dernières et la poursuite de leurs auteurs, notamment et

ce qui concerne le trafic de drogues, la contrefaçon et piratage, les flux financiers illicites, et le blanchiment d’argent.

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Privatisation des hôtels publics : «Eviter les erreurs du passé» (El

Watan)

Si l’ouverture du capital des hôtels publics se précise de plus en plus, les

observateurs avertis tiennent à souligner que cette opération doit être menée avec beaucoup de doigté et de prudence et surtout sans la moindre

précipitation. Ouvrir les actions oui, mais le faire de la même manière qu’avant et dans

les mêmes conditions, c’est aller droit vers un autre échec. En effet, plusieurs hôtels ont été cédés au privé auparavant, mais sans aucune

amélioration palpable. Et les exemples ne manquent pas : l’hôtel Es Salam de Skikda qui est passé

de l’EGT-EST aux mains d’un opérateur privé, idem pour l’hôtel d’Orient dépendant de l’Entreprise de gestion touristique de Annaba, le Grand Hôtel

d'Oran, El Hidab Sétif et surtout El Riadh de Sidi Fredj (côte ouest d’Alger), cédé à une société privée libanaise. Aucun prix de cession n’a été rendu

public, mais selon nos informations, l’hôtel a été cédé pour 120 milliards de centimes.

Un prix bien en deçà de sa valeur réelle. Ce dernier était l’un des fleurons

de l’hôtellerie balnéaire qui a fait les beaux jours du tourisme national. Le site comporte 6 hectares entre bâti et forêt. Le nouveau propriétaire s’est

engagé à bâtir 3 hôtels et à rénover l’actuel. Mais rien n’a été fait, excepté de simples opérations de replâtrage.

La privatisation n’a rien apporté au fond, ni en termes de recettes ni en termes d’amélioration de ces structures. Cette expérience doit ainsi être

prise en compte dans les futures opérations d’ouverture du capital. Un cahier des charges doit être extrêmement clair sur les objectifs à atteindre

et se baser sur des critères objectifs. Les grandes entreprises sont endettées ; que va faire l’Etat dans ce cas : effacer la dette ou la

transformer en crédit pour la modernisation ? Il faut aussi vendre aux professionnels de l’hôtellerie car il s’agit d’un secteur qui doit être dirigé par

ceux qui ont une expérience avérée. Il faut avoir de la motivation, le sens du service et de la communication.

Est-ce que les repreneurs vont venir avec leur argent propre ou aller vers

des banques pour avoir des crédits ? La majorité des anciens repreneurs ont contracté un emprunt bancaire (El Hidab et El Riadh).

Les anciennes privatisations ont démontré que la majorité, pour ne pas dire la totalité des nouveaux propriétaires n’ont fait aucun investissement. Autre

préoccupation majeure : les nouveaux repreneurs vont-ils maintenir ou renvoyer le personnel ? Selon nos informations, les propriétaires de l’hôtel

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El Riadh sont en phase d’expulsion, un jugement a été prononcé en faveur

du groupe HTT, le même cas que celui d’El Hidab. Abandonné depuis des années par un acquéreur privé, le Grand Hôtel d'Oran, monument

emblématique de la capitale de l'Ouest, va être récupéré par l'Etat.

S’il est clair que les hôtels publics vont inéluctablement être privatisés, il reste à connaître les conditions dans lesquelles cela va se faire, notamment

pour ce qui est de l’identité des potentiels repreneurs et des intérêts des travailleurs. L’Etat va-t-il tout vendre ? Certains sites d’information

affirment que «les hôtels El Djazaïr (ex-Saint Georges) situé au centre-ville d’Alger, El Manar et Mazafran, à l’ouest de la capitale, respectivement à Sidi

Fredj et Zéralda, font partie d’un premier lot d’entreprises concernées par l’ouverture de leur capital».Mais jusque-là, il n'y a aucune communication

officielle qui confirme, infirme ou annonce la liste des hôtels concernés.

Crédits à l’économie : Une croissance de plus de 10% (le Temps d’Algérie)

Les crédits bancaires accordés à l’économie devraient enregistrer une croissance annuelle supérieure à 10% en 2017 après une croissance de 7%

affichée au 1er semestre, a indiqué à l’APS le président de l’ABEF, Boualem

Djebbar. Ces crédits avaient progressé de 15,3% en 2016 et de 16,6% en 2015,

selon la Banque d’Algérie. Djebbar a souligné que l’entrée en vigueur du financement non

conventionnel, à la fin 2017, permettra d’injecter de la liquidité pour les programmes d’équipement ce qui améliorera par conséquent la liquidité

bancaire et permettre le maintien de la croissance des crédits à l’économie. Il a rappelé que 75% des crédits bancaires accordés à l’économie sont des

crédits à long/moyen terme destinés à financer les investissements. En dépit de la diminution des ressources des banques, en raison des déficits

des paiements extérieurs, les crédits à l’économie ont poursuivi leur progression au 1er semestre 2017 au rythme de 7% contre 6,4% au 1er

semestre de 2016 et 2,2 % au second. Ce rythme d’expansion des crédits, en contexte de diminution des ressources des banques, a nécessité le

recours de plusieurs banques au refinancement auprès de la Banque

d’Algérie au cours du second semestre de 2017. La part des crédits accordés au secteur public est passée de près de 50% à fin 2016 à 49,2% à fin juin

2017. La part des crédits accordés au secteur privé est quant à elle passée de 50% à 50,78% dont 7,04% aux ménages. A la fin 2016, l’encours des

crédits bancaires avait atteint 8.000 milliards de DA.

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Centre de développement des énergies renouvelables : nouvel

atlas éolien de l’Algérie (El Moudjahid)

D.R

Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) vient de publier sur son site un nouvel atlas éolien de l’Algérie. Quatre chercheurs

réalisent des cartes du vent sur la base de données de vitesse de vent horaires et trihoraires enregistrées sur dix (10) années consécutives de

2004 à 2014, dans 74 stations météorologiques de l’Office national de la météorologie (Onm), ainsi que dans 21 stations supplémentaires des pays

limitrophes. La prospection d’emplacements optimaux pour les parcs éoliens pouvant

assurer un retour d’investissement et fournir une énergie éolienne compétitive «est accompagnée de limites de faisabilité liées notamment à

la topographie du lieu et à la disponibilité du réseau électrique», lit-on sur le site du Cder. Une méthode d’optimisation (GIS Method), basée sur la

superposition des couches à l’aide des systèmes d’informations géographiques, a permis de cibler les sites optimaux en Algérie et de

proposer une stratégie d’installation de fermes éoliennes relative au

programme national des énergies renouvelables. Le CDER explique également que bien que cet atlas préliminaire donne des informations utiles

pour la quantification du potentiel existant, il reste insuffisant pour le choix des sites éligibles à l’implantation de fermes éoliennes.

La prospection d’emplacements optimaux pour les parcs éoliens pouvant assurer un retour d’investissement et fournir une énergie éolienne

compétitive est accompagnée de limites de faisabilité liées notamment à la topographie du lieu et à la disponibilité du réseau électrique. Le site explique

d’autre part que le site d'In Salah, à titre d’exemple, affiche une vitesse moyenne du vent de 6,4 mètres/seconde (m/s) à côté d’Adrar qui enregistre

6,3 m/s. La wilaya d’Illizi, dotée d’une dizaine de stations, montre des vitesses dépassant les 5 m/s tandis que le site de Hassi R’Mel affiche des

vitesses moyennes assez importantes atteignant 6,5 m/s. Mais selon le CDER, bien que cet atlas préliminaire donne des informations

utiles pour la quantification du potentiel existant, il reste insuffisant pour le

choix des sites éligibles à l’implantation de fermes éoliennes. Par ailleurs on rappelle que Pr. Noureddine Yassa, DG du CDER avait indiqué que l’Algérie

a tout l’intérêt de préserver son leadership et suprématie énergétique dans le conventionnel.

L’idéal, pour lui, est d’aller vers un mix énergétique algérien qui donnera une importance particulière aux énergies renouvelables, précisant que

l’Algérie dispose d’un potentiel important pour l’accompagner dans sa

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transition énergétique.

Energie : nécessité d’un plan national pour l’extension du parc

automobile utilisant le GPL (APS)

MASCARA - Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a instruit, dimanche à Mascara, les responsables de Naftal d’élaborer un plan national précis

pour l’extension du parc automobile utilisant le Gaz de pétrole liquéfié (GPL) et pouvoir équiper 500.000 véhicules à l'horizon 2021.

En inspectant le projet de réaménagement de la station services relevant de Naftal à Sig, le ministre a accordé un délai de 15 jours aux responsables

de l’entreprise pour élaborer un plan précis portant sur les centres de

transfert et l’implication d'entreprises privées dans l’opération pour rattraper le retard accusé actuellement à cause du rythme lent de la

reconversion d’utilisation de l’essence ou du gasoil vers le GPL. M. Guitouni a affirmé que le gouvernement accorde un intérêt particulier à

l’utilisation du GPL au lieu de l’essence et du gasoil qui reviennent chers à l’Etat et engendrent la pollution.

Par ailleurs, le ministre a salué les grands efforts déployés par l’Etat en matière d’extension du réseau de transport d’électricité au niveau national

et de lancement d’un programme ambitieux dans la wilaya de Mascara pour une enveloppe de 78,27 milliards DA.

M. Guitouni a cité, dans ce sens, le centre de raccordement et de transfert de l’énergie électrique de haute et très haute tension (220-400 kilovolts)

dans la commune de Oued El Abtal qui a été achevée. Il est attendu d’effectuer des tests pour que ce centre entre en service au

courant du premier trimestre 2018.

Ce programme comporte la réalisation à l’horizon 2027 de huit centres électriques dont deux à Oued E Abtal et Bouhanifia (60-220 kilovolts) et six

autres à Oued El Abtal, Mohammadia, Mamounia, Ghriss, Tighennif et Tizi (30-60 kilovolts).

Il a été programmé la réalisation de 906 kilomètres de lignes électriques pour une capacité de 400 kilovolts, 475 km pour une énergie de

220 kilovolts, 251 km pour 60 kilovolts. Le ministre a inauguré, lors de sa visite dans la wilaya de Mascara, le projet

de raccordement de 1.059 foyers dans la commune de Zelamta au réseau de gaz naturel pour un coût global de 625 millions DA.

Dans le village de Sebaihia (commune de Tighennif), il a inauguré un projet de raccordement de 118 foyers au réseau d’électrification rurale.

Après avoir inspecté des stations services Naftal, Mustapha Guitouni a instruit d’améliorer les prestations présentées aux clients.

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En outre, il a assisté, à Mascara, à une cérémonie de remise de clés de 72

logements promotionnels réalisées par le bureau d’études et de réalisations publiques (URBAT).

AUGMENTATION DU PRIX DES CARBURANTS : Les pompes sous pression (L’Expression)

L'idée commune des

automobilistes est de s'approvisionner en tous types de carburants, avant le passage à la nouvelle grille des tarifs

Les dernières heures de l'année 2017 ont été marquées par une affluence remarquée des automobilistes dans les stations-service des régions est du

pays. Peu avant l'entrée en vigueur des nouveaux prix des carburants, retenus

dans la loi de finances 2018, les files d'attente d'automobilistes dans les stations-service, dans plusieurs wilayas de l'est du pays, ont dépassé, par

endroits les deux cents à cinq cents mètres de longueur. L'idée commune des automobilistes est de s'approvisionner en tous types de carburants,

avant le passage à la nouvelle grille des tarifs. Depuis Annaba et El Tarf

jusqu'à Guelma et Skikda, en passant par Tébessa, Souk Ahras, entre autres wilayas de l'Est, le principe est le même, faire le plein du réservoir

de son véhicule avant l'augmentation des prix. Cet approvisionnement quoi qu'il soit insignifiant, du fait que l'automobiliste est appelé à s'adapter à

cette nouvelle hausse des prix. Néanmoins, et selon certains d'entre les conducteurs rencontrés dans quelques stations-service à Annaba, l'idée est

d'économiser quelques dinars, pour le prochain approvisionnement. Ce dernier selon nos interlocuteurs, pourrait être revu à la baisse, notamment

pour ceux, dont le véhicule est moins utile. A l'image de ceux habitant et travaillant en plein centre -ville. «J'habite à Kouba et je travaille à la poste,

dorénavant, je prendrai le bus ou un taxi, au lieu de ma voiture, car, je ne suis pas prête à débourser mon salaire pour l'essence», a décidé Salima.

«Aujourd'hui, au lieu de payer 1000 DA les quelque 22 litres de sans-plomb, pour 24 heures de conduite, je vais devoir rationaliser mon plein, puisque

pour plus de 44 DA le litre, il faut vraiment être fou pour débourser 2000

DA», devait ajouter l'interlocutrice. Cette dernière qui, affichant une nette déception quant à la décision du gouvernement quant à cette augmentation

excessive, n'écarte pas la thèse de vendre carrément sa voiture. Même avis de Billel. Enseignant à l'université de Sidi Amar, le jeune homme, a du mal

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à concevoir cette hausse des prix de l'essence «j'habite à Sidi Amar et donc,

je vais devoir me passer de la voiture. Je préfère aller à pied, même si ma maison est plus ou moins distante de mon lieu de travail», a répondu Billel

qui a qualifié cette décision d'irréfléchie «le peuple n'est pas censé subir,

voire même supporter les détournements des fonds de l'Etat, par une mafia gouvernementale», s'est insurgé l'interlocuteur. Ce dernier qui, pointant un

doigt accusateur vers les décideurs de l'Etat, a mis en avant la politique de la dépense de la rente pétrolière, qui a mis l'économie nationale au pied du

mur. De ce point de vue et bien d'autres, l'unanimité s'achemine vers la crainte des conséquences d'une pression, aux risques imprévisibles. Pour

l'heure, l'approvisionnement se fait le plus normalement possible, même avec l'entrée en vigueur des nouveaux prix de carburants. En somme, la

situation est revenue à la normale, après trois jours de pression sur les pompes à essence. Un état fait par Baby, employé dans une station

d'essence dans la commune d'Echat, wilaya d'El Tarf. «La pompe a enregistré une affluence record durant les trois jours d'avant le Nouvel An

avec tous, les automobilistes en quête d'approvisionnement en carburants», a fait savoir le jeune pompiste qui, se rappelant l'année

dernière, il dira «Même l'année dernière la situation était la même. Tout le

monde avait appréhendé l'augmentation des prix, alors ils sont venus en grand nombre, pour faire le plein du réservoir de leurs voitures».

Certains gérants de stations d'essence à la wilaya d'El Tarf, ont expliqué l'assaut des automobilistes sur les carburants, en raison du départ massif

des Algériens vers la Tunisie. Effectivement, si les uns ont pris d'assaut les stations-service appréhendant l'augmentation des carburants, les autres

parant à toute panne d'essence, ont, préféré faire le plein des réservoirs de leurs voitures, pour éviter de le payer plus cher en Tunisie, destination de

leurs vacances et de la fête de fin d'année. Il en sera de même, lors du retour de ces vacanciers, qui seront obligés de s'approvisionner en

carburants pour rentrer à bon port. Egalement, pour ceux qui ont passé la nuit du 31 décembre 2017, à attendre dans les files interminables des

stations-service pour faire le plein.

L’instabilité législative est le véritable talon d’Achille de notre

commerce extérieur » (TSA)

Ancien Directeur du commerce extérieur et négociateur pour l’accession de

l’Algérie à l’OMC, Mouloud Hedir analyse pour TSA les récentes décisions du gouvernement concernant l’abandon des licences d’importation et la

confection d’une liste de produits interdits à l’importation. Entretien. Après avoir annoncé l’abandon des licences, le gouvernement adopte une

liste de « 1.000 produits » interdits à l’importation pour 2018. Comment interpréter ces deux décisions et quels en sont les avantages et les

inconvénients ? Pour être complet, cette liste de produits interdits à l’importation fait partie

de tout un paquet de mesures qui incluent l’abandon du système des licences (hors véhicules de transport), l’augmentation, dans la loi des

finances pour 2018, des tarifs appliqués (jusqu’à 60%) à toute une série de

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produits importés qui sont fabriqués localement et enfin l’application de

taxes intérieures élevées sur des produits généralement importés et dont on souhaite décourager la consommation.

On comprend que l’objectif serait, pour une fois, de mieux protéger des

productions locales, tout en s’efforçant de limiter le déficit de la balance des paiements. C’est le bon côté des choses.

Ce qui pose problème, en revanche, c’est qu’un choix économique aussi important ne soit pas assumé en tant que tel et qu’il soit engagé sous

couvert de simples aménagements techniques. Le débat sous cet angle aurait permis de répondre à quelques questions importantes telles que :

quel bilan aura été tiré de deux années d’application du système des licences ? Sur quelles bases ont été choisies les productions locales à

protéger par des taxes fiscales ou douanières ? Comment traiter plus efficacement le déficit inquiétant de la balance des paiements dont on peut

estimer qu’il avoisinera les 20 milliards de dollars en 2017 ? L’absence d’un vrai débat laisse penser que nous sommes encore une fois

en face de mesures ponctuelles et transitoires, qui seront vite oubliées, comme on le fait aujourd’hui avec le régime des licences. Ce qui ne fera

qu’ajouter un épisode de plus dans la valse des changements qui affectent

notre régime d’importation. Par ailleurs, on ne peut manquer de relever que, selon la loi de 2003 qui

régit le commerce extérieur, l’interdiction d’importation ne peut s’appliquer (article 2) qu’aux « produits portant atteinte à la sécurité, à l’ordre public

et à la morale ». Au-delà des perturbations prévisibles qu’elle va générer dans un marché gangrené par l’informel, l’interdiction d’importation

projetée viole clairement notre législation en vigueur. De même, toutes ces mesures annoncées sont en contradiction flagrante

avec les engagements pris dans les accords commerciaux internationaux ratifiés par notre pays. Même si nos partenaires ne protestent que

mollement, l’Algérie se doit d’honorer ses engagements et sa signature. Si un accord commercial quelconque ne lui convient pas, elle n’a qu’à s’en

retirer ouvertement. Tout ceci pour dire que nous n’en avons pas fini avec l’instabilité législative

et réglementaire dont chacun sait qu’elle est le véritable talon d’Achille de

notre commerce extérieur. Le ministère du Commerce continue d’afficher des objectifs de réduction

des importations à 30 milliards de dollars en 2018. Cet objectif est-il réaliste ?

Je ne pense pas qu’il faille attacher d’importance à ce type d’objectifs quand ils sont annoncés subrepticement, au détour d’une phrase, par tel ou tel

responsable. Pour qu’il soit crédible, un tel objectif a besoin d’être affiché clairement, tout en étant adossé à un véritable programme d’actions chiffré,

officiellement avalisé par le gouvernement. Ce qui n’est pas le cas jusqu’ici. Sur le fond, l’objectif en lui-même pose un problème sérieux de cohérence.

On ne peut pas d’un côté décréter la liberté du commerce d’importation, subventionner des produits importés, surévaluer le taux de change, refuser

les IDE, démanteler les droits de douane ; et de l’autre, s’attendre à baisser le volume des importations.

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Quels sont, selon vous, les objectifs qui sous-tendent la politique du

commerce extérieur, conduite par le gouvernement algérien ? La politique commerciale extérieure est une chose très sérieuse, c’est un

pan de la sécurité globale du pays. Elle met en jeu la manière dont nous

entendons défendre notre territoire économique dans la coopération avec tous nos partenaires et en nous insérant au mieux dans le système des

échanges mondiaux. Pour l’heure, nous la confondons avec la gestion erratique des importations,

en alimentant ce débat stupide et sans fin sur la manière de dépenser les ressources de plus en plus maigres que nous tirons non pas de notre travail

mais d’une richesse non renouvelable de notre sous-sol. Cette attitude puérile nous détourne de l’essentiel, à savoir comment faire de notre

politique commerciale un outil efficace qui aide à promouvoir et stimuler la production interne, à attirer les capitaux étrangers et les apports de

technologies sur notre marché et, priorité des priorités, à entamer la diversification de nos exportations.

Tous les experts sérieux confirment qu’à l’horizon 2030, la rente pétrolière qui permet aujourd’hui à notre pays de tenir debout va s’épuiser

inévitablement. Face à ce défi économique gigantesque qui nous attend,

nous n’avons pas encore initié la moindre réforme sérieuse qui nous prépare à y répondre.

La gestion actuelle de nos échanges extérieurs manque totalement de consistance. Elle a oublié depuis longtemps de se préoccuper du producteur

local. Nous nous contentons d’importer sans compter pour notre alimentation, pour notre santé, pour notre sécurité, pour nos transports et

même pour nos loisirs et notre détente. Voilà longtemps que notre pays a même oublié d’établir un véritable bilan annuel de ses échanges extérieurs.

Même les instituts comme l’INESG, l’ISGP et d’autres qui tentaient de réfléchir à notre relation au monde ont cessé depuis longtemps de produire

quoi que ce soit. Notre position atone à l’OMC, une organisation universelle qui regroupe le monde entier et où nous faisons semblant de négocier

depuis trente ans une improbable accession, renvoie de nous l’image d’un État défaillant.

Les gestionnaires qui président au destin de notre commerce extérieur ne

donnent pas vraiment l’impression de savoir où ils vont. Dans ce domaine sensible qu’est la politique économique extérieure, autant les atouts sont

nombreux, autant l’Algérie reste pour l’heure un pays en jachère.

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Montage automobile : Ouyahia revoit sa copie (El Watan)

Après avoir limité à dix le nombre des acteurs économiques autorisés à opérer dans la filière de l’industrie automobile, le Premier ministre, Ahmed

Ouyahia, vient de prendre une autre «décision» consistant à «différer» la mise en application de celle du 14 décembre dernier au 31 janvier 2018.

Un report qui fait suite à la demande du ministère de l’Industrie et des Mines, selon le document reçu par ce même ministère et d’autres

institutions, notamment les Finances, le Commerce et l’ANDI. Selon la nouvelle «instruction» du Premier ministre, ce report devrait

permettre aux services concernés de «réexaminer et d’étudier les dossiers, surtout ceux écartés, et personne ne sera lésé». On s’attend ainsi à ce que

la liste des opérateurs qui seront autorisés dans la production et le montage automobiles soit rallongée.

Dans un courrier adressé le 14 décembre dernier au ministère de l’Industrie, le Premier ministère a dévoilé une liste nominative des sociétés autorisées

à activer en Algérie dans le secteur de l’assemblage automobile. Le

gouvernement avait retenu, concernant les véhicules particuliers (VP), cinq opérateurs : Renault Algérie Production, Sovac Production, Tahkout Motors

Company, Peugeot Algérie Production, Nissan Algérie et cinq autres pour le segment des véhicules utilitaires (VU) et des poids lourds (camions et bus),

qui sont Ival Industrie (Iveco), SPA Frères Salhi (MAN), Savem du groupe Haddad (Astra), Tirsam et GM Trade (Shacman et Higer).

Dans son courrier, le Premier ministre a justifié sa décision par le souci de préserver les réserves de change du pays. Il a en outre mis en garde les

récalcitrants : «Toute autre entreprise activant dans ce domaine qui n’a pas obtenu d’accord formel des services du ministère de l’Industrie et des Mines,

ni reçu l’accord du Conseil national de l’investissement (CNI) est considérée en situation irrégulière et devra cesser ses activités. Les administrations

concernées, notamment celles de l’Industrie, devront prendre des dispositions pour cesser d’importer les intrants nécessaires pour leurs

activités.»

Cette démarche du gouvernement, qualifiée du reste par certains experts d’«arbitraire» et même d’«anarchique», a néanmoins suscité beaucoup de

colère et d’inquiétude parmi les opérateurs exclus. Des constructeurs se sont en effet interrogés au lendemain de la note d’Ouyahia sur quelle base

ont été choisis les dix opérateurs autorisés à exercer dans l’industrie automobile.

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Pourquoi l’omission dans cette liste d’opérateurs déjà en activité, à l’image

de la société GMI (Global Motors Industry) basée à Batna pour la marque Hyundai (camion) et la société Gloviz (filiale de Global Motors) pour la

marque KIA ? Mais pas seulement, ce sont tous les projets annoncés depuis

2014, année où le gouvernement avait contraint les concessionnaires à investir dans l’industrie automobile, qui ont été balayés par la première note

du Premier ministère. Que deviennent les projets du groupe Emin Auto (JAC/JMC), Renault

Trucks/Volvo, de Cevital, de CFAO (Diamal pour Fuso), Scania, Kiv/Foton, Fiat, Toyota Algérie, Elsecom, etc ?

Le précédent document des services du Premier ministère n’a pas précisé les critères de sélection des «5+5» autorisés à investir dans la filière de

l’industrie automobile. Ce qui a même fait réagir la secrétaire générale du PT, qui s’est demandée, elle aussi, «sur quelle base ont été sélectionnés les

dix industriels». Maintenant que le gouvernement a décidé de se donner le temps pour revoir

sa copie, il est à se demander qui seront les «rattrapés» parmi la liste des 89 projets d’agréments déposés au niveau du ministère de l’Industrie et des

Mines ? On en sera peut-être davantage dans un mois.

PÉTROLE : Hausse des recettes fiscales (APS)

Les recettes de la fiscalité pétrolière effectivement réalisées sur les 8

premiers mois de 2017 ont enregistré une hausse de près de 21% par rapport à la même période de 2016, tandis que le déficit du Trésor a reculé

de près de 41%, a appris l'APS auprès du ministère des Finances. Entre janvier et fin août 2017, les recettes fiscales pétrolières recouvrées

ont augmenté à 1.415,1 milliards de dinars (mds DA) contre 1.171,6 mds DA sur la même période de 2016.

Cette hausse intervient dans le sillage de l'augmentation des cours pétroliers, sachant que la loi de finances 2017 (LF2017) a été

élaborée sur la base d'un prix référentiel de baril de pétrole à 50 dollars alors que son prix moyen sur les marchés mondiaux s'est établi à 51,7

dollars contre 43,5 dollars sur la même période de 2016. Pour rappel, la LF

2017 a tablé sur une fiscalité pétrolière de 2.200 mds DA sur toute l'année en cours. Ainsi, le taux de réalisation jusqu'à fin août a été de 64,32%.

Quant aux ressources ordinaires, elles ont enregistré une hausse de l'ordre de 22% en se chiffrant à 2.966,95 mds DA jusqu'à fin août 2017 contre

2.434,4 mds DA sur les 8 premiers mois de 2016. Dans le détail, les ressources ordinaires effectivement enregistrées sont composées de

recettes fiscales ordinaires de 1.801,92 mds DA sur les 8 premiers mois 2017 (contre 1.683,52 mds DA sur la même période de 2016), de recettes

ordinaires de 180,95 mds DA (contre 103,32 mds DA), des recettes d’ordres, dons et legs de 27 millions de DA (contre 24 millions de DA) et de

recettes exceptionnelles de 984,05 mds DA (contre 647,53 mds DA).

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TEMMAR AUX PROMOTEURS IMMOBILIERS : "Changez vos

méthodes de travail ! " (L’Expression)

Les chantiers reprennent de plus belle

Temmar exige de rattraper les retards accumulés car il est inadmissible que des projets lancés depuis l'année 2000 ne soient toujours pas achevés.

Des projets de réalisation de logements LPL et LPA dont les chantiers ont démarré en l'an 2000 sont toujours en cours. Qui l'eut cru? des chantiers

qui ont 17 ans d'âge! Et pourtant c'est la triste vérité. Devant ce constat, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar a

exigé que le retard accumulé soit rattrapé dans les plus brefs délais. Une instruction donnée lors de la visite de travail qu'il a effectuée dimanche

dernier dans la wilaya de Bouira. Pour ce faire, le ministre a demandé aux responsables du secteur à Bouira comme à ceux des autres wilayas du pays

d'établir un nouveau planning de travail avec des objectifs précis «pour rattraper les retards accumulés dans la réalisation des projets de

logements, notamment de type public-locatif et LPA» a-t-il ordonné. Temmar a par ailleurs insisté sur l'impératif -pour tous les responsables du

secteur - de fournir de «nouveaux plannings de travail et tous les chiffres

exacts nécessaires» pour pouvoir booster le rythme de réalisation et rattraper les retards qu'il a qualifiés d' «inacceptables». Exprimant son

mécontentement, Temmar n'est pas allé par quatre chemins afin de lancer: «Nous devons travailler sur la base de nouveaux plannings avec honnêteté

dans la présentation des chiffres et bien sûr avec des visites et des contrôles réguliers et rigoureux sur le terrain. Tout cela doit changer en 2018. Nous

voulons rattraper les retards et atteindre l'objectif de 1600.000 logements inscrits dans le cadre du programme du président de la République

Abdelaziz Bouteflika». A l'adresse des responsables du secteur à Bouira, le ministre dira: «En 2017, la cadence a été jugée insuffisante dans votre

wilaya, et pour preuve: plus de 16.000 logements, soit la moitié du programme attribué à la wilaya, sont toujours en cours de réalisation depuis

2000 et 2006. Ce chiffre est énorme. Il est inconcevable de voir des projets toujours en

cours 10 ans après leur lancement. Il n' y a aucune raison de justifier ces

retards en 2018, tout cela doit changer», a martelé Temmar, précisant que près de 800 logements LPL, lancés depuis 2010, ne sont toujours pas

achevés. «C'est inadmissible», a-t-il considéré. «Pour le LPA, c'est encore plus grave.

Des centaines de logements LPA lancés depuis 2000 ne sont toujours pas réceptionnés, et c'est anormal de rester travailler avec ces anciens

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programmes et ces retards», s'est-il indigné.

En outre, plus de 4 000 autres logements relatifs au programme de l'éradication de l'habitat précaire «ne sont pas livrés et ce depuis six ans

après leur lancement, en 2011. Alors je saisis cette occasion pour appeler

les directeurs du logement et de l'Opgi à éviter ce genre de retard en 2018, car les citoyens ont besoin de leurs logements et la pression est énorme»,

a insisté Temmar. Le ministre a souligné que son département allait entreprendre des

contrôles rigoureux des chantiers à travers le pays pour veiller à l'avancement des projets dans le cadre des nouveaux plannings de travail

devant être établis par les responsables locaux de logements, et ceux de l'Opgi en concertation avec le wali. «Nous devons maintenant travailler avec

rigueur dans un esprit d'équipe et une concertation entre les autorités locales et les autorités centrales», a souligné Temmar.

Notons par ailleurs que ce dernier a annoncé que de nouvelles instructions seront transmises à tous les responsables locaux concernés à travers les

différentes wilayas du pays pour travailler dans cette optique visant à élaborer une méthode de travail unifiée afin d'éviter les retards, a-t-il

expliqué aux journalistes.

A propos de retard il est utile de rappeler que dans l'une de ses précédentes sorties médiatiques, Temmar avait tenu à avertir que plus aucun retard ne

sera toléré dans l'exécution des programmes. S'appuyant sur le fait que 38 450 logements relevant du programme Aadl en construction dans 20

wilayas accusent un sérieux retard dont 24 851 unités sont confiées à des entreprises étrangères. Et d'avertir que désormais aussi bien les

responsables du secteur que les opérateurs économiques seront surveillés.

Banque/bourse/Assurance

Commerce

ONS : Baisse de l'activité commerciale au 3ème trimestre 2017 (El Moudjahid)

L'activité commerciale a enregistré une baisse au troisième trimestre 2017

que ce soit chez les grossistes ou les détaillants, indique une enquête-sondage d'opinion menée par l'Office national des statistiques (ONS) auprès

des commerçants. La baisse est plus prononcée chez les grossistes de la catégorie Droguerie,

quincaillerie, appareils électroménagers et parfumerie (DQAEMP), et de

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celles des matières premières, demi produits et des machines et matériels

d'équipement. Les grossistes et les détaillants se plaignent, dans leur majorité, de la

longueur des délais d'approvisionnement, de l'indisponibilité des produits et

de la lenteur des formalités d'acquisition de marchandises. Plus de 69% des grossistes et 63% des détaillants enquêtés déclarent avoir

enregistré des ruptures de stocks de produits, dont les plus touchés sont ceux de l'agro-alimentaire, des DQAEMP et des machines et matériels

d'équipement. Plus de 59% des grossistes et plus de 12% des détaillants se sont

approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, essentiellement ceux des textiles, de la DQAEMP et des machines et matériel d'équipement.

Par ailleurs, plus de 39% des grossistes et près de 59% des détaillants se sont approvisionnés auprès des secteurs public et privé à la fois,

particulièrement ceux de l'agro-alimentaire et de la matière première et demi produits.

Concernant les prix d'acquisition des produits, la moitié des grossistes et plus de 65% des détaillants jugent qu'ils sont plus élevés.

Les plus touchés sont ceux de l'agro-alimentaire, de la matière première et

demi produits, des DQAEMP et ceux des machines et matériels d'équipement. En revanche, le reste des commerçants les juge plus stables.

Par ailleurs, la plupart des commerçants, grossistes et détaillants, enquêtés est satisfaite de la qualité et du conditionnement du produit.

Pour rappel, durant le premier trimestre 2017, l'activité commerciale avait enregistré une hausse, notamment dans l'agro-alimentaire et les textiles,

mais des ruptures de stocks avaient été constatées pour certains produits. Mais au deuxième trimestre 2017, l'activité commerciale avait connu une

baisse alors que les prix d'acquisition des produits avaient été jugés plus élevés.

FÉLICITÉ PAR LA CSI-AFRIQUE ET L'OUSA : Sidi Saïd au

firmament (L’Expression)

Le patron de la Centrale syndicale se réjouit d'avoir sauté tous les verrous

et les tabous qui minaient l'économie nationale. «Avec ce partenariat on

vient de faire un saut dans la modernité économique», a-t-il affirmé. Distinction internationale pour le patron de la Centrale syndicale. Ayant pris

connaissance des décisions de la dernière tripartite, la Confédération syndicale internationale - Afrique (CSI-Afrique) et l'Organisation de l'Unité

syndicale africaine (Ousa) ont adressé leurs félicitations à Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'Ugta, suite à la signature de la Charte relative

au partenariat public-privé avec le gouvernement et les Organisations patronales algériennes. «La Confédération syndicale internationale - Afrique

(CSI-Afrique) et l'Organisation de l'Unité syndicale africaine (Ousa) vous présentent leurs chaleureuses félicitations suite à la signature d'une Charte

relative au partenariat public- privé avec le gouvernement et les Organisations des employeurs algériens en date du 23 décembre 2017» est-

il porté dans un message cosigné par Kwasi Adu-Amani secrétaire général

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du CSI-Afrique et Arezki Mezhoud secrétaire général de l'Ousa. Les deux

responsables considèrent que cette «Charte est une opportunité pour ouvrir de nouvelles perspectives pour la création de richesse et d'emploi décent;

la promotion de la production locale, l'amélioration du niveau de vie des

travailleurs algériens tout en préservant leurs acquis». Ce message qui tonne en connaissance internationale, porte Sidi Saïd au firmament, surtout

que les deux responsables souhaitent que cette expérience «inspire d'autres pays africains en vue de mobiliser toutes les énergies dans la société en

faveur du développement économique et de la prospérité sociale et l'éradication de la pauvreté». La ratification de la Charte sur le partenariat

public-privé à l'issue de la tripartite du 23 novembre dernier, constitue un «socle solidaire» entre le gouvernement, l'Union générale des travailleurs

algériens et le patronat, afin de promouvoir et protéger la production nationale, a indiqué Sidi Saïd. «La ratification de la Charte sur le partenariat

public-privé est la concrétisation de l'expérience algérienne en matière de dialogue social et constitue un socle solidaire entre le gouvernement, l'Ugta

et le patronat pour promouvoir et protéger la production nationale qui assurera la satisfaction des différents besoins de nos concitoyens et

particulièrement le pouvoir d'achat et d'emploi», a souligné Sidi Saïd qui se

réjouit d'avoir sauté tous les verrous et les tabous qui minaient jusque-là l'économie nationale. «Avec ce partenariat on vient de faire un saut dans la

modernité économique», a-t-il affirmé. Après avoir pris connaissance de la portée et du contenu de la Charte relative au partenariat public-privé,

présentés par le secrétaire général de l'Ugta, le secrétariat national réuni avec les secrétaires généraux des Unions de wilaya et des Fédérations

nationales, ont considéré que cette démarche est de nature à «préserver et faire épanouir notre économie nationale, le moment est opportun et

important pour défendre sans aucune restriction les fondements de notre économie». Surtout que face à une mondialisation féroce qui, avec ses

répercussions néfastes, n'épargne aucune économie en voie de développement, face aux pays développés qui ne cessent de protéger leur

économie pour le bien de leurs populations. Aussi, la direction nationale de l'Ugta, affirme que cet engagement «est éminemment un acte patriotique»

qui concerne tous les partenaires gouvernement, Ugta et patronat, pour

donner toute sa pérennité à notre économie nationale, autonome et souveraine. «Ce défi interpelle notre fierté ancestrale et nos sentiments vis-

à-vis de notre patrie», ajoute la direction de la Centrale syndicale. La Charte relative au partenariat public - privé. «Cette conviction de notre

Organisation syndicale n'est nullement un renoncement de nos valeurs, mais une maturité de notre responsabilité quant à notre engagement

historique de construire et de consolider notre économie nationale», a tranché la Centrale syndicale en guise de réponse à ses détracteurs.

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Coopération

2017 : l'Algérie et la Russie posent les jalons d'un partenariat

économique fécond (APS)

L'Algérie et la Russie ont scellé au cours de l'année 2017 leur volonté de donner plus de consistance à leur partenariat économique, à la faveur

notamment de la visite en octobre dernier à Alger du Premier ministre russe, Dmitry Medvedev.

Couronnée par la signature de plusieurs accords de partenariat, cette visite est venue concrétiser le souhait, maintes fois exprimé, des deux Etats de

donner plus de substance à la Déclaration sur le partenariat stratégique liant les deux pays depuis 2001.

Ainsi, cinq accords de partenariat et de coopération dans les secteurs de la

justice, de la santé, des hydrocarbures, de la formation professionnelle et de l'énergie nucléaire civile, ainsi qu'un mémorandum d'entente dans le

domaine des industries pharmaceutiques ont été signés lors d'une cérémonie présidée par les Premiers ministres algérien et russe,

respectivement Ahmed Ouyahia et Dmitry Medvedev. En vue de l'élargissement du partenariat bilatéral, des jalons ont été posés

à la faveur de la tenue, en septembre dernier à Alger, de la 8ème réunion de la Commission intergouvernementale mixte algéro-russe de coopération

commerciale, économique, scientifique et technique. Celle-ci a permis aux deux parties de tracer "des projets de coopération dans les domaines de

l'industrie, des transports, du bâtiment, de la géologie, de l'agriculture, de la santé publique, de la science, de l'espace et de l'informatique", avait alors

déclaré Dmitri Medvedev à l'APS. Le Premier ministre russe a également exprimé la disponibilité de son pays

à "offrir le soutien à nos partenaires algériens qui travaillent actuellement

à transformer leur pays en centre industriel et énergétique régional de l'Afrique du Nord".

De son côté, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait souligné le "succès" des rencontres bilatérales au regard des accords signés entre les deux

parties, relevant que la diversification de la coopération économique entre les deux pays permettra de créer des emplois et de générer des recettes

supplémentaires. Il a annoncé aussi que des hommes d'affaires algériens se rendront

prochainement en Russie pour poursuivre avec des entreprises russes les entretiens sur les opportunités de coopération et de partenariat.

==Elever la cadence des investissements==

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Convaincus des possibilités offertes pour booster leur partenariat, la Russie

et l'Algérie ambitionnent de hisser la cadence des investissements communs et multiplier les projets mixtes dans divers secteurs.

Les deux pays ne veulent plus en effet que leur coopération demeure en deçà du niveau exemplaire de leurs relations.

A la 50ème édition de la Foire internationale d'Alger en mai dernier, la Russie s'est vu octroyer le statut d'invitée d'honneur et a participé avec une

cinquantaine d'entreprises. La délégation russe, composée de près de 100 industriels et hommes

d'affaires, était conduite par le vice-ministre de l'Industrie et du Commerce Alexandre Morozov.

Ce dernier, dans un entretien à l'APS en juin dernier, avait indiqué que les deux parties "doivent maintenant penser à des projets industriels concrets

et de haute technologie (...). Les gouvernements algérien et russe jugent nécessaire de commencer à diversifier davantage les relations économiques

et commerciales entre les deux pays". Citant la branche de l'industrie ferroviaire, il a fait savoir que trois (3)

sociétés russes sont prêtes à investir en Algérie à travers un partenariat à

long terme : Ouralvagonzavod, PAO NPK OVK et ZAO Transmachholding. "Ces entreprises sont intéressées à réaliser des projets avec des partenaires

algériens à travers des usines mixtes d'assemblage de matériel roulant et la création de centres de services dans le secteur ferroviaire", avait-il

précisé. En outre, la société russe PAO KAMAZ, qu'il a présentée comme le plus

grand producteur de véhicules poids lourds en Russie, "est prête à faire des propositions en matière de partenariat dans le domaine de l'industrie des

véhicules". Dans le domaine de la construction et de l'urbanisme, les responsables

algériens du secteur se sont enquis de l'expérience russe à la faveur de la visite, en novembre dernier à Moscou, du ministre de l'Habitat, de

l'urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar. Un protocole de travail algéro-russe dans le domaine de l'urbanisme a été

signé par M. Temmar et son homologue russe Mikhail Men, à l'issue de la

première réunion du groupe de travail des cadres du secteur des deux pays. "Nous avons procédé à un large échange d'idées sur nos expériences

respectives. Nous avons défini également un programme de travail qui va permettre aux partenaires de différents organismes de mettre en œuvre les

projets arrêtés conjointement pour l'année 2018", avait indiqué à l'APS M. Temmar qui a pu, au cours de sa visite, s'enquérir de visu, de l'expérience

russe en la matière, en inspectant un grand projet de rénovation dans la capitale moscovite.

Selon lui, il s'agit "éventuellement de s'inspirer de l'expérience russe dans les méga projets, d'autant plus que l'Algérie s'apprête à lancer, elle aussi,

son méga projet". L'aménagement urbain, le traitement du vieux bâti et l'extension de la ville

ont suscité l'intérêt de la partie algérienne qui a également pris connaissance de l'expérience russe en matière de lancement et de

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management des projets, des techniques de construction, et de prévention

contre les catastrophes naturelles, notamment les séismes, sachant que les deux pays sont confrontés à ce phénomène naturel.

La dynamique de partenariat ciblée par Alger et Moscou a également été

confirmée lors du Forum d'affaires algéro-russe, tenu en septembre dernier à Alger, où les opérateurs économiques des deux pays ont négocié divers

projets de partenariat, notamment dans les domaines de l'agro-alimentaire, la logistique et la mécanique.

La directrice générale de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (Caci), Ouahiba Behloul a cité, entre autres, un projet dans le

domaine de la mécanique, plus précisément le montage des bus en Algérie. Ce projet est "en phase de finalisation" entre un opérateur algérien et une

entreprise russe. Ce Forum d'affaires, le troisième en 18 mois, a été coprésidé par le ministre

des Finances, Abderrahmane Raouya, et le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak.

Malgré de faibles IDE, la coopération franco-algérienne avance

d'un pas sûr (APS)

4ème session du Comité économique mixte algéro-français (COMEFA) APS

PHOTOS PARIS- Malgré la faiblesse des IDE français, la coopération franco-

algérienne avance d'un pas sûr dans la concrétisation des projets structurants, gagnant-gagnant, ainsi que dans l'exploration des domaines

de co-développement pour un investissement durable entre les deux pays. C'est le sens qu'a voulu donner le président français Emmanuel Macron à

sa dernière visite de travail et d'amitié en Algérie, le 6 décembre, qui sera suivie au cours du premier trimestre de 2018, indique-t-on, d'une

visite d'Etat au cours de laquelle plusieurs accords seront mis "dans le pipe" (tuyau).

Conscient de la place géopolitique et du rôle géostratégique de l'Algérie, M. Macron, qui a été le seul candidat à la présidence française à reconnaître

que la colonisation est un "crime contre l'humanité", ambitionne de

construire avec l’Algérie un axe "fort", qui fixe ses assises autour de la Méditerranée et se prolonge vers l’Afrique.

Plusieurs experts français recommandent à Paris, en tenant compte de la plus en plus difficile coopération européo-européenne, de s'ouvrir vers le

Sud, dans du co-développement, pour une refondation de la coopération Europe/Méditerranée/Afrique avec comme soubassement l’axe Paris-Alger.

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Les deux pays "doivent s’enrichir mutuellement de leurs expériences, de

leurs savoir-faire et de leurs richesses humaine et culturelle", a-t-il soutenu en décembre dans une interview à des journaux algériens.

Les deux pays passent à la vitesse supérieure

C'est ce que montre la signature en 2017, entre les deux pays, de pas moins de 14 accords de partenariats dans plusieurs domaines, publics et

privés, dont l'emblématique projet de l'installation en Algérie d'une usine de Peugeot, après celle de Renault.

Auxquels il faudra ajouter trois autres accords majeurs qui sont en cours de ratification: la convention d’entraide judiciaire, le protocole adjoint aux

soins de santé (sécurisant la prise en charge de patients algériens dans les hôpitaux français) et l’accord " jeunes actifs".

Au cours du dernier trimestre de 2017, la coopération entre les deux pays est passée à la vitesse supérieure avec la tenue en novembre à Alger de la

4ème session du Comité mixte économique algéro-français (COMEFA), couronnée par la signature de trois accords, la visite de travail et d'amitié

du président français en Algérie et la tenue à Paris, 24 heures après, de la 4ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN),

coprésidés par les Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Edouard Philippe,

à l'issue de laquelle pas moins de onze accords ont été passés et le nouveau Document Cadre de Partenariat (DCP) pour les années 2018-2022, genre

de feuille de route de la coopération, a été arrêté. Durant ces trois rendez-vous importants, la concertation politique entre les

deux pays s’est accentuée, notamment à la faveur de la tenue, en marge du Comefa à Alger, de la 3ème session du dialogue stratégique algéro-

français qui a donné lieu à des échanges entre les deux pays sur les grands défis et problématiques sécuritaires et politiques pour lesquels une grande

convergence s’est dégagée entre les deux pays à l’issue de cette session, avait-on indiqué des deux côtés.

La visite de Macron en Algérie qu'il a voulu l'effectuer, selon l'Elysée, "rapidement" pour "montrer l’importance de pays", a été l'occasion pour les

chefs d'Etat des deux pays de réaffirmer leur volonté d’approfondir leur relations bilatérales, notamment celles partagées afin d’avancer ensemble

sur la question mémorielle et le développement des investissements

croisés. Dans un message adressé au président français, à l’occasion de la fête du

14 juillet dernier, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait réitéré, rappelle-t-on, sa "pleine disponibilité" et sa "volonté résolue" à

œuvrer, avec lui, en vue de "consolider davantage" la coopération entre l'Algérie et la France et de la porter à la hauteur de la dimension humaine

et du partenariat d'exception que les deux pays ont décidé d'édifier ensemble.

Dans son message de remerciements, M. Macron avait salué la "vision et l'engagement décisif" du président Bouteflika pour "le développement du

partenariat d'exception" qui unit l'Algérie et la France". "Jamais dans l'histoire les liens entre nos deux pays n'ont atteint un tel

niveau d'excellence et de densité", avait-il affirmé. La faiblesse des IDE français

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Face à cette volonté partagée, la coopération économique entre les deux

pays devra vraisemblablement connaître, dans les mois prochains, une densité beaucoup "plus importante", de l'avis de nombreux observateurs

qui relèvent la faiblesse des investissements français en Algérie, malgré les

nouvelles opportunités "avantageuses" rendues possibles grâce au nouveau code de l’investissement algérien.

Force est de constater que l’Algérie représente, malgré la volonté politique, une part marginale des IDE français. Selon les données de la Banque de

France, les flux d’investissements français en Algérie se sont établis à 138,6 millions d’euros sur l’année 2016 contre 141 millions euros en 2015.

Les principaux flux des IDE français vers l'Algérie en 2016 concernent notamment les secteurs liés aux activités des services financiers, hors

assurance, les industries, les activités spécialisées, scientifiques et techniques, l’industrie alimentaire, l’information et la communication, la

construction aéronautique et spatiale. Il faut signaler que face à cette situation, les tenants d'une coopération

"privilégiée" et "plus intense", des deux rives, ne baissent pas les bras et continuent à assurer plusieurs opérations de marketing, dont on peut citer,

du côté algérien, les efforts de réforme du dispositif du Conseil national de

l’investissement (CNI) et la mise en place prochaine d’une cartographie des investissements dans toutes les wilayas.

Du côté français, plusieurs opérateurs économiques, forts de leur expérience en Algérie pour y avoir mené des projets, n'hésitent pas à

encourager leurs concitoyens à "aller de l'avant", soutenant même que l'Algérie est "l'avenir de la France".

Veille

Augmentations "symboliques" dans la tarification des transports à partir du 10 janvier (APS)

Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, a affirmé samedi à Alger, que les augmentations dans la tarification des

transports ne seront pas "excessives mais symboliques" et seront applicables à partir du 10 janvier 2018.

Lors d'une réunion avec des représentants de syndicats des opérateurs du transport collectif des voyageurs urbains et suburbain et des représentants

des syndicats de taxieurs, organisée au siège du ministère, M. Zaalane a précisé que "ces augmentations sont symboliques et n'auront aucun impact

sur le pouvoir d'achat du citoyen", ajoutant que "cette mesure tient compte des intérêts des transporteurs et sera appliquée à partir de 10 janvier

prochain ".

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Cette mesure intervient après une série de rencontres du groupe de travail

composé de la Direction centrale du ministère des Travaux publics et des Transports, et des représentants du syndicat des chauffeurs de taxis et des

opérateurs du transport collectif des voyageurs urbain et suburbain en vue

d'examiner l'impact de la hausse du prix des carburants sur la tarification des transports collectifs.

Après un débat entre l'ensemble des parties, il a été ainsi convenu d'ajustements symboliques des tarifs relatifs à tous les modes de transport,

en tenant compte du pouvoir d'achat des usagers du transport public collectif.

A ce propos, le ministre a salué le sens de responsabilité des représentants des syndicats qui ont fait prévaloir l'intérêt du citoyen, ajoutant que le

ministère demeure "engagé à poursuivre l'action commune en vue d'améliorer leurs conditions de travail et de les accompagner dans leurs

efforts d'amélioration de leurs prestations". Lors de cette réunion, M. Zaalane a appelé à la tenue d'une réunion qui

regroupera des représentants du secteur des transports avec les directions de wilaya des transports au cours des deux prochains jours pour les tenir

informés de ce qui a été décidé lors de la réunion de samedi aujourd'hui.

Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que des rencontres périodiques seront organisées, en 2018, au niveau du ministère des Travaux publics et des

Transports, avec les directions de wilaya des transports, et ce, en vue d'examiner les préoccupations des représentants des syndicats du secteur.

La rencontre a été marquée par la présence de représentants de la direction du transport urbain du ministère des Travaux publics et des Transports, des

représentants des transporteurs (taxis, transport urbain et inter wilayas) et des représentants de la Fédération nationale de transport des voyageurs et

des marchandises. M. Zaalane avait annoncé, jeudi dernier, lors de sa visite de travail dans la

wilaya de Mostaganem, l'augmentation du prix des transports, sans toutefois, fixer la date.

Il a affirmé que "cette décision tient compte du pouvoir d’achat du citoyen et de l’intérêt des transporteurs comme les coûts de la maintenance et du

carburant"

Le ministre a indiqué que les réunions tenues au mois de décembre courant avec les syndicats et associations représentant différents transporteurs se

sont déroulées "dans un climat empreint de responsabilité ce qui a permis d'aboutir à une solution consensuelle qui n’aura pas d'incidence sur le

citoyen". M. Zaalane a indiqué que les transporteurs ont fait montre de

compréhension face à la situation et à la conjoncture, en contrepartie d’un accompagnement et de mesures incitatives garantis par l'Etat au profit de

cette catégorie comme la non création de nouvelles lignes. Lors de ces réunions avec les transporteurs, "plusieurs revendications

professionnelles ont été satisfaites qui permettront de préserver une tarification raisonnable", a-t-il ajouté.

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La pénétrante reliant le port de Mostaganem à l’autoroute (APS)

Le ministre des Travaux publics et du Transport, Abdelghani Zaalane, a

annoncé, jeudi, à Mostaganem qu’une tranche de la pénétrante reliant le

port de la ville à l’autoroute Est-Ouest au niveau de la wilaya de Relizane sera réceptionnée au mois de juin 2018.

"Nous avons pris l’engagement de réceptionner au mois de juin 2018 la partie concernant la wilaya de Mostaganem de la pénétrante reliant le port

de la ville à l’autoroute Est-Ouest sur une longueur de 33 kilomètres", a déclaré le ministre en inspectant ce projet dont le taux d’avancement des

travaux a atteint les 75 pour cent. Abdelghani Zaalane a appelé les entreprises réalisatrices à redoubler

d’efforts pour accélérer la cadence des travaux et renforcer les chantiers en moyens humains et matériels. "Notre souci est de livrer chaque projet dans

les délais impartis eu égard à ses impacts économiques et sociaux", a-t-il précisé.

La pénétrante devant relier le port commercial de Mostaganem à l’autoroute Est-Ouest au niveau de l’échangeur de Hamadna, dans la wilaya de Relizane

sur une distance totale de 66 kms.

Par ailleurs, le ministre a annoncé que les entreprises réalisatrices des projets relevant de son secteur commencent à percevoir leurs arriérées

financières. Le reste de ces arriérées sera versé graduellement, a-t-il ajouté, rappelant

que la décision de régler ces arriérées a été prise par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors de l’avant dernier Conseil des

ministres. Par ailleurs, Abdelghani Zaalane a inspecté le chantier de la trémie, en cours

de réalisation près la gare routière du chef-lieu e wilaya. Le taux d’avancement des travaux a atteint les 55 PC et sera réceptionné en juin

2018. Le ministre devra inspecter les projets d’extension de la piste d’atterrissage

de l’aérodrome de Seyada, du tramway et visitera la station maritime du port commercial de Mostaganem.

CARBURANT, TRANSPORT, TABAC, ALCOOL, TÉLÉPHONES PORTABLES, ÉLECTROMÉNAGER,... : Ce qui coûtera plus cher dès

demain (L’Expression) A toutes ces augmentations, il faut ajouter les «taxes» qu'appliqueront les

commerçants eux-mêmes ou les prestataires de service qui adapteront leurs tarifs à la cherté de la vie...

Comme chaque année depuis le début de la crise, le mois de janvier réserve son lot...d'augmentations. La plus «marquante» est incontestablement celle

du carburant qui est de 5 DA/litre pour l'essence et de 2 DA/litre pour le

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gas-oil. Le prix de l'essence normale passera ainsi à 38,95 DA/litre (contre

32,69 DA en 2017), celui de l'essence super à 41,97 DA/litre (contre 35,72 DA en 2017), et celui de l'essence sans plomb à 41,62 DA/litre (contre 35,33

DA). Le prix du gas-oil passera lui à 23,06 DA/litre (contre 20,42 DA). Seul

le prix du GPL-c restera inchangé par rapport à 2017 (9 DA/litre). Néanmoins, cette hausse du carburant aura un effet domino sur le prix de

divers autres produits et services, notamment ceux des transports. Même si le ministre du secteur, Abdelghani Zaalane, a tenté de rassurer en

affirmant, jeudi dernier, que ces augmentations seront «symboliques», les transporteurs privés parlent ni plus ni moins d'une hausse de 50% au

minimum. Ce qui ferait en sorte que le ticket le moins cher sera de 50 dinars. Si l'augmentation du prix des transports est inéluctable, les

Algériens craignent que l'augmentation des prix du carburant se répercute sur ceux des produits alimentaires et agricoles. Leur transport sera plus

cher, l'augmentation de leur prix est inévitable. Surtout pour les produits agricoles dont les coûts de revient sont directement liés aux prix du

carburant, du fait que l'agriculture est de plus en plus motorisée donc fortement consommatrice de carburant. Cela sans parler des prix des

engrais et de la main- d'oeuvre qui sont en hausse perpétuelle. Une

véritable saignée pour des Algériens dont le pouvoir d'achat ne cesse de fondre comme neige au soleil.

Les produits liés à l'Internet et à l'informatique, les téléphones portables ainsi que l'électroménager vont fortement flamber. De par l'interdiction de

l'importation qui va toucher bon nombre de ces produits, ce qui va se répercuter sur l'offre et faire le bonheur des spéculateurs, mais également

sur les «grosses» taxes introduites dans la loi de finances 2018 (LF 2018). Pis encore, le gouvernement a publié une liste de 129 produits, qui seront

tous programmés à l'augmentation de taxe, ce sont généralement des produits d'électroménager. Dans cette liste il y a aussi des taxes entre 30%

et 60% sur plusieurs produits, notamment les smartphones et les tablettes, ainsi que les accessoires tels que les supports des cartes SIM, les supports

des cartes SD et les écrans tactiles...Si ces augmentations sont approuvées, ces produits, même ceux qui seront assemblés ici, ne seront plus à la portée

des Algériens. Même les appels téléphoniques et l'Internet mobile (3G/4G)

risquent d'être touchés par cette frénésie des prix! La LF 2018 prévoit une taxe sur les recharges des forfaits. Elle consiste en 0,5% de la totalité du

chiffre d'affaires des opérateurs, ce qui pourrait se traduire en des appels téléphoniques et des navigations Internet un peu plus chers dès 2018.

Quoique les opérateurs pourraient ne pas répercuter cette augmentation sur les consommateurs. Les ampoules LED de leur côté n'échapperont pas

à l'augmentation des prix! Connues pour être les moins gourmandes en électricité, elles passeront à 30% contre 5% actuellement.

Le prix aura donc des ailes...Une autre hausse risque de faire mal au portefeuille des Algériens, quoiqu'elle fera du bien à leur santé. Il s'agit de

celle du tabac. On parle déjà de plus de dinars sur les paquets de cigarettes bas de gamme. Car, le kilo du tabac brun passe ainsi de 1240 dinars à 1640

dinars, le tabac blond de 1760 à 2250 dinars. Pour le cigare, le kilo sera cédé à 2600 dinars au lieu de 2470 dinars actuellement. Le prix d'un kilo

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de tabac destiné au narguilé (chicha) sera vendu à 682 dinars, 781 dinars

pour le tabac à mâcher ou à chiquer (chema) qui sera lui aussi plus cher. Prendre un pot sera également plus cher. Une taxe additionnelle fixée à 5%

du droit de circulation sur les alcools et les vins est prévue. Les enfants ou

amateurs de bonbons seront aussi touchés par les augmentations des prix puisque une taxe les concernant est prévu dans la LF2018. A toutes ces

taxes, il faut ajouter l'interdiction d'importation de plus de 900 produits, dont beaucoup vont connaître des augmentations du fait de la forte

demande qui va s'abattre sur eux. Il faut aussi ajouter les «taxes» qu'appliqueront les commerçants eux-mêmes ou les prestataires de service

qui adapteront leurs tarifs à la cherté de la vie. On l'on connaîtra une inflation incontrôlable en 2018. Mais une chose est sûre les Algériens

devront se serrer la ceinture pour «survivre» en 2018. Bonne année à tous...quand même!