Dynamiques 79

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79 NOVEMBRE2014 DOSSIER LES GRANDES MUTATIONS DES DÉPLACEMENTS

description

Le magazine de la CCI de Vaucluse

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79NOVEMBRE2014

DOSSIER

LES GRANDES

MUTATIONS

DES DÉPLACEMENTS

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dynamiques 7905 INNOVATIONBMS INNOV

06 COMMERCEVALRÉASLES BOUTIQUES DE L’ÉTÉ

08 INDUSTRIEECOTROPHELIA LES JEUNES CRÉATIFSDE L’AGROALIMENTAIRE

10 CRÉATIONTOQUÉS EN VADROUILLE

12 FORMATIONFORMATION PROFESSIONNELLE : NOUVELLE DONNE

14 TERRITOIRESLA GRANDE MUTATION DES DÉPLACEMENTS

20 BRÈVESL’ACTUDES TERRITOIRES

22 INFRASTRUCTURESAÉROPORT D’AVIGNONCLASSE AFFAIRES

24 TOURISMEFESTIVAL D’AVIGNON

26 INTERNATIONALSPRINT CLUB EXPORT SUR MESURE

28 BACK OFFICELA CCI, PARTENAIREDE PROXIMITÉ

30 DÉVELOPPEMENT DURABLEL’ECOLE HÔTELIÈRED’AVIGNON MONTREL’EXEMPLE

32 INFOS CCIL’ACTUALITÉ DE VOTRE CCI

sommaire

34 PARTENARIATCRÉATIVAIMPORTE LE MENTORAT

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De l’importance de l’entrepreneuret du “j’aime l’entreprise” de Manuel Valls

Ces dernières semaines auront vu la situation se tendre encore davantage entreles chambres de commerce et le Gouvernement. Après une première version dubudget qui étouffait littéralement les chambres consulaires, les députés avaientvoté un amendement limitant la baisse des ressources fiscales des chambres decommerce et d’industrie. Cet amendement, voté à la quasi-unanimité quel que soitle bord politique des votants, permettait de préserver les services aux entrepriseset de poursuivre les investissements dans la formation, l’apprentissage et les équi-pements structurants. Ainsi, au-delà de leur appartenance politique, les députésavaient défendu l’emploi et encouragé la croissance dans les territoires.

Pourtant, le Gouvernement a fait annuler cet amendement, par un jeu de procédurelégislative aussi injuste et opaque qu’anti-démocratique. Par là, il a opéré un doubledéni : déni de la souveraineté du Parlement et, surtout, déni de confiance aux chefsd’entreprise pour redresser l’économie. Il y a cette incapacité à accorder aux en-trepreneurs, c'est-à-dire ceux qui créent la richesse et l’emploi, la place qui doitêtre la leur dans la gouvernance économique de notre pays. Trop souvent en France,

et bien que nous soyons en 2014, le chef d’entreprise est considéré avec suspicion, surtout s’il a un tant soitpeu réussi car on considérera que cette réussite a forcément été accomplie au détriment d’autrui. Et pourtant,j’ai en mémoire cette tirade, lue quelque part…

“Il n’y a de classe dirigeante que courageuse. A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées parle courage, par l’acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas ris-quer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est unchef celui qui procure aux autres la sécurité, en prenant sur soi les dangers. Le courage, pour l’entrepreneur,c’est l’esprit de l’entreprise et le refus de recourir à l’Etat (…) Lorsque les ouvriers accusent les patrons d’êtredes jouisseurs qui veulent gagner beaucoup d’argent pour s’amuser, ils ne comprennent pas bien l’âme pa-tronale. Sans doute, il y a des patrons qui s’amusent, mais ce qu’ils veulent avant tout, quand ils sont vraimentdes patrons, c’est gagner la bataille (...). Non, en vérité, le patronat, tel que la société actuelle le fait, n’est pasune condition enviable. Et ce n’est pas avec les sentiments de colère et de convoitise que les hommes devraientse regarder les uns les autres, mais avec une sorte de pitié réciproque qui serait peut être le prélude de lajustice !”

Ce texte n’est pas d’hier puisqu’il fut écrit il y a 124 ( !) ans. Et son auteur n’est pas à proprement parlé un ul-tralibéral qui ne pense que par le profit puisqu’il s’agit… de Jean Jaurès* ! Le propos de Jaurès prône la tolérance, condition sine qua non pour redonner un minimum de cohérence ànotre société qui ne cesse de nous opposer les uns aux autres. Et au-delà de cette tolérance, il insiste sur lecourage nécessaire à l’entrepreneuriat. Ce courage est également indispensable aux élus qui représententles entreprises dans les chambres de commerce. Il serait bon que nos représentants politiques en prennentconscience. Cela pourrait les inciter à accompagner les CCI pour mieux les réformer plutôt que de tenter deles couler.

Une réforme, oui ; un sabordage, non ! Bouteille à la mer…

* Texte publié le 28 mai 1890, la Dépêche de ToulouseFrançois Mariani

Président de la CCI de Vaucluse

79DYNAMIQUESle magazine de la CCI de VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani

Rédaction : Emmanuel Brugvin, service communication / Secrétariat de rédaction : service communication

Conception : service communication / Photos : Benjamin Rinaldi

Impression : De Rudder / Tirage : 18 500 exemplaires

CCI de Vaucluse / 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 / Tél. : 04 90 14 87 00 /www.vaucluse.cci.fr

édito

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En partant des besoins de ses clients, BSM Innov lance de nouveaux produits qui trouvent rapidementpreneur sur le marché local. La jeune pousse cherche des partenaires pour développer et commercia-liser ses derniers nés : une télécommande de portail pilotée d’un appel de phare ou son régulateur au-tomatique d’eau de piscine.

Depuis la reprise de son entreprise à Avignon-Fontcou-verte et la fermeture du bureau d’études où il travaillait,Sébastien Mione développe les inventions qui sommeil-laient dans ses tiroirs. Avec son père Bruno, paysagistede métier et spécialiste de l’arrosage complexe d’es-paces verts, notre jeune inventeur a développé uncontrôleur de pompe de piscine trois fois moins cherque ceux proposés sur le marché. “Mon appareil PiscineEasy Command se branche au secteur, mesure avecune sonde la température du bassin et adapte automa-tiquement le fonctionnement de la pompe au besoin durenouvellement de l’eau, explique Sébastien Mione. Toutparticulier, même peu bricoleur, peut l’installer. Notreboîtier surveille, grâce à l’ampérage, le fonctionnementdu moteur de la pompe et peut couper le courant en casd’urgence. Un écran donne la nature de la panne. Nousvendons notre appareil 350 €, installé. La concurrencepropose des solutions beaucoup plus coûteuses etcomplexes à paramétrer alors que notre boîtier ne de-mande aucune connaissance particulière. Jusqu’à au-jourd’hui, les propriétaires de piscine se rabattent surun pilotage par minuterie. Notre appareil gère égale-ment la circulation de l’eau, même en hiver, pour éviterle gel du bassin”.

TÉLÉCOMMANDE À APPELS DE PHARE

Jamais en panne d’idées, Sébastien Mione développeégalement un système astucieux de télécommandede portail. Le boîtier émetteur, paramétré pour ouvrirles ventaux, est connecté par deux fils au culot del’ampoule des phares de la voiture. Un appel de phareet le portail s’ouvre. Plus besoin de chercher la télé-commande manuelle perdue dans le vide poche oudans un sac. La formule s’avère particulièrementadaptée pour les conducteurs handicapés. Cette en-treprise de Vedène créée par Sébastien Mione, aprèsavoir consulté le service Primo Business de la CCI, atrouvé un fabricant en Italie. Dès les premiers mois,notre inventeur a équipé 70 voitures de boîtiers ven-dus 80 € chacun. C’est à peine plus cher qu’un boîtierde télécommande classique à main.

RECHERCHE DE PARTENARIATS

Aujourd’hui, Sébastien Mione recherche des parte-naires pour développer ses produits, des industrielspour les fabriquer, des commerciaux pour les diffuseret des financiers pour assurer leur développement. Enattendant, notre inventeur les installe sur le marchérégional et travaille sur de nouvelles créations. Dansson atelier, sa créativité se porte également sur unestation météorologique pour piloter des arrosages degolfs ou de collectivités. Ses capteurs mesurent latempérature, la vitesse du vent, la pluie et l’ensoleil-lement. Le calculateur en déduit l’évapotranspirationdes plantes et pilote un arrosage optimisé. Ailleursdans son atelier, un système d’éclairage automatiquede piscine est proche de la mise au point. SébastienMione travaille sur un système d’alerte par SMS encas de panne de la pompe de la piscine. Ses inventionsn’attendent plus que des partenaires.

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innovation

BSM INNOVDES INNOVATIONS IMMÉDIATEMENT INDUSTRIALISABLES

Conférence régionale de l’innovation

Le 25 novembre à Cavaillon avec Luc Ferry. Voir détail page 33

INFO CCI

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Valréas

LES BOUTIQUES DE L’ÉTÉLa ville de Valréas profite de l’afflux touristique pour développer son commerce decentre ville. L’été dernier, la ville a permis à des commerçants de reprendre des cel-lules vides en bail précaire pour animer les rues et tester leur marché. Véritableoutil de reconquête commerciale, ce dispositif incite même la plupart des commer-çants à poursuivre leur activité toute l’année et à rester en centre-ville.

Pour enrayer le phénomène de désertification com-merciale et reconstituer un tissu cohérent de bou-tiques, la municipalité a lancé une politique ambitieusequi connaît ses premiers succès. La ville redonne dela vie aux cellules commerciales inoccupées, parfoispour les décorer, mais surtout pour y accueillir descommerces pendant la période touristique. L’élu aucommerce, Jean-Marie Roussin, et le manager decentre ville, Yoland Mathieu, ont cherché des commer-çants spécialisés dans les produits touristiques (cartespostales, souvenirs, produits du terroir…). Lorsqu’au-cun commerçant n’était trouvé, la municipalité ac-cueillait dans ces lieux des galeries d’art, gérées soitpar une association, soit par la ville. L’équipe munici-pale a préparé toutes les démarches administrativeset juridiques pour que bailleur et locataire signent unbail pour 300 € par mois. 7 boutiques ont trouvé 4 pre-neurs. Valréas compte renouveler l’opération pendantles fêtes et surtout l’amplifier pour l’été 2015. Cinq au-tres commerces vides qui attristaient des rues com-merçantes ont vu leur vitrine recouverte de très bellesphotos (vitrophanies) qui mettent en avant le riche pa-trimoine architectural de Valréas.

DU PRÉCAIRE AU DURABLE

Au préalable, l’élu au commerce et le manager decentre ville ont dû retrouver tous les propriétairespuis les convaincre de louer leur fonds en bail pré-caire. Pour attirer du chaland, la ville a misé paral-lèlement sur la forte attractivité touristique de laDrôme Provençale. La commune a recruté et formédes jeunes pour assurer, sept jours sur sept, des vi-sites touristiques des magnifiques salles du châteauSimian qui accueille l’Hôtel de Ville. Puis elle a dis-tribué des flyers dans la ville et sur les sites touris-tiques du Pays de Grignan. Le château Simian aaccueilli plus de 3 800 touristes s’ajoutant à un fluxde visiteurs accru dans les rues commerçantes.Cette opération a surtout permis de mettre le pied à

l’étrier à de nouveaux commerçants qui ont pu testerleur marché. Aujourd’hui, certains comptent péren-niser leur activité comme ce glacier qui va quitterson site précaire pour réaliser un magasin de crêpeset de gaufres. “J’ai ouvert un magasin avec les pro-duits cosmétiques et les parfums que je conçois, ex-plique Ann Steeger. J’y ai rencontré une clientèlelocale sympathique et qui souhaite revenir toute l’an-née. J’ai donc décidé de transformer mon bail pré-caire en 3-6-9”. Ann Steeger envisage de développerses produits sur la cité du végétal en cours de réali-sation à Valréas. L’australienne Bergitta Inglis a crééson magasin Bohobo (bobo en anglais) avec des pro-duits d’équipement de la personne et de bien-être“dans un environnement très coloré, gai et sympa-thique”, explique-t-elle. Elle a partagé les lieux avecMarie-Noëlle Ferrer qui a développé une offre deproduits alimentaires locaux autour de ses propresbiscuits. “Nous avons eu d’excellents retours d’uneimportante clientèle locale qui nous incite à poursui-vre l’essai jusqu’à la fin de l’été prochain, reprendBergitta Inglis. Je suis confiante”.

ATTIRER DE NOUVEAUX COMMERÇANTS

Pour l’été prochain, la ville poursuit déjà sa re-cherche de pas de portes et de commerçants quipourraient également faire leur galop d’essaicomme un nougatier ou un marchand de tissus pro-vençaux. La municipalité compte inciter certainsétudiants des lycées professionnels, notamment enBTS Action commerciale, à créer des juniors entre-prises qui pourraient prendre, le temps d’un été, desboutiques pour lancer de nouvelles activités. Unebonne manière de susciter des vocations. Déjà lamunicipalité travaille sur des dossiers de subventionet réfléchit même à l’ouverture de halles alimen-taires. Ses portes restent grandes ouvertes à tousles projets de commerçants.

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AUJOURD’HUI,CERTAINS COMPTENTPÉRENNISERLEUR ACTIVITÉ

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En quelques années, Avignon est devenue une desplus grandes vitrines de la créativité de la filièreagroalimentaire. Chaque année, la compétition Eco-trophelia France rassemble des équipes d’étudiantsdes meilleures écoles supérieures françaises.Celles-ci s’affrontent en présentant des créationsdestinées à faire avancer l’innovation dans l’industrieagroalimentaire. Un jury national de spécialistes dela filière les départage suivant le caractère innovantde leur projet, leur faisabilité industrielle, leur perti-nence commerciale et leurs bienfaits pour la santé.L’édition 2014 a réuni au Palais des Papes 120 étu-diants répartis en 17 équipes de 12 écoles qui se sontpartagé 25 500 € de prix.

INDUSTRIALISATION DES INNOVATIONS

Récompense suprême pour les candidats : voir leurconcept devenir réalité. Depuis la naissance de ces

rencontres en 2000, Ecotrophelia France a vu s’af-fronter 1 400 étudiants et a connu 300 créationsagroalimentaires dont 35 ont connu une destinée in-dustrielle et commerciale. Le vainqueur de l’édition2014, une équipe de Montpellier SupAgro avec son“Duo Marin” (des morceaux de poissons utilisés encuisine comme des lardons), a vu sa préparation cu-linaire reprise par la Société Mericq. Ce mareyeur ettransformateur de poissons valorise depuis leschutes de ses meilleures pièces. L’an dernier, desétudiants de la même école présentaient “Croc’It”,des bouchées croquantes apéritives à base de ca-rottes extrudées fourrées au fromage sans additif niconservateur. En concrétisant leur innovation, lamarque Les Crudettes a gagné de précieux mois enrecherche et développement et va mettre sur le mar-ché ce produit cet automne. Un des plus promet-teurs reste le vainqueur de l’an dernier. Après avoirtravaillé en partenariat avec Agis, le spécialiste du

En rassemblant chaque année sur Avignon les meilleurs talents d’une génération d’étu-diants sur l’innovation agroalimentaire, l’équipe de la CCI valorise l’industrie de notrerégion. Ecotrophelia a pris une dimension européenne.

ÉCOTROPHÉLIA

LES JEUNES CRÉATIFSDE L’AGROALIMENTAIRE

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plat cuisiné installé sur Avignon-Courtine, EmmanuelBrehier et Benoît Plisson, étudiants à l’Isara de Lyon,ont été récompensés pour leurs pavés de lentilles quiremplacent les protéines d’origines animales avecdes effets positifs sur la santé (maladies cardiovas-culaires…). Aujourd’hui, associés dans une start’up,nos deux inventeurs poursuivent leurs travaux sur lestechniques de fermentation des légumineuses (len-tilles, pois chiches, flageolets…). Lauréats duconcours mondial de l’innovation mis en œuvre parAnne Lauvergeon, Présidente de la Commission In-novation 2030, nos deux inventeurs ont été reçus parle Président de la République lors de la cérémonied’accueil des 110 lauréats le 23 juillet dernier.

DIMENSION EUROPÉENNE

Depuis 2008, cette opération pilotée par la CCI deVaucluse, a pris un essor international avec Ecotro-phelia Europe. Cette année, les concurrents de 16pays européens se sont affrontés lors du SIAL à Paris,le plus grand salon mondial de l’agroalimentaire. EtMontpellier SupAgro, déjà vainqueur en France, aremporté l’or européen. L’an prochain, les candidatsse retrouveront dans le cadre de l’Exposition Univer-selle à Milan sur le thème “Nourrir la planète” ! Déjàdes universités du Brésil, des Etats-Unis et de Thaï-lande frappent à la porte du concours. En mars der-nier à Athènes, 10 fédérations nationales del’agroalimentaire représentant 80% de la production

de l’Union ont créé le GIEE Ecotrophelia Europe,structure pilotée depuis Avignon. L’embryon de cettecompétition date de 1996 quand l’Isema d’Avignon etl’Université de Saint Jérôme à Marseille se sont lancédes défis créatifs avec le Grand Jury Nouveaux Pro-duits. Ecotrophelia France a alors suscité des initia-tives en Europe. L’équipe avignonnaise a obtenu deBruxelles 3,05 M€ pour lancer la formule sur le conti-nent de 2011 à 2013. Depuis 2011, Ecotrophelia Eu-rope a motivé l’organisation de 60 compétitionsnationales, mobilisé plus de 500 universités et prèsde 3000 étudiants européens ainsi que l’élaborationde plus de 350 produits et 2000 entreprises qui furentassociées aux compétitions. Ecotrophélia France areçu également du Grand Emprunt 3,5 M€ pour lapériode 2012-2018 pour créer une université “Horsles Murs” pour l’enseignement d’excellence à l’inno-vation alimentaire. La CCI est soutenue dans cetteopération par le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroa-limentaire et de la Forêt, la Région, le Département,le Grand Avignon, Auchan, la SMC, la Sopexa, Interfel,Nestlé Monde, le Britannique Campden-BRI, le plusgrand centre technique alimentaire du monde, ainsique Cens (Centre Européen de Nutrition pour laSanté). Outre favoriser la créativité industrielle, pépitede l’économie de demain, l’ensemble de ces mani-festations assure chaque année pour le département,plus de 300 000 € de retombées économiques di-rectes, notamment en hébergement, frais de bouche,location de lieux et communication.

Avignon est devenue une des plus grandes vitrines de la créativité de la filière agroalimentaire

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Particulièrement tendance, la formule du food truck se développe partout dans lemonde et arrive dans le Vaucluse. Illustration avec les deux créateurs de “Les Toquésen Vadrouille”.

A l’occasion d’Innovafood organisé en juillet au Palaisdes Papes par le pôle de compétitivité Terralia, Sophiede Reynal, Directrice Marketing de l'agence Nutri-marketing signalait cette recherche des consomma-teurs de produits éthiques, bons pour la santé,naturels, qui offrent du plaisir et surtout très pra-tiques. Ce retour au “fait main” pour des gens quin’ont plus l’habitude ni le temps de faire la cuisine, setraduit par le développement du street food et du foodtruck. France Télévision lance même un concours cu-linaire dont l’originalité est d’offrir un camion équipéau vainqueur. Ce phénomène arrive sur Avignon avecplusieurs créateurs comme Les Toqués en Vadrouille.Rodolphe Bernard et Stéphanie Martin, chefs de cui-sine pendant huit ans chez Ici et d’Ailleurs en Avignon,ont décidé de se lancer dans l’aventure. Les deux as-sociés se sont nommés Toqués : toqués parce qu’ilsconcoctent des plats comme au restaurant. Toquéscar il faut l’être un peu pour créer une entreprise. Eten Vadrouille, car la mobilité offre une grande liberté.

ETRE BIEN PLACÉ

“Les trois règles pour réussir dans le commerce sontl’emplacement, l’emplacement et l’emplacement,souligne Stéphanie Martin. Plutôt que de reprendreun coûteux fonds de commerce avec un engagementsur un bail commercial, nous avons décidé de pouvoirnous placer librement au bon endroit. Nous avonsdébuté cet été sur l’Ile de la Barthelasse entre le Ber-cail et l’embarcadère. Nous poursuivons l’année enCourtine, le midi en semaine”. Les deux toqués ré-servent le week-end et les soirées pour de grandsrepas à domicile, des séminaires, des événements oùils déplacent leur camion. Côté cuisine, les inventeursdu “food truck responsable”, chemises aux couleurset au logo de leur entreprise, ne travaillent qu’avecdes produits frais en circuit court. Les légumes vien-nent de la Barthelasse et les frites sont découpéesdevant le client. Dans le camion, autonome en éner-gie, les deux chefs ont déployé tout le matériel d’unrestaurant, avec piano six feux, plancha, friteuse, vi-trine, frigo, granita... Chaque matin, leurs nouveauxmenus s’affichent sur l’ardoise du camion et sur leur

compte Facebook pour que les clients puissent com-mander par téléphone avant de venir chercher leursrepas. “Nous proposons une solution entrée et platpour 9 €, entrée, plat et dessert pour 11 € parmi troisentrées, 3 plats et trois desserts”. Nos deux chefs cui-sinent devant le client pour accroître la convivialité dela formule et servent leurs repas dans des embal-lages biodégradables.

UN DOSSIER BIEN FICELÉ

Pour construire leur projet, Rodolphe Bernard et Sté-phanie Martin sont venus l’hiver dernier à la CCI à larecherche d’informations. Le responsable du CFE etdes questions juridiques et fiscales les a renseignéset aiguillés vers Primo Business. Ce service de la CCIleur a permis de formaliser leur projet d’entreprise,réaliser leur plan de financement et leur businessplan. Forts d’un projet bien ficelé, nos deux toqués envadrouille ont pu convaincre les financeurs, le fondsNacre, une banque et obtenir un prêt de la plate-forme d’initiative locale Grain. Aujourd’hui, ils fontpartie des précurseurs d’une nouvelle formule de res-tauration sur le Vaucluse.

TOQUÉS EN VADROUILLE

Vous avez un projet de création d’entreprise ?

Les Mardis de la Création de Primo Business vous informentsur les statuts, la réglementation, les financements… Prochaines dates sur vaucluse.cci.fr

INFO CCI

La CCI leur a permisde formaliser leur projet d’entreprise

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Le nouveau dispositif qui débute le 1er janvier 2015devrait permettre à chacun de mieux gérer sa vieprofessionnelle grâce à des formations qualifiantes,diplômantes ou certifiantes adaptées à l’environne-ment économique. Avec cette nouvelle philosophie,toute personne a la responsabilité de l’évolution deses compétences professionnelles et sera ainsimieux armée pour progresser dans sa vie activecomme dans ses périodes de chômage.

MOINS DE CONTRAINTE FISCALE, PLUS DE CONTRAINTE SOCIALE

Le principe : une seule contribution versée à un seulorganisme collecteur (OPCA). Pour les entreprisesde moins de 10 salariés, rien ne change : la contri-bution à la Formation Continue demeure à 0,55 % dela masse salariale. Pour les autres, un taux uniquede 1 % s’appliquerait, les branches professionnellespouvant prévoir une contribution conventionnellesupplémentaire. La déclaration fiscale 2483 disparaîtdans le même temps que la possibilité pour les en-treprises d’utiliser directement leur budget “plan deformation”. L’entreprise a l’obligation d’adapter sessalariés à leur poste de travail et de veiller au main-

tien de leur employabilité. Ainsi, la loi rend obliga-toire, tous les deux ans, un entretien entre l’employéet l’employeur pour étudier des perspectives d’évo-lution professionnelle. Tous les 6 ans, employeurs etemployés se retrouveront pour faire un “état deslieux récapitulatif du parcours professionnel du sa-larié”. Bien utilisé, le dispositif se présente commeune opportunité tant pour les entreprises que pourle salarié.

ADIEU LE DIF, BONJOUR LE CPF

Le cœur de cette réforme, c’est le CPF (Compte Per-sonnel de Formation) qui se substitue au DIF. Cenouveau dispositif est lié à la personne et non plusau contrat de travail. Seul point commun avec leDIF : c’est un système de capitalisation d’heures deformation avec un plafond (150 heures pour un‘’équivalent temps plein’’ acquises sur 6 ans). Pourle reste, tout diffère ! Le CPF n’est pas géré par l’en-treprise mais par la Caisse des Dépôts et Consigna-tions, sur un compte personnel attaché à l’individuet accessible par lui seul via Internet. Abondé pen-dant sa vie active, ce dispositif le suit de son entréedans la vie professionnelle jusqu’à sa retraite, maisne peut être mobilisé que pour des formations qua-lifiantes ou certifiantes. Le salarié sollicitera l’accordde son employeur uniquement pour les formationsqui se dérouleront pendant le temps de travail.

EN FIN D’ANNÉE

Les heures de DIF acquises au 31 décembre pro-chain sont mobilisables jusqu’en 2020 mais après le1er janvier uniquement pour des formations à viséequalifiante ou certifiante. Il est encore possible dedébuter une formation avant la fin de l’année avecson DIF et d’acquérir des compétences en anglais,en informatique, en efficacité professionnelle, encomptabilité… Pour cela, les conseillers du Pôle For-mation Continue de la CCI sont à votre écoute au 0486 55 92 00.

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L’organisation de la formation professionnelle et son système de financement connais-sent une profonde mutation. Les changements impactent autant l’employeur que le sa-larié. Bientôt, chaque personne pourra se former de l’entrée sur le marché du travail àla retraite pour obtenir des qualifications et des certifications qui lui permettent d’évo-luer professionnellement.

FORMATION PROFESSIONNELLE

NOUVELLE DONNE

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FINANCEMENT DES FORMATIONS DES CHEFS D’ENTREPRISE NON SALARIÉS – AGEFICE

Depuis le 1er novembre, la CCI de Vaucluse vous propose unPOINT ACCUEIL AGEFICE. Chefs d’entreprise, la CCI est désor-mais votre interlocuteur privilégié : accueil, information sur lesconditions de financement et traitement des dossiers adminis-tratifs des formations effectuées par les chefs d’entreprise nonsalariés, les conjoints collaborateurs et les auto-entrepreneurs.

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INFO CCI

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Ce dispositif suit le salarié de son entréedans la vie professionnelle jusqu’à sa retraite

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Notre département vit une révolution dans ses trans-ports avec, enfin, des alternatives crédibles à la sacro-sainte voiture individuelle. Le monde de l’entreprise acréé l’association Azimut pour développer un site deco-voiturage ambitieux. L’ouverture de la voie ferréeaux voyageurs entre Carpentras et Avignon-TGV en-traîne la création de pôles multimodaux autour desgares traversées. Des milliers de vauclusiens pourrontchanger leurs habitudes pour aller travailler.

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DOSSIERLES GRANDES MUTATIONS DES DÉPLACEMENTS

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Dans le Vaucluse, seuls 3,6% des 244 000 actifs (dont209 000 ayant un emploi) utilisent les transports encommun. A elle seule, l’aire avignonnaise cumule630 000 déplacements quotidiens d’après le GrandAvignon où 4 salariés sur 5 prennent leur voiturepour aller travailler. Les habitants de l’aire avignon-naise qui travaillent hors de leur commune de do-micile (120 000 personnes) utilisent à 93,1% lavoiture individuelle ! Seuls 40% des emplois se si-tuent à moins de 300 mètres d’un arrêt de bus.L’usage des deux roues n’atteint que 2,8%. La voieexpress Avignon-Carpentras accueille 47 000 véhi-cules par jour au niveau du carrefour avec l’ancienneRN7 qui vient du nord du département qui dénom-bre, pour sa part, 28 000 véhicules par jour. Cet axesera prochainement soulagé par une solution ferro-viaire (voir encadré).

PLAN DE DÉPLACEMENTS INTER-ENTREPRISES

Pour surmonter le problème, la CCI, missionnée de-puis 2010 par la Région et l’Ademe, travaille sur lePlan de Déplacements Inter-Entreprises (PDIE), unoutil réglementaire chargé de mobiliser les em-ployeurs et leurs 177 000 salariés sur les modes detransports moins polluants. La CCI accompagnechacune des zones d’activités dans le managementd’actions concrètes et informe les entreprises deplus de 100 salariés obligées de se mobiliser. Depuisavril 2014, un nouveau PPA, Plan de Protection del’Atmosphère, impose des objectifs encore pluscontraignants. La Chambre a créé un site www.mo-bilite84.com, destiné à l’information de tous les in-téressés. Un premier diagnostic réalisé par la CCI fitapparaître une demande pour le covoiturage par 1salarié sur 3 sur Carpensud, 3 sur 4 sur Agroparc.L’étude a permis l’émergence de l’Association Azi-mut regroupant plusieurs groupements d’em-ployeurs à l’origine d’une solution de co-voiturage(voir plus loin) soutenue par l’Ademe, le Conseil Gé-néral, le Grand Avignon, la CoVe et la Communautéde Communes Pays des Sorgues Monts de Vau-cluse.

COVOITURAGE

Depuis la rentrée, près de 60 000 salariés et étu-diants qui partent travailler peuvent faire voiturecommune grâce un site internet www.covoituragea-vignonvaucluse.fr lancé par l’Association AzimutProvence. D’Apt à Chateaurenard, de Vaison à Saze,chaque internaute peut s’inscrire, donner son pointde départ et d’arrivée et ses horaires. Le logicielcherche les autres inscrits susceptibles de partager

leur automobile. L’internaute n’a plus qu’à les appe-ler. Le logiciel calcule également le coût du trajet.Ainsi, tous les participants connaissent le montantde la dépense pour se partager les frais en bonneintelligence quand ils n’utilisent pas leur voiture àtour de rôle. Le logiciel fonctionne par couloir de partet d’autre de l’itinéraire emprunté et ajoute tous lesinscrits, ce qui, certes, peut nécessiter un léger dé-tour, mais n’augmente pas de plus de 10 % le tempsde parcours.

AZIMUT, LIEU D’ÉCHANGES

Aujourd’hui, plusieurs groupements d’employeurs etd’importantes structures employant un personnelimportant travaillent ensemble au sein d’Azimut Pro-vence : Agroparc, Carpensud, le Centre Hospitalierd’Avignon, le Pôle d’activités de Courtine, Entrepre-neurs d’Entraigues, Entrepreneurs de Sorgues,GEBC Caumont-Balaruc, le Pôle d’activités de Fon-couverte, le Min d’Avignon, la Ville d’Avignon, les ser-vices de l’Etat, la Poste, l’Université, la CCI etImmochan. Les groupements d’entrepreneursd’Orange et de Châteaurenard devraient rejoindre ledispositif.

INITIATIVE DES ENTREPRISES

La solution de covoiturage vauclusienne est la pre-mière d’une telle ampleur en France, créée par desentreprises réunies au sein de l’association AzimutProvence. Présidée par Philippe Milles, Président del’Association des Entrepreneurs des Sorgues, pilotéepar Agroparc, ses membres se sont appuyés sur lePDIE. Pour fonctionner, la plate-forme doit accueillirla masse critique minimum de 10 000 usagers. Les130 premiers inscrits ont reçu un cadeau offert pardes entreprises participantes. Le réseau s’étend surles grandes zones d’emplois où les groupementsd’employeurs membres d’Azimut Provence parta-gent depuis, d’autres sujets ensemble (déchets, si-

NON, LE MISTRAL NE BALAIE PAS TOUT. LES ÉTUDES MONTRENT QUE NOTRE AIR EST POLLUÉ. PRINCIPAL COUPABLE : LES DÉPLACEMENTS AUTOMOBILES.

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gnalétiques, groupement d’achat). Le covoiturage acréé de la convivialité avant même d’exister.

LA LIGNE AVIGNON-CARPENTRAS

La ligne Avignon-Carpentras sera finalement ou-verte en avril 2015, 4 mois après la date d’ouvertureinitiale. Carpentras se trouvera ainsi à 30 minutesd’Avignon-centre et 38 minutes d’Avignon-TGV. Laligne intéresse également toutes les communes

alentour grâce à des pôles multimodaux. “La nou-velle gare de Carpentras disposera de 250 places destationnement gratuites, de 14 quais de bus et d’ungarage à vélos, explique Richard Peyrin, Responsa-ble TER pour la région. Monteux totalisera 130places, 2 arrêts de bus et un garage à vélos. En-traigues aura 70 places, 2 arrêts et un garage àvélos“. Sorgues rénove son parking. Monteux, En-traigues et Sorgues disposent de gares rénovées. Lagare routière d’Avignon-Centre datant des années 80vient de bénéficier d’un lifting qui va lui permettrel’accueil d’un million de passagers par an. De soncôté, l’association Entrepreneurs des Sorgues a réa-lisé un audit sur l’intermodalité de sa gare et sensi-bilise ses adhérents. La SNCF travaille avec leConseil Général et les compagnies de cars pour ré-organiser des rotations autour de ces gares qui ver-ront passer 2 trains par heure en périodes de pointe.“Notre responsable de ligne TER présente aux en-treprises les offres de transport, les formulesd’abonnement, la part de financement apportée parl’entreprise et par la Région, reprend Richard Peyrin.Nous envoyons des courriers et des courriels à tousles ménages susceptibles d’utiliser le TER. Lors dulancement de la ligne, un blog permettra d’échangeravec les usagers”. Les nouvelles rames Régiolis(Alsthom) partiront de Carpentras entre 5 heures 24et 19 heures 54 pour saisir les TGV. La gare AvignonTGV verra partir son premier TER à 6 heures 27 et ledernier à 23 heures 27.

GARE DE CARPENTRAS © SNCF - AREP3D : VISUALIMO / JÉRÔME BOIS

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TRANSPORTS TOUJOURS PLUS DOUX POUR CARPENSUD

“Depuis 2010, Capensud travaille sur son PDIE, rap-pelle Astrid Jourdan, présidente de l’association quiregroupe 83 adhérents qui emploient 3 000 per-sonnes. Avec la CoVe, nous développons une solutionde transport à la demande (TAD). Nous participonsà la “Commission gare” qui réfléchit à l’achemine-ment des voyageurs, de la nouvelle station ferroviairejusqu’à leur entreprise, par bus, par Tad, à vélo, àpieds”. Carpensud a noué un partenariat avec la so-ciété Bike Service pour laisser des vélos électriquesà disposition des salariés. Avec la mairie de Carpen-tras, l’association travaille sur le déploiement du ré-seau de pistes cyclables. “Nous avons œuvré à laréalisation d’un petit tunnel par RFF pour permettrele passage sous la voie ferrée, rappelle Astrid Jour-dan. Nous travaillons avec la ville et le Canal de Car-pentras sur la création de pistes cyclables sur lesberges du canal et dans la zone de Patris-Kennedy”.

PERTUIS ACCROÎT SES PARKINGS RELAIS

Avec plus de 20 000 véhicules passant sur le nouveaupont de Pertuis, utilisés par des personnes qui tra-vaillent sur Aix-Marseille, l’aire de covoiturage de 30places située à Meyrargues ne suffit déjà plus. LeConseil Général des Bouches-du-Rhône et la Com-munauté d’Agglomération du Pays d’Aix travaillentsur un doublement de capacité de l’autre coté de laroute. “Nous réfléchissons à la création d’une airede covoiturage au nord de Pertuis sur la route quivient de la Tour d’Aigues, assure Jean-Jacques Dias,Conseiller Municipal délégué aux Transports”. Quantau pôle multimodal situé face à la gare ferroviaire, ildevrait disposer d’une nouvelle gare routière et d’unparking de 300 places d’ici 2016.

PLAN D’ACCÈS MULTIMODAL DANS L’INTRA-MUROS

Pour accéder à ses services intra-muros, la CCI diffuseun plan d’accès multimodal. Le document précise qu’àpied les principales administrations ne sont distantesque de quelques minutes, situe les stations de vélopop

et d’auto-partage, signale la proximité des gares fer-roviaire et routière, les arrêts de bus et les parkingsgratuits et payants ainsi que les navettes. Des tableauxsynthétisent les différentes rotations de transports encommun routiers sur la ville et intercités.

LE TRAM EN SUSPEND

L’avenir de la réalisation de 2 lignes de tramway lan-cées sous la dernière mandature municipale estsoumis à de nouvelles études commandées par lesélus pour fin novembre. Le projet de réaliser 14,4 kmpour 250 M€ est remis en cause à plusieurs titres.Jean-Marc Roubaud, Président du Grand Avignon,assure que l’Etat n’apporte pas de certitudes quantà son engagement (Thierry Mariani, alors Ministredes Transports avant les élections présidentiellesavait parlé de 30 M€). Il constate une baisse de sadotation d’investissement de 15 M€. Cécile Helle,Maire d’Avignon, pendant sa campagne, a toujoursdéfendu une autre solution, celle du bus à haut ni-veau de service. Le maire du Pontet, élu en mars,s’oppose au tracé du tramway dans sa ville. Jean-Marc Roubaud estime que le Grand Avignon nepourra investir que 130 M€ pendant la durée dumandat (6 ans), ce qui est loin des 250 M€ annoncéspar ses prédécesseurs. A ce jour, 40 M€ ont déjà étéinvestis dans le projet, dont 23 M€ d’études et de tra-vaux, le reste pour la commande des 24 rames à Als-thom. Le dédit pourrait s’élever à 5 M€. Lefinancement a été assuré par l’accroissement dutaux à 1,8 % du versement transport sur les entre-prises, voté suite à une déclaration d’utilité publiquequi pourrait devenir caduque si le projet de tram estabandonné ou reporté aux calendes grecques.

LA RÉALISATION DU TRAMWAY EST SOUMISE À DE NOUVELLES ÉTUDESCOMMANDÉES POUR FIN NOVEMBRE

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Lignes autres départements

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COVOITURAGEAZIMUT PROVENCEcovoiturage.avignonvaucluse.fr

TRAINTRAINS EXPRESS RÉGIONAUX (TER)paca.ter.sncf.com

SNCFsncf.com

BUSVAUCLUSE, RÉGIONS ET DÉPARTEMENTS VOISINS

LES LIGNES EXPRESS RÉGIONALES (LER) - RÉSEAU DE CARS DE LA RÉGION PACA info-ler.fr

CARS RHÔNE - ALPES - RÉSEAU DE CARS DE LA RÉGION RHÔNE ALPESwww.rhonealpes.fr

EDGARD - RÉSEAU DU DÉPARTEMENT DU GARDwww.edgard-transport.fr

CARTREIZE - RÉSEAU DU DÉPARTEMENT DES BOUCHES DU RHÔNEwww.lepilote.com

LA DRÔME - RÉSEAU DU DÉPARTEMENT DE LA DRÔMEwww.ladrome.fr

RÉSEAU DE TRANSPORT DU DÉPARTEMENT DES ALPES DE HAUTE PROVENCEwww.cg04.fr

LE SEPT - RÉSEAU DU DÉPARTEMENT DE L'ARDÈCHEwww.lesept.fr

TRANSVAUCLUSE - RÉSEAU DE TRANSPORT INTERURBAIN DU DÉPARTEMENTwww.vaucluse.fr

RÉSEAUX DE BUS DE VILLE

TUB, LE RÉSEAU DE BUS DE BOLLÈNE www.tub-bollene.fr

TRANSCOVE, LE RÉSEAU DE BUS DE LA COVEwww.ventoux-comtat.com

LE RÉSEAU DE BUS DE LA COMMUNAUTÉ DU PAYS D'AIXwww.lepilote.com

TCRA , LE RÉSEAU DE BUS DU GRAND AVIGNONwww.tcra.fr

TCVO, LE RÉSEAU DE BUS D'ORANGEwww.sudest-mobilites.fr

SORG'EN BUSwww.sorgues.fr

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BRÈVES

AVIGNON GRAND AVIGNON

Emmanuel Ethis, Président de l’Université d’Avi-gnon, Paul Hermelin, PDG de Cap Gemini et Prési-dent de l’Association "Culture Tech" ainsi qu’OlivierPy, Directeur du Festival d’Avignon, portent, avec lesoutien de la Ville, le projet de faire labéliser Avi-gnon “French Tech”. Ce projet permettrait de déve-lopper autour de la FabricA, à Monclar, 2 ha desurface équipés de fibre optique, destinés à accueil-lir des entreprises du numérique. 13 villes, dontcertaines sont des métropoles, concourent pour ob-tenir ce label et une enveloppe de 200 M€ de laBanque Publique d’Investissement. Le numériquepourrait également relancer l’aménagement d’Avi-gnon-TGV en Courtine dans le Grand Avignon et laVille pourrait rouvrir le dossier. Réponse dans lesmois à venir.

DBS, distributeur local de boissons pour le CHR, adécidé de fabriquer lui-même ses propres pro-duits : Provença Cola, la Bière des Cigales, la Ciga-lette et autres sirops à l’identité provençale quiassurent 50 % de ses 3,5 M€ de CA. L’entreprise deStephano Di Piazza intègre la fabrication sur sonsite de Fontcouverte à Avignon grâce à l’acquisitiond’une ligne de tirage isobarométrique d’une capa-cité de 6000 hl par an qui lui permet le condition-nement de tous liquides gazeux. DBS se lanceégalement dans l’eau gazeuse avec sa marqueAqua Provença.

Le dispositif ZFU est toujours opérationnel pour lesentreprises qui s’installeront d’ici le 31/12/2014. Ilreste des espaces disponibles au sein du Village desMétiers, réalisé par Citadis à côté de l’Hôpital H.Duffaut. Ce sont des surfaces modulables de 230m² à 1200 m², avec leurs espaces privatifs (cours,stationnement). Renseignements auprès de M. Bis-carrat : [email protected] et 06 78 06 87 05.

La Banque Chaix, établissement vauclusien adossédepuis 2008 à la Banque populaire (BPPC) poursuitsa mutation. Après avoir investi 26,2 M€ pour s’ins-taller dans 23 locaux neufs, l’établissement financierpoursuit sa modernisation en 2015. L’établissementné en 1924 se lancera dans l’assurance et la pré-voyance. L’entreprise de 373 collaborateurs dont lesiège social est désormais au MIN d’Avignon, déve-loppera toute une palette d’outils en ligne, notam-ment la vidéo conférence ou le client pourraconverser avec plusieurs conseillers à la fois.

Le marché du drone civil connait une telle explosionque les autorités ont renforcé les conditions d’utili-sation de ces objets volants jusque là mis entretoutes les mains. Vaucluse ULM, entreprise installéesur le Pôle Pégase de l’Aéroport d’Avignon ouvre uncursus de formation. Jean-Christophe Gibert, pho-tographe aérien, forme des pilotes et des instruc-teurs au pilotage des ULM 3 axes et autogires, autravail aérien et désormais les pilotes de drones quidoivent être titulaires d’un brevet théorique d’ULM.

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HAUT VAUCLUSE

Bollène travaille sur le développement de son port.Anthony Zilio, le nouveau Président de la Commu-nauté de communes Rhône-Lez-Provence, sou-haite engager une réflexion sur les infrastructuresfluviales, avec les entreprises du territoire, les par-tenaires compétents (CNR, VNF…) et les sociétésqui souhaiteraient s’implanter. Le port fluvial,construit lors du creusement du canal de DonzèreMondagron, est essentiellement utilisé par la coo-pérative céréalière Terroir du Sud grâce à un équi-pement de silos.

PAYS D’ORANGE

Le Tribunal de Commerce d’Avignon a choisi l’offrede reprise du groupe portugais Unitom qui conserve49 emplois sur 77 pour reprendre le Cabanon, quifut la plus grande coopérative de transformation detomates de France. L'entreprise de Fundão, au cen-tre du Portugal, l'a emporté à la barre face à l'offrede Raynal et Roquelaure qui proposait la reprise demoins d’employés. L’ancienne coopérative qui acompté jusqu’à 1 800 coopérateurs dont 120 pro-ducteurs de tomates du Sud-Est, était dirigée de-puis 2004 par Chalkis qui l’avait rachetée, alors enpleine déroute, à la coopération.

A Courthézon, le Cellier des Princes présidé par Jo-celyn Bressy a permis ces 5 dernières années unehausse de 30 % de la rémunération des 230 adhé-rents. La seule cave coopérative à produire du Châ-teauneuf-du-Pape a valorisé sa marque etdéveloppé sa mise en bouteilles qui est passée de20 % à 96 %. La cave a recruté des agents commer-ciaux en France et à l’étranger pour assurer uneprésence dans 26 pays (50 % du CA à l’export), a ré-nové son caveau et ouvert une boutique à Marseille,qui diffusent tous les vins de la vallée du Rhône etd’autres régions.

PAYS CAVARE ET DES SORGUES

Le Conseil Général de Vaucluse qui réalise le 2èmepont de Cavaillon avec le concours du Conseil Gé-néral des Bouches-du-Rhône (40 %) et la Région(20 %) prévoit une livraison de l’ouvrage fin 2015.Actuellement, les travaux portent sur la pose du ta-blier de 690 m sur 9 piles, élément central d’un ou-vrage d’art de 1 700 m qui enjambe la Durance, lavoie TGV et des échangeurs routiers. Ses deux nou-velles voies de circulation permettront de soulagerl’ouvrage existant qui accueille plus de 30 000 véhi-

cules/ jour. Le nouveau pont (35 M€ d’investisse-ment) sera connecté à la rocade de Cavaillon.

COMTAT VENAISSIN VENTOUX

La Cove et la Ville de Carpentras étudient la reprisedes 2 hectares de la gare de fret SNCF à l’entréeouest de l’hyper-centre pour réaliser un nouveauquartier avec logements, bureaux, commerces etparking (coté Bel Air) ainsi que des accès simplifiéspour les transports doux vers la nouvelle gare. Pourl’instant, la SNCF souhaite conserver l’activité fretqui transporte les minéraux de Sibelco. Le site ap-partient à SNCF-Fret, RFF et la SNCF. En cas d’ac-cord, le projet devra attendre encore 3 ans, délaiminimum pour déclasser des voies.

PAYS D’APT

Mathieu Lustrerie vient de restaurer et d’électrifierles luminaires des salles du XVIII° siècle du Louvrefermées depuis 10 ans. L’entreprise de Gargascompte déjà parmi ses réalisations et ses restau-rations prestigieuses, les lustres de la galerie desglaces du château de Versailles, des opéras de Mo-naco, de Philadelphie, Garnier, de l’Elysée… Au Lou-vre, l’entreprise de Régis Matthieu a déployé denouvelles leds qui remplacent les bougies d’antantout en conservant leur halo.

PERTUIS SUD LUBERON

Le Parc naturel régional du Luberon impulse unvaste projet collectif de production d’énergie. En-treprises, collectivités locales, agriculteurs, parti-culiers sont invités à prendre des parts socialesdans une structure commune qui développerait surle territoire des équipements photovoltaïques et éo-liens dont la production serait revendue à EDF avecun contrat de 20 ans. La société créée installeraitet gérerait les installations. Elle visera, dans un pre-mier temps, à recenser les toits disponibles. Lescommunautés de communes de Banon et du SudLuberon participent à l’opération.

Florajet qui dispose du plus grand réseau de fleu-ristes en France avec 5 500 partenaires, transformeson succès sur le net. Le site de l’entreprise de Ca-brières d’Aigues, avec 10 millions de visites par an,est le plus visité de l’hexagone. Avec ses deux pla-teaux téléphoniques de Nîmes et du Luberon et sesventes en ligne, Florajet livre partout en France enmoins de 4 heures. L’entreprise créée en 1992 parPhilippe Lefrancq réalise 31,5 M€ de CA.

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AÉROPORT D’AVIGNON

CLASSE AFFAIRES

INFRASTRUCTURES

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Prendre un avion de ligne impose d’arriver longtempsà l’avance, de stationner loin de l’aérogare avec destarifs souvent élevés, de passer les contrôles de sé-curité, d’attendre dans des salles d’embarquementau confort parfois spartiate, voire de réserver un hôtella veille pour ne pas manquer un vol qui ne vous at-tendra pas. Avignon-Provence joue la différence enproposant un service sur mesure aux entreprises. Leparking très abordable se situe à deux pas des pistes.Un salon lounge remplace le terminal d’embarque-ment. L’avion attend ses passagers à l’aller commeau retour. La CCI qui gère la plate-forme travaillemain dans la main avec deux compagnies à l’aéro-port, Open Flight et Aile de Provence, toutes deux ani-mées par Xavier Coye de Brunélis et Pierre Chabert.

EN AVION

La compagnie aérienne Open Flight dispose de plu-sieurs équipages qui pilotent deux avions. Le premier,un Beechcraft 90 à hélices, transporte 6 personnes à500 km/h et couvre un rayon de 1 500 km. Le second,un Falcon 100, un bi-réacteur prévu aussi pour 6 pas-sagers, atteint les 870 km/h sur un rayon de 3 000km. “Nous proposons des tarifs particulièrement at-tractifs pour les entreprises, assure Xavier Coye deBrunélis (voir encadré). Notre souplesse fait que vousn’êtes pas dans le stress de manquer votre avion carnous pouvons très rapidement modifier notre plan devol si vous êtes bloqués dans les bouchons. Nous dé-collons à l’heure qui vous convient, ce qui vous évitesouvent de réserver une chambre d’hôtel. L’avion, unefois réservé pour une seule entreprise, devient unesalle de réunion privative”.

EN HÉLICOPTÈRE

Aile de Provence, pour sa part, propose des vols enhélicoptère ainsi que des formations de pilotage.Ainsi, les personnes pressées peuvent, en une heure,être transportées à 200 km de la plate-forme avi-gnonnaise. Paca, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes se trouvent, grâce à cette solution avion ethélicoptère, à portée de 2 000 destinations autour

Du sur-mesure sans stress pour les entreprises : alors que les grandes plates-formes aériennes apportent un service standardisé, l’Aéroport Avignon-Pro-vence propose aux entreprises un service personnalisé, avec conciergerie,sur des destinations couvrant toute l’Europe. Flexibilité, adaptabilité etconfidentialité sont les maîtres mots de cette prestation.

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d’Avignon. La CCI qui gère la plate-forme aéropor-tuaire, apporte une large palette de services commedes repas à bord à la carte, assurés par un traiteurvauclusien réputé, la réservation de taxis, de limou-sines et de voitures de luxe, le tout dans la plusgrande discrétion. A côté de cette aviation d’entre-prise installée toute l’année, la plate-forme avignon-naise accueille de très nombreux vols réguliers à labelle saison sur l’Angleterre avec notamment un volvers London City, l’aéroport le plus proche du centrede la capitale britannique, Southampton, Birming-ham, le hub international d’Amsterdam, Limoges etAjaccio. Pour se renseigner, rien ne vaut un tour surle site internet ou un simple coup de fil. Voyager àpartir d’Avignon s’affiche vraiment comme la solu-tion sans stress.

EXEMPLES TARIFAIRES

Exemple de prix d’un vol en avion d’entreprise,sur la base de 6 passagers effectuant un trajetaller-retour dans la journée, prix HT au départd’Avignon par passager pour l’aller-retour :

LONDRES : 1 640 €, durée 2h20FRANCFORT : 1 330 €, durée 1H40MILAN : 870 €, durée 1H10BARCELONE : 920 €, durée 1 05ZURICH : 1 010 €, durée 1H15MARRAKECH : 2 580€, durée 2H35

EN HÉLICOPTÈRE :

AVIGNON-CANNES : 620 € par personne sur la base de 5 passagers

AVIGNON-SAINT-RÉMY : 150 € par personnesur la base de 4 passagers

CONTACTS

Aéroport d’Avignon : 04 90 81 51 51Aviation d’entreprises : 04 90 81 51 31Open Flight-Aile de Provence : 06 23 42 85 16

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TOURISME

Le In, perturbé par des mouvements sociaux, le Off sous-équipé pour gérer une ma-nifestation de grande ampleur qui ne cesse de croître, nombreux sontles acteurs quis’inquiètent de la pérennité de cet événement aux retombées immenses pour l’écono-mie locale. Le débat commence à animer la plupart des acteurs de la manifestation.

FESTIVAL D’AVIGNONNÉCESSAIRE CHANGEMENT DE GOUVERNANCE

Photographie : L’Oeil du Sabre - AFC - Parade du Off 2013

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Le Off, phénomène unique au monde, inquiète. Cettemanifestation spontanée lancée par André Benedetto,propriétaire d’un Théâtre sur Avignon en 1965, enmarge de l’officiel Festival d’Avignon (1947), n’a de cessede grandir d’année en année, sans gestionnaire global.Ce succès fait le bonheur des compagnies de théâtrequi s’y bousculent car le Off est devenu le plus grandmarché du spectacle vivant francophone. Il fait aussi lebonheur des loueurs de salles et de solutions d’héber-gement. Face à cette croissance, Greg Germain, Pré-sident d’Avignon Festival & Compagnies, s’inquiète.

RÉFLÉCHIR ENSEMBLE

“Nous en appelons aux pouvoirs publics, pas pour de-mander des subventions, mais pour mettre tout lemonde autour d’une table pour réfléchir ensemble àl’avenir et la pérennité de cette manifestation unique,assure le président de cette simple association qui as-sure la défense et la promotion de cet immense évé-nement. Force est de constater que nous ne sommespas entendus et que l’Etat reste les bras croisés. Nousvoudrions faire reconnaître AFC d’utilité publique, tra-vailler sur les conditions d’accueil et permettre à Avi-gnon de valoriser les retombées de son festival denotoriété internationale par la création de résidencesd’artistes et de centre de formation pour les compa-gnies. Nous voudrions associer les communes alentourdans cette démarche. Je rappelle que notre associationn’a aucun pouvoir sur l’accueil des compagnies et desfestivaliers, le tarif des locations de salles et d’héber-gement. Réguler, organiser, prévoir et réglementer,c’est du ressort de la puissance publique”. AFC gère lescartes d’abonnement qui permettent des réductions etédite le catalogue, ses seules sources de revenu. Le Offbat chaque année des records. AFC recense 1 307spectacles, 28 000 représentations, 8 000 membresd’équipes artistiques et l’accueil de 3 680 profession-nels. Avec 48 848 cartes d’adhésions vendues, AFC en-registre un recul inattendu de 7% de ce titre qui permetdes réductions.

LE IN 2014 EN DÉFICIT

Quant au In, sa 68ème édition du Festival d’Avignon futun millésime chahuté avec 12 annulations en raisondes grèves d’intermittents et 2 annulations pour raisond’intempéries. Le taux de fréquentation atteint 90%avec 120 656 places distribuées (277 représentations)sur 129 288 disponibles (289). Hors taxes, les recettesde billetterie s’élèvent à 2 127 000 € contre 2 450 000 €prévus, soit un manque à gagner de 327 000 € ! C’estdire la fragilité de ce type de manifestation à l’instar des

Chorégies d’Orange qui vivent financièrement sur lacorde raide.

ENTREPRENEURS INQUIETS

Patrice Mounier, Président de l’Union des Métiers etdes Industries de l’Hôtellerie de Vaucluse (Umih 84),demande aux pouvoirs publics de mettre de l’ordredans le Festival In. “Il est inconcevable que les hôtelierset restaurateurs soient pris en otage par des mouve-ments d’intermittents. Les hôteliers n’avaient pas deconfirmation de réservations de leurs clients inquietsd’une possible annulation. Hôteliers et restaurateursont souffert la première semaine. La ville qui intervientdans le In doit veiller à la gestion médiatique du festivalpour éviter sa sur-médiatisation et celle de ses inci-dents. L’Etat doit régler le problème des intermittentsavant Pâques. Leurs demandes n’ont pas beaucoupévolué depuis la crise de 2003 ! Quant au Off, il faudraitqu’une administration comme la Ville soutienne AFC,une structure qui ne dispose pas d’assez de moyensface à l’ampleur de sa mission. Une meilleure organi-sation permettrait de gérer les salles dont certainessont indignes du festival. Enfin, l’accroissement de lalocation de leur logement par des particuliers et dechambres d’étudiants pendant le festival crée une dis-torsion de concurrence avec les hôteliers qui doit êtrerégulée par les pouvoirs publics. Par contre, je soutiens l’opération “Acteurs de la Culture”(culture.vaucluse.cci.fr), une excellente passerelle entreles entreprises locales et les professionnels du théâ-tre”. Avignon doit vraiment remettre à plat la gouver-nance de son festival.

“Développons col-lectivement ce ma-gnifique atout”.Pour CatherineBugeon, Adjointeau Maire, déléguéeen charge de la Cul-ture, “mieux vaut

gérer le trop plein que le manque. La missionde la nouvelle municipalité est aujourd’hui devaloriser, d’organiser, de structurer d’une ma-nière éthique cette formidable reconnaissanceinternationale d’Avignon. Différents program-mateurs du monde entier viennent désormaisacheter des spectacles. Notre politique s’inscritdans une démarche d’intelligence collective quirassemble tous les acteurs liés à ces activitésculturelles pour permettre une meilleure ges-tion du festival et développer toute l’année desactivités durables autour de la culture”.

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lSprint, l’association des exportateurs du Vaucluse, réalise des opérations de prospec-tion groupées pour gagner des marchés à l’étranger. Forte de son retour d’expérience,elle gagne chaque année en efficacité tant pour ses adhérents que pour les primo-ex-portateurs. Entretien avec sa présidente, Catherine Chavrier.

SPRINT CLUB EXPORT SUR MESURE

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INFO CCIVous souhaitez bénéficiez des conseils de l’assocSprint ou participer à une mission de prospection

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Présidente de Sprint, Catherine Chavrier estDirectrice Export du Groupe Charles et Alicedepuis 12 ans. Cette société commercialisedes préparations culinaires provençales etdes desserts prêts à l’emploi, également dubabyfood et des recettes bio. Son entreprisequi réalisait 27 M€ de CA il y a 10 ans, a at-teint l’an dernier 134 M€ de chiffres d’af-faires dont 24 M€ à l’export. Elle possèdeaujourd’hui 3 sites de production, un à Mon-teux, un à Allex en Région-Rhône Alpes et ledernier, opérationnel depuis cet été, auxEtats-Unis. Catherine Chavrier est égale-ment conseillère du Commerce extérieur dela France, membre associée à la CCI du Vau-cluse, membre de la Commission CCI Inter-national Paca et membre du Comitéstratégique de l’ARII, l’Agence Régionale del’Innovation et de l’International pour la ré-gion Paca.

CATHERINE CHAVRIER, QUELLE EST LA PHILOSOPHIEDE VOTRE ASSOCIATION ?

Sprint est une association d’exportateurs qui ont peude temps et qui cherchent activement des marchésd’exportation. Nous recherchons l’efficacité. Pour laplupart d’entre nous, la moitié des missions exportont permis de générer du chiffre d’affaires dès l’an-née suivante. Pour le reste, les projets de dévelop-pement et d’adaptation de produits peuvent prendreun peu plus de temps. L’important est d’établir despremiers contacts qui dans certains cas, ne se révè-leront efficaces que plusieurs années plus tard. Desimportateurs peuvent faire appel à nous plusieursmois après la mission car ils nous connaissent déjàdès lors qu'ils rencontrent des difficultés avec leurfournisseur habituel.

COMMENT FONCTIONNE SPRINT ?

Depuis sa création en 2008, nous avons affiné uneformule très opérationnelle. Dès que trois entreprisesau moins veulent réaliser une mission dans un pays,quelle que soit leur filière d’activité, nous organisonsun voyage de prospection avec le soutien des servicesde la CCI. Sur place, Ubi France organise pour nousles rendez-vous B to B. Rappelons qu’une mission deprospection coûte à chaque entreprise en moyenne2 400 € auxquels s’ajoutent les frais annexes. Sprintapporte à chaque entreprise, pour chaque opération,une aide de 1 000 €. En début d’année, la cinquan-taine d’adhérents, dont la moitié vient du milieu agri-agro, dépose ses projets pour que nous puissionsétablir un premier calendrier d’actions. Noussommes également très réactifs : nous organisonsdans l’année d’autres missions qui n’ont pas été pré-vues initialement mais qui correspondent à des op-portunités d’affaires que nous ne pouvons laisserpasser. Ainsi, nous sommes partis en Inde en juindernier où 4 entreprises emmenées par Sprint sesont retrouvées parmi 25 entreprises françaises lorsd’une importante manifestation organisée par nosdeux gouvernements : les India France BusinessMeetings. L’année dernière, nous avons réalisé 38micro-missions personnalisées dans 12 pays diffé-rents (une même entreprise pouvant partir plusieursfois), ce qui représente un résultat extrêmement sa-tisfaisant pour un département comme le nôtre.

ORGANISEZ-VOUS D’AUTRES RENCONTRES ?

Notre association programme toute l’année des petitsdéjeuners avec des experts à l’international, notam-ment spécialisés sur des destinations précises. Nousnous retrouvons également lors de rencontres pour

échanger sur nos expériences et avons créé, avec letemps, un véritable noyau dur d’entreprises engagéesà l’export. Très ouverts, nous accueillons égalementdes sociétés non adhérentes qui veulent nous connaî-tre et se développer à l’international. Nous guidonségalement les primo-exportateurs dans leur choix etle dimensionnement de leurs projets pour leur per-mettre de mettre de leur côté toutes les chances deréussite. Pour assurer nos missions, nous bénéficionsdu soutien technique de la CCI et du soutien financierde certaines collectivités locales. Ce qui prévaut chezSprint, c’est avant tout le retour rapide sur investis-sement et la convivialité entre nous qui facilite leséchanges et les retours d’expérience bénéfiques àtous et à l’économie de notre département.

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Thibaut Cornu, basé sur Apt, partage la vie des ac-teurs économiques du Nord Luberon. “Certes, la CCIest physiquement installée sur Avignon, explique-t-il, mais dans la pratique, elle est présente sur toutle département grâce à ses 6 conseillers entrepriseet territoire”. Aujourd’hui sur Pertuis, Serge Garciaest bien connu des décideurs du Sud Luberon aprèsavoir exercé dans de nombreux territoires du Vau-cluse. Il distingue trois missions principales :conseiller les entrepreneurs, défendre et promouvoirl’entreprise dans les territoires, et soutenir les as-sociations de chefs d’entreprise. Thibaut Cornu rap-pelle “que la première qualité est la capacitéd’écoute pour apporter un conseil efficace”.

SOUTIEN AUX ENTREPRENEURS

“Forts de notre expérience de terrain, nous rencon-trons les créateurs d’entreprise, leur prodiguons desconseils notamment sur la réalisation de leur busi-ness plan, le calcul de leur seuil de rentabilité, laprésentation de leurs projets à des financeurs et lesprévenons des écueils à éviter”, reprend Serge Gar-cia. “Pour les entreprises en croissance, noussommes amenés à les orienter vers des experts in-ternes ou externes à la CCI, que ce soit pour se dé-velopper à l’international, construire une démarcheRSE (responsabilité sociale des entreprises) ou demarketing, pour trouver des financements, se for-mer, s’ouvrir à l’intelligence économique, à la sécu-rité, comprendre le CICE ou le Pacte de compétitivité,ajoute Serge Garcia qui précise que la CCI disposeégalement d’un expert pour accompagner les entre-prises en difficulté. Cela passe aussi par l’organisa-tion de petits déjeuners thématiques. Notre enjeuest de faire passer une information pertinente dansun minimum de temps sans empiéter sur la vie del’entreprise”.

PARTENAIRES DE L’AMÉNAGEMENT

Auprès des élus locaux, ils assurent également unemission de conseil et de sensibilisation aux préoc-cupations des entreprises. Cela passe par le soutienà la réalisation de dossiers Fisac pour financerl’amélioration et l’animation du centre des villes etvillages ou accompagner de petites communes. Cesconseillers défendent la parole de l’entreprise dansles réunions des commissions économiques desgroupements de communes auprès des administra-tions locales lors de la réalisation d’un Plan Locald’Urbanisme (PLU), de Schémas de Cohérence Ter-ritoriale (SCOT) et pour les déplacements (voir dos-sier de ce numéro). Cette mission s’effectue avec

La CCI a su créer une véritable présence sur le terrain avec ses conseillers entreprise etterritoire (ATE pour Assistants Techniques à l’Entreprise). Ces 6 conseillers permettentaux créateurs et chefs d’entreprises, aux élus locaux, aux présidents d’association decommerçants ou d’entrepreneurs, de bénéficier sur tout le département des services dela CCI. Deux d’entre eux nous présentent leurs différentes missions.

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E CCI PARTENAIRE DE PROXIMITÉ

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Forts de notre expérience de terrain, nous rencontronsles créateurs d’entreprise

l’appui des études du Service Prospective Territorialede la CCI et les argumentaires des élus consulaires.“La chambre n’a de cesse de se battre pour que lescollectivités locales libèrent du foncier disponible pourles entreprises”, insiste Thibaut Cornu. “Nous sensi-bilisons aussi les élus aux problématiques d’accessi-bilité des établissements qui accueillent du public,notamment des commerces qui donnent directementaccès à la voirie communale”, rappelle Serge Garcia.

ACCOMPAGNER LES ASSOCIATIONS

Dernière mission, le soutien des groupements d’en-trepreneurs, qu’il s’agisse des associations de com-merçants ou des clubs d’entrepreneurs. “Nous

sommes là pour les conseiller techniquement et ju-ridiquement, reprend Serge Garcia. Comment mon-ter un club d’entreprise, quelles dispositionsjuridiques adopter lors de l’organisation d’une ma-nifestation commerciale, comment gérer une asso-ciation… La vie associative est chronophage et noussommes là pour faciliter l’émergence et la réalisa-tion des initiatives locales”. Quand les élus de lachambre décidaient, il y a quelques années, de dé-velopper des clubs locaux d’entrepreneurs pour dé-fendre et promouvoir leurs zones d’activités ainsi demieux se connaître, les conseillers entreprise et ter-ritoire étaient sur le pied de guerre. Aujourd’hui detrès nombreux groupements de décideurs couvrentle Vaucluse.

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Ce bâtiment de 2 820 m² accueille l’ensemble desformations pratiques des futurs chefs et des person-nels de salle. Construit en 1975, l’immeuble s’avèreparticulièrement énergivore. Quand la Région alancé un appel d’offre pour les “100 lieux de forma-tion exemplaires”, dans son programme Agir (ActionGlobale et Innovante pour la Région), la CCI s’estmobilisée sur ce dossier. Deux phases de travaux enété 2014 et en été 2015 devraient permettre à cet im-meuble d’atteindre en 2016 des objectifs de BDM(Bâtiments Durables Méditerranéens). Cette struc-ture régionale regroupe des professionnels du bâti-ment engagés dans l’accompagnement deconstructions en phase avec les enjeux environne-mentaux.

IMMEUBLE SOUS CONTRÔLE

La CCI a débuté l’opération par un diagnostic pourconnaître la situation existante et bien définir les tra-

vaux à réaliser pour atteindre les objectifs qui condi-tionnent la subvention régionale, voire l’attributiond’un prix BDM. La première étape a consisté à me-surer le niveau de qualité énergétique du bâtiment.Une grande soufflerie, installée à l’entrée, a permisd’identifier et de mesurer les fuites, un travail com-plété par des prises de vues par caméra thermiquepour visualiser les points faibles de l’immeuble. Desappareils mesurent les consommations d’eau, degaz et d’électricité des différents équipements dubâtiment. Ces outils permettront de quantifier réel-lement les économies.

ISOLER

Les travaux en cours consistent dans une nouvelleisolation par l’extérieur, avec la pose de panneauxsur le toit terrasse et les façades. La CCI renouvelletoutes les huisseries qui ne connaissaient pas ledouble vitrage à l’époque de leur installation. Un

Partons de 2 vérités : nos bâtiments anciens sont de véritables passoires à calories etl’énergie la moins chère est celle qui n’est pas consommée. Pour lutter contre le gaspil-lage, la CCI s’attaque à l’isolation du plus ancien bâtiment de son campus de formation,les locaux techniques de l’Ecole Hôtelière d’Avignon. En 2016, cet édifice consommeradeux fois moins d’énergie.

L’ÉCOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNON MONTRE L’EXEMPLE

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PROGRAMME D’ACOMPAGNEMENT MEE Eclairage, chauffage, eau, air comprimé… La CCI vousaide à réduire vos consommations d’énergie avec le pro-gramme d’accompagnement de 18 mois MEE (Maîtrisede l’Energie en Entreprise).

RENSEIGNEMENTS 04 90 14 87 51

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nouveau sas d’entrée permettra d’éviter de refroidirl’immeuble quand toute une classe d’élèves entre ousort dans le bâtiment. Une gestion technique du bâ-timent moderne permettra le contrôle des tempé-ratures. Ces indications permettront d’apporter desmesures correctives dans la gestion du chauffage.Un assistant à maîtrise d’ouvrage, validé par BDM,accompagne la CCI dans ces travaux assurés par lecabinet d’architecture avignonnais Arc et Types. Aces travaux d’économie d’énergie, s’ajoute l’achatd’un nouveau piano beaucoup plus économe, pourla formation des élèves.

DES DÉPENSESPOUR UNE ÉCONOMIE FUTURE

L’ensemble des travaux s’élève à 1,3 M€. La CCI in-vestit 920 000 € dans l’opération. Le reste, soit 406544 €, sera apporté par le Conseil Régional une foisles travaux terminés. Les conditions d’enseignementpour 1 000 étudiants et stagiaires, comme la factured’énergie du campus, s’en trouveront fortementaméliorés.

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FOSCCIINFOS CCI

LA CCI FÊTE SES JEUNES DIPLÔMÉS

Le 12 septembre dernier au Campus, François Mariani, Président de la CCI de Vaucluse, a remis leur di-plôme aux élèves de l’ensemble des écoles de la CCI : près de 450 lauréats issus de Sud FormationSanté, de l’Ecole Hôtelière d’Avignon et de Sup’Avignon Management ont été mis à l’honneur dans lesjardins du Campus de la CCI, devant leur famille, leur parrain de promotion et des élus locaux. Chaqueannée, environ 1 500 élèves sont inscrits dans ces établissements, dont les formations, lorsqu’elles sontdispensées en alternance, bénéficient du soutien de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

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4 DÉCEMBRE 2014 À AVIGNON ASSISES DE L’URBANISME COMMERCIAL

Depuis une dizaine d’année les questions rela-tives à l’urbanisme commercial occupent uneplace croissante dans les débats en matièred’équilibres territoriaux. Quelle place accorderaux commerces de périphérie ? Quels équilibresavec le commerce de centre-ville ? Face au fortdéveloppement de l’offre commerciale, à sonimpact sur les paysages, l’accessibilité ou l’éco-nomie locale, il apparaît nécessaire de définirune politique d’urbanisme commercial cohé-rente, en adéquation avec le potentiel d’évolutionde la population, les nouveaux comportementsde consommation, les nouveaux formats devente et les voies de communication. La CCI deVaucluse, la Préfecture de Vaucluse et la Direc-tion Départementale des Territoires organisentces Assises de l’urbanisme commercial à l’at-tention des élus locaux et des professionnels del’urbanisme afin de poser clairement le débat :quel commerce demain pour notre territoire ?

Tables-rondes, conférences, animées par desexperts en urbanisme, économistes, juristes, re-présentants de fédérations de commerçants etde grandes surfaces. Programme détaillé et ins-cription sur vaucluse.cci.fr - renseignements au04 90 14 10 31

MENACES SUR LES CCI

Le réseau des CCI de PACA se mobilise pour at-tirer l'attention des élus de la République ainsique des chefs d’entreprise sur les dégâts queprovoqueraient les mesures du Gouvernementà l'encontre des CCI. Les parlementaires sontainsi interpellés sur la casse que causerait leprojet de loi de finances 2015 : les conséquencesseraient lourdes sur l'emploi, la formation, le dé-veloppement du territoire, les services aux en-treprises. Dans le Vaucluse, une centained’emplois serait en danger, conséquence desmenaces pesant sur la CCI, ses centres de for-mation et les équipements qu’elle gère (Aéro-port d’Avignon et port de commerce du Pontet).

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25 NOVEMBRE À CAVAILLONCONFÉRENCE RÉGIONALE DE L’INNOVATION

Dans le cadre de "2014 Année de l’Innovation",la CCI de Vaucluse clôture son programme d’ac-tions avec une conférence régionale de l’Innova-tion. L’événement animé par Eric Delbeque, chefdu Département Sécurité Economique de l’IN-HEJS, se déroulera le 25 novembre de 15h à 18h,à la Scène Nationale de Cavaillon. Luc Ferry in-terviendra sur le thème "De l’innovation destruc-trice à l’innovation créatrice". Des dirigeantsd’entreprises innovantes seront également pré-sents et partageront leur expérience : Novamex,AV Composites, le Centre de Recherches etd'Etudes Européen (CREE) de Saint-Gobain…

INFOS SUR VAUCLUSE.CCI.FR

DU 17 AU 23 NOVEMBRE 2014SEMAINE POUR L’EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES

“Les entreprises à la rencontredes travailleurs handicapés, conférences, Ateliers”

La semaine se décline en différentes actions nationales et régio-nales, coordonnées par l’Agefiph, le Fiphfp et l’Adapt autour d’unenjeu de société qui, en France, concerne plus de 2,5 millions depersonnes : l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploides personnes handicapées dans les secteurs public et privé.Cette semaine est l’occasion de multiples rencontres qui ont pourobjectifs de faire découvrir les initiatives et expériences existantes,créer des passerelles entre les entreprises, les professionnels del’insertion et les personnes handicapées. Rencontres à Avignonle 17, Carpentras les 18 et 21, Orange le 19 et Cavaillon le 20.

VIPTH Conseil 06 71 27 72 13 et [email protected]

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Comment accompagner les chefs d’entreprise dansleurs prises de décisions stratégiques et comment li-miter au maximum leur risque de commettre une er-reur préjudiciable ? Pour retrouver de la sérénité,certains entrepreneurs s’appuient sur leur entourage,des consultants, ou des coaches. Une autre voie prati-quée avec succès depuis trois décennies nous vientd’Amérique du Nord : le mentorat. Elle a pris racine de-puis quelques années en France, notamment sur Créa-tiva. Située à Agroparc, la plus grande pépinièred’entreprises de Paca est la seule à avoir adopté cetteformule qui accroit sensiblement le taux de réussite descréateurs. Depuis quelques années, des mentors y ac-compagnent des jeunes entrepreneurs. “Notre grouperassemble d’anciens chefs d’entreprise ou des diri-geants actifs, âgés de 40 à 65 ans, qui possèdent unevéritable expérience de terrain, explique Marc Betinas,chef de file à Créativa. Mais c’est loin d’être suffisant.Plus qu’un savoir-faire, nous nous cooptons sur notresavoir-être. Le mentor doit être doté d’une grande hu-milité et d’une vraie capacité d’écoute du “ mentoré”,dans l’acceptation de sa personne et de ses choix”.

BIENVEILLANCE ET PARTAGE D’EXPÉRIENCES

Pour Marcel Merlen, mentor également sur Créativa,“l’erreur est de se prendre pour un psychologue, unconsultant qui va apporter sa solution technique prête àl’emploi ou un coach qui va proposer un comportementpour atteindre l’objectif “. Marc Betinas reprend : “Danscette relation bienveillante entre adultes responsables,nous sommes là pour lui apporter du recul, lui poser lesquestions auxquelles il n’a pas pensé, reposer un pro-blème sous d’autres angles, lui ouvrir largement lechamp de différentes possibilités pour que le mentoréfasse lui-même son chemin et trouve la solution qui luiparaît intimement la meilleure à adopter”. Créatorat, legroupe de mentors de Créativa, ne rassemble que desbénévoles qui ne se font même pas rembourser leurs

frais de déplacement. Chaque membre investit enmoyenne une demi-journée par mois. “Les bénévolesde notre groupe sont passés sur les chemins de la créa-tion d'entreprise, ont vécu les doutes du dirigeant. Cetteexpérience n'est certes pas transmissible mais nouspouvons rappeler les bons réflexes, poser les bonnesquestions, et surtout servir de miroir, de renvoi d'image.Mentors et mentorés se choisissent entre eux et peu-vent mettre cordialement fin à leur relation. Un mentorépeut librement changer de mentor.

RÉSEAU M

Pour parfaire leur accompagnement, Créatorat vientd’intégrer le Réseau M. Ce mouvement vient du Qué-bec, qui compte près de 1 800 mentors répartis dansune centaine de cellules de mentorat qui accompa-gnent les dirigeants de PME lors de leurs phases decréation, de développement ou de transmission de leuractivité. Cette formule a tellement prouvé son efficacitéque le secteur bancaire prête plus facilement aux en-treprises accompagnées d’un mentor. Dans le cadre dela Francophonie, le Québec promeut la formule horsde ses frontières, emmené par Alain Aubut, Présidentde la Fondation pour l’entrepreneurship et du RéseauM. En France, le Réseau M s’est installé à Agroparc. Ila aussi un point d’entrée national avec Dominique Res-tino, Président de l’APCE et de 2 structures de mentoratqui accompagnent des grosses start’up et des étu-diants au sortir de leur formation. “Notre mission au-jourd’hui est de transposer en France et d’enrichir leformidable fonds documentaire constitué par les Qué-bécois et de doubler, d’ici l’an prochain, le nombre dementors de Créatorat”, reprend Marc Betinas qui rap-pelle le soutien apporté par la CCI de Vaucluse et sonPrésident François Mariani à cette démarche positivepour l’économie locale.

CONTACT CRÉATIVA 04 89 12 03 01

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CRÉATIVA IMPORTE LE MENTORAT EN PÉPINIÈRE

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Pilote en France sur le mentorat, Créativa, la pépinière d’entreprises d’Agroparc à Avignon, comptedévelopper cette forme d’accompagnement née au Québec. Ses mentors viennent d’adhérer au RéseauM, créé dans la “Belle Province”, et cherchent à recruter d’anciens dirigeants bénévoles et bienveillantspour accompagner les chefs d’entreprise de PME vauclusiennes.

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