Feuillet Juillet 2011

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Les Feuillets juillet 2011

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Fondation Aigues-Vertes

Transcript of Feuillet Juillet 2011

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Les Feuilletsjuillet 2011

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Editorial 3

A propos... 4 - 5

Centre de formation villageoisd’Aigues-Vertes CEFAV 6 - 9

Témoignage... 10 - 11

Les personnes autistes peuvent aussi faire du sport 12 -1 3

Le jeu du GO 14 - 15

La reconstruction du clocherde la chapelle 16 - 17

L’équipe des veilleurs 18 - 19

Visite à Aigues-Vertes 20 - 21

Aînés 22 - 25

Textes villageois 26 - 29

Vernissage à l’Espace Galerie de la boutique d’Aigues-Vertes 30 - 31

Fête de l’Escalade 32 - 37

Marché de Noël 38 - 39

La fête de Noël à Aigues-Vertes 40 - 45

Audition Noël 2010 46 - 49

Concert Trio Delphine Hensler 50 - 51

St-Valentin 52 - 55

Carnaval 56 - 59

Les Feuilletsjuillet 2011

Rédacteur en chef: Yanick Galpy

Comité de rédaction: Bureau villageois & compagnons, Greg Clément, Laurence Ducret, Laetitia Favre, Doriane Gangloff, Guillaume Le Grand, Didier Oppliger,Bettina Schildknecht

Photos: Secteur culture & sport

Conception et mise en page: Atelier micro-édition du Petit-Lancy Fondation Foyer-Handicap

Impression: Imprimerie Genevoise Toute reproduction est soumise à autorisation de l’éditeur

Parution: Trimestrielle

Abonnement annuel: CHF 24.–

Adresse: Les Feuillets d’Aigues-Vertes29, route de Chèvres, CH-1233 BernexTél. 022 555 85 00 • Fax 022 555 89 80

Dons: Credit Suisse 4835-487621-31 [email protected]

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Sommaire

Signes explicatifsLes symboles suivants sont appliqués aux textes des villageois:

Le terme villageois comprend aussi bien les villageois, les villageoises que les compagnons.

Catégorie 1: Construction du texte

1. Villageois rédige le texte

2. Villageois dicte le texte

3. Villageois est interviewé

Catégorie 2: Supports

1. Villageois écrit le texte à la main

2. Villageois écrit le texte sur PC

3. Autre personne écrit le texte sur PC

Catégorie 3: Corrections

1. Le texte n’est pas corrigé

2. Le texte est corrigé par le villageois avec aide

3. Le texte est corrigé par une autre personne sans toucher au style propre du villageois

4. Le texte est corrigé par une autre personne intégralement

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Le printemps en automne.

Quelle est belle cette saison du printemps où comme si aprèss’être retenu durant ce que l’on nomme de manièredésinvolte la «pause hivernale» tout finissait par exploser!

Qu’elle est révolutionnaire cette période où la vie se parant de sesplus beaux atours annonce au monde entier le début d’un cyclenouveau! Très excitante également cette époque où les idéesgermées ici ou ailleurs peuvent maintenant se fédérer tout encroissant au sein d’un univers floral! Exaltante la jeunesse annoncéepar les trompettes jaunes d’un jasmin d’hiver de là-bas au subtilparfum nous revenant peut-être via ce Rhône connectant le villaged’Aigues-Vertes à une géographie plus ambitieuse!Douce, mais fragile lumière que celle du changement où tout ce quin’était alors qu’espoir se voit confronté chaque jour à son devenirteinté des couleurs émotionnelles les plus contrastantes etnourrissant tout projet visionnaire!Très délicat également ce jeu de miroir nous renvoyant l’image de cequi n’était d’abord que les prémices d’une vision extraordinaire,maintenant épanouie par l’alternance des saisons, devenue ce villaged’Aigues-Vertes aujourd’hui inscrit dans sa région et qui fêtera ses 50 printemps quelques jours avant l’équinoxe d’automne de 2011.

Y. G.

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Edito

Yanick Galpy

Adjoint de direction,

chargé du Secteur

Culture & Sport

au service de la participation socialede la personne déficiente intellectuelle

maisons

maisons

ateliersculture

développement

collaborateurs

excellence

excellence

excellence

qualité

qualité

intégrationintégration formation

formation

formation

projets

autodétermination

personnelspersonnels

partenariat

partenariat

amour

amour

ferme

ferme

agriculture bio

dignité

directiondignité

mission

mission

compagnons

compagnons

villageois

villageois

fondation

fondationprofessionnel

professionnel

sécurité

sécurité

sécurité

sécurité

sécurité

aînés

aînés

conseil

jeunes

jeunes

solidaritésolidarité

solidarité

marché

marché

marché

marché

marché

marché

accueil

accueil

accueilagenda culurel

agenda culurel

participation

homes

concert

concertparticipation

conférences

homes

environnement

logistique

logistique

logistique

conférences

logistique

communication

loisirs

aigues-vertes

communication

loisirs

durable

durablerégion

région

région

région

région

apprentissage

villagevillage

sport

objectifs

objectifs

objectifs

habitantsdirection

métiers

métiers

métiers

arts culture

artisanat

arts artsaigues-vertes

respect

nature

nature

technologie

élections

élections

élections

élections

élections

fêtes

socialesociale

sociale

ferme

personnel

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A propos...50 printemps!

Pour ses 50 printemps, le Village d’Aigues-Vertes sort de l’hiverentièrement relooké. La vie reprend et la nature nous fait le cadeau decouleurs spectaculaires, de senteurs variées et d’une symphonie de

chants d’oiseaux soutenue par les coassements incessants des habitants dubiotope. Toute cette énergie, nous la retrouvons aussi chez nos villageois maiségalement auprès du personnel qui s’active au quotidien pour rendre celieu de vie exceptionnel. Maintenant que les infrastructures sont optimisées, nous allons concentrernos efforts sur la qualité de la prise en charge des personnes qui nous sontconfiées. Il s’agit de faire évoluer l’ensemble de nos pratiques. Différentsaxes stratégiques sont identifiés. • L’encadrement pédagogique des villageois que nous voulons humain,

innovant, participatif et en phase avec les meilleures pratiques dumoment. Nous avons comme objectif l’excellence dans l’ensemble denos actions d’accompagnement.

• Nous voulons être un partenaire et un acteur incontournable dans lepaysage genevois et national concernant l’accueil de personnes ensituation de handicap.

Laurent Bertrand

Directeur

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• Nos bâtiments, nos équipements techniques et notrematériel sont régulièrement entretenus. Nous anticipons lesbesoins futurs de développement.

• Nous avons un système qualité pertinent. Il est pleinementen phase avec notre activité et apporte de la valeur ajoutée ànotre fonctionnement.

• Nos collaborateurs sont notre capital le plus précieux. Nousvoulons favoriser des rapports de travail harmonieux,participatifs et respectueux.

C’est dans cette perspective que nous renforçons actuellementnos compétences dans le cadre d’un projet de prise en chargede personnes atteintes de troubles du spectre autistique. Ceprojet devrait nous permettre d’élargir notre capacité d’accueilde cette population. Le Village d’Aigues-Vertes doit rester un lieu de vie d’exception.Nous nous attachons à faire évoluer nos compétences pourrester au plus haut niveau de prise en charge. L’améliorationcontinue de la qualité ne doit pas être qu’un concept normatifmais une réalité quotidienne. Cela implique des actions danstous les domaines, qu’ils soient pédagogiques, managériaux,

des ressources humaines, technologiques et dans ledéveloppement durable.

La Fondation Aigues-Vertes est en marche vers de plus hautssommets. Toutes les barrières qui rendent possibles lessituations de handicap doivent être atténuées voire éliminées. Le développement personnel de nos résidants, l’intégrationéconomique, la participation sociale, le respect del’autodétermination jusque dans les réalités les plus intimesde la vie, l’ouverture sur le monde et un quotidien le plusnormalisé possible sont et demeurent les élémentsdéterminants de la volonté managériale qui nous anime. Enfin, nous vous invitons d’ores et déjà à réserver la date du18 septembre 2011. En effet, nous fêterons pendant cettejournée les 50 ans du Village Aigues-Vertes. La journée serabelle, festive et remplie de surprises. Venez nombreux! Ce bouquet de couleurs et senteurs printanières nous donnel’espérance que les périodes d’hiver ne sont pas définitives etque la vie nous réserve des clins d’œil colorés, remplis d’uneénergie renouvelée. Vive le printemps!

L. B.

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• Et pour finir, le cours Accueil /Vente est destiné aux villageoisqui jouent un rôle actif dans l’événementiel. Les thèmesabordés tels que les situations de vente, les formes decommunication et les techniques d’animation, leur donnentdes outils pratiques pour assurer des prestations de qualitélors de manifestations organisées par le village: marché delégumes à Carouge et Plainpalais, vente artisanale dans lesateliers de travail, expositions artistiques à la boutiqued’Aigues-Vertes au centre ville, accueil de classes enfantinesau sein du village, organisation d’apéritifs à l’issue d’unconcert, animation des assemblées du village, etc.

La démarche de formation du CEFAV s’inscrit dans unedynamique partenariale entre les différents acteurs impliquésdans le processus d’apprentissage (villageois, éducateurréférent, tuteur, parents et formateur). Elle est orientée versl’autonomisation du villageois et le développement de sapersonne tout en mettant en valeur ses capacités, sonpotentiel créatif et ses forces. Il s’agit non seulement d’offrirdes qualités relationnelles, des liens significatifs pourpersonnaliser l’accompagnement et encourager la socialisation

Le centre de formation d’Aigues-Vertes (CEFAV) proposedes actions de formation et de perfectionnement axées surles besoins spécifiques des villageois & compagnons en

vue de favoriser la participation sociale et le développement denouvelles compétences. L’offre de formation telle qu’elle estdéfinie aujourd’hui, présente six domaines d’enseignement:

• Le cours de français, organisé en trois niveaux, permet auvillageois de découvrir le fonctionnement de la languefrançaise. Il développe ainsi sa capacité de comprendre et des’exprimer à l’oral et/ou à l’écrit. Il acquiert des outils pour lalecture et l’écriture tout comme il construit des référencesculturelles et littéraires.

• Le cours d’écriture invite le villageois à produire des textes autobiographiques, descriptifs, narratifs, poétiques ou documentaires dans le but de mettre en mots un vécu,rédiger des faits divers, créer des histoires et transmettre un savoir.

• Le cours de mathématiques, quant à lui, également organiséen trois niveaux, offre une manière de penser, dotée de méthodes pour modéliser des situations et appréhenderl’espace. En pratiquant les mathématiques, le villageoisdéveloppe ses capacités à imaginer des stratégies pouraffronter différentes situations problématiques rencontréesdans la vie quotidienne, telles que la planification des activités, l’interprétation d’informations diverses,l’estimation de grandeurs, la lecture de l’heure, l’usage de l’argent et l’utilisation d’une carte géographique.

• Grâce au cours d’informatique, le villageois peut sefamiliariser avec l’équipement informatique en apprenant àcréer des documents, rechercher des informations surInternet, exploiter des données et communiquer au moyende la messagerie électronique.

• Le cours d’histoire et de géographie du village d’Aigues-Vertess’emploie à former le villageois dans sa capacité à situer le village dans un ensemble géographique, historique,environnemental et politique.6

Bettina Schildknecht

Formation villageois

Secteur Culture & Sport

Centre de formation villageois d’Aigues-Vertes CEFAV

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mais également des conditions environnementales favorablesau développement individuel. L’art professionnel du formateurva sans doute se manifester dans sa capacité à organiser unespace dynamique, varié, en constante évolution, orienté versl’ouverture, le dialogue et la négociation.

Les objectifs de formation, les modalités d’enseignement, lechoix des outils didactiques et l’agencement des ressourcesdoivent être en adéquation avec les intérêts du villageois. Cetaspect est, en effet, essentiel pour entrer dans une atmosphèrestimulante caractérisée par la confiance, la créativité et lasatisfaction.

Le contexte de formation pour les adultes accorde la prioritéaux réponses différenciées et singulières, à l’appréciationqualitative des processus et aux procédures flexibles. J’organise,par conséquent, les cours de façon à laisser la place à l’initiativeet à la polyvalence. L’approche se veut participative, interactiveet privilégie l’expression orale, la discussion et l’écoutemutuelle. La classe est ainsi utilisée comme un lieu deprogression sociale.

L’accent est mis sur l’apprentissage par le biais de situationsissues de la réalité quotidienne. Le villageois traite, enconséquence, des problématiques en lien avec son contexte devie et travaille à les résoudre. Il acquiert ainsi des connaissancesqui sont de véritables outils pratiques, construit son propresavoir, développe la capacité d’adapter son comportementtout en évoluant vers un sentiment de compétence, lequelrenforce son estime et sa confiance. Ce processus soutient ledéveloppement de son indépendance d’esprit, l’évolution versune meilleure compréhension de lui-même et le cheminementvers une maturation psychologique.

B. S.

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Bonne Année à tout le mondepour 2011 et bonne santé!

Bonjour, bienvenue pour le nouveaucours au CEFAV avec Bettina. Je suiscontent de rependre les cours et de faire des nouvelles choses. La manière du cours a changé commepar exemple, travailler ensemble etcommuniquer. Pourquoi? Parce quenous pouvons nous aider chacun ouchacune. Dans mon groupe du lundi après-midi, il y a Patrick,Valérie et moi. Nous faisons uncours de français et nous travaillonssur les exercices: sujet,  verbe etcomplément. Mardi après-midi, jefais un cours de calcul et jeudi c’estun cours d’accueil vente. Tous lescours que je fais, ça fait 9 ans. BravoArnold pour ton travail!

A. B.

Arnold Binkita

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Je fais du calcul et de la lectureavec Bettina au centre deformation d’Aigues-Vertes.

J’apprends à utiliser les nombres,les dizaines et les unités. Je fais des additions et desmultiplications.J’aimerais réviser les tables demultiplication que j’ai apprises,avant, à l’école. J’apprends aussià écrire. Je raconte mon histoire.Je vais aussi à la bibliothèquede la Cité pour chercher un livresur les pandas. Ensuite, j’écrisl’histoire des pandas surl’ordinateur.

C. P.

J’aimerais continuer à faire des progrèsinformatiques avec Bettina. J’écris bienà la machine de l’ordinateur. C’est un

peu comme une télévision. Il y a un écranmais pas de télécommande. Il faut de lacoordination pour écrire avec les doigtssur les touches et ça fait des lettrescorrectes et liées. J’écris des phrases quej’aime bien. J’écris de la poésie. J’aimeVictor Hugo et je récite sa poésie: «Il faitjour le ciel est rose, l’horizon vermeil,quand la lune se repose, lève toi soleil, onentend les abeilles réveillées qui disentbonjour aux fleurs». Je connais aussi lesFables de la Fontaine: «Maître corbeautenait dans son bec un fromage. Maîtrerenard par l’odeur alléchée lui tinte unbonjour Monsieur, que vous me semblezbeau sans mentir si votre fromage serapporte à vos plumages. Vous êtes lephœnix des hôtes de ces bois. Et lecorbeau honteux et confus jura un peutard qu’on ne l’y reprendra plus».

R. P.

Robert PessonCéline Perritaz

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Bernard Amacker

Emploi Solidarité

Secteur Ateliers

Témoignage...

Connaissant la fin, il me faut trouver un début. Tant debonnes expériences ce sont passées depuis mon arrivée,que de tout dire, équivaudrait à remplir entièrement les

Feuillets du village. Il me faudra donc souligner, de manièresimple et concise, ce qui me vaut le privilège de collaborer avecvous dans le village d’Aigues-Vertes, à l’atelier agroalimentaire,plus précisément dans le secteur des cultures maraichères.

Etant paysagiste de formation, malheureusement auchômage, je postulais en vain afin de trouver un emploi dansce domaine. Ce fut un coup-de-chance, vu que mes objectifsavaient considérablement évolués, depuis la fin de monapprentissage, il y a une dizaine d’années.

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Après m’avoir changé maintes fois de conseiller en placement,l’office cantonal de l’emploi m’envoya chez un conseiller quicomprit finalement mes demandes et me plaça, pour unedurée de 6 mois, en qualité d’éducateur pratique plus-ou-moins responsable des cultures maraichères, dans le cadre desemestres de motivation pour des adolescents ayant perduleurs repères et n’arrivant pas à s’insérer dans la société.

Cette expérience, plus qu’enrichissante, marqua de manièresoutenue la valeur humaine et sociale qui me manquait, meconfortant dans mes choix. Quelques mois passèrent, sansnouvelles du conseiller s’occupant de mon dossier...

Puis un matin, un courrier me fut transmis, me demandantd’apporter un dossier mis-à-jour en bonne et due forme carmon conseiller avait une offre spéciale à me soumettre.J’arrivais donc à l’office cantonal de l’emploi avec un dossierneuf. A cet instant mon conseiller me parla du contratsolidarité. Un contrat qui arrangeait les entreprises et lespersonnes chômeuses, vu que le salaire est payé à moitié parla caisse de compensation et l’autre par l’entrepriseemployeuse, ce qui permet aux personnes de se réinsérersocialement. Il me parla de la fondation Aigues-Vertes, unvillage accompagnant des personnes en situation dehandicap par l’intermédiaire de divers ateliers, jardin,menuiserie, textile, poterie, cuisine, polyvalent et autres... Jefus tout de suite séduit par son offre qui rejoignait mesobjectifs placés dans cet esprit.

Cela fait, aujourd’hui, 6 mois que je collabore avec vous et jene me suis jamais senti aussi utile et heureux: des collèguesen or, une humanité dans chaque minute et du profondrespect... Mon travail consiste à accompagner et transmettreune passion à des personnes réceptives; dialogue, recherchede bon procédé, car effectivement toute minute peut-êtreune clef pour la compréhension des autres et de soi-même.Les villageois m’ont tout appris sur le village et j’espère leurdonner tout le soutient possible en échange. A travers lescultures maraichères, la terre mère, une étendue vaste nousest donnée d’explorer. Les villageois nous montrent quecertaines barrières, dites infranchissables, ne sont que desportes qui attendent de s’ouvrir... Je les remercie de m’avoirmontré que rien n’est impossible, j’ai beaucoup de respectpour vous et ne vous lâcherais pas de sitôt, comptez sur moi,on a un bout de route à faire et ce chemin on va le faireensemble!!!

Amicalement,

B. A.

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Dans l’imaginaire collectif, le sport est réservé à unecertaine élite, il faut comprendre beaucoup de choses etavoir un physique adéquat. Dans l’imaginaire collectif

toujours, la personne autiste n’est pas amenée à faire du sport.A quoi cela servirait de toute façon?Nous tenterons dans ces quelques lignes de vous montrer ceque ces personnes sont capables de faire, de vous expliquer ladémarche permettant de faire des apprentissages et enfin devous démontrer les bienfaits de ces activités.

Cela ne surprendra personne si l’on parle de la marche commede l’activité phare des personnes atteintes d’autisme. Pourelles, aller dans la nature et marcher n’est pas aussi simpleque cela, c’est se confronter à des surprises, des inattendusqui ne sont jamais beaucoup appréciés. Néanmoins il y aégalement un côté sécurisant, le chemin restera toujours à saplace et les arbres ne vont pas leur serrer la main et ne vontpas leur parler de manière incompréhensible. Cette activitépour bon nombre de personnes autistes au village est réaliséede manière quotidienne.

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Guillaume Le Grand

Maître de sport

Secteur Culture & Sport

Les personnes autistes peuvent aussi faire du sport

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Ensuite il y a de nombreuses activités dans le gymnase. Noustravaillons avec des ballons, des planches, des tapis. Nousessayons de créer des liens entre les villageois à l’aide de jeuxcollectifs, ce sont souvent des activités très compliquées pourdes personnes autistes car il y a des informations à prendre detous les côtés et un comportement à avoir qui varie de secondeen seconde. Les jeux proposés sont souvent très simples (balleassise, loup, ballon chasseur…). En plus de tout cela, parfoisnous faisons des jeux d’oppositions où l’on doit toucher l’autreet rentrer en contact avec lui.

Afin de réaliser ces activités et qu’elles leur apportent quelquechose, de nombreuses stratégies sont mises en place. Cesstratégies sont propres à chaque individu. Pour certains nousutilisons des pictogrammes, pour d’autres nous travaillons avecdes objets représentatifs de l’activité. Certains se contentent dulangage oral. Dans tous les cas les consignes données sont trèssuccinctes (cours, saute, attrape, tire…) et les exercicesdemandés sont très visuels. Suivre un parcours, imiter le maîtrede sport, se servir d’un objet donné… Souvent les personnesautistes utilisent les objets selon des rituels inéluctables. Nousdevons donc prendre en compte les difficultés de chacun. Lesinterventions se basent sur les relations entretenues avec lapersonne et pas sur des recettes ou méthodes extérieures. C’estpour cela qu’une grande partie des personnes autistes du villagebénéficie de cours personnalisés. Le cours de sport est un lieud’échange où la personne autiste doit se sentir en confiance.

L’objectif général pour tous et de maintenir et développer lamobilité et d’aider la personne à prendre conscience de soncorps. Ensuite des objectifs spécifiques sont mis en place enfonction des personnes. Cela peut aller d’apprendre à rattraperun ballon sans en avoir peur, à être capable de courir 10mnsans s’arrêter en passant par apprendre à changer les vitessesdu vélo. Evidemment, ces apprentissages ne se font pas enquelques instants et il nous faut parfois plusieurs mois pouravoir un résultat significatif, mais la plupart du temps, lesprogrès sont là. Nous pouvons alors passer à un autre objectif.Ces objectifs ne sont pas seulement orientés versl’amélioration des aptitudes motrices. Nous pouvonsremarquer que dans un deuxième temps avec l’augmentationde la difficulté des exercices, la concentration augmente et lesstéréotypies diminuent.

Très peu de documents existent sur l’activité physique et lesadultes autistes. Nous recherchons ce qu’il y a de mieux poureux en partenariat avec les équipes éducatives. Nous essayonsde proposer le plus d’activités possibles à ces villageois, mais letemps joue parfois contre nous. Nous sommes persuadés quel’activité physique est indispensable à la prise de consciencequ’a la personne autiste de son corps et que son environnementsécurisant aide à diminuer les peurs et les frustrations. A traversles activités physiques appropriées, les personnes autistespeuvent apprendre à jouer dans une place sociale et ainsi sedévelopper dans le chaînon vital de notre société.

G. L. G.

Elle permet de ne pas sombrer dans la sédentarité et demaintenir un lien avec l’extérieur. Certaines personnesprofitent de ce lien avec la nature par le biais de l’activité vélo.Cela a été un apprentissage pour quelques-uns et c’est undéfouloir pour d’autres. Le sentiment de vitesse est trèssouvent grisant et le vélo offre une liberté pour eux assezimportante. Personne ne peut tourner, pédaler ou freiner àleur place. Si vous nous croisez en dehors du village au milieude la route c’est que nous sommes encore en phased’apprentissage et qu’après avoir appris à freiner, nousapprenons gentiment à rester du côté droit de la route. Soyezindulgents! La dernière activité extérieure mise à disposition despersonnes autistes et le ski de fond. «On a un truc dans lesmains, des spatules au bout des pieds, en plus ça glisse et onne maîtrise pas ce qui nous arrive. Parfois en plus on tombe.Mais on va toujours au même endroit, les personnes qui nousreçoivent sont fort sympathiques et on a le droit au chocolatchaud à la fin de l’activité». La plupart du temps les souriressont au rendez-vous de ces excursions hivernales.

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Des pièces noires et des pièces blanches sur un plateau quadrillé… Non cen’est pas le jeu de Dames, c’est le jeu du GO! Né il y a plus de 4 mille ansen Chine, ce jeu se joue à deux, sur un plateau quadrillé en bois de forme

carrée appelé GOBAN. Chaque adversaire a en main soit des pierres noires soitdes pierres blanches qu’il doit poser sur les intersections du plateau. Le but dujeu est la constitution de territoires.

Le 24 novembre 2010, Maître Yasutoshi Yasuda (9ème dan du jeu du GO auJapon) accompagné d’un interprète et de deux autres personnes, sont venuspasser la matinée avec le groupe des aînés afin de présenter ce jeu ancestralméconnu. Ce grand maître sillonne le monde afin de faire découvrir le jeu du Go(la veille il était dans une école à Neuchâtel, dans une semaine il sera àMarseille et à la fin février au Maroc).Maître Yasuda a écrit un livre «le GO, un outil de communication» dans lequel ildéveloppe l’idée que le Go est plus qu’un jeu, c’est un outil riche qui facilite lacommunication et la socialisation. En parcourant le monde, son souhait est departager avec un maximum de personnes l’idée que le GO aide à créer «lecontact humain». Rencontrer des gens de toutes les nationalités, de tous lesâges et de tous milieux, afin de jouer ensemble une partie et être, le temps d’unjeu sur le même pied d’égalité.

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Laetitia Favre

Socio-éducatrice

Secteur Homes

Le jeu du GO

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Dans son pays, Maître Yasuda effectue des visites dans lesprisons, les écoles, les institutions, à la rencontre des jeunes endifficulté ou en rupture de la société afin de faire «renaître lesourire» et de leur permettre de s’exprimer autrement. «En lesfaisant participer à une activité et en les respectant, on les aideà s’accepter et à accepter les autres.»La visite de Maître Yasuda à Aigues-Vertes, a commencé par untour du village ce qui lui a permis de découvrir le cadre de vieet de travail des villageois en compagnie de Jean G. et Jean C.Ensuite, les villageois du groupe des aînés les attendaient,impatients, autour d’une grande table dans la salle des aînés.Tous attentifs, autant curieux et prêts à découvrir un nouveaujeu qu’à rencontrer des personnes parlant une autre langue quela nôtre.Maître Yasuda a présenté et expliqué aux villageois les règles dujeu simplifiées «le ponnuki-go», et des différentes pièces quecomposent le jeu. Nous n’avons pas vraiment communiquéavec beaucoup de mots, mais surtout avec des gestes. Lecharisme de Maître Yasuda a fait que la barrière de la langue n’apas été un obstacle, mais l’aide de l’interprète était quandmême indispensable afin d’échanger nos ressentis.

Les règles simples ont rapidement été intégrées par tous, celanous a permis de vite passer à l’action et de débuter notrepremière partie. Un peu timide au début, tout le monde c’est vite pris au jeu etvoulait gagner. Au final Maître Yasuda a gagné une partie contrele groupe des aînés et Jeff en a gagné une autre. Puis nous, noussommes lancés dans des petites parties en duo. Chacun à jouéà sa manière: Jean-Jacques est sorti vainqueur de sa partie, il aréussi à capturer les pièces de son adversaire. Eliane a déposéminutieusement chacune de ses pièces sur les intersectionsencore libres sur son plateau. Marie-Christine, quant à elle,était plus fascinée par la dame à ses côtés et n’arrêtait pas delui faire des petits bisous.

Ce fut une rencontre riche humainement pour chacun d’entrenous et tout le monde a adoré ce jeu. Rapidement l’idée agermé dans notre tête de construire notre propre GOBAN. Etvoilà déjà Monique M. en train de peindre les ronds en bois, ennoir et blanc, les futures pièces de notre jeu du GO…

L. F.

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Christophe Pidoux

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La reconstruction du clocher de la chapelle

Le clocher de la chapelle d’Aigues-Vertes s’appelle uncampanile, car il est placé à coté de la chapelle. Dansl’architecture italienne, le campanile est une haute tour

d’église abritant les cloches et qui est située généralement enhors œuvre, flanquant la façade de l’édifice au nord ou ausud. Hautes de plusieurs étages et dominant nettement latoiture de l’église, ces tours sont construites soit sur plancylindrique (Ravenne, Pise) soit sur plan quadrangulaire(Sainte Agnès hors les Murs à Rome». Les campanilessemblent être apparus en Italie vers le début du VIe siècle etle plus ancien exemple conservé est celui de Saint-Apollinairein Classe à Ravenne, daté du début du  VIe siècle. Ilsconnaissent un grand développement à l’époque romane. Lecampanile d’Aigues-Vertes fut construit en 1981 en bois etavec une armature en métal pour tenir la cloche et assemblerles 3 poutres taillées en triangle. Cet ouvrage était pourri et lacloche menaçait de tomber.

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L’atelier de menuiserie s’est lancé un défit en proposant dereconstruire ce campanile, et en espérant pouvoir un jourl’utiliser pour rythmer les journées de travail. Après avoirdémonté l’ancien campanile en le sciant pour récupérerl’armature en métal et la cloche, nous avons fait des gabaritsafin de reconstruire le nouveau campanile.

Nous avons commandé 3 poutres en mélèze que nous avonsassemblées avec l’armature en fer que nous avons restaurée.Cet assemblage était délicat, car la position des 3 poutresdevait avoir exactement la même position qu’auparavant. Lapièce la plus difficile à fabriquer fut la poutre qui supporte lacloche. Le montage terminé à plat devant l’atelier nous avonstout démonté pour vernir les poutres. Les pièces du campanileont été ensuite montées devant la chapelle avec le tracteur etnous avons remonté le tout couché à plat. Le grand momentfut lorsque le camion grue souleva le campanile debout surles pièces de fixation qui se trouvaient au sol. Ce fut un grand

suspens, car l’écartement des poutres devait tomber aumillimètre près sur les bases. Nous avons ensuite vissé lespieds aux socles. Une dernière étape nous attendait: lafixation de la cloche, étape périlleuse où nous avons eu l’aidedu tracteur pour la soulever sur sa base et la boulonner. Cettebelle cloche toute restaurée s’appelle la GALLANTE car elle aété offerte par le papa de Gérard Galland.

Voilà le campanile debout et un grand moment d’émotionpour l’atelier de menuiserie.

Ch. P.

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L’équipe des veilleurs...

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Une matinée de novembre, une classe de jeunes hongrois est arrivée au village.Venus à Genève dans le cadre d’un échange linguistique avec le collège deStael, ils ont décidé de venir visiter le village. Motivés et curieux, ils ont

traversé les différents ateliers d’Aigues-vertes, pour découvrir le mode de vie et lesactivités variées des villageois.

Une fois ce tour d’horizon achevé, le groupe est arrivé à la ferme où je les aiaccueillis. Avant de commencer l’activité, on a procédé à une visite de la ferme, avecl’aide de François et Jean-Claude. Passant des vaches aux cochons, des poules aux lapins, ce sont finalement leschevaux qui ont retenus le plus l’attention (les filles étant majoritaires dans legroupe).Le beau temps n’étant pas au rendez-vous, je ne pouvais que leur proposer uneactivité de premier abord pas très engageante: le triage de pommes de terre dans lebâtiment d’appui. Mais, à ma grande surprise, les jeunes hongrois sont restéssouriants et motivés, ce qui a rendu cette activité plaisante et conviviale, qu’ils ontpu partager avec Delphine, Jean-Claude et François. J’ai été touché par le lien qui alié les jeunes hongrois et les villageois qu’ils ont rencontré.La matinée s’est ainsi achevée dans la bonne humeur. J’ai reconduit le groupe à leurprochain rendez-vous: Le tea-room, où ils ont pu se reposer et se réchauffer aprèsune matinée riche en nouveautés.

A. de Ch.

Visite à Aigues-Vertes

Antoine de Choudens

Civiliste

Secteur Ateliers

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J’ai donné les cadeaux pour tout lemonde durant la fête de Noël dansla grande salle de Bartoli, le 22

décembre. Moi j’ai bien fait le PèreNoël, tout le monde ne m’a pasreconnu. C’était ma sœur qui m’adonné tout le costume du Père Noël:les cheveux, la barbe, les gants, lemanteau, la jupe et la cloche. Moij’étais assis sur ma chaise roulante,comme sur le traineau du Père Noël. J’ai aimé faire ça, j’ai beaucoup rêvé etpensé au Père Noël. Moi je veux refaire le Père Noël cetteannée, c’est moi qui veux le faire!

Jean-Jacques Bossart

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Le groupe des Aînés...

Je fais des cours de peinture avecserge holzaphel au cefca tous lesmercredis.pour aller au cefca je

prend le bus 43 à aigues vertes à15h3o je descend à onex et je prendsle bus 2 jusgu à bel aire cité et ensuiteje prends le bus 3 jusgu au petitsaconnex. c est difficile il y a destravaux partout et je sais pas toujoursou je dois traverser la rue Pendant lecours je fais des dessins et endeuxieme partie je fais de la peinture.parfois il faut recopier l image sur lepapier et après peindre. ca faitbeaucoup d annee gue je fais ga et jaime beaucoup beaucoup faire je faisga tous les mercredi mais ce n est pastres évident avec tous les changementde bus.

Eliane tardy

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Je participe avec le groupe des aînésau cours de chant les mardis après-midi et la professeure s’appelle

Luisa. On est tous assis sur une chaise,on joue avec les instruments demusique, comme le tambour. Elle nousdonne les paroles des chansons dansle classeur bleu et on chante tousensemble. Elle, elle joue du piano etnous on bouge dans la salle.Moi, j’aime le cours de chant, pourchanter aussi.

Marie Christine Humbert

Un mardi sur deux, le matin, jevais à mon cours de chevaljuste à côté de la ferme d’ici.

Je fais du cheval avec Audrey et sur latête, je dois mettre une bombe. Enpremier je dois brosser le cheval, aprèson met la scelle et ensuite je peuxmonter dessus. Le cheval s’appelleFiona, c’est une jument. Une fois sur lecheval, je fais une petite promenadedans le village. Dans le village, c’estbeau et je dis bonjour à tout le monde.On passe aussi devant Colombier, mapetite maison.

Jean François Galland

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Vacances en Bourgogne, du 26décembre au 2 janvier 2011. jedois dire que j’ai passé de

bonnes vacances en Bourgogne. J’ai puvisiter l’abbaye de Cluny qui m’abeaucoup plu. je suis allé voir unmusée à Chalon Sur Saône. je garde unbon souvenir de cela. le dimanche 2janvier on est parti de collonge vers11h et on est arri vée à genéve à 13h30 on m’a attendu devant les guichetsde l’aéroport. je suis donc rentré àAiguevertes j’ai ètait fatigué duvoyage. mais j’ai donc repris lesactivitées. jean

Jean Goinard

Vacancesen Bourgogne

Aurélien et Antoine sont venus àAigues-Vertes pour filmer Emilio,Céline et moi du dimanche 28

novembre au jeudi 2 décembre. Lesdeux venaient de Paris et ils étaientjournalistes pour TF1.J’ai un peu parlé avec eux et j’étaiscontent qu’ils me filment au travail, augroupe des aînés, au cours de chant,dans ma maison Clochette, dans machambre, quand je marchais dehors etque je parle aux ouvriers, durantl’assemblée des villageois et aussi aucimetière. Quand ils sont venus, il yavait beaucoup de neige partout dansle village et c’était joli.Je n’ai pas regardé le reportage, j’aioublié, mais le pasteur Vincent Schmid,lui il m’a vu dans la télé.

Jean Bourqui

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Monique Mercerat

Je m’appelle Laurent Babel, J’aimealler aux aînés le jeudi après mididepuis le 20 janvier 2011. Je fais

d’abord la marche avec Claude, nousallons un peu partout dans le village.Après je fais des jeux jusqu’à 17heureset les autres jours je travaille au jardin.

Laurent Babel

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Textes villageois...

Le village devient de plus en plus beau. Toutes les maisons sont refaites à l’intérieur. Elles sontneuves et elles sont magnifiques. Les ateliers sont très bien battis et on a une très jolie mare où ily a des poissons et des nénuphars. Autour de la mare, il y a un banc où on peut s’assoir pour

regarder la nature et les belles montagnes. On peut aussi faire les pauses au tea-room et deuxserveurs nous servent tout de suite. Il y a des bonnes choses à manger. Il y a aussi une épicerie et elletrès grande. On peut tout y acheter: des timbres, des biscuits, des chocolats et tout ce qu’on veut. Oncommande des légumes et des fruits chez une dame à l’extérieur du village. On commande aussi deslégumes au jardin et à la ferme d’Aigues-Vertes. Il y a deux vendeuses: une vendeuse est à la caisse.L’autre vendeuse met les prix sur les choses qui viennent avec les camions et met les produits dans lesrayons. C’est ouvert les lundi et vendredi matins de 8h30 à 12h00. Le mercredi c’est ouvert de 8h30 à14h00. Il y a de très jolies chemins pour les piétons pour se promener dans le village. Il y a aussi unrestaurant qui ouvre de 12h00 à 13h30. On a un choix de 2 menus et on peut choisir un des deux. Lecafé est compté dans le menu, et on mange très bien. Si on veut des boissons, on doit les payer avecnotre argent de poche. Il y a des villageois qui mangent dans leur maison et les repas sont livrés àdomicile. On peut aussi emporter le menu qu’on a choisi. On a une super ferme très moderne, un très grand jardin, une salle de sport, une salle de fitness et unepiscine. La piscine ouvre l’été de 14h30 à 19h00 et les week-ends de 13h30 à 19h00. Trois maîtresnageurs sont là pour nous surveiller. Une belle Mairie ouvre tous les matins de 9h30 à 12h00. Nousavons une vidéothèque. Il faut payer 10 Fr pour l’inscription. On peut louer 3 films par semaine. Il y apresque 200 films, des comédies, des films sur les animaux et des documentaires sur le villaged’Aigues-Vertes.On a une chapelle. Il y a aussi une buanderie où il y a des sacs de linge sale de toutes les maisons. Lelinge sale est ramassé les lundi, mercredi et vendredi matins. Le linge propre nous est ramené tous lesjours sauf le mardi. Les ateliers jardin et ferme organisent des marchés bio 3 fois par semaine. Deuxmarchés en ville: le mardi à la place du Cirque vers Plainpalais et le jeudi à la place du Marché versCarouge. Le vendredi, c’est le marché au village de 8h30 a12h00. Certaines personnes viennent de laville car nos légumes et les produits de la ferme sont biologiques. Un ou deux villageois accueillent lesclients et servent les produits. Ils rendent ensuite la monnaie de la caisse et ils se débrouillent très bien.

N. D.

Nicole Dayer

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Bonjour, je m’appelle Céline. Je fais de la danse tous les mardis dans la sallede spectacle d’Aigues-Vertes: du moderne et du classique. D’autrespersonnes font la danse dans la rue. J’ai été voir le concert de Shakira. J’ai un

DVD de Britney Spears. Elle chante et moi je danse et je chante. Je fais la cuisine et je sais faire des pizzas. Je mets de la sauce tomate, deschampignons, de la mozzarella et puis du jambon. Mon plat préféré c’est les pâtesarabiatta. Je fais du sport avec Guillaume, le maître de sport. Je vais à la salle de sportd’Aigues-Vertes, une fois par semaine, le jeudi pour faire de la gym. J’utilise unballon pour faire des exercices: je me mets sur le ballon et je roule. Je fais du vélodans la salle et j’aime pédaler parce que ça me fait maigrir.Je travaille au tissage et à la poterie. On fait des linges, des écharpes et des tassesà café, des assiettes carrées et des bols. Noémie, c’est ma copine d’enfance. On a mangé chez sa maman, au mois dejanvier 2011, avec ses sœurs et son frère. Le 9 avril, je vais voir ma copine Noémieavec ma maman boire le verre en ville.Je veux faire le permis de voiture. Je vais bien apprendre la théorie. Stéphanie,mon éducatrice référente, a téléphoné au service des autos pour demanderqu’est ce qu’il fallait faire pour passer le permis. Il faut faire un examen de la vue,un test pour voir si je suis capable ou pas de passer le permis. Tout dépend de moiet de mon handicap. Moi, je pense que je serai capable parce que j’ai un handicapléger.Je pars parfois en week-end avec Cap loisirs, une association de vacances. J’étaisau Makumba avec Cap loisirs le vendredi soir. On a dormi à l’auberge des scouts àSatigny. On a pris le déjeuné avec Cap loisirs. Samedi, je reviens à Aigues-Vertesl’après-midi.TF1 m’a filmée à la camera. TF1 m’a fait un reportage de moi sur Aigues-Vertesl’année passée. C’était bien.

Céline Perritaz

Je m’appelle Charles. Je suis née le 11 avril 1953 à Genève. Je suis allé à l’écoledu Petit Lancy dans les années 60 et j’ai passé mes premières années à Lancy.J’étais timide et je n’osais pas parler devant le professeur. J’avais de bonnes

notes, mais je ne m’en souviens plus. J’étais renfermé sur moi et pendant larécréation j’allais dans mon coin. J’ai pris des cours chez une dame pour lefrançais et le calcul. J’étais gentil avec mes camarades. J’ai suivi deux ans aucollège Calvin, plus exactement aux Casemates. Quand j’étais jeune, je ne voulaisrien savoir. Je n’ai pas vu le temps passer. Ensuite, j’ai construit un chalet avecmon père et un charpentier, il y avait aussi mon frère. Je ne m’en souviens plus,c’était un raccard valaisan, en 1969. Il était de taille moyenne. C’était sur Vaud. J’ytiens beaucoup. J’ai travaillé ensuite dans le bois de chauffage, amener du boispour le boulanger de Burtigny, deux voyages. Il nous a donné un billet de 10francs. J’ai scié du bois et j’ai fait des travaux de maçonnerie, des murs, desravalements pour ne pas que l’eau coule dans les trous, creusés une tranchée.C’était bien. Descendre le bois de la forêt d’en face. Il y avait beaucoup de travaileffectué. J’ai aidé mon père à fendre des bûches pour les fourneaux. J’ai construitdeux ou trois murs en pierre du Jura dans les années 60, dans la ferme mitoyenneque nous avons restaurée il y a bien longtemps, voire 50 ans en arrière. J’ai eu duplaisir d’aider mon père dans ses travaux durs et difficiles qui fatiguaientbeaucoup.

Ch. F.

Charles Fuchs

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En ce moment, il y a des travaux dans le village. Lesouvriers enlèvent le goudron parce que les cailloux sonttrop vieux. C’est devant les maisons Abricotier et

Noisetier. Ils vont remettre en place un nouveau goudron. Legrand bus 43 ne peut plus passer à Aigues-Vertes. On a misl’arrêt du bus à la place de la cabane en bois là haut àChèvres. A 5h le soir, tout le monde monte à pied à l’arrêt dubus en haut pour prendre le bus 43 pour rentrer chez lui.

Antoine Riondel et Térence Basler

Alors! Le décès de Marguerite De la Crétaz s’est bienpassé. Il y avait beaucoup de monde pour la cérémonieles parents de Joëlle, Madame Grimm Maia Marie-

Theresse, le papa et la maman, les sœurs et la famille deMarguerite. Nous avons pleuré tous beaucoup pourMarguerite elle, Rémiy, moi Jeanne, Anne-Marie, Pierrette,l’autre Anne- Marie, Joël, Serge Charles, Serge Gilbert PaulAvant, Christelle, Valérie, Marie, Christine, Jacqueline, Patrick,Danièle, Annie, Bernard, Laétitia, Monique, Claude et puisc’est tout.

Mais et nous avons fait une prière mais et nous n’avons paschanté nous avons prié ou Christian prier sans chanté KarenAh! Oui! Pierre-Emmanuel. Et Ah! Oui! Luisa aussi puis aprèsça! Ensuite on est sortie tous ensemble de l’église. Et moiJeanne, J’ai pleuré aussi comme Alison et maman Catherineaussi et Anne-Marie a pleuré aussi en même temps que, moiJeanne mais et il y avait pas Antoine Alison mamanCatherine Ah! Oui! Et Richard aussi et Eve-Line et Laurent. EtJ’ai dit que, Je ne veux pas aller ou ller à l’enterrement aucimetière. Ah! Oui! Philippe Lütjens, Jean-Jacques et Pierre-Edouard, Maryse et Marguerite De la crétaz à Joël MatiasMartial et puis après ça! Ensuite, Je suis allée ou ller à l’AtelierEspace Polyvalent la cour chez! Xiomara et Jessica aussi aunouveau Bâtiment C les prés jusque ou qu’à la pause et aprèspuis ça! Ensuite, il y avait un apéro et appéritif avec Boissonsau Restaurant la cafétériataria d’Aigues-Vertes du village. EtJ’ai discuté ou cuter avec la maman de Joëlle Grimm MaiaMarie-Théresse. Il y avait Laétitia et Bernard Ah! Oui! EtVincent Philippe et l’autre Philippe aussi qui a servi lesBoissons et les Biscuits aussi. Et Emilio voilà voilà et puisaprès ça! Ensuite après la pause Je suis et l’apéro suis alléeavec Joël et Anne-Marie pour à l’Atelier Espace Polyvalent àl’ancienne grande salle Matias ou Martial travaillé et le papaet la maman de Joëlle sont venues tout de suite à l’Atelierpour travaillé Non! pour acheté ou ter voilà voilà.

Jeanne Bolivar

Le réaménagement du village

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L’exposition qui vous est proposée ce 17novembre rassemble les surprenantesréalisations de Philippe Saugy traitant de la

restauration et de la construction de son villaged’Aigues-Vertes. Ces importants travaux deréaménagement furent officiellement lancés etsymbolisés par la pose de la première pierre de lanouvelle ferme, le 28 octobre 2003.

L’ensemble des bâtiments rénovés ou construitsont été scrupuleusement observés avantrestitution et ce, dans le respect des détails lesplus infimes définitivement mémorisés parl’artiste habitant le village d’Aigues-Vertes depuis1979. Philippe Saugy s’est lancé dans unambitieux travail de dessin conjuguant précisiondu trait, rigueur de l’objet représenté et paletteflamboyante. L’édition de l’ouvrage «Aigues-Vertes, Prochainarrêt», convoque les dessins de Philippe Saugy et

les textes manuscrits de villageois & compagnonsdans une superposition graphique et sémantique.C’est en remerciement de votre solidarité, chersamis d’Aigues-Vertes, que les auteurs ontsouhaité vous proposer ainsi rendez-vous avecquelques instantanés de la vie de leur nouveauvillage. Aigues-Vertes offre actuellement à 121 villageois& compagnons des projets de développementprofessionnel et personnel et permet à 189professionnels d’exercer leurs compétences dansdes infrastructures exemplaires. Merci de toutcœur à toutes celles et ceux qui ont permis, quipermettent et permettront encore, à cemagnifique village de la campagne genevoise,devenu presque comme les autres, de s’inscrirecomme modèle de développement durable et departicipation sociale.

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Vernissage à l’Espace Galerie de la boutique d’Aigues-Vertes

Dessins de Philippe Saugy

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Il y avait à l’exposition sur le vernissage des tableaux desdessins des maisons et des ateliers du village Agues-Vertesfait par moi-même. J’avais dessiné tout plein pour

L’exposition le mercredi 17 novembre 2010 à la boutiqued’Aigues-Vertes rue de la Térrassière à Genève en ville, il y aeu tout plein d’amis et d’amies il y avait aussi.Mais parents qui sont venu à l’exposition des dessins de moi sur le thème du village Aigues-Vertes, il y avait aussiSimone et aussi Nadège, il y avait toute la Direction aussi,Laurent Bertrand le nouveau directeur. Il y avait tout plein demonde. Au vernissage à l’espace galerie dans la boutiqued’Agues-Vertes.

Ph. S.

Philippe Saugy

Mon exposition

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Fête de l’Escalade...

Cette année, il a eu la soupe auxlégumes bien chaude. C’est Maximeet moi (Dominique Lador) qui avons

servi cette soupe à tout le monde. Cela nous a demandé beaucoup deconcentration pour éviter de nous brûlerles mains. Après, il y a eu comme dessert laMarmite de l’Escalade que Alain P. nousoffre chaque année. Merci car tout lemonde c’est bien régalé!

Dominique Lador

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La fête fète de l’Escalade pour les nouvelles ou nouveauxFeuillets du village Aigues-Vertes écrire pour la fête fète.

Alors! La fête fète de l’Escalade s’est très très très bien passée.J’étais tais une princesse danseuse de Espagnole Flamenco Olé.Tout le monde était déguisé et moi Jeanne aussi. Il y avait CécileDuFour et demain soir. Je ne danse pas ou plus du tout avecSerge Holzaphel c’est fini terminé. Bon et Anne-Marie ou Anne-Sophie il y avait eu un discours pourLaurence et Erika mais et d’abord on n’était tous au Restaurant àla cafétériataria au souper tous le village était invitées mais et ily avait pas Rémiy Salagnac.Non! Verger à Forthysia mon copain à moi! Jeanne Avant avecmoi Laurence et Erika ont ou a gagné toute les 2 deux leconcours du déguisement tout le monde a dansé et moi Jeanneaussi. Il y avait de la Musique. J’ai dansé un petit peu et après ça!Ensuite Je suis rentrée à la maison au Lac et il y avait encore undiscours pour moi Jeanne à la fin Antoine et Patrick aussi avecCécile et Anne-Sophie Alison et Antoine voilà voilà voilà.

Des Salutations de J. B.

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Le mercredi 8 décembre, de 18h00 à 21h00, la fête acommencé par le souper au restaurant. Il y avait de lasoupe, du pain et du fromage traditionnel.

Vers 20h00, tout le monde a été à la salle Bartoli pour lebal. Il y avait de très jolies musiques de toutes sortes dechanteurs. Il y avait une très bonne ambiance et vers21h00, c’était très dur de partir de la salle. Il y avait desboissons.

Merci à toutes les personnes qui ont servi les boissons.Merci aussi à ceux qui nous ont servi le souper. Merci àtout le monde qui a participé à la fête et aussi auxpersonnes qui ont travaillé pendant que les autres ont faitla fête. A l’année 2011!

Nicole Dayer

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Un vendredi soir de décembre, il fait un froid sibérien, mais peuimporte, les habitués du marché de Noël d’Aigues-Vertessont là. Les stands, placés devant la cafétéria, débordent

d’objets colorés, prêts à faire le bonheur des visiteurs, en quête decadeaux à mettre sous le sapin. Heureusement, un jus de pommechaud les accueille dans un doux parfum de cannelle, et ajoute à laconvivialité, déjà agrémentée de chansons de Noël.

Puis, petit à petit, même les plus braves se laissent happer par lachaleur de la cafétéria, et le fumet savoureux de tartiflette qui s’enéchappe. Tous les personnages de la crèche grandeur nature,disposée à l’entrée, leur souhaitent la bienvenue, Marie, Joseph,l’Enfant Jésus, les anges, les rois mages, les bergers, Aristote l’âne,Arthur le bœuf, et même Albert le mouton, à peine remis de sonkidnapping (les coupables ne seront pas nommés, mais comme nousne sommes pas rancuniers, nous leur avons offert Albert quelquestemps plus tard).

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Jessica Crettaz Goudy

Marché de Noel

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Le lendemain matin, les bols, les bougies, les confitures, lescoffrets et tout ce petit monde magique retrouvent lechemin des étals. Le soleil est au rendez-vous mais le froidn’en est pas moins mordant. Ce sont marrons chauds etsoupe de potiron qui réchauffent les frileux cette fois-ci.Monsieur Page et son âne ne manquent pas de fairesensation auprès des villageois et de leurs familles quisemblent trouver leur bonheur, puisque les tables se videntrapidement pour qu’à la fin de la journée, il ne reste quequelques pièces à rapatrier vers leurs ateliers respectifs.

Merci à tous pour ces moments partagés et à l’annéeprochaine!

J. C. G.

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Le Père Noël étant très occupé, comme chaque année àcette époque, la Direction, le Conseil des villageois etcompagnons et le Père Noël bien sûr, ont convenu que la

fête de Noël du village d’Aigues-Vertes aurait lieu un peuavant Noël cette année, soit le 22 décembre 2010 en find’après-midi.

Que de préparation!Pour cette date, les villageois, membres du Conseil et de lacommission Culture, Sport et Loisirs, se sont réellementdonnés à 100%. Il a en effet fallu prévoir une animationmusicale, l’apéritif ainsi que l’organisation de la distributiondes cadeaux.Depuis le mois de novembre les deux chœurs du village onttravaillé au moins une fois par semaine les chants de Noël.

Les membres du Conseil et de la commission Culture, Sportet Loisirs ont prévu que, cette année, les cadeaux soientdistribués par maison et non plus par villageois/compagnonde manière individuelle. Ils ont ainsi diminué presque demoitié le temps de distribution des cadeaux. Dans un premiertemps les membres du Conseil ont créé un panneau parmaison qu’ils ont plastifié. Dans un deuxième temps, ils ontdéfini l’ordre de passage des maisons en fonction de lacapacité de leurs habitants à attendre leur tour… Enfin dans un troisième temps, les membres du Conseil ontdéfini l’emplacement sur la scène des cadeaux afin qu’il n’yait pas «d’embouteillage».40

Doriane Gangloff

Secteur Culture & Sport

La fête de Noël à Aigues-Vertes

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Après l’animation musicale et la distribution des cadeaux, les membres du Conseil ont prévu un bel apéritif, digne de la fête de Noël. En effet, cette année exceptionnellement, il n’a pas été possible à la restauration de nousfournir l’apéritif, il a donc fallu se débrouillerautrement. Les membres du Conseil ont doncdélégué les membres du Bureau pour alleracheter tout le nécessaire à l’épicerie du villageainsi que de la décoration à l’extérieur duvillage. Ce fut chose faite.

Le jour de la fêteTous les villageois et les compagnons d’Aigues-Vertes attendent avec impatience ce momentannée après année. C’est en effet un momentempli de magie où la joie, l’excitation et lebonheur sont palpables.Le jour de la fête, les membres du Conseil des villageois et compagnons ainsi que de lacommission Culture, Sport et Loisirs ontaccueilli tous les villageois, compagnons etcollaborateurs du village à l’Espace Bartoli dès la fermeture des ateliers à 17h00.

A 17h15, les premiers chants de Noël ontretentis. Cette année, les chants choisis étaienttous empruntés au répertoire «Spirituals».Autant dire que les rythmes et les mélodiesincitaient à la fête. Des chants tels que «Ho When the saints», «Nobody Knows» ouencore «Glory alleluia» y ont été entonnés pourne parler que des plus connus. L’ambiance étaitchaleureuse, les chants et les spectateurs ontété mis à contribution pour l’occasion, il nemanquait alors plus qu’une personne: le PèreNoël.

Ce dernier arriva pour la plus grande joie detous. Je devrais dire ces derniers, en effet cetteannée, il n’y eut pas un mais deux Pères Noël…

Le plus jeune des deux commença à appeler lesvillageois et les compagnons par maison, alorsque le plus ancien agitait fièrement sa cloche etserrait les mains. La distribution des cadeaux nedura que 30 minutes.Toutes les personnes présentes furent ensuiteinvitées à descendre aux rez-de-chaussée del’Espace Bartoli afin de partager l’apéritif deNoël.Grâce à la contribution de tous, la fête de Noëlfut belle, chacun est reparti émerveillé et dansde bons hospices pour les fêtes de fin d’année.

D. G.

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Alexandra Moser

Un week-end, je suis allée acheter de la confiture àl’orange que j’ai fait avec les éducateurs pour Noël àoffrir à ma maman: fraise, orange et au dessert des

beignets aux pommes. A Myosotis, j’ai fait plein de marmeladepour les fêtes, des biscuits, des gâteaux et des étoiles de Noël.Mercredi soir, à Bartoli, il y avait une grande fête de Noël et j’aireçu deux paires de collants roses, violets et bleus que j’aichoisi. Pour mon noël, j’ai choisi des grands collants roses etviolets. C’était pour les cadeaux du village à Bartoli: la géantesoirée à Bartoli par le père noël. Je suis allée une semaine chezma maman et j’ai fait un grand sapin qui clignote de toutes lescouleurs. Je suis restée une semaine plus quatre jours chez mamaman et je suis très contente moi Alexandra. Chez mamaman, j’ai acheté de la pâte au chocolat pour faire desbiscuits de Noël avec un grand sapin de Noël qui clignotegéant. Mais je suis revenue le 28 décembre pour faire l’injectionet je suis repartie avec ma mère en bus tout de suite. MoiAlexandra très très très heureuse. Je suis allée chez moi chezma mère fêter l’année 2011. Ma mère a préparé une dindefarcie aux marrons et des bûches à la crème, au chocolat et àl’orange. Et après, deux semaines, je suis retournée le week-endet ma maman m’a acheté un sac et des pantoufles. A Noël, j’aiadoré toutes les merveilles que ma mère m’a données.

A. M.

Antoine Riondel

La fête était très bien. Le Père noël est venu à la salleBartoli. Il a apporté des cadeaux pour tout le monde. J’ai reçu un calendrier avec des images: un ours, un

rhinocéros et c’est tout.A. R.

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Juste avant noël, l’année passée,je suis partie en Egypte rendrevisite à ma grand-mère Téta. Je

me suis amusée avec mes cousineset mes cousins. Nous avons jouédes jeux de cartes et c’est moi quiai gagné, en plus! Nous avons faitles magasins en ville pour acheterdes habits, des cadeaux et puisvoilà. Je me suis reposée, j’ai bu ducafé et j’ai mangé des biscuits.Après, j’ai fait mes bagages pourrevenir à Genève.

D. F.

Dina Farag

Vincent Vuadens

Anoël, je suis allé chez mamaman au Grand-Lancy, àGenève. J’ai fait la crèche

avec l’enfant Jésus, la vierge Marieet Joseph. Nous avons mis aussil’âne et le bœuf dans la paille. J’aimis les boules sur le sapin et despetites bougies. J’ai mangé de ladinde et des légumes frais. Le jourde l’an, j’ai bu du champagne avecdu pain toast et du saumon fumé.Ma mère et moi.

V. V.

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L’année passée, j’ai bien aimé la fête denoël car nous étions plusieurs Pèresnoël et Mères noël. Nous avons

distribué les cadeaux de noël à tout lemonde. Cela était joli et drôle que ce soitnous, les villageois, qui le fassions et nonpas les éducateurs. Nous le referons avecplaisir une autre fois.

D. L.

La fête de Noël Alors! ici à Aigues-Vertesau village et au Lac la fête, de Noël ici!à Aigues-Vertes et au Lac aussi s’est

très très très bien passé nous avons chantéensemble et nous avons aussi reçu descadeaux pour chacun et chacune et le pêrePère Noël c’était Emilio et Jean-Jacquesaussi de la Fondation Aigues-Vertes et nousavons été aussi au restaurant à Genève enSuisse en ville pour la fête de Noël et ledépart de Cécile.

Chacun et chacune a reçu des cadeaux. Il yavait Sandrine avec la maison le Lac etRosalie avec nous mais et pas Claire. J’aireçu de la Fondation Aigues-Vertes un DVDde la Môme Piaf des crayons et un livre surLéonardo Da Vinci.

Jeanne Bolivar

Dominique Lador

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Les auditions sont pour les élèves et pour les enseignantsdes moments de joie, de grand investissement et defortes émotions: confrontés au public, ils rendent

compte en quelques minutes d’un travail parfois long et ardu.Je pense que cela mérite quelques mots pour donner uneidée d’un tel cheminement.Allison Mermagen a inauguré à la fois l’audition et un nouvelinstrument: toute une panoplie de triangles et tubes encuivres suspendus au cadre d’un ancien métier à tisser,donnant un son magique de cloches. Elle a pris beaucoup de plaisir à improviser sur cetinstrument, entrainant sa motricité fine et globale et sachantgérer en toute autonomie la durée du morceau. Ensuite, elle et Maurice ont accompagné une Pavane et uneGaillarde de Pierre Phalèse (XVIe siècle) au son de grossecaisse, tambourin et maracas.Plusieurs choses m’ont émue lors de cette audition.En premier lieu, le retour sur scène de deux pianistes Annie LeMoine et Anne-Marie Berchtold, qui ne s’étaient pasproduites lors des dernières représentations. Ça n’a été qu’à la veille de l’audition qu’Annie, doyenne duvillage, a exprimé son envie d’y prendre à nouveau part, endépit de ses difficultés physiques.

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Luisa Rossano

Professeur de musique

Audition Noël 2010

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Etant arrivée les mains glacées, il était nécessaire de lesréchauffer pour qu’elle puisse jouer son morceau d’époquebaroque. Ce fut l’occasion d’impliquer le public en l’invitant àpratiquer un de nos exercices habituel, finalisé à mobiliser lesarticulations de la main. Anne Marie a présenté elle-même son programme: «Riquitajolie fleur de Java’», chanson populaire des années 60 et lefameux thème «Ah vous dirais-je maman» (partie de sonancien bagage musical), avec accompagnement de Mozart.Accompagnée sur la scène par Danielle, le trac vaincu, etaprès avoir bien joué, son sourire radieux réchauffait le cœur!Quant à Pierre-Edouard Senn, dont on a écouté uneimprovisation au piano, il a apporté son cahier de musique,dont il est si fier. Ne pouvant le faire voir au publique, j’aiparlé de son contenu: l’écriture des notes et leur repérage surle clavier, tout ceci constituant l’activité préférée de Pierre-Edouard.Cette passion lui avait valu le surnom de «Monsieur Fa» à lamaison Vuache.Lorsqu’ il manifesta l’envie de s’y risquer, j’avais l’impressionqu’il s’agissait d’un objectif très ambitieux, mais après untravail patient les résultats sont là. Ils sont apparus àcondition d’un certain nombre «d’ingrédients»: beaucoupd’encouragement, un zeste d’humour et surtout pas tropd’insistance! Le graphisme de Pierre-Edouard devient de plusen plus clair et précis et dernièrement, il prend plaisir à s’yappliquer pendant la semaine chez lui.

Pour Philippe Borel,  il y aussi des nouveautés: sa grandemusicalité fait monter ses exigences vis-à-vis de son proprejeu pianistique, et lui impose la nécessité de s’approprier denouveaux moyens: après avoir gouté à la joie desaccompagnements harmoniques, plutôt que mélodiques, ilne veut pas y renoncer. Il a donc appris l’accompagnement en accords pourl’Arabesque de Schumann, dont il a interprété la premièrepartie, avec patience et à l’aide de tablatures du clavier, ces«plans» – comme il les appelle – que dès lors il réclame. Nous avons ainsi doublement célébré le bicentenaire de lanaissance de Robert Schumann!Ce fut un grand plaisir aussi de partager la joie de StéphaneRosay, autre pianiste passionné, exultant à la fin de sonexhibition.Il a voulu présenter pour la deuxième fois «La fiestaespagnole» de J. Thompson, murie et revisitée; «Les clochesdu soir» du même auteur et une Barcarolle de Gurlitt pour 4mains, avec Jean Goinard, toujours enthousiaste del’accompagner en duo.Jean, dont la passion et la culture musicale sont connues,nous a offert un magnifique Allegro tiré d’une Suite deHaendel, et le thème du Concerto n.1 (Premier mouvement)de Tchaïkovsky.

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Lorsqu’on passe du piano classique à la batterie, notre oreillepeut être un peu choquée, mais la variété des tempéramentset donc des choix musicaux ont constitué, entre autres, larichesse de ce moment.Quelle aventure que d’accompagner pour la première foisAntonio Cabezas dans une chanson sémi-improvisée! Là où l’intonation fait défaut, son sens du rythme et surtoutsa sensibilité font l’intérêt de cette nouvelle expérience.Je m’y suis lancée, ayant constaté l’apaisement que luiprocure de chanter pour les dauphins, ses amis d’électiondepuis quelque temps: un nostalgique et doux «Je voussuivrais au fond de la mer... Je vous aimerais pour toujours…».Il a encore accompagné à la batterie «Eight Days A Week»des Beatles, dont il a su différencier les diverses sections.Beaucoup plus extroverti et toujours d’attaque, Jean-CharlesFrioud s’est assis à la batterie, pour interpréter un Ragtimeavant de laisser la place à Marco Schurmann et son djembéau son de «Benjamin» de Dave Brubeck.Très touchante fut l’interprétation de Jeanne Bolivar de «Lavie en rose», en solo, d’autant plus touchante si on considèrequ’il s’agissait probablement de sa dernière exhibition dansce contexte. Pour le deuxième morceau que Jeanne a choisi, «A’ la clairefontaine», Nathan Rivollat, Jerôme Deidda et Philippe Borel,l’ont accompagnée en chœur, sachant remarquablements’alterner dans le jeu couplet/refrain. Ils ont ensuite pris place aux percussions (batterie, djembés)et opéré un ultime changement de registre: un pleind’énergie pour «Hit the road Jack» de Ray Charles, derniermorceau de l’audition.

Une semaine plus tard, le 22 décembre, trois groupes divers,dont celui des Aînés, se sont réunis pour chanter à l’occasionde la fête de Noël d’Aigues-Vertes. Le programme, à ladifférence des années précédentes, ne contenait pas lesmorceaux que l’on chante habituellement à cette période;mais se composait de chants appréciés par les élèves,célébrant les valeurs et les sentiments propres à cette fête. En ouverture, deux cantiques chers, entre autre, à NicolePosternak, Claude Martin, Robert Pesson, Annie Le Moine,Joëlle Grimm, ont été accompagnés au son de cloches et dela flûte de Robert.

Un choix de spirituals en version française, a suivi: les fameuxKumbaya, Glory Alléluia, Oh When the Saints, bien connusinterprétés par Jean Goinard, Nathan et d’autres; et encoreWe Shall Overcome (très aimé par Nicole) et le moins connuKnobody Knows, dont la douceur et les harmoniesmagnifiques étaient très appréciées par Laurence et Philippe.Un grand merci à tous ceux qui ont soutenu les musiciens etfavorisé le bon déroulement des auditions.

L.R.

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Le 12 janvier passé je suis venue donner un récital de musique classique à Aigues-Vertes avec mes compagnons, Frédéric Steinbrüchel et Matthew Glossop, et c’était une expérience absolument fantastique!

Tout d’abord l’accueil des villageois est quelque chose d’unique – dès notre arrivée ilsnous ont mis à l’aise par leur gentillesse, leur enthousiasme et leur spontanéité.

J’ai commencé par jouer seule au piano une pièce de Bach-Busoni, puis du Beethoven. Lachaleur de l’audience n’a pas manqué de réchauffer l’atmosphère – il faut dire que lesvillageois étaient nombreux, ce qui en tant que musicien est vraiment agréable.Puis Frédéric – qui est aussi mon mari – m’a rejoint au violoncelle. Ensemble nous avonsjoué la sonate de Prokofiev pour violoncelle et piano, qui est une œuvre de style trèsdifférent de Bach et de Beethoven. Prokofiev est un compositeur russe de la premièremoitié du 20e siècle et cette sonate, écrite en 1949 est l’une de ses dernières œuvres. Ledébut est assez lugubre mais petit à petit on entre dans l’univers de la danse et de lafarce, ce qui a beaucoup plu au villageois! Ce qui m’a fait particulièrement plaisir, c’estque cette musique qui est considérée comme «difficile d’accès» même par beaucoup demélomanes semble avoir vraiment parlé aux personnes présentes – en tant quemusiciens nous cherchons toujours à communiquer avec le public au travers de lamusique, et là ça semblait vraiment être le cas!

Notre ami anglais Matthew nous a ensuite rejoint au violon et nous avons interprété letrio no2 de Chostakovitch, qui est un compositeur de la même période et nationalité queProkofiev. Cette pièce se caractérise par des rythmes et caractères très marqués, quin’ont pas manqué d’emballer l’audience! Nous avons par moment été rejoints par lesvillageois qui chantaient et tapaient des mains, ce qui nous a enchanté! 50

Concert Trio Delphine Hensler

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Le concert de Delphine HenslerAlors! Le Mercredi après-midipassé dernier nous avons écouté

le concert de Delphine et Delphine ajoué un morceau de piano à quatremains. Il y avait un violon et unvioloncelle et J’ai écouté aussi laMusique le concert de DelphineHensler et J’ai pas crié. Tout le mondea applaudit très très très fort et Bravomoi Jeanne et J’ai félicité Delphine etles deux 2 monsieurs pour beau leconcert qu’ils ont très très très bienjoué. Voilà voilà de Jeanne Bolivar pourles nouvelles ou nouveaux Feuilletsd’Aigues-Vertes du village. Cher amis amies copains et copinesd’Aigues-Vertes du village commentvas-tu?

Jeanne Bolivar

C’était vraiment gratifiant de voir l’enthousiasme du public, si différent de l’attitudefigée de celui que nous rencontrons parfois, et tellement mieux…

Nous avons ensuite joué un morceau de Piazzolla, mi-jazz mi-tango, que tout le mondea eu l’air de beaucoup aimer, et après de chaleureux applaudissements nous avons reçude magnifiques fleurs du village d’Aigues-Vertes.

L’après-midi s’est terminé par un superbe apéritif organisé par les villageois, où nousavons pu discuter avec eux, boire et manger!

C’était donc pour nous une expérience privilégiée que de venir jouer à Aigues-Vertes,enrichissante musicalement et humainement – un grand merci donc à tous les villageoispour leur accueil si chaleureux.

D. H.

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Le mercredi 16 février 2011, il y a eu la fête de St-Valentinau village. La fête a commencé à 19h00 à la salle Bartoli. Lafête de la St-Valentin est la fête de l’amour. Et pour la

musique il y avait Dj Di Palma alias Dr Love, qui a mis plein dejolies chansons de toutes sortes de chanteurs. Les personnessont arrivées vers 19h30 et ont commencé à danser. EtDominique L. demandait aux personnes de venir vers lepanneau où il avait plein de dessins d’anges et de fleurs etd’oiseaux. On pouvait écrire notre nom et celui de lapersonne qu’on aime bien. Et il y avait un autre panneau oùon pouvait mettre notre tête. Et Yanick prenait des photos. Ettout le monde a bien dansé, même Dj di Palma alias Dr Lovea pu danser.

Merci à toutes les personnes qui son venues faire la fête, careil y avait du monde, qui ont dansé ou qui ont regardé lesautres danser. Merci à Alexandre pour la musique et à Yanickpour ses chouettes photos. C’était une soirée réussie avecplein de chaleur et de sourires.

Nicole Dayer

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St-Valentin

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Valérie Wawersik

La St-Valentin, c’est le 14 février, la fête desamoureux. Pour expliquer ce que c’est la St-Valentin,il y a différentes manières de le dire: des groupes de

jeunes qui sortent avec leurs copines par exemple, allerau restaurant, faire les magasins pour des cadeauxd’amour, prendre un verre en symbole de l’amitié, faireun repas aux chandelles ou un grand voyage très loinpour la lune de miel.

Dans l’avenir, le rêve des garçons, c’est de rencontrerleurs femmes dans les maisons de quartiers, departager un moment de discussion ensemble et quechacun soit à l’aise. Un truc très important, c’est de nepas forcer une personne qui ne désir pas faire la chose.Et aussi, de la respecter. Et plus tard, la présenter auxparents pour savoir ce qu’ils en pensent.

Arnold Binkita

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Le jour de la St-Valentin est la fête des amoureux. Un garçon rencontre une fille. Ils font connaissance,se parlent et deviennent plus tard un couple

d’amoureux. Le garçon offre des roses à la fille qu’ilaime. Ils vont ensuite prendre le repas ensemble, auxchandelles, c’est-à-dire en tête à tête, accompagné de lamusique romantique. Ils sont remplis de bonheur et dejoie jusqu’à la fin de leurs vies et jusqu’à ce que la mortles séparent.

V. W.

La fête de la St-Valentin à la salle Bartoli. J’ai dansétout seul. C’est Alex qui a mis la musique. C’esttout.

Antoine Riondel

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Patrick Hunziker

Ala St-Valentin, j’ai pensé a rien comme je n’ai pasd’amoureux, ni de petit copain, j’ai oublié la rose.Je suis une jeune femme et un jour je voudrais

avoir un copain ou un mari brun aux yeux marrons,grand et musclé. A la St-Valentin, on s’embrasse, ons’aime, on offre des fleurs et des violettes pour sedonner des bisous et pour se contenir. On dit la fête desamoureux. Peut-être qu’un jour, j’aurai un mari et un oudeux enfants, brun aux yeux marrons, il sera. C’est ceque je préfère chez les hommes.

Alexandra Moser

La St-Valentin c’est la fête des amoureux. J’ai unamoureux. Je vais au restaurant avec lui pour la StValentin. On mange un repas aux chandelles. Je lui

ai offert un cadeau, un bracelet. Au mois de mai cetteannée, j’ai envie de me fiancer. Je vais offrir une bague àmon amoureux. L’année passée, il m’a offert du parfum.Plus tard, j’aimerais faire une reconnaissance de couple,comme le mariage. Je serai sa femme, on mettra unemusique romantique pour la cérémonie. Mon amoureuxm’a fait une lettre d’amour. Je pleure de joie parce queje suis émue.

Céline Perriraz

La St-Valentin est la fête de l’amour. Pour l’instant, jesuis célibataire. Il y a un côté bien parce que je suislibre de sortir avec des amis quand je veux. Mais il y

a aussi un côté un peu négatif parce que j’aimeraisrencontrer une fille pour être avec elle et partager desmoments à deux. Je sais que les filles aiment les petitesattentions comme par exemple les roses et les petitscadeaux. Elles aiment aussi les dîners aux chandelles etles promenades dans un endroit agréable comme aubord du lac ou au bord de la mer.

P. H.

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Carnaval

Greg Clément

Pour ma deuxième semaine au village, je me retrouve avecles clés de la salle Bartoli entre les mains. On m’assure queles villageois apprécient les fêtes et les déguisements, j’en

aurai un bel aperçu en cette soirée de carnaval.Les premiers arrivés peuvent apprécier les magnifiquesdécorations concoctées par le secteur des aînés. Puisrapidement la salle se remplit, je crois apercevoir Elvis Presley,Michael Jackson, un membre de Kiss et Sid Vicious. Les filles nesont pas en reste: stars aux gilets pailletés, magnifiques robesde flamenco et rockeuses en cuir viennent épauler une SœurMarie-Thérèse décidément très rock n’ roll.Sur scène, l’excellent dj Di Palma alterne entre les classiques duhard rock et d’autres chansons plus dansantes. Il sera rejointpar deux excellents guitaristes, qui ne quitteront plus la scène;Rock Star attitude.Passées les premières gênes, la plupart des gens dansent sansretenue et la bonne humeur règne sur le dance floor de Bartolijusqu’à ce que les lumières se rallument.Une soirée bien réussie qui se termine par un au revoir du Kingen personne. Un grand merci à tous pour votre accueil.

G. C.

Le carnaval s’est très bien passé. Il y avait de la musique etdes gens ont dansé. Les villageois de la maison Sentierétaient très bien déguisés. Il y avait une très bonne

ambiance. On a rigolé. On était content. La musique était cool.C’est Alexandre Di Palma qui a fait la musique avec Greg, lenouveau qui remplace Aline. Moi, Delphine, j’ai dansé et ungarçon m’a invitée à danser. C’était sympa  ! Greg a pris desphotos. Silvia et Simone aussi. Ils vont montrer les photos lundiprochain à l’Assemblée du village. Comme ça, tout le mondeverra les déguisements et comment la salle était décorée pourle carnaval. C’était joli. Il y avait même des guitares en cartonparce que le thème c’était Rock Star. C’était génial. Moi,Delphine, je trouve que le meilleur c’est que je n’ai pas arrêtéde danser. Moi, Christelle, j’ai aimé la musique. Je préfère restertranquille et regarder les gens danser.

Delphine Emery et Christelle Nicaty

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Le mercredi 9 mars à 19h00, la fête de carnaval acommencé et les personnes sont arrivées vers 19h30.Alexandre a mis la musique à 19h00. Il y avait Greg qui

prenait des photos de tout le monde. Il y a des magnifiquescostumes. Et il y avait du monde qui dansait et plein de mondequi regardait les autres danser. Il y avait la maison Sureau qui adansé. Il y avait aussi deux guitaristes qui ont joué de la guitare.Charles était sur la scène toute la soirée. Et la salle était trèsbien décorée, elle était magnifique. Merci à toutes lespersonnes qui sont venues pour faire la fête avec nous. Merci àAlexandre pour ses superbes chansons. Merci à Greg pour sapremière soirée, il a bien joué le jeu. Et à l’année prochaine.

Nicole Dayer

Nous avons fêté le carnaval et le thème était Rock Star.On a pas mal dansé, accompagné d’imagesdifférentes et passionnantes. Il y avait des musiques

modernes, variées, plus belles les unes des autres. Il régnaitune ambiance de paradis dont on se souviendra le reste denotre vie. Bien sûr, il y avait le DJ d’Alexandre Di Palma. Parcontre, chacun était libre de décider, comme chaque année,s’il voulait se déguiser ou pas. Le but de la soirée était quechacun se sente libre, acteur et actrice de faire comme il etelle voulait. Merci de tout cœur à toute l’équipe duPolyvalent qui s’est donnée pour toutes les décorations quiont été faites chaque année.

Valérie Wawersik

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Le carnaval c’est une fête où on se déguise. Moi, j’ai misune robe en paillettes. J’ai dansé toute seule sur desmusiques romantiques et de la musique des années 60.

Le monsieur le DJ, celui qui met la musique, a mis des slowsqui se dansent à deux. Il y a des musiques que je trouvaismoins bien parce qu’elles étaient un peu lentes. J’aime bienles musiques qui bougent comme Britney Spears ou Mylène.

J’étais aussi au carnaval d’Insieme. On a dansé et on a mangédes lasagnes. On a fait un concours de costumes et c’estDominique qui a gagné un bon de Manor de 50 francs. C’estmoi qui lui avais prêté le déguisement et j’en suis fière.

Céline Pérriraz

J’étais déguisé en cow-boy américain: un chapeau noiravec une espèce de petite jaquette légère et une chemisenoire. Sylvie m’a fait une moustache en dernier lieu. J’ai

fait de la musique avec une guitare en plastique. Il y avait desfausses cordes. La musique était forte. On ne pouvait mêmepas parler. C’était un concert de rock très bruyant, un peu decette façon. J’ai dansé et tourné à toute vitesse entourniquet. Tout le monde faisait ça. Sylvie aussi a bien ri. Eton s’est bien amusé avec beaucoup de cris assez forts toutela soirée, du début à la fin. Autrement, c’était formidable. Ona tous aimé.

Robert Pesson

Et hier, j’ai pensé que je suis allée au carnaval d’Aigues-Vertes et que je me suis marrée comme une folle. Le carnaval est très sérieux dans le Jura et

surtout dans les cantons suisses. Au carnaval, je me suisdéguisée en Rock Star et j’ai dansé. J’ai mis des collants et une jupe rouge et un chapeau de cowboy.

Alexandra Moser

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Alors! À Carnaval nous sommes déguisées c’était le RockStar. Et moi Jeanne, J’étais déguisée en danseuseindienne Bolivienne de la Bolivie et danseuse de

Flamenco. Il y avait de la Musique de Rock et nous avonsdansées tous beaucoup longtemps.

Jeanne Bolivar

Vendredi dernier, le 4 mars 2011, un groupe de villageoisest allé à la fête d’Insieme, pour fêter les 50 ansd’Insieme, avec un bon repas et le thème du carnaval

était les années 60. Grâce à Céline qui ma prêté un costumeà paillettes, j’ai flashé tout le monde. J’ai bien dansé avecplusieurs personnes. Pour finir, nous étions trois fillesgagnantes pour les costumes les plus beaux: une étaitdeuxième, l’autre était troisième et moi première. J’ai reçuune carte MANOR de 50 francs. Et j’ai été émue, je vaisrecevoir le livre d’Insieme.

Dominique Lador

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