Dysfonctionnement du marché

* Exemple introductif   :

Le panier de principaux produits alimentaires importés par le Maroc, se présente comme suit : 

Produits 2003 2004

Q( en KT) PU(enDH/T)

Q( en KT)

PU(enDH/T)

Céréales 3410,900 1573 4067,300

1722

Sucre 550,200 1991 600,600 1821

Thé 44,900 13574 45,700 14167

Café 33,100 8229 32,600 8004

Source : office de change , 2004

TAF   :

1)     Calculer les indices simples des prix en 2004/2003 des éléments de ce panier ;

2)     Calculer la moyenne arithmétique de ces indices ;

3)     Calculer le prix moyen de ce panier en 2003 et en 2004 ;

4)     Calculer l’indice simple de ce prix moyen en 2004 /2003 ;

 

Correction

Céréales

Surcre Thé Café somme Moyenne(somme/4)

Indices simples (P2004/P2003)

*100

109,47 91,46 104,36

97,26

402,55 100,63

Prix en 2003 1573 1991 13574

822925367 6341,75

Prix en 2004 1722 1821 1416 8004 25714 6428,5

7

Indice de la moyenne (6428,5/6341,75)*100= 101,36

On constate que la moyenne des indices est différent de l’indice de la moyenne.

Remarque : l’indice de la moyenne et la moyenne des indices sont des indices synthétiques mais ils ne prennent pas en considération le poids( la pondération) de chaque élément du panier matérialisé par sa quantité d’où le recours à d’autres indices synthétiques dites indices synthéiques pondérés : il s’agit des indices de Laspeyres et de Paasche.

A)   l’indice de laspeyres   :

A-1) l’indice des prix (Lp)   :

a)      formule :

 

 

 

   avec :

- i : indice variant de 1 à n matérialisant les produits (par ex :1 pour les céréales,2 pour le sucre, 3pour le thé et 4 pour le café) ;

- t c’est l’année d’observation ici c’est 2004, 0 c’est l’année de base ici c’est 2003 ;

TAF : en utilisant cette formule vous calculez Lp relatif aux données présentées dans l’ex intorductif .

b) Calcul :

 

X100= (7776514,7/7342646,4)*100= 105,90

c ) Interprétation :

les prix des produits importés ont augmenté de 5,90 % en 2004 par rapport à l’année 2003

Remarque : Lp c’est un indice des prix pondérés par les quantités de l’année de l’année de base

A-2) l’indice des quantités (Lq)   :

a) formule   :    

 

 

 

 TAF   :  en utilisant cette formule vous calculez Lq relatif aux données présentées dans l’ex intorductif .

b) Calcul :

 

X100= 115,52=(8482254,7/7342646,4)*100

c ) Interprétation   :

les quantités des produits importés ont augmenté de 15,52 en 2004 par raport à l’année 2003

Remarque : Lq c’est indice des quantités pondérées aux prix de l’année de base.

A-3) l’indice des valeurs globales   :

a)      formule   :

 

 

 

TAF : En utilisant cette formule vous calculez Lvg relatif aux données présentées dans l’exemple intorductif .

b)     Calcul :

 

9005945,5/7342646,4 *100= 122,65

c)     Interprétation   :

les prix et les quantités des prouduits importés ont augmenté de 22,65 %

B)    l’indice de Paasche   :

B-1) l’indice des prix (Pp)   :

a)     formule   :

 

 

 

 

 

 

TAF : en utilisant cette formule vous calculez Pp relatif aux données présentées dans l’ex intorductif .

b)     Calcul   :

Pp= 9005945,5/8482254,7 *100= 106,17

c)     Interprétation   :

les prix des produits importés ont augmenté de 6,17 % en 2004 par rapport à l’année 2003

Remarque : Pp c’est un indice des prix pondérés par les quantités de l’année d’observation.

B-2) l’indice des quantités (Pq)   :

a)     formule   :

 

 

 

 

 

 

TAF : en utilisant cette formule vous calculez Lq relatif aux données présentées dans l’ex intorductif .

b)     Calcul :

Pq= 9005945,5/7776514,7 *100= 115,80

c)     Interprétation   :

soit une augmentation des quantités de 15,80 % en 2004 par rapport à l’année 2003.

Remarque : Pq c’est l’indice des quantités pondérées aux prix de l’année d’observation.

B-3) l’indice des valeurs globales   :

C’est le même que l’indice de lespeyres. Essai

C)   l’indice de Fisher   :

Soit F la moyenne géométrique des indices de Laspeyres(L) et Paasche (P)

TAF   :

1.     Trouvez la formule de F en fonction de L et P ;

2.     En utilisant les données de l’ex introductif, vous calculer : Fp , Fq et Fvg .

Réponse :

1) 

2)

 

§2   : Définition de l’inflation   :

TAF   : présenter une définition de l’inflation

L’inflation désigne une hausse durable, généralisée et  auto entretenue   du niveau générale des prix :

ü  C’est une hausse durable : la hausse des prix doit être prolongée, continue, une hausse saisonnière (conjoncturelle) des prix ne peut être considérée comme inflation.

Exemple : la hausse des prix des tomates pendant le mois de Ramadan n’a pas un caractère inflationniste.

ü  C’est une hausse auto-entrentenue : c à d que l’augmentation des prix de certains biens entraînent la hausse des prix des autres biens, on dit la hausse engendre la hausse

Exemple : la hausse des prix des carburants (pétrole) entraîne la hausse des prix de transport qui à son entraîne la hausse des prix de biens alimentaires …etc.

ü  Cette hausse est généralisée : c à d que la hausse des prix concerne la totalité des biens et servicesconsommés, la hausse du prix d’un seul bien ne suffit pas pour parler d’inflation.

Remarque   :

L’inflation est à distinguer d’autres phénomènes qui affectent aussi le niveau général des prix à savoir :

üLa désinflation : elle désigne la baisse du taux d’inflation.

üLa déflation : c’est la baisse du niveau général des prix c’est l’opposé de l’inflation.

üLa stagflation : c’est un concept récent qui désigne une accélération de l’inflation accompagnée d’une augmentation du taux de chômage et une stagnation de la croissance.

üL’hyper inflation : c’est une inflation qui dépasse 50%.

§3 mesure  

 

 Travail à faire :

1- Définir le terme souligné.

2- Qualifier le taux d’inflation au Maroc entre 1997 et 1998.

3- Quelle la relation entre l’inflation et l’indice de coût de la vie ?

4- Donner deux autres groupes de produits qui peuvent avoir une influence sur l’inflation.

*Précision du mot souligné :

IPC : la direction des statistiques marocaines l’appelle l’indice générale du coût de la vie  « IGCV » ,

C’est un indice synthétique pondéré des prix de détails, calculé selon la méthode de Lasperes, il concerne un panier de biens de consommation composé de 385 articles et 768 variétés, ce panier et divisé en 8

groupes (alimentation, habillement …voir tableau). Cet indice est utilisé pour mesurer l’inflation au Maroc.

*Coefficients de pondération   :  appelés aussi cœfficients budgétaires, chaque cœfficient correspond à la part d’ un poste de dépenses dans le total des dépenses d’un consommateur moyen.

Exemple : les dépenses mensuelles de consommation d’un ménage par différents postes se présentent comme suit :

Poste Alimentation Habillement Transport Location Autre services

Dépense en DH 1000 500 200 1300 1000

Cœfficients budgétaire

25% 12,50% 5% 32,50% 25%

TAF : calculer les cœfficients budgétaires de chaque poste.

 

Le taux d’inflation : c’est le taux de croissance de l’IGCV : c’est une mesure de l’évolution de l’inflation.

 1)     l’inflation par la demande : il y a inflation lorsque l’offre des différents produits ne peut satisfaire toute la demande solvable, il apparaît un déséquilibre sur le marché des biens et services qui entraîne un hausse des prix. Donc il y a une insuffisance de l’offre face à une augmentation de la demande on dit aussi un excès de la demande.

2)     L’inflation par les coûts :

L’inflation peur provenir d’une hausse des divers coûts de production (intérêts, MP, impôts, biens importés..).

Cette hausse des coûts de production est due essentiellement aux augmentation des salaires suite à une revendication salariales en réaction à la hausse des prix : on parle alors d’une spirale inflationniste- prix –salaires.

3) l’inflation par la monnaie : lorsque la masse monétaire en circulation croit plus rapide que la production les prix augmentent ce qui engendre l’inflation, on dit aussi que la monnaie perd sa valeur : il faut beaucoup d’argent pour acheter un bien qu’auparavant.

§5) les conséquences 

Parmi les conséquences de l’inflation on cite :

-        les inégalité des revenus réels : l’inflation entraîne la diminution du pouvoir d’achat des titulaires des revenus fixes (les salaires, les loyers) et favorises les titulaires des revenus variables (profits, dividendes..) car leurs revenus suivent les augmentations des prix.

-        l’Etat se trouve devant une situation paradoxale : entre de protéger les plus faible (les titulaires des revenus fixes) au détriment de la croissance ou de protéger les plus forts (les titulaires des revenus variables)

-        l’inflation réduit les exportations car les produits deviennent plus chers et donc moins compétitifs sur le marché interne.

-        L’inflation déprécie la valeur de la monnaie.

-        L’inflation décourage l’épargne : lorsque la monnaie perd sa valeur les agents ont peur de garder l’argent on dit l’argent brûle les mains.

 

Section 2. Dysfonctionnement sur le marché du travail : Cas du Chômage 

A- Mesure du chômage:

1- Calcul du taux de chômage :

Dans son rapport sur l’activité, emploi et le chômage au Maroc ; le Haut Commissariat au Plan définit le taux de chômage comme suit :

Le taux de chômage exprime la part des chômeurs dans la population active âgée de 15 ans et plus. Ce taux est obtenu par le rapport de l'effectif des chômeurs à celui des actifs âgés de 15 ans et plus.

 Le chômage est mesuré par le taux suivant :

Taux de chômage (en%)=

 

Ce taux de chômage renseigne sur le déséquilibre entre l’offre et la demande d’emplois. Il exprime la part de la population dépourvue d’un emploi, mais qui cherche un travail parmi la population en âge d’activité.

2- Approche statistique du chômage au Maroc :

üLes femmes sont plus touchées que les hommes ; Le taux de chômage masculin a été de 11,1% en 2003, de 10,6% en 2004 et de 10,8% en 2005 alors que pour les femmes ce taux a été 12,2% en 2003, de 11,4% en 2004 et de 11,6% en 2005.

üLes villes sont plus touchées que les compagnes ; les taux de chômage en milieu urbain sont beaucoup plus importants qu’en milieu rural. Cela peut s’explique par le phénomène de l’exode rural.

üC’est un chômage des diplômés ; L’analyse du taux selon les diplômes montre que l’élévation du niveau de scolarité ne s’accompagne pas systématiquement par une baisse du taux de chômage, et que les sans diplômes accèdent facilement à l’emploi (le taux de chômage est de 5,2% pour les sans diplômés en 2005 contre 22,4% pour les diplômés). Ceci est expliqué par deux raisons essentielles :

- Les sans diplômés acceptent généralement les emplois qui se présentent à eux sans exigence particulière (ni sur salaire, ni sur les conditions de travail ……………).

- Les employeurs préfèrent dans certains cas les analphabètes qui acceptent leurs conditions.

üC’est un chômage des jeunes (15-34ans) ; L’analyse de la structure par tranche d’âge montre que la population la plus touchée est celle des actifs de 15 à 34 ans avec un taux de 16,5% en 2005 et la tranche d’âge de 15 -24 ans avec un taux 15,7% .ces taux montrent qu’il existe une corrélation négative entre l’âge et le taux de chômage. Le taux de chômage baissent au fur te à mesure que l’on se situe dans les tranches d’âge supérieures. Ceci semble confirme la thèse selon laquelle les jeunes sont les plus vulnérables en raison de leur manque d’expérience professionnelles.

B-Définition   du chômage : (voir doc)

1- Au sens du bureau international du travail (BIT)   :

Au sens du bureau international du travail (BIT), sont chômeurs, les personnes ayant dépassées un âge spécifié et qui, au cours de la période de référence, étaient :

1.     Sans travail ;

2.     Disponible pour travailler ;

3.     A la recherche d’un travail.

2-Au sens du HCP marocain   (Direction de la statistique au Maroc)   :

Au sens du HCP marocain, sont chômeurs, les personnes qui, au moment de l’enquête, sont à la fois :

1.     En âge d’activité (15 ans et plus) ;

2.     Sans travail ;

3.     A la recherche d’un travail ;

4.     Disponibles pour travailler.

 

Remarque   :

ü  Une personne active :

Une personne active est toute personne faisant partie de la main d'œuvre disponible pour la production des biens et services, exerçant un travail productif dans une branche d'activité économique ou à la recherche d'un emploi

ü  Une personne inactive :

Une personne inactive est toute personne qui n'est ni active occupée ni chômeuse. Elle peut être un élève, un étudiant, une femme au foyer, un retraité,…

ü  Le taux d’activité :

Le taux d’activité indique la part des personnes actives dans la population totale. Il est calculé en rapportant l'effectif des actifs à celui de la populationtotale.

 

Exemple d’application   :

1990 1991 1992 1993

Population totale

11.979.641 11.787.200 12.904.228 13.332.000

Population active

3.895.126 4.095.393 4.144.452 4.340.120

Population occupée

3.293.965 3.399.913 3.494.271 3.659.319

Population au chômage

…………………..

……………………….

................. ……………..

Taux d’activité

…………………..

……………….…… ………………….. ……………..

Taux de chômage

…………………..

……………………. …………………….............

Evolution de la population active entre 1990 et 1993

TAF   :  Compléter le tableau ci-dessus   ?

C- Les causes du chômage :

1. Approche théorique  :

vPour les classiques et les néo-classiques :

Le chômage naît de la faiblesse de l’offre : les entreprises produisent insuffisamment pour répondre à la demande existante ; ce comportement est dicté par le niveau des salaires réels supérieurs au salaire d’équilibre tel qu’il résulte des lois du marché. Le coût du travail serait un obstacle au plein emploi.

vPour les keynésiens :

Le chômage provient de l’insuffisance de la demande   par rapport aux capacités de production   :  les entreprises n’ont pas intérêt à produire plus que la demande car elles sont pas assurées d’écoules la production correspondante. L’augmentation des salaires, mais aussi des dépenses publiques, permet alors de réduire le chômage.

2. Les causes liées au fonctionnement du marché de travail  :(voir doc)

Il s’agit d’un ensemble de causes liées aux dysfonctionnements du marché du travail :

o   L’inadaptation des offres et des demandes de travail :

Il s’agit d’un décalage entre les qualifications disponibles des offreurs de travail et les qualifications demandées par les demandeurs (e/ses).

Exemple : inadaptation des formations universitaires classiques au marché du travail au Maroc.

o   La faible mobilité de la main d’œuvre :

Certains chômeurs ne quittent pas facilement leurs régions pour chercher un emploi ailleurs. Donc, il y a chômage résultant d’une faible mobilité de la Main d’œuvre et non pas d’un excès d’offre de travail.

Exemple : la région de l’oriental et les régions du centre avec les régions de Rabat, Casablanca…etc.

o   La rigidité des salaires  à la baisse:

Les salariés refusent des salaires inférieures au SMIG ou au, ce qui empêche la réalisation de l’équilibre sur le marché du travail, d’où chômage :

 

o   Les contraintes juridiques :

Les législations sur le salaire (code de travail, conventions collectives) empêchent les salaires de diminuer et par conséquent, elles empêchent le marché du travail de s’équilibrer d’où chômage.

3. Le chômage un phénomène complexe   :

Le chômage provient de plusieurs causes à la fois :

-        La pression démographique: plus la population active est abondante plus le chômage est élevé. A cela s’ajoute les mouvements migratoires.

-        Les crises économiques : la baisse de la demande entraîne une baisse d’offre et donc des facteurs de production, notamment, le travail.

-        La substitution du capital au travail : le recours à la technologie à cause de leur faible coût entraîne l’augmentation du chômage (c’est le chômage technologique).

-        La faible croissance économique.

-        La concurrence internationale : les délocalisations dans les pays émergents où les coûts de production sont faibles aiguisent la concurrence dans de nombreux secteurs. Par ailleurs, le développement des échanges peut pénaliser la production locale.

-        Les causes sociologiques : le développement du travail féminin que certains jugent responsable du chômage. Il y a aussi surtout dans les pays occidentaux, le fait que les jeunes fuient certaines activités comme les bâtiments et travaux publics, la couture, la métallurgie ou encore le refus des conditions de travail difficiles.

Remarque   :les formes de chômage

Les formes de chômages

On peut distinguer cinq causes auxquelles correspondent 5type de chômages :

1. le chômage frictionnel : c’est celui dû au fait que les personnes recherchant un emploi ne sont pas dans le lieu où les offreurs d’emploi se situent, ou n’ont pas la qualification réclamée par ceux-ci.

2. Le chômage structurel : il est dû à des causes structurelles, à l’incapacité de l’appareil productif d’absorber le chômage (la faible croissance économique).

3. Le chômage conjoncturel :il est dû à des fluctuations de courte période,il s’explique par une réduction conjoncturelle , c à d temporelle de la demande des biens et services , il es qualifié souvent de keynésien, car c’est celui envisagé par Keynes.

4. Le chômage volontaire : c’est lorsque une personne choisit volontairement de l’être au lieu de travailler à un salaire inférieur à ses prétentions.

5. Le chômage technologique : c’est celui provoqué par la substitution du capital au travail.

Source : Michel Moret, éco politique générale, doc adapté

 

C- Les conséquences du chômage :(voir doc)

1. Sur le plan économique :

üChômage (élevé)® baisse de la demande ® baisse de la production® baisse de l’investissement® baisse de la croissance ® aggravation du chômage ;

üSous-emploi des ressources humaines disponibles (gaspillage) ;

ü Alourdissement des charges de l’Etat (allocation de chômage dans les pays développés, subventions …etc.). 

2. Sur le plan social :

üBaisse du pouvoir d’achat et dégradation du niveau de vie de chômeurs ;

üAngoisse de l’entourage familial ;

üDéqualification professionnelle des chômeurs (oubli des compétences acquises et des connaissances apprises..) ;

üDétérioration du climat social : délinquance, prolifération des crimes, exode rurale, bidonvilles, construction clandestine…

Remarque : le chômage peut avoir des avantages tels que :

?  Baisse du coût de la main d’œuvre ® gain de productivité ® augmentation des marges ® production.

?  Stabilité dans l’e/se : pas de grève, pas d’arrêt de travail ….

Conclusion:

L’inflation et le chômage sont deux phénomènes inévitables qui engendrent des conséquences économiques et sociales graves. Ils montrent l’incapacité des marchés (marchés des biens et services, marché de travail) à assurer l’équilibre, d’où la nécessité de l’intervention de l’Etat pour rétablir l’équilibre ou au moins en atténuer les conséquences et ce par la mise en places des politiques économique adéquates.