Volume 4, numéro 2

Décembre 2010

– Louise Aubrey, Agence de la santé publique du Canada Le Consortium conjoint pour les écoles en san-té (CCES) est un parte-naire clé dans le cycle 2009-2010 de l’Enquête sur les comportements de santé des jeunes d’âge scolaire (Enquête HBSC). L’Enquête HBSC est une enquête internationale axée sur les écoles et menée tous les qua-tre ans au Canada et dans 42 autres pays en collaboration avec le Bu-reau régional de l’Europe de l’Organisation mon-diale de la Santé (OMS). L’Enquête HBSC fournit

des données sur la san-té, le mieux-être et les comportements de santé des jeunes de 11 à 15 ans et leur milieu so-cial. Financée par l’Agen-ce de la santé publique du Canada (ASPC), l’En-quête HBSC canadienne est menée par le Groupe d’évaluation des pro-grammes sociaux de l’U-niversité Queen’s depuis 1989. La collecte de don-nées pour 2009-2010 a eu lieu dans le cadre du sixième cycle d’enquête au pays. L’Enquête HBSC 2009-2010 comprend un échantillon élargi. Ainsi,

certaines administra-tions pourront recevoir des résultats sur leur population. Grâce à des fonds supplémentaires de Santé Canada, l’équi-pe de recherche de l’Uni-versité Queen’s a interro-gé plus de 26 000 élèves de partout au Canada, soit 9 000 de plus que lors des cycles précé-dents. Le CCES joue un rôle important dans la réussite de cette expan-sion. Les membres ont participé à l’élaboration du questionnaire d’en-quête au début du cycle (suite à la page 2)

Joyeuses Fêtes de la part du Secréta-riat du Consortium conjoint pour les écoles en santé! Alors que 2010 tire à sa fin, le personnel du Secrétariat prend le temps de réfléchir au travail extraordi-naire accompli dans les administrations membres pour la santé des enfants et des jeunes. Pour ce qui est de

2011, nous l’envisageons comme une occasion de miser sur les partena-riats existants et de poursuivre nos efforts dans le cadre d’initiati-ves toutes plus embal-lantes les unes que les autres : un projet sur la santé mentale positive avec l’Université du Nou-veau-Brunswick qui don-nera aux écoles et dis-tricts scolaires des outils et du matériel pratiques permettant d’améliorer et de soutenir la santé mentale pour tous les

élèves; la poursuite des travaux avec l’Université de Waterloo et les coor-donnateurs de la santé en milieu scolaire afin d’améliorer le Planifica-teur des écoles en santé; un échange de connais-sances à l’occasion de la prochaine table ronde sur l’approche globale de la santé en milieu scolai-re; et bien plus encore. Tous mes vœux pour l’année nouvelle. – Katherine Eberl Kelly

Message de la directrice générale

Enquête sur les comportements de santé des jeunes d’âge scolaire

Journée nationale de l’enfant – Le 20 novembre

2

Labrador City – De la soupe à l’école

3

Programme de subventions pour le mieux-être dans les

5

C.-B. – Neigh-bourhood Lear-ning Centres

6

Nouveau défi Non aux boissons

7

Ont.-Politique concernant les aliments et les boissons dans les écoles

8

T.-N.-L. – Colla-borations entre les districts sco-laires

10

Dans ce numéro :

Faits saillants :

Les élèves bougent dans les collectivités

Le pouvoir des mentors

Pancanadien CCES

Bulletin de nouvelles

Journée nationale de l’enfant – Le 20 novembre – Louise Aubrey, Agence de la santé publique du Canada La Journée nationale de l’enfant a lieu le 20 novembre chaque année afin de commémorer l’adoption de la Convention des Nations Unies relati-ve aux droits de l’enfant en 1989. La Convention énonce les droits fonda-mentaux de tous les enfants âgés de moins de 18 ans. En ratifiant la Convention en 1991, le Canada s’est engagé à assurer la santé et le bien-être de tous les enfants. Cet engagement sous-tend que tous les enfants doivent être traités avec dignité et res-pect, être protégés contre les mauvais traitements, se faire entendre relativement aux enjeux qui les concernent, voir leurs besoins fondamen-taux comblés et avoir la pos-sibilité de réaliser leur plein potentiel. Tous les ans, l’Agence de la santé publique du Cana-da (ASPC) assure le leaders-hip dans le cadre de la Jour-née nationale de l’enfant en coordonnant les activités du gouvernement fédéral et en diffusant du matériel éducatif et promotionnel sur les droits de l’enfant pour les écoles,

groupes communautaires, familles et autres personnes œuvrant auprès des enfants partout au pays. Le site Web de la Journée nationale de l’enfant présente un éventail de ressources de sensibilisation aux droits de l’enfant à l’intention des enfants, jeunes, parents, fournis-seurs de soins et éducateurs. Ces ressources comprennent une affiche amusante à colorier de même qu’un

guide d’activi-tés permettant aux éduca-teurs de sensi-biliser les gens aux droits de l’enfant. Puisque les membres du C o n s o r t i u m conjoint pour

les écoles en san-té (CCES) c o n s t i -tuent un lien entre les minis-tères de la Santé et de l’Éduca-tion, ils peuvent contribuer à sensibiliser les gens aux droits de l’enfant en transmettant le matériel promotionnel de la Journée nationale de l’enfant à leurs partenaires provinciaux et territoriaux. Pour télécharger le matériel pro-motionnel, rendez-vous à www.journeeenfant.gc.ca. Pour obtenir une copie papier de la trousse d’information sur la Journée nationale de l’enfant, communiquez avec nous, au 6 1 3 - 9 5 2 - 1 2 2 0 o u à h t t p : / / w w w . p h a c -a s p c . g c . c a / h p - p s / d c a -dea/publications/yjc/index-fra.php

gnements sur l’Enquête HBSC ou télécharger le rapport sur le cycle 2005-2006, rendez-vous sur le site Web de l’ASPC, à www.phac-a s p c . g c . c a / h p - p s / d c a - d e a /publications/yjc/index-fra.php. Pour en savoir davantage sur le pro-jet national d’Enquête HBSC ou ac-

(suite de la page 1) et à la collecte de données dans leur administration.

Afin de faciliter l’Enquête HBSC, le CCES a créé un comité consultatif de recherche dont la mission est de fournir des données à l’Université Queen’s sur les questions provinciales et territo-riales, y compris les activités de dif-fusion. Pour obtenir de plus amples rensei-

céder aux rapports internatio-naux sur le sujet, rendez-vous à www.hbsc.org (en anglais seule-ment). Pour en savoir davantage sur les indicateurs et le cadre d’évaluation des écoles qui font la promotion de la santé, rendez-

vous à www.ccl-cca.ca/pdfs/fundedresearch/Saab-ExSum-FR.pdf.

Enquête HBSC

Page 2

Bulletin officiel du Consortium conjoint

pour les écoles en santé Décembre 2010

Publié pour le :

Consortium conjoint pour les écoles en santé

Centre Holman

250, rue Water, bureau 101 Summerside (Île-du-Prince-Édouard) C1N

1B6

Directrice générale : Katherine Kelly Engagement stratégique transsectoriel :

Susan Hornby Partenariats et initiatives :

Jo-Ellen Sterling Coordonnatrice administrative bilingue :

My Linh Tran-Thomas Agent de programme : Vernon Doyle

Présidente du Comité de gestion :

Linda Lowther Coprésidents du Comité des coordonna-

teurs de la santé en milieu scolaire : Sterling Carruthers et Carol Ann Cotter

– Lester B. Simmons, directeur Une foule d’études vantent les avan-tages d’une saine alimentation. Mal-heureusement, des élèves arri-vent régulière-ment à l’école sans avoir dé-jeuné, et de nombreux au-tres ne dînent pas. D’autres encore quittent l’école pendant la journée pour aller s’acheter de la MALBOUFFE. Que cette situation soit due à de mauvaises habitudes alimentaires ou à l’incapacité des élèves à se payer au moins un repas nutritif dans la journée, nous savions que les choses devaient changer dans notre école. L’école Menihek High accueille envi-ron 600 élèves de la 8e à la 12e année et est située à Labrador City, collectivité minière nordique de l’ouest du Labrador. Ces derniè-res années, nous avons reconnu la nécessité d’offrir au moins un repas nutritif par jour aux élèves dans le besoin de notre école. Nous avons étudié la possibilité d’offrir un programme de déjeuners et constaté que, pour diverses rai-sons, ce n’était pas la manière la plus efficace de joindre la majorité de nos élèves. Nous avons alors axé nos efforts sur le dîner. Deux ques-tions majeures se sont alors po-sées : Quoi servir? Comment le faire sans embarrasser les élèves dans le besoin? Nous avons opté pour un bol de soupe et un petit pain de blé entier gratuits. Le printemps dernier, nous avons mis le concept à l’essai en achetant deux dindes et tous les légumes nécessaires pour une soupe mai-

son. Nous nous sommes retrouvés avec suffisamment de bouillon et de viande pour faire quatre marmites

de soupe consis-tante. Les efforts conjoints du direc-teur, de l’ensei-gnante en écono-mie familiale et de la responsable ont ensuite permis d’offrir la soupe. C’est en outre no-tre classe d’études commerciales, ges-

tionnaire de la cantine, qui en a as-suré le service. Nous en avons servi deux jours, puis, deux semaines plus tard, nous avons répété l’expérience pen-dant deux autres jours. Toute per-sonne qui en voulait un bol pouvait en prendre. Chaque fois, la même chose s’est produite : les 50 bols de

soupe et petits pains ont rapide-ment trouvé preneur. De ce que nous savons de nos élèves, bon nombre de ceux qui en avait besoin ont obtenu leur portion. Nous avons donc décidé d’aller de l’avant cet automne. Nous avons demandé de l’aide, soit des réchauds, au conseil scolaire. Notre spécialiste des programmes responsable des questions liées aux modes de vie sains, M. Merv Par-sons, nous a rapidement procuré quatre réchauds professionnels.

Nous avons ouvert nos cuisines le 1er octobre et, depuis, nous servons quotidiennement jusqu’à 90 soupes et petits pains aux élèves. Nous en avions commandé 50, mais notre chef est très généreux et nous en envoie beaucoup plus. L’idée d’une soupe gratuite et nutritive a immé-diatement eu du succès auprès des élèves. Chaque jour, nous servons toutes les portions reçues. Au départ, nous avons sollicité le soutien de onze entreprises de la collectivité. L’objectif était d’obtenir 1 000 $ de chacune pendant trois ans. Par cet engagement trien-nal, nous souhaitions assurer la stabilité du programme. Les onze entreprises ont embarqué dans le projet, ce qui fait que nous dispo-sons maintenant de fonds pour ser-vir des soupes pendant les trois prochaines années scolaires. Nous espérons que ce programme deviendra permanent.

Santé Canada décrit ainsi la capacité d’apprentissage : – La capacité d’apprentissage augmente lorsque les enfants et jeunes sont bien nourris. – Avoir faim à l’école peut nuire à la performance de l’élève. Il peut devenir irritable, perdre tout intérêt pour la situation d’apprentissage et être incapable de se concentrer.

T.-N.-L. Des élèves en santé, un bol de soupe à la fois

Volume 4, numéro 2 Page 3

L’Alberta Healthy School Commu-nity Wellness Fund est une initiati-ve conjointe de l’école de santé pu-blique de l’Université de l’Alberta, de l’Alberta Coalition for Healthy School Communities et de Santé et Mieux-être Alberta. Le fonds a été créé en 2007 afin d’a-méliorer la santé et le bien-être des enfants et des jeunes d’âge scolaire des communautés scolaires de l’Al-berta. Pour ce faire, on a financé des projets axés sur la saine ali-mentation, les modes de vie sains et les environnements sociaux positifs par l’intermédiaire d’une approche

globale de la santé en milieu scolai-re. En quatre ans d’existence, le fonds a reçu 470 demandes et approuvé 102 projets favorisant les modes de vie sains dans les communautés scolaires. Le fonds a versé 2 662 578 $ en subventions aux communautés scolaires de toute la province, permettant par le fait mê-me aux p ro j e t s d ’ ob t en i r 3 306 461 $ en contributions en nature et d’autres sources de finan-

cement, en plus d’avoir béné-ficié à 213 963 élèves au sein de 646 communautés scolai-res.

Voi-c i

nous. » – Melanie Hunter, École Pla-mondon School Wellness Initiative « NOUS AVONS ACHETÉ DES BACS D’ACTIVITÉ PHYSIQUE QUO-TIDIENNE, deux par division, et les classes les empruntent constamment lorsqu’il n’y a pas de cours d’éduca-tion physique… Le yoga a suscité un intérêt certain. Les enseignants de 4e et 6e années utilisent cette res-source, le plus souvent avec leur ta-bleau intelligent, pour le plus grand plaisir des élèves. » – Laureen Lailey, Teaming UP 4 Healthy Learners “« CE PROJET A FAIT RESSORTIR chez les élèves des aptitudes et for-ces qu’on n’avait pas nécessaire-ment remarquées en classe. De ce

« EN CRÉANT UNE CULTURE où les élèves et le personnel avaient la pos-sibilité de faire des choix plus sains et de socialiser dans un environne-ment agréable et sûr, sans avoir peur d’être ridiculisés parce qu’ils sont pauvres ou différents, nous avons accidentellement amélioré l’environnement social de l’école… Les liens entre les priorités du fonds sont maintenant très clairs pour

groupe sont nés d’excellents chefs, très fiers de leur pérogie cuit à la perfection, d’une pâte à pizza bien projetée ou encore d’une salade de fruits toute colorée. » – Christine Vo-gan, Better Food, Better Habits, Bet-ter Students À noter : Le numéro de l’automne 2010 de CASS CONNECTION porte sur la position de l’Alberta à titre de leader national dans la promotion du mieux-être dans les écoles primai-res, intermédiaires et secondaires. Pour de plus amples renseigne-ments sur quelques-unes de ces initiatives pour des écoles saines, consultez ce numéro du magazine officiel du College of Alberta School Superintendents (CASS), à http://o.b5z.net/i/u/10063916/h/CASS%2 0 M a g a z i n e /CASB_Fall_10_FINAL.pdf (en an-glais seulement).

Voici quelques témoignages pertinents :

Page 4

Ce projet a fait ressortir chez les élèves des aptitudes et forces qu’on n’avait pas nécessairement remarquées en classe

Alb.

8e année ont marché 2,5 km près de l'école et ceux du secondaire, pour leur part, ont parcouru 5 km dans les rues de la communauté, avec la collaboration de policiers en voiture de patrouille. Au total, 1419,9 km ont été parcourus. De plus, grâce au programme du min-istère du Mieux-être, de la Culture et du Sport, avec la subvention pour le mieux-être dans les écoles, une bonne pomme et une bouteille d'eau étaient aussi offertes aux partici-pants. Qui plus est, à l'intérieur de l'école, des professionnels avaient

Nada Rousselle

Le Centre scolaire communautaire La Fontaine de Néguac a participé à une marche du mieux-être, lors de la Semaine du mieux-être. La grande majorité des élèves (du pri-maire et du secondaire), du person-nel et aussi une quarantaine de membres de la communauté (des parents, grands-parents et amis), Les jeunes de la maternelle à la 4e année ont marché 1 km autour de la piste de l'école, ceux de la 5e à la

monté des kiosques et diffusaient de l'information concernant la santé.

– Hannah Westner, diététiste Par l’intermédiaire de la Stratégie du mieux-être du Nouveau-Brunswick, le gouvernement provin-cial alloue quelque 445 000 $ à 324 écoles (de la maternelle à la 12e année) au cours de la présente année scolaire en vertu d’une initia-tive refondue, le Programme de sub-ventions pour le mieux-être dans les écoles. Et pour la première fois, le Pro-gramme élargit sa portée au-delà des écoles publiques de sorte à ap-puyer les activités axées sur le mieux-être dans les écoles des Pre-mières nations. Remplaçant plusieurs programmes

antérieurs qui visaient des secteurs précis de la promotion du mieux-être, le nouveau programme de sub-ventions offre maintenant une sub-vention unique afin d’appuyer les écoles dans l’adoption d’une appro-che globale de la santé en milieu scolaire par rapport à un éventail de questions liées au mieux-être. Les écoles établissent leur propre sec-teur clé d’activités parmi les quatre piliers du mieux-être énoncés dans la Stratégie du mieux-être du Nou-veau-Brunswick : santé psychologi-que et résilience, saine alimenta-tion, activité physique et vie sans tabac. Le processus de demande guide les écoles vers certaines prati-ques exemplaires relatives à la mo-bilisation de

la collectivité, comme la désignation d’une équipe d’action, l’utilisation de données pour cerner un problè-me actuel dans l’école, l’élaboration d’une approche globale de la santé en milieu scolaire pour régler ce problème, la définition d’éventuels critères d’évaluation de l’approche, et cetera. En leur permettant d’accéder à des données à l’échelle de l’école, du district et de la province provenant de diverses sources, dont le Sonda-ge sur le mieux-être des élèves du Nouveau-Brunswick, on aide les écoles à prendre des décisions fon-dées sur des données probantes par rapport à leur priorité.

N.-B. Le Programme de subventions pour le mieux-être dans les écoles appuie l’approche globale de la santé en

milieu scolaire

Une marche du mieux-être

Volume 4, numéro 2 Page 5

Fit Kids Running Program, à la Summer-hill Elementary School, à Oromocto

La North and South Esk Regional High School, près de Miramichi. Ce programme mené par les élèves permet à tous les élèves de niveau intermédiaire de l’école de mar-cher 20 minutes ou 1 km tous les jours

Le Centre scolaire communau-taire La Fontaine de Néguac

C.-B. Les Neighbourhood Learning Centres : Élargir la portée des écoles saines

L’initiative des Neighbourhood Learning Centres (NLC) de la Co-lombie-Britannique aide les éco-les et districts scolaires à utiliser des installations existantes et nouvelles dans le but d’accueillir une gamme élargie de program-mes et services à l’intention des élèves, des parents, des familles et de la collectivité, et ce, à la fois pendant les heures de classe et après celles-ci. Comme c’est le cas pour l’appro-che globale de la santé en milieu scolaire, les partenariats com-munautaires sont la base même du modèle des NLC. Les écoles qui adoptent l’approche des NLC peuvent conclure des partena-riats avec un large éventail d’or-ganisations en vue de partager leurs installations, d’échanger des services et de créer des pro-grammes novateurs favorisant

des comportements sains et une connectivité accrue avec les éco-les. À Boundary, huit centres fami-liaux situés près des écoles of-frent des services familiaux, communautaires et de soutien en santé qui vont des program-mes de traitement dentaires aux soirées familiales.

Le HIVE Neighbourhood Centre, situé dans l’Eric Langton Ele-mentary School, à Maple Ridge, propose le programme parasco-laire Active Kids Club, avant et après les classes, le programme

de sensibilisation sur la grosses-se Healthy Babies de même que des cliniques de vaccination organisées en partenariat avec la Fraser Health Authority. À la Shoreline Community Middle School, à Victoria, des élèves bénévoles aident les membres âgés d’un club de jardinage local à préparer leurs réunions et expositions horti-coles. En échange, les mem-bres du club aident les élèves à entretenir le jardin de l’école et leur enseignent les soins à apporter aux plantes et au sol. Les fonds provinciaux, versés

dans le cadre du programme School Community Connections, soutiennent le développement des NLC grâce à des subventions aux conseils scolaires et admi-nistrations locales pour la

conception d’initiati-ves communautaires conjointes. Les subventions vi-sent à favoriser la colocation de services c o m m u n a u t a i r e s dans les établisse-ments scolaires et une utilisation ac-crue des installations scolaires conformé-ment à des priorités communes. On de-vrait annoncer avant Noël les demandes de

subvention acceptées lors du second tour de 2010.

Page 6

« Le programme School Community Connections …

favorise la colocation de services communautaires dans les établissements scolaires. »

Clinique dentaire au West Boundary Family Centre, à Boundary

Des élèves travaillent dans le jardin de l’éco-le à la Shoreline Community Middle School, à Victoria

des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut diffé-raient de ceux des quatre an-nées précéden-tes. Ainsi, plu-tôt que de met-tre les élèves au défi de re-noncer aux boissons ga-zeuses et au-tres boissons sucrées pen-dant une se-

En 2010, l’équipe du défi Non aux boissons gazeuses du Yukon s’est jointe à celles des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut pour une campagne panterritoriale inti-tulée Des os solides. On a aussi mené une évaluation panterritoriale des programmes of-ferts. Cela nous permettra de cerner nos forces et faiblesses et de plani-fier les changements à apporter au défi Non aux boissons gazeuses. Les programmes 2010 du Yukon,

maine, le nouveau programme de subventions a donné aux écoles la souplesse nécessaire pour concevoir leur propre initiative sur la saine alimentation et les boissons saines. L’initiative ainsi élaborée était donc fondée sur les intérêts et besoins propres à l’école. La conception de sites Web à l’appui du processus de demande de subvention figure éga-lement parmi les changements ma-jeurs apportés : www.yukondropthepop.ca (en an-glais seulement)

Par mentorat, on entend la présence d’un adulte bienveillant qui offre à un jeune son soutien, ses conseils, son amitié, des encouragements et un exemple constructif sur une cer-

taine période. Bon nombre de per-sonnes croient qu’il faut des aptitu-des ou réalisations particulières pour devenir mentor, mais, en fait, les mentors sont issus de tous les milieux et chacun a son bagage et des choses différentes à offrir. Ce qu’ils ont en commun, c’est la vo-lonté d’avoir une influence positive dans la vie d’un enfant ou jeune. L’Alberta Mentoring Partners-hip (AMP) est un groupe de ministè-

res, organismes financés par le gou-vernement, organismes communau-taires et représentants des jeunes qui travaillent ensemble en vue d’of-frir davantage de possibilités de mentorat aux enfants et jeunes al-bertains. Son objectif est de conce-voir puis de mettre en œuvre des stratégies visant à accroître les possibilités de mentorat desti-nées aux enfants et jeunes. Quantité de données proban-tes associent le mentorat aux comportements positifs chez les jeunes, y compris sur les plans de la présence en classe, des aptitudes sociales et de l’attitude avec les amis et la famille. Il réduit en outre les comportements négatifs, com-me la consommation d’alcool et de drogues et la criminalité. Le mentorat est un moyen efficace de soutenir un jeune en lui enseignant de précieuses aptitudes à la vie quo-tidienne, en écoutant son point de vue et en favorisant chez lui un sen-timent d’appartenance. Rares sont les relations et activités communautaires qui peuvent créer un tel legs pour un jeune. Le men-

torat donne en effet aux jeunes l’exemple positif dont ils ont besoin pour jouer un rôle concret dans no-tre collectivité. Il s’agit d’un petit investissement de temps qui peut avoir une incidence positive pen-dant toute la vie du jeune mentoré.

Pour de plus amples renseigne-ments sur ce partenariat et pour des outils et ressources pour le m e n t o r a t , r e n d e z - v o u s à www.albertamentors.ca (en anglais seulement).

Nouer des relations saines grâce au

mentorat

Yukon, T.N.-O. et Nunavut : Nouveau défi Non aux boissons gazeuses en 2011

Volume 4, numéro 2 Page 7

Ont. Nouvelle politique concernant les aliments et les boissons dans les écoles

Le 15 janvier 2010, le minis-tère onta-rien de l ’Éduca-tion a publié sa note Poli-t i q u e /Program-m e s no 150 : Pol i t ique c o n c e r -nant les al iments et les boissons dans les écoles. Tous les conseils scolaires ontariens doivent veiller à ce que tous les aliments et boissons en vente dans les lieux scolaires dans le cadre d’activités scolaires soient conformes d’ici le 1er septembre 2011 aux exigences de cette note. Les normes d’alimentation ainsi éta-blies s’appliquent à tous les ali-ments et boissons en vente, quels que soient l’endroit (p. ex. cafété-rias, distributeurs automatiques, kiosques à confiseries), le program-me (p. ex. programme de repas pré-parés) et l’occasion (p. ex. vente de pâtisseries, événement sportif). Le directeur d’école, en consultation avec le conseil d’école, peut dési-

gner au maximum dix jour-nées spéciales durant l’année scolaire pendant

lesquelles les aliments et boissons vendus à l’école

pourraient ne pas satisfaire aux normes d’alimentation

présentées dans cette note. On incite aussi les directeurs d’école à consulter leurs élèves avant de prendre une décision à ce sujet. Les normes d’alimentation intè-grent les principes d’alimentation saine du Guide alimentaire cana-dien et ont pour but de voir à ce que les aliments et les boissons en vente dans les écoles contri-buent à la croissance et au déve-loppement sains des élèves. Une série de modules de cybe-rapprentissage ont été conçus pour faciliter la mise en œuvre effi-cace de la Politique concernant les

aliments et les boissons dans les écoles du ministère de l’Éducation (note Politique/Programmes no 150). Ces modules ont été conçus pour :

le personnel du conseil scolaire, les directions d’école et les directions adjointes, et les personnes partici-pant à la vente d’aliments et de

boissons dans les écoles (p. ex. ser-vices de restauration, profession-nels de la santé publique, personnel enseignant, parents, élèves). Cette formation est accessible à http://healthy.apandrose.com/fr_CA/. Pour de plus amples renseigne-ments sur la Politique concernant les aliments et les boissons dans les écoles et pour des copies des res-s o u r c e s , r e n d e z - v o u s à www.ontario.ca/ecolessaines.

Enseignement et appren-tissage

Partenariats et services Nous voulons avoir de vos nouvel-les. Parlez-nous d’un programme, d’une pratique ou d’une initiative qui illustre l’approche globale de la santé en milieu scolaire pour vous!

Les membres du Consortium conjoint pour les écoles en santé parlent beaucoup de l’application pratique des quatre piliers de l’ap-proche globale de la santé en mi-lieu scolaire :

Politiques saines dans les écoles

Milieu social et physique

Comment l’approche globale de la santé en milieu scolaire est-elle appliquée dans votre région?

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Les politiques favorisant des écoles en santé entraînent une

amélioration de la santé des élèves

– Un manuel de ressources pour les garderies, les écoles et les cen-tres récréatifs et communautaires Le gouvernement de l’Alberta s’en-gage à promouvoir des habitudes alimentaires saines et un poids santé chez les enfants et les jeu-nes de l’Alberta. Comme bon nom-bre de repas et de collations sont consommés en dehors de la mai-son, il est important de s’assurer que les enfants et les jeunes ont accès à des choix alimentaires sains, peu importe où ils vont. Ces établissements et ces organis-mes offrent donc une occasion unique d’exercer une influence sur les habitudes et les comporte-ments alimentaires des enfants et des jeunes de l’Alberta. Le manuel Lignes directrices de l’Alberta en matière de nutrition pour les en-fants et les jeunes, publié en juin 2008, a pour objectif de four-nir à ces établissements et à ces organismes les outils dont ils ont besoin pour offrir aux enfants et aux jeunes des choix alimentaires sains.

Depuis octobre 2010, la version anglaise mise à jour des Lignes directrices est disponible en ligne sur le site Web de Healthy U Al-

berta, à www.healthyalberta.ca (la version française du manuel de 2008 est toujours disponible à w w w . h e a l t h . a l b e r t a . c a /documents/Nutrition-Guidelines-2008-Fr.pdf).

Voici quelques révisions apportées aux Lignes directrices :

Repas mélangés à base de viande, poisson ou volaille, végétariens et soupes (pages 19-21).

Exemples de menu illustrant la façon dont les choix ali-mentaires sont faits en fonction du Guide alimen-taire canadien (pages 43 et 61).

Exemple de politique en ma-tière de nutrition à l’éco-le récente reflétant claire-ment les recommandations formulées dans les Lignes directrices (pages 78 à 80).

Inclusion du Guide alimentaire canadien dans les Lignes directri-ces (pages 97 à 102). Services de santé Alberta a le plai-sir d’annoncer la publication d’u-ne liste approuvée de renseigne-ments et de ressources éducatives

sur la nutrition dans les écoles à www.albertahealthservices.ca/2925.asp (en anglais seulement). Toutes les ressources éducatives sur la nutrition de ce site Web sa-tisfont aux normes établies par les services de nutrition de Services de santé Alberta et sont confor-mes à l’approche globale de la santé en milieu scolaire, au pro-gramme scolaire de l’Alberta, aux Lignes directrices de l’Alberta en matière de nutrition pour les en-fants et les jeunes et au Guide ali-mentaire canadien.

Services de santé Alberta appuie les environnements favorisant la saine alimentation dans les écoles, éta-blissements récréatifs et garderies. Les ressources éducatives sur la nutrition dans les écoles ont été conçues, évaluées et revues de sorte à aider les enseignants, éducateurs, parents et professionnels de la san-té œuvrant dans ces milieux à mon-trer aux jeunes albertains à faire des choix alimentaires sains et à adopter un mode de vie sain, puis à les inciter à le faire.

L’objectif est d’offrir aux enfants et aux jeunes des choix

alimentaires sains.

LIGNES DIRECTRICES DE L’ALBERTA EN MATIÈRE DE NUTRITION POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES

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Centre Holman 250, rue Water, bureau 101

Pancanadien Consortium conjoint

pour les écoles en santé

de la province et d’accroître les possibilités de promotion connexes. La conception et la distribution de cette ressour-ce destinée aux membres de la communauté scolaire per-met de favoriser le partage de l’information et des idées rela-tivement à tous les aspects des modes de vie sains, dont les pratiques exemplaires, partenariats, programmes, politiques, activités et res-sources. Les pages de cette publication sont splendides et, grâce à la

La collaboration est essentiel-le à la promotion de la santé en milieu scolaire. Le succès remporté par la collaboration quotidienne entre Eastern Health et l’Eastern School District, à Terre-Neuve-et-Labrador, est illustré par la publication d’un bulletin conjoint, intitulé Living Heal-thy News.

La publication semestrielle est créée par ces deux entités dans le but de sensibiliser les gens à la promotion de la santé dans les écoles de l’est

collaboration continue entre Eastern Health et l’Eastern School District, l’avenir du bulletin Living Healthy News l’est tout autant. Pour consulter les archives du bulletin Living Healthy News, rendez-vous à www.livinghealthyschools.com/healthinaction_district.html (en anglais seulement).

Téléphone : 902-438-4895 Télécopieur : 902-438-4889

Courriel : inquiry@jcsh-cces.ca

www.jcsh-cces.ca

Collaboration gouvernementale dans les secteurs de la santé et de

l’éducation

Living Healthy News :

Collaboration fructueuse dans l’est de Terre-Neuve-et-Labrador