Numéro 035 Juillet 2011

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N° 35 - JUILLET 2011 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE FONDAMENTAUX GREFFE DE CORNÉE DES MILLIERS DE PATIENTS EN ATTENTE JEÛNE DU RAMADAN Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com Pr Saïd MOTAOUAKKIL Président de la Société Marocaine des Sciences Médicales. « Grâce à la mise en place des référentiels, tout patient aura droit à la même prise en charge, au même traitement, qu’il s’adresse au public ou au privé, qu’il réside en ville ou à la campagne…. » P S S ïd MOTAOUAKKIL MOTAOUAKKIL AIDER L’ORGANISME À S’ADAPTER

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Numéro 035 Juillet 2011

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  • N 35 - JUILLET 2011

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M A T I O N M D I C A L E

    FONDAMENTAUXGREFFE DE CORNE

    DES MILLIERS DE PATIENTS EN ATTENTE

    JENE DU RAMADAN

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    Pr Sad MOTAOUAKKILPrsident de la Socit Marocaine

    des Sciences Mdicales.

    Grce la mise en place des rfrentiels, tout patient aura droit la

    mme prise en charge, au mme traitement, quil

    sadresse au public ou au priv, quil rside en ville ou

    la campagne.

    P SS d MOTAOUAKKILMOTAOUAKKIL

    AIDER LORGANISME SADAPTER

  • Editorial 03

    Par Ismal BERRADA

    VECTEURS DE BONNE SANT !LAMOUR ET LAFFECTION

    Les amis et les proches loigneraient les blouses blanches. Voil une raison de plus pour se retrouver rgulirement en famille, autour dun bon th la menthe,

    ou de se passer mutuellement la bague au doigt ! Linterprtation peut paratre simpliste. Mais elle tend de plus en plus devenir le leitmotiv de rfl exions riges, ailleurs, en priorit sanitaire.Soumises au rythme acclr du changement qui caractrise notre poque, les socits modernes connaissent en permanence des transforma-tions profondes dans leur systme de valeurs et de comportements interhumains. Lvaluation de limpact mdical et sanitaire de ces trans-formations structurelles sest impose de toute vidence. Cest ainsi que de nombreuses recherches ont t inities pour analyser le lien existant entre les relations sociales et la sant. Toutes sont quasiment arrives la conclusion suivante : les amis, la famille, les voisins ou les collgues peuvent avoir une (heureuse) infl uence sur notre sant. Dans ce contexte, le rseau familial et social de lindividu est dsormais associ un certain nombre dindicateurs de sant, notamment la mortalit, la survenue de maladies cardiovasculaires, lincidence de troubles psychiatriques, voire lesprance de vie. Pour expliquer ces faits, les chercheurs affi rment que les personnes qui disposent dune famille aimante et damis ont gnralement un style de vie plus sain, apportant des bnfi ces corollaires importants. Ils avancent galement que les relations sociales leur permettent de faire face aux consquences des vnements de la vie en les protgeant indirectement.Toutefois, cest la qualit de la relation qui exerce une infl uence sur la sant. Sil est vrai, par exemple, quune personne marie est gnralement en meilleure sant quune per-sonne clibataire, le mariage nest pas ncessairement un tat plus sain que le clibat. Une personne malheureuse en mnage sera en moins bonne sant quune personne heu-reuse en mnage ou quune autre divorce.Toutes ces notions devraient nous inciter redonner nos rfrences culturelles et iden-titaires leurs lettres de noblesse. Mais paralllement, elles devraient aussi expliquer en partie pourquoi il est essentiel, dans notre pays, que la recherche en matire de relations sociales soit lie la sant publique et que praticiens et professionnels de la sant gagne-raient tre sensibiliss au rle des soutiens sociaux et du rseau social dont bnfi cient les patients.

    DSORMAIS, UN CERTAIN NOMBRE DINDICATEURS DE SANT DOIT TRE ASSOCI AU RSEAU AFFECTIFFAMILIAL ET SOCIAL DE LINDIVIDU.

  • Sommaire4

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M AT I O N M D I C A L E

    Directeur de publication et de la rdaction, Ismal BERRADA - Rdactrices en chef, Maria MOUMINE - Corinne LANGEVINSecrtaire de rdaction, Rania KADIRI - Journaliste, Khadija BERRAMOU - Design et infographie, Yassir EL HABBI Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicit, Leila BAHARImpression, IMPRIGEMA - DOCTINEWS est dit par Prestige diff usion, 81, avenue Mers Sultan, 5e tage, CP 20100, Casablanca.Tl. : +212 5 22 27 40 46/69 - Fax : +212 5 22 27 40 32 - E-mail : [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse : 08/22 - Dpt lgal : 2008 PE0049 - ISSN : 2028 00 92 - DOCTINEWS est tir 25.000 exemplaires

    FLASH SANT18 PROBIOTIQUES ET TRAITEMENT DES

    TROUBLES INTESTINAUXUne effi cacite prouve

    UNIVERS PHARMA40 PHARMACIE ET MDICAMENTS

    Un secteur en pleine mutation

    GLOSSAIRE42 ANTIMIGRAINEUX

    SLECTION64 UN GUIDE PRATIQUE DE GESTION DE

    PHARMACIE DOFFICINE AU MAROCPour accompagner le pharmacien

    INTERVIEW54 PROFESSEUR SAD MOTAOUAKKIL

    Prsident de la Socit Marocaine des Sciences Mdicales.

    FONDAMENTAUX28 GREFFE DE CORNE

    Des milliers de patients en attente

    ALTERNATIVE60 POUR UN T SANS PROBLME

    Le soleil sous haute protection

    INSTITUTIONNEL58 LEXERCICE OFFICINAL

    Entre les dcrets et la ralit

    60 POUR UN T SANS PROBLME

    GREFFE DE CORNE28

    54 INTERVIEW

    JENE DU RAMADANDes troubles digestifs surveiller

    46DOSSIER

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    Il ny a pas de raison pour quune femme qui donne la vie risque la sienne, ni que les enfants soient exposs un risque de mortalit sur lequel nous pouvons agir , a affi rm Yasmina Baddou, ministre de la Sant, lors de la sance inaugurale du Forum International sur la mortalit maternelle. Organis sur trois jours, du 29 juin au 1er juillet, Rabat, ce forum a consacr une large part la prsen-tation de lexprience marocaine en matire de rduction de la mortalit

    maternelle. Nous nous sommes engags en 2008 rduire de plus 75% la mortalit maternelle et

    prs des 2/3 la mortalit infantile parce quil nous paraissait inad-

    missible que notre pays continue enregistrer des taux levs de mortalit

    maternelle et infantile , a poursuivi Yas-mina Baddou. Pour y parvenir, un plan dactions 2008-2012 a t labor dont les trois axes principaux concernent la rduction des barrires daccs aux Soins Obsttricaux et Nonataux dUrgence (SONU), lamlioration de la qualit de prise en charge et lamliora-tion de la gouvernance. Selon les der-niers chiff res du Haut Commissariat au Plan, le taux de mortalit maternelle est pass de 227 pour 100 000 naissances vivantes (NV) en 2004 112 en 2010 (enqute nationale dmographique passages rpts ralise par le Haut Commissariat au Plan en 2009-2010).

    Le taux daccouchements en milieu surveill, qui tait de 61 % en 2004, a atteint 83 % en 2009, et le taux de mortalit infantile est estim 30 pour 1000 NV contre 40 pour 1000 NV en 2004. Des eff orts restent faire pour at-teindre les objectifs spcifi ques du Plan pour lacclration de la rduction de la mortalit maternelle et infantile qui visent, entre autres, un taux de morta-lit maternelle de 50 pour 100 000NV, un taux de mortalit infantile 15 pour 1000 NV et un taux de 90 % daccou-chements en milieu surveill. Mais de lavis de lensemble des organisations internationales, lexprience du Maroc a le mrite davoir montr quil est possible de rduire la mortalit maternelle dans un pays ressources limites, a ajout la ministre. Nous avons la responsabilit de maintenir le cap et de cibler les poches de disparit qui persistent pour pouvoir tre au rendez-vous.

    FORUM INTERNATIONAL SUR LA MORTALIT MATERNELLE NOUS AVONS LA RESPONSABILIT DE MAINTENIR LE CAP

    men

    mamidal

    FO

    Mme Yasmina BADDOU, ministre de la Sant.

    Organis par la Facult des sciences de la sant de luniversit inter-nationale de Casablanca (UIC), un sminaire dbat sur le thme : Les diff rents exercices du mtier de kinsithrapeute a eu lieu le 26 mai dernier Casablanca. Cet vnement, qui a runi des mdecins de diff rentes spcialits, des kinsithrapeutes, des tudiants et des futurs tudiants de la fi lire, a t anim par M. Fatmi El Kadiri, Pr-sident de la Fdration des kinsithrapeutes physiothrapeutes du Maroc et des kinsithrapeutes des secteurs priv et public, membres du bureau excutif de cette fdration. Mme Fatiha Achour, responsable de la fi lire kinsithrapie de la Facult des sciences de la sant de lUIC, a ouvert le sminaire en soulignant que la profession de kinsithrapeute est jeune et pleine davenir au Maroc. Ce mtier reste nanmoins peu ou pas connu du public malgr les bienfaits des traitements manuels de plus en plus demands par les patients. M. El Kadiri a rappel la ncessit dune synergie entre kinsithrapeutes et mdecins de toutes spcialits. Les diff rents intervenants ont prsent les spcifi cits de leur exer-cice quotidien, telles que la kinsithrapie respiratoire, la kinsith-rapie en orthopdie infantile, la kinsithrapie en neurologie et la

    rducation vestibulaire. Dautres spcifi cits ont t abordes telles que la kinsithrapie du sport, la kinsithrapie en oncologie, en uro-logie, en gyncologie et en griatrie. Le dbat a port sur les diff -rentes techniques requises pour rpondre aux besoins des patients, sur les interactions mdecins-kinsithrapeutes et aussi sur la qualit de lenseignement de la kinsithrapie au Maroc. Les participants ont salu les eff orts de lUniversit internationale de Casablanca et sa contribution llvation du niveau de formation des kinsithra-peutes au Maroc. lissue de la discussion, plusieurs professeurs de la Facult de m-decine et de pharmacie de lUniversit Hassan II, en accord avec les kinsithrapeutes participants, ont formul leurs recommandations, dont la ncessit de promouvoir des spcialisations pour la profes-sion de kinsithrapeute, comme cest dj le cas en Europe et aux Etats-Unis. Mme Fatiha Achour a saisi cette opportunit pour annoncer que la Facult des sciences de la sant de lUniversit internationale de Casablanca prvoit louverture dun mastre professionnel en osto-pathie, ds la rentre 2011. Plus dinfos sur www.uic.ac.ma

    KINSITHRAPEUTE UN MTIER NON RECONNU SA JUSTE VALEUR

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  • Flash Sant8

    Lors de la runion de la 129e session de lOMS, qui a eu lieu vers la fi n du mois de mai dernier, Genve, M. Rahal El Mekkaoui, Secrtaire gnral du ministre de la Sant au Maroc, a t lu prsident du Conseil excutif de cette ins-tance. Cette lection traduit la confi ance et le respect dont jouit le Maroc au sein des instances internationales et lOMS en

    particulier, et tmoigne de la dynamique de participation du dpartement de la Sant au sein de cette Organisation

    onusienne, a affi rm M. El Mekkaoui dans une dclaration la MAP.

    Considr comme la plus haute instance dcisionnelle de lOrganisation aprs lAssemble Mondiale de la Sant, le Conseil excutif de lOMS est compos de 34 personnes possdant des comp-tences techniques dans le domaine de la sant, toutes dsignes par un Etat membre lu par lAssemble mondiale de la Sant. Ce conseil a pour tche principale de donner suite aux dcisions et aux politiques de lAssemble de la Sant, de conseiller cette dernire et, de manire gnrale, de faciliter son travail. Le Directeur gnral de lOMS doit avoir

    lautorisation de ce conseil pour prendre les mesures durgence en rapport avec les situations pidmiques dans le monde.Le nouveau Prsident du Conseil excutif de lOMS a t nomm secrtaire gnral du ministre de la Sant en 2008, succ-dant ainsi Fouad Hammadi. Signalons quune dlgation du ministre de la Sant marocain, conduite par M. El Mek-kaoui, dj membre du Conseil Excutif de lOMS, a particip lensemble des discussions et expos lexprience du Royaume dans les domaines dbattus lors des sessions de lOrganisation. Cette dlgation marocaine intervient parfois au nom des pays membres de la Rgion de la Mditerrane orientale de lOMS (EMRO).

    LE MAROC LA TTE DUNE HAUTE INSTANCE DCISIONNELLE LOMS

    L

    M. Rahal EL MEKKAOUI, Secrtaire gnral du ministre de la Sant au Maroc.

    Une tude portant sur les habitudes de consommations nationales a dmontr que plus de 64 % de Marocaines dcla-rent souff rir de problmes de digestion, les femmes, au-del de lge de 35 ans, tant plus sujettes ce problme que les hommes. Face la rcurrence des troubles intesti-naux et la multitude des facteurs pou-vant contribuer au dsquilibre du transit intestinal (alimentation rapide, mal qui-libre, stress), la prvention semble tre le meilleur moyen. Ainsi, les probiotiques pourraient tre une solution aux problmes de transit, plusieurs tudes internationales ayant dmontr les bienfaits de ces micro-organismes vivants sur la sant intestinale et leur lien avec la modulation du systme immunitaire de lhomme.

    Certaines souches de bactries lactiques de certaines espces ont dmontr ces proprits dont le Bifi dobacterium lac-tis DN-173 010 (Bifi dus ActiRgula-ris), souche exclusive de Danone conte-nue dans le yaourt Activia, en plus des souches traditionnellement utilises, telles les bactries lactiques genre Lacto-bacillus et Streptococcus. Cette souche de probiotique ajoute a prouv travers plusieurs tudes scientifi ques, publies dans des revues mdicales internatio-nales, son effi cacit dans la rduction du temps de transit, le soulagement du syn-drome du clon irritable, la rduction des ballonnements et des fl atulences. Quant aux tudes menes par Danone Research, elles ont donn des rsul-

    tats positifs suivant le nombre de pots consomms par jour et la dure de consommation aussi bien dans le confort digestif que dans le transit intestinal lent. Celles-ci ont prouv qu raison dune consommation quotidienne de 1 3 pots par jour, partir dune dure de 15 jours, la consommation dActivia permet de rduire les troubles digestifs.De plus, dans le cadre dune dmarche damlioration continue, Activia se renouvelle et revient en force sur le mar-ch avec une nouvelle formule contenant 15 % de matires grasses en moins et une nouvelle variante, la saveur fraise-cerise, pour off rir au consommateur une solu-tion naturelle et dlicieuse ses troubles digestifs !

    BIFIDUS ACTIREGULARISLES BNFICES DUN PROBIOTIQUE DANS UN YAOURT

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    Extraits dun article ralis par le Dr ElOufi r Rhizlane, mdecin pharmaco-toxicologue, responsable du maintien du systme dinformation des PES au Centre national anti-poison et de phar-macovigilance :Le scorpion, animal rput dangereux, a de tout temps inspir la crainte des voya-geurs. Pourtant, sur les 1500 espces recenses dans le monde, seulement 20 dentre elles seraient mortelles pour lhomme. On enregistre 40.000 dcs par an dans le monde, dus des piqres de scorpions. Au Maroc, comme dans beaucoup de pays chauds, les piqres et les envenimations scorpioniques (PES) constituent un vrai problme de sant

    publique, avec une moyenne de 30 000 piqres et 80 dcs par an. Les rgions les plus touches par ce fl au sont Mar-rakech Tensift Al Haouz, Doukkala Abda, Tadla Azilal, Chaouia Ouardigha, Souss Massa Draa et Fs Boulmane. Les scorpions locaux appartiennent trois familles : les Chactidaes, les Scorpioni-daes et les Buthidaes. Cette dernire est la seule famille qui possde les formes venin mortel pour lhomme.Conscient de limportance des PES, puisque cest la premire cause des in-toxications (30 % - 50 %) dclares au centre anti-poison et de pharmacovi-gilance du Maroc (CAPM) et de leur gravit, car 90 % des cas de dcs sont des enfants 15 ans, le CAPM sest engag ds lanne 1990 faire le point sur cette pathologie. Le rsultat a t llaboration, en 2001, dune stratgie nationale de lutte contre les PES objet dune circulaire ministrielle (DELM/ INH/CAPM du 17 mars 1999) adres-se toutes les dlgations du ministre de la Sant. La stratgie nationale de lutte contre les PES [*] a pour objectif de diminuer la morbidit et la mortalit causes par les PES et de rationaliser les dpenses de sant. Les principales composantes de la stra-

    tgie reposent sur la formation du per-sonnel mdical et paramdical travers lorganisation de sminaires de forma-tion et de journes scientifi ques latten-tion des professionnels de sant, lam-lioration de la conduite tenir (CAT) devant une PES avec une attention par-ticulire sur la distinction entre une pi-qre simple sans envenimation (classe I) et une piqre avec envenimation (classe II et III), la mise en place dun systme dinformation spcifi que pour suivre lvolution des diff rents indicateurs de morbidit et de mortalit, lvaluation de limpact des actions de prvention et de prise en charge et, enfi n, linformation, lducation et la communication (IEC) destines la population.Malgr les progrs raliss dans la lutte contre les PES, ces derniers reprsen-tent un vrai problme de sant publique au Maroc. Lobjectif zro dcs nest pas encore atteint car une contribution multisectorielle est ncessaire. Cest dans ce sens que le CAPM avait orga-nis, le 14 avril 2011, Rabat, une jour-ne nationale consacre ce flau sous le thme : Lutte multisectorielle contre les PES . Pour plus dinformation, consulter le site du CAPM : www.capm.ma

    LA PIQRE DE SCORPIONPREMIRE CAUSE DINTOXICATION AU MAROC

    * Soulaymani-Bencheikh RR et coll. Stratgie nationale de lutte contre les piqres et les envenimations scorpioniques : application et valuation. Bull.Soc.Pathol.Exot.,2003, 96(4), 317-319

    LAmicale des gastro-entrologues de la Rgion de Tensift (AGERT), en col-laboration avec la Socit marocaine des maladies de lappareil digestif (SMMAD) et la Socit marocaine dendoscopie digestive (SMED), a organis ses IXe Journes scienti-fiques couples au premier workshop dchographie interventionnelle, le 28 mai dernier, Marrakech. Des intervenants de renom, marocains et franais, sont venus animer les

    diffrentes sances de cette ren-contre devenue incontournable qui a runi prs de 120 mdecins et o ont t discuts lusage pratique des analogues dans le traitement de lhpatite B, les voies de gurison du cancer recto-colique, les prothses entrales et les nouveaux traitements de lhpatite C.Le workshop dchographie interven-tionnelle, quant lui, a constitu une premire nationale. Supervis par

    les Professeurs Mustapha Benazzouz et Rajae Afifi, tous deux hpato-gastroentrologues au CHU Ibn Sina de Rabat, cet atelier sest droul sous forme de projection des cas suivants: lchographie interven-tionnelle en HGE, lhpatite B en dix questions, lhpatite C laube des analogues, les lsions prcanc-reuses colorectales, lendobrachy-sophage, les prothses digestives et les mucosectomies.

    PREMIER ATELIER DCHOGRAPHIE INTERVENTIONNELLELORS DUNE RENCONTRE SCIENTIFIQUE MARRAKECH

  • 11Flash Sant

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  • Actu produits12

    Dans le cadre du nouveau Plan strat-gique national 2012-2016 (PSN) de lutte contre le Sida, le Maroc sest engag dans la ralisation des objectifs du millnaire pour le dveloppement (OMD) et de la nouvelle stratgie de lONUSIDA. Notre pays bnfi ciera dun montant de 43 millions de dollars pour la lutte contre cette pandmie pour la priode 2012-2016 , a annonc la ministre de la Sant, Yasmina Baddou, lors dun atelier de consensus sur la nou-velle stratgie nationale de lutte contre le Sida organis le mois dernier Rabat. Cette rencontre importante avait pour but dapprofondir lanalyse de la situation, de la riposte nationale face au Sida et de dis-cuter les stratgies oprationnelles avec les

    diff rents acteurs concernant le nouveau PSN de lutte contre le Sida. Il faut dfi -nir les objectifs en matire de couverture, de prvention, de prise en charge et de dpistage jusquen 2016, et tracer un cadre de partena-riat entre les diff rents acteurs de lutte contre le Sida , a soulign M. Kamal Alami, reprsentant de lONUSIDA au Maroc. Les eff orts du Maroc dans la lutte contre le Sida ne sarrtent pas seulement des stratgies nationales, puisquune quipe scientifi que franaise dirige par le Pr ma-rocain Moncef Benkirane, a identifi , il y a quelques semaines, une protine cellulaire (SAMHD1) pouvant bloquer linfection des cellules dendritiques (CD) -charges de dclencher les dfenses immunitaires- par le VIH-1(type du virus du Sida le plus virulent et le plus prsent dans le monde).Notons que, 30 ans aprs le dbut de lpi-dmie, lONUSIDA estime 34 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH et 30 millions celles dcdes de causes lies au Sida depuis lannonce du premier cas en 1981. Selon un rapport rcent de lONUSIDA, Le Sida 30 ans aprs : un tournant pour les nations , le nombre de personnes ayant bnfi ci dun traitement antirtroviral dans les pays revenu faible ou intermdiaire a augment de 22 fois de 2001 fi n 2010 (6,6 millions de personnes en 2010).

    LUTTE CONTRE LE SIDA AU MAROCDES STRATGIES ENCOURAGEANTES

    La Socit marocaine dhma-tologie (SMH) organise le 1er campus dt sous le thme Lecture Critique dArticle (LCA) lhtel Atlas de Chefchaouen, et ce du 7 au 10 juillet 2011. Lobjectif principal de cette rencontre est de permettre aux participants (enseignants, chercheurs et praticiens en hmatologie, oncologie, radiothrapie et en sciences biologiques) dvaluer la validit, limpact et la perti-nence dune publication dans le domaine des sciences de la sant. Ainsi, ils seront en mesure didentifi er la typologie dune recherche clinique ou de sant publique, de rsumer un article de recherche original en sciences de sant et de criti-quer la validit de la mthode, limportance de leff et et lapplicabilit de la conclusion dune tude en sciences de la sant. Selon les organisateurs, cette formation pourrait aussi sintituler Savoir Lire pour Mieux Ecrire , car travers cette stratgie de lecture critique, les participants seront en mesure de perfectionner leurs travaux.Durant ces trois jours, des animateurs venus de France, de Tunisie et du Maroc (ensei-gnants en pidmiologie, bio-statistique et recherche docu-mentaire) viendront exposer et expliquer la LCA applique des exemples dtudes dia-gnostiques, thrapeutiques et pronostiques.

    LECTURE CRITIQUE DARTICLE TOUTES LES FICELLES LORS DUNE RENCONTRE CHEFCHAOUEN

    LIPEO, institut priv denseignement os-topathique, organise des journes portes ouvertes lhtel Val dAnfa (angle Bd de locan Atlantique et Bd de la Corniche, Ain Diab, Casablanca) les 17 septembre et 29 octobre 2011, 13 h. Ces journes au-ront pour objectif dexpliquer et de dfi nir lostopathie, les possibilits davenir de ce mtier, de prsenter lIPEO ainsi que les possibilits de formation pour les profes-sionnels de la sant au Maroc, lorganisa-tion des cours proposs par cet institut Pour plus dinformations, allez sur le site web www.institut-ipeo.fr (onglet IPEO international), envoyez un e-mail ladresse suivante [email protected] ou tl-

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    Posologie et administration: La posologie doit tre dtermine par le mdecin, selon les besoins du patient. Humalog Mix25 peut tre administr peu de temps avant les repas et, le cas chant, peut tre administr juste aprs les repas. Humalog Mix25 ne doit tre administr par injection sous-cutane. Humalog agit rapidement (environ 15 minutes). Voir les rsums des caractristiques du produit pour obtenir des renseignements supplmentaires, y compris des profils temps-action. Contre-indications: hypoglycmie. Hypersensibilit l'insuline lispro ou l'un des excipients. Mises en garde spciales et prcautions particulires d'emploi: Utilisation dans la grossesse: des donnes sur un grand nombre de grossesses exposes n'indiquent pas d'effets dltres de l'insuline lispro sur la grossesse ou sur la sant du ftus / nouveau-n. Les besoins en insulinechutent habituellement au cours du premier trimestre et augmentent au cours des deuximes et troisimes trimestres. Les patientes diabtiques doivent informer leur mdecin si elles sont enceintes ou envisagent une grossesse. L'insuline lispro doit tre envisage chez les enfants uniquement dans le cas dun bnfice attendu par rapport linsuline rapide .Les besoins en insuline peuvent tre rduits en prsence d'insuffisance rnale, insuffisance hpatique, de maladie ou perturbations affectives.. Chez les patients prsentant une insuffisance hpatique chronique, laugmentation de linsulino-rsistance peut conduire une augmentation des besoins en insuline. Le transfert d'un patient un autre type d'insuline ou une autre marque doit se faire sous strict contrle mdical. Le changement de concentration, de marque (fabricant), de type dinsuline, d'espce, et/ou de mthode de peut ncessiter une modification de posologie. Les capacits de concentration et les rflexes peuvent tre diminus en cas dhypoglycmie. Ceci reprsente un risque pour les patients dans des situations o ces facults sont de premire importance comme la conduite automobile ou lutilisation de machines. Effets secondaires: L'hypoglycmie est l'effet indsirable le plus frquent de l'insulinothrapie. Allergie locale est frquente et se rsout habituellement. L'allergie gnrale est rare mais potentiellement plus grave depuis les cas graves peuvent tre mortelles. La lipodystrophie est rare.Humalog KwikPen est utilis dans le traitement du diabte. Son action est plus rapide que linsuline humaine normale car la molcule dinsuline a t lgrement modifie.Humalog KwikPen est une solution aqueuse strile, limpide et incolore.Posologie et mode d'administration: La posologie est dtermine par le mdecin, selon les besoins du patient. Humalog peut tre administr peu de temps avant les repas. Quand cela est ncessaire, Humalog peut tre administr juste aprs les repas. Les prparations d'Humalog doivent tre administres par injection sous-cutane. Si ncessaire, Humalog peut galement tre administr par voie intraveineuse, par exemple, en vue de contrler la glycmie en cas dacido-ctose, de maladie aigu, en priode opratoire ou post-opratoire. Aprs administration sous-cutane, Humalog agit rapidement et possde une dure d'action (2 5 heures) plus courte que l'insuline rapide. Contre-indications: Hypersensibilit l'insuline lispro ou l'un de ses composants. Hypoglycmie.Mises en gardes spciales et prcautions d'emploi: Les besoins en insuline peuvent diminuer chez les patients prsentant une insuffisance hpatique du fait dune diminution de la capacit de la gluconogense et de la diminution de llimination de linsuline ; cependant, chez les patients ayant une insuffisance hpatique chronique, laugmentation de linsulino-rsistance peut conduire une augmentation des besoins en insuline. Les besoins en insuline peuvent augmenter au cours d'une maladie ou de perturbations affectives. Le transfert d'un patient un autre type d'insuline ou une autre marque doit se faire sous strict contrle mdical. Le changement de concentration, de marque (fabricant), de type dinsuline, despce, et/ou de mthode de peut ncessiter une modification de posologie. Les capacits de concentration et les rflexes peuvent tre diminus en cas dhypoglycmie. Ceci reprsente un risque pour les patients dans des situations o ces facults sont de premire importance comme la conduite automobile ou lutilisation de machines. Ladministration dinsuline lispro aux enfants de moins de 12 ans doit tre envisage uniquement dans le cas dun bnfice attendu par rapport linsuline rapide. Grossesse et allaitement: Les donnes sur un grand nombre de grossesses exposes n'indiquent pas d'effet indsirable de l'insuline lispro sur la grossesse ou sur la sant du foetus/nouveau-n. Effets secondaires: L'hypoglycmie est l'effet indsirable le plus frquent de l'insulinothrapie. Allergielocale est frquente et se rsout habituellement. L'allergie gnrale est rare mais potentiellement plus grave depuis les cas graves peuvent tre mortelles. La lipodystrophie est rare.

  • Flash Sant14

    Le groupe LVL Mdical, acteur de rfrence de lassistance mdicale domicile, a procd rcemment la cration dune filiale ddie au dveloppement de ses activits en Algrie, au Maroc et en Tunisie. Baptise LVL MEDICAL MAGHREB , cette nouvelle structure sera pilote par M.Larbi Hamidi, ancien directeur gnral de LVL Mdical France.Cr en 1989, ce groupe tait lorigine spcialis dans lassistance respiratoire avant dtendre progressivement

    ses activits aux prestations de perfusion, nutrition et insulinothrapie domicile ainsi quaux soins infirmiers, soins intensifs domicile et units de soins. Ce dveloppe-ment dactivit sest fait en rponse aux besoins croissants des patients et des mdecins prescripteurs.Aprs la France et lAllemagne, cest donc au tour du Maghreb de bnficier des prestations de ce spcialiste qui a affich une hausse de 11,3 % de son rsultat net semestriel de lexercice 2010-2011.

    ASSISTANCE MDICALE DOMICILELANCEMENT DUNE STRUCTURE AU MAGHREB

    Organise linitiative de lAssociation marocaine du sommeil et de la vigilance (AMSV), en partenariat avec lAmicale des ORL du Grand Casablanca, la deuxime Journe nationale du sommeil sest tenue Casablanca le 4 juin dernier sous le thme Syndrome dapne obstructif du sommeil (SAOS) : du diagnostic au traitement. Plus de deux cents mdecins gnralistes et sp-cialistes (ORL, pneumologues, cardiolo-gues, pdiatres, mdecins du travail, endo-crinologues) ont particip aux diff rentes sessions de cette journe axe dune part sur lintrt dun dpistage prcoce du SAOS, vu le risque cardio-mtabolique et les acci-dents quil engendre et, dautre part, sur le traitement du ronfl ement comme prven-tion du SAOS, sachant que dans 10 % des cas, le ronfl ement chronique volue vers un SAOS. Les signes prdictifs du SAOS sont le ronfl ement chronique, la somnolence diurne excessive, les maux de tte matinaux, les troubles de lattention, de concentration, de lhumeur et de la libido. Les traitements chirurgicaux du ronfl ement ainsi que du SAOS sont indiqus chaque fois quexiste un obstacle mcanique au niveau des voies ariennes suprieures : dviation de cloison, hypertrophie des cornets, polypes nasaux, hypertrophie des amygdales Il est recom-

    mand de sassurer, aprs ces interventions, que le SAOS a disparu, sinon il faudra complter par le port, pendant le sommeil, dun appa-reil ventilatoire par pression positive continue (CPAP). Cela consiste porter un masque nasal reli une petite pompe qui force lentre de lair ambiant dans le pharynx par une pression lgrement suprieure la pression atmosph-rique. Il est important que le masque ainsi que la pression positive soient adapts au patient. En cas de non acceptation de la CPAP, il est re-command de porter une prothse dentaire, dite orthse davance mandibulaire ou OAM, qui

    avance la mchoire infrieure et libre les voies ariennes suprieures. Celle-ci doit tre adapte chaque patient par un odontologiste spcialis dans le traitement du SAOS , a soulign le Dr Fouzia Kadiri, Prsidente de lAMSV, lors de son intervention intitule Indication de la CPAP, de lOAM et du traitement conserva-teur dans le SAOS .Durant laprs-midi de cette journe scienti-fi que, consacre aux ateliers, les participants avaient le choix entre la conduite pratique devant un ronfl ement et la ralisation et lin-terprtation de la polygraphie ventilatoire.

    DANGERS DU SAOSUN DPISTAGE PRCOCE SIMPOSE

    De d. g. : les Professeurs M. ELBAEZ, M. BERTAL , R. KADIRI , M. KZADRI, Z. A. LARAQUI, L. ESSAKALI, le Dr F. KADIRI, les Professeurs T. ESSAID, M. DETSOULI et F. KADIRI.

  • 15Flash Sant

    FORME PHARMACEUTIQUE ET PRSENTATIONS Comprim effervescent 1 g/125 mg, tube de 12 et 16. Comprim effervescent 500 mg/62,5 mg, tube de 12. Poudre pour suspension buvable nourrisson

    100 mg/12,5 mg par ml en flacon de 30 ml Poudre pour suspension buvable enfant 100 mg/12,5 mg par ml en flacon de 60 ml COMPOSITION Comprim effervescent 1 g/125 mg

    Amoxicilline anhydre............................................................... 1 gAcide clavulanique .................................................................. 125 mgExcipient qsp 1 comprim effervescent

    Comprim effervescent 500 mg/62,5 mgAmoxicilline anhydre............................................................... 500 mgAcide clavulanique .................................................................. 62,5 mgExcipient qsp 1 comprim effervescent

    Poudre pour suspension 100 mg/12,5 mgAmoxicilline anhydre............................................................... 100 mg/mlAcide clavulanique .................................................................. 12,5 mg/mlExcipient qsp 1 ml de suspension

    CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUEAntibiotique - antibactrien usage systmique

    INDICATIONS THRAPEUTIQUESLEVAMOX est une association antibactrienne indique dans le traitement des infections provoques par un ventail de germes pathognes gram positif et gram ngatif, sensibles la fois chez les patients immuno-comptents et immuno-dprims.LEVAMOX Adulte - Les infections des voies respiratoires hautes :

    Angines rcidivantes. Otites moyennes aigus. Sinusites.

    - Les infections stomatologiques svres : Abcs, phlegmons, cellulites, parodontites.

    - Les infections broncho-pulmonaires : Surinfection des bronchites aigus et pneumopathies aigus chez le sujet risque. Exacerbation des bronchopneumopathies chroniques de ladulte.

    - Les infections urinaires rcidivantes ou compliques : Cystites aigus rcidivantes. Cystites non compliques de la femme. Pyelonephrites aigus compliques dues des germes sensibles.

    - Les infections gyncologiques hautes en association avec un autre antibiotique actif sur chlamydia.- Traitement prophylactique dans la chirurgie abdominale et gyncologique.LEVAMOX Enfant- Les infections des voies respiratoires hautes :

    Angines rcidivantes. Otites moyennes aigus. Sinusites.

    - Les infections stomatologiques svres : Abcs, phlegmons, cellulites, parodontites.

    - Les infections broncho-pulmonaires : Infections respiratoires basses de lenfant de 30 mois 5 ans. Surinfection des bronchopneumopathies chroniques de lenfant quel que soit lge.

    - Les infections urinaires rcidivantes ou compliques : Cystites aigus rcidivantes.

    LEVAMOX Nourrisson Otites moyennes aigus. Infections respiratoires basses. Infections urinaires. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION

    1-Posologie : Les posologies sont exprimespar convention en amoxicilline.

    LEVAMOX : comprims effervescents 500 mg/62,5 mget comprims effervescents 1 g/125 mg :

    Adulte :- 1 g deux fois par jour :Sinusites maxillaires aigus.Surinfections des bronchites aigus.Angines rcidivantes et pneumopathies aigus chez le sujet risque et g de plus de 65 ans.Exacerbations de bronchopneumopathies chroniques.Parodontites.- 1 g trois fois par jour :Autres formes de sinusites.Otites moyennes aigus.Cystites aigus rcidivantes, cystites non compliques de la femme et pylonphrites

    aigus non compliques dues des germes sensibles.Infections gyncologiques hautes, en association un autre antibiotique actif sur les chlamydiae.Infections stomatologiques svres : abcs, phlegmons, cellulites.Pneumopathies aigus du patient risque, notamment thylique chronique, tabagique, g de plus de 65 ans ou prsentant des troubles de la dglutition.Traitement de relais de la voie injectable.- Insuffisance rnale :Clairance de la cratinine > 30 ml/min = pas dadaptation posologique ncessaire. Clairance de la cratinine entre 10 30 ml/min = 1 g/125 mg toutes les 12 24 heures.Clairance de la cratinine < 10 ml/min = pour les patients traits ou non par hmodialyse, les conditions dutilisation nont pas t tablies.

    Patient g :Pas dadaptation posologique, sauf si la clairance de la cratinine est 30 ml/min = pas dadaptation posologique ncessaire. Clairance de la cratinine entre 10 30 ml/min=15 mg/kg/prise au maxi, 2 fois par jour.Clairance de la cratinine < 10 ml/min = 15 mg/kg/jour au maximum.

    Hmodialyse : 15 mg/kg/jour, et 15 mg/kg supplmentaire pendant et aprs la dialyse.

    LEVAMOX : poudre pour suspension buvable 100 mg/12,5 mg (Nourris-son) :

    Nourrisson normornal de moins de 30 mois : 80 mg/kg/jour en 3 prises. Les 3 prises sont recommandes afin dobtenir des concentrations sriques suffisantes au cours du nycthmre. 2-Mode dadministrationLadministration se fait par voie orale :

    Comprim dissoudre dans 1/2 verre deau. Seringue doseuse gradue en kg, le poids indiqu correspond la dose pour une prise. Mdicament prendre de prfrence au dbut des repas. CONTRE-INDICATIONS

    Absolues : Allergie aux antibiotiques de la famille des btalactamines (pnicillines, cphalos-

    porines) : tenir compte du risque dallergie croise avec les antibiotiques du groupe des cphalosporines.

    Allergie lun des constituants du mdicament.Antcdent datteinte hpatique lie lassociation amoxicilline-acide clavulanique.

    Phnylctonurie, en raison de la prsence daspartam.Relatives :

    Mthotrexate. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI

    Mises en garde : La survenue de toute manifestation allergique impose larrt du traitement et la mise en place dun traitement adapt.Des ractions immunoallergiques, dont des ractions dhypersensibilit (anaphylaxie) svres et parfois fatales ont t exceptionnellement observes chez les malades traits par les btalactamines.Leur administration ncessite donc un interrogatoire pralable.Devant des antcdents dallergie typique ces produits, la contre-indication est formelle.Lallergie aux pnicillines est croise avec lallergie aux cphalosporines dans 5 10 % des cas. Ceci conduit proscrire les pnicillines lorsque le sujet est un allergique connu aux cphalosporines.La survenue, en dbut de traitement, dun rythme gnralis fbrile associ des pus-tules doit faire suspecter une pustulose exanthmatique aigu gnralise; elle impose larrt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration damoxicilline seule ou associe.Tenir compte de la teneur en potassium chez les personnes suivant un rgime hypokali-miant (Cf. Excipient effet notoire).Ce mdicament contient du sodium, tenir compte de la teneur en sodium chez les personnes suivant un rgime dsod strict (Cf. Excipient effet notoire).Prcautions demploi : Comme avec toutes les btalactamines, contrler rgulirement la formule sanguine en cas dadministration de doses leves damoxicilline. Ladministration de fortes doses de btalactamines, chez linsuffisant rnal ou chez les patients prsentant des facteurs prdis-posants tels que des antcdents de convulsions, pilepsie traite ou atteintes mninges peut exceptionnellement entraner des convulsions.Chez linsuffisant rnal, pour des clairances de la cratinine infrieures ou gales 30 ml/min, adapter la posologie. Lexistence dun faible dbit urinaire est un facteur de risque de survenue dune cristallurie.

    En cas dadministration de doses leves damoxicilline, un apport hydrique suffisant doit tre assur pour rduire les risques de cristallurie.Le risque de survenue deffet indsirable hpatique (cholestase) est major en cas de traite-ment suprieur 10 jours et tout particulirement au-del de 15 jours.En cas de traitement prolong, il est recommand de surveiller les fonctions hpatique et rnale.Lassociation amoxicilline-acide clavulanique doit tre utilise avec prcaution en cas datteinte hpatique.Examens paracliniques : Incidences sur les paramtres biologiques : Une positivation du test de Coombs direct a t obtenue en cours de traitement par des btalactamines. Ceci pourrait galement survenir chez les sujets traits par lassociation amoxicilline-acide clavulanique. De fausses positivations de ce test lies la prsence dacide clavulanique ont aussi t observes. A de trs fortes concentrations, lamoxicilline tend : diminuer les rsultats des dosages de la glycmie,interfrer dans les dterminations du taux de protides totaux du srum par raction colore,donner une raction colore faussement positive dans les dosages de la glycosurie par la mthode semi-quantitative colorimtrique.

    INTERACTIONS MEDICAMENTEUSESDconseilles : Mthotrexate : augmentation des effets et de la toxicit hmatologique du mthotrexate par inhibition de la scrtion tubulaire rnale par les pnicillines.A prendre en compte : Allopurinol (et, par extrapolation, autres inhibiteurs de luricosynthse) : risque accru de ractions cutanes.Problmes particuliers du dsquilibre de lINR : De nombreux cas daugmentation de lactivit des anticoagulants oraux ont t rapports chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire mar-qu, lge et ltat gnral du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparat difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du dsquilibre de lINR. Cependant, certaines classes dantibiotiques sont davantage impliques : il sagit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines cphalosporines.

    GROSSESSE ET ALLAITEMENTGrossesse : Pour lamoxicilline, il ny a pas de donnes fiables de tratogense chez lanimal.En clinique, les tudes pidmiologiques nont pas mis en vidence deffet malformatif ou foetotoxique li lutilisation de lamoxicilline.Pour lacide clavulanique, les tudes chez lanimal nont pas mis en vidence deffet t-ratogne. En labsence deffet tratogne chez lanimal, un effet malformatif dans lespce humaine nest pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans lespce humaine se sont rvles tratognes chez lanimal au cours dtudes bien conduites sur deux espces.En clinique, lutilisation de lacide clavulanique au cours dun nombre limit de grossesses na apparemment rvl aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier ce jour. Tou-tefois, des tudes complmentaires sont ncessaires pour valuer les consquences dune exposition en cours de grossesse.Chez des femmes ayant un risque daccouchement imminent et recevant lassociation amoxicilline-acide clavulanique, a t observe une augmentation du risque dentrocolite ncrosante chez les nouveau-ns.En consquence, lassociation amoxicilline-acide clavulanique peut tre prescrite pendant la grossesse si besoin.Allaitement : Le passage de lassociation amoxicilline-acide clavulanique dans le lait maternel est faible et les quantits ingres trs infrieures aux doses thrapeutiques. En consquence, lallai-tement est possible en cas de prise de cet antibiotique.Toutefois, interrompre lallaitement (ou le mdicament) en cas de survenue de diarrhe, de candidose, ou druption cutane chez le nourrisson.

    EFFETS INDESIRABLES Infections et infestations :

    Frquent : candidose cutanomuqueuse. Affections hmatologiques et du systme lymphatique :

    Des cas dosinophilie ont t signals.Rare : leucopnie (neutropnie), agranulocytose, thrombocytopnie et anmie hmolytique rversibles.

    Affections du systme immunitaire : Manifestations allergiques, dont urticaire, oedme de Quincke, gne respiratoire, trs rare anaphylaxie (dont choc anaphylactique), maladie srique, vascularite dhypersensibilit.

    Affections du systme nerveux : Peu frquent : vertiges, cphales.Trs rare : convulsions.

    Affections gastro-intestinales : diarrhes, selles molles, nauses, vomissements

    dyspepsie et douleurs abdominales.Trs rarement : Colite pseudomembraneuse et colite hmorragique.

    Affections hpatobiliaires : Peu frquent : augmentation modre et asymptomatique des ASAT, ALAT ou phospha-tases alcalines.Trs rare : ictre et/ou hpatite cholestatique ou mixte.Ces cas semblent survenir plus volontiers chez des patients gs et de sexe masculin et lors dun traitement prolong (de plus de 10 jours et en particulier pour des traitements suprieurs 15 jours).Ces effets surviennent au cours du traitement mais dans certains cas peuvent napparatre que plusieurs semaines aprs larrt de celui-ci.Lexamen histopathologique du foie met habituellement en vidence une cholestase centrolobulaire. Lvolution est gnralement favorable mais peut tre prolonge de quelques semaines. De trs rares cas dvolution fatale ont t observs.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutan : Peu frquent : ruption cutane, prurit et urticaire. Rare : rythme polymorphe. Trs rare : syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, dermatite bulleuse ou exfo-liative et pustulose exanthmatique aigu gnralise. Ces manifestations cutanes peuvent tre plus frquentes et/ou plus intenses chez des patients prsentant une mononuclose infectieuse ou une leucmie lymphode en volution.

    Affections du rein et des voies urinaires : Des cas de nphrite interstitielle aigu, cristallurie ont t signals.

    SURDOSAGELes manifestations de surdosage peuvent tre neuropsychiques, rnales (cristallurie) et gastro-intestinales. Le traitement en est symptomatique en surveillant particulirement lquilibre hydrolectrolytique. Lamoxicilline et lacide clavulanique peuvent tre limins par hmodialyse.

    PHARMACODYNAMIE Classe pharmacothrapeutique : antibactriens usage systmique.LEVAMOX est une formulation associant lamoxicilline et lacide clavulanique, puissant inhibiteur de btalactamases. Lacide clavulanique inhibe rapidement et irrversiblement la plupart des btalactamases produites par des bactries Gram + et Gram -.De ce fait, LEVAMOX se montre actif sur un nombre important de bactries, y compris les bactries rsistantes par scrtion de btalactamases de type essentiellement pnicil-linases, que cette rsistance soit acquise (staphylocoque dor, gonocoque, Haemophilus influenzae, colibacille, Proteus mirabilis) ou naturelle (klebsielles, Proteus vulgaris, Bacteroides fragilis).Spectre dactivit antibactrienne :

    Espces sensibles : Arobies Gram + : Corynebacterium diphtheriae, Enterococcus faecalis, Erysipelothrix rhusiopathiae, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroides, staphylococcus mti-S, strep-tococcus, Streptococcus bovis, Streptococcus pneumoniae.Arobies Gram - : Actinobacillus actinomycetemcomitans, Bordetella pertussis, Branha-mella catarrhalis, Burkholderia pseudo-mallei, campylobacter, capnocytophaga, Citrobacter Koseri, eikenella, Escherichia coli, Haemophilus influenzae, Haemophilus para-influenzae, klebsiella, Neisseria gonorrhoeae, Neisseria meningitidis, Pasteurella multocida, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, salmonella, shigella, Vibrio cholerae.Anarobies : actinomyces, bacteroides, clostridium, eubacterium, fusobacterium, peptos-treptococcus, porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes, veillonella.Autres : bartonella, borrelia, leptospira, treponema.

    Espces modrment sensibles (in vitro de sensibilit intermdiaire) : Arobies Gram + : Enterococcus faecium.

    Espces rsistantes : Arobies Gram + : staphylococcus mti-R*.Arobies Gram - : acinetobacter, Citrobacter freundii, enterobacter, legionella, Morganella morganii, Proteus rettgeri, providencia, pseudomonas, serratia, Yersinia enterocolitica.Autres : chlamydia, coxiella, mycobacterium, mycoplasma, rickettsia.* La frquence de rsistance la mticilline est environ de 30 50 % de lensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

    PHARMACOCINETIQUELes tudes pharmacocintiques conduites chez ladulte ont dmontr la bioquivalence des formes orales.Chacun des deux composants de la formulation montre sensiblement les mmes caract-ristiques pharmacocintiques, notamment : temps du pic srique, volume de distribution, biodisponibilit, clairance rnale et demi-vie dlimination.

    Absorption : La prsence dacide clavulanique ne modifie pas les qualits de lamoxicilline au plan de labsorption et de la biodisponibilit.Les profils dabsorption des deux composants de ce mdicament sont semblables. Labsorption de lacide clavulanique est cependant significativement augmente lorsque le mdicament est pris au dbut du repas.

    Distribution : - Chez ladulte, les pics sriques aprs la prise orale de 1 g damoxicilline et 125 mg dacide

    clavulanique atteignent des concentrations de lordre de : 13 15 mg/l pour lamoxicilline, en 60 90 minutes,3 5 mg/l pour lacide clavulanique, en 50 60 minutes.- Chez lenfant, les pics sriques, 30 40 minutes aprs une prise unitaire orale de 26,67 mg/kg damoxicilline et de 3,33 mg/kg dacide clavulanique de lassociation dose 100 mg/12,5 mg/ml, sont de lordre de : 11,37 mg/l pour lamoxicilline,2,47 mg/l pour lacide clavulanique.- Chez le nourrisson, 30 60 minutes aprs une prise unitaire orale de 20 mg/kg damoxi-cilline et de 2,5 mg/kg dacide clavulanique de lassociation dose 100 mg/12,5 mg/ml, les pics sriques sont de lordre de : 7,5 mg/l pour lamoxicilline,1,5 mg/l pour lacide clavulanique.Lamoxicilline et lacide clavulanique traversent la barrire placentaire. Lamoxicilline passe dans le lait maternel ; pas de donnes disponibles chez la femme allaitante pour lacide clavulanique.

    Biodisponibilit : de lamoxicilline : 85 %,de lacide clavulanique : 75 %.La diffusion simultane est du mme ordre de grandeur pour chacun des deux composants dans la plupart des tissus et milieux biologiques. Ainsi, le rapport entre taux tissulaires (ou milieux biologiques) et taux sriques est en moyenne : - dans loreille moyenne : de 45 % pour lamoxicilline, de 30 % pour lacide clavulanique;- dans le tissu cutan : de 33 % pour lamoxicilline, de 26 % pour lacide clavulanique;- dans la bile : de 86 % pour lamoxicilline, de 50 % pour lacide clavulanique ;dans le liquide pleural : de 71 % pour lamoxicilline, de 91 % pour lacide clavulanique.- Dans le liquide pritonal et les expectorations, lamoxicilline et lacide clavulanique sont galement retrouvs.

    Demi-vies dlimination : 60 70 minutes pour lamoxicilline,55 65 minutes pour lacide clavulanique.

    Taux de liaison aux protines plasmatiques(dtermin par ultrafiltration) de mme ordre : 17 % pour lamoxicilline,22 % pour lacide clavulanique.

    Biotransformation : Lamoxicilline est trs partiellement transforme dans lorganisme en acide pnicilloque. Lacide clavulanique est en partie transform en mtabolites de faible poids molculaire.

    Excrtion : Llimination de lamoxicilline et de lacide clavulanique se fait principalement par voie rnale. Chaque composant est retrouv dans les urines sous forme active, trs fortes concentrations : - suprieures 1 000 mg/l pour lamoxicilline,- suprieures 150 mg/l pour lacide clavulanique,- dans les urines recueillies entre 2 et 4 heures, aprs une dose de 500 mg damoxicilline et 125 mg dacide clavulanique. Les quantits doses dans les urines recueillies pendant les 6 premires heures repr-sentent : - 65 % de la dose administre pour lamoxicilline,- 30 45 % de la dose administre pour lacide clavulanique.Chez linsuffisant rnal : En cas dinsuffisance rnale svre (clairance de la cratinine < 10 ml/min), la demi-vie de lacide clavulanique augmente moins que celle de lamoxicilline qui conditionne ladaptation ventuelle de la posologie.

    EXCIPIENTS A EFFET NOTOIREAspartamPotassium : - 27,83 mg/comprim effervescent 1 g/125 mg.- 13,91 mg/ comprim effervescent 500 mg/62,5 mg.- 2,05 mg/ml poudre pour suspension buvable. Sodium : - 294 mg/comprim effervescent 1 g/125 mg.- 147 mg/comprim effervescent 500 mg/62,5 mg.- 0,32 mg/ml poudre pour suspension buvable.

    CONSERVATION Poudre pour suspension buvable :

    Avant reconstitution : conserver une temprature comprise entre + 15 C et + 25 C et labri de lhumidit. Aprs reconstitution de la suspension : conserver 7 jours au maximum une temprature comprise entre + 2 C et + 8 C au rfrigrateur.

    Comprims effervescents :A conserver dans le tube bien ferm labri de la chaleur et de lhumidit.

    SIGE SOCIAL16-18, bd Emile Zola 20300 Casablanca - MarocTl.: (L.G): 05 22 54 38 38 / Fax : 05 22 44 43 97

    E-mail : [email protected]

    DPARTEMENT MARKETING MDICALKm 7, route de lunit - Ain Seba Route de Rabat 20250 - Casablanca - Maroc

    Tl.: (L.G): 05 22 66 33 20 / Tl.: 05 22 66 26 42 / 43 Fax: 05 22 66 25 89 ou 97 / E-mail : [email protected]

    SITE INDUSTRIEL21, rue des Oudaya - BP- 3047 - 20300 - Casablanca - Maroc

    Tl. : 05 22 61 83 83/ 05 22 61 82 20 Tl.: 05 22 61 81 60 Fax : 05 22 62 08 04 / E-mail : [email protected]

    Pour toutes informations mdicales sadresser aux laboratoires LAPROPHAN

    www.laprophan.ma

    S07

    0106

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  • Flash Sant16

    La premire dition du Forum du secteur priv pour la sant mre/enfant a eu lieu Casablanca le 17 juin

    2011 avec le lancement de lappel des Nations

    Unies lAction de lentreprise au Maroc. En eff et, dans le cadre

    de la campagne sur les objectifs du millnaire pour le dveloppement OMD 8

    pour 8 , lance le 11 octobre 2010 entre les Nations Unies et le Maroc, cette rencontre vise latteinte des objectifs 4 et 5, relatifs la rduction de la mortalit des enfants de moins de 5 ans (OMD 4) et lamlioration de la sant maternelle (OMD 5) en sensibilisant et en impliquant les entreprises prives. Tous les confrenciers prsents ce forum ont t unanimes quant la ncessit de la mobilisation du secteur priv auprs de laction mene par le gouvernement dans la ralisation de projets concrets de dveloppement humain durable, notamment en matire de sant maternelle et de lenfant. Linitiative Dar Al Oumouma, mise en oeuvre par le ministre et les collectivits locales, en partenariat avec lUnicef, est lexemple dune exprience russie!

    Cette structure vise rduire les taux de mortalit des femmes enceintes ou sur le point daccoucher ainsi que la protection des enfants de moins de cinq ans. Notons quaujourdhui encore, 700 femmes meurent chaque anne au Maroc en accouchant ou dans les 40 jours suivants laccouchement, soit en moyenne 2 femmes par jour, essentiellement par manque daccs aux structures daccouchement, de moyens et de suivi de leur grossesse. Le partenariat entre le secteur priv et les Nations Unies permettra notamment damliorer les structures daccueil pour la femme enceinte en milieu rural, de renforcer le dispositif de transport du SAMU obsttrical et de crer des activits gnratrices de revenus mme de prenniser le fonctionnement de ces structures.Paralllement, prolongement logique du Forum sant mre/enfant, sest tenue les 18 et 19 juin 2011, la 2e dition dExpo Plante Maman-Bb, organise par Plante Maman-Bb en association avec le cabinet de conseil et communication en sant FORMAZEN et en partenariat avec les Nations Unies et le ministre de la Sant. Ces deux journes ont t ddies lchange et linformation entre le grand public, les institutionnels, les associations, les partenaires commerciaux, le milieu mdical et paramdical impliqus dans la sant de la mre et de lenfant. cette occasion, a t lance une formation continue pour les professionnels de la sant sur des thmes de puriculture.

    SANT DE LA MRE ET DE LENFANTLIMPLICATION DU SECTEUR PRIV

    dUn

    au Mde la cam

    S

    Mme Maria BICHRA, Fondatrice de Plante Maman-Bb.

    Aprs Essaouira en 2007 et Ouarzazate en 2009, les 3e rencontres in-ternationales du Groupe dvaluation en lasers et chographie vascu-laire pour le Maroc (GELEV Maroc), places sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, se sont droules les 6 et 7 mai 2011 Tanger. Cette dition a t couple aux deuximes journes maro-caines dendovasculaire, en rponse aux souhaits des congressistes de 2009 : le laser tant pour la chirurgie vasculaire une mthode de traite-ment endovasculaire.Dminents spcialistes nationaux et internatio-naux sont venus expliquer aux 320 participants (mdecins gnralistes, dermatologues, chirurgiens cardiovasculaires, chirurgiens vasculaires, angeiologues, cardiologues, chirurgiens plasticiens et urologues) les multiples applications du laser dans les diff rentes spcialits et aussi, ses dveloppements rcents, notamment son positionnement par rap-port aux autres nouvelles technologies, tels les ultrasons et la radiofr-quence. Le champ dapplication du laser est immense, allant du dia-gnostic au traitement en passant par la dissection chirurgicale. Lobjectif du GELEV Maroc est daider les mdecins mieux connatre les applications du laser et de veiller leur apprentissage sur le plan pratique et thorique , indique le Pr Amira Benjelloun, prsidente du GELEV Maroc. Cette manifestation a dbut par une confrence dbat sur Le droit, lthique mdicale et les nouvelles technologies . Aussi, cette rencontre scientifi que a fait lobjet de plusieurs tables rondes : En dermatologie, avec lpila-tion laser, le traitement par laser des lsions cutanes vasculaires, des angiodysplasies, de lacn et des cicatrices ainsi que le diagnostic du

    mlanome cutan par la microscopie photonique. En urologie, laccent t mis sur lapport du laser dans le traitement du cancer de la prostate dautant plus que le sminaire dUFR en urologie sest droul de faon concomitante, faisant participer un grand nombre de rsidents.Au cours des 2e journes marocaines dendovasculaire couples ces 3e rencontres internationales du GELEV Maroc, laccent a t mis sur lapport des traitements endovasculaires dans la pathologie de larche aortique et de laorte ascendante, dans la pathologie carotidienne et la place du laser dans larsenal thrapeutique de la pathologie artrielle. Un symposium des laboratoires Sanofi Aventis avec pour thme : Lhyperactivit plaquettaire chez le diabtique et limpact du clopidogrel a cltur la session dendovasculaire.Les ateliers pratiques, quant eux, taient axs sur les lasers pilatoires, les lasers CO2 fractionnels, la radiofrquence dans le raff ermissement et le remodelage cutans ainsi que lchographie en 4D et son apport dans le diagnostic de lIVG, la contention et la mesure de lIPS chez lartritique pour la session vasculaire.Enfi n, des prix des meilleurs posters ont t dcerns aux Prs Zou-hair Kawtar et Ismaili Nadia en dermatologie, au Dr Mounir Elhyani en urologie et au Dr Mohamed Bouayed en vasculaire. Et comme laccoutume, le GELEV Maroc, soucieux de la formation continue et pour encourager les rsidents, a attribu par tirage au sort les frais dinscription au DIUE (Diplme Interuniversitaire Europen) des lasers mdicaux quatre rsidents.

    RENCONTRES INTERNATIONALES DU GELEV MAROCDVELOPPEMENTS DU LASER EN MDECINE

  • 17Flash Sant

  • Flash Sant18

    Dfi nis comme tant des micro-organismes vivants qui, lorsquils sont ingrs en quantit suffi sante, ont des eff ets bnfi ques sur la sant

    de l hte par lOMS (Organisation Mon-diale de la sant) et la FAO (Organisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture) en 2002, les probiotiques ont bnfi ci ces dernires annes de plusieurs tudes internationales qui ont montr leur intrt dans les pathologies de la fl ore in-testinale.Cest dans le cadre de tables rondes scien-tifi ques organises dans plusieurs villes (Rabat, Mekns et Fs, les 1er et 2 juin 2011) par les Laboratoires Biocodex que le Pr Yvan Vandenplas, Chef de service de pdiatrie au CHU de Bruxelles (Belgique), a expliqu le rle important que jouent certaines souches de probiotiques dans le traitement des troubles intestinaux, notamment le Saccharomyces Boular-dii (qui a bnfi ci de plus de 50 tudes cliniques et de 90 tudes pharmacolo-giques jusqu prsent). En eff et, toutes les souches ne possdent pas les mmes proprits, do limpor-tance de les caractriser et de mener des tudes cliniques sur chacune dentre elles pour prouver leur effi cacit dans une indication prcise. Il existe deux types de probiotiques : les bactries (Lactobacilles, Bifi dobactries, E. Coli non pathogne) et les levures (Saccharomyces Boulardii).Le Saccharomyces Boulardii, parmi dautres exemples cits par le Pr Vandenplas, est un

    micro-organisme unique ayant des mca-nismes daction bien identifi s sur la fl ore intestinale. Il dispose de donnes cliniques positives dans le traitement de la diarrhe aigu, la prvention de la diarrhe associe aux antibiotiques (DAA) et la diarrhe chro-nique (effi cacit compare du mtronidazole seul au mtronidazole +Saccharomyces Bou-lardii).Ces nombreuses donnes cliniques ont per-mis ltablissement de mta-analyses spci-fi ques au Saccharomyces Boulardii o lon d-montre quil diminue la dure de la diarrhe aigu de 25 % ou encore quil rduit de 53 % le risque de dvelopper une DAA.Ce niveau de preuves scientifi ques accumu-les par le Saccharomcyes Boulardii a mme men sa recommandation par plusieurs or-ganisations scientifi ques (ESPGHAN, ib-

    rico-latino-amricaines et du Royaume-Uni NICE) pour la prise en charge des gastro-entrites aigus.Durant ces assises scienti-fi que ont galement t ex-poses des mta-analyses montrant que les probio-tiques rduisent la dure de la diarrhe. Lanimateur de ces tables rondes a ga-lement expos la dernire

    dition de la revue Cochrane qui montre lintrt des probiotiques dans le traitement de la diarrhe infectieuse aigu (Allen SJ. Cochrane Database Syst Rev. 2010 Nov 10;11:CD003048). Jusque il y a quelques annes, les probiotiques taient abords dans un contexte de mdecine alternative, mais ils entrent maintenant dans

    le champ de la pratique mdicale puisque la diminution de la svrit et de la dure des gas-tro-entrites dapproximativement 24 heures a t dmontre pour plusieurs souches. Ainsi, la diminution de la dure de la diarrhe et la rduction de la dure dhospitalisation ont un impact social et conomique positif , explique le Pr Vandenplas. En conclusion, le professeur na pas manqu de rappeler les recommanda-tions offi cielles tablies par la Socit euro-penne de gastro-entrologie, hpatologie et nutrition pdiatrique (ESPGHAN) sur la prise en charge des gastro-entrites aigus de lenfant qui doit passer par ladministration dun solut de rhydratation orale (SRO) auquel certains probiotiques peuvent consti-tuer un complment effi cace pour diminuer la dure et lintensit des symptmes. Les seules souches de probiotiques offi ciellement recommandes par cette socit sont le Lac-tobacillus GG et le Saccharomyces Boulardii.

    le Pr Yvan VANDENPLAS, Chef de service de pdiatrie au CHU de Bruxelles (Belgique).

    PROBIOTIQUES ET TRAITEMENT DES TROUBLES INTESTINAUX

    Le saccharomyces Boulardii a des mcanismes daction bien identifi s sur la fl ore intestinale.

    DES TROUBLES INTESTINAUXDES TROUBLES INTESTINAUX

    UNE EFFICACITE PROUVEGRCE UN NIVEAU DE PREUVES ACCUMULES, LES PROBIOTIQUES SONT

    DSORMAIS ENTRS DANS LE CHAMP DE LA PRATIQUE MDICALE.

  • 19Flash Sant

  • Flash Sant20

    Formation rserve aux professionnels de la sant qui dsirent intgrer lhypnose dans leur arsenal thrapeutique, assure par :

    DR JEAN BECCHIO Prsident fondateur de lassociation franaise dhypnose mdicaleCoordinateur du diplme Universitaire d Hypnose clinique Kremlin Bictre Paris XI

    DR PIERRE LELONG Vice prsident de l AFHYP ( Association Franaise dHypnose)Co-Coordinateur du diplme Universitaire d Hypnose clinique Kremlin -Bictre Paris XI

    48 heures de cours thoriques et pratiques permettant dacqurir et dutiliser la technique hypnotique dans la plupart de ses indications.La prsence aux cours permet dobtenir la Certifi cation dHypno - praticien.

    INFORMATIONS Dr NCIRI Myriam - Cabinet EsculapeTl. : 05 22 39 87 22 - GSM: 06 61 13 43 16Site : www.esculape.ma - Email : [email protected]

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    CERTIFICATION DHYPNOPRATICIEN Ier CYCLEFORMATION EN HYPNOSE MEDICALE

    Sous le thme La mdecine gnrale : vers de nouvelles perspectives , les journes nationales de mdecine gnrale organises par lassociation MG Maroc se sont tenues Rabat les 28 et 29 mai derniers. Le programme a compris quatre sances plnires avec des sujets tels que les tendinopathies de lpaule, les douleurs chroniques et les troubles du sommeil, le traitement au long cours de lasthme chez lenfant, le dpistage de lischmie myocardiaque silencieuse du diabtique ainsi quune srie dateliers de formation chelonns tout au long de la premire journe de cette rencontre, afi n de permettre aux 250 participants de profi ter de tous les thmes proposs, savoir linsuffi sance cardiaque, lHTA et le diabte, lescalade thrapeutique dans lHBP et les troubles du rythme cardiaque. Il faut dire que les initiateurs de cet vnement privilgient la formation mdicale continue (FMC) en insistant sur limplication du mdecin gnraliste dans lorganisation, la gestion et lanimation de ces formations afi n que soit garantie une formation rpondant ses besoins et ses spcifi cits. Lassociation MG Maroc a mis en place, en 2010, une exprience pilote avec la collaboration de MG Form qui est un organisme franais spcialis dans la FMC du mdecin gnraliste et qui a consist former un groupe de mdecins gnralistes en andragogie en tant que mdecins gnralistes formateurs, avec lide de dupliquer cette formation en fonction des demandes des mdecins dans les diff rentes rgions du Maroc. La russite de cette exprience nous a permis de signer un partenariat avec MG Form , a dclar le Dr Fatima Zohra Mchich Alami, Prsidente de MG Maroc, lors de linauguration des journes nationales de mdecine gnrale. Ces dernires se sont soldes par la signa-ture dun partenariat avec lassociation lAvenir pour le dpistage prcoce du cancer de lenfant par le mdecin gnraliste travers le royaume. Notre objectif premier est de valoriser la mdecine gnrale et de lui permettre dvoluer vers une spcialit part entire. Nous sommes dtermins dployer tous nos eff orts pour lui donner la place qui lui revient lchelle nationale, tisser un rseau international permettant lchange des connaissances et des pratiques entre les diff rents confrres. Nous ferons tout notre possible, avec laide de nos syndicats, pour la mise en place dune couverture mdicale et dune retraite pour le mdecin gnraliste priv, car il est inconcevable que le mdecin qui soigne la population nait pas de quoi se soi-gner lui-mme ! Par ailleurs, je pense que la pratique de la mdecine est une activit particulire impliquant le social et, de ce fait, nous serions honors de recevoir du ministre de la Sant, que nous considrons comme notre ministre de tutelle, les donnes sur les priorits sanitaires et autres informations difi antes pour une meilleure prise en charge de nos patients, a prcis la prsidente de MG Maroc.

    MG MAROCUNE FORMATION PAR ET POUR LE MDECIN GNRALISTE

    s

    t

    Un rapport publi par lOMS sur la pratique du mtier de sage-femme dans le monde en 2011 estime 280 le nombre de complications obsttricales et nonatales attendues chaque jour au Maroc. Par ailleurs, la densit des sages-femmes slve 5 pour 1 000 naissances vivantes alors que les pays ont besoin dun minimum de 6 accoucheuses qualifi es pour 1000 naissances sils veulent atteindre l objectif de 95 % de couverture , prcise le rapport. La p-nurie de soignants est donc estime 586 pour atteindre un taux de 95% daccouchements surveills en 2015 au plus tard. Le rapport met toute-fois en avant les progrs raliss avec une rduction du taux de mortalit maternelle de lordre de 60 % au cours des 20 dernires annes. Le Plan stratgique 2008-2012 consacre une place particulire la sant procrative. La politique des soins maternels et nonatals prvoit la gratuit de l accouchement en maternit (csariennes comprises). Cette politique vise amliorer le systme daiguillage vers des services appropris, la fourniture de mdicaments essentiels, de sang et dquipement essentiel, et l amlioration de l accs aux soins dans les campagnes. Des mesures visant amliorer les comptences des sages-femmes sont en cours dapplication, notamment un passage en revue du programme den-seignement et une augmentation des heures de cours dans l actuelle formation des sages-femmes , note encore le rapport.

    ACCOUCHEMENTSPAS ASSEZ DE SAGES-FEMMES

  • 21Flash Sant

  • Flash Sant22AMCAR (ASSOCIATION MAROCAINE DE CARDIOLOGIE) UN CONGRS RUSSILa 18e dition des Journes nationales de lAssociation marocaine de cardiologie (AMCAR) sest tenue du 2 au 5 juin 2011, Agadir. Au cours de ce rendez-vous devenu incontournable dans lagenda de la cardiologie nationale, le programme scientifi que a t riche et vari, r-pondant ainsi aux attentes des participants (cardiologues, chirurgiens cardio-vasculaires,endocrinologues, nphrologues, mdecins gnra-listes). Notre objectif prioritaire est dencourager la formation mdicale continue (FMC) tous les niveaux et tous secteurs confondus, hospitaliers ou libraux , clame la prsidente de lAMCAR, le Dr Laila Saher. Dail-leurs, ldition de cette anne a exprim un fort encouragement aux jeunes cardiologues en formation (les rsidents) en les faisant partici-per des communications affi ches o les trois auteurs des meilleurs posters -les Docteurs Jamal Kheyi (1er prix), Abdelkhalek Chetoui (2eprix) et Abdellah Amine (3e prix)- ont t rcompenss. Durant ces journes a galement t dveloppe une session de dialogue avec le mdecin gnraliste, afi n dharmoniser et de standardiser les diff rentes modalits de prise en charge et dorientation du patient cardiaque qui reste le dnominateur commun entre le mdecin gnraliste, le cardiologue et tous les autres spcialistes , selon le Dr Saher. Les sujets discuts lors de cette session tant loptimisation de la prise en charge du patient hyper-tendu, linterprtation en pratique quotidienne de lECG de surface, la conduite tenir devant une douleur thoracique ainsi quun atelier sur la gestion de la prvention cardiovasculaire primaire et secondaire chez le diabtique. Toujours dans le cadre du renforcement de la FMS, la session des ateliers pratiques a t enrichie par des thmes sur lcho-doppler cardiaque et vasculaire et la radaptation cardiaque.En session plnire, des thmes classiques ont t abords, mais selon les dernires recommandations, tels que les sujets de la session ryth-mologie (les nouveaux traitements de la fi brillation atriale, diagnos-tic et prise en charge des extrasystoles ventriculaires), dHTA (les mthodes de mesure de la pression artrielle, HTA et sexualit, les troubles du rythme chez lhypertendu), dcho-doppler cardiaque ou encore les nouvelles recommandations lors de la prise en charge de

    larrt cardiaque, etc. En plus des valvulopathies, de lexploration du ventricule gauche et de linsuffi sance cardiaque, un focus sur le ventri-cule droit sest avr opportun. La session de neuro-cardiologie, quant elle, a mis laccent sur de grandes mises au point sur la prise en charge et la prvention de laccident vasculaire crbral ischmique, vritable problme de sant publique. Un nouveau thme a t inclus dans cette dition, celui des maladies cardiovasculaires dans la broncho-pneu-mopathie chronique obstructive (BPCO).Le programme scienti-fi que a t en plus enrichi par lorganisation de symposiums satellites, tmoignage du soutien de lindustrie pharmaceutique comme les labo-ratoires Servier, Sanofi -Aventis, Novartis, PHI, Pfi zer, MSD, Afric-Phar, Boehringer, Cooper Pharma, Astra Zeneca,Avec plus de trois cents cardiologues prsents, une salle constamment comble -malgr le beau temps dehors-, ces Journes nationales ont connu un vrai succs, ce qui les classe au premier rang des manifes-tations nationales dans le monde mdical. Outre une bonne organi-sation, une humeur joyeuse et dtendue a prvalu avec, cerise sur le gteau, lors de la clture, la victoire de lquipe nationale marocaine de football sur celle de lAlgrie, qui a plong les participants dans une ambiance euphorique.

    Laudition est le sens qui vieillit le plus prcocement et 60 % des personnes ges de plus de 60 ans prsentent des troubles de laudition, a affi rm le Pr Hassan Chelly, mdecin ORL, lors dune confrence organise par lassociation Al Amal* sur le thme du vieillissement de laudition, le 25 mai dernier. Ce phnomne de pres-byacoustie, inluctable, est d la destruc-tion des cellules cilies de la cochle qui

    ne se renouvellent pas. Certains signes sont annonciateurs du vieillissement de laudition , explique le Pr Chelly. Au dbut, la personne demande ce que lentou-rage vite de parler quand elle regarde la tlvision, par exemple. Ensuite, elle fait de plus en plus souvent rpter son interlo-cuteur lorsquil lui parle. plus long terme, elle ressent le besoin de crier pour parler. Il est important de ne pas laisser la baisse de

    lacuit auditive sinstaller pour viter la dso-cialisation, risque majeur qui peut conduire lisolement et la dpression chez la personne ge , insiste le Pr Chelly. Il existe aujourdhui des prothses auditives de plus en plus performantes qui permettent lamplifi cation des sons environnants. Elles sont adaptes au degr de la perte audi-tive dtermine par un examen simple et sans douleur : laudiogramme.

    VIEILLISSEMENT DE LAUDITIONUN PHNOMNE INLUCTABLE

    * Lassociation Al Amal, dont lun des objectifs vise la prise en charge thrapeutique adapte et effi cace des personnes ges, organise rgulirement des confrences dans le cadre de ses activits scientifi ques. Elle mne galement des actions de lutte contre lisolement et la prcarit des personnes ges et prend en charge les soins dentaires (prothses) et les oprations de cataracte.

    Dr Laila SAHER

  • 23Flash SantRembours par lAMO

  • Actu produits24

    Les laboratoires Menarini et la Socit MP MAGHREB ont le plaisir de vous informer de la mise sur le march de sa nouvelle spcialit : eff ervescent.

    est un complment alimentaire base de Vitamines, Minraux et Oligo-lments.POURQUOI ?

    Apport en vitamines B1, B2, B5 et B12 pour stimuler la production dnergie chez les personnes fatigues. Apport en magnsium et calcium pour rtablir lquilibre en cas de stress et dirritabilit. Apport en vitamine B6 et 7 anti-oxydants pour stimuler les dfenses de lorganisme.

    POUR QUI ? Adulte actif stress ou surmen par son activit professionnelle ou scolaire (fatigue fonctionnelle).

    Adulte fatigu, avec ou sans problme de thyrode, femme enceinte ou non, lors dpisodes infectieux (grippe, pathologies hivernales, gastro-entrite...). Adulte ayant une alimentation dsquilibre.

    Posologie : 1 comprim/jour dissoudre dans un grand verre deau, de prfrence le matin, au cours du repas.

    125,00 DH

    SOLIANAMISULPRIDE Laboratoire Sanofi -Aventis Maroc Indications Le traitement des psychoses, en particulier les troubles schizophrniques aigus ou chroniques, caractriss par des symptmes positifs (par exemple dlires, hallucinations, troubles de la pense) et/ou des symptmes ngatifs (par exemple moussement aff ectif, retrait motionnel et social) y compris lorsque les symptmes ngatifs sont prdominants. Prsentations Bote de 200 mg / 30 comprims - PPM : 340,70 DHBote de 50 mg / 30 comprims - PPM : 85,10 DH

    HERPEVIRACICLOVIR Laboratoire Iberma Indications Traitement et prvention des infections virus Herps simplex (HSV) chez le sujet immunocomptent. Il prvient galement les rcidives infections HSV. Prsentations Bote de 200 mg / 25 Comprims pelliculs - PPM : 171,00 DHCrme 5 % tube de 10 g - PPM : 40,00 DH

    AXIMYCINE Laboratoire : Laprophan Baisse de PrixBote de 1 g / 14 comprims dispersibles: 84,00 DHS au lieu de 92,60DHSBote de 500 mg / 24 comprims dispersibles : 86,00 DHS au lieu de 95,70DHS

    BRUFEN 400IBUPROFENE Laboratoires : Abbot et Cooper Pharma Indications : Traitement symptomatique des aff ections douloureuses dintensit lgre modre et/ou des tats fbriles. Prsentation :Bote de 400 mg / 30 comprims - PPM: 35,30 DHS

    CO-AMARELGLIMPIRIDE/CHLORTHYDRATE DE METFORMINE Laboratoire : Sanofi s-Aventis Maroc Indications : Ce mdicament est utilis comme traitement adjuvant au rgime alimentaire et lexercice physique chez les patients prsentant un diabte sucr non insulinodpendant (type 2). Prsentation :Bote de 2 mg /500 mg de 30 comprims pelliculs - PPM : 125,00 DHS

    CLOBEX SHAMPOOINGPROPINATE DE CLOBTASOL 0,05 % Laboratoires : Galderma International et Sothema Indications : Traitement topique indiqu dans le psoriasis modr du cuir chevelu chez ladulte Prsentation :Flacon de 125 ml de shampooing - Prix public TTC : 220,00 DHS

    AXIMYCINE Laboratoire : Laprophan Baisse de PrixBote de 1 g / 14 comprims dispersibles: 84,00 DHS au lieu de 92,60DHSBote de 500 mg / 24 comprims dispersibles : 86,00 DHS au lieu de 95,70DHS

    YAZETHINYLESTRADIOL / DROSPIRNONE Laboratoire : Bayer Healthcare Pharmaceuticals Indications : Contraception orale Prsentation :Bote de 0,02 mg /0,3 mg de 28 comprims pelliculs - PPM: 41,80DHS

  • Actu produits 25

  • Actu produits26

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    Flacon 100 mlFla

    Flacon 60 ml

    PPM:PPPPPPP25,00 Dh

    39,50 Dh (Desloratadine) est un antihistaminique non

    sdatif, action prolonge, exerant un effet antagoniste slectif sur les rcepteurs H1 priphriques. (Desloratadine) possde une activit antihistaminique H1 plus puissante et plus durable que celle de la loratadine. Aprs administration orale, (Desloratadine) ne diffuse pas dans le systme nerveux central. n'a ni effets sdatifs, ni effets atropiniques.

    En rgle gnrale, (Desloratadine) naffecte pas le rendement au travail ni la capacit de concentration.

    La rhinite allergique. Lurticaire chronique idiopathique. Dmangeaisons et ruptions urticariennes.

    est indiqu comme traitement symptomatique de :

    1 comprim / jour

    ENFANTS

    ENFANTS

    de 6 11 ans

    de 1 5 ans 2,5 ml /1fois / jour

    5 ml /1fois/jour

    POSOLOGIE

    Erlus 0,5 mg/ml en solutionbuvable, flacons de 100 ml et 60 ml

    + seringue gradue 2,5 et 5 ml

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    Adultes 12 ans

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    Les laboratoires Cooper Pharma ont le plaisir de vous annoncer la mise sur le march de leur nouvelle spcialit base de Mloxicam . Avec une seule prise par jour, cet anti-infl ammatoire non strodien est indiqu dans le traitement symptomatique au long cours de la polyarthrite rhumatode, de la spondylarthrite ankylosante ainsi que dans le traitement symptomatique de courte dure des pousses aigus darthrose.

    existe en botes de 20 comprims avec deux dosages disponibles : 7,5 mg (PPM : 54,60 DH) et 15 mg (PPM : 92,50 DH)

    LQUILIBRE ANTI-INFLAMMATOIRE

    GEPRIDGLIMPRIDE Laboratoire Promopharm Indications En cas de diabte sucr non insulinodpendant (de type II) chez ladulte, lorsque le rgime alimentaire, lexercice physique et la rduction pondrale seuls ne sont pas suffi sants pour rtablir lquilibre glycmique. Prsentation :Bote de 1 mg /60 comprims PPM : 79,20 DHBote de 2 mg /60 comprims PPM : 114,40 DHBote de 3 mg /60 comprims PPM : 158,40 DHBote de 4 mg /60 comprims PPM : 193,40 DH

    GLIMPRIDE Laboratoire : Synthemedic Indications : Traitement du diabte sucr non insulinodpendant de ladulte (type II), lorsque le rgime alimentaire, lexerce physique et la rduction pondrale seuls ne sont pas suffi sants pour rtablir lquilibre glycmique. Prsentation :Bote de 2 mg / 30 comprims PPM : 36,00 DHSBote de 3 mg / 30 comprims PPM : 51,30 DHSBote de 3 mg / 60 comprims PPM : 97,40 DHSBote de 4 mg / 30 comprims PPM : 68,40 DHS

  • Actu produits 27NOU

    VEAU

  • FONDAMENTAUX28

    Technique de chirurgie ophtalmo-logique parfaitement codifi e, la greff e de la corne sadresse tous les patients qui prsentent

    une pathologie entranant une perte de transparence de la corne conduisant une baisse importante de lacuit vi-suelle, voire la ccit. Au Maroc, jusqu ces dernires annes, le trachome tait une cause frquente daltration de la corne. Cette maladie infectieuse, due au Chlamydia tracho-matis, entrane des lsions cicatricielles lintrieur de la paupire et le frotte-ment des cils palpbraux (qui finissent

    par rentrer lintrieur) provoque des lsions cornennes irrversibles. Le trachome est aujourdhui radi-qu, mais beaucoup de personnes en ayant conserv les squelles auraient besoin dtre greffes. La deuxime cause la plus frquente de la perte de transparence de la

    corne est le kratocne, une affec-tion de la structure

    de la corne qui se dforme avec le temps

    et samincit. Patholo-gie congnitale et pro-gressive, elle atteint les deux yeux et serait due une anomalie de la structure du collagne, constituant majeur de la corne. Elle entrane un astigmatisme cor-rectible par le port de lunettes puis de lentilles rigides tant que la dformation le per-met, jusqu lapparition dopacits cor-nennes. La dtection des kratocnes un stade prcoce, rendue possible au-jourdhui grce lacquisition dun ma-triel performant, permet dagir avant darriver au stade de la greffe. Une d-

    marche importante car une tude mene sous la responsabilit du Pr Collin, chef de la SAFIR et chef du service doph-talmologie Bordeaux avec la partici-pation de la clinique de lil (Anoual), sur lensemble du Maghreb, a rvl que les cornes des habitants de cette rgion taient plus minces que celles des ressor-tissants dautres pays, ce qui favorisait

    leur dformation.La dystrophie bulleuse, due une perte des cellules endothliales, est galement lori-gine de nombreuses demandes de greffes. Ces cellules assurent une fonction de dshy-dratation permanente de la corne pour main-tenir sa transparence. Leur nombre diminue avec lge et certaines

    chirurgies oculaires itratives peuvent les endommager, cas de moins en moins frquents grce lvolution des tech-niques de chirurgie ophtalmologique. Enfin, la greffe de corne trouve une indication dans les kratites herptiques (avec risque de rcidives), les kratites

    DES MILLIERS DE PATIENTS EN ATTENTE

    DANS LE CADRE DU PLAN NATIONAL DROIT LA VUE , LE MAROC PRVOIT LA RALISATION DE 1 000 TRANSPLANTATIONS DE CORNES PAR

    AN DICI 2020. ACTUELLEMENT, LES ESTIMATIONS PORTENT 4 000 LE NOMBRE DE PERSONNES EN ATTENTE DE GREFFE ET DE 3 000 3 500 LE

    NOMBRE SUPPLMENTAIRE DE PERSONNES MALVOYANTES OU AVEUGLES QUI, CHAQUE ANNE, POURRAIENT RETROUVER LA VUE GRCE UNE

    GREFFE DE CORNE.

    GREFFE DE CORNE

    6 12 mois sont ncessaires pour apprcier le rsultat visuel dfi nitif de la greffe de corne.

    Avec la collaboration du Dr Mohamed CHAHBI, Consultant en chirurgie de lil et de la corne.

  • FONDAMENTAUX 29

    amibiennes (dues au port de lentilles), les abcs de corne bactriens et certains traumatismes perforant la corne.

    Lhabilet du praticien,garante du rsultatLintervention chirurgicale consiste remplacer une corne malade par une corne saine et transparente prleve sur un donneur dcd. Il existe trois types de greffes: lamellaire, pr-descem-tique et transfixiante. Au Maroc, seule la greffe transfixiante, qui consiste remplacer toute lpaisseur de la corne, est pratique. Lacte dure entre 1 h 00 et 1 h 30, selon lhabilet du chirurgien, intervalle durant lequel lophtalmolo-giste prlve par trpanation circulaire une rondelle de la corne pathologique et suture le greffon sur le lit receveur laide dun fil non rsorbable. Pour la suture, il ralise soit des points spars, soit un surjet, ou bien associe les deux techniques. Toute la difficult consiste bien centrer le greffon, grer la ten-sion des fils pour prserver la sphricit de la corne greffe et viter lastigma-tisme, et garantir un affrontement parfait des berges. Lorsquelle est rali-se par des mains expertes, la greffe de corne, qui est la plus ancienne greffe de tissu ralise avec succs ds 1887,

    donne de bons rsultats. Lhospitalisa-tion dure en moyenne deux trois jours et le traitement consiste instiller dans loeil opr des collyres antibiotiques, anti-inflammatoires et cicatrisants. Le patient aura une activit rduite au cours des premires semaines afin de favoriser la cicatrisation. Un suivi men-suel est prconis au cours des six pre-miers mois pour dpister un ventuel rejet ou autres complications (infection, augmentation de la pression intraocu-laire, cataracte). Il sera espac par la suite. En revanche, la cicatrisation tant longue, il faut compter entre six mois et un an pour apprcier le rsultat visuel dfinitif. Lacuit visuelle rcu-pre dpend de lastigmatisme et du pouvoir convergent du greffon. Elle est en moyenne de 5/10e pour la majorit des patients et peut atteindre dans cer-tains cas 9/10e. Les points de suture sont gnralement laisss en place pour limi-ter les interventions et donc les risques infectieux, except sils se desserrent ou sils sont trop serrs et accentuent las-tigmatisme.

    Des complications toujours possiblesComme pour toute greffe, il existe un risque de rejet immunitaire dont la

    frquence dpend essentiellement du niveau de la no-vascularisation de la corne du receveur. Lorsquelle nest pas vascularise, ce qui correspond la majorit des cornes, les rejets sont beaucoup moins frquents. Les pre-miers signes de rejet se manifestent par une douleur et une rougeur lil, une baisse de lacuit visuelle et lapparition de quelques prcipits sur la face post-rieure de la corne lexamen la lampe fente. Il est ncessaire dentreprendre le plus tt possible une corticothrapie pour viter la destruction des cellules endothliales de la corne, phnomne qui conduit lapparition dun dme et une opacification du greffon. Si le rejet est plus frquent dans les pre-mires semaines et les premiers mois qui suivent la greffe, certains cas de rejet se dclarent 20 ans aprs. Dautres complications assez rares peuvent survenir comme la cataracte ou le dclenchement dun glaucome, une dfaillance prcoce de lendo-thlium du greffon malgr tous les contrles effectus ou un astigmatisme important li lincision circulaire et aux sutures. Mais la greffe de corne est celle dont le taux de russite est le plus lev parmi toutes les greffes de tissus ou dorganes.

    Entre 2005 et 2010, 1354 greff es ont t ralises lhpital Cheikh Zayed, seul tablissement autoris importer des greff ons de corne. Les quatre CHU de Rabat, Casablanca, Fs et Marrakech, quant eux, ont pratiqu un total de 150 transplantations de cornes prleves sur des donneurs dcds entre 2009 et fi n 2010 (chiff res du ministre de la Sant). Si ces chiff res sont en augmentation par rapport aux dernires annes, ils sont loin de couvrir les besoins du pays puisque 4000 patients sont en attente de greff e et la demande annuelle est value 3 000 ou 3 500 greff es sup-

    plmentaires. Pourtant, le Maroc a fait fi gure de pionnier dans le domaine. Il est le premier pays musulman avoir autoris les greff es de corne, ds 1952. Et grce une politique conjointe mene entre le ministre de la Sant et lOMS (Organisation Mondiale de la Sant), il a radiqu le trachome au point dtre cit en exemple. Mais le trachome, justement, a laiss derrire lui beaucoup de squelles (opacits cornennes) que seules des greff es de corne pour-raient rparer. Le blocage vient de la dernire rglementation relative au don, au prlvement et la transplantation

    dorganes et de tissus humains qui date de 1999 et comporte des contradictions. Elle autorise le secteur priv eff ec-tuer des greff es de cornes, mais limite limportation de tissus et de greff ons au profi t des tablissements civils et militaires autoriss faire des prlve-ments. Comme le secteur priv nest pas autoris eff ectuer de prlvements, il ne peut pas importer. En labsence dune banque nationale dorganes, le secteur priv est dans limpasse , explique le Dr Chahbi. Consquence, des centaines de patients sont dirigs vers dautres pays comme la France ou la Tunisie pour recevoir un greff on !

    LA LOI ET SES CONTRADICTIONS

  • UNIVERS PHARMA30

    Grce aux vaccins, lincidence des mala-dies infectieuses a diminu. Mais les risques lis aux vaccins retiennent par-fois lattention de la population et des mdias. La perception des risques lis aux vaccins saccompagne de rumeurs -menaant le succs des programmes dimmunisation- parfois diffi ciles attnuer malgr lexistence de donnes scientifi ques crdibles. Les produits immunisants modernes sont effi caces et scurisants. Cependant, aucun vaccin nest dpourvu de risque. La majorit des eff ets indsirables (EI) est relativement frquente et prvisible pour lensemble des vaccinations (ractions locales, fi vre, myalgie). Dans de rares cas, on observe des eff ets graves ou inattendus (anaphylaxie). Le terme EI implique une relation de cause eff et. Or, beaucoup de problmes de sant peuvent conci-der avec ladministration dun vaccin (association temporelle) et ce dernier est incrimin tort. Cest pourquoi on parle dvnement indsirable post-vaccinal (EIPV) lorsquun incident se trouve li dans le temps la vaccination, quil ait ou non t caus par ladministration du vaccin ou du processus dimmunisation. En eff et, plusieurs facteurs peuvent tre lorigine de lapparition dun EIPV,

    dont des causes lies des erreurs pro-grammatiques : non respect de la chane de froid, injection non strile, mauvaise prparation du vaccin, injection prati-que au mauvais endroit, vaccin congel, surdosage (quantit excessive de vac-cin administre en une seule dose), non