Guilhem Deulofeu – PRAR de mathématiques – collège Belle de Mai – 15/03/2011.
Guilhem Bertholet Antoine Goursolas Sylvain...
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Guilhem Bertholet Antoine Goursolas Sylvain Tillon L L ucy ucy & V & V alentin alentin . .. .. " " créent leur entreprise ! Juin 08
Transcript of Guilhem Bertholet Antoine Goursolas Sylvain...
Guilhem BertholetAntoine Goursolas
Sylvain Tillon
LLucyucy & V & Valentinalentin....."
" créent leur entreprise !
Juin08
Juin 2008 - Seconde éditionCopyright BDandComm
40 avenue Guy de Collonge - 69130 [email protected] - www.bdandcomm.fr
Dépôt légal 2008.02.0258 premier trimestre 2008 Achevé d'imprimer en juin 2008 - Imprimé en France
Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction strictement réservés pour tous pays
Guilhem BertholetAntoine Goursolas
Sylvain Tillon
Lucy & Valentin..."
" créent leur entreprise !
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Osez faire preuve d’initiative !Dès mon plus jeune âge, alors que j’étais comme vous sur les bancs de l’école, j’ai pris du plaisir à organiser, à donner vie à des projets aussi divers qu’un voyage à l’étranger pour les vacances ou la construction à plusieurs d’un château de sable… Même si je ne le savais pas encore, j’étais déjà en train de devenir un entre-preneur. Mes études, puis mes premiers jobs en tant que salar ié, n’ont pas estompé cette volonté et c’est f inalement à 33 ans que j’ai créé ma première entreprise, SelfTrade. Une belle aventure qui n’était que la première puisque, après avoir cédé cette entreprise, j’ai créé ensuite Poweo, avec l’ambition de devenir le premier opérateur d’énerg ie indépendant.
Des châteaux de sable aux centrales électr iques, c’est toujours avec la même envie et le même plaisir que, chaque jour, je m’emploie à réaliser mes rêves. Être entrepreneur, c’est cela, c’est avoir la liberté de construire, d’inventer, de créer. Cela ne se fait pas tout seul et je pense que c’est ce qui rend l’aventure encore plus belle : c’est en équipe que l’on avance, en fédérant des individus et en leur transmettant sa passion. Il serait faux de dire que l’argent n’entre pas en ligne de compte, la liberté f inancière de l’entrepreneur, s’il réussit, étant bien plus g rande que celle d’un salar ié. Il s’ag it ici de la récompense bien normale du travail réalisé, des r isques pris, des r ichesses et des emplois créés. Mais c’est surtout la formida-ble possibilité d’avoir continuellement de nouveaux rêves et de les réaliser.
À votre tour, vous pouvez exploiter vos capacités et devenir des entrepreneurs. Il suf f it de faire preuve de conf iance en vous, de croire en vos projets, mais aussi de savoir parfois vous remettre en cause et travailler dur pour réussir. Et comme Lucy et Valentin, vos rêves deviendront réalité…
En un mot, osez ! Bonne lecture !
Charles Beigbeder
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Editorial
Charles BeigbederFondateur et Président Directeur Général de PoweoParrain de « Lucy & Valentin… créent leur entreprise »
1. La naissance de l'idée
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26 OCT.
Antoine RétyAntoine RétyDirecteur Rég ional INPIDirecteur Rég ional INPI
Antoine RétyDirecteur Régional INPI
ou comment naît un projet de création...
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Même si cela te paraît compliqué, il est facile de trouver des idées : en observant les problèmes de la vie quotidienne que l'on a envie de résoudre (pense à tous les petits tracas que tu rencontres !), en imitant chez soi ce qu'on a vu dans un autre pays, en inventant un nouveau produit, en réagissant à un changement des lois (obligation de mettre des alarmes dans les piscines par exemple), en voulant faire mieux ou moins cher que l'existant (comme les nouveaux opérateurs de téléphonie mobile qui sont plus abordables), ou encore simplement en saisissant une opportunité proposée par d'autres créateurs d'entreprise... Et puis, pas la peine d'attendre l'idée-géniale-du-siècle-qui-tue pour se lancer dans le grand bain : l'idée est ensuite constamment améliorée !ensuite con
En savoir un peu plus...
Le 16 février 1932, l'industriel parisien Jean Mantelet brevette le presse-purée qu'il a imaginé pour rendre service à sa femme. Faire de la purée devient beaucoup plus facile et le succès est au rendez-vous. Bientôt, il inventera un moulin à café électri-que qu'il baptisera "Moulin X", en cachant ainsi son propre nom. Moulinex deviendra quelques années plus tard un vrai empire !
L'anecdote...830 000 marques existaient début 2006 en France. Et en une année, 70 000 nouvel-les marques ont été créées. En plus de ces marques françaises, près de 400 000 mar-ques sont protégées en France par ce qu'on appelle un dépôt communautaire, c'est-à-dire valable pour toute l'Europe. 3 400 marques ont en revanche été refusées, trop proches de marques existantes !
En chiffres...
Une invention géniale ne suffit pas si personne n'en veut, si elle coûte trop cher ou si c'est impossible à produire. Si ton idée peut un jour te permettre de gagner de l'argent, il faut obligatoirement la protéger avant d'en parler autour de toi. Pour un sweat-shirt à capuche, tu peux protéger la marque, le textile du vêtement s’il est original avec un brevet et le design avec des dessins et modèles. Au tout départ, tu peux aussi utiliser une enveloppe Soleau pour dater ton idée et prou-ver que tu étais le premier à l'avoir eue. Enfin, il ne faut pas toujours chercher à vouloir créer l’invention du siècle, ni à réinventer ce qui existe déjà. Renseigne-toi au sein de l’INPI !
L'interview !
2. L'étude de marché
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04 NOV.
André Letowski André Letowski Fondateur de l'Observatoire Fondateur de l'Observatoire de la Création (OPPE)de la Création (OPPE)
André Letowski Fondateur de l'Observatoire de la Création (OPPE)
ou comment connaître clients et concurrents...
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L'étude de marché est un passage presque obligé pour tout créateur d'entreprise. C'est en effet elle qui lui permet notamment de connaître les grandes tendances du marché et de valider qu'il va dans la bonne direction, de réunir suffisamment d’informations pour évaluer combien de produits il va pouvoir vendre, de savoir ce à quoi s'attendent ses futurs clients et comment les approcher, de comprendre à quel prix ses produits trouveront des acheteurs, de connaître ses concurrents et ainsi d'améliorer ses propres produits... L'étude de marché permet donc de comprendre dans quel environnement va évoluer l'entreprise et de prévoir déjà les risques les plus importants. Ne pas en faire reviendrait à escalader une montagne les yeux fermés !
En savoir un peu plus...
Les moyens utilisés pour faire son étude de marché sont nombreux : recherches Internet, analyse des concurrents en se faisant passer pour un client, rencon-tres avec des fournisseurs, lecture de magazines professionnels, participa-tion à des salons, questionnaires auprès de clients potentiels (ou même dans la rue !), il faut être un vrai détective pour débusquer toute l'information parfois bien cachée !
L'anecdote...Une étude de marché prend du temps: très rarement moins de 3 mois et en général plus de 6 mois. Mais ce n'est jamais inutile, la preuve : sur une centaine de créateurs, seuls 10 en moyenne auront fait une vraie étude de marché. Ce qui est dommage pour ceux qui n’en font pas, car c’est la cause numéro 2 de faillite des entre-prises après 3 ans.
En chiffres...
L’étude de marché est la phase la plus importante et la plus longue de la création de l’entreprise. Étudier son marché, ça veut dire connaître ses clients et ses concurrents, savoir ce que l’on va vendre, comment, et à qui. Il faut chercher à montrer ses diffé-rences pour ne pas être juste une entreprise de plus. Par exemple, un boulanger va inventer un nouveau pain, ou être plus sympathi-que, ou encore être bien placé… Il est important que le créateur fasse lui-même son étude, sinon il perdra énormément d’informations et ne pourra pas mettre toutes les chances de son côté. L’idée de départ va beaucoup évoluer, il faut être capable de changer son point de vue pour réussir !
L'interview !
3. La constitution de l'équipe
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30 NOV.
Olivier Mekdjian Olivier Mekdjian Formateur indépendant en Formateur indépendant en management, vente et assertivitémanagement, vente et assertivité
Olivier Mekdjian Formateur indépendant en management, vente et assertivité
ou pourquoi on est plus fort à plusieurs...
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L'équipe est primordiale pour la réussite du projet : ce sont en effet les créateurs qui vont travailler et faire grandir l'entreprise. Souvent aussi une mauvaise équipe peut signer l'arrêt de mort du projet. 1 échec sur 10 est directement dû à des problèmes d'équipe. Les associés doivent tous apporter des compétences complémentaires : en finance, en commercial, en design, en communication... Un leader doit aussi jouer le rôle du chef d'orchestre. C'est lui qui décide de la stratégie de l'entreprise et qui montre l'exemple pour motiver ses troupes. Il représente également le projet vis-à-vis de l'extérieur. Comme tu t'en doutes, Valentin est ici un très bon chef d'équipe et a réussi à s'entourer de personnes compétentes et motivées. Son projet est donc sur la bonne voie !
En savoir un peu plus...
Chose étonnante, les entreprises familia-les font un bénéfice deux fois supérieur à celui des autres entreprises. Entre personnes de la même famille, la confiance et l'écoute sont en effet beaucoup plus importantes. Même les salariés sont parfois considérés comme faisant partie de la famille... C'est pour-quoi il existe aujourd'hui encore beau-coup d'entreprises transmises de géné-ration en génération !
L'anecdote...54 % des créateurs ont mis en place leur projet de création tout seuls. 9 % des créateurs ont bénéficié de conseils d'un organisme d'accompagnement à la créa-tion d’entreprise, essentiellement des personnes au chômage créant leur propre emploi. Enfin, 1 créateur sur 3 a été aidé par quelqu'un de sa famille ou une personne de son entourage.
En chiffres...
Une équipe complémentaire et une bonne ambiance sont les clés de la réussite d’une entreprise. Il faut créer un véritable équilibre, favoriser l'écoute entre associés et sala-riés, en bref communiquer. En effet, ce sont les tensions du quotidien qui peuvent pourrir l’ambiance et la vie dans l’entreprise. C'est un peu comme dans une famille ou entre un entraîneur et ses athlètes. Par exemple, quand j’ai travaillé avec de grands sportifs, il a fallu que je leur apprenne à dire non quand on leur demandait à boire dans leur bouteille d’eau (à cause des contagions possibles) et surtout trouver des solutions ensemble et anticiper. C’était pourtant néces-saire afin de préserver leur santé !
L'interview !
4. La mise au point de l'offre
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15DEC.
Pierre-Edouard Sterin Créateur de Week-End Desk FranceCréateur de Week-End Desk France
ou comment on met au point son catalogue...
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5. L'organisation de la production
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23 FEV.
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FEV.
Dominic MoreaudDominic MoreaudChef & Créateur du Restaurant Chef & Créateur du Restaurant Les Compagnons (Lyon)Les Compagnons (Lyon)
ou comment on s'organise efficacement...
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6. Le financement
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17 MAR.
Marcel Deruy Consultant, ex-directeur Sud-Est Consultant, ex-directeur Sud-Est d’OSEO-BDPMEd’OSEO-BDPME
ou comment trouver l'argent nécessaire...
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l
7. Les démarches administratives
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09 AVR.
ou comment créer officiellement l'entreprise...
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8. Les actions commerciales 11 MAI.
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Pierre-Jean Sestier Créateur des g laces Birdy-Nam-NamCréateur des g laces Birdy-Nam-Nam
ou comment trouver ses premiers clients...
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9. La communication
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12DEC.
* www.cameleo.fr
Alexandrine HertzogCréatrice de Sélène et Gaïa, Créatr ice de Sélène et Gaïa, linge de lit décalélinge de lit décalé
ou comment faire connaître sa marque...
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l d
10. La croissance
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2 ans + tard
Malamine Koné Malamine Koné Président - Créateur d'AirnessPrésident - Créateur d'Airness
ou comment une idée devient une belle réussite...
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L'idée est bien souvent la base d’un projet, d’une création d’entreprise ou d’une association. Pas besoin d’être un génie, la preuve : tout le monde a des idées et souvent ce sont les idées les plus simples qui marchent le mieux !Et toi, comment as-tu trouvé ton idée ?
a. En rapportant chez toi une idée venue d’ailleurs ? b. En observant ton quotidien et en voulant résoudre un problème que tu rencontres ? c. En améliorant quelque chose qui ne fonctionne pas bien ? d. En inventant quelque chose de tout nouveau ? e. En utilisant un produit pour autre chose que ce qu’il est censé faire ?
A lors, quelle est cette idée ? Décris-la en quelques mots.
Mon idée est :- Un produit, si tu transformes des matières premières af in de produire quelque chose de concret, un objet, af in de le vendre, comme par exemple un bouquet ou des jouets en bois.- Un service, si tu ne vends rien de tang ible (que tu peux toucher), mais que tu rends un service à quelqu'un d'autre, comme par exemple tondre une pelouse, laver une voiture, repeindre des volets ou même faire à manger.
Nous avonseu l'idée de Caméléo dans la cour
de récréation, tout simplement en écoutantnos camarades se plaindre de leurs habits. C'est clairment un produit puisque nous
fabriquons nos vêtements. Si nousn'avions fait que distribuer sans produire,
nous aurions été alors un service commeles autres types de commerces.
Retrouve dans ces bulles les conseils de Lucy et de Valentin avec l'exemple de Caméléo ! Si malgré tout tu bloques encore, n'hésite pas à demander del'aide. Tu peux essayer aussi de chercher de l'infosur Internet ou même dans les pages de contenu
de la bande-dessinée !
A f in d’encourager les jeunes à avoir l’esprit d’initiative, le gouvernement vient de créer un g rand concours pour les jeunes qui auraient une bonne idée, mais pas d’argent pour la concrétiser. Le principe est tout simple : si l’idée est retenue, une bourse de 2000 ¤ est accordée. Les conditions pour l’obtenir sont d’être jeune (ça, c’est bon), d’être motivé (c’est bon également) et de présenter un dossier solide… et ça, c’est moins [facile !Comme tu ne te laisses pas abattre, tu as pris ton courage à deux mains et tu as cherché à joindre Lucy et Valentin qui ont aujourd’hui bien réussi. Et ils ont accepté de t’aider en te posant les mêmes questions que celles qu’ils se sont posées lorsqu’ils ont créé Caméléo.
- Tu peux travailler seul (c’est bien) ou à plusieurs (c’est mieux)- Essaie de rester réaliste- Si tu te sens bloqué, c’est que tu devrais chercher une autre solution.
Avant de continuer, expose ton idée à 3 personnes. Si au moins 2 d'entre elles sont intéressées, fonce ! Sinon, réf léchis un peu plus longtemps...
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- Combien penses-tu vendre de fois ton produit ou ton serviceau cours des 6 prochains mois ? (Attention, il convient ici d’être trèsprudent et de ne pas croire que tout le monde va subitement devenir client… essaie d’être réaliste !)
Nous avons dès le départcultivé la personnalisation de nos produits
et c'est ce qui a été notre plus grande force.Même sans être connus ni avoir d'argent pour communiquer,
nous pensions toucher 20% des élèves de notre lycée, soit 200 personnes. Nous pensions également que 5%
des licensiés de foot et de basket de la ville nousferaient confiance, soit 300 personnes de plus.
Nos clientsles plus proches ont été tout d'abord
nos camarades. Mais rapidement nous avons putoucher d'autres personnes, notamment les sportifs,
les jeunes de 14 à 18 ans, aussi bien garçons quefilles. L'important au départ pour nous a été de
viser de manière très ciblée pour ne pasperdre d'argent
bêtement...
S i tu lis ces lignes, c’est que tu as trouvé une idée. Mais est-ce une bonne idée ??? La seule solution pour cela, c’est de mener uneétude de marché. Les prochaines étapes vont t’aider à comprendre un peu mieux dans quel monde tu vas t’aventurer !
L iste ici toutes les caractéristiques de ceux qui seront tes clients, que ce soient des entreprises (taille, spécialisation, etc.) ou des particuliers (âge, sexe,lieu d’habitation, goûts, loisirs, profession, etc.). Tu peux aussi lister quelques clients que tu as déjà en tête. Une fois ces caractéristiques identif iées,tu as déf ini ta « cible ».
Pour chacun des concurrents principaux, ainsi que pour ton propre projet,remplis le tableau suivant :
Faiblesses Prix pratiqués
Pike Basketball Beaucoup de pub Prix élevé 40 euros le tee-shirt, ...
Qui ? Quelle spécialité ?
Forces
Ton projet
- Combien cela représente-t-il de clients potentiels ?
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L'offre représente ce que tu vas proposer à tes clients, il est donc important d'y apporter toute ton attention : qui achèterait quelque chose qui ne serait pas intéressant ? Une offre se déf init par la variété des produits ou services qu'elle comporte (c'est la gamme), par les prix pratiqués et par la façon dont tu vas en parler...
- Un seul produit / service, identique pour tous - Quelques produits / services bien définis, éventuellement un peu adaptés- Du sur-mesure, aucun produit / service n’étant identique
- Plutôt moins chers que les concurrents- Dans les mêmes prix- Plutôt plus chers> Du coup, quel sera ton prix moyen par client ? ...
Vont-ils avoir le même nom que l'entreprise ou au contraire une marque spécif ique ?
S i tu devais présenter ton produit / service en 30 secondes, que dirais-tu ? (cherche à dire ce que tu proposes, à qui, comment et qu’est-ce que ça apporte à tes clients ?
L'équipe est souvent la base de la réussite. Tu peux en effet avoir la meilleureidée du monde, si personne ne la réalise, ça ne restera qu’une idée ! Alors, pourton projet, de qui as-tu besoin, de quelle manière, pour quoi faire ?
Qualités requises Qui ? Fonction
Valentin Responsable commercial Dynamique, ouvert, courageux
Nous proposions au départ4 modèles de sweat, 3 de tee-shirts, 4 pantalons et 3 shorts.
C'était donc limité, mais comme les couleurs, les numéros et tousles accessoires étaient personnalisables, notre catalogue était quasi illimité.Nous avons fixé nos prix en s'alignant sur les concurrents, mais en offrant
la personnalisation. Caméléo est venu rapidement, c'est unnom simple et qui explique bien le concept de
la personnalisation !
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Que ce soit pour un produit ou un service, une fois que tu auras des clients, il faudra être en mesure de leur fournir ce qu'ils ont demandé : c'est ce qu'on appelle la production. Dessine les dif férentes étapes qui vont te mener de la commande à la livraison f inale. N’hésite pas à travailler au brouillon. Pour chacune des étapes, liste les personnes qui vont intervenir et les matières premières utilisées s’il y en a. N’oublie aucune étape, mieux vaut avoir trop de détails !
description et quantité prix
Total
Les finances, c’est-à-dire la gestion de l’argent, est primordiale dans un projet, puisqu’un celui qui ne serait pas rentable ne pourrait pas survivre bien longtemps. Il est donc important de réf léchir à ces aspects-là avant de se lancer !
U ne des premières questions à se poser, c’est ce qu’il va falloir que tu achètes pour pouvoir commencer à produire : le matériel, les premières matières premières, un ordinateur, … Liste vraiment tout ce dont tu as besoin, même si tu le possèdes déjà (tu marqueras alors « 0 » pour le prix). Dans le cas où l’on s’équipe en vue de produire, on parle d’investissement.
Nos achats les plusimportants ont été lesmachines, évidemment.Nous avons longtemps
hésité à acheter un petit local,mais le prix de départ était bien trop
élevé. En plus de cela, nous avonsinvesti dans du petit matériel et
des ordinateurs. Tout ça pourenviron 4500 euros, mais tu dois
te débrouiller avec moins !
Comme ces dépenses vont te servir tout au long de ton projet, pour l’instant 6 mois, divise le total en 6 parts égales, soit :……………….., pour savoir combien cela te coûte chaque mois.
A ttention ! tu n’as que 2000 ¤ et il faut encore payer les frais f ixes et les charges variables… Tourne la page pour en savoir plus !
achat de stock+commercialteinte duvêtement couture vérification livraison
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Dans notre cas, les frais variables ont été simples
à calculer. Dans le cas d'un tee-shirt,il y avait le textile, la teinture, les accessoires
rajoutés, environ 4 euros de main d'oeuvre,le carton et les 5 euros de frais de port.
Tu viens de lister les dépenses d’investissement et les frais f ixes.Beaucoup d’argent dépensé avant même de gagner le moindreeuro, mais ce n’est pas encore f ini. A chaque fois que tu vasfaire une vente, tu vas avoir des coûts, c’est ce qu’on appelleles coûts variables ; et ils existent aussi bien pour lesproduits (matières premières, temps de fabrication si tupaies un employé, livraison, emballage, etc.), mais aussi pourles services (temps passé, utilisation de matériel, etc.).Pour 1 vente, liste ici les dif férentes dépenses qui y sontdirectement liées :
E st-ce que cela colle toujours avec le prix auquel tu comptais vendre ? En tout cas, il faudra bien que tu gagnesde l’argent sur chaque produit !
Une des dernières étapes consiste à calculer tes ventes, mois après mois, sachant que le démarrage est toujours plus dif f icile que les mois qui suivent. Alors, combien penses-tu réaliser de ventes ? Le chif f re d’af faires est alors le nombre de ventes multipliées par le prix moyen. Il ne reste plus qu’à tout compiler… et voir si tu gagnes de l’argent au bout des 6 mois !
Une fois le premier équipement acheté, on est presque prêt à produire. Il faut cependant parfoisencore dépenser un peu d’argent, que l’on vende ou pas. Ce sont tous les frais f ixes (car ils nebougent pas en fonction de la production).Ce sont par exemple les loyers, le téléphone,la location d’outils, une redevance pouravoir le droit de vendre dans unendroit public, etc. Fais la liste desfrais f ixes que tu vas devoir payer,mois après mois.
DESCRIPTION ET QUANTITÉ PRIX TOTAL
nombre de venteschiffre d’affaires
- coûts variables
- frais de communication
- frais fixes
- investissement mensuel
= résultat
TOTALmois 1 mois 2 mois 3 mois 4 mois 5 mois 6
Comme touteentreprise nouvelle, nous avons
vraiment cherché à limiter les coûts fixes.Nous travaillions dans le garage, utilisions
le téléphone des parents de Valentin,bref, essaie d'être malin pour
éviter les frais !
DESCRIPTION ET QUANTITÉ PRIX TOTAL
TOTAL
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Une fois que tu as bien pensé ton offre et que tu as compris ton marché, il va falloir rapidementtrouver de nouveaux clients. L’une des premières étapes consiste à mettre en place des actionscommerciales, par exemple appeler directement des clients au téléphone, aller voir des distr ibuteurs,mettre en place un site Internet, chercher des prescripteurs, des partenaires, …Et toi, quelles vont être tes deux premières actions ?
La communication est dif férente du commercial puisqu’il s’ag it ici non pas de vendre directement, mais de dire que tu existes et que tu as de bons produits ou services. En bref, il faut donner aux gens envie d’acheter tes produits !La première chose à déf inir, c’est le message : qu’est-ce que tu veux dire ? Quel message veux-tu faire passer ? Que veux-tu amener les gens à faire ? Quel est ton slogan ?
Mais attention, tu n’as pas les moyens d’une g rande marque, pas de télé, de radio ou d’af f ichages géants !Tu dois être un peu plus astucieux pour communiquer à moindre coût !Alors, quelles vont être tes deux actions principales ?
Reporte ton budget mensuel dans le tableau de la page précédente.
S i tu as bien préparé ton dossier, que tu as démontré ton envie de réussir, que tu as fait preuve d’astuce,de débrouillardise et de réalisme, nul doute que ton dossier va être accepté. Il ne te restera plus qu’à te lanceret transformer ton rêve en réalité !
Bonne aventure, et bravo !
DESCRIPTION DE L’ACTION NOMBRE DE VENTES GÉNÉRÉESPUBLIC VISÉ
DESCRIPTION BUDGET MENSUEL
TOTAL
NOMBRE DE VENTES GÉNÉRÉES
Pour la communication,nous avons tout d'abord pris des panneaux
dans des stades, toujours pour se rapprocher de notre cible principale.Ensuite, avec plus de moyens, nous avons sponsorisé des stars de foot.
Enfin, nos premières pub sont arrivées à la télé, après le journaldes sports ! Souviens toi que l'important, c'est de bien
parler à ta cible...
Valentin, le responsable commercial, a eu tout pleind'idées qui ont permis de vendre nos premiers vêtements.
Il est tout d'abord allé voir les clubs de sport pour qu'ils donnent lecatalogue à leurs licenciés. il a également participé à beaucoup de
salons touchant les jeunes ou parlant du sport.Un grand succès avec peu de moyens !
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jamais parfois souvent toujoursAFFIRMATIONS
1. J’accepte facilement les responsabilités.
2. J’aime la compétition.
3. Je suis une personne têtue.
4. Je trouve des solutions orig inales aux problèmes.
5. Faire la même chose tous les jours me fatigue.
6. Je suis généralement optimiste.
7. J’ai une bonne santé.
8. Mes erreurs sont pour moi une occasion d’apprendre.
9. J’accepte assez bien la cr itique positive.
10. Je gère bien mon stress.
11. Je suis de nature indépendante.
12. Je reporte rarement les tâches à accomplir.
13. J’aime décider ce que je dois faire.
14. C’est facile pour moi de communiquer avec les autres.
15. Je pense avoir un bon jugement.
16. J’apprends facilement par moi-même.
17. J’aime faire des sports individuels.
18. Devant un échec, je me comporte positivement.
19. J’aime travailler seul(e).
20. Je gère bien mon temps
21. J’ai de la facilité à prendre des décisions.
22. Je peux travailler de longues heures.
23. J’ai conf iance en mes capacités.
24. Si nécessaire, je demande des conseils à des experts.
25. Ma réussite dépend plus du travail que de la chance.
25Entre 20 et 24Entre 16 et 19Entre 12 et 15
Moins de 12
Tu as tout d’un entrepreneur ! Fonce !!!
Pense sérieusement à créer, un jour ton entreprise, tu as tout ce qu’il faut pour réussir !
Avec de la persévérance et…une bonne équipe, tu y arr iveras.
Tu n’es peut-être pas encore un entrepreneur…mais avec pas mal de travail et de volonté, tu pourras réussir et prendre plaisir à créer.
Tu n’es peut être pas entrepreneur. Toutefois, si tu as le goût et la détermination, r ien n’est impossible.
Et toi, as-tu l’âme d’un entrepreneur ? Possèdes-tu les qualités nécessaires ou au contraire dois-tu encore attendreun peu avant de te lancer ?
Pour chacune des af f irmations ci-dessous, mets une croix dans la colonne qui te ressemble le plus.Reporte-toi ensuite aux instructions en bas de page. Bon test !
Le chiffre constitueton total de profil entrepreneurial.
Regarde maintenant à quoi il correspond à l‛aide dela grille ci-dessous.
Additionne les cases cochées par colonne et reporte les totaux
Additionne le total des cases C et D ettrouve ton score f inal
a b c d
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Marcel DERUY65 ans, consultant et ex-directeur Sud-Est d’OSEO A l’âge de 10 ans, Marcel DERUY disait : « je serai ingénieur en bâtiment et je travaillerai dans l’entreprise familiale ». A la f in de ses études, l’entreprise familiale était adossée à un grand groupe et f inalement Marcel ne voulait pas être ingénieur toute sa vie. « Ne vous mettez aucun frein, osez ! »
Pierre-Jean SESTIER41 ans, Créateur et dirigeant de Birdy Nam
Nam, glaces originalesA 17 ans, Pierre-Jean savait qu’il allait créer… mais c’est
après une quinzaine d’années d’expérience profession-
nelle qu’il s’est lancé dans la grande marmite de la créa-
tion. Il avait avant tout envie de faire plaisir à travers
son produit ! « Créer est une grande fierté et un
accomplissement de soi ! »
Alexandrine
HERZOG
35 ans.Créatrice et dirigeante de Sélène
et Gaïa, linge de lit décalé.
Après une première expérience arrêtée, Alexandrine
n’a pas pu se résoudre à rentrer dans le moule. Elle a
donc lancé une nouvelle société nommée Sélène & Gaïa.
« Tout est possible, on peut réaliser ses
rêves ! » Renaud DUTREIL
47 ans, Député de la Marne, Ministre des PME, du
Commerce, de l'Artisanat et des Professions libéra-
les de 2005 à 2007
Renaud Dutreil restera le Ministre qui a facilité les dém
arches de
création d'entreprise par les lois qui portent aujourd'hui son nom.
Pendant 2 années, il a tenté de réduire les freins empêchant les
français de donner libre cours à leurs volontés entrepreneuriales.
« Libérer l'esprit entrepreneurial des français
a été ma mission »
André LETOWSKI
61 ans, APCE (Agence Pour la Création
d'entreprise), Directeur de l'OPPE.
J'ai travaillé pendant 10 ans avec des commerçants
et artisans pour les former à la gestion. J'ai eu
envie de comprendre comment
fonction-
naient les créateurs !
« Ce
n’est pas
grave de
se
tromper ! »
35
Dominic MOREAUD37 ans, chef de "Les Compagnons" (Lyon)
Dominic avait un aver tout tracé pour
travailler dans les métiers de bouche avec des
parents qui tenaient un hôtel-restaurant-
boucherie. Mais il ne voulait pas reproduire
le même schéma pour les conditions de vie.
Fini le travail 24h/24… Bonjour la gestion
moderne !« Restaurateur : Ce n’est pas une profes-
sion mais un choix de vie »
Olivier MEKDJIAN36 ans, Formateur indépendant en management,
vente et assertivité A peine arrivé en école de commerce, Olivier voulait déjà
créer une des entreprises… Son envie d’aider les élèves à
mieux travailler et à les rendre plus brillants l’a poussé à créer
la première société spécialisée sur les méthodes de travail des
collégiens et lycéens. Il « marche au plaisir et pas
forcément avec un projet d’entreprise ».
« Je ne fais pas ce que je
n’aime pas faire ! »
Antoine RETY
40 ans, délégué régional INPI Rhône-Alpes
Antoine RETY est certain de l’importance de la
propriété industr ielle et intellectuelle pour la r ichesse
de la France et souhaite promouvoir l’INPI pour que les
entreprises en France et en Rhône-Alpes se protègent
et se valorisent mieux g râce aux outils existants.
« Se protéger est important en
phase de création »
Pierre-Edouard STERIN33 ans, créateur de WeekEndDesk France,
coffrets cadeaux et de loisirA 13 ans, passionné d'informatique, Pierre-Édouard se
rend compte lors d'un voyage en Irlande que le maté-
r iel y est moins cher. Il entame une petite activité
d'import-export qui lui donne le sens des af fai-
res... Sa première création d'entreprise s'ef fec-
tuera avec Black Orange en 1999, société de
vente de log iciels sur Internet.« Je crée pour la liberté que cela
apporte »
Merci à toutes
et tous!
Bonusle making-of !
36
Bonjour, je suis l'intervenant de l'association
d'entrepreneurs...Dépêchez-vous,
vous êtes déjà en retard !!!
Alors aujourd'hui, c'est Guilhem qui va vous présenter
son métier. Vous allez voir que c'est un peu spécial !
Salut à tous ! Je suis ici pour vous parler de
création d'entreprise. J'ai moi-même créé pendant mes
études !
Guilhem, serial entrepreneur cool
Mais m'sieur !!C'est beaucoup trop
compliqué !
Allons, allons, en fait c'est très simple vous verrez !
Moi-même, à votre âge, euh... je...
euh...
Mais m'sieur, on n'est qu'en 3ème
nous !
On n'a pas d'argent en
plus !
Argent, risque, travail impor-tant, c'est une question digne des philosophes que de savoir comment intéresser les jeunes
à la création d'entreprise !Et c'est vraiment pas gagné pour le pauvre Guilhem...
Mais c'est alors, que, au détour
d'une rue, survint le déclic !
Mais oui, je suis trop bête !!!
Il faut quelque chose d e ludique !
Et Guilhem courut alors chez Antoine, illustrateur qui aime bien les jeunes entrepreneurs...
J'ai une super idée !
On va faire une BD !!
Mais si, une bande-dessinée !
Hein ??!!
Sur la création
d'entreprise...
Quoi ?
Tu sais, une BD, avec les dessins,
là !T'es
sûr que ça va ?
Et comme les jeunes pensent qu'il est impossi-ble de créer une entre-prise, tu veux faire une BD pour leur donner envie... J'ai bon là ?
Ah bin quand même !
On y arrive !
Antoine, serial illustrateur cool
Le projet allait pouvoir démarrer !
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Première étape, écrire le scénario et trouver des personnages
attachants auxquels s'identifier...
Euh... c'est quoi, ça ?
Des dinosaures... tout
le monde aime les dinosaures, non ?
Heureusement, Guilhem était là pour contrôler un peu les ardeurs d'Antoine...
Même si parfois, on pouvait se demander qui avait vraiment perdu le sens des
réalités...Et
comme ça, on va pouvoir en
faire 1 million, 1 par élève de
3ème !
Okééééé...
Le projet de faire une petite BD sympa prenait de l'ampleur chaque jour, au fil des rencontres et des
encouragements (et aussi de quelques idées, ici et là). Finalement, "Lucy et Valentin... créent leur entreprise" devint un vrai ouvrage de sensibilisation à la création
d'entreprise pour les jeunes...
Tu sais ce qui serait
bien...
...ce serait de rajouter 30 pages de
plus !
Et comme il faut que ce soit le moins cher possible, tu ne vas travailler qu'en
noir et blanc !Grrr...
Diffuser la bande-dessinée à 900.000 élèves était un vrai défi... et cela représentait vraiment trop de travail pour 2 personnes : interviews, écriture, dessin, recherche d'impri-
meurs, contacts pour la diffusion...Il fallait renforcer l'équipe, et le mieux était encore que ce
soit avec un jeune entrepreneur !
Hé Antoine, voici Sylvain, un bon pote
à moi !
Salut !ça va ?
Ch'alut !
Il va nous aider pour le projet ! Tu vas
voir, c'est un bon !
De projet en développement, la BD devint même une vraie entreprise, grâce à la victoire du concours
BeProject*. Comme quoi, créer une entreprise, c'est pas si compliqué !
Alors ?Euh...
alors là, chapeau !
Rencontre dans les ministères, tests en classe, apparitions dans les journaux... Lucy & Valentin
réussirent leur pari...Guilhem, Antoine et Sylvain aussi, et en y prenant un énorme plaisir !
àsuivre !
* La bourse BeProject est un concours étudiant organisé par le cabinet de conseil BearingPoint, Management and Technology Consultants - www.bearingpoint.fr
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LexiqueLe Brevet protège une innovation technique, c’est-à-dire un produit ou un procédé qui apporte une solution technique à un problème technique donné. Il confère à son titulaire un droit exclusif d'exploitation sur l'invention brevetée. Ce titre a une durée limitée, généralement 20 ans.
Une Enveloppe Soleau est un moyen de preuve de création assez simple à déposer. À la dif férence d'un brevet, d'un dépôt de modèle, le propriétaire de l'enveloppe n'a pas de droit exclusif sur l'invention ou le modèle.
Tout créateur, avant de se lancer, se doit de réaliser une Étude de marché. C'est cette étude qui va lui donner toute l'information nécessaire pour comprendre et connaître son marché : les concurrents, les produits de substitution, les fournisseurs, les habitudes des clients, les forces à développer, etc.
Si certains créateurs se lancent tous seuls, beaucoup préfèrent trouver des Associés avec qui ils seront complémentaires. Être plusieurs est alors une force et il est possible d'avancer plus vite, avec moins de r isques... si ce n'est celui de se fâcher entre associés !
Lorsqu'une entreprise se porte bien et gagne de l'argent après avoir payé toutes ses charges (locaux, employés, matières premières, ...), on dit qu'elle réalise des Bénéfices. Dans le cas contraire, elle fait des pertes.
Une entreprise peut ne proposer à ses clients qu'un seul et unique produit. Cependant, en réalité, la plupart des sociétés ont une Gamme (de produits), af in de s'adresser à plusieurs types de clientèle et de pouvoir augmenter ainsi leurs rentrées d'argent.
Vendre est vital si l'on veut développer une entreprise. Le total des sommes versées par les clients constitue le Chiffre d'affaires.
Il arr ive parfois que certaines entreprises, même en ayant un très bon chif f re d'af faires, n'arr ivent pas à gagner d'argent. Cela est dû à un manque de Rentabilité. Pour être rentable (et donc rester en vie longtemps), l'entreprise doit tout simplement gagner plus que ce qu'elle dépense dans l'année.
Lorsque l'on crée une entreprise, il faut un peu (voire beaucoup) d'argent. Ce sont les associés qui vont apporter cet argent de départ, pour constituer le Capital social. Cet argent appartient alors à l'entre-prise directement.
Pour réussir n'importe quel type de projet, il est nécessaire de savoir où l'on veut aller et comment on compte y parvenir. Le Business Plan est le document qui reprend non seulement l'étude de marché, mais aussi celui qui explique la stratégie et la vision du créateur et qui explique comment l'entreprise compte gagner de l'argent et se développer.
Travailler en équipe n'est pas toujours chose facile et cela l'est encore moins lorsqu'il y a de l'argent en jeu... C'est pourquoi il est recommandé de faire un Pacte d'associés, c'est-à-dire un document qui explique à l'avance comment régler les conf lits entre les associés.
Les Statuts d'une entreprise sont rédigés avant même sa création. Ils donnent une description de ce qu'elle fait (son objet social), indique qui est associé et dicte les g randes règ les de fonctionnement ainsi que la manière dont seront prises les décisions.
Lorsqu'une entreprise veut fabriquer son produit, elle doit utiliser pour cela des Matières premières qu'elle va transformer (ou faire transformer) pour arr iver au résultat f inal.
On parle d'Investissement dans une entreprise lorsque celle-ci dépense de l'argent pour quelque chose qui va lui servir pendant plusieurs mois au années (une machine, un ordinateur) et non pas pour quelque chose qui va disparaître au cours du processus de production (matières premières par exemple).
Romain Bouzigues a brillament mis en page le livret d'exercices.
Et bien sûr...Sans pouvoir être exhaustifs au r isque de rajouter quelques pages à cet ouvrage, nous tenons à remercier chaleureusement toutes les équipes BearingPoint qui ont été le coup de pouce sans qui vous ne lir iez pas ces remerciements, notre stag iaire de choc Lucie (la vraie), tous les intervenants cités pages 34 et 35, Malamine Koné pour sa belle postface, Charles Beigbeder pour sa disponibilité durant ses (rares) vacances, Renaud Dutreil pour la discussion chaleureuse et ses conseils précieux, les élèves du collège St Joseph à Tassin qui ont bien accepté d’annuler un cours de maths pour tester la BD, Rég is Goujet pour la validation express de notre PFE, notre banquière (désolés), l’APCE et particulièrement Aïni, Laurent Wauquiez pour son soutien, les membres de l’AJEL qui nous ont fortement inspirés, Renaud pour le coup de main juridique, nos parents (merci pour la relecture) et amis, tous ceux qui nous aident et nous aideront à faire que nous relevions notre déf i, Lucy et Valentin qui font un peu partie de la famille maintenant, et bien sûr tous ceux que notre mémoire du moment n’a pas retenus et qui méritent tout autant ces remerciements !
Envie d'en savoir plus sur notre aventure et vous tenir au courant de l'actu
de Lucy, de Valentin et de Caméléo ?
Guilhem BERTHOLETGuilhem, 26 ans, a toujours aimé prendre des initiatives. Sa curiosité, son envie d'apprendre au contact des autres et sa créativité de tous les instants l'ont poussé à créer plusieurs entreprises et associations et à initier le déf i de cette bande-dessinée.
Antoine GOURSOLASAntoine, 25 ans, est l'artiste de la bande. Designer de jeux vidéo et passionné depuis toujours par la bande-dessinée, il signe ici son premier ouvrage d'envergure. Une première étape qui le mènera vers de nom-breuses autres aventures imagées !
Sylvain TILLONSylvain, 25 ans, aime les déf is et les challenges. Alors, quand on lui a dit que son idée de « bijoux pour cheveux » ne marcherait jamais… il a sauté sur l’occasion. Aujourd’hui, gérant de 2 sociétés, il multiplie les découvertes et se passionne pour tout ce qu’il fait.
Le projet "Lucy & Valentin... créent leur entreprise"
Chers amis,
Je vais vous raconter une histoire… mon histoire. Je m’appelle Malamine Koné, j’ai 35 ans et je viens du Mali. Tout a commencé dans le petit village
de Niéna situé à 400 kilomètres de Bamako, la capitale. C’est là que j’ai g randi. Chaque matin, ma première préoccupation est de trouver un point d’eau pour mon bétail. Je suis berger… Mes parents,
eux, sont partis en France chercher du travail. A 10 ans, j’ai enf in la possibilité d’aller les rejoindre. Je débarque à Saint-Denis en banlieue parisienne sans parler un seul mot de français. Très vite, je comprends
qu’il faudra travailler dur pour réussir. Qu’importe… Je ne me plains pas. Je suis courageux, j’ai conf iance en moi et surtout j’ai des rêves plein la tête.
Mes études se passent bien. Je passe mon BAC et obtient dans la foulée un Deug de droit. Je veux devenir com-missaire de police. Parallèlement je pratique la boxe. Pour moi, le sport devient très vite un formidable moyen de
communication et d’intég ration. Je m’entraîne beaucoup et en 1992 je suis sacré champion de France, catégorie poids moyens. Dans le milieu, on me surnomme « la Panthère ». Mais en 1995, tout s’ef fondre… Victime d’un terr ible accident de voiture, j’évite de peu l’amputation de la jambe gauche. Dans ma tête, le doute s’installe. Mais pour r ien au monde je ne veux baisser les bras. Je me lance alors un nouveau déf i : créer ma propre marque de sport. Sans moyen f inancier mais avec des idées à revendre, je lance Airness en 1999. Je choisis « la panthère » comme logo. Pour moi, elle symbolise la combativité et le dépasse-ment de soi. A force de travail et de détermination, Airness est désormais une marque reconnue en France et en Europe. Aujourd’hui, je suis porteur d’un message… un message d’espoir. Tout est possible à condition d’y croire ! Il n’y a pas de fatalité. Alors vous aussi, allez au bout de vos rêves.
Comme moi, comme « Lucy et Valentin » soyez f ier de vos idées et battez vous pour elles.
Malamine Koné – Président–Fondateur d’Airnessélu Meilleur Entrepreneur de l'année 2007
Notre déf i avec cet ouvrage est simple et ambitieux : distr ibuer l'ouvrage à l'ensemble des 850.000 élèves de troisième en France, pour moins d'1¤ par élève, voire moins. Tout simplement parce que nous croyons qu'il est primordial d'aider les jeunes à développer leur esprit d'inititative, de leur offr ir de nouvelles perspectives professionnelles et de favoriser ainsi le dynamisme économique de demain.
Toutes vos questions trouveront une réponse sur www.lucyetvalentin.com !Copie même partielle strictement interdite sans accord préalable
