Dynamiques

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GESTION DES DÉCHETS ENJEU OU CONTRAINTE ? ACTU CULTURE ET ENTREPRISES DEUX MONDES DESTINÉS À SE RENCONTRER SUCCESS STORY CALIBREX À CAVAILLON MAI I JUIN 2011 69 L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

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L'actualité des entreprises vauclusiennes

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GESTION DES DÉCHETS

ENJEU OU CONTRAINTE ?ACTU

CULTURE ET ENTREPRISESDEUX MONDES DESTINÉS À SE RENCONTRER

SUCCESS STORY

CALIBREX À CAVAILLON

MAI I JUIN2011 69

L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

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MAI I JUIN 2011 L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani - Rédacteur en chef : Xavier BellevilleRédaction : Emmanuel Brugvin, Sylvie Valienne, Service CommunicationConception-réalisation : Service Communication - Photos : Hervé Michel, Getty imagesRégie publicitaire : CEP Édition - Tél. : 04 32 74 14 68Photogravure - Impression : De Rudder - Tirage : 21 000 exemplairesCCI de Vaucluse 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 - Tél. : 04 90 14 87 00

WWW.VAUCLUSE.CCI.FR

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GESTION DES DÉCHETSENJEU OU CONTRAINTE ? Personne ne veut les voir, mais heureusement, la loi et lafiscalité sont là pour nous rappeler qu'ils existent et qu'ilfaut les traiter. Nos déchets, qu'ils soient ménagers ouindustriels, assurent le développement d'une filière indus-trielle toujours plus technologique dans le département. Dustatut de rebuts, certains prennent celui de produit valori-sable. Les choses bougent en Vaucluse pour ceux quisavent dénicher des richesses dans nos poubelles.

CALIBREX CAVAILLONFRUITS ET LÉGUMES SOUS INFLUENCE ÉLECTRONIQUECréée à Cavaillon en 1955 par ses parents agriculteurs en répon-se à une demande très forte, la Société Calibrex continue defabriquer des machines à calibrer les fruits et légumes...

SOMMAIRE

DOSSIER 18

SUCCESS STORY 12

ACTUALITÉS 8

CULTURE ET ENTREPRISESDEUX MONDES DESTINÉS À SE RENCONTRERDes régions investissent des millions de francs puis d'euros pour sedonner une image culturelle et gagner de nouveaux touristes. LeVaucluse, béni des dieux, de par son patrimoine et ses festivals, attiredepuis des décennies cette manne économique...

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Croissance molle : reprise fragile à consolider !

Le dossier de ce numéro est consacré à l’un des leviers de la croissance: les technologies de recyclage des déchets. La terre ne peut plusabsorber les gaspillages effrénés du passé et les règles internationa-les, européennes et françaises nous imposent une gestion plus respec-tueuse de l’environnement.

Les entreprises, les PME-PMI, ont su transformercette contrainte en opportunité. Et on parleaujourd’hui de plus en plus de croissance verte.Un levier de croissance qui déborde d’ailleurs deloin la gestion des déchets mais s’applique aussiaux énergies renouvelables, à la production bio,qui elle-même sort de plus en plus de la seulefilière agroalimentaire.

Les entrepreneurs savent innover et créer de larichesse, même à partir des contraintes les pluslourdes et des défis les plus indispensables.

Mais cette capacité d’innovation et de créationd’emploi mérite plus d’attention. Il revient aux pouvoirs publics de met-tre en place le cadre légal et économique permettant à ces énergies etces initiatives d’éclore et de se développer.

Par les transports d’abord, je n’y reviendrai pas, chacun connait monattachement aux infrastructures qui font l’accessibilité et donc l’attrac-tivité de notre territoire de Vaucluse. Ainsi que mon engagement pourle fluvial, et la valorisation des 70km de berges du Rhône qui irriguentle département.

Par l’éducation ensuite, même si nous, chefs d’entreprise de la CCI deVaucluse nous formons 3 000 personnes chaque année selon lesbesoins de l’Entreprise, nous mesurons l’importance d’un systèmeéducatif efficace, non seulement pour former des citoyens, mais aussipour les préparer à s’épanouir dans le monde du travail.

Par le cadre juridique surtout, condition essentielle de la compétitivitéde nos entreprises face à une concurrence débridée, imposée par lesrègles du commerce international. Avec surtout une approche différen-te pour nos PME-PMI qui ont besoin d’un cadre légal, financier, et fiscaladapté et différent de celui conçu pour les grands groupes.

Il y aurait beaucoup à dire sur tous ces points. Beaucoup a été fait,beaucoup reste à faire. Les économistes nous annoncent qu’un débutde reprise s’est manifesté en ce début d’année. Tant mieux !

Mais les entreprises ont souffert de cette longue crise. Il leur faudra dutemps pour reconstituer leurs forces. Plus que jamais, nous devonsêtre vigilants et défendre leur capacité à se développer, créer de l’em-ploi et de la richesse. Les entrepreneurs sont les grognards de l’écono-mie. Ils méritent du respect en ces moments où eux seuls peuventconforter le cercle vertueux de la reprise.

François MarianiPrésident de la CCI de Vaucluse

05 ACTUALITÉSL’actualité des entreprises du Vaucluse

10 REBONDSPresse gratuite : déferlante sur Avignon

14 À SUIVREATA : assistance de haut vol

16 HORIZONConcilier les libertés dans l'entreprise : les réponses existent

26 PAROLES D'EXPERTSE-Mailing : les pièges à éviter

Street marketing : misez sur la communication de proximité

29 TOURISMEProduits touristiques de niche : une aubaine pour les petites entreprises

30 COMMERCEAvignon Côté Cité : une nouvelle présidente pleine d'entrain

33 PROXIMITÉL'actualité économique des territoires

34 CCI INFOSL'actualité de la CCI

37 ZOOMVous former ? Former vos collaborateurs ?Ayez le réflexe Campus PME

38 TENDANCESLes indicateurs économiques du Vaucluse

41 À LIRE42 AGENDA

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AVIGNONProgramme de réhabilitation route de MontfavetImmeuble situé sur un terrain de 3100 m² proposant 5 locaux commerciaux de 100 m² à 200 m² et ensemble de bureaux de 800 m² divisible par lots de 100 m² et 200 m²

ENTRAIGUES SUR LA SORGUE Vend locaux neufs à aménager, proche du centre ville dans une zone d'habitation comprenant environ 200 logements de bonnes prestations. Encore 7 boutiques disponibles de 30 à 80 m², 1.500 €ht/m². Idéal pour profession libérale, services...

ISLE SUR LA SORGUE Emplacement N°1 Programme neufoffrant 2 locaux Commerciaux. Encore 310 m² de disponible.Et lots de bureaux au premier étage surface total 535 m²divisible.

de la N°5

LOCAUX D'ACTIVITE / ENTREPOT

A LOUER

ZI Chateauneuf de Gadagne proximitéAVIGNON - Local récent d’environ 1.160m2

comprenant 300m2 de bureaux et 860m2

espace stockage. Accès poids lourds.Loyer : 6.500€ HT Ref. AVI004781

LE PONTET dans une zone d'activité trèsfacile d'accès, loue entrepôts de 11.000 m²avec 11 quais, compartimentés, portescoupe-feu, compatibles produits dangereux.Apt de fonction de 90 m², bureaux 80 m².Prix 3.50€/mois/m². Ref AVI003192

VEDENE en ZAC route de Carpentras, axe trèspassant, surf 1.875 m² avec parking communà une moyenne surf alimentaire. Emplact dechoix. Bâtiment isolé, avec sanitaires. A 2 mi-nutes de l'A7 Avignon nord.Local divisible en 2 parties. Prix 4,50€ /m². Ref AVI003191

SORGUES Zone FOURNALET entrepôt neuf de480 m² dont 120 m² de mezz. Situation stra-tégique et très belles prestations. Plusieurssurf dispoPrix 3.500€/mois. Ref AVI003294

ORANGE sur la RN7, entrepôt de 1.000 m²,très facilement transformable en local com-mercial. Emplacement n°1, ce local bénéficiedu fort développement commercial dans cesecteur.Loyer 6.000€/mois. Ref AVI003810

AVIGNON ZA Courtine, surface 600 m² com-prenant 4 bureauxLoyer 2.500€/mois Ref AVI004170

Avenue Pierre Sémard Entrepôt de 460 m²isolé en toiture comprenant 10 m² de bureauxune SdE et 1 WC, hauteur 6 m sous chéneau,bénéficiant d' 1 portes à volet roulant de 4,5m de haut pouvant permettre l'accès à desvéhicules utilitaires Loyer 1 800€/ mois .AVI004744

CHATEAUNEUF DE GADAGNE Proche Avignon,local récent très qualitatif d'environ 1.160 m²comprenant 300 m² environ de bureaux et860 m² environ de stockage. Accés poidslourds. Loyer 6.500€/mois Réf AVI004781

A VENDRE

VEDENE à vendre local d’activité de 250m2sur terrain clos de 2.217m2. Possibilité deconstruire un local professionnel ou habita-tion (COS 0.7).Très bon état général. Beau-coup de possibilités.Prix : 380.000€ Réf AVI004720

AVIGNON ZA de Fontcouverte Local d'activitésurface 2.600 m² sur 6000 m², Divisible en 3lots 1.200 m², 800m², 600m² Prix : 1.400.000€ Ref AVI003909

BOLLENE ensemble d'activité à louer de2.650 m² sur 6.815 m² de terrain clos, divi-sible. Cet ensemble est en Zone Industrielle,il se compose de bureaux et de locaux d'acti-vité. Travaux d'aménagement à prévoir.Disponible à la vente (320€/m²) ou à la loca-tion (4€ ht/m²/mois). Ref AVI004198

BUREAUXA LOUER

AVIGNON ZA Courtine bureau de 100 m²auRdC d'un immeuble avec parkingLoyer 1.130€ CC Ref AVI004234

AVIGNON Agroparc Bureaux HQE, lots de bu-reaux neufs de 69 m² à 82 m²Loyers : 170€/m²/an Ref AVI003542

AVIGNON Rte de Marseille dans immeuble degrand standing bureau de 185.7 m² en openspace divisibleLoyer 2.089€/mois CC Ref AVI003612

AVIGNON Bureau 100 m² situé en centre d’af-faires au 1er étage d’un immeuble moderneavec ascenseur. Loyer 1.446€/mois CC

ISLE/SORGUE bureaux neufs De 45 m² à60 m² secteur commercesLoyers 650€ à 790€/mois

LE PONTET ZC AVIGNON NORD bureau neufde 230m2 divisible, face aux cinémas. Loyer : 3. 450€HT. REF AVI004718

AVIGNON bureaux de 110 m² proches desremparts, composés de 3 pièces principales,coin Cuisine, wc. Stationnement facile,Loyer1.000€/mois Ref AVI003428

A VENDRE

AVIGNON Immeuble de bureaux 854 m² enR+2, divisible de 250 m² par Niveau, centred’affaires à proximité Cap Sud.Prix 900.000€ Ref AVI002561

AVIGNON en ZFU bureaux lots de 55 à 110 m²encore disponibles livrés finis 1er semestre 2011

LOCAUX COMMERCIAUXAVIGNON Local d'environ 500 m² situé enbordure d’un axe pénétrant offrent une bellevisibilité, avec parking privatif.Prix 480.000€ Ref AVI004271

CAVAILLON Local commercial neuf de 650 m²sur un axe 13.000 Véhicules/jour, 40 placesde parkingLoyer 4.500€ HT / mois Ref AVI003504

ISLE/SORGUE Local commercial Neuf 60 m²situé face centre commercialLoyer 950€HT/mois Pas de Porte 30.000€HT

LE PONTET clos en bordure d'axe passant, em-placement n°1, plus de 20.000 véhicules/jour, 400 m² en RDC + mezzanine de 200 m²dont logement de 120 m². 40 pl de parking.Loyer mensuel 2.650€ Ref AVI004297

CARPENTRAS local neuf de 101 m² à louer en-zone commerciale. Livraison juin 2011. Em-placement n°1. Lots disponibles de 101 à 710m². Parking de 123 places. Ref AVI003649DROIT AU BAIL Avignon IM surface 294 m²loyer mensuel 3.800€ Prix 275.000€Ref AVI003485

CARPENTRAS ZC A louer local de 550m2 enrdc enterrement clos sur un terrain de2.587m2. Possibilité de louer l’étage de lamême superficie. Bail neuf à créer. Aucuneactivité exclue. Loyer : 4. 000€Droit d’entrée 35.000€ Réf : AVI004859

LE PONTET ZC, à louer local de 4560m2 dont60m2 de mezzanine. Toute activité autorisée.Pas de TVA sur le loyer. Aucune activité exclue.Loyer : 4. 000€ HT Réf : AVI004760

A VENDRE

EMPLACEMENT N°1, local de 40m2 en rez dechaussée avec très belle visibilité, et station-nement facile. Activité exclue : nuisance.Prix : 85.000€ Réf : AVI004696

SPECIAL INVESTISSEURLE THOR Immeuble neuf d'environ 720 m² surterrain 2.700 m² ( SHON résiduelle) composéde 5 lots, 3 locaux commerciaux d'environ110 m², 1 local bureau d'environ 180 m² et1 logement de type loft d'environ 180 m².Revenu locatif 68.000€/an Ref AVI004281

ENTRAIGUES SUR LA SORGUES A VENDRE im-meuble de bureaux loués de 2009, 9 bauxdifférents pour un montant annuel de56.280€. Rentabilité de 7,50%. De plus levendeur garantit 1 an de loyer à l’acheteur.Locaux de très belle facture, tous climatisés.Prix : 750.000€ REF AVI004721

AVIGNON local Commercial 200 m² avec em-placements parkings situé sur un axe très pas-sant dans secteur proche zone d'habitation etproche zone d'activité Fontcouverte loué avecbail neuf 3.000€ HT/mois Prix 360.000€

FOND DE COMMERCEBAR BRASSERIE de jour très belle terrasse 100places assises - CA 159.000€Prix 209.000€ Ref AVI002811

HOTEL BUREAU près de 20 chambres, garage,terrasse, logement de fonction T2CA 128.000€Prix 310.000€ Ref AVI004878

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PLAN SAS, spécialiste européen dessemences sur le marché horticole européen,et Ragt Semences, groupe semencier installédans l'Aveyron (150 M€ de chiffre d'affaires,680 collaborateurs) ont conclu un accord surle marché des semences de gazons pourdévelopper cette activité tant sur le segmentprofessionnel que grand public, en France età l’international. Le pôle Plan jardin (Avignon)du groupe Plan cède son fonds de commerceprofessionnel Plan Environnement à laSociété Les Gazons de France, filiale de RagtSemences spécialisée dans le gazon pour lesmarchés professionnels. En contrepartie, laholding Plan SAS prend une participation de50% au capital des Gazons de France.Professionnel du marché grand public, PlanJardin bénéficiera d’un accès prioritaire auxvariétés gazons de la recherche RAGT2.

La COMPAGNIE DES CONTRACTANTSGÉNÉRAUX (CCR), filiale du groupe GSE,spécialiste de la conception, réalisation etlivraison d'immeubles d'entreprises neufs cléen main, prévoit la création de 7 nouvellesagences sur la France d'ici 3 ans. L'entrepriseavignonnaise s'installe à Nice, puis Bayonne.Née il y a 5 ans, elle emploie 123 personnes àce jour et réalise 100 M€ de chiffre d'affaires.Elle dispose d’un réseau d’une quinzaine d’a-gences (Aquitaine, Bretagne, Pays de LaLoire, Rhône-Alpes, Ile-de-France, Alsace,Midi-Pyrénées et Région Centre).

Implantée à Sault, VISION DU CIEL, un desleaders mondiaux des drones civils à bassealtitude, lance la commercialisation d’un nou-vel appareil baptisé l’ExaPix. Ce drone quadrimulti-rotor hélico, destiné à la prise de vue, àla surveillance et à la détection, permet un volstationnaire et offre une grande facilité depilotage. L'entreprise lancera également cetété un planeur destiné à des relevés deréseaux (électriques et pipelines), à la carto-graphie et l'étude de la nature des sols. Cetteentreprise bénéficie de 10 ans d'expériencedans la mise en œuvre de porteurs destinés àla réalisation d'imageries et de photos aérien-nes à haute résolution. Elle réalise 80% deson activité à l’export et compte un porte-feuille de 130 clients. Elle réunit 4 associés et3 entreprises : Philae Concept à Orange(chargée de la fabrication des châssis et del'assemblage), Héli-vues à Nîmes (pour leguidage) et Aérofilms à Paris (pour les forma-tions) qui devraient fusionner. Elle compteouvrir une implantation sur Bordeaux.

Nicolas Jenny, propriétaire depuis 2008 de laboutique MADAME PROMÈNE SON CHIENà Avignon, en association avec le Salon DeToilettage Cockhair & Cie à Mazan, ont remisun chèque de 2902,96 € à Bernard Thomas,Président de la Spa Vauclusienne. Cettesomme permettra de soigner et nourrir lesanimaux. Très belle initiative de ces deuxcommercants qui comptent prochainementrenouveler cette opération.

Le concepteur californien de jeans d'origineavignonnaise CHRISTIAN AUDIGIER, avendu sa marque Ed Hardy au groupe améri-cain Iconix Brand Management pour 62millions de dollars. La griffe phare du groupe,créée en 2004, représente la moitié du chiffred'affaires d'Audigier Brand Management(plus de 5 millions de pièces vendues chaqueannée). Christian Audigier préfère aujourd'huise concentrer sur le marché chinois et envi-sage d'ouvrir des boutiques par dizaine dansl'Empire du milieu. Il vient par ailleurs de lan-cer une marque au Brésil avec l'ancien foot-balleur du PSG, Ronaldhino.

AUTAJON ETIQUETTE MÉDITERRANÉE,installé à Orange, fabricant vauclusien d’éti-quettes, principalement pour les vins et spiri-tueux (90%) et pour certaines spécialités ali-mentaires (10%) telles que le chocolat, le nou-gat, le café ou l’huile d’olive, réalise un bonexercice 2011 sur la base d’un chiffre d’affai-res de l’ordre de 9 M€ (+12,5%). Ses 78 colla-borateurs ont produit 350 millions d’étiquet-tes. La filiale du groupe drômois, née desrachats successifs de la Maison Plumelle àOrange (en 2002) et de l’Imprimerie Laurent àAvignon (2005) tire aujourd’hui les dividendesde ses investissements industriels entre 2007et 2010, de sa politique de formation, de créa-tivité graphique et de conseils.

QUADRIMEX SCELLE SON AVENIRQuadrimex, spécialiste des produits chi-miques pour l'eau, n° 2 français du sel dedéneigement, n°1 des déverglaçants pourles aéroports, a transferé son siège socialsur un nouveau site de 6 000 m² dont 1 500m² de bureaux et laboratoires. La construc-tion de ce bâtiment entièrement en bois auxnormes HQE s'explique par la croissancede 120% de son chiffre d'affaires en 5 ans,qui atteint 52 M€ en 2010. L'entrepriseemploie 85 personnes dont 51 embauchéesdepuis 2004.

ASIMPEX S'INSTALLE AU PONTET Spécialisée dans le négoce de pièces déta-chées automobiles en direction des grossis-tes et casses auto, la Société Asimpex comp-te quitter Vedène pour s’implanter auPontet. Elle veut y construire une plate-forme logistique de près de 3 500 m² sur lazone d’activités fin 2011. Début juillet 2011,la société vauclusienne prépare l’ouvertured’un site internet destiné à ses clients pro-fessionnels. Avec un effectif de 8 person-nes, auxquelles viendront bientôt se rajou-ter 2 autres collaborateurs, l’entreprise estprésente en France et dans les Dom Tom oùelle diffuse 30 000 références. Elle réaliseun chiffre d’affaires de 2,8 M€. Elle misesur une progression de son activité de 20 %par an dès l'arrivée dans ses nouvellesinstallations.

JÉRÔME BENOIT, PDG DE DELTA PLUS GROUPAprès le décès de Jacques Benoit, PDG etfondateur du fabricant et distributeur d’é-quipements de protection individuelle, le 27 janvier 2011, le Conseil d’Ad-ministration a nommé son fils JérômeBenoit, PDG de Delta Plus Group. Pour2011, l'entreprise mise sur un chiffre d’af-faires en hausse de 12% à 150 M€ (contre+10% précédemment).

LES NOUVEAUX FRUITS DE L'ARBRE VERTL'Arbre vert (Novamex), leader français desproduits écologiques certifiés installé auxTaillades, propose 3 nouveaux produits : un 2en 1 avec "Vaisselle & mains" à l'aloé vera,(parce que 53% des foyers français utilisentun liquide vaisselle pour se laver les mains !)un nettoyant multi-usage sous forme despray et enfin une tablette anticalcaire à uti-liser en complément de la lessive.

AUTO ESCAPE S'ATTAQUE AUX GRANDSAuto Escape compte acquérir une entrepri-se au Royaume-Uni. En attendant, le pertui-sien, courtier sur internet en location de voi-tures, concentre son développement surl'Allemagne, un des plus importants mar-chés pour les déplacements internationaux.La location de voitures y croit de 3,7% paran. Après le lancement d'un site en 2008,l'entreprise vauclusienne se lance dans unegrande campagne de commercialisationtant en B to C qu'en B to B.

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LA CHAIX RESTE VAUCLUSIENNE Propriété à 100% de la Banque PopulaireProvençale et Corse (BPPC), la BanqueChaix, née en 1924, conservera son identitéet ne sera pas absorbée par la SociétéMarseillaise de Crédit, hypothèse un tempsenvisagée par la BPPC. La Chaix conserverason identité, son siège social distinct et sonautonomie en matière d'octroi de crédits. Lesystème informatique sera en revanchemutualisé. La Banque Chaix a vu son activitéprogresser de 8,8% en 2010, à 81,4 M€. Àl'inverse, la rentabilité continue à se dégra-der. Le résultat brut d'exploitation recule de6,5%, à 29,2 M€, en raison de la très forteaugmentation des charges d'exploitation.Le résultat net baisse quant à lui de 2,6%, à11,7 M€.

CUEILLI VENDU, CAP AU SUDDu producteur local au consommateur,c'est le principe simple de "Cueilli Vendu",magasin de vente directe. Le réseau aouvert un magasin sur Cap Sud à Avignon.Cette initiative est portée par 4 structurescoopératives et une vingtaine de produc-teurs indépendants, du Vaucluse pour l'es-sentiel, mais aussi du Gard et des Bouches-du-Rhône.

MANGUIN CHANGE DE MAINEmmanuel Hanquiez reprend la DistillerieManguin située au milieu des vergers depoires dans l’île de la Barthelasse. Rien nedevrait changer pour cette entreprise néeen 1957 qui réalise 430 K€ de chiffre d'affai-res, si ce n'est l'abandon possible de lafabrication de vodka lancée en 1970.

FORUM ENTREPRISES FORCE CADRESTable ronde débat sur la thématique ‘’laRSE pour tous : de l’idée à l’action’’. LeJeudi 22 septembre à partir de 9h à l'Hôtelde Sade – Rue Dorée à Avignon. L'après-midi : speednetworking de 14h-17h30.Inscription au 04 90 84 03 06 ou www.for-cecadres.org

GALERIE ATEZARTVenez découvrir en juin et juillet LaProvence de J.C Quilici et les maîtres del'école Provençale aux cimaises de laGalerie Atezart, 6b rue Folco deBaroncelli-Place Crillon, du mardi ausamedi de 15h à 19h. Tél. : 04 90 82 37 98

Placée sous procédure de sauvegarde depuisaoût 2010, GYMA a finalisé un accord avecdeux partenaires financiers : Liberfy, holdingindustriel, et Idia, fonds d'investissement dugroupe Crédit Agricole spécialisé dans l'a-groalimentaire. Ils ont souscrit respective-ment à hauteur de 51% et 49%, à une aug-mentation de capital de plusieurs millionsd'euros au travers d'une holding créée à ceteffet. Les deux nouveaux partenaires détien-dront 66% du spécialiste des épices et dessauces, la famille Ducros conservant 30% etle solde revenant au manager PascalBillières. Ce nouveau PDG est en poste depuisaoût dernier.

Le bollénois EGIDE, fabricant de boîtiers her-métiques pour composants électroniquessensibles, voit ses effectifs passer de 160salariés à 210 aujourd’hui. Cette croissances'explique par la demande croissante desinserts en céramique par les télécoms. Ainsi,les ventes d’Egide destinées à ce secteur sontpassées de 3,2 M€ en 2009 à 6,1 M€ en 2010.Dans le même temps, ses ventes pour ladéfense et le spatial n’ont progressé que de12 M€ à 12,6 M€ et celui de l’industrie de 5,9M€ à 6,1 M€. Son chiffre d’affaires consolidés’est établi l’an dernier, à 24,7 M€.

Après avoir investi 5 M€ en 2006 pour se doterd’une nouvelle ligne de production à l’Isle-sur-la-Sorgue, PAREXLANKO, spécialistefrançais des mortiers spéciaux, colles etenduits industriels, construit plus de 800 m²de bâtiments dédiés principalement à lalogistique pour déployer l’offre commercialedu groupe. Appartenant au groupe françaisMateris, Parexlanko emploie 60 personnessur ce site spécialiste des enduits de façade,des colles à carrelage et des mortiers spé-ciaux. Sa capacité de production est de l’ordrede 200 000 tonnes par an.

L'Assemblée Générale d'EOVI NOVALIAMUTUELLE, qui s'est tenue le 7 mai dernieren Avignon pour approuver la fusion avec les8 autres mutuelles du groupe (Eovi mutuellecreusoise, Eovi mutuelle Drôme Arpica, EoviLanguedoc mutualité, Eovi mutuelles présen-ce, Eovi Roanne mutuelle, Eovi la MIF, Eovimutuelle du Limousin). Avec 120 implanta-tions et 900 collaborateurs, Eovi mutuellecompte 960 000 adhérents en régime complé-mentaire, 107 000 assurés en régime obliga-toire des travailleurs indépendants (RSI) et 5526 entreprises adhérentes. Elle réalise 475M€ d’encaissement pour les activités santé et

40 M€ d’encaissement au titre des activitésprévoyance, épargne-retraite. Elle dispose de44% de marge de solvabilité.

DOCKS ELECTRIQUES RHÔNEDURANCE (DERD), spécialiste de la distri-bution de matériel électrique aux profession-nels, installé sur Fontcouverte et qui compteplusieurs agences, vient de reprendreDistripro, distributeur de matériel électromé-nager et de matériel son, image et multimé-dia, en redressement judiciaire depuis octo-bre 2010, liquidée en décembre. Ce deniercompte 2 agences sur Cavaillon dont l'uneabritait le siège social et une 3ème à Salon-de-Provence. Derd, dirigé par GuillaumeDuplan a réalisé un chiffre d'affaires de 26 M€avec 67 collaborateurs en 2009.

Suite à l’obtention d’un premier marchéconclu avec Leroy Merlin pour ouvrir unentrepôt logistique de 30 000 m² (80 person-nes) à Dubrovki, au nord de Moscou, IDLOGISTICS a créé, fin 2010, une nouvellefiliale russe. A terme, ce pays devrait consti-tuer l‘un de ses principaux marchés. Déjà trèsprésent en Pologne où il accompagne de grosclients industriels et distributeurs français, legroupe de Cavaillon, présent sur les 5 conti-nents, a clôturé son exercice 2010 en crois-sance de 25% pour atteindre 386,2 M€. Ilemploie plus de 7 000 collaborateurs etexploite près de 2 millions de m² d’entrepôtsdans le monde.

Attaqué en justice par les artisans chauffeursde taxi avignonnais, EASY TAKE retrouve salicence. Cette société de transport à bas prixtransporte, sur appel téléphonique, une ouplusieurs personnes à un prix relativementbas connu d'avance. Ces péripéties judiciai-res ont permis de préciser que cette entrepri-se n'a pas le droit d'effectuer des maraudes,ce qui, de toutes façons, n'entrait pas dansson concept économique. Cette jurisprudencepermet à cette société, née il y a un peu plusd'un an et qui emploie 70 personnes en zonefranche, de poursuivre son développement,notamment en franchise, dans d'autres villesfrançaises.

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2 MILLIONS DE M² D'ENTREPÔT

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CULTURE ET ENTREPRISES

DEUX MONDES DESTINÉSÀ SE RENCONTRERDes régions investissent des millions de francs puis d'euros pour se donner uneimage culturelle et gagner de nouveaux touristes. Le Vaucluse, béni des dieux, de parson patrimoine et ses festivals, attire depuis des décennies cette manne économique.Pour ne pas que nous nous endormions sur nos lauriers, la CCI lance une réflexionpour faciliter la relation entre le monde artistique et l'entreprise, et pour favoriser lacréation de relations gagnant-gagnant pour ces deux mondes, et pour le Vaucluse.

Dire que le Vaucluse est une terre defestivals reste une lapalissade.Rappelons certains chiffres moinsconnus. Le département compte 57musées (4 créations pour 3 fermeturessur la période 1999 à 2007), 464monuments protégés, 81 sites proté-gés par Monum (Caisse Nationale desMonuments Historiques et des Sites),répartis dans 99 communes du dépar-tement, une offre riche de "petitpatrimoine" valorisée par les collecti-vités locales, un réseau d'offices detourisme, des associations répartiessur l’ensemble du territoire. A celas'ajoutent 20 festivals, certains inter-nationaux, dont Tremplin Jazz (voirencadré), 1520 festivités locales...

L'OFFRE LARGE

Rares sont les périmètres si petits quisachent satisfaire à la fois les ama-teurs de nature, de vieilles pierres, depatrimoine historique et religieux etde festivals. Surtout que les éditeurslancent chaque année une série denouveaux guides sur la région quisont autant d'appels à choisir la des-tination de la Provence. L'offre hôte-lière, notamment d'hôtellerie de pleinair de plus en plus confortable avecdes bungalows toujours plus haut degamme, répond aux attentes dupublic. Le profil type du touriste cul-turel dans le Vaucluse est un couplesans enfant ou avec un enfant jeune,

La première semaine d'août accueillera, pour sa 20ème année, Tremplin Jazz, une belle illustration departenariat entre le monde de la culture et de l'entreprise. Au départ, deux amis, Michel Eymenier etAlain Pasquet, passionnés de musique, créent un concours de musiciens régionaux de jazz sur laBarbière à Avignon. La manifestation n'a cessé de prendre de l'ampleur, atteignant une dimensioneuropéenne depuis sa participation aux manifestations d’Avignon, capitale européenne de la culture en2000. Entre-temps, le concours s'est enrichi de concerts payants attirant chaque année, au Cloître desCarmes, des têtes d'affiches renommées se produisant devant 5000 spectateurs. L'osmose entre pas-sionnés et entrepreneurs a commencé dès la création de Tremplin Jazz. Outre les partenaires publics,une foule d'entreprises locales soutient le festival. Les partenaires : la Caisse d’Epargne Avignon Marseille, laFondation Écureuil, la Cave de Cairanne, Christian Etienne, Music Dampierre, Ditec, Drakkar, Extramuros, HarmoniaMundi, l’Hôtel de l’Horloge, La Mirande, Le Petit Bedon, Les Agassins, Novotel Avignon Nord, Numéro 75, Optical Center,le Club des Hôteliers, le Mas des Limites, le Tom TIP, la FNAC, MGC Motors, Avignon Tourisme, PICT’communication,Proxim, l’AJMI, Camille Cayran, AXA Barra Fiori , Les Délices du Palais, les Studios La Buissonne, AMDA Production,Hors Champs Promotion, Zéro dB, Jazz magazine (Jazzmann), Novotel Nord.

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Puisatier. La clientèle reste fidèle. Lessondés avouent, à 91%, qu'ils sontprêts à revenir. Ils sont attirés, dansl'ordre, par Avignon, Fontaine-de-Vaucluse, Orange, Vaison-la-Romaine, le Massif du Mont-Ventoux,les ocres et les villages perchés duLuberon.

RELIER CULTURE ET ENTREPRISE

Le monde du spectacle, notammentvivant, possède une place primordiale,unique en province. L'importance dece secteur d'activité impose que l'ons'en occupe. Ce filon peut être opti-misé. Pour sa part, la CCI lance uneréflexion à long terme. Elle estconvaincue que les univers artistiqueset de l'entreprise, peu habitués à serencontrer, ont tout intérêt à travaillerensemble malgré leurs différentesapproches de leur environnement.Apprendre à se connaître, trouver les

cadre moyen ou cadre supérieur de 45à 50 ans. Il est Français à 55 % origi-naire d’Ile-de-France, Rhône Alpes,Nord-Pas de Calais, Est-France. Lesétrangers, en retrait de 3 % ces der-nières années, sont essentiellementbelges, britanniques, néerlandais etallemands. Motivés essentiellementpour des séjours de vacances, ils res-tent en moyenne 6 jours en terre vau-clusienne.

CULTURELS URBAINS ET DÉCOUVREURS RURAUX

Les touristes confessent, d'après lesétudes, qu'ils sont attirés par la natu-re, la qualité des paysages, le patri-moine architectural. Les profils "cul-turels urbains" ciblent les musées, lesmonuments et les festivals. Quand lesprofils "découvreurs ruraux" visitentle petit patrimoine, les arts et savoir-faire locaux, les fêtes traditionnelles, àla recherche peut-être de la Fille du

terrains d'entente, se nourrir des dif-férences de l'autre, favoriser l'émer-gence de nouvelles initiatives, tel serale programme de travail qui animecertains élus de la Chambre. Réponsedans quelques mois sur l'art et lamanière de faire rencontrer deuxmondes qui ont tout intérêt à cons-truire ensemble le Vaucluse dedemain.

Motivés essentiellement pour des séjours de vacances, ils restenten moyenne 6 jours en terre vauclusienne

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DÉFERLANTE SUR AVIGNON DÉFERLANTE SUR AVIGNON

En 2002, panique dans les directionsde grands quotidiens français.L'éditeur de presse suédois Métrolance sur Marseille sa formule dejournal d'informations complète-ment gratuit tiré à 100 000 exem-plaires. Ce produit remet complète-ment en cause le modèle écono-mique d'une presse quotidienne endifficultés qui reçoit, pour sa survie,près d'un milliard d'euros de diverssubsides publics par an. Métro estsuivi l'année suivante par sonconcurrent norvégien 20 Minutes quidéferle sur la Canebière. Métro inon-de aujourd'hui les rues de 20 villesfrançaises, 20 Minutes de 32 villes.Les deux vikings ont depuis débar-qué sur les rives de la Barthelasse.Juste avant leur arrivée, la Provencebalisait le terrain dès le 7 février2011 en lançant sur Avignon sonpropre produit Direct Avignon Plus à12 000 exemplaires. Déjà à l'autom-ne 2008, son concurrent historiquesur le département, Le Dauphiné,diffusé sous la bannière VaucluseMatin, avait défié la chronique enlançant AvigNews. La formule : édi-ter un quotidien local gratuit surinternet. Les articles se re-trouventen fin de semaine dans un supportpapier distribué gracieusement dansles rues de la ville et déposé aussidans des présentoirs. Le titre reprendalors une formule lancée surGrenoble par le Dauphiné. RebaptiséAvi City Local News, le groupe gre-noblois a lancé ces derniers mois sonproduit Aix City Local News sur Aix-en-Provence, en pleine chasse gardéede son concurrent La Provence. Lapresse gratuite s'affiche aujourd'huicomme un enjeu stratégique pour lesjournaux.

LIEUX DE PASSAGE

"Nous avons décidé de nous déployersur Avignon car c'est une ville univer-sitaire avec un centre ville vivant dotéd'un lieu de passage important, la ruede la République", explique GuihemRicavy, chargé de la rédaction deséditions de Direct Avignon Plus etDirect Marseille Plus. Nous constatonsun vieillissement du lectorat des quo-tidiens payants. Nous devons toucherdes publics plus jeunes. Nous y arri-vons grâce à la gratuité. Tous lesjours, huit étudiants recrutés par notre prestataire IntervallesDistribution diffusent notre journaldans la rue sur des points de passagede l'intra-muros définis en accordavec la municipalité et répertoriés surnotre site internet. Par ailleurs, notrejournal est disponible dans des pré-sentoirs de grands magasins de lapériphérie, un café de la rue de laRépublique et dans tous les McDonalds de l'aire avignonnaise".

MODÈLE ÉCONOMIQUE

Côté recettes, ces journaux n'ontqu'une source de financement : lapublicité. Avignon City Local commeDirect Avignon Plus s'appuient sur larégie publicitaire de leurs journauxpayants qui trouvent un nouveauproduit à commercialiser auprès d'an-nonceurs intéressés par un lectoratplus jeune. "Nos études montrent quenotre lectorat débute à 16 ans", sou-ligne Guihem Ricavy suite à uneétude du groupe La Provence. Parcontre, ils lisent indifféremment untitre gratuit ou l'autre quand les lec-teurs de titres payants leur restent trèsfidèles. Depuis des années le lectorat

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PRESSE GRATUITE

DÉFERLANTE SUR AVIGNON Bouleversement dans la presse écrite. Après les grandes métropoles nationales,l'aire avignonnaise est désormais concernée par la diffusion quotidienne de journauxgratuits d'informations. Aujourd'hui, ils sont trois quotidiens gratuits ainsi qu'hebdo-madaires à battre le pavé vauclusien.

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depuis fin 2010. Les rédactions duMonde et de La Vie fournissent cer-tains articles. Bolloré, qui perd de l'ar-gent, rejoint l'union des quotidiensgratuits de province. L'ensemble duréseau mutualise de nombreusespages communes et accolent tous

"Direct" à leur nom initial. Bolloréassure la rédaction nationale,Marseille la rédaction de ses deuxsupports provençaux avec 8 journalis-tes. Sur Avignon, une journaliste de la

des quotidiens payants ne cesse devieillir. Avec les gratuits, les groupesde presse tentent de garder le contactavec les générations montantes. Côté charges, le modèle économiques'appuie sur la mutualisation desmoyens. L'équipe d'Avignon CityLocal est issue de la rédactionde Vaucluse Matin. La Provenceest allée encore plus loin dans larecherche d'économies. Aprèsavoir lancé coûteusementMarseille Plus le jour du lance-ment de Métro sur le Vieux Port,le quotidien marseillais a revu sastratégie. Il s'est associé ensuiteavec plusieurs autres journaux depresse quotidienne régionalepour mutualiser les coûts. Lapresse voit la naissance de LillePlus, Lyon Plus, Bordeaux 7. En2006, le groupe Bolloré, propriétairede journaux et de chaînes de télévi-sion, lance sur Paris, Direct Matin tiréà 500 000 exemplaires, suivi de DirectSoir, ce dernier s'étant suspendu

rédaction locale de la Provence assuredeux pages d'actualités locales et despages loisirs. Elle est remplacée parun confrère en cas d'absence.

BÉNÉFICE ATTENDU

Pour notre presse quotidiennepayante mal en point, hors dequestion de perdre de l'argent. Enplus de donner des débouchés à sarégie publicitaire avec la pressegratuite, utiliser ses équipes de journalistes existantes, elleemploie ses propres rotatives pourimprimer ses gratuits. "Nousdevrions finir la première annéede Direct Avignon Plus avec unléger bénéfice", assure GuihemRicavy. Quant aux articles dans

les gratuits, il ne faut pas s'attendre àdu grand reportage. Ces derniers sontl'apanage de la presse payante.L'information de qualité a un coût.Hors de question pour les groupes depresse de tuer les journaux payants.

Avec les gratuits, les groupes de presse

tentent de garder le contact

avec les générationsmontantes

Avec les gratuits, les groupes de presse

tentent de garder le contact

avec les générationsmontantes

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L’histoire de Calibrex ne date pasd’hier. Et Michel Durand est fier deraconter sommairement l’histoire desa famille entièrement vouée à l’agri-culture. Ses ancêtres étaient passeurssur la Durance au temps où il n’yavait pas de pont. Son père fabriquaitdes poulies en bois, organe principalde la calibreuse old fashion. A lademande précise de l’un de ses amis,il avait fabriqué une machine à ban-des divergentes pour calibrer lesfruits. Exposée pour la première fois àla Foire d’Avignon, elle avait faitfureur. "Mes parents ont vendu 7machines en un jour. Un bon début,non ?" s’amuse Michel. Premier tour-nant. Deuxième tournant. Dans l’idéede reprendre l’affaire familiale, MichelDurand et sa femme font des étudesd’ingénieurs dans le Génie industriel.Mécanisme et automatisme leur ser-viront de viatique pour développer lapetite entreprise. Lui à la DirectionTechnique, elle à la DirectionCommerciale. En 1986, c’est chosefaite ! Passation de pouvoir et adap-tation complète du matériel de pro-duction aux nouvelles techniques decalibrage. Création d’un bureau d’é-tudes mécaniques, embauche de per-sonnels variés : des administratifs, descommerciales, des responsables deproduction, des monteurs, des tour-neurs, des peintres. En 2003, le cons-tat est positif, l’innovation a porté ses

fruits : le chiffre d’affaires a doublé. En 2011, 18 personnes travaillent sur2 000 m˙ de plancher à la juste entréede Cavaillon, à l’élaboration des cali-breuses électroniques polyvalentesestampillées Calibrex pour le plusgrand confort des producteurs defruits et légumes pour lesquels cesmachines constituent un gain detemps et d’argent. Aucun d’entre euxne saurait aujourd’hui s’en passer !

CONCEPTION, FABRICATION, SERVICE APRÈS-VENTE

Aujourd’hui, quelque 400 calibreusestournent chez les agriculteurs duGrand Sud, du Sud-ouest, du Val deLoire, régions phare des fruits etlégumes. En Italie aussi, au Maroc, enTurquie, en Angleterre, à la Réunion,à la Martinique… Le chiffre d’affairesde Calibrex grimpe au fur et à mesureque de nouveaux clients fontconfiance à l’entreprise. En 2010,Calibrex a atteint les 1,9 million d’eu-ros. "Reste à développer l’export.Nous sommes déjà leader européensur le créneau d’entrée de gamme.Une machine électronique coûteenviron 18 000 euros, mais elle peutdurer dix ans sans problème. Après,nous intervenons en service après-vente. Nous sommes tout à fait capa-bles de dépanner par téléphone etd’envoyer à nos clients un coffret

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CALIBREX

FRUITS ET LÉGUMES SOUSINFLUENCE ÉLECTRONIQUECréée à Cavaillon en 1955 par ses parents agriculteurs en réponse à une demande trèsforte, la Société Calibrex continue de fabriquer des machines à calibrer les fruits etlégumes, mais dans leur formule électronique. Plus fiables, plus rapides, en meilleureadéquation avec l’évolution technologique, les calibreuses nouvelle version issues desbureaux d’études et des ateliers de fabrication de la SARL ont gagné la confiance desproducteurs de melons, cerises, abricots, pommes, pèches, poires et tomates… etCalibrex une véritable référence bourrée de nouveaux projets.

Michel Durand

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électronique" précise Michel Durand. Ce dernier est fier de sa structure. Unimmense siège social aux allurescontemporaines, des bureaux admi-nistratifs, une CAO (ConceptionAssistée par Ordinateur) couplée à ladécoupe laser "elle nous permet d’ê-tre très performants et plus rapides.Plus vite on produit, plus vite on peutvendre, c’est la clé de notre perfor-mance avec, bien sûr, la miniaturisa-tion de l’électronique" analyse MichelDurand. Le succès de l’entreprisecavaillonnaise tient en effet beau-coup à ses capacités d’innovation et àla qualité de son personnel, "uneéquipe formidable sur laquelle jepeux toujours compter" ajoute MichelDurand. D’où le projet d’améliorer lesperformances des calibreuses et d’a-jouter de nouvelles options. Une nou-velle calibreuse, d’un meilleur rapportperformance/prix, devrait faire sonapparition au Miffel d’Avignon enoctobre 2011. Pour l’instant, le secretest bien gardé. Mais cette nouvellecalibreuse viendra grossir la gammedes Caligramme (12 plages de calibresavec évacuation des fruits et légumessur plusieurs sorties), des Minigram 2de forme circulaire, équipées d’unetrémie de versage et de deux

convoyeurs motorisés à vitessesréglables, des Ceriprime XL pour leconditionnement des cerises sur unbac de réception de 5,70 m pouvantêtre rallongé. Tout est possible, toutest réalisable, à condition d’avoir tou-jours en tête le confort des produc-teurs de fruits et légumes et leur gainde temps de calibrage. Chez Calibrex,c’est un enjeu permanent.

CalibrexRoute d’AvignonBP 13764304 Cavaillon CedexTél. : 04 90 71 36 33www.calibrex.fr

LES TROPHÉESPRIX DE L’INNOVATION

Sitévi Montpellier 2003Miffel Avignon 2002, 2OO5, 2009Sival Angers 2004, 2010Siffel Maroc 2005

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À SUIVREDYNAMIQUES PAGE 14

Laurent Remy

Il y a de l’atavisme ! "Mafamille est dans le milieudepuis quarante-deuxans. J’ai travaillé trèslongtemps pour Robin,premier constructeurfrançais en qualité deDirecteur Commercial...J’en suis parti il y a cinqans pour racheter, avecmon associé BernardBodechon, le fonds decommerce d’un atelier demaintenance aéronau-tique sur l’aéroport

d’Avignon-Provence, tout en conti-nuant le négoce des avions d’occa-sion. Je pense que depuis le début,j’ai su m’entourer d’une équipe moti-vée et compétente".

UN MARCHÉ PORTEUR

Au rachat en 2008, ATA réalise, avec3 emplois et demi, un chiffre d’affai-res de 220 000 euros dans un hangarde 300 m˙ : 12 avions seulement sontsous contrat de maintenance.Aujourd’hui, les choses ont bien évo-lué : 14 employés pour 1,2 milliond’euros de CA au compteur, deux ate-liers (l’un à Avignon, l’autre à Aix-les-Milles), 75 avions sous contrat. Cette

expansion a induit le doublement desa surface sur l’aéroport d’Avignon etl’ouverture d’une seconde base demaintenance sur l’aérodrome d’Aix-les-Milles, idéalement situé aux por-tes de Marseille, 3ème ville française.80% des aéronefs entretenus par ATAappartiennent à des aéroclubsimplantés dans la région du GrandDelta (Languedoc-Roussillon et Paca)."Nous assurons un service de proxi-mité pour la maintenance program-mée. Nous avons également dévelop-pé la "remanufacturation" d’avionsen bois et en toile, les Robin, qui doi-vent impérativement être refaits tousles 15/20 ans. Peu d’ateliers ont cettecompétence. Nous refaisons trois ouquatre avions par an. Nous proposonsainsi une compétence tout à fait spé-cifique en Europe". Mais leur champd’intervention va au-delà puisqu’ilsinterviennent aussi bien sur des cons-tructions métalliques que sur ducomposite.

DEUX CŒURS : UN ANCIEN, UN MODERNE

Pour être un as dans la refonte totaledes avions en bois et toile, ATA n’ena pas moins plusieurs cordes à sonarc. La maintenance des aéronefs

ATA est l’un des rares

ateliers à posséder un agrément

européen

AÉRO TECHNIQUE ASSISTANCE AVIGNON

ASSISTANCE DE HAUT VOLIl n’est pas de hasard dans la vie. Si, malgré lajeunesse de sa création (le 11 février 2008), ATAconnaît le succès, c’est en grande partie grâceaux talents et aux connaissances aéronautiquesde son Directeur, Pierre Pelletier, sacré "plusjeune pilote de France" à quinze ans, détenteuraujourd’hui de milliers d’heures de vol.

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passe par la reconnaissance desgrands noms de l’industrie aéronau-tique. C’est ainsi qu’ATA a la confian-ce de prestigieux constructeurs aéro-nautiques tels que Extra Aircraftpour la maintenance des avions devoltige, de Cirrus Design pour les SR20 et SR 22, de Austro Engine pourla maintenance des nouveauxmoteurs à cycle diesel, et deDiamond Aircraft dont elle est deve-nue le distributeur exclusif pour laFrance. Son parcours sans faute, sonexpérience, son professionnalismeont convaincu la société TOTAL de luiconcéder la gestion de la distributiondu carburant sur la plateforme d’Aix-les-Milles. La petite SARL originelle avu ses compétences et son savoir-faire validés par l’EASA au travers desagréments Part M sous part G, H et I. ATA a su prendre en marche le trainde la modernité, pratiquant aujourd’-hui le suivi de navigabilité aéronau-tique, la maintenance, la vente depièces détachées, la commercialisa-

tion d’aéronefs, la distribution de car-burants. "On a les deux cœurs debranche : l’ancien et le moderne. Lesclients arrivent de tous les coins deFrance et de Navarre pour faire réviserleurs avions. Une totale remise à flotpour obtenir le renouvellement ducertificat de navigabilité dure environ5 semaines. Sachant qu’un avion ausol utilise 100 m˙ de superficie, noussommes désormais très à l’étroit dansnos hangars d’Avignon et d’Aix". Le projet pour 2011, c’est d’obtenir500 m˙ supplémentaires pour doublerle hangar d’Aix – l’affaire est enbonne voie -, 1 000 m˙ sur l’aérodro-me d’Avignon : la CCI de Vaucluseétudie le projet. Avec ces nouveaux investissements,ATA trouverait en 2012 sa vitesse decroisière : 120 avions par an, embau-che d’une dizaine de mécanos, créa-tion d’un centre de formation perma-nente pour les métiers liés à la cons-truction des appareils en bois et toile."Le centre proposerait un vrai savoir-

faire à la française pour le maintiendes métiers anciens. Nous sommestrès attachés à la formation initiale etpermanente de notre équipe dont lescompétences sont reconnues au tra-vers de leur licence européenne"déclare Pierre Pelletier. Un plus eneffet pour la cité papale et pour leGrand Delta lorsqu’on sait qu’ATA estl’un des rares ateliers à posséder unagrément européen.

Aéro Technique AssistanceAéroport Avignon Provence141, allée de la Chartreuse84140 MontfavetTél. : 04 90 02 05 82www.ata-maintenance.aero

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Lotilde de Dinechin, spécialiste ducoaching stratégique et du reposition-nement professionnel. Il s'en suit uneaccumulation d'énervements de partet d'autre". Il faut alors mettre lesmots sur les maux. "Je préconise untravail de part et d'autre. Il doit per-mettre au salarié de prendre conscien-ce de sa place dans l'entreprise et deson image. Et au chef d'entreprised'objectiver la situation du salarié parrapport à son environnement pourpouvoir lui exprimer clairement ce quine va pas". D'autres techniques exis-tent comme le team building. Uncoach peut réunir l'ensemble des col-laborateurs et l'encadrement. Touss'expriment sur les valeurs de l'entre-prise pour qu'elles soient intégrées par

CONCILIER LES LIBERTÉS DANS L'ENTREPRISE

Les réponses existent

tous pour ensuite définir les lignes deconduite de chacun dans le groupe.

JURISPRUDENCE

La communication non violente n'é-tant pas l'apanage de toutes lesentreprises, certains conflits finissentdevant le juge. "Les cas sont rares etsouvent très médiatisés, expliqueMaître Nicolas Blanco, avocat avi-gnonnais, spécialiste du droit social.Nous sommes dans le cas où le jugedoit décider au cas par cas". EtMaître Blanco d'évoquer la jurispru-dence. Les juges ont accepté le licen-ciement pour atteinte aux bonnesmœurs, l'attitude particulièrementinconvenante d'un directeur marke-ting à l'égard des salariées. Idem,dans une autre affaire où cetemployé a choqué la pudeur de sescollègues par son comportement vul-gaire et de mauvais goût en présencede relations d'affaires. Licenciementconfirmé aussi pour cet agent de sur-veillance d'une société de gardienna-ge qui ne voulait pas porter la tenueréglementaire, de cet agent de net-toyage qui refusait d'accrocher sur sablouse de travail le badge exigé parles services de sécurité, de ce veilleurde nuit d'hôtel de refuser de porter demanière persistante une cravate oud'un serveur de restaurant de suppri-mer sa queue de cheval.

APPARENCE EXTÉRIEURE

Par contre, les juges ont estimé qu'il yavait une absence de cause réelle etsérieuse chez ce chauffeur-livreur à latenue négligée alors qu'il n'avait faitl'objet d'aucun reproche après un pre-mier avertissement. L'employeur n'ajamais défini ce qu'était une tenuecorrecte. Ou le port de vêtementsmoulants et d'une chevelure teinted'une couleur inhabituelle, alors queni le contrat de travail ni les conditionsd'exercice des fonctions du salarié nel’obligeaient à être en contact régulieravec la clientèle. Ou pour ce salarié,sans contact avec la clientèle, qui selaisse pousser la barbe. "Le fait que lapersonne soit ou non au contact dupublic influe beaucoup sur la décisiondu juge", précise Maître Blanco.

Pour réguler les rapports entre lessalariés, il existe le droit du travail, lecontrat de travail, la convention col-lective, le règlement intérieur, lesrègles d'hygiène et de sécurité. Maiscela ne suffit pas. Certains comporte-ments, ignorés du droit, estimés légi-times chez certains peuvent déstabili-ser d'autres salariés et nuire au bonfonctionnement de l'entreprise. Quefaire ?

COACHING

"Souvent, le collaborateur n'a pasconscience que son attitude pose pro-blème à l'entreprise et le chef d'entre-prise manque de recul pour objectiveret expliquer ce qui ne va pas, explique

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Percing, mini-jupe, niqab, tatouage, prosély-tisme, régimes alimentaires propres à chacun,l'entreprise est aujourd'hui un lieu où les iden-tités s'affirment quand elles ne s'affrontentpas. Le chef d'entreprise se trouva parfois fortdépourvu quand le trouble fut venu. Réponsede spécialistes.

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Cassation a admis le licenciementd'une vendeuse, chargée de diffuserdes produits de mode d'une grandegriffe parisienne dans un magasin.Elle était couverte de la tête au pied.Un salarié, dans une centrale d'achatqui refusait sa mutation dans un ser-vice qui traitait de la viande de porcs'est vu confirmer son licenciementpar la justice.

NATURE DE LA MISSION

La HALDE, Haute Autorité de Luttecontre les Discriminations et pourl'Egalité, rappelle que la liberté deconscience est un principe fondamen-tal. L'employeur, en l'absence dedispositions légales encadrant l'exerci-ce de la liberté religieuse dans l'entre-prise, ne peut restreindre la liberté quepour un impératif de sécurité (port ducasque, de lunettes, de masques, decoques...), ou suivant la nature de lamission à accomplir. En 2010, 2% des réclamations reçues

FAIT RELIGIEUX

Quant au fait religieux, "Faut-il leverle voile sur un tabou ?" demandeTomas Redondo, Chargé des AffairesJuridiques à l'IUMM de Vaucluse(Métallurgie). "Une enquête réaliséeauprès de 4 600 DRH souligne que74% d'entre eux se sont retrouvésface à de telles situations. Pour 52%des sondés, la pratique religieuse n'apas sa place dans l'entreprise. Il fauten revenir aux fondamentaux. Lecontrat de travail est un contratcomme son nom l'indique. Il com-prend des obligations de part et d'au-tres, le versement d'un salaire contreun travail". Mohammed Moussaoui,Président du Conseil Français du CulteMusulman, invité par le Club de laPresse d'Avignon ne dit pas autrechose : "Ce qui doit être au-dessus detout, c’est la loi de la République. LaRépublique doit rester la référence carelle permet que nous vivions tousensemble". Rappelons que la Cour de

par la HALDE soulevaient des ques-tions de discriminations religieuses."Si l'on compare ce chiffre aux pro-blèmes soulevés par 74% des DRH,nous constatons que la quasi-totalitédes cas sont réglés à l'amiable dansl'entreprise, d'où l'importance relativedu fait religieux dans les conflitssociaux, souligne Tomas Redondo. Levoile est levé".

La République doit rester la référence car elle permet que nous vivionstous ensembleMohamed Moussaoui

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GESTION DES DÉCHETS

ENJEU OUCONTRAINTE ?

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Personne ne veut les voir, mais heureu-sement, la loi et la fiscalité sont là pournous rappeler qu'ils existent et qu'il fautles traiter. Nos déchets, qu'ils soientménagers ou industriels, assurent ledéveloppement d'une filière industrielletoujours plus technologique dans ledépartement. Du statut de rebuts, cer-tains prennent celui de produit valorisa-ble. Les choses bougent en Vauclusepour ceux qui savent dénicher desrichesses dans nos poubelles.

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Les mentalités évoluent et la loiaussi. Au début des années 90, l'éco-logie devient un enjeu politique. Laloi voit apparaître des textes fonda-teurs. Fin des décharges sauvages en2001, mise en place d'éco-emballa-ge, obligationpour les commu-nes de traiterleurs eaux usa-gées. Le principede "pollueur-payeur"apparaitdans les textes.Tout ce qui estvalorisable doitêtre valorisé si lestechnologies etles coûts dumoment le permettent. La loi confieles déchets ménagers aux collectivi-tés locales, les déchets industrielsaux professionnels. Derrière chaquedéchet, il y a un responsable. Achaque infraction, une sanction. En1992, le pollueur a 10 ans devant luipour se mettre au diapason vert.Sauf qu'en 10 ans, la plupart desFrançais avaient oublié ces textes

dérangeants et facteurs de facturessupplémentaires. La CCI de Vaucluseavait, au tournant du siècle, entre-pris une forte mobilisation pour sen-sibiliser les entreprises et leur appor-ter des pistes pour trouver des solu-

tions tech-niques. LeGrenelle del'environne-ment adonné untour de vissupplémen-taire en2009 avecdes objectifstrès précisdès 2012.

OBJECTIF 2012

L'année prochaine sera importante,pas seulement dans les urnes. Legouvernement veut faire "de laFrance un des piliers de la sociétéeuropéenne de recyclage". Maisaussi, plus prosaïquement, transpo-ser la directive européenne du 19

Tout ce quiest valorisable

doit être valorisé

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FILIÈRE DES PROFESSIONNELS

Aujourd'hui, dans notre départe-ment, la gestion des déchets indus-triels fait vivre une quarantaine desociétés. Celles-ci collectent lesdéchets des entreprises de plus de 10salariés et qui produisent plus de 1200 litres par semaine. Ainsi, les arti-sans et commerçants, aux volumesplus faibles, utilisent le système decollecte des ordures ménagèresmoyennant une taxe spécifique. Ces sociétés traitent d'une part, lesdéchets industriels banals (DIB) desentreprises, considérés comme nondangereux et d’autre part les DIS, cesdéchets industriels spéciaux (chi-miques, biologiques, radioactifs..),d’origine industrielle et susceptiblesde présenter un danger pour l'hom-me et l'environnement. Ces déchetssont très surveillés, surtout depuis1975. A ceux-ci s'ajoutent lesDéchets Toxiques en QuantitésDispersées (DTQD) et les déchetsspéciaux hospitaliers ou vétérinairesdes laboratoires ou des agriculteurs. Celles qui opèrent sur le Vaucluseont pour nom Delta Déchets(Orange), Chimirec-Malo (Orange),Alcyon (Bollène), Paprec (Pujaut),Véol ia Envi ronnement , Coved(Roussas dans la Drôme), DeltaRecyclage (Ar les ) , ISS , ProvenceRecyclage (Istres), Sita, ProvenceRécupération (Vedène), Rossi,Gravisud, Ravoire, Recordier, RBM,RMB, Sedebi, SPLM, Tirat, Delorme,DRI, FL... La profession de la gestiondes déchets est particulièrementsous surveillance. Les services del’État contrôlent tous les exploitants,la nature de leurs déchets, leursvolumes, de quelle entreprise ils pro-viennent et leur transformation. Lesentreprises spécialisées ont pourmission, soit de valoriser les déchets,soit de les transformer en déchetsultimes, produits inertes, seuls auto-risés à l'enfouissement. Ils doiventêtre, selon la loi, non dangereuxpour l'homme et l'environnement etils n'ont pu être valorisés dans lesconditions économiques et tech-niques du moment. De plus, dans le

dans notre pays qui invente unimpôt presque tous les jours, la solu-tion a été vite trouvée. L’État a misen place une taxe générale sur lesactivités polluantes (TGAP) qui grim-pe d'année en année. Son taux favo-rise l'effort de recyclage. De 7 € latonne de produits valorisés en bio-gaz à 297,45 € pour les lessives àforte teneur en phosphates, aucundéchet, même valorisé, n'échappeaux fourches caudines du fisc. La loidote de moyens l'Ademe (Agence del'Environnement et de la Maîtrise del’Énergie) pour accompagner lesacteurs les plus éco-responsables.

CALORIES À VENDRE

2012 n'est qu'une étape. D’ici 2020,en Europe, le réemploi et le recycla-ge des déchets tels que le papier, lemétal, le plastique et le verre conte-nus dans les déchets ménagers etassimilés, passent à un minimum de50% en poids global. La directive de1998 fixe également un objectifambitieux pour la valorisation desdéchets du BTP avec une marge deprogression de 70%. L'enjeu est detaille pour la première industrie denotre département. D'ici 2020, l'Europe se donnecomme objectif de produire 20%d'énergies renouvelables, notam-ment avec nos déchets. A Vedène,l'usine Novergie (GDF-Suez) de trai-tement des déchets montre l'exem-ple. Elle s'affiche comme le secondproducteur d'électricité du Vaucluse(après l'usine Blondel de Bollène)avec une production annuelle équi-valente à 56 000 foyers éclairés. Elleest prête à vendre de l'eau chaude àproximité, produite par une immensepompe à chaleur. Cette expérience,déjà réalisée en Allemagne, permetl’essor d’entreprises dépendantes enénergie telles que le maraîchage sousserre ou le séchage. Cette solutionpermettrait de créer l’équivalent de15 hectares de serres et la cinquan-taine d’emplois pour les exploiter, etde réduire dans un même temps de40% les émissions de CO2 par Mwhproduit.

novembre 2008 sur les déchets. Pasun secteur n'y échappe, qu'il s'agissede l'industrie, des services, de l'agri-culture, du bâtiment et des travauxpublics...Nous devons réduire de 7% la pro-duction d'ordures ménagères et assi-milés par habitant sur 5 ans. LaFrance veut porter le taux de recy-clage matière organique des déchetsménagers et assimilés à 35% en2012, à 45% en 2015. Ce taux estfixé à 75% dès 2012 pour lesdéchets des entreprises et pour lesemballages ménagers. Enfin, elle viseà réduire de 15%, d'ici 2012, lesquantités qui partent à l'incinérationou au stockage qui fait figure desolution de facilité. Voilà pour lesambitions. Pour inciter aux bonnes pratiques,

Dans notredépartement, la gestion des

déchets industriels fait

vivre une quarantaine

de sociétés

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L'entreprise Castelain

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bilan économique, la TGAP se faittoujours plus présente.

LA BARRE DES 50% FRANCHIE !

"L'année 2010 marque un tournantdans notre métier, assure DenisPincet, Directeur d'Agence chez SitaEnvironnement, une filiale de GDF-Suez, installée sur Montfavet quitraite la quasi totalité des DIB. Pourla première fois, nous avons valoriséplus de déchets que nous en avonsenfouis". Plusieurs facteurs ont per-mis de franchir ces 50% hautementsymboliques : la réglementation, laprise de conscience environnemen-tale, la fiscalité, l'amélioration destechniques de tri et de recyclage,mais aussi la hausse du coût desmatières premières. "Les métauxrecyclés, les plastiques, le carton, lebois, certains déchets végétaux trou-vent preneurs sur le marché suivantles cours du moment. A notre métierde recycleur s'ajoute une dimensionde négociant qui achète et revenddes produits. Nous sensibilisons lesproducteurs de déchets pour qu'ilstrient leurs rebuts et nous livrentune matière première plus facile-ment valorisable. Pour l'industriel,cette démarche peut limiter ses char-ges, voire lui apporter un supplé-ment de chiffre d'affaires". Le mana-gement environnemental dans l'en-treprise, devient une source d'écono-mie comme de recettes. "La gestiondu déchet industriel est plus com-plexe que celle des déchets ména-gers, reprend Denis Pincet. Ces der-niers sont plus homogènes, ce quifacilite le développement de procé-dés mécaniques au détriment du trimanuel plus coûteux. Chez lesindustriels, nous travaillons au caspar cas car aucun ne produit lemême type de déchets".

RÉTROLOGISTIQUE

Autre contrainte pour le recycleur :le transport. "Il atteint la moitié denos charges, reprend Denis Pincet.Nous incitons les industriels à massi-fier leurs déchets pour limiter les

rotations de camions". Le coût ducamion et du chauffeur permet à denombreuses PME installées sur leurbassin économique de perdurer sansêtre concurrencées par les majors dusecteur. Jean-Paul Santinacci,consultant spécialiste des transportsdans le département, reconnaît queles entreprises de logistiques vauclu-siennes font partie des meilleurs élè-ves en France. Ce spécialiste de larétrologistique, un métier qui assurele traitement des déchets de retourde livraison (emballages, palettes,films plastiques, produits refuséspar le client, produits alimentairesimpropres à la consommation) affir-me qu'il y a encore de grands gainsde productivité à conquérir.

"Aujourd'hui, nous constatons, quesur un même lieu, les entreprisestraitent leurs déchets chacune dansleur coin. Des transporteurs, spécia-lisés dans la collecte des déchets ontici un marché à prendre en réalisantde grandes économies d'échelle,celui de travailler pour plusieursentreprises situées dans la mêmezone. Ainsi, ils ne déplaceraientqu'un seul camion pour organiserune tournée de bois de palettes, uneautre pour les plastiques…". La valo-risation de produits plus homogènesn'en serait que facilitée. Sur Vedèneou Bollène, des entreprises se sontregroupées pour mutualiser la col-lecte de leurs déchets, assure-t-on àl'UIMM Vaucluse (Union des

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Novergie Sita à Vedène

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Industries et des Métiers de laMétallurgie).

CORBEILLE À PAPIER

Disposer de bennes dans son usinepermet de trier et de massifier sesdéchets en attendant qu'elles soientpleines et envoyées au recyclage.C'est plus difficile pour les entrepri-ses tertiaires comme les banques, lesadministrations et les entreprises deservice dont beaucoup sont instal-lées en ville. "Nous développons unsystème baptisé Croqu' feuilles,explique Cyril Garcin, directeur d'ISSsur Marseille et Vedène, entreprisede nettoyage, d'entretien d'espacesverts, d'événementiel et de gestionde déchets pour les professionnels.Nous mettons à disposition desbureaux, des boites en cartons enforme de boites aux lettres. Les usa-gers y jettent, par la fente, leursfeuilles non froissées qui tombent àplat dans la boîte. Nous pouvonsainsi collecter l'équivalent de 6ramettes par emballage en carton.Nous les collectons toutes les semai-nes ou tous les mois suivant lesvolumes. Nous déposons les boitesdans une benne sur notre site deVédène. Sita vient la remplacerquand elle est pleine. Nous sommessûrs que le produit sera valorisé. La

vente du papier permet de financerles rotations de Sita qui ne coûtentrien à ISS".

ROSSI INVESTIT

Le secteur investit sans cesse. Aprèsl'incendie qui a touché l'entrepriseen mai, Rossi à Monteux relève sesmanches et poursuit son objectifd'atteindre un taux de recyclage desvoitures de 85% à 95% en 2015."Avant que les voitures soientbroyées, nous enlevons les fluideshydrocarbures qui seront traités àOrange par Chimirec-Malo, expliqueSandra Rossi, ResponsableAdministrative et Environnement,Présidente de la Fédération desEntreprises de Recyclage (Federec)Sud-Méditerranée. Les plastiquespartent chez CMR à Manosque pourretraitement. Désormais, nous allonségalement retirer les pneus quiseront valorisés par une filière derecyclage actuellement mise en placepar les constructeurs automobiles,puis le pare-brise et les vitres. Lesrésidus de sièges sont destinés auxcimenteries pour produire de l'éner-gie". Sur cette entreprise cinquante-naire qui emploie 40 personnes, lesdifférents métaux sont triés parnature, puis expédiés chez des fon-deurs en Italie, en Espagne et à la

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tion, 28% de réhabilitation et seule-ment 7% de la construction neuve."Nous pouvons souligner que le trai-tement de nos déchets demandebeaucoup d'énergie, donc produitdu CO2. Par ailleurs, ils ne sont pasdangereux pour l'environnementquand ils sont bien enfouis", reprendJacques Brès qui souligne que saprofession est plutôt disciplinée auniveau de la collecte.

LES IAA MUTUALISENT

L'importante industrie agro-alimen-taire régionale se penche aussi surses déchets qui frisent le million detonnes par an en PACA. L'idée del'Ademe et du Critt IAA d'Avignon(Centre Régional de Recherche et deTransfert de Technologies) est derapprocher l'agroalimentaire d'autresindustriels pour que chaque déchetdevienne un co-produit. "Cesdéchets d'origine organique peuventtrouver de multiples applications",soutient Yvan Deloche, chargé dudossier au Critt IAA. Les biscottescassées peuvent devenir de la pan-elure, les polyphénols de la saladepeuvent être transformés en complé-ments alimentaires ou ingrédientscosmétiques comme les a développéScanlime avec l'INRA d'Avignon.Certains déchets d'abattoir peuventêtre intégrés à des composts. Denombreux co-produits peuvent pro-duire de l'énergie par combustion,par méthanisation, enrichir les solspar compostage ou épandage, deve-nir des matières premières parextraction des molécules, ou êtretransformés pour se retrouver dansune préparation alimentaire, unmédicament ou un produit de beau-té. Enfin, ils peuvent intégrer l'ali-mentation animale. A Camaret, Raynal & Roquelaure quiexploite son usine spécialisée dansles plats cuisinés italiens, leaderfrançais du ravioli avec 35 tonnesproduites par an atteint un taux devalorisation de 80% de ses déchets.Elle utilise également du métal100% recyclable pour ses emballa-ges. Déjà certifiée Iso 22000 (sécuri-

grande exportation. Ces matériauxattirent les convoitises. L'entrepriseest particulièrement bien protégée ettravaille en partenariat avec la gen-darmerie.

DIVERSIFICATION PERMANENTE

Autre entreprise emblématique duVaucluse, Chimirec-Malo, installée àOrange, sur le plateau deCourthézon non loin de sa consœurDelta Déchets. L'entreprise familialequi traitait des boues, des déchetsverts et de vidange depuis 1985, n'aeu de cesse de développer de nou-veaux métiers. Quelques années plustard, elle acquiert une deuxièmeentité de traitement des eaux hydro-carburées issues des stations de lava-ge d'automobile. En 2004, MichelMalo vend son entreprise au GroupeChimirec, spécialiste du déchet auto-mobile et des PCB. "Notre site, situéau bord de l'A7, récupère les huilesde vidange dans les garages auto-mobiles et des bacs à graisse desentreprises et des particuliers",explique Stéphanie Serra, commer-ciale de cette entreprise qui emploie45 personnes. Sur ses zones de lagu-nage, elle réalise différents composts(verts et miates).

BTP, DÉCHETS PAUVRES

Si les entreprises valorisent leursdéchets, ce n'est pas le cas du BTP."Nous arrivons à revendre les métauxdes déchets de chantier, mais lesgravats ne trouvent pas preneurs, sedésole Jacques Brès, Président de laFédération du Bâtiment et desTravaux publics du Vaucluse. Ilcoûte moins cher aujourd'hui d'utili-ser sur nos chantiers des matériauxextraits de carrière". Pourtant, cen'est pas faute de se mobiliser. Laprofession a lancé sa première com-mission dès 1999 avec les services del’État. Elle soulignait déjà l’inexis-tence ou presque d'une filière deretraitement des déchets du BTP.Pourtant le secteur en produit 400000 tonnes par an dans le départe-ment, 65% provenant de la démoli-

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té des aliments), elle construit, parétape son Iso 14001 (environne-ment).

INNOVATION EUROPÉENNE

Le meilleur élève est la filière desproduits du grain qui réalise 80%des tonnages de co-produits agroali-mentaires en PACA. Les autres sec-teurs, les fruits et légumes, les pro-duits laitiers et la viande trouventdes débouchés plus difficilement.Une étude de l'ADEME et du CRITT,sur un échantillon représentatif de80 entreprises régionales, montreque la route est encore longue.Ainsi, les entreprises sont souventéloignées des filières de valorisationelles-mêmes encore rares. Letransport coûte cher, notammentpour des produits à base de fruits etlégumes qui contiennent beaucoupd'eau. Les réglementations, commecelles qui concernent l'épandage,souvent restrictives, interdisent l'u-sage de nombreux co-produits. Dessolutions devraient émerger du pro-gramme interrégional de coopéra-tion européen Agro-Environmed quifavorise l'éco-innovation. Le CRITTtravaille avec une entité de Valenceen Espagne sur la valorisation desdéchets des fruits et légumes.D'autres organismes régionaux desix pays d'Europe méditerranéennecollaborent sur des recherches surl'huile d'olive, le vin, la viande oules produits laitiers. Ils diffusentleurs technologies sur les meilleurespratiques environnementales, à l'en-semble des PME intéressées (agroen-vironmed.eu).

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CHANTIER ÉCO-GÉRÉDans le BTP, on ne travaille plus comme avant. En mai der-nier, Christian Gros, Président de la Communauté deCommunes des Sorgues-du-Comtat et Maire de Monteux, quiconstruit sur sa ville un éco-quartier de 108 hectares, a faitsigner à la quarantaine d'entreprises une "Charte de Chantieréco-géré". Le site de Beaulieu accueillera habitat, activités,loisirs, bien-être, étendues naturelles dans le respect desengagements du développement durable dès le premier coupde pioche. "La charte permet de prévenir les nuisancesengendrées par les travaux d’aménagement, à préserver latranquillité et la santé des riverains des intervenants sur lechantier et de l’environnement ainsi que de limiter le pluspossible la production de déchets", assure Christian Gros.Les bâtiments construits sur le site dans les prochainesannées respecteront tous les critères du chantier propre etadopteront les normes basse consommation. Le quartier vise-ra l'autonomie énergétique grâce au solaire et la géothermie.

DÉCHETS À LA SOURCE

Les déchets les moins chers à traitersont ceux que l'on ne produit pas.Cette lapalissade n'est pourtant paspartagée par toutes les entreprisesqui n'adoptent pas une démarche demanagement environnemental. Àl'imprimerie De Rudder sur Avignon-Courtine, l'impact environnementalest au cœur des décisions de l'entre-prise. Quand la question de changerla presse offset s'est posée, Jean-Jacques De Rudder a remis l'ensem-ble du process à plat. Il permetaujourd'hui une réduction de 40%de l'emploi de solvants et le recoursà des encres végétales, la suppres-sion de vapeurs, le tri des déchets, lechoix de fournisseurs apportant dessolutions de revalorisation, l'implica-tion et la formation du personneldans la démarche environnementa-le... L'entreprise assure la promotionde papiers environnementaux auprèsdes clients. Aujourd'hui, 39% dupapier utilisé est recyclé à 100%contre 15% en moyenne en France.Cet été, la nouvelle machine quiréalise les plaques d'impression(CTP) n'utilise pas d'eau comme lesmodèles précédents. L'entreprise estcertifiée ISO 14001.

LE SIDOMRA SE VEUT EXEMPLAIRE

Si les déchets industriels concernent

Le site de Beaulieu accueillera habitat, activités, loisirs, bien-être,

étendues naturelles dans le respect des engagements

du développement durable

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une multitude d'acteurs, les orduresménagères connaissent une concen-tration d'opérateurs avec dans leVaucluse, le premier d'entre eux, leSidomra qui traite les déchets de200 000 habitants à lui tout seul. LeSyndicat Mixte pour la Valorisationdes Déchets du Pays d'Avignon, crééen 1995, a confié cette mission pardélégation de service public àNovergie, filiale de GDF Suez, jus-qu'en 2027 (renouvelé en 2005). Legéant des déchets veut faire de sonusine vauclusienne une vitrine pourgagner de nouveaux marchés. Sur 9hectares, ce site recycle à 90% sesintrants. Avec 90 salariés, l'usineincinère 185 000 tonnes de déchetsménagers et en trie 11 000 tonnespar an dans sa déchèterie. Elle trans-forme l’énergie produite en électrici-té pour l'équivalent de l'éclairage de56 000 ménages, valorise 25% desordures transformées en mâchefers(7 800 tonnes), ersatz du sable utili-sé dans les travaux publics commeremblai de tranchée ou sous-couchede chaussée. "Nous voulons en faireun produit noble", insiste FrançoisChevreul, Directeur RégionalNovergie Sita. Ses clients sont situésdes bords du Rhône jusqu'auxconfins de la vallée du Calavon. Ils'agit de collectivités locales adhé-rentes au syndicat, d'autres qui ontpassé une convention, des stationsd'épuration (6 400 tonnes), des cen-tres de tri (une partie des déchets de

l'unité de valorisation de traitementde Loriol-du-Comtat géré par laCove), le secteur médical... "Noustraitons aussi les déchets des entre-prises qui veulent les transformer enénergie dans le cadre de leur mana-gement environnemental" souligneFrançois Chevreul. Autre cheval debataille de l'usine : produire descomposts de plus en plus qualitatifs."Le Sidomra récupère également lesdéchets dangereux des ménages",ajoute Patrick Lefranc, Directeur duSidomra. Le site accueille piles, hui-les de vidange, matériel électroniquebourré de dangereux métaux lourdset autres pots de peinture.Socialement responsable, candidataux trophées de la RSE, il emploie24 personnes dans ses équipes de trien contrat d’insertion, leur assure unsuivi socio-professionnel qui permetd'atteindre un taux de sortie positivede 65%.

L'ÉCO-CITOYENNETÉ PROGRESSE

L'usine s'est équipée de 8 points demesure des retombées atmosphé-riques. "Ces données, vérifiées parl’État, révèlent des quantités rejetéesbien en-dessous des normes envigueur", précise François Chevreul."Le Vauclusien est un gros produc-teur de déchets, reprend PatrickLefranc. Il en produit 387 kg par ancontre 383,78 kg pour la moyenne

nationale" auxquels il faut ajouter49 kg de verre et d'emballages diversqui passent par les filières différentesde traitement. Le verre de récupéra-tion vauclusien part essentiellementse transformer en bouteille de Perrierà Vergèze dans le Gard voisin.Le vauclusien devient éco-citoyen.En 2004, 445 kg de déchets par anet par personne passaient à l'inciné-ration. Depuis 2002, la productiond'ordures ménagères chute de 1%par an, grâce à la prise de conscienceet au succès des déchèteries. "Pourlimiter l'incinération, nous avonsdistribué 9000 composteurs aux par-ticuliers, qui traitent 800 à 1 000tonnes de déchets de jardins et d'é-pluchures", explique Christian Lutz,Président du Sidomra et conseillercommunautaire. L'incinération coûte85 € HT la tonne. Le Sidomra factureun peu plus de 80 € HT la tonne auxcollectivités locales qui lui confientleurs déchets. 60% de son chiffred'affaires provient des collectivitéslocales adhérentes. Le reste desrecettes est issu de la vente de pro-duits recyclés et de prestations diver-ses. Côté accroissement des charges,la TGAP atteindra 8 € la tonne en2013 pour le traitement, 22 € pourl'enfouissement. Le Sidomra prendde l'avance : seuls 4% des produitstraités vont à l'enfouissement contre15% en 2006. Ici, l'amélioration dela valorisation des déchets est unenjeu permanent.

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E-MAILINGLES PIÈGES À ÉVITERS’il existe une méthode de communication qui réponde aux besoins actuels desPME/TPE, c'est bien la prospection par courrier électronique. Avec le recul, les ciblescomme les annonceurs ont appris à lire et à utiliser ce canal de communication. Maisquels sont les pièges à éviter pour démarrer une campagne le plus efficacementpossible ?

Une base de contacts qualifiés

Au démarrage de la prospection parcourrier électronique, il était de bonton de posséder une base de donnéesavoisinant le million de mails. Peuimporte le retour, la possibilité d'en-voyer des informations en masse suffi-sait à séduire les annonceurs friands desolutions à faible coût. Certes aujour-d'hui, une base de contact doit être laplus importante possible, mais elle doitêtre élaborée d'une manière réfléchieet pondérée. Une base de contactsobsolète, dont les membres considère-ront votre mail comme un spam, feraremonter rapidement aux fournisseursd'accès la médiocrité de votre messa-ge, et compromettra sa délivrabilitépour l’ensemble de la base.

Des outils professionnels

Il est tentant pour une TPE/PME,d'utiliser ces outils de courrierélectronique du quotidien pour unmailing massif. Il sera alors impossi-ble de tracer l'efficacité du messageet de montrer patte blanche auxfournisseurs d'accès pour assurer ladélivrabilité du message. Les outilsdisponibles auprès des professionnelsapportent, en plus de ses services,une assistance à la conception et autest de vos mails. Il existe de nom-breux outils et solutions qui factu-rent, à l'aide de packs, 2000, 3000,5000 ou 10 000 mails prépayés.Grâce à ce procédé, vous avez, d’unepart, la maîtrise totale de votre bud-get, d’autre part vous pouvez mesu-rer les retombées de votre action decommunication.

res que reçoivent leurs contacts.Actuellement, la personnalisation descourriels publicitaires a commeobjectif d'être perçue par la cible nonplus comme une publicité maiscomme une information qualitative.Si vous êtes féru d'équitation dans larégion avignonnaise, vous serez ravide recevoir un mail vous informantde l'ouverture d'un nouveau centreéquestre à 10 minutes de chez vous.

Vous l'aurez compris, une campagnede communication par mailing peutavoir d'excellents retours sous réservequ'elle soit réfléchie et conduite cor-rectement.

Par Ludwig Ferren Nowhere-Entreprisewww.nowhere-entreprise.com Tél. : 04 84 25 12 49

Un prestataire efficace

N'importe qui peut et sait envoyer unnombre important d'e-mails. Vousdevrez choisir votre prestataire entenant compte des différentes fonc-tionnalités qu'il peut apporter à votrecampagne de communication et auxoutils qu’il met à votre dispositionpour créer, suivre et mesurer l'effica-cité de vos messages. Actuellement,les leaders du marché sont concur-rencés par de petits fournisseurslocaux qui compensent leur taille parune disponibilité et une compréhen-sion du besoin de la TPE/PME diffi-cilement accessible dans les grossesstructures.

Pertinence du message

Les entreprises n'ont plus le temps dese poser la question de la pertinencede l’utilisation de l’e-mail. En revan-che, elles doivent se demander com-ment renforcer l'efficacité de leursmessages parmi les centaines d'aut-

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STREET MARKETINGMISEZ SUR LA COMMUNICATION DE PROXIMITÉA l’heure d’internet et de l’emailing, le support papier reste un moyen pertinent pourcommuniquer. On distingue différentes techniques de communication de proximitéavec support papier : d’une part l’affichage et flyage dans les commerces et lieux depassage et d’autre part le street marketing devant un commerce, sur un marché…

La communication de proximité estadaptée à toutes les entreprises,associations, institutions publiques,commerces et autres pour informersur un produit, un événement, unlancement d’activité…

Rien ne remplace le contact direct.Une distribution papier de la main àla main est une communicationvisant le prospect sur votre zone dechalandise.

Les avantages pour l’entreprise deréaliser une campagne de communi-cation papier sont multiples :

Le coût. Une fois la zone de distri-bution définie, il suffit de déterminerle nombre d’impressions et ainsi deréduire les coûts.

Le ciblage de la clientèle. Il se faitprincipalement en fonction de l’acti-vité de l’entreprise. Un street marke-ting bien situé permet d’informer vosacheteurs potentiels.

Le contact et l’échange de proxi-mité. Le fait de distribuer directe-ment au prospect permet de conver-ser avec lui et d’argumenter afin demieux vendre l’entreprise ou le pro-duit.

La distribution de votre support doitêtre réalisée par un professionnelbien informé sur l’entreprise et lesujet du support afin de répondreaux différentes questions et mettreen avant votre entreprise.

Par Marie-Claire KircherLa Boîte Organisée182 Cours Emile Zola84800 Isle sur la Sorgue06 28 57 34 60

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À l’inverse d’un emailing qui lui,représente seulement 5% de retourpour votre entreprise, le street mar-keting permet de viser directementvos clients potentiels. Les retourspour votre entreprise sont très viteremarqués.

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Exemple de street markketing original pour une marque de café

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Un hôtelier de la région a tenté unnouveau concept sur une des cham-bres. Il propose une option pouramoureux : jacuzzi, champagne servià l'arrivée des clients, repas dans lachambre. Résultat, cette chambreréalise dès la première année30 000 € de chiffre d'affaires à elletoute seule ! Pour Bruno Bizalion,consultant spécialisé dans les métiersde niche, "une niche est un marchéqui n'a pas de concurrence, oupresque". Mais avant de se lancerdans la location de yourtes, la nageavec les dauphins, la randonnée avecdes ânes, le ski sur herbe et autreparachutisme en salle, il faut savoir sile secteur est en croissance oudécroissance tant en chiffre d'affairesqu'en visiteurs. Au porteur de projetde connaître l'évolution du pouvoird'achat de son public, d'affiner sonproduit qui s'adresse à une cible trèsprécise. Sont-ils des célibataires, desfamilles, des seniors, des personnesdu troisième âge ? Le professionneldoit écouter ses propres clients. Cesont souvent de leurs besoins expri-més qu'émergent des idées génialeset originales. "Une fois l'idée lancée,je préconise d'analyser l'originalitédu produit, son prix, la qualité deservice, l'emplacement, l'accessibilitéet le retour sur investissement".

MIEUX MOTARD QUE JAMAIS

Les idées ne manquent pas. LeComité Régional du Tourisme a lancé,par exemple, toute une démarchepour attirer les touristes européens àmoto dans notre région, de l'étude demarché à l'application qui permet desuivre des itinéraires sur son Iphoneen passant par les campagnes depresse. Laurence Gurly, gérante del'hôtel Burrhus, un 2 étoiles de 39chambres à Vaison-la-Romaine, fidé-lise dans son établissement les ama-teurs d'art contemporain avec uneexposition annuelle en décembre.

RÉVOLUTION WEB

Internet, média accessible à tous, per-met de se faire connaître. "Mais pasn'importe comment", précise BenoîtDudragne, consultant, spécialiste dela communication de produits touris-tiques sur la toile. Au professionneldu tourisme de trouver les étudesmarketing, psychologiques et sociolo-giques qui caractérisent sa clientèlepour s'adresser le plus finement à elle."Allez également sur leurs blogs etleurs réseaux sociaux pour compren-dre leurs besoins, leur manière decommuniquer, les questions qu'ils seposent, ce qui les intéresse, sur quels

support de l'espace numérique ilstrouvent leur bonheur". Ensuite, ilfaut construire son site. "Pour existersur le net, il doit être vivant et mis àjour. Sur les réseaux sociaux, il fautsurveiller tout ce qui se fait de nou-veau mais aussi communiquer avecles membres des différentes tribus.Mais attention, hors de question d'yfaire sa pub". Mieux vaut s'y immiscer doucementau risque d'y être rejeté.

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PRODUITS TOURISTIQUES DE NICHE

UNE AUBAINEPOUR LES PETITESENTREPRISES Proposer le produit rare que tout le monde s'arrache,c'est possible pour les entreprises de tourisme, surtoutpetites ! Dans un premier temps, il faut bien définir sonproduit de niche puis ensuite le commercialiser.Internet permet de s'affranchir des coûteux investisse-ments publicitaires. La démarche nécessite une vérita-ble approche marketing et des compétences de web-master.

Une niche est unmarché qui n'a pasde concurrence, ou presque

la Sorguette L'isle-sur-la-Sorgue

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Cette commerçante et mère defamille succède à Jean-PierreBellucci qui conserve sa présidence àla tête de la Fédération desCommerçants Avignonnais (350commerçants). Installée auparavantà Tours où elle était cadre dans unecompagnie d'assurances, elle s'estrapprochée d'Avignon où elle possè-de des attaches. Elle a misé sur laplace des Corps Saints, bien avant laréalisation des travaux, où elle aouvert une agence immobilière il y acinq ans. Cette mère de famillecompte poursuivre l'action lancéepar son prédécesseur. "Nous allonstravailler cette année 2011 sur lacommunication. Nous lançons un"pack accueil" pour les commer-çants, qui regroupe une série de

fiches techniques les informant descontraintes et des enjeux sur l'ex-ploitation d'un commerce en secteursauvegardé. Le document spécifie lesrègles, les coloris, les critères de pré-servation du patrimoine... Nousdéveloppons un site internet à desti-nation des consommateurs, descommerçants et des investisseurs.Pour ces derniers, nous prévoyons deréaliser un film promotionnel diffuséen ligne. Notre site diffusera égale-ment le "pack accueil".

COMMUNICATION

Nous lançons également une news-letter distribuée 3 à 4 fois par anauprès des commerçants pour les

Khali Girard prend la présidence de l'Association AvignonCôté Cité, chargée de dynamiser le commerce urbain.

informer sur nos actions et les sensi-biliser aux bonnes pratiques collecti-ves qui permettront à nos commercesd'améliorer leurs performances com-merciales. Nous nous appuieronsnotamment sur les différentes étudesque nous avons réalisées".L'association qui réalise deux fois paran des comptages sur 12 points de laville et des enquêtes qualitatives(1000 interviews par an de consom-mateurs, questionnaires de commer-çants), installe 3 compteurs automa-tiques.

MULTIPLIER LES OPÉRATIONS

Khali Girard, également Présidente del'Association des Commerçants desCorps Saints, veut poursuivre les opé-rations de son prédécesseur qui génè-rent du trafic client. La fête desmères, la promotion du vélo en ville,la grande braderie de fin septembre,la diffusion de chèques-parking (plusde 25 000 diffusés à ce jour)... Etpendant les fêtes, l'illumination desremparts et de la ville, la mise à disposition de stewards...L'association née en juin 2009, quiemploie un manager de commerceurbain, dispose d'un budget de prèsde 165 000 € financés par la ville(50 000 €), la CCI (50 000 €), Ikea(50 000 €) et des partenaires privés.Elle devrait bénéficier d'une aide de400 000 € du Fisac (Fondsd’Intervention pour les Services,l’Artisanat et le Commerce) pour sonfonctionnement. Les trois quarts deses dépenses concernent la communi-cation avec, cette année, une premiè-re : une campagne de publicité dansles cinémas, notamment dans lescomplexes de la périphérie.

COMMERCEDYNAMIQUES PAGE 30

AVIGNON CÔTÉ CITÉ

UNE NOUVELLE PRÉSIDENTE PLEINE D'ENTRAIN

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PLAGES HORAIRES

"Je salue les deux années de travailde Jean-Pierre Bellucci et de RomainDarchez, le manager de commerceurbain, insiste Corinne Chatriot,membre du bureau de l'association etélue consulaire. Ils ont porté sur lesfonds baptismaux une véritablestructure qui va nous permettre dedynamiser le commerce de centreville. Aujourd'hui, nous devons tra-vailler sur la pertinence des actionsengagées et militer pour l'accroisse-ment des heures d'ouverture. Moncommerce, ouvert depuis 1997, réali-se 10 % de son chiffre d'affaires entre12 heures et 14 heures. Ces entréesm'ont permis de créer un emploi àmi-temps. Les commerçants qui assu-rent des nocturnes pendant le festivalréalisent des chiffres exceptionnels.Ils recrutent des saisonniers. Si l'en-semble des magasins accroissaientcollectivement leurs plages d'ouver-tures, le commerce avignonnais crée-rait un appel d'air qui bénéficierait àtous, et que d'autres formes de com-

merces, comme celui des galeriesmarchandes, ne pourraient concur-rencer. Cette dynamique permettraitde relancer des rues réputées com-merçantes dont les cellules ont perdu,au fil du temps, leur label d'emplace-ment numéro 1". Dans le commerce,l'offre crée la demande.

Je salue les deuxannées de travailde Jean-PierreBellucci et deRomain Darchez, le manager decommerce urbainCorinne Chatriot

BUREAU ET CONSEIL D’ADMINISTRATION

Corinne Chatriot et Olivier Clapot Chambre de Commerce et d'Industrie de VaucluseJean-Claude Perrier et Dino Tornati Chambre de Métiers et de l'Artisanat de VaucluseJean-François Sourdais et Martine Gustin Association Cœur de VilleJoël Bonny Association des HallesJosette Savanier Association du Grand Carnot

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Prévue à l'horizon 2012, LA CITÉDU VÉGÉTAL À VALRÉAS (84)accueillera la plateforme d'éco-extraction "Green" de l'Universitéd'Avignon, portée par France EcoExtraction. Cette plateforme abri-tera plusieurs technologies d'ex-traction au travers d'équipementspilotes semi-industriels, en vue dedévelopper de nouveaux ingré-dients naturels liés à la "chimieverte" dans une enclave en pleinedésindustrialisation. L'ambitionest de créer une "Green ExtractionValley" au rayonnement nationalet mondial. Le projet de Cité duVégétal de la Communauté deCommunes de l'Enclave desPapes occupera les 7 000 m²vacants des bâtiments de TiroClass qui abritera une pépinièred'entreprises. La réhabilitationdes anciens abattoirs est égale-ment prévue pour l’installationd’un espace tertiaire dédié auxporteurs de projets et acteurséconomiques. Valréas est sur lesmarchés porteurs de l'extraction(cosmétique naturelle, aroma-tique, agro-alimentaire, nutraceu-tique). France Eco Extraction estune structure créée en 2010 parles partenaires des 3 pôles, Peifl

L’ ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE DES TERRITOIRES(filière fruits et légumes),Trimatec (écotechnologies) etPass, engagés depuis 2009 dansune convention de partenariatdont l’éco-extraction est le thèmecentral.

Au travers de l'EtablissementPublic Foncier Régional, qui portele foncier d'opérations publiques,le Conseil Régional invite les mai-res des communes situées sur leTRACÉ AVIGNON-CARPENTRAS,à travailler ensemble sur l'organi-sation urbaine autour des futuresgares. Cette opération de concer-tation entre les élus régionaux etmunicipaux devrait permettred'anticiper l'aménagement desquartiers concernés aux alentoursdes gares avant l'ouverture de laligne prévue fin 2014.

La Société parisienne COLOMBESVARSOVIE a développé un nou-veau concept baptisé "LesEssentielles" pour la réalisationde résidences services destinéesaux seniors. Le premier établisse-ment de la région PACA devraitvoir le jour à Apt. Le projet portesur l’édification de 4 bâtimentscollectifs et sur la rénovation d’unimmeuble existant pour disposerau final de 93 appartements. Lamaîtrise d’œuvre est confiée àl’architecte local Jacques Fau.L'investisseur pourrait développerune centaine de logements dumême type sur Avignon.

Après Brantes, Savoillans etSaint-Trinit, le bar-restaurant"Chez Camille" à Flassan rejointles quelques 60 BISTROTS DEPAYS de la région PACA. Leconcept des Bistrots de Paysimplique une utilisation de pro-duits locaux, un bar ouvert entoute saison et surtout un accueilchaleureux autour d’une cuisinede terroir. Il est largement soute-nu par les collectivités locales.

François Burdeyron, Préfet deVaucluse, est venu sur Monteuxappuyer la signature de la charte deCHANTIER ÉCO-GÉRÉ DEBEAULIEU. Cet éco-quartier de 108hectares, dont les travaux ont débutéen janvier dernier, fait appel à une qua-rantaine d'entreprises, régionales pourla grande majorité qui s'impliquentdans les engagements duDéveloppement Durable (voir dossier).Il est piloté par la Communauté deCommunes des Sorgues-du-Comtat,présidée par Christian Gros.

Les vins de la VALLÉE DU RHÔNEvont mieux. Le prix de l'hectolitre envrac a crû de 10 € en un an pour attein-dre 104 € en moyenne. "Il faudraitatteindre 110 € pour que nous retro-uvions un équilibre financier pour laplupart des exploitations", assureChristian Paly, Président d'Inter-Rhône. Mis à part le prix, la professiona retrouvé les grands équilibres d'avantla crise de surproduction mondialedébutée en 2004-2005. Les viticulteursne parlent plus d'arrachage ni de misede la production en stock, ce dernieratteignant 10 mois, comme à la belleépoque. Plusieurs raisons à cela. Larécolte a été faible mais de très bonnequalité poussant les prix vers le haut.Les ventes ont crû de 100 000 hl (3 097268 hl) et les résultats sont particuliè-rement bons à l'export (+ 12,1%), fruitde la politique du syndicat qui investit14 M€ par an pour accompagner lacommercialisation. De 2009 à 2010, lesventes ont crû de 22,1% sur leRoyaume-Uni, premier client des vinsde la Vallée du Rhône avec 187 535 hl.De 12,2% sur la Belgique, 21,8% sur lesUSA, devenu le premier marché mon-dial, 52,8% pour le Japon, 101,3% sur laChine où les volumes restent quantita-tivement faibles, 48,6% sur les autrespays d'Asie. Le marché est resté atonesur l'Allemagne (+3,3%), en retrait surla Suisse (- 7%), les Pays-Bas (-13,5%)et la Scandinavie (- 4%). La politique decommunication ciblée sur les prescrip-teurs plutôt que les consommateursfinaux, a payé. Elle sera reconduitecette année.

PROXIMITÉDYNAMIQUES PAGE 33

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CCI INFOSDYNAMIQUES PAGE 34

WWW.CCIFORMATIONPACA.COM

VITRINE DE L’OFFRE GLOBALE DE FORMATIONS DES CCI PACALancé le 10 mai 2011, ce portail recense l’ensemble de leurs offresde formations initiales et continues, et leurs prestations RH. Chefsd’entreprise, salariés, collégiens, lycéens, étudiants, demandeursd’emploi ont accès en un clic à plus de 1000 formations qualifiantesou professionnalisantes réparties sur l’ensemble du territoireProvence-Alpes-Côte d’Azur. www.cciformationpaca.com est le fruitde la collaboration des 7 CCI Provence-Alpes-Côte d’Azur pour pré-senter une offre régionale commune lisible. Il apporte une réponseplus large et plus pertinente à tous ceux qui souhaitent se former.Grâce à cette démarche, le réseau des Chambres de Commerce etd’Industrie Provence-Alpes-Côte d’Azur devient aujourd’hui le pre-mier réseau de formation issu du monde de l’entreprise.

18 MAI 2011 4 ÉLÈVES DE L’EGC AVIGNONMÉDITERRANÉE REMPORTENT LE CHALLENGE E-BUSINESS

Pour la deuxième foisconsécutive l’EGC AvignonMéditerranée remporte lechallenge "E-business"monté en partenariat avecla "Fédération duCommerce Associé" et leréseau "Bachelor-EGC". Al’occasion de ce ChallengeE-business, une trentainede groupes d’étudiants duréseau des EGC se sontmobilisés durant 7 mois decompétition et de réflexion.Lucille Barthélémy, AnthonyCorbani, Driss Daudé,

Nathalie Enjolric se sont particulièrement distingués lors de laprésentation de leur dossier visant à proposer une solution e-busi-ness pour l'enseigne "Bébé9". Ils ont été récompensés par unedotation de 1500€. Une deuxième équipe en lice composée deGuillaume Aicardi, Magali Chareyre et Gille Sauvageot a été félici-tée pour la qualité de son travail pour l'enseigne "Passion Beauté".Bravo à ces jeunes pour leur professionalisme et leur esprit d'in-novation au service de l'entreprise !

MERCREDI 11 MAI 2011DE NOUVEAUX PARTENAIRES POUR UN AVENIR ENSEMBLE La Fondation, qui œuvre pour les lycéens méritants, a reçule soutien de la Fondation Banque Populaire Provençale etCorse, d’EDF, la Fédération du BTP et Mathieu Lustrerie.Ces nouveaux partenaires, via leurs dons, contribuent àaugmenter les chances de réussite des élèves et étudiantsméritants, issus de milieux modestes ou défavorisés, dansl’accomplissement de leurs études jusqu’à l’accès à l’emploide leur choix. L’événement s’est déroulé au Campus de laCCI de Vaucluse en présence de François Burdeyron, préfetde Vaucluse et de François Mariani, président de la CCI.Reconnue d’utilité publique depuis 2009, La Fondation UnAvenir Ensemble est représentée localement par le GénéralClaude Forner, Président de la Société d’Entraide desMédaillés de la Légion d’Honneur.

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CCI INFOSDYNAMIQUES PAGE 35

MARCHÉSPUBLICS

Toutes les consultationslancées par la CCI deVaucluse concernant desmarchés publics d'unmontant égal ou supérieurà 4.000 € HT sont systé-matiquement publiées etlibrement accessibles surnotre site Web

VAUCLUSE.CCI.FRRUBRIQUE MARCHÉSPUBLICS

MAI 2011 OUVERTURE DE 2 NOUVELLES LIGNES À L’ AÉROPORT AVIGNON PROVENCE Dans le cadre de son développement à l’international, l’Aéroport Avignon Provence est heu-reux d’accueillir une nouvelle compagnie européenne, CITYJET, qui ouvre deux lignes saison-nières, l’une vers London City, l’autre vers Figari, en Corse. CITYJET Limited est une compa-gnie aérienne qui a été fondée en 1994, filiale détenue à 100% par le groupe AIRFRANCE/KLM. Son siège social est situé en République d’Irlande. Du 27 mai jusqu’au 25 sep-tembre, la compagnie Aérienne CITYJET dessert l’aéroport de Londres City situé à proximitédu centre économique de Londres. Le vol pour Figari est desservi quant à lui du 28 maijusqu’au 24 septembre.

29 AVRIL 2011

François Mariani et Guy Chiara, respective-

ment présidents de la CCI et de la Foire

d’Avignon à l’occasion du cocktail de la CCI

à la Foire d’Avignon.

LONDRESCITYFIGARICORSE

27 MAI AU 25 SEPTEMBRE

28 MAI AU 24 SEPTEMBRE

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VOUS FORMER ? FORMER VOS COLLABORATEURS ?

Ayez le réflexe Campus Pme !Nouvelles réglementations, exigence de compétitivité, maîtrise de nouveaux outils,en tant que chef d’entreprise, vous êtes confronté au quotidien à un monde quibouge. Alors, pour répondre à ces problématiques structurelles, profitez d’un droitpour lequel vous ou votre employeur cotisez : la formation continue. Décryptageavec Campus Pme, la structure dédiée au pilotage de la Pme de la CCI de Vaucluse.

UN ORGANISME RECONNU

Campus PME est un organisme deformation présent en Vaucluse depuisplus de 30 ans, appartenant à laChambre de Commerce et d’Industrie,partenaire des entreprises et du déve-loppement économique en Vaucluse.Choisir Campus PME, c’est opter pourun organisme intégré au tissu écono-mique local, exigeant vis-à-vis de sesintervenants et du contenu de sesformations. C’est également faire lechoix de la qualité, Campus PMEétant certifié Iso 9001 depuis 2005.

UN CONSEILLER EN FORMATION SPÉCIALISÉ

A Campus PME, les conseillers sontrépartis par domaines d’activité (com-merce, industrie, services…). Cetterépartition leur permet d’avoir desconnaissances et savoir-faire spéci-fiques permettant de répondre avecprofessionnalisme à vos attentes. Leconseiller en formation vous accom-pagne dans l’analyse de vos besoinset pourra vous aider à détermineravec précision un plan de formationqui conviendra à votre structure.

NOS FORMATIONS CLASSIQUES OU SUR MESURE

Si certains besoins de formation sontidentiques d’une entreprise à l’autre,d’autres ne le sont pas. Dans les deuxcas, une solution existe. Campus PMEvous propose un catalogue de plus de100 formations, continuellement

renouvelées pour s’adapter à vosbesoins. Constamment à votreécoute, chaque année, CampusPME élabore de nouvelles forma-tions. Campus PME sait aussiconcevoir des formations "surmesure" dans les domaines lesplus pointus. Vous souhaitezapprendre le vocabulaire chinoisspécifique du nucléaire ? Vousdésirez former vos vendeurs àl’anglais ou au japonais de l’œno-logie ? Campus PME saura trou-ver le bon formateur, avec unprogramme élaboré pour vous,prenant en compte le contexteet les objectifs spécifiques devotre entreprise.

Avec Campus PME, développezvotre capital humain, car vousle savez comme nous, il est lepremier facteur de compétitivi-té de l’entreprise.

Campus Pme Formation continueAgroparc - Espace Pinède Rue Pierre Bayle - BP91201 - 84911AVIGNON cedex 9 - Tél. : 04 86 55 92 00www.campuspmefc.fr

ZOOMDYNAMIQUES PAGE 37

Campus PME sait aussi concevoirdes formations "sur mesure" dans les domaines les plus pointus

Nouvelle édition du catalogue de la Formation Continue

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TENDANCESDYNAMIQUES PAGE 38

LES INDICATEURS ÉCONOMIQUES DU VAUCLUSELe traitement des déchets en VaucluseLa gestion des déchets correspond à la collecte, le transport, le traitement, la réutilisation ou l'é-limination des déchets dans le but de réduire leurs effets sur la santé humaine et l'environne-ment. Problématique centrale des sociétés actuelles, la gestion des déchets s’est peu à peu indus-trialisée et des entreprises privées se sont spécialisées dans ce domaine.

RÉPARTITION DES ACTIVITÉS DE LA FILIÈRE GESTION DES DÉCHETS EN VAUCLUSE

CHIFFRES CLÉS

RÉPARTITION PAR ZONE D’EMPLOIS DES ÉTABLISSEMENTS ET DES EFFECTIFS DE LA FILIÈRE

La gestion des déchets : une spécificité du nord Vaucluse ?

Avec 38% des établissements et 51% des salariés, la zone d’emplois d’Orange est celle qui regroupe le plus d’industries opérantdans le traitement des déchets. Le foncier disponible, ainsi que les infrastructures routières du Nord du département (jonctionautoroute A7/A9) peuvent contribuer à expliquer cette prédominance. La zone d’emplois d’Avignon regroupe quant à elle 29%des établissements de la filière et près d’1 emploi sur 3.

68 établissements opèrent dans l’industrie des déchets soit 4% des établissements industriels810 salariés travaillent dans cette filière27 établissements emploient plus de 10 salariés, soit 85% des salariés de la filière Source: Fichier consulaire – 01 Avril 2011

Composition de la filière en Vaucluse

Avec plus de 2 établissements sur 5, la filière "traite-ment des déchets" en Vaucluse est dominée par l’ac-tivité de récupération des déchets triés. Vient ensuitel’activité liée au ramassage des ordures ménagères.La collecte des déchets dangereux représente seule-ment 1% des établissements du département.

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PLUS D'INFOS SUR ECONOMIE.VAUCLUSE.CCI.FR

Une filière qui a progressé en 10 ans

Entre 2000 et 2011, le nombre d’établissements opérant dans la filière des déchets a progressé de 45%. Exceptée la collectedes déchets dangereux qui a perdu 5 établissements en un peu plus de 10 ans, l’ensemble des activités s’est accru sur ledépartement. Paradoxalement, la hausse la plus importante concerne le traitement des déchets dangereux. C’est d’ailleursl’activité qui emploie le plus de salariés en 2011 avec près de 42 salariés par établissement.

2000 2011 EVOLUTION2000/2011

NBETAB

% NBETAB

% NB EFFEC-TIFS

NB EFFECTIF/ETAB

COLLECTE DES DÉCHETS DANGEREUX

COLLECTE DES DÉCHETS NON DANGEREUX

DÉMANTÈLEMENT D'ÉPAVES

AUTRES SERVICES DE GESTION DES DÉCHETS

RÉCUPÉRATION DES DÉCHETS TRIÉS

TRAITEMENT DES DÉCHETS DANGEREUX

TRAITEMENT DES DÉCHETS NON DANGEREUX

TOTAL

6

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0

24

2

4

47

13%

15%

9%

0%

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9%

100%

1

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5

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30

6

6

68

1%

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9%

44%

9%

9%

100%

0

238

91

17

126

247

91

810

0.0

17.0

18.2

2.8

4.2

41.2

15.2

11.9

-83%

100%

25%

-

25%

200%

50%

45%

ÉVOLUTION DE L’INDUSTRIE « TRAITEMENT DES DÉCHETS » ENTRE 2000 ET 2011

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Pour en savoir plus, appelez le

ou rendez-vous sur edfentreprises.fr

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Jean-Christophe Gentil et son entreprise veulent

soutenir lesénergies renouvelables.Nous leur apportons

une réponse concrète pour y arriver.

L’énergie est notre avenir, économisons-la !

Jean-Christophe Gentil est directeur de l’unité de gestion Île-de-France Sud de SILIC, premier propriétaire de parcs tertiaires en Île-de-France. Jean-Christophe Gentil renforce la démarche environnementale de son entreprise

en souscrivant à l’offre Certificats Équilibre d’EDF Entreprises. En achetant

l’équivalent de 100 % de sa consommation annuelle d’électricité en Certificats Équilibre,

SILIC a la garantie qu’EDF a bien produit et injecté sur le réseau plus de 40 000 MWh

issus de sources d’énergies renouvelables.

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HOTELLERIELEGICHR 2011

Législation et régle-mentation des cafés,hôtels et restaurants.

La convention collecti-ve du 30 avril 1997 aréglementé tous lesproblèmes d'ordresocial qui concernentles cafés, les hôtels etles restaurants. Elle a

fixé un cadre pour ces activités,pourtant si différentes les unes desautres. Mais, pour autant, elle ne résoutpas les questions d'ordre adminis-tratif et fiscal qui se posent journel-lement aux professionnels : loyer,caution personnelle, impôt sur lesvéhicules de société, TVA sur lesrepas servis au personnel, réductionéventuelle des charges sociales, ettant d'autres... Cet ouvrage regrou-pe en un seul volume tous les textesexplicatifs à l’aide de nombreuxexemples.

LEGICHR 2011, par La revueFiduciaire, octobre 2010, 496 pages

LE COMMERCE EN FRANCE

"Le commerce enFrance" offre chaqueannée des informa-tions mises à jour dansun domaine au centredes échanges écono-miques. L'édition2010, présentée pourla première fois ennouvelle nomenclature(NAF Rév.2), propose après la syn-thèse des principaux résultats dubilan annuel, deux dossiers théma-tiques qui permettent de mieux sai-sir certains enjeux de ce secteur : lecommerce de proximité et les rela-tions contractuelles au sein desréseaux du commerce. Par ailleurs,un ensemble de fiches détaillées paractivité, présentées en double-pageassociant commentaires et données,met à disposition du lecteur lesinformations indispensables poursituer le commerce dans l'économie.

Le Commerce en France, CollectionInsee, octobre 2010, 131 pages, 39 €

1991-2011, INTERNET A 20 ANS ! ET MAINTENANT ?

Le 6 août1991 leW o r l dWide Webest mis à ladispositiondu publicet ouvreau plusg r a n dnombre les

portes d'un réseau internet nais-sant encore réservé aux informati-ciens et aux chercheurs. 20 ansplus tard, 2 milliards de personnessont connectées. Que l'on soitsimple particulier, travailleur indé-pendant, profession libérale, com-merçant, TPE ou PME... D'accord,mais...Sur quelles bases créeraujourd'hui un site qui marche ?Vaut-il mieux lancer un site ou unblog ?Comment créer ou boosterson activité en ligne ? Commentgénérer du trafic et se faireconnaître ? Un site vit-il de lapublicité ?

1991-2011, Internet a 20ans ! Et maintenant ?Février 2011, 228 pages,22.50 €

GUIDE DES NÉGOCIATIONS

COMMERCIALES

Les lois Dutreil (2 août2005), Chatel (3 janvier2008), et LME (4 août2008) ont profondément modifiéles règles de négociation commer-ciale entre fournisseurs et distri-buteurs. Cet ouvrage, signé partrois avocats spécialisés, décritavec un grand souci pédagogiqueles droits et les obligations des unset des autres. Il aborde notam-ment la réforme, vitale, des délaisde paiement.

"Guide des négociations commercia-les", par Mireille Dany, Régis Fabreet Léna Sersiron - Dalloz - 513pages - 48 €.

L’EXPORT EN 10 ÉTAPES

Stratégie diagnostic,étude de marché,communiquer, pro-specter, préparerl’expédition, prépa-rer le contrat, expé-dier, s’implanter,recruter. Toutes lesréponses dans cenuméro. Ce guide seprésente comme

une check-list intelligente de tousles sujets que tout nouvel exporta-teur devra, à un moment donné,traiter pour mener à bien son pro-jet. Des experts-consultants ontcontribué à la rédaction de ce guidechacun dans son domaine d’exper-tise afin de rédiger chaque étape ense mettant dans la peau d’un entre-preneur.

L’export en 10 étapes. Guide à l’usagedes nouveaux exportateurs, MOCInovembre-décembre 2010, 193 pages,25 €

LE STATUT D’AUTO-ENTREPRENEUR

L’objectif de ceNuméro juridique estde guider le créateurdans la définition deson projet, le choixfondamental de laforme de sa futureentreprise, qui aurades conséquencesaussi bien sur le plansocial que fiscal, les formalités decréation de son entreprise , le déda-le des aides financières. Le Pointspécial étudie le statut d’auto-entrepreneur qui permet d’exercerune activité indépendante de faibleimportance, tout en bénéficiantd’une simplification de la procédurede déclaration d’activité. Ce régimemicrosocial prévoit également unmode de calcul simplifié des cotisa-tions sociales et de l’impôt sur lerevenu, dès lors que l’entrepreneurréalise un chiffre d’affaires modeste.

Création d'entreprise, le statut d’auto-entrepreneur, par Christine Lhotte-Chedal et Marc Duménil, novembre2010 , 38.50 €

À LIREDYNAMIQUES PAGE 41

Page 42: Dynamiques

LES FESTIVALSDE L'ÉTÉLES FLORAISONS MUSICALESDu 29 juin au 16 octobreDe nombreuses découvertes musicales vousattendent à travers quelques uns des plusbeaux sites de Provence! www.floraisonsmusicales.com

FESTIVAL CARAMBOLAGESLe 2 juillet 2011 à partir de 10hEspace Folard à Morières les AvignonUn délirium d'artistes exclusivement vauclu-siens... Jongleurs, clowns, chanteurs, joueursde rumba gitane, de jazz, de rock, de valsemusette, danseurs, peintres, plasticiens,vidéastes, performers... Objectif : défendre larichesse et la diversité de l'expression artis-tique locale et stimuler l'éveil artistique à tra-vers des spectacles éclectiques et des ate-liers artistiques et ludiques destinés aux pluspetits. 5€ et gratuit pour les moins de 10 ans. www.carambolages.com

FESTIVAL DE COMÉDIE DE BOULEVARDDu 5 au 10 juillet à 21hFestival de comédie de boulevard avec diffé-rentes troupes venues de toute la France.Théâtre joué sous le ciel étoilé de ce villagesitué au pied des Dentelles de Montmirail,bien connu par les amateurs des vins Côtesdu Rhône. Réservation auprès du Syndicatd'Initiative de Vacqueyras. www.compagnietheatraledusoleil.com

FESTIVAL D'AVIGNON Du 6 au 26 juillet 2011

FESTIVAL DES MUSIQUES D'ÉTÉ DE LOURMARINDu 7 juillet au 8 octobre 2011Ce festival vous propose dans l'intimitié dessalles du château ou en plein-air sur les ter-rasses, des concerts de musique classiqueavec des artistes primés et de grand talent. www.chateau-de-lourmarin.com

FESTIVAL OFF D'AVIGNON du 8 au 31 juillet 2011

FESTIVAL DES NUITS DE L'ENCLAVEDu 8 juillet au 15 août à Valréas et dans toute l'Enclave des PapesLe Festival des Nuits de l'Enclave offre un foi-sonnement de spectacles entre théâtre, litté-rature, musique et arts plastiques. www.festivaldesnuits.fr

LES CHORÉGIES D'ORANGEThéâtre Antique d’Orange du 9 juillet au 2 août 2011Les grands noms de l'Art Lyrique et desorchestres de haut niveau se produisent surune des plus belles scènes d'Europe. www.choregies.asso.fr

FESTIVAL RÉSONANCE du 26 au 31 juillet 2011 Programmer des musiques d’aujourd’hui surdes sites patrimoniaux exceptionnels de laville d’Avignon reste l’objet principal duFestival Résonance. Le festival donne à voir, àentendre et provoque la rencontre des publicsqui découvrent et redécouvrent ces sites surdes sonorités contemporaines. NB : du 26 au29 juillet une formation et une master classseront organisées autour de la musiqueassistée par ordinateur au Cercle desEntrepreneurs de l’Hôtel Consulaire. www.festival-resonance.com

AGENDA

FESTIVAL DE LA GAZETTE DE VILLEDIEUDu 20 au 22 juillet 2011Soirées en plein-air consacrées à la chanson,au coeur du village, dans le jardin de l'église. www.lagazettedevilledieu.free.fr

FESTIVAL DE LA SORGUE DE FONTAINE Du 1er au 21 juilletUn décor bucolique pour des soirées musica-les qui vont résonner sur les falaises vertigi-neuses qui encadrent la résurgence de laSorgue ! Soirée de gala des balladins, bal,spectacle pyrosymphonique...

FESTIVAL DE LA SORGUE DE VELLERONDu 1er au 27 juillet à 21h30Le festival de la Sorgue de Velleron est unrendez-vous incontournable de l'été comtadinet du Pays des Sorgues. Sa qualité constanteet son adéquation à un public de plus en pluslarge sont des qualités premières.

FESTIVAL DE JAZZ DE VILLES SUR AUZONDu 27 juillet au 4 août 5 soirées d'exception sous les platanes où lepiano à queue sera la vedette.www.jazzavillessurauzon.free.fr

LES SOIRÉES D'ÉTÉ DE GORDESDu 2 au 11 août à 21h30En 2011, vous aurez le plaisir de venir voir YaelNaïm, Fraçoise Frivole, Les 39 Marches, DavySicard, Michel Fugain, Natalie Dessay etMichel Legrand.www.soireesdegordes.fr

TREMPLIN JAZZ D'AVIGNONDu 2 au 7 août Année après année le Tremplin Jazzd'Avignon est devenu un passage incontour-nable pour les musiciens de jazz et un ren-dez-vous culturel attendu un public de plusen plus nombreux.www.trempjazz.fr

LES MUSIQUES DE L'OUVÈZE Du 05 au 06 août à BédarridesUne symbiose entre la musique de l'eau et lavirtuosité du pianiste.

FÊTE DE LA VÉRAISONDu 5 au 7 août à Châteauneuf du Pape

Grande fête médiévale de Châteauneuf-du-Pape avec 200 comédiens. Festivités et recons-titutions historiques tournois de chevalerie,batailles rangées, soirée et bal médiéval…

FONT'ARTSDu 5 au 7 août 2011 à Pernes les FontainesIls vont mettre le feu à Pernes les Fontaines,les funambules, les marionnettistes, les cra-cheurs de feu, les acrobates, les humoristeset les clowns... ! Toutes les formes d'Art de larue transforment la ville en une vaste scène àciel ouvert.www.fontarts.com

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