Familly Torah N°02 - Spécial Tou Bichvat

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Magazine de Torah pour toute la famille, N°02 Spécial Tou Bichvat

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Sommaire :

BRESLEV

Pages 24-33

Enfant - Jeux

Pages 20-23

Seder Tou Bichvat

Pages 18-19

La Force de la Tsédaka

Pages 48-51

Ségoulot

Pages 46-47

Etc...

Recettes et Blagues : p60

Concours du Mag : p61

Petites annonces : p62

Directrice : Yardenna G.

Graphiste : Jonathan H.

Directeur commercial : Rephael G.

Publicité et Abonnement :

Tel. : 054 563 1351

Fax : 09 88 54 295

E-mail : [email protected]

Distribution :

Gratuite : Par Email

Payante : En Format A4

La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités ( sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont stricte-ment interdites sous peine de pour-suites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.

Tous documents transmit à notre rédac-tion ne seront pas retournés.

Avec le Soutien de :

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a

Rav Ron Chaya chlit’a

Rav Yaakov Mazouz chlit’a

Rav Acher Fitoussi chlit’a

Rav David Nacache chlit’a

Yeshiva Or Arachbi

Les Rabanim de Koupat Ha’ir

Et plein d’autres Gdoley aDor...

HABBAD

Pages 36-45

Pages 4-10

INSTITUTION NER RA’HAMIM

Femme - ESHET ’HAYIL

Pages 14-17

Autres Grands Rabanim

Pages 52-59

Page 3

Pages 11-13

Yechiva Ets Haim

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DESCENDRE AU MILIEU DE LA ROUTE

Une fois le Hafets Haim voyage avec des marchands d’animaux, et toute la route les marchands parlèrent entre eux des animaux, chevaux, taureaux, vache etc… Le Hafets Haim quand à lui était plongé dans ses pensées jusqu’au moment ou les marchants commencèrent à parler d’autres marchands et se moquèrent d’eux ; Le Hafets Haim aussitôt sortit de ses penses et en des termes très doux leur demanda de retourner à leur 1ere discussion sur les animaux plutôt que du Lachon Ara. Les marchands, qui étaient des simples personnes, se mirent à mal parler au Hafets Haim. Le Hafets Haim ne se blessa nullement de ses paroles et bien au contraire fut heureux que les marchands arrêtèrent de faire du Lachon Ara, mais déjà les marchands reprirent leur discussion et le Hafets Haim comprenant qu’ils n’arrêteront pas demanda à descendre au milieu de la route.

R. Moché ben Moché Chlit‘a

MODEY ANI - LES RAISONS CACHEES

Une des raisons que chaque matin à notre lever nous disons Modey Ani, c’est que chaque matin Dieu donne à l’homme des nouveaux buts dans la vie, une supériorité spirituel après la réussite dans des épreuves de la vie. Chaque jour, Dieu nous prépare une école avec des classes de cours avec des nouveaux sujets et c’est pour cette raison que nous remercions Dieu, d’avoir mériter un nouveau jour remplis de signification, de faire partie de ceux qui font le désire de Dieu et que grâce à ca nous puissions nous rapprocher de lui.

Merci pour les épreuves du jour, pour pouvoir prendre soin de ma famille, d'être un père, une mère, un frère, un fils, une fille méritant. De passer cette journée avec des nouvelles forces pour battre notre mauvais pen-chant, de réussir à garder dans notre coeur l’unité et l’amour de chaque Juif d’Israël, de travailler mes midot (traits de caractères) et me montrer à la hauteur du fils / fille du Roi des rois.

R. Barak Yona Chlit‘a

L’AMOUR DE SON CREATEUR / L’AMOUR DE SON PROCHAIN

Pourquoi la Torah utilise le même mot pour nous enseigner le commandement d’aimer son Créateur et le commandement d’aimer son prochain ?

אלקיך‘ ואהבת את ד et tu aimeras l’Eternel ton Dieu... Ce commandement utilise le mot veaavta tu aimeras tout comme le commandement ואהבת לרעך כמוך tu aimera ton prochain comme toi même...

On pourrait se demander le rapport qu’il y a en l’eternel et son prochain. Aimer son prochain veut dire aimer une personne avec ses qualités ( choses facile) et ses défauts (chose difficile) et accepter cette personne comme elle est sans chercher à diviser cette personnes en 2 mais en entier or le mot entier en Hébreu chalem ,complet sans défaut comme nous enseignent Haza’l , chaque chose complète est 1 שלמות du langage שלםcomme nous récitons 4 fois par jours “ אחד' אלהינו ה' שמע ישראל ה Ecoutes Israël Dieu est notre Dieu, Dieu est un.” de la nous comprenons que d’aimer son prochain, qualités et défauts unis forme l’unité qui nous est représenté par l’Eternel tout puissant.

Haza’l nous ont enseigné la comparaison des Juifs avec les lettres de la Torah, est c’est surprenant de voir que les lois qui concerne les lettres sont des chemin de conduite pour mener une vie harmonieuse avec son prochain; Il faut que chaque lettre soit visible - personne aime être effacé . Il ne faut pas que des lettres soient collées entre elles - chacun veut son espace vital . Il ne faut pas non plus que les lettres soient trop espacé entre elle - la solitude nuit à la santé. S’il manque 1 lettre tout le Sefer Torah est passoul - Chaque juif compte pour Hashem. Seulement toutes les lettres ensemble forme un Sefer Torah une unité - Si tous les juifs font Techouva le Machia’h viendra directement.

Bimera Beyamenou Amen

Page 5 Ilouy Nichmat Rav a Gaon Chimon Gabay zatsal

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‘HIDOUCHIM SUR LA PARACHA

Paracha Chemot

« Et voici les noms des enfants d’Israël qui … et Yossef était en Egypte» Pourquoi le passouk nous précise que Yossef se trouvait déjà en Egypte, comme une nouvelle information ?

Rachi explique que malgré que Yossef était justement en Egypte, il est devenu Roi garce au faite qu’il est resté jus-te ‘Tsadik’.

C’est facile de rester Juste quand nous en avons toutes les conditions, mais il en est beaucoup moins aisé loin de chez soi, dans un endroit rempli d’impureté et d’idolâtrie et malgré ca rester un Juste c’est pour cela que le passouk nous répète que Yossef se trouver en Egypte.

Comment mérita Yossef ce titre ?

Dans la Paracha Vayigash quand Yossef se dévoile à ses frères il leur demande raconteur a son père que D. la mis comme maitre sur toute l’Egypte » et on peut se poser la question pourquoi justement cette information Yossef choisi de transmettre à son père, n’aurai t’il pas été plus convenable de dire a son père, papa j’ai fini d’apprendre la Gué-mara, papa je suis resté juste ?

Répond rabbi Israël de Rogine : « samni veut dire sam ani : je mets D. comme maitre sur toute l’Egypte » et ceci est une information joyeuse pour Yaacov, et c’est pour cela que Yossef mérita de rester Tsadik dans une terre étrangè-re, loin de chez lui, avec beaucoup de tentations. Quand tu gardes une Croyance et une confiance forte en Haka-doch Barou’hou, et que chaque chose qu’il t’arrive tu lui en attribut le titre, alors tu mérites le titre de gardien de confiance de la Torah.

Nous avons un exemple de ce comportement quand Yossef était esclave de la maison de Potifar, comme il est écrit : « son maitre a vu que D. était avec lui » rachi nous explique que Yossef parlait tout le temps avec l’Eternel. Même quand Yossef expliqua les rêves des ministres de Pharaon, il dit « l’Eternel a des réponses, racontez moi vos rê-ves » Yossef n’attribut rien à sa réussite personnel car c’est certain que tout vient de l’Eternel. Aussi quand il expli-qua a Pharaon lui-même soin rêve il dit : « C’est au dessus de moi, c’est Dieu qui répondra du bien être de Pha-raon ».

Voici le grand secret de la REUSSITE, si un homme désire être Tsadik, croyant et confiant en Dieu, qu’il apprenne de Yossef de n’attribuer aucun mérite à lui même, mais de couronner Dieu dans chaque situation de la vie et de lui en attribuer chaque instant.

Paracha Vaera

Chaque chose que Dieu fait, tout est pour notre bien ! « Elokim parla a Moche et lui dit : Je suis Hachem » quand dans la Torah est employé le nm Elokim c’est pour nous enseigner le Jugement, la rigueur, et quand est employé Hachem cela représente la bonté. Le verset commence par la Rigueur, le Jugement et ce termine par la bonté, pour enseigner à chaque Juif que même si des fois Dieu parait nous juger durement quand il nous puni, en fin de compte on s’aperçoit que tout est que bonté, qu’il n’y a aucune méchanceté dans les actes de Dieu, que tout était pour notre salue et que tout ce que Dieu fait c’est pour notre bien.

Un jour durant la shoah, dans un camp de concentration, les allemands décidèrent d’y faire rentrer une pâtisserie à roulette et d’y cuisiner des pains. Les juifs de se même camps devaient faire la queue pour recevoir chacun leur tour 1 pain, un juif décida de refaire la queue pour essayer d’avoir un deuxième pain et fut battu jusqu'à évanouisse-ment pour son acte. A son réveille il s’aperçu que tous les juifs ayant mangé un pain étaient tous mort, Il compris que c’est coup qu’il avait reçu et qui sembler être une sentence cruel et dur lui avait tout simplement sauvé la vie.

Le Maaral de Prague nous enseigne de la Paracha Chemot, que l’ange Gabriel vint et frappa Moché quand il était bébé dans l’arche jusqu’a que la Torah nous précise que la voix du bébé était celle d’un home pour nous dire qu’il pleura très fort des coups. Si on s’arrête sur ce cas, on ne comprend pas pourquoi un ange descend du ciel et frappe un bébé, mais on sait que justement se son ces cris qui éveillèrent la pitié de Batya la fille de Pharaon et qui sauvè-rent Moche des eaux et ont permis la délivrance du peuple d’Israël.

Nous apprenons de tout cela que même si des fois, la vie nous parait injuste et dur voir méchante contre nous, de cela viendra en fin de compte notre délivrance !

R. Idan Chlomo Pery chlita

Page 6 Ilouy Nichmat Roni Maor ben Zahava

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Paracha Bo

« Dieu dit à Moche vient chez Pharaon,… » Pourquoi Dieu dit à Moche vient, au lieu de va ?

Nos sages nous expliquent que le juif doit savoir quand dans chaque endroit qu’il va Dieu l’accompagne comme il est dit : « vient chez Pharaon » ensemble, avec moi !

Le mot Bo comporte les initials de 2 - 1 mots : Beith - Bita’hone = Confiance et le Alef – Emouna = Foi, que c’est la base du travail divin.

Un jour, un homme alla voir un mekoubal pour des problèmes de peur qu’il avait. Le mekoubal lui prépara un Kamea et l’enveloppa dans du papier et précisa à l’homme de ne jamais ouvrir le Kamea. Après quelques jours que l’homme était guéri de ses peurs et il voulu savoir ce qui était écrit dans le Kamea et l’avait gueri, il ouvra et furieux retourna voir le mekoubal le traitant d’escroc et de charlatan. « A t’on déjà vu un Kamea écrit des 5 premières lettres de l’alphabet hébreu seulement ? א ב ג ד ה Le mekoubal lui répondit ton problème était la peur – deagua – דאגה , je t’ai rajoute le Beith de bita’hon – confiance comme ca toutes tes peurs disparaitront. Car quand un juif a le Bita’hon en Dieu il ne peut plus avoir peur!

Du temps de l’empire grec, un commandant grec décida d’offrir à un grand Rav une pierre précieuse d’une valeur inestimable, le Rabbin en contre partit offrit une Mezouza au commandant grec qui rentra dans une colère noir et décida de tuer tous les juifs de ce village pour l’affront que lui avait fait ce Rav, à moins que le Rav n’est une explication convenable à ce geste. Le Rav expliqua au commandant que lui avait reçu un cadeau d’une grande valeur qu’il devrait à jamais y faire attention alors que lui avait envoyé au commandant qui à jamais ferrai attention à lui.

Pourquoi la lettre Beith ב s’écrit de la sorte? Fermer en haut : pour ne pas porter de soupçon sur celui qui est au dessus de nous, Dieu. Fermer de derrière, pas non plus sur ce qui se trouver avant la création du monde. Ouverte de devant, pour commencer et continuer notre travail à partir de la avec confiance. C’est la raison pourquoi le Beith est la première lettre de la Torah.

La lettre Aleph א s’ecrit de 2 Youd יי et d’un Vav 2 youd =20 1 vav = 6 20+6=26 = Dieu c’est pour cela que le mot Bo בא vient nous dire ביטחון בד ' Confiance en Dieu.

Un avre’h devait donner pour la nidounia de sa fille la somme de 20.000 $, sa femme lui dit va travailler, mais lui répondit que Dieu lui donnera l’argent pendant que lui continuera à étudier la Torah au Kollel. Sa femme contacta la Rabbanite Kanievsky zats’al qui après en parla avec le Rav son mari, qui lui contacta l’homme et après une longue discussion le Rav décida de l’envoyer voir le livre des donateurs pour leur adresser une lettre. L’homme alla consulter le livre mais au lieu d’écrire des lettres a tous les plus grands donateurs du Rav, il décida que à l’endroit ou le livre s’ouvrira à cette personne et seulement à cette personne il enverra une lettre de demande de toute la somme. Le livre s’ouvrit à la page d’un donateur qui ne donne que 3 $ par mois le responsable du livre essaya de persuader l’homme d’envoyer des lettres à d’autres donateurs, mais l’homme refusa, « j’ai fais mon ichtadloute, le reste dépendra de Dieu » dit il. Une semaine après le Rav reçu un cheque du montant total de la demande pour le mariage de la fille du avre’h, surpris le Rav appela le donateur pour le remercier et lui demander des explications sur ce don différent de ses habitudes. Le donateur expliqua au Rav que sa fille tomba gravement malade juste avant son mariage et que le père pris sur lui de donner à la première personne qui lui demandera la Tsédaka pour un mariage la somme désiré. Quelque minutes à peine après avoir formulé son vœu, il reçu la lettre de notre homme et remplis le cheque pour la refoua chelema de sa fille.

Comment mérite t’on la foi et la confiance en Dieu? La réponse se trouve dans les mots « vient chez Pharaon » quand un Juif sait que n’importe ou va, Dieu l’accompagne, il mérite donc cette foi et cette confiance.

Quand un homme arrive dans le Holam Aba, après 120 ans, on lui montre une carte de toute sa vie avec 2 empreintes de pas , et dans chaque moment de sa vie l’homme verra s’il se trouve 1 ou 2 empreintes. Dans les moment difficile il ne verra qu’une empreinte alors que les moment facile en verra 2, alors l’homme demandera a son créateur: « Pourquoi quand c’était dur et j’avais le plus besoin de toi tu n’étais pas la, Papa? » et voici la réponse qu’il recevra: « non seulement que j’étais la, mais l’empreinte que tu vois est la mienne, et parce que c’étais dur pour toi, je t’ai porté sur mon dos, c’est pourquoi il n’y a que 1 empreinte et non 2. »

R. Idan Chlomo Pery chlita

Page 7 Zera Kodesh Meytal bat Liza

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‘HIDOUCHIM SUR LA PARACHA Paracha Béchala'h - Chabbat Chira

« Et Pharaon approcha, et les Enfants d’Israël levèrent leurs yeux et voici que l’Egypte avançait derrière eux et ils eurent très peur; et les enfants d’Israël crièrent vers Dieu » Et quesque Pharaon approcha? Il approcha le cœur des enfants d’Israël, vers leur Peres au ciel, par la Techouva qu’il firent. A dit Rabbi Bera’hya: « plus belle a été l’approche que Pharaon a fait faire au enfant d’Israël que 100 jeûnes et prières, et pourquoi? Car l’Egypte les poursuivit et quand les enfant d’Israël ont vu cela ils eurent très peur, ils levèrent leurs yeux vers le ciel et firent Techouva et prièrent comme ils est dit: « et les enfants d’Israël crièrent vers Dieu » [Midrach Raba chap 21.5]

Quand ils se sont tenus devant la mer , derrière eux l’Egypte, sur les cotés des mauvais esprit et des animaux féroces toutes les possibilités de fuites fermées, il n’y avait plus de chance, mais justement de l’endroit le moins attend vient la délivrance, la mer s’ouvrit en l’honneur du peuple d’Israël. Pour te dire même si tu crois qu’il n’y a aucune chance et que tu es bloqué de partout, justement de la bas viendra la Délivrance, que justement que juste après le moment le plus noir de la nuit vient la lumière du jour, ainsi aussi dans la vie la Délivrance de Dieu vient en un clin d’œil!

« Les enfants d’Israël vinrent dans la mer, sur la terre, et les eaux étaient pour eux une muraille à leurs droite et à leurs gauche » Si dans la mer pourquoi il est écrit sur la terre? Et si sur la terre pourquoi il est écrit dans la mer? Seulement pour t’apprendre que la mer ne s’est pas ouverte jusqu’à qu’ils y rentrent jusqu’à leurs nez et après seulement ils purent marcher sur la terre. Et les 2 vérités existèrent: au début “dans la mer” et après “sur la ter-re” [Me’hilta] « ... et les eaux étaient pour eux une muraille à leurs droite et à leurs gauche » Pourquoi ici le mot muraille חומה s’écrit avec la lettre ו, alors que dans le passouk 29 « Les enfants d’Israël allaient sur la terre sèche, au sein de la mer; et les eaux étaient pour eux une muraille à leurs droite et à leurs gauche » le mot muraille חמה s’écrit sans ו ? Dans le premier passouk ils devaient faire confiance en Dieu au péril de la mort car ils ne voyaient pas la terre mais juste la mer jusqu'à ce que les eaux arrivèrent à la hauteur de leurs nez et alors le miracle se produisit et c’est pour cela que le mot muraille écrit en entier avec le ו mais dans le deuxième passouk la terre était déjà visible et donc il n’y avait pas de danger de mort le mot muraille s’écrit sans la lettre ו . Quand un homme se met en péril pour l’honneur de Dieu et en total confiance en Dieu, il n’existe pas de plus grande protection que celle la !

« à leurs droite et à leurs gauche » Pourquoi la Torah nous précise de droite et de gauche? De droite: par le mérite de la Torah qu’ils vont recevoir comme dit le passouk « de Sa droite il leur a donné la Torah de feu » De Gauche: la prière [ qui a besoin de venir du cœur, le cœur de l’homme est à gauche ] (Me’hilta Rachbi).

A l’heure ou les enfants d’Israël descendirent vers la mer, l’ange Gabriel descendit avec eux et les entoura pour les protéger. Vers la droite il proclamait « de Sa droite il leur a donné la Torah de feu » ; de la Gauche: faites attention du peuple porteurent des téfilines sur le bras gauche; de devant : faites attention du people porteur du Brit Saint (brit mila) et de derrière : prenez gardes au people qui montrerons le nœud des téfilines derrière leur tête et les pants des tsitsit derrière eux. [Midrach Avkir]

« et Israël vit la grande main …» Pourquoi la Torah précisa que les enfants d’Israël virent la Grande Main? De quel main s'agit il? Pourquoi il n’est pas écrit que les enfants d’Israël virent les miracles de Dieu? Nos Sages nous rapportent: quand Moche Rabenou était dans l’arche dans le Nil étant bébé un lourd danger pesait sur sa vie et en face Batya a fille de Pharaon descendait dans le Nil pour se laver et elle vit un bébé dans un couffin, comme toute mère elle eu pitié de ce bébé et le voyant en danger décida de le sauver mais par des voies naturelles c’était impossible car 60 Ama (30 mètres) les séparer. « et envoya sa servante » Rabbi Yehuda et Rabbi Ne’hemya disaient, l’un sa main l’autre sa servante; En effet la main de Batya fille de Pharaon s’est agrandi d’un longueur total de 30 mètres pour sauver se bébé, elle a juste envoyé sa main et Dieu a fait le reste. Quand un homme se trouve à la limite de ses possibilités et que par des voies naturel o ne peut plus le sauver, I faut savoir que chez Dieu ne pas pouvoir c’est impossible n’existe pas! Dieu demande à chacun d’entre nous de faire un effort et la finition du travail il s’en charger lui même. Et c’est cette main que on vu les enfants d’Israël, cette main qui avait sauve Moche par miracle les sauvera à leurs tours aujourd’hui par miracle.

R. Idan Chlomo Pery chlita

Ilouy Nichmat Michael ben Israel

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Donner et Recevoir

En Israël la vie était très dure autrefois, les gens n'avait pas de travail il n'y avait presque rien à manger, et même des fois un travailleur pouvait subvenir au besoin de plusieurs familles.

Une femme du nom de Hana, ola hadasha des États-Unis, et qui grâce a D. avait trouve une place dans une entreprise, et avec sa paye elle subvenait au besoin non seulement de son marie et de ses enfants mais même de ses parents.

Et un jour le patron de son usine décida de convoquer toute l'usine, et il questionna tous les employés sur leurs espérances et de leurs peurs.

Mme Hana avait peur, que son patron découvre qu'elle était enceinte et la remplace par une autre personne des qu’elle partirait en congé de maternité, la laissant sans emploi.

Le patron prit la parole tout d'un coup et précisa à tous les travailleurs, que cette usine a pour but de faire des bénéfices et si pour cela il devrait renvoyer la moitié des travailleurs de l'usine, il le ferrait sans aucun problème.

Mme Hana eut très peur.

Arriva un moment dans la soirée ou le patron demanda a chaque employé des informations sur ses origines, quand arriva le moment de Mme Heina de parler, elle répondu des États-Unis, le patron lui demanda de quelle ville, de quelle rue, et le nom de famille de ses parents, elle répondu et le patron quitta soudainement la salle, et après un court instant revint avec des yeux larmoyant et rouge, et devant toute l'assemble raconta une histoire.

Il y avait autrefois aux États-Unis 2 amis électriciens, 1 faisait partit d’une association et avait tout le temps du travail l'autre n'en faisait pas partit et passer de job en job pour ramener une paye de misère chez lui.

Un jour l'électricien qui passer d’un job à l’autre mourut d'une crise cardiaque laissant derrière lui une veuve et des orphelins, pendant la Chiva son ami l'électricien qui faisait partit d’une association vint voir la famille du défunt et demanda à la veuve comment financièrement elle se débrouiller, elle répondit que grâce a D. elle se débrouillait bien. L’ami électricien sentit dans la voix de la veuve un cri de désespoir, et alla ouvrir le frigidaire, comme il s’en douter, il était complètement vide. Aussitôt il partit au magasin et remplis le frigidaire de la veuve, aussi il paya la totalité des dépenses de la chiva de son ami défunt. Apres la chiva la veuve appela l’ami de son défunt mari et lui proposa d’acheter pour quelques centimes tous les appareils de son mari. Après qu’il se rendit sur les lieux pour examiner les appareils conclus que si on les entretenait un peux plus on pourrait les vendre pour beaucoup plus et chaque jours après son travail revint arranger les appareils et les remettre en état, et au bout de 1 mois et demis organisa une vente aux enchères.

Pendant cette vente aux enchères, il réussi à vendre les appareils pour une très grosse somme d’argent, qui pourrait maintenir la veuve et sa famille pendant 1 longue année, et tous les gains de cette vente les donna à la veuve, continua à raconter le directeur de l’usine. Et en se tournant vers Mme Heina il dit, ce même électricien qui est décédé c’est mon père, et j’étais un de ces orphelins, et l’électricien qui a aidé c’était votre grand père ! Mme Heina, poursuivit le patron si vous désirez dire à votre mari de venir travailler dans cette entreprise faite, car personnellement je m’engage à ce que ni vous ni votre famille ne manquiez jamais de Parnas- sa. Le même jour Mme Heina écrit une lettre a son grand Père, dont les seuls mots étaient: « Merci grand père. »

Comme l’a dit Shlomo aMeleh, jettes ton pain dans l’eau car un jour ou l’autre tu trouveras ton pain sur l’eau. Le mot donner en hébreu natan se lit dans les 2 sens, tu donnes et du même conduit tu reçois et la plus part du temps ce que l’on reçoit est bien supérieur à ce que on a donné, comme la pierre tombant dans l’eau formera des cercles qui vont en grossissant. On croit que donner de nous même, notre temps, notre argent etc... c’est beaucoup mais en vrai, tôt ou tard on recevra cette aide en retour et juste au moment ou nous en avons le plus besoin, et ca c’est pour les personnes qui ont compris que le monde est dirigé par le créateur. Quand nous jetons une pierre dans l’eau elle créer des cercles ronds fermer sans fin c’’est pareil dans la vie quand on donne pour Achem de notre temps pour aider quelqu’un ou de notre argent etc… jamais la boucle ne s’ouvre, elle reste fermer à l’infini autour de nous en grossissant de plus en plus au fil du temps.

Rav Raphael Roubin chlita

Page 9 Ilouy Nichmat Mari Ida bat Juliette

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Préparation de la Maison pour Chabbat Segoula reconnut pour la paix du couple, nettoyer les coins de la maison des toiles d’araignée de toutes les pièces de la maison .

Laver la maison - même s’il n’existe aucune obligation de laver la maison, on fera attention que la maison soit propre et ranger en l’honneur du Chabbat, c’est pour cela qu’il faudra bien balayer ou passer l’aspirateur partout dans la maison.

Préparer des draps - mettre des drap propres sur les lits est devenu une mitsva d’honorer le Chabbat

Préparer la table - c’est une mitsva que la table soit prête et disposer avant l’entrée du Chabbat et pendant tout le Chabbat même quand ce n’est pas l’heure des repas.

Vérifier les poches - C’est une mitsva toute particulière que la veilles de Chabbat nous vérifions nos poches et tous nos habits de Chabbat pour ne pas qu’il s’y trouve du Mouksté.

Segoula pour effacer les pêchés - il est rapporter au nom du Arizal zats’al que la sueur que une personne transpire pour les préparations du Chabbat est une Segoula pour effacer les pêchés et c’est pour cela que c’est bien de ce donner à fond et transpirer beaucoup pour l’honneur du Chabbat.

Prêt à perdre toute sa fortune pour le Chabbat ?

Lors de la montée en masse vers la Terre d’Israël, au moment de la déclaration de l’Etat, lorsqu’ils construisaient avec élan les nouveaux « yichouvim » (implantations), un entrepreneur pratiquant se mit à monter un quartier dans une nouvelle ville.

La compagnie « Sollel Boné » avait érigé le quartier d’à côté. Le coût du ciment dans les matériaux de construction était le plus élevé, car il fallait l’acheter à l’étranger et l’importer pour une grande somme d’argent. L’entrepreneur a commandé une bonne quantité de ciment. La commande est arrivée à bon port, un vendredi au début de l’été, dans des tonneaux ronds. L’après-midi, le ciment était déposé sur le champ de construction, l’entrepreneur et les ouvriers étaient déjà rentrés dans leur ville d’habitation : Jaffa. Le ciel s’obscurcit de nuages et à tout moment, on prévoyait qu’une pluie torrentielle allait tomber.

Les employés sont arrivés avec effroi chez l’entrepreneur, l’avertissant de l’énorme quantité de ciment qui allait sûrement se mouiller et se détériorer si la pluie s’abat-tait sur la totalité des tonneaux. Ce qui entraînerait une grosse perte d’argent. Il n’y avait pas d’autre choix, pensaient-ils, que de retourner avec des charriots emplis de poutres pour couvrir et abriter les tonneaux de ciment. Mais en calculant le temps qui restait avant l’entrée du Chabbat, il paraissait bien évident que les ou-vriers, en voyageant, transgresseraient le Chabbat. C’était un juif craignant D.ieu, et il leur répondit résolument : « Je ne vends pas le Chabbat pour tout l’or du mon-de ! Je ne permettrais pas qu’un juif transgresse le Chabbat pour moi, même si

c’est pour sauver toute ma fortune ! »

Cette nuit de Chabbat, des fortes pluies se mirent à tomber. Ce qui signifiait que toute sa fortune s’en était allée défi-nitivement. Mais ce précieux juif a dressé la table du Chabbat avec un visage souriant, il a entonné les chants du Chabbat comme à l’accoutumée, a étudié le « ’Houmach » avec l’explication de Rachi, a lu des psaumes comme si de rien n’était. Comme nos Sages l’ont enseigné,, Chabbat, l’homme doit sentir que « tout son travail est achevé. »

Ce n’est qu’après la sortie du Chabbat et la « Havdalah », son cœur se mit à battre en pensant à la perte considéra-ble de tout le ciment qu’il a peiné à faire venir et payer et qui maintenant n’est plus. Il s’est tout de suite mis en chemin pour se rendre sur le champ de construction. En arrivant, il fut époustouflé devant ce qu’il voyait : tous ses tonneaux de ciment étaient recouverts du mieux possible, de poutres, de fûts et de pierres et rien ne s’était abîmé ! Il n’en croyait pas ses yeux et voulait palper le miracle dont il avait été l’objet ! Il enfonça sa main dans le ciment qui était sec et propre à l’emploi. Sa première pensée fut que les an-ges d’en haut avaient protégé ce qu’il avait investi et avaient recouvert les tonneaux de ciment pour ne pas être gâtés par la pluie...

Ce n’est que le lendemain qu’il apprit ce qui c’était passé. Ce sont les mem-bres de la compagnie « Sollel Boné » qui avaient envoyé des ouvriers re-couvrir leurs propres tonneaux de ciment. Mais dans l’obscurité de la nuit, les ouvriers sont arrivés par erreur sur le champ de construction de notre entrepreneur et ont recouverts ses tonneaux au lieu de recouvrir les leurs...Ainsi sa fortune fut préservée !

Refoua Chelema Morde’hai ben Juliette

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Ets Haim עץ חיים-

ARBRE DE VIE www.ets-haim.org

Roch Yechiva Ets Haim. Rav David Nacache

L’Alya et l’éducation des enfants

Il est une réalité que l’on ne peut nier, lorsque l’on fait son Alya, on est souvent débordé par la nouvelle organisation de la vie parfois on perd le contrôle de l’éducation de nos enfants.

Il est important de signaler avant tout que l’Alya reste la grande réussite de notre vie. En effet il s’agit d’un retour aux sources, la Terre de Dieu.

Ainsi même si l’Alya constitue l’une des plus grandes mitsva qu’un juif peut et doit accomplir, l’éducation de nos en-fants reste primordiale. De ce fait il faut faire preuve de bravoure, d’assiduité et d’Emouna.

Voici quelques importants conseils :

1) Les parents doivent être unis et travailler ensemble, main dans la main, en accord et complicité, dans ce projet de vie.

2) Il est important de se tenir informé au quotidien de la vie de nos enfants et de s’intéresser à toutes les péripéties que nos enfants traversent à l’école ou a l’extérieur.

3) Il nous faut connaitre les amis qu’ils fréquentent. Il est fondamental de se renseigner sur le quartier qu’on va habi-ter, afin que les enfants bénéficient d’un bon entourage.

4) Bien choisir l’école qui correspond a l’enfant. N’hésitez pas a insister en cas de refus d’admission. Faites appels aux associations et au Rabbanim pour vous aider le cas échéant.

5) Donnez des limites a vos enfants, n’est en aucun cas un manque d’amour, au contraire. 6) Consacrez un moment chaque soir à vos enfants. Assoyez-vous avec eux pour discuter, faire leurs devoirs ou

régler les éventuelles difficultés qu’ils auraient rencontres dans la journée. Habituez vous à gardez le contact avec vos enfants en discutant avec eux même une simple discutions.

7) Pour les parents obliges de faire des allez retour vers la France. Ne devenez pas un invité d’honneur dans votre propre maison. Rattrapez le temps perdu lorsque vous êtes présents. Passez un maximum de temps en famille et tentez de vous tenir informé et d’être toujours impliqué dans l’éducation de vos enfants.

8) Rappelez-vous que votre passage sur terre est, avec l’aide de Dieu, un travail constant pour progresser, se re-mettre en question et se rapprocher de la vérité et l’éducation de nos enfants est essentielle dans ce passage.

9) Liez vous à des sages qui comprennent l’éducation des enfants, afin qu’ils vous accompagnent et vous guident tout au long des différentes étapes de leur progressions.

Enfin, avant tout, levez les Yeux vers Dieu qui nous a permis de retrouver notre Terre. Mettons toute notre confiance en Lui. Et forcement avec l’aide de Dieu, nous réussirons à éduquer comme il se doit nos en-fants sur la Terre d’Israël.

Amen

R. David Naccache chlita

Rav David Naccache - Tel: 09-8873562 - [email protected]

Ilouy Nichmat Fortune bat Garcona

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L a p u d e u r p r o t è g e l e c o r p s La femme qui fait pécher un grand nombre de gens doit réfléchir : si son abandon des principes de la pudeur peut amener des catastrophes sur toute la communauté d’Israël, à plus forte raison sera-t-elle elle-même impliquée dans ces catastrophes, et si elles ne surviennent pas aujourd’hui, elles surviendront demain. C’est pourquoi la femme fera bien de prendre garde à ne pas porter dans la rue des vêtements qui attirent l’attention sur elle, car elle suscite ainsi de nombreux maux sur sa propre tête. Malheur à celle dont les vêtements l’accusent et qui risque d’être punie ! Alors, ses vêtements resteront dans l’armoire sans qu’elle puisse les porter, car si ses vêtements sont assurés, ce n’est pas le cas de son corps, rien ne garantit qu’il ne lui arrivera rien. En revanche, une fille d’Israël pudique qui porte des vêtements convenables est assurée que son corps sera protégé et restera en bonne santé par le mérite de la mitsva de la pudeur, qui est très grand. Le prophète Michée dit : « Je vais te dire, ô homme, ce qui est bon et ce que Hachem te demande : uniquement de faire la justice, d’aimer la générosité et de te conduire discrètement avec ton Dieu » C’est la volonté du Créateur, la discrétion, la pudeur. Heureuse celle qui s’efforce de faire la volonté de son Créateur. Et par le mérite de la pudeur, nous mériterons des fils et des filles.

Co mbi e n e s t g r a n d e l a r é c o m p e n s e d ’ u n e f e m m e p u d i q u e L’ouvrage Malbouchei Kavod (chapitre 8) écrit : Combien est grande la récompense d’une femme pudique dans ses actions et dans sa tenue ! En effet, « Ta femme est comme une vigne fertile dans l’enceinte de ta maison », la femme doit se cacher dans un coin de la maison. Et si elle se comporte ainsi, qu’est-il écrit ensuite ? « Tes fils sont comme des plants d’olivier autour de ta table ». Pourquoi des plants d’olivier ? De même que les feuilles de l’olivier ne tombent pas, en hiver ou en été, et qu’il a toujours plus d’importance que les autres arbres, de même les fils de cette femme seront plus importants que tous les autres fils du monde. De plus, son mari connaît toutes sortes de bénédictions, en haut comme en bas, en fortune, enfants et petits-enfants. C’est ce que dit le verset : « Car ainsi sera béni l’homme qui craint Dieu ». Et il est écrit : « Hachem te bénira de Sion, tu verras la paix de Jérusalem tous les jours de ta vie, et tu verras les fils de tes fils ; paix soit sur Israël !» Les Sages ont également dit : Quelle est la récompense d’une femme pudique ? Que toute femme qui se dissimule, même si elle est une fille d’Israël, est digne d’épouser le Grand Prêtre, et de donner naissance à des Grands Prêtres. Ainsi qu’il est écrit : « Tout l’honneur de la fille du roi est à l’intérieur, elle est vêtue de vêtements d’or » (Midrach Tan’houma Bemidbar 3).

L a p u d e u r e s t l e v é r i t a b l e B o n h e u r Y a-t-il un plus grand bonheur pour l’homme que de voir un fils ou une fille suivre le bon chemin et se comporter correctement et discrètement ? En particulier s’ils sont arrivés à un niveau respectable et que tout le monde les loue et les glorifie. Quel immense plaisir en tirent alors les parents ! En revanche, y a-t-il une plus grande peine pour les parents que de voir leur enfant quitter la voie de Dieu ? Même si c’est un seul enfant qui n’est pas dans le droit chemin, alors tout le travail de leur vie leur semble vain et vide. Et de quoi dépend ce grand bonheur, ou ce grand chagrin, dans la réussite ou l’échec des enfants ? Les Sages nous révèlent que cela dépend de la pudeur de la femme, comme l’écrit le ‘Hafets ‘Haïm : « La femme doit aussi toujours réfléchir à une chose bien connue, à savoir qu’une femme qui se conduit avec pudeur mérite des enfants tsadikim, des fils talmidei ‘hakhamim qui éclairent le monde par leur Torah et leur droiture. » De cette façon, elle en tirera profit en ce monde et dans le monde à venir, et méritera aussi après sa vie de se trouver dans le monde d’en haut, dans la demeure de Dieu, en toute gloire, comme l’écrit le Zohar dans la parachat Be’Houkotaï sur le verset « Honore ton père et ta mère » : si les enfants suivent la bonne voie, ils honorent leurs parents dans le monde à venir même après leur mort. « Et tous ceux qui les voient reconnaissent qu’ils sont une descendance bénie de Dieu ». Au contraire, si la femme ne se conduit pas avec pudeur, elle aura des fils qui se conduiront mal, et dans le monde d’en haut le père et la mère seront honteux que soit sorti d’eux un fils qui irrite le Saint béni soit-Il. C’est pourquoi la femme doit s’habituer à la pudeur, et ce sera pour elle un bienfait en ce monde et dans le monde à venir.

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N e p a s t r a n s f o r m e r l a r é a l i t é Une femme doit être belle et parée à la maison devant son mari, et cela, on le néglige. On voit que justement à la maison, là où elle doit être bien arrangée et jolie pour son mari, elle s’habille n’importe comment, comme un ramoneur, alors que lorsqu’elle sort dans la rue et doit faire très attention à ne pas se faire remarquer, c’est justement là qu’elle porte des parures féminines et des vêtements soignés. Une femme qui attire l’attention et constitue un obstacle pour beaucoup de gens porte sur elle-même un écriteau : « Je suis la descendante de Yérovam ben Nevat, qui a péché et fait pécher la communauté. » Elle peut être certaine d’aller au Guéhénom. Et si, quand elle marchait dans la rue, cent hommes l’ont regardée, et ont fauté en pensée, qu’elle sache qu’elle envoie cent personnes au Guéhénom et qu’elle subira le châtiment de chacun d’entre eux, parce qu’elle les a fait fauter en se conduisant sans pudeur. Il y a une autre brèche dans le rempart de la pudeur, qui est la suivante : à l’épicerie, dans une boutique ou chez un marchand de légumes, les femmes se conduisent comme si elles étaient les amies du vendeur, et s’adressent à lui par son prénom : « Moché, combien ça coûte ? » Une telle conduite est un grave manque de discrétion, que toute femme doit corriger immédiatement. Il arrive aussi parfois qu’entre voisins et voisines, on s’appelle par son prénom. C’est terrible ! De même, quand des jeunes couples se rendent visite, ils passent du temps ensemble, mangent, bavardent, se sourient. Le devoir de tout juif est de fuir ce genre de choses comme la peste, comme nous l’ont enseigné nos Maîtres : « Il n’y a pas de garant en ce qui concerne les relations interdites » ! (Tiré de la brochure Keness HaTseniout (« Réunion sur la pudeur »)

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La Force d’une Mère Juive

Il était une femme pas religieuse d’une famille éloignée, qui grâce a Dieu est parti écouter un séminaire de Baaley Techouva. Cette même mère juive qui était loin de faire la Torah et les Mitsvot, après le séminaire reçu de nouvelles lumières, sa Néchama repris des force pendant ce séminaire et décida de prendre sur elle Hol Torah et comme elle était mariée, décida d’aller s’acheter des foulards pour cacher ses cheveux comme doit le faire une bat Israël.

Mais en rentrant chez elle, toute Tsniout, elle eu un grand choc car la bas l’attendais sa fille de 14 ans, qui vivait dans ce monde comme sa mère l’avait éduqué jusqu’à maintenant très éloigné de la Torah . Quand cette fille, âgée de 14 ans, vit sa mère , elle déclara d’un ton dur et insolant que sa mère ne ferrait pas Hazara Bitchouva et changerait toute sa maison à la suite de sa conversion car elle l’avait éduqué d’une manière non religieuse et ainsi la fille voulu rester. Et cette fille dans son insolence pris les foulards que sa mère avez acheté et les découpa et chaque vendredi juste avant l’entrée de Chabbat elle débrancha la prise de la plaque électrique pour que sa mère mange froid et se moquer constamment de sa mère.

La mère très triste partit voir une rabbanite psychologue, qui après lui avoir longuement parlé et parler à sa fille ne put lui conseiller que de s’armer de patience de prier et pleurer car seul la porte des larmes n’est pas fermée. Cette histoire voyez vous dura quelques années, des longues années ou la fille toujours rebelle et isolante continua à rendre la vie insupportable à une mère triste et briser.

Après 4 longues et douloureuses années la mère rencontra de nouveau la rabbanite qui les yeux remplis de larme lui annonça que sa fille était enfin revenu Bitchouva, et quand la rabbanite lui demanda par quel miracle cela arriva, la mère lui répondit qu’elle n ’en sava i t r ien . La rabbanite alla voir la fille et lui demanda la raison de ce changement et fut surprise de la réponse de la fille: « un vendredi en rentrant de l’armée plus tôt que d’habitude je surpris ma mère en train de pleurer dans le salon, elle ne s’avait pas que j’étais la, dans le couloir, je l’écoutais en silence surprise par ses paroles.

Elle disait Mon Dieu , pardon mon Dieu ! Pardon, excuses moi d’avoir sali ce Diamant, cette unique Diamant que avec toute ta gentillesse, tu ma donnais il y a de cela 18 ans. Mon Dieu aides moi à nettoyer cette unique Diamant que tu m’as offert. Aides moi mon Dieu ! Aides moi !

De peur qu’elle ne me voit, je suis reparti pour revenir quelques heures après, j’étais choqué, ma mère à qui pendant ces 4 dernières année j’ai fais la vie impossible, elle m’appelle son unique Diamant. Elle pleurait et priait pour moi ! Combien j’ai pus regretter mon comportement envers elle, combien je m’en voulu.

Je décida sans plus attendre de me mettre a mon tours a changer et revenir vers Dieu.

Mesdames, vous qui êtes des mères juives, certaines d’entre vous dans la religion d’autres peut être encore éloignés, pour le moment, mesdames n’attendez pas qu’ils soit trop tard et des aujourd’hui prenez sur vous de donner l’exemple à vos filles.

Page 16 Zivoug Agoun le Aurelie Margalite bat Ra’hel

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Sommaire : 0177380681

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SEDER de TOU BICHVAT Si l’on mange un fruit pour la première fois cette année on récite :

שהחינו וקימנו והגיענו לזמן הזה, אלהינו מלך העולם' ברוך אתה ה

Baroukh' attah Adonaï-Elohénou, mélekh' aolam, chéhé'eyanou vekiyyémanou, veigianou lazemân azé

Loué sois-Tu Éternel, notre Dieu, Roi de l 'univers, qui nous as fait vivre et atteindre cette époque-ci. Mais on ne répète pas la bénédiction pour un deuxième fruit nouveau au même repas.

GATEAUX AU BLE OU A L’ORGE

Le Blé Avant la consommation, on récite :

אלוהינו מלך העולם בורא מיני מזונות' ברוך אתה ה

Baroukh' attah Adonaï-Elohénou, mélekh' aolam, boré miné mézenot

Loué sois-Tu Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui crées toutes sortes d'aliments.

FRUITS DE LA VIGNE

Le Vin Ici on boit une coupe de vin ou de jus de raisin, après avoir fait la bénédiction :

אלוהינו מלך העולם בורא פרי הגפן' ברוך אתה ה

Baroukh' attah Adonaï-Elohénou, mélekh' aolam, boré peri agfen

Loué sois-Tu Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui crées le fruit de la vigne.

FRUITS DE L’ARBRE

Avant la consommation, on récite : אלוהינו מלך העולם בורא פרי העץ' ברוך אתה ה

Baroukh' attah Adonaï-Elohénou, mélekh' aolam, boré peri aets

Loué sois-Tu Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, qui crées le fruit de l'arbre. 1 - L’Olive 2 - La Datte 3 - Le Raisin 4 - La Figue 5 - La Grenade 6 - Le Cédrat 7 - La Pomme 8 - La Noix

(Vous pouvez bien sur rajouter des fruits chacun selon c’est envie.)

FRUITS DE LA TERRE

Avant la consommation, on récite : אלוהינו מלך העולם בורא פרי האדמה' ברוך אתה ה

Baroukh' attah Adonaï-Elohénou, mélekh' aolam, boré peri adama

Loué sois-Tu Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, qui crées le fruit de la terre.

Page 18 Atsla’ha Reouven ben Tsipora

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Honi Hameagal et le Caroubier Au temps jadis vivait, en terre sainte, un homme pieux, le savant Honi. Les gens révéraient sa sainteté et D.ieu, qui l’aimait, Lui aussi, exauçait tous ses vœux, écoutait chacune de ses prières. Une année, une grande sécheresse s’abattit sur le pays. Le ciel restait clair, pas la moindre goutte de pluie ne venait rafraîchir le sol aride.

- « Que va-t-il advenir de nous ? » se lamentaient les Juifs. Si cela continue, le blé ne lèvera pas et nous mourrons tous de faim.

Emplis de crainte et de désarroi, ils se rendirent chez Honi :

- « Honi ! » s’écrièrent-ils, « toi seul peux nous sauver. Demande à D.ieu de nous envoyer la pluie. »

Honi acquiesça d’un signe de tête et sortit dans la rue. A l’aide d’un bâton, il dessina dans la poussière un cercle et, se plaçant en son centre, il s’exclama :

- « Seigneur ! Sache que je ne quitterai pas ce cercle, que la pluie ne soit venue l’effacer. Je Te prie de la faire tomber et de ne pas laisser Ton peuple dans la détresse. »

A peine Honi avait-il fini de parler que des nuages dans le ciel virent masquer le soleil brûlant. Un vent violent se leva et, avant que quiconque ait pu réagir, une pluie torrentielle se mit à tomber. Honi regarda le cercle qu’il avait tracé sur le sol s’effacer sous l’ondée et, lorsqu’il eut complètement disparu, il retourna chez lui satisfait. A partir de ce jour, les gens ne l’appelèrent plus autrement que Hameagal, ce qui signifie « Celui qui dessine des cercles », et la renommée de Honi ne cessa de grandir.

Après l’averse, la terre se mit à revivre. Les champs et les jardins verdoyèrent, l’air s’emplit de parfums et l’on eût dit que les gens eux-mêmes s’épanouissaient : ils recommençaient à rire et leurs chants s’élevaient de nouveau dans le pays. Un matin, Honi monta sur son âne afin d’aller admirer la campagne. Il se trouvait déjà fort loin de la ville lorsqu’il aperçut un vieux paysan qui plantait un arbuste.

- “La paix soit avec toi, noble vieillard“, dit Honi en le saluant. “Quel arbre plantes-tu là ?”

- “Un caroubier, qui nous donne son pain“, répondit le vieil homme.

- “Et dans combien de temps se montreront les premier fruits ?“

- “Dans 70 ans.“

Après un instant de réflexion, Honi reprit :

- “J’apprécie, certes, ton travail, mais je ne le comprends point. Nous ne savons même pas ce qu’aujourd’hui nous réserve, et toi, tu t’occupes de demain. Pourquoi te donner tant de mal ?“

- “Je ne suis pas aussi savant que toi, répondit le vieillard, et ma réponse est simple : je ne fais que répéter après mes ancêtres une chose qu’ils faisaient et que je trouve bonne. Les arbres qu’ils ont plantés m’offrent encore des fruits, c’est pourquoi je plante à mon tour des arbres qui, un jour, réjouiront mes petits-enfants.“

- “D.ieu seul sait si tu as raison“, lui dit Honi, “mais une chose est sûre : tu as déjà suffisamment travaillé dans ta vie. Il ne te reste pas beaucoup d’années, tu ferais donc mieux de te reposer. “

Sur ces mots, Honi prit congé du vieillard et poursuivit son chemin. Il était juste midi. Comme il avait grand faim, Honi prit son fouet et mena son âne vers une caverne rocheuse qui se trouvait à proximité et dont l’ombre semblait l’inviter au repos. Il attacha l’animal au-dehors et alla s’asseoir seul à l’intérieur de la caverne. Au moment où il sortait le pain de sa sacoche, son corps fut pris d’une grande faiblesse, telle qu’il n’en avait pas encore jamais ressentie. Ses mains et ses pieds s’alourdirent, comme si d’énormes pierres les eussent plaqués au sol, ses yeux se fermèrent tout seule et Honi, sans même être conscient de ce qui lui arrivait, sombra dans un profond sommeil. Il dormit très longtemps, et ne put ainsi voir l’entrée de la caverne se couvrir d’un lierre touffu, dont les surgeons poussaient de plus en plus vite. Ils arrivèrent bientôt jusqu’à Honi qu’ils encerclèrent de la tête aux pieds dans un filet étanche. L’endroit fut plongé tout entier dans le silence. Un étrange enchantement sépara la caverne du reste du monde et l’esprit du sommeil qui y régnait ne fut troublé ni par les chants des oiseaux ni par le souffle du vent.

Des années s’écoulèrent, personne ne savait où était Honi ni ce qu’il était devenu. Son fils grandit, puis se maria, sa femme mourut, et les amis du savant oublièrent peu à peu son allure et sa voix. D’autres jours se succédèrent, qui devinrent des semaines, des mois, des années, et les gens continuaient de naître et de mourir. Mais Honi ne revenait pas et seuls les rabbins versés dans la sainte doctrine se souvenaient encore de lui.

Un jour enfin, le lierre qui entourait Honi se dessécha. Le filet qui entourait le corps du savant tomba en poussière et celui-ci s’éveilla. Il sortit de la caverne pour retourner en hâte chez lui, mais au lieu de l’âne, il ne trouva plus qu’un petit tas d’os.

- “Que s’est-il donc passé ?” pensa-t-il, perplexe.

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Jetant un coup d’oeil autour de lui, il ne reconnut rien. Sur l’emplacement des champs poussait un bois, sur celui du vignoble s’étendaient des jardins. Il n’y avait nulle part âme qui vive, si ce n’est un homme, un peu plus loin, qui ramassait les fruits d’un grand arbre. S’approchant de lui, Honi s’aperçut que son panier était plein de cosses de caroubes.

- “La paix soit avec toi”, dit-il en saluant le paysan. “Je vois que tu récoltes le fruit de ton travail.”

L’homme considéra Honi avec étonnement :

- “Tu sembles sage”, lui dit-il, “mais tes paroles sont insensées. Ne sais tu donc pas que le caroubier ne donne des fruits qu’au bout de 70 ans ? Cet arbre a été planté par mon grand-père. Il ne vit plus depuis longtemps et, pourtant, comme tu le vois, son travail n’était pas vain.”

Honi sentit son coeur se serrer.

- “J’ai dormi 70 ans !” pensa-t-il avec effroi. “Que faire maintenant ? A qui vais-je pouvoir m’adresser ?”

Il se dirigea vers la cité où il vivait jadis, mais ne retrouva ni sa maison, ni la rue où elle s’élevait.

- Ne connaissez-vous pas le fils de Honi ? demanda-t-il aux gens. Mais tous secouaient la tête négativement. Enfin, après de longues recherches, il rencontra une vieille femme qui put lui répondre : – “Le fils de Honi est déjà mort, et c’est son fils qui gère son bien. Tu peux aller le voir.”

Honi se fit indiquer le chemin et arriva bientôt à une demeure qu’il reconnut avec peine pour sa maison natale. Un homme de haute stature vint au-devant de lui.

- “Que désires-tu ?” s’enquit-il.

- “Je suis le père de ton père, répondit Honi. Durant 70 ans, je suis resté dans une grotte sous la puissance d’un envoûtement, mais le charme est levé et je reviens chez moi”.

L’homme toisa Honi d’un air soupçonneux : – “Si tu veux un morceau de pain, tu peux le dire sans détours, inutile d’inventer des histoires absurdes”, répliqua-t-il sèchement. “Attends-moi, je t’apporte quelque chose à manger.”

Honi rougit d’humiliation et ses yeux s’emplirent de larmes. Il se détourna sans mot dire et reprit son chemin. “Mon petit-fils ne me connaît pas”, pensait-il amèrement, “mais les savants n’auront sans doute pas oublié mon nom.” Jetant un coup d’œil autour de lui, Honi constata qu’il se trouvait justement devant la synagogue. Il y entra et aperçut un groupe de rabbins étudiant les Ecritures :

- “Vous qui connaissez la Loi d’Israël”, dit-il aux hommes, “permettez-moi de me pencher avec vous sur les mystères de l’enseignement divin !”

Les rabbins accueillirent Honi dans leur cercle et ils poursuivirent ensemble leur étude. Honi les dépassait tous par ses connaissances, personne ne se montrant aussi docte :

- Tu es aussi sage que l’était à son époque Honi Hameagel”, dit le rabbin le plus âgé en le louant.

- “Mais je suis Honi ! s’écria le savant tout joyeux. Vous ne me reconnaissez donc pas ?”

Les rabbins se détournèrent de lui :

- “Pourquoi ce mensonge ? ” firent-ils tristement. “Ton savoir ne te suffit pas, tu réclames également les honneurs des saints ?”

Alors, Honi quitta les lieux encore plus affligé qu’il n’y était entré. Il erra dans les rues, à la recherche de ses amis et de ses connaissances, mais tous étaient morts depuis longtemps. Les gens passaient à côté de lui indifférents, il ne se trouvait personne pour le saluer ou le convier à sa table. Honi se retrouvait seul, plus solitaire qu’un étranger perdu dans quelque pays lointain.

- “Si je ne connais personne et si personne ne me connaît”, soupira-t-il tristement, “à quoi me sert mon savoir ? Le vieillard qui plantait le caroubier pour ses petits-fils était bien plus heureux. Il vit à présent dans leur mémoire, ils se souviennent de lui avec amour. Mais moi, je suis parfaitement inutile. Mon petit-fils ne me reconnaît pas, et les savants me prennent pour un imposteur. Pourquoi donc, Seigneur, continuerais-je à vivre ?”

Soudain, Honi ressentit une grande fatigue et eut envie de se reposer. Il sortit de la cité et marcha sans arrêt, jusqu’à ce qu’il retrouvât le rocher connu. Pénétrant dans la caverne, il s’étendit sur la terre, épuisé, et mourut. Ainsi, D.ieu avait-il exaucé son dernier vœu, et le lierre qui cacha le corps de Honi, plus jamais ne disparut de la caverne.

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par: le Rav Shalom Arush Shlit”a

Un certain jour, le petit Na'hman entendit que les 'hassidim envisageaient d'aller rendre visite au grand Tsadiq de leur génération, Rabbi Ya'aqov Yossef de Pollnoi.

Même s'il n'était âgé que de cinq ans, le petit Na'hman désirait ardemment voir Rabbi Ya'aqov Yossef en personne.

Le petit Na'hman supplia les 'hassidim : “S'il vous plait, s'il vous plait, emmenez-moi avec vous !” Le petit Na'hman continua : “Je veux tellement voir le saint Rabbi Ya'aqov Yossef ! Je vous supplie de m'emmener avec vous !”

À l'époque où vivait le petit Na'hman – il y a plus de deux cents ans – un long voyage dans une carriole tirée par un cheval n'était pas seulement difficile, mais également dangereux. Les 'hassidim doutaient fortement qu'un petit garçon de cet âge pourrait endurer les épreuves d'un tel voyage. Conséquemment, ils refusèrent de prendre le petit Na'hman avec eux. Tous montèrent à bord de la carriole dont les chevaux étaient prêts à s'élancer. Ils étaient impatients de commencer leur voyage. Le petit Na'hman refusa de baisser les bras. Il ferma très fort ses yeux et chuchota : “S'il te plait, Hachem, rends-moi service ! Je désire de toutes mes

forces voir le visage du grand Tsadiq. Permets aux 'hassidim d'avoir pitié de moi afin qu'ils puissant m'emmener avec eux.” Tandis que le petit Na'hman priait de la sorte, il se tenait devant les chevaux afin de les empêcher de partir.

Rabbi 'Haïm Krosner fut impressionné par la détermination du petit Na'hman et son désir de rendre visite au Tsadiq. Soudainement, il le saisit par les bras et le leva de toutes ses forces pour le mettre dans la carriole ! “Je serais enchanté de prendre soin d'un petit garçon qui possède un désir si grand pour la Sainteté. Quelle joie sera la mienne de l'aider à aller voir le Tsadiq à Pollnoi !” dit Rabbi 'Haïm.

“Je serais enchanté de prendre soin d'un petit garçon qui possède un désir si grand pour la Sainteté. Quelle joie sera la mienne de l'aider à aller voir le Tsadiq à Pollnoi !” dit Rabbi 'Haïm.

À suivre, avec l'aide de D-ieu…

Le Petit Na’hman

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Jeu des 10 Plais

Voici la règle du jeu : Tous les joueurs lancent le dé. Celui qui a le plus de points peut commencer. Le gagnant est celui qui arrive le premier sur la case FIN.

Case 01 : Moché Rabenou ne se croit pas capable d'obéir à DIEU. Tu dois passer ton tour. Case 02 : Moché Rabenou et Aaron se rendent en Égypte. Tu peux jouer encore une fois. Case 03 : Les Israélites font cuire des briques. Faire 5 ou 6 avec le dé pour continuer. Case 04 : première plaie : l'eau devient du sang. Donnes le nom du fleuve. Case 05 : deuxième plaie : les grenouilles. Saute dix fois comme une grenouille. Case 06 : troisième plaie : les moustiques. Passe ton tour. Case 07 : quatrième plaie : les mouches venimeuses. Recules de deux cases. Case 08 : cinquième plaie : les animaux sont malades. Tu dois reculer d'une case. Case 09 : sixième plaie : les ulcères. Tu dois passer deux fois ton tour. Case 10 : septième plaie : la grêle. Tu dois faire un 1 ou un 2 pour continuer. Case 11 : huitième plaie : les sauterelles. Avances de 4 cases. Case 12 : neuvième plaie : l'obscurité. Tu dois passer ton tour. Case 13 : dixième plaie : la mort des premiers-nés . Pessah. Tu peux rejouer.

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Tout d'abord, une question se pose : comme tout dans ce monde dépend de la Providence divine et est voulu pour la réparation de l'homme et du monde, il est donc certain que la nature de la femme ne lui permet pas de supporter la critique. Pourquoi une telle disposition ? Quelle est sa signification ? Pourquoi la nature de la femme est-elle si sensible à ce propos ? Pourquoi n'a-t-elle pas une âme propre à supporter les remontrances ?

Le principe du miroir

J'ai entendu cette réponse à cette question de mon maître, le Rav Éliézer Berland chelita. Alors que j'étais encore un jeune homme, le lui avait demandé de me guider au sujet de la paix domestique. Il me donne deux conseils fondamentaux :

- Selon le Arizal, la femme est le miroir de l'homme. Par conséquent, tout ce que je vois chez ma femme, une inca-pacité ou un défaut quelconque, indique un message qui m'est destiné.

- Je dois toujours m'abstenir de critiquer ma femme, même si elle commet la pire des transgressions ou la chose la plus ignoble.

Il est nécessaire de souligner que le message qui m'est destiné s'applique à tous les domaines ; à celui des relations entre l'homme et Hachem (D-ieu) et aux défauts à corriger dans ma spiritualité. Je vois alors chez ma femme, com-me dans un miroir, les défauts que je possède. Dans d'autres domaines à corriger, ma femme me montre souvent simplement la qualité de ma relation envers elle.

Par exemple : si je la respecte vraiment, elle me respecte aussi. En revanche, si elle ne me respecte pas, cela indi-que que je ne la respecte pas non plus. Si j'accorde à ma femme la première place dans mes préoccupations, elle m'accordera aussi la première place dans les siennes, et ainsi de suite.

Ces deux conseils fondamentaux dépendent l'un de l'autre. En effet, puisque l'homme voit que chaque défaut de sa femme est un reflet de lui-même, il ne doit pas essayer de corriger sa femme en la critiquant, mais il doit réfléchir sur lui-même, chercher comment il est affecté par ces insuffisances et les corriger. Ensuite, le défaut se corrigera auto-matiquement chez sa femme.

Lorsque le principe du miroir est connu, il devient alors facile de se garder de formuler la moindre des critiques, mê-me pour la plus grande faute commise, car l'homme apprend une leçon de chaque défaut constaté chez sa femme, en se bornant à corriger chez lui ce qu'il voit chez elle.

Voici la règle : la Saint béni soit-Il montre à l'homme chez sa femme ce qu'il doit corriger. Il doit apprendre une leçon de chaque défaut et erreur constatés chez sa femme pour les corriger. C'est comme un homme se tenant devant un miroir et voit sa silhouette reflétée avec ses défauts. Il est évident que les défauts n'appartiennent pas au miroir, mais qu'ils proviennent de lui. S'il voit son col tordu, il ne chercher pas à corriger le miroir, mais le col en question. Ainsi, le mari voit chez sa femme ce qu'il doit lui-même corriger. Il doit savoir qu'elle n'est qu'un miroir et que c'est à lui de se corriger.

Voilà la réponse à notre question : pourquoi la Créateur créa-t-Il la femme si sensible à la critique ? C'est que le Créateur béni soit-Il ne veut pas que le mari critique et corrige sa femme, mais qu'il se corrige lui-même !

Si le Créateur avait voulu que le mari corrige sa femme, Il aurait donné à la femme une âme propre à supporter les remontrances ; cependant, Il ne veut pas que le mari critique sa femme. Le Créateur veut qu'il voie chez elle ce qui nécessite réparation et qu'ainsi, il soit poussé à se corriger. Il a donc créé la femme de telle façon que lorsque le ma-ri la critique, elle ne peut l'accepter et toute la paix du ménage s'effondre. Par conséquent, la seule solution pour cor-riger les insuffisances constatées chez la femme consiste, pour le mari, à se corriger lui-même, comme il le ferait devant un miroir.

Cela est aussi la réponse essentielle à la question : comment le mari corrige-t-il sa femme ? Il doit savoir que lors-qu'il se corrige, il corrige sa femme et cela, sans qu'il ait besoin de prononcer un seul mot à ce sujet !

En fait, tout le mariage est dirigé vers ce but : le mari doit se corriger et c'est la raison pour laquelle les hommes sont obligés d'observer le précepte du mariage, tandis qu'une femme qui veut rester seule n'est pas tenue, en principe, de se marier. Il est donc clair que le mariage fut institué seulement pour l'homme.

On peut dès lors comprendre cet enseignement du Arizal : la femme est déjà réparée et ne se réincarne que parce qu'elle est forcée de descendre dans ce monde pour réparer son mari.

par: le Rav Shalom Arush Shlit”a

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Chaque femme est donc “programmée” pour accomplir ce projet : le repentir de son mari. Chaque erreur, défaut et insuffisance dans la spiritualité du mari, cause une réaction automatique et prévisible de sa femme. À l'opposé, tout bien, vertu et élévation du mari, cause aussi une réaction automatique et prévisible chez la femme. Nous étudierons lors d'un prochain article quelle sont ces réaction afin de les comprendre, connaître leurs allusions et apprendre comment se corriger.

Réfléchir et comprendre

Puisque la femme est le miroir de son mari, ce dernier doit apprendre à l'observer. Comment doit-il interpréter ce qu'il voit et parvenir aux bonnes conclusions ? Afin de nous faire comprendre, nous citerons plusieurs exemples concrets où la femme sert de miroir à son mari et chaque lecteur ajoutera de lui-même ce qui lui correspond en priant Hachem qu'Il l'aide à reconnaître le message divin dans chaque défaut perçu chez sa femme.

1) Le Créateur dirige le monde entier selon le principe de mesure pour mesure (mida kénégued mida) et chaque juif est appelé l'ami de Saint-béni soit-Il, comme dans le Cantique des Cantiques où l'assemblée d'Israël est appelée “Mon amie.” Le Créateur montre donc à l'homme ce qu'Il pense de lui par l'intermédiaire de sa femme. Par exemple, si sa femme ne l'écoute pas, c'est le signe qu'il n'écoute pas le Saint béni soit-Il. Si elle ne l'honore pas, c'est qu'il n'honore pas Hachem béni soit-Il, et ainsi de suite.

2) De même, le Créateur procède par allusions pour montrer au mari ce qu'il doit corriger, par l'entremise de sa fem-me. Par exemple, si la femme est coléreuse, il doit travailler sur la colère. Si sa femme néglige un certain devoir, c'est qu'il le néglige aussi. Si sa femme est impudique, c'est parce qu'il regarde lui-même des femmes impudiques et ainsi de suite.

3) Le Créateur procède aussi par allusions en utilisant toutes les situations de la paix domestique. Par exemple, un mari orgueilleux est contredit et méprisé par sa femme. Un mari débauché est fuit par sa femme qui ne supporte pas d'être touchée par lui, etc. Face à une paix domestique compromise, le mari doit automatiquement réfléchir et com-prendre quel est son travail dans ce monde et donc se corriger.

4) La femme montre aussi à son mari quelle relation il entretient avec elle, comme il est dit (Proverbes 27:19) : “Comme dans l'eau le visage répond au visage, de même le coeur de l'homme répond à l'homme.” Ainsi, sa condui-te lui montre donc exactement la vraie relation qu'il a envers elle. S'il la traite vraiment comme une reine, il verra qu'elle le traite vraiment comme un roi.

5) Nos Sages de mémoire bénie, ont enseigné que celui qui a une “mauvaise femme” ne verra pas l'Enfer. On s'in-terroge dans la Guémara sur la leçon à en tirer et on répond qu'il doit l'accepter avec amour. C'est-à-dire que l'hom-me doit accepter avec amour le fait qu'il a une mauvaise femme et ainsi, sa punition de l'Enfer sera expiée.

J'ai entendu de mon maître, Rabbi Yits'haq Bender zatsa’’l., qu'une femme n'est pas seulement appelée “une mau-vaise femme” lorsqu'elle injurie ou frappe son mari, mais aussi lorsqu'elle cause le moindre désagrément chez son mari, comme celle qui est désordonnée, malpropre, etc. Il est rapporté dans la Guémara Yévamoth 63 que même lorsqu'elle prépare un bon repas en lui tournant le dos afin de l'outrager, on la considère comme une “mauvaise fem-me.” De même, une femme qui est trop ordonnée et propre est aussi appelée “mauvaise” car il est difficile de vivre dans un musée.

Un mari ayant une telle femme et qui souffre d'elle de diverses manières, doit savoir qu'elle n'est pas “mauvaise” en-soi. S'il en souffre, c'est qu'il le mérite, car il n'y a pas de souffrance sans faute. Si le Créateur lui a donné une fem-me désordonnée, malpropre, coléreuse, offensante, etc. il le mérite et pourquoi devrait-il se plaindre auprès de sa femme ? Est-elle responsable des souffrances qui lui reviennent ? Elle n'est que le bâton du Saint béni soit-Il et au lieu de lui faire la morale, c'est lui qui devrait recevoir les reproches du Saint béni soit-Il, justifier le décret céleste, s'éveiller et se repentir.

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Les parents doivent être sensibles et faire attention à l’âme de leurs enfants. Ils doivent savoir qu’il y a des moments où l’enfant a besoin d’être gâté. Par exemple, l’enfant dit qu’il ne se sent pas bien et qu’il ne veut pas aller à l’école. Les parents voient bien que leur enfant n’est pas malade, mais ils doivent comprendre que l’enfant a besoin qu’on le laisse rester à la maison. Evidemment, il s’agit là de cas d’exception et non à une mauvaise habitude que l’enfant a prise. Si cela se répète à plusieurs reprises et plus qu’il n’en faut il faut essayer d’éclaircir la situation. Mais si cela n’arrive pas du tout souvent, il faut savoir fermer les yeux.

Si l’on sait qu’il y a aussi des bas dans la vie quotidienne de l’enfant, cela donne aux parents une bonne approche : comment savoir renoncer tout en encourageant et en renforçant l’enfant. Comme dans l’exemple que nous avons rapporté, les parents peuvent dire à l’enfant : « Tu peux rester à la maison aujourd’hui si tu le souhaites. Il est vrai que tous les jours tu fournis beaucoup d’efforts et aujourd’hui cela t’est difficile. Ce n’est pas grave. Reste à la maison, repose-toi et prends des forces. »

Si l’on suit ce chemin, non seulement on aide l’enfant à grandir sans stress superflu, mais on lui apprend à savoir par lui-même qu’il y a des jours et des situations où l’on n’a plus de forces et que l’on a besoin de s’accorder du temps aussi à soi-même. C’est une chose que beaucoup de parents n’apprennent pas assez à leurs enfants. On ne leur apprend pas à se confronter aux échecs et aux chutes, et ainsi lorsqu’ils grandissent ils ne se laissent pas de temps pour se remettre de leurs chutes. Ils deviennent alors stressés et sont brisés et ils transmettent à leur tour cette pres-sion à leurs enfants, et le cercle vicieux continue ainsi de tourner.

La connaissance du chemin de la vie :

Il est extrêmement important d’apprendre cela à ses enfants : il y a des choses dans la vie qui ne vont pas toujours bien, qui ne fonctionnent pas ! A ce sujet, Rabbénou Hakadoch que l’homme doit se montrer patient envers lui mê-me. Et ce principe, les parents doivent l’apprendre à leurs enfants et cela dépend de leur comportement vis-à-vis d’eux : ils doivent se montrer patients et indulgents avec eux lorsqu’ils sentent qu’il y a quelque chose qui ne va pas, ou qu’ils ne se conduisent pas comme il faut.

Il existe de multiples raisons pour lesquelles dans le Ciel on décide que tout ne doit pas aller comme il faut pour les êtres humains. De nombreuses fois, comme il est rapporté dans le livre « Le Jardin de la Foi », cela est une allusion au fait que l’homme doit réparer quelque chose. Quelquefois c’est pour lui faire comprendre que la réussite n’est pas automatique, quelquefois c’est pour le réveiller à changer d’attitude, ou pour se rapprocher d’Hachem etc. Comme il est écrit dans Torah 361, lorsque l’homme tombe, cela est voulu par le Ciel pour l’éveiller à se rapprocher d’Hachem et pour qu’il reparte de zéro, qu’il tourne la page. Bien sûr, il ne faut pas qu’il commence à s’apitoyer sur son sort et qu’il pense qu’il est un pêcheur et un fauteur, mais uniquement qu’il prenne un nouveau départ et qu’il s’éveille à se rapprocher d’Hachem.

Il est évident qu’il est très difficile d’énumérer et d’expliquer toutes les raisons pour lesquelles tout ne marche pas comme on le voudrait. C’est pour cela, que l’homme doit accepter cette réalité comme elle est et ne pas se rabaisser d’aucune manière. L’homme doit aussi apprendre ce principe à ses enfants pour ne pas qu’ils grandissent avec cette mauvaise habitude.

Pour cela nous allons rappeler ici que bien que nous ayons appris qu’il est important pour l’homme d’avoir un certain ordre de vie, une certaine connaissance de soi, qu’il atteigne les objectifs qu’il s’est fixé, et qu’il soit tenace pour obtenir ce qu’il veut en spiritualité, cela doit être ac-compagné de compréhension de soi, de patience et même de renoncia-tion. Chacun doit prier et demander à Hachem de l’aider et de le diriger dans le bon chemin.

Ainsi donc, si quelque chose ne va pas chez l’enfant c’est une occasion de lui apprendre qu’ainsi va la vie, et lui donner tous les ustensiles pour se confronter avec les échecs, les chutes et les difficultés qui se présenteront.

C’est le message principal que nous avons essayé de faire passer dans nos livres pour enfants comme par exemple dans le livre sur Avraham Avinou où nous montrons que même pour Avraham Avinou, ça n’allait pas au début…

par: le Rav Shalom Arush Shlit”a

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Le chemin des justes :

En effet, ce sont souvent des choses que l’on ne raconte pas sur les Tsadikim, les justes. En général lorsque l’on raconte des histoires sur les Tsadikim, on ne relate que leurs réussites et on leur peint un portrait parfait comme si tout était allé toujours bien pour eux sans aucune faille ni difficulté. Celui qui entend cela pense alors qu’il n’a aucune chance d’être un jour un Tsadik. En effet, chez lui tout n’est pas parfait, et selon ce qu’il a appris, chez les Tsadikim tout se passe toujours comme prévu et ce serait donc une perte de temps que d’essayer d’être bien parce que de toutes les façons il ne pourra jamais être un Tsadik.

Tout cela est faux, entière- ment faux, et au contraire il faut raconter les épreuves et les difficultés qu’ont traversé nos Tsadikim. Il faut raconter les confusions et les faiblesses auxquelles ils ont dû faire face et la manière dont ils se sont renforcés et ont surmonté cela comme dans le livre « Chivhei Haran », « les Louanges du Ran » que lorsque l’on commence à le lire on aurait plutôt tendance à penser qu’il aurait dû s’appeler « les échecs du Ran » Dans ce livre, on raconte comment tout était compliqué pour Rabbénou Hakadoch , comment il n’arrivait pas à étudier les Michnayot et qu’il a dû pleurer encore et encore jusqu’à ce qu’il arrive enfin à apprendre les Michnayot . On raconte aussi comment il lui était difficile de s’isoler afin de parler à Hachem et comment il sentait alors que l’on ne faisait pas attention à lui et qu’on l’éloignait. Mais en réalité, c’est cela la vraie louange de Rabbénou Hakadoch : malgré toutes les difficultés il possédait une volonté extraordi-naire et que grâce à cela il a pu se renforcer et grandir. A chaque fois, il recommençait du début. Jusqu’à ce qu’il mérité ce qu’il a mérité.

Attention ! Fragile !

Les parents ont un mauvais penchant qui les pousse à faire des remarques et des reproches à leurs enfants lorsque quelque chose ne va pas. Ils en arrivent même à les humilier, et cela n’est pas étonnant parce qu’ils se conduisent envers eux-mêmes de la même façon. Ils se rabaissent et ne voient pas les points positifs. Ainsi donc, ils agissent pareil envers leurs enfants selon ce « système dévastateur ». Détruire son âme ou celle des ses enfants c’est le mauvais penchant par définition. Chacun doit se répéter cela sans cesse : détruire c’est la définition du mauvais pen-chant. Construire c’est celle du bon penchant. Le bon penchant c’est encourager l’enfant, lui rappeler ses qualités, ses point positifs, ses réussites. Par exemple : « Aujourd’hui tu as bien prié. Tu m’as procuré beaucoup de plaisir lorsque tu as accompli telle et telle Mitsva. A présent, quelque chose ‘est pas allé selon tes espérances ? Nous al-lons prier, et la prochaine fois, Hachem T’aidera et tu réussiras ».

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Il faut savoir que le Créateur nous a octroyé un grand cadeau : un cadeau grandiose et très doux, un des plus grands que nous ayons jamais reçus de Lui, béni soit-Il : l’heure de la prière dans l’isolement. Quiconque veut goûter le paradis dans sa vie et connaître le bonheur doit s’exercer à pratiquer une heure d’isolement par jour.

La prière libère l’homme et celui qui mérite d’étudier la prière et sa pratique, est déjà délivré [sur ce sujet, nous vous conseillons de lire notre série d’articles “Nos prières”]. Afin de comprendre ce sujet, méditons cette histoire rapportée par notre saint Maître sur “le maître de la prière”, en ne citant ici que ce qui est pertinent pour notre propos.

Notre Maître raconte comment le maître de la prière rapprochait le monde entier à Hachem et ne s’occupait que de louanges et des glorifications d’Hachem. Il pénétrait dans un village et parlait avec le premier venu sur le but dans la vie, lui disait qu’il n’existe aucun autre chose dans le monde, que de servir Hachem béni soit-Il. Ensuite, il prenait celui qui s’éveillait à ses paroles et l’emmenait chez lui, loin du village.

Il racontait comment une tempête avait bouleversé le monde entier et dispersé toute l’humanité. Ensuite, les gens s’étaient rassemblés et avaient recherché le but de l’existence. Mais chaque groupe se trompait. L’un choisit l’honneur, un deuxième la parole, un troisième le crime, un quatrième la débauche et un cinquième l’argent qui est la pire des erreurs. Chacun se trompait selon la stupidité de son entendement, sauf un qui prit pour but la prière.

Le roi, ses sujets, ses saints et ses serviteurs se dispersèrent eux aussi dans la tempête. Or, le maître de la prière était aussi un des sujets du roi. Les sujets du roi se regroupèrent principalement grâce au mérite du maître de la prière et tous se retrouvèrent ensemble. Alors, il fut nécessaire de purifier le monde entier de toutes les erreurs et des désirs qui étaient la cause de leur égarement. Bien que tous les sujets du roi étaient saints et purs, ils déléguè-rent le maître de la prière.

Selon l’expression de notre saint Maître : “A présent, le saint groupe était à nouveau rassemblé. Ils envoyèrent le maître de la prière vers les pays où chaque groupe suivait un certain défaut, afin de les corriger, les purifier et les faire revenir chacun selon son pays et sa propre stupidité, car le monde entier s’était égaré et il était certain que le maître de la prière avait le pouvoir de les faire revenir vers le bien”. Fin de citation en ce qui nous concerne (en vérité, chacun doit lire cette histoire en entier).

Cette histoire nous enseigne une très grande règle de vie : seule la prière peut délivrer le monde dans son ensemble et chacun en particulier ! En réalité, la rédemption, c’est la prière ! Comme nous le voyons dans cette histoire, où celui qui fut envoyé pour purifier le monde entier était précisément le maître de la prière ! Car il était le seul à pouvoir épurer le monde de sa stupidité.

Une question se pose : Pourquoi le maître de la prière est-il le seul à pouvoir corriger le monde ? Que possédait-il de plus que les autres justes, les sujets du roi, tous saints et purs ? La réponse est simple : puisqu’il se concentrait uniquement sur la prière, il pouvait enseigner la prière à tout le monde et ainsi mériter de les purifier. Il faut en effet bien comprendre la nature de la rédemption.

La rédemption, c’est la prière ! Le maître de la prière qui partit purifier le monde, leur apprit à prier. De même, lorsque bientôt le Machia’h (le Messie) arrivera, il réparera le monde surtout en apprenant à prier. Comme cela est mentionné à plusieurs reprises dans les écrits de nos saints maîtres, l’essentiel de l’idée du Machia’h est d’amener le monde à une perfection dans la foi et la prière. Comme le déclara notre saint Maître :

Lorsque le Machia’h arrivera, de même qu’aujourd’hui chacun mets les téfilines, ainsi chacun pratiquera une heure d’isolement dans la prière. Comme il est rapporté au nom du Ba’al Chem Tov, le Machia’h apprendra au monde à prier les dix-huit bénédictions dans la pureté. C’est-à-dire que dans la congrégation du Machia’h, on frappera quiconque a une pensée étrangère dans sa prière. La prière est suggérée dans le nom du Machia’h, qui contient les mêmes lettres hébraïques que le mot “mésia’h” (“celui qui parle”).

Il est rapporté aussi dans les écrits kabbalistiques que les deux premiers millénaires de la Création du monde sont consacrés à la réparation des défauts du caractère, les deux millénaires suivants, à l’étude de la Tora et les deux derniers millénaires à la réparation de la prière.

À suivre...

par: le Rav Shalom Arush Shlit”a

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Une fois, il y avait un roi qui avait six fils et une fille. Cette fille était pour lui très précieuse et il l'aimait beaucoup. Il prenait beaucoup de plaisir à compa-gnie…

L'histoire racontée par Rabbi Na'hman est celle d'un roi qui avait sept enfants: six fils et une fille. Comme règle générale, les parents adorent toujours tous leurs précieux enfants. Ainsi, il est certain que le roi adorait ces sept fils. Cependant, parmi ses enfants, c'est sa

fille qu'il préférait. Cette fille fait allusion à l'emouna, la foi en Ha-chem. Rabbi Na'hman a précisé maintes fois que “le plus important est d'avoir l'emouna”. Ainsi, même s'il y a plusieurs choses qu'Ha-chem considèrent comme étant précieuses, l'emouna est la plus im-portante de toutes.

Il est important de savoir que la emouna est une création à part entière. De fait, Rabbi Na'hman a dit (Liqouté Moha-ran I:173) : “L'âme et l'emouna possèdent le même aspect. Il existe un monde d'emouna duquel est pris le trait

d'emouna et le monde de

l'emouna lui-même possède l'emouna en Hachem, béni soit-Il.”

Dans toute la Tora – ainsi que pendant tout le processus de la Création – nous constatons que le nombre sept repré-sente la fondation de toutes les choses. Maintes fois, il est possible de voir la division suivante : “six plus un” qui re-présente la perfection en toute chose. Ceci est une allusion à l'emouna car le nombre sept fait référence à la perfec-tion de chaque détail dans la Création.

En voici quelques exemples :

- Le monde est dirigé par les sept Sefiroth [sphères spirituelles qui émanent d'Hachem] inférieures, dont la septième est appelée “Malkhouth ” (“Royauté”). Les six premières sphères ont un impact direct sur Malkhouth et c'est de celle-ci dont dépend tout le tiqoun (“réparation-perfectionnement”) du monde. De plus, chaque Sefira [singulier de Sefi-roth] possède un trait dominant; celui de Malkhouth est l'emouna.

- Le monde fut créé en six jours et le septième jour (Exode 31:17) : “il se reposa et reprit des forces”. Nos Sages ont appris que la Création a atteint son niveau de perfection uniquement grâce au Chabath et au repos. Par conséquent, la semaine commence avec les six jours de travail, tandis que le septième jour est la “Reine Chabath” qui représente la perfection et l'ultime objectif de l'entière semaine. Le Chabath représente l'emouna.

- Les années sont séparées en deux parties : d'une part, les six premières années pendant lesquelles il est autorisé de travailler la terre ; d'autre part, la septième année qui est l'année de la Chemita, l'année sabbatique, pendant la-quelle nous accordons un repos à la terre. L'année de Chemita dépend entièrement du concept de l'emouna. Durant celle-ci, nous affichons notre confiance totale que le Créateur nous fournira un moyen de subsistance, même si nous ne fournissons aucun effort en ce sens. Ensuite, lorsque sept cycles de sept années se sont écoulés, l'année du Yovel – l'année du Jubilé – est célébrée et cette année aussi est synonyme d'emouna [car pendant cette période, la terre est également laissée au repos].

- Il existe sept planètes qui dirigent les constellations du zodiaque. La perfection du zodiaque est rendue possible grâce à l'emouna, tel que l'a écrit Rabbi Na'hman dans le Liqouté Moharan (I:31) : “La perfection du zodiaque est possible uniquement grâce à l'emouna.”

- Les sept jours de deuil [qui suivent le décès d'une personne] rectifient le défaut d'emouna de la personne défunte. Il y a également les sept jours qu'une personne atteinte de la lèpre doit passer à l'extérieur du campement; les sept jours de purification d'une personne qui est devenue impure en touchant un cadavre ; les sept jours des menstrua-tions ; les sept jours des fiançailles ; dans tous ces cas, ces sept jours permettent de corriger et de perfectionner l'emouna.

- Six années durant un esclave doit servir son maître. La septième année, l'esclave est libéré car il a corrigé son dé-faut d'emouna qui l'avait conduit à l'esclavage.

- Le visage de chaque personne inclut sept “ouvertures” qui doivent toutes être sanctifiées : les deux yeux, les deux oreilles, les deux narines et la bouche. Ces sept ouvertures correspondent aux sept branches de la menora (candélabre) du Beith HaMiqdach (Temple). Ces ouvertures sont appelées des bougies que nous sanctifions et ren-dons parfaites grâce à l'emouna.

par: le Rav Shalom Arush Shlit”a

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- La durée de chaque fête festival (célébration) juif est de sept jours: Soukoth (la fête des cabanes) dure sept jours, comme cela est le cas de Pessa'h (Pâques). D'autre part, même si la fête de Chavou'oth dure un seul jour, [à l'épo-que du Temple] on avait sept jours pour amener le sacrifice rituel. Enfin, nous savons que la perfection de ces trois fêtes est atteinte grâce à l'emouna.

- La Tora est représentée par le nombre sept: les traités de la Michna sont regroupés en six “sedarim” (“ordres”) aux-quels on ajoute un septième : la prière [qui est indispensable pour atteindre] la perfection dans la Tora.

- Les sept bergers [du peuple juif] – Avraham, Yits'haq, Ya'aqov, Moché, Aharon, Yossef et David – représentent l'archétype des leaders de chaque génération. Ces sept bergers sont les gardiens de l'emouna, comme Rabbi Na'hman l'a écrit dans le Liqouté Moharan (I:22).

- Le monde est composé de sept différentes parties : les sept zones climatiques, les sept catégories de métal, les sept sources de sagesse, les sept traits principaux de caractère, les sept catégories d'idolâtrie. L'oeil est également composé de sept parties principales. [Dans le domaine spirituel], il existe sept types de voix, sept types de logique, les soixante-dix “visages“-aspects de la Tora, les soixante-dix taureaux qui étaient offerts en sacrifice [lors de la fête des cabanes], les sept jours de préparation avant l'inauguration du Tabernacle...

Toutes [ces références au nombre sept] représentent la perfection atteinte grâce à l'emouna. Expliquer tout cela en détail dépasse l'envergure de ce livre. En règle générale, le nombre sept représente l'attribut de “Malkhouth” (“la Royauté”), c'est à dire l'emouna. De plus, l'emouna représente la perfection en toute chose comme cela a été expli-qué dans l'abrégé du Liqouté Moharan (I:31) : “La perfection en toute chose est l'emouna et en l'absence de celle-ci, chaque chose devient déficiente. Également, la perfection de la Tora est possible uniquement grâce à l'emouna car toute la Tora y trouve ses fondations; cela s'explique par le fait que l'essence [de toutes les choses] est l'emou-na.” D'autre part, [Rabbi Nathan] a expliqué dans le Liqouté Halakhoth (“Lois de Nida”, loi 2) que l'emouna est le ré-cipient [spirituel] qui permet de recevoir toute les lumières et toutes les réparations [spirituelles] de ce monde. Cela signifie que tous les nombres sept que nous avons mentionnés précédemment atteignent leur perfection grâce à l'emouna.

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La maladie des dettes

Notre génération souffre d'un phénomène extrêmement déplorable : les dettes. Le nombre de personnes atteintes par cette maladie atteint des proportions sans précédent. Lorsque nous devons des sommes importantes d'argent, nous pensons trop souvent de la sorte : “Que puis-je y faire ? Cela fait partie de la vie ! Il n'y a rien pour éviter cette plaie.”

De fait, notre génération est le témoin d'une explosion du nombre de personnes qui souffrent d'un montant d'endettement élevé. Cette véritable épidémie continue de se propager à une allure folle. Rares sont les individus qui réussissent à ne pas tomber dans le cycle vicieux des dettes et qui parviennent à mener leur vie sans se retrouver endettés.

Si l'endettement touchait seulement les personnes en difficulté pour lesquelles chaque jour représente un véritable défi à relever ! Il est indéniable qu'il existe des familles qui se trouvent dans un grand besoin et avec des revenus ne leur permettent réellement pas de mener une vie décente. Dans ce cas, il nous serait facile de comprendre les tentations que représente l'endettement. Leur désespoir pourrait justifier le recours aux emprunts.

À plus forte raison, pourrions-nous comprendre ce phénomène si nous faisions référence à des personnes fainéantes et désœuvrées qui n'acceptent pas de faire face aux responsabilités de la vie. Ces personnes empruntent souvent et sans réfléchir sérieusement aux conséquences de leurs actes. Dans leurs cas, il n'est pas difficile de comprendre les raisons pour lesquelles elles se trouvent submergées par les dettes.

Cependant, à notre grand étonnement, nous constatons un phénomène étrange : ce n'est pas seulement les personnes les plus fragiles de nos sociétés qui sont touchées par l'épidémie des dettes. De fait, des individus sérieux, responsables et qui font souvent partie des couches les plus favorisées de la société s'endettent également. D'une part, leurs revenus sont extrêmement élevés et d'autre part, cela ne les empêche pas d'avoir des dettes très importantes.

Pourquoi ?

Cela nous permet de constater que la triste réalité des dettes ne différencie pas entre ses victimes. Qu'il s'agisse des personnes fainéantes ou de celles qui travaillent dur, des personnes qui se trouvent au bas de l'échelle sociale ou de celles qui sont au sommet : toutes sont touchées.

Nous devons savoir qu'avoir des dettes est une punition du Ciel pour nos nombreuses transgressions. La vie d'une personne qui est endettée… n'est pas une vie ! Devoir de l'argent enlève au débiteur sa joie de vivre, rend précaire la paix conjugale qui règne dans son couple, nuit à l'éducation de ses enfants, ainsi qu'à sa santé. La tension, l'inquiétude et les difficultés deviennent son lot quotidien. Peu importe vers où se tourne cette personne – qu'il s'agisse du domaine matériel ou spirituel – les dommages qu'elles s'infligent sont sans noms.

Comme si cela ne suffisait pas – et pour accentuer la douleur que vivent ces personnes endettées – la spirale des dettes les entraîne dans un cercle infernal où elles demandent un prêt à une personne… simplement pour en rembourser une autre ! De la sorte, les dettes s'accumulent encore plus. Les démarches auprès des banques se multiplient et très vite, leur seul objectif consiste à s'endetter auprès d'un organisme, afin d'en rembourser un autre, que D-ieu nous préserve.

Ces individus mènent une vie misérable. Parmi eux, se trouvent de nombreux propriétaires de commerces importants qui travaillent sans fin dans le seul but de couvrir leurs dettes. Tout ce qu'ils désirent, c'est sortir du cercle effrayant dans lequel ils se trouvent et qui représente un gouffre menaçant et terrible. Même s'ils travaillent de toutes leurs forces – des premières heures du matin, jusqu'aux heures avancées de la nuit – ils ne parviennent pas à se sauver de la misère dans laquelle ils se sont mis. La fin du tunnel qu'ils ont choisi eux-mêmes d'emprunter ne semble jamais s'approcher.

Tout cela est dû à l'ignorance de ces personnes qui ne parviennent pas à discerner le droit chemin et à réfléchir aux solutions adéquates. Avec l'aide de D-ieu, la lecture du “Jardin de la prospérité” nous apprendra où se trouve le chemin qu'il convient d'emprunter. Nous verrons également ce qu'il faut faire afin de ne pas entrer dans le cercle infernal des dettes. En ce qui concerne les personnes qui sont déjà endettées, nous leur enseignerons la façon de sortir de leur situation tragique.

par: le Rav Shalom Arush Shlit”a

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Être endetté : une définition

Pour commencer, posons-nous la question suivante : qu'elle est la personne qui doit être considérée endettée ? La réponse est simple : une personne endettée est une personne qui doit de l'argent à une autre et qui ne peut pas la rembourser.

Cependant, une personne qui doit de l'argent à une autre – mais qui est capable de la rembourser – n'est pas une personne endettée. Ainsi, si vous possédez une hypothèque sur votre logement ou que vous avez emprunté de l'argent à une tierce personne ou à un organisme financier et que vous respectiez les échéances de remboursement, vous n'êtes pas une personne endettée. Également, si vous avez une dette, mais que vous possédez des économies suffisantes pour la couvrir, vous n'entrez pas dans la définition d'une personne endettée.

Nos Sages nous ont enseigné qu'il est interdit d'emprunter de l'argent et de faire des dettes. Cette règle s'applique dans tous les cas, même lorsqu'il s'agit d'une mitswa.

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Pourquoi moi ? Pourquoi je n’ai de nouveaux plus la santé? Pourquoi tu ne me laisses pas tranquille une bonne fois pour toutes? Laisses moi mourir, si tu ne comptes pas me soigner ! ... Tant de fois j’ai dis ces phrases, je les ai crié, pleuré, car mon état de santé du jour au lendemain c’était transformé, moi qui hier travaillais sans relâche, je me suis trouvé en chaise roulante presque complètement aveugle ne pouvant même pas faire ma toilette seul. Les médecins ne me donner que 1 ans tout au plus a vivre dans des souffrances dépassant l’entendement humain. Je restai dans ce petit studio de la rue des chemins vert, seul la plupart du temps, allongé dans ce canapé, à attendre que la mort vienne me délivrer. Ma mère, infirmière de profession en Erets, me proposa de rencontrer un médecin de son hôpital, qui d’après ses dires pourrait soigner ma tumeur au cerveau, (la troisième de mes maladies) mais pour cela il me fallait revenir en Erets. Apres 4 jours d’observations, le médecin me donna un petit comprimé qu’il me demanda de couper en deux et de prendre un moitié 1 fois par semaine seulement, et ceux juste pour tenter de soigner cette tumeur, je dis tenter car malgré le traitement la maladie ne voulait ni ne pouvait me quitter. Apres être partit chez un Rav en Erets qui m’affirma que la raison de ma cirrhose du foie (quatrième maladie) que j’avais, était le raccourcicément de mon prénom Rephael en Rafy et que seulement si je prenais sur mois au moins 3 mois de rester dans un lieu de Torah, tout irait mieux, je repris un début de vie de plus en plus surprenante. Pendant ces 3 mois je fis la rencontre d’un homme qui sans le savoir un jour prendrait un rôle tout particulier dans ma vie. J’ai eu la surprise de voir ma tumeur au cerveau complètement disparaitre après la vérification de mes téfilines de la tête dont les couronnes du nom de Dieu du Chéma Israël étaient toutes effacés. Apres une panoplie de test au bout de ces 3 mois et comme le Rav m’avait “promis” ma cirrhose du foie avait “complètement disparut” à la grande surprise du médecin de l’hôpital, en faite elle était la et pourtant ... D’après ces mots: c’est comme si votre foie été protéger par je ne sais quel force la maladie y est mais elle ne détruit pas le foie, c’est comme le buisson ardent, le feu y est mais le buisson ne se consume pas, c’est un vrai miracle ! Quelques années plus tard, dans un cour de Torah, un Rav m’annonça que mon Mazal “est ici”, je ne compris pas ses mots car dans ma tête je ne croyais pas que je me marierai car quelle personne accepterai de rentrai un pied sain dans un lit d’un malade? Je ne chercher plus, même si j’espérais je ne voulait y croire, le même soir en effet pendant ce cours mon meilleur ami me demanda avec qu’elle genre de femme je désirerai me marier, et tout simplement, mes yeux se posèrent sur cette fille, la montrant à mon meilleur ami, j’étais loin de me douter que le Rav parler d’elle quand il ma dit “ton Mazal est ici”. A la fin du cours, elle avait disparut et c’est seulement 1 ans après que j’ai eu le mérite de la retrouver après une prière sincère à Hashem qui me la fit apparaitre devant moi de la manière la plus claire possible. Cette fille, avait toutes les qualités que je désirais trouver chez ma femme: la bonté, la gentillesse, la délicatesse, la compréhension et surtout la Tsniout. Cette fille était la réponse a toutes mes prières, mes questions, mes supplications, son aspect extérieur était le reflet de son intérieur. Quand je lui est parle de mes maladie ses paroles étaient claires: “à mes yeux tu es en très bonne santé, j’ai confiance en Hashem”. Quand, après quelques rencontres, la question du mariage arriva, ensemble nous somme partit voir son père, cette homme que j’ai connu pendant les 3 mois de Torah que le Rav m’avait prescrit, qui en fut ravi. De vous dire que tout est toujours facile que les problèmes n’existent pas C’EST FAUX ! Mais sachez que aujourd’hui je comprend mieux pourquoi moi, pourquoi il ne m’a pas laissé mourir à cette même période, et le remercierai jamais suffisamment pour tous les bienfaits qu’Il dans sa miséricorde et sa gentillesse m’a donné. Comme le Rav Arie au nom de Rav Moche nous a enseigné : “ Le monde est la Galerie d’Art du Seigneur, des gens sont prêts à payer des millions pour un tableau comme La Joconde, Portrait de Mona Lisa, par Léonard de Vinci; Un tableau d’une femme qui ne vous sourie pas quand vous rentrer chez vous à la maison. Qui ne vous prépare pas des petits plats quand le soir vous rentrez fatiguer du travaille. Qui ne vous donnes pas de beaux enfants. Qui ne se lève pas tôt pour vous préparer votre café le matin. Juste un tableau d’une femme sans vie, pour qui les gens seraient prêt a payer des sommes astronomiques pour l’obtenir alors que pour votre femme? Combien serez vous prêt à dépenser? Ce tableau vivant, ce joyau offert par Hashem, façonner juste pour vous? Toute la Création dans ses moindres détails a été fais pour nous, même si aujourd'hui il fait gris, derrière les nuage se cache le soleil. Ne perdez pas votre temps à vous apitoyer sur votre sort mais au contraire Remer-ciez Hashem de chaque instant offert car au résultat : TOUT EST POUR LE BIEN.

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L’accomplissement d’un dirigeant La Paracha de Chemot constitue l’histoire d’une Galout, l’exil et l’asservissement des Enfants d’Israël en Egypte, que nos Sages considèrent comme le prototype de tous les exils qui allaient suivre et des persécutions qui allaient toucher le peuple juif. C’est aussi l’histoire de l’accomplissement du dirigeant juif le plus parfait, Moché.

Tout ce que la Torah nous relate à propos de Moché est en effet une leçon pour le dirigeant juif. On nous dit que la mère de Moché, Yo’hévèd, naquit “ entre les murs de la frontière ” de l’Egypte quand la famille de Yaakov se rendit dans ce pays. Cela, signifie que Yo’hévèd n’appartenait ni à la “vieille génération” née en terre Sainte, pour laquelle la Galout resterait toujours un monde étranger et inconnu, ni à la génération née en Egypte, pour laquelle l’état d’exil représentait le plus naturel et évident aspect de la vie. Elle oscillait plutôt entre ces mondes, signifiant par là qu’elle a une connaissance intime des circonstances de la Galout de même qu’une vision transcendante pour la dépasser. Ainsi, Yo’hévèd fut-elle la femme dont les entrailles pouvaient recevoir et celle qui pourrait éduquer celui qui allait sauver les Enfants d’Israël de leur exil. Les circonstances de la naissance de Moché donnent une leçon sur l’altruisme demandé à leur dirigeant.

Yo’hévèd et Amram s’étaient séparés quand Pharaon avait décrété que tous les nouveau-nés mâles seraient jetés dans le Nil. Leur fille aînée, Myriam leur en fit le reproche : “Votre décret est plus sévère que celui de Pharaon : Pharaon a décrété d’annihiler les mâles mais votre action portera sur l’ensemble des enfants d’Israël”. Amram et Yo’hévèd réalisèrent qu’en tant que dirigeants dont les actions seraient imitées par les autres, ils devaient s’élever au-dessus du danger personnel et de l’angoisse nés du fait d’engendrer des enfants dans des temps aussi terribles. Le résultat de leur remariage fut la naissance de Moché.

Le nourrisson et l’enfant

Quand Moché naquit, la “ maison fut emplie de lumière ” attestant de son futur comme luminaire de l’humanité. Mais immédiatement cette lumière dut être cachée, car comme tous les nouveau-nés mâles, il risquait constamment d’être découvert par les assassins de bébés sous les ordres de Pharaon. Il fut alors place dans le Nil, mal protégé par une fragile corbeille de jonc et partageant potentiellement le sort des bébés jetés dans le Nil.

Ici une nouvelle leçon peut être tirée : le dirigeant ne peut survenir d’ “en-haut”, mais il doit partager le sort de son peuple. C’est la leçon que devait enseigner D.ieu Lui - Même en apparaissant d’abord à Moché dans un Buisson ardent : “Je suis avec eux dans leur affliction”. Mais le fait que Moché fut placé dans le Nil ne servait pas seulement de démonstration d’empathie avec la souffrance d’Israël : c’était aussi la première étape de sa libération.

Nos Sages nous expliquent que Pharaon ordonna que tous les enfants mâles soient jetés dans le Nil parce que ses astrologues lui avaient prédit que le sauveur d’Israël périrait par l’eau (cette prédiction fut accomplie de nombreuses années plus tard quand Moché sera empêché d’entrer en Israël à cause des “ eaux de la discorde ”). Le jour où Moché fut place dans le Nil, les astrologues de Pharaon l’informèrent que celui qui avait été destiné à sauver le Peuple Juif avait déjà été jeté à la rivière et que le décret était révoqué. Nourrisson de trois mois, apparemment passif par rapport aux événements l’entourant, Moché avait déjà commencé à accomplir son rôle de sauveur du peuple juif. Grâce au complot ingénieux de Myriam, Moché est nourri et élevé par sa propre mère, dans sa tendre enfance.

Mais ensuite, il est conduit dans le palais de Pharaon pour être élevé comme membre de la famille royale. Moché doit être à la fois un esclave hébreu et un prince égyptien. Pour conduire son peuple, il doit partager son sort ; pour défaire les forces qui les asservissent, il doit infiltrer la citadelle de la royauté égyptienne. Il doit “ aller chez Pharaon ” (Chemot 10 :1) et gagner la connaissance intime de l’essence de sa puissance et de sa vitalité.

Le défenseur d’Israël

Les premières actions de Moché à être explicitement relatées par la Torah soulignent deux tâches essentielles d’un dirigeant : défendre son peuple de la menace extérieure et sauvegarder son intégrité intérieure. Le jour où Moché atteint l’âge adulte, “il sort vers ses frères” et “voit leur affliction” ; ses années dans le palais de Pharaon ne l’ont pas rendu insensible à cette tribu d’esclaves hébreux ni à leur souffrance. Il voit un Egyptien battre à mort un hébreu. Il est oblige d’agir, sacrifiant, par cette action unique, sa vie privilégiée de membre de la classe dominante et liant son sort à celui de ses frères.

Dès le lendemain, Moché agit à nouveau, cette fois pour intervenir dans une querelle entre deux Juifs. Voyant ses deux frères en conflit, il comprend soudain que la source de leur esclavage n’est pas la puissance égyptienne mais leur propre désunion intérieure et que la clé de leur rédemption réside dans le rétablissement du sens de la solidarité et de la responsabilité parmi les membres de la nation d’Israël qui souffre.

De ces deux démonstrations de l’esprit de dirigeant qu’animait Moché, l’on aurait pu s’attendre à ce qu’il se prête immédiatement à son rôle de dirigeant d’Israël. Mais d’abord il devait devenir un berger.

Page 38 Dediez ce cours à la personne de votre choix

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Le berger fidèle

Parce que le rôle du chef des enfants d’Israël n’est pas seulement de défendre, de sauver, d’enjoindre et de gouverner mais aussi et essentiellement de nourrir, Moché est le sauveur d’Israël, leur maître et leur législateur mais aussi leur Raaya Méhémna, leur “berger fidèle” et un “berger de foi”, signifiant par là qu’il est celui qui pourvoit à leurs besoins, à la fois matériellement et spirituellement, nourrissant leur corp de manne et nourrissant leur âme de foi.

Ainsi Moché est-il conduit d’Egypte vers un Midian lointain pour devenir berger du troupeau de Yithro. Le Midrach relate comment un autre berger, David, apprit l’art de la royauté en prenant également soin de troupeaux de son père: il faisait d’abord paître les jeunes agneaux sur l’herbe tendre avant de laisser les vieux moutons se nourrir sur le milieu du champ et enfin permettait aux jeunes et robustes moutons de se nourrir d’herbe plus drue. Un chef ne peut simplement montrer le chemin, un maître ne peut se contenter d’enseigner ; il doit “ diriger son troupeau, don-nant à chacun les conseils, les directives et la connaissance d’une manière qui peut être absorbée et ingérée.

Le Midrach évoque également comment un jour, un jeune agneau s’enfuit du troupeau dont Moché avait la charge. Moché le poursuivit jusqu’à ce que l’animal arrive à une source et se mette à boire. Quand Moché rattrapa l’agnelet, il s’écria : “ Oh ! J’ignorais que tu avais soif ! ” Il prit le fuyard dans ses bras et le porta jusqu’au troupeau. Le Tout Puissant s’exclama : “Tu es miséricordieux avec un jeune agneau, tu prendras soin de Mon troupeau, le Peuple d’Israël!”.

Outre démontrer la compassion de Moché, l’incident comporte un autre enseignement important: Moché réalisa que le jeune agneau ne s’était pas enfui du gros du troupeau par malice ou par méchanceté, mais simplement parce qu’il avait soif. Par le même biais, quand un Juif s’aliène de son peuple, à D.ieu ne plaise, c’est seulement parce qu’il a soif. Son âme est assoiffée de donner un sens à sa vie, mais les eaux de la Torah lui ont échappé. Ainsi erre-t-il dans des domaines étrangers, cherchant à apaiser sa soif.

Quand Moché comprit cela, il fut apte à devenir un chef pour Israël. Seul un berger qui ne se hâte pas de juger un agneau fuyard, qui est sensible à la raison de sa désertion, peut le prendre avec miséricorde dans ses bras et le ramener chez lui.

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Le chemin long et court

La ligne droite est bien le plus court chemin entre deux points et, apparemment, le chemin le plus sûr vers la ville; mais en réalité, il conduit vers une impasse. Le 24 Tévet (cette année le 29 décembre) était la date anni-versaire de la disparition de Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, le fondateur du ‘hassidisme ’Habad. Rabbi Yehochoua ben ‘Hananiah dit: “un jour, un enfant a obtenu le meilleur de moi-même. J’étais en voyage et je rencontrai un enfant à un carrefour. Je lui demandai: “où est le chemin vers la ville?” et il me répondit: “ce chemin- ci est court et long, et ce chemin là est long et court”. J’empruntai le chemin “court et long”. J’atteignis bientôt la ville mais trouvai son abord obstrué par des jardins et des vergers. Je dus donc rebrousser chemin et dis à l’enfant: “Mon fils, ne m’as-tu pas dit que c’était là le plus court chemin?”. L’enfant répondit: “Ne t’ai-je pas aussi dit qu’il était long?” (Talmud Erouvin 53b).

Dans la vie également, il y a un chemin “court mais long” et un chemin “long mais court”. Dans son Tanya, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi jette les fondements de l’approche ‘hassidique ‘Habad de la vie. Sur la page de garde de sa “Bible du ‘hassidisme”, il définit son ouvrage ainsi: “(Ce livre) est basé sur le verset (Deutéronome 30 :14) ‘Car [la Torah et ses préceptes] est quelque chose qui est très près de toi, dans ta bouche, dans ton coeur, que tu peux faire’ pour expliquer, avec l’aide de D.ieu, combien c’est véritablement excessivement près, d’une façon longue et courte”.

La Torah et ses commandements constituent le plan divin de la Création, traitant de la manière précise dont Il veut que la vie soit vécue et Son but à accomplir dans la Création. Mais peut-on réellement mener une vie comme l’ordonne la Torah? Peut-on s’attendre de manière réaliste à ce que “Monsieur tout le monde” conduise chacun de ses actes, chacune de ses paroles et de ses pensées en accord avec les prescriptions les plus exigeantes de la Torah ?

La Torah elle-même est assez claire sur le sujet : “Car la Mitsva que Je t’ordonne en ce jour ne t’est pas inaccessible ou éloignée de toi. Elle n’est pas dans les cieux… ni au-delà de la mer… Elle est plutôt très proche de toi, dans ta bouche, dans ton coeur, pour que tu puisses l’accomplir”. La Torah n’est pas un idéal abstrait, un point de référence vers lequel tendre, mais un but concret et accessible .

Mais comment ?

Dans le Tanya, Rabbi Chnéour Zalman développe l’approche ‘Habad, une approche de la vie dans laquelle l’esprit et l’intellect jouent un rôle essentiel et directif. Tout d’abord, l’homme doit étudier, comprendre et méditer sur les vérités essentielles de l’existence: la réalité de D.ieu qui transcende tout, qui embrasse tout et qui pénètre tout; la racine et l’essence de l’âme et son lien intrinsèque avec le Créateur; la mission de l’homme dans la vie, les défis qui lui sont lancés et les ressources dont il dispose pour l’accomplir. Puisque ces concepts sont extrêmement subtils et abstraits, il faut peiner, exercer “une tâche de l’âme et de la chair” pour les saisir et établir avec eux un lien.

L’étape suivante dans cette approche est de traduire cette connaissance et cette compréhension dans les émotions. Parce que le Créateur a empreint la nature humaine d’une supériorité innée de l’esprit sur le coeur, la compréhension, l’assimilation et la méditation sur ces concepts divins suscitent le développement des émotions appropriées dans le coeur : l’amour et la crainte de D.ieu. L’amour de D.ieu” est défini par Rabbi Chnéour Zalman comme un désir insatiable de s’unir à Lui et d’être joint à Son essence; la “crainte de D.ieu” est la répulsion absolue envers tout ce qui fait une barrière entre Lui et l’homme.

En dernier ressort, quand une personne a orienté ainsi son esprit et ainsi transformé son coeur, son observance de la Torah ne devient pas seulement possible mais un besoin pressant. Il aspire à l’accomplissement des Mistvot dans chaque fibre de son être puisqu’elles constituent le pont entre lui et D.ieu, les moyens, et les seuls moyens, par lesquels il peut se lier à son Créateur. Et chaque transgression de la vo-lonté de D.ieu, aussi attractive soit-elle pour sa nature physique, est littéralement révoltante pour lui, puisqu’elle rompt sa relation avec D.ieu et va à l’encontre de sa véritable nature.

Mais l’on peut arguer: pourquoi passer ma vie à suivre ce régime contraignant de l’esprit et du coeur ? Pourquoi devrais-je lutter pour comprendre et ressentir ? Pourquoi ne pas emprunter l’approche directe: ouvrir les livres et suivre les instructions ? Je suis un simple Juif et atteindre un état si spirituel comme la “compréhension du Divin”, l’amour de D.ieu et la “crainte de D.ieu sont loin de mes aptitudes. Je connais la vérité, je sais ce que D.ieu veut de moi, la Torah édicte les “fais” et “ne fais pas” de la vie très clairement. J’ai une nature matérialiste et égocentrique ? Une inclination innée au mal et aux désirs auto-destructeurs ? Je peux les contrôler. Ma foi, ma détermination et ma volonté feront le travail.

Page 40 Parnassa Tova David ben Ra’hel ; Shlomo ben Miriam

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Ceci est néanmoins le chemin court mais long. Comme la droite, ligne la plus directe entre deux points, elle nous conduit de façon erronée le plus directement à la ville ; mais en réalité, cette approche directe nous mène vers une impasse. Comme pour la route que Rabbi Yehochoua choisit en premier lieu, elle semble mener tout droit vers la ville, mais en fait elle n’y mène jamais jusqu’au bout. Car c’est une voie de bataille incessante, la scène d’un duel perpétuel entre l’âme animale tournée vers elle-même et l’âme Divine qui aspire à la spiritualité. En réalité, l’homme a reçu le libre arbitre, l’endurance morale et la force spirituelle nécessaires pour relever chacun de ses défis mo-raux ; mais la possibilité de l’échec, à D.ieu ne plaise, existe aussi. Quel que soit le nombre de ses triomphes, de-main il sera confronté à une nouvelle épreuve. Dans la voie courte mais longue, il se peut qu’il gagne bataille après bataille, mais jamais une victoire décisive dans la guerre de la vie.

Par contre, la “voie longue mais courte” est tortueuse, escarpée, fatigante et longue comme la vie elle-même. Elle est pleine de hauts et de bas, de déceptions et de frustrations. Elle exige chaque mesure de résistance intellectuelle et émotionnelle que peut rassembler l’être humain. Mais c’est une route qui conduit régulièrement et sûrement à la destination désirée. Quand on finit par acquérir une aptitude et un goût intellectuel pour le Divin, quand on dévelop-pe un désir pour le bien et une répulsion pour le mal, la guerre est gagnée. La personne s’est transformée en quel-qu’un dont chaque pensée, chaque action et chaque acte sont naturellement harmonisés avec sa nature essentielle et son but dans la vie.

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La communauté Et D.ieu parla à Moïse et à Aaron, en terre d’Egypte, en ces termes: “.…Parlez à toute la congrégation d’Israël… et ils prendront pour eux mêmes, chaque homme, un agneau par famille, un agneau par maison… Et vous le garderez à l’abri jusqu’au quatorzième jour de ce mois; et toute la communauté de la congrégation d’Israël en fera l’abattage vers le soir… Et ils mangeront la viande cette nuit-là, rôtie dans le feu, avec des Matsot et des herbes amères… “ (Exode 12 : 1-8)

L’homme est une créature solitaire. Aucun habitant du monde de D.ieu n’arbore un sens de l’individualité aussi pro-noncé et déterminé que celui que cultive l’être humain; aucune autre créature ne se perçoit elle-même comme aussi distincte et séparée de son prochain qu’il ne le fait.

Et pourtant, il est aussi la plus sociable des créatures, tissant des liens inextricables de relations familiales et com-munautaires dans sa quête pour être reconnu et accepté par les autres. Jamais content d’être simplement lui même, il se regroupe selon la profession, la nationalité ou d’autres critères qui lui fourniront une définition de lui-même transcendant sa personne.

S’il est conscient d’une contradiction entre son identité personnelle et son identité communautaire, cela ne diminue en rien son besoin et son aspiration aux deux. Car tout en étant convaincu qu’il est ce qu’il fait de lui-même, il sait aussi que seul, il est moins que ce qu’il est et que ce qu’il peut être. Selon les mots du grand Sage Hillel: “si je ne suis pas pour moi-même, qui est pour moi? Et si je ne suis que pour moi-même, que suis-je?”.

L’offrande de Pessa’h

Nous sommes confrontés au paradoxe d’Hillel, chaque jour, dans de nombreux aspects. Dans la propre vie d’Hillel, il prit la forme d’une question législative de Torah qui servit dans son ascension à la tête de son peuple: l’offrande de Pessa’h devait-elle être apportée quand le 14 Nissan tombait le Chabbat?

A l’époque du Temple de Jérusalem, le principal véhicule du service de l’homme pour son créateur étaient les Kor-banot (offrandes animales et végétales) offertes sur l’Autel à D.ieu. Les Korbanot appartenaient principalement dans d e u x c a t é g o r i e s : 1. les offrandes individuelles (Korbanot Ya’hid) apportées par des particuliers, comme don, pour remercier D.ieu de Sa générosité pour une miséricorde personnelle, ou pour réparer une transgression. 2. Les offrandes communes (Korbanot Tsibour) telles que celles qui étaient apportées matin et après-midi par le Peuple Juif comme entité et qui provenaient d’un fonds auquel tout un chacun contribuait annuellement par le don d’un demi-

Chékel. Alors que la plupart des offrandes appartiennent entièrement à une catégorie ou à l’autre, l’offrande de Pes-sa’h dans les deux à la fois. D’un côté, elle possède certains traits (comme le fait qu’elle soit achetée avec des fonds personnels et mangée par ceux qui l’ont apportée) qui la définirait comme une offrande individuelle; mais par ail-leurs, certains de ses aspects sont caractéristiques des offrandes communes (ainsi le fait qu’elle fût apportée en masse par “l’entière communauté de la congrégation d’Israël”).

Quand le 14 Nissan, le jour où l’on apportait le Korban Pessa’h, tombait un Chabbat, la question de sa catégorie de-venait cruciale. En effet, la loi de la Torah interdit d’apporter des sacrifices personnels le Chabbat mais permet et même impose les offrandes communes. L’offrande de Pessa’h devait-elle donc être considérée comme une offrande individuelle que l’on ne pouvait apporter le Chabbat ou comme une offrande commune dont l’obligation avait la pré-séance sur l’interdiction de travailler le Chabbat?

Le Talmud relate qu’une année, alors que le 14 Nissan tombait Chabbat, les chefs du Sanhédrin (la plus haute cour législative de la Torah) ne purent résoudre la question. Hillel, un érudit nouvellement arrivé de Babylonie en Terre Sainte, démontra que l’aspect communautaire est l’élément dominant de l’offrande de Pessa’h signifiant par là qu’el-le devait être apportée même quand le moment coïncidait avec Chabbat. En reconnaissance de son érudition supé-rieure, les chefs du Sanhédrin démissionnèrent et placèrent Hillel à leur tête.

Yichayahou et Yirmyahou

Faisant écho à la description de Moïse de l’Exode comme un temps où D.ieu prit une nation du sein d’une nation, le prophète Yé’hezkiel décrit l’événement comme la naissance du Peuple Juif. Avant l’Exode, les Juifs partageaient un heritage ancestral commun, une culture, mais ils ne constituaient pas une nation; en ce premier Pessa’h, la nation Israël” naquit.

Ainsi, Pessa’h peut être vu comme représentant la prééminence du communautaire sur l’individuel, le point où de nombreuses personnalités s’unissent en une mission et une identité communes. En réalité, comme le montra Hillel, dans l’offrande de Pessa’h, c’est l’élément communautaire qui domine et détermine le statut hala’hique du Korban.

Page 42 Zivoug Agoun à Ilan Yaakov; Michael Binyamin; Anael Gomara bnei Miriam

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Dans ce cas, pourquoi cette offrande n’est elle pas exclusivement communautaire comme les autres? Pourquoi est-ce un mélange de l’individuel et du communautaire, dans lequel les deux éléments trouvent leur expression et leur suprématie? Parce que le dessein de confondre les nombreuses individualités en un seul peuple ne constitue pas l’oblitération de l’individualité, mais l’inclusion de la personnalité distincte de chaque membre, dans un tout commun. La communauté n’est pas seulement le véhicule de la transcendance des limites de l’individualité et l’accomplisse-ment d’un but impossible par des individus encombrés de leur ego; c’est aussi le cadre dans lequel chacun peut dé-velopper au maximum et réaliser sa supériorité personnelle.

Notre relation avec D.ieu inclut à la fois les “offrandes individuelles” qui représentent la dévotion de nos ressources personnelles à D.ieu et les “offrandes communes” qui expriment l’engagement de notre individualité à une mission commune. Mais l’offrande de Pessa’h, qui joua un rôle formateur dans notre naissance comme peuple, doit apparte-nir aux deux catégories.

En tant qu’offrande qui marque la naissance de la nation Israël, elle doit exprimer notre sens communautaire, com-me Peuple de D.ieu; et c’est en réalité son thème dominant. Mais elle doit aussi exprimer la vérité que même si nous mettons de côté nos différences pour nous vouer à un but commun, nos forces individuelles et nos vulnérabilités continuent à nous définir comme des entités distinctes et uniques. Elle doit exprimer la vérité que le paradoxe de l’individualité et de la communauté est au coeur de qui et de ce que nous sommes et que la tension entre ces deux tendances est une composante nécessaire et désirable de notre relation avec D.ieu.

Même à la fin des jours, quand toute l’histoire humaine culminera dans l’âge divinement parfait et harmonieux de Machia’h, cette dualité continuera à définir notre identité. La Rédemption ultime sera une rédemption commune où, comme le décrit le prophète Yirmyahou, “une grande communauté retournera ici”; mais ce sera également la réalisa-tion de la vision de Yichayahou d’un temps où “vous serez rassemblés un par un, Ô Enfants d’Israël”.

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Le Zohar se réfère à Moché comme “Raaya Mahémna”, une expression que l’on peut traduire à la fois par “le berger fidèle” et “le berger de la foi”. Ce dernier sens implique que Moché est “celui qui donne la foi” à Israël, qu’il est source et guide dans la foi d’Israël en D.ieu.

En fait, quand la Torah évoque la foi d’Israël en D.ieu, lors des miracles de l’Exode, elle dit: “et ils crurent en D.ieu et en Son serviteur”, utilisant le meme verbe (“Vayaaminou”, “et ils crurent”) pour connoter la foi en Mo-ché et dans le Tout-Puissant.

Dans son commentaire sur le verset, le Midrach Me’hilta pousse jusqu’à en déduire que “celui qui croit en Mo-ché, croit en D.ieu”. Le Talmud va même plus loin appliquant la même démarche en ce qui concerne les Sages et les érudits dans la Torah de toutes les générations. Citant le verset (Deutéronome 30: 20) “aimer l’Eternel ton D.ieu et s’attacher à Lui”, il demande: “est-il possible de s’attacher au Divin?” et répond: “mais tous ceux qui s’attachent à un érudit dans la Torah, la Torah les considère comme s’ils s’étaient attachés à D.ieu Lui-Même” (Talmud Ketoubot 111b).

Un principe fondamental de la foi juive est qu’il n’existe aucun “intermédiaire” entre D.ieu et Son monde; notre relation avec Lui n’est facilitée par aucune “tierce partie”. Quelle est donc la signification du rôle de nos diri-geants et des érudits dans la Torah en ce qui concerne notre foi et notre attachement à D.ieu?

Le facteur de la conscience

L’explication, dit Rabbi Chnéour Zalman de Liady dans son Tanya, réside dans la compréhension de la méta-phore “père/fils” employée par la Torah pour décrire notre relation avec D.ieu. “Vous êtes les enfants de l’Eter-nel votre D.ieu” dit Moché dans Deutéronome 14: 1. Alors que nous sommes encore en Egypte, D.ieu parle de nous comme “Mon enfant premierné, Israël” (Exode 4: 22).

De quelle façon D.ieu est-Il notre “père”? Il existe bien sûr des parallèles évidents. Comme un père, D.ieu nous crée, sub- vient à notre subsistance et nous guide. Il nous aime avec l’amour illimité et indulgent d’un père.

Mais Rabbi Chnéour Zalman pousse plus loin la métaphore, examinant la dynamique physiologique et psycho-logique du modèle père/fils et l’utilise pour mieux comprendre les relations que nous entretenons avec les hom-mes et avec D.ieu.

Une particule de matière microscopique, qui a son origine dans le corps du père, déclenche une génération de vie. Dans le giron de la mère, une cellule unique se développe en un cerveau, un coeur, des yeux, des oreilles, les ongles des orteils…; bientôt ils émergent au monde pour fonctionner en un être humain, pensant, sentant et agissant.

Physiquement, ce qui a été originellement dans le corps et le psychisme du père est maintenant un individu séparé et distinct. Toutefois, à un niveau plus profond, l’enfant reste inséparable de celui qui l’a engendré. Se-lon les paroles du Talmud: “Un fils est un membre de son père”. Au coeur même de la conscience de l’enfant réside une vérité à laquelle il ne peut échapper: il est l’enfant de son père, une extension de son être, une pro-jection de sa personnalité. Dans leurs corps, ils sont devenus deux entités distinctes ; en essence, ils forment un.

On peut rétorquer qu’il se peut que dans l’esprit de l’enfant, dans le siège de sa conscience et de son identité, l’unicité du parent et de sa descendance subsiste. Là est ressentie la relation de l’enfant avec son père ; là ré-side la reconnaissance de leur unité intrinsèque. Mais le cerveau n’est qu’un des composants des nombreux organes et membres de l’enfant.

Certes, le reste de sa personne émerge de sa source parentale, mais il est maintenant une entité totalement séparée. Il est évident que cela n’est pas le cas, pas plus qu’il ne serait juste de dire que les yeux, seuls, voient, ou que c’est “seulement” la bouche qui parle. Les différents composants de l’être humain forment un tout; c’est la personne qui voit, la personne qui parle, la personne qui possède une conscience. L’ongle de l’or-teil de l’enfant, par la vertu de son lien avec le cerveau, ne forme pas moins un avec le père que le cerveau lui-même, l’organe qui facilite cette unicité.

Mais que se passerait-il si l’ongle de l’orteil ou tout autre membre du corps rompait cette connexion avec le cerveau ? Cela le couperait de son propre centre de vitalité et de conscience et, par voie de conséquence, de ses origines parentales. En d’autres termes, l’unité de tous les membres et des organes de l’enfant avec l’essence du père dépend du maintien de la relation dans leur propre esprit, un lien qui les imprègne tous de la conscience de cette unité.

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Le corps Israël

Israël également comprend de nombreux “organes” et “membres”. Les plus grands Sages de toutes les générations dévouent leur vie à faire assimiler l’Essence Divine de la Torah. Leur être est entièrement pénétré de la conscience de la vérité de D.ieu. Ils sont le cerveau de la nation. Israël possède également un coeur, des individus dont les vies sont des modèles de compassion et de piété, et des mains, ses grands constructeurs et bâtisseurs. Chaque individu, depuis le “Moché de la génération” jusqu’au “fantassin” ordinaire forme une partie intégrante du corps du premier-né de D.ieu, chacun est de façon équivalente “un membre du père”.

La même chose s’applique au “corps” que constitue Israël. C’est notre lien avec notre “cerveau”, les Sages et les chefs d’Israël, qui a la fois nous intègre comme une nation unique et nous permet la relation avec notre Créateur, notre Source.

En réalité, un Juif ne peut jamais rompre son lien avec D.ieu, pas plus que même le plus petit ongle d’orteil de l’en-fant ne

peut choisir de devenir indépendant et défaire sa relation avec le père. Mais si nous ne pouvons changer ce que nous sommes, nous pouvons déterminer dans quelle mesure notre identité d’ enfant de D.ieu” s’exprimera dans no-tre vie quotidienne.

Nous pouvons choisir, à D.ieu ne plaise, de nous dissocier des chefs que D.ieu a répartis parmi nous, bannissant

ainsi, du subconscient de notre âme, notre relation avec Lui. Ou bien, nous pouvons resserrer notre lien avec les esprits d’Israël, faisant par là de notre relation avec le Tout-Puissant, une réalité tangible et vibrante dans notre vie.

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TEHILIM, PRIERES & ACTIONS

Accouchement Facile Donner de la Tsédaka permet d'avoir un accouchement facile.

Voici la liste des Ségoulot que devra respecter une femme avant d’aller accoucher :

Manger de la confiture d’Etrog. Enlever les diamants qu’elle porte sur elle pendant l’accouchement. Prendre soins d’accomplir la Mitsva de Seoudat Reviit c’est a dire la Melave Malka (Le 4eme repas du shabbat, le samedi soir). Prendre sur soi le fait d’accomplir une nouvelle Mitsva avant d’aller à l’hôpital, facilite l’accouchement.

Pour aider sa femme à accoucher, voici les Ségoulot que le mari devra faire avant d’emmener sa femme accoucher :

Durant toute la période du 9eme mois, la Segoula la plus répandu est d’aller ouvrir la porte du Hehal (Le Tabernacle) pour sortir le Sefer Torah. Lire le psaume 22 )כב( Réciter plusieurs fois la 1er Mishna de Baba Kama. Lire la Haftarah de Rosh Hashana permet de faciliter l’accouchement de sa femme.

Shir Hashirim Lire le Shir Hashirim pendant 40 jours est une Ségoula pour la Parnassa, la santé, se marier, avoir des enfants…

Shir Hashirim est l'expression de l'amour que le peuple d'Israël porte à Achem et réciproquement.

Le fait de réciter le Shir Hashirim éveille chez Achem beaucoup de miséricorde . Réciter une tefila pendant 40 jours est reconnu comme être un facteur pour que cette prière soit acceptée. C'est un bon moyen de sensibiliser la pitié

d'Achem pour qu'une tefila soit exaucée .

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INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM

La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes.

Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… « Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignements, nuit et jour. En prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite, soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen.

UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.

Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim

SHEMOT HATSADIKIM

Les douze princes: Nah’chone, fils d’Aminadav. Nétanèl, fils de Tsou’har. Eliav, fils de Hélone. Elitsour, fils de Chédéour. Chéloumièl, fils de Tsourichadaye. Elyassaf, fils de Dé’houèl. Elichama, fils d’Ami’houde. Gamlièl, fils de Pédatsour. Avidane, fils de Guid’honi. Ah’iézèr, fils de ’Hamichadaye. Pagu’hiyèl, fils de ’Hokhrane. Ah’ira, fils de ‘Hénane. Yéhochoua, fils de Noun. Kalèv, fils de Yéfouné. Bétsalèl, fils de Ouri, fils de H’our. Aholiav, fils de Ah’issamakh.

Les soixante-dix Anciens : De la Tribu de Réouvène : H’anokh, Karmi, Palou, Eliav, Némouèl, Zakour.

De la Tribu de Chime’hone : Yamine, Yakhine, Tsoh’ar, Ohade, Chaoul, Nimeri.

De la Tribu de Lévi : ‘Homeri, H’ananeya Nétanèl, Yéda’ha, fils de Sitri, et au-dessus d’eux tous, Moché.

De la Tribu de Yéhouda : Sérah’, Dane, Yonadav, Bètsalèl, Chéfatya, Nah’chone.

De la Tribu de Yissakhar : Tsohar, ‘Houza, Yigual, Palti, ’Hotnièl, H’aguite.

De la Tribu de Zévouloune : Sérède, Elone, (Souri), Aholiav, Elihou, Nimechi.

De la Tribu de Bineyamine : Séniyave, Khislone, Elidade, Ah’itouv, Ahièl, Mataneya.

De la Tribu d’Efrayime : Yaïr, Yo’hézèr, Malkièl, Adonirame, Ah’irame, Sétour.

De la Tribu de Dane : Guédalya, Yigal, Ah’ino’hame, Ah’i’hézèr, Danièl, Séraya.

De la Tribu de Naftali : Elyoh’anane Elyakime, Elichama, Soumkhouss, Zavdi, Yoh’anane.

De la Tribu de Gade : H’agui, Zarh’i, Kéni Matityahou, et Zékharyahou, Zayite Ra’hanane.

De la Tribu de Achèr : Achour, Chlomi, Chmouèl, Chaloum Chékhaneyahou, Ah’iyahou.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions sui-vre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi.

Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous puissions revenir vers toi !

Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

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Combien coûte une yéchoua… Pour plus de détails, appeler le : +972-52-7643439

La famille D. de Bnei Brak se rend chez ses parents à Ramot, Jérusalem, pour le Chabbat Hagadol, le chabbat qui précède Pessah. Ils montent dans le bus n°402 avec leurs bagages, descendent à la station « Sarei Israël » au coeur de Jérusalem et arrêtent un taxi pour les conduire au quartier excentré de Ramot.

Lorsque M. D. tire sa valise de la soute à bagages du bus, il reçoit un choc. Il se rend compte que la valise qu’il tient en main n’est pas la sienne. Elle est un peu plus large et plus basse. Quand les valises ont-elles été échangées ? En descendant du bus ? Ou peut-être à la station de Bnei Brak ? Qui sait où se promène leur valise à présent ? Chab-bat va bientôt commencer. Ramot est loin. Que faire ? « Suivez le bus 402, vite ! » ordonne M. au chauffeur de taxi. Le taxi file mais le bus a disparu. Impossible de le retrouver, à aucune des stations. Le compteur avance. Les en-fants pleurent. La grand-mère qui téléphone sur leur portable s’étonne de leur retard. Dans le porte-bagages se trou-ve une valise qui ne leur appartient pas et leurs affaires, qui sait où elles se trouvent ?

« Je viens de nettoyer la valise pour Pessah, se lamente Mme D., et j’ai enlevé l’étiquette où étaient inscrits notre nom et notre adresse. Il n’y a aucun nom sur notre valise ». Le taxi s’arrête à la Station Centrale des Autobus. Leur bus y était garé mais sa soute était vide. Le coeur lourd, ils n’ont pas d’autre choix que de poursuivre leur route vers Ramot. Mme D. fait le compte du prix du contenu de leur bagage : des chaussures de fête, des pantoufles, des ha-bits de chabbat et de semaine, d’été et d’hiver… En cette période où le climat est changeant, elle avait tout emporté. Comment se débrouiller chez sa belle-mère sans vêtements de rechange pour les enfants ? Sans pyjamas ? Sans vêtements de chabbat, sans veste de chabbat ? Sans vêtements et sans couches pour le bébé ?

Arrivés à Ramot, ils ont ouvert la valise étrangère dans l’espoir de trouver un signe distinctif. Un biberon y était posé. Le bébé auquel il appartient est certainement en train d’hurler. Des vêtements de chabbat, des vêtements de travail. Quelqu’un a semble t’il l’intention de participer aux préparatifs de Pessah. Des téfilines sur la pochette desquelles sont brodées les initiales N. K. Aucun autre signe. Ils cherchent davantage et voient une petite étiquette sur la po-chette : Silberberg.

Le couple décide, dans un élan illogique stimulé par le découragement, de téléphoner à tous les Silberberg de Jéru-salem. Et si les propriétaires de la valise se sont rendus chez la deuxième grand-mère, qui ne s’appelle pas Silber-berg ? Et pourquoi les lettres N. K. sontelles brodées sur la pochette des téfilines ? Qui sait ?

Chabbat va bientôt commencer. Il n’y aura sûrement pas le temps d’apporter à Ramot, ce quartier éloigné, des ob-jets se trouvant dans un autre quartier de la ville, à plus forte raison si la valise a été emportée à Beth Ché-

mech ou à Ashdod…

Mme D. s’installe près du téléphone et son mari annonce : « Je donne 200 chékels à Koupat Ha’ir si nous retrouvons notre valise ».

Soudain, entre un Silberberg et l’autre, leur portable sonne. « Avez-vous perdu une valise dans le bus 402 ?

– Oui ! Comment le savez-vous ? Qui êtes-vous ? Comment nous avez-vous trou-vés ? »

Son interlocutrice explique que dans leur valise se trouvait un petit tube de crème antibiotique, sur lequel était collée l’étiquette de la pharmacie portant leur nom, leur adresse, et leur numéro de portable… « Où habitez-vous ? demande prudem-ment Mme D.

– A Ramot Polin. Et vous ?

– Ici, à Ramot !

– Nous pourrons nous rencontrer dans cinq minutes.

– Nous avons payé 200 chékels à Koupat Ha’ir pour ce miracle, dit Mme D. en riant, soulagée.

– Ah bon ? répond la voix. Nous aussi, nous avons de suite crié Koupat Ha’ir. Mais nous, cela nous a ‘coûté’ dix chékels seulement… »

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« Bonjour ! Quoi de neuf ? »

Devant Sarah se trouvait une femme gaie qui balançait une poussette. Ses enfants, filles et garçons, gambadaient autour d’elle, criaient et riaient. Ils jouaient à cache-cache autour de leur mère et de Sarah.

Elles étaient autrefois dans la même classe au séminaire. Aujourd’hui, un abîme les sépare. Son amie est déjà mère de sept enfants. Elle les emmène à présent en visite chez leur grandmère. Et Sarah, comme autrefois, est toujours célibataire. Un « toujours » long et douloureux.

« Comment vas-tu ? demande Sarah. Tu as encore des contacts avec les filles de la classe ?

– Les filles de la classe ? Quelle classe ?

répond son amie en attrapant simultanément les mains de deux enfants qui lui échappent.

– Notre classe au séminaire. »

La maman lui lance un regard étonné, puis compatissant. Après quelques minutes de conversation laborieuse, elles se séparent. La maman avance lentement, avec ses sept enfants, vers la maison de sa mère. Et elle, Sarah, rentre chez elle, chez sa mère âgée dont le tablier accueille encore Sarah, une célibataire de 32 ans qui a tellement soif de trouver le bonheur.

La frustration envahit Sarah par vagues. Elle n’en peut plus. Elle ne peut pas entrer dans son immeuble. Elle veut avoir des enfants, elle veut comme tout le monde que le fleuve de sa vie coule de l’avant. Elle veut pouvoir briser le mur qui la retient, maintenant, oui, maintenant ! avant même de monter chez elle. Elle est devenue experte et sait retenir ses larmes. Les jours où Sarah passait des heures à pleurer sont loin derrière elle. En général, un sourire agréable agrémente son visage. Parfois, ce sourire est comme un masque figé et parfois, il émane effectivement de l’intérieur. Mais à présent, au bas de l’immeuble, pas de sourire, ni faux ni vrai. Ses larmes coulent sans retenue.

Elle a déjà tout essayé. Elle a épuisé les ségoulot, elle a reçu des bénédictions et des voeux de tout le monde. Elle a demandé pardon à qui elle pensait devoir le faire, elle a pris de bonnes décisions, elle a murmuré des promesses. Que peut-elle ajouter maintenant ? Que peut-elle faire pour s’en sortir ? Quel mérite pourra ouvrir les Portes du Ciel ?

« Mon D. ! gémit-elle dans les escaliers, le coeur brisé. Je promets que, bli néder, si je me fiance avant le 1er Janvier 2009, je donnerai à Koupat Ha’ir 250 dollars. Par le mérite de la tsédaka à une caisse de charité de si grande valeur… »

La promesse murmurée dans un immeuble de New York monte et plane dans les airs. Nous sommes petits. Que comprenons-nous au sens de grands mots ?

Soudain, Sarah appartient à l’unité, au don, à la générosité. Tu as dit Koupat Ha’ir, Sarah ? Sais-tu seulement à quel point cette Koupa est aimée et appréciée au Ciel ?

Sarah monte chez elle. Ses parents dorment déjà. Une célibataire de 32 ans soupire de solitude dans sa chambre. Sarah ne sait pas ce qu’il se passe au-delà du tapis d’étoiles parsemées. Elle ne sait pas qu’elle n’est plus seule et qu’elle ne le sera jamais. Elle fait partie de Koupat Ha’ir. Dans son désespoir, elle a fait une promesse sans connaître la force des mots qu’elle a prononcés. Lorsqu’on fait partie du peuple juif, tout est plus facile.

La courte lettre de Sarah est posée sur le bureau de Koupat Ha’ir à Bnei Brak. Ses mots expriment un grand bonheur. Elle désire s’acquitter de sa promesse de 250 $. Nous ne connaissons pas les décisions célestes mais nous pouvons constater les faits : après 12 ans d’attente, le 29 Décembre 2008, trois jours avant la date fixée, la tsédaka a fait pencher la balance.

Une nouvelle mélodie de reconnaissance et d’émotion balaie la maison, entrainant Sarah et sa famille. L’histoire de Sarah n’est qu’un exemple de celles qui emplissent le classeur de Koupat Ha’ir.

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Cependant, si un homme diffère son repentir, lorsque la faute se présentera de nouveau à lui, il retombera dans le piège. Sa faute réitérée sera bien plus grave et son méfait paraitra devant Dieu. Car, au debut, il n’avait pas soupconne que l’inclination le subju-guerait en l’agressant par surprise. Cependant, après avoir cons-taté sa faiblesse ainsi que l’emprise et la puissance du mauvais penchant sur lui, il aurait du reconnaitre son égarement et cher-cher les moyens d’intensifier la crainte de Dieu en son ame et sus-citer la frayeur de Lui, afin de la sauver des subterfuges de son mauvais pen-chant et de se protéger de la transgression. Salomon disait: “Comme un chien qui retourne à sa vomissure, tel est le sot qui répète son impaire” (Proverbes 26.11). Un chien consomme des aliments répugnants, qui deviennent encore plus immondes lorsqu’il les rend et, pourtant, cela ne l’empêche pas de les consommer à nouveau ! Ainsi est le sot : il commet un acte répugnant et le rend encore plus repoussant par sa récidive, comme nous l’avons expliqué.

Qui plus est, le repentir devient difficile lorsque l’on répète sa faute, car celle-ci finit par sembler premise. Le péché est alors extrêmement grave, comme il est dit : “Voici comme tu parles, et tu commets les pires méfaits et tu les [considères] comme permis (vatoukhal)” (Jérémi 3.5). La signification de “vatoukhal” (tu les consideres permis) est la suivante: Les mé-faits sont devenus permis à tes yeux, sont entrés dans le domaine de tes possibilités et de tes droits, comme le verset “ Tu n’auras pas le droit (lo toukhal) de manger dans tes portes” (Deuteronome 12.17) ainsi que le taduit le Targoum. Nos Sages dirent : “Lorsqu’un homme commet une transgression et la reproduit, elle lui semble permise” (Kidouchim 40a). Ils dirent aussi, à propos de celui qui répète une faute, que s’il avait l’intention de fauter à nouveau mais qu’il en fut empêché d’une quelconque façon, son intention est considérée comme l’acte lui-même (ibid). Il est écrit à ce sujet : “J’amènerai le Malheur sur ce people, même le fruit de leur pensées” (Jérémie 6.19).

Applique-toi à comprendre ceci, car il s’agit d’un grand principe : il est vrai que certains juste trébuchent parfois, comme il est écrit : “Il n’est pas sur terre d’homme juste qui fasse le bien sans jamais faillir” (Ecclésiaste 7.20). Cependant, cent fois ils dominent leur penchant et s’ils y ont succombé une fois, cela ne leur arrivera plus car ils se le reprochent amèrement et s’en repentent. Mai si un homme n’évite pas une certaine faute et ne veille pas à s’en protéger fût-ce une transgression mineure - et bien qu’il respecte, par ailleurs, toutes les autres interdiction de la Torah, les Sages d’Israel le qualifient “ d’a-postat vis-à-vis d’un commandement particulier” (’Houlline 4b). Il est compté parmi les pécheurs et sa faute est trop gran-de pour être pardonnée. Car si un serviteur disait à son maître: “ Jexécuterai tous vos ordres, sauf un”, cela prouverait qu’il a rejeté l’autorité de son maître et veut agir comme bon lui semble. Le verset dit à ce sujet: « Maudit soit celui qui n’accepte pas les paroles de cette loi pour les accomplir » (Deutéronome 27.06), ce qui signifie : “ celui qui n’accepte pas d’accomplir entièrement les paroles de la Torah”. Cette interprétation est confirmée par l’emploi de l’expression “qui n’ac-cepte pas ... pour les accomplir” plutôt que : “qui n’accomplit pas”.

Sache également que celui qui répète dix foix une même transgression, tout en respectant totes les autres interdictions, est considéré comme ayant commis diverse transgressions. Nos sages énoncent ainsi que, si un Nazir est prévenu de ne pas boire du vin mais le fait néanmois et que, mis en garde de nouveau, il transgresse une fois de plus, il recevra la flagel-lation pour chaque acte, comme s’il avait consommé successivement : un anima mort de maladie, une bête impure, de la graisse interdite et du sang (maccot 21a).

par: Rabbenou Yonah de Gerone

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T o u t a u n r e m è d e , à l ’ e x c e p t i o n d u L a c h o n e H a R a Il est dit dans notre parachah : « Les grenouilles s’éloigneront de toi et de ta maison » (8, 7). Ici, la prière de Moché a été efficace pour éloigner les grenouilles de Pharaon et de ses serviteurs, alors que dans la parachat ‘Houkat (Bemidbar 21, 4), à propos des serpents, quand Moché a prié pour le peuple, il n’a pas réussi à éloigner les serpents qui tuaient. Le Saint béni soit-Il lui a conseillé de mettre un serpent sur un étendard, et quiconque était mordu et le regardait vivait. C’est que tout a un remède, à l’exception du Lachone HaRa. L’accusateur qui est créé par cette faute parle de sa propre bouche, et il est impossible de le faire taire. Et comme le châtiment des serpents venait punir le Lachone HaRa, parce que le peuple avait parlé contre Aharon et Moché, la prière de Moché n’a pas suffi à les éloigner complètement, mais le Saint béni soit-Il lui a donné un conseil pour guérir ceux qui avaient été mordus.

L e L a c h o n e H a R a e s t u n e m a l a d i e s e v e r e L’Ecriture dit : « Hachem déteste six choses et a en horreur sept choses » (Michlei 6, 16). Le Lachone HaRa est plus grave que tout cela et engendre la dissension entre les frères. Il est dit : « Ne donne pas ta bouche » (Kohélet 5), ne donne pas libre cours à la langue, qui est une de ses parties, et qui fait pécher ta chair. « Pourquoi Dieu devra-t-Il s’irriter contre ta voix », la voix du Lachone HaRa, « et ruiner l’oeuvre de tes mains ? » par la lèpre. C’est pourquoi, de même que dans les maladies du corps il n’y a rien de plus contagieux que la lèpre, dans les maladies de l’âme il n’y a rien qui cause plus de tort à l’homme que le Lachone HaRa. Ainsi qu’il est dit : « Les plaies ne viennent qu’à cause du Lachone HaRa » (Devarim Raba 6, 4).

L a f i n d e l ’ a c t i o n e s t d a n s l a p e n s é e d u d é b u t Il est dit dans notre parachah : « Parle aux bnei Israël et qu’ils retournent et campent devant Pi Ha’Hirot » Le tsadik Rabbi Avraham Yéhochoua Heschel d’Apte, auteur de Ohev Israël, disait en allusion : Il y a une qualité à laquelle il convient à l’homme de s’attacher toute sa vie : « qu’ils retournent et campent devant Pi Ha’Hirot ». Cela signifie que l’homme possède la liberté (‘hérout) de la bouche (Pi) pour prononcer des paroles ; alors qu’il « retourne et campe », qu’il retourne bien et pèse dans son esprit chaque parole qui va sortir de sa bouche. Et le plus sage de tous les hommes a dit : « Celui qui garde sa bouche et sa langue garde son âme du malheur » (Michlei 21). C’est pourquoi si chacun réfléchit bien avant de faire sortir une phrase de sa bouche, il peut certainement s’éviter de nombreuses transgressions dans les interdictions du Lachone HaRa.

Parce qu’il n’a pas écouté le Lachone HaRa, il a été vainqueur de ses ennemis Le Midrach rapporte que quand Amatsia le prêtre de Beith-El a dénoncé le prophète Amos devant le roi Yérovam ben Yoach, il a dit : «Amos conspire contre toi, car il a dit : Yérovam périra par le glaive, et Israël ira en exil, chassé de son territoire». Yérovam lui a répondu : «Ce tsadik ne s’est pas exprimé ainsi, et s’il l’a dit, ce n’est pas de sa propre initiative mais de la bouche de Hachem.» Le Saint béni soit-Il a dit : «La génération est idolâtre, et le chef de la génération est idolâtre, mais parce qu’il n’a pas écouté le Lachone HaRa, toutes les villes que Yéhochoua bin Noun n’a pas conquises, Je les lui donnerai.» Ainsi qu’il est écrit : «Il a reconstitué la frontière d’Israël». Et si la récompense de celui qui évite de croire du Lachone HaRa est si grande, à combien plus forte raison en est-il ainsi pour celui qui évite de dire du Lachone HaRa !

GARDES TA LANGUE

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Le Shidou’h pas à pas 40 jours avant la création du bébé, on annonce dans le ciel, la fille de untel pour untel (Sota 2), déjà des paroles de cette Guemara nous voyons que du ciel l’homme est dirigé pour arriver vers le bâtiment du mariage. Aussi nous avons trouvé dans le Tana’h que “de Hashem une femme pour un homme” com-me nous est rapporté dans la Guemara (Mohed Katan 18) l’histoire de Eliezer serviteur d’Avraham qui est partit chercher le “Chidou’h” de Its’hak et Rivka notre mère. La bas il est écrit: “Laban et Bethuel répondirent et dirent: La Chose a émané de Hachem ” (genèse 24) et aussi on a trouver au sujet de Samson de la tribu de Dan qui avait pris pour femme une philistine pour qu’il puisse par la suite punir les philistins, il est écrit la bas: “son père et sa mère ne s’avait pas que de Hashem elle était” (choftim 14) et dans le livre de Mishley que a rédigé dans sa grande sagesse Chlomo ben David roi d’Israel: “le foyer et la richesse des pères et de Hashem une femme pour le mariage” (Michley 19) même si dans chaque chose se dissimule le doigt de Hashem pour ce qui est du mariage on le perçoit beaucoup plus claire-ment.

Malgré tout cela, il faut savoir que chaque personne (homme et femme) doit faire un effort, vérifier la famille du futur conjoint comme on sait d’un dictons connu de tous : “ mieux vaut se marier avec une fem-me connu qui a des défauts que se marier avec une inconnu sans défauts.” car peut être qu’il trouvera chez cette femme beaucoup plus de défauts que chez la femme connu.

Il faudra aussi vérifier si il également correspondent des caractéristiques et des actions , vérifier les Mi-dots et le caractère de la personne le plus possible, même si d’un autre cote il y aura des choses qui se-ront plus claires que après le mariage et il faudra s’attendre a des surprise car des fois des qualités indivi-duels se présentent comme défauts dans un couple et des défauts personnel des qualités dans un couple, mais a ce niveau la il faudra compter sur la bienveillance de Dieu et c’est pour ca qu’il faut prier très fort pour recevoir le conjoint qui nous va le mieux pour construire au mieux votre foyer cacher et saint sur des bases de Torah et Mitsvot comme il est écrit dans la Guemara (Bérahot 8:) sur cela te priera chaque Tsadik au moment de trouver un conjointe”.

Histoire

On raconte l’histoire d’une femme qui c h e r c h e r d e s information sur une fille pour son fils, et alla voir une son institutrice et reçu des numéros de té-léphones des ses professeures ainsi que de ses collègues de classes. Son ins-titutrice lui fit vent aussi de certaines choses pas très jolie sur cette fille, mais la mère n’accepta pas ces paroles et décida d’appeler ses collè-gues de classe. Ses collègues de classe quand a elles louèrent la fille sur tous les points et renforcèrent la mère dans son idée de ne pas écouter les paroles de l’institutrice, elle désira même porter plainte contre cette institutrice qui parla mal de la fille. Et plus aucun doute dans son coeur ne résidait, pour appe-ler d’autres professeures, elles accepta les paroles des collègues de classes de la fille et rencontrèrent le jeune couple qui ne tardir pas à se marier et bâtir ensemble une maison cachère.

R. Moche Lizmi Chlit‘a

Page 57 Zivoug Hagoun Yehoudith Garcona bat Ra’hel

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LA NOIX La noix est énergétique, cependant elle peut être consommée même par les personnes suivant un régime sans graisse, mais avec m o d é r a t i o n (5 noix maximum par jour). Elles constituent un complément nutritionnel de grande qualité qui protègent des maladies cardiovasculaires. En cas de paralysie totale ou partielle du corps ,on devra faire bouillir l o n g u e m e n t des feuilles de noyer dans l'eau ,jusqu'à coloration brun foncé du liquide. on en donnera des bains au malade plusieurs fois que possible il faut persévérer avec ce traitement pendant plusieurs mois. Contre les maux de dos faire bouillir une poignée d’écorce de noyer dans un litre d'eau ,laisser réduire de moitié et boire chaque matin a jeun.

NAVET Le navet et bon pour le fonctionnement des intestins. Il peut provoquer, chez des sujets au système digestif fragile, flatulences et gênes intestinales. Mais elles présentent un intérêt majeur : une action "anti-cancer" reconnue. Fortifie les os, et protège les dents. Il est un puissant énergétique , les déprimés , les dépressifs et autre mélancolique devront en manger chaque jours. Mélange de navet et carotte bon contre les hémorroïdes . Navet et jus de citron excellent contre les forte toux et bronchites

LE MYRTE Antiseptique, anti-diarrhéique. Le myrte est composé de tanins, d'huile essentielle, de résine, d'aci- de citrique et malique, de vitamine C. Les feuilles écrasées ont un effet cicatrisant et désinfectant si elles sont appliquées sur des plaies, des éruptions et des irritations. Les feuil-les de myrte en infusion aident à lut- ter contre la diarrhée, la dysenterie. Le jus de ses baies soigne les trou- bles gastriques, digestifs, les hé-morroïdes. Son huile essentielle traite les contusions, les rhumes, les bronchites, les sinusites, la toux .

LA MENTHE VERTE Mastiquer des feuilles de menthe rafraîchit la bouche, donne bonne haleine et fortifie les gencives. C’est particulièrement vrai lorsque ces feuilles ont trempé au préalable dans du vin. Elle apaise les douleurs et les brûlures d'estomac, elle favorise l’évacuation des gaz ce qui la rend précieuse en cas de coliques, elle arrête aussi les vomissements .Elle stop les hémorragies interne . A utiliser contre le hoquet , les bâille- ments répétés et les vomissements causés par un trop plein de glaires. Rien de tel pour retrouver la forme et se sentir frais et dispos que quelques tasses de thé à la menthe et un peu de repos! les migraines , la nervosité et les insomnies disparaitront

Santé - Bien-être

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Santé - Bien-être

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Ingredients : 250 g de pâte sucrée 40 cl de crème pâtissière 5 à 10 cl de rhum / vanille

Garniture : 2 kiwis 1 orange 1 mangue 2 pommes 1/4 d'ananas 1 barquette de fraises 1 barquette de framboises

Nappage :

300 g de sirop de sucre

Tarte aux fruits frais

Abaisser la pâte au rouleau à pâtisserie. Foncer un cercle à tarte. Couper l'excédent de pâte avec le rouleau à patisserie et le retirer.

Disposer sur la pâte une feuille de papier sulfurisé et la recouvrir de noyaux de cuisson. Cuire à blanc, à four préchauffé à 180°C pendant 15 minutes environ.

Au terme de la cuisson (lorsque la pâte est bien dorée), retirer la feuille de papier sulfurisée avec les noyaux de cuisson et laisser refroidir. Retirer délicatement le cercle à tarte.

Verser le rhum dans la crème pâtissière froide qui aura été préparée préalablement. Bien mélanger au fouet jusqu'à l'obtention d'une crème bien lisse. Verser cette crème sur le fond de tarte et bien l'étaler sur toute la surface.

Ranger les fruits délicatement sur la crème. À l'aide d'un pinceau, abricoter les fruits d'une fine couche de nappage. Réserver au frais jusqu'au moment du dessert.

Ingredients : 2 c à s d’huile d’olive 1 oignon rouge émincé 450g de poulet 1 gousse d’ail écrasée 2 c à c de fond de volaille (marak of) 5 cl de vin blanc moelleux 1 c à c rase de 5 épices 1 c à s de sucre roux (cassonade) 40 cl de bouillon de volaille 400g de prunes jaunes 2 c à c de maïzena dilué dans un peu d’eau Persil, Sel Piment d’Espelette 1 sachet de perles de blé

Poulet au prunes

Dans une poêle, faire chauffer l’huile puis y ajouter l’oignon rouge émincé ainsi que la gousse d’ail écrasée. Laisser suer env 4/5 min. Découper le poulet en petits morceaux puis le mettre à dorer avec les oignons en remuant de temps en temps. Dénoyauter et découper en tranches les prunes et les réserver. Ajouter le fond de volaille puis déglacer au vin blanc, laisser cuire 3 min. Retirer la gousse d’ail écrasée. Mettre les prunes avec le poulet ainsi que le sucre roux et la cuil à c d’épices 5 parfum, bien mélanger. Mouiller à hauteur avec le bouillon de volaille et laisser mijoter 20/25 min jusqu’à ce que le poulet soit cuit.

Faire chauffer de l’eau dans une casserole pour cuire les perles de blé et dès que l’eau bout , plonger le sachet et laisser cuire 5 min. Rajouter du bouillon si le jus s’évapore. A l’aide d’un écumoire, sortir le poulet et les prunes et les réserver au chaud. Mélanger à la sauce la Maïzena (cornflour) diluée dans un peu d’eau et laisser épaissir env 5 min. Passer cette sauce au chinois.

Remettre la sauce dans la poêle ainsi que le poulet et les prunes et rectifier l’assaisonnement avec un peu de piment d’Espelette et de sel s’il en manque. Parsemer de persil. Servir accompagné de perles de blé.

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Des ailes... Un juif se promène dans la campagne avec son fils . Il lui fait admirer partout la puissance et la bonté de Dieu. Tout à coup, il reçoit une crotte d' oiseau sur son beau chapeau : - Oh ! Papa , regarde ! Un oiseau a sali ton chapeau ! - Ce n'est rien mon fils, remercions plutôt le Seigneur de ne pas avoir donné d'ailes aux vaches !

CONCOURS FAMILLY TORAH

Parmi les bonnes réponses 3 gagnants seront tirés au sort et gagnerons

1 stylo Birkat Amazone et un livre des Tehilim

1 - Tou Bichvat est le Nouvelle An des ?

[ ] des humains [ ] des arbres [ ] des animaux [ ] des habitants de la planete Chvat

2 - Que doit on manger à Tou Bichvat ?

[ ] de la viande [ ] du lait [ ] des fruits [ ] des confiseries

3 - Quel est l’autre nom de la fete de Tou Bichvat ?

[ ] Hag La Ilanot [ ] Hag La Perot [ ] Hag La Yerakot [ ] Hag La Soukariot

4 - A quelle date fêtons-nous Tou Bichvat ?

[ ] 2 Chvat [ ] 15 Chvat [ ] 30 Chvat [ ] 15 Janvier

Réponses à renvoyer sur [email protected] avant le 20 Janvier 2013

Merci de préciser votre nom, adresse et téléphone

La liste des gagnants apparaîtra sur notre prochain numéro

Noms des Gagnants du Mois de Decembre 2012 :

Eliran Israel - Yokheved - Ruth Madar

Gagnante du Concours de Tsipora Fashion : Mme Yardena Brami

Une 10ène... D.ieu à Moïse : -Je suis venu te proposer des commandements... - D'accord, combien ça coûte ? Mais c'est gratuit ! - Ah, alors Mets-m'en une dizaine.

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A vendre

Trois mères juives parlent de leur progéniture.

La première dit : mon fils, il est tellement riche que s'il voulait, il pourrait acheter un quartier de Paris. La deuxième dit : Vous ne m'impressionner pas; mon fils, il pourrait s'acheter Paris ou New York tout entier. Et la troisième répond : hé ! mais qui vous dit que mon fils veut vendre...

Une fille à marier...

C'est une mère juive qui crie dans un bus : -Y a-t-il un médecin par là, SVP un médecin vite !!! Une personne de 30 ans arrive et dit : - Oui c'est bon je suis médecin ! Et la dame répond : - Voudrais-tu que je te présente ma fille ? !?

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Netanya

L’ecole des femmes aura lieu le lundi 7 janv. À la synagogue Ahavat Chalom rue Habicourim de 9h à13h

Yom Limoud mardi 8 janv. 9h30 Rav Azoulay, 10h45 Rahamim Dahan. Petit déjeuner et bibliotheque. Paf 20 sh. Synagogue Rabbi Meir 38 ave Smilanski. Rens Ronit 052-8195508.

Bné Brit - Loge Boné Israel: conference de Noemie Grynberg, journaliste: “Comment la societe israelienne est-passé d’un modele collectiviste à un modele neoliberal”merc.9 janv. À 19h30. Auditoire de la bibliotheque Municipale, 60 Sderot Benyamin. PAF: 40sh. Au profit de bourses d’etudes.

Wizo section francophone: Lundi 14 janv. À 10h. Roch Hodech Chvat Eliane Camhy presentera son dernier ouvrage “ La therapie par la Torah”. PAF: 30sh. Cafe - viennoiseries. 13 rue Mac Donald. 052-4489484 054-4808580

Ashkelon

Kol Ashkelone: cours pour femmes par la Rabbanite Dina Hadjadj: lundi 19h: la tefila, samedie 15h: la paracha. Collel Mametakeli - Quartier Neve Ilan. Rens. 054-2142682

Ashdod

Www.israeltorah.com presente lun.14 janv. À 20h30: “comment ameliorer sa parnassa” avec Rav David Touitou et Rav Avraham Kadoch. Synagogue Ohel Moshe - 5 rue Tasha’h.

Bne Brak

Melave Malka le sam 5 janv. À 20h avec le Rabb Elkrief. Presentation de nouveau livre sur la rabbanit Kanievsky: “Ma femme une architecte” presence exceptionnelle du Rav Steiman et de grds rabbanim. Presence des maris conseillée. Transports gratuits. 053-3331439 02-9951562. Poss. De bus de Har Homa: 058-6267700.

Jerusalem

Les Matinales léilouï nichmat Yaël Léa Esther mardi 8 janv: 9h Rav Arrouas, 10h Rav Sadine, 11h Rav Dayan, 12h Rab Hana Ovadia. Rens. Michèle Galulla 052-8966588

Le Moadon: mardi 8 janvier à 15h conference Rav Abraham Kadoch, sur le theme: “Peut-on etre Juif et non circoncis”. Synagogue Kiryat Hana David: 10 rue Yotam.

Shir Ha Nashim: centre d’études féminin de Baka; Léilouï Nichmat Meir Marvin, merc 9 janv. 9h30 Rav Yaakov Benshimon “Parasha” 10h45 Rav Shlomo Atlan “Reflexions sur la Tfila”. Synagogue Bet Yossef 10 rue Mekor Haim. Rens: Graziella 054-4874337

Www.israeltorah.com presente le dim. 13 janv. À 20h30Avoda et Torah avec Rav Yehouda Benishay et Rav Elie Kling. Synagogue Emouna Chlema - 9a rue Rivka - Bakaa.

Cours du Rav Haim Dynovisz, en francais, pour femmes et hommes, le lundi à 12h à Katamon Hayeshana, sur la paracha de la semaine et lié à l’actualite du temps present. Rens: 02-563.10.52

Kyriat Moshe: Kollel boker à la Yeshivat Merkaz Harav: cours de Hala’ha de ht niveau, et havroutot organisés. Groupe francophone sympa ambiance d’etude serieuse. Rens: Dan Assous 054-7877272 (Association Lemaanh’a).

Association Lemaanh’a: cours de preparation au mariage par des Madrihim dotes d’experience et d’une formation adaptee. Rens: Dan Assous 054-7877272.

Centre Yair Manitou: Cours du Rav Elyakim Simsovic: Parashat Hashavoua le mercredie à 18h30, cours du Rav Luria le mardi à 18h30, ts les 15 jrs et à 20h cours d’Eliezer Shodorovski: Israel et les nations. CCF Emouna 9a rue Rivka

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