Thibaud MARCEL

FractureDermique

Un bâtiment est un corps et un corps est un bâtiment. On peux entièrement refaire un bâtiment, tout comme l’on peux entiè-rement refaire le corps d’une personne. Le corps humain est une architecture en lui-même. Cette comparaison est omniprésente dans les études d’architecture. De nos jours, il est considéré de plus en plus comme quelque chose que l’on peux remplacer. La chirurgie esthétique en est la preuve.Tout bâtiment possède une histoire, comme tout corps en possède une. Les cicatrices ne sont que des témoins physiques de ces histoires. Elles possèdent de plus une dimension graphique que je trouve fascinante. Ce travail me permet donc de dénoncer les effets déviants de la société de consommation dans laquelle nous vivons. Les gens s’acceptent de moins en moins. Du moment que l’on a de l’argent, on cherche à remplacer ce qui ne nous plait pas. Mais certaines choses tel que le corps humain ne sont pas remplaçable et les modifications que l’on exerce dessus engen-drent des cicatrices.