Immunologie
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AGENTS RESPONSABLES DES MALADIES
AGENTS RESPONSABLES DES MALADIES
• Prion.
• Viroïde.
• Virus.
• Bactérie.
• Protozoaire.
• Champigon.
• Animaux.
Prion (protéine)
• Un prion est un type d’agent pathogène de nature protéique (constitué d’une protéine ayant adopté une conformation ou un repliement anormal) qui au contraire des agents infectieux conventionnels tels que les virus, les bactéries ou encore les parasites, est exempt d’acide nucléique (ADN et ARN) comme support de l’information infectieuse.
• Ce terme fut introduit pour la première fois en 1982 par Stanley Prusiner et correspond à l’acronyme de PRoteinaceous Infectious ONly particle (particule protéique infectieuse).
• Les prions de mammifères sont les agents causals responsables des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) ou maladies à prion. Parmi les EST les plus connues, on peut citer chez l’homme, les différentes formes de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, l’insomnie fatale familiale (IFF), le syndrome de Gerstmann-Sträussler-Scheinker (SGSS), le Kuru et chez l’animal, la tremblante du mouton et de la chèvre, l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), l’encéphalopathie spongiforme féline, l’encéphalopathie spongiforme du vison et le dépérissement chronique du cervidé
• L’ensemble de ces maladies se caractérise par une dégénérescence du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) liée à la propagation ou multiplication des prions chez l’hôte infecté.
Un viroïde
• Est une particule, plus petite que les virus (de 50 nm de long environ), composée d'un seul ARN circulaire et sans capside.
• Ces particules ont été découvertes en 1971 par le spécialiste des maladies végétales T. O. Diener en recherchant l’agent causal de la maladie des tubercules fusiformes de la pomme de terre.
• La preuve de leur nature infectieuse n’a été obtenue qu’en 1972, lorsque des infections expérimentales purent être réalisées.
VIRUS
BACTÉRIE
PROTOZOAIRE
Maladie de Chagas
• La trypanosomiase américaine (brésilienne) ou maladie de Chagas est une forme de trypanosomiase (comme la maladie du sommeil), une maladie parasitaire qui sévit dans les régions tropicales d'Amérique du Sud et centrale. Elle est provoquée par Trypanosoma cruzi, un trypanosome qui est transmis par des réduves, sorte de punaises hématophages,
• Selon l'OMS près de 13 000 personnes meurent du mal de Chagas et 300 000 nouveaux cas se déclarent chaque année.
CHAMPIGNON
Candida albicans
Candida albicans
Trichinose ou trichinellose(Nématode)
6.4. LES CELLULES DU SANG
• Globule rouge, érythrocytes, ou hématies.• Globule blanc, leucocyte.
– Lymphocytes. T : Ils combattent contre les cellules infectées par un virus et cellules cancéreuses, B : Ils fabriquent des anticorps
– Monocytes. Ils ont une intense activité phagocytaire – Neutrophiles. Ils phagocitent les microbes. – Eosinophiles. Ils digèrent les parasites.– Basophiles. Ils sécrètent des substances qui servent
à la médiation de la réation d´hypersensibilité.
• Plaquettes
VégétationsAmygdales
Ganglions du cou
ThymusGanglions de l’aisselleRate
Ganglions abdominaux
Moelle rouge des
osGanglions de l’aine
Lieux de formation des cellules de l’immunité
Lieux de stockage des cellules de l’immunité
LE SYSTÈME IMMUNITAIRE
Appendice
6. L’IMMUNITÉ
6.1 LES TYPES D’IMMUNITÉ
• L’IMMUNITÉ NATURELLE, NON SPÉCIFIQUE OU INNÉE.
• L’IMMUNITÉ ACQUISE OU SPÉCIFIQUE.– La réponse humorale.– La réponse cellulaire.
L’IMMUNITÉ NATURELLE, NON SPÉCIFIQUE OU INNÉE.
• Ensemble de moyens de défense naturels, non spécifiques à un germe donné.
• Ce sont les défenses de surface (peau, trachée, intestin) par l'étanchéité de la peau et des muqueuses.
• Elle permet la réponse inflammatoire.• Les défenses cellulaires se font grâce aux
macrophages, les microphages et les cellules natural killers.
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MECANISMES DE DEFENSE NON SPECIFIQUESMECANISMES DE
DEFENSE SPECIFIQUE
Première ligne de défense Deuxième ligne de défense Troisième ligne de défense
• Peau
• Muqueuses et leurs sécrétions
• Macrophages phagocytes: phagocytose et présentation de l’antigène
• protéines antimicrobiennes
• réaction inflammatoire
• Lymphocytes T CD4: activés par les macrophages (cellules présentatrices d’antigène)
+ stimulent les LT CD8 et LB • Lymphocytes T CD8: destruction cellulaire (virus et cellules cancéreuses) = réponse à médiation cellulaire
• Lymphocytes B: différenciation en plasmocytes qui sécrètent les Ac spécifiques
• Anticorps: combattent les agents microbiens + facilitent la
phagocytose
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IMMUNITÉ INNÉE
• Naturelle, non spécifique
• Mécanismes de résistance aux pathogènes non spécifiques (phagocytose, anticorps)
• Régulation de la réponse adaptative
Sang
Tissu
Neutrophile
Neutrophile
Étape 1 : La MARGINATIONÉtape 2 : le neutrophile roule le long du capillaire sanguin : c’est le ROLLING
Étape 3 : le neutrophile s’insinue entre les cellules de la paroi : c’est la DIAPEDESE
Lésion cutanée
LA DIAPEDESE : CHRONOLOGIE ANIMEE
A la faveur d’une blessure, des microorganismes envahissent les tissus
Un neutrophile passe au voisinage de la lésion cutanée
Le neutrophile s’accole à la paroi du capillaire : c’est la MARGINATION
Étape 4 : le neutrophile se dirige vers les microorganismes : c’est le
CHIMIOTACTISME
Étape 5 : le neutrophile détruit le microorganisme au cours de la
PHAGOCYTOSE
Sang
Tissu
Neutrophile
Neutrophile
Lésion cutanée
LA PHAGOCYTOSE
1- Margination2- Rolling
3- Diapédèse
4- Chimiotactisme
5- PhagocytoseParoi
Milieu extérieur
5-Le microbe est
digéré
LA PHAGOCYTOSE
1-le polynucléaire est attiré par le microbe,
c ’est le chimiotactisme
2 - Le polynucléaire développe des pseudopodes (des bras) qui entourent le
microbe
3-Le microbe est prisonnier dans une vacuole digestive
4-Des enzymes digestives
pénètrent dans la vacuole
6-Le polynucléaire rejette les déchets par
exocytose
La réponse de l’organisme à une agression, par les cellules phagocytaires seules, n’est pas toujours suffisante.
C’est le cas lors d’agression par certaines bactéries particulièrement virulentes, ou lors d’agression par des toxines, ou encore lorsque l’agent infectieux se « cache »
dans nos cellules (c’est le cas des virus)...
La réponse de l’organisme à une agression, par les cellules phagocytaires seules, n’est pas toujours suffisante.
C’est le cas lors d’agression par certaines bactéries particulièrement virulentes, ou lors d’agression par des toxines, ou encore lorsque l’agent infectieux se « cache »
dans nos cellules (c’est le cas des virus)...
LES RÉPONSES IMMUNITAIRES SPÉCIFIQUES
D’autres cellules de défense vont alors intervenir qui n ’auront pour cible que l ’agent infectieux pour lequel
elles ont été « programmées ».
On parle dans ce cas d’une réponse spécifique.
D’autres cellules de défense vont alors intervenir qui n ’auront pour cible que l ’agent infectieux pour lequel
elles ont été « programmées ».
On parle dans ce cas d’une réponse spécifique.
L’IMMUNITÉ ACQUISE OU SPÉCIFIQUE
• Immunité qui se met en place au cours de la vie d’un individu.
• C’est une réaction de défense développée à la suite de la guérison d’une infection vis-à-vis d’un agent infectieux spécifique.
La réponse humorale
• Elle détermine l’apparition d'anticorps produits par des cellules lymphocyte B après l’introduction d'un antigène.
• Les Ac sont des protéines complexes : les Immunoglobulines
• Chez l'Homme, il y a 5 classes d'Ac :
• Ig G, Ig A, Ig E, Ig M, Ig D
La réponse cellulaire
• L'introduction de l'antigène origine la formation de Lymphocytes T pour détruire l’antigène.
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IMMUNITÉ ADAPTATIVE
• Acquise
• Reconnaissance spécifique
Inte
nsi
té d
e la r
éponse
im
munit
air
e
temps
Innée Acquise
On distingue deux types de réponse spécifiques, faisant intervenir deux types différents de cellules
On distingue deux types de réponse spécifiques, faisant intervenir deux types différents de cellules
LES RÉPONSES IMMUNITAIRES SPÉCIFIQUES
La réponse spécifique à médiation humorale (la RIMH) dans laquelle les principales cellules de défense impliquées
sont les lymphocytes B
La réponse spécifique à médiation humorale (la RIMH) dans laquelle les principales cellules de défense impliquées
sont les lymphocytes B
La réponse spécifique à médiation cellulaire (la RIMC) dans laquelle les principales cellules de défense impliquées
sont les lymphocytes T
La réponse spécifique à médiation cellulaire (la RIMC) dans laquelle les principales cellules de défense impliquées
sont les lymphocytes T
VACCINATION