Ges e no 158 - Les Journées de la persévérance scolaire · des jeunes. Bouger favorise...

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Ges e n o 158 : SOURCES: 1 NANHOU, Virginie, et autres, « La motivation en lecture durant l’enfance et le rendement dans la langue d’enseignement à 15 ans » – Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ 1998-2015) – De la naissance à 17 ans, Institut de la statistique du Québec, novembre 2016, vol. 8, fascicule 3, 24 p. http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/education/alphabetisation-litteratie/motivation-lecture.pdf 2 « Les élèves qui prennent plaisir à lire sont-ils de meilleurs lecteurs ? », Regards sur l’éducation 2011 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, 2011. https://doi.org/10.1787/eag-2011-10-fr 3 « Lire à un enfant : 1 à 3 ans » (billet de blogue), Naître et grandir, avril 2014. https://naitreetgrandir.com/fr/etape/1_3_ans/langage/fiche.aspx?doc=bg-naitre-grandir-lire-que-faire-1-a-3-ans Un enfant qui feuillette des livres par lui-même à 2 ans : Sera plus motivé à lire à l’entrée à l’école ; Aura des pratiques de lecture à 8 ans ; Aura de meilleurs résultats scolaires à 15 ans. Il est reconnu que plus tôt un enfant est mis en contact avec le langage écrit et le livre, meilleur sera son rapport à la lecture tout au long de sa vie. Cela constitue l’un des facteurs clés de sa réussite éducative et de son assiduité à la lecture. L’OCDE précise que lire par intérêt et par goût a une plus grande incidence sur la compréhension de l’écrit que le temps consacré à la lecture. Si l’apprentissage de la lecture est sans contredit une mission centrale à l’école, la famille et la communauté jouent un rôle important pour susciter le plaisir de lire, durant l’enfance et à toutes les étapes de la vie. Les parents, les grands parents ou la fratrie qui lisent une histoire à un tout-petit et qui regardent des livres avec lui enrichissent son imaginaire et favorisent le développement de son langage. Les centres de la petite enfance, le milieu scolaire, les bibliothèques et les organismes communautaires Famille ont aussi leur rôle à jouer en favorisant l’accès aux livres aux familles, tout particulièrement en milieux défavorisés, et en proposant, par exemple, des collections appropriées, des espaces dédiés à la lecture et des animations s’adressant particulièrement aux enfants et aux tout-petits. Document réalisé dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire 2019 Nous donner accès à des livres,

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Ges e no 158 :

SOURCES:

1 NANHOU, Virginie, et autres, « La motivation en lecture durant l’enfance et le rendement dans la langue d’enseignement à 15 ans » – Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ 1998-2015) – De la naissance à 17 ans, Institut de la statistique du Québec, novembre 2016, vol. 8, fascicule 3, 24 p. http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/education/alphabetisation-litteratie/motivation-lecture.pdf

2 « Les élèves qui prennent plaisir à lire sont-ils de meilleurs lecteurs ? », Regards sur l’éducation 2011 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, 2011. https://doi.org/10.1787/eag-2011-10-fr

3 « Lire à un enfant : 1 à 3 ans » (billet de blogue), Naître et grandir, avril 2014. https://naitreetgrandir.com/fr/etape/1_3_ans/langage/fiche.aspx?doc=bg-naitre-grandir-lire-que-faire-1-a-3-ans

Un enfant qui feuillette des livres par lui-même à 2 ans :

Sera plus motivé à lire à l’entrée à l’école ;

Aura des pratiques de lecture à 8 ans ;

Aura de meilleurs résultats scolaires à 15 ans.

Il est reconnu que plus tôt un enfant est mis en contact avec le langage écrit et le livre, meilleur sera son rapport à la lecture tout au long de sa vie. Cela constitue l’un des facteurs clés de sa réussite éducative et de son assiduité à la lecture. L’OCDE précise que lire par intérêt et par goût a une plus grande incidence sur la compréhension de l’écrit que le temps consacré à la lecture. Si l’apprentissage de la lecture est sans contredit une mission centrale à l’école, la famille et la communauté jouent un rôle important pour susciter le plaisir de lire, durant l’enfance et à toutes les étapes de la vie. Les parents, les grands parents ou la fratrie qui lisent une histoire à un tout-petit et qui regardent des livres avec lui enrichissent son imaginaire et favorisent le développement de son langage. Les centres de la petite enfance, le milieu scolaire, les bibliothèques et les organismes communautaires Famille ont aussi leur rôle à jouer en favorisant l’accès aux livres aux familles, tout particulièrement en milieux défavorisés, et en proposant, par exemple, des collections appropriées, des espaces dédiés à la lecture et des animations s’adressant particulièrement aux enfants et aux tout-petits.

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Nous donner accès à des livres,

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Ges e no 21 :

SOURCES:

1 DESLANDES, Rollande, et Richard BERTRAND, « Motivation des parents à participer au suivi scolaire de leur enfant au primaire », Revue des sciences de l’éducation, 2014, vol. 30, no 2, p. 411-434. https://www.erudit.org/en/journals/rse/2004-v30-n2-rse1025/012675ar.pdf

2 DESLANDES, Rollande, « Les relations école-famille-communauté au cœur des apprentissages et du développement des jeunes », Réseau d’information pour la réussite éducative (RIRE), CTREQ, 2012. http://rire.ctreq.qc.ca/thematiques/relations-ecole-famille-communaute/

3 NANHOU, Virginie, Hélène DESROSIERS et Luc BELLEAU, « La collaboration parent-école au primaire : le point de vue des parents », Institut de la statistique du Québec, 5 septembre 2013. http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/education/prescolaire-primaire/collaboration-parent-ecole.pdf

L’engagement des parents à la maison constitue le facteur le plus important d’amélioration des résultats scolaires.

L’association positive entre la réussite scolaire et l’implication parentale à l’école et, de façon plus large, la collaboration entre la famille et l’école, a été abondamment observée dans plusieurs recherches. La famille et les membres de l’entourage d’un jeune exercent une influence déterminante sur son développement. Participer en tant que parent à la réussite éducative de son enfant implique qu’on passe à l’action, qu’on pose des gestes concrets, comme s’assurer qu’il mange bien et dorme suffisamment, comme superviser la période des devoirs et des leçons ou encore échanger avec lui sur sa vie à l’école (la classe, les camarades, les enseignants, les projets d’avenir). On peut aussi réagir aux résultats scolaires de son enfant en l’encourageant, en le complimentant et en l’incitant à s’améliorer, ou encore en établissant des liens privilégiés avec l’école et les enseignants.

À l’inverse, le manque de soutien affectif, la faible participation parentale au suivi scolaire ou la perception négative des parents à l’égard des capacités de réussite de leur enfant peuvent avoir des répercussions négatives sur sa persévérance scolaire. La motivation et le rendement scolaire d’un jeune peuvent également être altérés par un manque de valorisation de l’éducation à la maison ou par les faibles aspirations scolaires de ses parents.

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S’intéresser à ce que je fais à l’école,

MA

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Ges e no 371 :

SOURCES:

1 ST-LOUIS-DESCHÈNES, Mathilde, « Activité physique à l’école : 6 bonnes raisons pour encourager les jeunes à bouger », magazine 100o, 1er septembre 2017. https://centdegres.ca/magazine/activite-physique/6-bonnes-raisons-pour-faire-bouger-les-jeunes-a-lecole/

2 ROBERT-SAUVÉ, Mathieu, « L’enfant actif à 6 ans aura de meilleurs bulletins à 12 ans ! », UdM Nouvelles, 23 novembre 2018. https://nouvelles.umontreal.ca/article/2018/11/23/l-enfant-actif-a-6-ans-aura-de-meilleurs-bulletins-a-12-ans/

3 DESROCHERS, Ariane, « Pour que ça bouge à l’école : 5 recommandations pleines de bon sens », Vifa Magazine, 18 septembre 2018. https://vifamagazine.ca/comprendre/role-du-parent/pour-que-ca-bouge-a-l-ecole-5-recommandations-pleines-de-bon-sens/

Les enfants de 6 ans qui sont actifs physiquement ont de meilleurs résultats scolaires et une meilleure attitude

en classe lorsqu’ils atteignent l’âge de 12 ans.Promouvoir la pratique d’activités physiques est une approche gagnante, tant pour la réussite éducative que pour la santé des jeunes. Bouger favorise l’apparition de facteurs prédisposant les élèves à l’apprentissage et à la réussite éducative et permet d’améliorer leur comportement et de réduire leurs signes d’agitation et de distraction.

La pratique de l’activité physique devrait débuter très tôt chez l’enfant. Le développement des habiletés motrices de base à partir d’un très jeune âge favorise le maintien d’un mode de vie actif à l’adolescence et à l’âge adulte. Les bienfaits sont nombreux lorsque les parents encouragent leur enfant à pratiquer une activité sportive et à bouger plus. Le sport en famille, le jeu libre et la diminution du temps passé devant les écrans sont quelques-uns des moyens d’y parvenir.

L’intégration au quotidien de l’apprentissage actif à plusieurs matières d’enseignement en milieu scolaire et la promotion du jeu actif dans les centres de la petite enfance représentent également des options intéressantes, tout comme les activités physiques et sportives tenues à l’heure du dîner ou après les cours dans des organismes. Quant aux centres sportifs des cégeps et des universités, ils peuvent se donner les moyens d’attirer le plus d’étudiants possible, par exemple en variant leur programmation.

Donner la priorité à l’aménagement des espaces et des lieux de façon à enrichir les possibilités d’activité physique récréative et utilitaire dans tous les milieux (écoles, espaces publics, espaces verts), tout en augmentant l’accessibilité des installations, salles et infrastructures existantes, est un autre excellent moyen de multiplier les occasions de bouger pour tous les jeunes d’une collectivité.

Pour appliquer des mesures incitatives à l’exercice physique, il est primordial de créer une alliance entre les divers acteurs concernés. Les représentants du milieu municipal possèdent d’indéniables atouts pour exercer un leadership efficace : orientations stratégiques, politiques, expérience et connaissance du territoire municipal et de sa population, équipes de travail consacrées aux équipements et infrastructures de loisir et de déplacement, etc. Tous ces outils leur permettent de veiller à la cohésion et à la permanence des orientations en faveur de l’activité physique accessible à tous.

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M’offrir des occasions et des lieux pour bouger,

MA

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Ges e no 55 :

SOURCES:

1 BOURDON, Sylvain, et David BARIL, « L’intervention des acteurs non scolaires dans le soutien à la persévérance scolaire », synthèse des connaissances remise au Secrétariat à la jeunesse du Québec, mars 2016. http://erta.ca/sites/default/files/2017-02/bourdon-baril_intervention-des-acteurs-non-scolaires_2016.pdf

2 LAPOINTE, Jean-François, président du ROCQLD, « La contribution des organismes communautaires de lutte au décrochage aux efforts collectifs pour diminuer le décrochage au Québec : un apport riche en expertises ». http://www.rocld.org/wp-content/uploads/2014/10/Actes-1ere-RN.pdf

Les activités communautaires auxquelles les jeunes participent font souvent une réelle différence dans leur motivation

et le développement de leur réseau social.

Ce sont des options de soutien et d’encadrement spécialisées, complémentaires et individualisées qui peuvent favoriser la persévérance scolaire et la réussite éducative, tout particulièrement des jeunes ayant des besoins particuliers.

Dans une perspective de prévention du décrochage scolaire ou de réussite du raccrochage scolaire, des organismes de divers horizons offrent une variété d’activités et de programmes destinés à une ou plusieurs clientèles telles que les élèves du préscolaire, du primaire, du secondaire, de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes, ainsi que les parents. Consolidation d’habiletés parentales, projets visant le retour en formation des jeunes sans diplôme, amélioration du niveau d’alphabétisation des décrocheurs ou des parents ne sont là que quelques exemples de la vitalité du milieu communautaire à cet égard.

Les organismes communautaires sont des partenaires essentiels pour amener les jeunes Québécoises et Québécois et leur famille sur le chemin de la réussite éducative, grâce, entre autres, au travail remarquable de milliers de bénévoles. L’action communautaire s’inscrit essentiellement dans une finalité de développement social et s’incarne dans des organismes qui visent l’amélioration du tissu social et des conditions de vie ainsi que la valorisation du potentiel individuel et collectif. Ces derniers apportent une réponse aux besoins exprimés par la communauté et agissent en amont et en périphérie du système scolaire, notamment en s’attaquant aux causes structurelles et sociales de la pauvreté qui influencent la persévérance scolaire.

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Soutenir des activités communautaires auxquelles nous participons,

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Ges e no 216 :

SOURCES:

1 LEFRANÇOIS, Virginie, « Les avantages scolaires que vous offrez à un adolescent en l’embauchant pour l’été », Réseau réussite Montréal, 12 juillet 2018. https://www.ccmm.ca/fr/blogue-ccmm/perseverance-scolaire-benevolat/les-avantages-d-un-emploi-d-ete-pour-un-adolescent/

2 HARDY, Marcelle, et Louise MÉNARD, « Alternance travail-études : les effets des stages dans la formation professionnelle des élèves », Revue des sciences de l’éducation, 2008, vol. 34, no 3, p. 689-709. http://id.erudit.org/iderudit/029514ar

En offrant aux jeunes la possibilité de participer à des stages, les entreprises posent un geste concret pour favoriser

leur persévérance scolaire et leur réussite éducative et, du même coup, s’assurent d’une relève suffisante et qualifiée

pour combler leurs besoins de main-d’œuvre.

Recevoir un stagiaire dans son entreprise contribue sur plusieurs plans à la formation de la relève. Cette expérience de travail permet non seulement aux jeunes de développer de nombreuses compétences qui seront pour eux un avantage dans la poursuite de leur cheminement scolaire, mais les prépare à une transition plus harmonieuse entre les études et le marché de l’emploi.

Des études démontrent que le fait d’expérimenter un stage en entreprise comporte plusieurs avantages pour les jeunes durant leurs études :

• Responsabilisation et prise de conscience de l’importance de la qualification ;

• Acquisition de nouvelles compétences, sur le plan tant du savoir-faire que du savoir-être ;

• Confirmation du choix de carrière et facilitation de la recherche d’emploi ;

• Développement d’un réseau socioprofessionnel ;

• Développement de la polyvalence grâce à la variété et à la complexité des tâches ;

• Développement de la confiance en soi, de l’autonomie et de l’intérêt pour les études.

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Me recevoir en stage,

MA

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Ges e no 68 :

SOURCES:

1 Convention relative aux droits de l’enfant, Nations Unies, 1989. https://www.unicef.org/french/crc/2 CLOUTIER, Marie-Soleil, et Juan TORRES, « L’enfant et la ville : notes introductoires », revue Enfance, Famille, Génération, printemps 2010, no 12, p. i-xv.

https://www.erudit.org/fr/revues/efg/2010-n12-efg3899/044389ar/3 BEAUDOIN, Annie, « Relation enfant-espace : Adéquation entre forme urbaine, architecture et enfance dans les quartiers centraux », École d’architecture, Faculté

d’aménagement, d’architecture et des arts visuels, Université Laval, mai 2007. https://www.arc.ulaval.ca/files/arc/projetsetudiants/2007/Beaudouin_Annie.pdf4 « 1001 mesures et idées pour des politiques familiales municipales favorables à la qualité de vie », La banque des 1001 mesures, Carrefour action municipale et

famille (CAMF). https://www.1001mesures.ca/

Selon la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies, chaque enfant a le droit de grandir

dans un environnement où il se sent en sécurité, où il a accès à des services de base, où il lui est possible de jouer, d’apprendre et de grandir et où sa voix est entendue.

Les villes, villages et communautés se doivent de considérer la voix, les besoins, les priorités et les droits des enfants dans l’élaboration de leurs politiques et dans l’aménagement de leur territoire. Ils ont les compétences et les pouvoirs pour influencer directement la qualité de vie des familles et permettre ainsi aux enfants, des plus petits aux plus grands, de développer leur plein potentiel.

L’indépendance parentale sur le trajet entre l’école et la maison est un bon baromètre du niveau d’accessibilité et de sécurité des lieux d’une ville ou d’une municipalité. La mise en place de règlements et d’aménagements adaptés aux enfants, quelle que soit l’infrastructure (rue, trottoir, intersection), contribue à l’amélioration de la qualité des milieux de vie d’un quartier. Le fait d’assurer la continuité des déplacements en intégrant des places publiques, des traverses piétonnes, un réseau de pistes cyclables sécuritaire et balisé ou des mesures de réduction de vitesse de la circulation favorise le transport actif des jeunes vers l’école et augmente les possibilités d’exploration sécuritaire.

Les interventions municipales directes dans l’espace public peuvent également mener au développement de zones récréatives, à l’implantation d’infrastructures d’activités physiques de loisir et de plein air à accessibilité universelle, ainsi qu’à l’optimisation et à la mise en valeur des espaces verts, multipliant donc les occasions pour les jeunes de socialiser au quotidien et leur permettant de s’épanouir pleinement dans un milieu de vie stimulant.

Tenir compte de mes besoins pour l’aménagement de mon quartier,

MA

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Ges e no 244 :

SOURCES:

1 PARÉ, Isabelle, « L’éducation aux arts est un facteur de réussite scolaire et sociale », Le Devoir, 18 octobre 2012. https://www.ledevoir.com/culture/361675/l-education-aux-arts-est-un-facteur-de-reussite-scolaire-et-sociale

2 National Assembly of State Arts Agencies, « Critical Evidence: How the Arts Benefit Student Achievement », 2006, p. 8. http://www.nasaa-arts.org/Publications/critical-evidence.pdf

3 « Signes vitaux : Arts et appartenance », rapport national publié par Fondations communautaires du Canada en collaboration avec l’Association canadienne des organismes artistiques, avril 2017. https://drive.google.com/file/d/0BwruWbbu9v7MY2NSbGxMaGJnWUk/view

Le taux de décrochage au secondaire atteint seulement 4 % chez les élèves initiés aux arts à l’âge scolaire,

contre 22 % chez leurs collègues privés d’exposition aux activités culturelles.

L’impact positif de l’éducation aux arts chez les jeunes se répercute non seulement sur la réussite scolaire liée aux arts, mais aussi sur leurs aptitudes rédactionnelles, leur compréhension des mathématiques et leur dossier scolaire global. En plus de développer la persévérance, l’éducation artistique et culturelle forme les jeunes à la vie citoyenne en augmentant leur sentiment d’appartenance communautaire. Participer à des expériences culturelles en classe de façon active et participative leur permet également d’élargir leurs capacités de réflexion et d’adaptation et de renforcer leur estime de soi. Les musées, les bibliothèques, les organismes et centres culturels ou communautaires, les théâtres ou les galeries d’art sont autant de lieux pouvant adapter leur programmation aux enfants et aux jeunes et leur offrir une multitude d’occasions de loisirs, de divertissement, d’apprentissage et de partage d’expériences avec leurs pairs.

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Avoir accès à des activités et des lieux culturels,

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Ges e no 132 :

SOURCES:

1 THOUIN, Éliane, « Activités parascolaires et décrochage scolaire au secondaire : liens en fonction des dimensions de la participation », mémoire de maîtrise, École de psychoéducation, Université de Montréal, 2017. https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/20327/Thouin_Eliane_2017_m%C3%A9moire.pdf?sequence=2&isAllowed=y

2 PORTER, Isabelle Porter, « Le parascolaire a un énorme impact sur le décrochage scolaire », Le Devoir, 2018. https://www.ledevoir.com/societe/education/527391/decrochage-scolaire-le-parascolaire-a-un-enorme-impact

3 ST-PIERRE, Valérie, Anne-Sophie DENAULT et Laurier FORTIN, « Le risque de décrochage scolaire et la participation à des activités parascolaires à l’école secondaire : effets médiateurs des symptômes dépressifs et des problèmes de comportement extériorisés », mémoire de maîtrise, Faculté d’éducation, Université de Sherbrooke, 2011. https://savoirs.usherbrooke.ca/bitstream/handle/11143/5581/MR88775.pdf?sequence=1&isAllowed=y

Les élèves à risque au secondaire sont 70 % moins susceptibles de décrocher s’ils participent

à une activité parascolaire de façon continue.

Une programmation parascolaire riche et variée d’activités accessibles à tous les élèves, particulièrement aux élèves à risque, est un facteur de protection permettant d’agir sur le sentiment d’appartenance à l’école, l’estime de soi et le développement de réseaux sociaux positifs. Pour les jeunes à risque de décrochage, il faut augmenter les possibilités d’interaction avec des pairs positifs et conventionnels, tout en mettant en place des conditions susceptibles de favoriser le développement de relations d’amitié avec eux. Cette avenue de prévention doit être exploitée dès le primaire et se poursuivre particulièrement au secondaire. Il faut solliciter les élèves qui, de prime abord, sont moins portés à participer et les encourager à le faire en continu. L’offre d’activités doit être prise en charge conjointement par le milieu scolaire, les villes et les organismes communautaires, dans une perspective de continuité des services et de prise en charge globale des jeunes à risque.

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M’offrir une programmation parascolaire variée,

MA

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Ges e no 95 :

SOURCES:

1 « Savoir concilier études et travail », Instances régionales de concertation sur la persévérance scolaire et la réussite éducative du Québec, 2013. http://www.perseverancescolaire.com/wp-content/uploads/2013/05/CTREQ-Conciliation-%C3%A9tudes-travail-Doc-6-pages-08-104-WEB.pdf

2 LABERGE, Luc, et autres, Jeunes du secondaire et du collégial qui cumulent études et travail – Une enquête sur les conditions d’exercice du travail et la SST, IRSST, 2014. https://www.irsst.qc.ca/media/documents/PubIRSST/R-795.pdf

Près de 63 % des élèves du secondaire âgés de 15 à 19 ans occupent un emploi salarié auquel ils consacrent,

en moyenne, 21 heures par semaine.

Pour un jeune, le fait de travailler pendant ses études comporte plusieurs avantages : il développe son sens des responsabilités, de l’organisation et des priorités, son autonomie financière et son estime de soi. Pour que ces avantages puissent se déployer de façon tangible sans nuire aux études, il faut que le travail rémunéré occupe une place raisonnable dans la vie du jeune et que les contraintes liées à son travail soient limitées. En plus du nombre d’heures travaillées par semaine, plusieurs autres caractéristiques de l’emploi occupé doivent être considérées, telles que les contraintes relationnelles et physiques ainsi que celles liées à l’horaire et à l’organisation du travail.

L’employeur dispose de plusieurs moyens pour veiller au bon équilibre entre les études et le travail de ses jeunes employés. Un bon employeur tentera de réduire au minimum les contraintes de travail inhérentes à l’emploi occupé et saura faire preuve de flexibilité à l’égard des élèves ou des étudiants qu’il embauche. Il peut, par exemple, s’informer de leur cheminement scolaire tout en encourageant leurs efforts et leur persévérance, ou encore modifier ou diminuer leur temps de travail à l’approche des examens. Grâce à ce type de bonnes pratiques, une entreprise conservera plus facilement ses jeunes étudiants travailleurs, atout indéniable dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.

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Un employeur conciliant avec mon projet d’études,

MA

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Ges e no 286 :

SOURCES:

1 Sondage mené auprès de Québécois de 18 à 34 ans ayant décroché, pensé à décrocher ou raccroché, réalisé par Léger Marketing dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire 2018. http://www.journeesperseverancescolaire.com/assets/rapport-leger-decrochage-scolaire.pdf

2 Réunir Réussir (R2), Pour agir efficacement sur les déterminants de la persévérance scolaire et de la réussite éducative – Fiches pratiques, Montréal, p. 23. http://reunirreussir.org/pdf/doc_fiches_pratiques_determinants.pdf

Pas moins de 32 % des jeunes qui ont pensé à décrocher, mais qui ne l’ont pas fait, affirment que ce sont

les encouragements qui ont fait la différence dans leur décision de rester à l’école.

Un certain nombre de constats ouvrent la voie à des pistes d’intervention pour améliorer le rendement scolaire des jeunes en mettant en évidence le rôle de l’encouragement parental. On constate que les parents sont importants dans le développement des aspirations scolaires de leur enfant, et ce, peu importe leur situation socioéconomique. D’autres personnes significatives autour du jeune peuvent également offrir des encouragements qui auront le même effet.

Encourager la persévérance scolaire est à la portée de tous les membres d’une communauté. Que ce soit un professeur motivant, un grand parent encourageant, un ami à l’écoute, une intervenante, une élue qui souligne les efforts d’un jeune citoyen, un employeur conciliant dans l’équilibre travail-études ou encore un entraîneur dévoué qui incite ses élèves à se dépasser, tous, à leur façon, font une différence dans la réussite et la persévérance des jeunes, des plus petits comme des plus grands.

Document réalisé dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire 2019

M’encourager,

MA