Faisabilité et sécurité de l’endartériectomie précoce après thrombolyse intraveineuse pour...

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A24 revue neurologique 168 (2012) A1–A48 le facteur de risque le plus fréquent (88,1 %), suivie de l’hypercholestérolémie (35,7 %), du diabète de type 2 (30,9 %), de l’hyperhomocystéïnémie (23,8 %), de l’éthylisme chronique (19 %) et de l’obésité/surpoids (16,6 %). Conclusion.– Les AVCI d’origine cardiaque surviennent pré- férentiellement chez des sujets âgés. Les principales car- diopathies emboligènes sont l’AC/FA et les cardiopathies ischémiques, l’HTA étant le principal facteur suivi de l’hypercholestérolémie. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.202 R08 Apport d’un bilan cardiovasculaire systématique dans l’ictus amnésique Louise Bonnet a , Éloi Magnin b , Elisabeth Medeiros De Bustos a , Clélia Billon Grand c , Thierry Moulin a a Neurologie 2, CHU J.-Minjoz Besanc ¸on, 25000 Besanc ¸on, France b Neurologie 1, CHU J.-Minjoz Besanc ¸on, 25000 Besanc ¸on, France c Neuroradiologie et radiologie vasculaire, CHU J.-Minjoz Besanc ¸on, 25000 Besanc ¸on, France Mots clés : Ictus amnésique ; Infarctus cérébral ; Imagerie par résonance magnétique Introduction.– L’ictus amnésique est un syndrome défini par l’apparition soudaine d’une amnésie antérograde et rétro- grade isolée, de résolution spontanée en moins de 24 h. Ses mécanismes étiologiques sont encore sujet à questionne- ment. Objectifs.– L’objectif de cette étude était de décrire les carac- téristiques rémnographiques et du bilan vasculaire d’une cohorte prospective de patients consultant pour ictus amné- sique aux urgences de Besanc ¸on. Méthodes.– Il s’agit d’une analyse de 11 patients inclus prospec- tivement, consultant pour ictus amnésique entre décembre 2010 et novembre 2011 aux urgences de Besanc ¸on et ayant bénéficié d’une IRM encéphalique en urgence. L’âge moyen de la cohorte était de 63 ans (50–76), le sex ratio était de 1:10. Le diagnostic d’ictus amnésique était posé selon les critères cli- niques de Hodges et Warlow. Les paramètres étudiés étaient les données démographiques et cliniques, l’IRM encéphalique, et le bilan vasculaire. Résultats.– Sept patients avaient un facteur de risque car- diovasculaire. L’IRM était anormale chez dix patients. On notait des hypersignaux en diffusion hippocampiques chez huit patients, dont un bilatéraux et un avec un hypersignal extra-hippocampique. Une fibrillation auriculaire a été diag- nostiquée chez deux patients (sur cinq), une hypoplasie du système vertébrobasilaire chez un, une leucoaraïose chez six, un athérome carotidien chez trois (sur sept). Les IRM à 48 h et à un mois montraient respectivement cinq (sur sept) et deux (sur trois) nouvelles lésions. Discussion.– Si l’âge, le début ictal et les anomalies IRM à la phase aiguë de l’IA sont des arguments en faveur d’un méca- nisme vasculaire, il n’en existe pas de preuve aujourd’hui. Cette étude comporte des limites essentiellement le faible effectif de la population. Cependant, elle pose la question de la réalisation d’un bilan cardiovasculaire systématique après un IA. Conclusion.– Grâce aux avancées de l’imagerie encépha- lique, l’IA n’est plus envisagé comme purement fonctionnel. Il est peut-être à considérer tel un signe, aux étiolo- gies multiples, dont l’étiologie vasculaire est à explorer en urgence. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.203 R09 Accident vasculaire cérébral ischémique dans le territoire de l’artère cérébrale postérieure : à propos de 74 cas Amel Boughammoura , Nizar Daoussi , Saber Chebel , Mahbouba Frih-Ayed Service de neurologie, CHU de Monastir, 5000 Monastir, Tunisie Mots clés : Infarctus cérébral ; Artère cérébrale posterieur ; Hémianaupsie Introduction.– L’accident vasculaire cérébral ischémique dans le territoire de l’artère cérébrale postérieure n’est pas rare, cependant, il reste méconnu et peu décrit dans la littérature par rapport aux autres topographies. Objectifs.– Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, et étiologiques des AVC de l’artère cérébrale pos- térieure et de déterminer ses particularités. Méthodes.– Étude rétrospective, descriptive, menée au ser- vice de neurologie de Monastir sur une période allant de 1993à 2010, incluant les patients victimes d’AVC ischémique dans le territoire de l’artère cérébrale postérieure confirmé à l’imagerie TDM et/ou IRM. Les résultats ont été traités par le logiciel SPSS 17. Résultats.– Nous avons colligé 74patients. L’âge moyen était de 68 ans ± 11 avec une prédominance masculine (63,5 %). Les facteurs de risque étaient l’HTA (63,5 %), le diabète (48,6 %), le tabac (22,9 %), la dyslipidémie (16,2 %) et la fibril- lation auriculaire (8,1 %). Le délai moyen de consultation était de 55,4 heures. Les signes les plus fréquents étaient l’hémianopsie dans (66 %),et les troubles sensitifs dans (34 %). L’étiologie était l’athérosclérose (62,2%) et les cause cardio- embolique (5,4 %). Discussion.– Les données épidémiologiques de notre série était conformes à la littérature quand à l’âge, le sexe les facteurs de risques, présentation cliniques et l’étiologie. Conclusion.– L’infarctus cérébral dans le territoire de l’artère cérébrale postérieure constitue une topographie peu fré- quente, et sous-estimée dont le tableau clinique n’est pas toujours bruyant. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.204 R10 Faisabilité et sécurité de l’endartériectomie précoce après thrombolyse intraveineuse pour infarctus cérébral Brice Laurens a , Bruno Barroso a , Stéphanie Demasles a , Gaël Ledoyer b , Mohammed Faik b , Eric Bertandeau a , Mickaël Bonnan a a Neurologie, CH Pau Franc ¸ois-Mitterrand, 64046 Pau, France b Chirurgie vasculaire, CH Pau Franc ¸ois-Mitterrand, 64046 Pau, France Mots clés : Endartériectomie ; Thrombolyse ; Infarctus sylvien Introduction.– Le traitement de l’infarctus cérébral (IC) à la phase aiguë est la thrombolyse intraveineuse. Il existe peu de données sur l’endartériectomie carotidienne précoce (ECP) dans les suites d’un IC thrombolysé. Objectifs.– Évaluer le handicap résiduel des patients de l’UNV du CH de Pau traités par thrombolyse intraveineuse puis une ECP dans le cadre d’un IC avec sténose carotidienne supérieure à 70 %. Méthodes.– Depuis l’ouverture de l’UNV du CH de Pau, une base de données prospectives concernant les patients thromboly- sés est en place. Les dossiers concernant les patients opérés

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le facteur de risque le plus fréquent (88,1 %), suivie del’hypercholestérolémie (35,7 %), du diabète de type 2 (30,9 %),de l’hyperhomocystéïnémie (23,8 %), de l’éthylisme chronique(19 %) et de l’obésité/surpoids (16,6 %).Conclusion.– Les AVCI d’origine cardiaque surviennent pré-férentiellement chez des sujets âgés. Les principales car-diopathies emboligènes sont l’AC/FA et les cardiopathiesischémiques, l’HTA étant le principal facteur suivi del’hypercholestérolémie.

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Apport d’un bilan cardiovasculairesystématique dans l’ictus amnésiqueLouise Bonnet a, Éloi Magnin b,Elisabeth Medeiros De Bustos a, Clélia Billon Grand c,Thierry Moulin a

a Neurologie 2, CHU J.-Minjoz Besancon, 25000 Besancon, Franceb Neurologie 1, CHU J.-Minjoz Besancon, 25000 Besancon, Francec Neuroradiologie et radiologie vasculaire, CHU J.-Minjoz Besancon,25000 Besancon, France

Mots clés : Ictus amnésique ; Infarctus cérébral ; Imageriepar résonance magnétiqueIntroduction.– L’ictus amnésique est un syndrome défini parl’apparition soudaine d’une amnésie antérograde et rétro-grade isolée, de résolution spontanée en moins de 24 h. Sesmécanismes étiologiques sont encore sujet à questionne-ment.Objectifs.– L’objectif de cette étude était de décrire les carac-téristiques rémnographiques et du bilan vasculaire d’unecohorte prospective de patients consultant pour ictus amné-sique aux urgences de Besancon.Méthodes.– Il s’agit d’une analyse de 11 patients inclus prospec-tivement, consultant pour ictus amnésique entre décembre2010 et novembre 2011 aux urgences de Besancon et ayantbénéficié d’une IRM encéphalique en urgence. L’âge moyen dela cohorte était de 63 ans (50–76), le sex ratio était de 1:10. Lediagnostic d’ictus amnésique était posé selon les critères cli-niques de Hodges et Warlow. Les paramètres étudiés étaientles données démographiques et cliniques, l’IRM encéphalique,et le bilan vasculaire.Résultats.– Sept patients avaient un facteur de risque car-diovasculaire. L’IRM était anormale chez dix patients. Onnotait des hypersignaux en diffusion hippocampiques chezhuit patients, dont un bilatéraux et un avec un hypersignalextra-hippocampique. Une fibrillation auriculaire a été diag-nostiquée chez deux patients (sur cinq), une hypoplasie dusystème vertébrobasilaire chez un, une leucoaraïose chez six,un athérome carotidien chez trois (sur sept). Les IRM à 48 h età un mois montraient respectivement cinq (sur sept) et deux(sur trois) nouvelles lésions.Discussion.– Si l’âge, le début ictal et les anomalies IRM à laphase aiguë de l’IA sont des arguments en faveur d’un méca-nisme vasculaire, il n’en existe pas de preuve aujourd’hui.Cette étude comporte des limites essentiellement le faibleeffectif de la population. Cependant, elle pose la question dela réalisation d’un bilan cardiovasculaire systématique aprèsun IA.Conclusion.– Grâce aux avancées de l’imagerie encépha-lique, l’IA n’est plus envisagé comme purement fonctionnel.Il est peut-être à considérer tel un signe, aux étiolo-gies multiples, dont l’étiologie vasculaire est à explorer en

urgence.

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Accident vasculaire cérébral ischémique dans leterritoire de l’artère cérébrale postérieure : àpropos de 74 casAmel Boughammoura , Nizar Daoussi , Saber Chebel ,Mahbouba Frih-AyedService de neurologie, CHU de Monastir, 5000 Monastir, Tunisie

Mots clés : Infarctus cérébral ; Artère cérébrale posterieur ;HémianaupsieIntroduction.– L’accident vasculaire cérébral ischémique dansle territoire de l’artère cérébrale postérieure n’est pas rare,cependant, il reste méconnu et peu décrit dans la littératurepar rapport aux autres topographies.Objectifs.– Décrire les caractéristiques épidémiologiques,cliniques, et étiologiques des AVC de l’artère cérébrale pos-térieure et de déterminer ses particularités.Méthodes.– Étude rétrospective, descriptive, menée au ser-vice de neurologie de Monastir sur une période allant de1993 à 2010, incluant les patients victimes d’AVC ischémiquedans le territoire de l’artère cérébrale postérieure confirmé àl’imagerie TDM et/ou IRM. Les résultats ont été traités par lelogiciel SPSS 17.Résultats.– Nous avons colligé 74 patients. L’âge moyen étaitde 68 ans ± 11 avec une prédominance masculine (63,5 %).Les facteurs de risque étaient l’HTA (63,5 %), le diabète(48,6 %), le tabac (22,9 %), la dyslipidémie (16,2 %) et la fibril-lation auriculaire (8,1 %). Le délai moyen de consultationétait de 55,4 heures. Les signes les plus fréquents étaientl’hémianopsie dans (66 %),et les troubles sensitifs dans (34 %).L’étiologie était l’athérosclérose (62,2 %) et les cause cardio-embolique (5,4 %).Discussion.– Les données épidémiologiques de notre série étaitconformes à la littérature quand à l’âge, le sexe les facteurs derisques, présentation cliniques et l’étiologie.Conclusion.– L’infarctus cérébral dans le territoire de l’artèrecérébrale postérieure constitue une topographie peu fré-quente, et sous-estimée dont le tableau clinique n’est pastoujours bruyant.

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Faisabilité et sécurité de l’endartériectomieprécoce après thrombolyse intraveineuse pourinfarctus cérébralBrice Laurens a, Bruno Barroso a, Stéphanie Demasles a,Gaël Ledoyer b, Mohammed Faik b, Eric Bertandeau a,Mickaël Bonnan a

a Neurologie, CH Pau Francois-Mitterrand, 64046 Pau, Franceb Chirurgie vasculaire, CH Pau Francois-Mitterrand, 64046 Pau,France

Mots clés : Endartériectomie ; Thrombolyse ; InfarctussylvienIntroduction.– Le traitement de l’infarctus cérébral (IC) à laphase aiguë est la thrombolyse intraveineuse. Il existe peude données sur l’endartériectomie carotidienne précoce (ECP)dans les suites d’un IC thrombolysé.Objectifs.– Évaluer le handicap résiduel des patients de l’UNVdu CH de Pau traités par thrombolyse intraveineuse puis uneECP dans le cadre d’un IC avec sténose carotidienne supérieureà 70 %.

Méthodes.– Depuis l’ouverture de l’UNV du CH de Pau, une basede données prospectives concernant les patients thromboly-sés est en place. Les dossiers concernant les patients opérés
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’une sténose serrée de la carotide interne homolatérale à l’ICylvien thrombolysé sont rapportés.ésultats.– Sur la période de juin 2010 à octobre 2011, trois casnt été colligés sur un total de 27 IC en territoire carotidien.e NIHSS avant thrombolyse était pour chaque cas respective-ent de 14, 13 et 16. Le NIHSS à j1 post-thrombolyse était de

, 9 et 2. L’endarteriectomie fut réalisée à j6, j9 et j12. À troisois, tous avaient un score de Rankin inférieur à 2. Aucune

omplication majeure n’est survenue.iscussion.– Le bilan étiologique d’un IC retrouve parfois uneténose de la carotide homolatérale supérieure à 70 % (NAS-ET). Ces sténoses carotidiennes symptomatiques doiventtre endarteriectomisées idéalement dans les 15 jours après’événement neurologique. Après thrombolyse aucune recom-

andation n’est disponible mais les données de quelquesublications ainsi que nos trois cas semblent montrer que lahirurgie est rapidement envisageable sans risque majeur.onclusion.– La littérature médicale comporte peu de donnéesoncernant l’ECP après thrombolyse. Chez les patients ayantien répondu à la thrombolyse, il semblerait que celle-ci soitnvisageable sans risque supplémentaire.

oi:10.1016/j.neurol.2012.01.205

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omparaison des caractéristiques cliniques ete la prise en charge des accidents vasculairesérébraux entre une population africaineAbidjan) et une population francaise (Amiens) :ne étude observationnelle

ean-Marc Bugnicourt a, Léonelle Tchouata Ngandjouc a,eugre Kouassi b, Olivier Godefroy a

Neurologie, CHU d’Amiens, 80054 Amiens 1, FranceNeurologie, CHU d’Abidjan, BP V13, Abidjan 01, Côte d’Ivoire

ots clés : Accident vasculaire cérébral ; Prise en charge ;réventionntroduction.– Alors que les accidents vasculaires cérébrauxAVC) vont constituer en Afrique, dans les années à venir,n véritable problème de Santé Publique, les ressourcesumaines et techniques ne semblent pas très favorables.bjectifs.– L’objectif de notre étude était de comparer les carac-

éristiques démographiques et de prise en charge des AVCntre une population africaine et une population francaise afine faire un état des lieux de la situation.éthodes.– Cette étude de nature rétrospective a été réali-

ée dans les services de neurologie des centres hospitaliersniversitaires de Cocody (Abidjan, Côte d’Ivoire) et d’Amiens

France). Ont été inclus tous les patients admis pour unVC entre janvier et mai 2008 (Abidjan) ou entre octobret décembre 2008 (Amiens). Les données démographiques,liniques et radiologiques des patients ont été obtenuesétrospectivement à partir d’un questionnaire commun.ésultats.– L’étude a inclus 195 patients (Amiens : 92, Abid-

an : 103) avec un âge moyen de 63 ans. Les facteurs de risqueFDR) vasculaire connus étaient plus fréquents dans la popu-ation occidentale alors que les FDR diagnostiqués durant’hospitalisation étaient plus fréquents dans la population’Abidjan. Le nombre d’hémorragies cérébrales était supérieurAbidjan mais le taux de décès intra-hospitalier et les pres-

riptions thérapeutiques à la sortie ne différaient pas entre leseux populations.iscussion.– Cette étude montre que, malgré les différences

e prise en charge à la phase aiguë d’un AVC entre les deuxopulations, il semble exister une amélioration des pratiqueshérapeutiques, notamment en termes de prévention secon-aire.

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Conclusion.– La prise en charge diagnostique et thérapeutiquedes AVC est en constante amélioration dans la populationd’Abidjan.

doi:10.1016/j.neurol.2012.01.206

R12

Thrombophlébite cérébrale post traumatiqueDamien Caronnet , Mathieu Bataille , Julien Cogez ,Vincent De La Sayette , Gilles Defer , Fausto ViaderCHU de Caen, 14000 Caen, France

Mots clés : Thrombophlébite cérébrale ; Céphalée posttraumatique ; Ictus amnésiqueIntroduction.– Les traumatismes crâniens fermés sont décritsdans la littérature comme une étiologie rare mais possiblede thrombophlébite cérébrale sans qu’un lien physiopatho-logique ait été identifié.Observation.– Nous rapportons le cas d’un homme de 29 ans,sans antécédents, qui a présenté une chute avec trauma-tisme crânien au décours d’un malaise vagal sans perte deconnaissance. Il est immédiatement conduit aux urgences,et l’interrogatoire révèle un ictus amnésique et une discrètecéphalée associée à un hématome sous-cutané de petitetaille pariéto-occipitale droit. La tomodensitométrie (TDM) ducrâne et cérébrale sans injection objective une fracture parié-tale gauche paramédiane avec une disjonction de la suturepariéto-occipitale droite peu déplacée, ainsi qu’un sinustransverse droit hyperdense. L’imagerie cérébrale par réson-nance magnétique (IRM) et l’angio-IRM veineuse réalisées àdeux heures du traumatisme montrent une thrombophlébitedu sinus sigmoïde et transverse droit sans hémorragie asso-ciée. Le patient garde une lacune mnésique des quatre heuressuivant la chute et n’a plus de céphalée à 24 heures del’épisode sous traitement anticoagulant. Le fond d’œil estnormal et le bilan de thrombophilie est négatif. Il s’agit dudeuxième cas rapporté dans la littérature de thrombophlébitecérébrale à la phase hyper aiguë d’un traumatisme crânienfermé.Discussion.– La précocité de la découverte de la thrombophlé-bite cérébrale par rapport au traumatisme crânien et surtoutla correspondance des topographies renforce l’hypothèse phy-siopathologique de lésion de l’endothélium vasculaire parcontigüité. La difficulté dans cette situation de traumatismecrânien réside dans le diagnostic de thrombophlébite céré-brale qui peut être masqué par les céphalées post traumatique.Conclusion.– Une atypie clinique lors d’un traumatisme crâ-nien doit conduire à la réalisation d’une imagerie veineusecérébrale pour dépister une éventuelle thrombophlébitesecondaire.

doi:10.1016/j.neurol.2012.01.207

R13

Angiopathie amyloïde cérébrale révélée par uneleptoméningiteArmelle Chouraki a, Adeline Rollin-Sillaire a,Vincent Deramecourt a, Charlotte Cordonnier b,Christine Delmaire c, Claude-Alain Maurage d,Florence Pasquier a

a Neurologie C, hôpital Roger-Salengro, CHRU de lille, 59037 Lille,Franceb Neurologie B, hôpital Roger-Salengro, CHRU de lille, 59037 Lille,France

c Neuroradiologie, hôpital Roger-Salengro, CHRU de Lille, 59037Lille, France