www.expressions-venissieux.frNuméro 576

DU 11 AU 24 MARS 2015

Festival - Pour sa 3e édition àVénissieux, du 4 au 6 mars, le fes-tival Essenti’elles a mis en lumièredes femmes évoluant dans l’uni-vers de l’art. Mais qu’elles soientchanteuse, photographe, réalisa-trice, poète ou clown, les femmesartistes sont à la fois nom-breuses… et minoritaires. Stépha-nie Ferrand-Issard, directrice desaffaires culturelles pour la Ville, l’arappelé : “Les femmes artistes man-quent de visibilité, il y a encorebeaucoup à faire sur la question del’égalité entre les sexes et de la placedes femmes dans ce secteur. Elles ne

créent que 27 % des spectacles dedanse ou théâtre, ne dirigent qu’unquart des théâtres ou 4 % des orches-tres… Et une seule femme est à latête d’un opéra.”Il était donc bien… essentiel de lesmettre en valeur, le temps de troistemps forts, d’abord à la média-thèque Lucie-Aubrac, puis aucinéma Gérard-Philipe et auThéâtre. Du chant, des mots,des photos. Et, avec La preuveForm’Elle, un grand coup de cha-peau a été donné à celles qui ontl’art de se bouger.

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L’essentiel de l’art au fémininBOSCH

Vers la fin des élémentsdiesel ?

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CENTRE-VILLE

Les travaux pour le nouveaugroupe scolaire sont lancés.

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ÉDUCATION

Profs et parents mobiliséspour “sauver” Sembat.

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Voter est un droit,usez-en !

Cinq listes sont en lice pour la nouvelle élection municipaledu 22 mars. Mais il y a fort à craindre que le premier partisoit celui de l’abstention. À moins d’un réveil civique.

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L’ENSEMBLE VOCAL LE PARELLIERFÊTE SES 30 ANS.

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LP Hélène-Boucher - Se préparerà un entretien d’embauche, s’y pré-senter en faisant valoir tous ses atouts,tels sont les objectifs de la 3e Semainede l’emploi qui s’est tenue fin févrierà Hélène-Boucher. Placée sous la res-ponsabilité de Layla Berbar, conseil-lère principale d’éducation, cette opé-ration s’adresse aux élèves issus desclasses terminales CAP.

Une centaine de jeunes des diffé-rentes sections (cuisine, hôtellerie,vente, hygiène…) ont donc étéentraînés pendant une semaine pardes professionnels. Ainsi un docu-mentaliste les a-t-il aidés à mettre enforme leur C.V. Un styliste, une

coiffeuse, une esthéticienne et unphotographe les ont conseillés surleur tenue vestimentaire et leur“look”. Une conseillère d’orienta-tion et une comédienne leur ontprodigué leurs conseils pour être àl’aise le jour J. La dernière journée aété consacrée à des entretiens d’em-bauche en grandeur réelle, des pro-fesseurs mais aussi des profession-nels se prêtant au jeu. Une fiched’observation a été réalisée pourchaque élève, évaluant sa présenta-tion, son expression… Voilà quidevrait aider chacun de ces jeunes àavancer dans son projet profession-nel, et vers l’emploi. �

Lycée Jacques-Brel - L’établis-sement organise une journée portesouvertes à l’intention des familles levendredi 20 mars, de 16 heures à19 heures. Elle donnera l’occasionde visiter, si ce n’est déjà fait, lesnouveaux locaux qui ont été livrés àla rentrée 2014. Elle sera surtoutl’occasion, en cette période char-nière pour l’orientation, de décou-vrir la large palette d’enseignementset de formations proposés par lelycée Jacques-Brel, tant pour l’ensei-gnement général et technologiqueque professionnel.

Outre les classiques filières litté-raire, économique et social et scien-tifique, le lycée général et technolo-gique prépare également au bacST2S (Sciences et technologies de lasanté et du social) et au bac STMG(Sciences et techniques du manage-ment et de la gestion). On y trouve

aussi deux BTS : Services informa-tiques aux organisations (SIO) quel’on peut préparer par voie scolaireou en apprentissage, et Négociationrelation clients (NRC).

Du côté de la section d’enseigne-ment professionnel, l’éventail va duCAP au bac et couvre les métiers dela relation clients et usagers, des ser-vices à la personne, et des servicesadministratifs. La rentrée 2015 seramarquée par une nouvelle offre deformation : un bac pro optique-lunetterie qui forme au métier d’as-sistant opticien. En France, 42 éta-blissements dispensent cette forma-tion aujourd’hui, dont un seul enrégion lyonnaise. �

Portes ouvertes aussi à la cité scolaireSembat-Seguin : ce vendredi 13 mars de17 h 30 à 19 heures et le samedi 14 de9 heures à midi.

ACTUALITÉS PAGE 2Mercredi 11 mars 2015 - n° 576 - www.expressions-venissieux.fr

INSCRIPTIONS DANS LES ÉCOLESVotre enfant va entrer pour lapremière fois dans une école deVénissieux, vous devez prendrerendez-vous sans tarder auprèsdu service Éducation de l’hôtelde ville : 04 72 21 45 56 (de8h30 à 17 heures).Fournir obligatoirement lesdocuments suivants : livret defamille ou copie intégrale del’acte de naissance de l’enfant,justificatif de garde de l’enfantpour les parents divorcés (juge-ment de divorce) fixant la rési-dence habituelle de l’enfant,justificatif de domicile demoins de 3 mois (+ une attesta-tion écrite d’hébergement pourles personnes hébergées), car-net de vaccination ou de santé.

PERMANENCESRESTAURATION SCOLAIREPour le règlement des repas dela restauration scolaire, vouspouvez payer dès réception devotre facture et jusqu’au 20 dumois, aux permanences ouvertesau 3e étage de l’hôtel de ville : lelundi de 8h30 à 12h30 et de13h30 à 17 heures, le mardi de8h30 à 12h30, le jeudi de8h30 à 12h30 et de 13h30 à17 heures.Vous pouvez également payerpar chèque à l’ordre de “restau-ration scolaire de Vénissieux”(une urne est à dispositiondans le hall de l’hôtel de ville).Ou par le biais du sitewww.ville-venissieux.fr (portailFamille/Kiosque).

DÉFENSEUR DES DROITSLe Défenseur des droits assureune permanence le vendredi (de9 heures à 10h30) sur rendez-vous, à la Maison de justice etdu droit de Vénissieux (18, rueJules-Ferry). Le Défenseur desdroits est une autorité constitu-tionnelle indépendante. Desdélégués sont présents danstous les départements.Les questions traitées peuventporter sur les droits de l’enfant,la déontologie de la sécurité, lesdiscriminations, la médiationavec les services publics, la pro-motion de l’égalité, la santé etla sécurité des soins.Prise de rendez-vous au0472901820.

JOBS D’ÉTÉÀ LA VILLE DE VÉNISSIEUXPour la période d’été (du29 juin au 4 septembre), desemplois saisonniers sont àpourvoir à la Ville de Vénis-sieux pour remplacer les agentsen congés. Les recrutementssont faits dans les domaines del’animation, du sport, des ser-vices techniques (espaces verts,nettoyage des écoles), dumédico-social et de l’adminis-tratif. Condition requise : avoir16 ans révolus au 28 juin 2015et être scolarisé durant l’annéescolaire 2014-2015.Les candidatures sont prisesjusqu’au 4 avril. Le formulaireest disponible sur le sitewww.ville-vénissieux.fr (desaccès internet sont possibles àla médiathèque ou au Bureaud’information jeunesse, placeHenri-Barbusse). Si votre can-didature est retenue, vous serezcontacté avant le 31 mai.

PERMANENCES IMPÔTSLe Service d’impôts des parti-culiers (SIP) propose désor-mais un guichet d’accueilunique à la Cité administrativede la Part-Dieu (165, rue Gari-baldi dans le 3e arrondisse-ment) et au Trésor public deVénissieux (place de la Paix).

19 MARS

53e ANNIVERSAIREDE LA FIN DELA GUERRE D’ALGÉRIE

Jour anniversaire du cessez-le-feuproclamé en 1962 en Algérie, le19 mars est devenu “Journée natio-nale du souvenir et du recueillementà la mémoire des morts civils et mili-taires de la guerre d’Algérie et descombats du Maroc et de Tunisie1952-1962”, depuis une loi promul-guée en décembre 2012.À Vénissieux, la commémoration sedéroulera à 18 heures au nouveaucimetière. Rassemblement à 17h45.La Fnaca invite les Vénissians à par-ticiper nombreux à cette cérémo-nie, qui sera suivie d’un vin d’hon-neur, à la mairie.

La CGT alerte - D’ici à la fin dumois de mars, la direction du groupeBosch va décider de l’avenir du sitede Vénissieux, où sont produits deséléments de pompes à injection die-sel. C’est ce qu’annonce le syndicat,qui a décidé de lancer une alerte.

“Nous produisons des élémentspour des pompes à injection répon-dant à la norme Euro3, expliqueKamel Ahamada, délégué syndical.Mais aujourd’hui, la norme envigueur est l’Euro7 ! Notre productionne sert donc que pour des moteursmontés en Russie ou en Asie. Et onperd régulièrement de la charge detravail.” Le risque pour le site deVénissieux étant que la direction

décide de transférer cette fabrica-tion à Curitiba, au Brésil.

Actuellement, un peu plus de300 personnes travaillent à Vénis-sieux pour le groupe allemand.Dont 122 sont en préretraite. Et àpeine une cinquantaine sur les ate-liers diesel. “Il y a quinze ans, nousétions plus de 1000, ici. Notre pro-duction est en train de mourir. Il fautque quelque chose soit fait, et vite.Nous avons des commandes jusqu’àdécembre 2015, mais après ? Si ladirection décide d’un nouveau plansocial, c’est la fin du site.”

Selon le syndicat, la solutionpourrait consister en l’arrivée sur lesite d’une nouvelle production.

“Dans l’usine de Rodez, 200 salariéstravaillent à la fabrication de bougiesdiesel, détaille Kamel Ahamada.Nous pourrions travailler en complé-mentarité avec eux. Ils ont besoin depièces qui viennent d’Allemagne, maisqu’ils ont du mal à recevoir parce quel’usine qui les fournit reçoit trop dedemandes. Cela pourrait être notrerôle. Nous avons les capacités pour, etdes équipes très motivées.”

Un expert travaille actuellementsur la faisabilité de cette opération. Ildevrait rendre ses conclusions d’ici àla fin du mois, idéalement avant lavisite sur le site de la direction dugroupe allemand. “Bosch a les moyensde conserver son site de Vénissieux,estime un salarié de l’usine : en2014, ils ont fait 49,8 milliards dechiffre d’affaires…” �

Total - Depuis le 24 février etjusqu’au 21 avril, quatre unités depétrochimie de la raffinerie Totalsont à l’arrêt. Il s’agit, pour un bud-get qui s’élève à plus de 50 millionsd’euros, de réaliser des travaux etdes investissements visant à “renfor-cer la sécurité et le respect de l’envi-ronnement des améliorations tech-niques, en particulier pour réduire laconsommation énergétique.”

Pendant cette période, les unitésde raffinage du site, qui emploie600 collaborateurs et traite chaqueannée près de 5 millions de tonnesde pétrole brut, continueront defonctionner normalement et d’ap-provisionner le marché.

Cet arrêt de maintenance anécessité deux ans de préparation.Une organisation et une logistiquespécifiques ont été mises en placepour accueillir quotidiennementprès de 1500 intervenants. Au final,cela représentera 400000 heures detravail.

L’entreprise prévient le publicque “durant les phases d’arrêt progres-sif des unités, conformément aux pro-cédures de sécurité du site, des gazpourraient être brûlés à la torchère

nord de la plateforme, entraînantéventuellement une nuisance sonoreet/ou un panache de fumée visibledepuis l’autoroute et par les rive-rains.” Selon Total, “ces émissions neprésentent pas de risque pour lasanté”. �

Renault Trucks se dote d’un showroomPoids lourds - Le “Renault Trucks square”, voilà le nom du showroomqui a ouvert ses portes le 2 mars sur le site de Saint-Priest. Cet espace de1200 m2, dans lequel sont présentés une dizaine de véhicules, est destiné àaccueillir les clients, les journalistes ou encore les élus lors de leurs visites àl’établissement de Lyon.

Dès son entrée dans le vaste hall, le visiteur est plongé dans l’univers deRenault Trucks avec le rappel de plus de 120 ans d’histoire de la marque.Diverses maquettes y sont exposées : des plus anciens camions Berliet aufuturiste Optifuel Lab 2, véhicule laboratoire qui rassemble de multiplestechnologies innovantes destinées à la réduction de la consommation decarburant.

Le showroom comporte également un espace conférence pouvantaccueillir une centaine de personnes. �

J’AIME PAS trop me DÉPENSER

Accélère, on a les JOURNÉES DÉCOUVERTE DE L’AUDITION

chez Conversons

LES JOURNÉES DÉCOUVERTE DE L’AUDITION LE 30 MARS À VÉNISSIEUX

Durant cette journée, un ingénieur conseil des laboratoires GN Resound vous fera découvrir en avant-première les dernières technologies auditives les plus intelligentes du marché. A cette occasion, venez profiter des conditions exceptionnelles exclusivement valables pendant cette journée : votre bilan auditif gratuit*, le paiement en 10 fois sans frais** et un système d’écoute sans fil TV ou téléphone offert ***.

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Portes ouvertes et un nouveau bac pro

Une “révision” à 50 millions d’euros pour la raffinerie de Feyzin

Mars, “mois décisif” pour Bosch

Tout pour l’emploi

ACTUALITÉSPAGE 3 Mercredi 11 mars 2015 - n° 576 - www.expressions-venissieux.fr

Depuis quelques jours, lazone est bouclée derrièredes barrières de chantier.Quelques équipes sont àl’œuvre pour préparer le

terrain et procéder aux travaux deterrassement, qui s’annoncent impor-tants sur ce tènement relativementescarpé de 6500 m2. Situé sur lespentes des Minguettes, à mi-chemindu Plateau et du cœur de ville, entreles rues Antoine-Billon et Gaspard-Picard, le nouveau groupe scolairedu Centre doit être livré à la rentrée2016.

Un impératif au vu de la pousséedémographique observée dans lequartier. Cette poussée s’expliqueessentiellement par la dynamiqueimmobilière. Juste à côté de lafuture école, l’évolution de l’îlotRomain-Rolland en offre unebonne illustration. Plusieurs rési-dences ont déjà vu le jour. D’ici à2018, 320 logements auront étéconstruits.

Des études de prospective scolaireont montré qu’il faudrait accueillirplus de 400 nouveaux élèves sur lepérimètre qui comprend les écolesGabriel-Péri et Charles-Perrault, ainsi

que le groupe scolaire historique duCentre. Lequel a déjà été agrandi l’andernier, avec quatre classes supplé-mentaires et un self-service.

Le nouveau groupe scolaire com-portera dix-neuf classes, six enmaternelle et treize en primaire. Un

restaurant est également prévu. Laconception et la réalisation ont étéattribuées à l’équipe d’architectes eturbanistes Roland Castro, SophieDenissof et associés, la Ville deVénissieux assurant la maîtrised’ouvrage. Le coût est estimé à14 millions d’euros.

Le chantier sera l’occasion derepenser la desserte du quartier.C’est tout l’îlot Billon-Picard qui vaévoluer. La rue Gaspard-Picard seraélargie au niveau de l’école etréaménagée avec de larges trottoirspour permettre un meilleur chemi-nement piéton (“la liaison des deux

marchés”) entre le centre-ville et lePlateau. Une nouvelle voie de des-serte sera également construite entreles rues Picard et Billon, dans leprolongement de la rue Romain-Rolland. �

GILLES LULLA

Nouveau groupe scolaire du Centre :les travaux débutentÉDUCATION - Sa livraison est attendue pour la rentrée 2016. Ce nouvel établissement scolaire accueillera quelque 400 élèves.Les travaux de gros œuvre commenceront en juin mais la préparation du chantier est déjà lancée.

Incursion par Vénissieux - Laligne de tramway T1 du réseau TCLentre dans une nouvelle ère. Et cetteère passe par Vénissieux. La T1 vaen effet être prolongée de la stationDebourg à Hôpitaux Est. Et pourcela, elle passera par le nord duquartier du Moulin-à-Vent.

Bien sûr, ce n’est pas pour toutde suite : la mise en service du pro-longement n’est prévue que pour2019. Mais une importante phasede concertation publique vient decommencer. Les résultats de cettephase, complétés par les études queva mener le Sytral, permettront àl’autorité organisatrice des trans-ports en commun à Lyon d’affinerle choix qui a été fait entre troisoptions de tracé.

La première option aurait reliéDebourg à son nouveau terminusvia le nœud de Grange Blanche : leT1 aurait emprunté les axes deChallemel-Lacour, Paul-Cazeneuve,les infrastructures du T2 jusqu’àRockefeller, puis le boulevard Pinel.La deuxième serait allée jusqu’àDebourg en passant par Ambroise-Paré : les axes utilisés auraient étéChallemel-Lacour, Barbusse, Pres-sensé, Beauvisage, Ambroise-Paré,puis les voies du T2 sur 600 mètresavant de rejoindre Pinel. Une sous-variante avait également été propo-sée sur Esquirol, pour éviter le tronccommun avec T2.

Mais c’est une troisième solu-tion, passant par la station de métroMermoz (ligne D), qui a eu lesfaveurs du Sytral : toujours en com-mençant par Challemel-Lacour, elleemprunte les axes Barbusse, Pres-sensé, Beauvisage, Mermoz et Pinel.Elle présente notamment l’avantagede proposer des correspondancesjugées optimales avec le tramwayT2, T4 et la ligne D du métro, sansavoir de portion commune avec laligne T2.

En bordure de Vénissieux, le“nouveau T1” empruntera doncd’abord la rue Henri-Barbusse. Sontracé remplacera les récentes voiesde bus qui séparent actuellement lacirculation automobile. Il se rendraensuite avenue Francis-de-Pressensé,sur environ 400 mètres. “L’insertionproposée envisage un élargissement del’espace public d’environ 2,50 m côtéEst, explique le Sytral dans son dos-sier de concertation. Ainsi, la nouvelleemprise permettrait d’intégrer la resti-tution d’une ligne de stationnementlongitudinal devant les commerces,ainsi que des itinéraires cyclables.”

Notons que la concertationpublique se terminera le 24 mars.Une dernière réunion publique estprévue le mercredi 18 mars, à lamairie de Lyon 7e. Le passage du T1par Vénissieux y sera abordé. Encomplément de cette réunion, il estpossible de télécharger le dossier deconcertation sur le site du Sytral* etd’y contacter l’autorité organisatricedes transports en commun**. �

G.M.

*www.sytral.fr**www.sytral.fr/tab/445/398-

prolongement-tram-t1.htm

Le prolongement de la T1 en bref● 6,7 : c’est la distance en kilomètres entre les stations Debourg et Hôpitaux Est.● 13 : le nombre de nouvelles stations.● 24000 : le nombre de voyageurs supplémentairesattendus chaque jour.● Après la concertation publique, commencera la phase d’enquête publique. Celle-ci se terminera au début de l’année 2016.● Les travaux commenceront en 2017.● La mise en service est prévue pour 2019.

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L’heure est à la concertation pour la T1

Le prolongement du T1 empruntera notamment la rue Henri-Barbusse

Le calendrierPREMIÈRE QUINZAINE DE MARS, INSTALLATION DU CHANTIERMise en place de clôtures, de barrières de chantier et de bordures provisoiresen protection des circulations des riverains. Mise en place d’espaces réservéspour le chantier. Les accès des riverains tels qu’ils existent sont maintenusmais adaptés à cet aménagement.

À PARTIR DU 9 MARS, TERRASSEMENTS ET PRÉPARATION DU TERRAINCette préparation comprend le débroussaillage, le nettoyage, la taille deshaies et des arbres des parcelles mitoyennes. L’accès principal du chantiers’effectuera depuis le bas de la parcelle. Cependant, une partie de ces tra-vaux devra être réalisée par le haut du terrain, ce qui engendrera des circu-lations de camions sur la rue Billon et le haut de la rue Gaspard-Picard.

À PARTIR DU 31 MARS, SOUTÈNEMENTS ET FONDATIONS SPÉCIALESAu vu de la topographie du site (terrain pentu) et de la mauvaise qualité dessols, le nouveau groupe scolaire du Centre sera réalisé sur fondations spé-ciales par pieux. Des soutènements provisoires et définitifs sont aussi prévuspour consolider les murs mitoyens existants.

COURANT JUIN, LANCEMENT DES TRAVAUX DE GROS ŒUVREDes mesures seront prises pour réduire au maximum les nuisances du chan-tier, avec une attention particulière portée aux horaires d’intervention, à lapropreté du chantier et des voiries, au choix des matériaux et des procédésde construction.Une réunion publique s’adressant aux riverains se tiendra à la suite de l’élec-tion du nouveau conseil municipal.

Le chantier sera l’occasion de repenser la desserte du quartier. C’est tout l’îlot Billon-Picard qui va évoluer

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ACTUALITÉS PAGE 4Mercredi 11 mars 2015 - n° 576 - www.expressions-venissieux.fr

ÉLECTRICITÉ :ENQUÊTE DE SATISFACTIONLe SIGERLy, Syndicat inter-communal de gestion des éner-gies pour la métropole, sou-haite en savoir plus sur les rela-tions des habitants avec leurfournisseur d’électricité et sur laqualité des réseaux électriques.Dans ce but, il a lancé uneenquête de satisfaction auprèsdes usagers. Quelques minutessuffisent pour y répondre sur lesite www.sigerly.frTrois participants tirés au sortremporteront un pack “experten économie d’énergie”.L’enquête se poursuit jusqu’au25 mai.

CONSULTATIONS AU CDHSLe Centre de Santé et de Pré-vention du CDHS accueille etpropose gratuitement desconsultations.Pneumologie : le mercredi de12 heures à 14 heures.Tabacologie : le jeudi de14 heures à 16 heures.Tests tuberculiniques et vacci-nations BCG, le lundi de11h30 à 13 heures et le jeudide 12h30 à 14 heures.- des consultations de vaccina-tions internationales (payantes),le lundi de 13h45 à 17h30 et lejeudi de 13h45 à 12 heures.CDHS: entrée 5, place de lapaix. Tél. 0472500868.Sur internet : www.cdhs.fr

PERMANENCES DE LA CNLL’antenne de Vénissieux de laConfédération nationale dulogement tient une perma-nence chaque jeudi, de14 heures à 17h30. Pour fairevaloir vos droits dans ledomaine du logement, descharges, des factures d’eau, detéléphone, de gaz… Prendrerendez-vous au 0478706175.

AUX SAISIES AVEC L’OMRL’office municipal des retraitésorganise une sortie à la stationdes Saisies en Savoie, le mardi17 mars. Départ à 7 heures,retour à 19 h 30. Renseigne-ments et inscriptions au siègede l’OMR (8, place de la Paix),le matin de 9 heures à midi.Tél. : 0472510833.

BRADERIE DU SECOURS POPULAIREBraderie solidaire du SPF, cesamedi 14 mars de 9 à12 heures, dans les locaux duComité de Vénissieux-Corbas(99, boulevard Irène-Joliot-Curie à Vénissieux).Vêtements neufs - Divers…Tél. : 0478762331.

VAINCRE LA DÉPENDANCEL’association “La santé de lafamille”, dont la présidente estRenée Bel, tiendra son assem-blée générale samedi 14 mars,entre 10 et 16 heures à la Mai-son des associations Boris-Vian.Cette association accompagneles personnes en difficulté avecl’alcool et autres produits psy-chotropes. Accueil en touteconfidentialité le 1er jeudi dechaque mois, au cours de deuxpermanences : de 9 heures àmidi à l’ancienne bibliothèqueSNCF (128, rue Gabriel-Péri)et de 16 à 19 heures à Boris-Vian (13, rue Marcel-Paul).Rens. : 0623295744.

PERMANENCES NOTARIALESLa Maison de justice et dudroit tient des permanences denotaires, une fois par moisdans ses locaux, rue Jules-Ferry.Comme pour les permanencesdu Défenseur des droits, il estnécessaire de prendre rendez-vous au 0472901820.

Transports en commun - Lestravaux viennent de commencer. Ilsvont durer quatre mois. Le Sytral(l’autorité régulatrice des transportsen commun de l’agglomérationlyonnaise) va aménager deux kilo-mètres de couloirs entièrementdédiés aux bus — autrement dit dessites propres — sur la route deVienne pour la ligne C12.

Ces nouveaux couloirs serontlivrés en juillet 2015. Ils permet-tront à la ligne C12 de circuler surune voie réservée entre la station“Moulin-à-Vent” et la station “Sur-ville-route de Vienne”. Outre unemeilleure circulation des bus, cescouloirs faciliteront le passage desvélos. Les travaux serviront égale-ment à mettre en accessibilité cer-tains arrêts de bus.

Pendant la durée du chantier, lacirculation sur la route de Viennesera réduite par des alternats de cir-culation ponctuels. Des places destationnement pourront être sup-primées pour l’organisation des tra-vaux.

Le chantier se déroulera en jour-née, du lundi au vendredi, entre7 h 30 et 17 heures. Le budget pré-visionnel de l’opération s’élève àquelque 500 000 euros.

Notez enfin qu’un agent duSytral, Sandrine Besson, est à votredisposition pour toute questionrelative au chantier. On la joint au04 72 84 58 13. �

QU’EST-CE QU’ÊTREADO AUJOURD’HUI ?

“Être adolescent aujourd’hui”, telsera le thème de la nouvelle Semained’information sur la santé mentale,qui se déroulera dans le Rhône du16 au 29 mars. Parmi les quelque65 événements listés sur la plaquetted’information, nous avons sélec-tionné une dizaine de manifestations.Toutes ouvertes au grand public,elles vont se dérouler tout près denous à Vénissieux, à Saint-Fons ouau centre hospitalier Saint-Jean-de-Dieu (CHS: 290, route de Vienne àLyon-8e) particulièrement impliqué.● Du 16 au 26 mars (hors week-end), de 9 heures à midi et de14 heures à 16h30, à la Maison desUsagers du CHS: présentation desplanches de l’ouvrage “L’éclipsed’un ange”.● Le 16 mars de 14 à 17 heures,portes ouvertes du Point AccueilÉcoute Jeune de Vénissieux (19,rue Victor-Hugo).● Le 17 mars à partir de 14h30 àl’espace conférences du CHS :après-midi d’échanges sur le thème“Animaux et ados, la médiation ani-male et l’équithérapie”.● Le 19 mars à 19 heures au CHS:conférence-débat sur “Le soin desadolescents à l’hôpital”.● Le 19 mars de 13h30 à 15h30 àSaint-Fons : table ronde “Adoles-cents qui sont-ils?” au centre socialArc-en-Ciel (14, rue de Falaise)● Le 20 mars de 18 heures à 20h30à Saint-Fons, projection-débat :“Être adolescent aujourd’hui” à labibliothèque Roger-Martin-du-Gard,place Roger-Salengro.● Le 26 mars de 13h30 à Saint-Fons: table ronde “Adolescents quisont-ils?” au centre social Arc-en-Ciel (3-5, rue Paul-Vaillant-Couturier).● Le 26 mars de 14 à 16 heures àl’espace conférences du CHS: pro-jection-débat sur “Vulnérabilité ado-lescente : les psychoses émer-gentes”.● Le 26 mars de 16 à 18 heures à laMaison des usagers du CHS: expo-sition-rencontre avec des profes-sionnels : “Comment j’écoute monadolescent?”Le programme complet est àretrouver sur le site sism69.fr

Parilly - Ce matin-là, les jeunescavaliers sont originaires de l’écoleSaint-Exupéry, dans le quartierpopulaire des UC à Bron. Pasencore très à l’aise sur leurs mon-tures mais radieux malgré unemétéo qui l’est moins. Plus loin,leurs copains sont occupés à brosserles poneys. Chaque mercredi matin,sur plusieurs mois, ils participentainsi à une classe de découverte.Bien que situé sur le territoire de lacommune de Vénissieux, le centreéquestre du parc de Parilly est àquelques centaines de mètres àpeine de leur établissement. Siproche qu’ils viennent à pied avecleur institutrice.

“On a vraiment une situation géo-graphique exceptionnelle, sur 3,5 hec-tares, à la fois en pleine nature et enmilieu urbain”, se réjouit OlivierRubino, le responsable. Ici, aupara-vant, se trouvait le centre d’entraî-nement de l’hippodrome de Parilly.Quand Olivier Rubino a pris pos-session des lieux, en septem-bre 2013, les installations avaientsouffert, dégradées par le temps etdes squatters. Mais le potentiel dusite restait intact. Dix-huit moisplus tard, le bilan est éloquent : lecentre équestre de Parilly, composéd’une école d’équitation et d’unponey club, accueille 450 personnespar semaine et héberge 50 équidés.

Pas le plus gros de l’agglomération,mais déjà un centre de belle taille.

Parmi la clientèle d’OlivierRubino, beaucoup de personnes quiviennent s’adonner à leur passion àtitre privé. Et, de plus en plus, desassociations, des clubs, des étu-diants, des écoliers, comme nospetits Brondillants. “Je travaille évi-demment beaucoup avec les com-munes de l’est lyonnais, précise le res-ponsable. Environ 30 % du publicvient de Vénissieux. Je reçois aussi pas

mal de Lyonnais car en zone urbaineles centres équestres se font rares depuisla fermeture de ceux de Décines et deLa Doua.”

Pour poursuivre son développe-ment, Olivier Rubino a le projet deconstruire un manège couvert de36 m sur 20 m. “Vous le voyez, dèsqu’il pleut comme ce matin, çadevient compliqué. Pouvoir monter àl’abri est indispensable dans un centreéquestre, surtout avec les enfants.” �

G.L.

Benvenuto da PreziosiCommerce - Quand on luidemande de qualifier le “ristorante”de 43 places qu’il a créé rue Ana-tole-France, à un pas de l’épicerieéponyme ouverte il y a quelquesannées, Michel Preziosi n’a qu’uneréponse : “Tout est fait maison”.

Au Preziosi, les amateurs de cui-sine italienne authentique sont auxanges : pizzas cuites au four tradi-tionnel, pâtes, escalopes milanaises,charcuteries venues tout droit dupays, comme le jambon de Parme.“Après avoir transféré et confié à uneproche les clés de notre épicerie, j’aicréé ce restaurant pizzeria axé sur lessaveurs, le goût et la qualité”,explique le restaurateur.

Pour 13,50 euros, on y dégustedu mardi au samedi midi les for-mules Pasta, Pizza, Insalata ou Fran-cese, avec dessert du jour et unquart de vin en pichet ou d’eau. Ensoirée, menu à la carte du jeudi ausamedi… Cerise sur le gâteau, lesdesserts eux aussi sont faits maisoncomme la panacotta, grâce au talentd’une jeune cuisinière titulaire d’unCAP pâtisserie. �

Restaurant italien Preziosi26, rue Anatole-France à VénissieuxTéléphone : 04 78 00 18 16

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LES RENCONTRES DE LA SISM

Un centre équestre urbain en plein développement

Avec ses 50 chevaux et poneys, le centre que dirige Olivier Rubino accueille chaque semaine 450 cavaliers

De nouveaux couloirs pour la ligne C12

Les bus circuleront sur une voie réservée entre les stations “Moulin-à-Vent” et “Surville-route de Vienne”

Dans le jargon adminis-tratif, on parle d’“attri-butions de marché de for-mation longue quali-fiante”. Des lignes bud-

gétaires allouées (ou pas) aux orga-nismes qui se sont porté candidats.Le 30 janvier dernier, la commis-sion permanente du Conseil régio-nal, compétent en la matière, arendu ses arbitrages pour la période2015-2017. Un véritable coup demassue pour le Certa. Sur les dix mar-chés espérés, aucun n’a été obtenu.L’Afpa et le Greta se sont taillé lapart du lion.

Le manque à gagner s’élève à prèsd’un million d’euros sur un budgetglobal annuel de 1,5 million ! Autantdire un assassinat en règle. Et denombreuses victimes collatérales : les27 salariés bien sûr, mais aussi lesquelque 600 stagiaires qui fréquen-tent chaque année les locaux de larue de la démocratie. Pas n’importequels stagiaires. Ce sont majoritaire-ment des jeunes provenant des mis-sions locales de l’est lyonnais, avecune forte proportion de Vénissians,de Vaudais et de Lyonnais des 7e et8e arrondissements. Un public issudes quartiers populaires et souffrantgénéralement d’un éloignement dumarché de l’emploi.

“Un discourspseudo-pédagogique”

Pour justifier ses choix, la commis-sion permanente du Conseil régionalpointe “une offre de qualité médiocre,une valeur pédagogique insuffisante,une faible organisation de la périoded’application en milieu professionnel,une mauvaise qualité des partenaires,un engagement citoyen insuffisant.”

Sauf que tous les éléments tangi-bles disent l’inverse. À commencerpar les taux de réussite aux examensqui oscillent entre 75 % et 100 %.Les partenaires visés sont l’UIMM(l’organisation patronale des métiersde la métallurgie, autrement dit leschefs d’entreprise) pour les métiersliés à la mécanique ou à la mainte-nance industrielle, ou encore les bail-leurs sociaux pour la formation au

métier de gardien d’immeuble. Peut-on trouver meilleurs partenairespour former ou insérer des jeunesdans ces domaines d’activité ? Quantà l’engagement citoyen, à l’heure oùl’on mesure avec gravité l’urgenced’une meilleure intégration desjeunes des quartiers populaires, com-ment peut-on en douter ?

“On a habillé notre éliminationsous un discours pseudo-pédagogique,

considère Marc Plotton, vice-prési-dent du centre de formation. Laréalité, c’est que l’État s’est complète-ment désengagé de la formation pro-fessionnelle des jeunes. Ce sont lesRégions qui ont pris le relais, dans uncontexte financier contraint commechacun sait. Pour financer les grandsorganismes de formation commel’AFPA, qui autrefois dépendaientintégralement de l’État, il a fallu

trouver de l’argent ailleurs. C’est nousqui payons !”

Le long mouvement social qu’atraversé le Certa l’an passé a peut-être également joué en sa défaveur.“En tout cas on nous l’a fait compren-dre, souligne le directeur, WilfriedAubert. Si c’était vrai, ce serait terri-blement injuste car les résultats de nosstagiaires aux derniers examens prou-vent que le mouvement social n’a pasnui au bon fonctionnement de l’éta-blissement.”

Pour Henri Thivillier, ancienadjoint au maire de Vénissieux,aujourd’hui membre du conseild’administration, “la décision de lacommission permanente du Conseilrégional est un irrespect fondamentalpour tout ce qui a été fait ici depuisplus de 30 ans”.

L’équipe du Certa, administra-teurs et personnel confondus,entend se battre pour sauver sonoutil. Des courriers ont été adressésà la secrétaire d’État chargée de laPolitique de la ville, Myriam ElKhomri, à la ministre de l’Éducationnationale, Najat Vallaud-Belkacem,et à de nombreux décideurs poli-tiques locaux. “Une solution seraitd’obtenir que l’Afpa et le Greta noussous-traitent des marchés de forma-tion”, avance Marc Plotton. �

GILLES LULLA

ACTUALITÉSPAGE 5 Mercredi 11 mars 2015 - n° 576 - www.expressions-venissieux.fr

Éducation - Érigé ces dernièresannées en symbole des établissementsde banlieue qui réussissent, le lycéed’enseignement général et technolo-gique Marcel-Sembat (612 élèves)traverse une situation tendue. Depuisla rentrée, plusieurs incidents sont àdéplorer. De l’avis général du corpsenseignant, l’ambiance s’est dégra-dée. Les élèves, notamment lessecondes, sont indisciplinés, diffi-ciles à canaliser.

90 % des profs étaient en grève lejeudi 27 février pour réclamer lacréation d’un second poste deconseiller principal d’éducation(CPE). Et l’attribution de moyenssupplémentaires pour garantir lapoursuite d’un projet pédagogiquequi a fait ses preuves. Une semaineplus tard, avec le renfort de parentsd’élèves, les enseignants ont orga-nisé une “occupation” de l’établisse-ment en soirée. En vain : le rectoratn’envisage toujours pas de répondrefavorablement à leurs revendica-tions. Il propose simplement denommer un stagiaire CPE.

Pourtant, de nombreux lycées detaille comparable dans l’aggloméra-tion sont mieux dotés. Cette situa-tion est d’autant plus incompréhen-sible que les effectifs ne cessentd’augmenter : près d’une centained’élèves supplémentaires en trois

ans. À la rentrée prochaine, Marcel-Sembat devrait même franchir labarre des 700 élèves.

Cette progression est à mettre enrelation avec une autre progression,celle de la cote de l’établissement.Hier dans les profondeurs des clas-sements que publient chaque annéela presse étudiante et les hebdoma-daires nationaux, le lycée a fait uneremontée spectaculaire ces dernièresannées, notamment pour les taux deréussite au bac. Il a fait la démons-tration que réussite scolaire et ori-gine sociale modeste des élèvesétaient conciliables. Cela s’expliquepar un projet d’établissement ambi-tieux, fondé sur un accompagne-ment poussé des élèves. Et, bien sûr,par des moyens humains consé-

quents qui ont permis de travailleravec des effectifs réduits. Unemaman rencontrée lors de l’occupa-tion du 5 mars témoigne : “Mes deuxfilles aînées n’ont pas été scolarisées ici.Je n’étais pas rassurée par la réputa-tion de l’établissement. En revanche,les deux dernières le sont car le lycée estredevenu tout à fait correct. Et onaimerait bien qu’il le reste !”

Marcel-Sembat victime de sonsuccès ? D’une certaine manière.“C’est vrai que les bons résultats ontattiré de nouveaux élèves, observe uneprof. Mais si l’on ne maintient pas lesmoyens à la hauteur des effectifs, il estévident que nous allons de nouveauprendre la pente descendante. Nous lesentons depuis la rentrée. La motiva-tion qui nous portait s’étiole. Tous

ensemble on a réussi un boulot extra-ordinaire et maintenant on risque detout gâcher. Qu’est-ce que l’Éducationnationale attend ? Que nous soyonsretombés tout en bas pour débloquerdes moyens ? Ce serait stupide.”

Selon les enseignants, cette ana-lyse serait partagée “en off” par uncertain nombre de responsables aurectorat. “Ils nous ont dit qu’on avaitraison sur le fond, confie un prof,mais ils se retranchent derrière lescontraintes budgétaires qui leur sontimposées au plus haut niveau.”

Les élèves ont prévu d’entrer àleur tour dans le mouvement ce12 mars. Ils annoncent une journéede grève pour soutenir les revendi-cations des profs et des parents. �

G.L.

Lâché par la Région,le Certa entend résisterFORMATION PROFESSIONNELLE - Le Certa, centre de formation historique des Minguettes, est menacé de perdre les deux tiersde son budget. La décision, qui émane du Conseil régional, est d’autant plus violente qu’elle paraît totalement injustifiée.

Le lycée Marcel-Sembat risque de tomber de haut

Le Certa est taxé par la Région d’une “offre de qualité médiocre”. Pourtant les taux de réussite aux examens oscillent entre 75 % et 100 % !

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MUNICIPALES 2015 PAGE 6Mercredi 11 mars 2015 - n° 576 - www.expressions-venissieux.fr

Cinq listes candidatLa rumeur a circulé un temps

que le Front national, quin’était pas officiellement repré-

senté à Vénissieux en 2014, neserait pas en mesure de présenterune liste pour ces nouvelles élec-tions municipales. “Certains, quiétaient partants pour faire partie denotre liste, ont subi des pressions inad-missibles. Des plaintes ont été dépo-sées”, assure d’ailleurs Damien Mon-chau, un policier de 29 ans quiconduisait en 2014 une liste àLyon-4e.

Mais le 5 mars au matin, datelimite pour le dépôt des candida-tures, la tête de liste de “VénissieuxBleu Marine” recevait le précieuxrécépissé de la préfecture. Parmi les49 candidats, onze sont d’ancienscolistiers d’Yvan Benedetti, celuidont les manœuvres ont entraînél’annulation du scrutin de 2014. S’ytrouve également en bonne position(la 5e) un ancien candidat qui étaiten 9e position sur la liste de MauriceIacovella.

Le parti de Marine Le Pen tenterade faire au moins aussi bien que les11,18 % obtenus en 2009 par la listeofficielle du FN (“Vénissieux faitFront”) qu’emmenait Yvan Bene-detti, voire que Jean-Marie Le Penaux Européennes de 2014 (27,06 %).

“Si nous sommes présents, c’est quenous croyons à la victoire, annonceDamien Monchau. Nous menonsune campagne de terrain, et nous nous

rendons compte que les Vénissians, s’ilspeuvent avoir parfois des idées reçuessur nous, engagent le dialogue facile-ment. Une fois que l’on dépasse les cli-chés, ils peuvent se montrer convain-cus par notre programme.”

Le programme, justement. Sousun seul mot d’ordre, “Chez nous, enpaix”, la liste “Vénissieux BleuMarine” promet une ville “mieuxgérée”, avec notamment la nomina-tion d’un adjoint au maire encharge de l’étude des subventionsaux associations. Une ville “dyna-mique”, avec la création d’un com-plexe multisports, de rencontresannuelles de free running d’enver-

gure nationale et d’une carte “Veni-club”, utilisable auprès d’établisse-ments culturels partenaires. Uneville “solidaire”, avec la créationd’une mutuelle municipale pour lesbénéficiaires de la CMU. Une ville“pacifiée”, avec un renforcement etun armement des patrouilles depolice municipale, sur le modèle dece qui a été fait récemment à Bézierspar Robert Ménard.

“Mme Picard surestime l’engouementdes Vénissians pour son programme,estime Damien Monchau. Une foisélus, nous mettrons en place une ges-tion exemplaire. Ce que n’a jamais sufaire l’équipe communiste.” �

Par rapport au scrutin de l’andernier, cette élection des 22et 29 mars est marquée par la

disparition des “petites” listes. Àl’exception de Lutte ouvrière. Lesmilitants d’extrême gauche (quiavaient obtenu 2,67 % des voix aupremier tour en 2014) sontconstants dans leur engagement. Ettout autant dans leur discours.

Pour le parti trotskiste, il ne sau-rait être question de dissocier la réa-lité locale de la politique au senslarge. “Les problèmes des Vénissians,ce sont d’abord le chômage et la préca-rité qu’imposent le patronat et le gou-vernement, explique la tête de liste,Jean-Pierre Tardy, ouvrier retraité.L’élection du 22 mars ne changera pasle sort des classes populaires. Nousn’avons jamais attribué au bulletin devote le pouvoir de changer la vie.Mais les travailleurs doivent s’en saisirpour voter pour ceux qui sont dansleur camp. Nous sommes les seuls àavoir un programme de lutte.”

On l’aura compris, Lutteouvrière a une approche globale,très éloignée de la pratique classiquedu pouvoir. On serait bien en malde trouver une proposition localedans leur profession de foi. La seuleréférence vénissiane est celle d’en-treprises comme Renault Trucks,Veninov ou Mory Ducros, et descortèges de licenciements associés“L’essentiel, à nos yeux, est deconstruire un rapport de forces contre

le patronat, la dictature des capita-listes et de la finance, reprend Jean-Pierre Tardy. Les travailleurs n’ontjamais eu que les fruits de leur lutte.Ils ne doivent rien attendre des politi-ciens des partis bourgeois, qu’il s’agissedu parti socialiste ou de la droite.”

Des partis bourgeois dans les-quels ils rangent également le Frontnational. “Les travailleurs qui votentextrême droite se tirent une balle dansle pied. Le Pen s’en prend à l’Europeou à Bruxelles, mais ne s’en prendrajamais aux actionnaires, aux capita-

Pour Christophe Girard, lesimple fait que l’électionmunicipale de Vénissieux se

rejoue est déjà en soi en victoire.C’est lui, rappelons-le, qui est l’ori-gine du recours basé sur les manœu-vres frauduleuses d’Yvan Benedetti,ayant entraîné l’annulation du pré-cédent scrutin.

Arrivé en deuxième position en2014 au premier comme au secondtour, l’ex-villiériste espère cette foisvirer en tête. Pour ce faire, il a élargiautant que possible son rassemble-ment de la droite et du centre. Àl’UMP et au Parti chrétien démo-crate (PCD) qui le soutenaient déjà,il est parvenu à agglomérer le mou-vement Debout la France, et sur-tout le MoDem et l’UDI, intégrantde fait sur sa liste deux personnalitéspolitiques locales, Saliha Mertani etMaurice Iacovella. ChristopheGirard revendique aussi l’appui dela Gauche moderne, parti social-libéral que préside l’UDI Jean-Marie Bockel. Mais les apparencespeuvent être trompeuses : sur les48 personnes qui s’engagent au côtédu “candidat de la droite et du cen-tre”, l’écrasante majorité se reven-dique de la société civile.

Fort de ce qu’il qualifie de “ras-semblement inédit”, ChristopheGirard, qui laboure le terrain vénis-sian depuis huit ans, semble ne pasdouter que cette nouvelle tentativesera la bonne. Il le répète inlassable-

ment — et cela dépasse manifeste-ment l’auto-persuasion : “Vénissieuxn’est plus un bastion communisteimprenable.”

Le candidat investi par la droite apour objectif d’“inscrire Vénissieuxdans une dynamique nouvelle en s’ap-puyant sur ses points forts”. Despoints forts que la municipalité sor-tante “néglige et méprise”, accuse-t-il.Il promet ainsi de restaurer l’effica-cité municipale, d’agir pour l’em-ploi, la formation et le développe-ment économique, de libérer lesénergies et les talents des Vénissians,de maîtriser l’urbanisme, de soute-nir les familles et les aînés, de don-

ner un nouvel élan au commerce deproximité, de gérer rigoureusementles finances, d’assurer la sécurité etla tranquillité publique…

En plus de ces mesures qualifiéesde “bon sens”, Christophe Girardprend des positions nettement plusmarquées à droite idéologiquementcomme la baisse de la constructionde logements sociaux, la ruptureavec une politique culturelle qu’iljuge “déstructurante et ghettoïsante”car marquée par “les deux extrêmesde la culture bobo et la culture derue”, ou encore le “refus des endoctri-nements idéologiques tels que la théo-rie du genre”. �

L a liste socialiste conduite parM. Ben Khelifa est considéra-blement renouvelée : seuls

19 candidats de 2015 l’étaient déjàen 2014. Il faut dire que quatre per-sonnalités, et non des moindres,l’ont quittée : Mmes Picot (PS) etChikh (PRG) qui siégeaient auconseil municipal, ont rejointl’équipe de Michèle Picard.Mme Mertani (MoDem), qui étaiten 6e position, est partie vers Chris-tophe Girard. Et l’on n’oubliera évi-demment pas de rappeler le départdéfinitif de celui qui figurait en 3e

sur la liste de 2014, M. Rivalta.Si “Ensemble pour Vénissieux”

s’appuie donc principalement surdes membres de la société civile, onnote cependant les remontées d’An-nie Brouet (élue du groupe com-muniste jusqu’en 2008), passéeentre 2014 et 2015 de la 12e à la2e place, de Pascal Dureau qui passede la 5e à la 3e place, et encore l’ar-rivée en 5e position de Patrick Prade.Celui qui préside encore pourquelque temps l’OMS de Vénissieuxavait apporté son soutien à LotfiBen Khelifa en 2014, sans être can-didat. La moyenne d’âge des 49 can-didats est de 46 ans.

Estampillée “Majorité métropo-litaine” et soutenue par Gérard Col-lomb, la liste socialiste est fortementtournée vers la Métropole de Lyonet l’intégration de Vénissieux àcelle-ci. “Plutôt que de s’opposer pourdes raisons politiciennes, Vénissieuxdoit d’urgence travailler avec laMétropole pour mieux organiser ses

services et mieux servir les habitants.Concilier proximité et efficacité est legrand enjeu des années à venir. Vénis-sieux doit profiter de ses qualités etattirer les investissements de la Métro-pole”, assure Lotfi Ben Khelifa. Sonprogramme liste “dix mesuresconcrètes” : créer une Maison del’emploi et de l’entreprise, et donnerde l’activité à mille jeunes à traversdes dispositifs d’insertion ; enrichirl’offre périscolaire, ouvrir les can-tines le mercredi et proposer desmenus diversifiés (avec et sansviande) ; créer une mutuelle de

1 - Damien Monchau : “Vénissieux Bleu Marine”

Le FN voit une ville à pacifier2- Jean-Pierre Tardy : “Lutte ouvrière Faire entendre le c

Élection locale, approche g

4 - Christophe Girard : “Je vote le bon sens”

Seconde chance pour “le candidat de la droite et du centre”

5- Lotfi Ben Khelifa : “Ensemble pour Vénissieux”

Le PS mise sur la Métropo

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MUNICIPALES 2015PAGE 7 Mercredi 11 mars 2015 - n° 576 - www.expressions-venissieux.fr

Ordre officiel des panneaux électorauxLe tirage au sort a donné le classe-ment suivant :1- Vénissieux Bleu Marine2 - Lutte ouvrière, Faire entendre lecamp des travailleurs3 - Avec Michèle Picard, rassemblerles Vénissians, tenir le cap à gauche4 - Avec Christophe Girard, je votele bon sens !5 - Ensemble pour Vénissieux

Où voter, et quand?Ne cherchez pas, dimanche 22 marsde bulletins de vote pour les élec-tions départementales ! Vénissieuxest dans la Métropole de Lyon, et ceque l’on appelait jusqu’à fin 2014 le“Conseil général” s’est replié dansles confins du Rhône.En revanche, les Vénissians sontappelés à élire leur prochain conseilmunicipal, après l’annulation duscrutin de mars 2014, provoqué parles manœuvres de la liste de l’ex-trême droite radicale. Et ils élironten même temps leurs conseillersmétropolitains.Les 28 bureaux de vote de Vénis-sieux seront ouverts de 8 heures à19 heures le 22 mars, et le 29 marsen cas de second tour.

Pas là? Faites une procurationLes électeurs absents ont la possibi-lité de voter par procuration. Lademande peut être remplie depuisson ordinateur, en allant chercher le

formulaire Cerfa n° 14952*01 surle site www.vosdroits.service-public.frIl faut ensuite l’imprimer et l’appor-ter en personne au commissariat depolice (ou à la brigade de gendar-merie ou au tribunal d’instance)afin de valider sa demande. Il estpréférable de s’y prendre le plus tôtpossible, et avant le samedi précé-dant le vote.

Réunion publique de Lutte ouvrièreLa liste de Lutte ouvrière organiseson unique réunion publique de lacampagne le mercredi 11 mars, à18h30, à la salle Albert-Rivat, atte-nante à la Maison du peuple (8,boulevard Laurent-Gérin).

Meeting de Christophe GirardMeeting le jeudi 12 mars, à19 heures, à la salle Irène-Joliot-Curie.Une réunion thématique “Éduca-tion, petite enfance, jeunesse, lienintergénérationnel, vie associative”est aussi programmée le jeudi19 mars à 19h30, au local de cam-pagne (15, rue Gambetta).

Meetings de Michèle PicardDernier meeting d’avant premiertour le mercredi 18 mars à18 heures, salle Irène-Joliot-Curie.Auparavant, deux nouvelles réu-nions de quartier vont se tenir :pour les Minguettes jeudi 12 mars à

18 heures à la Maison des fêtes etdes familles ; pour Max-Barel, Char-réard et Monery : mardi 17 mars à18 heures à la Halle à grains.Sa permanence de campagne estsituée 63, avenue Jean-Jaurès.

Rivalta tourne la pageBernard Rivalta qui, en 2014, étaiten 3e position sur la liste socialiste,ne sollicite plus de mandat électif.L’ex-président du Sytral était parti-san d’une union avec le PCF et sespartenaires, meilleur scénario pourdécrocher un siège à la Métropole etlui permettre de reprendre la barredes transports en commun de l’ag-glomération, que le président Gérardtient actuellement par interim. Maisl’union a capoté. Et Bernard Rivalta,“pour des raisons de ligne politique etde comportement”, ne souhaitait passuivre Lotfi Ben Khelifa sur une listesocialiste autonome.Cette élection signe donc la find’une carrière politique commencéeen 1977 à Villeurbanne et qui sepoursuivait depuis 2008 à Vénis-sieux.

La CGT avec M. PicardL’union départementale CGTdéclare soutenir Michèle Picard qui“s’est inscrite dans le combat mené parles maires de Vénissieux depuis desdécennies pour la défense de l’emploiindustriel, pour le droit d’expressiondes militantes et militants syndicauxdans les entreprises, pour le droit aulogement.”

Emmanuelle Cosse et le danger de l’extrême droiteDans le cadre d’un déplacementdans la région, lundi, pour soutenirles candidats écologistes aux élec-tions départementales (concomi-tantes au scrutin municipal des 22et 29 mars), Emmanuelle Cosse,secrétaire nationale d’Europe Écolo-gie Les Verts (EELV), a fini la jour-née à Vénissieux aux côtés deMichèle Picard. Au-delà du soutien aux cinq candi-dats écologistes qui figurent sur laliste conduite par la candidate com-muniste, Emmanuelle Cosse aalerté sur le danger FN: “Dans lecontexte national politique que nousconnaissons, la question de l’extrêmedroite est une réalité, d’autant qu’ils’agit d’une élection partielle avec unrisque de forte abstention. Dans cesconditions, quand on est de gauche, ilfaut savoir prendre ses responsabili-tés.”

Rappel du 1er tour 2014Inscrits 28 700Votants 12 700 (44,25%)Exprimés 12 249 (42,68%)

M. Picard 30,72%Ch. Girard 22,03%L. Ben Khelifa 15,79%Y. Benedetti 11,49%M. Iacovella 6,02%S. Hamdiken-Ledésert 5,13%E. Bafounta 3,78%M.-Ch. Seeman 2,67%M. Grami 2,37%

tes le 22 mars

C’est une liste d’une grandestabilité que Michèle Picarda présentée vendredi à la salle

Irène-Joliot-Curie, devant quelque300 personnes. Sur 49 candidats(25 femmes et 24 hommes), 43étaient déjà présents l’an dernier.Une stabilité qui amenait le maireélu en 2014 à insister sur son équipe“soudée” mais aussi renforcée parl’arrivée de six nouveaux candidats.

Si l’on retrouve aux quatre pre-mières places Pierre-Alain Millet,Yolande Peytavin (PCF) ou DjilBen Mabrouk (société civile), onnote l’arrivée en 11e et 17e positionde Nadia Chikh (Parti radical degauche) et de Sandrine Picot (per-sonnalité socialiste), élues en 2014sur la liste de M. Ben Khelifa.“Fidèles à leurs valeurs de gauche,insistait Michèle Picard, leurs seulsobjectifs sont de battre la droite et l’ex-trême droite.” À une 49e place sym-bolique, on mentionnera aussi leretour de Paule Legrand (EELV).

“Notre liste, détaillait Mme Picard,est formée de 24 communistes, de cinqpersonnalités présentées par le PCF, decinq membres du Parti de gauche,cinq d’Europe Écologie les Verts, un duMouvement Républicain et Citoyen,un du Parti radical de gauche, cinqpersonnalités de la société civile et troispersonnalités socialistes. La moyenned’âge est de 47 ans.”

Depuis 2014, son équipe a tra-vaillé, dit-elle, “d’arrache-pied” pourmettre en place le contrat commu-

nal ratifié par les électeurs : dévelop-pement de la citoyenneté avec lesconseils de quartier et le conseilmunicipal d’enfants ; emploi avecl’implantation du laboratoire Carso,de la concession BMW ou l’accom-pagnement de l’entreprise Baretdans sa recherche de locaux. Pour lapetite enfance, c’est l’extension de lacrèche Saperlipopette ; pour lesanciens, le portage de livres dans lesrésidences ou encore “l’ouvertureprochaine d’une résidence juniorsseniors, à proximité de la Solidage.”L’équipe s’engage donc à continuer

de mettre en œuvre ce contrat. EtMichèle Picard de marquer la diffé-rence avec “la droite et son candidatUMP, Girard, qui n’ont qu’un seulprogramme : faire la peau à un bas-tion communiste.”

“Nous sommes la seule liste qui ras-semble à gauche, pour faire avancerdes projets utiles aux habitants, assureencore Mme Picard. Avec les Vénis-sians, nous continuerons à porter hautles valeurs du progrès social dans notreville, une ville courageuse et auda-cieuse ; une ville qui nous ressemble etqui nous rassemble.” �

camp des travailleurs”

globale3 - Michèle Picard - “Rassembler les Vénissians, tenir le cap à gauche”

Renforcée, la gauche veut “amplifier la victoire”

ole

On réélit aussi les conseillers métropolitains

En même temps qu’ils choisi-ront leurs conseillers munici-paux, les électeurs vénissians éli-ront leurs conseillers métropli-tains — c’est-à-dire ceux qui repré-senteront leur ville à la Métropolede Lyon jusqu’en 2020.

Rappelons qu’il s’agit d’un votesimultané, c’est-à-dire que l’onvote le même jour, dans le mêmebureau et que l’on aura un seulbulletin à mettre dans l’urne. Maisce bulletin comporte deux listes :celle des candidat(e)s au conseilmunicipal, et celle des candidat(e)sau conseil métropolitain.

Attention, le vote est bloqué :on ne doit donc porter sur sonbulletin ni ajout ni rature souspeine de le voir ranger parmi les“votes nuls”.

Pourquoi ce “fléchage”?Ce mode de désignation des

conseillers métropolitains estprévu par la loi de décembre 2013dite “de modernisation de l’actionpublique territoriale et d’affirma-tion des métropoles”.

BRÈVES DE CAMPAGNE

santé communale ; mettre en placeun conseil d’habitants tirés au sortet indemnisés. Il promet encore unebaisse des impôts locaux de 1 %chaque année, financée par “des éco-nomies dans les dépenses publiques”.

“Notre programme est à la foisambitieux et très simple, expliquait lecandidat socialiste lors de la présen-tation de sa liste, le 5 mars. Ambi-tieux, car Vénissieux mérite vraimentde changer, de participer entièrementà la Métropole. Simple, car il faut sefixer des priorités. Sinon, on ne faitque parler.” �

listes, à la bourgeoisie. Et pour cause,elle en fait partie. C’est un piège pourles classes populaires. Le piège de ladivision, selon la couleur de peau,l’origine ou la religion.”

Quant à la question de s’uniravec la gauche dès le premier tourpour faire barrage au danger fron-tiste, elle est incongrue pour LO.“Le barrage ne se fait pas dans lesurnes, assure Jean-Pierre Tardy. Leseul barrage, c’est quand les travail-leurs s’unissent pour défendre leursintérêts.” �

Musique - Huit musiciens, descostumes et des instruments tradi-tionnels, des rythmes entraînants,de belles histoires… La prestationque le groupe bolivien Les Awatiñasa donnée fin février au collègeHonoré-de-Balzac a ravi les jeunes,réunis dans la grande salle com-mune de l’établissement.

Cette rencontre avait été longue-ment préparée par les collégiens. Ilsavaient notamment appris, sousl’impulsion de leur professeur demusique Hélène Leone, quelquesrudiments d’aymara, l’une deslangues officielles de la Bolivie. Ilsmaîtrisaient aussi les refrains de plu-sieurs chansons des Awatiñas, ce quia réjoui les musiciens. Mais il fautrappeler que le collège Balzac est,depuis des années, le berceau dugroupe BoliBalzac, dans lequel lesélèves sont initiés à la musique boli-vienne. Groupe qui a justement lesAwatiñas pour parrains officiels.

L’occasion était belle, ainsi, pourles artistes de tester ce que les élèvesconnaissent de leur pays : “Est-ceque vous savez où se trouve la Boli-

vie ?”, “Quels pays l’entourent ?”,“Qui en est le président ?” “D’où vientce dernier ?”… Et de transmettrequelques informations. En Boliviepar exemple, sachez qu’on parledeux langues en plus de l’espagnolet de l’aymara : le guarani et le que-chua. Et que l’on partage le lac Titi-

caca avec le voisin péruvien : “À laBolivie le Titi, au Pérou le caca”…Et surtout, qu’“on aime la musique,dont on se sert pour transmettre ora-lement l’histoire des ancêtres, lesattentes et les espoirs du peuple”,comme l’expliquait Mario Conde,le leader du groupe. �

CULTURE PAGE 8Mercredi 11 mars 2015 - n° 576 - www.expressions-venissieux.fr

DU 11 AU 17 MARS● “71” de Yann Demange, vost● “Bis” de Dominique Farrugia● “Chappie” de Neil Blomkamp, vf● “Discount” de Louis-Julien Petit● “Enfants des nuages, la dernière colonie” d’Alvaro Longoria, vost● “Félix et Meira” de Maxime Giroux, vf● “Hungry Hearts” de Saverio Costanzo, vost● “Incendies” de Denis Villeneuve, vf● “La famille Bélier” d’Éric Lartigau● “Selma” d’Ava DuVernay,vf/vost, sortie nationale● “Un village presque parfait”de Stéphane Meunier

DU 18 AU 24 MARS● “Big Eyes” de Tim Burton,vf/vost, sortie nationale● “Divergente 2 : l’insurrection”de Robert Schwentke, vf, 2D et3D, sortie nationale● “Gus petit oiseau, grand voyage” de Christian De Vita, vf● “Inherent Vice” de Paul Thomas Anderson, vost● “L’enquête” de Vincent Garenq● “La famille Bélier” d’Éric Lartigau● “La niña de fuego” de CarlosVermut, vost, avant-première● “Le dernier coup de marteau”d’Alix Delaporte● “Retour à Ithaque” de Laurent Cantet, vost● “Spartacus & Cassandra”d’Ioanis Nuguet, vf● “Vincent n’a pas d’écailles” de Thomas Salvador

REFLETS DU CINÉMA IBÉRIQUEET LATINO-AMÉRICAINFort de sa 31e année d’existence,le festival villeurbannais du Zolase tient du 11 au 25 mars et s’ex-porte à Meximieux, Écully, auxAlizés de Bron, au Ciné-Mey-zieu, au Toboggan de Décines etau cinéma Gérard-Philipe àVénissieux.. Lequel accueilledeux films : “Retour à Ithaque”et “La niña de fuego” en avant-première.

AU CINÉMAGÉRARD-PHILIPE

À VENIRATELIERS D’ÉCRITURE DE CHANSONEn lien avec l’accueil en résidence dela chanteuse Michèle Bernard parl’École de musique Jean-Wiéner, lamédiathèque propose des ateliersd’écriture de chanson avec ClaudineLebègue, auteure-compositeure-interprète, samedis 14 mars de10 heures à 12 h 30 et samedi21 mars de 10 heures à 17 heures. Àpartir de 16 ans et sur inscription à labanque de renseignements adultes.

par téléphone au 04 72 21 45 54 ou par mail : site-mediatheque@ville-venissieux.fr

ÉCOLE DE MUSIQUE JEAN-WIÉNERChaque mois, les élèves de l’écolemélangent les styles pour un Jeudisalade enjoué et convivial. Le pro-chain se déroule le 19 mars à18h30.Avant cela, les 14 et 15 mars, laBourse aux zicos permettra retrou-vailles entre musiciens, impros etcréations. Réservée à tous les élèvesde l’école et aux musiciens ama-teurs, à partir de 12 ans.

Renseignements : 04 37 25 02 77.

CHŒUR MIXTE JEAN-WIÉNERIl organise un concert à l’église del’Épiphanie (2, rue Président-Her-riot) aux Minguettes le 29 mars à17 heures sur le thème “Amourdivin, amour coquin”.Sous la direction de CatherineGirard, le chœur chantera duMozart en première partie. Puis, unduo piano-chant, avec le pianisteCharles Slusznis et la sopranoDominique Charras, interpréterades extraits de Puccini, Gounod,Offenbach et Massenet.Le chœur mixte souhaite partager cemoment musical avec un largepublic.

Entrée : 10 eurosChômeurs, étudiants : 5 eurosGratuit pour les moins de 16 ans.

CHORALE POPULAIRESous la direction de Francis Jaquet etChristian Michon, elle se produit enconcert le 13 mars à 20 heures àl’église du Saint-Nom-de-Jésus (91,rue Tête-d’Or, Lyon 6e), avec la cho-rale La Valentine dirigée par Pierre-Marie Godde. Au programme, deschansons d’hier et d’aujourd’hui.

Cette soirée est organisée au profitde l’association Valentin-Haüy.

Prévente à l’AVH (97, bd des Belges, 6e) :10 euros. Sur place : 12 euros.

BIZARRE !Pour sa sortie de résidence Bizarre !,qui s’est tenue du 15 au 18 février àla salle Érik-Satie, le chanteur dereggae Jahkasa se produit le 14 marsà 20 heures. Concert à la MJC ÔTotem à Rillieux. Participation libre.

www.projetbizarre.fr/

LA FÊTE DE L’INTERNETDu mardi 17 au samedi 21 mars, lamédiathèque Lucie-Aubrac propo-sera des ateliers pour apprendre àutiliser au mieux l’internet dans nosdémarches administratives, qu’ellessoient scolaires ou professionnelles.Inscription en salle bureautique

par téléphone au 04 72 21 45 54 ou par mail : bureautique@ville-venissieux.fr

OPÉRA DE LYONÀ l’occasion de son festival “Les Jar-dins mystérieux”, qui se déroule du

13 au 28 mars, et de son opération“Tous au balcon”, l’Opéra de Lyonpropose 500 places à 10 € aux 18-28 ans pour l’opéra “Les Stigmatisés”.

Réservation en ligne, au guichet ou au04 69 85 54 54, du mardi au samedi de 12à 19 heures.

FLASH MOBPour la journée de sensibilisation àl’autisme, un flash mob se déroulerale 2 avril à 18 heures sur la placeLouis-Pradel à Lyon, devantl’Opéra. Des répétitions ont réguliè-rement lieu à Vaulx-en-Velin. Lachorégraphie peut être consultée surle site vimeo.

● En musique et en rythme :https ://vimeo.com/119288587● la chorégraphie décortiquée lentement :https ://vimeo.com/119292395● La chorégraphie sur un rythmelent avec explication des comptes :● https ://vimeo.com/119282349la chorégraphie en musique et en rythme avec les comptes :● https ://vimeo.com/119290008

“Ombres blanches” - À l’invita-tion de la médiathèque Lucie-Aubrac, l’auteur et illustrateurAntoine Guilloppé a récemmentanimé pour les enfants plusieurs ate-liers de dessin et de découpage, dontil est un des grands maîtres. L’auteurde dizaines d’albums, très connunotamment pour sa série mettant enscène Akiko, une petite Japonaise, arencontré des élèves déjà familiarisésavec son travail original, grâce àleurs enseignants. “Je leur ai montrédes dessins et expliqué comment celadevient un livre. J’ai aussi expliquéqu’il faut parfois se bagarrer avec l’édi-teur pour imposer son histoire !”

La présentation de l’expositionde ses planches originales s’estaccompagnée d’une séance de dédi-caces qui a recueilli un grand succèsauprès des jeunes lecteurs. Intitulée“Ombres blanches”, l’expo explorel’œuvre singulière de l’auteur, cen-trée sur les ombres et les lumières.On y suit ses personnages fétichesque sont Akiko ou Loup noir, avecqui on frissonne délicieusement, onplonge dans les eaux profondes de“Grand blanc”, on fait connaissancedans la nuit polaire avec les deux

ours Igor et Samson…Akiko et Loup noir seront encore

les vedettes de l’animation “Raconte-moi une histoire”, ce mercredi11 mars. Les petits à partir de 4 ansont rendez-vous à 15 heures (entréelibre).

Et le mercredi 18 mars, c’estaussi autour d’Akiko que se dérou-

lera le Mercre’délires, ouvert auxgrands dès 6 ans. Les activités sur-prise proposées autour de l’exposi-tion leur permettront de découvrirde façon ludique les ressources de lamédiathèque. Entrée libre. �

L’exposition “Ombres blanches” est à voirjusqu’au 28 mars dans la “rue des arts”.

MOLIÈRE VERSION TÉLÉRÉALITÉ

C’était il y a tout juste deux ans.Michel Belletante présentait sur lascène du Théâtre un “Lorenzaccio”tout aussi proche des gangstersaméricains que d’Alfred de Musset.Le metteur en scène revient ce13 mars avec “Le Misanthrope” deMolière. Une pièce à qui il a vouludonner, explique-t-il, “une couleurcontemporaine avec les médias, latéléréalité et ces petits marquis quiveulent devenir de grandes stars”.Pour lui, à travers le personnaged’Alceste, “Le Misanthrope” est“une énorme colère, un pétage deplomb en direct”.Mais il s’agit aussi d’une histoired’amour entre Alceste, hommerevenu de tout et surtout de l’hypo-crisie ambiante, et Célimène,femme volage qui représente toutce qu’Alceste déteste. L’histoire decet atrabilaire amoureux (sous-titrede la pièce) balance alors entredeux extrêmes, tragique etcomique. Pour rendre encore plusactuel ce texte du XVIIe siècle, MichelBelletante a opté pour une transpo-sition, où l’utilisation de nos outilsmodernes sera accompagnéed’une musique jouée en direct, etde vidéos.Avant le spectacle, Michel Belle-tante viendra parler du contextepolitique dans lequel “Le Misan-thrope” a été écrit. À l’issue de lareprésentation, une rencontre sedéroulera en bord de scène avecl’équipe artistique.Changement total de décor, les 21et 22 mars entre 10 et 16 heures,pour le stage proposé par le blÖf-fique Théâtre. À partir d’improvisa-tions, Magali Chabroud aborderales divers aspects du jeu théâtral.

“Le Misanthrope” : le 13 mars à 20 heures au Théâtre de Vénissieux.Tarifs : de 6 à 18 euros.Réservations : 04 72 90 86 68.

Stage avec le blÖffique Théâtre : à partirde 16 ans. Inscription au 04 72 90 86 63.

“LE MISANTHROPE”AU THÉÂTRE DE VÉNISSIEUXLe papa d’Akiko à la médiathèque

Les Awatiñas ont mis le feu au collège Balzac

Le collège est depuis longtemps le berceau du groupe BoliBalzac, qui initie les élèves à la musique bolivienne

Très connu des enfants, l’illustrateur Antoine Guilloppé a ouvert l’exposition de ses planches en dédicaçant de nombreux albums

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Benvenuta l’Italia !Mitoyens d’honneur - Après lesBelges la saison dernière, le Théâtrede Vénissieux accueille l’Italie les26, 27 et 28 mars. Et pour que lafête soit complète, les trois soiréesseront pimentées de restaurationitalienne.

Le jeudi s’ouvrira sur un hom-mage à Pier Paolo Pasolini, mort il ya quarante ans (20 heures). Desauteurs viendront lire les textesqu’ils ont écrits à l’invitation del’Espace Pandora. L’école Jean-Wié-ner mettra cette soirée en musique.Entrée libre, réservation conseillée.

À 21h30, toujours au Théâtrede Vénissieux, projection du film“Mamma Roma”.

Le vendredi 27, les deux clownsde Zerogrammi se disputeront lascène du Théâtre, dans un spectacleque l’on dit “aérien et pétillant” (àpartir de 8 ans).

La touche finale et festive de ces“Mitoyens d’honneur 2015” seradonnée par le chanteur et accordéo-niste François Castiello. Avec desmusiciens de No mad ?, il convo-quera sur scène chanson napolitaineet tarentelle. Rendez-vous pour ce“Lalala Napoli”, samedi 28 mars à20h30.

Nous reviendrons sur tout celadans notre prochaine édition. �

Pour sa 3e édition à Vénis-sieux, le festival Essenti’ellesavait choisi de mettre enlumière des femmes évo-luant dans l’univers de

l’art. Mais qu’elles soient chanteuse,photographe, réalisatrice, poète ouclown, les femmes artistes sont à lafois nombreuses… et minoritaires.Stéphanie Ferrand-Issard, directricedes affaires culturelles pour la Ville,l’a rappelé en préambule : “Lesfemmes artistes manquent de visibi-lité, il y a encore beaucoup à faire surla question de l’égalité entre les sexes etde la place des femmes dans ce secteur.Elles ne créent que 27 % des spectaclesde danse ou théâtre, ne dirigent qu’unquart des théâtres ou 4 % des orches-tres. Et une seule femme est à la têted’un opéra.”

Il était donc bien… essentiel deles mettre en valeur, le temps detrois soirées.

Micro-femmesAccueillies mercredi 4 mars à la

médiathèque Lucie-Aubrac, deuxpetits bouts de femme ont tenu leurpublic par la magie de leur voix etde leur accordéon. Depuis qu’ellesécument les scènes du pays, MichèleBernard et Claudine Lebègue sesont fait un nom dans la chansonfrançaise, dite à texte. La premièreest en résidence à l’école de musiqueJean-Wiéner depuis septembre. Laseconde anime à Vénissieux un ate-lier d’écriture de chansons. Toutesdeux manient le verbe – et le clavierà bretelles, sur un mode binaireteinté d’humour ou de colère. Maisà la médiathèque, la joie était plutôtde mise, entraînée par l’enthousiasmecommunicatif de Mick Wagner enanimatrice de plateau. “Ce n’est pasun concert ce soir, c’est la fête !”Entourées des élèves choristes, leschanteuses se sont relayées pour une

dizaine de chansons tirées de leursrépertoires. Elles se sont aussi prê-tées au jeu des questions-réponses,Mick Wagner les interrogeant surleur parcours, leurs sources d’inspi-ration. À quoi Michèle Bernarddisait avoir “très vite senti que chan-ter était un truc qui faisait du bien àla vie” tandis que Claudine Lebèguesoulignait que “travailler avec desenfants, dans l’exigence et la sincéritétotale [la] faisait avancer”. Autourd’elles, devant, derrière, ils étaientnombreux, de tous âges, à donnerde la voix pour les accompagner surdes bribes de refrains enjoués ou desarpèges de guitare égrenés en solo— et au pied levé ! — par Gauthier,un élève de l’école de musique.

Meneuses de jeunesLe lendemain, autre lieu, autre

ambiance. Cette fois, Essenti’elles estau cinéma Gérard-Philipe. À l’af-fiche d’abord, une “petite forme”,qui met en scène une douzaine dejeunes des EPJ Darnaise et Léo-Lagrange. Ils viennent chuchoter àl’oreille des spectateurs, évoluentavec des objets du quotidien et décla-ment d’étranges phrases poétiques àpropos de leurs origines. Ce mini-spectacle a vu le jour lors des der-nières vacances scolaires, sous laconduite de Maud Charrel et CélineGrisoni, membres du collectifGueules d’amour Production. Lesdeux artistes ont travaillé quatrematinées avec les comédiens enherbe autour du spectacle qu’ellespréparent : “Tu ne te souviendras derien”. Mais Linda, Sarah, Dalil ettous les autres se souviendront del’expérience, intimidante mais enri-chissante. “Au début, on n’y croyait pas

trop et en fait, on a réussi !”, se félici-tent-ils, salués par Maud et Céline,ravies “d’avoir eu affaire à un groupetrès motivé, très investi et très doué.”

C’était ensuite la proclamationdes résultats de la Preuve Form’Elledont le premier prix de 700 euros aété attribué au centre social Eugé-nie-Cotton pour son atelier zumbaet bien-être (voir page suivante).

Des photos et une femmeGrand écran, grand moment !

La soirée du jeudi s’est terminéepar la projection et un débatautour du documentaire “A larecherche de Vivian Maier”. Cetteanticonformiste, dont les talents dephotographe ont été découvertsaprès sa mort et une carrière denounou, était bien au cœur d’une

question essentielle : c’est quoi êtreartiste, quand on est une femme ?Une question à laquelle Emma laclown — alias Meriem Menant —qui a fait salle pleine vendredi soirau Théâtre de Vénissieux avec sonspectacle “Sous le divan”, est bienplacée pour répondre, elle qui sem-ble être la seule femme clown deFrance.

À noter encore, sous l’égided’Essenti’elles, l’exposition “Whenshall we three meet again”, quiassocie Aurélie Pétrel, Jérôme Alla-vena et Vincent Roumagnac(jusqu’au 11 avril à l’espace artsplastiques Madeleine Lambert).Rencontre avec les artistes ce samedi14 mars, à 14h30. �

PASCALINE TERELLI

30 ans en chantant - Une répé-tition de chorale, cela commencepar des génuflexions, des extensions,des étirements, des bâillementssimulés à s’en décrocher la mâchoire,des massages stimulants du crânechevelu et du visage. Le non avertiqui entrerait là pourrait croire êtretombé dans une réunion de la gymvolontaire.

Ce jeudi soir, dans la grande salledu centre social de Parilly, l’ensemblevocal Le Parellier est au complet.Une soixantaine de femmes etd’hommes — surtout des femmes —qui se retrouvent une fois parsemaine pour donner de la voix. Celafait trente ans que ça dure. L’anniver-saire sera fêté le 14 mars à la salleIrène-Joliot-Curie. Le compte à

rebours est enclenché et le jeune chefde chœur, Loïc Cousin, ne ménagepas ses troupes, un tantinet plusâgées. Après l’échauffement phy-sique vient l’échauffement vocal.

“Pa-pi-pa-pi-pa-pi-paaa…”“Non, pas comme ça, plus linéaire,

plus progressif. On reprend : ma-mi-ma-mi-ma-mi-maaa…”

“On n’est pas des professionnels,glisse, mi-amusée mi-concentrée,Nicole Oudin, membre de la cho-rale depuis sa création, avec sonmari Bernard. Il faut reconnaître quela note n’est pas toujours juste, maison ne se débrouille pas trop mal. L’im-portant, c’est le plaisir de chanter. Ici,on accueille tout le monde, il n’y a pasde sélection, c’est une chorale ouverte,cela reste bon enfant.”

Cet esprit perdure depuis les ori-gines. Depuis 1985. Le chef dechœur était alors le chanteur etpoète lyonnais André Bonhomme.Le chant se faisait à l’unisson etexceptionnellement à deux voix.Aujourd’hui la chorale fonctionneavec quatre pupitres, autrement ditquatre groupes de voix qui se diffé-rencient par leur tessiture : soprano,alto, ténor et basse. Le répertoires’est étoffé : classique, contempo-rain, folklorique, et même régulière-ment des chants en langue étran-gère. Chaque fin de saison, tradi-tionnellement, Le Parellier donneun concert à l’église de Parilly auprofit d’une association œuvrantpour le bien-être de personnesmalades ou souffrant de handicapsgraves. La chorale se produit égale-ment à l’extérieur de Vénissieux, àl’invitation d’autres ensemblesvocaux. Le plus beau déplacementreste cette semaine passée en Russie,à Saint-Pétersbourg, en juillet 2001.

Mais le cœur d’activité du chœurreste la répétition hebdomadaire dujeudi. Se retrouver, échanger, rire etsurtout, surtout, chanter. NicoleOudin le confie : “Je ne pourrais plusvivre sans chanter. Ici tout le mondevous le dira, quand on chante onlaisse les soucis à la porte, c’est commeune thérapie. Après une séance on se

sent vidé, comme après avoir fait dusport.”

En ce moment pourtant, c’estplutôt le stress qui prédomine. Le30e anniversaire approche et commetoujours en pareil cas la pressionmonte. Mille et un détails restent àrégler. 370 personnes se sont d’oreset déjà inscrites. “Tout l’après-midi,des chants et des animations vont sesuccéder. Nous accueillerons notam-ment le quartet vocal parodique Taga-

datsing et le groupe de notre premierchef de chœur, André Bonhomme. Onva faire une belle fête”, prometNicole Oudin. �

G.L.

Les 30 ans de l’ensemble vocal Le Parel-lier. Le samedi 14 mars, à la salle Irène-Joliot-Curie, de 14 heures à 19 h 30.Invitation gratuite à retirer au centresocial de Parilly - 27 bis, avenue Jules-Guesde. Tél. : 04 78 76 41 48.

MAGAZINEPAGE 9 Mercredi 11 mars 2015 - n° 576 - www.expressions-venissieux.fr

REG’ART

L’essentiel de l’art au fémininUne poignée d’artistes ont été mises à l’honneur par le festival Essenti’elles, qui s’est dérouléà la médiathèque et au cinéma Gérard-Philipe. Au programme, du chant, des mots, des photos. Et un coup de chapeau à celles qui ont l’art de se bouger.

Organisationcomplète d’obsèquestoutes communesContrat prévoyance49, chemin de Feyzin69200 VÉNISSIEUXTél. : 0472501566www.durin-pruvost.fr

24h.

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Le Parellier fait le plein des voix

Une soixantaine de choristes répètent le concert qu’ils donneront samedià la salle Irène-Joliot-Curie

Dansé et récité, le mini-spectacle poétique proposé par les EPJ Darnaiseet Léo-Lagrange, avec le collectif Gueules d’amour, a rencontré le succès

Michèle Bernard et des petits chanteurs de l’école de musique

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SECONDY COURONNÉE,MOREIRA CONFIRMÉ

S’il en est un qui a évolué en toutedécontraction, dimanche, au gym-nase Jacques-Anquetil où se dispu-tait le challenge de la Ville, c’estbien Stéphane Moreira, le chef defile du club de twirling du Charréard.Et pour cause ! “J’ai obtenu deuxmédailles en argent et une 4e placelors du Bâton d’Or de Montargis, ily a une quinzaine de jours, expli-quait-il. Et cela me qualifie pour lesMondiaux à Udine, en Italie, du 1er

au 5 avril.”Sur le parquet vénissian, Stéphanea confirmé sa mainmise nationale endanse solo senior, s’adjugeant unepremière place tant attendue. Unnouveau succès qui a inspiréquelques-unes de ses partenairesd’entraînement. Ainsi, la poussineIrina Rajovic et la minime Amaïa Par-lant se sont montrées intraitables en“1 bâton” alors que par équipes, laformation minime apportait au clubvénissian une autre médaille dorée.Au terme de la journée, la prési-dente Valérie Giraudon avait de quoiafficher un sourire de gala : l’amicales’est adjugé douze médailles, qua-tre de chaque métal. Dans une chorégraphie enlevée,Marion Secondy n’a pas fait pourrien le déplacement de Châtel-Guyon, station thermale près deClermont-Ferrand : elle a offert àson club le challenge de la Ville deVénissieux. L’an dernier déjà, elleavait montré le bout de son chaus-son en obtenant deux 2e places enstrutting et en duo. Un juste cou-ronnement.

Tennis du Moulin-à-Vent -Parmi les quatre catégories compo-sant l’Open, il y a une épreuvephare, qui a fait le plein d’engagés :les seniors hommes, des non-clas-sés aux 15/3, qui étaient bien 183.Une satisfaction pour Jean-Fran-çois Nadal, coordinateur du MVT.“Au total, les cinq semaines de tour-noi ont attiré 275 concurrents, dont44 femmes, qui ont disputé quelque220 matches”, détaille-t-il, tandisque le président EmmanuelMathias relève que permettre auxnon-classés de démarrer l’Opendans un système de matches depoules “donne l’occasion à des débu-tants de disputer plusieurs rencon-tres… ce qui les fidélise.”

Tout serait allé pour le mieux siles organisateurs n’avaient dû jon-gler avec la météo incertaine defévrier-mars, ce qui les a obligés àprogrammer des matches dans deslieux de repli : les courts couverts deVourles ou les gymnases Tola-Vologe et Alain-Colas de Vénis-sieux. “C’est quand même dommage !regrettent-ils. L’urgence d’avoir descourts couverts à Vénissieux n’est plusà démontrer.”

Organisateurs, les Vénissians sesont également illustrés sur les

courts lors de cette édition dédiée àBernard Vermez, l’un des fonda-teurs du club récemment décédé.Bon nombre de membres du bureauou de bénévoles du MVT, d’OlivierGalais à Anthony Maria, sont mon-tés au filet, avec même une place definaliste pour Pascal Laffont —match programmé en ce début desemaine. Dans les autres finales, qui

se sont disputées dimanche, AnaïsGabriel (Archamps Bessay, 74) apris le meilleur sur Jennifer Rizet(FC Gueugnon) alors que chez leshommes, Bona Ung (TCM Cha-tillonnais) disposait en trois sets deThibault Brouard (Bourg-en-Bresse). Chez les plus de 45 ans,succès de Cyrille Rousset (TCCaluire AS). �

ALVP Basket féminine - LesVénissianes, qui recevaient le1er mars les Villeurbannaises del’ASV, leurs dauphines, auraient pu— si elles avaient gagné — creuserun écart plus conséquent au classe-ment. Elles auraient même mis unpied… et demi en Nationale 3.Mais dans ce derby disputé, acharnéet longtemps équilibré, c’est l’ASVqui a tiré son épingle du jeu,notamment lors des 3e et 4e quart-temps qu’elles ont dominé grâce àLaura Varandas. Une meneuse dejeu hors pair, décisive quand il a

fallu au 3e quart-temps que l’ASVgarde ses distances (49 à 36), puisinfluente quand les Vénissianes sontrevenues à un point (53-52) àmoins de huit minutes du coup desifflet final. Battues de 7 points (69-62) alors qu’au match aller, l’ALVPs’était imposée de 5 points (70-65),les Vénissianes seront donc devan-cées par leurs rivales en cas d’égalitéen fin de championnat (le fameuxpanier average particulier).

La présidente Christine Thié-bault n’était cependant pas tropamère dans ses analyses d’après-

match, distillées sur le parquet dugymnase Jacques-Anquetil. Mor-ceaux choisis. “On a certainementassisté à l’une des rencontres les plusdisputées et les plus spectaculaires de cechampionnat”, “Rien à dire, l’ASVétait un peu supérieure à nous, cesoir”, “Cela ne remet rien en causepuisque nous sommes encore premièresdu championnat”.

Leader du championnat deRégionale 1 avec un point d’avancesur Villeurbanne et l’UL Ramber-toise (Loire), l’ALVP se rend chezcette dernière le 14 mars. Pour uneautre “finale”. �

ALVP Vénissieux :Gobert, Bourhani, Morateur, Mugeni, Cottaz, Razanaka, Pupier, Chabert, Colas,Ljaic. Entraîneur : Sylvain Laupie

SPORTS PAGE 10Mercredi 11 mars 2015 - n° 576 - www.expressions-venissieux.fr

FOOTBALLEn s’imposant face à Charvieu(2-0), l’AS Vénissieux Min-guettes reste concernée par l’ac-cession, dans un championnatde ligue honneur dominé parBourg, que suivent Annecy etl’ASM. L’équipe réserve va trèsbien. Victorieuse à Oyonnax(3-0), l’équipe de Bailly et Kariest dauphine de Vallières.En Excellence de District, bienque dominatrice, l’USV estallée partager les points enHaute-Brévenne (0-0). Les voi-sins de l’ASM se sont imposés àGrigny. Respectivement 6e et9e, les deux formations jouentpour le maintien.

BASKETBattues par l’ASV, les basket-teuses de l’ALVP Parilly ontprofité d’un match avancécontre Fraisses pour s’imposerhaut la main (69-34). L’acces-sion se jouera probablemententre l’ALVP, Villeurbanne etSaint-Rambert. Incroyable équipe masculinedirigée par Kevin Clivet! Elle aréalisé un sacré coup d’éclat enfaisant tomber le leader Caluire(59-52).

TENNIS DE TABLELes pongistes de l’AL Char-réard ont eu la main lourde faceà l’ASUL, un gros bras de lapoule. S’étant imposés 8-0 augymnase du Charréard, ilsconfortent leur leadership enchampionnat de Régionale 1.En revanche, la formation deRégionale 3 s’est fait surpren-dre, toujours à domicile, parune opportuniste équipe deRoche Genevois (8 à 6).

RUGBYDans un match tendu etattendu à Feurs — concurrentpour la 6e place —, le XV del’USV a chuté. Défaits 28-18,les Vénissians retombent en7e position de Promotiond’Honneur, à deux longueursdes Foréziens… et à 32 pointsdu leader Pont-de-Vaux.

HANDBALLSamedi soir au gymnase Tola-Vologe, les handballeurs duVHB ont contenu et débordéles Francs-Comtois de Val-de-Gray (33-27). Un succès quileur permet de s’approcher dumaintien en Nationale 2.En lever de rideau, victorieuse27 à 23 de Saint-Priest,l’équipe évoluant en Prénatio-nale a également fait un bonpas pour le maintien.Dimanche, toujours à Tola-Vologe, le VHB organisait sa“journée de la Femme” en par-tenariat avec le comité duRhône de handball. Plus decent jeunes pratiquantes etnon-licenciées de 7 à 10 ansont participé à ce rendez-vous.

KARATÉAux championnats de LigueRhône-Alpes de karaté juniors,qualificatifs en individuels pourles Interrégions qui se déroule-ront les 28 et 29 mars à Vénis-sieux, le Sen No Sen a obtenutrois médailles d’or, une debronze et cinq qualificationspour les échéances nationales.Titres pour Soleiman Nekoul(+ de 76 kg), l’équipe féminine(Manon Varvat, Léa Barascud)et l’équipe masculine (S.Nekoul, Abdelhak Krikeb,Kamil Merah et Chahine Bel-lout).

RÉSULTATS

SAMEDI 14 MARS- Interclubs de natation à la piscine Auguste-Delaune organiséspar le CMO-V, de 17 heures à 18 heures.

DIMANCHE 15 MARS- Les footballeurs de l’US Vénissieux accueillent l’AL Mions au stade Laurent-Gérin, à 15 heures.

SAMEDI 21 MARS- 28e Cyclo Vénissiane baptisée “Souvenir Bernard-Vermez”, unerando sur route avec trois circuits sur 65 km, 90 km et 110 km.Tarif : 7 euros. Et Transvénissiane en VTT sur 15, 35, 45 et60 km. Tarifs de 5 à 7 euros. Départs à votre convenance depuisle gymnase Alain-Colas de 8 heures à 11 heures (route) et de9 heures à 11 heures pour le VTT. Épreuve placée sous l’égide de la FSGT et organisée par l’Amicale cycliste du Moulin-à-Vent. Renseignements sur www.acmoulinavent.com

- Les basketteurs de l’ALVP accueillent le BC Montbrison (2) au gymnase Jacques-Anquetil, à 20h30.- Les handballeurs du VHB accueillent le HBC Aix-en-Savoie au gymnase Tola-Vologe, à 20h45.- L’équipe de futsal du Charréard reçoit Vaulx-en-Velin Futsal au gymnase Micheline-Ostermeyer, à 21 heures.

DIMANCHE 22 MARS- Interclubs de badminton organisés par le BVSE au gymnaseJacques-Brel, de 8 heures à 18 heures.- Les footballeurs de l’AS Vénissieux Minguettes accueillent le SC Cruas au stade Laurent-Gérin, à 15 heures.- Les footballeurs de l’US Vénissieux accueillent Simandres-sur-Suran au stade Laurent-Gérin, à 15 heures.- Les basketteuses de l’ALVP accueillent le BC Savigneux au gymnase Jacques-Anquetil, à 16 heures.- Les basketteurs du CLAM-V reçoivent le BL Fleurie-Villié-Morgon au gymnase Alain-Colas, à 14 heures.

DU LUNDI 23 MARS AU VENDREDI 27 MARS- Vénissiades de Printemps organisées par la Ville, aux gymnasesPierre-Albalate et Jean-Guimier, de 9 heures à 11h15 et de 14 heures à 15h30. Menu : gymnastique, volley et lutte.

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La preuve Form’Elle : en forme, elles sont !Festival Essenti’elles - Le cinéma Gérard-Philipe accueillait jeudi soirune des soirées du festival que Vénissieux tient chaque année autour du8 mars et de sa Journée internationale des Femmes (voir page 9). Au coursde cette soirée ont notamment été dévoilés les résultats de l’appel à projetsLa preuve Form’Elle. “Cela fait cinq ans que la Ville encourage ainsi les asso-ciations locales à prendre des initiatives pour développer les pratiques sportivesdes femmes, resitue Benoît Depierre, le directeur du service municipalSports, Jeunesse et Familles. On a valorisé une quinzaine de projets depuis lacréation du label et on constate avec bonheur que de plus en plus de filles pra-tiquent un sport : on est passés de 20 % à 35-40 % aujourd’hui, c’est une belleprogression.”

Et cette année, La preuve Form’Elle a récompensé le centre socialEugénie-Cotton pour son atelier “zumba et bien-être” qui associe desjeunes filles et des mamans. Un chèque de 700 euros lui a été remis ; ilpermettra de relancer l’activité, qui risquait de s’arrêter faute de budget.Les 2e et 3e prix ont été attribués à un groupe de jeunes filles de l’EPJ Dar-naise, qui planche sur l’organisation d’un tournoi de football mixte, et auclub Siam Boxing 69 qui se propose d’initier les femmes à la boxe thaï. Cré-neaux horaires et aide à la communication leur ont été attribués. Bravo auxlauréates ! �

P.T.

TWIRLING BÂTON

Accession en Nationale 3 : il faudra attendre

Bien que battues par Villeurbanne (en vert), les Vénissianes restent leader

Le 25e open, un bon petit cru

La diversité de son jeu a permis à Anaïs Gabriel de remporter le tournoi féminin

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On ne va pas s’ennuyer,samedi, à la piscineAuguste-Delaune ! Lajournée s’ouvrira pardes rencontres clas-

siques (balade des bambinos et ren-contres des gones), organisées par leCMOV Natation en direction desplus jeunes nageurs. Mais on nes’arrêtera pas là. Dès 18 heures, etjusqu’à minuit, la Nuit de l’Eau vaimpliquer la Ville de Vénissieux,partie prenante de cette manifesta-tion solidaire, avec le CMO-V etl’équipe du centre nautique.

Cet événement national et soli-daire a été créé en 2008, sous l’égidede la fédération française de nata-

tion et de l’UNICEF. L’eau, on lesait bien, est une ressource clé pourles populations du monde entier.L’objectif de la Nuit de l’Eau est derécolter des fonds afin de financerles programmes de l’UNICEF auTogo, où les deux tiers des écolesprimaires n’ont pas accès à un pointd’eau potable. Après Alain Bernard(champion olympique du 100 mnage libre à Pékin), ce sont LauryThilleman (Miss France 2011 etanimatrice sur Eurosport) etCamille Lacourt (champion dumonde sur 100 m dos en 2011 àShangaï) qui ont accepté de par-rainer cette édition 2015, dontl’objectif majeur est de collecter

200000 euros de dons. Ces fondsserviront à mettre en place des cen-taines de points d’accès à l’eau pota-ble, des citernes de récupération deseaux de pluie, des lave-mains, deslatrines séparées filles/garçons, et àinstaller des modules scolaires surles bonnes pratiques d’hygiène.Sont notamment concernées par ceprogramme, intitulé Wash, lesrégions des Plateaux et des Savanes,particulièrement démunies.

“L’an dernier, on n’avait pas puparticiper à ce grand rendez-vous,explique Fabrice Verbrugghe, direc-teur sportif et technique du CMO-V,club support de la manifestation.Cette année, notre demande de parti-cipation a été validée depuis septem-bre dernier, ce qui nous permet deproposer cette Nuit en partenariatavec la Ville.”

“Une telle initiative ne peut quevaloriser notre centre nautique, seréjouit pour sa part le directeur deDelaune, Christian Beslin. Pourparticiper à ce grand rendez-vous,chacun devra s’acquitter d’une entréeà 1 euro, mais chacun peut bien sûrdonner davantage ! Grâce aux anima-tions proposées par le CMO-V, onpourra s’initier à la natation, nager àson rythme, faire son baptême deplongée ou s’adonner à des exercicesd’aquaforme ou aquagym.”

“J’ai rencontré Michèle Rosnoblet,responsable du comité départementalde l’UNICEF, qui m’a confirmé qu’onaura un stand de l’UNICEF (expo,

documentation…), conclut FabriceVerbrugghe. On attend le public dès18 heures pour cette Nuit solidaire,dès que les compétitions réservées auxenfants seront terminées.”

Depuis la mise en place de laNuit de l’Eau, il y a huit ans, prèsd’un million d’euros ont été récol-tés. Cette année, on compte enFrance quelque deux cents sitesnautiques participants, dont seizeen Rhône-Alpes. �

D.Y.

Nuit de l’EauSamedi 14 mars, de 18 heures à minuità la piscine Auguste-DelauneDroit d’entrée : 1 euro… minimumAu programme :- Nager 50 m minimum(entre 20 heures et minuit)- Initiation à l’Aquaforme (de 20 heuresà 20 h 45 et de 21 h 30 à 22 h 15)- Baptême de plongée (de 20 h 45à 21 h 30 et de 22 h 15 à 23 heures)Renseignements à la piscineAuguste-Delaune. Tél. : 04 72 50 16 96

SPORTSPAGE 11 Mercredi 11 mars 2015 - n° 576 - www.expressions-venissieux.fr

PRATIQUE

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Tirage 32500 exemplaires

issn : 1151-0935

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CENTRE HOSPITALIERMUTUALISTE LES PORTES DU SUD2, av. du 11-novembre-1918 ✆ 0472898000

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PHARMACIES DE GARDE ✆ 3237 Résogardes (0,34 €/minute)

PHARMACIES OUVERTES LA NUIT� Pharmacie des Portes du Sud :49, boulevard Lénine, Vénissieux ✆ 0472894062� Pharmacie de l’Horloge :14, place Vauboin, Tassin-la-Demi-Lune ✆ 0478342638� Pharmacie des Gratte-Ciel :28, avenue Henri-Barbusse, Villeurbanne ✆ 0478847163� Grande Pharmacie Lyonnaise :22, rue de la République, Lyon-2e ✆ 0472564400

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TOP MUNICIPALMédiation - préventionstandard ouvert 24 h./24 - 365 j./an✆ 0472 51 52 53

MAISON DE JUSTICEET DU DROIT18, rue Jules-Ferry✆ 0472 90 18 20� Consultations des avocatsdu Barreau de Lyon :jeudi matin sur rendez-vous� Aide aux victimes d’infraction pénale :accueil sur rendez-vous� Conciliation civile :service gratuit sur rendez-vous� Défenseur des droits : permanencele vendredi matin sur rendez-vous

AMELY MÉDIATION,BOUTIQUE DE DROITAccès au droitaide aux victimes :� 21, avenue de-la-Division-Leclerc✆ 0478704797lundi de 14h30 à 18h30mardi de 9 heures à midimercredi de 14 à 17 heuresjeudi de 9 heures à midiPermanences des médiateurs :� 46 C, chemin du Charbonniermercredi de 16h30 à 18h30✆ 0472513546� 21, avenue de-la-Division-Leclerclundi de 18 heures à 19h30✆ 0478704797Amely intervient aussi à la Maisonde Justice et du Droit.

EnvironnementDÉCHETTERIECOMMUNAUTAIREavenue Jean-Moulin✆ 0478 70 56 65HORAIRES D’HIVER

- du lundi au vendredide 9 heures à 12 heureset de 14 à 17 heures,- le samedi de 9 heures à 17 heures,- le dimanche de 9 heures à 12 heures.

On se mouille pour le TogoNUIT DE L’EAU À DELAUNE - Rendez-vous samedi à la piscine Delaune, à partir de 18 heures et jusqu’à minuit !Moyennant 1 euro minimum, vous pourrez participer à de nombreuses activités ludiques.Les sommes collectées contribueront au financement du programme Eau et Assainissement de l’UNICEF pour les écoles du Togo.

L’an dernier, c’est le champion olympique de natation Alain Bernardqui parrainait la septième Nuit de l’eau

Grâce au CMO-V Natation, on pourra notamment faire son baptême de plongée

PORTRAIT PAGE 12Mercredi 11 mars 2015 - n° 576 - www.expressions-venissieux.fr

Il n’a commencé la photogra-phie qu’à 28 ans et il en a 35.Sa passion est récente, maisGuillaume Ducreux a déjàrempli son appartement de

vieux appareils, de livres, de maté-riels pour développer les néga-tifs… Un brin boulimique, celuiqui a été choisi par l’associationBizarre ! pour immortaliser sonprojet Mosaïque Urbaine ? “Je melimite un peu, tout de même. Sinonma compagne râle !”

Étonnamment, cette passion luivient des sports extrêmes : “Je suisun grand fan de tout ce qui provoquedes montées d’adrénaline. Je pratiquele roller, le skate, la planche à voile,l’escalade, le canyoning… Plusencore que d’autres, ce sont des sportsqui se construisent par l’image : onapprend à les aimer par les repor-tages, par les magazines. Mais avecl’âge, on devient moins performant.Si l’on veut rester dans ce milieu, ilfaut trouver un autre chemin. Lemien a été la photographie.”

Guillaume commence donc parphotographier “des potes”. Puis despotes de potes. Puis il se prend aujeu. “Ça a vite dérivé sur d’autrestravaux. De fil en aiguille, j’ai bossépour des magazines. Et je me suisfait une petite réputation.”

Guillaume Ducreux se définitcomme “auteur-photographe”. “Çafait un peu pompeux, non ? Mais jevois surtout cette appellation commel’inverse du photo-reportage. Je nerestitue pas l’instant, je travaille mesimages. Mon truc, c’est l’action dutemps sur l’homme et ce qui l’en-toure. Voilà ce que j’essaie de faireressortir de mes photos.”

Un objectif qui le mènera parexemple jusqu’à… Charleroi, enBelgique. La ville la plus mochedu monde, selon un quotidiennéerlandais. “Je suis tombé amou-reux de cette ville, annonce Guil-laume. J’y suis allé tous les mois pas-ser quelques jours. Charleroi ne cor-respond peut-être pas à ce qu’onqualifie en général de “jolie ville”,mais il s’en dégage quelque chosed’incroyable. Elle a un côté vaporeuxpassionnant. J’ai travaillé enimmersion, pour apprivoiser l’espaceurbain.” Un projet qui l’a occupédurant deux ans, et dont il prometqu’il parlera “prochainement”…

Sa passion pour la photogra-phie, Guillaume Ducreux la vitégalement au travers de ses appa-reils argentiques. Dénichés ici oulà, pour quelques euros ou beau-coup plus, ils constituent le vérita-ble trésor de sa collection person-nelle… et son péché mignon.“J’aime la photo argentique, en par-ticulier en noir et blanc. Comparéau travail en numérique, tout estdifférent : le grain de l’image, les

détails, les effets… Avec ce mode deprise de vue, il se crée un lien, uneempathie avec les gens. On me ditdes trucs, genre “Ah tiens, mongrand-père en faisait aussi !” Il n’y apas cette crainte qui peut exister avecle numérique. Avec un appareilargentique, on ne passe pas pour unvoleur d’image.”

La plus belle pièce de sa collec-tion est un Hasselblad. Un modèleidentique a eu le privilège de…faire des photos sur la lune. Rienque ça.

“Voir la création artistiques’installer dans les quartiersme plaît beaucoup”

Ce qui amène Guillaume àVénissieux, et donc dans les pagesd’Expressions, ce n’est ni Charleroi,ni son amour pour les vieux appa-reils, ni un quelconque alunissage,mais l’association Bizarre ! qui l’achoisi pour accompagner son pro-jet Mosaïque Urbaine. Celui-ciconsiste en une série de rencontreset d’ateliers réunissant artistes dustreet art et habitants de tous âgeset de tous quartiers. “J’étais venuphotographier les gens de Bizarre ! il ya deux ans, se souvient-il. Le cou-rant est bien passé et ils m’ont proposéde faire un reportage au long courssur leurs ateliers et les événementsqu’ils tiennent à Vénissieux. Debeaux artistes ont déjà été en rési-dence : l’illustratrice Lucie Albon oule célèbre graffeur Nelio, par exemple.Mon rôle est celui de témoin.”

Ce qui lui a plu dans le projet ?“L’éclectisme du public rencontré.Beaucoup sont éloignés de ce genred’événements, dans leur tête ou géo-graphiquement. Sur ce point, on faitbeaucoup de choses dans le centre deLyon. L’idée de voir la création artis-tique s’installer dans des quartierscomme ceux de Vénissieux me plaîtbeaucoup. Il y a là une belle énergie,un rapport humain différent, bienplus dans la proximité qu’ailleurs.Même si ce n’est pas facile tous lesjours.” Pas facile ? Pour quelle rai-son? “Beaucoup de gens, surtout lesenfants, ne veulent pas être pris enphoto. Mais on finit toujours partrouver un terrain d’entente. Il suffitd’être honnête sur la démarche, de nepas se braquer, et le courant passe.”

D’ici à quelques mois, uneexposition photographique consa-crée à ce musée à ciel ouvert enconstruction sur les murs deVénissieux devrait être program-mée. Elle sera l’occasion de confir-mer que le courant est passé. �

Plus d’images du travailde Guillaume Ducreux :http://irisetchimere.format.com/

GUILLAUME DUCREUX, PHOTOGRAPHE

L’œil de MosaïqueurbaineVoilà à peine huit ans que Guillaume Ducreux s’est pris de passion pour la photographie.Un temps qui lui a suffit pour se constituer une belle collection de vieux appareils,et se construire une solide réputation. Au point que Bizarre ! lui a confiéla restitution photographique de son projet Mosaïque Urbaine, consacré au street art.GRÉGORY MORIS

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Loin de la notion de photo-reportage, Guillaume Ducreux se définit comme auteur photographe

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