ENQUÊTE (^ Satisfaction morale L'opinion des Médecins Aux...

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LE COURRIER DE CANN le dossier, retour Grasse du fameux tuyau incriminé. Un mémoire explicatif avait été exigu par M l'ellegrin et j'étais curieux do connaître le fonctionnement des trois kilomètres do lujati.\, si prcstenicnt ajonU'3 sur le plan d'ensemble, e* dont la dépense devait être prélevée sur lecliilfre d'mVr£vu. Ni 1)03 recherches d'un deuxième tuyau de refoulement ont élè vaines, elles ont servi à nous instruire sur Ifs résolutions dernières de nos municipaux. Nous lo donnons en nulle à nos lec'eui s, ils ne devineront jamais comment ce messieurs entendent drainer le quartier situé à l'Ouest du Riou C'est trop joli, laissons la parole à Aï Hotirlier : StKif Monsieur le Maire 1J1? la Ville de Cann Lu Comiti- d'Jiitérùt Iwal, i>n;uecu[i l'émotion qui s'ust produite, pariiuul nient en Angleterre, au sujet <)tî l'état taire <lu la Ville de Cannes, et (îèsîrcu mettra Un aux polémiques de presse et au: calomnies diugées a ce |iro|ios contre n station, u prié la Société de Médecin. d'ilj'pinne de lui; r à la Mm oui p te ifiit. son concours po la iniat 1 a exéc issible des trava Pour le quartier Ouest, tous iei *ubtc$ en amont du tracé courbt 'du /iltui d'fnsembfe sont branchai In conduite de re/ou'ancnl, teins i/es toutes supérieure* à la po.iU lujd. disk mes néffi nom rnuliquc nidtçt ne conduite ). 'oxitlon. » Pour tes im urcs seront pi s nous croijon 'iyer culte pat bre de 30 èh '.OU, sur te profit de y permette meubles en a\ •lie tint super/Scie de -lo heeta ,v en temps ictuelfenien , ces imrnet répartis . res. » nt val, et l d, tble sur Cette note porto la date du S juin 1SS9, . mais a été rédigée en septembre ISS9, Veut-on savoir quels sont les immeubles négligeables? l'hôtel Pavillon, les maisons eu bordure sur Je Riou en aval de la ruule Nationale, les villas Crombez Boulogne Do Clercq ~ Sainl-Honorë — Fer- dinand Moreau —Violettes Sanu Maria Les Mj'rthes Mignon Louise Agaves Riddett Caroline Rive- Fortunée Oasis Elîama Méridien — Belle-Rive Ligne Consolât et celles qui seront construites dans les ter- rains encore disponibles dans cette zone ! 1 M. Hourlier no mentionnant pas les mesures qui seront prises, M. Pellegriii, dans son rapport du 9-Novembre 18S9, a le soin de préciser comme suit ; « Los draina de la partie Ouest (partie de la route de Préjus, située'au-delà du Riou} s'embrancheraient directement sur la con- duite de refoulement. Ils ne pourraient àes- sorvlr que les \iilas situées au de . lign la dite cette niveau d conduite. < Las villas situées eu dessous de ligiîo et <îan3 lesquelles les eaux dégoûts reflueraient seraient dans la nécessité de conserver des fosses fixes ou de rejeter leurs eaux vannes directement dans la mer, ce qui, eu égïir/) au nombre restreint de ces villas, ne pourrait présenter aucune espèce d'inconvénient, » Ceci a été écrit après discussion et accord préalable entre MM. Hourlier et Pellegnn; il est désormais évident que les plana et les pièces du dossier ont été remaniées on dehors de notre Conseil Municipal et que l'on applique à une portion importante du quartier Ouest les drains directs que nos municipaux ont prétendu repousser à jamais ! Ce serait un comble si ce n'était une mystification indigne d'une vii'e comme la nûtro : Messieurs les Conseillers muni- cipaux ont voté, le 12 janvier,chaque pièce du dossier; uu an après, l'enquête va por- qBUïï.r des pièces nouvellement fabriquées ji;—tien do commun avec les La Société de Médecine s'est réunie : projet du Comité rf"Intérut local lui a él soumis, îl nous a |i.<ru que l'étaMisseraei il un drj.iu \ge le long d'un des vallons prii cipaux de la Ville, notamment celui de Poux et peut-Otre aussi relut du Cliata guier, avec évacuation des matières fécal et des eaux ménagères ainsi drainées a in distance et une profondeur su/lisante dai le Golfe de Cannes, pourrait être appiiqi sans dq enses excessives etdansun délaitr. rapproché et réaliserait une amélioratio notable sur l'état actuel, puisqu'il assurera le drainage ci'un des quartiers importants i la Ville et de la plupart dea gramis hôte dont les travaux d'assainissement rùcen seraient ainsi complétés, puisqu'il prôviei drait en grande partie les odeurs mauvaise; dont se plaignent les étrangers dans le TO Binage de la Croisstto et qu'il pourrait et utilisé plus tard dans la mise à exécution di drainage général. La Société de Médecine tient à établi qu'elle ne prétend en aucune façon préjugf ainsi de la solution définitive des projets d'assainissement total, qu'elle ne prend par- tie pour aucun des deux projets en présm n'avant [>as eu entre les mains jusqu'Ici éléments d'une étude suffisante et qu'elle e au projet présenté par le Cor d'intérêt local qu'à titrede mesura partielle, transitoire, destinée seulement à pare pidement a miâaEluailoii qui exige do pr les déterminations. Sous cette réserve, elle a voté da dernière réunion qu'une démarche directe serait faite par son Bureau auprès de v< pour appuyer le projet qui lui est présen tout en se déclarant disposée a. accepter v\ s objections et ioulô autre, mesure aér permettant aussitôt la mise à exécution par. tielle des mesures d'assainissement. Nous avons niouneur, Monsieur le M, de vous apporter le résultat âe cette d6! ration en vous priant do vouloir bien la communiquer prochainement au Consef Municipal. le Sima i: li Stàhiit kiiâu t! HfaibifcCuaa. Ou m'a assuré qu'en réponse à celte communication M. le Maire a invité MM. It-s médecins à manifester Jeurs sentiments personnels à l'enquête. Avant de se prononcer, je prie messieurs, de faire ce que beaucoup de conseillers municipaux n'ont pas fait.. Une visite eu barque aux drains de la Baume, du ruisseau Provençal et du ruisseau Girard venant après le lumineux rapport de M. Rawlinsou, l'ingénieur en chef du département d'hygiène d'Angle- terre, persuadara Messieurs les médecins de la supériorité hygiénique et définitiv des drains directs qu'ils ont recommandés à M. le Maire avec les réserves, que uoi ;oni|.renons, venant de personnes n'ayant pas étudié la question à fond. Satisfaction morale C'est le seul argument que M. Pellegnn a pu trouver pour conseiller à la ville de donner suite à un projet dépassant un mil- lion! Voici le passage le plus important de on rapport sur le projet municipal. « Le meilleur moyen de se débarrasser de ni consiste donc à les dévaluer da L'opinion des Médecins La Société de Médecine et d'Hygiène a envoyé une délégation auprès de M . Je Maire ; les adeptes du projet municipal ayant prétendu que les médecins s'étaieDt prononcû's unanimement contre nos drains directs, nous publions la résolution prise par l'énorme majorilé des nié iecins do Cannes (tous ies médecins anglais étaient présents à la séance). nt ne doit pas, a notre avi ppy^jl^^ Cannes ~ PûU pas à établir que h S383ft égouts en face de la ville peut séquences fâcheuses sur l'état sanitaire de celle-ci C'est une question très diseutabits et surlaquelle oc no pourrait être flxô qu'a- près une assez longue pratique de ce mode de déversement. « C'est une expérience qui n'est pas à ten- ter ; car si elle arrivait à tourner au désa- vantage do la ville, il serait trè* onéreux pour cdle-cl ,1e revenir u un aati-p sjsterne « Le jléversement dans la rade, senm-ii môme reconnu complètement inoffensîf, 11 serait peut-être difficile tie faire partager cette opinion par la colonie étrangère et. dans u ne don donner ic ville de saison coin.... .. ivuiler de\ant aucun sacrifice pour toute satisfaction [ne s'aytrnft-it mcwqite d'une satisfaction morale) aux nombreux étrangers qui font la prospérité du pays. » M. Pellegrlnna trouve aucun danger aux drains directs, il ne les conseille pas, malgré leur économisa cause de la satis- faction morale à donnei,.... il ne veut mùrno pas qu'on en tente l'expérience ! Il ignore donc qu'elle n'est, plus à faire puisqu'il existo an moins S tuyaux échelonnés lotong de la côte. Si nous avions su M Fellegrio si peu renseigné, nous lui aurions offert de le conduire aux drains, de l'avenue des Golfes, Marina, Pilar, Bau- me, Dunes, tous dans la baie de la Croisette et aux drains de la villa Fanny et des vallons Proveopai et Girard dans le golfe de la Napoulo, Ces drains débou- chent à de faibles profondeurs d'eau et a peu de distance du rivage ; il y en a qui existent depuis 20 ans, d'autres depuis 10 ans, et jamais aucun inconvénient n'a élé signalé par personne, la plupart des voisins en ignorent même l'existence et ïl faut être eu barque et se rapprocher jusqu'à 3 ou 4 mètres pour apercevoir les etfels de la sortie. L'eau n'en est pas même irouolée et i! n'y a aucune odeur sur l'orifice même M. Bérard, l'ingénieur chargé du scr vice maritime le sait bien puisqu'il donne nu avis favorable a toutes les demandes de conduites en mer, Voici d'ailleurs le passage important de son rapport en date du 14 Novembre 1830. Le projet de construction d'un reseau d'é- gouts à Cannes nous est communiqué pour is au point de vue du service maritime. Laissant entièrement de roté tout ce qui :oucheaux questions de construction, d'hy- giène, et dont l'examen ne nous incombe pas, nous déclarons que nous ne voyons icun inconvénient a ce que l'on dévi dans la mer, à ia Roux, au Cluitnignler, môle du Port, à la Çoccaou eji tous autres i ô idb è irovenant du réseau il'égouts à créer. Les courants emporteront fa £lus grande partie des matières diluées contenues dans ces eaux et le peu qui pourra en venir dans le pmt ira insigniHant en comparaison des sabies ii y sont entraînées des c6tes voisines. Notre service n*a donc pas de raison de ire d'opposition au projet de la ville de Les Cannois estimeront certainement |uo la satisfaction morale, dont parle M. î ellegrin, ne peut effacer les nombreux léfauts que beaucoup trouvent au projet municipal ; ils préféreront une économie réelle et les arguments des ingénieurs hygiénistes qui ont uoms Durand-Claye, Douglas-Gallon, Best et Rawlinson à la satisfaction! morale L problémati- que... dont nous entretient M. Pell. grin pour ne jias désavouer un projet qui a plusieurs points de ressemblance avec celui lu'il dressa, sur la demande do la mtinici- ilïté, il y a quelques années. A ceux qui parient sans cesse de l'idée... le l'effet moral.,, de drains débouchant loin eu mer ripostons que l'effet moral, s'il existe, finira par disparaître milis que les mauvaises odeurs seront instantes aux écoles de la Verrerie cons- truites si légèrement au Nord et trop près t!o l'Abattoir. Et puisque nous ou sommes sur ces éco- es,signalons à nos prôneurs d'effet moral; 1° L'effet réel des lieux placés dans la ;our midi, en face des classes des demoi- selles; les dits lieux sont aussi placés con- tre le boulevard et la fosso est dépourvue 3e tuyau de ventilation. Le froid que, .subiront ces pauvres îra l'été, danstn»-,!^^ ne p0SSédant curie cheminée et ayant des'bUYcw.u^g legarnies A la fois do persiennes et de 'lots intérieurs, A. ARLUC. Aux sourds Cnei personne gudne de 21 auué<H de rdité et de bruiud'omlles par un ivmède njila en enverra grana U description a [îconquû en fera la demande li M. Kifihol- n, 4, rue Drouot, Paris. DE GRASSE Audience du i~ Décembre iSSO Arrest Jean, 21, ans, de passage i Saïnt- Vallier, ayant entendu parler do l'hospita- lité proverbiale des habitante de cette commune, s'installe tranquillement à table et se fait servir un bon repas Le quart d'Iieure de Rabelais arrive ; Arrest ne s'en sourie pas, croyant que ce quart d'heure est inconnu à St-Vallier. Bref, Arrest est arrêté et condamné pour grivellerie a I6fi\ d'amende et aux frais. La dive bouteille fait toujours .les sien- nes ; elle a échauffé le cerveau du jeune Crespo Georges, terrassier à Courmes, à un tel point qu'il se laisse aller à rencontre du sieur Toselli à des arguments par trop frappante et par trop marquants. Le tout au juste prix de 15 jours de prison et 5 francs d'amende, plus les fiais. Pénétré de la justesse de. cette maxime, que l'argent est le nerf de la guerre, Bottero Joseph, 16 ans, journalier aCannes, n'ayant pasles fonds voulus pour rentrer en campa- gne, les emprunte dans le portemonnaie du nommé Vanco, sans Ja permission de ce dernier. Cette façon d'emprunter est répu- tée illégale ec Bottero est condamné à 2 mois de prison et aux frais. Lacassagoe Michel trouve les tarifs du P.-L.-M. insuffisamment réduits; pour lui, la Compagnie devrait payer les voya- geurs qui lui font l'honneur de parcourir ses lignes. Aussi, convaincu de l'exactitude de sa pensée, il va d'Aubagne à Nice billet. Pour ne rien brusquer au début et (aire peu J peu prévaloir son idée, Lacassa- gne est décidé, pour cette fois, à ne récla- mer aucune indemnité à son arrivée à Nice. Mais le diable s'en mêle, et un simple ployé du P.-L.-M. vient lui dresser pro- cès-verbal pour avoir gratuitement voy; Lneassagne, ahuri, ne se présente point a l'audience et, par suite, ne peut s'entendre condamner pardéfaut à 100 francs d'amende et aux frais. C'est la bécasse qui a commencé I Isoard Eugène, cultivateur à Anlibes, quitte son hêcu et s'arme d'un fusil tout flambant neuf pour tuer la provocatrice bécasse. Pandoi apparaît et voici du coup Isoard devenu a son tour la bécasse de la chasse. 30 fn d'amende, confiscation de l'arme et les frais, pour chasse sans permis. La loi oblige les propriétaires de che- vaux à ies déclarer annuellement. Iîosno Marius, 4b ans, cocher à Cannes, et hna Jean, qui ne se sont point conformé à cette loi. sont condamnés à 25 francs d'amende et aux dépens. Labofia Pierre, 30 ans, bûcheron à Ven- ce, cédant à l'ardeur de sa nature, est accu- sé d'outrage public a la pudeur à l'encontre d'une mignonnetto bergère de la Gaude, la nommée Marie Sassy, âgée de 17 ans. 3 mois d-? prison et les frais. Défenseur ('e Labofia, M" Bertrand ; défenseur de la par- tia civile; M" Rebute!. (Journal île Grosse) ARTICLE PREMIER Une Exposition des produits de l'Hor- ticulture et des Objets d'Arts et d'indus- ^ i n i s ' y rattachent,aura lieuà Cannes, les 23, 247-^,^6 et 27 janvier 1890 lotis les horticulteurs, amateurs ou commerça nts,sans distinction de résiden- ce, sont invités a y prendre part. ART. 2 Une Commission spéciale pourvoit à l'organisation, aux besoins et aux détails de l'Exposition. Cette commission est composée de : lond; Guillon. Elle a, surtout en o ganisatlon de l'Ex absolu d'appréciation et de"' "" % fclle refuse l'admission \T^ k - sous quelque rapport qS etout «qui ART, 3 Les demandes d admise adressées à M, le Président d e ï w ^ au secrétariat d'Horticultu e: 7 ° ^ Raphaël, à Cannes, av^nt le i 4 "* ' KHes indiqueront 9)311% <: Le s noms et domicile dc latn^ 3 LanatureetlaquanhteawSS tlaq u ve des produits )• L'emplacement superficiel qni h est nécessaire, ^ ^ A- Les concours auxquels oe -, sont destinés, f *"* ART 4 Les objets destinés J plus tard. ' ' er ' Les fleurs coupées seules, être admises le 3 3 janvier rauï ture,jusqu'à 8 heures ip'du mal j n " A cette heure, il sera donné un 'v de cloche pour annoncer l'évacu-f 1 complète de TExposition et l'entra . fonctions du Jury. ART. 5 Les lots seront numérotés dam k même ordre que les inscriptions Chaque objet exposé devra être m j d'une étiquette portant son nom ^ tifique, sous peine d'être plice L concours . Pour la distribution des emplacenHrts, In Commission prendra en consii" l'antériorité des demandes 1" ' ART, 6 II sera formé deux catégories c^ sants : l'une composée des praticiens, : l'autre des amateurs, Ces deuxG" ries concourront entre elles et sf ART. 7 Les exposants sont invités a ïndiqis par une étiquette le prix des objets qu'tli destinent à être vendus. Les exposants d'objets de décoratif et d'outillage horticoles sont tenus dn indiquer le prix (A suivre) RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Liberté Égalité Fraternité MAIRIE DE CANNES ENQUÊTE (^ de COMMODO ET INCOMMODO relattutt Projet de construction d'un Résout d'(- gOitts,coj)!prena/it: 1" L'înstiillulioa d'au canalisation générale devant drainerlouks les eaux vannes dclaVillcetdclabunlm ' à l'impasse Bergerie d'où ctfe anri refoulées dans la mer aux environs d* Trou-dc-VAncre;2' ta construction Su _?° l'acquisition de divers immeubles nus- sains à ta réalisation du ditprojetJ tVa'ï et à l'élargissement de la rue de la &•:•- Le public est prévenu que, confor- mément aux dispositions de l'Ordon- nance du 25 août 18.35 ct d e l'Arrête de M. le Préfet en date du 12 décembre 1889, une Enquête est ouverte dans U Ville de Cannes, sur le projet sus-men- tionné. En conséquence, le projet dont 1 s'agit sera déposé au Secrétariat de « Mairie, pour être communiqué no pur* pendant quinze jours, à partir au " décembre courant, A l'expiration de ce délai, un ujfr mîssaire-Enquêteur, nommé en «**- tion des articles ^ et 4 àe l'ordonnas prédite, recevra a la Mairie, penu?-- 3 jours, les 6, 7 et 8 janvier J S90, l-'- dédarations qui pourraient êtres f--; sur l'utilité publique du projet et sur J :onvenance des dispositions propos*'' Cannes, le 21 décembre ' 8S 9' LE MAIBE- E. GAZAGNA1RE. Chevalier de la Ugtoti <<•*«">*'

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LE COURRIER DE CANN

le dossier, retour dû Grasse du fameuxtuyau incriminé.

Un mémoire explicatif avait été exigupar M l'ellegrin et j 'étais curieux doconnaître le fonctionnement des troiskilomètres do lujati.\, si prcstenicntajonU'3 sur le plan d'ensemble, e* dont ladépense devait être prélevée sur lecliilfred'mVr£vu.

Ni 1)03 recherches d'un deuxième tuyaude refoulement ont élè vaines, elles ontservi à nous instruire sur Ifs résolutionsdernières de nos municipaux.

Nous lo donnons en nulle à nos lec'eui s,ils ne devineront jamais comment cemessieurs entendent drainer le quartiersitué à l'Ouest du Riou

C'est trop joli, laissons la parole à AïHotirlier :

StKif

Monsieur le Maire 1J1? la Ville de CannLu Comiti- d'Jiitérùt Iwal, i>n;uecu[i

l'émotion qui s'ust produite, pariiuulnient en Angleterre, au sujet <)tî l'étattaire <lu la Ville de Cannes, et (îèsîrcumettra Un aux polémiques de presse et au:calomnies diugées a ce |iro|ios contre nstation, u prié la Société de Médecin.d'i l j 'pinne de l u i ;

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son concours poté la iniat1 a exécissible des trava

Pour le quartier Ouest, tous iei*ubtc$ en amont du tracé courbt'du /iltui d'fnsembfe sont branchaiIn conduite de re/ou'ancnl, teinsi/es toutes supérieure* à la po.iU

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répartis .res. »

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Cette note porto la date du S juin 1SS9,. mais a été rédigée en septembre ISS9,

Veut-on savoir quels sont les immeublesnégligeables? l'hôtel Pavillon, les maisonseu bordure sur Je Riou en aval de la ruuleNationale, les villas Crombez — Boulogne— Do Clercq ~ Sainl-Honorë — Fer-dinand Moreau —Violettes — Sanu Maria— Les Mj'rthes — Mignon — Louise —Agaves — Riddett — Caroline — Rive-Fortunée — Oasis — Elîama — Méridien— Belle-Rive — Ligne — Consolât etcelles qui seront construites dans les ter-rains encore disponibles dans cette zone ! 1

M. Hourlier no mentionnant pas lesmesures qui seront prises, M. Pellegriii,dans son rapport du 9-Novembre 18S9, ale soin de préciser comme suit ;

« Los draina de la partie Ouest (partie dela route de Préjus, située'au-delà du Riou}s'embrancheraient directement sur la con-duite de refoulement. Ils ne pourraient àes-sorvlr que les \iilas situées au de

. lign la dite

cette

niveau dconduite.

< Las villas situées eu dessous deligiîo et <îan3 lesquelles les eaux dégoûtsreflueraient seraient dans la nécessité deconserver des fosses fixes ou de rejeter leurseaux vannes directement dans la mer, cequi, eu égïir/) au nombre restreint de cesvillas, ne pourrait présenter aucune espèced'inconvénient, »

Ceci a été écrit après discussion etaccord préalable entre MM. Hourlier etPellegnn; il est désormais évident que lesplana et les pièces du dossier ont étéremaniées on dehors de notre ConseilMunicipal et que l'on applique à uneportion importante du quartier Ouest lesdrains directs que nos municipaux ontprétendu repousser à jamais !

Ce serait un comble si ce n'était unemystification indigne d'une vii'e commela nûtro : Messieurs les Conseillers muni-cipaux ont voté, le 12 janvier,chaque piècedu dossier; uu an après, l'enquête va por-qBUïï.r des pièces nouvellement fabriquées

ji;—tien do commun avec les

La Société de Médecine s'est réunie :projet du Comité rf"Intérut local lui a élsoumis, îl nous a |i.<ru que l'étaMisseraeiil un drj.iu \ge le long d'un des vallons priicipaux de la Ville, notamment celui dePoux et peut-Otre aussi relut du Cliataguier, avec évacuation des matières fécalet des eaux ménagères ainsi drainées a indistance et une profondeur su/lisante daile Golfe de Cannes, pourrait être appiiqisans dq enses excessives etdansun délaitr.rapproché et réaliserait une améliorationotable sur l'état actuel, puisqu'il assurerale drainage ci'un des quartiers importants ila Ville et de la plupart dea gramis hôtedont les travaux d'assainissement rùcenseraient ainsi complétés, puisqu'il prôvieidrait en grande partie les odeurs mauvaise;dont se plaignent les étrangers dans le TOBinage de la Croisstto et qu'il pourrait etutilisé plus tard dans la mise à exécution didrainage général.

La Société de Médecine tient à établiqu'elle ne prétend en aucune façon préjugfainsi de la solution définitive des projetsd'assainissement total, qu'elle ne prend par-tie pour aucun des deux projets en présmn'avant [>as eu entre les mains jusqu'Iciéléments d'une étude suffisante et qu'elle

e au projet présenté par le Cord'intérêt local qu'à titrede mesura partielle,transitoire, destinée seulement à parepidement a miâaEluailoii qui exige do prles déterminations.

Sous cette réserve, elle a voté dadernière réunion qu'une démarche directeserait faite par son Bureau auprès de v<pour appuyer le projet qui lui est présentout en se déclarant disposée a. accepter v\ sobjections et ioulô autre, mesure aérpermettant aussitôt la mise à exécution par.tielle des mesures d'assainissement.

Nous avons niouneur, Monsieur le M,de vous apporter le résultat âe cette d6!ration en vous priant do vouloir bien lacommuniquer prochainement au ConsefMunicipal.

le Sima i: li Stàhiit kiiâu t! Hfaibi fc Cuaa.

Ou m'a assuré qu'en réponse à celtecommunication M. le Maire a invité MM.It-s médecins à manifester Jeurs sentimentspersonnels à l'enquête.

Avant de se prononcer, j e priemessieurs, de faire ce que beaucoup deconseillers municipaux n'ont pas fait..

Une visite eu barque aux drains de laBaume, du ruisseau Provençal et duruisseau Girard venant après le lumineuxrapport de M. Rawlinsou, l'ingénieur enchef du département d'hygiène d'Angle-terre, persuadara Messieurs les médecinsde la supériorité hygiénique et définitivdes drains directs qu'ils ont recommandésà M. le Maire avec les réserves, que uoi;oni|.renons, venant de personnes n'ayantpas étudié la question à fond.

Satisfaction morale

C'est le seul argument que M. Pellegnna pu trouver pour conseiller à la ville dedonner suite à un projet dépassant un mil-lion!

Voici le passage le plus important deon rapport sur le projet municipal.

« Le meilleur moyen de se débarrasser deni consiste donc à les dévaluer da

L'opinion des Médecins

La Société de Médecine et d'Hygiènea envoyé une délégation auprès de M. JeMaire ; les adeptes du projet municipalayant prétendu que les médecins s'étaieDtprononcû's unanimement contre nos drainsdirects, nous publions la résolution prisepar l'énorme majorilé des nié iecins doCannes (tous ies médecins anglais étaientprésents à la séance).

nt ne doit pas, a notre avip p y ^ j l ^ ^ Cannes ~ PûU

pas à établir que h S383ftégouts en face de la ville peutséquences fâcheuses sur l'état sanitaire decelle-ci — C'est une question très diseutabitset surlaquelle oc no pourrait être flxô qu'a-près une assez longue pratique de ce mode dedéversement.

« C'est une expérience qui n'est pas à ten-ter ; car si elle arrivait à tourner au désa-vantage do la ville, il serait trè* onéreuxpour cdle-cl ,1e revenir u un aati-p sjsterne

« Le jléversement dans la rade, senm-iimôme reconnu complètement inoffensîf, 11serait peut-être difficile tie faire partagercette opinion par la colonie étrangère et.

dans une dondonner

ic ville de saison coin.... . .ivuiler de\ant aucun sacrifice pourtoute satisfaction [ne s'aytrnft-it

mcwqite d'une satisfaction morale) auxnombreux étrangers qui font la prospéritédu pays. »

M. Pellegrlnna trouve aucun dangeraux drains directs, il ne les conseille pas,malgré leur économisa cause de la satis-faction morale à donnei,.... il ne veutmùrno pas qu'on en tente l'expérience !Il ignore donc qu'elle n'est, plus à fairepuisqu'il existo an moins S tuyauxéchelonnés lotong de la côte.

Si nous avions su M Fellegriosi peu renseigné, nous lui aurionsoffert de le conduire aux drains, del'avenue des Golfes, Marina, Pilar, Bau-me, Dunes, tous dans la baie de laCroisette et aux drains de la villa Fannyet des vallons Proveopai et Girard dans legolfe de la Napoulo, Ces drains débou-chent à de faibles profondeurs d'eauet a peu de distance du rivage ; il y en aqui existent depuis 20 ans, d'autres depuis10 ans, et jamais aucun inconvénient n'aélé signalé par personne, la plupart desvoisins en ignorent même l'existence et ïlfaut être eu barque et se rapprocherjusqu'à 3 ou 4 mètres pour apercevoir lesetfels de la sortie.

L'eau n'en est pas même irouolée et i!n'y a aucune odeur sur l'orifice même

M. Bérard, l'ingénieur chargé du scrvice maritime le sait bien puisqu'il donnenu avis favorable a toutes les demandesde conduites en mer, Voici d'ailleurs lepassage important de son rapport en datedu 14 Novembre 1830.

Le projet de construction d'un reseau d'é-gouts à Cannes nous est communiqué pour

is au point de vue du servicemaritime.

Laissant entièrement de roté tout ce qui:oucheaux questions de construction, d'hy-giène, et dont l'examen ne nous incombepas, nous déclarons que nous ne voyons

icun inconvénient a ce que l'on dévidans la mer, à ia Roux, au Cluitnignler,môle du Port, à la Çoccaou eji tous autres

i ô i d b èirovenant du réseau il'égouts à créer. Les

courants emporteront fa £lus grande partiedes matières diluées contenues dans ces eauxet le peu qui pourra en venir dans le pmt

ira insigniHant en comparaison des sabiesii y sont entraînées des c6tes voisines.Notre service n*a donc pas de raison deire d'opposition au projet de la ville de

Les Cannois estimeront certainement|uo la satisfaction morale, dont parle M.îellegrin, ne peut effacer les nombreuxléfauts que beaucoup trouvent au projetmunicipal ; ils préféreront une économieréelle et les arguments des ingénieurshygiénistes qui ont uoms Durand-Claye,Douglas-Gallon, Best et Rawlinson àla satisfaction! morale L problémati-q u e . . . dont nous entretient M. Pell.grin pour ne jias désavouer un projet qui aplusieurs points de ressemblance avec celuilu'il dressa, sur la demande do la mtinici-

ilïté, il y a quelques années.A ceux qui parient sans cesse de l'idée...

le l'effet moral.,, de drains débouchantloin eu mer ripostons que l'effet

moral, s'il existe, finira par disparaîtremilis que les mauvaises odeurs seront

instantes aux écoles de la Verrerie cons-truites si légèrement au Nord et trop prèst!o l'Abattoir.

Et puisque nous ou sommes sur ces éco-es,signalons à nos prôneurs d'effet moral;

1° L'effet réel des lieux placés dans la;our midi, en face des classes des demoi-selles; les dits lieux sont aussi placés con-tre le boulevard et la fosso est dépourvue3e tuyau de ventilation.

2° Le froid que, .subiront ces pauvres

îra l'été, d a n s t n » - , ! ^ ^ n e p0SSédantcurie cheminée et ayant des'bUYcw.u^g

legarnies A la fois do persiennes et de'lots intérieurs, A. ARLUC.

Aux sourdsCnei personne gudne de 21 auué<H derdité et de bruiud'omlles par un ivmèdenjila en enverra grana U description a[îconquû en fera la demande li M. Kifihol-n, 4, rue Drouot, Paris.

DE G R A S S E

Audience du i~ Décembre iSSOArrest Jean, 21, ans, de passage i Saïnt-

Vallier, ayant entendu parler do l'hospita-lité proverbiale des habitante de cettecommune, s'installe tranquillement à tableet se fait servir un bon repas Le quartd'Iieure de Rabelais arrive ; Arrest ne s'ensourie pas, croyant que ce quart d'heureest inconnu à St-Vallier. Bref, Arrest estarrêté et condamné pour grivellerie a I6fi\d'amende et aux frais.

La dive bouteille fait toujours .les sien-nes ; elle a échauffé le cerveau du jeuneCrespo Georges, terrassier à Courmes, àun tel point qu'il se laisse aller à rencontredu sieur Toselli à des arguments par tropfrappante et par trop marquants. Le toutau juste prix de 15 jours de prison et 5francs d'amende, plus les fiais.

Pénétré de la justesse de. cette maxime,que l'argent est le nerf de la guerre, BotteroJoseph, 16 ans, journalier aCannes, n'ayantpasles fonds voulus pour rentrer en campa-gne, les emprunte dans le portemonnaie dunommé Vanco, sans Ja permission de cedernier. Cette façon d'emprunter est répu-tée illégale ec Bottero est condamné à 2mois de prison et aux frais.

Lacassagoe Michel trouve les tarifs duP . -L . -M. insuffisamment réduits; pourlui, la Compagnie devrait payer les voya-geurs qui lui font l'honneur de parcourirses lignes. Aussi, convaincu de l'exactitudede sa pensée, il va d'Aubagne à Nicebillet. Pour ne rien brusquer au début et(aire peu J peu prévaloir son idée, Lacassa-gne est décidé, pour cette fois, à ne récla-mer aucune indemnité à son arrivée à Nice.Mais le diable s'en mêle, et un simpleployé du P. -L. -M. vient lui dresser pro-cès-verbal pour avoir gratuitement voy;Lneassagne, ahuri, ne se présente point al'audience et, par suite, ne peut s'entendrecondamner pardéfaut à 100 francs d'amendeet aux frais.

C'est la bécasse qui a commencé I IsoardEugène, cultivateur à Anlibes, quitte sonhêcu et s'arme d'un fusil tout flambant neufpour tuer la provocatrice bécasse. Pandoiapparaît et voici du coup Isoard devenu ason tour la bécasse de la chasse. 30 fnd'amende, confiscation de l'arme et les frais,pour chasse sans permis.

La loi oblige les propriétaires de che-vaux à ies déclarer annuellement. IîosnoMarius, 4b ans, cocher à Cannes, et hnaJean, qui ne se sont point conformé à cetteloi. sont condamnés à 25 francs d'amendeet aux dépens.

Labofia Pierre, 30 ans, bûcheron à Ven-ce, cédant à l'ardeur de sa nature, est accu-sé d'outrage public a la pudeur à l'encontred'une mignonnetto bergère de la Gaude,la nommée Marie Sassy, âgée de 17 ans.3 mois d-? prison et les frais. Défenseur ('eLabofia, M" Bertrand ; défenseur de la par-tia civile; M" Rebute!.

(Journal île Grosse)

ARTICLE PREMIER

Une Exposition des produits de l'Hor-ticulture et des Objets d'Arts et d'indus-^ i n i s ' y rattachent,aura lieuà Cannes,les 23, 247-^,^6 et 27 janvier 1890

lotis les horticulteurs, amateurs oucommerça nts,sans distinction de résiden-ce, sont invités a y prendre part.

ART. 2Une Commission spéciale pourvoit à

l'organisation, aux besoins et aux détailsde l'Exposition.

Cette commission est composée de :

lond; Guillon.

Elle a, surtout en oganisatlon de l'Exabsolu d'appréciation et de"' "" %

fclle refuse l'admission \T^k-sous quelque rapport qS e t o u t«qui

ART, 3

Les demandes d admiseadressées à M, le Président d e ï w ^au secrétariat d'Horticultu e: 7 ° ^Raphaël, à Cannes, av^nt le i 4 "* '

KHes indiqueront • 9)311%<: Les noms et domicile d c l a t n ^3 Lana turee t l aquanhteawSSt l a q u

ve des produits) • L'emplacement superficiel qni h

est nécessaire, ^ ^A- Les concours auxquels œ - ,

sont destinés, f *"*ART 4

Les objets destinés J

plus tard. ' ' e r 'Les fleurs coupées seules,

être admises le 3 3 janvier rauïture,jusqu'à 8 heures ip'du m a l j n "

A cette heure, il sera donné un 'vde cloche pour annoncer l'évacu-f1

complète de TExposition et l'entra .fonctions du Jury.

ART. 5

Les lots seront numérotés dam kmême ordre que les inscriptions

Chaque objet exposé devra être m jd'une étiquette portant son nom ^tifique, sous peine d'être plice Lconcours .

Pour la distribution des emplacenHrts,In Commission prendra en consii"l'antériorité des demandes 1" '

ART, 6

II sera formé deux catégories c ^sants : l'une composée des praticiens, :l'autre des amateurs, Ces deux G "ries concourront entre elles et sf

ART. 7

Les exposants sont invités a ïndiqispar une étiquette le prix des objets qu'tlidestinent à être vendus.

Les exposants d'objets de décoratifet d'outillage horticoles sont tenus dnindiquer le prix

(A suivre)

RÉPUBLIQUE FRANÇAISELiberté — Égalité — Fraternité

MAIRIE DE CANNES

ENQUÊTE (^

de COMMODO ET INCOMMODO relattutt

Projet de construction d'un Résout d'(-gOitts,coj)!prena/it: 1" L'înstiillulioa d'aucanalisation générale devant drainerlouksles eaux vannes dclaVillcetdclabunlm 'à l'impasse Bergerie d'où ctfe anrirefoulées dans la mer aux environs d*Trou-dc-VAncre;2' ta construction Su

_?° l'acquisition de divers immeubles nus-sains à ta réalisation du ditprojetJ tVa'ïet à l'élargissement de la rue de la &•:•-

Le public est prévenu que, confor-mément aux dispositions de l'Ordon-nance du 25 août 18.35 c t de l'Arrête deM. le Préfet en date du 12 décembre1889, une Enquête est ouverte dans UVille de Cannes, sur le projet sus-men-tionné.

En conséquence, le projet dont 1s'agit sera déposé au Secrétariat de «Mairie, pour être communiqué no pur*pendant quinze jours, à partir au "décembre courant,

A l'expiration de ce délai, un ujfrmîssaire-Enquêteur, nommé en «**-tion des articles ^ et 4 àe l'ordonnasprédite, recevra a la Mairie, penu?--3 jours, les 6, 7 et 8 janvier J S90, l-'-dédarations qui pourraient êtres f--;sur l'utilité publique du projet et sur J:onvenance des dispositions propos*''

Cannes, le 21 décembre '8S9'

LE MAIBE-

E. GAZAGNA1RE.Chevalier de la Ugtoti <<•*«">*'