INSIGHT Octobre 2019 - Sia Partners...et au bâtiment (FM) un pôle créateur de valeur et...

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INSIGHT Octobre 2019 Les achats de Facility Management : vivier des achats responsables Comment faire de la RSE un levier de performance pour le Facility Management ?

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  • INSIGHT Octobre 2019

    Les achats de Facility Management : vivier des achats responsables

    Comment faire de la RSE un levier de performance pour le Facility

    Management ?

  • 2

    Le marché français du Facility Management

    poursuit sa progression. En hausse de 4,5 %

    son chiffre d’affaire s’établit à 37 Mds d’euros

    en 20181). Cette croissance s’explique par une

    conjonction de plusieurs facteurs structurels :

    élargissement des besoins des donneurs

    d’ordres et progrès technologiques mais aussi

    règlementation incitative en matière

    environnementale et mutations sociétales.

    Le modèle historique de croissance du Facility

    Management se transforme, passant d’une

    logique de moyens dont il faut réduire les coûts

    à une approche davantage servicielle,

    génératrice de valeur pour l’occupant et pour le

    propriétaire. Dans ce cadre, l’intégration de

    critères de Responsabilité Sociétale des

    Entreprises (RSE) constitue un levier de

    croissance important pour les prestataires de

    FM et devient, compte-tenu du gain de confort

    pour les occupants et des économies

    réalisables, une condition sine qua non pour

    faire des prestations de services aux occupants

    et au bâtiment (FM) un pôle créateur de valeur

    et d’attractivité pour l’entreprise.

    Comment alors faire de la RSE un levier de

    performance pour le Facility Management ?

    1 Etude Xerfi-Percepta – mars 2019 – Le marché du facility management à l’horizon 2022

    Pourquoi intégrer des critères RSE

    aux achats FM?

    RSE : quand les entreprises agissent

    pour la société et l’environnement

    La RSE ou Responsabilité Sociétale

    des Entreprises consiste en une démarche des

    entreprises pour intégrer des enjeux sociaux et

    environnementaux dans leurs activités

    économiques. La Commission Européenne

    explique qu’être socialement responsable

    « signifie non seulement satisfaire pleinement

    aux obligations juridiques applicables, mais

    aussi aller au-delà et investir davantage dans le

    capital humain, l’environnement et les relations

    avec les parties prenantes ».

    Mise en avant, par des lois et des

    réglementations comme la Loi sur le Devoir de

    Vigilance, la RSE ne cesse de prendre de

    l’importance au sein des entreprises. Elle

    concerne les performances sociales et

    environnementales des bâtiments et émane

    d’une demande des employés, qui réclament

    des entreprises qu’elles soient porteuses de

    sens et plus responsables envers la société.

    L’utilisation de bâtiments affichant notamment

    un haut degré de performance énergétique

    s’inscrit désormais pleinement dans le cadre

    d’une politique RSE et est une vitrine des

    engagements environnementaux et sociaux

    des entreprises.

    La fonction Achat, courroie de transmission

    entre opportunités de marché et besoins de

    l’entreprise, est selon l’ADEME un levier

    efficace pour décliner une politique RSE au sein

    de son organisation. La RSE est très souvent

    associée au domaine de l’environnement mais

    elle intervient également dans le domaine

    social : formation, insertion des personnes

    handicapées, respect des conditions de

    travail... Autant d’axes à intégrer dans une

    politique d’achats FM pour développer une

    approche servicielle tout en appliquant une

    ambition achats responsables. Mais entre

    ambitions et résultats tangibles, comment

    sauter le pas ?

    “La mise en oeuvre des achats responsables est un

    levier efficace pour décliner

    une politique de RSE au sein

    de son organisation”

    ADEME, agence de

    l’environnement et de la

    maîtrise de l’énergie

  • 3

    Le Facility Management, un point de

    départ pour instaurer des démarches

    Achats Responsables

    Exporté en Europe dans les années 90,

    le Facility Management se définit comme la

    gestion et le maintien optimisés des bâtiments,

    des équipements et des services aux occupants

    des entreprises. Entretien des bâtiments,

    contrôle de la sécurité, nettoyage, restauration,

    accueil ou encore gestion du courrier sont des

    activités possibles du FM. Couplé aux schémas

    directeurs immobiliers, il s’agir de tenir dans le

    temps la promesse du confort et de l’efficacité

    de modes de travail de plus en plus modulables.

    Le FM peut être internalisé mais la majorité des

    entreprises choisissent généralement de

    l’externaliser auprès de sociétés spécialisées :

    les FMers. Aujourd’hui, l’externalisation permet

    d’optimiser ses ressources et d’instaurer un

    pilotage centralisé grâce à des FMers devenus

    multi-métiers et multi-sites voire globaux dans

    le cas d’un nombre restreint d’intervenants pour

    un parc donné. Il existe plusieurs types de

    FMers sur le marché français (opérateurs purs,

    multinationales du FM Global, acteurs issus

    d’un service particulier comme le nettoyage ou

    la restauration collective...) mais les principaux

    sont Bouygues Energies & Services, Vinci

    Facilities, ISS, Engie, Dalkia, Steam’O,

    Derichebourg, Sodexo, Elior Services par

    exemple.

    Cette stratégie d’externalisation est

    accompagnée d’une pression sur les coûts

    d’exécution des prestations. Pour rester

    compétitifs face à la guerre des prix, les

    prestataires ont développé des offres

    préconfigurées basées sur une rémunération

    au forfait. Cette logique de moyens est porteuse

    de risques en qualité et en innovation des

    prestations. Aujourd’hui, le marché du FM

    traverse une époque charnière : l’arrivée

    massive du Smart Building et l’exploitation des

    données à grande échelle permettent d’enrichir

    les offres tout en réduisant les coûts internes.

    Ces nouveaux outils replacent l’innovation au

    centre des préoccupations pour construire des

    offres créatrices de valeur via une approche

    servicielle.

    Dans cette conjoncture et par la nature de ses

    prestations nécessitant une part importante de

    main d’œuvre, le FM présente un potentiel

    d’évolution. Vecteur d’innovation, le FM marque

    un point d’entrée vers la transformation

    numérique dont il est non seulement un relais

    mais aussi un bénéficiaire du fait de l’accès aux

    données d’exploitation et de l’instantanéité de

    celles-ci. Opportunité de démarches RSE plus

    affirmées, le FM aborde des questions

    environnementales et sociales : gestion des

    déchets, amélioration de la performance

    énergétique du bâtiment, recours au Secteur du

    Travail Protégé et Adapté (STPA) ou à

    l’insertion. Donneurs d’ordres et FMers peuvent

    capter ensemble ces opportunités pour des

    services de meilleure qualité et une attractivité

    renforcée (auprès des consommateurs et des

    employés).

    Le Green FM : l’importance de

    contrôler les consommations

    énergétiques

    Parmi les prestations du FM, l’exploitation du

    bâtiment occupe une place majeure. La

    question de la gestion des consommations

    d’énergie et de fluides et de la maintenance des

    bâtiments s’impose de plus en plus et prend

    une place particulière dans une démarche RSE.

    En effet, en France, le secteur du bâtiment,

    avec 27% des émissions de CO2, se positionne

    comme le secteur le plus polluant devant les

    transports (source CGDD). Pour les

    propriétaires de parc immobilier tertiaire comme

    pour les entreprises utilisatrices, la qualité

    environnementale des bâtiments est une vitrine

    de leurs engagements en faveur de la

    préservation de l’environnement.

    Des lois et des règlementations mises

    en place pour transformer le secteur du

    bâtiment

    Depuis 2010, une directive européenne

    sur la performance énergétique des bâtiments

    incite les pays européens à mieux contrôler les

    consommations d’énergie dans les bâtiments

    (en fonction des conditions climatiques et des

    particularités locales). En France, plusieurs

    règlementations ont été instaurées pour

    répondre à cette directive, à la fois sur les

    bâtiments neuf (secteur de la construction) et

    les bâtiments existants (travaux de rénovation).

    La Règlementation Thermique de

    2012 (RT 2012) vise à limiter la

    consommation d’énergie primaire

    des bâtiments neufs à un maximum

    de 50kWEP/m²/an en moyenne. Il faut

    s’appuyer sur la RT 2007/2008 pour les

    bâtiments existants.

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    Label E+C- a été lancé par le

    Ministère du Logement en 2016

    pour valoriser les bâtiments à

    énergie positive et faible empreinte

    carbone (et généraliser le mouvement).

    Label BBCA pour le bâtiment neuf

    ou la rénovation a été lancé par

    l’association pour le développement

    du bâtiment bas carbone (BBCA)

    avec pour objectif de diviser par deux les

    émissions de CO2 pour atteindre 750kg

    d’émissions de CO2 par m2 construit.

    La Loi Elan (sur le logement) parue en 2018 a notamment fixé plusieurs

    objectifs de performance

    énergétique, de valorisation des

    déchets et d’amélioration de la qualité de l’air

    pour la construction de bâtiments tertiaires

    (HLM principalement) et la rénovation de

    bureaux vides en logements.2

    Ces règlementations constituent donc un

    important levier de transformation vers des

    bâtiments mieux gérés et plus respectueux de

    leurs impacts environnementaux. Les

    bâtiments à énergie positive et faible empreinte

    carbone tendent à se généraliser. Cette

    généralisation devrait d’ailleurs être renforcée

    en 2020 avec la Règlementation

    Environnementale (RE 2020) qui viendra

    substituer la RT 2012 et renforcer le label E+C-

    pour les bâtiments neufs.

    Des opportunités d’économies et

    d’attractivité du Green FM à saisir

    En s’appuyant sur ces règlementations,

    le FM a tout intérêt à initier une démarche RSE

    tournée vers la réduction de l’impact

    environnemental. Donneurs d’ordres et FMers

    ont déjà commencé à prendre en compte

    l’ampleur des enjeux du Green FM.

    Vinci par exemple a pris des parts

    en 2018 dans la start-up Green Me,

    spécialisée dans les cubes

    capteurs (pour la qualité de l’air et

    de l’environnement au travail).

    Spie a aussi entamé des actions

    avec sa plate-forme digitale « Smart

    FM 360°» qui permet de digitaliser et

    d’optimiser la gestion de la

    2 Article Sia Partners sur les impacts concrets de la Loi Elan https://www.club-iot.sia-partners.com/elan-tertiaire-objectif-energie-moy

    performance énergétique des bâtiments.

    Avec l’arrivée du Smart Building (i.e. bâtiments

    multi-connectés et intelligents), des innovations

    technologiques permettent d’activer les leviers

    environnementaux rapidement. En équipant les

    bâtiments d’objets connectés et d’une

    plateforme IoT, le Smart Building offre

    l’opportunité d’automatiser des processus et de

    collecter et suivre les données pour une gestion

    plus performante des consommations en

    ressources (gaz, électricité, eau). Par exemple,

    les start-up Deepki et Advizeo utilisent big data

    et data science pour exploiter les données des

    bâtiments et des GTB afin de mieux réguler les

    consommations en énergie. L’investissement

    nécessaire dans ces nouvelles technologies fait

    partie de la régénération à venir du modèle

    économique des contrats de FM. Il est

    généralement compensé par les économies

    générées à long terme.

    Pour assurer cette performance énergétique, il

    est important de formaliser une démarche de

    réduction des consommations d’énergie et de

    fluides appuyée par la Direction de l’Immobilier,

    afin d’inscrire ces nouvelles directives dans ses

    objectifs de réduction. Cette démarche

    s’accompagne d’une logique de coût complet

    des services FM afin d’intégrer les coûts de

    l’énergie aux coûts de la prestation. A titre

    d’exemple, en intégrant l’optimisation

    énergétique dans les objectifs de ses contrats

    FM, une grande entreprise du secteur tertiaire a

    réalisé une économie de 15% de sa

    consommation énergétique en 4 ans soit

    l’équivalent de la consommation énergétique

    annuelle de l’une de ses tours de La Défense.

    Par ailleurs, en plus de réduire coûts

    d’exploitation et empreinte environnementale,

    le Smart Building améliore le confort des

    usagers (régulation de la luminosité ou de la

    température par exemple). La gestion de la

    performance énergétique par le FM devient un

    des moyens d’assurer un environnement de

    travail de qualité. Il s’agit alors d’un vecteur de

    communication pour les entreprises qui peut se

    traduire en critère d’attractivité pour les

    employés (et les consommateurs).

    Malgré des investissements de départs

    nécessaires et les limitations techniques encore

    existantes, les achats de Green FM sont

    créateurs de valeur au niveau des bâtiments

    (optimisation énergétique) et des occupants

    https://www.club-iot.sia-partners.com/elan-tertiaire-objectif-energie-moyhttps://www.club-iot.sia-partners.com/elan-tertiaire-objectif-energie-moy

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    (productivité et bien-être). Saisir ces

    opportunités se traduit par l’intégration de

    critères RSE dans les achats FM et concourt à

    l’innovation de l’offre de service.

    Le social FM : pour un impact positif

    sur la société et les salariés

    Une démarche RSE prend aussi en compte les

    domaines social et sociétal. Le FM, par la

    nature de ses prestations nécessitant une part

    importante de main d’œuvre, notamment dans

    les services aux occupants, se prêtent

    naturellement à la mise en place d’actions à

    impact positif sur la société, comme par

    exemple l’amélioration des conditions de travail,

    la formation ou le recours aux travailleurs

    handicapés.

    Conditions de travail et d’emploi des

    salariés : un enjeu plus important pour

    le FM

    Les attentes des donneurs d’ordres,

    l’émergence de nouvelles offres plus

    servicielles (co-construites avec les

    prestataires de FM) et les nouveaux besoins en

    matière de bien-être au travail complexifient les

    projets FM. Désormais, les donneurs d’ordres

    portent une attention particulière à la gestion

    des équipes du FMer et à l’animation, la

    formation et la promotion des salariés, autant

    d’axes qui font écho aux politiques RSE.

    Pour répondre aux attentes et passer d’une

    logique de moyens à une logique de résultats,

    les FMers sont obligés de placer la formation de

    leurs employés et l’éducation des occupants au

    centre de leurs préoccupations. Les innovations

    technologiques et le Smart Building s’inscrivent

    dans cette logique en permettant un pilotage du

    bâtiment optimisé : maquettes numériques pour

    identifier rapidement les accidents, robotisation

    de prestations ou encore formation à distance...

    A titre d’exemple, Engie Cofely a mis en place

    en 2018 un système BIM exploitation sur la tour

    Incity à Lyon afin de faire converger l’ensemble

    des outils d’exploitation, des objets connectés

    et la maquette numérique pour améliorer le

    pilotage du bâtiment.

    Ces innovations technologiques ont un impact

    positif sur les conditions et le rythme de travail

    des employés : travail continu et de jour à la

    place d’un travail partiel de nuit, intensification

    des formations, développement des

    compétences par exemple, tout en répondant

    aux demandes d’ingénierie sociale des

    donneurs d’ordres.

    Recourir au Secteur Protégé et Adapté

    (STPA) : aller au-delà des obligations

    légales

    Depuis 1987, la loi française oblige les

    entreprises à employer au moins 6% de

    travailleurs handicapés. Dans le cas où

    l’entreprise n’emploie pas suffisamment de

    travailleurs handicapés, elle doit verser une

    contribution à l’Agefiph (Association de gestion

    des fonds pour l’insertion des personnes

    handicapées).

    Le STPA comprend 2 grands types

    d’entreprises : les Entreprises Adaptées (EA)

    qui emploient au moins 80% de travailleurs

    handicapés et les Etablissements et Services

    d’Aide par la Travail (ESAT) qui accompagnent

    les travailleurs handicapés dans leur insertion

    sociale et professionnelle. Les achats auprès

    de ce secteur viennent en déduction de la

    contribution à l’Agefiph et représentent un

    potentiel vivier d’économies pour les

    entreprises. Au vu de la nature des prestations

    de services aux occupants, le FM semble être

    naturellement disposé pour de tels achats.

    Les opportunités de recours au STPA :

    catégories clés pour le FM

  • 6

    FM & STPA : un potentiel d’économies

    important

    Les donneurs d’ordres réalisent la

    majorité de leurs achats de FM auprès

    d’intégrateurs qui sous-traitent les prestations

    les plus éloignées de leur cœur de métier

    nominal. Or, ces prestations représentent à la

    fois une opportunité d’achat du STPA et une

    opportunité d’économies de plusieurs centaines

    de milliers d’euros pour l’entreprise.

    En utilisant le Groupement Momentané

    d’Entreprises (GME, accord privé) et la co-

    traitance, les FMers peuvent s’organiser avec

    les entreprises du STPA pour réaliser un

    marché auquel elles n’auraient pu

    soumissionner si elles avaient été seules. Les

    entreprises accèdent ainsi toutes en direct au

    marché et non en tant que sous-traitantes. De

    cette façon, le système de double facturation

    permet de récupérer les achats auprès du

    STPA et donc les économies Agefiph associées

    (pour l’entreprise donneur d’ordres). Encore

    faut-il que les FMers jouent le jeu de la co-

    traitance avec des EA ou ESAT.

    Pour apporter une solution, une grande

    entreprise du secteur des services a pris une

    initiative originale. La Direction Immobilière et la

    Direction des Achats ont intégré conjointement

    une démarche d’achats auprès du STPA pour

    le département du Facility Management il y a

    déjà 4 ans. Afin d’assurer l’implication d’EA ou

    d’ESAT dans les réponses aux appels d’offres,

    les futurs soumissionnaires sont invités à

    participer à un speed meeting : les FMers

    rencontrent ainsi les EA et ESAT intéressés par

    le marché. Lors de l’évaluation des offres, les

    candidats sont fortement incités à répondre en

    co-traitance avec une ou plusieurs de ces

    entreprises grâce à des critères de mieux-

    disance intégrés à la grille d’évaluation. Cette

    méthode a permis à l’entreprise de réaliser près

    d’1 million d’euros d’économies par an sur sa

    contribution Agefiph.

    Cela montre donc qu’en impliquant Direction

    Immobilière/FM et Direction Achats dans des

    engagements forts, il est possible de réaliser

    des économies importantes tout en impactant

    positivement la société.

    Il apparaît que le Facility Management

    représente un bon point d’entrée pour intégrer

    des démarches RSE dans l’entreprise. Secteur

    encore en plein essor, donneurs d’ordres et

    FMers doivent construire le FM de demain,

    créateur de valeur et vecteur d’innovation.

    Dans cette perspective, la RSE est un levier de performance de plus en plus incontournable pour le FM et qui requiert un travail collaboratif entre donneurs d’ordres et FMers. Renforçant l’attractivité des entreprises, c’est surtout un moyen d’avoir un réel impact sur l’environnement et d’agir de manière concrète pour la société, tout en réalisant des économies. Les donneurs d’ordre ont la responsabilité d’embarquer leurs prestataires dans un nouveau cadre de prestation : un cadre où la création de valeur, au lieu d’être purement productive, est une combinaison d’innovations technologiques, de pilotage en temps réel voire prédictif et de gammes opératoires flexibles et ciblées sur un besoin directement fourni par l’utilisateur. Pour occuper cette position et accompagner la transformation profonde de la filière du bâtiment, force est de questionner les principes contractuels et économiques de la répartition de la valeur, pour co-investir aux côtés des FMers, ainsi que celui, crucial de la propriété de la donnée. La valeur des actifs et l’attractivité de l’environnement de travail sont probablement à ce prix.

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