IDF ESM 13 - Essentiel Santé Magazine...6 Essentiel Santé Magazine - février 2010 Ma mutuelle...

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MA MUTUELLE Au cœur du Samu social MA SANTÉ Faire face à une perte d’emploi La vie après un cancer NOTRE VIE Téléphone portable : oui, mais… Le magazine bimestriel de votre mutuelle - n°13 - février 2010 Essentiel magazine

Transcript of IDF ESM 13 - Essentiel Santé Magazine...6 Essentiel Santé Magazine - février 2010 Ma mutuelle...

  • MA MUTUELLE Au cœur du Samu social

    MA SANTÉFaire face à une perte d’emploi

    La vie après un cancerNOTRE VIETéléphone portable :oui, mais…

    Le magazine bimestriel de votre mutuelle - n°13 - février 2010

    Essentiel

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  • LE MOT DE LA RÉDACTIONCatherine, Marie, Monique, Laurent, Jean,Laure... Ils et elles ont tous un point commun: leur combat contre le cancer, ou celui de leursproches. Aujourd’hui, ils nous racontent, pleind’espoir, leur vie après la maladie (p. 14-15). Ils ont changé, certes, mais ils revivent... Mettre en avant ces combats, c’est ce que nous voulons faire dans votre magazine, qui achangé, puisqu’il sera désormais fait avec vous, vos expériences, vos récits, vos questions,que vous pourrez nous envoyer par courrier(coordonnées en p. 9) ou sur le blog que nousouvrons en même temps que ce nouveaunuméro: www.essentiel-sante-magazine.com.Dès les premières pages, retrouvez d’abord la rubrique «Ma mutuelle», où serontdavantage présents vos représentants, les élus,et où vous serez mieux informé sur ce que fait votre mutuelle dans votre région. Au cœur dumagazine, la rubrique «Ma santé» vous aide à prendre soin de vous et de vos proches, grâceà de véritables enquêtes et des conseilspratiques. Dans «Notre vie», nous tenterons de vous aider à mieux comprendre les grandsenjeux de société, grâce à des reportages.Notre combat: vous informer, au cœur de la «vraie» vie, la vôtre.Très bonne lecture à vous!

    Guy Herry, Directeur de la publication

    Contact lecteurs: [email protected] bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre IIIdu code de la mutualité). Siret: 479834012000 11. 8, boulevard de Beaumont – CS 11241 – 35012 Rennes cedex.Tél.: 0223252400. Directeur de la publication: Guy Herry.Pages spéciales: Bourgogne, Champagne-Ardenne, Côtes-d’Armor, Finistère, Harmonie Anjou, Harmonie Atlantique, Harmonie Auvergne, Harmonie Berry, Harmonie Ile-de-FranceRégions, Harmonie Indre, Harmonie Limousin, Harmonie Médi -terranée, Harmonie Mutualité, Harmonie Touraine, HarmonieVendée, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Morbihan, Normandie, Pays dela Loire, Prévadiès, MNAM et Mutuelle Existence.«Essentiel Santé Magazine» est sous copyright. Tirage2144820 exemplaires. Le numéro: 0,51 € TTC. L’abonnement:2,55 €. Publication membre de l’APM, du SPS et de la FNPS.Conception-réalisation: Paris. Photo de lacouverture: Magali Delporte. Impression: Presses deBretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577 Cesson-Sévigné cedex. N° Commission paritaire: 0912 M 018162.ISSN: 1771-2718. Dépôt légal: à parution.

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    Sommaire

    MA MUTUELLE PAGES SPÉCIALESDe la page 3 à la page 9, pages spéciales, actualités, conseilspratiques sur les services mis à votre disposition par votre mutuelle.

    MA SANTÉ10 FAIRE FACE À UNE PERTE D’EMPLOI

    Perdre son emploi est souvent difficile à vivre. Quelquesconseils pour garder le moral et rester en forme.

    14 LA VIE APRÈS UN CANCER16 VRAI/FAUX SUR LES VITAMINES18 ACTUALITÉ SANTÉ19 FICHE SANTÉ

    La contraception d’urgence, les implants dentaires

    21 ACTUALITÉS

    NOTRE VIE22 LE TÉLÉPHONE PORTABLE : OUI, MAIS… Messages, photos, vidéos... Aujourd’hui, le portable ne sert

    pas qu’à téléphoner. Attention tout de même aux abus.

    26 AVEZ-VOUS LE PROFIL D’UN « ENTREPRENEUR SOCIAL » ?

    27 ACTUALITÉS28 LE GROUPE HARMONIE MUTUELLES29 PRIORITÉ SANTÉ MUTUALISTE

    Tout savoir sur les médicaments

    30 FORUM

    Ce numéro comporte des encarts: «Statuts, règlement intérieur, règlement mutualiste – Modifications au 1er janvier2010» pour Harmonie Mutualité, Harmonie Anjou, Atlantique, Berry, Ile-de-France Régions, Indre, Limousin, Méditerranée,Touraine et Vendée; «Assemblées de section» pour Prévadiès Bourgogne, Champagne-Ardenne, Côtes-d’Armor, Finistère,Ille-et-Vilaine, Lorraine, Morbihan, Normandie et Pays de la Loire; «Osez LeDesign» pour la MNAM (Morbihan et Finistère).

    Les réponses

    DU BLOG

  • SOLIDARITÉ AU CŒUR DU SAMU SOCIALEn région PACA, nous sommespartenaire, depuis 1997, du Samu social de Nice, créé par la Mutualité française Alpes-Maritimes. Son rôle : inciter lespersonnes en grandes difficultés à reprendre leur vie en main. Pour cela, une équipe mobile,composée d’assistantes socialeset d’infirmières, intervient,prioritairement la journée, pour les convaincre d’accepter des soins. Ces professionnels les accompagnent également versles structures administratives, qui vont les aider à retrouver desdroits sociaux. Ils les oriententaussi vers des structuresd’hébergement temporaire, quipourront leur proposer un abri pour la nuit. L’année dernière, plusde 600 personnes ont bénéficié de leurs services.

    SOPHIE BRÄNDSTRÖM

    3Essentiel Santé Magazine - février 2010

  • conféren ces, des répon ses aux questionsqu’ils se posent sur le sommeil de leurenfant. Ce sont aussi des lieux de rencontreset d’échanges d’expériences où chacunpeut évoquer ses problèmes.

    Maria, maman d’une petite fille de 5 ans

    J’ai été informée d’un atelier sur le sommeil par un courrier de

    ma mutuelle. J’étais intéressée car mapetite fille a parfois le sommeil troublépar des angoisses nocturnes. Et, de plus, je prépare un CAP Petiteenfance. Cette rencontre n’a pas réglétous les problèmes de ma fille, mais elle m’a permis d’en savoir plus et demodifier certaines habitudes. Je pensenotamment à l’importance des rituels àrespecter avant le coucher. J’ai égalementrencontré d’autres mamans et nousavons pu parler de nos difficultés, maisaussi échanger des astuces entre nous.Je me suis aperçue que je n’étais passeule dans ce cas, et même, que d’autresmères rencontraient des difficultés plusimportantes que les miennes. J’espèrequ’il y aura de nouveaux ateliers sur desthèmes différents. »

    P our mieux communiquer avecvotre bébé, votre mutuelle vouspropose d’apprendre et de répon-dre au langage de son corps. Ellemet en place, dans certains départements,des ateliers de massage réservés auxtout-petits, de la naissance à 4 mois. Lesmamans et les papas sont invités avec leurbébé à rencontrer un professionnel de santé(kinésithérapeute ou sage-femme) pourapprendre des gestes qui favorisent la

    relation parent-bébé. Les participants peuvent ainsi, au fur et à mesure del’atelier, expérimenter eux-mêmesces gestes et techniques que le professionnel leur explique.

    D’autres ateliers, intitulés « Bonnenuit les petits », sont consacrés

    au sommeil de l’enfant et sont animés par des

    professionnels de la petite enfance duréseau de l’Écoledes pa rents etdes éducateurs(EPE). Ils per-mettent aux pa -rents d’obtenir,grâce à des mini-

    “Être parent,ça s’apprend”

    POUR VOUS ACCOMPAGNER dans votre quotidien de jeunes parents, votre mutuelle met son expérience à votre service, en organisant

    des ateliers santé, alimentation, bien-être... Exemples.

    Nous avons été trèssurpris et heureux dusuccès rencontré par lesateliers de massage pourles bébés. C’est la preuveque nous répondons à une forte demande. Enaccompagnant les jeunesparents, nous apportonsdes services au-delà de la seule complémentairesanté. Ils peuvent ainsibénéficier de trois séancesde massage, espacées dequinze jours environafin qu’ils puissentmettre en pratique,chez eux, ce qu’ilsont appris lors de ces ateliers.

    Jacky Morin,délégué HarmonieMutualité

    POINT DE VUE« Nous sommes bienplus qu’unecomplémentairesanté »

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    4 Essentiel Santé Magazine - février 2010Essentiel Santé Magazine - février 2010

    Ma mutuelle ILE-DE-FRANCE RÉGIONS

  • Aline, maman d’une fillette de 3 ans et demi

    Au départ, je suis allée à l’atelierconsacré au sommeil des enfants

    par pure curiosité. Je voulais savoir si le sommeil de ma fille de 3 ans et demiétait normal, si elle dormait assez. J’aiappris beaucoup de choses, notammentsur les différentes phases de sommeil ouencore sur la façon dont les problèmes del’enfant peuvent modifier son sommeil.On nous a donné des clés sur lesattitudes à adopter : savoir quand il fautfaire preuve de fermeté ou, au contraire,être un peu plus “lâche”. C’était trèsinstructif. »

    Tania, maman d’un bébé de 2 mois

    J’ai participé, seule, avec monbébé, à l’atelier massage. Dès que

    je suis rentrée à la maison, j’ai montré lesgestes que j’avais appris au papa pourqu’il puisse, lui aussi, partager ce momentprivilégié avec notre enfant. Ces atelierspermettent d’établir un contact fort aveclui, mais aussi de le soulager de certainstroubles comme les maux de ventre. On prend du temps pour nous, on se

    comprend mieux, on communiquedifféremment. Le massage est un moment de détente qui n’appartientqu’à nous. »

    Propos recueillis par Nicolas Démare

    CONTACTSPour tout renseignementcomplémentaire sur les actionsmenées dans votre région,

    vous pouvez contacter le service promotion etprévention de la santé devotre mutuelle. NathalieDevineau au 02 47 31 22 90ou Karima Benchahba au02 40 89 83 42.

    DES ACTIONS POUR LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTREDE VOS ENFANTSVotre mutuelle mène d’autres actions pour accompagner les jeunes parents :formations aux gestes d’urgencespédiatriques, au baby-sitting,conférences-débats sur l’allaitement ou sur le thème « Comment parler aux enfants »... Dans le cadre de cesprogrammes, elle peut aussi répondre à vos questions sur l’alimentation : « À quel âge commencer la diversificationalimentaire ? », « Mon enfant ne mangepas, que faire ? ». Pour connaître lesactions dont vous pouvez bénéficier,renseignez-vous auprès de votre mutuelle.

    LAUR

    ENT

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    L’atelier massage : unmoment de relaxationet de complicité pourTania et son bébé.

    5Essentiel Santé Magazine - février 2010

  • 6 Essentiel Santé Magazine - février 2010

    Ma mutuelle ILE-DE-FRANCE RÉGIONS

    Il est rare que je demande de l’aide,mais avec ma maladie, mon crédit àrembourser, et mes problèmesfinanciers, je ne m’en sortais pas. Je suis donc allée voir l’assistantesociale de la mutuelle. J’ai appréciéson écoute sans jugement, et sa discrétion. Elle m’a demandéquelques renseignements pourconstituer un dossier et, grâce à elle,j’ai bénéficié d’une aide pour payerma cotisation. J’ai pu ainsi garder ma complémentaire santé. C’étaitcapital pour moi. Je vais égalementlui demander de l’aide pour le financement d’un appareildentaire. Sans elle, je n’aurais pas les moyens de me l’offrir, confie Isabelle, adhérente.

    TÉMOIGNAGE« J’ai apprécié sadiscrétion »

    ACTION SOCIALE. Parce que l’accèsaux soins ne devrait pas être un privilège,mais un droit, votre mutuelle vous proposedes aides en cas de difficultés.

    Voussoutenirdans les moments difficiles

    V ous êtes malade, au chômage,vous avez des problèmesfinanciers ou familiaux... Pourvous accompagner et vousgarantir l’accès aux soins, votre mutuelledispose d’un service d’action sociale.

    Des conseils personnalisés« Des assistantes sociales et des conseil-lères en économie sociale et familiale(CESF) du service d’action sociale rencon-trent les adhérents en difficulté, enagence, à leur domicile. Elles les écoutent,et leur proposent une solution adaptée »,explique Hélène Cailleaud, responsablerégionale de ce service. Ces assistantes sociales travaillent enétroite collaboration avec les caisses régio-nales d’assurance maladie, les caisses deretraites complémentaires, les centrescommunaux d’action sociale ou lesconseils généraux. Le cas échéant, ellesorientent vers la Maison départementalede la personne handicapée ou des associa-tions comme La ligue contre le cancer.

    « Nous guidons les adhérents vers les bonsinterlocuteurs, poursuit Hélène Cailleaud, etnous les aidons à franchir ces épreuves. »

    Faire face aux dépenses de santéPour faire face aux soins coûteux ou aiderau règlement d’une partie des cotisations,la commission mutualiste d’action socialede la mutuelle, composée d’élus de chaqueterritoire, peut accorder des secours excep-tionnels. Au préalable, l’assistante socialeétudie, avec l’adhérent, toutes les autrespossibilités de financement, afin qu’il resteacteur, et participe financièrement aurèglement de ses cotisations ou de soinscoûteux.

    Natacha Kosik

    En savoir plusSi vous êtes concerné : Contactez votre mutuelle ou adressez un courrier àl’attention du service d’action sociale, à l’adressequi figure sur votre carte mutualiste.

    Pouvoir comptersur sa mutuelle,

    en cas de coupdur, c’est

    rassurant.

    BURG

    ER/P

    HANI

    E

  • Comme chaque année, les délégués du territoire Ile-de-France Régions ont été réunis fin 2009 lors del’assemblée de territoire. Une rencontre importante qui a notamment permis d’aborder les projets majeursdans le paysage mutualiste (secteur optionnel,conventionnement, médicaments à 15 %), et deréaffirmer l’attachement au territoire, pour maintenir uneproximité avec les adhérents. Les actions de préventionet les partenariats continueront ainsi à se développer sur notre territoire. L’assemblée a d’ailleurs accueilli Éric Dekany, thérapeute et animateur des ateliersmémoire mis en place cette année, pour une conférenceinteractive sur la mémoire. Pendant deux heures, lesdélégués se sont prêtés au jeu de ses exercices ludiques

    afin d’évaluer la santé de leurmémoire. Verdict : pour maintenirla santé de votre mémoire,remisez les portables,

    calculatrices et autres « cerveauxde substitution », qui

    mémorisent pour vous lesinformations du quotidien.

    Éliane Boutal, présidente d’Harmonie Ile-de-France Régions

    ASSEMBLÉE DE TERRITOIRE«En 2010,continuons à agirpour notre santé»

    ARTISTES : EXPOSEZ VOS ŒUVRES EN AGENCEVotre mutuellevous aprésenté, enfin d’annéedernière, des œuvres de l’artisteBernadetteMercier, dansson agence du17e arrondissement, rue deLévis, à Paris. Après cettepremière expérience réussie,Harmonie Mutualité souhaiteexposer régulièrement les productions d’autresartistes au sein de cetteagence. Si vous êtes artiste,ou si vous connaissez un artiste à Paris quisouhaiterait s’associer à ce projet, contactez AuréliaDessus, par téléphone au01 30 15 29 13, par courriel à [email protected], ou par courrier à l’adresse qui figure dansl’encadré « Pour contactervotre mutuelle » en page 9.

    Participez à l’assemblée desection de votre mutuelle le 29 avril à 9 h 30, à Harmonie Ile-de-FranceRégions, 55, boulevard de la République, à Chatou. Vous contribuerez ainsi à la vie de votre mutuelle et pourrez élire un(e)nouveau(elle) délégué(e) de votre section*. Si vous souhaitez vousinvestir et proposer votrecandidature pour l’élection,prenez contact avec AuréliaDessus au 01 30 15 29 13avant le 31 mars. *Le protocole électoral est consultable au seinde votre territoire.

    29 AVRILASSEMBLÉE DE SECTION

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    HARM

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    UALI

    Grâce à la rubrique «Vos espacesservices» du site internet de votremutuelle, vous pouvez, 24 h/24 et 7 j/7,suivre vos remboursements sur les trois derniers mois, consultervotre niveau de garantie et le détail de vos prestations, ou laisser un message à la mutuelle.Pour y accéder, connectez-vous sur le site www.harmonie-mutualite.fr.L’espace services est accessible dès la page d’accueil à gauche. Cliquez sur«Adhérents» puis choisissez la ville

    où se situe votre centre de gestion,mentionnée sur votre carte mutualiste.Pour obtenir votre identifiant et votremot de passe, lors de votre premièreconnexion, vous devrez remplir un formulaire. Prenez soin d’y saisirvos nom et prénom tels qu’ils figurentsur votre carte mutualiste. Vousrecevrez quasi immédiatement par e-mail, votre identifiant et votre mot de passe. Vous pourrez alors accéder en toute sécurité aux informations de votre dossier.

    VOTRE ESPACE ADHÉRENTS SUR INTERNET

    7Essentiel Santé Magazine - février 2010

  • 2 300 SERVICESMUTUALISTES

    En 2009, Harmonie Mutualité a installédes défibrillateurs automatisésexternes (DAE) au sein de ses agencesde Vitry-le-François (51), Anzin (59) et Nanterre (92), et formé lescommerçants, à proximité, aux gestesde premiers secours. En 2010, votremutuelle propose à tous ceux qui lesouhaitent de s’initier gratuitement à ces gestes d’urgence.Pour vous inscrire, rendez-vous dansl’une des six agences d’HarmonieMutualité à :• Anzin, 162, avenue Anatole-France.Tél. : 03 27 28 33 80.• Vitry-le-François, 21, Grande Rue de Vaux. Tél. : 03 26 62 48 22.

    • Nanterre, 13, rue Henri-Barbusse.Tél. : 01 55 17 37 01.• Paris 11e, 180, boulevard Voltaire.Tél. : 01 40 09 11 22.• Paris 17e, 87, rue de Lévis.Tél. : 01 48 88 10 29.• Paris 18e, 162, rue Ordener.Tél. : 01 42 58 13 94.

    Les inscriptions peuvent également se faire en ligne sur www.harmonie-mutualite.fr, rubrique « Actualités » ou « Prévention », ou par courriel à[email protected],ou [email protected].

    FORMATIONInitiez-vous aux gestes de premiers secours

    Pour promouvoir la pratique du sportau quotidien, Harmonie Mutualité aremis, en décembre, des ballons defootball aux jeunes des clubs de Vitry-le-François (51) et d’Anzin (59), dontelle est partenaire. Cette remise deballons a été effectuée en présencedes parents et des dirigeants desclubs de football, à l’occasion de leurfête annuelle de fin d’année.

    DONNER L’ENVIE DE FAIRE DU SPORT

    Consultations médicales,hospitalisation, équipements optiques et auditifs, soins dentaires,pharmacies, services à la personne,services d’aide aux personnes âgéesou en situation de handicap... Plus de 400 services de soins etd’accompagnement mutualistes, de qualité, répondent à vos besoins desanté en Ile-de-France, dans la Marneet dans le Nord, et plus de 2 300 surtoute la France. Ils sont accessibles à tous*, et vous garantissent descoûts maîtrisés. Pour trouver unservice de soins et d’accompagnementmutualiste, appelez un conseiller devotre mutuelle au numéro indiqué sur votre carte mutualiste, ou rendez-vous sur www.mutualite.fr, rubrique« Trouver un service de santé ».*À l’exception des pharmacies, réservées aux adhérents des mutuelles.

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    Ma mutuelle ILE-DE-FRANCE RÉGIONS

  • 4 LABELSD’EXCELLENCEPOUR VOSGARANTIESCette année encore, la complémentairesanté Harmonie SantéPlus et les produits deprévoyance individuelle,Amalia Plus (décès),Obseya (obsèques) etVivalis (dépendance),proposés par votremutuelle, ont obtenu un Label d’Excellence.Décerné par lemagazine indépendantLes dossiers del’épargne*, ce labelrécompense, chaqueannée, les meilleurscontrats du marché.*Référence en termes d’analyse et de notation de contrats de banque et d’assurance.

    Conservez précieusementl’attestation papier fournieavec votre carte Vitale. Votremutuelle vous en demanderaune copie à chaquechangement de situation,pour vous ou vos ayants droit :mariage, divorce, naissance,décès, déménagement,changement de régimed’assurance maladie,affection de longue durée,droit à la couverture maladieuniverselle complémentaire...Et n’oubliez pas de mettre à jour votre carte Vitale.

    CARTE VITALECONSERVEZL’ATTESTATIONPAPIER

    Le Prix Solidarité 2010 a étéattribué au roman La grand-mère de Jade, de FrédériqueDeghelt. Ce prix littéraire,créé par les mutuellesd’Harmonie Mutuelles,récompense un romanfrançais qui met en avantl’entraide, la générosité, la tolérance et le respect de la personne humaine. Des valeurs que l’on retrouvedans l’ouvrage de FrédériqueDeghelt, récits croisés d’uneoctogénaire et d’une jeunefemme qui vont tisser desliens très forts à travers leurpassion commune des livres.Vous pouvez assister à laremise du prix à son lauréatle 31 mars prochain lors du Salon du livre à Paris (du 26 au 31 mars).

    PRIX SOLIDARITÉL’ENTRAIDEENTRE UNEJEUNE FEMME ETSA GRAND-MÈRE

    POUR CONTACTER VOTRE MUTUELLEHarmonie Mutualité55, boulevard de la République78404 Chatou cedex

    VOS CONSEILLERS EN AGENCEVos conseillers sont à votre disposition pourrépondre à vos questions et vous accompagner.

    VOS CONSEILLERS AU TÉLÉPHONE0 980 980 800 (appel non surtaxé), du lundi auvendredi de 8 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 8 h 30à 12 h 30.

    SUR INTERNET 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7www.harmonie-mutualite.frLes informations de la mutuelle, les coordonnéesdes agences, l’actualité, les services... et votreespace personnalisé.

    POUR CONTACTER VOTRE MAGAZINEContact : [email protected], boulevard de Beaumont CS 11241 – 35012 Rennes cedex. Tél.: 0223252400Ou sur le blog: www.essentiel-sante-magazine.com

    Directrice presse-rédactrice en chef : Anne-MarieGuimbretière. Assistante de direction : Armelle Collouard.Rédactrices en chef adjointes : Brigitte Imber et Marie-France Lacour. Membres des comités de rédaction : PatriceAvenein, Thomas Blanchette, Robert Boucher, ChristianBrillet, Pierre Brun, Sophie Carvounas-Augier, FlorenceCondamin, Frédéric Cotta, Aurélia Dessus, Bernard Fallaix,Évelyne Garlaschelli, Bertrand Garros, Jean-Marie Giroux,Christophe Goupil, Didier Guerling, Nathalie Henry, PatriceHervé, Bernard Jourdan, Jean-Yves Larour, Jean-Paul Leduc,Laurent Magnant, Arnaud Magnin, Michel Martin, Jean-Jacques Mérour, Philippe Morel, Florence Morgen, AurélieMurat, Annie Noirault, Jacques Piot, Nicole Pitron, ColettePrévot, Pascal Renault, Josiane Rochoux, BernadetteRousseau-Sadon et Patrick Tirel.

    9Essentiel Santé Magazine - février 2010

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    EAS

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    FAIRE FACE À UNE

    perte d’emploiL’ESSENTIEL. Fatigue, découragement, perte d’estimede soi, stress, isolement... Perdre son emploi est souventdifficile à vivre et peut avoir des impacts sur la santé. Voiciquelques conseils pour garder le moral et rester en forme.

    10 Essentiel Santé Magazine - février 2010

    Ma santé

  • Il est conseillé d’équilibrer recherche d’emploi et vie privée.

    36 % DESPERSONNES

    «A près avoir travaillépendant 15 ans, j’aiété licencié, raconteÉric. Du jour au lende-main, je n’ai plus eu besoin de me lever lematin. J’ai eu l’impression d’être inutile, àl’écart. Cela a été très dur à vivre... À la mai-son, les relations avec ma femme et mesenfants se sont dégradées, alors que le faitd’être plus présent aurait dû me rapprocherd’eux. J’étais très nerveux et encore plusfatigué que lorsque je travaillais. »

    Des réactions normales faceà une situation difficileLes personnes qui ont perdu un emploi stable décrivent souvent cette souffrancemorale, mais aussi des maux de tête, dedos, ou encore des allergies. Face à unesituation difficile, on peut en effet somati-ser : la souffrance morale se traduit alors

    par des troubles physiques. « Le chômagemet le bien-être, le plaisir de vivre et l’es-time de soi en danger, explique VivianeKovess-Masfety, psychiatre et directricedu département d’épidémiologie de l’Écoledes hautes études en santé publique. Ilarrive que les personnes sans emploi dor-ment mal, broient du noir ou se sententmalheureuses. Mais il est tout à fait possi-ble de rester en bonne santé, physique etmentale, car si c’est une épreuve difficile àvivre, nous sommes en principe capablesde la surmonter avec le temps. » Il ne fautpas baisser les bras et s’obliger à garderune hygiène de vie saine.

    Trouver un nouvel équilibreMême si la tentation de rester au lit est par-fois forte, mieux vaut toujours se lever debonne heure pour maintenir un rythmed’activités. Côté emploi du temps, il est

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    11Essentiel Santé Magazine - février 2010

  • conseillé d’équilibrer recherche d’emploi etvie privée. Pourquoi ne pas profiter de sonnouveau temps libre pour reprendre uneactivité physique ? Il n’y a pas à culpa -biliser : chacun a le droit de s’épanouir,même s’il faut souvent adapter ses activi-tés à ses nouveaux revenus. Il est égale-ment sou haitable de prendre trois repaspar jour et d’éviter les comportementsaddictifs. Certaines personnes ont en effettendance à reprendre la cigarette, ou d’au-tres à boire davantage d’alcool. Cela n’ap-porte aucun soutien, au contraire.

    S’ouvrir aux autres« On a tendance à se renfermer sur soi-même, raconte Jean-Paul, ex-contrôleur degestion. Alors qu’il faut s’obliger à parler avecses proches, ses amis, et pourquoi pas avecson médecin traitant qui, lui aussi, peutaider à reprendre courage. » Il est aussi pos-sible de s’inscrire dans une association pourrencontrer d’autres personnes, chercher unemploi, ou même construire un nouveauprojet professionnel. « C’est ce qui m’adonné envie de rebondir », se souvient Éric,

    qui n’a pas hésité à se lancer dansun métier complètement différenten créant une société de service.Jean-Paul, lui aussi, s’est toujoursobligé à rester actif, même s’il a dûaccepter des emplois en intérimqui ne correspondaient pas àce qu’il cherchait. « Cela m’a per-mis de multiplier les entretiens etde m’entraîner. » Pour Viviane

    Kovess-Masfety, c’est une évidence :« L’une des meilleures façons de sortir duchômage, c’est d’être adaptable, flexible. »

    Chômage et assurance maladieLes personnes qui perçoivent une allo -cation de l’assurance chômage continuentà bénéficier des prestations de l’assurancemaladie (remboursement des soins, indem-nités journalières).Pour celles qui ne sont plus indemnisées,elles conservent leurs droits pendantencore un an. Au-delà, leurs soins serontremboursés, à condition de rester inscritesau Pôle Emploi et de fournir la preuve deleur recherche d’emploi à leur caisse d’as-surance maladie.Les personnes qui n’ont pas droit aux indem-nités de chômage* restent assurées pen-dant un an, à compter de la date de rupturedu contrat de travail. Elles peuvent ensuitefaire une demande de couverture maladieuniverselle (CMU) à leur caisse d’assurancemaladie pour garder leurs droits.

    Conserver sacomplémentaire santéLes salariés en contrat collectif, licenciésou en fin de contrat, continuent à bénéfi-cier temporairement des garanties santéet prévoyance de leur entreprise (voirfiche p. 30, Essentiel Santé Magazine denovembre 2009). Les salariés en contratindividuel peuvent, en cas de difficultésfinancières, contacter le service d’action

    sociale de leur mutuelle (voir p.6). Si une personne seule a desressour ces mensuelles infé-rieures à 627 euros (940 eurospour un couple), elle peut béné-ficier, sous certaines conditions,de la couverture maladie univer-selle complémentaire. La CMUCprend en charge ce qui n’estpas couvert par l’assurancemaladie obligatoire : le ticketmodérateur en soins de ville et

    SOUTENIR UN PROCHE AU CHÔMAGEÉcoute, bienveillance et encouragementssont essentiels pour qu’une personne au chômage continue à garder l’estimed’elle-même. Plus elle se sentira entouréeet aimée, plus elle aura envie de se lancerdans de nouveaux projets. Invitez-la àsortir et à participer àdes activités qui lavaloriseront. Elle sesentira ainsi moinsseule, plus « utile ».

    PRÉSERVEZ VOTRE CAPITAL SANTÉTous les 5 ans, l’assurance maladie fait bén

    éficier ses

    assurés – à leur demande –, d’un bilan de santé gratuit.

    Il permet, grâce à différents examens et analyses,

    de vérifier que vous êtes en bonne santé ou de prévenir

    certaines maladies. Lire « En savoir plus ».

    Retrouvez également notre dossier sur le bilan de santé,

    dans le numéro de septembre 2009 ou sur le blog

    www.essentiel-sante-magazine.com

    30 minutesde marche, par jour, vouspermettront de rester en forme.

    73% des Français déclarent avoirpeur du chômage pour eux etleurs proches.

    14 ansde vie en plus, c’est ce que l’onpeut gagner en adoptant descomportements sains (pas detabac, alimentation équilibrée,peu d’alcool, activité physique).

    12 Essentiel Santé Magazine - février 2010

    Ma santé

  • à l’hôpital, le forfait hospitalier et, danscertaines limi tes, les dépassements tari-faires pour prothè ses ou appareillages.Si ses ressources mensuelles sont supé-rieures au plafond d’attribution de la CMUCmais inférieures à 752 euros (1 128 eurospour un couple), elle peut disposer d’uneaide à l’acquisition d’une complémentairesanté. Son montant est alors déduit, par lamutuelle, du prix de la cotisation annuelle**.

    Se soigner à moindre coûtAvant de choisir un professionnel desanté, il est possible de connaître sestarifs et les actes qu’il pratique en allantsur http://ameli-direct.ameli.fr, rubrique« Professionnel de santé ». Il suffit ensuitede chercher par nom, par spécialité ou paracte, dans une ville ou une région. Lesmoins chers, mais tout aussi compétents :les médecins conventionnés de secteur 1,qui ont signé, avec l’assurance maladie,un contrat fixant le montant de leurs honoraires.

    Catherine Janvier

    La perte d’emploi peutavoir des impacts terriblessur la santé, mais demauvaises conditions detravail aussi. Surcharge,objectifs accrus, stress...Autant de facteurs qui peuvent entraîner, au quotidien, anxiété,déprime, fatigue.Un rapport européen, Hires(Health in restructuring),montre aussi que lesrestructurations(réorganisation, planssociaux...) ont des effetssur la santé des salariés :stress, dépression,comportement addictif... Si vous vous sentez mal autravail, ne restez pas seulet demandez conseil àvotre médecin du travail*.

    François Desriaux, rédacteuren chef de la revue Santé &Travail**

    * À lire : Se sentir bien au travail, dossierpublié dans le numérode novembre 2009 ou sur le blogwww.essentiel-

    sante-magazine.com** La revue Santé &

    Travail a été lancée en1990 par la Mutualité

    Française.

    POINT DE VUE« Les conditions detravail jouent aussiun rôle sur la santé »

    * Pour avoir droit aux indemnités de chômage, il fautavoir été salarié, en CDD ou CDI, pendant au moins4 mois au cours des 28 mois précédant la fin de l’emploi.** Pour en savoir plus, contactez un conseiller enagence.

    Il existe des associations qui vous aident à préparer votre retour à l’emploi.

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    EEn savoir plusSur les actions de prévention de l’assurance maladie www.ameli.fr, rubrique «Assurés», «Offres de prévention».www.le-rsi.fr, rubrique «Santé et Prévention», «Prévention».www.msa.fr, rubrique «Santé», «Prévention Santé».

    Sur la CMU www.cmu.fr.Vous pouvez aussi contacter votre caisse d’assurance maladie.

    Pour trouver un service de santé mutualiste Priorité Santé Mutualiste au 39 35 (prix d’un appel local).

    13Essentiel Santé Magazine - février 2010

  • VOUS OU L’UN DE VOS PROCHES êtes guéri du cancer. Mais la peur de rechuter,les cicatrices, la fatigue ou l’éloignement de certains amis perturbent votre retour à la « vie normale »... Revivre après un cancer est pourtant possible. Ils/elles témoignent.

    J’ai repris confiance en moiQuand j’ai su que j’étais guérie, j’aid’abord été très heureuse. Mais

    devant mon miroir : l’angoisse. Je n’avaispresque plus de cheveux, j’étais maigre.C’était moi sans être moi, se souvientMonique, 60 ans. Mon cancérologue m’aconseillé de mettre une perruque en atten-dant que mes cheveux repoussent. Celam’a permis de reprendre confiance en moi.Aujourd’hui, je souris. »

    Je vois la vie autrementAvant ma maladie, je travaillais dans l’organisation de ventes

    aux enchè res. Je n’ai plus du tout envie de recommencer comme avant, témoi gne Catherine,45 ans (ci-contre), qui a euun cancer du sein en 2001.Tout cela m’apparaît inutile.J’ai envie d’un métier tournévers les autres. C’est pour fairepartager mon expérience de lamaladie que j’ai créé un blog.»http://catherinecerisey.wordpress.com

    Nous avons denouveaux amis…

    Quand ma femme aappris qu’elle avait

    un cancer du col de l’utérus,nous sommes devenus très

    fusionnels, confie Laurent. Elle ne voulaitvoir que moi, personne d’autre. Quand lesmédecins nous ont annoncé qu’elle étaitenfin guérie, nous nous sommes inscritsdans une association, nous avons parléavec d’autres malades et anciens malades,avec qui nous sommesmaintenant très proches. »

    J’ai réapprivoisé mon corpsPour m’aider à évacuer le stressaprès mon second cancer, j’ai

    découvert le yoga et le tai-chi, raconteJean, 54 ans, atteint à cinq ans d’intervalled’un cancer de la gorge puis d’un cancerde la prostate. Reprendre pro gressivementune activité physique m’a permis de meréconcilier avec mon corps. »

    Elle s’est prise en mainsQuand mon père est décédéd’un cancer de la prostate, j’ai cru

    que ma mère allait sombrer dans uneprofonde dépression, reconnaît Laure.

    Bien sûr, elle s’est sentie très mal, mais elles’est prise en mains. Elle a déménagé,

    s’est inscrite dans des asso -ciations, et réalise tous les

    voyages qu’ils n’ont pas pufaire ensemble.»

    Je travaille à mi-temps et j’écris

    La bestiole, comme jel’appelle, a changé ma

    vie. J’ai dû déposer le bilande mon entreprise, explique

    Marie, 49 ans (en haut àdroite). Je n’aurais pas pu

    continuer à mener unevie aussi stressante.Depuis quelques mois,je suis auxiliaire de vieM. D

    ELPO

    RTE

    14 Essentiel Santé Magazine - février 2010

    Ma santé

    “ “

    Catherine,guérie.

    La vieaprès un cancer

  • 3 QUESTIONS À...Dr Philippe Bergerot, vice-président de la Liguecontre le cancer, chargé des actions pour les malades.

    Qu’est-ce qui est le plus difficiledans l’après-cancer ?L’isolement. Alors qu’il a étéaccompagné durant la maladie, le patient se retrouve seul chez lui.Beaucoup ont besoin de rencontrerd’anciens malades pour échanger. Il existe des groupes de parolesorganisés par la Ligue contre le cancer pour accompagner lespersonnes qui ont vécu un cancer,les aider à retrouver des repères,parler de leurs angoisses...

    Quels conseils pouvez-vousdonner ?L’arrêt des traitements n’est pas synonyme d’un rétablissementimmédiat. C’est souvent une

    période de grande fatigue,pas toujours bien acceptée parl’entourage. Les patients ne doiventpas négliger cette fragilité et enparler à leurs proches. Il est préférable de reprendre une vie normale progressivement, par palier.

    Qu’est-ce qui peut aider un patient à retrouver une vie normale ?Un soutien psychologiquepersonnalisé, car la peur de larécidive fragilise, et un suivirégulier par un médecin traitant. Il est indispensable de lui redonnerune place parce qu’il a un grand rôlede relais à jouer dans cette périoded’après-cancer.

    BLUE

    -UP

    En savoir plusCancer Info Service Au 0 810 810 821 (prix d’un appel local), du lundi au samedi, de 9 h à 19 h, desspécialistes vous informent, vous écoutent et répondent à vos questions juridiques. Desinformations sont également disponibles surwww.e-cancer.fr, rubrique «Cancer Info».

    La Ligue contre le cancer Pour échanger sur des forums ou participer à des groupes de paroles, le site de la Ligue nationale contre le cancer : www.ligue-cancer.net, rubrique«Accompagner, dialoguer ».

    scolaire à mi-temps. Je reprends en dou-ceur et cela me laisse du temps pourécrire. Pour prendre du recul avec lamaladie, j’avais commencé un journal.Aujourd’hui, mon quatrième livre vientd’être publié. »http://ziglioli.over-blog.com

    Propos recueillis par Claudine Colozzi

    Marie, 49 ans, lors d’une séance

    de dédicacesorganisée

    à l’occasion de lasortie de son

    quatrième livre.

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    15Essentiel Santé Magazine - février 2010

    CONNAÎTRE SESDROITS AU QUOTIDIENAide à domicile, reprise du travail à mi-temps, assurance, prêtbancaire... Pendant ou après lamaladie, vous avez des droits et pouvez, selon votre situation,bénéficier de nombreuses aides.Pour en savoir plus, télécharger le guide Démarches sociales et cancer sur www.e-cancer.fr,rubrique « Espace INCa »,« Publications », « Les traitementset leurs conséquences ».Également disponible, surdemande, à : Institut national du cancer, Service publication et diffusion, 52, avenue André-Morizet, 92513 Boulogne-Billancourt cedex.

  • FAUX. Prendre descompléments en vitaminesest inutile pour une

    personne en bonnesanté : une

    alimentationéquilibrée etvariée apportetous lesnutriments dont

    l’organisme abesoin. Certaines

    vitamines, commeles vitamines A et D,

    peuvent même avoir deseffets négatifs, voiretoxiques, si elles sontabsorbées en trop grandesquantités. Néanmoins, lescompléments alimentairespeuvent présenter unintérêt pour les femmesenceintes et les personnesâgées. Mais seul le médecintraitant est à même d’endécider.

    VRAI. Toutes les vitaminessont indispensables aufonctionnement de notreorganisme. Elles participentaux processus vitaux, nous aident à lutter contre les infections ou encore préviennent levieillissement. Une carencea donc des effets nonnégligeables sur la santé.Par exemple, un manque envitamine D provoque unedéminéralisation des os, et un manque en vitamine Ase traduit par des troublesde la vision.

    Texte : Catherine JanvierIllustrations : Laurent Cilluffo, Illustrissimo

    Vous manquez d’énergie,vous êtes fatigué, enrhumé...et vous envisagez de faireune cure de vitamines,persuadé que cela ne peutvous faire que du bien. Mais en êtes-vous sûr ? Tour d’horizon des idéesreçues sur les vitamines.

    Les vitamines sont indispensa-bles à notre santé, et chacuned’elle (A, B, C, D, E ou K) joue unrôle bien spécifique dans le fonc-tionnement de notre corps. Notre orga-nisme ne sachant pas les fabriquer (à l’ex-ception de la vitamine D), leur apport estassuré quotidiennement par notre alimen-tation : les fruits et légumes, les œufs, lepoisson, les céréales complètes et les produits laitiers. Manquer de vitamines,est-ce dangereux ? Est-il possible de tropen consommer ? Démêlez le vrai du faux.

    Vrai/fauxsurlesvitamines

    16 Essentiel Santé Magazine - février 2010

    Ma santé

    1lIL ESTCONSEILLÉ DE PRENDRE DES VITAMINES. 2lSANSVITAMINES,

    NOTRE CORPS NE FONCTIONNE PAS NORMALEMENT.

  • Le Programme nationalnutrition santé (PNNS)recommande de manger,chaque jour, au moinscinq fruits et/ou légumesainsi que trois produitslaitiers. Consommez desféculents à chaque repas,mais aussi de la viande,des œufs et du poisson (au moins deux fois par semaine). Limitez également votreconsommation de gras, de sucre et de sel. Buvez de l’eau à volonté. Et n’oubliez pas d’avoir uneactivité physique régulière.Suivre ces repères, c’est s’assurer un étatnutritionnel satisfaisant,tout en réduisant le risquede développer bon nombre de maladies.Pr Serge Hercberg, professeurde nutrition (universitéParis 13) et directeur de l’unité d’épidémiologie de la nutrition à l’Inserm.Il pilote l’étude NutriNetSanté, dont l’objectif est demieux comprendre les liensentre nutrition et santé. Pour y participer : www.etude-nutrinet-sante.fr.

    POINT DE VUE« Les règles d’unebonne alimentation »

    FAUX. Il suffit de 24 heuresde stockage à l’air et à la lumière pour que deslégumes frais perdent leursvitamines ! Les aliments en conserve ou surgelés,traités dans des délaisextrêmement courts,présentent donc souvent unmeilleur apport vitaminique.Par ailleurs, limiter le tempsde cuisson des alimentspermet d’en préserver la richesse nutritionnelle,certaines vitamines étantdétruites par la chaleur.

    VRAI. Le jus d’orange (100 % pur jus) apporte de lavitamine C, mais pas lesautres vitamines dont notre corps a besoin. C’est pourquoi il estindispensable de varier sonalimentation, en privilégiantles fruits et les légumes desaison. Ils sont riches envitamines, en minéraux et en fibres, et leur effetfavorable a été démontré,notamment dans laprévention des cancers et des maladiescardiovasculaires.

    FAUX. Si bien manger est conseillé pour resteren bonne santé, c’estl’ensemble des aliments,avec les nutriments qu’ilscontiennent, qui agissent en ce sens, et non passeulement les vitamines. Il est donc illusoire deconsommer des vitaminesen comprimés pour seprotéger des maladies. Cela peut même avoir l’effetinverse. Le Fonds mondialde recherche contre le cancer a en effetscientifiquement prouvé que les compléments à forte teneur en nutrimentspeuvent jouer un rôle dans le risque de cancer. Il recommande donc de ne pas en prendre, sauf s’ilssont prescrits par votremédecin.

    FAUX. Les produits bio,et notamment les fruitset les légumes, ne sontpas de meilleure qualiténutritionnelle que les

    produits classiques, selon l’Agence française

    de sécurité sanitaire desaliments (Afssa). La richesse en vitaminesdépend plus de la variété,de la nature du sol, duclimat, de la maturité et des conditions de stockageque du mode de culture.

    En savoir plusLe guide alimentairepour tousSur le site www.inpes.fr (tapez letitre dans le moteur de recherche,puis cliquez sur ok). Ou disponiblesur demande à Inpes, 42, boulevardde la Libération, 93203 Saint-Deniscedex. Tél. : 0149332371.

    Les recommandations pour la prévention du cancer Sur le site www.fmrc.fr, rubrique« Comment prévenir le cancer? »,« Nos recommandations ». Ou surdemande à Fonds mondial de larecherche contre le cancer, 9, alléede l’Arche, 92671 Courbevoie.

    17Essentiel Santé Magazine - février 2010

    3lLES PRODUITSBIO ONT PLUSDE VITAMINES.

    4lPOUR FAIRELE PLEIN DEVITAMINES, BOIREUN JUS D’ORANGENE SUFFIT PAS.

    5lLES ALIMENTSFRAIS SONT PLUS RICHES EN VITAMINES.

    6lLESVITAMINESNOUS PROTÈGENTCONTRE LECANCER.

  • GUIDESAIDER ET ACCOMPAGNER LES PARENTSVous êtes parent d’un enfant de 1 à 10 ans ? Vous vous sentez parfois désarmé face à ses réactions ? Une collection de guides pratiques sur L’alimentation, Les colères, L’autorité ou encore Le sommeil, peut vous donner des conseils concrets, et des astuces que vous pourrez appliquer au quotidien.Collection Les Petits Guides Parents, aux éditions Nathan,96 pages, 6,90 euros.

    Quels sont les risques liés à la consommation de cannabis ou d’alcool ? À qui parler lorsqu’on se sent déprimé ?Comment se procurer une contraception gratuite ? Pour répondre aux questions des 16-25 ans sur leur santé, le ministère de la Santé et des Sports et l’Inpes ont lancé le site www.portailsantejeunes.com. Les jeunes peuvent y consulter des brochures d’information, des vidéos, etbénéficier de conseils pratiques sur sept thématiques : tabac, alcool, toxicomanie, mal-être, nutrition, risquesauditifs, vie affective et sexuelle.

    Dans la rubrique « En parler », un annuaire recense desforums et lignes téléphoniques pour partager son expérienceou échanger avec des professionnels.

    Les jeunes peuvent également poser leurs questions à FilSanté Jeunes en appelant le 32 24 (gratuit depuis un postefixe) ou le 01 44 93 30 74 (prix d’un appel local).

    PORTAIL SANTÉ JEUNESLa santé des 16-25 ans

    50% des médicaments vendus sur internet seraient des contrefaçons, selonl’Organisation mondiale de lasanté. Il est donc fortementrecommandé d’acheter ses médicaments enpharmacie, car ils sontcontrôlés.

    Après l’apparition despremiers symptômes, unadulte atteint de la grippe Aest contagieux pendant7 jours, et un enfant pendant10 jours. Pour éviter detransmettre la maladie à sonentourage, un documentRecommandations pour les malades rappelle les quelques réflexesindispensables, comme se laver les mains, porter un masque, éviter lescontacts... À télécharger sur http://www.sante-sports.gouv.fr/grippe-grand-public/, rubrique « Que fairesi je pense avoir la grippe ? ».

    GRIPPE A :RECOMMANDATIONSPOUR LES MALADES

    Êtes-vous asthmatique ? Est-ce une maladie héréditaire ?Le stress est-il responsable ?Peut-on vivre normalement ?Pour répondre aux questionsles plus fréquemmentposées sur l’asthme etaméliorer la prise en charge,consultez la brochure Qu’est-ce que l’asthme ?,éditée par l’associationAsthme & Allergies.Disponible gratuitement en appelant le numéro vertAsthme & Allergies InfosService au 0 800 19 20 21.

    TOUT SAVOIRSUR L’ASTHME

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    Ma santé

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    PRÉVENTIONSEXUALITÉ

    UNE NOUVELLE PILULE,DITE DU SURLENDEMAINSon avantage : elle peutêtre prise dans lescinq jours suivant lerapport sexuel, même s’ilest conseillé d’agir au plustôt. Côté inconvénient, elle n’est disponible quesur ordonnance et coûte environ 30 euros, non remboursés.

    LA PILULE DULENDEMAINElle est efficace jusqu’à72 heures après le rapportsexuel, mais mieux vaut la prendre dans les12 premières heures. Elle est en vente libre dansles pharmacies, au prix de 7 euros environ*. Lesmineurs peuvent se laprocurer gratuitementdans les pharmacies, maisaussi dans les planningsfamiliaux et auprès desinfirmières scolaires.

    Inconvénient : elle estmoins efficace que la piluledu surlendemain.

    LA POSE D’UN STÉRILETLe DIU (dispositif intra-utérin) au cuivre doit être posé par un médecin(de préférence le vôtre,puisqu’il connaît vosantécédents), dans undélai de cinq joursmaximum après la dateestimée d’ovulation.Avantage : il peut ensuiteservir de contraceptionhabituelle. Inconvénient : il existe un risqued’infection. Son coût :30,50 euros, rembourséspar l’assurance maladie et votre mutuelle (selonvotre niveau de garantie).

    Anne-Marie Le Gall

    *Prescrite par un médecin, elle estpartiellement remboursée parl’assurance maladie. Le complémentpeut être pris en charge par votremutuelle, selon votre niveau de garantie.

    La contraceptiond’urgenceUn préservatif qui glisse ou se déchire, une piluleoubliée... Après un rapport sexuel non ou malprotégé, il faut agir rapidement pour éviter unegrossesse non désirée. Il existe trois méthodes.

    SOLUTIONDENTITION

    Les implantsdentairesPerdre une ou plusieurs dents peut devenir trèsgênant et entraîner des problèmes de santéimportants. Pour retrouver le sourire, une solutionexiste : les implants dentaires.

    SES AVANTAGES• Confort et esthétique :vous aurez l’impressiond’avoir une vraie dent.• Peu de risques d’infection :la nourriture ne peut pasentrer sous la prothèse.• Durée de vie : il ne bougepas et peut rester en placeà vie.

    SES INCONVÉNIENTSIl peut arriver que l’implant ne s’intègre pas

    correctement à l’os, mêmesi le taux de succès estsupérieur à 95 %. À savoir : la consommation excessivede tabac est un facteurd’échec.

    COMBIEN ÇA COÛTE ?Entre 800 et 1 500 eurosl’implant, non remboursépar l’assurance maladie.Votre mutuelle peut, selon la garantie souscrite,prendre en charge unepartie des coûts liés à l’opération.Il faut ensuite ajouter le coûtde la prothèse de dent(environ le même prix),partiellement pris en chargepar l’assurance maladie.Renseignez-vous auprès de votre régime obligatoire.

    Ariane Langlois

    POUR EN SAVOIRPLUS :demandez conseil àvotre dentiste, et pourles remboursements de votre mutuelle,contactez un conseilleren agence.

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    QU’EST-CE QU’UN IMPLANT DENTAIRE ?1. À la place de la racine manquante, le stomatologue (ou le dentiste, selon sa spécialisation) pose une vis en titane.

    2. Cette vis, ancrée dans l’os de la mâchoire, va jouer le rôle d’une racine artificielle, sur laquelle sera posée, aprèscicatrisation, une prothèse de dent.

    19Essentiel Santé Magazine - février 2010

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    SOLUTIONDENTITION

    COMMENT SE DÉROULE L’OPÉRATION ?Avant l’intervention, le stomatologue, ou le dentiste,réalise une ou plusieurs radios. L’opération se dérouleensuite sous anesthésie locale et dure environ une heure.Après avoir désinfecté la bouche et soulevé la muqueuse,le médecin creuse un trou pour placer l’implant. Une foisl’implant vissé dans l’os, la gencive est recousue. Deux mois plus tard, une radio de contrôle vérifie qu’il n’y a aucune infection et que l’implant s’est bien intégré. Quant à la prothèse de dent, elle est posée 3 à 4 moisaprès l’intervention.

    ET APRÈS L’INTERVENTION ?Le patient est placé sous antibiotique pendant unesemaine. Il peut aussi prendre des antidouleur et appliquerune poche de glace sur la joue. L’opération en elle-mêmen’est absolument pas douloureuse, mais la muqueusepeut tirer un peu, comme lorsque l’on arrache une dent.Pour prévenir les infections, il faut effectuer des bains de bouche et veiller à adopter une alimentation tendre(poisson, volaille, omelette), mais non mixée, car celafavorise le dépôt de bactéries. Par la suite, l’implant nenécessite pas de soins particuliers, à part une bonnehygiène buccale (tabac à proscrire).

    EXISTE-T-IL D’AUTRES SOLUTIONS ?On peut poser une prothèse (appelée aussi couronne) si ladent est abîmée, ou un bridge, si la dent est manquante.La prothèse est alors collée de manière fixe sur lamâchoire. Il existe également des appareils amovibles, quiprennent appui, avec des crochets, sur les autres dents.Ces solutions sont couramment employées, mais durentmoins longtemps que l’implant : il faut renouvelerl’opération tous les dix ans. Et surtout, elles abîment les dents voisines.

    Les implantsdentaires« L’opération n’estpas douloureuse »

    DR BERNARD GUILLAUME, PRÉSIDENT DU COLLÈGE FRANÇAIS D’IMPLANTOLOGIE.

    PRÉVENTIONSEXUALITÉ

    QUEL EST L’USAGE CONSEILLÉ DE LA CONTRACEPTION D’URGENCE ?La contraception d’urgence doit être utilisée à titreexceptionnel après un oubli de pilule ou un rapport non ou mal protégé. Cela mérite d’être rappelé, car certainesfemmes ayant peu de rapports sexuels ont en effettendance à y recourir régulièrement. Même s’il n’y a pas de risque connu pour la santé, ce n’est pas le but, elles doivent avoir une vraie contraception.

    QUELS SONT SES POSSIBLES EFFETS SECONDAIRES ?Certaines femmes se plaignent de nausées ou de maux de tête, mais ces petits malaises sont davantage à mettresur le compte de l’anxiété. En vérité, il n’y a quasiment pas d’effets indésirables, que ce soit pour la pilule dulendemain ou du surlendemain. En revanche, ces pilulespeuvent entraîner des saignements et une perturbation du cycle puisqu’elles décalent l’ovulation. Ce phénomèneest normal.

    COMMENT ÊTRE SÛRE QUE LA MÉTHODE UTILISÉE A ÉTÉ EFFICACE ?Plus ces pilules sont prises rapidement, plus elles sontefficaces. Certes, la pilule du surlendemain est pluspuissante et agit pendant cinq jours, mais ce n’est pasune raison pour tarder à la prendre. Gardons l’idéed’urgence. Et pour être sûre à 100 % du résultat, rien demieux qu’un test de grossesse réalisé 15 jours après le rapport sexuel non ou mal protégé.

    La contraceptiond’urgence« Plus on s’y prendtôt, plus c’estefficace »

    DR CHRISTIAN JAMIN, GYNÉCOLOGUE À PARIS.

    POUR EN SAVOIR PLUS : • L’essentiel : www.choisirsacontraception.fr.• Fil Santé Jeunes : 32 24 (gratuit depuis un postefixe), ou 01 44 93 30 74. Site : www.filsantejeunes.com• Le site du planning familial : www.planning-familial.org

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    20 Essentiel Santé Magazine - février 2010

  • Couche-tôt, lève-tard, petits ou gros dormeurs... Nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil, mais l’essentiel est d’écouter ses besoins. Un bon sommeil permet en effet de faire face à chaque nouvelle journée.Pourtant, il est parfois difficile, à cause de notre style de vie ou de noshoraires de travail, d’avoir un sommeil réparateur. Pour nous aider,l’Inpes publie un guide Bien dormir, mieux vivre, où chacun peuttrouver des conseils et des solutions adaptées.

    Le guide est téléchargeable sur www.inpes.sante.fr (inscrire le titre dans le moteur de recherche) ou disponible auprès des comités régionauxd’éducation pour la santé (Cres), des comités départementaux d’éducationà la santé (Codes), des directions départementales desautorités sanitaires et sociales (DDASS), et descaisses d’assurance maladie.

    sont gérés par la Mutualité Française. Début 2010, 15 établissements de soinsde suite, 5 établissements d’hospitalisation à domicile et un établissement demédecine, chirurgie et obstétrique ont rejoint le groupe. Parmi eux : le centre derééducation fonctionnelle de Kerpape, dans le Morbihan, et le centre spécialiséen rééducation cardiaque de Bois-Gibert, en Indre-et-Loire.

    51 établissements hospitaliers

    Pour vous aider à arrêter de fumer, demandezconseil à un tabacologuede Tabac Info Service enappelant le 39 89 depuisun poste fixe ou le0 825 309 310, du lundi au samedi, de 8 h à 20 h(0,15 euro/min). Surwww.tabac-info-service.fr,vous pouvez égalementbénéficier d’un programmede suivi personnalisé par courriel.

    3989TABAC INFOSERVICE

    La HauteAutorité desanté (HAS)publie surson sitewww.has-sante.fr(rubrique

    « Grand Public ») unebrochure sur la prise en charge chirurgicale de l’obésité. Destinée aux patients en surpoidsimportant, elle explique les différentes techniqueschirurgicales et leurefficacité, présente les conditions pour enbénéficier et détaillel’organisation de la prise en charge.

    BROCHURECHIRURGIE DE L’OBÉSITÉ

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    SOMMEIL

    Bien dormir, mieux vivre

    21Essentiel Santé Magazine - février 2010

    VOS DROITSAIDE À LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ :NOUVEAUTÉSSi vos ressources ne dépassent pas un certain plafond,vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions,d’une aide à la complémentaire santé (ACS). Cette aideouvre droit, sous la forme d’un forfait, à une réductionde la cotisation de votre mutuelle, ainsi qu’à unedispense d’avance de frais pour vos consultations, dans le cadre du parcours de soins coordonnés.

    Le montant de l’aide varie selon l’âge des bénéficiaires.Il a été modifié, ainsi que les critères d’âge, pour lesdécisions d’attribution ou de reconduction depuis le 1er janvier 2010. Le droit à l’ACS est désormais de :• 100 euros pour une personne de moins de 16 ans ;• 200 euros pour une personne de 16 à 49 ans ;• 350 euros pour une personne de 50 à 59 ans ;• 500 euros pour une personne de 60 ans et plus.

    Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous renseignerauprès de votre caisse d’assurance maladie, ou sur le site www.cmu.fr.

  • oui,maiLE TÉLÉPHONE PORTAB

    LE

    150 MINUTES D’APPELS,soit 2 h 30, sont émises par m

    ois et par téléphone,

    et 51 SMS sont envoyés.

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    22 Essentiel Santé Magazine - février 2010

    Notre vie

  • s… 41%des Français se servent de leurmobile comme lampe de poche.

    On entend souvent parler de dépendance au portable.En fait, il amplifie plutôt des dépendances déjàexistantes. Je me souviensd’une personne ayant faitune crise d’angoisse parcequ’elle l’avait oublié. Ce n’est pas son portable qui lui manquait, mais plutôtce qu’il lui permettait defaire : savoir qu’elle n’étaitpas seule. Je vois aussirégulièrement des gens qui souffrent de jalousiepathologique et qui sontaccrochés à leur téléphonepour vérifier que l’autrepense à eux.Si vous êtes dans cettesituation, demandez-vous,avant d’appeler, pourquoivous le faites. Si c’est pourvous apaiser, n’appelez pas.Rappelez-vous aussicomment vous faisiez avant d’avoir un portable. Et si vous n’y arrivez pas,consultez un médecin.

    Dr WilliamLowenstein,médecin spécialiste des addictions

    « Être accro au téléphonecache autrechose... »

    «A vec mon téléphone, jepeux tout faire: envoyerdes textos à mes copinesle soir, appeler mesparents pour les rassurer, prendre des pho-tos quand je pars en vacances, raconteMarie, 16 ans. Je peux aussi écouter de lamusique dans le bus ou jouer quand je m’en-nuie. » Bertrand, 43 ans, avoue lui aussi neplus s’en passer : « Une journée sans télé-phone ? Je crois que je ne pourrais pas.D’ailleurs, je n’ai même pas de réveil. J’utilisemon téléphone. Pareil pour mon agenda.C’est si simple ! Sans parler des mails : plusbesoin d’allumer l’ordinateur.»

    ON L’UTILISE POUR APPELER, écrire des messages,écouter de la musique, jouer, prendre des photos, ou mêmesurfer sur internet... Le téléphone portable a changé nos vies ! Mais il ne faut pas non plus en abuser.

    Un outil devenuindispensable…83 % des Français qui ont un téléphoneportable trouvent qu’il leur facilite la viegrâce à ses nombreuses fonctionnalités.Demain, il devrait même faire office deticket de transport ou de carte de crédit.Mais le portable n’est pas qu’un accessoireutile. Il peut également se montrer indis-pensable. « Le mois dernier, j’ai assisté àun accident de voiture. Avec mon télé-phone, j’ai pu appeler les secours aussi-tôt », se souvient Brigitte. Il rassure aussi,puisqu’il permet d’être toujours en contactavec ses enfants ou un parent âgé, quipourront appeler en cas de problème.

    … mais portable ne rime pastoujours avec responsableÊtre joignable, partout et tout le temps, peutnéanmoins mener à des abus. Qui n’a jamaisvu une personne décrocher son téléphoneau restaurant, au risque d’importuner les per-sonnes qui l’accompagnent? Ou entendu unportable sonner au cinéma ? 47 % des ado-lescents l’utilisent même en classe, malgréles interdictions des professeurs et desrèglements. Plus grave encore, le portable auvolant représente, selon l’observatoire de laSécurité routière, la 4e cause de mortalité surla route.

    23Essentiel Santé Magazine - février 2010

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  • Les effets du portable sur la santéIl n’est pas possible aujourd’hui d’affirmerque le téléphone portable est dangereuxpour la santé. Mais il n’est pas possible nonplus de garantir qu’il est totalement inoffen-sif. En effet, si la plupart des études n’ont paspu démontrer un risque significatif, quelquesenquêtes ont mis en évidence un lien possi-ble entre l’utilisation intensive du mobile et ledéveloppement de tumeurs. Interphone, unevaste enquête européenne sur les effetscancérigènes du téléphone portable lancéeen 2000, aurait dû nous éclairer davantage.Mais ses résultats, attendus depuis déjà

    deux ans, divisent encore les scientifiquesayant participé aux recherches. Face à cesincertitudes, le ministère de la Santé incite àla précaution et vous recommande d’utiliserun kit mains-libres, qui, en éloignant le télé-phone du corps, diminuera votre expositionaux ondes. Évitez également les longuesconversations et, si vous vous situez dansune mauvaise zone de réception (moins detrois barres sur votre écran), reportez votreappel à plus tard. Enfin, concernant lesenfants, mieux vaut réduire autant que pos-sible leur exposition: ils pourraient être plussensibles.

    Pierre Élion

    En savoir plusTéléphones mobiles, santé et sécuritéUn dépliant d’information à télécharger sur www.sante-gouv.fr (dans le moteur de recherche à droite, tapez « téléphone»).

    Votre enfant et le téléphone mobileUn guide pour apprendre à votre enfant à utiliserson portable avec responsabilité et sécurité.Disponible en téléchargement surwww.afom.fr/guideparents ou sur demande à Afom, 23, rue d’Artois, 75008 Paris.Tél. : 0156886000.

    Votre enfant veut un portable ? Attendez ses 16 ans. Les plus jeunes pourraient être plus sensibles aux ondes que les adultes.

    Pour réduire votre exposition aux ondes, utilisez un kit mains-libres.

    Au volant ou en deux-roues, n’utilisez jamais votre téléphone. C’est interdit et dangereux.

    S. J

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    24 Essentiel Santé Magazine - février 2010

    Notre vie

  • QUESTIONS À...Patrice Flichy, professeur de sociologie à l’université Paris Est et directeur de la revue Réseaux

    Comment expliquer que le portable est si populaire ?On évoque souvent descirconstances où leportable est utile : parexemple, pour prévenird’un retard ou pourappeler les secours en cas d’urgence. Maisla plupart du temps, on l’utilise pour biend’autres choses et dansdes situations où nousavons accès à un autretéléphone : à la maison

    ou au bureau.L’engouement pour leportable repose sur lefait qu’il s’agit d’un outilindividuel, personnel,où chaque numéro estassocié à un individu. Il permet donc de resterfacilement en contactavec les personnes de son choix.

    Ces évolutionscontinueront-elles à changer nos vies ?Le portable sera

    certainement de plusen plus utilisé commeun terminal mobile et ildeviendra sans doute lesupport unique de toutce qui est numérique.Mais penser que c’est leportable qui transformenos comportementsn’est pas tout à faitjuste. C’est parce quenotre société s’estindividualisée qu’il a pus’imposer. Et qu’il conti -nuera de s’immiscerdans nos vies.

    En train, pensez à mettre votre portable en mode vibreur. Et pour émettre ou accepter un appel, déplacez-vous entre deux wagons.

    Ne dormez pas près de votre téléphone !

    Éteignez-le (le réveil fonctionnera) et

    éloignez-le de vous.

    Vous changez de portable ?Rapportez-le

    dans une boutiquede téléphonie

    qui se chargera de le recycler.

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    25Essentiel Santé Magazine - février 2010

  • En savoir plusÉconomie socialeet création d’entrepriseConsultez notre dossier sur www.essentiel-sante-magazine.com, ou si vous n’avez pasinternet, demandez-nous une version papier au 0223252400.

    PROFILSVous avez un maximum de ◆Vous avez l’étoffe d’un entrepreneur… avec en plus une fibre sociale. Vous pensez quel’entreprise doit être au service de l’homme et non l’inverse. Vous êtes un adepte de latransparence et souhaitez susciter l’adhésionautour de vous. Vous êtes conscient égalementde la nécessité de gagner de l’argent, mais pourle bien de tous. N’oubliez pas que diriger, c’estaussi confronter sa volonté à la réalité.

    Vous avez un maximum de ●Vous avez une fibre sociale… mais pas encoreune âme d’entrepreneur. Pour l’instant, vouspréférez rester dans le sillage de celles et ceuxqui montrent la voie, sans prendre trop derisques. Vos qualités devraient cependant vouspermettre de prendre des responsabilités dansle secteur de l’économie sociale. À vous de faireen sorte que votre épanouissement passe aussipar celui des autres.

    Vous avez un maximum de ▲Vous avez les qualités d’un entrepreneur… pur et dur. Vous privilégiez avant tout la réussitematérielle de l’entreprise, et vous comptezbeaucoup sur vous-même pour arriver à vosfins… peut-être un peu trop. Mais rien ne vousempêche de goûter aux délices de l’économiesociale, qui peut vous apporter d’autressatisfactions.

    Vous vous posez desquestions sur votre carrière ?

    Vous envisagez de créervotre entreprise ?

    Avec ce test, faites le pointsur vos priorités, vos valeurs

    et mesurez votre fibresociale.

    Travailler signifie pour vous:▲ L’argent ne fait pas le bonheur, mais il ycontribue.● Bien faire ce que l’on vous demande.◆ Donner du sens à sa vie et en donner àcelle des autres.

    Souhaitez-vous que les grandes décisionssoient prises:● Par les responsables hiérarchiquesaprès consultation de chacun.▲ Par le patron de l’entreprise.◆ Selon un processus démocratique, unepersonne, une voix.

    Auriez-vous tendance à privilégier:◆ La formation et l’amélioration des compétences.▲ Les augmentations de salaire.● La reconnaissance du travail effectué.

    Pour vous, le premierobjectif d’une entreprise,c’est:● Partager des valeurs communes.▲ La recherche du profit maximum.

    ◆ Mettre la priorité sur l’homme et sesbesoins.

    Êtes-vous prêt à lancer des innovations?● Oui, mais je veux être sûr que la sécuritéde l’emploi sera préservée.◆ Oui, si elles apportent un plus aux colla-borateurs et à la société qui nous entoure.▲ Oui, si elles apportent davantage derichesses pour l’entreprise.

    Considérez-vous que votre entreprise doit:◆ Satisfaire aussi aux besoins des plusdéfavorisés.▲ Se préoccuper avant tout du développe-ment de l’entreprise.● Assurer le bien-être des collaborateurs.

    Avez-vous le profil d’un«entrepreneur social»?

    26 Essentiel Santé Magazine - février 2010

    Notre vie

  • AIDER LES PARENTSD’ENFANTSDIFFÉRENTSCe guide donne auxfamilles d’enfants ensituation de handicapdes pistes pour lesaider à affronter lesdifficultés duquotidien. L’auteur,Sophie Bogrow,journaliste, mèred’un enfanthandicapé. « J’airéuni toutes lesinformations dontj’aurais souhaitédisposer ».

    Enfantsdifférents.

    Parents, faire face ensemble,

    Mutualité Française et les éditions Pascal. 255 p.,

    12,50 €.

    En France, plus de1,2 million de personnessouffrent d’un déficitvisuel importantet65000 d’entre ellessont non-voyantes.Pour leur assurer autonomie et sécurité, la Fédération françaisedes associations dechiens guides d’aveugle(FFAC) leur propose l’aide d’un chien guide. Lespersonnes concernées peuvent faire une demandeauprès de l’une des dix écolesaffiliées à la FFAC. Le chien leurest ensuite remis gratuitement,après un délai de six mois à deux ans, selon les écoles.Plus d’informations surwww.chiensguides.fr ou au 0800147852 (appelgratuit depuis un poste fixe).

    LE RSA : OÙ EN EST-ON ?Le revenu de solidarité active (RSA) garantit, sous certaines conditions, un revenu minimum :• aux personnes sans emploi (ex-RMI) ;• aux personnes qui ont retrouvé un emploi mais qui gagnent moins que lorsqu’elles étaient au RMI ;• aux personnes dont les revenus sont inférieurs à 1,04 fois le Smic.Il concerne aujourd’hui plus de 1,6 million d’allocataires, alors que 3 millions de personnes pourraient en bénéficier. Les jeunes de moins de 25 ans pourront bientôt y accéder, sous condition d’activité préalable (décret à paraître*).À noter : le RSA n’est pas compatible avec une activité bénévole, puisque la personne doit être en recherche d’emploi effective.Informations sur www.rsa.gouv.fr ou par téléphone au 39 39(prix d’un appel local).*Une erreur s’était glissée dans notre dossier du numéro de novembre. Le décret n’est pas encore publié à ce jour.

    Lancé par le ministère de l’Éducation nationale, le site www.academie-en-ligne.fr propose l’accèsgratuit à tous les cours, du CP à la terminale (séries L, ES, S). Le Centrenational d’éducation à distance (Cned) metainsi à disposition, en téléchargement, desdocuments écrits, audio,iconographiques, ainsi quedes activités interactives(par exemple, pour les maths au collège).

    TOUS LES COURS DU CP À LATERMINALE

    Un chien guidepour êtreautonome

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    27Essentiel Santé Magazine - février 2010

  • Nos 3 métiers• Assurance santé etprévoyance : proposerdes garantiesadaptées aux besoinsdes adhérents et les aider à préparerl’avenir (par exemple,pour leur retraite ou en cas de maladieou d’accident).

    Prévention :informer et former lesadhérents pour qu’ilspuissent prendre soin de leur santé et decelle de leurs proches.

    Accompagnement :aider les adhérentsconfrontés à desdifficultés financières,les informer sur leurs droits ou les démarches àaccomplir, participerau financement des soins coûteux, les accompagner en leur apportant une expertise et des services.

    Harmonie et vous

    QUI SOMMES-NOUS ?Essentiel Santé Magazine est envoyé aux adhérents de Prévadiès,d’Harmonie Mutualité, de Mutuelle Existence et de Mutuelle nationaleaviation marine (MNAM), qui se sont rapprochées au sein de l’unionHarmonie Mutuelles. La fusion des trois premières mutuelles estannoncée pour 2012, avec comme objectif l’association de leurscompétences et de leurs moyens au service de leurs adhérents. Avec 4 millions de personnes protégées au titre de la complémentairesanté, Harmonie Mutuelles est d’ores et déjà le leader de lacomplémentaire santé.

    Harmonie Mutuelles,un leader

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    28 Essentiel Santé Magazine - février 2010

  • Vous êtes invité à un atelier nutrition, à un test dedépistage, ou encore à une formation aux gestes de premierssecours ? Ce sont les responsables de la promotion de la santé devotre mutuelle – ou chargés de développement prévention santé –qui vous les proposent. Zoom sur un métier où action rime avecproximité.

    Un expert au service de votre santéChargé de concevoir des actions de prévention adaptées à vos besoins en santé, il est diplômé de santé publique. Référent sur son secteur, il a pour mission d’expliquer aux adhérentscomment mieux gérer leur santé. L’objectif est « d’amener chacunà en devenir acteur », explique Amélie Mierral, responsable de lapromotion de la santé.

    Promouvoir la santéQuel que soit le thème abordé, le responsable promotion de la santé commence par dresser un état des lieux des besoins et des attentes des adhérents grâce à des sondages et des tables rondes. Il met ensuite en place des actions de proximitéadaptées à chacun, avec l’aide des délégués de la mutuelle.« Nous organisons, explique Amélie, des conférences-débats,expositions, ateliers... aussi bien pour les jeunes enfants que pourles adultes et les seniors. Nous proposons aussi des rendez-voustéléphoniques avec des professionnels de santé, diététiciennes,puéricultrices, médecins. Certaines de nos actions sont menéesavec des partenaires, institutionnels ou privés, reconnus dans leur domaine. Toutes les actions sont évaluées puis adaptées, sinécessaire, pour mieux répondre aux besoins des adhérents... »

    Valérie Rochaix

    MÉTIER

    Responsable de la promotion de la santé

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    PRIORITÉ SANTÉMUTUALISTE

    Tout savoir sur les médicamentsVous vous posez des questions sur un médicament?Son mode d’administration? Ses effets indésirables?Des conseillers vous répondent au 3935.

    S’INFORMER SUR UN TRAITEMENTLes conseillers du servicePriorité Santé Mutualiste(PSM) disposent d’unebase très complète sur lesmédicaments, validée pardes experts scientifiques.Ils peuvent donc vousrenseigner sur le bonusage d’un médicament :le respect de la posologie,les effets indésirables, la compatibilité avecd’autres traitements, etc.Ils sont également enmesure de vous informersur les règles et bonsréflexes à respecter enmatière d’automédication.Dès avril 2010, lesconseillers informeront sur les symptômes quevous pouvez soigner parl’automédication (rhume,toux, maux de tête...), les signes qui nécessitentun avis médical, lesconseils pratiques àadopter avant de recouriraux médicaments.

    MIEUX CONNAÎTRE LES GÉNÉRIQUESEn 2008, 1,3 milliardd’euros a été économiségrâce aux génériques.Mais peut-être vous posez-vous encore quelquesquestions : ce génériquecorrespond-il bien aumédicament que vousprenez habituellement ?Aura-t-il les mêmeseffets ? Pouvez-vousrefuser un générique ?

    EN SAVOIR PLUS SURLES MÉDICAMENTSDÉREMBOURSÉSVous avez entendu parlerdu déremboursement de certains médicaments,dont le « service médical rendu » est jugé insuffisant. Pourobtenir des informationscomplémentaires,contactez Priorité SantéMutualiste.

    Didier Le Gorrec

    EN PRATIQUEPour accéder à PSM, appelez le 39 35 (prix d’un appellocal), du lundi au vendredi de 9 h à 19 h, etcommuniquer le code à 4 chiffres* de votre mutuelle.Site internet : www.prioritesantemutualiste.fr.*Pour les adhérents Prévadiès : 4291, Harmonie Mutualité : 6295, MNAM : 6209,et Mutuelle Existence : 3248.

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    29Essentiel Santé Magazine - février 2010

  • PARTICIPEZ À NOS FORUMS• La vie après uncancer• Téléphone portable :

    oui, mais...

    • Faire face à uneperte d’emploi

    TESTEZ-VOUS• Êtes-vous un bonpatient?• Hygiène des mains:êtes-vous assez vigilant

    ?

    • Sécurité routière : êtes-vous prêt à prendre

    la route?

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    PRIORITÉ SANTÉMUTUALISTE

    POURQUOI INFORMER SUR LES MÉDICAMENTS ?Priorité Santé Mutualiste a pour mission de délivrer des informations santé sur le cancer, les maladiescardiovasculaires, les addictions, et le maintien de l’autonomie. Les médicaments ne sont qu’un dessujets abordés dans toutes ces thématiques, mais les demandes des adhérents augmentent, surtoutdepuis le lancement du dernier thème sur l’autonomie.

    QUELLES SONT LES PRINCIPALES DEMANDES DES ADHÉRENTS ?La plupart des adhérents cherchent desrenseignements sur les génériques, les produitsdéremboursés, les effets indésirables, les vaccins,l’automédication, etc. Une personne, par exemple, avait le sentiment que le générique ne produisait pasles mêmes effets que son traitement habituel. Nous les écoutons, les informons et les orientons, si besoin, vers le service de santé ad hoc. Et bien sûr,nous invitons toujours la personne à en parler avec son médecin traitant.

    POURQUOI FAIRE APPEL À PSM ?Aujourd’hui, on peut avoir tendance à chercher del’information sur internet. Mais les sites ne sont pas tous sérieux. En appelant le 39 35, les adhérentsont la certitude d’obtenir des informations de qualité,vérifiées et validées par des experts scientifiques. Pour eux, c’est rassurant. Et puis, leur anonymat esttotalement respecté.

    Tout savoir sur lesmédicaments« Notre objectif :informer, et surtoutrassurer »

    GÉRALDINE MERRETChef de projet Priorité Santé Mutualiste à la MutualitéFrançaise

    Sur www.essentiel-sante-magazine.com,

    retrouvez votremagazine, et même

    plus, avec chaque semaine, de nouveauxarticles dans les rubriques « Ma santé » et « Notre vie ». En quelques clics, vouspourrez réagir aux articles, partager vos expériences, ou encore témoigner pourles prochains numéros d’Essentiel SantéMagazine. À très bientôt !

    Les réponses

    DU BLOGFORUM

    VOS TÉMOIGNAGESÀ l’occasion de nos prochaines enquêtes, noussouhaitons recueillir des témoignages sur :• La vie avec une personne... différente(handicap, maladie, etc.)• Le sport sans salle de sport• Le surendettement

    30 Essentiel Santé Magazine - février 2010

  • J’apprécie la relation que j’ai avec mon médecin,mais comment parler avec lui de ses dépassementsd’honoraires? Puis-je les contester?Frédéric, Aubenas (07)

    Premier conseil : demandez à votre méde-cin les raisons qui l’amènent à facturerainsi des dépassements. En effet, cesdépassements peuvent être normaux.Ayez donc avec lui une conversationfranche, ouverte. Vous n’en serez que plusà l’aise dans la relation que vous aurezavec lui.Si votre médecin est en secteur 1, sestarifs sont fixés dans le cadre d’uneconvention avec l’assurance maladie.Ainsi, s’il est médecin généraliste, le tarifde sa consultation au cabinet sera de22 euros. L’assurance maladie vous rem-boursera 15,40 euros (tarif conventionnelà 22 euros x 70 % - 1 euro de participation

    forfaitaire). La différence sera rembour-sée par votre mutuelle. Votre médecin estcependant autorisé à dépasser ces tarifsen cas de demande particulière de votrepart, non justifiée par un motif médical.Si votre médecin est classé en secteur 2,il fixe librement ses honoraires. Mais ildoit le faire avec tact et mesure, entenant compte de votre situation finan-cière, de sa notoriété, de la complexité del’acte, et du montant moyen des dépas-sements pratiqués dans sa région. Parailleurs, il est de toute façon tenu de vousfournir une information écrite :- lorsque le montant des honoraires,dépassements inclus, est supérieur à70 euros ;- quel que soit le montant des honoraires,s’il prescrit un acte à réaliser lors d’uneconsultation ultérieure.Il doit aussi afficher ses tarifs dans sasalle d’attente.

    Je cherche un bon ostéopathe. Comment le choisir?Renée, Armentières (59)

    Tout ostéopathe, qu’il soit médecin géné-raliste, kinésithérapeute, ou uniquementdiplômé d’une école agréée par l’État,doit être inscrit auprès des directionsdépartementales des affaires sanitaireset sociales (DDASS). Vous pouvez contac-ter la DDASS de votre département pourobtenir, parmi les praticiens enregistrés,les coordonnées de ceux qui exercentprès de chez vous. Les médecins ostéo-pathes sont également enregistrés sur lesite du conseil de l’ordre des médecins :

    www.conseil-national.medecin.fr, rubri -que « Annuaire » puis mention reconnue« Ostéopathie par arrêté préfectoral ».Les ostéopathes uniquement diplômésen ostéopathie (c’est-à-dire non méde-cin et non kinésithérapeute) sont recen-sés par le Registre des ostéopathes deFrance (ROF). Celui-ci ne sélectionneque les meilleurs, grâce à des critèresrigoureux. L’annuaire est disponible surle site www.osteopathie.org, rubrique« Chercher un ostéopathe », ou au0 800 167 836 (appel gratuit depuis unposte fixe). À noter : un bon ostéopatheobtient des résultats dès la deuxième outroisième séance.

    QUESTIONS / RÉPONSES, COURRIER DES LECTEURS

    Les dépassements d’honoraires,pratiqués par certains médecinssont en constante augmentation.Une situation jugée préoccupantepar la Mutualité Française, maisaussi par les patients...

    Aujourd’hui, 11 600 praticienssont autorisés à pratiquerl’ostéopathie. Alors comment s’y retrouver ?

    RÉACTIONS À CHAUD...

    Dans l’article Mieux vivreson séjour à l’hôpitalpublié en septembre, j’ai lu qu’une personne majeurepouvait exprimer sa volonté, au casoù elle ne serait plus capable de le faire ensuite. Je me suis renseignéet voici le mode d’emploi :- indiquer ses prénom, nom, date et lieu de naissance, puis rédiger ses directives, dater, signer ;- si la personne est dans l’incapacitéd’écrire, elle peut le demander à unepersonne de confiance. Deux témoinsattestent alors qu’elles sont bienl’expression de sa volonté.Le document est valable trois ans et modifiable à tout moment. Il peut être conservé dans le dossiermédical. Un modèle de formulaire est téléchargeable surwww.aphp.fr/site/droits/documents/directives_anticipees.pdf.Laurent, Guéret (23)

    Vous publiez très peud’articles concernant les économies à faire en matière de santé. Il y a pourtant des choses toutessimples à faire et qui ne coûtent pascher. Par exemple, demander une boîte de médicaments pour trois moisau lieu de trois boîtes. C’est en effetpossible pour certains médicaments.La Mutualité Française publied’ailleurs la liste sur www.mutualite.fr(dans le moteur de recherche, tapez« médicament 3 mois »).Michèle, Lorient (56)

    POUR NOUS CONTACTERSUR LE BLOGwww.essentiel-sante-magazine.com

    PAR [email protected]

    PAR COURRIER8, boulevard de Beaumont -CS 11241 - 35012 Rennes cedex

    31Essentiel Santé Magazine - février 2010

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