Hemato
Transcript of Hemato
APLASIESeule la BOM peut poser ce
diagnostic : moëlle désertique• Idiopathique• Secondaire :
- médicaments(chloramphénicol...)
- toxique (benzène, ecstasy)- constitutionnelle (FANCONI...),- hépatite virale,- grossesse
DYSMYÉLOPOÏÈSEL’analyse du myélogramme
est habituellement suffisantepour le diagnostic :
• Mégaloblastose carentielle :carence en Vit. B12, en folate,certains médicaments (cf 313)
• Myélodysplasies (intérêt ducaryotype médullaire) : anémieréfractaire (AR); AR avec excès deblastes ; AR sidéroblastiqueidiopathique acquise ; syndromemyélo-monocytaire chronique
MYÉLOFIBROSESeule la BOM peut poser
ce diagnostic : fibroseréticulinique voire
mutilante (collagène) • Isolée• Associée à :
- envahissement (surtout tricholeucocyte,LAM 7...)
- myélodysplasie- stade final de syndrome
myéloprolifératif
CAUSES COMPLEXES• Syndrome d’activation
macrophagique : au seind’une moëlle richemacrophages ↑ ethémophagocytose.- lymphomes T- histiocytoses- infections virales
• Infections :- tuberculose- leishmaniose- toxoplasmose disséminée
Orientation diagnostique devant une
PANCYTOPÉNIEH O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 67
PANCYTOPÉNIE
• Anémie : Hb < 13 g/dl ( ) ou < 12 g/dl ( )• Leuconeutropénie : leucocytes < 4 G/l et PNN < 1,8 G/l• Thrombopénie : plaquettes < 150 G/l
APPRÉCIER LA GRAVITÉ IMMÉDIATE• Tolérance de l’anémie : tachycardie,
lipothymies, douleurs angineuses• Risque hémorragique : corrélé au taux de
plaquettes et à l’importance des signescutanéomuqueux (purpura profus, bulleshémorragiques buccales, hémorragies au FO)
• Risque infectieux : corrélé à profondeur etdurée de la neutropénie (important si< 0,5 G/l, majeur si < 0,1 G/l) : température,foyer infectieux, hémodynamique
PANCYTOPÉNIE CENTRALE PANCYTOPÉNIE PÉRIPHÉRIQUE
Au myélogramme, moëlle richeet normale
• Hypersplénisme +++ : toutesplénomégalie peut →hypersplénisme ; hépatopathiecirrhotique +++
• Maladie auto-immune :hémolyse et thrombopénieautoimmune, neutropénie(isolée ou associée à uneaffection systémique : lupus ++)
• Microangiopathiethrombotique
ÉLÉMENTS D’ORIENTATION CLINICO-BIOLOGIQUES• Rapidité d’installation (hémogrammes antérieurs)• Médicaments, alcoolisme, hépatopathie connue• Cytotoxique (radiothérapie, chimiothérapie récente, autre)
pour hémopathie, cancer• Adénopathie, hépatomégalie, splénomégalie +++• Signes d’hépatopathie (ascite, œdèmes, insuffisance
hépatique, hypertension portale)• Examen attentif de l’hémogramme : VGM, cellules anormales,
déformation GR, anomalies des polynucléaires(hyposegmentés, dégranulés), taux de réticulocytes
• Bilan d’hémolyse si anémie régénérative, bilan hépatique,bilan d’hémostase (CIVD ?)
• Électrophorèse des protides (pic ?, hypo ou hyper gamma)
MYÉLOGRAMME• Frottis de richesse normale ou augmenté
→ interprétation possible• Frottis hémodilué (artéfact) → refaire le
myélogramme• Frottis de richesse diminué voire désertique
→ BOM• Aspiration impossible (suspect de
myélofibrose) → BOM→ dans certains cas on ajoute : caryotype,
immunophénotypage médullaire (à prévoir avant de faire le geste !)
MYÉLOGRAMME pas systématique si : • Hépatopathie probable (faire fibroscopie
gastrique, écho-doppler hépatique)• traitement cytotoxique (pancytopénie prévisible)• anémie nettement régénérative (hémolytique
auto-immune)
BIOPSIE OSTÉO-MÉDULLAIRE(BOM)
indiquée :
• En cas d’échecs du myélogramme • D’emblée en cas de suspicion de
lymphome, de maladie de HODGKIN,d’hémopathies lymphoïdechronique, de métastase
→ c’est le seul examen permettantd’apprécier avec certitude larichesse du tissu médullaire
RECHERCHER LA CAUSE
ENVAHISSEMENTLa nature de l’envahissement est déterminée par l’analyse
du myélogramme. La BOM est parfois nécessaire*.
• Leucémie aiguë (LAL, LAM)• Lymphome non hodgkinien*• Maladie de HODGKIN*• Hémopathie lymphoïde “chronique”* :
leucémie à tricholeucocytes, SLVL,Maladie de WALDENSTRÖM, LLC
• Métastase médullaire de tumeur solide*• Myélome
CORVASAL® 2 mg CORVASAL® 4 mg Angor Donneur direct d’EDRF/NOMOLSIDOMINE
Orientation diagnostique devant une
ANÉMIEH O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
Apprécier en premier lieu la richesse du frottis
Syndrome inflammatoireInsuffisance rénale
Chimiothérapie récenteHyperthyroïdie,Panhypopituitarisme
Alcoolisme
Médicaments responsablesd’A. mégaloblastiques cf 313
Penser à hémodilution• Physiologique• Iatrogène• Pathologique
HoechstInternat 68
ANÉMIE (A)Hb < 13 g/dl ( ) ou < 12 g/dl ( )
Réticulocytes ↑
Anémie normo oumacrocytairerégénérative
- Hémolyse (→ haptoglobine,LDH, bilirubine, COOMBS direct)
- Saignement aigu récent- Régénération anémie centrale
Anémies sidéroblastiquesacquises :• ARSIA (myélodysplasie), • Isoniazide, chloramphénicol,• Déficit en vitamine B1,
en cuivre
MYÉLOGRAMME
A. microcytaireVGM < 80→ Ferritine
A. normocytaireVGM 80-100
→ Réticulocytes
A. macrocytaireVGM > 100
→ Réticulocytes
ou
ou
Anémie inflammatoire
Thalassémies
Myélogramme avec Perls
Anémie ferriprive↓↓
• Compléter le bilan martial : fer sérique (FS), transferrine(TF), coefficient de saturation transferrine (CS)
• Bilan inflammatoire : CRP, fibrine• Si suspicion : électrophorèse Hb (EpHb)
Penser aussi à :• Hyperthyroïdie• Saturnisme
Réticulocytes ↓↓Anémie normocytaire
arégénérative
Réticulocytes ↓↓Anémie macrocytaire
arégénérative
FROTTIS MÉDULLAIRE DE RICHESSE NORMALE OU AUGMENTÉE• Dysmyélopoïèse
- Mégaloblastose (habituellement A mac, mais exceptions possibles) :carence en vit. B12, carence en folates
- Myélodysplasies +++ : anémie réfractaire (AR), AR avec excès de blastes(AREB), AR sidéroblastique idiopathique acquise (ARSIA), syndrome 5q-,leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC)
• Envahissement médullaire : leucémies aiguës, myélome, métastase,lymphome → biopsie ostéo-médullaire (BOM) parfois nécessaire
• Absence d’érythroblaste : érythroblastopénie : infection virale (parvovirusB19 sur hémolyse chronique ou sujet immunodéprimé), auto-immune
FROTTIS MÉDULLAIRE HÉMODILUÉ
Artéfact : refairemyélogramme
FROTTIS MÉDULLAIRE PAUVRE
→ BOM indispensable pour lediagnostic d’aplasie médullaire,
mais retrouvant parfois : envahissement, dysmyélopoïèse...
ASPIRATION MÉDULLAIRE DIFFICILE VOIRE
IMPOSSIBLE→ BOM indispensable pour
le diagnostic de myélofibroseisolée ou associée à un envahissement
CORVASAL® 2 mg CORVASAL® 4 mg Angor Donneur direct d’EDRF/NOMOLSIDOMINE
- Tolérance ?- Rapidité d’installation ?
(NFS antérieures)
FerritineN
VGM
• FS ↓↓ , CS N,+ syndromeinflammatoire
• FS N ou ↑EpHb ⊕
• FS N ou ↑
Orientation diagnostique devant une
THROMBOPÉNIEH O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
• Envahissement par des cellules anormales : - Leucémie aiguë : LAL, LAM (cytochimie,
immunophénotypage, caryotype)- Lymphome (BOM)- Métastase (BOM)- Myélome- Hémopathie lymphoïde chronique : L. à tricholeucocytes,
M. de WALDENSTRÖM, LLC (immunophénotypage ± BOM)• Trouble de maturation : dysmyélopoïèse
- Mégaloblastose : carence vitaminique (B12, folates)et certains médicaments
- Myélodysplasies• Hypoplasie mégacaryocytaire ou globale :
- Aplasie médullaire débutante (BOM +++)- Certains toxiques (estrogènes, chlorothiazide, alcool,
tolbutamide) peuvent donner T. centrale isolée- T. constitutionnelles (MAY HEGGLIN, WISCOTT ALDRICH)
THROMBOPÉNIES PÉRIPHÉRIQUES
• Rechercher en premier : - CIVD, insuffisance hépatique (bilan d’hémostase +++)- Microangiopathie thrombotique (shizocytes, AH mécanique, fièvre, insuffisance rénale, signes neurologiques) - Hypersplénisme- Héparine (TIH) = • type 1 : précoce (< 5ème jour) modérées et bénignes,
• type 2 : tardives (> 5ème jour) graves (thromboses et hémorragies) - Autres médicaments : - Purpura post transfusionnel (allo-immun), 5 -15 j après transfusion
(≠ des thrombopénies par dilution lors des transfusions massives de GR)- Paludisme (si voyage)
• Si négatif ⇒ évoquer : purpura thrombopénique autoimmun :- Parfois associé :
. infection (virale ++) : sérologies HIV, CMV, MNI test (+/- sérologie EBV), voire sérologies rubéole, hépatites, toxoplasmose
. maladie auto-immune (lupus, AHAI (EVANS), HASHIMOTO...) → anticorps FAN antiphospholipides,anti–thyroïdiens, COOMBS direct (réticulocytes, haptoglobine)
. syndrome lymphoprolifératif (LLC) - Souvent isolé : PTAI idiopathique (diagnostic d’élimination)
→ recherche non systématique d’Ac antiplaquettes : preuve du mécanisme immunologique• A part : T. périphérique et grossesse
- T. gestationelle (> 70 G/l, fin de grossesse et bilan négatif)- PTAI : déclenché ou aggravé par la grossesse- HELLP syndrome (MAT + cytolyse hépatique + prééclampsie)
• Rare : T périphériques isolées constitutionnelles
HoechstInternat 69
MÉGACARYOCYTES ?
Diminution ou absence Présence ou augmentation
THROMBOPÉNIEPlaquettes < 150 G/l
MYÉLOGRAMME
ÉVALUER LE RISQUE DE COMPLICATIONS HÉMORRAGIQUES GRAVES
(H. cérébroméningée, autres H viscérales)
• Selon le chiffre des plaquettes (sans parallélisme absolu) et la clinique : - risque possible si < 50 G/l et/ou purpura cutané- risque majeur si < 20 G/l et/ou caractère extensif du purpura,
bulles hémorragiques buccales, hémorragies rétiniennes (FO)• Examens cliniques répétés• Terrain : HTA, âge > 60 ans, lésion viscérale pouvant saigner
ÉLÉMENTS D’ORIENTATION
• Interrogatoire : prises médicamenteuses, hémogrammesantérieurs, voyages, histoire familiale
• Examen clinique : syndrome tumoral • Contrôle du frottis sanguin (sur lame) recherchant : absence
d’amas plaquettaires, syndrome mononucléosique, cellulesanormales, schizocytes
• Hémostase : TP, TCA, fibrine ± D-Dimères et PDF : CIVD ?• Éliminer fausse thrombopénie (EDTA)
THROMBOPÉNIES CENTRALES
Analyse du myélogramme,± biopsie ostéomédullaire (BOM), ± caryotype, immunophénotypage
quinine, quinidine, sulfamides,thiazidiques, digitaliques,pénicillines, dipyridamole, sels d’or, acide valproïque,
alphaméthyldopa (...)
CORVASAL® 2 mg CORVASAL® 4 mg Angor Donneur direct d’EDRF/NOMOLSIDOMINE
Orientation diagnostique devant une
THROMBOCYTOSEH O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr J.N. MUNCKService d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
HoechstInternat 70
CORVASAL® 2 mg CORVASAL® 4 mg Angor Donneur direct d’EDRF/NOMOLSIDOMINE
Splénomégalie, hyperleucocytose avec myélémie,basophilie, ↓ phosphatases alcalines leucocytaires,chromosome Philadelphie
Splénomégalie, plaquettose modeste, augmentation du volumeglobulaire
Thrombocytose rare
Splénomégalie modérée, anomalies plaquettairesmorphologiques et fonctionnelles, mégacaryocytose majeure
COMPLICATIONS POSSIBLES : . thromboses veineuses superficielles et profondes. infarctus cérébraux, mésentériques. accidents ischémiques
TRAITEMENTS CYTORÉDUCTEURS : hydroxycarbamide,busulfan, pipobroman
SYNDROME MYÉLOPROLIFÉRATIF ? THROMBOCYTOSE SECONDAIRE. le plus souvent modérée. peu ou pas pathogène
THROMBOCYTOSEAugmentation permanente du chiffre de
plaquettes circulantes > 500 x 109 / l
Thrombocytose transitoire aprèshémorragie, hémolyse, hypoplasiemédullaire, thrombopénie,splénectomie
Processus infectieux aigu ouchronique
Cancer ou lymphome
Injections répétées de vincristine
Accompagnant une hyposidérémie
Myélogramme, biopsie médullaire, caryotype, volume globulaire
LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE
MALADIE DE VAQUEZ
SPLÉNOMÉGALIE MYÉLOÏDE
THROMBOCYTÉMIE ESSENTIELLE
PARASITOSES
• HEo habituellement < 1,5 G/l et terrainatopique
• Affections respiratoires : asthme, rhinite,syndrome de WIDAL, aspergillose BPallergique
• Affections cutanéo-muqueuses : eczémaet urticaire atopique, conjonctivite
• Médicaments (allergie +++) : HEo isoléeou associée à manifestations cutanée,respiratoire, hépatique, etc.
⇒ Carbamazépime, allopurinol, aspirine,AINS, antibiotiques (b-lactamines,vancomycine, sulfamides,rifampicine…), amphotéricine B,phénothiazines, tricycliques, sels d’or
• Toxiques rares : L-Tryptophane(myalgies)
INTERROGATOIRE• Médicaments +++, allergie, atopie• Voyages, habitudes alimentaires
EXAMEN CLINIQUE• Fièvre, AEG, sueurs• Prurit, HSM, adénopathies• Signes respiratoires
SÉJOUR HORS MÉTROPOLE• HEo massive en phase d’invasion,
courbe de LAVIER :- Bilharzioses (intestinale, urogénitale,
artérioveineuse, génitale et rectale) → œufs (urines, selles) : biopsie rectale,cystoscopie, sérologie
- Filarioses :. F. lymphatiques → frottis/goutte épaisse
(nocturne), sérologie. Onchocercose → biopsie cutanée
exsangue, sérologie. Loase → frottis/goutte épaisse (diurne),
sérologie• HEo massive et persistante :
- Anguilluloses → larves/selles + culture(sérologie)
• HEo modérée : botriocéphalose, anisakiase,
(HEo non isolée)• Néoplasies :
- Maladie de Hodgkin, lymphomes T, Sézary,Mycosis fungoïde
- Leucémies aiguës (LAM4 avec anomalie du 16, LAL)- Cancers solides (bronche, estomac, rein,
surrénales, thyroïde, foie, pancréas)• Maladies systémiques : angéite de CHURG et
STRAUSS, fasciite à éosinophiles (M. de SHULMANN),périartérite noueuse, lupus, PR, M. de BEHÇET,polymyosite, dermatomyosite…
• Autres maladies, “appareil par appareil” :- respiratoires : M. de CARRINGTON (pneumopathie
chronique à éosinophiles)- cutanées : pemphigoïde bulleuse- digestives : gastro-entérite à éosinophiles, M. de
CROHN, rectocolite hémorragique- certains déficit immunitaires constitutionnels
(WISKOTT ALDRICH)
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES• Niveau d’éosinophilie et profil évolutif (persistant, cyclique, courbe de LAVIER)• Parasitologie des selles : à répéter• Sérologies (fréquence des réactions croisées)• IgE totales (↑ si parasite ou allergie)
≥ 0,5 G/l sur hémogrammesrépétés (N < 0,25)
Orientation diagnostique devant une
HYPERÉOSINOPHILIEH O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 71
HYPERÉOSINOPHILIE BILAN ÉTIOLOGIQUE
HEo ALLERGIQUE/TOXIQUE(Helminthes +++)
AUTRES CAUSES
PAS DE SÉJOUR HORS MÉTROPOLE• HEo massive en phase d’invasion, courbe
de LAVIER :- Douve du foie → sérologie, œufs/selles (après 3 mois)- Ascaridiose → œufs/selles (après 3 mois), sérologie
• HEo massive et persistante : - Trichinose → sérologie, biopsie muscle (larves
enkystées)- Toxoxarose → sérologie- Hypodermose-myase- Rupture de kyste hydatique → sérologie
• HEo modérée : oxyuriose, tæniase, hydatidose(massive en cas de rupture de kyste), echinoccocose,trichocéphalose…
PAS DE CAUSE RETROUVÉE → SYNDROME HYPERÉOSINOPHILIQUE ?
• Impose bilan étiologique approfondi et recherche de manifestations (gravité potentielle) :- cardiaques : insuffisance cardiaque (infiltration, nécrose puis fibrose endomyocardique),
complications thrombo-emboliques- pulmonaires : insuffisance respiratoire (infiltrats puis fibrose pulmonaire)- neurologiques : AVC, neuropathie périphérique, encéphalopathie- digestives : diarrhée, douleurs abdominales
• Définition : HEo > 1,5 G/l, depuis> 6 mois, d’origine inconnue avecretentissement viscéral
• Évolution : - soit vers syndrome myéloprolifératif
voire leucémie aiguë- soit évolution sur un mode “allergique”
CORVASAL® 2 mg CORVASAL® 4 mg Angor Donneur direct d’EDRF/NOMOLSIDOMINE
Orientation diagnostique devant un
ALLONGEMENT du TEMPS de CÉPHALINE KAOLIN ou ACTIVÉ (TCK, TCA)H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 72a
ALLONGEMENT DU TCA
ANTICOAGULANT CIRCULANT (ACC)
• Anti-WILLEBRAND (TS ↑ )• Anti-VIII, IX, XI, XII (TS, TT, TP Nx)• Anti-prothrombinase (ACC lupique),
anti-V, X, II (TP ↓ )• Anti-thrombine (TT ↑ )
TP
TP NORMAL
TS AUGMENTÉ• Maladie de
WILLEBRAND VIII et IX normaux• Déficit en XI
(Maladie deROSENTHAL)
• Déficit en XII
↓ du VIII ou ↓ IX• Hémophilie
A ou B
↓ isolée d’un cofacteur
• Amylose etdéficit en X
• Déficit en V• Déficit en II
Fg et facteur V normaux, ↓ II, ↓ VII+X• Hypovitaminose K
(nouveau-né, ictèrerétentionnel)
• Traitement AVK• Intoxication par
chlorphacinone (mortaux rats)
TS NORMAL
TR AUGMENTÉ TR NORMAL• Héparine non
fractionnée
TT NORMAL TT AUGMENTÉ
TP ABAISSÉ
CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTE
• Découverte fortuite +++• Syndrome hémorragique : récent ? familial ?
avec hémarthroses ? cutanéo-muqueux ?• Thromboses• Traitement en cours
NON CORRIGÉ parPLASMA TÉMOIN
CORRIGÉ parPLASMA TÉMOIN
• Taux de plaquettes• Cofacteurs (II, V, VII+X)• Fibrinogène (Fg)• Temps de thrombine (TT)• Temps de reptilase (TR)
Fg et cofacteurs normaux
• Dysfibrinogénémie(congénitale ouacquise)
• Inhibiteur de phasefinale de coagulation(ex : IgM monoclonale)
↓ isolée du Fg• Traitement
fibrinolytique• Fibrinogénolyse
primitive• Déficit congénital
en I
↓ globale des cofacteurs et du Fg • CIVD• Insuffisance
hépatique• Syndrome
d’activationmacrophagique
Contact TCA Thromboplastines tissulaires TPXII XIIa VII
XI XIa TB-VIIaIX IXa
VIIIaX Xa
VaII IIa TT
Fibrinogène Fibrine
CORVASAL® 2 mg CORVASAL® 4 mg Angor Donneur direct d’EDRF/NOMOLSIDOMINE
72b
Orientation diagnostique devant un
ALLONGEMENT DU TEMPS DE SAIGNEMENTH O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
TS normal < 8TS entre 8 et 10 ⇒ à contrôlerTS > 10 mn (MÉTHODE IVY)
HoechstInternat 72b
PLAQUETTES < 150 G/l *= THROMBOPÉNIE (cf 69)
PLAQUETTES NORMALES PLAQUETTES AUGMENTÉES= THROMBOCYTOSE
CORVASAL® 2 mg CORVASAL® 4 mg Angor Donneur direct d’EDRF/NOMOLSIDOMINE
• Interrogatoire• Examen clinique• NFS
• TP, TCA, fibrine• Facteur WILLEBRAND
• Facteur VIII
NORMAUX
THROMBOPATHIES ACQUISES• Thrombocytoses réactionnelles• Syndromes myéloprolifératifs • Médicaments antiagrégants plaquettaires : aspirine, AINS,
PLAVIX®, TICLID®, CÉBUTID®, dypiramidole, b-lactamines àfortes doses, macromolécules (ELOHES®)
• Insuffisance rénale• Myélodysplasies• Dysglobulinémies (myélome, WALDENSTRÖM)• Anémie importante (Hb < 8 g/dl)
THROMBOPATHIES CONSTITUTIONNELLES• Étude des fonctions plaquettaires : rétraction
du caillot, agrégation induite par ADP, collagène,ristocétine, adrénaline ..., glycoprotéinesplaquettaire en cytométrie de flux
• Enquête familiale MALADIE DE WILLEBRAND
• Thrombasthénie de GLANZMANN (déficit en Gp IIb/IIIa)• Dystrophie thrombocytaire de BERNARD et SOULIER
(déficit en Gp Ib) • Pseudo-maladie de WILLEBRAND
• Pathologie des granules plaquettaires (Maladie dupool vide δ, plaquettes grises)
• Déficit en cyclooxygénase
* Attention : une thrombopénie modérée (> 50 G/l) ne peutexpliquer à elle seule un syndrome hémorragique et un allongement
significatif du TS → rechercher une thrombopathie associéeTAD : transmission autosomique dominante TAR : transmission autosomique récessive
Type 1 Type 2A Type 2B Type 3
TS ↑ ↑ ↑ ↑TCA N ou ↑ N ou ↑ N ou ↑ ↑↑↑vWAg ↓ ↓ N ou ↓ (-)vWRCo ↓ ↓↓↓ ↓↓ (-)Agrégation ristocétine (-) (-) ↑ (-)VIII N ou ↓ N ou ↓ N ou ↓ ↓↓↓Électrophorèse Résultats variables selon les sous-typesDDAVP efficace efficace (+/-) contre-indiqué inefficaceType de déficit, quantitatif qualitatif qualitatif quantitatiffréquence partiel, 80 % 10 % 5 % 1-3 %et transmission TAD TAD TAD TAD
72a
Orientation diagnostique devant une
SPLENOMEGALIEH O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr J.N. MUNCKService d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
HoechstInternat 73
CORVASAL® 2 mg CORVASAL® 4 mg Angor Donneur direct d’EDRF/NOMOLSIDOMINE
SPLÉNOMÉGALIE
NFS ANORMALEORIENTATION CLINIQUE
Contextefamilial
• Anémie hémolytique. Sphérocytose. Thalassémie. Drépanocytose. Enzymopathie
• Surcharge lipidique. Gaucher. Niemann-Pick
Fièvre
positives
• Septicémie àpyogènes
• Typhoïde• Leptospirose• Brucellose
négatives
• Endocarditelente(échocardio)
• Brucellose(sérologie)
• Tuberculose(PBH)
• Viroses (HIV,EBV)
• Parasitoses :paludisme,leishmaniose
• Hémopathies
HÉMOCULTURES
Hypertension portale(HTP)
(ascite, OMI, CVC, VO)
• HTP connue ou attendue. Cirrhose. Hémochromatose, Wilson. Sarcoïdose. Bilharziose
• HTP isolée. Maladie veino-occlusive. Budd Chiari. Thrombose, sténose ou
compression de la veineporte et/ou splénique
Adénopathies
• Viroses (HIV, EBV). LLC ou leucémie
prolymphocytaire. LNH, Hodgkin. Tricholeucocytes. Waldenström
• Anémie hémolytique• Autres anomalies : myélogramme et/ou
BOM et/ou caryotype. Syndromes lymphoprolifératifs. Syndromes myéloprolifératifs
.. Splénomégalie myéloïde
.. LMC
.. Vaquez
.. Thrombocytémie essentielle. LAM, LAL
Si bilan étiologique négatif, évoquer :• Tumeur splénique isolée (kyste hydatique, lymphome,
angiosarcome…)• Splénomégalie “idiopathique” tropicale (endémie
palustre)
Retentissement hématologique ?(Hypersplénisme)
DIAGNOSTIC. Toute perception clinique est pathologique. Sinon, diagnostic par échographie et/ou TDM
TRAITEMENT
• Selon stades de BINET : - Stade A : abstention (ou chlorambucil si progression rapide de la leucocytose)- Stade B : mini-CHOP ou abstention- Stade C : chimiothérapie séquentielle = mini-CHOP (après échographie cardiaque) :
(cyclophosphamide, adriamycine, vincristine, prednisone) • Autres traitements : - Fludarabine : en 1ère ligne ou en cas d’échec du mini-CHOP
- Splénectomie (surtout si très grosse rate) ou radiothérapie splénique- Allopurinol, hyperhydratation alcaline (surtout lors de la chimiothérapie), transfusions- AHAI ou PTI : corticothérapie- Complications infectieuses répétées et sévères liées à l’hypoγ : Ig intraveineuses mensuelles- Sujets jeunes : intensification thérapeutique + auto ou allogreffe de moëlle
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIELCOMPLICATIONS
LEUCÉMIE LYMPHOÏDE CHRONIQUEDiagnostic, évolution, pronostic, principes du traitement
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr J.N. MUNCKService d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
HoechstInternat 305
ALTÉRATION DE L’ÉTAT GÉNÉRALTERRAIN > 60 ANS
SYNDROME TUMORAL polyadénopathie symétrique ± (hépato)splénomégalie
DÉCOUVERTE FORTUITE NFS systématique : hyperlymphocytose
COMPLICATIONSinfectieuse, autoimmune
ÉLÉMENTS DU DIAGNOSTIC de LLC de phénotype B
HÉMOGRAMME• Hyperleucocytose, avec hyperlymphocytose
(> 5 G/l)• Petits lymphocytes mûrs d’aspect normal,
ombres nucléaires fréquentes• Autres lignées très souvent respectées au
moment du diagnostic
MYÉLOGRAMMEEnvahissement (> 30 %)
IMMUNOPHÉNOTYPAGE• Examen des lymphocytes (sang ou moëlle) • Phénotype B (CD19 +, Ig de membrane +),
CD5+ , CD23+, faible densité d’expressiondes Ig de membrane (IgM, ou IgM etIgD > IgG > IgA)
AUTRES• Syndrome tumoral, cliché du thorax, échographie abdominale• BOM (non indispensable) : architecture de la prolifération• Electrophorèse : recherche pic monoclonal (5-10%) et
hypoglobulinémie au dosage pondéral des Ig• Test de COOMBS direct, bilan d’hémolyse• Caryotype sur sang ou moëlle
• Hématologiques :- insuffisance médullaire (anémie, thrombopénie, neutropénie)- anémie hémolytique auto-immune (notamment après fludarabine) et
thrombopénie autoimmune- survenue d’une hémopathie lymphoïde agressive : LNH de haute
malignité (syndrome de RICHTER), expansion de prolymphocytes- progression du syndrome tumoral : compression, déformation du cou,
hypersplénisme, localisations viscérales spécifiques• Infectieuses : zona, bronchopneumopathies• Autres : cancers ++ (tumeurs solides), hyperuricémie, iatrogènes
“hyperlymphocytose” + aspect cytologique et si besoinl’immunophénotypage permettront d’éliminer :
• Les blastes d’une leucémie aiguë• Les syndromes mononucléosiques (cf 182) et les autres lymphocytoses
polyclonales réactionnelles : coqueluche, Maladie de CARL SMITH
• Lymphocytoses monoclonales B : phase leucémique des lymphomes nonHodgkiniens (folliculaires, à cellules du manteau, à grandes cellules),WALDENSTRÖM, leucémie à tricholeucocytes et leucémie prolymphocytaire B
• Lymphocytoses monoclonales T : Syndrome de SEZARY, ATLL(leucémie/lymphome liée au virus HTLV1), leucémie prolymphocytaire T
LASILIX® FAIBLE 20 mg LASILIX® 40 mg comprimés INSUFFISANCE CARDIAQUE,FUROSÉMIDE
D I U R É T I Q U E D E L ’ A N S E HYPERTENSION ARTÉRIELLE
PRONOSTIC
• Classification de Binet : 5 aires : cervicale, axillaire,inguinale (que l’atteinte soit uni ou bilatérale), foie et rate- Stade A : < 3 aires (médiane de survie > 10 ans)- Stade B : ≥ 3 aires (5-7 ans)- Stade C : Hb < 10 et/ou plaq. < 100 G/l (2-5 ans)
• Sont aussi de mauvais pronostic : envahissementmédullaire diffus (BOM), anomalies cytogénétiquesdont trisomie 21, temps de doublement de laleucocytose < 12 mois
LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUEDiagnostic, évolution, pronostic
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr J.N. MUNCKService d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
HoechstInternat 306
LMC EN PHASE CHRONIQUE : PRINCIPALES INDICATIONS DU TRAITEMENT DE FOND
• 40-60 ans et donneur familial HLA compatible : essayer interféron INFα (± ARA-C SC ±HYDRÉA au début) → évaluation à 6 - 9 mois :- efficacité = diminution voire disparition du Ph → poursuivre INF (maintenance)- pas d’efficacité : allogreffe de moëlle (AGMO)
• < 40 ans et donneur familial : AGMO dans la première année suivant le diagnostic• < 50 ans sans donneur familial : essayer INFα → si pas d’efficacité : rechercher donneur
pour AGMO non apparenté (rarement envisagé après 50 ans)• > 60 ans : HYDREA® en continu, discuter INFα si l’état général le permet
MESURES SYMPTOMATIQUEShydratation et allopurinol
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIELÉVOLUTION
LMC = syndrome myéloprolifératifprédominant sur la lignée granuleuse ;anomalie de la cellule souche totipotente :présence d’un chromosome de Philadelphie
ASTHÉNIE DÉCOUVERTE FORTUITE NFS systématique +++ :
- hyperleucocytose avec myélémie - thrombocytose isolée (femme jeune)
COMPLICATIONSRarement : transformation d’emblée
SPLÉNOMÉGALIEPesanteur abdominale
ÉLÉMENTS DU DIAGNOSTIC de LMC (EN PHASE CHRONIQUE)
HÉMOGRAMME• Hyperleucocytose : 50-300 G/l avec polynucléose
(30-50%), myélémie (myélocytes et métamyélocytes +++,mais promyélocytes < 10%, myéloblastes et blastes < 5%,basophilie et éosinophilie très fréquentes
• ± Anémie modérée, normocytaire, arégénérative• ± Thrombocytose
MYÉLOGRAMME• Frottis riche, hyperplasie granuleuse• Intérêt de l’examen :
→ aspirer de la moëlle pour le caryotype→ confirmer la phase chronique : ni hiatus,
ni blocage de maturation, (blastes < 10%,blastes et promyélocytes < 20%)
CYTOGÉNÉTIQUECaryotype médullaire :
chromosome de Philadelphie (Ph)t(9;22)(q34;q11) et/ou RT-PCR :présence d’un transcrit Abl-bcr sur sang ou moëlle
AUTRES• Hyperuricémie• Phosphatases alcalines
leucocytaires : abaissées• Biopsie médullaire (non
systématique ++) : aspect desyndrome myéloprolifératif
• Médiane de survie 3 à 6 ans• Transformation “inéluctable” en leucémie aiguë 1/3 lymphoblastique, 2/3 non lymphoblastique :
- parfois après phase d’accélération- altération de l’état général, adénopathies, fièvre, sueurs, douleurs osseuses, anémie, thrombopénie
profonde, autres anomalies du caryotype, blastes moëlle > 30%- survie médiane = 3 mois
• Autres complications : infections, hémorragies (thrombopathie), thromboses artérielle ou veineuse,hyperuricémie (goutte, insuffisance rénale, colique néphrétique), infarctus splénique, hématome souscapsulaire voire rupture de la rate, infarctus osseux , leucostase pulmonaire et cérébrale, infiltrationviscérale par cellules leucémiques (transformations) : nodules cutanés, infiltrats pulmonaires.
En l’absence de t(9;22) (ou d’Abl-bcr) :• Leucémie myélomonocytaire chronique
(monocytose > à 1 G/l)• Splénomégalie myéloïde : érythroblastémie, poïkilocytose,
dacryocytes, grosse rate, myélofibrose à la BOM• LMC atypique : (Ph-, Abl-bcr-) • VAQUEZ et thrombocytémie essentielle ont parfois
hyperleucocytose et myélémie modérées• Réaction leucémoïde (infections)
FACTEURS DE MAUVAIS PRONOSTIC• Âge > 60 ans• Rate > 10 cm sous le rebord costal• Blastes > 3% sang ; > 5% moëlle• Basophilie > 7% sang ; > 3% moëlle• Hyperplaquettose > 700 G/l• Autres :
- rémission de courte durée- autres anomalies du caryotype- éosinophilie > 15%- non réponse à l’interféron
TRAITEMENT
LASILIX® FAIBLE 20 mg LASILIX® 40 mg comprimés INSUFFISANCE CARDIAQUE,FUROSÉMIDE
D I U R É T I Q U E D E L ’ A N S E HYPERTENSION ARTÉRIELLE
LEUCÉMIE AIGUËSDiagnostic, évolution
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr J.N. MUNCKService d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
HoechstInternat 307
LASILIX® FAIBLE 20 mg LASILIX® 40 mg comprimés INSUFFISANCE CARDIAQUE,FUROSÉMIDE
D I U R É T I Q U E D E L ’ A N S E HYPERTENSION ARTÉRIELLE
Prolifération de cellules immatureslymphoblastiques ou myéloblastiques
Valeur pronostique decertaines anomalies
But : obtention de la rémission complète (RC) puis maintien
INSUFFISANCE MÉDULLAIRE
CYTOLOGIE + CYTOCHIMIE= TYPAGE
IMMUNOPHÉNOTYPAGE CARYOTYPE BILAN GENERALBILAN ÉTIOLOGIQUE
OBTENTION DE LA R : moins de 5 % de blastes, plus de 103 PN et 105 plaquettes• Chimiothérapie cytotoxiqu :
- Anthracyclines/Ara-C si LAM- Vincristine, anthracyclines, prednisone, cyclophosphamide si LAL
• Réanimation hématologique : isolement, prévention de la lyse cellulaire,transfusions, antibiotiques, antifongiques, antiviraux ...
MAINTIEN DE LA RC• LAM : entretien < 1 an - Discussion allogreffe en 1ère RC• LAL : prophylaxie neuro-méningée + chimiothérapie d’entretien pendant 2 à 3 ans
Enfant : allogreffe en 2ème RC après rechuteAdulte : discussion de l’allogreffe en 1ère RC
BILAN PRÉTHÉRAPEUTIQUE
TRAITEMENT
MYÉLOGRAMME SYNDROME TUMORAL
• Trisomie 21• Bloom• Fanconi • Radiations• Benzène• Chimiothérapies
(alkylants)• Myélodysplasies
• Signes de lyse : hyperuricémie,insuffisance rénale
• Signes de leucostase :insuffisance respiratoire,priapisme
• Recherche de CIVD (LAM M3)• Dosage du lysozyme (M4 et M5 :
risque de tubulopathie)• Sérologie HTLV1 (si LAL T)• Bilan infectieux• Groupes sanguins
• Si doute diagnostique entreLAL et LAM ou LAbiphénotypique
• Précise si LAL T(20 %), Bmature ou B précoce (CD10ou Calla ⊕ ou Θ)
• Anémie : céphalées, pâleur, asthénie, dyspnée d’effort• Thrombopénie : purpura, hémorragie• Granulopénie : infections bactériennes ou fongiques
• Adénopathies + hépato-splénomégalie (LAL surtout)• Infiltrations cutanée, gingivale, osseuse, testiculaire,
méningée ou des nerfs crâniens• Hyperleucocytose avec blastes circulants (inconstante)
LAMg 7 types en fonction de la
différenciatio :• M1M : peu différenciée
avec granulations• M3 : promyélocytes• M4 : myélo-monocytaire• M5 : monoblastique• M6 : érythroleucémie• M7 : mégacaryoblastique
LAL3 types :• L1 (enfant)• L2 (adulte)• L3 : rare, proche
du BURKITT
Survie à 5 ans :stades I et II : 90 %
stade IIIA : 70 %stades IIIB et IV : 50 %
BIOPSIE GANGLIONNAIRE
• Destruction de l’architecture ganglionnaire• Cellules de STERNBERG
• Immunophénotypage (si doute avec LNH) : CD 15⊕ , CD 30⊕ , EMA -• 4 sous-types histologiques (LUKES-RYE) :
1 - prédominance lymphocytaire 3 - cellularité mixte2 - scléronodulaire 4 - déplétion lymphocytaire
MALADIE DE HODGKIN
BILAN D’EXTENSION
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 308 MALADIE DE HODGKIN
Diagnostic, classification internationale à visée pronostique, évolution, principes du traitement
ADÉNOPATHIES• Superficielles, surtout cervicales/sus-claviculaires• Profondes : scanner thoraco-abdominal
SIGNES GÉNÉRAUX
• Amaigrissement, fièvre• Sueurs nocturnes, prurit• Syndrome inflammatoire biologique• Lymphopénie, hyperéosinophilie• Hyperleucocytose à PNN
IMAGERIE • Cliché du thorax• Scanner thoraco-abdomino-pelvien• Lymphographie bipédieuse si
scanner négatif
COMPLICATIONS• Infections• Stérilité• Néoplasie secondaire• Cardiopathie• Fibrose pulmonaire• Neuropathie…
CLINIQUE• Aires ganglionnaires• Examen ORL (WALDEYER)• Hépato-splénomégalie• Signes généraux• Terrain (âge, sexe, ATCD)• Schéma daté
BIOLOGIE• LDH et ß2 microglobulinémie• Bilan hépatique (cholestase)• Calcémie (atteinte osseuse)• Protéinurie (syndrome néphrotique rare)• Sérologie VIH• Électrophorèse des protéines
AUTRES(selon le contexte)
• PBH si cholestase• Clichés du squelette et scintigraphie
osseuse si douleurs ou hypercalcémie
HISTOLOGIE• Biopsie médullaire
en crète iliaque
CLASSIFICATION INTERNATIONALE DE ANN ARBOR
- Stade I : une seule aire atteinte - Stade II : ≥ 2 aires, du même coté du diaphragme - Stade III : de part et d’autre du diaphragme : III1 : limité : rate et aires cœliaques et pédicule
hépatique,III2 : étendu : aires latéro-aortiques, iliaques,
mésentérique (± III1)- Stade IV : atteinte viscérale (dissémination) - E : atteinte viscérale de contiguité, dans territoire standard d’irradiation (≠ stade IV)- B : fièvre (> 38°C et > 15 jours) et/ou sueurs nocturnes et/ou perte de poids > 10%
en < 6 mois- A : aucun des signes- X (ou “Bulky”) : forte masse médiastinale (rapport Ø masse / Ø thorax au niveau D5-D6
sur RP de face > 0,35) ou masse ganglionnaire Ø > 10 cm • Autres critères de mauvais pronostic : syndrome inflammatoire, stade b (versus stade a),
homme, âge > 50 ans, sous types histologiques n° 3 et n°4, ↑ ß2 microglobuline, ↑ LDH
AVANT TRAITEMENT• Évaluation de la fonction cardiaque• Prélèvement de sperme
TRAITEMENT
• Adapté au stade :- stade I : chimiothérapie (CT) + radiothérapie (RT) ou
RT seule (stade IA)- stade II : CT + RT- stade III A : CT + RT- stades IIIB et IV : CT
• CT : protocoles MOPP, ABVD, ABVP, MOPP/ABV hybride ...• RT : mantelet (M), lombosplénique (LS), pelvis (P), Y inversé
(LS + P)• Si mauvaise réponse : protocoles de rattrapage et autogreffe
LASILIX® FAIBLE 20 mg LASILIX® 40 mg comprimés INSUFFISANCE CARDIAQUE,FUROSÉMIDE
D I U R É T I Q U E D E L ’ A N S E HYPERTENSION ARTÉRIELLE
MALADIE DE VAQUEZDiagnostic, évolution, traitement
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 309
LASILIX® FAIBLE 20 mg LASILIX® 40 mg comprimés INSUFFISANCE CARDIAQUE,FUROSÉMIDE
D I U R É T I Q U E D E L ’ A N S E HYPERTENSION ARTÉRIELLE
• Ht > 50% et Hb >17 g/dl ( )• Ht > 45% et Hb >16 g/dl ( )
DÉCOUVERTE FORTUITEsur NFS systématique
HÉMOGRAMME
• VP normal• VGT > 36 ml/kg ( ) ou 32 ml/kg ( ) ou > 125 % du VGT théorique
VOLUME GLOBULAIRE TOTAL (VGT)et VOLUME PLASMATIQUE (VP)
• Age, splénomégalie, (prurit à l’eau et intensité des phénomènes cliniques : évocateurs mais non spécifiques)• Hyperleucocytose à PNN et myélémie (modérée), thrombocytose parfois discrète, éosinophilie, basophilie• Biopsie médullaire : hyperplasie myéloïde, grands mégacaryocytes en amas, recherche de myélofibrose• Caryotype médullaire : anomalies non spécifiques (20 %) (13q-, 20q-, trisomie 8,9…), pas de chromosome de Philadelphie• Vit B12 ↑ ; PALL ↑ (phosphatases alcalines leucocytaires), en l’absence de fièvre ou d’infection• Erythropoïétine (EPO) ↓↓• Pousse spontanée des progéniteurs (BFU-E, CFU-E) à partir du sang ou de la moëlle, en l’absence d’EPO (maladie de la
cellule souche hématopoiétique, échappant à la régulation)
POLYGLOBULIE
POLYGLOBULIE ABSOLUE
POLYGLOBULIE PRIMITIVE
ÉLIMINER une pseudoglobulie microcytaire(↑ des GR mais ↓ VGM)
= thalassémie hétérozygote
ÉLIMINER une polyglobulie relative(VGT normal, ↓ VP)
• Hémoconcentration• Déshydratation
ÉLIMINER une polyglobulie secondaire→ examens systématiques : gazométrie artérielle
(±EFR), échographie (±TDM abdominale)• Hypoxie tissulaire :- insuffisance respiratoire chronique- cardiopathies congénitales- tabagisme, habitat en altitude- hémoglobine hyperaffine, déficit en 2-3 DPG
• Sécrétion inappropriée d’EPO :- cancer du rein, polykystose- hépatocarcinome- hémangiome cervelet (rare)
SIGNES FONCTIONNELS• Signes d’hyperviscosité
- vertiges, céphalées- acouphènes, phosphènes
• Prurit à l’eau chaude
COMPLICATION VASCULAIRE• Thrombose• Hémorragie
MALADIE DE VAQUEZ
PEARSON= critères proposés par le groupe Britannique (1996)Vaquez = [A1+A2+A3 ou A4] ou [A1+A2+2B]
TRAITEMENT
COMPLICATIONS• Risque vasculaire : thromboses veineuses profondes et
superficielles, thromboses artérielles (AVC) et hémorragies• Risque métabolique : hyperuricémie (goutte, néphropathie
uratique)• Transformation hématologique de très mauvais pronostic :
- Myélodysplasie (état préleucémique)- Leucémie aiguë (non lymphoblastique) (risque ↑↑
si traitement par alkylants ou P32)- Myélofibrose avec métaplasie érythromyéloïde de la rate :
énorme rate, hémodilution, insuffisance cardiaque, ascite,compression vasculaire, cachexie
• Autres complications : ulcère gastroduodénal, HTA
• En urgence : saignées si Ht > 57% et/ou signes d’hyperviscosité• But du traitement de fond : prévenir les complications vasculaires
et métaboliques → tenir compte du terrain, de l’âge et du risque de transformation hématologique
• 3 situations :- sujets âgés, vasculaires, difficiles à suivre : Phosphore 32
(effet rémanent)- sujets très jeunes : saignées seules (→ carence martiale
→ freine l’érythropoièse)- autres cas : chimiothérapie par HYDREA® ou VERCYTE®
• Dans tous les cas : bonne hydratation, allopurinol, attention aux antiagrégants plaquettaires (↑↑ risque hémorragique)
ÉLIMINER une érythrocytose(= souvent pré-Vaquez)
A1 : ↑ VGT > 125 % théoriqueA2 : Abscence de cause de
PG secondaireA3 : Splénomégalie palpableA4 : Marqueurs de clonalité
(ex : anomaliecytogénétique)
B1 : Plaquettes > 400 G/lB2 : Polynucléaires
neutrophiles > 10 G/lB3 : Splénomégalie
échographiqueB4 : Pousse spontanée
des BFU-E ou ↓ EPO
THALASSÉMIEPhysiopathologie et diagnostic
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 310a
• Déficit de 1 ou 2 gènes b de la globine :- b° = absence totale de synthèse par l’allèle b° :
. délétion du gène
. mutation ponctuelle sur un exon (codon stop, décalage du cadre de lectureinsertion, délétion) ou sur la jonction intron/exon empêchant l’épissage
- b+ = défaut partiel de synthèse :. diminution de transcription des mRNA. anomalie de maturation des mRNA
• Conséquences :- défaut de synthèse de l’Hb → Microcytose- ↑↑ synthèse de la chaîne α homologue- ↑ synthèse des chaînes “non α” : δ et γ (compensatrice)
• Déficit de 1, 2, 3 ou 4 gènes de globine α• Habituellement par délétion• Conséquences :
- défaut de synthèse de l’Hb → Microcytose- ↑↑ synthèse des chaînes b ou γ homologues- pas de ↑ synthèse compensatrice
HOMOZYGOTESb°/b° ou b+/b+ ou double hétérozygotes : b°/b+
• ↓↓ (b+ thalassémie) ou absence totale (b° thalassémie) de chaîne b• excès de chaîne α → précipitation de α4 dans les GR et les
érythroblastes : inclusions et altération de membranehémolyse périphérique + hémolyse intramédullaire → anémie ; érythropoïèse stimulée mais inefficace
HÉTÉROZYGOTESb°/b ou b+/b
• ↓ de chaîne b (b+ thalassémie)• excès moindre de chaîne α
⇒ élimination par protéolyseHémolyse modérée IV
ß-THALASSÉMIE (de gravité) MAJEURE = Maladie de COOLEY (90-95% des homozygotes)
• Anémie microcytaire hypochrome Hb < 7 g/dl, signesd’hémolyse, aniso-poïkilocytose +++, érythroblastémie
• Dépendance transfusionnelle +++• Faciès mongoloïde, crâne en tour, épaississement
voûte crânienne, en poil de brosse ; SM ; décès≤ 20 ans
ß-THALASSÉMIE (de gravité) INTERMÉDIAIRE
(résulte de formes homozygotes atténuées)(5-10 % des homozygotes)
• Anémie microcytaire hypochrome :7–9 g/dl, aniso-poïkilocytose
• Pas de dépendance transfusionnelle• Croissance et puberté ± normales,
A. bien tolérée, SM, anomaliesmorphologiques possibles
ß-THALASSÉMIE (de gravité) MINEURE
• Pseudo-polyglobulie microcytaire hypochrome, aniso-poïkilocytose• Hb :10-13 g/dl, • Clinique : splénomégalie possible
• Thalassémies : déficitsautosomaux récessifs de synthèsed’une classe (α ou b) de chaîne deglobine : affections hétérogènes
• Électrophorèse del’hémoglobine normale :- HbA (α2 b2) : 97 %- HbA2 (α2 δ2) : 2 %- HbF (α2 γ2) : ≤ 1% (majoritaire à
la naissance)• Origine génomique :
- 1 gène b, δ, γ par chromosome 11- 2 gènes α par chromosome 16
ß-THALASSÉMIE α-THALASSÉMIE
GÉNOTYPES
GÉNOTYPES
PHÉNOTYPESPHÉNOTYPES
(= gravité)
1 gène délété (-α/αα )
2 gènes délétés (-α/-α) trans ou (--/αα ) cis
3 gènes délétés (--/-α)
HbA → HbH
4 gènes délétés (--/--)
HbA → HbBart
α-thalassémiesilencieuse
NFS normale,ou microcytosesans anémie
Clinique (-)
→ Hb Bart (γ4)1-2% à la
naissance, puisélectrophorèse
normale(⇒ biologiemoléculaire)
→ Hb Bart (γ4)5-10% à la
naissance, puisélectrophorèse
normale(⇒ biologiemoléculaire)
→ HbH (b4) : 10-30% ;HbA : 70% ; Hb Bart
(γ4) présente
→ Hb Bart (γ4) :90% ; HbF :
10%
α-thalassémie (de gravité) mineurePseudo-polyglobuliemicrocytairehypochrome, Hb : 10-13 g/dl
Clinique : RAS
Hémoglobinose H (gravité intermédiaire)
Anémie microcytairehypochrome, Hb : 9-11 g/dl et corps de HEINZ,hémolyse, dépendancetransfusionnelle (+/-)
Clinique : idem bthal. intermédiaire
Hydrops fœtalis(gravité majeure)Léthale in utéro,anasarque fœtale
HbA2 : N ou ↑ (5-10%) ; HbA = 0 (ß° thal.) ou ↓↓ HbA(ß+ thal.) ; ↑↑ HbF (30-90%) HbA2 : ↑ (4-7%) (augmentation parfois masquée par une carence en fer)
PHÉNOTYPES
CORVASAL® 2 mg CORVASAL® 4 mg Angor Donneur direct d’EDRF/NOMOLSIDOMINE
310b
Facteurs favorisants
• Hypoxie (dès SaO2 < 95%)• Hyperthermie• Acidose• Déshydratation
CRISE VASO-OCCLUSIVE(↓ déformabilité)
→ Ischémie ± nécrose tissulaire
• Infarctus osseux• Infarctus splénique• Détresse respiratoire (“acute chest syndrom”)• Priapisme• Accident vasculaire cérébral
DRÉPANOCYTOSEPhysiopathologie et diagnostic
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 310b
SYNDROMES DRÉPANOCYTAIRES MAJEURS (SDM)
• Maladies génétiques liées à la présence d’unehémoglobine anormale : l’Hbs
• Mutation ponctuelle du gène b remplaçant l’acide aminén°6 :
6 Glu → 6 ValHbA (α2b2) → HbS α2b2 [6Val]
• Principales hémoglobinopathies entraînant un SDM :- hémoglobinose S/S (homozygotes)- hémoglobinose S/C (doubles hétérozygotes)- hémoglobinose S/b thal (doubles hétérozygotes)
NB : trait drépanocytaire ; hétérozygotes A/S :asymptomatique, sauf dans certaines circonstances (HbS Antilles, grossesse, anesthésie générale...)
DIAGNOSTIC
• En cas de drépanocytose SS :- hémogramme : anémie normocytaire (Hb entre 7 et 9 g/dl),
régénérative avec au frottis sanguin présence d’hématiesfalciformes. Hyperleucocytose à PN et thrombocytoseassociées fréquentes
- électrophorèse de l’Hb : bande de migration anormale :HbS : 77-96% ; HbA : 0%, HbA2 : 2-4 % ; HbF : 2-20%(tracé normal : cf tableau)
- test de falciformation : permet de confirmer la nature “S”drépanocytaire de la bande anormale
• Autres cas : importance de l’anémie et VGM variables,intérêt de l’iso-électrofocalisation de l’Hb :
PRÉSENCE d’HbS
HbS SOLUBLE
HbS POLYMÉRISÉE
FALCIFORMATION des HÉMATIES
• Myocardiopathieischémique
• Fibrose pulmonaire, HTAP• Hyposplénisme• Néphropathie, hépatopathie
• Ulcères cutanés• Lithiase biliaire• Arthrose (coxarthrose ...)• Hémochromatose• Rétinopathie
COMPLICATIONS INFECTIEUSES• Post transfusionnelles (HIV, hépatites B et C)• Infections à pyogènes :
- pneumopathie : pneumocoque +++, mycoplasme- ostéites (salmonelles)- méningites (méningocoque, Haemophilus)- septicémies
SÉQUELLES
HÉMOLYSE(↑ fragilité)
• Anémie hémolytique chronique • Épisodes d’anémie aiguë :
- séquestration splénique aiguë (enfance → rate fonctionnelle)
- infection parvovirus B19
Hb (g/dl) VGM Électrophorèse HbA A2 F S C
Normal 12-16 80-100 97-98 2 <1 0 0S/S 7-9 80-100 0 2-4 2-20 77-96 0S/C 10-12 75-80 0 0 <5 50 45S/ßthal 7-9 80-100 0 4-6 5-15 55-90 0A/S 12-16 80-100 0 55-60 <2 40-45 0(trait)
CORVASAL® 2 mg CORVASAL® 4 mg Angor Donneur direct d’EDRF/NOMOLSIDOMINE
310a
ANÉMIES HÉMOLYTIQUES AUTO-IMMUNESÉtiologie, diagnostic, traitement
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
VOIR MENTIONS LÉGALES AU VERSO JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 311
SECONDAIRES (50%)• Hémopathies lymphoïdes : LLC notamment après fludarabine, LNH, notamment du type T…• Maladies auto-immunes : lupus, PR, RCH, HASHIMOTO...• Médicaments : α méthyldopa (10 à 30% TCD + IgG sans hémolyse) et plus rarement
procaïnamide, L-Dopa, cimétidine…• Tumeurs solides : kystes de l’ovaire• Déficits immunitaires : surtout primitifs (déficit en IgA, hypogammaglobulinémie)• Infections : moins fréquent que AAC froids
CHRONIQUES• Idiopathiques : maladie des
agglutinines froides (MAF) • Hémopathies lymphoïdes :
WALDENSTRÖM, LLC, LNH, ou secondaires à d’autrespathologies (cirrhose)
ÉTUDE IMMUNOLOGIQUE= détermination de l’auto Ac (AAC) : - Typage du TCD
- Élution- Étude du sérum
ÉLIMINER• Allo-Ac : incompatibilité
sanguine fœto-maternelleet transfusion récente
• Ac anti-médicament : AH immuno-allergique
AHAI à TCD = 5%
-
AHAI à AAC CHAUD (80%)AAC de type IgG : - TCD de type IgG ou IgG + complément
- Élution : spécificité anti Rhésus (en général)- Non agglutinants
AHAI à AAC FROID (20%)AAC de type IgM : - TCD : complément (en général)
- Élution : spécificité anti (I, i)- Présence d’agglutinines froides titre > 1/32
TEST DE COOMBSDIRECT (TCD)
ANÉMIE HÉMOLYTIQUE AUTO-IMMUNE
AUTRES ANÉMIES HÉMOLYTIQUES
• Corpusculaires - constitutionnelles :
. sphérocytose, elliptocytose
. hémoglobinopathies (drépanocytose,thalassémie Hb instable)
. enzymopathies : déficit en G6PD,déficit en pyruvate kinase
- acquises : hémoglobinurie paroxystiquenocturne
• Extracorpusculaires- acquises :
. mécaniques : valvulopathies,microangiopathie thrombotique, CEC...
. toxiques : métaux, venins, champignons
. infectieuses : paludisme, septicémiesBG-, C. perfrigens
- constitutionnelles : WILSON
ANÉMIE HÉMOLYTIQUE (AH) : 2 tableaux
• Hémolyse subaiguë ou chronique :extravasculaire +++ (tissulaire) : anémie chronique+ ictère + splénomégalie.
• Hémolyse aiguë : intravasculaire +++ : souvent maltolérée, douleurs lombaires, état de choc possible, risqued’insuffisance rénale aiguë et de CIVD→ L’anémie est régénérative : normo ou macrocytaire
+ hyperréticulocytose, polychromatophilie,érythroblastose, polynucléose, myélémie, voire thrombocytose
→ Signes biochimiques : haptoglobine ↓↓ , bilirubine libre ↑, LDH ↑, fer sérique ↑, et si hémolyse IV aiguë(Hbémie, Hburie), IV chronique (hémosidérinurie)
BILAN ÉTIOLOGIQUE BILAN ÉTIOLOGIQUE
POSITIF(Ac fixés sur les GR)
NÉGATIF
TRAITEMENT
AGGLUTININES FROIDESÉviter exposition au froid +++
• Infectieuses : rémission spontanée• MAF : corticothérapie et splénectomie
inefficaces, chlorambucil• Folates per os
IDIOPATHIQUE (50%) AIGUËS• Infections aiguës virales : MNI ,
primo infection CMV, hépatites,oreillons, HIV....
• Infections aiguës bactériennes :mycoplasmes, listéria,légionelles...
AHAI SECONDAIRES→ Traiter l’étiologie :chimiothérapie d’unehémopathie ; arrêt de
l’α méthyldopa, ablationd’une tumeur solide....
Corticothérapie (CT)1 mg/kg/j :
évaluation à 3 semaines
Efficace + 2 à 3 g Hb/dl/sem, disparitiondes signes d’hémolyse
Splénectomie (discutée, CI avant6 ans), PNEUMOVAX®, Péni. G
Échec
Poursuivre CT jusqu’à Hb normalepuis décroissance très lente et arrêt
Alternatives : immunosuppresseurs(Endoxan), androgènes (Danazol),
Ig polyvalentes IV.Échec
Efficace 50%
AHAI CHRONIQUE IDIOPATHIQUE à AAC chaud
LASILIX® FAIBLE 20 mg LASILIX® 40 mg comprimés INSUFFISANCE CARDIAQUE,FUROSÉMIDE
D I U R É T I Q U E D E L ’ A N S E HYPERTENSION ARTÉRIELLE
ANÉMIE PAR CARENCE MARTIALEÉtiologie, physiologie, diagnostic, traitement avec la posologie du traitement martialH O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 312
ANÉMIE MICROCYTAIRE
Effondrée < 15 µg/l ( ), < 20 µg/l ( )
Compléter bilan martial Autres cas• Hb < 13 g/dl ( ) ou < 12 g/dl ( )• Microcytaire : VGM < 80 µ3 • ↓ Fer sérique
• ↓ coefficient de saturationde la transferrine
• ↑ transferrine
FERRITINÉMIE Noneffondrée
AUTRES ANÉMIES MICROCYTAIRES
• Hyposidérémiques : - anémies inflammatoires- atransferrinémie congénitale
• Normo ou hypersidérémiques : - thalassémies- anémies sidéroblastiques acquises :
ARSIA (myélodysplasie) ; - intoxication (isoniazide, cyclosérine,
chloramphénicol)- intoxication par le plomb- hyperthyroïdie- déficit en vitamine B1- déficit en cuivre
CLINIQUE• Terrain : âge, sexe• ATCD familiaux de cancer colorectal, gastrectomie, hématémèse,
mæléna, rectorragie, douleur abdominale, trouble du transit (récent +++)• ATCD gynécologiques : grossesses, contraception, règles (durée,
abondance) saignements en dehors des règles (Diu).• Amaigrissement, altération de l’état général• Prise médicamenteuse (aspirine, AINS, anticoagulants)• Autres : dons de sang fréquents
PARACLINIQUEEn fonction du contexte +++
• Examen gynécologique• Fibroscopie et/ou coloscopie• Bilan de malabsorption
PERTES EXCESSIVES• Saignement “distillant” : +++
- Digestif : œsophage (VO, RGO) ; estomac (gastrite, ulcère, cancer) ; grêle (tumeur, MECKEL, CROHN) ; colon, rectum (cancer, RCH, hémorroïdes) ; ampullomewatérien ; parasites ; angiodysplasies ; maladie de RENDU-OSLER.
- Gynécologique : hyperménorrhées par insuffisance lutéale, fibrome et cancer de l’utérus (col, endomètre), DIU
- Pulmonaire : hémosidérose, hémorragies intra-alvéolaires (lupus, GOODPASTURE)• Hémosidérinurie : hémolyses chroniques IV (hémoglobinurie paroxystique nocturne)• Dons de sang répétés, autospoliation (Syndrome de LASTHÉNIE DE FERJOL), hémodialyse
APPORTS INSUFFISANTS
• Diète : régimes aberrants, végétaliens, anorexie mentale• Malabsorption : achlorydrie, maladie cœliaque,
gastrectomie, pica• ↑ des besoins : grossesses (++ répétées, rapprochées)
allaitement, nourrisson
PRINCIPES DU TRAITEMENT
TRAITEMENT ÉTIOLOGIQUE
TRAITEMENT MARTIAL• Sels ferreux solubles per os :
- 150 à 200 mg de Fer métal en 3 prises par jour- 1 à 2 h avant le repas (si intolérance : prendre au
repas mais absorption moindre)- 3 mois pleines doses, 3 mois à 1/2 dose, jusqu’à
normalisation de la ferritine (réserves reconstituées)
PRÉVENTIONSupplémentation (grossesse,
allaitement, nourrisson)
TRANSFUSIONSExceptionnellement indiquées
SURVEILLANCE
➀ 7 à 12 j : crise réticulocytaire➁ 6 à 8 sem : Hb puis VGM normaux➂ Entre 3 et 6 moi : ferritine normale
TORENTAL® LP 400 mg TORENTAL® 100 mg/5 ml solution injectable TORENTAL® 300 mg/15 ml solution injectable
A R T É R I O P A T H I E D E S M E M B R E S I N F É R I E U R SPENTOXIFYLLINE
BILAN ÉTIOLOGIQUE
ANÉMIE FERRIPRIVE
AUTRES ASPECTS• Myélodysplasies +++ : Anémie réfractaire (AR), AR avec excès de
blastes (AREB), AR sidéroblastique idiopathique acquise (ARSIA),syndrome 5q-, leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC)
• Envahissement médullaire : leucémies aiguës, myélome, métastase,lymphome → Biopsie ostéo-médullaire (BOM) parfois nécessaire
• Érythroblastopénies : infection virale, (parvovirus B19 sur hémolysechronique ou sujet immunodéprimé), auto-immune
• Aplasie médullaire : BOM indispensable pour le diagnostic• Myélofibrose : aspiration médullaire difficile → BOM indispensable
ANÉMIES MACROCYTAIRES DE L’ADULTEPhysiopathologie, étiologie, diagnostic et traitement
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 313
ANÉMIE MACROCYTAIRE
MALADIE DE BIERMER
• Rechercher glossite de HUNTER et troubles neurologiques(sclérose combinée de la moëlle)
• Fibroscopie : gastrite atrophique fundique (biopsie)• Biologie : Ac anti-facteur intrinsèque et anti-paroi gastrique• Test de SCHILLING si doute• Recherche de maladies auto-immunes associées
• Vitamine B12 IM : 1000 µg/j pdt 10 jours puis 1000 µg/mois à vie + traitement martial le 1er mois
• Surveillance : fibroscopie gastrique tous les 2 ans (risque d’adénocarcinome)
AUTRES CAUSES
• Gastrectomie totale• Maladie de CROHN
• Résection iléale• Pancréatite chronique• Maladie d’IMERSLUND
• Maladie de WHIPPLE
• Botriocéphale• Anse borgne
MÉGALOBLASTOSE→ Carence(s) vitaminique(s)
• VGM souvent > 120 µ3 ± pancytopénie• Hémolyse (avortement intramédullaire) :
↓ haptoglobine, ↑ LDH et bilirubine
CARENCE EN FOLATES↓↓ folates sériques, B12 normale
• Carence d’apport : alcoolique dénutri,alimentation parentérale
• Malabsorption jéjunale : maladiecœliaque, sprue, lymphome, résection
• Besoins accrus : grossesse, croissance,cancers, infections, hémolyse
CARENCE EN VITAMINE B12↓↓ Vit B12 sérique, folates normaux
• Acide folique (SPÉCIAFOLDINE® : 1 cp/j)• Pas d’acide folinique,sauf si malabsorption
sévère et traitements antifoliques
RÉTICULOCYTES
MYÉLOGRAMME (AVANT tout traitement)
AUGMENTATION (> 100G/l) ⇒ Anémie régénératrice• Hyperhémolyse• Anémie aiguë hémorragique• Réparation d’une anémie centrale
PAS D’AUGMENTATION⇒ Anémie arégénérative
PAS de myélogramme si diagnostic ÉVIDENT
• Éthylisme chronique• Médicaments :
- anti-foliques : méthotrexate, triméthoprime, pyrimétamine,triamtérène, hydantoïnes, barbituriques, primidone
- anti-cobalamines : colchicine, néomycine, metformine - autres cytotoxiques : thioguanine, 5 FU, hydroxyurée,
azathioprine, mercaptopurine, aracytine- antiviraux : AZT++, ganciclovir
• Hypothyroïdie (et hypopituitarisme)
TRAITEMENT
TRAITEMENT
CARENCES D’APPORT• Régimes végétariens
stricts
MALABSORPTION
• Hb < 13 g/dl ( ) ou < 12 g/dl ( )• Macrocytaire : VGM > 100 µ3
EURELIX® 6 mg LP GélulesPIRETANIDE
à libération prolongéehypertension artérielle
DIURÉTIQUE DE L’ANSE
EURELIX® 6 mg LP GélulesPIRETANIDE
à libération prolongéehypertension artérielle
DIURÉTIQUE DE L’ANSE
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
EN FONCTION Du contexte
• Aciclovir IV : herpès, mucites• Fungizone IV : si fièvre persistante, surtout si
neutropénie prolongée > 10 j• Discuter : facteurs de croissance
hématopoïétiques : (G-CSF, GM-CSF) si gravitéclinique et si la granulopénie se prolonge
TRAITEMENT
NFS
Leucopénie et neutropénie isolées (sauf dans certains casou s’associent une anémie et/ou une thrombopéniemodérées témoignant d’une atteinte plus primitive)
AGRANULOCYTOSES IATROGÉNIQUESÉtiologie, diagnostic, traitement
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 314
ÉLIMINER
• Leucémie aiguë (LAM3)• Myélodysplasies• Si moëlle pauvre : BOM , recherchant aplasie• Neutropénies des infections sévères• Neutropénies auto-immunes• etc...
AGRANULOCYTOSE ACCIDENTELLE
• Réduction du nombre des polynucléairesneutrophiles circulants :- imprévisible- isolée- profonde : < 500/mm3- acquise lors d’une prise médicamenteuse- en général aiguë et transitoire
SYNDROME INFECTIEUX
SURVEILLANCE DE TRAITEMENTS “À RISQUE”
clozapine, sels d’or, anti-thyroïdiens
CLINIQUE
Absence de syndrome tumoral,complication infectieuse, notion
de prise médicamenteuse
MYÉLOGRAMME
Réduction isolée (en principe) des précurseurs granuleux,soit totale, soit limitée aux éléments les plus mûrs (aspect de“blocage” de maturation souvent au stade promyélocyte) ;
réaction lymphoplasmocytaire ; élimine les diagnosticsdifférentiels, mais si doute : refaire l’examen 48 h plus tard
MÉCANISME TOXIQUE (T)Dose dépendant, survenue plus
progressive, prise prolongée
MÉCANISME IMMUNO-ALLERGIQUE (I)Temps de latence : 8-15 j (si 1ère prise) à qques h. (si réadministration),
non dose dépendant, survenue brutale et réparation rapide
PsychotropesPhénothiazines (T)TricycliquesClozapine (I)L-DopaAnticonvulsantsCarbamazépinePrimidone
Hydantoïnes (I)DiurétiquesThiazidiquesAntithyroïdiens de
synthèse (I)AntalgiquesAnti-inflammatoiresNoramidopyrine (I)
D-pénicillamineLévamisole (I)Sels d’or (T)AINS : pyrazolés+++(phénylbutazone) etindométacineIbuprofène (I)Colchicine
HypoglycémiantsTolbutamideChlorpropamideAnti-infectieuxß-lactaminesSulfamidesChloramphénicolGriséofulvine
Amiodaquine (T)IsoniazideAntihistaminiquesProméthazineCimétidineRanitidineDivers : Captopril,Ticlopidine, Quinidine
ARRÊT DU (DES) MÉDICAMENT(S)
RESPONSABLE(S) MESURES GÉNÉRALES
• Hospitalisation, isolement en chambre seule (secteur d’isolementsi possible)
• Hygiène et asepsie rigoureuse, bavette, blouse, surchaussures• Bains de bouche répétés (Hextril-fungizone)• Surveillance (température +++, orifices, respi, coproculture
quantitative)
EN CAS DE FIÈVRE
• Prélèvements multiples (hémocultures, ECBU) ; RP• Antibiothérapie IV immédiate à large spectre, active
en priorité sur les B. G- (dont entérobactéries etpyocyanique) par ex : Ceftazidine + Amikacine
• Si fièvre persitante à 48H : élargir sur les C.G+ :Vancomycine
COAGULATION INTRAVASCULAIRE DISSÉMINÉEÉtiologie et diagnostic
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 315
4 grands modes d’activation pathologique de la coagulation :• libération intraveineuse de thromboplastines
tissulaires• lésions endothéliales vasculaires• présence dans la circulation d’enzymes
protéolytiques• réaction antigène anticorpsFacteurs aggravant :• choc (absence de dilution des facteurs activés)• insuffisance hépato-cellulaire• saignement (perte des facteurs)
SYNDROME HEMORRAGIQUE
• Purpura cutanéomuqueux • Ecchymoses, épistaxis• Métrorragies, hématurie• Saignements en nappe (points de ponction)
MANIFESTATIONS THROMBOTIQUESMICROCIRCULATOIRES
• Ischémie périphérique, acrocyanose voire gangrène des extrémités• Manifestations neurologiques déficitaires, coma• Insuffisance rénale aiguë• Détresse respiratoire aiguë, œdème pulmonaire lésionnel
FORMES CHRONIQUES
• Symptomatologie limitée, • Ecchymoses, • Manifestations thrombo-emboliques
DIAGNOSTIC
BIOLOGIECLINIQUE
Voie intrinsèque :lésion endothéliale++ex : sepsis
Consommation des facteurs dela coagulation et des plaquettes Microthrombus diffus
Hémolyse mécanique(surtout lors des cancers
métastasés)
Production de grandes quantités de thrombine (IIa)qui active ses substrats (I, V, VIII, XI, XIII, ATIII)
Sous l’action de la plasmine → produits dedégradation : PDF et D-dimères, d’activité
anti-coagulanteEchec de l’hémostaseet saignement
Occlusion vasculairemicrocirculation+++)
tous organes
Voie extrinsèque :libération de thromboplastinestissulaires++ex : rétention fœtus mort
Activationde la coagulation
Fibrinolyse secondaire
D-dimère : produits de dégradation “spécifiques” de la fibrine stabilisée PD : produits de dégradation de la fibrine et du fibrinogène
Schizocytes
Diagnostic FibrinolyseprimitiveCIVDValeurs
normales
PlaquettesTPTCATTVIIIVVII + XIIFibrinogèneAntithrombine IIIPDFD-DimètresComplexes solubles(test à l’éthanol)Temps de lysedes euglobulines
150-400.G/I70-120%23-35 sec15-20 sec70-120%70-120%70-120%70-120%2-4 g/l70-120%< 5-10 mg/labsents
absents
> 3 heures
dim.dim.augm.augm.dim.++dim.++dim.+/-dim.dim.++dim.augm.augm.++
présents
N (ou dim.)
Ndim.augm.augm.dim.+/-dim.+/-dim.+/-dim.+/-dim.+++Naugm.+++augm. +/-
absents
dim.++.
CAUSES OBSTÉTRICALES
• Rétention fœtus mort• Hématome rétroplacentaire• Embolie amniotique• Toxémie gravidique• Eclampsie • Môle hydatiforme
CANCERS• Cancers solides, surtout
métastasés : prostate, pancréas,poumon, estomac, colon,utérus
• Leucémies aiguës surtoutmyéloïdes, (LAM3+++, LAM4 et5++) et lors de l’induction dutraitement (lyse tumorale)
INFECTIONS• Septicémies (bacilles Gram -
et coques Gram +), C. perfringens,
• Purpura fulminans, • Accès pernicieux palustre
(P. falciparum),• Rickettsioses, • Fièvres hémorragiques virales
TRAUMATISMES• Polytraumatismes • Fractures des os longs • Embolie graisseuse • Crush syndrome • Rhabdomyolyse • Brûlures• Chirurgie abdomino-pelvienne
surtout carcinologique
AUTRES• Pancréatite aiguë, • Insuffisance hépatique aiguë,• Coup de chaleur, • Hémolyse aiguë intravasculaire(accident transfusionnel),
• Thrombopénie à l’héparine, • Hémangiome géant (Kasabach
Meritt), • Morsure de serpent, • Circulation extracorporelle • Microangiopathie thrombotique
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
AMAREL®
D.N.I.D.GLIMEPIRIDE Dose initiale : 1mg par jour
1cp/j pour une régulation glycémiquesur 24 heures
1 concentré érythrocytaire élève l’hémoglobine de 1g/dl
TRANSFUSION de SANG et de PRODUITS DÉRIVÉS du SANGBases immunologiques et indications
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 316
CONCENTRÉS ÉRYTHROCYTAIRES PLAQUETTES
AUTRES PRODUITS DÉRIVÉS DU SANG
PARTICULARITÉS DE CERTAINS PRODUITS
n GROUPE SANGUINS ET ANTICORPS ANTI-GR• Système ABO → groupe sanguin et tissulaire (Ag sur les GR et de nombreux tissus)
→ Ac naturels (et réguliers) : - produits spontanément lors de la rencontre avec un Ag AB de l’environnement, flore intestinale- présence systématique (Ac réguliers). sujets A : présence d’anti-B . sujets AB : ni anti-A ni anti-B : “receveurs universels”. sujets B : présence d’anti-A . sujets O : présence d’anti-A et d’anti-B : “donneurs universels”
• Systèmes Rhésus, KELL, DUFFY, KIDD, MNSs → groupes sanguins stricts (Ag sur les GR) le système Rhésus comprend 5 Ag : D (“Rhésus”), C, c, E, e ; le système KELL l’Ag K→ Ac immuns (et irréguliers)- produits seulement si allo-immunisation par des GR étrangers (transfusion incompatible, grossesse)- ne sont pas présents chez tous les individus (Ac irréguliers)- fréquence variable selon les groupes (immunogénicité variable, Ag D très immunogène)
• A part : Ac immuns hémolysants anti-A et/ou anti-B de certains sujets O, le sang de ces sujets,“donneurs universels dangereux”, ne peut être transfusé qu’à des sujets O.
n RÈGLES DE COMPATIBILITÉ➀ Ne pas transfuser certains Ag que le receveur ne possède pas et contre lesquels il possède
des Ac naturels ou qui sont très immunogènes :⇒ sang isogroupe (ABO), iso-Rhésus (D)⇒ si urgence + problème de disponibilité : sang (ABO) “compatible”
➁ Si présence d’un Ac irrégulier : test de compatibilité : ⇒ sélection d’un sang phénotypé et compatibilisé
➂ Le sang O d’un “donneur universel dangereux” ne sera transfusé qu’à un receveur O ➃ Chez les polytransfusés ⇒ intérêt d’emblée d’un sang phénotypé
n PRÉCAUTIONS AVANT TOUTE TRANSFUSION- 2 déterminations des groupes ABO et Rhésus D- Recherche d’agglutinines irrégulières (Ac irréguliers) (examen effectué < 72 h avant transfusion) et si
RAI+, identification de l’Ac et de sa spécificité.- phénotype souvent élargi à l’ensemble du système Rhésus (D et C, c, E, e) au système KELL (si RAI+,
si femme jeune non ménauposée, si futur polytransfusé) voire à d’autres systèmes (ex : thalassémie)
n INDICATIONS- anémies (A) mal tolérées ou survenant sur un terrain à risque (coronarien)
(la tolérance est d’autant moins bonne que l’anémie est profonde et d’installation rapide)- A chroniques : seuil transfusionnel variable (dépend de chaque malade)- si A bien supportée, accessible à un traitement simple (ex : fer) : transfusion non indiquée
n DEUX TYPES DE PRODUITS• Mélanges de concentrés plaquettaires (MCP) :
- plusieurs donneurs• Concentré plaquettaire d’aphérèse (CPA)
- provient de la cytaphérèse d’un donneur unique- ↓ le risque de transmission virale et d’allo-immunisation
• Posologie : 1 unité pour 7 à 10 kg de poids corporel
n INDICATIONS• Thrombopénies centrales (ex : aplasies post chimiothérapie) :
- en préventif : maintenir un taux de plaquettes > 20 G/l (voire > 50 G/l si CIVD associée) - en curatif (syndrome hémorragique déclaré, ou couvrir geste chirurgical)
• Thrombopénies périphériques immunologiques : transfusion uniquement en cas de syndromehémorragique menaçant (au FO, viscéral)
• Plasma frais congelé : coagulopathie grave (effondrement de tous les facteurs de coagulation),hémorragies aiguës entraînant déficit des facteurs de coagulation, certains déficits isolés rares)
• Albumine 20%, 4%• Fractions coagulantes : KASKADYL* (PPSB), facteur VIII, IX, VON WILLEBRAND, CLOTAGEN*
(fibrinogène), autres facteurs (VII, antithrombine III, etc)• Immunoglobulines polyvalentes (maladies auto-immunes, déficits immunitaires) et spécifiques
(anti-infectieuse, anti-tétanique, anti-rabiques, HBs, etc), prévention allo-immunisation
• Déleucocytés : prévention de allo-immunisation anti-HLA (et ↓↓ transmission CMV)⇒ indispensable chez les polytransfusés ; obligatoire pour tous depuis 1998
• Irradiés : inactivation des Lc T du produit : prévention de la GVH post transfusionnelle⇒ immunodéprimé et transfusions HLA approchantes…
• CMV négatifs : prévention transmission CMV ⇒ patient CMV négatif immunodéprimé (néonatal,déficit immunitaire constitutionnel et allogreffe)
• Phénotypé : pour les CG : par définition respect phénotype Rhésus (D, C, c, E, e) et KELL ; parfoisélargi à d’autres systèmes ; pour les plaquettes : respect du phébotype HLA : ↓ allo–immunisation
• Compatibilité : après test in vitro (sérum patient + GR du produit) : ↓ allo–immunisation• Déplasmatisé : prévention choc anaphylactique si déficit en IgA • Congelé : stockage des groupes rares (ex : plaquettes HPA-1A nég.)
A
O AB
B
STREPTASE® 1 500 000 U.I.STREPTOKINASE Lyophilisat pour usage parentéral
THROMBOLYSE à la phase aiguëde l’infarctus du myocarde
TRANSFUSION DE SANG ET PRODUITS DÉRIVÉS DU SANGMesures de sécurité et accidents circulatoires, immunologiques et infectieux
H O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
HoechstInternat 317
ACCIDENTS
Hémolyseaiguë(intravasculaire)
• Début brutal, malaise, céphalées, fièvre, frissons,douleurs lombaires,
• Malade sous anesthésie générale : découverte tardive(hypoTA et saignement en nappe) → choc, puis ictère hémolytique, CIVD et IRA oligo-
anurique• Parfois hémolyse retardée : bonne tolérance initiale
mais transfusion inefficace, signes biologiquesd’hémolyse, avec ou sans ictère
• Frisson, fièvre ou hypothermie, douleurabdominale, vomissements, diarrhée,
→ choc, sans hémolyse, et CIVD
• Malaise intense, sueurs→ choc, sans hémolyse, sans fièvre
Anticorps anti-IgA chez le receveur ayant undéficit complet en IgA (fréquence 1/1000)IgA dans les produits sanguins non déplasmatisés
Endotoxine bactérienne (Bacille Gram-)Contamination accidentelle de la poche : bactériémielors du prélèvement, rupture chaîne du froid, défautde stérilisationPullulation microbienne et libération de l’endotoxinedans la poche
• Thrombopénie profonde survenant 8 jours (entre5-15 jours) à la suite d’une transfusion contenantdes plaquettes (concentré érythrocytaire ouplaquettaire)
Allo-anticorps anti-HPA-1 chez le receveur HPA-1b/b (rare) et donneur exprimant l’antigène HPA-1A.(Plus rarement, incompatibilité pour d’autresantigènes plaquettaires)
• Frissons prolongés, lors de la transfusion (ou dansles 2 heures), hypotension modérée puis fièvre
• Rarement choc, dyspnée, toux voire œdèmepulmonaire lésionnel
• Forme latente : inefficacité des transfusions deplaquettes
Allo-anticorps anti-leucoplaquettaires. anti-HLA . anti-antigènes propres aux plaquettes . anti-antigènes propres aux leucocytesacquis lors de transfusions antérieures ou degrossesses
• Fièvre ; érythème ; altération de la biologiehépatique ; pancytopénie 4 à 30 jours après latransfusion d’un patient à risque
• Dyspnée, toux, turgescence jugulaire, cyanosepuis tableau d’OAP, lors ou dans les suites de latransfusion
• Prurit, urticaire, parfois frissons et fièvre • Rarement bronchospasme et œdème de Quincke
Surcharge circulatoire :- transfusion trop rapide ou trop importante- sujets à risqueTranfert passif d’anticorps du donneur ou transfertd’un antigène contre lequel le le receveur estimmunisé
Cellules immunocompétentes du produit sanguin(donneur) prolifèrent et développent une réactionimmunitaire contre l’hôte immunodéprimé
Incompatibilité érythrocytaire :- Incompatibilité ABO +++ (anticorps naturels)- Donneur universel dangereux- Allo-anticorps immuns (anti-D, c, E, Kell, Fya/b, JKa/b)- Autres allo-anticorps naturels (anti-Lea, Lex)→ entraînant hémolyse :. soit des GR transfusés +++ par anticorps du receveur. soit des GR du receveur par anticorps transfusés. soit des GR transfusés par anticorps transfusés
Choc septique(endotoxinique)
Chocanaphylactique
Syndromefrisson-hyperthermie
Purpura post-transfusionnel
Réaction dugreffon contrel’hôte
Œdème aigudu poumon(hémodynamique)
Autres réactions“allergiques”
Règles de sécurité transfusionnelle (textes officiels) :. identité complète, étiquettage adéquat (attention aux homonymies) . au laboratoire : modalités de groupage (2 déterminations sur 2 prélèvements distincts, 2 méthodes et 2 techniciens différents) ; détermination des phénotypes érythrocytaires ;recherche des anticorps irréguliers (< 72 heures avant transfusion) ; épreuves decompatibilité sur les concentrés sélectionnés ; tenue d’un dossier transfusionnel.
. contrôle ultime au lit du malade : concordance entre groupe du receveur et flacon, etcoïcidence avec carte de groupe, épreuve de Beth-Vincent à l’aide de sérum anti-A et anti-B (vérifiant compatibilité ABO entre le sang du malade et celui du donneur).
Exclure du don de sang les sujets fébriles, ayant une pathologie infectieuse, etcRègles d’asepsie lors du prélèvementStérilisation des pochesRespect de la chaîne du froid : notamment ne pas laisser attendre les CG à températureambiante avant transfusion, respect des délais d’utilisation des produitsPrévenir l’ETS : recherche “ lot contaminé ”→ prévention accidents secondairesPas de dépistage systématique avant transfusionPrévention secondaire, ou en cas de déficit connu : utilisation de produits sanguinsdéplasmatisés ; auto-transfusion en cas d’intervention programméeMesures indiquées principalement chez les patients devant recevoir de multiplestransfusions, notamment plaquettaires (hémopathies, cancers ...). Utilisation de produits sanguins déleucocytés (par filtration) : obligatoire pour tous depuis 1998. De plus pour les transfusions de plaquettes :- utilisation de concentrés plaquettaires d’aphérèse (un seul donneur par transfusion) plutôt
que de pools plaquettaires (plusieurs donneurs par transfusion)- sélection de concentrés plaquettaires HLA-phénotypésPas de dépistage systématique avant transfusion.Prévention secondaire, (dont mères avec notion de thrombopénie materno-fœtale néo-natalepar allo-anticorps anti-HPA-1A) : auto-transfusion, transfusion de donneurs HPA-1b/b. Siurgence : produits déplaquettés et surveillance étroite en post-transfusionnel.
Irradiation des produits sanguins labiles lors des transfusions suivantes :. receveurs immuno-déprimés (leucémie, greffe de moëlle, nouveau-né, transfusion in utéro, maladie de Hodgkin, déficits immunitaires congénitaux)
. produits “HLA-approchants” (le partage d’haplotype(s) HLA peut favoriser la réaction)Transfusions lentes, de faible volume.Chez les sujets à risque : âgés, insuffisance cardiaque, anémie profonde (chronique), troublescompliance ventriculaire (HTA, insuffisance mitrale ...)Exclusion du don de sang de donneurs atopiques (asthme, rhume des foins, eczémaatopique etc.)
PRÉSENTATION PHYSIOPATHOLOGIE PRÉVENTION, MESURES DE SÉCURITÉ
Note : ne sont pas traités ici, d’autres effets secondaires des transfusions, notamment les risques de transmission virale ou parasitaire, d’hémochromatose et la surchage citratée des transfusions massives.
STREPTASE® 1 500 000 U.I.STREPTOKINASE Lyophilisat pour usage parentéral
THROMBOLYSE à la phase aiguëde l’infarctus du myocarde
LA CELLULE CANCÉREUSEAnomalies génétiques (oncogènes et anti-oncogènes),
facteurs de croissance, d’apoptose et de dissémination, incidence pronostiqueH O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
Dr J.N. MUNCKService d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
HoechstInternat 325
ACTIVATION D’ONCOGÈNES CELLULAIRES
CANCER IN SITU
CANCER MÉTASTATIQUE
CANCER INVASIF
ABSENCE DE RECONNAISSANCEPAR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE CELLULE MALIGNE
INACTIVATION D’ANTI-ONCOGÈNES CELLULAIRES (facteurs génétiques +++)
VIRUS (HTLV1, EBV, HPV) HELICOBACTER PYLORI FACTEURS CHIMIQUES (tabac) RADIATIONS (UV, ionisantes) FACTEURS GÉNÉTIQUES
• Immunosuppression (HIV, iatrogène, congénitale)
• Sous-expression du complexemajeur d’histocompatibilité
• Absence de sénescence• Diminution des besoins
en facteurs de croissance• Perte de l’inhibition de contact
Respect de lamembrane basale
Franchissement de lamembrane basale
• Destruction des tissus• Migration• Implantation
MÉCANISMES• Translocation
ex : 8:14 = c-myc – IgH14:18 = IgH – bcl29:22 = c-abl – BCR
• Amplificationex : c-myc
• Mutationex : ras = stimulation de p21
• Perte de protéines de régulation
EFFET ACQUIS• Stimulation de la prolifération par :
- augmentation de synthèse de facteurs decroissance (PDGF)
- augmentation de synthèse de récepteurs defacteurs de croissance (EGFR)
- augmentation de synthèse de protéinestransductrices (Tyr-kinases, Ser-kinases, Ras)
- augmentation de synthèse de facteurs detranscription (c-myc)
• Blocage de l’apoptose (ex : Bcl2)
MÉCANISMES• Mutation de gènes
ex : p53, RB1, BCRA1 et 2,MEN, HNPCC
• Délétionex : p53
EFFET PERDU• Freinage de prolifération
ex : RB1
• Sauvegarde du génomeex : p53 = activation si altération de l’ADNHNPCC = cancerscoliques familiaux
• Différenciation cellulaireWT1-1 = T de WILMS
AMAREL®
D.N.I.D.GLIMEPIRIDE Dose initiale : 1mg par jour
1cp/j pour une régulation glycémiquesur 24 heures