Pour la Paix -...

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ON RECLAME A plusieurs reprises, nous nous sommes faits l'écho des justes doléan- ce des habitants de la rue d'Antibes, près du Pont des Gabres, au sujet du triste spectacle que présentent les ba- raques incendiées, il y a plusieurs mois. On conviendra qu'à l'approche de la saison, et juste à l'entrée de la ville, cet état de choses ne saurait se perpétuer. Pour toute raison,on nous dit qu'il y a conflit entre les locataires et la Compagnie P.-L-.M., propriétaire du terrain. Cela n'est pas une raison, et nous pensons que n'est à la voirie à exiger que les intéressés se mettent en règle avec l'esthétique et l'hygiène. La grève des charretiers A la suite d'une dvmaivh.- «lu Syndicat <les ouvriers chanvikrs en givvr depuis lun- <li, M. HaulpcUt-r'nun.h.m. Mms-prM.'l de 'Grasse est venu, hier, à Ointi'--. L'après-midi, il a réuni, fi la Maiiie, les en- trepreneurs de transports, pui~ les délègues ;.dcs grévistes. Les patrons se sont déclarés déposés à ap- pliquer les conventions qui avaient terminé la grève il y a deux ans. Les ouvriers grévistes oui déclaré être prête à reprendre imm6diatetnctu le travail chez tous les patrons qui coniirmrrunt par 6crit les dites conventions. Malheureusem-m 1's conventions écrites n'ont pu être retrouvé. -. I es ouvriers croient pouvoir les fixer de mémoire ainsi qu'il suit : 1° Salaire, 130 fraiu •- par mois, pavables par quinzaine ; 2 e Heures normales de travail, de s heures •du matin à 7 heures du soir ; 3° Heures snpplémcn'.auvs, o fr. so ; 4° Déplacement : H..-.1- l'arrondissement, I fr. 50; à Nice ei a I i.'i»-, 1 n\, compre- nant les heures supplém. a;,.ir. - normales du voyage ; 5° Cinq francs r ,ii-.eiii.iin.-suppli-meiit,-urc- ment à ferlait pour 1. s 1-,. nnmcs (le semaine soignant les . lu \au.\. Si leurs souvenirs soal bien exacts, la grè- ve se trouverait virtuellement lenuinée. Les ouvriers se snnl engagés à cequ'il n'y .ait aucune entrave à la liberté du travail. Ce matin, le nombre des grévistes a encore diminué et la reprise, du travail s'accentue. Adjudication. Hier, il i licuirs ik- dan- la Kr; l; -.il' 'H.' Ville. l'adjiuii. ,\ti(.n mi. li".:i ••!" mm-'l" 11. .M. Bdla, ;ulj"inl. sisté de MM. Marul 1ers municipaux K; I II de ;ui' Mel eo ce, de •us- as- ;uvhii.ecte de la ville, Colomba™ s^cvéiaiie-adjoiiit de la Mairie, et Ramel, receveur municipal. Après lecture des conditions de l'adjudi- cation, M. Bella a invité les concurrents à déposer leurs soumissions. Deux seulement se sont présentes : MM. Butelly, cnlrcpiviH-m- à Saint-Mamn-du- Var, qui a fait un rabais .le 3 %, et l.rscou- ret, entrepreneur à Gattières, qui acceptait simplement les prix du devis, sans rabais. En conséquence, M. Butelly n été déclaré .adjudicataire. Le montant des travaux est de 50.000 francs, et le cautionnement fixé à 1.000 fr. La séance a été levée à 3 U. 15. BONNE OCCASION, à vendre, wagon- nette 4 roues, ban quelles démontables. S'ad. burcun du journal. Syndicat des pharmaciens. Les membres du Syndicat des pharmaciens •de Cannes et de l'arrondissement deCirasse, donneront: leur banquet annuel, dimuiche prochain 25 courant, à Veacc, sous la pré- sidence (L- -Vt. Ricardou. Ces agap.îs anmiuiUs .s.'nmt; précédées, dans la maLiiiéc, par la réunion générale annuelle des pharmaciens de Cannes, Grasse Vence, Oignes, Antibos, Vallaufis Golfe- Juan, etc. GLACIER! 7 , intér. marbre à vendre, pour boucher. Haut. ; 1 m. 70 ; bon état. S'adr, Nécrologie. Nous ap]>rcnonsavcc regret le décès de M. Joseph Carmagnole, jardinier à la villa Saint- Martin, membre de la société des Vétérans de tontes armes et de la Fraternelle des ouvriers jardiniers, ravi à l'affection des siens, à l'âge de 63 ans, après une longue et cruelle maladie. En cette douloureuse circonstance, nous adressons à la famille, nos bien vives condoléances. Ecole de garçons, villa Sainte-Rose- line. Classe enfantine, demi-pension, cours d'anglais et de solfège, leçons de piano et de violon. Club de la Pédale de Camws. f Les membres ùu C. P. C. sont invités à as- sister à la réunion générale qui aura lieu de- main samedi, à g heures du soir, au siège so- ciaL "*î Ordre du jour : Création de la section au- tomobile Convegno de Monaco ; Présenta- tion Jde nouveaux membres ; Questions di- verses. Un punch sera offert en l'honneur du de- part de deux sociétaires partant pour le ré- giment. A l'Association Sportive de Cannes. Où vont, nos conscrits"? - C i v i l .-i § : "' A. Alpini, au 163e de ligne, à Bastia ; M. Froment, au 3^ de ligne, à Marseille ; R. Lieu- taud, à la 15 e section des Commis et Ouvriers, à Marseille; P. Sousman, au 141e de ligne, à Nice ; B. Vial, au 7 e d'artillerie, à Nke ; F. Cramer, au 7" d'artillerie, à Nice ; J. Be- raudi, 15e sec ti Q n des Commis et Ouvriers, à Marseille ; Têtard Henri, au d'artillerie, à Bizertc ; J. Sencca, au 5 e dépôt des Equi- pages'dc la flotte, à Toulon. Ceux qui retournent : Noël Varaldi ; A. Hubert ; P. Dotta. Vieux journaux à vendre. S'adresser bureau du journal. Projet de loi interdisant la location à une industrie similaire à celle du précédant locataire. Un projet de loi déposé par M. Thalamas interdira au propriétaire de l'immeuble de louer un local devenu vacant à un autre locataire exerçant un commerce similaire à celui de l'ancien, sans avoir payé à celui-ci le prix de son fonds fixé par un expert. Cette interdiction prendra fin, après un délai qui sera déterminé, pour chaque commerce, par un accord entre le syndicat des commerçants intéressés et le syndicat des propriétaires de la localité ; ou, à défaut de cet accord, par le Tribunal de commerce du lieu. L'article 2 porte que le droit à cette indemnité n'aura lieu que tout autant que le locatiirc s'engagera à ne pas exercer son commerce pendant le mô- me temps et dans un périmètre qui sera diHi'iMiim: entre les syndicats visés à l'arti- cle précédent. Obsèques. Nous apprenons avec regret, la mort de Mme Ebcr Ward, née Mainfret, décédée à Aix-les-Bains, le 23courant, après une courte mais cruelle maladie. Les obsèques auront lieu demain, à Nice, à 10 heures du matin. En ivtti' iTuelli circonstance, nous adres- sons ;uix familles K. Ward, Mainfret, Devoir; Borland et Tpert, si douloureusement éprou- vées, nos bien vives condoléances. Découverte d'un foetus, M. Siitreii, iermiri' chez M. de Guilher- mier, au quartier de lu Roubinc, commune tic ,Mundelk l u, a découvert le cadavre d'un enfant nouveau-né en état de putréfaction, sur les b-irds du Béai. M. Gandolphe, maire de Maudelieu, a pré- venu le Parquet et la gendarmerie de Cannes qui se sont rendus sur les lieux aux fins d'enquête, que fixera l'examen du docteur Yerni't. médecin légiste, à savoir si l'enfant éiaii viable. Le Cabinet de M. Bord, dentiste, est trans- féré, .)<), rue d'Antibes, et 1, rue de Provence. Pour les pauvres I.i-8 <ntei.es f.ùtos aux mari ges cél brés, hiev à 1;>M;uii<\ ont produit la somme de 18 [laiiLh .|o (i ir,uac^. pour les pauvres. Commencement d'incendie. Hier soir, vers b heures Vi, au moment de la sortie des ateliers, un commencement d'incendie s'est déclaré dans les ateliers si- tués LLLIX MUIS-SUIS du magasin d'électricité Gaza^nunv, 50, rue d'Antibes. Bientôt un fort rassemblement s'est for- mé. Prévenu par téléphone, le capitaine Palais arrivait avec l'auto-pompe, et à 7 heures, tout danger avait disparu. Les dégâts, purement matériels, sont cou- verts par une assurance. C'est en renversant un bidon d'essence que le feu a pris et s'est rapidement propagé. M. Chaput, commissaire central, assurait le service d'ordre, avec ses agents. INSTITUT BLANCHE DE CASTILLE, 12, boulevard Carnot, Nice. Dirigé par Mlle Ida Fan tapie. Ouverture le 2 Octobre. Pensionnat, demi-pensionnat, externat. Edu- cation parfaite, préparation à tons les exa- mens. Grand établissement présentant toutes les conditions d'hygiène et deconfort. Situation en plein midi. Victime du travail Le nommé Ferrero Baptiste, 50 ans ou- vrier canier, a été blessé, hier, au pied droit, par chute d'une pierre. L'incapacité de travail sera de T5 à 20 jours environ ASSUREZ-VOUS contre les accidenta à la Cie a Le Secours », a, rue Montai- gne, Cannes. 883o ETAT-CIVIL du 26 Septembre 1912. Naissances. Gioanni Thérèse, Micheline, villa Manriria. Prampart, Jeanne, Adèle, Fernande, à la Californie. Mariages, Augicr Louis, Charles, An- toine, instituteur, et Auguatmc, Louise Ban- ton, institutrice. Bu don i\l;uve], Marius, coiffeur, et Marie, Joséphine (iirauil. couturière. Décès. Carmagnole Joseph, époux Rou- mey, 63 ans, avenue Windsor. AVIS & COMMUNICATIONS Groupe Action et Emancipation. — Ce soir, à 8 h, \'. lt au local habituel, soirée de lec- ture : « La'Mêlée sociales, de G. Clemenceau, par le camarade Lavezzi François. Société Espêtantiste « La Ligilo ». — Ce soir, à 8 h. K. réunion au siège social, Bras- serie du Lion. Union fraternelle des vétérans. Les mem- bres de l'Union des Vétérans, sont invités à assister aux obsèques de M. Joseph Carma- gnole, jardinier, qui auront Heu aujourd'hui. On se réunira à ta maison mortuaire, 117, boulevard du Cannet, aujourd'hui à 2 h. 1/4. Pour la Paix Le grand-duc Nicolas vient é assis- ter à nos grandes .manoeuvres. Par- tout 1-e speclaHe qu'il a on sous les yux a été gramiinsr; mai^ <l;uis l ï ' s l , à quelques kiloniHrrs iU. \<\ irnnlirre, il fut particulièrement impressionnant. Après la revue passée sur le plateau de MalzéviHe, notre hôte ne put dissi- muler son émotion, ni son admiration pour nos troupes et il rendit un public hommage à leur tenue et à leur endu- rance. Ces éloges trouveront en France un écho sympathique, mais on sera surtout heureux do savoir que l'oncle de l'empereur do Ku^ie a acquis la certitude que notre année était prête, plus que jamais, à soutenir éventuel- lement l'honneur de son pays, et a jus- tifier la confiance que la puissance ajnie et alliée a placée en elle. Les al- liances, en effet,ipour être durables, doivent être basées non sur des senti- ments, mais sur des intérêts. Or, la France- tient essentiellement à la solidité de l'alliance franco-russe, parce qu'elle y voit avec raison un ga- ge de paix très réel 1 , parce qu'il est ibasé sur l'équilibre des forces euro- péennes. Que notre année nous serve donc, par son prestige, à assurer la paix, et, en cela même, elle remplira brillam- ment sa tâche patriotique. -fto#o* Qui n'apas son petit casier judiciaire ? La 1 Bataille syndicaliste» signale avec indignation une application de la loi Mil- lerand-Bcrry dont on appréciera l'infamie. On envoie aux bataillons d'Afrique un pau- vre innocent qui ne ferait à une mouche nulle peine môme légère : qu'on en juge I a II a été condamné pour coups et blessures. C'est un jeune homme qui n'a jamais fait de mal ; un ouvrier dans toute l'application du terme . » Qu'est cela ? Une paille en ef- fet. De l'avis du père de famille qui donne ce certificat de vie exemplaire à >", on c'rïa"r^ mant garçon de fils, on reconnaîtrait donc "Te-Véritabtejjuviicr à Ufacilité a ^c laquel- le il cogne, t,an^ pnwr l nv»l ^sûrement, La notion de la. un.rale et spermlement des devoirs envers le prochain, varie avec les milieux ; cette lettre ingénue jette un jour assez cru sur la mentalité des pôneurs de la chaussette à clous comme instrument des relations sociales. La loi a très heureusement fait cesser les abus qui révoltaient la cons- cience de bien des honnêtes gens, en épar- gnant aux irréprochables le contact de ceux qui ont cessé de l.être. Les peccadilles du brave jeune homme ne l'empêcheront pas, espérons-le, de devenir un excellent soldat, qui trouvera au service le meilleur emploi de ses instincts combatifs. Malheureusement il n'a pas dû recevoir dans sa famille l'exemple de la possession de soi et l'habitude de la discipline. *o*o#- L'Homme parfait La perfection n'est [>n< <U- </p. monde, dit un proverbe auquel chacun souscrit. Ellu tvl (-«'lu'iuhinl à la veille d'être réa- lisée par un crrluin docteur Schulz qui se pique de praliquer la culture intensive de l'animal humain uvir tant <lf science et •d'art qu'il produira MMI.- nos yeux éton- nés et ravis !e prototype de « l'homme parfait ». Le docteur Schulz collectionne dane une ferme d<^ échantillons de toutes les nations et de tonte- If- races. Il les sou- met à un iv.LMiin' alimentaire de qualité ricin 1 : pui- à 11m 1 éducation physique, morali' et inlcTleetuelle, longuement pré- médili'v ; enfin, quand le* pensionnaires ;iumnt atteint IYi»v de rS ans il les ma- riera entre eux. V.\ noils ;nirnn« un lot de surhomme.-, domine ,li-ai| Nietzsche. Dénué de eonijiélcnre -ei^ntifiqiu- au- lant (pi'on peul i'èlre. je me fjarderoi de ni élire m |doii|f VÏ- pmeédé* d'élevage du haIMS Srhnlz. il e-t pi'rnm cepen- dant de pré-enter quelque- 1 ,|>-,T\ aii<>ns. Sait- avoir été -é!<v! n •nur- p.ir un lunnme de l'art et enlraiiuV -uivanl des méthode- scientifique-, nonihriï de ména- ges ont de- enfants <h- forte complexkm et de haute inlflli.Lrmct 1 . IN ont « réali- ti riiniHiiif parfait -an:- le savoir, com- me M. Jourdain faisait de lu prose. Ils s en sont rapportés à la honne nature qui 1 ne Iravaille pn< trop mal quand elle veut. Pourquoi ne pn- lui lai^-cr « vouloir » à ses hciiiv< ? Pour il.itter notre manie <\ v l'artificiel, M. Sehulz prétend « changer tout cela » et produire son hou une parfait à coups di' nVirnu'ni*. r| d<* fnmiule-;. TI a dé- 1 vu ni dan- -,1 ferme înlernationalc, non- ,I--UIV (-mi, de jl'une-- Vinérieains, <]v<Mr\]r;uu<, dis Poriu^n- il de, jrnnes Peaux-It.Mi-e, fdes ( ] ( MIV «(AI .^ : " ma i fl l'éleveur déclare qiu» -on expérience échouerai! s'il n'avait pamii se, élevo.s quelques vigoureux négrillons de pur sang africain et quelques Polynésiens. Il espère se procurer des spécimens de ces races indispensables à ta production de l'homme iparfait. Soit : mais comment diable le docteur assurcra-t-il la régularité des opérations matrimoniales, si j'ose ainsi diro, -dans son école de perfection mixte P Bartholo n'avait qu'une Rosine à sur- veiller, et il a été fait échec et mat. M. Schulz aura bien de la peine à empê- cher ses échantillons d'obéir aux sugges- tions de la bonne nature et de déjouer ses calculs scientifiques, soit en avançant l'heure de l'opération, soit en modifiant l'ordre des facteurs... Ainsi fait le mon- de, et. il n'en va pas plus mal I Si la charmante revue NOS LOISIRS est entre toutes les mains, c'est qu'aucun autre journal n'est aussi intéressant, aussi varié, aussi amusant pour les lecteurs de tout âge et de toute condition. Pour s'en convaincre, il suffit de jeter un coup d/ceil au sommaire du numéro mis en vente aujourd'hui et qui contient entre au- tres articles intéressants : -^ Ce qu'apprend un soldat ; Souffrez- vous d'insomnie? servez-vous de cet ingé- nieux appareil ; — Dernières modes, der- nières excentricités ; — Comment les rois passent-ils leurs vacances ? — C'est le soldat français le mieux notirri du monde ; — Un bon chef d'orchestre doit être psychologue autant que bon musicien ; — Le mariage suffragiste ; La Mode ; — Un grand con- cours. ** # Les Annales nous présentent, cette semai- ne, une grande poétesse japonaise,^Mme Akico Yossano, actuellement de passage à Paris. Elles nous donnent ses premières et originales impressions sur la France, et pu- blient également de très curieux vers inédits du général Nogi, dont le récent suicide a cau- sé tant d'émotion dans le monde entier. A signaler encore, dans le môme numéro de la si intéressante revue : le commencement des mémoires inédits de Rubinstein ; une bril- lante étude de René Bazin sur le peintre Théodore Rousseau, dont on commémore le centenaire ; des pages choisies de René Boytcsve, Léon Gandillot, Pierre Dupont, etc., sans parler des chroniques d'actualité, toujours si vivantes et si appréciées de Jules Bois, Max de Nansouty, Yvonne Sarcey, le Bonhomme Chrysale, etc., etc. On s'abonne auxbureaux des Annales, 51, rue Saint-Georges, Paris, et dans tous les bureaux de poste : 10 francs par an (étran- ger : 15 francs). Le numéro : 25 centimes. AVIS SE Monsieur Eber B. WARD ; Mademoiselle Yolande WARD ; Les familles MAINFRET (de Cannes) ; BERLAND, DEVOIR, MAINFRET et IPERT {deMouans-Sartoux), Ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Madame EBER B. WARD Née Jeanne MAINFRET décédée à Aix-lcs-Bains, le 23 septembre 1912. Et les prient d'assister à ses obsèques qui auront lieu le samedi 28 septembre courant, à 10heures du matin. On se réunira Villa Jeanne, Parc Impérial, Nice. LES SFOR.TS ASSOCIATION SPORTIVE DECANNES Calendrier 1912-1913 Le Comité d'Encouragement aux Sports Athlétiques de Cannes et l'Association Spor- tive de Cannes, ont composé le calendrier de football-association pour la saison 1912-13, qui sera des plus intéressants. 13 Octobre, Stade Raphaëlois à St-Ra- phaël. 20 Octobre, Stade Raphaëlois à Cannes. 27 Octobre, Phocée-Club de Marseille à Cannes. i or Novembre, Union Sportive Gatzarien- ne d'Aix-cn-Provence à Cannes. 3 Novembre, Lyon Olympique à Cannes. IO Novembre, Olympique de Marseille à Cannes. 17 Novembre, Championnat désigne* 1 ). 24 Novembre, Championnat désigner). i er Décembre. Championnat désigner). 8 Décembre. Championnat, désigner). 15 Décembre, Championnat désigner). 22 Décembre, Championnat désigner). 25 Décembre, Olympique de Cette à Can- nes. 26 Décembre, Stade Toulousain à Cannes. 29 Décembre, Stade Helvétique de Marseil- le à Cannes. i cr Janvier, Sporting-Club de Nîmes à Cannes, 5 Janvier, Football Vélo-Club de Nice à Cannes, 12 Janvier, Championnat désigner), de- mi-finale. 19 Janvier, Championnat désigner), fi- nale. 9 Février, Association Sportive des P.T.T. de Marseille à Cannes. 16 Février, (réservé). 23 Février, Stade Etoile Bleue de Marseille à Cannes. 2 Mars, Olympique de Marseille à Marseille 9 Mars, Italie (sous réserves). r6 Mars, (réservé). 23 Mars, Football-Club de Lyon à Cannes. 24 Mars, Club Athlétique du XlVa de Paris à Cannes. 30 Mars, Footbali-Vélo-CIub de Nice à Nice. Le Parc des Sports de la Bocca qui devient sans conteste le rendez-vous des nombreux spectateurs de Cannes et de la région, sera encore plus fréquenté cette saison par l'an- nonce de ces nombreux matches qui promet- tent d'être des plus disputés. Nous donne- rons en temps voulu les détails de chaque rencontre, BTTLLETIN FINANCIER Ce 25 septembre 1912. Comme précédemment les dégagements se produisent motivés par l'approche de la liquidation de fin de mois. Toutefois les ten- dances demeurent très ferme d'autant que, en contre partie, des réalisations, on enre- gistre de bons achats dans les principaux groupes. Dans l'ensemble, les cours varient peu. Notre Rente s'inscrit cependant en lour- deur à 91.05 en clôture et quelques fonds étrangers se tassent un peu, Sur nos Ban- ques on consolide les récentes avances ainsi que sur les Chemins espagnols. Peu d'écarts aux transports et sur les en- treprises d'électricité celles-ci continuent de consolider leurs vives avances récentes. Le Rio s'inscrit vers 2150 comme ces jours-ci et au groupe russe on retrouve Ba- kou à 2220 en clôture, le Naphte à 735, la Sosnowice à 1641, la Briansk à 565. En coulisse peu d'écarts dans les princi- paux compartiments comme la veille on note d'assez nombreux dégagements d'ail- leurs bien compensés par de boas achats. L'obligation 6 % de la Société Générale Immobilière et d'embellissement de la Ville de Sao Paulo s'avance de 495 à 497 avec un marché très animé bien encouragé d'ailleurs, par l'approche de son coupon de ig frs. net d'impôts qui se détache le 30 de ce mois. Les 12.380.098 mètres carrés de terrains sur lesquels les obligations ont une hypo- thèque de I er rang sont surtout situés dans la zone ouest de la ville et c'est dans cette direction que la municipalité de Sao Paulo a commencé les travaux importants d'em- bellissements de la ville. L'extension rapide de cette riche cité ne peut être comparée qu'à Philadelphie, Chicago, Baltimore et Boston. En 1911 on a édifié à Sao Paulo plus de 4.200 immeubles contre 290 en1901. Ce nombre sera encore dépassé en 1912 car les demandes d'autorisation de bâtir ont afflué à la Municipalité. Ces chiffres montrent les proportions que prend la ville de Sao Paulo et combien seront faciles et fructueu- ses les opérations de la Société dont les obli- gations parfaitement gagées et offrant un in- térêt des plus rémunérateurs, méritent de plus en plus l'attention des capitaux de pla- cement. A la Bourse de Lille on constate la solidité des cours des actions Vcndin lez Bethune que nous retrouvons à 160 frs., en nouvelle ^i-sc .La nouvelle que le gisement n'est pas gT'ptoifc.Jj bonne impression, car ce fait a lui même uné[ pera à personne, surtout dans les cin tances actuelles. On signale en outre qu'un ingénieur de larégion de Saint-Etienne vient d'être chargé par un groupe lyonnais sé- rieux, d'étudier sur place le charbonnage de Vendin lez Bethune, et de lui communi- quer en un rapport détaillé, le résultat de ce travail. Il ne fait doute pour personne de ceux qui connaissent Vendin que ce rapport ne soit la confirmation de tous les renseigner ments favorables que nous avons publiés sur cette Société qui continue à préparer mé- thodiquement l'ouverture de ses deux puits à l'exploitation. : L'Informateur Financier, 16, rue Drouot, Parii. BANQUES RECOMMANDEES Comptoir National d'Escompte de Pari» Société Anonyme au Capital de 300 tniJLJoat tfetlirai* ment versé». 58, rue d'Aotibei. Eicompte. Dépflts à vae. —Bon» I lcfcl*M« txe. Cbiquei. Lettrei de Crédit *t ii an - dati de voyage. Change. Avaacei tar titnn. Paiement de coupons. . - Ordrci de boaria. •» Dépflt:i de titrei. Location de coffrei-forti. Gtrde de colii. t«f| Banque Populaire de Caa&ea 10, rue de la Gare. Téléphone : 3.85 Escompte Dépôt» 4 vue - Chèques - L«ttr«« Crédit. COUPONS - ORDRES DP, BOURSE LOCATION DE COFFRES-FORTS GARDE DOE COLIS D..POTS DE TITRES. 84*9 13, X" de de de CRÉDIT d'ÀHttbtt. Fo BONS ï moii à 6 ' 6 moii i 11 i I U 1 ] 11 Bi ,1 •ai A LYONNAIS inque. Chang*. pour lei titrinien li i vue ECHtSANUE >ii lia i ne la il veinent 1 | 1 % CffïTt % % REPETTO ET MOUGIN MÉCANÏCIENS AU RIOU CANNES FARKIQUE 1>E C Oï HO V\ ES ARTICLES FUNÉRAIRES 18, Rue de Châteaudun, 18 MAI6ON DE CONFIANCE ISfTOISfE JEA.N Grand assortiment de couronnes en pcrlei et an métal Couronnes en fleurs artificielles. Fantaisie» «n tous genres. - La Maison se charge de livrer de auite, sur demande, n'im- pon>i quel article. 3;oo Le Gérant : J. BEJOT. Société Anonyme d'Imprimerie* «i Journaux du Littoral. Société au Wtpïtet dft aSo.ooo francs, ifi, run Hoche, C#«a*e.

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ON RECLAMEA plusieurs reprises, nous nous

sommes faits l'écho des justes doléan-ce des habitants de la rue d'Antibes,près du Pont des Gabres, au sujet dutriste spectacle que présentent les ba-raques incendiées, il y a plusieursmois.

On conviendra qu'à l'approche dela saison, et juste à l'entrée de laville, cet état de choses ne saurait seperpétuer.

Pour toute raison,on nous dit qu'ily a conflit entre les locataires et laCompagnie P.-L-.M., propriétaire duterrain. Cela n'est pas une raison, etnous pensons que n'est à la voirie àexiger que les intéressés se mettenten règle avec l'esthétique et l'hygiène.

La grève des charretiers

A la suite d'une dvmaivh.- «lu Syndicat<les ouvriers chanvikrs en givvr depuis lun-<li, M. HaulpcUt-r'nun.h.m. Mms-prM.'l de'Grasse est venu, hier, à Ointi'--.

L'après-midi, il a réuni, fi la Maiiie, les en-trepreneurs de transports, pui~ les délègues;.dcs grévistes.

Les patrons se sont déclarés déposés à ap-pliquer les conventions qui avaient terminéla grève il y a deux ans.

Les ouvriers grévistes oui déclaré êtreprête à reprendre imm6diatetnctu le travailchez tous les patrons qui coniirmrrunt par6crit les dites conventions.

Malheureusem-m 1's conventions écritesn'ont pu être retrouvé. -. I es ouvriers croientpouvoir les fixer de mémoire ainsi qu'il suit :

1° Salaire, 130 fraiu •- par mois, pavablespar quinzaine ;

2e Heures normales de travail, de s heures•du matin à 7 heures du soir ;

3° Heures snpplémcn'.auvs, o fr. so ;4° Déplacement : H..-.1- l'arrondissement,

I fr. 50; à Nice ei a I i.'i»-, 1 n\, compre-nant les heures supplém. a;,.ir. - normales duvoyage ;

5° Cinq francs r,ii-.eiii.iin.-suppli-meiit,-urc-ment à ferlait pour 1. s 1-,. nnmcs (le semainesoignant les . lu \au.\.

Si leurs souvenirs soal bien exacts, la grè-ve se trouverait virtuellement lenuinée.

Les ouvriers se snnl engagés à ce qu'il n'y.ait aucune entrave à la liberté du travail.

Ce matin, le nombre des grévistes a encorediminué et la reprise, du travail s'accentue.

Adjudication.H i e r , il i l i c u i r s ik-

d a n - la Kr ; l ;- . i l ' • 'H. ' •V i l l e . l ' a d j i u i i . , \ t i ( .nm i . li".:i ••!" m m - ' l " 11.

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;uvhii.ecte de laville, Colomba™ s^cvéiaiie-adjoiiit de laMairie, et Ramel, receveur municipal.

Après lecture des conditions de l'adjudi-cation, M. Bella a invité les concurrents àdéposer leurs soumissions.

Deux seulement se sont présentes : MM.Butelly, cnlrcpiviH-m- à Saint-Mamn-du-Var, qui a fait un rabais .le 3 %, et l.rscou-ret, entrepreneur à Gattières, qui acceptaitsimplement les prix du devis, sans rabais.

En conséquence, M. Butelly n été déclaré.adjudicataire.

Le montant des travaux est de 50.000francs, et le cautionnement fixé à 1.000 fr.

La séance a été levée à 3 U. 15.

BONNE OCCASION, à vendre, wagon-nette 4 roues, ban quelles démontables. S'ad.burcun du journal.

Syndicat des pharmaciens.Les membres du Syndicat des pharmaciens

•de Cannes et de l'arrondissement de Cirasse,donneront: leur banquet annuel, dimuicheprochain 25 courant, à Veacc, sous la pré-sidence (L- -Vt. Ricardou.

Ces agap.îs anmiuiUs .s.'nmt; précédées,dans la maLiiiéc, par la réunion généraleannuelle des pharmaciens de Cannes, GrasseVence, Oignes, Antibos, Vallaufis Golfe-Juan, etc.

GLACIER!7, intér. marbre à vendre, pourboucher. Haut. ; 1 m. 70 ; bon état. S'adr,

Nécrologie.Nous ap]>rcnonsavcc regret le décès de M.

Joseph Carmagnole, jardinier à la villa Saint-Martin, membre de la société des Vétéransde tontes armes et de la Fraternelle desouvriers jardiniers, ravi à l'affection dessiens, à l'âge de 63 ans, après une longueet cruelle maladie.

En cette douloureuse circonstance, nousadressons à la famille, nos bien vivescondoléances.

Ecole de garçons, villa Sainte-Rose-line. Classe enfantine, demi-pension,cours d'anglais et de solfège, leçons depiano et de violon.

Club de la Pédale de Camws.f Les membres ùu C. P. C. sont invités à as-sister à la réunion générale qui aura lieu de-main samedi, à g heures du soir, au siège so-ciaL "*î

Ordre du jour : Création de la section au-tomobile • Convegno de Monaco ; Présenta-tion Jde nouveaux membres ; Questions di-verses.

Un punch sera offert en l'honneur du de-part de deux sociétaires partant pour le ré-giment.

A l'Association Sportive de Cannes.Où vont, nos conscrits"? -C iv i l .-i § : "'A. Alpini, au 163e de ligne, à Bastia ; M.

Froment, au 3 de ligne, à Marseille ; R. Lieu-taud, à la 15e section des Commis et Ouvriers,à Marseille; P. Sousman, au 141e de ligne,à Nice ; B. Vial, au 7e d'artillerie, à Nke ;F. Cramer, au 7" d'artillerie, à Nice ; J. Be-raudi, 15e sectiQn des Commis et Ouvriers,à Marseille ; Têtard Henri, au 7° d'artillerie,à Bizertc ; J. Sencca, au 5e dépôt des Equi-pages'dc la flotte, à Toulon.

Ceux qui retournent : Noël Varaldi ; A.Hubert ; P. Dotta.

Vieux journaux à vendre. S'adresserbureau du journal.

Projet de loi interdisant la location àune industrie similaire à celle du précédantlocataire.

Un projet de loi déposé par M.Thalamas interdira au propriétaire del'immeuble de louer un local devenu vacantà un autre locataire exerçant un commercesimilaire à celui de l'ancien, sans avoirpayé à celui-ci le prix de son fonds fixépar un expert. Cette interdiction prendrafin, après un délai qui sera déterminé, pourchaque commerce, par un accord entre lesyndicat des commerçants intéressés et lesyndicat des propriétaires de la localité ; ou,à défaut de cet accord, par le Tribunal decommerce du lieu. L'article 2 porte quele droit à cette indemnité n'aura lieu quetout autant que le locatiirc s'engagera à nepas exercer son commerce pendant le mô-me temps et dans un périmètre qui seradiHi'iMiim: entre les syndicats visés à l'arti-cle précédent.

Obsèques.Nous apprenons avec regret, la mort de

Mme Ebcr Ward, née Mainfret, décédée àAix-les-Bains, le 23 courant, après une courtemais cruelle maladie.

Les obsèques auront lieu demain, à Nice,à 10 heures du matin.

En ivtti' iTuelli circonstance, nous adres-sons ;uix familles K. Ward, Mainfret, Devoir;Borland et Tpert, si douloureusement éprou-vées, nos bien vives condoléances.

Découverte d'un fœtus,M. Siitreii, iermiri' chez M. de Guilher-

mier, au quartier de lu Roubinc, communetic ,Mundelklu, a découvert le cadavre d'unenfant nouveau-né en état de putréfaction,sur les b-irds du Béai.

M. Gandolphe, maire de Maudelieu, a pré-venu le Parquet et la gendarmerie de Cannesqui se sont rendus sur les lieux aux finsd'enquête, que fixera l'examen du docteurYerni't. médecin légiste, à savoir si l'enfantéiaii né viable.

Le Cabinet de M. Bord, dentiste, est trans-féré, .)<), rue d'Antibes, et 1, rue de Provence.

Pour les pauvresI.i-8 <ntei.es f.ùtos aux mari ges cél brés,

hiev à 1;> M;uii<\ ont produit la somme de 18[laiiLh .|o (i ir,uac^. pour les pauvres.

Commencement d'incendie.Hier soir, vers b heures Vi, au moment de

la sortie des ateliers, un commencementd'incendie s'est déclaré dans les ateliers si-tués LLLIX MUIS-SUIS du magasin d'électricitéGaza^nunv, 50, rue d'Antibes.

Bientôt un fort rassemblement s'est for-mé. Prévenu par téléphone, le capitainePalais arrivait avec l'auto-pompe, et à 7heures, tout danger avait disparu.

Les dégâts, purement matériels, sont cou-verts par une assurance.

C'est en renversant un bidon d'essenceque le feu a pris et s'est rapidement propagé.

M. Chaput, commissaire central, assuraitle service d'ordre, avec ses agents.

INSTITUT BLANCHE DE CASTILLE,12, boulevard Carnot, Nice. Dirigé par MlleIda Fan tapie. Ouverture le 2 Octobre.Pensionnat, demi-pensionnat, externat. Edu-cation parfaite, préparation à tons les exa-mens.

Grand établissement présentant toutes lesconditions d'hygiène et de confort. Situationen plein midi.

Victime du travailLe nommé Ferrero Baptiste, 50 ans ou-

vrier canier, a été blessé, hier, au pieddroit, par chute d'une pierre.

L'incapacité de travail sera de T5 à 20jours environ

ASSUREZ-VOUS contre les accidenta àla Cie a Le Secours », a, rue Montai-gne, Cannes. 883o

ETAT-CIVIL du 26 Septembre 1912.Naissances. — Gioanni Thérèse, Micheline,

villa Manriria.Prampart, Jeanne, Adèle, Fernande, à la

Californie.Mariages, — Augicr Louis, Charles, An-

toine, instituteur, et Auguatmc, Louise Ban-ton, institutrice.

Bu don i\l;uve], Marius, coiffeur, et Marie,Joséphine (iirauil. couturière.

Décès. — Carmagnole Joseph, époux Rou-mey, 63 ans, avenue Windsor.

AVIS & COMMUNICATIONSGroupe Action et Emancipation. — Ce

soir, à 8 h, \'.lt au local habituel, soirée de lec-ture : « La'Mêlée sociales, de G. Clemenceau,par le camarade Lavezzi François.

Société Espêtantiste « La Ligilo ». — Ce

soir, à 8 h. K. réunion au siège social, Bras-serie du Lion.

Union fraternelle des vétérans. — Les mem-bres de l'Union des Vétérans, sont invités àassister aux obsèques de M. Joseph Carma-gnole, jardinier, qui auront Heu aujourd'hui.

On se réunira à ta maison mortuaire, 117,boulevard du Cannet, aujourd'hui à 2 h. 1/4.

Pour la PaixLe grand-duc Nicolas vient é assis-

ter à nos grandes .manœuvres. Par-tout 1-e speclaHe qu'il a on sous lesyux a été gramiinsr; mai^ <l;uis l ï ' s l ,à quelques kiloniHrrs iU. \<\ irnnlirre,il fut particulièrement impressionnant.Après la revue passée sur le plateaude MalzéviHe, notre hôte ne put dissi-muler son émotion, ni son admirationpour nos troupes et il rendit un publichommage à leur tenue et à leur endu-rance. Ces éloges trouveront en Franceun écho sympathique, mais on serasurtout heureux do savoir que l'onclede l'empereur do Ku^ie a acquis lacertitude que notre année était prête,plus que jamais, à soutenir éventuel-lement l'honneur de son pays, et a jus-tifier la confiance que la puissanceajnie et alliée a placée en elle. Les al-liances, en effet,ipour être durables,doivent être basées non sur des senti-ments, mais sur des intérêts.

Or, la France- tient essentiellementà la solidité de l'alliance franco-russe,parce qu'elle y voit avec raison un ga-ge de paix très réel1, parce qu'il estibasé sur l'équilibre des forces euro-péennes.

Que notre année nous serve donc,par son prestige, à assurer la paix, et,en cela même, elle remplira brillam-ment sa tâche patriotique.

-fto#o*

Qui n'a pas sonpetit casier judiciaire ?

La 1 Bataille syndicaliste» signale avecindignation une application de la loi Mil-lerand-Bcrry dont on appréciera l'infamie.On envoie aux bataillons d'Afrique un pau-vre innocent qui ne ferait à une mouchenulle peine môme légère : qu'on en juge Ia II a été condamné pour coups et blessures.C'est un jeune homme qui n'a jamais fait demal ; un ouvrier dans toute l'applicationdu terme . » Qu'est cela ? Une paille en ef-fet. De l'avis du père de famille qui donnece certificat de vie exemplaire à >",on c'rïa"rmant garçon de fils, on reconnaîtrait donc

"Te-Véritabtejjuviicr à U facilité a c laquel-le il cogne, t,an^ pnwr l nv»l ^sûrement,La notion de la. un.rale et spermlement desdevoirs envers le prochain, varie avec lesmilieux ; cette lettre ingénue jette un jourassez cru sur la mentalité des pôneurs dela chaussette à clous comme instrument desrelations sociales. La loi a très heureusementfait cesser les abus qui révoltaient la cons-cience de bien des honnêtes gens, en épar-gnant aux irréprochables le contact de ceuxqui ont cessé de l.être. Les peccadilles dubrave jeune homme ne l'empêcheront pas,espérons-le, de devenir un excellent soldat,qui trouvera au service le meilleur emploide ses instincts combatifs. Malheureusementil n'a pas dû recevoir dans sa famillel'exemple de la possession de soi etl'habitude de la discipline.

*o*o#-

L'Homme parfait

La perfection n'est [>n< <U- </p. monde,dit un proverbe auquel chacun souscrit.Ellu tvl (-«'lu'iuhinl à la veille d'être réa-lisée par un crrluin docteur Schulz qui sepique de praliquer la culture intensive del'animal humain uvir tant <lf science et•d'art qu'il produira M MI.- nos yeux éton-nés et ravis !e prototype de « l 'hommeparfait ».

Le docteur Schulz collectionne daneune ferme d<^ échantillons de toutes lesnations et de tonte- If- races. Il les sou-met à un iv.LMiin' alimentaire de qualitéricin1 : pui- à 11m1 éducation physique,morali' et inlcTleetuelle, longuement pré-médili'v ; enfin, quand le* pensionnaires;iumnt atteint IYi»v de rS a n s il les ma-riera entre eux. V.\ noils ;nirnn« un lotde surhomme.-, domine ,li-ai| Nietzsche.

Dénué de eonijiélcnre -ei^ntifiqiu- au-lant (pi'on peul i'èlre. je me fjarderoi deni élire m |doii|f VÏ- pmeédé* d'élevagedu haIMS Srhnlz. il e-t pi 'rnm cepen-dant de pré-enter quelque- 1 , |>-,T\ aii<>ns.

Sait- avoir été -é!<v! n •nur- p.ir unlunnme de l'art et enlraiiuV -uivanl desméthode- scientifique-, nonihriï de ména-ges ont de- enfants <h- forte complexkmet de haute inlflli.Lrmct1. IN ont « réali-sé ti riiniHiiif parfait -an:- le savoir, com-me M. Jourdain faisait de lu prose. Ilss en sont rapportés à la honne nature qui1

ne Iravaille pn< trop mal quand elle veut.Pourquoi ne pn- lui lai^-cr « vouloir » às e s h c i i i v < ?

Pour il.itter notre manie <\v l'artificiel,M. Sehulz prétend « changer tout cela »et produire son hou une parfait à coupsdi' nVirnu'ni*. r| d<* fnmiule-;. TI a dé-jà 1 vu ni dan- -,1 ferme înlernationalc,non- ,I--UIV (-mi, de jl'une-- Vinérieains,<]v< Mr\]r;uu<, dis Poriu^n- il de, jrnnesPeaux-It.Mi-e, fdes (](MIV « (AI .^ :" m a i f l

l'éleveur déclare qiu» -on expérienceéchouerai! s'il n'avait pamii se, élevo.s

quelques vigoureux négrillons de pursang africain et quelques Polynésiens. Ilespère se procurer des spécimens de cesraces indispensables à ta production del'homme iparfait.

Soit : mais comment diable le docteurassurcra-t-il la régularité des opérationsmatrimoniales, si j'ose ainsi diro, -dansson école de perfection mixte P

Bartholo n'avait qu'une Rosine à sur-veiller, et il a été fait échec et mat.M. Schulz aura bien de la peine à empê-cher ses échantillons d'obéir aux sugges-tions de la bonne nature et de déjouerses calculs scientifiques, soit en avançantl'heure de l'opération, soit en modifiantl'ordre des facteurs... Ainsi fait le mon-de, et. il n'en va pas plus mal I

Si la charmante revueNOS LOISIRS

est entre toutes les mains, c'est qu'aucunautre journal n'est aussi intéressant, aussivarié, aussi amusant pour les lecteurs de toutâge et de toute condition.

Pour s'en convaincre, il suffit de jeter uncoup d/ceil au sommaire du numéro mis envente aujourd'hui et qui contient entre au-tres articles intéressants : -^

Ce qu'apprend un soldat ; — Souffrez-vous d'insomnie? servez-vous de cet ingé-nieux appareil ; — Dernières modes, der-nières excentricités ; — Comment les roispassent-ils leurs vacances ? — C'est le soldatfrançais le mieux notirri du monde ; — Unbon chef d'orchestre doit être psychologueautant que bon musicien ; — Le mariagesuffragiste ; — La Mode ; — Un grand con-cours.

* * #Les Annales nous présentent, cette semai-

ne, une grande poétesse japonaise,^MmeAkico Yossano, actuellement de passage àParis. Elles nous donnent ses premières etoriginales impressions sur la France, et pu-blient également de très curieux vers inéditsdu général Nogi, dont le récent suicide a cau-sé tant d'émotion dans le monde entier. Asignaler encore, dans le môme numéro de lasi intéressante revue : le commencement desmémoires inédits de Rubinstein ; une bril-lante étude de René Bazin sur le peintreThéodore Rousseau, dont on commémorele centenaire ; des pages choisies de RenéBoytcsve, Léon Gandillot, Pierre Dupont,etc., sans parler des chroniques d'actualité,toujours si vivantes et si appréciées de JulesBois, Max de Nansouty, Yvonne Sarcey, leBonhomme Chrysale, etc., etc.

On s'abonne aux bureaux des Annales, 51,rue Saint-Georges, Paris, et dans tous lesbureaux de poste : 10 francs par an (étran-ger : 15 francs). Le numéro : 25 centimes.

AVIS SE

Monsieur Eber B. WARD ;Mademoiselle Yolande WARD ;Les familles MAINFRET (de Cannes) ;

BERLAND, DEVOIR, MAINFRET etIPERT {de Mouans-Sartoux),

Ont la douleur de faire part à leurs amiset connaissances de la perte cruelle qu'ilsviennent d'éprouver en la personne de

Madame EBER B. WARDNée Jeanne MAINFRET

décédée à Aix-lcs-Bains, le 23 septembre1912.

Et les prient d'assister à ses obsèques quiauront lieu le samedi 28 septembre courant,à 10 heures du matin.

On se réunira Villa Jeanne, Parc Impérial,Nice.

LES SFOR.TS

ASSOCIATION SPORTIVE DE CANNESCalendrier 1912-1913

Le Comité d'Encouragement aux SportsAthlétiques de Cannes et l'Association Spor-tive de Cannes, ont composé le calendrier defootball-association pour la saison 1912-13,qui sera des plus intéressants.

13 Octobre, Stade Raphaëlois à St-Ra-phaël.

20 Octobre, Stade Raphaëlois à Cannes.27 Octobre, Phocée-Club de Marseille à

Cannes.ior Novembre, Union Sportive Gatzarien-

ne d'Aix-cn-Provence à Cannes.3 Novembre, Lyon Olympique à Cannes.IO Novembre, Olympique de Marseille à

Cannes.17 Novembre, Championnat (à désigne*1).24 Novembre, Championnat (à désigner).ier Décembre. Championnat (à désigner).8 Décembre. Championnat, (à désigner).15 Décembre, Championnat (à désigner).22 Décembre, Championnat (à désigner).25 Décembre, Olympique de Cette à Can-

nes.26 Décembre, Stade Toulousain à Cannes.29 Décembre, Stade Helvétique de Marseil-

le à Cannes.ic r Janvier, Sporting-Club de Nîmes à

Cannes,5 Janvier, Football Vélo-Club de Nice à

Cannes,12 Janvier, Championnat (à désigner), de-

mi-finale.19 Janvier, Championnat (à désigner), fi-

nale.9 Février, Association Sportive des P.T.T.

de Marseille à Cannes.16 Février, (réservé).23 Février, Stade Etoile Bleue de Marseille

à Cannes.2 Mars, Olympique de Marseille à Marseille9 Mars, Italie (sous réserves).r6 Mars, (réservé).23 Mars, Football-Club de Lyon à Cannes.

24 Mars, Club Athlétique du XlVa deParis à Cannes.

30 Mars, Footbali-Vélo-CIub de Nice àNice.

Le Parc des Sports de la Bocca qui devientsans conteste le rendez-vous des nombreuxspectateurs de Cannes et de la région, seraencore plus fréquenté cette saison par l'an-nonce de ces nombreux matches qui promet-tent d'être des plus disputés. Nous donne-rons en temps voulu les détails de chaquerencontre,

BTTLLETIN FINANCIER

Ce 25 septembre 1912.Comme précédemment les dégagements

se produisent motivés par l'approche de laliquidation de fin de mois. Toutefois les ten-dances demeurent très ferme d'autant que,en contre partie, des réalisations, on enre-gistre de bons achats dans les principauxgroupes. Dans l'ensemble, les cours varientpeu.

Notre Rente s'inscrit cependant en lour-deur à 91.05 en clôture et quelques fondsétrangers se tassent un peu, Sur nos Ban-ques on consolide les récentes avances ainsique sur les Chemins espagnols.

Peu d'écarts aux transports et sur les en-treprises d'électricité celles-ci continuent deconsolider leurs vives avances récentes.

Le Rio s'inscrit vers 2150 comme cesjours-ci et au groupe russe on retrouve Ba-kou à 2220 en clôture, le Naphte à 735, laSosnowice à 1641, la Briansk à 565.

En coulisse peu d'écarts dans les princi-paux compartiments où comme la veille onnote d'assez nombreux dégagements d'ail-leurs bien compensés par de boas achats.

L'obligation 6 % de la Société GénéraleImmobilière et d'embellissement de la Villede Sao Paulo s'avance de 495 à 497 avec unmarché très animé bien encouragé d'ailleurs,par l'approche de son coupon de ig frs. netd'impôts qui se détache le 30 de ce mois.

Les 12.380.098 mètres carrés de terrainssur lesquels les obligations ont une hypo-thèque de Ier rang sont surtout situés dansla zone ouest de la ville et c'est dans cettedirection que la municipalité de Sao Pauloa commencé les travaux importants d'em-bellissements de la ville. L'extension rapidede cette riche cité ne peut être comparéequ'à Philadelphie, Chicago, Baltimore etBoston. En 1911 on a édifié à Sao Pauloplus de 4.200 immeubles contre 290 en 1901.Ce nombre sera encore dépassé en 1912 carles demandes d'autorisation de bâtir ontafflué à la Municipalité. Ces chiffres montrentles proportions que prend la ville de SaoPaulo et combien seront faciles et fructueu-ses les opérations de la Société dont les obli-gations parfaitement gagées et offrant un in-térêt des plus rémunérateurs, méritent deplus en plus l'attention des capitaux de pla-cement.

A la Bourse de Lille on constate la soliditédes cours des actions Vcndin lez Bethuneque nous retrouvons à 160 frs., en nouvelle

i-sc .La nouvelle que le gisement n'est pasg T ' p t o i f c . J j bonne impression,car ce fait a lui même uné[pera à personne, surtout dans les cintances actuelles. On signale en outre qu'uningénieur de la région de Saint-Etienne vientd'être chargé par un groupe lyonnais sé-rieux, d'étudier sur place le charbonnagede Vendin lez Bethune, et de lui communi-quer en un rapport détaillé, le résultat de cetravail. Il ne fait doute pour personne deceux qui connaissent Vendin que ce rapportne soit la confirmation de tous les renseignerments favorables que nous avons publiés surcette Société qui continue à préparer mé-thodiquement l'ouverture de ses deux puitsà l'exploitation. :

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