Dossier N° 221 - JUILLET/AOUT 2011 Vacances faciles …€¦ · chien : la retraitée s’est vue...

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Vacances faciles de A à Z La revanche des “pas de chance” N° 221 - JUILLET/AOUT 2011 N° 221 - JUILLET/AOUT 2011 Maison de retraite Dossier

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Vacances faciles

de A à Z

La revanche des “pas de chance”

N° 221 - JUILLET/AOUT 2011N° 221 - JUILLET/AOUT 2011

Maison de retraite

Dossier

Fondation Assistance aux animaux2

S o m m a i r e n ° 2 2 1

Page 6À Pont-Saint-Esprit,la revanche des “pas de chance”

Zoom

DIRECTION - REDACTIONADMINISTRATION23, av. de la République, 75011 ParisTél. : 01 40 67 10 04. Fax : 01 44 17 90 01

Directeur de la publication :Arlette-Laure Alessandri, Administrateur de la Fondation ASSISTANCE AUX ANIMAUXRédacteur en chef :Luisa FerraraCoordination : Benoît GuysMaquette, réalisation :IDE EDITION, 33, rue des Jeûneurs, 75002 ParisMaquettiste : Bruno BernardetPhotogravure et impression :Imprimerie Rivet - LimogesDépôt légal à parution.

Reproduction interdite. Les articles publiés n’engagent que leurs auteurs.

Ce numéro comporte un encart agrafé de4 pages non paginées.

Crédits photos. Couverture : AAA. 2. AAA. 3. DR. 6. AAA. 7. AAA. 8. AAA. AAA. AAA.AAA. 9. AAA. AAA. 10. AAA. AAA. AAA. AAA.AAA. 11. AAA. AAA. 12. AAA. AAA. AAA. AAA.AAA. 13. AAA. AAA. AAA. AAA. 14. AAA. AAA.AAA. AAA. AAA. AAA. 15. AAA. AAA. AAA.16. AAA. AAA. AAA. AAA. 17. AAA. AAA. AAA.18. L214. 19. Bios. 20. L214. 21. Dreamstime.22. Fotol ia. Dreamstime. Dreamstime. 23. Dreamstime. Dreamstime. 24. Dreamstime.Dreamstime. 25. Fotolia. Fotolia. Dreamstime.26. Dreamstime. Dreamstime. 27. Dreamstime.Dreamstime. Dreamstime. 28. Fotolia. Dream-stime. Fotolia. 29. Dreamstime. Fotolia. Fotolia.30. Dreamstime. Dreamstime. 31. Dreamstime.32. Fotolia. Fotolia. Fotolia. 33. Fotolia. Fotolia. Fotolia. Fotolia. 35. DR. 4e de couver-ture : DR. Dessins. Christophe Le Sueur.

● Page 3 Édito

Le droit de nous taire ?

● Page 4 Actualité

Les brèves du monde.

● Page 6 Zoom

À Pont-Saint-Esprit, la revanche des “pas de chance”.

● Page 18 Protection

Souffrance animale.

Non au hallal et casher forcés.

● Page 21 Dossier

Vacances faciles avec eux.

● Page 31 Pratique

Bon à savoir.

● Page 34 Petites annonces

● Page 35 Lire

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Le droit de nous taire ?Fausses rumeursSi certains ont fait courir le bruit que la puce électronique

serait désormais le seul moyen d’identification des ani-maux, cette rumeur est parfaitement fausse.En France, le tatouage est et reste la méthode légale la plussûre pour identifier nos chiens et nos chats, et cela mêmeaprès 2012 et pour toute la vie de l’animal. Pour le passage des frontières intracommunautaires égale-ment, tous les animaux tatoués avant le 3 juillet 2011 peu-vent circuler librement avec le seul tatouage (cela concerne12 millions de chiens et chats). Seuls les animaux tatoués après le 3 juillet 2011 qui garde-ront leur identification partatouage valable en Franceauront besoin en plus d’unepuce pour se rendre à l’étranger. Un mot encore des vaccina-tions : la vaccination contre larage n’est pas obligatoire enFrance sauf pour les chiens decatégorie 1 et 2 (pittbulls etmolosses assimilés) et pour alleren Angleterre. Alors relisons lestextes avant de céder à la coû-teuse panique organisée.

À nous la honteC omment est-il possible que la France soit désormais

inscrite au patrimoine culturel immatériel sous la ban-nière ensanglantée de la corrida ? Même les Espagnols qui ontinventé cette sinistre torture en arène, mettant en scène unhomme déguisé portant épée et un taureau blessé à maintesreprises pour ne plus présenter le moindre danger lors de lamise à mort, n’ont pas osé revendiquer de récompense pourcette pratique odieuse. Profil bas. À nous la honte de clameraux yeux du monde entier que nous confondons barbarieet civilisation. Honte à notre ministre de la Culture qui arelayé cette mascarade, comme si la France n’avait d’autres tra-ditions dont on pouvait s’enorgueillir. Ils étaient 1200 ceuxqui, écœurés par cette distinction douteuse, se sont rassem-blés le 28 mai dernier à l’appel du collectif anti corrida. Ils ontdénoncé, au cours d’une manifestation parisienne, une mesurehonteuse et réclamé, avec 50 députés œuvrant à l’Assem-blée, “le retrait immédiat de cette inscription inique”. Pasune ligne dans la presse muselée le lendemain. Alors, commele taureau sacrifié, nous n’aurions que le droit de nous taire ?

É d i t o r i a l Frédérique Césaire, journaliste

Rendez l’inscription, M. le Ministre, car les Français, loindes commissions fantaisistes et des pirouettes politiciennes,n’en veulent pas : ils ne se reconnaissent pas dans cette accep-tion frelatée de leur pays !Plus d'informations sur le site www.rue89.fr

Des rituels dangereuxL e droit de se taire encore, quand l’abattage rituel pro-

gresse de jour en jour dans un pays où l’étourdissementpréalable est pourtant la règle légale ? Les partisans de cetabattage à la fois cruel, suranné et dangereux en termes

de santé publique, s’enor-gueillissent publiquement que“les lobbies musulmans, juifs etdes industriels de la viande peu-vent faire pression sur le gouver-nement” . À l ’heure où lachambre basse du parlementnéerlandais adopte un texte deloi visant à interdire l’abattagerituel des animaux aux Pays-Bas, à l’heure où la Norvègerend obligatoire l’étourdisse-ment préalable des animaux deboucherie, pour des raisons à la

fois éthiques et de santé publique, la belle assurance deces mêmes lobbies risque toutefois d’être mise à mal :l’intrus, c’est la bactérie E coli, celle qui a tué plusieurspersonnes sur notre territoire comme dans les pays limi-trophes. Nous n’avons cessé depuis le 10 novembre 2010de tirer la sonnette d’alarme, mettant en garde l’attentiondes dirigeants sur le risque sanitaire induit par la pratiquede l’abattage rituel. L’égorgement à vif, qui interdit la liga-ture de l’œsophage des animaux sacrifiés, entraîne un dan-ger potentiel pour la santé humaine, certains gènes d’ori-gine digestive risquant d’être retrouvés dans des pièces dedécoupe ou dans des steacks hachés préparés avec elles.Le danger aujourd’hui n’est plus potentiel. Dans les hôpi-taux, des consommateurs, empoisonnés par de la viandeimpropre à la consommation luttent contre l’infection,d’autres n’ont pas pu sauver leur vie. Faut-il que les cas semultiplient encore et encore pour que les pouvoirs publicsse décident à bouger ? L’intoxication de toute une popu-lation pour éviter d’affronter les lobbies de l’argent et lescomportements cruels ne sauraient perdurer plus avant :c’est la santé des Français qui est en jeu. ■

Les brèves du mondeA c t u a l i t é s

Coffrets cadeauxO n connaissait les coffrets cadeaux permettant de s’offrir un massage ou un tour en montgolfière.

Désormais, il en existe un qui s’adresse aux amoureux des animaux d’Île-de-France. Pasmoins de 70 activités sont proposées autour de l’animal, pour faciliter votre vie ou la sienne : toi-lettage, garde, soins, promenade, séance avec un comportementaliste ou un éducateur, pension,portrait, parc de loisir… Un très large éventail d’activités regroupées au sein d’un coffret qu’on seprocure à l’avance et qu’on utilise quand on le veut sur une année. Une excellente idée à s’offrirou à offrir. Coffret Services, 49 €, à la boutique de www.animalinfos.fr ■

Victimes collatéralesL es violences conjugales font

des victimes collatéralesprévisibles : ce sont les animauxdomestiques présents dans lesfoyers où règne la mésentente.Souvent, le conjoint violent s’enprend à l’animal pour blesserencore davantage son épouse.Et d’après une étude cana-dienne, un nombre non négligeable de femmes battuesrefusent de quitter leur domi-cile si elles se trouvent dansl’impossibilité d’emmener leurchien ou leur chat. La provincedu Nouveau-Brunswick auCanada leur offre depuis 2010une solution : dans les treizefoyers d’hébergement tempo-raire qui accueillent les femmesbattues sur son territoire, lesanimaux sont désormais bienve-nus. Une initiative que l’onaimerait voir étendue partout. ■

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Mortelle prisonC’est un gadget imbécile, une invention

chinoise que les distributeurs aime-raient exporter : on trouve aujourd’hui surle marché chinois des porte-clefs “vivants”.Au bout de la chaîne, une poche remplie deliquide dans lequel est emprisonné un petitanimal : poisson rouge ou tortue, piégédans une eau oxygénée et colorée où il nesurvit que quelques jours. Piège à touristesqui ne réfléchissent pas et qui n’ont aucuneréticence à payer 1,50 dollar pour ce sinistrejoujou. Affligeant. ■

Vol à l’arrachéUne femme a été agressée au pied de son

immeuble, au Havre, alors qu’elle sortait sonchien : la retraitée s’est vue entourée de quatreindividus cagoulés qui l’ont violemment pousséeavant de sectionner la laisse de son york avec uncutter. L’animal, âgé de 18 mois, n’a pas étéretrouvé. Lorsque sa propriétaire a porté plainteau commissariat, elle a appris que trois vols simi-laires avaient déjà été perpétrés. Les policiers pen-sent que les chiens sont revendus, ou alors qu’ilssont utilisés comme reproducteurs dans des éle-vages clandestins. ■

Suisse 1,France 0L es Suisses ont une politique

de protection animale bienplus avancée que la nôtre :d’après une récente étude, ils sontmême leaders européens en cedomaine. Chez eux, et contraire-ment à la France, la castration à vifdes porcelets est interdite, elle nese pratique que sous anesthésie.Si en France, les truies sont éle-vées en cage, en Suisse, ellessont détenues par groupes. Lesbovins ne peuvent pas passer leurvie enfermés, ils doivent sortir auminimum 90 jours par an. Lespoules pondeuses ne peuventpas être élevées en cage et la pro-duction de foie gras n’est pasautorisée. Tout manquement estimmédiatement sanctionné carles sociétés de protection, les ser-vices vétérinaires et les éleveurssérieux font ensemble une chasseefficace aux brebis galeuses. Unexemple à suivre ? ■

Histoired’amourI l est monté à Paris

pour travailler : Tagliodes genêts, un gentil Baudet du Poitou, a prisses quartiers à la Ménage-rie du Jardin des Plantesoù il déplace les balles defoin, distribue le courrierdu Museum, arrose lesjardins… Il s’est très vite habitué à son nouvel environnement, d’autantplus facilement d’ailleursqu’il partage l’enclos d’unecollègue nommée Olive.Il paraît que ça a été lecoup de foudre entre lesdeux co-locataires… ●

Les animaux en vacancesTripAdvisor TM, le plus grand site d’avis de

voyage, a eu l’idée aux dernières vacances de son-der 1 825 Européens (dont des Français) pourconnaître leurs comportements en voyage avec ousans leurs animaux. Il en ressort que 68 % des per-sonnes interrogées partent sans leur animal, préfé-rant le faire garder et ils considèrent que les hôtelsne leur font pas la vie belle avec leur compagnon.Parmi les 32 % qui emmènent leur Titi dans leursvalises (souvent uniquement en France d’ailleurs), ladestination estivale, c’est la famille ou les amis (48 %)ou la location de vacances (28 %). ■

Pauvres lapinsEn France, 40 millions de lapins sont victimes

chaque année de l’élevage intensif pratiquéen cage. On compte environ 6 000 lapins parexploitation, qui ont une durée de vie moyennede deux mois et demi. Mais dans quelles condi-tions ? Ils disposent pendant ce laps de temps dela surface d’une feuille de papier A4 pour “vivre”.Les mauvais traitements ne sont pourtant pasune fatalité : en Suisse, les cages sont deux foisplus grandes qu’en France et les viandes issuesd’élevages qui ne respectent pas les normes éti-quetées comme telles. Et en Autriche, à partir du1er janvier 2012, les cages seront tout simplementinterdites. ■

MerciDianeE lle s’appelle Diane et c’est

un beagle croisé épa-gneul. C’est surtout une petitechienne de chasse qui n’ajamais vécu dans la maisonde ses maîtres, mais qui les asauvés d’une mort certaine ensignalant un incendie pen-dant la nuit. Il est minuit àFontès (Gard) quand Diane,qui a repéré un foyer d’incen-die dans la maison, décide depousser la porte et de courirjusqu’à la chambre de sa maî-tresse qui dormait profondé-ment. Ses gémissements et sescoups de patte répétés ontfinalement raison du sommeilde la propriétaire : compre-nant la situation d’autantplus vite que l’odeur de fuméeenvahit la maison, elle se pré-cipite dans la chambre oùdormaient ses enfants et lesmet à l’abri avant d’alerter lespompiers. Sans Diane, cetépisode aurait eu des consé-quences épouvantables… ■

Tortue en périlElle intriguait depuisplusieurs semaines par sesfréquents retours à lasurface du lac Hoan Kiem enplein centre d’Hanoï(Vietnam) : la tortue géantedu lac, d’autant plus chèreaux habitants de la villequ’elle est le symbole deleur indépendance, a alertéses admirateurs par uncomportement anormal.Vétérinaires etadministrateurs de la ville se sont penchés sur son caset ont conclu qu’elle étaitmalade et qu’il fallait la tirerde son habitat pour lasoigner. Cinquanteplongeurs ont été désignéspour la capturer en douceuret on a vite déterminé lesraisons de son mal-être :elle présentait denombreuses blessurescausées par les hameçonsdes pêcheurs qui partagentavec elle son habitat.Aujourd’hui elle va bien,mais les pêcheurs sonttoujours à proximité…

La main dans le sacLe calvaire d’une éléphantede cirque vient de prendrefin grâce à l’interventiond’une association de défensedes animaux qui a réussi àfilmer les sévices dont elleétait quotidiennementl’objet. Anne, 53 ans,attachée depuis 1957 à uncirque itinérant anglais, avaitété mise à la retraite,s’attirant ainsi l’ire de sasoigneuse, mécontented’avoir à prendre soin d’unanimal qui n’était plus vitalpour le spectacle. Elle s’estmise à la frapperrégulièrement et une équiped’Animal DefendersInternational a réussi àtourner une vidéo de sondéchaînement de violences.Le film mis en ligne surInternet a provoqué un tolléet les propriétaires du cirqueont été contraints de céderAnne au parc animalier deLongleat, à Warminster, oùon prend désormais soind’elle avec tendresse.

T é l e x

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Heidi superstarE lle reçoit autant de visites qu’une rock star et cer-

tains font le déplacement à Leipzig (Allemagne)uniquement pour la voir ! L’opossum Heidi est née auzoo de la ville et elle présente la particularité de lou-cher, ce qui la rend reconnaissable du premier coupd’œil : elle est donc l’objet d’une engouement que lesAllemands n’avaient plus connu depuis l’avènementde l’ourson Knut et on lui voue une admiration quitourne au culte. Heidi a sa page Facebook où ellecompte 265 000 amis et on a composé une chansonen son honneur. Qui dit mieux ? ●

Gare aux contrefaçons

On trouve tout sur le net, y compris des médicaments contrefaits de mauvaise qualité qui font plus de malque de bien à leurs utilisateurs, lesquels ont été séduits par leur prix sans voir plus loin que le bout de leur

nez. Jusque-là ces ersatz n’exploitaient que la médecine humaine. Or depuis peu, on trouve aussi des médica-ments vétérinaires en ligne et les praticiens tirent la sonnette d’alarme : l’automédication avec des produits nongarantis ne donne pas de meilleurs résultats sur les animaux que sur les humains… ■

sur la FondationZ o o m

À Pont-Saint-Espritla revanche des “pas de chance”grâce à la donationde Mme Raymond

Ils sont âgés. Ils onttrois pattes ou un œilfermé. Et pas unrepas sans les médi-caments qui leur permettent de vivreleur 3e âge au mieuxde leur forme. Pen-sionnaires à Pont-Saint-Esprit, la mai-son de retraite desvieux toutous crééepar la FondationAssistance aux Ani-maux il y a une ving-taine d’années, ils ytrouvent ce que la vieleur a refusé dans lepassé : un foyer, del’amour, de la stabi-lité. Jusqu’au bout deleur existence.

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Le petit château des chiens, une maison de retraite créée par la Fondation Assistance aux Animaux grâce à la donation de madame Hélène Raymond.

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Fondation Assistance aux animaux

Z o o m

M oyenne dʼâge 14 ans. Maisle poil brille et lʼœil sʼallumepour une friandise ou une

caresse. Ils sont jaloux de leur coussinau soleil, de leur place dans la maisondu patron, de l̓ attention dont ils font l̓ objet.Comme les enfants, ils veulent être lepremier, le plus considéré, le plus gâté. Etcomme les enfants, ils acceptent finale-ment de bonne grâce de céder leur tour,dʼattendre un peu, de partager… Lespapys et mamies de Pont-Saint-Esprit

ont tous une histoire navrante qui les apoussés vers ce refuge du Gard où onleur fait désormais la vie douce. Cʼest leroyaume des “pas de chance” qui nʼontjamais trouvé leur place pendant leur jeu-nesse et leur maturité : des années dechenil sans adoption, une vie de repro-ductrice en cage sans lumière et quasi-ment sans soins, des années de reléga-tion enchaîné au fond dʼun jardin, descoups, des privations, des sévices. Telétait lʼordinaire de la majorité des pen-

sionnaires avant de gagner leur ticketpour Pont-Saint-Esprit. Dʼautres sontorphelins ou en passe de lʼêtre, âgés,malades parfois. Tous sont arrivés lemoral en berne et le corps en loques,absents, inquiets, méfiants, mourants.Ici, sur les deux hectares et demi où ilnʼy a ni boxes ni grilles, Ludovic, ancienberger reconverti dans la protection ani-male, et son équipe leur insufflent à nou-veau le goût de la vie. De la confiance etde la tendresse.

La revanche sur une viede misère

“Ils sont comme des jeunes, mais enmoins vifs et moins rapides, c’est tout.”Ludovic aime chacun dʼentre eux commeun père. Attentif à leurs plaisirs, à leursbobos, à leurs changements de com-portement. “L’objectif, c’est de devancerleurs petits problèmes. À leur âge, toutva très vite et quand ça ne va pas, ils selaissent partir très rapidement. Mon objec-tif, c’est qu’ils soient heureux, qu’ils aientune petite revanche sur leur vie de misèrepassée. Auprès d’eux, je m’épanouis.”

La botte secrète de Ludovic, cʼest une alimentation variée, qui tente cesmuseaux gris dont le flair sʼest envolé.Croquettes au saumon pour les uns(on évite la viande qui peut être sourcedʼallergies alimentaires), menus Césarparce quʼils le valent bien, blancs de

Libres d’entrer et de sortir, de se promener dans le parc ou d’aller patauger dans le bassin !

La maison de retraite de Pont-Saint-Esprit

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Tous sont arrivés le moral en berne

et le corps en loques,absents, inquiets,

méfiants, mourants.Ici, sur les

deux hectares etdemi où il n’y a ni

boxes ni grilles, onleur insuffle à

nouveau le goût de la vie,

de la confiance et dela tendresse.

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poulet pour dʼautres. Celui-ci est“remonté” avec une pâtée énergétiqueen boîte et deux diabétiques se régalentdu repas maison à base de haricotsverts, fromage blanc, steack haché etquelques gouttes dʼhuile : entre deuxpiqûres dʼinsuline à 12 heures dʼinter-valle, Charlie, 15 ans, lʼépagneul aban-donné par son ex-maître chasseur etMistral, le caniche arraché à la caveoù on le maltraitait plus quʼon ne lenourrissait, vivent comme des pachasdans leur paradis de Pont-Saint-Esprit.

Bien sûr, il y a des clans. Ceux qui dor-ment au manoir et ceux qui ont choisi lacuisine. Quelques irréductibles persistentà coucher à la belle étoile, trop marquéspar leur vie dʼavant pour se reconvertiren chiens de salon. On leur a aménagédes niches spacieuses pour les mettre àlʼabri des intempéries et on leur a faitdécouvrir quʼun coussin, cʼest plusagréable que la terre battue. Ceux quiperdent un peu la tête, désorientés parlʼâge, on les emmêne gentiment lors dela ronde de 23 heures, pour les coucherconfortablement à l̓ intérieur. Ils partagentles jeux, les animations, les repas par-fois, mais chacun veille sur son lit : cʼestun élément personnel de la plus hauteimportance quʼon rejoint le soir oreillesdressées et queue en métronome. Lesintrus nʼont quʼà bien se tenir !

Des chiens “baratineurs”À Pont-Saint-Esprit, il y a des “per-

sonnages”. Comme Wolf, la mascotte,un berger allemand croisé gronendal. Undominant boute-en-train, auquel riennʼéchappe. Sujet à des crises dʼacné, ilexpérimente avec succès un traitement àbase de bains et ne perd rien de sa vita-lité. Sa spécialité, cʼest de déclencherdes concerts dʼaboiements. La force etla persistance de ses propres jappementsentraînent la majorité des 40 pension-naires à joindre leur voix à la sienne. Chefdʼorchestre dʼune chorale improvisée, ilest toujours prêt à organiser un spec-tacle…

Autre figure de la maison de retraite,Chouchou, 13 ans et demi, transfuge deCorse, un chien hyperactif malgré sapatte postérieure droite raide. Tout lʼinté-resse, tout le passionne et son objectif,cʼest dʼêtre partout à la fois. Donc il passeson temps à courir dʼun endroit à lʼautre,langue pendante, œil allumé. Et malgréson handicap, il est le premier à lacourse : derrière la balle, pour aller auxnouvelles ou pour distancer ses compa-gnons. En même temps, il ne regardepas vraiment où il met les pattes. “C’estnotre Gaston Lagaffe, se réjouit Ludovic.Si on trouve une empreinte de patte dansle ciment frais, on sait que c’est lui !”

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En été, le bassin est le lieu de rendez-vous incontournable. Toutes et tous viennent s’y ébattreà un moment ou à un autre de la journée.

La maison de retraite de Pont-Saint-Esprit

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Ce qui saute aux yeux, cʼest que leschiens de Pont-Saint-Esprit sont heureux.Ils avancent paresseusement dʼun pointà l̓ autre, cherchant le meilleur angle pourune sieste au soleil ou pour observer ducoin de l̓œil les allées et venues de Ludo-vic et de ses aides. À la moindre alerte,ils viennent se frotter contre leurs jambesamies, histoire de rappeler à ces humainstoujours occupés à un quelconque bri-colage, un quelconque nettoyage, unquelconque nourrissage, quʼil est tempsde leur gratter la tête ou le flanc tandisque leur patte arrière sʼagite en un mou-vement réflexe comique. Leur soif decâlins est inversement proportionnelle àleur âge. Ils se bousculent gentiment pourmonter au créneau, en regardant Ludo-vic, Céline et Charlotte avec les yeux deChimène. Ils ont leurs coups de cœur etnʼont pas hésité à faire le siège de leurpréféré. Ludovic appelle ça “baratiner”.

“Elles sont chez elleschez moi”

En principe les chiens dorment dansleur bâtiment ou dans le dortoir du manoir.Mais Titi, cocker croisé de caniche avaitdʼautres ambitions : le 2e étage de la mai-son, aux côtés de Céline. Et pour parve-nir à ses fins, une stratégie simple : cam-per sous le nez de Céline, sans bouger,

Les papys et mamies de Pont-Saint-Esprit onttous une histoire navrante qui les a poussésvers ce refuge du Gard où on leur fait désor-mais la vie douce. C’est le royaume des “pasde chance” qui n’ont jamais trouvé leur place

pendant leur jeunesse et leur maturité.

Il faut une alimentation variée pour tenter ces museaux gris dont le flair s’est envolé. Croquettes au saumon pour les uns, menus César parce qu’ils levalent bien, blancs de poulet pour d’autres. L’un se régale avec une pâtée énergétique en boîte tandis que deux diabétiques se régalent du repas maison àbase de haricots verts, fromage blanc, steack haché et quelques gouttes d’huile.

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sans manifester le moindre intérêt pourautre chose quʼelle. Indifférent aux frian-dises, aux regroupements canins, auxjeux, Titi est resté assis sur son derrière,des jours durant, devant la porte de sonélue. Cʼest un orage terrible qui lui a faitgagner la partie : malgré des trombesdʼeau, il est resté assis à la même place,sans gémir, sans pleurer, mais sans faillir.Bien entendu Céline est allée le chercheret bien entendu, ils ne se sont plus quittés.

Ludovic, ce sont surtout les filles quilui font la cour. Comme les trois grâcesvenues du refuge de Villevaudé où il futen poste avant de rejoindre la maison de

retraite : Laura lʼépagneule, sa copineRoxane et Camembert, une damebichon, ont déployé tous leurs sortilègespour se faire admettre au domicile dupatron. Il les avaient connues en Seine-et-Marne, souffrant de carences alimen-taires, la peau largement dépilée, lesmembres raides dʼavoir passé étés ethivers au fond dʼune casse automobileinsalubre et il les avait amenées à Pont-Saint-Esprit dans ses bagages, pour yfinir leur vie tranquillement. Ces damesont alors entrepris une entreprise deséduction sans pareille. Remplumées, lepoil brillant, l̓ œil tour à tour coquin et sup-

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Ce qui saute aux yeux,c’est que les chiensde Pont-Saint-Esprit

sont heureux. Ils avancent

paresseusement d’unpoint à l’autre,

cherchant le meilleurangle pour une sieste

au soleil ou pourobserver du coin

de l’œil les allées et venues de leur

protecteurs.

La maison de retraite de Pont-Saint-Esprit

Les repas, distribués deux fois par jourpour ne pas encombrer des estomacsfragilisés et pour permettre la prisefractionnée des médicaments, sont lemoment de repérer les petites misères.Tout changement de comportement estpris en compte. Et au moindre doute,visite chez un des trois vétérinaires.

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pliant, elles ne lui ont pas laissé uneseconde de répit jusquʼà ce quʼil leurlaisse franchir la porte de ses apparte-ments privés : “Je l’ai vécu comme unepetite adoption, se souvient-il, ému. Ellesn’ont pas connu de foyer en dehors durefuge, mais elles se sont trouvées chezelles chez moi.”

Manger, dormir, se promener, se fairecaresser, cʼest là le programme quoti-dien des pensionnaires. La sieste est uneactivité qui connaît 100 % dʼadeptes. Aumanoir, à la cuisine, dans les niches,dehors, sur un coussin ou à même laterre, des ronflements sonores sʼélèvent

de tous les coins. On dort du sommeil dujuste, on rêve, on agite la patte et les yeuxroulent sous les paupières.

Un trio de jeunes animateurs canins

Deuxième activité avec un taux deremplissage maximal au village vacancesdu 3e et 4e âge : les repas. Ludovic et sesaides ont opté pour une distribution enarc de cercle, afin de pouvoir garder unœil sur chacun des convives. Les timidesqui nʼosent pas sʼapprocher voient leurassiette portée à domicile. Le repas, cʼest

l̓ occasion dʼadministrer les médicamentscourants. Sur 40 gamelles, i l y a35 feuilles de soin à honorer ! La distri-bution a lieu sous le regard lourd deSamara, une grande beauceronne tou-jours en alerte, qui ne quitte pas des yeuxle seau où transite la nourriture avantdʼêtre partagée. La dernière assiette rem-plie, elle se précipite pour faire son office :la vaisselle à grands coups de languegourmands.

Les repas, distribués deux fois par jourpour ne pas encombrer des estomacsfragilisés et pour permettre la prise frac-tionnée des médicaments, sont le

Les petites intentions, telles les friandises, ont toujours un franc succès.

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moment de repérer les petites misères.Tout changement de comportement estpris en compte. Et au moindre doute,visite chez un des trois vétérinaires. Lepremier prend en charge les bobos. Lesecond soigne virus et maladies diverses.Et le troisième, versé en ostéopathie, faitdes miracles sur lʼarthrose des pension-naires de la maison de retraite. Il faut lesvoir poser leur tête sur son bras pendantquʼil les manipule, témoignage deconfiance et de soulagement.

Leur âge les a rendus casaniers etcʼest avec un temps de retard quʼilsrépondent aux sollicitations pour jouer.Balles, petits jouets, tuyaux en plastiquesont à leur disposition, mais les pen-sionnaires se contentent en général demonter la garde à côté. Les animalièresinitient alors des séances interactivespour les engager à prendre un peudʼexercice. Et elles ont des alliés depoids : le trio de “jeunes” animateurscanins (7 à 12 ans) que Ludovic a voulusur le site pour empêcher les anciens desʼencroûter. Samba la labrador, Pepsi lagriffon-fox terrier et Astro que son pro-priétaire, légataire de la Fondation, alaissé orphelin, viennent taquiner genti-ment leurs aînés. Quelques papysoublient leurs rhumatismes pour sejoindre à eux lʼespace dʼun instant.Dʼautres profitent de la piscine, un bassinde 8 mètres de diamètre empli de 20 cmdʼeau…

Les “jeunes” ont également aidé des“cas sociaux”. Tels Hercule et Sensée,des rottweilers enlevés à Paris à leur pro-priétaires et depuis consignés des annéesen box. Ludovic voulait quʼils connais-sent la liberté sur leurs vieux jours. Il lesa dʼabord installés dans un enclos de20 m2, les a promenés en laisse avec lespensionnaires les plus sociables, avant depouvoir les lâcher avec les autres.Aujourdʼhui, ils mangent et dorment tou-jours dans leur enclos privé (leur chez-eux !) mais ils passent toute la journéeavec les autres pensionnaires et partici-pent sans entrave à toutes les activités.Pari gagné !

Les petits couples du refuge

Pour la promenade quotidienne entous cas, il nʼy a pas de défection. À13 h 30, queues frétillantes et œil vif, toutle monde est prêt pour le parcours. Une

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La toilette hebdomadaire, c’estchacun son tourdans la baignoire.

Manger, dormir, se promener, se faire caresser, c’est là le programme quotidien despensionnaires. La sieste est une activité qui

connaît 100 % d’adeptes. Au manoir, à la cuisine, dans les niches, dehors, sur un

coussin ou à même la terre, des ronflementssonores s’élèvent de tous les coins.

La maison de retraite de Pont-Saint-Esprit

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grande bande joyeuse se forme en atten-dant le signal du départ. Soixante minuteschrono de marche aux environs de larivière qui se jette un peu plus loin danslʼArdèche. La troupe aboie, avance dansun joyeux désordre. Pas question de raterle point fort de la journée et ce nʼest pasla pluie qui ralentit les ardeurs. Là encore,les animateurs en profitent pour vérifier lescomportements : celui qui traîne la patteanormalement, celui qui se trompe dechemin, celui qui semble avoir un soucide santé. Aucun signal dʼalerte nʼéchappeaux anges gardiens des promeneurs.Même les sept chiens aveugles partici-pent : à leur arrivée à la maison deretraite, ils ont mis une semaine à prendreleurs repères. On les enfermait la nuitaprès la ronde de 23 heures afin quʼilsne se perdent pas dans le parc etaujourdʼhui, ils sont à lʼaise comme sʼils yvoyaient…

Sieste concertée au retour de lʼexer-

cice : Samba la labrador rejoint Belle, unecroisée beagle retirée à son maître chas-seur qui lʼavait bannie au fond du jardin.Elles ont des rituels : dans la journée,Belle est toujours assise derrière Sambaet pour dormir, elle pose systématique-ment sa tête sur elle. Perdita, braque de17 ans et Cassis, griffon de 14 ans, serejoignent aussi, vieux amoureux heu-reux de finir leur vie ensemble.

“L’espérance de vie ici est de 2/3 ans,explique Ludovic. Parfois, ils n’ont que6 mois pour profiter de ce lieu de vie fami-lial. Ils s’attachent à nous et on s’attache àeux. Leur séjour ici, c’est leur revanchesur une existence malheureuse. Chaquedisparition est un crève-cœur. Et si le vété-rinaire doit les aider à partir, quand il n’y aplus rien à faire et de la souffrance en plus,on les ramène du cabinet de soins pourune dernière journée avec nous. On resteavec eux, on les câline, on passe la nuitavec eux et le lendemain, chez le vétéri-

Ludovic, ancien berger reconverti dans la protection animale, avec ses chèvres et son chapeau.

Z o o m

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naire, on les tient dans nos bras. Tous res-tent au tableau photo, ils sont pour tou-jours membres de la communauté.”

Des chèvres, descochons, des lapins…

Pont-Saint-Esprit abrite aussi des ani-maux de ferme, récupérés au coursdʼenquêtes pour mauvais traitements :40 chèvres et moutons retirés à Béziers,à lʼagonie, une vingtaine de cochons detoutes tailles échappés du laboratoiredʼexpérimentation ou dʼun environnementoù ils étaient maltraités, une trentaine delapins achetés en animalerie puis aban-donnés lorsquʼils ont cessé dʼamuser…Chaque espèce a son domaine, dûmentaménagé. Un parc de 200 m2 pour leslapins, bétonné autour et coiffé dʼun filetanti-évasion, avec des niches à doublesortie posées sur une herbe réense-mencée chaque année.

Pour faire faire de lʼexercice auxcochons, on a planté des arbres fruitiersdont ils vont ramasser les fruits au soldans un parcours gourmand que Peggy,17 ans, connaît par cœur malgrélʼarthrose tenace dont elle souffre. Tousmangent ensemble, vont se baigner dansla mare de boue, mais se séparent pour

La maison de retraite de Pont-Saint-Esprit

Pont-Saint-Esprit abriteaussi des ani-maux de ferme,récupérés aucours d’enquêtespour mauvaistraitements :40 chèvres etmoutons, unevingtaine decochons et une trentaine de lapins.

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dormir : chacun chez soi ! Plus loin, deux boucs vigilants veillent

sur les brebis, les chèvres et les mou-tons. Un maraîcher offre le samedi sesinvendus, ce qui enrichit le régime desuns et des autres de pommes, de poires,de salades et dʼartichauts particulière-ment prisés par les chèvres.

“Récemment nous avons eu 9 nais-sances, de brebis et chèvres arrivées icien gestation mais pleines de carences,raconte Ludovic. Il a fallu trouverd’urgence des lampes de chauffage, dulait maternisé, du colostrum, mais touts’est bien passé au final. Bien qu’on ait eutrès peur pour un des bébés ! Sa mamanbrebis a accouché prématurément enpleine nuit d’une petite femelle dont ellen’a pas voulu s’occuper : il faut dire qu’ellesouffrait d’une mammite aiguë et n’avaitpas de lait. Nous avons pris la relève etla petite Choupa a quand même survécu.Sauf qu’à l’âge de trois jours, elle est tom-bée dans le seau d’eau-abreuvoir et on acru la perdre car sa température a chutéà 35°. Tout ce que j’ai trouvé à faire, c’estl’envelopper dans une couverture chauf-fante et l’emmener dans mon lit avec leschiens. Aujourd’hui, elle se porte commeun charme, elle bêle sans arrêt, c’est unebattante.”

Sereins. Étonnamment en forme.Décidés à faire leur dernier bout de che-min dans la dignité et le plaisir. Enfinconfrontés à des êtres humains qui sesoucient dʼeux, qui les aiment et qui lemontrent, les pensionnaires de la mai-son de retraite de Pont-Saint-Esprit onttrouvé à lʼautomne de leur vie leur foyer.Aucun autre ne leur aurait paru plusdélectable. ■■

Sereins. Étonnamment enforme. Décidés àfaire leur dernier

bout de chemin dansla dignité et le

plaisir. Enfin confron-tés à des êtreshumains qui se

soucient d’eux, quiles aiment et qui le

montrent, les pensionnaires de lamaison de retraite

ont trouvé leur foyer à l’automne de

leur vie.Un parc de 200 m2 a été conçu pour les lapins. Il est bétonné autour et coifféd’un filet anti-évasion, avec des niches à double sortie posées sur une herberéensemencée chaque année.

L a réalité, c’est un scandale deprotection animale : les droits sichèrement acquis des animaux

de boucherie sont bafoués, leur exis-tence se termine dans la souffrance et lapeur les plus absolues. Unissons-nouspour arracher aux autorités la simpleapplication de la loi : un abattageconforme au droit français et un étique-tage prévenant de toute exception à cerégime général.

La campagne de la Fondation Assis-tance aux Animaux et des autres asso-ciations de protection commence à por-ter ses fruits. Les yeux des consom-mateurs abusés se dessillent. Une foisde plus, on a tenté de leur cacher la

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vérité, une fois de plus, on a tenté deles tromper sciemment. Mais une foisde plus, les défenseurs des animauxont mis les pieds dans le plat, pourdéfendre leur juste cause. Non, on nepeut pas récupérer les morceaux nonutilisés dans le circuit hallal pour lesécouler dans le réseau général sansla moindre indication pour le consom-mateur. Non, on ne peut pas générali-ser l’abattage hallal ou casher pour nepas avoir à faire le tri au final. Non, onne peut pas accepter que des bêtesencore vivantes soient saignées et étri-pées avant que la mort ait fait sonœuvre, alors même qu’aucun étour-dissement préalable ne leur a été

consenti : et c’est le cas, parce que lesacrifice à la hallal ou casher prend dutemps. Il est manuel, effectué par deuxemployés qui mettent environ uneheure à faire passer environ 1 500 pou-lets de vie à trépas quand les méthodeslégales permettent un abattage de6 000 bêtes dans la même tranchehoraire. Il faut donc rattraper une par-tie du retard sur le temps imparti pourdépecer la bête qui se retrouve pen-due aux crochets avant d’avoir pousséson dernier soupir... Et aujourd’hui, onne peut plus dire qu’on n’était pas aucourant, parce que d’affichage en péti-tion, en passant par les lettres auxministres concernés et aux députés,

P r o t e c t i o n

Non au hallal et casher forcés

Tristement hallal et casher. Insidieusement hallal et casher. Globalement hallal et casher. Pour des raisons financières,aujourd’hui, en France, on abat les animaux dans les abattoirsselon les rites hallal ou casher. Un égorgement à vif en totale contradiction avec la loi qui prévoit un étourdissement préalabledes victimes. Une pratique que l’on essaie de cacher aux consom-

mateurs, par une absence d’étiquetage étudié, et que les politiques couvrent maladroitement,se réfugiant derrière des textes vides de sens.

souffrance animale

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l’affaire est décidément sur la placepublique. Et l’émoi des simples citoyenspris en otages est à son comble.

Deux cents ans en arrière

“Le consommateur moyen ne saitabsolument pas ce que veut dire “hallal”ou “casher”, regrette Corinne P., signa-taire de la pétition pour l’étiquetage dela viande. Moi-même, je viens del’apprendre récemment puisque je m’inté-resse à la condition animale, mais denombreuses personnes autour de moin’en ont aucune idée. C’est une aberra-tion, un retour en arrière que de l’autori-

Les droits si chèrement acquis des animaux de boucherie sont bafoués,leur existence se termine dans la souffrance et la peur les plus absolues.Unissons-nous pour arracher aux autorités la simple application de la loi : un abattage conforme au droit français et un étiquetage prévenantde toute exception à ce régime général.

ser… L’abattage rituel ne devrait pasavoir lieu en France, voire en Europe. Ildevrait être interdit, j’ai l’impression quenous reculons de deux cents ans.”

Jacqueline R., signataire égalementde la pétition et qui a pris soin de la faireparapher par plusieurs membres de sonentourage, rejoint cette analyse : “Cetabattage “rituel” est absolument barbare.Merci de faire instaurer cette proposi-tion de loi qui mettra fin aux souffrancesde ces animaux.”

Karine B., révoltée par ces pratiquesquotidiennes, va plus loin : “Il ne fautpas qu’instaurer l’étiquetage des pro-duits carnés, il faut cesser de faire souf-frir tous ces animaux qui finissent dans

nos assiettes. Respecter l’animal, c’estse respecter soi-même.”

Marie C. réclame pour sa part “unepétition contre toute forme d’abattage,rituelle ou pas, qui entraîne des souf-frances inutiles de l’animal, lesquellesdégradent d’ailleurs la qualité de laviande.”

“Visionnez les images d’abattage etvous verrez combien il est horrible de fairesouffrir ces animaux pour les retrouverdans nos assiettes,” intime Pierrette L. aux politiques, relayée par Madeleine T. :“Certaines images sont insoutenables,regrette-t-elle. Il faudra vraiment se battrepour arriver à un résultat concernant l’abat-tage des animaux de boucherie.”

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P r o t e c t i o n souffrance animale

La campagne de laFondation

Assistance aux Animaux et des

autres associationsde protection

commence à porterses fruits. Les yeux

des consommateursabusés se dessillent.

“Je souhaite que tous ces articles,toutes ces pétitions fassent cesser cesactes de barbarie contraires à notre civi-lisation, à nos coutumes et à notre reli-gion, et puissent faire pression sur lalâcheté de ceux qui nous gouvernent,”espère de son côté A. G..

L’alimentation hallal et casher qui gagnedu terrain de manière exponentielle depuisdeux ans représente un chiffre d’affaires de5 milliards et demi d’euros en 2010 enFrance, soit un marché qui a progresséde 10 % en une seule année. On com-prend pourquoi les politiques ne sont paspressés de se saisir du dossier.

Scandales alimentairesHistoire de gros sous encore, nouveau

scandale pour certains consommateursnon consultés : chaque poulet hallal rap-porte 10 à 20 centimes à l’associationdont dépend le sacrificateur, soit l’une destrois grandes mosquées de Paris, Lyonou Evry. Tous les consommateurs “for-cés” de viande hallal ne souhaitent pasnécessairement financer le culte musul-man, et encore moins sans le savoir.Toutes les vérités finissent par percer etaujourd’hui, les rouages secrets du hal-lal et du casher, la petite cuisine des poli-tiques et les choix contestables effectuéspar les filières de la viande se retrouventsous les projecteurs. Les protagonistes

de ces petits secrets honteux, de cesmagouilles aujourd’hui dévoilées ontmangé leur pain blanc. Les voici obligésde se justifier, de donner des comptes àdes défenseurs des animaux toujours plusinformés, toujours plus dégoûtés, maissurtout toujours plus tenaces.

D’autant que les scandales alimen-taires se multiplient. Après le décès d’unclient du groupe Quick, sans doute pro-voqué par l’ingestion de son repas dansune enseigne du fast food, voici que dessteacks hachés sont en accusation dansl’intoxication de plusieurs enfants dans la

région lilloise : s’agirait-il de viande issuede l’abattage rituel ? Pascal Dunoyer, chefdu bureau des établissements d’abattageà la Direction Générale de l’Alimentationne l’a jamais caché : “Des pratiques liéesà la mise en œuvre du rituel d’abattagepeuvent avoir des conséquences entermes de salubrité et de sécurité des car-casses. Nous pouvons citer à ce titre letranchage de la trachée et de l’œsophagequi peut provoquer le versement decontenu gastrique (voire pulmonaire) surles viandes de tête et de poitrine.” En clair,la ligature de l’œsophage devenue impos-sible, des matières non souhaitées s’écou-lent par la plaie béante, contaminantpotentiellement certains morceaux deviande et notamment les steaks hachés.

Barbarie à l’égard des animaux, nonrespect de la législation en vigueur, trom-perie du consommateur et mise en dan-ger de sa santé, que faut-il de plus pourque le bon sens l’emporte ? Les défen-seurs des animaux ne baisseront pasles bras : plus que jamais vigilants, ilspoursuivent leur combat, au nom de laloi et du respect d’autrui. Avec l’appuide tous ceux qui, désormais, sont ren-seignés par leurs soins. Ceux-là mêmequi ont le pouvoir de boycotter la viandequ’on veut leur imposer… ■■

➜ Pour en savoir plus www.abattagerituel.fr

D o s s i e r

Vacances facilesavec eux

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Un peu d’attention, beaucoup de bon sens, un zeste de bonne humeur et c’est sûr, vousallez passer ensemble les meilleures vacances du monde. Et si vous ne pouvez pasemmener vos amis avec vous, pas de panique, les bonnes solutions de garde existent…Alors de A à Z, tout ce que vous devez savoir pour une organisation sans faille de lapériode estivale.

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D o s s i e r Va c a n c e s f a c i l e s a v e c e u x

AlimentationOn en change le moins possible, pour

éviter les troubles intestinaux. Assurez-vous qu’on trouve ses croquettes ou sesboîtes sur votre lieu de villégiature sinonemportez-en dans ses bagages. S’il fal-lait malgré tout passer à des repas nou-veaux, ménagez huit jours de transitionen mélangeant les deux alimentations.Chiens et chats accepteront des horairesplus fantaisistes pour être nourris (vousavez le droit de privilégier la grasse mati-née), mais vous ne pourrez empêchervotre chat de venir vous miauler dansl’oreille dès potron-minet que c’est l’heurede remplir sa gamelle…

Bain de merLes chiens adorent ça. Après avoir

vérifié qu’ils sont les bienvenus sur laplage, où vous les emmènerez de pré-férence le matin avant 10 heures ou enfin d’après-midi, laissez-les profiter de labaignade. Lancez-leur une balle ou unbâton pour les inciter à aller dans l’eau.Ou baignez-vous avec eux. Obligatoire :rincez l’animal à l’eau douce (le sham-pooing n’est pas nécessaire, surtout s’ilse baigne tous les jours) pour éliminertoute trace de sel et de sable. Séchezbien votre chien en insistant sur lesoreilles (risques d’otite) et entre les doigts.

ChaleurLes chiens ne la supportent pas bien.

Veillez à ce qu’ils aient toujours un abriet ne les laissez pas faire la sieste ausoleil : d’ailleurs certaines races à faceplate pourraient en mourir ! Donc évitezla plage aux heures chaudes de la jour-née, même avec un parasol à partager.

Coup de chaleurJamais de chien en attente dans la

voiture. Non seulement le soleil tournealors qu’on croit s’être garé à l’ombre,mais la température monte à plus de 50°dans l’habitacle, ce qui entraîne le coma,

BrossagePromenade à la campagne, randon-

née en forêt sont autant d’occasions deramener dans sa fourrure des débrisvégétaux, voire des hôtes indésirables.En brossant votre ami au retour, et enpalpant son corps, vous l’aiderez à sedébarrasser de tout ce qui pourrait luifaire du mal : épillets dans les oreillesou entre les doigts, épines dans les cous-sinets, tiques accrochées à sa peau…Et s’il s’est blessé, vous découvrirez lebobo avant qu’il ait pu s’infecter et voussoignerez votre protégé avec un désin-fectant, un pansement et un gros bisou.

Les chiens ne supportent pas bien la chaleur. Donc évitez la plage aux heures chaudes de la journée,même avec un parasol à partager.

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puis la mort de l’animal, dans d’atrocessouffrances. Les vi tres un peuentr’ouvertes ne changent rien à l’affaire.Alors si vous croisez une voiture où setrouve un chien en difficulté (il halèteénormément, bave, perd conscience),allez chercher un agent ou brisez la vitre,vous lui sauverez la vie.

DéjectionsRamassez. Munissez-vous d’un ou

deux petits sacs en plastique pour la pro-menade (sacs pour poubelle de salle debains par exemple ou sacs spéciaux ven-dus en animalerie) ou de quelquesfeuilles de papier ménage. Vous sauve-

Les chiens adorent les bains de mer. Après avoir vérifié qu’ils sont lesbienvenus sur la plage, laissez-les profiter de la baignade. Lancez-leurune balle ou un bâton pour les inciter à aller dans l’eau. De retour de la plage, rincez l’animal à l’eau douce et séchez le correctement.

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D o s s i e r Va c a n c e s f a c i l e s a v e c e u x

garderez l’environnement et ne risquerezni amende ni engueulade en procédantainsi systématiquement.

DémangeaisonsPuces, mais aussi aoûtats et poux

peuvent en provoquer. Les puces sontmême responsables chez certains sujetsd’une allergie à leurs piqûres tout à faitspectaculaire. Vérifiez que vous avezbien procédé en temps et heure à untraitement antiparasitaire. Sinon, à vospipettes ! Et n’oubliez pas votre crochetà tiques pour détacher proprement lesvilaines bêtes installées sur vos amis.

Eau de merLes chiens en avalent en jouant à la

plage, ou même ils en boivent par plai-sir. Ce n’est pas dangereux, mais par-fois, il y a vomissements et diarrhées àla clé. Une diète de 24 heures permetd’y remédier. Si les symptômes persistentau-delà, consultez.

Puces, mais aussi aoûtats etpoux peuvent provoquer desdémangeaisons. Vérifiez quevous avez bien procédé entemps et heure à un traitementantiparasitaire. Sinon, à vospipettes !

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FatigueCertes, ils ont de l’endurance, mais si

ce sont des chiens des villes, ils sontpeut-être rouillés, au niveau de l’exer-cice. Ne leur faites pas faire d’efforts tropviolents tout de suite. Allez-y progressi-vement et tout se passera bien.

Promenade à la campagne, randonnée en forêtsont autant d’occasions de ramener dans sa fourrure des débrisvégétaux, voire deshôtes indésirables. En brossant votre ami au retour, et en palpant son corps,vous l’aiderez à sedébarrasser de tout ce qui pourrait lui faire mal.

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D o s s i e r Va c a n c e s f a c i l e s a v e c e u x

GoudronSpécialité de certaines plages de

galets du Sud ! Et ce n’est pas facile des’en débarrasser. Oubliez les produitschimiques pour en venir à bout, etessayez beurre ou crème solaire avantde procéder à un shampooing et de rin-cer abondamment. Plus vous aurezcoupé court les poils souillés avant, plusvous aurez des chances de réussite.Sinon, c’est encore le vétérinaire quipourra intervenir utilement.

JeuxLa balle, le frisbee, le bâton, la poupée,

le ragger… Tout ce qui a un côté interac-tif intéresse le chien qui se lassera moinsvite de rapporter que vous de lancer. Lechat aussi apprécie votre participation :avec une plume, une tige, un rayon laser(toujours dirigé loin de ses yeux), vous lerendez fou de joie. Et quand vous n’êtes

Certes, ils ont de l’endurance, mais si ce sont des chiens des villes, ils sont peut-être rouillés, au niveau de l’exercice.

Ne leur faites pas faire d’efforts trop violents tout de suite. Allez-y progressivement et tout se passera bien.

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pas là, laissez des croquettes ou du fro-mage dans des jouets creux, ils adorent lesextirper de leur cachette pour les savoureraprès une bonne “chasse”.

IdentificationObligatoire ! S’il allait se perdre…

Tatoué ou pucé, le chien doit avoir unlien officiel avec vous. Mais n’hésitez pasà multiplier les chances de le retrouver encas de problème : ajoutez une médailleavec votre téléphone portable à son col-lier ou un tube d’identité en plastique cor-rectement fermé.

LaisseDès qu’il est dehors, il doit être tenu

en laisse, pour sa sécurité comme pourcelle de ceux qu’il croise : la loi l’yoblige. Méfiez-vous des laisses àenrouleur, qui rendent le chien plus dif-ficile à contrôler que les laisses clas-siques. Vous pourrez le lâcher sur laplage hors des heures de fréquenta-tion intense et dans la campagne sivous partez en randonnée.

PapiersEmportez le passeport européen, qui

seul, certifie la vaccination antirabiquede l’animal. Et le carnet de santé.

PerduC’est la hantise de tous les proprié-

taires d’animaux. Donc pour éviter lesémotions fortes et afin que tatouage et

Perdre son compagnon est la hantise detous les propriétaires d’animaux. Doncpour éviter les émotions fortes et afinque tatouage et puce jouent pleinementleur rôle, vérifiez avant le départ queles fichiers félin et canin ont bien voscoordonnées actuelles.

puce jouent pleinement leur rôle, vérifiezavant le départ que les fichiers félin (01 55 01 08 00) et canin (01 49 37 54 54)ont bien vos coordonnées actuelles.Pour les vacances, indiquez votre por-table pour être joint sur votre lieu devillégiature. Si vous avez affaire à unfugueur, envisagez d’investir dans uncollier-GPS qui vous permettra de tou-jours garder un œil sur lui. S’il réussittout de même à vous fausser compa-gnie, faites une déclaration au com-missariat, prévenez les fichiers, les four-rières et les vétérinaires les plusproches. Et fabriquez des affichettesavec sa photo à poser chez les com-merçants.

TransportsPas plus de 4 kg pour un voyage en

cabine en avion. Sinon, c’est la soute,en cage agréée. Moins de 6 kg et ilvoyage en train, dans un sac, pour5,10 euros quelle que soit votre desti-nation. Un peu plus gros, c’est 50 % duprix d’un billet de 1re classe. Les chiensdoivent être muselés et en laisse. Lesrègles sur les bateaux varient d’une com-pagnie à l’autre : interrogez-les avant deprendre vos billets.

VaccinTyphus, coryza et peut être leucose

pour le chat, maladie de Carré, éven-tuellement piroplasmose pour le chien,veillez à ce que tous leurs vaccins soientvalides avant les vacances. Et bienentendu le vaccin antirabique pour toutle monde, indispensable si l’animal mordquelqu’un ou un autre animal.

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Inutile de vousinquiéter à tort et àtravers. Les vacancessont un moment privilégié, profitez-enbien avec vos protégés. Pour euxaussi, c’est lemeilleur moment del’année.

Jamais de chien en attente dans lavoiture. Non seulement le soleiltourne alors que l’on croit s’être garéà l’ombre, mais la températuremonte à plus de 50° dans l’habitacle.Alors si vous croisez une voiture où setrouve un chien en difficulté, allezchercher un agent ou brisez la vitre,vous lui sauverez la vie.

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VoitureEn généra l , i ls a iment , mais

quelques-uns souffrent du mal destransports. Un médicament (essayéavant) peut les aider à supporter mieuxle voyage.

Faites une pause toutes les deuxheures, Ne donnez pas à mangeravant et pendant le déplacement. Maisproposez à boire. Ouvrez avec pré-caution le panier du chat dans la voi-ture fermée et passez la laisse à votrechien avant de le laisser descendre àl’étape.

ZenInutile de vous inquiéter à tort et à

travers. Les vacances sont un momentprivilégié, profitez en bien avec vos pro-tégés. Pour eux aussi, c’est le meilleurmoment de l’année. ■■

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D o s s i e r Va c a n c e s f a c i l e s a v e c e u x

Vous allez en Suède ou en Grande-Bretagne, pays qui multiplient les exigences pour accueillir des animaux sur leur territoire, vous partez jeûnerdans un gîte, faire un stage de varappe ou encore vous êtes hébergée parune tante allergique au poil de chat : il vous incombe donc d’organiser lagarde de votre protégé pendant votre absence. Si un de vos proches peutprendre votre animal en charge, chez vous ou chez lui, c’est la solution laplus simple. Pensez à proposer vos services une autre fois. Si vous devez mettre votre animal en pension, visitez-la d’abord à l’improviste,vérifiez qu’elle a l’agrément de la préfecture et parlez avec le personnel. Votreami doit être vacciné et avoir reçu un traitement antiparasitaire avant d’y êtreadmis.? En famille d’accueil, comptez un budget de 16 à 23 € par jour, souventsans la nourriture et la litière.

Animado : 01 42 27 64 51.Animal Keeping : 09 75 65 73 70.Milpat : 01 40 26 07 92.Cani Minet : 01 44 40 44 00.

? Vous pouvez aussi faire garder votre ami à domicile, par des retraités oudes étudiants, pour environ 140 € par semaine. Animado, Animal Kee-ping, Cani

Minet, Ani-Maison : 0 820 888 212.Animalin : 09 81 30 00 96.Ani-Seniors-Service : 04 68 64 35 56.Dogwalking : 01 49 66 01 31.Ilidor : 01 47 03 32 17.Homesitting : 01 42 93 41 24.Garde sans souci : 03 44 03 48 13.Partir sans contrainte : 04 67 01 70 95.Animonounou.fr

Gardés et heureux

P r a t i q u e

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Des questions sur les drôlesd’habitudes de votre animal fétiche ? Idées reçues ou fausses affirmations, La Voix des Bêtes répond à vos questions.

Bon à savoir

P r a t i q u e

Piège à oiseauJ’ai une véranda vitrée et je constate que de petits oiseauxviennent souvent se cogner contre les parois. Suffisammentfort pour s’assommer parfois. Y a–t-il quelque chose à fairepour leur signaler le danger ?

Des spécialistesont découvert

que les surfacesvitrées tuentchaque année plusd’oiseaux que lesmarées noires. Etque les collisionsfatales contre desbâtiments aux sur-faces vitrées sontl’une des plusgrandes causes de

mortalité des oiseaux en milieu urbain. L’architecture contempo-raine fait en effet la part belle aux surfaces vitrées, de l’abribusà la façade d’immeuble, en passant par les murs anti-bruit. Etles oiseaux se laissent souvent prendre à la transparence de lamatière : apercevant au-delà de la vitre un environnementagréable, ils volent droit dessus sans tenir compte de l’obs-tacle. Ou alors, trompés par le reflet du ciel qui se réfléchit surle verre, ils foncent dessus comme s’il ne s’agissait pas d’uneillusion. Bilan : des centaines de milliers d’oiseaux perdentchaque année la vie en France après avoir percuté une surfacevitrée. Pour aider les oiseaux à se repérer, il faut les éloignerdes surfaces vitrées en y apposant des autocollants ou toutautre dessin adhésif trouvé en magasin, représentant en géné-ral leurs prédateurs pour les détourner du danger. L’ASPAS, enpartenariat avec la Station ornithologique suisse et le soutiende l’Ordre des architectes a édité un dépliant sur le sujet que vous pouvez vous procurer (0,92 euros, à Aspas, BP 505,26401 Crest). ●

Trois minutes chronoMon jeune chien est tout content d’apprendre de nouvelles choses en ma compagnie : assis, couché, rapporte, il est toujours prêt à ten-ter de nouveaux exercices, mais je vois bien qu’au bout d’un moment, il devient désordonné et n’assimile plus grand-chose de ce que jecherche à lui apprendre. À quel moment dois-je mettre un terme à la leçon ?

Comme les enfants, les chiens ont une capacité d’attention réduite dansle temps. C’est la raison pour laquelle il ne faut leur apprendre qu’un

nouveau geste à la fois et pendant un temps limité, quitte à approfondir lafois suivante. Comprendre ce que nous voulons lui apprendre demande uneffort de concentration important au chien, qui de ce fait, se fatigue vite.Les éducateurs canins recommandent en général d’organiser des séancesde trois minutes que l’on peut recommencer plusieurs fois dans la journée.Il est indispensable – pour le moral du chien – de clore la séance sur unexercice réussi. Si l’animal n’a pas encore la maîtrise du nouveau, terminezsur un ancien, qu’il connaît bien, pour rester sur une note positive. Lesséances fleuve d’une heure sont donc prohibées, en ce qui concernel’apprentissage. En revanche, s’il s’agit de répéter des exercices que le chienconnaît par cœur, comme des enchaînements en Agility ou en obérythmée(danse en rythme), vous pouvez laisser filer le chrono… ●

Après le deuilMa mère a perdu récemment son chat et elle a beaucoup de malà se remettre de sa perte. J’envisage de lui offrir un nouveaucompagnon, mais je me demande si elle est prête à accueillirun nouveau venu…

I l ne faut rien précipiter. Lui amener un nouvel animal avantqu’elle ait surmonté son deuil pourrait se révéler pire que sa soli-

tude. Perdre un animal, c’est comme perdre un être humain cher :il faut un certain temps pour accepter sa disparition et être capablede penser à lui sans pleurer, en se souvenant des bons momentspartagés. C’est seulement lorsque le processus de deuil est ter-miné qu’on peut sereinement envisager une autre tranche de vieavec un nouveau compagnon. Évitez en tous cas le piège fré-quent de lui offrir un animal qui ressemble physiquement à celuiqu’elle a perdu : qu’elle le veuille ou non, elle essaierait de retrou-ver dans le nouveau venu son compagnon de toujours et effec-tuerait des comparaisons qui ne seraient pas à l’avantage de sonnouveau chat. C’est d’ailleurs très difficile pour un animal d’êtrele “remplaçant”, car il lui faut gagner sa place dans le cœur deson propriétaire en contournant mille embûches au quotidien.Quelle que soit son apparence physique, chaque animal estunique, avec son caractère propre et sa façon de communiqueravec son maître. Le mieux est de proposer à votre mère de venirvoir des chats à adopter avec vous et si vous la voyez craquer surl’un d’entre eux, alors offrez-le lui. Une adoption raisonnable vautmieux qu’une surprise mal à propos. ●

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Haleine d’hyène !J’ai adopté un petit chien adorable, mais qui, à 6 mois, a unehaleine terriblement forte. Je ne sais quoi faire pour l’endébarrasser et apprécier enfin ses câlins à leur juste mesure.

La plupart du temps, la mauvaise haleine est le signed’une infection des gencives ou d’une dent, voire du

tartre qui s’est installé dans la bouche de l’animal. Mais votrechien est sans doute trop jeune pour que son problèmevienne de là. Montrez-le à un praticien pour qu’il vérifie s’iln’est pas victime d’une infection. Si ce n’est pas le cas, il estpossible qu’il digère mal sa nourriture ou qu’il ait la boucheinfectée en cette période où il remplace ses dents de lait parses dents définitives. Essayez de lui laver les dents trois foispar semaine avec un doigtier ou une brosse à dents et undentifrice pour chiens aromatisé à la viande par exemple. Ou

bien donnez-lui descomprimés qui fontoffice de dentifrice. Ouencore ajoutez quoti-diennement à son eaude boisson une solutionà diluer inodore et insi-pide qui lui rendra unehaleine agréable. Et àvous le goût de sesbisous empressés. ●

Aidez-le à sa toiletteMon chat, un tigré âgé de 15 ans, a depuis peu le poilaggloméré dans le bas du dos et aussi des pellicules dansla même région. Jusqu’à présent, sa fourrure courte maisdense ne s’emmêlait pas du tout, je me demande s’il faut luichanger sa nourriture.

L es vieux chats présentent souvent ces symptômes, qui ne sontpas dus à une alimentation mal adaptée. Il y a trois causes

principales à son état : ou bien il souffre de la colonne vertébraleet se retourner pour faire sa toilette correctement lui fait trop malpour qu’il s’y risque. Ou bien il est victime de la dépression deschats âgés : le fait d’arrêter son activité de toilettage est alorsun des signes de sa détresse morale. Ou encore, il a pris dupoids de manière significative et il ne peut plus atteindre la zonedu bas de son dos malgré ses efforts. En conséquence, son poils’agglomère dans cette région et les pellicules s’y installent parmanque d’aéra-tion et d’hygiène.À vous de l’aiderà garder un phy-sique avenant enle brossant régu-lièrement et endémêlant toutdoucement cettezone sensiblequ’est le bas deson dos. ●

Attrape-tiquesEst-il vrai que quand onretire une tique à un animal sans précaution,la tête du parasite peut rester fichée dansla peau de son hôte ?

Ce n’est pas la têtede la tique qui se

détache, mais son rostre qui peut rester accroché à l’animal,provoquant un possible foyer d’infection. De plus, l’évictionmanu militari de la tique provoque chez elle une réactionnocive pour son hôte : dans un mouvement réflexe, elle libèreles agents pathogènes dont elle est porteuse et les transmetau malheureux chien ou chat sur lequel elle s’est installée.Pour toutes ces raisons, il faut utiliser le crochet à tiques pouren débarrasser nos protégés. Il en existe de plusieurs taillespour s’adapter à la grosseur du parasite à enlever. On glissela fourche autour du corps de la tique et on tourne un quartde tour pour la décrocher. Non seulement c’est rapide, maisc’est ce qui cause le moins de douleur à votre ami. Si vousn’avez pas de crochet, ether ou essence endorment la tiquequ’il suffit alors d’enlever. N’oubliez toutefois pas d’utiliserrégulièrement les pipettes anti-tiques à titre préventif. ●

Piscines sécuriséesMon chien a la mauvaise habitude de s’installer sur le bord dela piscine pour boire en été. J’ai toujours peur qu’il pique unetête et qu’il se noie… J’ai l’impression qu’il n’est pas le seul à avoircette manie dangereuse.

C’est vrai, nos animaux sont toujours prêts à aller boire ailleursque dans leur gamelle : dans une flaque sans danger par-

ticulier, mais aussi dans une mare, un bassin ou une piscine, avecdes conséquences qui peuvent être dramatiques. Entraînés parleur poids, leur position instable et l’étirement du cou auquel ilsse soumettent, il n’est pas rare qu’ils finissent “au bouillon”. Orun animal tombé dans une piscine n’est pas toujours capable des’en extraire, surtout si l’installation n’est pas pourvue d’escalier.Il peut mourir noyé après s’être épuisé à nager sans résultat. Lesrobots qui signalent les chutes intempestives dans les piscinesne signalent pas que les bébés imprudents en goguette : ilspeuvent aussi sauver la vie de votre animal en vous alertant. Ilvous faut donc vous montrer vigilant. Vous avez tout intérêt àessayer de détourner votre animal de la piscine-abreuvoir. Ins-tallez-lui une fontaine extérieure où il pourra se désaltérer sansdanger. Il existe des modèles où l’eau est filtrée en continu avecun filtre à charbon et rafraîchie par un circuit basse tension(Alfresco de Hagen). De quoi le tenter, non ? ●

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Remerciements Petites annoncesNous remercions les personnes qui ont eu comme dernière pensée la souffrance animale.Une messe sera dite en leur mémoire en la cathédrale Saint-Louis de Versailles, et nousdemandons à tous les amis des bêtes de se joindre à nous dans le souvenir de :

Mademoiselle Hélène Riffarddécédée le 19 février 2009à Caliure-et-Cuire (Rhône)

Madame Suzanne Imbertdécédée le 11 avril 2009à Nantes (Loire-Atlantique)

Madame Gilberte Bourdoiseaudécédée le 20 octobre 2009à Bastia (Haute-Corse)

Madame Jacqueline Ribesdécédée le 12 janvier 2009à Alès (Gard)

Madame Janine Marquartdécédée le 20 janvier 2009à Mulhouse (Haut-Rhin)

Madame Colette Kandlerdécédée le 9 février 2009à Saint-Malo (Îlle-et-Vilaine)

Leurs dispositions testamentaires en faveur de la Fondation ASSISTANCE AUX ANIMAUXvont permettre de secourir les animaux maltraités et de leur offrir l’accueil, les soins et la nourriture dont ils ont tant besoin.

■ Région lyonnaise. Particulier cherche emploi rému-néré en rapport avec les animaux, étudie toute pro-position. Pas sérieux s’abstenir. Réf 221-1■ Paris 19e. Perdu début juin chien Filou (tatouage2BGS199), 10 ans, type bichon. Tout renseignementbienvenu par téléphone au 01 39 49 18 18. Réf 221-2■ Bénévolat. Vous avez un peu de temps libre etvous aimez les animaux ? Nous recherchons desenquêteurs bénévoles motorisés dans toute la Francepour venir en aide ponctuellement aux bêtes maltraitées. Pour plus de précisions, téléphonez au01 39 49 18 18. Réf 221-3■ Cause départ à lʼétranger. Cherche place pourfuret blanc mâle, castré, très propre et pour couple dechinchillas stérilisés. Réf 221-4■ Adoption IDF. Adieu Mowgli… Famille en deuilcherche à adopter berger ou montagne des Pyrénéesaimant les enfants et les animaux pour adoucir sapeine. Ecrire au journal sous référence 221-5 qui transmettra.

Merci dʼadresser vos réponses en mentionnant laréférence de lʼannonce à Fondation Assistanceaux Animaux, 23 av. République, 75011 Paris.

La fondation ne reçoit aucune aide de l’État, ses ressources proviennent exclusivement des dons et legs que lui confient les amis des bêtes.

Reconnue d’utilité publique, elle est exonérée d’impôt sur les successions.

I l suffit de préciser dans le testament que l’ani-mal, le moment venu, devra être confié à la

maison de retraite de la Fondation ASSISTANCEAUX ANIMAUX.Dans ce cas, il convient de laisser en évi-dence, chez soi ou chez une personne deconfiance, une lettre ou une affichette faisantétat de cette clause afin que la FondationASSISTANCE AUX ANIMAUX soit contactéedans les meilleurs délais en cas de décèspour venir recueillir l’animal.

LEGS

I l suffit d’adresser un testament manuscrit àASSISTANCE AUX ANIMAUX ou de se

rendre chez son notaire (la fondation peut vousadresser la liste des notaires de votre ville). Un testament peut être établi selon le modèleci-contre. Il peut être rédigé sur n’importe quelpapier mais il doit être obligatoirement écrit de lapropre main du testateur qui datera et signeraavec soin. Pour éviter une perte éventuelle, letestateur peut établir deux testaments semblablesdont l’un sera déposé chez un notaire et l’autreadressé à ASSISTANCE AUX ANIMAUX.

LEGS ASSORTIS À LA PRISE ENCHARGE DʼUN ANIMAL

MAISONS DE RETRAITE POUR ANIMAUX

LA FONDATION ASSISTANCEAUX ANIMAUX A OUVERT DESMAISONS DE RETRAITE POURGARANTIR LE DEVENIR DESANIMAUX DES TESTATEURS.

Ceci est mon testament

(écrit entièrement à la main)

(lieu et date complète en toutes lettres)

.............................................................................

Je soussigné(e) (nom, prénom, adresse) ........

............................................................................

.............................................................................

Lègue à la Fondation ASSISTANCE AUX

ANIMAUX, 23, avenue de la République,

75011 Paris, reconnue d’utilité publique,

en pleine propriété tous mes biens (ou mes

biens ci-après désignés) ..............................

.......................................................................

.......................................................................

fait à .........................................................

le ................................................................

signature ................................................

Indiquer ici soit le ou les biens immobiliers, les meubles ou meublants, les espèces, lapart dʼactif net de la succession dont on désire que la Fondation ASSISTANCE AUX ANIMAUX bénéficie.Mentionner la présence dʼanimaux et, dans lʼaffirmative, ajouter la clause relative à leurprise en charge dans les maisons de retraite de la fondation.

COMMENT AIDER LES ANIMAUX DE LA FONDATION

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Lire

“Par principe, et trop sou-vent, les animaux ne

sont pas pris au sérieux. Il yaura toujours plus intéres-sant, méritant plus d’attentionet de considération, plus émi-nent en dignité que l’animal.Pour le dire de manière tri-viale, l’animal compte pourdu beurre. Ce qui lui arrivede tragique et de cruel setrouve tenu pour quantiténégligeable.” FrançoiseArmengaud, docteur en philo-sophie, se penche sur la per-ception des animaux pardivers types de société àdiverses époques et c’est unouvrage à la fois extrême-ment documenté et particuliè-rement clair qu’elle livre. Lamainmise de l’homme sur lesanimaux, sans la moindreréflexion sur le droit qu’il a àdisposer d’eux, est exposéeet dénoncée sans caricature.Notre société s’octroie tousles droits, n’est-ce pas l’occa-sion de faire notre autocri-tique et de regagner une partd’humain en respectantdavantage les animaux ? ■

Réflexionssur laconditionfaite auxanimauxFrançoise Armengaud,éditions Kimé

C’ est une bande dessinée petit format qui met en scène lechat hypocrite Kochkovitch et ses amis en vacances à la

campagne. Après une gigantesque partie de chasse à la souris quin’intéresse pas tous les invités, suivent les inévitables luttes pourla meilleure place, la plus grosse gamelle, le meilleur endroit pourla sieste… Chaque matou a son caractère, sa manière d’arriver àses fins et de jouer un mauvais tour à ses copains. C’est le règnedu “un pour tous et tous pour moi” version féline, servi par des dialogues où l’on retrouve tous les tics de nos propres chats.Jubilatoire pour les amoureux des chats. ■

On le savait, certains l’avaient dit, il faut sans cesse le répéter. Laprésence d’un animal familier, c’est bon pour le moral, le bien-

être, la santé et l’épanouissement personnel. Complice, confident,partenaire, l’animal aide l’homme à trouver son équilibre au seind’une vie quotidienne stressante, solitaire ou peu équilibrée. Depuisplus de vingt ans, l’auteur inlassablement, développe son credo,l’étaye d’histoires vraies et touchantes, d’interviews d’experts et derésultats d’études scientifiques. Mais surtout, il accueille depuis tou-jours des chiens et des chats chez lui qui, jour après jour, lui rappel-lent : “Un animal, et la vie est plus belle”. ■

Jean-Luc Vuillemenot, éditions Ixelles

Robert de Laroche, éditions La Tour verte

Santé naturelle de votre animalChien, chat, furet

LES MOTS DE TOTOChroniques à deux mains et quatre pattes

Un animal et la vie est plus belleCes animaux qui nous font du bien

Si vous placezvotre confiance

dans les médecinesnaturelles, ce livre estfait pour vous : vousy trouvez toutes lesclefs pour soigner ousoulager votre animalavec des remèdesnaturels, parfois bienutiles en complémentd’autres traitements.Vous pouvez mêmeprocéder vous-mêmeà la cueillette desplantes bienfaisantes. L’achillée millefeuille parbeau temps, recommandent les auteurs, l’aubépineau stade de bouton floral non ouvert… Tout un tasde conseils précieux dont le premier est celui-ci :on n’utilise pas les plantes ou les médecines natu-relles sans précautions. Puisqu’elles ont des vertuscuratives, elles peuvent également, mal employées,avoir des effets toxiques. Donc pas d’automédica-tion sauvage, mais l’observance stricte des for-mules recommandées par les spécialistes. ■

Hélène Lasserre et Gilles Bonotaux, éditions LarousseLes vacances du chat hypocrite

Sylvie Hampikian et Françoise Heitz, éditions Terre vivanteAprès “Parole de

chat” et “Pluschat que moi”,revoici Méphisto, ditToto la terreur, dansses célèbres conver-sations avec sonmaître, l’écrivainRobert de Laroche.En pleine forme,Toto, avec sa mau-vaise foi incommen-surable, son toupetphénoménal, cetteinégalable façon de

river le clou à son propriétaire consentant et transid’admiration pour son tyran préféré. Toto est infer-nal, mais comme Robert de Laroche, on est fou delui parce qu’il parle vrai et qu’il explique commepersonne le comportement des chats. Grâce à Toto,les chats ne sont plus un mystère et grâce à sonmaître, on comprend Toto et nos chats personnels.Avec humour et avec amour, le duo deux mainsquatre pattes a réussi son pari, encore une fois. ■

Paris / Province

Siège national : 23, avenue de la République, 75011 Paris.

Tél. : 01 39 49 18 18. Fax : 01 39 51 59 23

Pense pas bêteJe m’ appelle et j’ ai ans.Je suis un (race : )Je suis pas encore/dé jà stérilisé , et je suis /ne suis pas sous traitement médical. Traitement suivi :

Mes numéros d’urgenceMon maître / Ma maîtresse :Mon adresse :Mon té léphone :Mon vétérinaire : DocteurMon toiletteur :SOS Vétérinaire : (si ma clinique est fermée)Commissariat :Pompiers :Fourrière :Mes voisins :

Mes petites maniesJ’ adore :

Je déteste :

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