Face a essaimage

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Michel FABRY, Conférencier apicole

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Diverses techniquers

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Michel FABRY, Conférencier apicole

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Ò Besoins de la colonie d’abeilles : Ò se reproduire Ò se multiplier

Ò => Loi naturelle pour tout être vivant

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Ò Longue évolution de la colonie Ò Garant de la pérennisation de l’espèce

Ò => L’essaimage = véritable événement de la reproduction de la colonie

Ò => Préférable de ne pas contrarier l’essaimage, seulement préjudiciable pour l’apiculteur et ses voisins !

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Ò Densité de la population en Belgique à proximité des ruches

Ò Peur du grand public de tout insecte « qui vole et qui pique » !

Ò Raisons économiques pour les apiculteurs professionnels

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Ò Disponibilités de l’apiculteur Ò L’homme n’a toujours pas réussi à soumettre

complètement l’essaimage à sa volonté

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Ò = longue et complexe préparation à laquelle la colonie est conditionnée par des lois naturelles et précises

Ò = FIEVRE D’ESSAIMAGE (= grossesse) Ò Commence dans la colonie quand celle-ci se

sent en bonne santé et suffisamment forte et équilibrée

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Ò Pas encore connus scientifiquement Ò N’en connaissons pas le déterminisme

Mais : Ò Cela débute par la construction de cellules

royales, dans une période de 8 jours environ

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Ò  1. diminution progressive de l’alimentation de la reine => réduction progressive de la ponte de la reine

Ò  2. diminution de l’activité des nettoyeuses => réduction des cellules vides et nettoyées disponibles pour la ponte de la reine

Ò  3. cessation de la production de cire par les cirières qui ne s’occupent plus que des cellules royales à partir de cire existante

Ò  4. cessation de la récolte de nectar Ò  5. la reine dépose ses derniers œufs dans les ébauches

de cellules royales Ò  6. cessation de la ponte de la reine

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Ò Minimum 9 jours Ò Délai qui correspond au temps nécessaire pour

obtenir une colonie orpheline sans couvain ouvert et donc faire tomber la fièvre d’essaimage

Ò Prolongation de la durée lors de production d’essaim secondaire

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Ò  CAUSES ou plutôt FACTEURS : Mise en route par l’instinct, condition favorable pour procréer -  La lumière -  La température -  Les apports de nourriture -  Les prédispositions de certaines espèces, de certaines souches -  L’âge de la reine (à partir de 2 ans) -  La croissance rapide de la colonie (au printemps) => congestion de la ruche -  La diminution de la trophallaxie suite à des conditions météo défavorables (au

printemps) qui interdisent la sortie des butineuses -  La pose inadéquate de la grille à reine (ruche divisibles) => favorise

l’encombrement du nid à couvain avec blocage de la ponte de la reine -  La diminution du couvain ouvert => début de la formation d’abeilles

d’essaimage => production de phéromone d’essaimage => modification de l’équilibre hormonal de la colonie

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•  Époque de l’année : fin de la récolte de printemps •  Ralentissement d’activité d’une forte colonie : manque

de dynamisme sans raison apparente •  La colonie fait « la barbe » : Formation d’une grappe

d’abeilles immobile sur ou sous la planche de vol •  Présence de cellules royales pondues •  Observation du cadre témoin :

- cessation du travail - construction de cellules royales - abeilles agitées sur la vitre arrière

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Ò  Groupement d’abeilles à l’entrée de la ruche quand le temps est chaud et que la ruche est sur le point d’essaimer.

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Ò Beaucoup de ces signes précurseurs se déroulent à l’insu de l’apiculteur

Ò La présence de cellules royales = le signe le plus manifeste

Ò Beaucoup d’essaims partent à l’insu de l’apiculteur => découverte de colonies affaiblies en population

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Ò  Considérée comme une affaire de routine Ò  Doit permettre d’offrir à chaque colonie les

possibilités les plus avantageuses de se développer au mieux => meilleur rendement

Ò  Dépend du temps libre de l’apiculteur Ò  Dépend de l’éloignement du rucher Ò  Dépend d’une bonne flore mellifère toute la saison

ou non Ò  Dépend de la proximité de voisins ou non

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Ò Soit bannir l’essaimage en prévenant l’installation de la fièvre d’essaimage

Ò Soit chercher à ne pas perdre l’essaim en contrôlant l’essaimage

Ò Soit travailler sur l’essaimage sans contrarier l’installation de la fièvre d’essaimage avec sortie naturelle ou non de l’essaim

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1.  Conduite préliminaire classique 2.  Prévenir l’installation de la fièvre d’essaimage 3.  Contrôler l’essaimage 4.  Travailler sur la fièvre d’essaimage

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1.  Conduite préliminaire classique 2.  Prévenir l’installation de la fièvre d’essaimage 3.  Contrôler l’essaimage 4.  Travailler sur la fièvre d’essaimage

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Ò Donner de l’espace à la reine et aux jeunes abeilles pour éviter ainsi un essaimage trop précoce

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Ò Agrandir le nid à couvain avec des cires bâties Ò Placer, suffisamment tôt, la hausse et

éventuellement, plus tard, une 2ème hausse Ò Agrandir avec des cires gaufrées, corps et

hausse Ò Déplacer, vers les rives, les cadres de réserves

(pollen et miel) qui bloquent l’espace de ponte de la reine

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Ò  En cas de cessation temporaire du butinage, faire le pont en nourrissant au miel pour que la ponte de la reine et la trophallaxie soient maintenues

Ò  Dans les ruches divisibles, on peut inverser les hausses

Ò  Glisser les cadres avec des cellules ou du couvain mâle vers les rives : la reine étendra sa ponte pour inclure cette zone de cellules de mâles dans le nid à couvain avant de penser à l’essaimage

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Ò Quand on ne veut pas que les colonies entrent en fièvre d’essaimage, cela nécessite une stratégie durant toute la période concernée.

Ò La prévention permet de diminuer l’installation de la fièvre d’essaimage.

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Remérer avant la période d’essaimage avec une jeune reine (élevée en fin d’été de l ’année précédente et hivernée en ruchette).

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Ò Le « climax » est le point culminant entraînant la fièvre d’essaimage.

Ò L’apiculteur effectuera les travaux nécessaires pour freiner le développement de la colonie pour qu’elle n’arrive pas au « climax ».

Ò L’ébauche de cellules royales non pondues = indication concrète = dernier stade pour la réussite d’une intervention préventive

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Ò A) division du couvain Ò B) Usage rationnel de grilles à reine Ò C) Le plan Snelgrove Ò D) Transfert de la reine et translation de

couvain - le plan Demeyer - le plan Demaré - le plan Mousty

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A)  Division du couvain

Tenir le couvain en-dessous d’un certain niveau (par des « saignées »)

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Ò  En laissant la reine à son emplacement premier et en réduisant drastiquement la colonie :

- enlever au moins 3 à 4 cadres de couvain mature avec du jeune couvain, couvert abondamment de jeunes abeilles.

- éloigner de préférence ce nucléus de l’emplacement de la souche ; il élèvera une nouvelle reine (de sauveté) et pourra être agrandi progressivement avec des cires bâties ou cires gaufrées.

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Ò  En enlevant la reine de son emplacement et en formant avec elle un nucléus comportant 3 à 4 cadres de couvain mature que l’on déplace à quelques mètres de l’emplacement initial.

- La souche restée à l’emplacement est orpheline : on surveillera l’élevage royal avec enlèvement des cellules royales excédentaires ; éventuellement nourrir.

- L’idéal est d’opérer au moment de la pose des hausses ou quelques jours plus tard, mais avant que le processus d’essaimage naturel ait commencé.

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B) Usage rationnel de grilles à reine

Pour réserver un emplacement spécial à la reine.

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Ò  Imposer aux abeilles 3 compartiments de rangement :

1) 1 compartiment pollen 2) 1 compartiment ponte de la reine - trop petit : blocage de la ponte - trop grand : nectar amené autour du couvain => blocage

3) 1 compartiment miel

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Ò Par usage de grilles à reine : - verticales ou - horizontales

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Ò  Une grille à reine verticale maintient la reine sur son couvain, sans sortie possible.

Ò  Le pollen sera entreposé dans les cadres face à l’entrée et le miel dans la hausse.

Ò  Le cadre de pollen qui est contre la grille peut être remplacé par un cadre de couvain naissant ; ce dernier cadre sera remplacé par une cire gaufrée introduite au milieu du couvain.

Ò  Le cadre, situé à l’opposé de l’entrée, contiendra toujours de la nourriture.

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Ò  En partant du principe que le grand maximum de ponte journalière d’une reine est d’environ 3.000 œufs et en sachant qu’une cellule est libérée par la jeune abeille naissante après 21 jours, le nombre maximum de cellules nécessaires à la ponte est de 63.000. Comme un dm² de rayon, deux faces, contient 750 cellules, il faudra 63.000 : 750 = 84 dm² de cellules, ce qui correspond à 7 cadres Dadant.

Ò  La reine peut donc être cloîtrée sur ce nombre de cadres sans que cela puisse nuire à la ponte, ce qui est vital face au problème de varroase.

Ò  Il faut savoir que la grille à reine empêche la sortie des mâles : pour y remédier, on peut ouvrir le compartiment réservé à la reine par une visite hebdomadaire qui d’ailleurs est indispensable en période d’essaimage quand justement la mise sous grille du couvain se justifie.

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Ò  Il faut toujours de la place dans la hausse pour stocker du miel sinon le miel sera stocké dans le compartiment réservé à la reine.

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Ò en plaçant une hausse de fond contenant des cadres bâtis ou des cires gaufrées.

Ò Cette hausse de fond fonctionnera comme compartiment à pollen.

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C) Le plan Snelgrove s’applique, de préférence, à des ruches divisibles et exposées en plein air.

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Ò  Consiste à partager la ruche, en 3 parties, par l’utilisation d’une grille à reine et d’un plateau diviseur (plateau Snelgrove).

Ò  Un élevage royal se fait dans la partie orpheline. Ò  Par un jeu de taquets, on fait passer,

périodiquement (tous les 7 jours), les butineuses de la partie supérieure vers la colonie de la partie inférieure.

Ò  En cas de forte miellée, cette méthode donne de grandes récoltes de miel.

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Ò  un morceau de panneau en bois découpé aux dimensions extérieures de la ruche avec, en son centre, un trou de plus ou moins 12 cm de côté garni d’un grillage de type grillage à varroas.

Ò  Des lattes, de plus ou moins 7 mm d’épaisseur, forment un encadrement au-dessus et en-dessous du panneau.

Ò  Sur 3 des côtés, 2 ouvertures sont ménagées dans l’encadrement de chaque côté du plateau, l’une au-dessus de l’autre.

Ò  Les ouvertures ont une largeur de plus ou moins 10 cm et sont pourvues d’une latte de fermeture.

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D) Transfert de la reine et translation de couvain De nombreux plans, un peu délaissés actuellement, sont proposés utilisant l’une ou l’autre ou les 2 opérations précitées. Ø  Le plan Demeyer Ø  Le plan Demaré Ø  Le plan Mousty Ces plans s’appliquent à des ruches divisibles. Ces techniques sont délaissées actuellement.

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Ò La colonie est hivernée avec la hausse. Ò Au début de la miellée, dès qu’elle a pondu

dans la hausse, on fait descendre la reine dans le corps de ruche sous grille à reine où elle trouvera un vaste champ de ponte.

Ò On détruira l’élevage royal dans la hausse qui servira de grenier à miel au fur et à mesure des éclosions.

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Ò  Il nécessite une population très forte et beaucoup de couvain avant le début de la période d’essaimage.

Ò  Les cadres de couvain sont montés du corps dans la hausse (en ruche divisible).

Ò  La reine se retrouve en-dessous d’une grille à reine avec un cadre de couvain ouvert et fermé et des cires bâties.

Ò  Il n’y aura pas d’essaimage à condition que l’on détruise les cellules royales dans la hausse.

Ò  C’est, en quelque sorte, un essaimage artificiel dont l’essaim et la souche restent dans la même ruche.

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Ò Dès la pose de la hausse, on y place la reine, pendant 9 jours, au-dessus d’une grille à reine.

Ò La destruction des cellules royales se fera dans le corps de ruche et, ensuite, quand la reine redescendra, dans la hausse.

Ò La hausse se vide de son couvain et se remplit de nectar.

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Ò enlever les symptômes et empêcher la sortie de l’essaim, quand le processus est déjà engagé.

Ò On peut affirmer qu’une colonie n’essaime pas si elle n’a plus la population nécessaire à un essaimage ; donc, si elle est privée

- soit de sa reine, - soit de son couvain, - soit de ses butineuses.

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Ò a) destruction des cellules royales. Ò b) enlèvement momentané de la reine. Ò c) clippage de la reine. Ò d) piège à essaims. Ò e) rétention de la reine. Ò  f) formation d’un essaim artificiel

intermédiaire.

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Ò Prévoir une visite hebdomadaire (max. 9 jours) de tous les cadres pour enlever ou détruire toutes les cellules royales existantes: en procédant ainsi, on maintient la ruche, pour une bonne période, dans un état de non-production avec le risque de ne pas repérer une cellule royale et que la colonie essaime quand même

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Ò Enlever, momentanément, la reine en faisant un petit nucléus avec un cadre de couvain.

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Ò Clipper la reine : couper un tiers d’une grande aile de la reine , si l’essaim sort la reine tombe à terre. L’essaim rentre après quelques temps à la ruche. Si la sortie de l’essaim échappe à l’apiculteur, l’essaim ressortira 8 jours plus tard avec une jeune reine non fécondée. Il est conseillé de laisser un couloir libre devant les ruches.

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Ò Poser un piège à essaim : dans le but de capturer directement l’essaim à la sortie de la ruche, une sorte de nasse réalisée avec de la grille à reine est placée devant le trou de vol. Le piège doit être suffisamment grand pour accueillir l’essaim. Ceci pour éviter qu’une grande quantité d’abeilles de l’essaim se masse au trou de vol et qu’à l’enlèvement du piège une grande partie de l’essaim retourne dans la ruche.

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Ò Retenir la reine : une languette de grille à reine bouche le trou de vol

=> Si l’essaimage échappe à l’apiculteur, la colonie se retrouvera avec une jeune reine non fécondée.

Ò Les mâles sont retenus et encombrent l’entrée.

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Ò C’est une technique possible avec des ruches à hausses multiples.

Ò Elle aide à faire tomber la fièvre d’essaimage, elle ne nécessite pas la recherche de la reine et elle ne met pas la récolte en cause.

Ò Cette méthode est valable à la fin de la période d’essaimage, sinon, comme la colonie a été à peine affaiblie, la fièvre peut resurgir plus tard.

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Ò  Quand la fièvre d’essaimage s’est installée, nous complétons un corps de ruche vide avec des cires gaufrées et des cires bâties aux rives, ainsi que deux cadres de couvain de tout âge sur lesquels d’éventuelles cellules royales sont enlevées (=essaim artificiel intermédiaire).

Ò  Nous déplaçons la ruche sans le fond et, sur celui-ci, nous plaçons le nucléus intermédiaire et, ensuite, la hausse à miel qui se trouvait précédemment

Ò  au-dessus de la grille à reine (elle ne contient donc pas du couvain). Ò  Sur la hausse, nous plaçons le séparateur perforé avec trou de vol et, sur celui-ci, les

hausses de corps avec le couvain, les cellules royales et la reine. Ò  Les butineuses retournent à l’ancien trou de vol et la reine reste seule dans les

corps au-dessus du séparateur : les jeunes abeilles détruisent les cellules royales et, ainsi, la fièvre d’essaimage s’arrête.

Ò  Après 9 jours, on enlève les cellules de sauveté éventuelles sur les deux cadres de couvain de l’essaim artificiel intermédiaire en brossant toutes les abeilles, par précaution.

Ò  Finalement, les hausses contenant le nucléus intermédiaire et le miel sont remis sur la grille à reine au-dessus des deux hausses de corps.

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Ò  il n’y a, bien entendu, pas de règle générale, mais, ne le remettez pas à la souche : ce serait dommage de ne pas profiter de son dynamisme unique pour sauver sa récolte, renouveler ses cires ou mettre en route une colonie pauvre en varroas.

Ò  Pour ceux qui, après la sortie de l’essaim primaire, veulent limiter les dégâts : il est conseillé d’enlever toutes les cellules royales à part une, celle avec la larve la plus jeune. Ce choix permet de faire, 9 jours plus tard, la prochaine visite pour enlever les cellules de sauveté, sans risque qu’un essaimage secondaire se fasse entre-temps (une visite intermédiaire est toutefois chaudement recommandée).

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1.  Conduite préliminaire classique 2.  Prévenir l’installation de la fièvre d’essaimage 3.  Contrôler l’essaimage 4.  Travailler sur la fièvre d’essaimage

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Ò  respecter l’organisation innée de la colonie tout en profitant des énergies libérées (le dynamisme de l’essaim) pour faire du miel et des nouvelles colonies.

Ò  En fait, ne pas empêcher la colonie dans son développement afin d’avoir des colonies fortes et saines.

Ò  Il est donc important de travailler avec des reines bonnes pondeuses qui, en même temps, produisent assez de substance royale.

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Ò  - capter l’essaim, le remettre sur cires gaufrées à l’emplacement de la souche qui a essaimé (l’ajout de cadres de couvain diminue son dynamisme et augmente la charge en varroas).

Ò  - déplacer la souche contenant les cadres de couvain et les cellules royales

Ò  L’essaim va être renforcé par les butineuses de la souche et se trouve ainsi dans les meilleures conditions pour continuer la récolte.

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Ò La souche, ayant perdu ses butineuses, élèvera une jeune reine sans grand risque d’essaimage ; il est toutefois prudent de contrôler la présence de cellules royales, 9 jours après le départ de l’essaim.

Ò Cette jeune reine peut remplacer la vieille reine de l’essaim en réunissant éventuellement les deux colonies par la suite.

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Ò  La colonie déplacée perd ses butineuses : il faut donc veiller à ce qu’elle ne manque pas de nourriture et au besoin la nourrir.

Ò  Aussi bien la souche que l’essaim doivent être suivis pour leur fournir en temps voulu assez de place pour la ponte et la récolte.

Ò  Il est souhaitable que le volume de la ruche soit toujours proportionné à la population respective de la souche et de l’essaim (utiliser éventuellement des ruchettes ou des partitions blocs).

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Ò Peu d’apiculteurs ont la chance d’être présents lors de la sortie de leurs essaims pour les capturer.

Ò Mais, heureusement, d’autres méthodes existent qui suivent d’assez près le processus de l’essaimage naturel et sans laisser sortir l’essaim.

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Ò Au départ, il faut que la colonie soit entrée en fièvre d’essaimage et, ensuite, lorsque

Ò La colonie est divisée, les manipulations ou déplacements restent identiques.

Ò L’astuce est d’intervenir de telle sorte que satisfaction soit donnée à l’instinct d’essaimage, caractérisé par la production de la phéromone d’essaimage.

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Ainsi, on peut intervenir pour séparer soi-même l’essaim de la souche :

- pratiquer un essaimage artificiel (anticipé) avec la vieille reine et l’introduire sur des cires gaufrées avec le volume d’abeilles correspondant à celui d’un essaim.

- faire un accouchement Taranov.

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Ò Description du matériel : il s’agit, en fait, d’une espèce d’entonnoir en bois de la largeur de la ruche, prolongé par un plan incliné.

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Ò  la ruche en fièvre d’essaimage est déplacée légèrement. Il est souhaitable de laisser l’ancien fond de ruche sur place. Une ruche vide est mise sur l’ancien fond ou à l’ancien emplacement.

Ò  L’appareil est placé devant cette ruche vide à la même hauteur que la planche de vol et à une distance d’environ 10 cm de celle-ci. On brosse tous les cadres de la ruche en fièvre d’essaimage sur le plan incliné et on les remet, ensuite, dans la ruche vide. La hausse est également brossée.

Ò  Toute la population remonte la rampe en direction du trou de vol. Ò  La reine et les abeilles qui auraient fait partie de l’essaim se regroupent

dans l’entonnoir, celles qui seraient restées franchissent l’espace de 10 cm et réintègrent la ruche.

Ò  Après une demi-heure, tout est calme et nous trouvons la vieille reine et tout l’essaim dans l’entonnoir.

Ò  Nous nous trouvons dans la même situation que si l’essaim était sorti normalement.

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Ò  Il est indiqué de pulvériser à l’eau légèrement sucrée les abeilles brossées pour éviter qu’elles s’envolent en trop grand nombre.

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Ò  Elle obéit au métabolisme particulier de son organisme et fonctionne par ses lois de vie, dont l’essaimage est une des principales.

Ò  C’est en intervenant dans l’organisation de la grappe que nous arrivons à exploiter plus intensivement les possibilités de travail des abeilles en notre faveur.

Ò  Mais nos interventions sont souvent contraires à l’organisation innée de la grappe avec tout ce qui s’ensuit en ce qui concerne la bonne santé de nos colonies d’abeilles.

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Ò C’est à nous de choisir, en tenant compte de nos conditions de travail personnelles, les techniques qui respectent le plus possible l’organisation naturelle de la grappe.

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Ò Pour avoir actuellement une certaine efficacité en apiculture, il est indispensable d’avoir de la compétence apicole.

Ò Elle consiste en : - une bonne technicité - une bonne sensibilité envers l’abeille et, plus précisément, envers la grappe d’abeilles.

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Les techniques de lutte contre l’essaimage sont souvent présentées comme si l’apiculteur avait tout pouvoir de décision en la matière.

Mais ne perdons pas de vue que : - lutter contre l’organisation de vie naturelle de l’abeille prend du temps, - - la colonie y perd son dynamisme - - et, surtout, qu’en attaquant de face la nature, nous sommes rarement le vainqueur absolu.

Il est donc indiqué d’être toujours préparé devant la sortie, souvent à l’improviste, d’un essaim.