Chronique Locale Pas de séjour dam» le MIDI Les Bandits...

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rai Fédrya qui .-itc l'opinion <lu Conseil su- périeur de la giHMtv qui sVsi nettement pro- noncé contre ILS réduction^ du la cavalerie y de corps ; après quelques mots de MM. Four- nicr-Sarlovèze, Priant et du Halgouct, le projet est adopté par 50^ voix contre 76. A Londres Un incident à la Chambre des Communes Une vive altercation a eu Hou aujourd'hui à la Chambre des Communes entre lord Charles Bcrsci'ord et M. Winston Churchill, à propos de la démission de l'amiral Bridgc- man comme lord de l'Amirauté. Lord Charles Bcresford a attaqué vive- ment M. Churchill qu'il accuse d'avoir déjà fait démissionner quatre lords de l'Amirauté sans raisons suffisantes. M. W. Churchill a répliqué en termes véhé- ments, que lord Charles Beresford est désap- pointé parce qu'on ne l'a pas nommé amiral de la flotte. La conférence des plénipotentiaires Plénipotentiaire signifie « pleins pouvoirs M . Ce que doivent ignorer les Turcs puisque leurs délégués attendent encore les leurs, de pou- voirs, Les Turcs, au fond ne savon 1 a 1 qu'ils veulent : doit-on reprendre les hostilités ? C'est probable, mais ce n'est pas absolument sûr. En somme, c'est le gâchis dans toute sa beauté, si l'on peut dire. Ce même gâchis, cette même incohérence existent.au sein du cabinet turc. En effet, on annonce que (labriel Ef- fendi a voulu <JUUUT le minisièn- des Affai- res ctnuï^i'.-res devant l'intransigeance des instruc t ion> in voyées à I .ondres. Kiamil Pacha a refusé b démission, mais l'incohé- rence est complète ausein du cabinet. L'armée de Tchataldja subit visiblement l'influence du Comité. Les prétentions des Jcuncs-Tmrs s'accentuent, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Les négociations de Lom!'L\-, apparaissent moins compromises que le régime lui-même. REPETTO ET MOUGIN MÉCANICIENS AU EIOU sen AU CASINO MUNICIPAL Premier Concert Classique L'intérêt légitime que suscitent les mani- festations artistiques s'est affirmé, hier, à la première séance de musique classique et mo- derne donnée au Casino Municipal. Malgré un auditoire encore restreint à cette époque de la « saison », le succès de ce concert a été très vif. Unaccueil chaleureux fut fait aux exécutants et à M. Laportc chef d'orchestre. C'est par l'ouverture d'Obéron que com- mençait la première partie du programme. Connu du monde entier, ce morceau sym- phonique, véritable inspiration de génie, est construit avec deux: principales idées tirées de la partition même. 11 présente à l'imagi- nation comme une synthèse de l'épopée dont il forme la préface, révélant ainsi le caractère merveilleux et chevaleresque du sujet, Une seule ombre se projette sur ce tableau : c'est, selon nous, les mesures en style fugué qui précèdent la péroraison. Le côté scolastîquc de ces quelques mesures fait tâche dans une conception remplie d'exquise poésie, de fou- gue et d'éclat. Execution brillante et nuancée. Le Cygne de Tuonela est un morceau du genre descriptif dont il serait malaisé de comprendre le sens sans le secours de la lé- gende explicative. 11 a cependant permis d'apprécier aruuiu's oppositions d'effets fort intéressants et aussi d'applaudir l'excellent artiste M. Berges qui jouait le solo de cor anglais. Quoique d'un intérêt un peu inégal, la Symphonie Ecossaise peut se réclamer des qualités de charme et de délicatesse que Men- delssohn, son auteur, possédait à un si haut degré, et que peu de compositeurs de son époque ont égalées. A noter que la science de l'instrumenta- tion était familière à l'auteur du Songe d'une nuit d'été. Aussi, ses oeuvres restent-elles ca- ractérisées par une variéié, un coloris, une richesse que l'unlu-stre a mis particulière- ment en relief. Par un sentiment de haute courtoisie, M. Laportc avait consacré la deuxième partie du concert à la mémoire de l'illustre et re- gretté maître Masscnct. Phèdre, cette ouver- * turc qui, avec les entr'actes, forme lamusi- que de scène composée pour la tragédie de Racine, est une page magnifique. Tout est passion dans cette oeuvre : le choix des tona- lités, des accords et des timbres permet de dégager le caractère particulier de l'action scénique fort bien traduit par l'orchestre, malgré une imperfection légère d'un ins- trument. La grâce, encore et partout la ^nice, tel fut le genre de l'auteur de Miinon, genre dont il n'a pu s'' défendre et qui dépeint la nature de MasscneL. Aussi, ne faut-i! pas s'étonner (]<• le voir chanter clans Eve l'âme féminine dont il a choisi, selon une heureuse oexpres- sion, le premier sourire. Quel accent déchirant dans ceAe phrase de l'invocation d'Electre ! Quelle douleur dans cette mélodie qui s'élève des notes gra- ves aux notes hautes et semble retomber sur elle-même, comme accablée par la supplica- tion- aux dieux ! Et aussi quelle rêverie mélancolique que cette autre page : La troyenne regrettant sa patrie t un des bijoux de lapartition. Quelle détresse profonde contenue dans cette déli- cieuse phrase exposée par le hautbois ! L'interprétation a été de tous points artis- tique, et parfaite dans le final. C. R. Appartement à louer en villa, premier éta- ge, proximité de la ville, s'adresser bureau du journal. Chronique Locale Ephémérides Cannoises 25 décembre 1792. Naissance à Cannes de Georges Antoine Thomas Sue, oncle du grand romancier Eugène Sue. 22 décembre 1873. — Une compagnie du du ri I e de ligue, en garnison à Nice, débarque à l'Ile Saîntc Marguerite elle doit assurer la garde de l'ex maré- chal Bazaine. Teneo lupum.... Margarot, l'ineffable moraliste qui sert aujourd'hui d'enseigne au Courrier du Littoral, n'est pas pressé de. satisfaire no- tre curiosité légitime. Comme cet organe cher oh ! com- bien ! aux Moines de iJrins, avuit in- sinué que le chef tic. la sûreté pouvait bien avoir quelque inscri;t!ion sur son casier judiciaire, et romme il avait l'ou- trecuidance </<- demander lu publication de ce document, nous avons eu la bonne, idée d'expliquer à Margarot qu'il devait prêcher d'exemple. Mais, à. notre grand étonnement, l'illus- tre Margarot de. Ré.zenas n'a pas eu l'air de comprendre. Il élude celte questionsi. simple, si naturelle. Dame ! Margarot est un modeste.. Malheureusement nous sommes tenaces. Il ne lui suffira pas de faire le. silence sur noire curiosité qu'il a provoquée lui-mê- me pur ses insolences pour nous faire ou- blier le principal. \oiis lui redemandons de publier son rosier jmlir'niire n" -.t. persuadé <}iie celle publiralion, sauf erreur, ne saurai! le gêner en nen. \ou.s supposons, en effet, que ilu moment il se permet de don- ner des leçons de morale laïque et de ver- tu républicaine, il n'u lui-même rien à se reprocher, il s'ngif donc d'une simple for- malité dont H esl l'inventeur. Sous nou> permettons même de lui (aire nhsrrvej qu'en ne s'e.n'cula.nl pus nu plus rite il risque de faire naître des soupçons injus- tifiés. Au surplus, non,* lui donnons l'assu- rance que nanti persisterons à exiger de lui cequ'il prétendait exiger du. chef de la sûreté. Il aura. beau, faire le sourd nous lui servirons ce feit-motiv avec une. pa- tience inlassable. . ' V(* ses attaques grotesques, ni ses pro- vocations ridicules ne nous n.rrcicr'int. 1 .,<• jour où son journal tlcpat^crn In mesure nous le traduirons en Justin- en comi>a.- gnie de ses complices,'la Maison Périr,-et l'imprimerie iiou.r di)menl avertis par acte, extra-judiciaire. Quant à ses mena- ces d'agression, nous les accueillons avec le sourire, les mains dans les pnehes, jus- qu- àl'iustnnt précis où. Jemoindre com- mencement ti'c.rérulinn nous plaçait 1 dans le cas de légitime défense, nous lui démontrerons que nous ne craignons per- sonne et lui nu tins que quiconque. Tout cela, d'ailleurs, nous ramène, à lui parler de son casier judiciaire le •>.s'entend. Allons, à quand sa publication '.' C'esl (on r;i>irr ,[M',:1 nous funi. 0 ineffable Mar^amt. Oh I oh ! <>h I Domain dimanche, les Grands Magasins Thiéry &Sigrand resteront ouverts jus- qu'à midi. A L-A GARE On <csouvient qu'à une des précéden- tes séances iln Conseil Municipal, notre nini, M. Henri Bicord, prenant la défen- se du commerce local, avait émis un voeu niolivé lcndnnl à obtenir de La Cie P.-L.- M. mie nujnnmitation de personiw.1 de la grande \ ilessf. On saif, en effet, que durant la saison d'huer, h- M-rviri' de lit grand* vitesseest. eneoinbre, ;m fjrand dommage des com- merçants, tanl au point de vue des ex- péditions ijue ,1c.-! réceptions. Il y avait (li-- n't.mU .iiiorni.nix qi It - ne pouvaient dévouement dont ils ï<>nt' pn-uve quoli- dionnenienl. Pour remédier à cHétat ;!e choses déftvhu'iix, la municipalité, sur l'initiative de Al. Bic-ord, a demandé à la Cie d'augmenter son personnel. Se rendant aux bonnes raisons du Mai- re de Cannes, la Cie P.-L.-M. vient de faire connaître qu'elle affecte deux em- ployés du plus au service de la grande vitesse. Reniions hommage au bon vouloir do </';• <'t félicitons M. Ricord d'avoir si jmheir'u-emiMil pris la défense des intérêts du commerce local. madame Annoy, 56, Boulevard Car- not, dactylographe à la Machine Remington. Travaux de Copie. Situation agricole dans les Alpes-Mariti- mes. Le froid a sévi d'une manière anormaleen novembre. Les récoltes enterre, n'en ont pas souffert. I-a végétation des cultures florales en est sensiblement retardée. Les roscs en plein air paraissent ne devoir donner qu'une faible floraison. Réparation de dentelles de tous points. Nettoyage, remise à neuf, 9 rue Léopold Bucquet, 2 e étage. Sténographie, Dactylographie ; Leçons. Travaux de copie, 12, rue Hoche. Cannes A LA ROQUETTE Les Bandits-Fantômes Sacrilège et Incendie 11 y a très exactement un mois, dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21novembre, le cimetière de la Roquette était saccagé par des mains sacrilèges. Les entourages des sépultures étaient ren- versés ; les pierres tombales brisées ; les cou- ronnes et les autres ornements funéraires boutés hors du campo-santo et dispersés dans les champs voisins. Les bandits qui, depuis six ans terrorisent la région; montraient de la sorte avec quelle facilité ils passaient du crime à l'incendie, du meurtre au sacrilège. ' Ix cimetière de Mouans-Sartoux subit le même sort. Les meurtres de Rosso et d'Avena, de multiples incendies, encore à l'instruction, démontrèrent aux policiers qu'ils devaient se tenir en haleine. Les gendarmes furent réquisitionnés et de- puis de longues nuits, leurs patrouilles se croisent... Les plus fins limiers de la brigade mobile mobilisés, alliant la prudence à la ténacité ne quittent pas les lieux maudits. Le calme revint. Depuis quelque temps, les meurtriers, les incendiaires, traqués de tous côtés se te- naient tranquilles. On n'était pas loin de croire que la sinistre comédiequisejouait im- punément depuis, répétons-le, sixans, avait pris fin. L'optimisme régnait déjà. Hélas, cette trêve devait prendre fin cette nuit. En effet, ce matin, un coup de téléphone nous prévenait que le cimetière de la Ro- quette avait de nouveau reçu la visite de ses sacrilèges visiteurs. Môme processus que la première fois : le campo-santo était absolu- meni <ruv..'igé ! Des couronnes mortuaires pendait nt aux branches des arbres voisins ; tirs croix, arrachées aux sépultures, éri- geaient leurs bra^ dans les cultures voi- sines... Mais comme si ce n'était pas assez, com- me si le sacrilège était insuffisant, l'incendie d'une maisonnette voisine auréolait, dans la nuit, le sac du modeste champ du repos de ses lueurs sanglantes. La maisonnette que M. Hugues, ancien ad- joint au maire de la Roquette et cafetier de l'endroit, possède aux Gourguettes, flambait. Des outils divers, des foins emmagasinés dans cet immeuble avaient été pour les flam- mes, une proie facile. Et cependant; les patrouilles circulent. On nous assure même qu'une d'elles passa, vers les minuit, à la Roquette sans rien remar- quer d'anormal. Voici comment se sont passés les faits : Ce matin, à 5 heures, M. Stable aperçut l'incendie de la maison Hughes et prévint le propriétaire. On se précipita. La maison est brûlée entièrement. Les pertes sont d'envi- ron 3.000 francs. Elles ne sont pas couvertes par une assurance. M. (.ir.ird qui, lnrs du premier saccage du cimetière donna l'alarme proposa alors d'al- ler voir sa maison qui est derrière le champ funèbre. On s'y rendit, Et l'on constata que le cimeitère avait été dévasté plus complète- ment encore que l'autre fois. La porte était fermée par une grosse chaîne en fer. La chai- nc a été sciée. Tout ce qu'il y avait dans le cimetière était dispersé dans les champs. Devant le dépositaire les bandits ont laissé des traces de leur passage. On relève les inscriptions habituelles : Vive les Bandits ! La police darts la m.... l Nous sommes armés I Nous surveillons une maison ! Bientôt un nouvel incendie ! Ajoutons que vers une heure de la nuit les bandits frappèrent trois ou quatre coups à la porte de M. Dcmichelis, au quartier du Plan Sarin. Les gendarmes, à cette heure, se trouvaient à 300 mètres. Ils n'ont rien vu, rien entendu. La population est consternée. Ce matin, le Parquet et la police se sont transportés sur les lieux. On a môme eu re- cours aux chiens de police, cequi n'a donné aucun résultat, pour l'instant du moins. L'enquête continue. Vol à l'esbrouîîe. Hier, vers midi, comme une de nos hiver- nantes de la villa Campestra, Mme F..., re- joignait son domicile, un individu lui arra- cha prestement f; lV'-i'nuiffe —• Ir réticule qu'elle tenait à la ivjain. Cela se passait sur le boulevard Carnot. à hauteur du Palais de Justice. Avant qu'elle ne fut revenue de son éton- nement, bien compréhensible, le voleur dé- valait à grandes enjambées dans la direction du quartier St-Nicolas. Un jeune homme de notre ville, M. Corte- sani, âgé de 18ans, nhiun-in ( luv M. Ri- botti, aux Vallergues, el demeurant rue Kou- guière, avait vu la scène. Sans perdre une minute, il se lança coura- geusement sur les traces de l'esbrou fleur qu'il rejoignit dans l'impasse qui se trouve près de l'Hôtel Bristol. — Sous la menace —figurée,car Cortesani n'avait pas d'amie —d'un rcvolver.le voleur se laissa fouiller. Point de réticule. Comme un beau diable, il nia même. Sans se laisser ébranler, courageusement, le jeune Cortesani prit l'individu par le bras et le conduisit à la villa Campes tra. aux fins de confrontation avec l'hivernante agressée. Cette dernière ne reconnut point son agres- seur. Cependant, sûr de son fait, Cortesani, sans perdre courage, le conduisit à la police, mais en passant rue Rouguiôre, le prisonnier lui échappa.. La police, avertie, ouvrit une enquête et sur les indications de Cortesani, notre ami Grimakli mit sur les traces du voleur le sous- inspecteur Susini et les agents de la sûreté lîoër et RouniH'ii. L'enquête, Imbileuvnt menée anima dans unbar vui-m de ': t «.-AYI-, l'amMatirm du nommé Fralfiai Joseph, âgé de iu ans à Callcnzana, exerçant la profession peintre en bâtiment. Cuisiné convenable- ment par M. Grimaldi, il avoua être l'auteur du vol à l'esbrouffe. Cortesani ne s'était donc pas trompé. Notre concitoyen a droit, à ce sujet, à nos plus vives félicitations. Un détail : Après qu'il eut échappé des mains de Cortesani, Fratticci s'en fut, le plus tranquillement du monde déjeuner à l'Au- berge du Piémont il régla son repas avec l'argent pris dans le réticule. L'objet du litige, le réticule, a été retrou- vé, au cours de l'enquête de la sûreté, par M. Grimaldi. Fratticci s'en était débarrassé dès qu'il s<- vit poursuivi par Cortesani. Ce matin, Fratticci a été confronté avec sa victime et, à l'heure nous mettons sous presse, il aura pris le chemin de Grasse, il sera mis à la disposition du Parquet. Yachting f.e yacht anglais fioiui, à moteur, à M. Francis France, est entré au port, encroi- sière dans la Méditerranée, et est reparti hier dans la journée. Le grand yacht Alberto,, capitaine Cur- tiss, à MM. Jeffcrict Colin, rst anivé ce ma- tin au port, pour un séjour de sniion. Il s'est amarré à la Jetée Albert-Edouard. En vue de la Noël et du Jour de l'An. Les propriétaires d'établissements pu- blics qui désirent tenir leurs établissements ouverts, après minuit, pour îles fêtes de Noël et du jour de l'An, sont priés d'adres- ser une demande écrite à M. le Commissai- re Central. TAVERNE ROYALE Noël-Réveillon Grand Buffet — Arbre de Noël Tziganes Soupers à 4 francs, sans les vins. Retenir sa table. AR port. Le vapeur Amphion est arrivé, hier matin, venant de Marseille, avec 180 tonnes de mar- chandises pour divers négociants d'- notre ville. Il a repris sa place au quai du môle Ouest, Le chaland français Hasard, est arrivé au port, remorqué par le Jean-Bart, avec 100 tonnes de briques et de tuiles. Le voilier Deux-Frères est arrivé de Nice avec un chargement de farine et de son. Les Flambeaux. L'imprésario Ch. BARET nous annonce Les Flambeaux, le prodigieux succès actuel de la Porte Saint-Martin. I-a première représentation de l'admira- ble pièce de M. H. Bataille, date seulement de quelques semaines. Décidément BARET bat tous les records. Académie de Médecine. Nous sommes heureux d'apprendre que l'Académie de Médecine vient d'accorder une récompense à M. le D r Revillet, de notre ville qui reçoit le prix François-Jo- seph Audiffred, pour ses remarquables tra- vaux sur la tuberculose. Nos félicitations. Les Fêtes de Noël à Notre-Dame de Bon- Voyage. Voici le programme musical des cérémo- nies à Notre-Dame de Bon-Voyage : Messe de minuit. —- Messe à 3 voix par Thorcllc, par l'Union Chorale. Noëls popu- laires. Grand'Messe à g h.i/ 2 . Messe à 4 voix par Stehle, par la Maîtrise. Messe de 10 h. y 2 .— Noëls moderne pour choeurs à 2 voix par Masscnet, Durand, Brancour et Lacôme. Soliste : Mlle Devoynd Vêpres à 3 heures. —'Psaumes à 4 voix par la Maîtrise. Au Salut. 1. Adeste fidèles, Th. Du- bois, pour solo et choeur à 4 voix, avec violoncelle et harpe ; 2. Panis Angelicus, Th. Dubois pour soprano solo et choeur à 5 voix ; 3 Tecum principium, Saînt-Saëns, irio pour sop. ténor et baryton avec harpe de l'Oratorio de Noël). 4. Tantum ergo, G. Fauré pour solo de sopr. avec choeur à 4 voix. 5. Tollite Nostias, Saint-Saëns, choeur à 4 voix {de l'oratorio de Noël). Solistes : so- prano, Mme Chantre ; ténor ; M. Fonton ; baryton : M. Sehlumberger ; harpe, M. Lu- cas ; violoncelle, M. Messcrer ; orgue, M. Sticglor. l Les Messieurs t'.l<V»nls et .Vlmiiilliini av.v. {?oiU, s'adrcwsiMii .'• h M.ii^m Thiéry & Sigrand J les ^iMikl.-; l;tillrui> ;i la \1«n.li\ Pas de séjour dam» le MIDI SANS DÉJEUNER ET PRENDRE LE THÉ au KESTAUlttiVr-HOTEL, :: du CAP-FERRAT :: DE I..A HI VIBRA MUSIQUE MUNICIPALE DIMANCHE, 22Décembre 1912 kiosque des Allées, à 2 heures 1. Marche Tricolore Popy 2. L'Etoile du Nord (ouver- ture) Meyerbeer 3. LeVoyage en Chine (fantaisie) Bazin 4. La Voix des Cloches (rêverie) Luiginl 5. Faust (sélection) Gounod 6. Giriméo (polka p. pte et g° Clarinette) '.. Gatti MM.Tarbouriech etChfttellier ON DISMANDK un bon ouvrier pape- tier-m aseîcotier. S'adresser bureau du ou mal. Pompes Funèbres Î^^X" (i er <Hage). Téléph., jour : 12.33, nuit, 12.32. RÉGÉNÉRATEUR favori d58 CHEVEUX , 1 prccressivcrnent CHEVEUX G.1IS la NATURELLE, arrête la dimc,(j] les fait repousser et enlève les pellicules. CIHI les Coitls. si Farfs. Dipût:26. ru* Etienr PARIS Le Comité d'Encouragement à qui noua devons les belles manifeslations sportives du Parc des Sports a organisé de concert avec l'Association Sportive de Cannes, les magnifiques rencontres annoncées pour les fêtes de Noël et du Jour de l'An. Demain, au Parc des Sports de Cannes, à La Bocua, nous aurons la bonne fortune d'assister à une rencontre sensationnelle entre les équipes premières de l'Olympique de Celte et de l'Association Sportive de Cannes. Son succès auprès du public est certain, les deux équipes n'ont pas connu la défai- te de la saison et se présenteront demain sur \a terain au grand complet. Les Cannois vont avoir à faire à forte partie avec les Cettois et devront s'em- ployer pour résister h leur fougue. Ayant triomphé de mêmes adversaires, nous croyons les deux teams d'égale va- leur et \m match nul clôturerait digne- ment cette belle partie en perspective. Ce grand match sera précédé d'une ren- contre entre l'équipe troisième de l'A.S.C. et l'équipe première, de l'Etoile Sportive de Cannes. Voici la composition des équipes pre- mières : Association Sportive de Cannes Plana Ma.pson . Barrai Marin Guibert Beccuria Bourrely ^PotyÇB Vemet, Piquemal, Perroiid,Gibson(c.) Martin' Abbal Pommés Artaud. Thitchinson Augiade Poitevin Olympique de Cette . Remplaçants pour Cette : Iîayron, Cou- der. Remplaçants pour Cannes-: Tavlor, Mi- chel. Dernière heure L'équipe Cettoise qui arrive cesoir à 10 heures ki (22 h. f\?), est au complet. La hi-tte n'en sera que plus intéressante, nous- n'oson- i'\nriiiHM- u.n pronostic. Souhaitons ardemment qu'il fasse beau temps. L. S. ETOILE SPORTIVE DECANNES I.a 1" équipe de l'Etoile Sportive de Cannes matchera, demain dimanche, une équipe de l'Association Sportive de Can- nes. La a" équipe se rendra à La Bocca pour rencontrer l'équiipe ?." de J'Elan. Knfin, les pupilles de l'Etoile Sportive s'entraîneront en prévision des matches avec les équipes depupilles des autres so- ciétés . Toti' Ir? joueurs de football sont donc priés de stî réunir au Siège social à 1 heu- re l.rès précises. Les Pilules Suisses sont sans rivales pour guérir U constipation. 1 fr. 5o ta boîte île 50 pilules franco, (.ilaesd, ph., 28, rue Grammont, Paris. ...ooCONGO éftei-oovs des imitations. V. VAI8S1ER. LAIHERNÏE l.a hernie n'est plus une infirmité pour les blessés qui .idoplent le*nou- rfiin.r •l/ip«iTili sans ressort dr- M. B. CLAVERIE. les Seuls qui a.«ureiii, «mis s'iif, l'occlu- sion inlïnmlc de l'anneau insinuai ainsi '|u'imr ronlcnlion toujours t/tirantie des lnmnir- même !i-s pin;, volumineuses on pronirant à Inu- un soulagement imrmi- tlitlt el |] [1 hien-élre absolu. Dans imliy région, où la renommée du ^ r iiiinl ^pecialstc r<t pariiculicremenl répandue nnmbreuv sonl les blessés qui «ni /'lé ,léli\rés de»souffrances cl des in- quielnde* de leur iiilirinilé j;ràce à l'ef- fieariié unique de l'incomparable métho- de imenlée par M. B. CLAVERIE. Aussi, nous '«tnuies heureux de rap- peler ii nos Iccieurs la présence parmi nous du renomme Spécialiste on leur re- commandant vivement de ne pas man- quer de profiter do son passape pour lui rendre visite de 11 heures à r, heures. a NICE, Dimanche •:•> IVrenihre Hnlel Moderne, 5i, \veuuc de. la i;.ire CANNES, Lundi -ïi, Hôtel des Co- lonies. n './'j/A'7 Ulil'tS-\l'1 //./ OTS » PI Ave Illh.. pour lous DéplaceuM'nls des orga- nes chez la femme (Hernies ombilicales j!''™'".'' 'Valions de. la malrice ' lieui mobile., elc)

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rai Fédrya qui .-itc l'opinion <lu Conseil su-périeur de la giHMtv qui sVsi nettement pro-noncé contre ILS réduction^ du la cavalerieyde corps ; après quelques mots de MM. Four-nicr-Sarlovèze, Priant et du Halgouct, leprojet est adopté par 50^ voix contre 76.

A LondresUn incident à la Chambre des Communes

Une vive altercation a eu Hou aujourd'huià la Chambre des Communes entre lordCharles Bcrsci'ord et M. Winston Churchill,à propos de la démission de l'amiral Bridgc-man comme lord de l'Amirauté.

Lord Charles Bcresford a attaqué vive-ment M. Churchill qu'il accuse d'avoir déjàfait démissionner quatre lords de l'Amirautésans raisons suffisantes.

M. W. Churchill a répliqué en termes véhé-ments, que lord Charles Beresford est désap-pointé parce qu'on ne l'a pas nommé amiralde la flotte.

La conférence des plénipotentiairesPlénipotentiaire signifie « pleins pouvoirs M.

Ce que doivent ignorer les Turcs puisque leursdélégués attendent encore les leurs, de pou-voirs,

Les Turcs, au fond ne savon 1 a1 qu'ilsveulent : doit-on reprendre les hostilités ?C'est probable, mais ce n'est pas absolumentsûr.

En somme, c'est le gâchis dans toute sabeauté, si l'on peut dire.

Ce même gâchis, cette même incohérenceexistent.au sein du cabinet turc.

En effet, on annonce que (labriel Ef-fendi a voulu <JUUUT le minisièn- des Affai-res ctnuï̂ i'.-res devant l'intransigeance desinstruc t ion> in voyées à I .ondres. KiamilPacha a refusé b démission, mais l'incohé-rence est complète au sein du cabinet.

L'armée de Tchataldja subit visiblementl'influence du Comité. Les prétentions desJcuncs-Tmrs s'accentuent, aussi bien àl'intérieur qu'à l'extérieur. Les négociationsde Lom!'L\-, apparaissent moins compromisesque le régime lui-même.

REPETTO ET MOUGINMÉCANICIENS AU EIOU sen

AU CASINO MUNICIPALPremier Concert Classique

L'intérêt légitime que suscitent les mani-festations artistiques s'est affirmé, hier, à lapremière séance de musique classique et mo-derne donnée au Casino Municipal. Malgréun auditoire encore restreint à cette époquede la « saison », le succès de ce concert a ététrès vif. Un accueil chaleureux fut fait auxexécutants et à M. Laportc chef d'orchestre.

C'est par l'ouverture d'Obéron que com-mençait la première partie du programme.Connu du monde entier, ce morceau sym-phonique, véritable inspiration de génie, estconstruit avec deux: principales idées tiréesde la partition même. 11 présente à l'imagi-nation comme une synthèse de l'épopée dontil forme la préface, révélant ainsi le caractèremerveilleux et chevaleresque du sujet, Uneseule ombre se projette sur ce tableau : c'est,selon nous, les mesures en style fugué quiprécèdent la péroraison. Le côté scolastîqucde ces quelques mesures fait tâche dans uneconception remplie d'exquise poésie, de fou-gue et d'éclat.

Execution brillante et nuancée.Le Cygne de Tuonela est un morceau du

genre descriptif dont il serait malaisé decomprendre le sens sans le secours de la lé-gende explicative. 11 a cependant permisd'apprécier aruuiu's oppositions d'effets fortintéressants et aussi d'applaudir l'excellentartiste M. Berges qui jouait le solo de coranglais.

Quoique d'un intérêt un peu inégal, laSymphonie Ecossaise peut se réclamer desqualités de charme et de délicatesse que Men-delssohn, son auteur, possédait à un si hautdegré, et que peu de compositeurs de sonépoque ont égalées.

A noter que la science de l'instrumenta-tion était familière à l'auteur du Songe d'unenuit d'été. Aussi, ses œuvres restent-elles ca-ractérisées par une variéié, un coloris, unerichesse que l'unlu-stre a mis particulière-ment en relief.

Par un sentiment de haute courtoisie, M.Laportc avait consacré la deuxième partiedu concert à la mémoire de l'illustre et re-gretté maître Masscnct. Phèdre, cette ouver-

* turc qui, avec les entr'actes, forme la musi-que de scène composée pour la tragédie deRacine, est une page magnifique. Tout estpassion dans cette œuvre : le choix des tona-lités, des accords et des timbres permet dedégager le caractère particulier de l'actionscénique fort bien traduit par l'orchestre,malgré une imperfection légère d'un ins-trument.

La grâce, encore et partout la ̂ nice, tel futle genre de l'auteur de Miinon, genre dont iln'a pu s'' défendre et qui dépeint la naturede MasscneL. Aussi, ne faut-i! pas s'étonner(]<• le voir chanter clans Eve l'âme fémininedont il a choisi, selon une heureuse oexpres-sion, le premier sourire.

Quel accent déchirant dans ceAe phrasede l'invocation d'Electre ! Quelle douleurdans cette mélodie qui s'élève des notes gra-ves aux notes hautes et semble retomber surelle-même, comme accablée par la supplica-tion- aux dieux !

Et aussi quelle rêverie mélancolique quecette autre page : La troyenne regrettant sapatrie t un des bijoux de la partition. Quelledétresse profonde contenue dans cette déli-cieuse phrase exposée par le hautbois !

L'interprétation a été de tous points artis-tique, et parfaite dans le final. C. R.

Appartement à louer en villa, premier éta-ge, proximité de la ville, s'adresser bureaudu journal.

Chronique LocaleEphémérides Cannoises

25 décembre 1792. — Naissance à Cannesde Georges Antoine Thomas Sue, oncledu grand romancier Eugène Sue.

22 décembre 1873. — Une compagnie dudu ri Ie de ligue, en garnison à Nice,débarque à l'Ile Saîntc Marguerite oùelle doit assurer la garde de l'ex maré-chal Bazaine.

Teneo lupum....Margarot, l'ineffable moraliste qui sert

aujourd'hui d'enseigne au Courrier duLittoral, n'est pas pressé de. satisfaire no-tre curiosité légitime.

Comme cet organe cher — oh ! com-bien ! — aux Moines de iJrins, avuit in-sinué que le chef tic. la sûreté pouvaitbien avoir quelque inscri;t!ion sur soncasier judiciaire, et romme il avait l'ou-trecuidance </<- demander lu publicationde ce document, nous avons eu la bonne,idée d'expliquer à Margarot qu'il devaitprêcher d'exemple.

Mais, à. notre grand étonnement, l'illus-tre Margarot de. Ré.zenas n'a pas eu l'airde comprendre. Il élude celte question si.simple, si naturelle. Dame ! Margarot estun modeste..

Malheureusement nous sommes tenaces.Il ne lui suffira pas de faire le. silence surnoire curiosité qu'il a provoquée lui-mê-me pur ses insolences pour nous faire ou-blier le principal.

\oiis lui redemandons de publier sonrosier jmlir'niire n" -.t. persuadé <}iie cellepubliralion, sauf erreur, ne saurai! legêner en nen. \ou.s supposons, en effet,que ilu moment où il se permet de don-ner des leçons de morale laïque et de ver-tu républicaine, il n'u lui-même rien à sereprocher, il s'ngif donc d'une simple for-malité dont H esl l'inventeur. Sous nou>permettons même de lui (aire nhsrrvejqu'en ne s'e.n'cula.nl pus nu plus rite ilrisque de faire naître des soupçons injus-tifiés.

Au surplus, non,* lui donnons l'assu-rance que nanti persisterons à exiger delui ce qu'il prétendait exiger du. chef dela sûreté. Il aura. beau, faire le sourd nouslui servirons ce feit-motiv avec une. pa-tience inlassable.

.'V(* ses attaques grotesques, ni ses pro-vocations ridicules ne nous n.rrcicr'int. 1 .,<•jour où son journal tlcpat^crn In mesurenous le traduirons en Justin- en comi>a.-gnie de ses complices,'la Maison Périr,-etl'imprimerie iiou.r di)menl avertis paracte, extra-judiciaire. Quant à ses mena-ces d'agression, nous les accueillons avecle sourire, les mains dans les pnehes, jus-qu- àl'iustnnt précis où. Je moindre com-mencement ti'c.rérulinn nous plaçait 1dans le cas de légitime défense, nous luidémontrerons que nous ne craignons per-sonne et lui nu tins que quiconque.

Tout cela, d'ailleurs, nous ramène, à luiparler de son casier judiciaire —le n° •>.—s'entend. Allons, à quand sa publication '.'

C ' e s l ( o n r ; i > i r r , [M' , :1 n o u s f u n i .0 ineffable Mar^amt.

Oh I oh ! <>h I

Domain dimanche, les Grands MagasinsThiéry & Sigrand resteront ouverts jus-qu'à midi.

A L-A GARE

On <c souvient qu'à une des précéden-tes séances iln Conseil Municipal, notrenini, M. Henri Bicord, prenant la défen-se du commerce local, avait émis un vœuniolivé lcndnnl à obtenir de La Cie P.-L.-M. mie nujnnmitation de personiw.1 de lagrande \ ilessf.

On saif, en effet, que durant la saisond'huer, h- M-rviri' de lit grand* vitesse est.eneoinbre, ;m fjrand dommage des com-merçants, tanl au point de vue des ex-péditions ijue ,1c.-! réceptions. Il y avait(li-- n't.mU .iiiorni.nix qiIt- ne pouvaient

dévouement dont ils ï<>nt' pn-uve quoli-dionnenienl. Pour remédier à cH état ;!echoses déftvhu'iix, la municipalité, surl'initiative de Al. Bic-ord, a demandé à laCie d'augmenter son personnel.

Se rendant aux bonnes raisons du Mai-re de Cannes, la Cie P.-L.-M. vient defaire connaître qu'elle affecte deux em-ployés du plus au service de la grandevitesse.

Reniions hommage au bon vouloir do!» </';• <'t félicitons M. Ricord d'avoir sijmheir'u-emiMil pris la défense des intérêtsdu commerce local.

m a d a m e Annoy, 56, Boulevard Car-not, dactylographe à la Machine Remington.Travaux de Copie.

Situation agricole dans les Alpes-Mariti-mes.

Le froid a sévi d'une manière anormale ennovembre. Les récoltes en terre, n'en ont passouffert. I-a végétation des cultures floralesen est sensiblement retardée. Les roscs enplein air paraissent ne devoir donner qu'unefaible floraison.

Réparation de dentelles de touspoints. Nettoyage, remise à neuf, 9 rueLéopold Bucquet, 2e étage.

Sténographie, Dactylographie ; Leçons.Travaux de copie, 12, rue Hoche. Cannes

A LA ROQUETTE

Les Bandits-FantômesSacrilège et Incendie

11 y a très exactement un mois, dans lanuit du mercredi 20 au jeudi 21 novembre, lecimetière de la Roquette était saccagé pardes mains sacrilèges.

Les entourages des sépultures étaient ren-versés ; les pierres tombales brisées ; les cou-ronnes et les autres ornements funérairesboutés hors du campo-santo et dispersésdans les champs voisins.

Les bandits qui, depuis six ans terrorisentla région; montraient de la sorte avec quellefacilité ils passaient du crime à l'incendie, dumeurtre au sacrilège. '

Ix cimetière de Mouans-Sartoux subit lemême sort.

Les meurtres de Rosso et d'Avena, demultiples incendies, encore à l'instruction,démontrèrent aux policiers qu'ils devaientse tenir en haleine.

Les gendarmes furent réquisitionnés et de-puis de longues nuits, leurs patrouilles secroisent...

Les plus fins limiers de la brigade mobilemobilisés, alliant la prudence à la ténaciténe quittent pas les lieux maudits. Le calmerevint.

Depuis quelque temps, les meurtriers, lesincendiaires, traqués de tous côtés se te-naient tranquilles. On n'était pas loin decroire que la sinistre comédiequisejouait im-punément depuis, répétons-le, six ans, avaitpris fin. L'optimisme régnait déjà. Hélas,cette trêve devait prendre fin cette nuit.

En effet, ce matin, un coup de téléphonenous prévenait que le cimetière de la Ro-quette avait de nouveau reçu la visite de sessacrilèges visiteurs. Môme processus que lapremière fois : le campo-santo était absolu-meni <ruv..'igé ! Des couronnes mortuairespendait nt aux branches des arbres voisins ;tirs croix, arrachées aux sépultures, éri-geaient leurs bra^ dans les cultures voi-sines...

Mais comme si ce n'était pas assez, com-me si le sacrilège était insuffisant, l'incendied'une maisonnette voisine auréolait, dans lanuit, le sac du modeste champ du repos deses lueurs sanglantes.

La maisonnette que M. Hugues, ancien ad-joint au maire de la Roquette et cafetier del'endroit, possède aux Gourguettes, flambait.

Des outils divers, des foins emmagasinésdans cet immeuble avaient été pour les flam-mes, une proie facile.

Et cependant; les patrouilles circulent. Onnous assure même qu'une d'elles passa, versles minuit, à la Roquette sans rien remar-quer d'anormal.

Voici comment se sont passés les faits :Ce matin, à 5 heures, M. Stable aperçut

l'incendie de la maison Hughes et prévint lepropriétaire. On se précipita. La maison estbrûlée entièrement. Les pertes sont d'envi-ron 3.000 francs. Elles ne sont pas couvertespar une assurance.

M. (.ir.ird qui, lnrs du premier saccage ducimetière donna l'alarme proposa alors d'al-ler voir sa maison qui est derrière le champfunèbre. On s'y rendit, Et l'on constata quele cimeitère avait été dévasté plus complète-ment encore que l'autre fois. La porte étaitfermée par une grosse chaîne en fer. La chai-nc a été sciée.

Tout ce qu'il y avait dans le cimetièreétait dispersé dans les champs. Devant ledépositaire les bandits ont laissé des tracesde leur passage. On relève les inscriptionshabituelles : Vive les Bandits ! La policedarts la m.... l Nous sommes armés I Noussurveillons une maison ! Bientôt un nouvelincendie !

Ajoutons que vers une heure de la nuitles bandits frappèrent trois ou quatre coupsà la porte de M. Dcmichelis, au quartier duPlan Sarin. Les gendarmes, à cette heure, setrouvaient à 300 mètres. Ils n'ont rien vu,rien entendu.

La population est consternée.Ce matin, le Parquet et la police se sont

transportés sur les lieux. On a môme eu re-cours aux chiens de police, ce qui n'a donnéaucun résultat, pour l'instant du moins.

L'enquête continue.

Vol à l'esbrouîîe.Hier, vers midi, comme une de nos hiver-

nantes de la villa Campestra, Mme F..., re-joignait son domicile, un individu lui arra-cha prestement f; lV'-i'nuiffe —• Ir réticulequ'elle tenait à la ivjain. Cela se passait sur leboulevard Carnot. à hauteur du Palais deJustice.

Avant qu'elle ne fut revenue de son éton-nement, bien compréhensible, le voleur dé-valait à grandes enjambées dans la directiondu quartier St-Nicolas.

Un jeune homme de notre ville, M. Corte-sani, âgé de 18 ans, nhiun-in ( luv M. Ri-botti, aux Vallergues, el demeurant rue Kou-guière, avait vu la scène.

Sans perdre une minute, il se lança coura-geusement sur les traces de l'esbrou fleurqu'il rejoignit dans l'impasse qui se trouveprès de l'Hôtel Bristol.

— Sous la menace — figurée, car Cortesanin'avait pas d'amie — d'un rcvolver.le voleurse laissa fouiller. Point de réticule. Commeun beau diable, il nia même.

Sans se laisser ébranler, courageusement,le jeune Cortesani prit l'individu par le braset le conduisit à la villa Campes tra. aux finsde confrontation avec l'hivernante agressée.Cette dernière ne reconnut point son agres-seur.

Cependant, sûr de son fait, Cortesani, sansperdre courage, le conduisit à la police, maisen passant rue Rouguiôre, le prisonnier luiéchappa..

La police, avertie, ouvrit une enquête etsur les indications de Cortesani, notre amiGrimakli mit sur les traces du voleur le sous-

inspecteur Susini et les agents de la sûretélîoër et RouniH'ii.

L'enquête, Imbileuvnt menée animadans un bar vui-m de ':t «.-AYI-, l'amMatirmdu nommé Fralfiai Joseph, âgé de iu ansné à Callcnzana, exerçant la profession dépeintre en bâtiment. Cuisiné convenable-ment par M. Grimaldi, il avoua être l'auteurdu vol à l'esbrouffe.

Cortesani ne s'était donc pas trompé.Notre concitoyen a droit, à ce sujet, à nosplus vives félicitations.

Un détail : Après qu'il eut échappé desmains de Cortesani, Fratticci s'en fut, le plustranquillement du monde déjeuner à l'Au-berge du Piémont où il régla son repas avecl'argent pris dans le réticule.

L'objet du litige, le réticule, a été retrou-vé, au cours de l'enquête de la sûreté, parM. Grimaldi.

Fratticci s'en était débarrassé dès qu'il s<-vit poursuivi par Cortesani.

Ce matin, Fratticci a été confronté avecsa victime et, à l'heure où nous mettons souspresse, il aura pris le chemin de Grasse, où ilsera mis à la disposition du Parquet.

Yachtingf.e yacht anglais fioiui, à moteur, à M.

Francis France, est entré au port, en croi-sière dans la Méditerranée, et est repartihier dans la journée.

— Le grand yacht Alberto,, capitaine Cur-tiss, à MM. Jeffcrict Colin, rst anivé ce ma-tin au port, pour un séjour de sniion. Il s'estamarré à la Jetée Albert-Edouard.

En vue de la Noël et du Jour de l'An.Les propriétaires d'établissements pu-

blics qui désirent tenir leurs établissementsouverts, après minuit, pour îles fêtes deNoël et du jour de l'An, sont priés d'adres-ser une demande écrite à M. le Commissai-re Central.

TAVERNE ROYALENoël-Réveillon — Grand Buffet — Arbre

de Noël — Tziganes — Soupers à 4 francs,sans les vins. Retenir sa table.

AR port.Le vapeur Amphion est arrivé, hier matin,

venant de Marseille, avec 180 tonnes de mar-chandises pour divers négociants d'- notreville. Il a repris sa place au quai du môleOuest,

— Le chaland français Hasard, est arrivéau port, remorqué par le Jean-Bart, avec 100tonnes de briques et de tuiles.

— Le voilier Deux-Frères est arrivé deNice avec un chargement de farine et de son.

Les Flambeaux.

L'imprésario Ch. BARET nous annonceLes Flambeaux, le prodigieux succès actuelde la Porte Saint-Martin.

I-a première représentation de l'admira-ble pièce de M. H. Bataille, date seulementde quelques semaines.

Décidément BARET bat tous les records.

Académie de Médecine.Nous sommes heureux d'apprendre que

l'Académie de Médecine vient d'accorderune récompense à M. le Dr Revillet, denotre ville qui reçoit le prix François-Jo-seph Audiffred, pour ses remarquables tra-vaux sur la tuberculose.

Nos félicitations.

Les Fêtes de Noël à Notre-Dame de Bon-Voyage.

Voici le programme musical des cérémo-nies à Notre-Dame de Bon-Voyage :

Messe de minuit. —- Messe à 3 voix parThorcllc, par l'Union Chorale. Noëls popu-laires.

Grand'Messe à g h.i/2. — Messe à 4 voixpar Stehle, par la Maîtrise.

Messe de 10 h. y2.— Noëls moderne pourchœurs à 2 voix par Masscnet, Durand,Brancour et Lacôme. Soliste : Mlle Devoynd

Vêpres à 3 heures. —'Psaumes à 4 voixpar la Maîtrise.

Au Salut. — 1. Adeste fidèles, Th. Du-bois, pour solo et chœur à 4 voix, avecvioloncelle et harpe ; 2. Panis Angelicus,Th. Dubois pour soprano solo et chœur à5 voix ; 3 Tecum principium, Saînt-Saëns,irio pour sop. ténor et baryton avec harpede l'Oratorio de Noël).

4. Tantum ergo, G. Fauré pour solo desopr. avec chœur à 4 voix.

5. Tollite Nostias, Saint-Saëns, chœur à4 voix {de l'oratorio de Noël). Solistes : so-prano, Mme Chantre ; ténor ; M. Fonton ;baryton : M. Sehlumberger ; harpe, M. Lu-cas ; violoncelle, M. Messcrer ; orgue, M.Sticglor. l

Les Mess ieu r s t'.l<V»nls et .Vlmiiilliini av.v.{?oiU, s'adrcwsiMii .'• h M. i i^m T h i é r y &S i g r a n d J les ^iMikl.-; l ; t i l l rui> ;i la \1«n.li\

Pas de séjour dam» le MIDI

SANS DÉJEUNER ET PRENDRE LE THÉ

au KESTAUlttiVr-HOTEL,

:: du CAP-FERRAT ::

DE I..A HI VIBRA

MUSIQUE MUNICIPALEDIMANCHE, 22 Décembre 1912

kiosque des Allées, à 2 heures1. Marche Tricolore Popy2. L'Etoile du Nord (ouver-

ture) Meyerbeer3. LeVoyage en Chine (fantaisie) Bazin4. La Voix des Cloches (rêverie) Luiginl5. Faust (sélection) Gounod6. Giriméo (polka p. pte et g°

Clarinette) '.. GattiMM.Tarbouriech etChfttellier

ON DISMANDK un bon ouvrier pape-tier-m aseîcotier. S'adresser bureau duou mal.

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PARIS

Le Comité d'Encouragement à qui nouadevons les belles manifeslations sportivesdu Parc des Sports a organisé de concertavec l'Association Sportive de Cannes, lesmagnifiques rencontres annoncées pour lesfêtes de Noël et du Jour de l'An.

Demain, au Parc des Sports de Cannes,à La Bocua, nous aurons la bonne fortuned'assister à une rencontre sensationnelleentre les équipes premières de l'Olympiquede Celte et de l'Association Sportive deCannes.

Son succès auprès du public est certain,les deux équipes n'ont pas connu la défai-te de la saison et se présenteront demainsur \a terain au grand complet.

Les Cannois vont avoir à faire à fortepartie avec les Cettois et devront s'em-ployer pour résister h leur fougue.

Ayant triomphé de mêmes adversaires,nous croyons les deux teams d'égale va-leur et \m match nul clôturerait digne-ment cette belle partie en perspective.

Ce grand match sera précédé d'une ren-contre entre l'équipe troisième de l'A.S.C.et l'équipe première, de l'Etoile Sportivede Cannes.

Voici la composition des équipes pre-mières :

Association Sportive de CannesPlana

Ma.pson . BarraiMarin Guibert Beccuria

Bourrely ^ P o t y Ç B

Vemet, Piquemal, Perroiid,Gibson(c.) Martin'Abbal Pommés Artaud.

Thitchinson AugiadePoitevin

Olympique de Cette .Remplaçants pour Cette : Iîayron, Cou-

der.Remplaçants pour Cannes-: Tavlor, Mi-

chel.Dernière heure

L'équipe Cettoise qui arrive ce soir à 10heures ki (22 h. f\?), est au complet. Lahi-tte n'en sera que plus intéressante, nous-n'oson- i'\nriiiHM- u.n pronostic.

Souhaitons ardemment qu'il fasse beautemps.

L. S.

ETOILE SPORTIVE DE CANNES

I.a 1" équipe de l'Etoile Sportive deCannes matchera, demain dimanche, uneéquipe de l'Association Sportive de Can-nes.

La a" équipe se rendra à La Bocca pourrencontrer l'équiipe ?." de J'Elan.

Knfin, les pupilles de l'Etoile Sportives'entraîneront en prévision des matchesavec les équipes de pupilles des autres so-ciétés .

Toti' Ir? joueurs de football sont doncpriés de stî réunir au Siège social à 1 heu-re l.rès précises.

Les Pilules Suisses sont sans rivales pourguérir U constipation. 1 fr. 5o ta boîteîle 50 pilules franco, (.ilaesd, ph., 28,rue Grammont, Paris.

. . . o o C O N G Oéftei-oovs des imitations. — V. VAI8S1ER.

LAIHERNÏEl.a hernie n'est plus une infirmité

pour les blessés qui .idoplent le* nou-rfiin.r •l/ip«iTili sans ressort dr- M. B.CLAVERIE.

les Seuls qui a.«ureiii, «mis s'iif, l'occlu-sion inlïnmlc de l'anneau insinuai ainsi' |u ' imr ronlcnlion toujours t/tirantie deslnmnir- même !i-s pin;, volumineuses onpronirant à Inu- un soulagement imrmi-tlitlt el |] [1 hien-élre absolu.

Dans imliy région, où la renommée du^riiiinl ^pecialstc r<t pariiculicremenlrépandue nnmbreuv sonl les blessés qui«ni /'lé ,léli\rés de» souffrances cl des in-quielnde* de leur iiilirinilé j;ràce à l'ef-fieariié unique de l'incomparable métho-de imenlée par M. B. CLAVERIE.

Aussi, nous '«tnuies heureux de rap-peler ii nos Iccieurs la présence parminous du renomme Spécialiste on leur re-commandant vivement de ne pas man-quer de profiter do son passape pour luirendre visite de 11 heures à r, heures. a

NICE, Dimanche •:•> IVrenihre HnlelModerne, 5i, \veuuc de. la i;.ire

CANNES, Lundi -ïi, Hôtel des Co-lonies.

n './'j/A'7 Ulil'tS-\l'1 //./ OTS » PI AveIllh.. pour lous DéplaceuM'nls des orga-nes chez la femme (Hernies ombilicalesj ! ' ' ™ ' " . ' ' 'Valions de. la malrice'lieui mobile., elc)