Enq u tes d e sant - beljanski.info · herses et les commandos du GIGN armés et cagoulés se...

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Découverte Dossier Santé Le Bol d’Air Jacquier®, l’oxygène au cœur de la cellule À découvrir en DVD Nucléaire : condamnés à réussir, de François Jacquemain www.enquetesdesante.com Le Prana, avec Henri Monfort et Willy Barral Vivre de lumière : invitation au voyage en Terra Incognita Guy Kastler, Thierry Thévenin Semences paysannes, herboristerie... Sauvons la biodiversité ! Environnement La MIL-thérapie, avec le Dr Jean-Louis Garillon Enquêtes de santé l’information complémentaire pour la santé Février-Mars 2012 - N°11 Bimestriel - 5 euros

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Découverte

Dossier

SantéLe Bol d’Air Jacquier®,

l’oxygène au cœur de la cellule

À découvrir en DVDNucléaire : condamnés à réussir,

de François Jacquemainwww.enquetesdesante.com

Le Prana, avec Henri Monfort et Willy Barral

Vivre de lumière : invitation auvoyage en Terra Incognita

Guy Kastler, Thierry Thévenin

Semences paysannes, herboristerie...Sauvons la biodiversité !

Environnement

La MIL-thérapie, avec le Dr Jean-Louis Garillon

Enquêtes de santél’information complémentaire pour la santé Février-Mars 2012 - N°11

Bimestriel - 5 euros

le purgatoire des découvreurs... mirko beljanski

Pierre Lance raconte le purgatoire des découvreurs. Aujourd’hui : Mirko Beljanski.(Textes adaptés par l’auteur pour «Enquêtes de santé» de sa séried’ouvrages «Savants maudits, chercheurs exclus», 4 tomes paruschez Guy Trédaniel Éditeur).

Du RLB au GIGN, ou l’histoire d’un chercheur uniquement

«coupable» d’être «capable»

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Mirko Beljanski naquit le 27mars 1923 à Turija, petit vil-lage de Yougoslavie. Il arrive

à Paris en 1945, ayant choisi la Francecomme seconde patrie pour y faire sesétudes de biologie. Devenu docteur ès-sciences d'État de l'Université de Paris,il se consacre à la biologie molécu-laire, adopte la nationalité française etentre en 1951 au CNRS où il sera suc-cessivement Attaché, Maître puis Di-recteur de recherches. Il accompliraune belle carrière de chercheur biolo-giste dans le cadre de grands orga-nismes consacrés, d'abord à l'InstitutPasteur de Paris de 1948 à 1978, puisà la Faculté de Pharmacie de ChâtenayMalabry de 1978 à 1988, année où ilprend officiellement sa «retraite».Mais c'est en réalité pour se consacrertout entier à ses travaux personnels.Dans l'ouvrage qu'ils écrivirent ensem-ble, «La Santé confisquée», Moniqueet Mirko Beljanski nous exposent ainsileurs premières découvertes, dans unlangage accessible à tous :«Depuis fort longtemps, la littérature scienti-fique rapportait les méfaits des médicamentsutilisés systématiquement en cancérologie. Laplupart sont - car on continue à les utiliser -cancérogènes, mutagènes et toxiques. Ils cas-sent les chromosomes (gènes), ce qui peut en-traîner des migrations de fragments cassés quisoit se perdent, soit, pire encore, vont se fixersur d'autres segments, capables de détruire ra-pidement les défenses de l'organisme (globules

blancs), les plaquettes et les globules rouges !Des maladies secondaires fort graves surve-naient à la suite de tels traitements, quand parchance le malade ne mourait pas de son cancerou d'aplasie (insuffisance ou absence de cel-lules, ici cellules du sang). (...)Depuis de longues années déjà, notre petiteéquipe de recherche s'était penchée sur les rôlesmultiples et fascinants que peuvent jouer despetits ARN (acide ribonucléique). Selon leurtaille, leur constitution ou leur origine, ils peu-vent stimuler, interférer ou inhiber les syn-thèses. Dans un premier temps, nous avionsmontré leur aptitude à interférer positivementou négativement, selon leur origine, dans ledéveloppement des cancers des végétaux etmontré dès lors que certains ARN peuvent vé-hiculer des informations, pour transformer desbactéries et leur conférer des propriétés nou-

velles. Ces faits bouleversaient les conceptionsen cours à l'époque, car ils remettaient encause la supradictature de l'ADN (acide dés-oxyribonucléique) sur la vie cellulaire et lais-saient présager l'existence d'enzymes capablesde véhiculer des informations vers l'ADN etnon seulement à partir de l'ADN comme l'im-posait le dogme. Aussi nos recherches furenttrès mal accueillies. Il fallut attendre... dix-septans pour que des chercheurs américains confir-ment (et s'attribuent) la mise en évidence d'en-zymes capables de copier l'ARN en ADN chezles bactéries et que les antisense RNA soient àla mode, ce que nous avions postulé dès 1975.(...)»Beljanski poursuivit donc ses travauxdans la voie définie et put bientôt dis-poser d'ARN-fragments stimulateursqu'il appela RLB (Remonte-LeucocytesBeljanski). Il obtint alors la preuve ex-périmentale que ses RLB redonnaientrapidement une formule sanguine nor-male à des organismes dont une partieimportante des globules blancs et desplaquettes avait été détruite. C'étaitformidable ! Et les Beljanski nous pré-cisent : «Sans leucocytes, l'organisme est àla merci de toutes les infections qui traînentaux alentours ; sans plaquettes, il est à lamerci d'hémorragies. Nous pûmes mettre enévidence que la prise perlinguale (par voie oralesous la langue) des RLB n'avait aucun effettoxique (comme ceci fut confirmé par plusieursexpertises toxicologiques).En outre, les RLB n'entravaient pas l'effet thé-rapeutique des médicaments

Mirko Beljanski dans son laboratoire

anticancéreux classiques, administrés enmême temps. En fait, ils entravaient la des-truction des bonnes cellules du sang, des cel-lules utiles, mais n'entravaient pas ladestruction des cellules cancéreuses. Nouspûmes montrer le pourquoi de cette heureusepropriété : ils n'ont pas d'affinité pour les cel-lules malades (malignes) ; ils ne reconnaissentque les cellules saines du sang (et leurs ADN).Au point qu'ils peuvent être utiles lors des trai-tements des leucémies, les drogues chimiquesdétruisant les cellules cancéreuses du sang, lesARN-fragments protégeant les cellules saines.Le mécanisme moléculaire de cette reconnais-sance spécifique a été décrit dans diverses pu-blications scientifiques et certaines revues deplus large diffusion».«Au mois d'octobre de 1989, on commença àparler beaucoup de Beljanski. TFI l'accueillità l'émission «Ex-Libris» le 11 octobre,«Paris-Match» publia un document de 8pages dans son N° 2108 du 12 octobre et cemême jour il était sur RTL et France-Inter. Le13 octobre, Beljanski avait aussi les honneursde «La 5», avec un sondage faisant apparaîtredans le public sa crédibilité à hauteur de 83 %.Un record ! Mais le point d'orgue de cette ou-verture médiatique fut donné dans «Le Pari-sien» du 13 octobre par Marcel Jullian,écrivant notamment : «S'abstenir d'informerquand on est journaliste, c'est comme ne pasvenir en aide quand on est citoyen (...) Si Mo-nique et Mirko Beljanski ont raison partielle-ment ou en totalité, raison pour dans dix ansou pour demain, et que des gens continuent àmourir faute de leurs soins, qui traduira-t-onen justice ?» (Rappelons que Mirko Bel-janski fut l'auteur, seul ou en collabo-ration avec d'autres chercheurs, de 132publications scientifiques effectuéesde 1949 à 1996).A St Prim, dans l'Isère, Beljanski ins-talla son laboratoire, dans lequel il putmettre au point des produits dépour-vus de toxicité dont l'efficacité étaitétablie dans des cas graves de canceret de sida et il en fournit à de nom-breux médecins et malades. C'en étaittrop ! Il fallait faire taire l'impie ! Le 9octobre 1996, à 6 h du matin, le petit

village de St Prim est cerné par d'im-pressionnantes forces de police.Toutes les issues du village sont blo-quées par des barrages équipés deherses et les commandos du GIGNarmés et cagoulés se préparent à inter-venir. Les villageois ébahis supposentqu'un gang de dangereux truands ouun groupe de terroristes sanguinairess'est dissimulé quelque part entreleurs maisons. Ils apprendront un peuplus tard avec stupéfaction qu'il s'agis-sait seulement de saisir toutes les«preuves» des activités prétendues «il-légales» de Mirko Beljanski, c'est-à-dire tous ses dossiers, tous lesproduits confectionnés, sans oublierles sacs d'écorces de plantes servant àleur préparation. Cette opération oc-cupa sur tout le territoire national prèsde 200 gendarmes et membres duGIGN, dont 80 au seul siège de l'Asso-ciation. Les sbires firent irruption chezdes médecins, des pharmaciens, desmalades, chez les amis et les membresde la famille du chercheur, avec autantde détermination que s'ils croyaientdétruire un réseau de trafiquants decocaïne. C'était plus que n'en pouvaitsupporter un honnête homme ayantpassé toute son existence à travaillerpour que la médecine soit enfin capa-ble de lutter efficacement contre lesmaladies dégénératives qui sont lefléau des temps modernes. Mirko Bel-janski mourut le 28 octobre 1998, etGérard Weidlich, son patient devenuson ami et Président du CIRIS, décrivitainsi sa fin, au cours de l'éloge funèbrequ'il prononça le 30 octobre :«... C'est l'accumulation de tous ces stress nui-sibles qui l'ont conduit à une troisième rechutefatale. Alors il a décidé d'arrêter tout traite-ment, de refuser tout soin, et même de s'ali-menter, signant ainsi un rapide décès car laqualité était toute sa vie. N'ayant plus lesmoyens ni la force de poursuivre ses recherches,indigné d'être privé de parole et de liberté parun pouvoir cynique et méprisant les faits, cettevie-là ne l'intéressait plus. Le choix de son dé-

part est l'exact reflet de son amour pour unevie pleine et entière. (...) En provoquant unemultitude de chocs psychologiques graves chezun homme honnête et généreux, on peut leconduire sournoisement à une autodestructioninconsciente. On peut en conclure que le crimeparfait existe et qu'il n'y aura aucun respon-sable de la mort programmée d'un chercheurtrouveur uniquement coupable d'être capable»Aujourd’hui, peu à peu, on commenceà rendre justice à Mirko Beljanski. De-puis son décès, son épouse et sa filleétaient poursuivies par l’administra-tion fiscale. Or, voici un extrait d’un message quevient de m’adresser, le 6 décembre2011, Mme Monique Beljanski : «Nous sommes heureux de porter à votreconnaissance le dernier arrêt (sept/oct 2011)de la Cour d'appel de Paris, qui vient de dé-bouter l'administration fiscale, en déclarant(après 15 années de procédure !) que celle-cin'a pas justifié le fondement de ses poursuites.Après nous avoir empoisonné la vie (celle demon mari jusqu'à sa mort en 1998) et lamienne pendant toutes ces années, après avoirsaisi le pavillon qui nous avait servi de centrede recherche, obligé de vendre à la hâte l'ap-partement de mes parents, l'administrationvient de m'accorder un dégrèvement pour plusd'un million d'euros !».Espérons que cet heureux dénoue-ment n’est que le début d’une vérita-ble réhabilitation de l’un de nos plustalentueux chercheurs.

Pierre Lance Directeur de la revue de prospective «L’Èrenouvelle», fondée en 1980 (Spécimen contre2 timbres lettre, BP 80 171, 06 407 Cannescedex).http://lerenouvelle.pagesperso-orange.fr/pub

Pour mieux connaître les produits Beljanski :Natural Source Ltd - 315 Madison Avenue,16th Floor - New York, NY 10017 USA. Tél : 00 1 212 308 7066 (attention aux 6heures de décalage horaire). Télécopie : 00 1 212 593 3925. Mail : [email protected] : http://www.natural-source.com

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