Enfant turbulent, terrible, agité, colérique · Bienvenue sur cet Ebook gratuit sur les caprices...

20 conseils pour comprendre, anticiper et gérer les caprices et les colères de votre enfant

Conseils éducatifs pour enfants turbulents / ebook caprices et colères 2017

Enfant

turbulent,

terrible, agité,

colérique ?

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Votre enfant fait des caprices, et c’est dur !Bienvenue sur cet Ebook gratuit sur les caprices et les colères des enfants turbulents, je

vous remercie de l’avoir téléchargé.

ETES-VOUS PRÊT À VIVRE UNE VIE SANS CAPRICES ?

Votre enfant est turbulent : il ne tient pas en place, demande beaucoup d’attention, les

gens vous font des remarques désagréables sur l’éducation que vous lui donnez.

Votre enfant fait des caprices, des colères, de crises. Ça arrive souvent, vous ne savez

pas pourquoi il en fait, vous ne savez pas comment réagir, vous vous sentez mal face à

ses crises. Vous avez honte quand ça arrive en public, ou devant des amis ou la famille.

Vous dites que vous ne vous y prenez pas bien, vous avez peut-être même le sentiment

d’être un mauvais parent, pas assez bienveillant.

Vous avez essayé plein de techniques, mais aucune ne marche vraiment, et, sans enfant

qui fait un caprice pour la moindre raison. vous avez envie d’une vie de famille plus

paisible

Suivez mes 20 conseils

En suivant mes conseils, ces 20

astuces, vous allez pouvoir enfin

trouver une solution qui vous convient,

et qui convient à votre enfant pour

anticiper et gérer les caprices et les

colères.

Vous aurez une vie plus sereine,

vous saurez quand les caprices risquent

d’arriver, vous saurez comment éviter ou

limiter le caprice, et vous pourrez le gérer

s’il arrive quand même et sans qu’il prenne

des proportions démesurées.

Conseils éducatifs pour enfants turbulents / ebook caprices et colères 2017Ebook caprices et colères / conseilseducatifs.fr

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Comment mon petit Antoine a arrêté les colères

Je suis enseignante et maman de 3 filles, donc vous imaginez bien que des caprices, j’en

ai vu, et j’en ai géré des centaines voire des milliers dans ma vie.

Et j’ai aidé beaucoup d’enfants à sortir de cette spirale du caprice et de la bouderie.

Il y a quelques années, j’avais dans ma classe un petit garçon, Antoine 4 ans, qui pleurait,

criait, se roulait par terre et boudait dès la moindre contrariété : je lui avais demandé un truc

qu’il ne voulait pas faire, ou quelqu’un l’avait accidentellement poussé, ou encore il n’arrivait

pas faire une activité.

Je vous avoue que ce petit Antoine, pourtant très sympa en dehors de ces crises, gâchait pas

mal l’ambiance de la classe et me fatiguait beaucoup.

J’ai donc décidé de me concentrer particulièrement sur lui, d’observer ce qui déclenchait

les crises, de voir comment les autres réagissaient,

Et j’ai testé différentes façons de réagir avec lui. Au bout de quelques semaines, je voyais

les crises arriver, et j’arrivais à le calmer rapidement. J’ai aussi géré les autres qui avaient

une grande tendance à se moquer de lui, ce qui empirait sa réaction.

En 2 mois, j’avais réussi à retrouver une ambiance sereine dans la classe, et à tisser une

vraie relation affective avec ce petit Antoine, pleine de confiance et de respect.


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Ebook caprices et colères / conseilseducatifs.fr

Allons vers la simplicitéJe vais être honnête avec vous, si vous cherchez sur internet, vous allez trouver des sites qui

vous donnent un conseil pour gérer les caprices des enfants. Le problème, c’est qu’on vous

donne UNE solution qui devrait fonctionner pour tous les parents et tous les enfants.

Mais dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça !

Chaque parent a sa propre personnalité, et chaque enfant la sienne. Il faut donc trouver non

pas UNE solution, mais la solution qui va vous convenir à vous et votre enfant.

Dans cet Ebook, je vous donne plusieurs conseils, pour trouver celui qui va vous convenir et

l’adapter à votre enfant.

Je vais au plus simple et rapide, et je ne vous parle des trucs superflus et farfelus que vous

pourrez trouver ailleurs.

Les clés que je vous donne ici vous vous permettre de changer votre quotidien de caprices et

colères.

Comment nous allons nous y prendreD’abord, je vais vous expliquer la différence entre les colères et les caprices, et les différents

âges où ça apparait.

Ensuite je vais vous dire quand et pourquoi les caprices arrivent, parce qu’après tout c’est une

réaction naturelle des enfants.

Ensuite, je vais vous donner 7 clés pour bien réagir face à un caprice, sans « péter les plombs »

.

Je vous donnerai 5 astuces pour éviter les crises, ou en tout cas les limiter dans leur ampleur !

Enfin, Je vous aiderai à gérer le moment de l’après-crise, quels comportements avoir ou pas

après un caprice.


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Oui, c’est dur, mais …

Je sais que ce n’est pas facile, ça va vous demander de l’énergie, des efforts, et beaucoup de

patience dans un premier temps.

Mais regardez ça comme un investissement :

au bout de quelques semaines, votre vie de famille sera plus sereine, vous verrez votre enfant

progresser, et vous pourrez passer plus de temps avec lui à jouer, vous promener, plutôt qu’à

crier et vous énerver !

« Le caprice est une fausse faim,

que l'attente torture,

et qu'une goutte d'eau apaise. »

Louis Joseph Mabire

Vous êtes prêt à tout faire pour que ces horribles caprices s’arrêtent ?

Oui ? Alors, allons-y !


Sommaire

6

5

8

11

15

19

22

C’est quoi, un caprice ? Et est-ce que c’est normal ?

Pourquoi et quand les caprices arrivent ?

5 astuces pour mieux anticiper et gérer les crises

8 clés pour bien réagir à un caprice

Comment gérer le moment après la crise

Conclusion

Ebook caprices et colères / conseilseducatifs.frConseils éducatifs pour enfants turbulents / ebook caprices et colères 2017

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Dans ce chapitre, je vais vous expliquer ce qu’est un caprice, et la

différence entre un caprice et une colère.

Je vous donne ensuite les différents âges des caprices, parce

que selon l’âge, les caprices n’ont pas la même signification !

Les caprices, c’est normal !

Tous les enfants font des caprices, des colères, des crises. TOUS !

Mais je le sais, vous allez trouver forcément des parents autour de vous pour vous dire que leurs

petits anges n’ont JAMAIS au grand jamais fait de caprices !

Et bien si c’est vrai, ce dont je doute beaucoup, c’est CARRÉMENT INQUIÉTANT …

Les caprices, c’est aussi une façon de revendiquer son autonomie, sa personnalité, sa volonté.

Donc si un enfant ne passe pas par cette étape, et bien il faut s’en inquiéter !

Ce qui est vrai par contre, c’est que les caprices, c’est très variable d’un enfant à l’autre, et que

certains d’enfants font beaucoup de caprices, d’autres peu. Et ceux qui en font peu, forcément,

on oublie vite qu’ils en ont fait !

Donc, RASSUREZ-VOUS, les caprices, c’est normal !

Ce qui n’est pas normal, en revanche, c’est que ça envahisse votre quotidien ou que ça vous

gâche la vie, celle de votre enfant, votre vie de couple, …


1. C’est quoi un caprice ? Et est-ce que c’est normal ?


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Différence entre caprices et colères, et crise

Un caprice et une colère, ça n’est pas la même chose.

Un caprice, c’est quand votre enfant veut quelque chose qu’il n’obtient pas, il est

frustré et du coup il fait une crise, il pleure, il se roule par terre, …

Votre enfant a une RAISON de faire un caprice, objective. Même si vous ne la

comprenez pas !

LE CAPRICE, C’EST L’EXPRESSION D’UNE FRUSTRATION.

Une colère, ça peut être la manifestation de plein de choses : une injustice, de la

fatigue, la violence d’un autre enfant. Votre enfant n’est pas content, il a un souci et il

l’exprime physiquement.

UNE COLÈRE, C’EST L’EXPRESSION D’UN SOUCI.


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Les âges des caprices

Selon l’âge de votre enfant, un caprice n’a pas la même signification, ni les mêmes

demandes de réponses :

AVANT 18 MOIS : les caprices, ça n’existe pas !

Il n’y a pas de caprices avant 18 mois.

A cet âge-là, votre enfant pleure, parfois très fort, mais c’est uniquement parce qu’il ne

peut pas se faire comprendre autrement : il ne sait pas encore parler !

Alors oui, il y a des crises de larmes, mais on ne peut pas appeler ça un caprice, parce que

votre enfant n’est pas en demande d’un truc que vous lui refusez.

DE 18 MOIS À 3 ANS : l’âge de l’affirmation

C’est là que les caprices commencent : votre enfant entre dans l’âge de l’affirmation !

Qu’on appelle aussi l’âge du « non ».

Alors, oui, votre enfant passe son temps à vous dire non, à vous défier, à tout vouloir

faire seul même si ça prend des heures, …

C’est donc là qu’il va falloir faire preuve de patience, de beaucoup de patience, et surtout

repérer les moments des crises, pour mieux s’y préparer et réagir de façon adaptée.

C’est ce que vous allez découvrir plus loin.

DE 4 ANS À 7 ANS : l’âge des explications

Les caprices continuent, mais les enfants sont dans une demande d’explications.

Votre enfant veut tout le temps des justifications sur ce que vous lui demandez : « Mais

pourquoi ? ». « Et si j’ai pas envie ? », « Je peux le faire après ? ».

Bref, votre enfant veut tout comprendre, et que tout soit justifié.

Mais vous n’avez pas toujours le temps ni l’énergie de le faire, moi non plus, et d’ailleurs je

ne suis pas sûre que ce soit forcément bien de répondre à cette demande.


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ENTRE 7 ANS ET 11 ANS : l’âge de l’argumentation

Et les caprices continuent encore, mais ils prennent une nouvelle dimension : c’est l’âge de

l’argumentation !

Et oui, chaque demande est sujette à un débat entre vous et votre enfant. Tout est sujet à

contradictions, il faut expliquer et justifier, et en plus répondre aux arguments de votre

enfant.

Oui, il se prépare aux « joutes verbales » avec vous, il se construit comme futur adulte !

Pourquoi c’est dur à vivre ?

Pour toutes les familles, les caprices sont des moments durs à vivre. Pour les parents, et pour

les enfants.

Et ça pour plusieurs raisons :

• Vous doutez d’être un bon parent : vous pensez que si votre enfant fait des colères, c’est

parce que vous l’avez mal élevé

• Vous culpabilisez parce que vous pensez que vous réagissez mal aux caprices de votre

enfant, et encore une fois vous pensez que vous êtes une mauvaise mère ou un mauvais

père.

• Quand vous cédez à un caprice, vous avez l’impression d’être faible, de ne pas savoir

éduquer votre enfant.

• Vous ne savez pas comment réagir, donc vous improvisez des réactions, vous faites un

peu n’importe quoi sur le moment, vous n’apportez pas une réponse adaptée à votre enfant.

Et donc vous doutez encore plus de vous.

• Vous avez du mal à déterminer les limites de ces crises, à savoir quand et comment

lâcher prise.

• Vous avez honte quand les crises ont lieu en public, parce que le regard des gens n’est pas

toujours très sympa, c’est vrai.

• Vous êtes fatigué, et votre vie de famille le paye : vous êtes moins patient, moins sympa. Il

y a moins de bons moments en famille.


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Ne culpabilisez pas !

N’allez surtout pas imaginer qu’il est anormal que votre enfant fasse des caprices, et

encore moins que ça fait de vous un mauvais parent. Ne vous enfermez pas dans cette spirale

négative !

Rassurez-vous, c’est normal, il faut juste faire son maximum pour que ça n’envahisse pas

votre vie.

Lisez bien cet Ebook, parlez-en en famille, avec votre conjoint(e), les grands-parents, des

amis. Essayez les techniques que je vous propose, regardez les résultats, échangez sur le

sujet.

ESSAYEZ ET PARLEZ-EN : vous verrez que les choses vont vite évoluer !

N’enfermez pas votre enfant

Ne cataloguez pas non plus votre enfant d’ « enfant capricieux ». Il risque de s’enfermer

là-dedans, comme si c’était collé à sa personnalité, comme la couleur de ses yeux ou la forme

de ses oreilles ! Et s’il s’enferme dans cet étiquette, ça va être très dur d’en sortir !

Votre enfant fait des caprices, c’est plus ou moins supportable, c’est à un moment donné

de sa vie, mais il ne devient pas pour autant un « enfant capricieux ».

Selon l’âge de vos enfants, vous pouvez maintenant vous repérer et identifier à quel type

de caprice vous avez à faire.


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Tout ce qu’il faut savoir sur les caprices

➢ Les caprices, c’est normal, mais ça ne doit pas envahir votre vie

➢ Un enfant fait un caprice pour une bonne raison, sinon c’est une colère.

➢ Les caprices, c’est dur à vivre pour toutes les familles : vous culpabilisez, vous vous

sentez mal.

➢ A chaque âge son caprice :

▪ Pas de caprices avant 18 mois

▪ De 18 mois à 3 ans : l’âge de l’affirmation

▪ De 4 ans à 7 ans : l’âge des explications

▪ Entre 7 ans et 11 ans : l’âge de l’argumentation

Maintenant que nous avons vu en détail ce qu’est un caprice et à quel âge ça arrive,

je vais vous expliquer quand et pourquoi ces fameux caprices arrivent.


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Dans ce chapitre, je vais vous donner les

6 raisons qui font que tous les enfants font

des caprices :

• Parce qu’ils se sentent bien

affectivement avec vous

• Parce qu’ils ont besoin de s’affirmer et

de s’opposer pour grandir

• Parce qu’ils ont besoin de tester les

adultes pour mieux les comprendre

• Pour comprendre la réalité de la vie

• Pour apprendre à résister à la tentation

• Et pour trouver sa place dans la famille

Vous allez découvrir que les caprices ont plusieurs fonctions dans le développement de

votre enfant, et qu’ils sont donc nécessaires à son bon développement.

Vous allez être rassuré de savoir que ces caprices sont donc normaux, et vous allez bien

mieux les supporter.

Vous saurez enfin pourquoi les caprices vous sont réservés, et vous allez reprendre

confiance dans votre rôle de parent.

Je vous ai bien dit que les caprices étaient normaux, jusqu’à 10 ans et même au-delà avec

les joies de l’adolescence !

Vous allez me dire « ok, mais POURQUOI ??? »

Et bien les caprices jouent un rôle important dans le développement de votre enfant.

Voici ce que ça construit chez lui :


2. Pourquoi et quand les caprices arrivent ?


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Les caprices, c’est pour papa et maman : c’est la sécurité

affective

Les caprices arrivent le plus souvent avec les parents, chouette ☺

Mais pourquoi ?

Tout simplement parce que votre enfant sait très bien que vous l’aimez et que vous l’aimerez

quoi qu’il arrive. Du coup, il peut s’autoriser à se lâcher avec vous.

Et oui : c’est parce que vous l’aimez qu’il peut s’autoriser à faire des caprices.

Si au contraire votre enfant avait peur de vous, qu’il ne sentait pas aimé et respecté, il aurait

beaucoup trop peur des conséquences de ces crises.

S’il fait des caprices avec la nounou ou à l’école, réjouissez-vous ! Il se sent très bien (trop ?) chez

la nounou ou à l’école !

Pas de caprices chez papy et mamie ? Normal, votre enfant ne s’y autorise pas, les grands-

parents ne sont pas les parents ; votre enfant se sent obligé de bien s’y tenir !

Le besoin de s’opposer à l’adulte pour s’affirmer

Peu importe l’âge, C’EST TOUJOURS FRUSTRANT D’ÊTRE UN ENFANT.

Quand on est un enfant, on ne peut jamais décider de rien, on doit toujours obéir, faire ce que

les adultes demandent, et c’est très très frustrant.

Alors, de temps en temps, les enfants ont besoin de manifester cette frustration.

Ils ont besoin de dire qu’ils sont avant tout des êtres vivants, et qu’ils ont envie de pouvoir

décider, eux aussi.

Le souci, c’est que ça n’arrive pas toujours au bon moment !


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Tester les limites des adultes

La grande question d’un enfant avec les adultes, c’est « Jusqu’où je peux aller ? »

Si, si, je vous assure, c’est inconscient bien sûr, mais c’est de cet ordre-là.

Pour un enfant, les limites varient d’un adulte à l’autre, et c’est compliqué à gérer souvent.

Dans un couple, les 2 parents n’ont pas la même patience, le même seuil de tolérance, et il

faut que l’enfant s’y adapte.

Pareil à la crèche, chez la nounou, à l’école : tous les adultes ne réagissent pas de la même

manière dans une même situation.

Je vous donne un exemple tout simple :

Quand on va acheter du pain à la boulangerie :

• Avec maman, on achète une baguette et on attend d’être à la maison pour en

manger un petit bout.

• Avec papa, l’enfant peut manger le crouton dès qu’il sort de la boulangerie.

• Avec la nounou, l’enfant peut en manger autant qu’il veut.

• Avec papy et mamie, il a le droit d’avoir un bonbon au moins, parfois c’est tout un

paquet !

• Et parfois, s’il est presque l’heure de diner, papa et maman ne veulent pas du tout

que leur enfant mange du pain.


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Vous voyez dans cet exemple que l’enfant, dans une même situation, doit s’adapter aux

adules.

Et pour comprendre les réactions de tous ces adultes, il doit tester leurs limites, pour

savoir ce qu’il peut demander, ce qu’il peut attendre.

Mais évidemment, c’est souvent une grande source de frustration, et ça donne des

caprices.

Se confronter au principe de réalité

Votre enfant n’a aucune idée de ce qu’est un salaire, un loyer.

Il ne sait pas non plus que la frustration est bonne (à petit dose) pour les enfants, et que

grandir, c’est renoncer.

Bref, la réalité de la vie, c’est de l’inconnu complet !

Du coup, quand vous l’emmenez au supermarché, et qu’il a envie d’un jouet, votre enfant

ne peut pas comprendre pourquoi vous ne voulez pas lui acheter. Alors il fait un

caprice !

Et c’est ce caprice (et les autres) qui lui permet de se confronter au principe de réalité :

dans la vie, on ne peut pas avoir tout ce qu’on veut, même si on en a très envie.

Vous lui expliquez que vous ne pouvez pas acheter tout ce qu’il veut, et il va finir par le

comprendre, même si pour le moment il fait encore un caprice pour ça.


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Résister à la tentation

Quand on est un enfant, on a envie de tout toucher, de tout posséder, et de tout garder.

Mais encore une fois, ça n’est pas possible …

Mais, petit à petit, votre enfant va apprendre à résister à toutes ces tentations, et encore

bien d’autres.

Et si c’est déjà difficile pour nous de résister aux tentations, vous imaginez comme c’est

dur pour enfant !

Alors, cet apprentissage passe par des caprices !

Un mode d’expression dans la famillleParfois, votre enfant a du mal à trouver sa place dans la famille.

Il est un peu timide, et n’ose pas s’affirmer.

Ses frères et sœurs prennent de la place, peut-être trop de place, et il a l’impression de

ne pas exister.

Il a l’impression de ne pas être assez écouté, de manquer d’attention.

Alors, pour enfin attirer l’attention du reste de la famille, il fait des caprices, des crises,

pour tout et pour rien : mais surtout pour qu’on l’écoute.

Ça devient un moyen d’expression si vous n’y faites pas attention !

.


Un enfant doit en permanence résister à la tentation de :

• Prendre le jouet d’un autre enfant qui fait très envie

• Manger des bonbons à n’importe quel moment et autant qu’on

veut

• Avoir tous les beaux jouets du supermarché

• Attraper les belles décorations sur le meuble de mamy

• Ne pas rester assis à écouter des trucs qui ne l’intéressent pas

pour aller jouer

• …


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Les caprices ont une fonction dans le développement de

votre enfant :

• Les caprices, c’est pour papa et maman : la sécurité affective

• Le besoin de s’opposer à l’adulte pour s’affirmer

• Tester les limites des adultes

• Se confronter au principe de réalité

• Résister à la tentation

• Trouver sa place dans la famille

Maintenant que vous savez les raisons fondamentales qui mènent votre enfant à faire des

caprices, vous allez découvrir 5 astuces pour anticiper les crises et donc mieux les gérer.


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Dans ce chapitre, je vais vous donner 5 astuces

efficaces pour anticiper les caprices, et donc

mieux les gérer :

Moi, avec mes enfants (et mon mari)

J’ai pratiqué ces 5 méthodes avec mon mari, et je peux vous assurer que nos 3 filles ont fait

vraiment peu de caprices.

Avant d’aller quelque part, on a tout le temps expliqué comment les choses allaient se passer,

quand on allait partir, ce qu’elles auraient ou n’auraient pas.

J’ai systématiquement fui les supermarchés et les magasins de jouets : vive les courses sur

internet ou sans les enfants !

Et mon mari est un pro de la technique de la distraction, je crois même que c’est lui qui l’a

inventée !

Si vous n’essayez pas d’abord d’anticiper les caprices, vous n’arriverez pas gérer les crises de

façon efficace quand elles arriveront. Vous n’aurez pas bien identifié les réels motifs du caprice,

et vous n’aurez pas pu le diminuer voire l’éviter.


3. 5 astuces pour anticiper et mieux gérer les crises


• Apprendre à reconnaitre les moments où les crises viennent pour mieux les anticiper

• Prévenir votre enfant des conséquences de son comportement, négatif ou positif

• Laissez votre enfant prendre des petites décisions du quotidien pour limiter sa frustration

• Evitez de l’emmener dans des endroits trop tentants

• Contournez le caprice quand vous sentez qu’il arrive : proposez une distraction !

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Anticiper les moments des crises

Votre première mission est D’OBSERVER LES CRISES DE VOTRE ENFANT.

Pour chaque crise, après la crise bien sûr, prenez 5 minutes tranquilles

et notez dans un petit carnet :

A noter dans un carnet spécial

caprices :

• A quel moment de la journée la crise arrive

• Comment votre enfant était juste avant la crise (joyeux, fatigué,

grognon, …)

• Ce qui a déclenché la crise (vous avez refusé un bonbon, vous

vouliez quitter un endroit)

• Ce que votre enfant voulait (un objet, un bonbon)

• Comment votre enfant a réagi (d’abord cris, puis pleurs puis

crises)

• Comment vous avez réagi (vous vous êtes énervé, vous êtes

parti)

• Ce qui aurait pu apaiser votre enfant


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Une fois que vous aurez analysé plusieurs caprices de cette manière, vos allez tout de suite

remarquer que les mêmes éléments reviennent.

Vous allez vous rendre compte que les caprices arrivent souvent au même moment de la

journée, qu’ils sont souvent déclenchées par la fatigue par exemple. Ou encore que c’est à

chaque fois au supermarché, au parc …

Et ça va vous permettre d’anticiper les crises !

PAR EXEMPLE :

• Si les crises arrivent tout le temps le soir avant le diner, c’est peut-être parce que votre

enfant a faim, et ça agit sur son humeur.

• Si votre enfant fait systématiquement des crises au moment de quitter le parc, vous allez

pouvoir réfléchir à une stratégie, avec votre conjoint, pour atténuer voire éviter ces crises.


Prévenir des conséquences du caprice

Une fois que vous avez identifié quand les crises risquent d’arriver, vous allez pouvoir

prévenir votre enfant.

LES CONSÉQUENCES NÉGATIVES

Je vous explique :

Si à chaque fois que vous sortez du parc il fait une crise :

Avant d’aller au parc, vous expliquerez bien à votre enfant que vous comptez sur lui

pour ne pas faire de caprices en sortant du parc. Et que si jamais il faisait une crise,

vous seriez fâché, il serait puni, ça c’est à vous de voir !

L’essentiel, c’est que vous avez prévenu votre enfant des conséquences de son éventuel

caprice.

Et si le caprice arrive, il faut vous tenir à ce que vous avez dit ! Même si c’est dur !


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De cette façon, votre enfant pourra lui aussi réfléchir avant de partir au parc à ce que vous lui

avez dit, et au bout d’un moment, il pourra anticiper son comportement.

Ça ne va peut-être pas marcher du premier coup, mais ce n’est pas une raison pour

abandonner. Vous devez être stable dans votre comportement et vos décisions.

LES CONSÉQUENCES POSITIVES

Vous pouvez aussi décider d’une « sanction positive », réfléchir à une récompense,

matérielle ou affective :

« Si tu ne fais pas de caprice en sortant du parc, je serai très fier de toi / tu auras droit à un

gros câlin / un petit bonbon … »

Faites attention quand même aux récompenses matérielles, c’est risqué parce que vous

risquez de vite tomber dans le chantage. Il faut que ça reste une étape dans l’évolution du

caprice.

Laissez décider un maximum votre enfant

Je vous l’ai dit, être un enfant ça peut être parfois très frustrant.

Tout le temps obligé de faire ce qu’on demande, obligé d’obéir, ne jamais faire ce qu’on

veut quand on veut.

Mettez-vous à la place de votre enfant : vous aussi vous avez ressenti cette frustration

quand vous étiez enfant !

Alors essayez de lui laisser prendre des décisions sans importance pour vous, et de le

laisser choisir au maximum :

• Choisir entre un pull bleu et un pull vert au moment de s’habiller

• Décider de mettre ou non des gants s’il fait un peu froid

• Choisir entre un bain et une douche

• Dire combien d’épisodes de Petit Ours Brun il va regarder

• Jambon ou poulet pour le diner

Là, vous laissez un choix partiel à votre enfant, et il a l’agréable sensation d’avoir son mot à

dire. Ça ne représente pas une grande différence pour vous, et vous gagnez un peu de

paix ☺


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Evitez les horribles tentations

Un bon moyen d’éviter les caprices, c’est d’éviter certaines tentations :

• Le rayon jouet du supermarché

• Le rayon bonbons du supermarché

• Les magasins de bonbons

• Les magasins de jouets

• La librairie trop sympa avec plein de petits jouets

C’est vraiment dur pour un enfant d’être exposé à toutes ces tentations. On sait bien en plus que

tout est mis à leur hauteur pour les tenter au maximum, c’est du marketing.

Imaginez que vous alliez chez un chocolatier, vous rentrez dans la boutique et vous voyez plein

de trucs qui vous font très envie. Et imaginez que vous ne puissiez rien manger parce qu’on

vous l’interdit. Vous seriez frustré, en colère ? Et bien c’est pareil pour votre enfant !

Si vous n’avez vraiment pas le choix, et ça arrive, alors prévenez bien votre enfant avant :

« Nous allons au magasin de jouet pour acheter un cadeau

pour ta cousine. Mais :

Je ne vais rien acheter pour toi, on n’y va que pour ta cousine.

Je t’achèterai peut-être un petit cadeau (si tu es sage)

Et tu pourras choisir quelque chose qui coute moins de 5 euros

Et si tu fais un caprice, tu n’auras rien du tout ! »

Mais vous devrez bien comprendre que si votre enfant fait un caprice, c’est assez légitime,

non ?


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La distraction

Quand vous sentez qu’un caprice va arriver, vous pouvez avoir recours à ce qu’on appelle

chez nous « la technique de la distraction ».

Votre enfant est grognon, fatigué, vous sentez que le moindre prétexte servira à un caprice.

Avant qu’il ne soit trop tard, distrayez-le !

6 idées de distractions

• Proposez-lui un verre d’eau, un petit bout de

pain

• Avancez l’heure du bain, pour le détendre

• Racontez un truc drôle, chantez une chanson

• Mettez un dvd, ou une vidéo sur YouTube

• Laissez-le diner avant tout le monde

• Allez jouer avec lui à l’extérieur


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Ce que vous devez éviter absolument

La menace que vous ne tenez pas

Ne menacez pas d’un truc horrible en pensant que ça aura plus d’effet : non seulement

vous ne tiendrez pas votre engagement, mais en plus votre enfant ne vous croira plus

quand vous le menacerez ou quand vous lui promettrez un truc.

Le chantage

Le chantage, on en a tous fait, et ce n’est pas moi qui vous jetterai la première pierre ;)

« Si tu n’es pas sage, je le dirai à mamy / le Père Noël, et tu n’auras pas de bonbons /

cadeaux / … »

Le problème, c’est que déjà on sait que c’est un principe éducatif qui ne mène à rien.

Mais en ce qui concerne les caprices, c’est encore pire !

Faire du chantage en pensant éviter un caprice, c’est montrer à son enfant qu’on est prêt à

faire n’importe quoi pour éviter le caprice. Donc ça donne encore plus d’importance au

caprice. Et à donne encore plus envie à votre de faire son caprice.

Laisser trop de choix

Je vous ai dit tout à l’heure de laisser un maximum de choix à votre enfant.

Mais des choix fermés : que veux-tu entre ça et ça ?

Ne tombez pas dans le piège des questions ouvertes systématiques : « que veux-tu pour

diner ? Comment veux-tu t’habiller ? »

Non seulement ça n’évitera pas les caprices, mais ça risque de les provoquer !! Tout

l’inverse de ce que vous voulez !


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Pour anticiper les caprices :

• Apprenez à repérer les moments où les crises viennent pour mieux les

anticiper, notez tout dans un petit carnet

• Prévenez votre enfant des conséquences de son comportement, négatif ou

positif

• Laissez votre enfant prendre des petites décisions du quotidien pour limiter

sa frustration

• Evitez de l’emmener dans des endroits trop tentants

• Contournez le caprice quand vous sentez qu’il arrive : proposez une

distraction !

Vous avez les 5 astuces pour anticiper les caprices au mieux, je vais maintenant vous donner

7 clés pour bien réagir face à un caprice.

Si vous avez suivi ces 5 conseils, vous allez pouvoir anticiper les caprices de votre enfant

avec facilité. Vous saurez quelles situations éviter pour provoquer les crises.

Les caprices vont être moins forts, moins violents, et de moins en moins fréquents.


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Dans ce chapitre, je vais vous donner 8 clés

pour réagir face à un caprice :

• Essayez de discuter : dis-moi ce qui ne va

pas

• Allez vous défouler ensemble

• Tentez une bonne diversion

• Et si vous cédiez au caprice ?

• Soyez cohérents entre parents

• Décidez d’une sanction (ou pas)

Comment vous allez faire ?

Vous allez essayer chaque clé que je vous donne, quand le caprice est là. Vous allez

essayer plusieurs techniques, et il y en aura une qui fonctionnera, au moins. Certainement

plusieurs !

Alors, à chaque colère, vous pourrez reprendre cette clé, cette technique.

Et ça aidera votre enfant à surmonter son caprice, à se calmer, à revenir à lui sereinement.

Vous vous sentirez mieux, et vous aurez moins peur des caprices, parce que vous saurez

que vous avez une ou plusieurs solutions pour aider votre enfant à se calmer.

Petit à petit, votre enfant apprendra à se calmer tout seul, les crises seront moins fortes, les

caprices plus rares. Votre vie va changer !

Si vous ne réagissez pas de la bonne façon face aux caprices de votre enfant, les crises

vont continuer, et votre enfant aura du mal à les surmonter. Tous les efforts que vous aurez faits

avant seront inutiles.


4. 8 clés pour bien réagir face à un caprice


28

Faites preuve d’empathie : je comprends ce que tu ressens

Maintenant que vous avez identifié l’origine des crises, que vous savez quand et pourquoi elles

arrivent, vous allez certainement être moins irrité par les caprices de votre enfant.

Vous savez que c’est dur pour lui, qu’il ne maitrise pas ce qu’il fait, et que parfois il

même une bonne raison de faire un caprice !

Alors, faites preuve d’empathie avec lui, faites-lui comprendre que vous comprenez ce

qu’il ressent, que c’est légitime :

« Je comprends que tu sois fâché, moi aussi je serais certainement fâché à ta place. »

Ça ne veut pas dire que vous ne voulez pas que la crise s’arrête, ni que vous l’acceptez.

Mais que vous la comprenez, et que parfois vous êtes impuissant face à la frustration de votre

enfant.

Vous pouvez lui faire un câlin, s’il en a envie, et si vous en avez aussi envie, ne vous forcez

pas !

« Quand j’étais une petite fille / un petit garçon, moi aussi j’étais en colère quand … »

C’est important de lui dire que vous aussi vous avez été un enfant, que vous avez ressenti

des sentiments similaires, et que vous aussi parfois vous avez trouvé ça dure d’être un enfant !

Après la crise, vous pouvez même raconter une de vos colères d’enfant dont vous vous

souvenez.


29


Essayez de discuter : dis-moi ce qui ne va pas

Même quand il est en train de pleurer, essayez de parler à votre enfant :

• Mettez-vous à sa hauteur, assis ou accroupi, pour le regarder dans les yeux

• Tenez-lui les mains, ou ses bras, doucement mais assez fermement pour qu’il sente

bien votre contact

• Demandez-lui de voUs regarder dans les yeux (même s’il ne le fait pas)

• Expliquez-lui que vous n’êtes pas d’accord avec ce caprice, parce que vous l’aviez

prévenu que ça allait se passer comme ça, que vous le comprenez mais que ça ne

peut pas durer

• Si vous ne savez pas pourquoi il fait crise, demandez-lui de vous l’expliquer (même

s’il n’arrive pas à vous en donner la raison, ça engage la communication)

• Demandez-lui ce qui l’aiderait à se calmer : attention, pas question de céder au

caprice, mais de trouver un truc pour se calmer ensemble

• Proposez-lui un moyen de se calmer, toujours en parlant et en expliquant

Nous ne sommes pas des animaux, parce que nous avons un moyen de communication très

élaboré : le langage.

Alors, apprenez votre enfant à utiliser le langage pour surmonter ses crises, et grandir !

30

Allez vous défouler ensemble

Votre enfant est turbulent, agité, il bouge tout le temps.

Il a besoin de beaucoup se défouler ?

Alors le caprice est peut-être dû aussi au fait qu’il n’a pas assez bougé aujourd’hui !

Quand vous voyez que la communication n’est pas possible, qu’un câlin n’est même pas

envisageable, vous pouvez aller vous défouler avec votre enfant !

Qu’est-ce que vous faites, VOUS, quand vous êtes trop en colère ?

Vous allez courir, vous criez, vous prenez l’air, vous buvez un truc ?

Et bien proposez la même chose à votre enfant !

Allez sauter sur le canapé, criez ensemble, allez courir à l’extérieur, allez vous défouler

ensemble.

Là encore, vous lui apprenez à dépasser ses colères et à les transformer en énergie

positive.


31

Tentez une bonne diversion

Votre enfant commence le caprice, mais tout n’est pas perdu ?

Vous êtes dans un endroit où vous ne pouvez absolument pas le laisser hurler ?

Alors, c’est le moment de TENTER UNE DIVERSION !

L’idée c’est tout simplement de changer les idées de votre enfant, pour qu’il ne

pense plus à son caprice.

Alors ça peut être tout et n’importe quoi, selon ce qu’il aime et qui l’intéresse.

Alors ça n’évite pas toujours le caprice, mais je peux vous dire que ça a souvent bien

marché avec une de mes filles, la plus petite. Dès que mon mari sentait le début du

caprice, hop, une bonne diversion, et c’était réglé (moi je ne suis pas très douée pour

la diversion ).

4 moyens de faire diversion

• Détournez son attention : « Oh, regarde le camion rouge,

comme celui de tonton »

• Racontez une blague, un truc drôle, faites le clown

• Donnez-lui un truc à manger, il a peut-être faim

• Posez-lui une question à propos d’un truc qui n’a rien à voir,

mais qui est important pour lui : « Et pour ton anniversaire, tu

préfères une poupée ou une Barbie ? »


32

Et si vous cédiez au caprice ?

Et parfois, oui, vous allez céder au caprice.

Parfois, ça ne vaut pas le coup de résister, de discuter.

Parfois vous n’avez pas l’énergie d’affronter un caprice, et vous en avez bien le droit !

Et je vous rassure : ce n’est pas grave !

L’essentiel, c’est d’ASSUMER : vous cédez, mais vous le dites clairement et honnêtement :

« Tu fais un caprice pour avoir ce jouet ? D’accord, exceptionnellement, je cède à ton caprice

et je t’achète ce jouet. Mais la prochaine fois, ça ne marchera pas. »

Et vous en reparlez à la maison, pour bien redire que la prochaine fois ça ne se passera pas

de la même façon. Et puis demandez un gros « merci », quand même !

Ne culpabilisez pas d’avoir cédé, ça montre au contraire à votre enfant que vous n’êtes

qu’un être humain, imparfait, prêt à revenir sur ses décisions parfois. Ça lui montre que

vous êtes souple, vivant. ET ÇA LE RASSURE !

Et puis, il y a des trucs qui valent le coup de se prendre la tête, et d’autres moins. A vous

de voir où vous placez vos priorités !

Soyez cohérents entre parents

L’essentiel, c’est que les 2 parents soient d’accord, et que si un des parents dit non,

l’autre ne va pas dire oui et tout gâcher.

Ça peut arriver, surtout quand les enfants sont petits, parce vous n’êtes pas encore rodés.

Mais vous devez discuter, entre adultes, des choses sur lesquelles vous ne pouvez

absolument pas céder, de ce qu’il est possible de laisser passer.

Je ne vais vous donner une liste de tout ça, ça dépend de votre personnalité, de celle de

vos enfants, alors c’est à vous de définir vos propres limites et celles que vous donnez à vos

enfants.


33

Décidez d’une sanction (ou pas)

Alors là, c’est un sujet délicat :

PUNIR OU NE PAS PUNIR ? SANCTIONNER OU NON ?

Ça dépend déjà de l’âge de votre enfant, de sa personnalité, et de votre expérience à vous

d’enfant.

Ce qui est sûr, c’est qu’après 4 ans, la répétition des caprices doit avoir des conséquences

pour votre enfant. Vous pouvez difficilement l’aider à se calmer après chaque caprice puis

faire comme si de rien n’était et la vie continue.

Votre enfant doit comprendre que ce qu’il dit et ce qu’il fait a des conséquences pour lui et

pour les autres et qu’il doit les assumer (à sa mesure).

Alors si vous décidez d’une sanction après un caprice, prévenez votre enfant avant ou au

début du caprice.

« Si tu fais un caprice quand on va au parc, et bien il se passera ça : punition »

« Je vois que tu commences à faire un caprice, et si tu continues, il se passera ça : en rentrant

à la maison, … »

La sanction qui me semble la plus adaptée pendant ou après un caprice, c’est de mettre votre

enfant à l’écart. Dites-lui d’aller se calmer dans sa chambre, posez-le dans son lit, fermez la

porte et continuez à vivre votre vie.

De cette façon, vous ne donnez pas trop d’importance au caprice, et vous apprenez à votre

enfant que si quelque chose ne va pas, il va apprendre à l’exprimer autrement.

Et même si vous trouvez que votre conjoint/conjointe a été trop dur ou trop laxiste, essayez de

le soutenir dans sa décision devant les enfants. Attendez d’être seuls pour lui ce que vous

pensez.

Mais ne vous contredites pas devant les enfants !


34


Ce qu’il ne faut surtout pas faire

Il y a un certain nombre de trucs à ne pas faire absolument pendant ou après un caprice : ça

ne fait qu’empirer votre humeur et celle de votre enfant :

• Donner une fessée, prendre une douche froide, et tout ce qui touche au corps de votre

enfant …

• Le priver de dessert, le faire diner à l’écart de la famille. Si vous voulez le priver de

quelque chose, privez-le de télé, mais pas de nourriture ! (Je ne compte pas les bonbons

dans la nourriture)

• Céder tout le temps : ça peut arriver de temps en temps, mais si vous cédez tout le

temps, votre enfant ne croira plus rien de ce que vous lui dites, et vous gâchez tout le

travail fait en amont.

• Se contredire devant les enfants !


35

Les 8 clés pour gérer les caprices

• Essayez de discuter pour parler de ce qui ne va pas

• Allez vous défouler ensemble

• Tentez une bonne diversion

• Soyez cohérents entre parents

• Autorisez-vous à céder de temps en temps

• Décidez d’une sanction (ou pas)

• Pas de fessée, ni de douche froide

Maintenant que je vous ai donné toutes clés dont vous avez besoin pour bien gérer les

caprices, je vais vous expliquer comment gérer le moment après le caprice.

Si vous appliquez ces 7 conseils, vous allez trouver au moins une chose qui

fonctionne. Un truc qui vous va, qui va à votre enfant, et dans lequel vous vous

reconnaissez.

Il n’y a pas une solution qui va à tous les parents et tous les enfants au même

moment.

Il y a plein de solutions à essayer, à tester, à adapter à votre enfant et à vos envies !

C’est à vous de choisir ce qui vous va !


36

Dans ce chapitre, je vais vous expliquer comment

faire après le caprice :

• En vous adaptant à l’âge de votre enfant

• Comment l’aider à se calmer

• Mettre des mots sur ce qui s’est passé

• Vous réconcilier avec votre enfant

• Et ne pas se focaliser sur le caprice :

quand c’est fini, c’est fini


Comment gérer votre enfantAprès la crise ?


Gérer le moment après la crise est super important dans la gestion des caprices.

Une bonne gestion de « fin de crise » permet non seulement de mieux comprendre votre

réaction et celles de votre enfant, mais aussi de tourner la page sereinement pour

passer à autre chose dans votre vie de famille.

Quand vous prendrez ce temps avec votre enfant, vous verrez que vous aurez moins

peur des caprices, et votre enfant serra moins stressé. Il saura que vous pourrez en discuter

sereinement, sans colère et sans reproches.

Si en revanche vous ne prenez pas ce temps indispensable, le caprice ne sera pas

réellement fini, et votre enfant risque de s’enfermer dans sa colère. Vous allez rester fâché,

ou tout au moins votre enfant va le penser.

37

Ça dépend de l’âge de votre enfant

Selon l’âge de votre enfant, vous n’allez pas réagir de la même façon après un caprice.

Je vous donne des âges à titre indicatif, c’est très variable d’un enfant à l’autre, et ça

dépend des personnalités de chacun.

Jusqu’à 4 ans

De 0 à 4 ans, un enfant n’est pas capable de se calmer seul. Si vous ne l’aidez pas, si

vous le laissez crier, hurler sans lui apprendre à se calmer, il ne va pas surmonter ces

caprices.

Entre 3 et 8 ans

A partir de 3 ou 4 ans, selon les enfants, vous pouvez le laisser se calmer seul, dans sa

chambre et vous laissez tranquille.

Quand il est calmé, il est nécessaire de parler à votre enfant de son caprice, pour l’aider à

comprendre ce qui s’est passé, et les conséquences de ses caprices sur sa vie à lui

(comme les punitions).

A partir de 6 ans

Et oui, les caprices continuent parfois après 6 / 8 ans.

Et là, vous pouvez tout à fait demander à votre enfant de revenir vers vous pour

s’excuser. Il doit être capable de prendre conscience de ce qu’il a fait, et vous êtes tout à

fait en droit d’attendre quelque chose de lui.


38

Aidez votre enfant à se calmer

Je vous l’ai dit, jusqu’à 4 ans, voire 6 ans, les enfants ont souvent du mal à se calmer

seuls. Alors il faut les aider !

Je vous donne plusieurs idées pour aider votre enfant à se calmer :

• Faites-lui un câlin, enlacez-le entièrement, pour qu’il se sente protégé dans

vos bras

• Chantez une berceuse, une chanson qu’il aime bien

• Lisez une histoire, ou un livre qu’il apprécie

• Donnez-lui un bain chaud avec de la mousse et des jouets

• Et parlez-lui !


39

Mettez des mots sur ce qui s’est passé

Pour aider votre enfant à avancer dans ses caprices, et pour vous aider vous aussi, vous

pouvez prendre le temps de parler de ce qui s’est passé avec votre enfant.

Votre enfant, surtout s’il est petit, n’a pas toujours compris ce qui s’est passé quand il a fait

son caprice. C’est donc important de revenir sur ce qui s’est passé.

L’essentiel est DE NE PAS S’ÉNERVER, la crise est passée et vous n’êtes plus fâché.

Prenez une voix douce, réconfortante pour parler à votre enfant.

Et discutez avec lui de ce qui s’est passé. Reprenez depuis le début ce qui a déclenché la

crise, comment il se sentait, comment il a réagi.

Insistez surtout s’il a eu des gestes agressifs, s’il a essayé de vous taper ou s’il vous a mal

parlé. C’est au calme que vous pouvez aborder ces sujets.

Le moment de la réconciliation

Une fois que votre enfant est calmé, et que vous avez pu discuter de ce qui s’est passé, vous

pouvez passer à la réconciliation.

Votre enfant ne peut pas aller se coucher, ou vous quitter pour aller quelque part en pensant

que vous êtes toujours fâché.

Alors après la crise, prenez le temps de dire à votre enfant que vous n’êtes plus fâché ni

en colère, que c’est fini et oublié.

Votre enfant sera soulagé, il ne culpabilisera pas et pourra continuer sa journée ou sa

soirée sereinement.


40

Ce que vous ne devez surtout pas faire après le caprice :

• Continuer à vous énerver alors que votre enfant s’est calmé : ça ne

ferait que relancer le caprice

• Parler à d’autres personnes du caprice de votre enfant en espérant qu’il

se fera disputer à nouveau : c’est vexant et même humiliant

• Lui reparler des autres caprices précédents : quand c’est fini, c’est fini !


Ne pas se focaliser

Le caprice est fini, vous en avez discuté avec votre enfant, vous vous êtes réconciliés.

Et bien, c’est bon, C’EST FINI, ON EN PARLE PLUS !

Ne revenez pas sur cet événement les jours suivants,

N’en parlez pas à d’autres adultes devant votre enfant, il pourrait être très vexé !

Quand c’est fini, vous tournez la page, et vous laissez une nouvelle chance à votre enfant.

La vie continue, votre vie ne doit pas tourner autour de ses caprices, même s’ils

arrivent souvent.

41

Ce que vous pouvez faire après le caprice

• Selon l’âge de votre enfant, consolez-le ou laissez-le se

calmer seul, dans sa chambre

• Aidez votre enfant à se calmer avec un câlin, une chanson, un

bain chaud

• Parlez de ce qui s’est passé pour dédramatiser et comprendre

• Réconciliez-vous avec votre enfant, ne restez surtout pas

fâchés

• Ne vous focalisez pas sur le caprice : quand c’est fini, c’est fini

• Ce n’est plus le moment de vous énerver quand la crise est

finie

• Gardez tout ça pour vous : n’en parlez pas aux autres !


42

Voilà, vous avez découvert mes 20 conseils (et même un peu plus) pour vous aider à mieux

gérer les caprices de votre enfant.

Vous étiez dépassé par les caprices, vous viviez mal ces moments avec votre enfant.

Maintenant vous avez toutes les cartes en main, tous les éléments qu’il vous faut.

Vous n’avez qu’à suivre mes conseils, tester ce qui vous va et qui convient à votre enfant,

et vous allez pouvoir vivre une vie de famille plus calme et sereine.


Conclusion


C’est vrai, ça ne va pas être facile, vous allez essayer plein d’astuces, et tout ne va pas

fonctionner du premier coup.

Mais vous allez y arriver, en prenant votre temps, en étant patient, avec l’aide de cet

Ebook.

Vous ne voulez plus être envahi par les caprices, et c’est ce qui va vous arriver !

Commencez par accepter le fait que votre enfant fait des caprices, que ce n’est pas si grave,

et que vous devez vous adapter à l’âge de votre enfant.

C’est parti !

43

Les caprices, c’est normal, mais ça ne doit pas envahir votre vie de famille

• Avant 18 mois, on ne peut pas parler de caprices

• A partir de là, votre enfant a besoin de s’affirmer, et ça passe par des

caprices

• Votre enfant a besoin de tester vos limites et de se confronter à la réalité

de la vie

• Il apprend aussi à résister à la tentation

• Apprenez à repérer ce qui d »clenche les caprices et comment les

anticiper

• Laissez votre enfant prendre des petites décisions, pour compenser sa

frustration

• Evitez les endroits trop tentants et essayez les diversions quand il est

encore temps

• Apprenez à gérer le moment du caprice en essayant différentes

techniques : parlez, défoulez-vous

• Rester cohérents entre parents : soutenez-vous entre adultes

• Et autorisez-vous à céder à un caprice de temps en temps

• Aidez votre enfant à apprendre à se calmer, selon son âge

• Câlinez-le, chantez, donnez un bain à votre enfant

• Parlez de ce qui s’est passé et réconciliez-vous absolument

• Et laissez la vie continuer : quand le caprice est fini, on n’en parle plus !


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Droits de diffusion

Vous pouvez tout à fait diffuser autour de vous cet ebook, à condition de citer l’auteur (donc, moi ☺) : Elodie Bougas,

et donner un lien vers mon blog.

Bien entendu, vous n’avez pas le droit de vendre cet ebook !

par ©Elodie Bougas, 2017du blog Conseils éducatifs pour enfants turbulents


http://www.conseilseducatifs.fr/

http://www.conseilseducatifs.fr/

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