Encodage et Mémorisation

8
Notre groupe de travail a voulu travailler sur comment l’encodage des informations pouvait être alté- ré par la profondeur de traitement. En appui sur la thèse de Craik et Lockhart (1972), nous avons dis- tingué deux degrés de traitements, l’un superficiel et l’autre profond. Le traitement superficiel porte sur l’analyse structurale d’une infor- mation. Quant au traitement pro- fond, il s’effectue par une analyse sémantique mettant en place un travail de réflexion vis-à-vis de l’information. Les deux modes de traitements permettre de concevoir une trace mnésique pour ensuite récupérer cette information pour une réutili- sation éventuelle. C’est cette trace mnésique qui nous permet de voir si l’information a bien été mémo- risée lors de la demande d’un rap- pel des stimuli. Nous avons donc établis la problé- matique suivante : Selon la profondeur de traitement réalisé sur un matériel, peut on constater un degré d'influence plus ou moins important voir absent sur le processus de mémorisation ? Nous avons fait ressortir l’hy- pothèse théorique suivante : Le rappel des images est meil- leur dans le cas d'un traitement profond, que dans le cas d'un traitement superficiel, ce der- nier étant lui même meilleur qu'une situation où il n'est pas demandé de traitement cognitif. Ensuite nous avons opération- nalisé cette hypothèse : Le nombre d'images correcte- ment rappelées par le groupe de traitement profond sera supé- rieur au nombre d'images cor- rectement rappelées par le groupe de traitement superfi- ciel ; ce dernier étant lui même supérieur au nombre d'images correctement rappelées par le groupe contrôle (sans traite- ment). Introduction Université Catholique de Lyon BERNARD David L3S6 Psychologie Cognitive Sommaire : Introduction 1 Protocole Expérimental 2 Les résultats 4 Bilan et discussion 6 Conclusion 7 Bibliographie 8

description

Influence de la profondeur de traitement sur l'encodage et la mémorisation.Devoir réalisé en binôme en Psychologie Cognitive.

Transcript of Encodage et Mémorisation

Page 1: Encodage et Mémorisation

Notre groupe de travail a voulu

travailler sur comment l’encodage

des informations pouvait être alté-

ré par la profondeur de traitement.

En appui sur la thèse de Craik et

Lockhart (1972), nous avons dis-

tingué deux degrés de traitements,

l’un superficiel et l’autre profond.

Le traitement superficiel porte sur

l’analyse structurale d’une infor-

mation. Quant au traitement pro-

fond, il s’effectue par une analyse

sémantique mettant en place un

travail de réflexion vis-à-vis de

l’information.

Les deux modes de traitements

permettre de concevoir une trace

mnésique pour ensuite récupérer

cette information pour une réutili-

sation éventuelle. C’est cette trace

mnésique qui nous permet de voir

si l’information a bien été mémo-

risée lors de la demande d’un rap-

pel des stimuli.

Nous avons donc établis la problé-

matique suivante :

Selon la profondeur de traitement

réalisé sur un matériel, peut on

constater un degré d'influence plus

ou moins important voir absent sur

le processus de mémorisation ?

Nous avons fait ressortir l’hy-

pothèse théorique suivante :

Le rappel des images est meil-

leur dans le cas d'un traitement

profond, que dans le cas d'un

traitement superficiel, ce der-

nier étant lui même meilleur

qu'une situation où il n'est pas

demandé de traitement cognitif.

Ensuite nous avons opération-

nalisé cette hypothèse :

Le nombre d'images correcte-

ment rappelées par le groupe de

traitement profond sera supé-

rieur au nombre d'images cor-

rectement rappelées par le

groupe de traitement superfi-

ciel ; ce dernier étant lui même

supérieur au nombre d'images

correctement rappelées par le

groupe contrôle (sans traite-

ment).

Introduction

Université Catholique de Lyon

BERNARD David L3—S6

Psychologie Cognitive

Sommaire :

Introduction 1

Protocole Expérimental 2

Les résultats 4

Bilan et discussion 6

Conclusion 7

Bibliographie 8

Page 2: Encodage et Mémorisation

Les sujets de notre

expérience :

Nos sujets ont été

choisis entre 20 et 25

ans, dans un cadre

universitaire. Nous

avons ciblé nos sujets

étudiant en psycholo-

gie ou dans d’autres

filières.

Afin d’éviter un biais

dans les résultats,

nous avons effectué

un contrebalancement

pour ne pas avoir un

biais dans notre expé-

rience dû à la possi-

ble connaissance des

étudiants de psycho-

logie à notre objectif

de recherche.

Nous avons établis

trois groupes égaux

nos 66 sujets (soit 22

par groupes) :

Le premier

groupe passera

la condition du

traitement su-

perficiel.

Le second grou-

pe passera la

condition du

traitement pro-

fond.

L e d e r n i e r

groupe nous

servira à véri-

fier la condition

contrôle en

n’exerçant au-

cun traitement

cognitif durant

la passation du

test.

Pour les sujets, nous

avons préparé des

stylos pour écrire sur

feuille pendant la pas-

sation du test (selon

la tâche demandée au

groupe) et une autre

feuille de retranscrip-

tion pour la restitu-

tion.

Nous avons utilisé

pour notre expérience

un ordinateur pour

afficher un diaporama

de 17 images à une

cadence préétablie.

Pour le lieu, nous

avons opté pour une

salle calme et fermée

pour ne pas être im-

portuné au cours de la

passation.

La population

Matériel

Variables de l’expérience

modalités suivantes :

le traitement superfi-

ciel, le traitement

profond, l’absence de

traitement.

La variable dépen-

dante (VD) :

Notre variable dépen-

dante est le nombre

d’images rappelées

par les sujets, selon

nos différents grou-

pes.

La variable indépen-

dante (VI) :

Notre variable indé-

pendante provoquée,

par notre cadre expé-

rimental, est le niveau

de traitement qui

comporte les trois

« Notre variable

dépendante est le

nombre

d’images

rappelées par les

sujets, selon nos

différents

groupes. »

Page 2

Le choix des

sujets

Le choix du

matériel et du lieu

Protocole expérimental

Page 3: Encodage et Mémorisation

Le déroulement de

notre expérience se

passe en groupe ho-

mogène de 3 à 4 su-

jets passant simulta-

nément la même

condi tion. Nous

avons divisé notre

expérience en deux

phases, l’une dite

d’apprentissage et

l’autre dite de restitu-

tion.

Durant la passation,

les images sont affi-

chées à l’écran suc-

cessivement pendant

une durée de trois

secondes suivies d’u-

ne période sans pré-

sentation de trois se-

condes également.

Conjointement à cette

présentation, une tâ-

che est demandée à

nos sujets selon leur

groupe. Pour tout les

groupes nous avons

choisit d’établir la

consigne générale

suivante :

« Des images vont

vous être présentées,

elles vont rester à

l’écran pendant trois

secondes. L’intervalle

entre chaque nouvelle

image sera de trois

secondes. J’annonce-

rai chaque nouvelle

image en vous disant

« suivante » »

Pour tester le traite-

m e n t c o g n i t i f

(traitement superficiel

ou profond), nous

avons différencié les

tâches à effectuer se-

lon les groupes et

nous l’annonçons aux

sujets par une consi-

gne secondaire.

La seconde consigne

du groupe de traite-

ment superficiel :

« Vous allez devoir

compter et écrire le

nombre de couleur

sur chaque image ».

La seconde consigne

du groupe de traite-

ment profond :

« Vous allez devoir

compter et écrire le

nombre de couleur

sur chaque image ».

Le groupe contrôle

n’ayant aucun traite-

ment à opérer, il ne

nous est pas paru né-

cessaire d’ajouter une

consigne secondaire.

Une fois le diaporama

terminé, nous récupé-

rons les feuilles sur

lesquelles les sujets

ont effectués la tâche

de traitement deman-

dée.

Puis nous distribuons

des nouvelles feuilles

vierges en donnant à

tous les autres grou-

pes une nouvelle

consigne :

« Maintenant vous

allez rappeler par

écrit le nom précis de

chaque objet qui vous

a été présenté sur

chacune des images.

Pour cela, vous avez

une minute ».

S = Sujets +

nombre en indice

T = Traitement +

nombre de modalités

en indice

Notre plan est de type

emboité :

S22 <T3>

L’expérience

Plan expérimental

« Maintenant

vous allez

rappeler par écrit

le nom précis de

chaque objet qui

vous a été

présenté sur

chacune des

images. Pour

cela, vous avez

une minute ».

Page 3

Le choix des

consignes

En route pour

l’expérimentation

Page 4: Encodage et Mémorisation

Nous avons établis à

partir de nos résultats

les moyennes obte-

nues comparative-

ment des différents

groupes.

Nous pouvons cons-

tater que la moyenne

la plus élevée est cel-

le relative au groupe

contrôle (10,54), sui-

vit de la moyenne du

groupe de traitement

profond (9,72) puis

arrive ensuite le grou-

pe de traitement su-

perficiel (8,18).

Nous pouvons voir

sur le tableau du

groupe profond que

pour le groupe pro-

fondeur les résultats

sont plus centrés vers

des résultats entre 9

et 10 ce qui nous

montre une restitution

plus forte par la clas-

se modale de 10 mots

retrouvés.

Moyennes

Le groupe de traitement profond

Le groupe de traitement superficiel

Nous allons voir la

répartition plus en

profondeur interne à

chaque groupe de

passation de l’expé-

rience. Nous pouvons

notifier ici, pour le

groupe superficiel,

une forte répartition

des réponses dans les

alentours des 6 et 8

réponses. Nos résul-

tats ici sont donc pro-

ches de l’empan mné-

sique de 7 plus ou

moins 2 mots qu’à

mis en évidence par

MILLER. En effet la

classe moyenne mo-

dale représente l’em-

pan moyen du groupe

et nos résultats nous

montrent qu’il est

pour ce groupe de 8.

Page 4

Les résultats

Page 5: Encodage et Mémorisation

Les résultats du grou-

pe contrôle sont plus

élevés, ce qui nous

fait constater une

meilleure restitution

réalisée par le groupe

contrôle. Par ailleurs

la classe modale est

similaire à celle du

groupe au traitement

profond.

Le groupe contrôle

mot à celle du groupe

de traitement profond

et elle est plus élevée

de 2,36 mots que la

moyenne du groupe

de traitement superfi-

ciel.

Nous ne pouvons pas

considérer ces écarts

comme significatifs

pour confirmer notre

hypothèse. L’influen-

ce de tel ou tel traite-

ment cognitif n’est

pas mise concrète-

ment en avant par un

résultat supplantant

cons idé r ab lem en t

l’autre mode de trai-

tement.

La mise en évidence

du mode statistique

interne à chaque

groupe de notre expé-

rience nous permet de

visualiser l’empan

mnésique moyen pro-

pre à chaque condi-

tion. Il apparaît que

l’empan mnésique

moyen du groupe de

traitement profond est

identique à celui du

groupe contrôle (à

savoir de 10). Cepen-

dant celui du groupe

traitement superficiel

se révèle plus faible à

8.

Force est de constater

à la suite de notre ex-

périmentation que le

groupe contrôle, qui

n’effectue aucun trai-

tement cognitif, ob-

tient les meilleurs ré-

sultats de restitution

par rapport aux autres

groupes.

Nous allons mainte-

nant analyser nos ré-

sultats en comparant

tout d’abord l’écart

entre les moyennes de

nos trois groupes. Ef-

fectivement nous

pouvons voir un écart

de 1,54 mots entre le

groupe de traitement

profond et le groupe

de traitement superfi-

ciel. Le groupe de

traitement profond a

obtenu un meilleur

taux de restitution car

la moyenne nous

montre un meilleur

rappel que les résul-

tats du groupe de trai-

tement superficiel. La

moyenne du groupe

contrôle crée un écart

entre les deux autres

moyennes : elle est

supérieure de 0,81

Page 5

Interprétation des résultats

Mais nous pouvons

tout de même regar-

der nos résultats pour

les groupes ayant ef-

fectués un traitement

cognitif durant la pas-

sation avec l’éclaira-

ge de la théorie de

Craik et Lockhart

puisque les résultats

de restitution sont

légèrement meilleurs

en situation de traite-

ment profond qu’en

situation de traite-

ment superficiel.

Page 6: Encodage et Mémorisation

Le bilan de notre expé-

rience montre que

contrairement à ce que

nous nous attendions, les

meilleures conditions

pour obtenir un rappel

amélioré ne sont pas

celles relatives aux trai-

tements cognitifs super-

ficiels ou profonds. Nous

récoltons presque l’in-

verse de notre probléma-

tique avec les meilleurs

taux de restitutions pour

le groupe contrôle.

Malgré cela nous pou-

vons mettre en avant une

légère différence dans

les résultats entre les

deux traitements superfi-

ciel et profond. Matériel-

lement nous pouvons

distinguer un meilleur

rappel de la part du

groupe de traitement

profond mais l’écart

n’est pas exploitable

pour confirmer notre

problématique. Ainsi

nous nous retrouvons

dans l’impossibilité de

réfuter ou de valider no-

tre expérience.

Le bilan de notre expérience

Discussion

sation mais l’expé-

rience met en exergue

aussi que les images

sont intellectuelle-

ment mises en mots

pour un double coda-

ge à la fois visuel et

s ém an t iqu e . C e

concept de double

codage a été décrit

par un chercheur ca-

nadien PAIVIO dans

les années 60. Il ex-

plique que la mémori-

sation est divisée en

deux sous-systèmes ;

d’un coté le système

d’imagerie verbal et

de l’autre le système

verbal. Les deux sous

-systèmes fonction-

nent indépendamment

mais pour la mémori-

sation et le rappel ils

fonctionnent ensem-

ble. Il semble que les

stimuli imagés met-

tent en marche auto-

matiquement les pro-

cessus de représenta-

tion mentale mais non

pas l’inverse. Cet ef-

fet se manifeste par

une dénomination

implicite par les su-

jets comme le souli-

gne à nouveau DU-

CHARME et FRAIS-

SE dans une seconde

expérimentation. Ain-

si dans notre test, si le

groupe de traitement

profond et le groupe

contrôle obtiennent

une similarité dans

les résultats nous

pouvons supposer

que les sujets du

groupe contrôle ont

implicitement dénom-

mé les photographies

grâce aux temps

Désormais nous pou-

vons étayer certains

points qui ont pu in-

fluer sur nos actuels

résultats.

Pour commencer la

nature de nos stimuli

a pu avoir un impact

sur nos résultats. En

lien avec l’expérience

menée par DU-

CHARME et FRAIS-

SE en 1965, nous

sommes amené à ré-

fléchir sur le fait que

les images bénéficie-

raient d’une meilleure

mémorisation par les

sujets que si nous leur

demandons de regar-

der des mots. La

conclusion de cette

expérience démontre

que les images sont

déjà mieux mémori-

Page 6

impartis pour chaque

diapositive dans notre

protocole. De son cô-

té le groupe de traite-

ment profond identi-

fier les clichés pour

les resituer dans une

phrase.

Pour ce qui est du

groupe de traitement

superficiel, nous trou-

vons le faible rappel

justifiable par le fait

que la tâche ait été

plus distractive que

de traitement cognitif

en faisant se concen-

trer les sujets sur les

coloris plus que les

clichés en eux-

mêmes.

Page 7: Encodage et Mémorisation

Notre binôme a porté

sa recherche expéri-

mentale sur la profon-

deur de traitement, le

résultat obtenu diver-

ge de ce que nous

avions supposé. Ef-

fectivement suite à

notre expérience,

nous pouvons réflé-

chir en phase avec

nos conclusions sur

les points que nous

pourrions modifier

pour nous permettre

de mieux différencier

l’influence du traite-

ment sur la mémori-

sation.

En effet nous avons

pu constater que,

contrairement à notre

hypothèse, que le

groupe contrôle avait

obtenu un meilleur

taux de restitution or

que nous pensions

qu’il serait le moins

bon. Rappelons que

notre expérience est

un test de mémoire

implicite. Les sujets

du groupe contrôle

ont souvent eu une

réaction face au test

en l’identifiant expli-

citement comme un

test de mémorisation

ce qui a du jouer un

rôle de biais dans

l’expérience. De ce

fait, les sujets ont vo-

lontairement appris

les images présentées.

Je pense que nous

pourrions ajouter une

variable indépendante

qui serait de rendre

implicite ou explicite

le test de mémoire et

donc dire ou non

qu’il y aura une de-

mande de restitution

des images présen-

tées. Ainsi nous au-

rions pu effectuer une

comparaison entre le

fait d’effectuer un

traitement profond ou

superficiel sur les

images en sachant

pertinemment qu’il

sera demandé de les

rappeler peut altérer

le résultat de la resti-

tution à venir.

Dans un souci d’uni-

formisation du diapo-

rama, il nous a fallu

mettre un temps de

présentation de cha-

que image et de

temps intermédiaire

similaire pour tous les

groupes de passation.

C’est une nécessité

importante que tous

nos sujets se retrou-

vent dans des condi-

tions similaires pour

avoir une validité

scientifique dans nos

résultats. Selon la tâ-

che de traitement de-

mandée, le temps

peut sembler trop

long ou trop court.

Ainsi le groupe

contrôle dispose d’u-

ne cadence de visuali-

sation très modérée

alors que le groupe

du traitement profond

doit s’exécuter dans

un rythme très soute-

nu. Je trouve qu’il ne

s’est pas avérer facile

de trouver un temps

moyen de présenta-

tion. Mais après quel-

ques tests, nous avons

confirmé notre temps

car il permettait de ne

pas mettre le groupe

de traitement profond

dans une situation

d’échec le temps que

les sujets rédigent la

phrase. Par contre le

groupe contrôle s’en

verrait encore avanta-

gé.

De plus nous pouvons

regretter le nombre

d’images que nous

avons choisi, 17 ima-

ges nous semblaient

suffisantes pour met-

tre en évidence l’effet

des différents traite-

ments. Avec le recul,

nous pourrions entre-

prendre d’augmenter

le nombre d’image de

manière à contrer

pour le groupe

contrôle la possibilité

Conclusion

Page 7

de répétition mentale.

Je pense que nous

pourrions mettre en

place un temps d’ef-

fort cognitif entre la

phase d’apprentissage

et la phase de rappel

pour tous les groupes

pour diminuer l’effet

éventuel de répétition

mentale pour le grou-

pe contrôle.

Page 8: Encodage et Mémorisation

FLORES, César. Mémoire verbale, processus d'organisation et de récupération et image men-

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Bibliographie