01 COUV BOURGOGNE N8 - Essentiel Santé Magazine...Les tarifs des professionnels de santé Combien...

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santé MAGAZINE ESSENTIEL Nutrition : quelle eau boire ? Dépression : savoir la reconnaître Février 2009 - Nº8 IVG : où en est-on aujourd’hui ? BIMESTRIEL DES ADHÉRENTS DES MUTUELLES D’HARMONIE MUTUELLES SANTÉ SANTÉ SOCIÉTÉ PAGES SPÉCIALES BOURGOGNE

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Nutrition :quelle eau boire ?

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IVG : où en est-onaujourd’hui ?

BIMESTRIEL DES ADHÉRENTS DES MUTUELLES D’HARMONIE MUTUELLES

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13Chez lesnourrissons, les besoins en eau sontproportionnelle-ment plusimportants queceux de l’adulte.

SOMMAIRE›3 ‹ ACTUALITÉS

7Tous lesdiplômés de“médecinemorphologiqueet anti-âge”signent unecharte éthique.

10Très peu de femmesconnaissent le délaid’une contraception

d’urgence, qui estde 72 heures.

22La qualité d’unehuile essentielle

dépend aussi deson lieu de récolte,

des conditionsclimatiques ou de

l’altitude.

7 LA MÉDECINE DU BIEN VIEILLIR : ESTHÉTIQUEOU PRÉVENTION?Entre soins esthétiques et préventionsanté, quelles en sont les frontières?

10 IVG: OÙ EN EST-ON AUJOURD’HUI?Plus de 30 ans après le vote de la loiVeil, un point sur l’IVG en France.

12 CLASSES VIRTUELLES: DE RÉELS BIENFAITSUne innovation qui permet à desenfants et adolescents hospitalisés degarder un lien avec le monde scolaire.

13 NUTRITION: QUELLE EAU BOIRE?Indispensable à la vie, l’eau doit être soigneusement choisie.

18 LA DÉPRESSION, SAVOIR LA RECONNAÎTREMieux reconnaître cette pathologie pour mieux la traiter.

20 RADIOGRAPHIE: PASSAGE AUX RAYONS XExamen d’imagerie médicale, la radiographie permet de diagnostiquerdiverses pathologies.

22 LES HUILES ESSENTIELLES: PAS SI DOUCESDes concentrés d’actifs végétaux à utiliser avec précaution.

25 VOTRE MUTUELLE PAGES SPÉCIALESDe la page 25 à la page 32, pagesspéciales, actualité, conseils pratiquessur les services mis à votre dispositionpar votre mutuelle.

Contact lecteurs : [email protected] bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre III du codede la mutualité). Siret : 479834 012 000 11. Centre Espace Performance, Bât.G, 35769 Saint-Grégoire Cedex. Tél.: 0223 25 24 00›Directeur de la publi cation : Guy Herry ›Directrice presse-rédactrice en chef: Anne-Marie Guimbretière ›Assistante de direc-tion : Armelle Collouard ›Rédactrices en chef adjointes pages spéciales: Marie-France Lacour, Brigitte Imber › “Essentiel SantéMagazine” est sous copyright ›Tirage: 1959500 exemplaires ›Le numéro: 0,49 € ›L’abonnement : 2,45 € ›Publication membrede l’ANPCM, duSPS et de la FNPS › Conception-réalisation : Paris › Photo de couverture : John-Francis BourkePhotography/Getty Images › Impression : Presses de Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577 Cesson-Sévigné Cedex› N° Commission paritaire : 0912 M 08162 › ISSN : 1771-2718 › Dépôt légal: à parution.

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Ce numéro comporte des encarts : “Règlement mutualiste” pour HarmonieAuvergne ; “Assemblées de section” pour Prévadiès Champagne-Ardenne,Bourgogne, Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Normandie etPays de la Loire ; “Les rendez-vous Protection prévoyance” pour PrévadièsMorbihan; “Dématérialisation des décomptes-web” pour Prévadiès Bourgogne,Champagne-Ardenne, Lorraine et Pays de la Loire ; “Osez le design” pour laMNAM 29 et 56; “Statuts et règlement intérieur” pour Harmonie Mutualité,Harmonie Anjou, Harmonie Atlantique, Harmonie Berry, Harmonie Ile-de-FranceRégions, Harmonie Indre, Harmonie Limousin, Harmonie Méditerranée, Har-monie Touraine et Harmonie Vendée; “Guide établissements et services desanté” pour Harmonie Anjou.

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Le médiateur de la République dis-pose désormais d’un nouveaupôle santé et sécurité des soins

qui s’adresse au grand public commeaux professionnels de santé. Sa mis-sion? Informer et traiter les réclama-tions mettant en cause le non-respectdu droit des patients, la qualité du sys-tème de santé, la sécurité et l’accèsaux soins, qu’il s’agisse d’établisse-ments publics et privés de santé ou de

médecine de ville. Pour s’adresser aupôle santé et sécurité des soins : partéléphone au 0 810 455 455 (prix d’unappel local), du lundi au vendredide 9 h à 20 h, ou par courriel à [email protected], et viale site www.securitesoins.fr. ●

Droit des patients : un nouveau service

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La Commission nationale de l’in-formatique et des libertés (Cnil)vient de donner son feu vert à la

généralisation du Dossier pharmaceu-tique. Expérimenté depuis 2007 à l’ini-tiative de l’ordre des pharmaciens, sonprincipe est de recenser tous les médi-caments – prescrits ou achetés enautomédication – délivrés pour chaquepatient dans les quatre derniers mois.L’objectif étant en particulier de mieuxrepérer les risques d’interactions et leséventuels traitements redondants, sus-ceptibles d’entraîner des surdosages.Tout assuré peut désormais demander

Pour quel’accès auxsoins se porte mieux !Avec la progression desdépassements, les déséquilibresdans la répartition géographiquedes professionnels de santé, lesproblèmes de qualité dans lesétablissements hospitaliers,chacun de nous s’inquiète de sespossibilités d’accéder aux soinsdans de bonnes conditions et avec un reste à charge acceptable.La crise économique actuelle, le chômage, l’évolution du niveaudes retraites accentuent cesinquiétudes, notamment sur le plan financier. Cette situation est relativement nouvelle. Nousétions habitués à un accès aux soins rendu plus facile par la généralisation de l’assurancemaladie, l’extension de lacouverture complémentaire, la progression du nombre deprofessionnels de santé, lesdispositifs d’exonération du ticketmodérateur. Alors que faire?D’abord, garantir une meilleurerépartition géographique desprofessionnels, sur la base duvolontariat, mais si nécessaire pardes mesures plus contraignantes.Ensuite, maîtriser lesdépassements, soit dans le cadred’un accord avec les professionnelsde santé, soit sur décision de l’Étatchargé de faire respecter l’égalitédans l’accès aux soins. Enfin,permettre à chacun de disposerdes éléments indispensables pourapprécier la qualité des soins. Sans attendre, les mutuellesd’Harmonie Mutuelles ont décidéde commencer à remplir cesobjectifs d’une part en adhérant àPriorité santé mutualiste, d’autrepart dans le cadre d’une politiquede conventionnement avec les professionnels de santé.

Guy HerryPrésident d’Harmonie Mutuelles

ACTUALITÉ

Le Dossierpharmaceutique se généralise en 2009

ÉDITO›

à son pharmacien de lui ouvrir un dos-sier pharmaceutique. Attention: toutesles officines ne sont pas encore encapacité de le proposer, et la générali-sation devrait s’étaler jusqu’à fin 2010.À terme, le Dossier pharmaceutiquedevrait alimenter le volet médicamentdu futur dossier médical personnalisé(ou DMP), récemment relancé par lespouvoirs publics.Pour suivre le déploiement du dos-sierpharmaceutique sur le territoire, vouspouvez consulter une carte sur le sitehttp://www.ordre.pharmacien.fr/DP/index9.htm ●

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Bouge… une priorité pour ta santé!” : c’est le nom du programme de préventioncontre l’obésité lancé par la Mutualité Française en partenariatavec l’Union nationale du sport

scolaire. L’objectif est de lutter contrela sédentarité des collégiens de 11à 14 ans – un âge où la baissed’activité physique est la plus mar-quée. Des outils d’évaluation et dumatériel sportif sont mis à la dis-position des enseignants afin demesurer le niveau de condition phy-sique des élèves et de les sensibilisersur l’intérêt de pratiquer une activité phy-sique régulière. Le programme est actuelle-ment décliné dans certains collèges des régions Ile-de-France, Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté. Il seragénéralisé à l’ensemble du territoire pour la rentrée scolaire 2009.Pour en savoir plus : www.bougetasante.fr. ●

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EN BREFLes tarifs desprofessionnels de santéCombien coûtent uneéchographie, un scanner, une opération chirurgicale?Depuis le début de l’année, il suffit de se rendre sur lesite internet de l’assurancemaladie pour connaîtreles professionnels de santéde sa région et les tarifsmoyens pratiqués. Au total,une centaine d’actestechniques sont concernés.www.ameli.fr, rubrique“Assuré” puis “Adresses ettarifs”.Ces informations sont aussidisponibles au 36 46 (prixd’un appel local à partir d’unposte fixe).

Vivre avec le VIHS’informer, s’orienter,échanger… deux nouveauxsites internet viennentaccompagner les personnesséropositives.Vivrepositif.fr a été élaborépar des professionnels de la santé spécialisésdans l’infection par le VIH. Il répond auxproblématiques duquotidien.Seronet.info réunit la plusgrande communautéfrancophone concernée par le VIH et propose de multiples espaces dediscussion.www.vivrepositif.frwww.seronet.info

Un portail pour les 15-30 ansLancé par les pouvoirspublics, le nouveau portailwww.jeunes.gouv.fr veutrépondre aux besoins des jeunes. L’objectif?Donner, via des thématiquestelles que la formation initialeet continue, le logement, la santé, le handicap, l’emploiou les loisirs, des réponsesclaires pour orienter les jeunes dans leursdémarches.www.jeunes.gouv.fr

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Carie dentaire chez l’enfant:nouvelles recommandationsL’Agence française de sécurité sanitairedes produits de santé (Afssaps) vient deconclure à l’inutilité de prescrire du fluorpar voie orale (gouttes, comprimés) pourl’enfant de moins de 6 mois. Ce n’estqu’après qu’un apport de fluor peut êtreapporté, selon le risque de carie, en com-plément du brossage quotidien. À noter : en 2009, la Haute autorité desanté (HAS) rendra publiques ses orien-tations sur la nouvelle politique de pré-vention de la carie dentaire.

AVCAgir vite en appelant le 15Un accident vasculaire cérébral(AVC) est toujours une urgence.Dès les premiers symptômes– exemples : survenue brutaled’une faiblesse d’un côté du corps,difficultés à parler, ou perte, mêmetemporaire, de la vision d’unœil – le premier réflexe doit êtred’appeler le 15. Ce principe estactuellement rappelé par laSociété française neurovasculaire(SFNV) dans sa campagne desensibilisation. À noter, lespouvoirs publics viennent deconstituer un comité de pilotage“AVC” afin d’évaluer et d’améliorerla prise en charge immédiate desvictimes.

Essentiel Santé Magazine - février 2009

ACTUALITÉ

millions, c’est le nombre de bénévoles en Europe. En France, ils sont plus de 14millions, à donner de leur temps

à l’une des 1100000 associations.Source : Fédération française du bénévolat et de la vie associative, 2008.

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La Mutualité Françaisefait bouger les collégiens

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Le ministère de la Santé vaprogressivement mettre enplace un site internet toutpublic pour tout savoir sur lesmédicaments : composition,niveau d’efficacité, effetssecondaires, coût, taux deremboursement… L’objectif est de permettre auxinternautes d’accéderfacilement à une informationrécente et fiable. Ce portailregroupera les informations de toutes les institutionsimpliquées dans ce domaine:

Un “portail public du médicament” en 2009

France Domicileouvre un site pour les aidants familiaux

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Pour soutenir leurs proches en perte d’au-tonomie, les aidants familiaux ont besoind’informations et de conseils. Créé par

France Domicile, le site www.aiderensemble.frrépond à leurs questions. L’internaute peut ytrouver des informations sur “la vie à domicile”avec, par exemple, “trucs et astuces” destinés àsécuriser le logement ou aménager la salle debains, en prévention des chutes des personnesâgées. Il peut aussi via la rubrique “droits etaides” tout savoir sur l’allocation personnaliséed’autonomie (APA). Le site permet également àl’aidant de reconnaître les premiers signes destress (irritabilité, difficulté d’endormissement,impression de grande fatigue) et de trouver lesmoyens pour le limiter. ●

Haute Autorité de Santé,Afssaps, Cnam, direction duministère de la Santé. Maisattention, il ne se substituerapas au rôle de conseil dumédecin et du pharmacien,toujours indispensable.

Pour accéder à la premièreversion du portail qui seralancéed’ici quelques semaines,il suffira d’aller sur l’une desadresses suivantes :

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www.medicfrance.sante.gouv.frou www.portailmedicaments.sante.gouv.fr

ans, c’est l’espérance de vie d’une femme âgée de 75 ans en France ; elle est de 11ans pour les hommes (soit près d’une année supplémentaire par rapport

à 1999, pour les deux sexes).Source : Vieillissement des populations et état de santé dans les régions de France, Fédération nationale des observatoires de santé, septembre 2008.

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Copie conforme d’unmédicament de marque dont lebrevet est tombé dans ledomaine public, le générique estde plus en plus utilisé. Mais lemarché français reste en retard à l’échelle européenne. Dans une récente étude, la MutualitéFrançaise montre qu’une boîtesur cinq délivrée en France étaitun médicament générique en2007, contre déjà une boîte surdeux en Allemagne et au

Royaume-Uni en 2005.Contrairement à certainsdoutes émis, les génériques nesont pas des médicaments “aurabais”. Pour preuve, une étudepubliée en décembre 2008dans le Journal of theAmerican Medical Associationqui a conclu à une efficacitéidentique à celles desmédicaments de marqueprescrits pour des maladiescardiovasculaires.

ACTUALITÉ KIOSQUEUn guide pour mieuxvivre chez soi

L’Agence nationaledes services à lapersonne (ANSP)publie le premierguide de l’aide àdomicile. Destiné

aux personnes en perted’autonomie et auxhandicapés, ce document leurdonne de précieux repères:comment évaluer sasituation? Comments’assurer que l’on s’adresseau service le plus adapté?Quels avantages fiscaux? Un guide pour rester “acteur”tout au long de sesdémarches.Des services de qualité pourmieux vivre chez vous,2008.5, 80€.Ce guide est disponiblegratuitement surwww.servicesalapersonne.gouv.fr/Skins/ANSP/des-services-de-qualite-pour-mieux-vivre-chez-vous-(8516).cmlÀ savoir: une version audioest prévue prochainement sur ce même site.ANSP3, square Desaix, 75015 Paris.Tél.: 32 11 (0,12 €/min).

Après le suicide d’un procheDétresse, colère, culpabilité,isolement… chaque année,plusieurs dizaines de milliersde personnes sont touchéespar le suicide d’un proche.C’est pour les aider àsupporter ce deuil pascomme les autres que le Dr Christophe Fauré a écritAprès le suicide d’un proche.S’appuyant sur destémoignages de personnesqui ont réussi à sereconstruire, l’auteur délivreun message d’espoir.Après le suicide d’un proche,Vivre le deuil et sereconstruire, DrChristopheFauré, Albin Michel, 2007. 15 €.

Médicaments génériques : peut mieux faire

La Mutualité Française et les édi-tions Pascal ont lancé une nou-velle collection santé baptisée

“Tapage”. Destinée au grand public,elle aborde sans tabou les questions desanté et de protection sociale. Deuxouvrages sont déjà édités : le premiers’intitule La médecine à l’envers. En11 chapitres, André Chassort pointe lesdysfonctionnements de notre systèmede soins. Puisant dans son expériencede médecin généraliste, l’auteur livreses solutions, qui relèvent souvent dusimple bon sens. Dans sa Lettre ouverteaux déprimés, Pascal-Henri Kellers’intéresse aux victimes de la souf-france dépressive autant qu’à leurentourage et à ceux qui la traite.La médecine à l’envers, Dr André Chas-sort, éd. Pascal et Mutualité Française,2008. 10 €.Lettre ouverte aux déprimés, Pascal-

Henri Keller, éd. Pascal et MutualitéFrançaise, 2008. 7 €. ●

Une collection qui va faire du bruit

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euros par an, c’est le montant moyen des dépenses de santé restant à la charge des personnes atteintesd’un cancer en France. Une charge financière qui ajoute aux souffrances

physiques et morales liées aux traitements.Source : Ligue contre le cancer, enquête réalisée auprès de 700 personnes, 2008.

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SOCIÉTÉ

La médecinedu bien vieillir

Esthétiqueou prévention?

La “médecine morphologique et anti-âge” est désormais reconnue par l’ordre des médecins. Entre soins esthétiques et prévention de santé, quelles en sont ses frontières? ›››

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8 Essentiel Santé Magazine - février 2009

SOCIÉTÉ

Le ministère de la Santé réactiveson plan national Bien vieillirlancé en 2005, posant les jalonsd’un “vieillissement réussi tant

du point de vue de la santé individuelleque des relations sociales”.

L’esthétique sans chirurgieLe corps médical n’est pas en reste: ilexiste désormais une médecine mor-phologique et anti-âge, dont le diplômeinteruniversitaire est ouvert en forma-tion complémentaire aux médecinsgénéralistes, aux spécialistes (der-matologues, chirurgiens, endocrino-logues…) et aux internes. Ce diplôme

À SAVOIR

› Bien vieillir, une bonne hygiène de vieIl y a des règles simples, sur lesquelles tout le corps médicals’accorde. Manger équilibré, ne pas s’exposer trop longtemps ausoleil, pratiquer une activité physique régulière, ne pas fumer, éviterde boire de l’alcool, sont autant de principes simples et efficaces.Comme le rappelle le plan Bien vieillir, “l’alimentation équilibrée et l’activité physique sont des facteurs de protection contre les maladies cardio-vasculaires, le cancer, le diabète, les risquesd’ostéoporose et de surpoids. À tous les âges de la vie, la nutrition est un enjeu majeur de prévention en santé”.En parler avec son médecin permet de mieux cerner ses besoins et de se motiver.

est officiellement reconnu par le conseilnational de l’ordre des médecins depuis2006. Ses spécialités? La préventionet l’accompagnement pour lutter contreles “effets prématurés du vieillisse-ment”, dont le premier volet incluttoutes les interventions esthétiques nerelevant pas de la chirurgie : de lasimple épilation laser pour ôter despoils disgracieux, jusqu’aux injectionsde toxine botulique –ou de collagène–pour combler les rides du front. Beau-coup de ces produits ont fait leurpreuve, mais leur utilisation n’est passans risque. D’où l’idée de cette forma-tion. “Sa reconnaissance a pour objet

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POINT DE VUE

Une pressionsocialeNous faisons attention à ne pasvieillir trop vite, nous surveillonsnotre alimentation, notresommeil. Pour certains, et enparticulier dans certains métiers,garder l’apparence de la jeunesseest devenu un idéal. On est dansun déni du temps, proche dudélire. Et puis ce bien vieillir resteencore très inégalitaire. Cela a uncoût que tout le monde ne peutpas se permettre. Finalementl’idée d’un vieillissement réussi ce serait plutôt accepter de vieilliravec des petits problèmes desanté mais en maintenant unequalité de vie qui nous convienne,aidés par une médecine quiaméliore notre santé.

Bernadette Puijalon,anthropologue spécialiste duvieillissement, université de Paris-XII

Les actes esthétiques sans chirurgie ont été multipliés par sept en dix ans.

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Association française de médecinemorpho-esthétique et anti-âgePour les informations sur les soins et tarifs de la médecine anti-âge :60, bd Malesherbes, 75008 Paris.Tél. : 05 57 81 41 73. www.afme.org

Le conseil national de l’ordre desmédecins pour trouver le nom d’unmédecin et ses compétences :180, bd Haussmann, 75008 Paris.Tél. : 01 53 89 32 00.Courriel : [email protected],rubrique “Annuaire”, sous-rubrique“Mention reconnue par l’Ordre”.

À lire“Le guide de la nutrition à partir de 55 ans – la santé en mangeant et enbougeant”, édité par l’INPES (Institutnational de prévention et d’éducation à lasanté) à commander auprès de chaquecomité départemental ou à télécharger sur le lien http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/932.pdf

“Prévenir les maladies et promouvoirla santé”, Gérontologie et Société,n° 125, ouvrage collectif avec article de Bernadette Puijalon, éd. Fondationnationale de la gérontologie. 25 €.Commande en appelant au01 55 74 67 02 ou par courriel :[email protected].

Pour en savoir plus

de barrer le chemin à des médecins, ditsesthétiques, dont certains ont eu despratiques douteuses ou déviantes”,explique le Dr Xavier Deau, présidentde la section formation et compétencesmédicales de l’ordre national des méde-cins. Aujourd’hui, 160 diplômés peu-vent apposer la plaque “médecine mor-phologique et anti-âge” devant leurcabinet.

La prévention avant toutLa prévention et la prise en charge glo-bale des petits maux du vieillissementconstituent l’autre versant de cettemédecine émergente. Lors de “consul-tations anti-âge”, le médecin prend letemps d’écouter le patient et d’exami-ner aussi bien sa santé psychique quesa forme physique, son activité sexuelle,son alimentation, ou son équilibre hor-monal. Le plan Bien vieillir du ministèrede la Santé prévoit d’ailleurs une future“consultation longévité”, accessible àtoutes les personnes de 55 à 70 ansayant cessé leur activité. “Une occasionprivilégiée pour le patient de faire lepoint sur l’état de sa santé, de prévenirtout risque de perte d’autonomie et dedéterminer avec lui la mise en placed’un programme personnalisé de pré-vention, de dépistage et, si nécessaire,de prise en charge sanitaire et médico-sociale”, précise le ministère de la

Santé. Elle sera lancée cette année àtitre expérimental.

Bien choisir son médecinPlusieurs milliers de médecins géné-ralistes ou dermatologues pratiquentla médecine esthétique, régulièrementou occasionnellement, sans avoir reçude formation universitaire. Mais atten-tion au “charlatanisme”, prévient leprofesseur Laurent Lantiéri, chef duservice de chirurgie plastique etreconstructrice au CHU Henri Mondorde Créteil : “Je vois de plus en plus depatients suite à des complications.Mais dans le cas d’interventions sur lapeau, les chirurgiens plasticiens et lesdermatologues restent les mieux pla-cés.” Avant de se lancer dans un soinesthétique, mieux vaut donc se ren-seigner sur les qualifications et lescompétences de son médecin auprèsdu conseil de l’Ordre, et sur le type deproduits employés, dont certains n’ontpas encore été validés scientifique-ment par des tests. Comme pour la chi-rurgie esthétique qui est régie par destextes de loi, la médecine esthétiquesera bientôt encadrée par des mesures,à l’étude au ministère de la Santé, pourprotéger les patients. ●

Stéphanie Pichon*Unité de surveillance de la santé en Europe. Étudeparue dans The Lancet, le 17 novembre 2008.

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À SAVOIR

10 Essentiel Santé Magazine - février 2009

SOCIÉTÉ

Plus de 30 ans après le vote dela loi Veil légalisant l’avorte-ment, près de 210 000 inter-ruptions volontaires de gros-

sesse (IVG) sont pratiquées chaqueannée en France. Un chiffre à mettreen regard des 830 000 naissancesannuelles. Une situation qui peutparaître paradoxale dans un pays où letaux d’utilisation de contraceptifs estl’un des plus élevés d’Europe. La situa-tion surprend Bérengère Poletti, auteurd’un rapport sur le sujet, présenté àl’Assemblée nationale en octobre der-nier* : “La majorité des avortementsconcerne des femmes qui utilisent uncontraceptif, ce qui signifie que nouspouvons parler d’un échec de la contra-ception en France.” Parmi les explica-tions – multiples – à ce phénomène,

l’entretien d’un “modèle contraceptif”.“La norme veut que l’on commence savie sexuelle avec le préservatif, que l’onpasse ensuite à la pilule lorsque la rela-tion se stabilise, pour utiliser le stéri-let après avoir eu des enfants”,explique Nathalie Bajos, chercheuse àl’Inserm**.

Modes de vie et moyens de contraceptionIl existe pourtant une grande variétéde moyens de contraception efficaces,à choisir en fonction de son mode devie. Ainsi, l’une des principales causes– évitables – de recours à l’IVG est liéeaux oublis de pilule qui concernentplus d’une femme sur cinq. “Vécucomme une libération il y a 40 ans, cepetit comprimé à prendre quotidien-

IVG : où en est-onaujourd’hui?Le nombre d’avortements reste élevé en France, malgré un usage importantdes moyens de contraception. Pourquoi et quelles sont les solutions?

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Chacun sa contraceptionEn dehors de la pilule, il existe de nombreuses méthodescontraceptives. Il est capital dechoisir la sienne en fonction de sonmode de vie et de sa sexualité.

›Le stérilet. Placé en quelquesminutes dans l’utérus par unmédecin, il peut être gardé 4 à10 ans. Contrairement aux idéesreçues, il n’est pas réservé auxfemmes qui ont eu un enfant.

›Le patch. Il se colle sur la peaupour une semaine et doit être

changé toutes les semainespendant 3 semaines. La quatrième semaine, son absence provoque les règles.

›L’anneau vaginal. Il se placedans le vagin pour 3 semaines. La femme l’enlève la 4e semaine,ce qui déclenche les règles.

›L’implant. Inséré sous la peau du bras par un médecin en quelques minutes, il estefficace pendant 3 ans.

›Le préservatif. Il est le seulcontraceptif à protéger aussi des infections sexuellementtransmissibles et du VIH.À noter que dans sa versionféminine il convient aux personnesallergiques au latex, car il n’encontient pas.

Retrouvez toutes les informationssur : www.choisirsacontraception.fr (voir également Essentiel SantéMagazine, n° 5, juin2008,“Contraception et faussescroyances”).

Deux grossesses nonprévues sur trois surviennentchez une femme qui déclareutiliser un contraceptif.

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Essentiel Santé Magazine - février 2009 11

nement n’est plus chargé du mêmeenjeu aujourd’hui, et il apparaît plu-tôt comme une contrainte”, expliqueBérengère Poletti.Mais ces oublis n’expliquent pas tout.“Certaines femmes connaissent mal lefonctionnement de leur corps”, noteMarie-Pierre Martinet, secrétaire géné-rale du Mouvement français pour leplanning familial. L’urgence d’informersur le sida a fait oublier la nécessitéd’une information plus large sur l’en-semble des moyens de contraception,au-delà du préservatif. Un effort de for-mation et d’information des femmes,des médecins, et bien sûr des hommes

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est donc indispensable. Cela ne résou-dra pas tout, mais cela permettra peut-être de réduire le recours à l’IVG.“Même s’il y a 210000 avortements,cela signifie aussi qu’autant de femmesont pu accéder à ce droit fondamen-tal”, rappelle Marie-Pierre Martinet.Pourtant, certaines difficultés d’accès– notamment dues au fait que cet actemédical est mal rémunéré – et ledépart à la retraite des “médecins mili-tants”, qui ont porté la loi Veil sur leterrain, font craindre un recul de cedroit. “Restons vigilants donc, pourque l’accès à l’IVG soit assuré à toutesles femmes, sur la totalité du terri-

Mutuelles à vos côtés

Garantir le droit à l’IVGMouvement français pour le planning familial4, square Saint-Irénée, 75011 ParisTél. : 01 48 07 29 10www.planning-familial.org

Sites internet et permanencestéléphoniques:• www.sante.gouv.fr (dossier“Contraception et IVG”)• www.choisirsacontraception.fr• Écoute sexualité contraceptionavortement (numéro vert, gratuit depuis un poste fixe) :0 800 803 803 (nord de la France) ou0 800 105 105 (sud de la France).

Pour en savoir plus

Depuis 2001, les Françaises peuvent avoir recours à l’IVG jusqu’à 12 semaines de grossesse.

toire”, conclut la secrétaire généraledu Planning familial. ●

Alice Billouet

*Rapport d’information sur l’application de la loi du4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire degrossesse et à la contraception, déposé à l’Assembléenationale le 22 octobre 2008 au nom de la délégationaux droits des femmes et à l’égalité des chances entreles hommes et les femmes.**Auteur de Pourquoi le nombre d’avortements n’a-t-ilpas baissé en France depuis 30 ans?, Populations etsociété, décembre 2004.

Depuis janvier 2007, la Mutualité Française etle Mouvement françaispour le planning familialtravaillent ensemblepour faciliter l’accès à la contraception etl’éducation à la sexualité.Lors d’un colloque sur le droit à l’avortement en Europe, organisé en

septembre dernier, cesdeux institutions se sontengagées à œuvrer pourfaire reconnaître le droità l’IVG et garantir sonaccès effectif partout en Europe. Elles mènentsur le terrain des actionsd’information et deprévention, et lesmutuelles ont renforcé

leur politique deremboursement des contraceptifs. Une étude spécifiquepour mieux comprendreles obstacles culturels et sociaux à lacontraception pourraitpar ailleurs être réaliséeprochainement par ces deux institutions.

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SOCIÉTÉ

Plus de 150000enfantsde la maternelle aulycée sont hospitaliséschaque année, parfois pour de

longs séjours. Pour éviter une rupturedans leur scolarisation, des dispositifsde classe virtuelle ont vu le jour dansquelques hôpitaux de France ou dansles Académies*. Leur principe? De sachambre ou de l’hôpital, l’élève maladesuit le cours en même temps que sescamarades. Tout ce qui est écrit autableau s’inscrit en même temps sur sonécran d’ordinateur. Il écoute le profes-seur et peut poser des questions (orale-ment ou par écrit). Il est donc tout à faitpossible d’“envoyer” l’élève au tableau.

Apprendre et guérir“Cet apport informatique lui permet desuivre une scolarité presque normale,mais aussi de garder le contact avecses camarades. Toute la classe lui dit«bonjour» en début d’heure”, précise

Noël Chenouard, professeur de mathé-matiques au lycée Joubert d’Ancenis(Loire-Atlantique), un établissementpionnier en matière de classe virtuelle.Encore marginales, ces classes s’adres-sent aux enfants qui partagent leurtemps entre l’hôpital, leur domicile, lescentres de soin, et leur établissementscolaire. “Apprendre, avoir un projet,rompre l’isolement… c’est primordialdans le processus de guérison”, affirmeThierry Paccault, conseiller en technolo-gies de l’information et de la communi-cation pour l’éducation au rectorat deNantes.Au-delà de cette innovation, d’autressolutions existent pour qu’un enfantmalade poursuive ses études. À com-

Des classes virtuelles permettent à des enfants et à des adolescentshospitalisés de garder un lien direct avec le monde scolaire. Une belleinnovation malgréun développementencore restreint.

Essentiel Santé Magazine - février 2009

mencer par l’enseignement à dis-tance, dispensé par le Cned,organisme public rattaché àl’Éducation nationale qui metparallèlement en place descentres scolaires dans la plupartdes grands hôpitaux. Des pro-fesseurs y assurent régulière-ment des cours individualisés.Enfin, des associations commel’École à l’hôpital proposentégalement leurs services.Des enseignants bénévoles serendent soit à l’hôpital soit au

domicile.Pour devenir bénévole ou partici-

per à la création d’une classe vir-tuelle pour son enfant, le mieux estde s’adresser aux associations ou auxAcadémies pilotes du projet. ●

Cécile Mortreuil

*C’est le cas notamment à l’hôpital Robert-Debré(Paris) ou dans les Académies de Caen, de Nantes et

de Grenoble.

• L’École à l’hôpital.Pour les hôpitaux de Paris,Ile-de-France et Oise :89, rue d’Assas, 75006 Paris.Tél. : 0146 33 44 80.Fax : 01 44 07 35 39.Pour les autres départements :c/o FEMDH, Hôpital Broussais,96, rue Didot, 75014 Paris.Tél. : 01 45 40 67 54. www.femdh.fr

• Centre national d’enseignement à distance (Cned), BP 60200,86980 Futuroscope Chasseneuil Cedex.Tél. : 05 49 49 94 94. www.cned.fr

Pour en savoir plus

Classes virtuelles :de réels bienfaits

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SANTÉ

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Quelleeau boire?

L’eau est essentielle à la vie. Mais laquelle choisir pour rester en bonnesanté? Entre idées reçues et réalité, le point en toute transparence. ›››

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SANTÉ

Certes, une bonne alimentationsaine et diversifiée contribueà garder un corps en bonnesanté. Mais qu’en est-il de

l’eau que nous buvons tous les jours?L’eau est essentielle à une bonnehydratation du corps, composé auxdeux tiers d’éléments liquides. À telpoint qu’une forte déshydratation, sur-tout chez les jeunes enfants et les per-sonnes âgées, peut entraîner destroubles sérieux : fatigue, sécheressede la peau, essoufflement, baisse de latension artérielle… En outre, l’eau– même celle du robinet – représenteun apport important de sels minéraux(calcium, magnésium…) et d’oligo-éléments (fluor, zinc, cuivre…) quiparticipent au bon fonctionnement del’organisme.

L’eau du robinetL’eau du robinet est particulièrementfiable en France. Elle fait l’objet decontrôles obéissant à des normessévères. Ses doses en fer, en pesticidesou en sulfates, sa concentration en selsminéraux sont strictement réglemen-tées. Néanmoins, certaines installa-tions rurales, surtout en montagne,n’ont pas toujours le niveau de qualitédes grandes villes et il faut être plusvigilant. De même, certaines personnesne doivent pas consommer d’eau du

robinet pour éviter tout risque infec-tieux. En particulier celles qui sont por-teuses du VIH ou qui sont immunodé-primées sévères.Quant à savoir si une eau en bouteilleest préférable à celle du robinet, Lau-rent Chevallier, docteur consultant ennutrition, praticien attaché au CHU deMontpellier, est très clair : “Je recom-mande l’eau du robinet, sauf quand,par exemple, les teneurs en nitratessont trop proches de la limite régle-mentaire de 50 mg/l maximum, ou de

25 mg/l pour les femmes enceintes, ouencore lorsqu’il existe des tuyaux enplomb dans les habitations.”Autre exception : les bébés de moinsde 6 mois pour lesquels il est préférabled’utiliser une eau en bouteille adaptéeà l’alimentation des nourrissons. À par-tir de l’âge de 6 mois, et jusqu’à 2 ans,

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Les trois quarts des Français sont satisfaits de la qualité de l’eau du robinet.Les insatisfaits lui reprochent surtout son goût chloré. (Les Français et l’eau,Baromètre C.I.Eau/TNS Sofres, 2008).

À SAVOIR

›Choisir l’eau du robinetUn tiers de ces eaux proviennent deseaux de surface (rivières, canaux, lacs…)et les deux tiers sont d’originesouterraine. Pour les rendre potables, ceseaux sont filtrées puis mélangées le plussouvent à de l’ozone ou à du chloregazeux pour éliminer toute trace degerme. Dernière étape: l’ajout de chloregarantit la qualité de l’eau pendant son transport jusqu’au robinet duconsommateur. Sa teneur estgénéralement toujours en dessous de0,3 mg/l. Cette quantité de chlore neprésente pas de risque pour la santé.

Enfin, l’eau est surveillée en continuafin de limiter certains polluants.

• Nitrates et pesticidesPour être consommée tous lesjours, l’eau du robinet ne doit pasdépasser 50mg/l de nitrates et0,5 microgramme par litre (µg/l) depesticides. Des normes plus strictessont recommandées pour certainespersonnes (voir article).

• PlombL’eau du robinet en contient généralementtrès peu, environ 5µg/l pour une limitefixée à 25 µg/l (10µg/l fin 2013).

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l’eau du robinet peut entrer sans pro-blème dans l’alimentation du bébé sielle contient moins de 25mg de nitratespar litre.À savoir, pour préserver sa qualité il fautsuivre des règles simples d’hygiène.Ainsi, après quelques jours d’absence,il est important de laisser couler l’eauquelques secondes avant de la consom-mer. Cela permet d’éliminer d’éven-tuelles traces de métaux présents dansles canalisations, surtout si celles-cisont en plomb. Pour éviter tout gas-pillage, cette eau peut servir au lavagedes mains ou à l’arrosage. Il est aussiimpératif de faire chauffer l’eau froidedu robinet pour préparer le thé, le café,cuire les pâtes… plutôt que d’utiliserdirectement de l’eau chaude. Celle-cipeut en effet s’altérer en stagnant dansles canalisations d’eau chaude. À savoiraussi, l’eau du robinet ne peut êtreconservée plus de 48 heures au réfri-gérateur (dans une bouteille fermée).Attention, en ce qui concerne l’eau despuits privés, il est impératif de la fairecontrôler régulièrement.

Eaux en bouteillePour les eaux en bouteille, on dis-tingue deux catégories : les eaux desource et les eaux minérales. Les pre-mières répondent aux mêmes normesde potabilité que l’eau du robinet. À

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Chez les nourrissons, les besoins en eau sont plus importants que chezl’adulte. Il faut donc être très vigilant, plus particulièrement lors de forteschaleurs, en cas de diarrhée aiguë ou de fièvre.

l’inverse, les eaux minérales revendi-quent des effets bénéfiques sur lasanté. “Certaines, riches en minéraux,restent des produits qu’il faut consom-mer de façon passagère pour desbesoins précis : troubles du transit,sudation importante après un effortphysique, et en cas de forte chaleur,apports en calcium”, précise le doc-teur Chevallier. Pour un usage familialquotidien, l’Académie nationale demédecine recommande une eau fai-blement minéralisée : la mention

›Filtrer l’eau du robinet ?Les carafes filtrantes et les dispositifs de traitement complémentaires(adoucisseurs ou autres) après compteurs ne sont pas recommandés. Ils peuvent devenir de véritables “nids à bactéries” dès lors que la notice d’emploi concernant leur entretien et la fréquence de leurremplacement n’est pas respectée. Attention : il faut aussi savoir que l’eau déchlorée, qui n’a donc plus de protection face aux germes,doit être consommée sous 6 à 7heures. Enfin, les systèmes de

filtrage retiennent également des minéraux et oligo-éléments utiles à l’organisme, comme le calcium, le magnésium, le fluor, le fer…

“résidu sec à 180 °C” sur l’étiquettede la bouteille doit indiquer une valeurinférieure à 500 mg/l. La simple men-tion sur la bouteille “convient à la pré-paration des biberons” suffit à savoirque l’eau peut être bue tous les jourssans inconvénient.Enfin, si le choix se porte sur une eauen bouteille, il peut être intéressantd’alterner les marques pour varier lesapports en minéraux et en oligo-éléments. ●

Alice Billouet

• ArsenicL’arsenic est naturellement présentdans les sols et peut égalementprovenir d’activités industrielles. Salimite de qualité est fixée à 10µg/l.

• MédicamentsÀ savoir : la présence de résidus demédicaments dans les eaux desurface est de plus en plus évoquée.Actuellement, aucune étuden’indique d’effet sur la santéhumaine.

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Eau à volonté” recommande leProgramme national nutritionsanté (PNNS). Inutile donc dese modérer ou de se forcer.

Boire quand on a soif ou envie s’avèresuffisant pour la plupart des adultesen bonne santé et dans des conditionsclimatiques normales. De plus, l’ali-mentation contribue à compléter quo-tidiennement notre hydratation. “Onoublie souvent, par exemple, que lesfruits et les légumes contiennent 80 à90 % d’eau. Si une personne en mangerégulièrement, et ne consomme pastrop de sel, boire un litre à un litre etdemi de liquides par jour peut être suf-fisant”, détaille le professeur HubertNivet, néphrologue au CHU de Tours.En avril 2008, une étude américaineétablissait que boire 1,9 litre d’eau parjour ne répondait à aucune recom-mandation scientifique et ne présen-

tait pas d’intérêt pour la santé*. “Secontenter de boire quand on a soif suf-fit. Boire au-delà n’entretient pas lesreins et ne détoxifie pas le corps.Quelle que soit la quantité de liquideà traiter, le rein retient les moléculesutiles à l’organisme et laisse passerles autres. Les urines seront juste plusou moins concentrées”, affirme lePr Hubert Nivet.

Boire plus dans certains casLes seules situations où il faut impé-rativement augmenter sa consomma-tion d’eau relèvent de la médecine. Sil’on a des calculs ou une infection uri-naire, une consommation accrue d’eaupeut être préconisée (selon avis médi-cal). L’eau devient alors un remède.“Pour autant, il ne faut pas s’imposerce mode de consommation à vie si l’ona subi une seule infection urinaire”,

SANTÉ

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De quoi le corps a-t-il besoin?Boire beaucoup n’améliore pas le fonctionnement des reins, n’augmente pasl’élimination des toxines et ne fait pas maigrir ! Mais mieux vaut boire beaucoupque pas assez.

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ll n’y a pas de calories dans l’eau. Mais à condition de la boire nature. Attention ! Certaines boissons ont la couleur del’eau, mais sont aromatisées.

rappelle le docteur Damien Rizet, chi-rurgien urologue à Montpellier.L’hydratation doit être aussi contrôléechez certaines personnes. C’est notam-ment le cas des nourrissons – qui nepeuvent se faire entendre – et des per-sonnes âgées, plus sensibles à ladéshydratation, et qui ne ressententpas forcément la soif. “En période decanicule, ces personnes peuventprendre une eau plus fortement miné-ralisée pour compenser la perte deminéraux due à la transpiration. Un oudeux verres suffisent”, ajoute le doc-teur Damien Rizet. Attention! La prisede certains médicaments (diurétiques,antihypertenseurs…) augmente éga-lement les pertes d’eau.●

A.B.

*Étude “Just add water” par les docteurs Dan Negoianuet Stanley Goldfarb, parue dans le Journal of the Ame-rican Society of Nephrology.

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Boire beaucoup ne fait pas maigrir

POINT DE VUE

L’eau est la boisson la plusdésaltérante et la seuleindispensable! Ellepermet d’assurer unebonne hydratation descellules et de compléternos apports quotidiensen minéraux et en oligo-éléments. Actuellement,nos besoins en eau sontperturbés par lamultiplication desboissons rafraîchissantessans alcool. Ces boissons,plus ou moinssucrées ouédulcorées,entraînent uneconfusion: on nesait plus si l’onboit parce que l’onest attiré par lesucre ou parceque l’on a soif.Cela favorise lesurpoids etl’obésité, enparticulier

chez les enfants.La premièrerecommandation estdonc de ne consommerque de l’eau à table,qu’elle soit plate ougazeuse. Pour ne pasfausser les besoins ducorps, il est tout aussiimportant de ne pasmanger trop

salé. L’excès de sel donnesoif et accentue l’envie de boissons sucrées. À savoir aussi: boirebeaucoup d’eau,contrairement à une idéereçue, n’aide pas àmaigrir. L’eau ne dissoutni les graisses ni lessucres.Enfin, boire pendant lesrepas n’est pas du toutcontre-indiqué. Le

brassage alimentaire se fait toujours mieux

si on boit un peu enmangeant. L’eauest toujours bonneà prendre, quel quesoit le moment de la journée!

Pour en savoir plus

Dr Laurent Chevallier, consultant en nutrition,praticien attaché au CHU deMontpellier et en clinique.

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Pour connaître les caractéristiques del’eau de votre commune, vous pouvezcontacter votre mairie, la Directiondépartementale des affaires sanitaires etsociales (Ddass) et votre fournisseurd’eau.Pour plus d’informations sur la qualité del’eau potable en France:•www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/eau/accueil.htm• www.ecologie.gouv.fr/-Eau-potable.html• www.eaufrance.fr

Les agences de l’eau : informations sur laqualité de l’eau, son cycle, son prix et lesproblèmes de pollution.www.lesagencesdeleau.fr

Surveillance des maladies liées à l’eauen France.www.invs.sante.fr/display/?doc=surveillance/eau_sante/index.htm

Le site de l’Agence française de sécuritésanitaire des aliments (Afssa), 27, av. duGénéral-Leclerc, 94700 Maisons-Alfort.Tél. : 01 49 77 09 20.www.afssa.fr, rubrique “Alimentationhumaine” puis “Eaux”.

À lireTout savoir sur les aliments. Vérités etimpostures, par le Dr Laurent Chevallier,éd. Le livre de poche, 2009 (à paraître).6,50 €.

Choisir l’eau du robinet, fiche pratiquedu ministère de l’Écologie et duDéveloppement durable, 2008.www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/Robinet.pdf

Recommandations de l’Afssa sur lescritères de qualité des eaux enbouteille pour une consommationsans risque des nourrissons, 2003.www.afssa.fr/Documents/EAUX2001sa0257.pdf

Léo et l’eau, 2005. Un livre réalisé parl’Inpes pour faire découvrir aux pluspetits les plaisirs de l’eau.www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/416.pdf

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À SAVOIR

SANTÉ

J’aimais rire. Désormais,je ne ris plus.” Commedes millions de Français,Patrick, aujourd’hui béné-

vole à France-Dépression, a vu sa viebouleversée par la maladie. “Pendanttrois ans, j’ai passé mes journées à nerien faire, à m’isoler du monde.” S’il s’enest sorti aujourd’hui, c’est grâce à l’aidede son médecin traitant qui lui aconseillé de bons spécialistes.Plus qu’un simple “coup de blues” pas-sager, la dépression est une vraie mala-die qui ne peut être vaincue qu’avec unaccompagnement médical. D’après unerécente enquête menée par l’Inpes*,8 millions de Français ont vécu ouvivront une dépression au cours de leurvie. L’institut vient de mettre en ligne

psychiatre, auteur d’un livre récent sur lesujet: les formes sévères, ou mélanco-liques, qui nécessitent souvent – maispas toujours– une hospitalisation, lesformes avérées, qui justifient un traite-ment médicamenteux et/ou psycholo-gique, et enfin, les dépressions mineures.Dans ce dernier cas, la personne peutencore mobiliser suffisamment de res-sources pour évoluer favorablementmême sans médicament, à conditiond’être suivie dans de bonnes conditions.”Un environnement familial et social debonne qualité, la pratique d’une activitéphysique, et un soutien psychologiquepeuvent contribuer à protéger contre lesformes mineures de dépression. Pour trai-ter les cas les plus sévères, les médica-ments sont incontournables. Dans tousles cas, l’alcool, qui aggrave les symp-tômes, est à proscrire.

Les symptômes“La frontière entre une tristesse per-sistante et une dépression n’est pastoujours facile à établir, prévient DavidGourion. C’est pourquoi il faut êtreparticulièrement rigoureux dans ladémarche diagnostique, qui est unacte médical à part entière. La dépres-sion est un syndrome, c’est-à-direnon pas un seul symptôme mais unensemble de signes précis. Ce syn-drome inclut notamment la fatigue,les troubles de la concentration, dusommeil, de l’appétit, la perte desenvies et du plaisir, la tristesseet les idées noires. La notion de duréeest importante elle aussi. Au-delà de15 jours, il faut consulter un médecin,

un guide complet pour en savoir plussur la maladie (lire l’encadré).

Les différentes formes de dépression“La dépression prend des formes variées,analyse Jean-Pierre Olié, chef de serviceà l’hôpital Sainte-Anne. Elle peut fairesuite à un accouchement, être saison-nière à l’arrivée de l’hiver, délirante, mar-quée par une hypersomnie (et non pasune insomnie) ou une hypersensibilitéaux attitudes d’autrui… Enfin, certainessont aiguës, d’autres chroniques quandelles durent au-delà de deux ans.” Il nepeut donc pas exister une réponse médi-cale unique face à une telle diversité.“On distingue trois niveaux de gravitéde la dépression, ajoute David Gourion,

18 Essentiel Santé Magazine - février 2009

›Une maladie peut en cacher une autreLes syndromes de la dépression peuvent également être la conséquenced’une autre pathologie. Ainsi, les dérèglements de la thyroïde sont lacause de nombreux états dépressifs. Toute pathologie qui entraîne une altération de l’état général peut parfois être confondue avec unedépression. Il en va de même avec les effets secondaires de certainsmédicaments comme les corticoïdes.“Je me souviens aussi d’un patient traité pour dépression qui était venu me voir parce qu’il continuait à être très fatigué et que lesantidépresseurs n’avaient aucun effet sur lui, explique David Gourion. J’ai finalement ordonné une IRM (imagerie par résonance magnétique)qui a fait apparaître des métastases cancéreuses dans le cerveau. Avantde prescrire des antidépresseurs, il faut réaliser un examen cliniquecomplet pour éliminer toutes les autres possibilités. D’où la nécessitéd’une collaboration étroite entre le médecin traitant et le psychiatre.”

La dépression, savoir la reconnaîtrePlus qu’un simple mal-être, la dépression est une véritable pathologieaccompagnée de symptômes bien précis. Savoir la reconnaître, c’est se donnerles moyens de mieux la traiter.

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surtout si la maladie a un impact fortsur la vie quotidienne, personnelle etprofessionnelle.”

Que faire ?La personne dépressive s’enferme dansun cercle vicieux. Elle peut, à cause desa maladie, se heurter à l’incompréhen-sion de son entourage, perdre sonemploi, et parfois même avoir à faireface à une rupture sentimentale, du faitdes difficultés relationnelles induitespar la dépression. Tous ces événementsnégatifs ne font qu’aggraver son état.Le rôle de l’entourage est donc capital.“Il ne faut surtout pas culpabiliser lapersonne. Il faut plutôt l’entourer et l’in-citer à consulter, car, plus la dépressionest traitée de façon précoce, plus elleguérit vite”, estime Stéphanie Wooley,présidente de l’Association France-Dépression.Dans les cas les plus graves, la solutionpasse souvent par les antidépresseurs,comme le précise Jean-Pierre Olié :“Depuis 50 ans, les médicaments ontbeaucoup évolué. Les antidépresseursde nouvelle génération entraînent

moins d’effets indésirables tout enconservant une bonne efficacité. Ilsn’entraînent pas de dépendance, maisleur arrêt doit se faire progressivement,sur 2 à 4 semaines. Il faut bien réfléchiravant la mise en place d’un traitement.Aucun médecin ne devrait prescrire desantidépresseurs sans avoir revu sonpatient au moins une fois. Il fautprendre le temps d’expliquer à la per-sonne dépressive l’importance de pour-suivre le traitement, même si elle sesent mieux. La moitié des malades arrê-tent à la fin du premier mois. Alors qu’untraitement par antidépresseurs doitdurer entre 4 et 6 mois pour être effi-cace. Les anxiolytiques, eux, permet-tent de calmer la douleur, mais nerèglent rien. Ils sont souvent prescritsen attendant que l’antidépresseur fasseeffet, mais l’idéal est de les prendre surdes durées les plus courtes possibles carils induisent une dépendance chez envi-ron 25 % des patients.” ●

Nicolas Démare

* Institut national de prévention et d’éducation pourla santé.

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Pour télécharger le guide de l’Inpes Ladépression en savoir plus pour en sortir :www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1057.pdfInpes42, bd de la Libération,93203 Saint-Denis Cedex.Tél. : 01 49 33 22 22www.info-depression.fr/

Association France-Dépression4, rue Vigée-Lebrun, 75015 Paris.Tél. : 01 40 61 05 66 (permanences tous les après-midi de la semaine de 14 h à 17 h).www.france-depression.org

À lireLes Nuits de l’âme. Guérir de ladépression, par David Gourion etHenri Loo, éd. Odile Jacob, 2007. 23 €.Lettre ouverte aux déprimés,par Pascal-Henri Keller, éd. Pascal,2008. 7 €.

Pour en savoir plus

Stigmatiser une personne dépressive, l’exhorter à “se bouger” ne sert à rien.

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SANTÉ

Lorsque le patient est adressé auradiologue, c’est souvent pourcompléter un diagnostic”, pré-cise Jacques Niney, président de

la Fédération nationale des médecinsradiologues. Une radiographie permeten particulier de rechercher des altéra-tions osseuses et articulaires. Mais, passeulement… “Elle est tout aussi indis-pensable au diagnostic ou à la sur-veillance de toutes les pathologies pul-monaires qu’elles soient infectieuses outumorales”, complète Michel Brauner,chef de service d’imagerie à l’hôpitald’Avicenne (Seine-Saint-Denis).

Déroulement de l’examenTechniquement, la radiographie utiliseles rayons X: en traversant la matière etselon sa densité, ces rayons viennentfrapper une plaque radiographique pourfixer une image. “C’est l’équivalent d’unprocédé d’ombres chinoises”, commente

Radiographie

Passage aux rayons XExamen d’imagerie médicale, la radiographie permet de diagnostiquer des pathologies du thorax et des lésions osseuses. Elle fournit aussi de précieux clichés de nombreux organes.

LEXIQUE

RAYONS X

Ils appartiennent à la mêmefamille que les rayons lumineuxmais leur longueur d’onde et leurénergie sont différentes. C’est un rayonnement (un ensembled’ondes ou de particules chargéesd’énergie) qui a la propriété detraverser la matière. À forte dose,ces rayons sont dangereux.

CLICHÉ RADIOGRAPHIQUE

C’est la photo intérieure d’un objet(en médecine du corps humain).Des rayons X sont émis par unesource. Ils traversent l’objet etviennent impressionner uneplaque: en blanc lorsque lesrayons sont absorbés par lamatière (par exemple les os). L’air,qui n’absorbe pas les rayons X,noircit le film, et les tissus mousoffrent des nuances de grisvariables selon leur densité.

Jean Dubousset, membre titulaire del’Académie nationale de médecine. L’im-pression est ensuite traitée pour livrerune photo de la partie du corps ou del’organe étudié. Parfois, l’examenrequiert l’injection ou l’ingestion d’unproduit de contraste pour rendre visibleune structure interne: le tube digestif,les veines, les artères. “C’est en généralla pathologie qui va déterminer lenombre de clichés à réaliser : souventdeux clichés pour le thorax, quatre pourune mammographie”, détaille JacquesNiney. Cet examen est court, indolore etl’irradiation est faible. Il faut l’équiva-lent de dix radiographies pour atteindrele rayonnement que l’on reçoit naturel-lement chaque année. “Toutefois, il fautrespecter le principe de précaution: évi-ter la multiplication inutile des clichés,et signaler sa grossesse pour une femmeenceinte”, insiste Michel Brauner. ●

Virginie Riccio

À SAVOIR

La révolution EOS™L’avenir de l’imagerie s’appellera-t-il EOS™? “Au lieu d’émettre un cône de rayons X, EOS™ produit deux faisceaux plats. Ils balayent le corps en20secondes et permettent d’obtenir un cliché simultané de face et de profil,des pieds à la tête. Cette technique est dix fois moins irradiante qu’uneradiographie conventionnelle”, explique François Lavaste, directeurhonoraire LBM*. Grâce à l’informatique, la totalité du squelette du patientest reconstruite permettant l’étude des articulations les unes par rapportaux autres. Seulement quelques appareils équipent les hôpitaux français.Actuellement Bordeaux, Paris et Marseille.

*Laboratoire de biomécanique de l’Ensam (École nationale supérieure d’arts et métiers).

La mammographie : un acte de dépistageIl s’agit d’un examen spécialisé deradiographie qui peut être prescritindividuellement, ou entrer dans lecadre du dépistage organisé du cancerdu sein, pour les femmes de plus de 50 ans. Le principe ? Vérifierl’intégrité des tissus mammaires. Lamammographie permet de détecterune anomalie, mais elle ne déterminepas, à elle seule, s’il s’agit d’un cancer.Des examens complémentaires sonttoujours nécessaires.

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1La radiographie est prescrite

pour compléter desinformations médicales :préciser un diagnostic,réaliser un dépistage,surveiller une pathologie…

2Avant l’examen, lepatient se prépare.

Rien ne doit venir parasiterl’image : les cheveux longssont attachés, les montreset bijoux retirés, le torsedévêtu…En salle de radiologie, la zone à étudier est placée contre le récepteurou la plaque.

3 Lors de la prise ducliché, les rayons X

sont émis durant un à trois centièmes deseconde. L’impression de la plaque est traitéeinformatiquement pourobtenir l’image intérieurede la zone étudiée.Plusieurs clichés peuventêtre réalisés.

4C’est le manipulateurradio qui réalise

les clichés. Il est placéderrière le pupitre de commande. Une vitreplombée le protège des rayonnements.

5 Le médecinradiologue vérifie

la qualité des clichés(contrastes, exposition). Il réalise ensuitel’interprétation, parfois en temps réel.

6Un compte rendu est remis au patient.

Il détaille les signesradiologiques, fixe leslimites de l’interprétation,présente une conclusionsynthétique et, le caséchéant, pose undiagnostic ou propose desexamens complémentaires.

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22 Essentiel Santé Magazine - février 2009

SANTÉ

L’huile essentielle est le pro-duit obtenu après distillationde la plante, à la vapeur d’eauou à sec, ou après application

d’un procédé mécanique sans chauf-fage. Le concentré recueilli est trèscomplexe (plusieurs centaines demolécules) et nécessite énormémentde matière première : une tonne defeuilles fraîches de mélisse pour150 grammes d’huile essentielle, parexemple ! Un mode de fabrication quiexplique en partie leur coût élevé.Qu’elles soient inhalées, étalées enmassages sur la peau, ou consomméesdans l’alimentation, les huiles essen-tielles ont une réputation antiseptique,bactéricide ou digestive. Mais atten-tion, cette popularité ne doit pas faireoublier qu’elles doivent être utiliséesavec précaution et toujours diluées,jamais pures. Inhalées, elles agissentdirectement sur les poumons et lesvoies respiratoires. Appliquées sur lapeau, elles y pénètrent facilement. Deplus, le massage accélère leur taux depénétration par effet mécanique.

Potentiellement toxiquesNaturel ne veut pas dire sans danger.“Une huile essentielle n’est pas un pro-duit banal. Non diluée, elle peut êtreextrêmement active et avoir des effetssecondaires toxiques”, avertit CélineDelerme, responsable du groupe de tra-vail Huiles essentielles dans les pro-duits cosmétiques à l’Agence françaisede sécurité sanitaire des produits desanté (Afssaps). Certaines huiless’avèrent incompatibles avec une expo-

sition au soleil (la famille desagrumes), ou d’autres, irritantes pourla peau (thym, origan). Plus dangereuxencore, beaucoup d’huiles ont des pro-priétés neurotoxiques (sauge, armoise,thuya) ou abortives (chénopode, rue).Ce qui explique qu’une quinzained’entre elles ne peuvent être délivréesqu’en pharmacie. Il est généralementrecommandé de ne pas les utiliser sil’on est enceinte ou si l’on allaite, etd’y recourir avec de très grandes pré-cautions pour les personnes fragiles(enfants, personnes âgées).

Difficile de vérifier la qualitéBien qu’il existe de nombreuses normesde qualité Afnor/ISO à destination desfabricants d’huiles essentielles, peu de

Les huiles essentielles :pas si doucesAssociés à l’image d’une médecine douce et naturelle, ces concentrés actifs de végétaux peuvent pourtant se révéler nocifs. À utiliser avec précaution, de préférence avec l’avis d’un spécialiste.

POINT DE VUE

En ventelibre mais passans danger“La Commission européennetravaille sur le sujet de la ventelibre, avec le souhait que les huilesessentielles ne soient venduesqu’en pharmacie. Au moins pourles phénols et les cétones, qui ontdes propriétés toxiques. Il estaberrant, par exemple, que lalavande stoechade ou la menthepouillot soient en vente libre surinternet. Il devrait y avoir un trientre deux secteurs: celui du bien-être et celui du thérapeutique.Dans tous les cas, il ne faut surtout pas avoir recours à l’auto-médication. Il faut aller chez unpharmacien qui connaisse leshuiles essentielles ou un médecinqui travaille avec l’aromathérapie.Beaucoup sont en cours deformation et connaissent très bienles huiles essentielles.”

Fabienne Millet,docteur en pharmacie, spécialiste des plantes, formatrice.

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critères permettent aux consomma-teurs de s’y retrouver. Il est toujourspréférable de choisir des produits dontl’étiquette comporte un maximum d’in-formations, comme le nom de la planteen latin, la région de récolte, l’organevégétal sécréteur (feuilles, écorce,fleur), la date limite d’utilisation, et lemode d’obtention. Mais cela ne suffitpas à garantir la qualité de l’huile. L’Afssaps a bien publié en mai 2008 unerecommandation à destination desindustriels, qui souligne l’importancedes critères de qualité des huiles essen-tielles et des plantes dont elles sontissues. Mais cela ne concerne que lafilière cosmétique. Devant ce manqued’information et de réglementation, leconsommateur doit se montrer trèsprudent. ●

Stéphanie Pichon

À SAVOIR

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InternetRecommandations de l’Afssaps relativesaux critères de qualité des huilesessentielles dans les cosmétiqueshttp://afssaps.sante.fr/pdf/5/reco-criteres-qualite-huiles-essentielles.pdf

À lireQue Choisir, n° 434 de février 2006,“Les huiles glissent sur l’essentiel”.Pour le commander, écrire à Que Choisir,service Abonnement - TSA 50293,92898 Nanterre Cedex 9, avec unrèglement de 4,20 € ou via le sitewww.quechoisir.org

Pour en savoir plus

Attention à l’automédication : seul un professionnel de santé, spécialisé dansles huiles essentielles, pourra être de bon conseil.

Propriétés et effetssecondairesIl existe plusieurs familles d’huilesessentielles avec chacune des propriétés particulières.

• Les phénolssont bactéricides(ex. : thym à thymol).Effets secondaires :dermocaustique (brûlures de la peau et des muqueuses),hépatotoxique (nocif pour le foie).

• Les aldéhydes ont des vertusantiseptiques, calmantes etsédatives (ex. : eucalyptuscitronné).Effets secondaires : irritant,dermocaustique.

• Les cétones stimulent larégénération des cellules et laformation des tissus, ont uneaction mucolytique (expectorant)(ex. : lavande aspic). Effetssecondaires : abortif, neurotoxique.

• Les esters ont un effet calmant et relaxant (ex. : bergamote).Effets secondaires :photosensibilisant dans le cas des essences.

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QUIZ

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Utiliser les huilesessentielles

Vrai Faux

SI VOUS AVEZDe 0 à 5 bonnes réponses:attention à l’utilisation des huiles essentielles.De 6 à 9 bonnes réponses:les huiles essentielles n’ont plus de secret pourvous!Vrai: 1. 2. 3. 6. 7. 9Faux: 3. 4. 5. 81.Vrai. Dans une crème, un lait neutre, ou une huile végétale, mais jamais dans l’eau.2.Vrai. L’appliquer diluée à l’intérieur du poignet et vérifier l’absence de réactions dans les

24heures.3.Vrai et faux. Seules certaines huiles essentielles (surtout les essences d’agrumes) peuvent

provoquer des taches sur la peau.4.Faux. Versée directement, elle peut même engendrer des brûlures. La diluer d’abord dans du

savon liquide.5.Faux. Il ne faut jamais dépasser 20 minutes et utiliser au maximum 20gouttes.6.Vrai. Cela évite la présence de résidus, mais cela ne garantit pas forcément la qualité de

l’huile.7.Vrai. À condition de bien la fermer et de la conserver à l’abri de la lumière.8.Faux. Il faut avaler aussitôt trois cuillerées d’huile végétale et appeler le centre antipoison.9.Vrai. Cette précaution concerne aussi les muqueuses.

EN APPLICATION CUTANÉE, IL FAUT DISSOUDRE L’HUILEDANS UN CORPS GRAS.

IL FAUT TOUJOURS LA TESTER AVANT DE L’APPLIQUEREN MASSAGE.

IL NE FAUT PAS S’EXPOSER AU SOLEIL APRÈS AVOIRAPPLIQUÉ UNE HUILE SUR LA PEAU.

JE PEUX EN VERSER QUELQUES GOUTTES DANS MON BAIN.

ON PEUT RESTER UNE HEURE DANS UN BAIN À L’HUILEESSENTIELLE.

MIEUX VAUT CHOISIR UNE HUILE “100 % PURE ET NATURELLE”.

UNE FIOLE D’HUILE ESSENTIELLE SE CONSERVELONGTEMPS.

EN CAS D’ABSORPTION ACCIDENTELLE IL FAUT BOIREDE L’EAU.

IL NE FAUT JAMAIS L’APPLIQUER, MÊME DILUÉE, À PROXIMITÉ DES YEUX.

Naturelles mais àhaute toxicité, leshuiles essentiellesdoivent être maniéesavec beaucoup deprécaution et surtoutêtre diluées.

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Votre mutuelle vous accompagne

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Pour accompagner le développement de votre enfant et l’aider à biengrandir, Prévadiès a mis en place un nouveau programme “La santé de votre enfant”. ›››

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PROGRAMME DES DEUX PREMIERS RENDEZ-VOUS SANTÉ

›Conseils téléphoniques surla diversification alimentaireUne diététicienne de Prévadiès répondra à vosquestions sur l’alimentation de votre enfant.“C’est vers les quatre mois d’un enfant que se posent les premières questions sur la

diversification alimentaire. Aussi chaque mois,les parents d’un enfant né à partir du

1er septembre 2008 recevront une invitation à utiliser ce service”, précise Amélie Mierral.

›“Enfance et premiers secours”, les gestes qui sauvent“Cette formation aux gestes d’urgence pédiatrique, animéepar des formateurs de la Croix-Rouge française, permet auxjeunes parents de savoir comment réagir en cas d’urgence pourlimiter les conséquences d’un accident de la vie courante”explique Amélie Mierral, responsable Promotion de la santé.Une invitation vous est adressée si votre premier enfant estâgé de moins de huit mois, pour des rendez-vous se déroulantd’avril à juin2009.

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VOTRE MUTUELLE

Pour vous inscrire aux “Rendez-vousSanté”:• sur www.prevadies.fr, rendez-vous à la rubrique “La santé de votre enfant”,accessible depuis votre “Espaceadhérents” avec vos codes d’accès,puis complétez le formulaire en ligne,• ou par téléphone : dites “enfance”pendant la musique d’accueil et vousserez directement orienté vers l’équipe“La santé de votre enfant”.Bretagne et Mayenne : 0821080070*Normandie : 0820018000*Autres régions : 0820830860**0,12 € TTC/min.

Contacts

De lanaissanceà 6 ans

La santé de votre enfant” adémarré en novembre2008 pourles enfants nés à partir du1er septembre 2008. “Prévadiès

souhaite être proche de ses adhérentsjeunes parents en les aidant, grâce à denombreux conseils, à traverser lesgrandes étapes du développement deleurs enfants de la naissance à 6 ans.L’ensemble des services de ce pro-gramme est proposé gratuitement àtous les adhérents dès l’inscription deleur enfant sur leur complémentairesanté”, détaille Karine Doyen, chef deprojet.

Comment bénéficier de ce programme?“La santé de votre enfant” vous permetde participer à des “Rendez-vous santé”sur des thématiques adaptées à l’âge devotre enfant. Pour en bénéficier, il voussuffit de communiquer votre adresse demessagerie électronique au momentde l’inscription de votre enfant et derépondre à l’invitation en vous inscrivant

sur le site internet de Prévadiès. Si vousne disposez pas de messagerie électro-nique, vous serez invités par courrier etvous pourrez vous inscrire dans lesagences ou en téléphonant à la mutuelle.Ce programme vous offre également lapossibilité de poser vos questions à desprofessionnels de santé. Si vous avezinternet, vous pourrez profiter de l’inté-gralité des services proposés: vous rece-vrez, régulièrement des “Repères santé”sous forme de courriels vidéo. Les grandesétapes du développement de l’enfant ysont traitées (les examens de la premièreannée, les vaccins, la santé bucco-den-taire…). Vous pourrez également accé-der au site dédié à ce programme dansvotre “Espace adhérents”. ●

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“Objectif Zéro Carie” :prévenir la carie dentairePrévadiès est la seule mutuelle à proposer un examen de prévention bucco-dentaire pour les enfants de deux à cinq ans, avec un programme expérimental“Objectif Zéro Carie”, lancé en 2004.

Sans Prévadiès, je n’aurais paspensé à amener Alicia chez ledentiste dès 2 ans. J’ai été trèssensible aux explications du

dentiste, tant sur l’hygiène que sur lesbonnes habitudes alimentaires, et j’aipris conscience de ce que je devais chan-ger au quotidien”, confie Isabelle, unejeune maman. En effet, les bonnes habi-tudes se prennent tôt et c’est le rôle duchirurgien-dentiste d’alerter les parentssur l’importance du brossage des dentset les risques liés à l’alimentation.

Il convient de sensibiliser les parents,dès la grossesse, à l’importance de l’hy-giène bucco-dentaire de leur enfant et,contrairement aux idées reçues, une pre-mière visite chez le dentiste à 2 ans estun bon choix. “À cet âge, expliqueArnaud Magnin, médecin et directeurPromotion de la santé de la mutuelle, lesparents sont encore investis dans lesexamens pédiatriques obligatoires, et ilssont réceptifs aux messages de préven-tion pour leur enfant. Leur rencontreavec le chirurgien-dentiste leur permet

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Depuis 2007, l’assurance maladie alancé une campagne de prévention“MTdents”. Les jeunes âgés de 6, 9,12, 15 et 18 ans peuvent bénéficier d’un examen de prévention gratuit et les soins conservateurs consécutifs à l’examen sont remboursés à 100 %.

À savoir

de mieux comprendre les enjeux d’unebonne hygiène bucco-dentaire. Sansoublier qu’une première visite de pré-vention, tout en douceur, dédramatiseral’environnement du cabinet dentaire.”

Une procédure simpleLes adhérents de certains départe-ments* recevront, dans le mois d’an-niversaire de leur enfant né entre 2004et 2007, un courrier d’invitation de lamutuelle et un titre de paiement per-sonnalisé pour une visite chez le chi-rurgien-dentiste de leur choix. Il leursuffira de s’assurer que celui-ci a biensigné une convention avec Prévadièspour dispenser les examens “ObjectifZéro Carie**”. Le prix de l’examen(42 euros) sera entièrement pris encharge par Prévadiès. L’examen porterasur cinq points : la sensibilisation desparents à l’équilibre alimentaire, la qua-lité du brossage, un bilan fluoré, unepremière approche orthodontique, lasensibilisation des parents au suivibucco-dentaire. ●

Marie Clainchard

*Le programme “Objectif Zéro Carie” est proposé à titreexpérimental sur trois départements. La mutuelle tra-vaille sur les moyens à mettre en œuvre pour le déployeret en faire bénéficier l’ensemble de ses adhérents.**Sur simple appel à la mutuelle.

LLoorrss ddee llaa pprreemmiièèrree vviissiittee,, lleess ccoonnsseeiillss dduu ddeennttiissttee ppeerrmmeetttteenntt aauuxx ppaarreennttssdd’’aaiiddeerr lleess eennffaannttss àà mmiieeuuxx ssee bbrroosssseerr lleess ddeennttss..

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EN B

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VOTRE MUTUELLE

Assemblée de sectionPour informer ses adhérents sur sonactivité et ses nouveaux services et leurpermettre d’échanger avec leurs élus, la mutuelle propose une assemblée desection le 22avril en Saône-et-Loire. Pourconnaître le détail du programme et vousinscrire, voir le document joint à ce journal.

Lutter contre la discriminationSensibilisé aux grandes thématiquescomme la lutte contre le sida, le service

santé de Chalon-sur-Saône a créé, avec le soutien de Prévadiès notamment, le Collectif Sida quiregroupe 18 structures et associations. Le 1er décembre 2008, pour la cinquièmeannée consécutive, il organisait pour les jeunes du département une action d’information ayant pour thème la lutte contre la discrimination. Pour en savoir plus sur les actions du Collectif Sida: www.chalon.fr.

Prévenir le mal-être des adolescentsPrévadiès participe à la promotion de laMaison des adolescents mise en placepar l’association “Synergie 71”. Cetteassociation lutte pour la prévention dumal-être et du suicide des adolescents en Saône-et-Loire et propose des actionsde sensibilisation du grand public. Pour en savoir plus, contactez GérardWetzel au 03 85 44 53 71 ou par courriel à wetzel.gé[email protected]. Blog:http://maisonado71.blogspot.com.

L’association “Toujours Femme” deChalon-sur-Saône a été crééepour apporter un soutien aux

femmes qui ont développé un cancer.Elle a pour but de les écouter, de les aideret de leur apporter un mieux être dansleur vie quotidienne. Elle propose despratiques corporelles de bien-êtrecomme le yoga et la relaxation ainsi quedes activités aquatiques, des soinsesthétiques et un atelier récréatif. Et,“parce que nous ne pouvons pas tou-jours partager avec nos proches nospeurs, notre ressenti, nous avons mis en

place, avec l’aide de la Fondation d’En-treprise Prévadiès, un accompagnementpsychologique”, explique Pascale Sau-vage, présidente de l’association. ●

“Toujours Femme”: un lieu d’écoute après le cancer

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Vous ou un de vos proches êtes/estconcerné(e)? N’hésitez pas à contacterl’association “Toujours Femme”, 8, ruedu Temple, 71100 Chalon-sur-Saône.Tél. : 03 85 94 08 42. Courriel :[email protected]

Contact

Pour plus d’information, rendez-voussur le site de l’association “ToujoursFemme” www.toujoursfemme.fr.

Découvrez votre nouveau service“Relevés santé en ligne”

Vous pouvez dorénavant consulter,télécharger et même éditer vosrelevés de santé en ligne, avec le

nouveau service “Relevés santé en ligne”.Pour vous inscrire, il suffit de vousconnecter à votre “Espace adhérents” etde vous identifier avec votre mot de passeet votre identifiant personnel. Ensuite,

vous serez informé par e-mail* de l’arri-vée d’un nouveau relevé de santé en ligne.

Quels avantages?Plus de documents papier à trier, classer,ranger… l’archivage électronique vous faitgagner du temps et réduit le volume de vosarchives et de votre consommation depapier. C’est aussi un moyen pratique pourrechercher un ancien remboursement– vous pouvez consulter, télécharger ouimprimer vos relevés de santé à toutmoment 7j/7, 24h/24– et fiable: avec l’ac-cès sécurisé, vous et vous seul pouvez lesconsulter ou les télécharger. De plus, ilssont strictement identiques à ceux éditéssur papier et ont la même valeur légale. Et,en choisissant ce service, vous faites unM

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Besoin d’aide ?Vous avez des questions, ou vous rencontrezdes difficultés sur le fonctionnement de ce service, consultez l’aide en ligne oucontactez-nous à [email protected].

geste pour la planète en accomplissant unacte citoyen en faveur de l’environnement.

Qui peut bénéficier de ce nouveauservice?Dans un premier temps, le service seraproposé aux adhérents rattachés aucentre de gestion de Châlon-sur-Saône.Pour connaître votre centre de gestion,consultez vos derniers décomptes. ●*Pour cela, vous devez avoir validé votre e-mail en cli-quant sur le lien que vous recevez automatiquementdès votre inscription.

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Vos avantagesFICHEPRATIQUE

Le programme Avantages HarmonieLe programme Avantages Harmonie est un service de votre mutuelle qui vous permet

de bénéficier d’offres privilégiées liées au bien-être.

› De quoi s’agit-il ?C’est un service mis en place par votremutuelle afin de favoriser votre bien-être.Entièrement gratuit, il vous permet, entant qu’adhérent ou ayant droit, etquelle que soit votre garantie, d’obtenirdes réductions (de 10 % à 50 %) ou desprestations à tarifs préférentiels, offer-tes par les partenaires qui adhérent auprogramme.

› Qui sont les partenaires du programme ?Les partenaires du programme Avanta-ges Harmonie sont des professionnelsqui exercent leur activité dans lesdomaines de la détente (centres debeauté, thalassothérapie, balnéothéra-pie, relaxation, Spa), de la forme (sallesde sport) et des voyages et séjours. Plusde 900 partenaires, répartis sur toute laFrance, ont déjà rejoint le programmeAvantages. De grandes enseignes natio-nales (Lady Fitness, Efféa, Moving,Hyper Minceur, UCPA, Center parcs,Vacanciel, groupe Pierre & Vacances,VVF Villages, La Balaguère, Clubaven-ture, Chez France) côtoient ainsi des par-tenaires régionaux et locaux. De nou-velles enseignes rejoignent par ailleursle programme tout au long de l’année,votre mutuelle recherchant en perma-nence de nouveaux partenaires propo-sant des offres privilégiées.À noter : vous pouvez les reconnaîtregrâce à leur logo “Avantages Harmonie”.

› Où sont-ils référencés ?L’ensemble des partenaires du programmeAvantages Harmonie et leurs offres sontréférencés dans un guide pratique dispo-nible, sur simple demande, dans toutesles agences de votre mutuelle. Celui-ciest mis à jour chaque année.Le site www.avantagesharmonie.fr recenseégalement tous ces professionnels ainsique les tarifs préférentiels qu’ils réser-vent aux mutualistes. De plus, des pro-motions ponctuelles y sont régulièrementproposées.Si vous ne pouvez pas vous déplacer, ousi vous n’avez pas internet, vous pouvezjoindre les conseillers de votre mutuelle enappelant le 0 821 080 070* pour la Bre-tagne et la Mayenne, le 0 820 018 000*pour la Normandie, le 0 820 830 860*pour les autres régions.

› Comment bénéficier des offres ?Sur simple présentation de votre cartemutualiste et d’un justificatif d’identité,vous bénéficiez toute l’année, auprès despartenaires du programme, des réductionsou des prestations indiquées dans le guideou sur le site www.avantagesharmonie.fr.À noter : pour bénéficier de certainesoffres, n’oubliez pas de vous munir del’identifiant et/ou du code d’accès spé-cifié par le partenaire dans le guide ousur le site internet.

*0,12 € TTC/min.

Des promotionsen avant-premièreSi vous souhaitez êtreinformé personnellementdes offres promotionnellesdes partenaires duprogramme, demandez-lepar courriel à[email protected], enprécisant votre code postal.

DevenezpartenaireSi votre activitéprofessionnelle relève des domaines de la forme,de la détente ou des loisirs,vous pouvez demander à rejoindre les partenairesdu programme. Il voussuffit de contacter l’équipe“Avantages Harmonie” :– par téléphone au04 92 91 85 76,– par fax au04 92 91 85 89,– ou par courriel à[email protected].

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Vos documentsFICHEPRATIQUE

Les statuts et le règlement intérieurRemis à tous les adhérents lors de leur adhésion, les statuts et le règlement intérieur sont des

documents essentiels qui fixent les règles de fonctionnement de votre mutuelle. Présentation.

› Les statutsC’est un ensemble d’articles relatifs aufonctionnement de votre mutuelle. Lesstatuts de Prévadiès sont composés de50 articles.

Sont-ils obligatoires?Oui. Les mutuelles régies par le code de lamutualité sont tenues de rédiger des sta-tuts et d’en fixer le contenu. Ils doiventêtre adoptés par l’assemblée générale.

Que contiennent-ils ?• Des informations obligatoires pour tou-tes les mutuelles comme:– l’objet, le siège social, la dénominationde la mutuelle et les branches d’assuran-ces garanties (dommages corporels, vie,non-vie…),– les conditions d’adhésion, de radiationet d’exclusion des adhérents,– la composition du conseil d’adminis-tration, le mode d’élection des adminis-trateurs, la durée de leur mandat, lesconditions de vote au conseil d’adminis-tration et les fonctions que peuvent rem-plir ses membres,– les conditions et modalités de vote àl’assemblée générale,– la représentation de la mutuelle en jus-tice et pour les actes de la vie civile.

• Des règles particulières applicables àchaque mutuelle comme, pour Prévadiès:– l’organisation en sections territoriales,– les catégories d’adhérents accueillisdans la mutuelle,– l’organisation de sa vie démocratique,– la mise en place de ses commissions.

› Le règlement intérieurIl s’agit d’articles qui peuvent venir com-pléter les statuts de la mutuelle.

Est-il obligatoire?Non. Le règlement intérieur est faculta-tif. Prévadiès a choisi d’en établir un.Celui-ci comporte 14 articles et a étéadopté, conformément à la législation,par le conseil d’administration et validépar l’assemblée générale.

Que contient-il ?– Il contient des informations sur la viedes sections (composition, fonctionne-ment…).– Il rappelle les règles concernant ledéroulement des élections des déléguésà l’assemblée générale.– Il donne des précisions sur le fonction-nement du fonds d’intervention que lamutuelle met à la disposition de sesadhérents en difficulté financière.

À savoirLes statuts et le règlementintérieur peuvent êtreamenés à évoluer pour des raisons propres à lamutuelle (modification du fonctionnement desinstances, extension du champ d’activités,fusion, scission…) ou liées à son environnement(modification des règlesrégissant les mutuelles).Les modifications doiventalors être adoptées parl’assemblée générale et être portées à laconnaissance desadhérents. Votre mutuellevous informe ainsirégulièrement desmodifications dansEssentiel Santé Magazine.

Votre mutuelleplus procheLes statuts et le règlementintérieur de la mutuellesont remis à chaqueadhérent lors de sonadhésion. Ils sontégalement disponibles sur le site internetwww.prevadies.fr, rubrique“Qui sommes-nous ?”, sursimple demande dans votreagence, ou en appelant le :• 0 821 080 070* pour la Bretagne et la Mayenne,• 0 820 01 8000* pour la Normandie,• 0 820 830 860* pour les autres régions.*0,12 € TTC/min.

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Essentiel Santé Magazine - février 2009 31

Depuis 2004, le Prix Solidarité, prixlittéraire des mutuelles d’Harmo-nie Mutuelles, récompense un

roman français qui met en avant la soli-darité, la dignité, la générosité, la tolé-

rance et le respect de lapersonne humaine. Desvaleurs que l’on retrouvedans No et moi, l’ouvragede Delphine de Vigan, lau-réate du Prix Solidarité2009.

Inscrivez-vous au jury 2010Vous êtes adhérent et vous souhaitezparticiper au jury de lecteurs du Prix Solidarité2010? Envoyez une lettre de motivation avant le 5 juin 2009 à Harmonie Mutuelles,Prix Solidarité, 28, rue de Rennes, BP 21,49010 Angers Cedex 01 ou par courriel à[email protected].

“No et moi”, lauréat du Prix Solidarité 09Un rêve d’adolescenteDélaissée par sa mère, incomprise par sonpère, Lou, 13ans, est une élève brillanteet isolée. Un jour, elle propose de faire unexposé sur les sans-abri et d’interviewerNo, une jeune femme SDF. Mais tenter dela connaître ne lui suffit pas. Elle décidede l’aider à s’en sortir. La remise du PrixSolidarité 2009 aura lieu le 14 mars auSalon du livre à Paris, de 11h à 12h30.Échanges avec Delphine de Vigan, séancede dédicace… un moment privilégié

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Audioprothésiste,le partenaire d’une bonne auditionL’audioprothésiste est le seul professionnel habilité à appareiller une personnemalentendante. Mais son rôle ne s’arrête pas là. Il a également une fonction de conseil et de suivi.

Nous intervenons suite à uneprescription médicale d’un oto-rhino-laryngologiste, signale

Isabelle Marbach, audioprothésistemutualiste. Nous procédons non seu-lement à des tests audiométriques pourdéterminer le degré de la perte audi-tive, mais nous évaluons et analysonsaussi les besoins du patient selon sonstyle de vie, ses attentes, son budgetet son niveau de gêne sociale… pourproposer le type d’appareillage lemieux adapté.”

Des visites de contrôle“Lorsque la personne a fait son choix,nous réalisons un moulage de l’oreille,puis un embout, qui sera positionnédans l’oreille et relié à l’aide auditive.Le patient dispose ensuite d’unepériode d’essai entrecoupée de visitespour améliorer les réglages, si néces-saire, et évaluer les bénéfices. L’essai

est gratuit, seul l’embout personnaliséreste à la charge du patient. Une foisl’appareil adopté, des visites régulièressont programmées pour vérifier s’il esttoujours bien réglé ou si l’audition abaissé. L’idéal est de pouvoir revoir lapersonne au bout de 3 mois, 6 mois etun an après l’appareillage, note Isa-belle Marbach. Chaque année, nousenvoyons un courrier à nos patients

Certains équipements ne se voientpresque plus.

pour qu’ils viennent réaliser un bilancomplet afin de vérifier l’efficacité del’appareillage.” ●

ouvert à tous pour dialoguer avec l’au-teur lauréat. ●

À l’occasion de la journée nationale del’audition du 12 mars, la mutuelle vousinvite à passer un test auditif* gratuitavec un audioprothésiste. Vous pouvezprendre rendez-vous dans le centreAudition mutualiste de votre choix,muni de votre carte mutualiste.Pour connaître le centre d’audioprothèsele plus proche de chez vous, contactezla mutuelle au 0820 830 860(0,12 € TTC/min) ou consultez le sitewww.prevadies.fr, dans votre “Espaceadhérents”.*Test non médical, effectué par des audioprothésistesdiplômés.

À savoir

Rédactrice en chef adjointe des pages spéciales Bourgogne, Champagne-Ardenne, Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Morbihan, Normandie, Pays de la Loire, Prévadiès et Releya : Brigitte Imber. Tél. : 03 83 93 26 06. Courriel : [email protected]. Comité de rédaction : P. Bordes, R. Boucher, C. Brillet,F. Colnot, G. Desbrousses, P. Desouches, G. Dolicque, B. Fallaix, A.Gillot, J.-M. Giroux, D. Guerling, P. Hervé, A.Houa, B. Jourdan, M.Kerjean, S. Lang, C. Le Balc’h, S. Liotet,A. Magnin, Y. Maréchal, D. Medjebeur, J.-J. Mérour, B. Michaud, C. Prévot, J.-M. Tabareau.

CONTACT › Prévadiès - 9-11, avenue du Rhin - 54520 Laxou. Tél.: 0820 830 860 (0,12 € TTC/min) ou consultez le site internet : www.prevadies.fr.

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