Dynamiques 68

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ACCESSIBILITÉ DU VAUCLUSE COMMENT MIEUX SE DÉPLACER POUR MIEUX VIVRE ACTU RSE, DES INITIATIVES EXEMPLAIRES SUCCESS STORY NOVAMEX À CAVAILLON AVRIL I MAI 2011 68 L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

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L'actualité des entreprises du Vaucluse

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ACCESSIBILITÉ DU VAUCLUSE

COMMENT MIEUX SE DÉPLACER POUR MIEUX VIVREACTU

RSE, DES INITIATIVES EXEMPLAIRESSUCCESS STORY

NOVAMEX À CAVAILLON

AVRIL I MAI2011 68

L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

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AVRIL 2011 L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani - Rédacteur en chef : Xavier BellevilleRédaction : Emmanuel Brugvin, Sylvie Valienne, Service CommunicationConception-réalisation : Service Communication - Photos : Hervé Michel, Getty imagesCouverture : hypothèse d'aménagement d'un tramway court le long des remparts. Crédit photo : Grand Avignon Régie publicitaire : CEP Édition - Tél. : 04 32 74 14 68Photogravure - Impression : De Rudder - Tirage : 21 000 exemplairesCCI de Vaucluse 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 - Tél. : 04 90 14 87 00

WWW.VAUCLUSE.CCI.FR

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ACCESSIBILITÉ DU VAUCLUSECOMMENT MIEUX SE DÉPLACERPOUR MIEUX VIVREPour lutter contre la congestion de son trafic routier, leVaucluse connaît une nouvelle phase d'investissements.Développement de nouvelles rocades, réouverture de voiesferrées aux voyageurs, redéploiement de lignes de bus,investissements portuaires, projets de développement dutrafic multimodal et création d'un transport en commun ensite propre. Ces choix sont-ils toujours les bons ?

NOVAMEX CAVAILLONPOUR UN MONDE PLUS VERT Porteurs de l’Ecolabel qui prend en compte l’ensemble du cycledu produit et certifie qu’il a le moindre impact sur l’environne-ment, les lessives, shampoings, crèmes lavantes et autres net-toyants de surface signés "L’Arbre vert" ont gagné la confiancedes consommateurs.

SOMMAIRE

DOSSIER 18

SUCCESS STORY 12

ACTUALITÉS 8

RSEDES INITIATIVES EXEMPLAIRESLe développement durable transcende toujours plus d'entreprises. LaCCI accueillait, pour leur deuxième édition dans le Vaucluse, lesTrophées du RSE qui saluent leur responsabilité sociale. Helen Traiteurobtient le prix 2011 quand l’association Imagine 84 reçoit le Coup deCœur.

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Un projet partagé !

La nouvelle équipe de chefs d’entreprises de l’Industrie, duCommerce et des Services est désormais au complet. Vos élus ontchoisi parmi les chefs d’entreprises du Vaucluse ceux dont le talentet les compétences pouvaient utilement concourir à l’action de votreCCI et chacun a reçu sa mission, sa "feuille de route". Ils se sont mis au travail, pour bâtir un projet ambitieux pour la man-dature. Nous attendons les idées venues de tous les chefs d’entre-prises ! Directement ou par l’intermédiaire de vos orga-nisations professionnelles, ce projet sera le vôtre. Biensûr, nous avons déjà commencé à écouter les filièresprofessionnelles et des grandes lignes commencent à sedégager.Nous allons renforcer notre présence sur les territoires,chaque bassin d’emploi sera traité avec des élus réfé-rents, Avignon, Cavaillon, Orange, Le Comtat, Pertuis, leNord-Vaucluse et sans oublier, surtout, Apt et Valréas !Pour le commerce, nous mettons déjà 200 000 euros paran pour aider les associations de commerçants, maisnous avons la volonté de travailler encore mieux et plusétroitement avec eux. Nous avons nommé une commer-çante de centre ville à la présidence de la Commissioncommerce et un élu s’occupera directement des rela-tions avec les associations de commerçants vauclusiens.Pour les services, nous allons continuer à aider les acteurs du tou-risme à se fédérer et poursuivre la mise à disposition d’outils pourles aider à fidéliser leurs clients. Elaborer une politique en matièrede transport et de mobilité et proposer une stratégie de développe-ment du secteur en adéquation avec les flux migratoires ainsi que lapyramide des âges des populations du département.Pour l’industrie, nous nous sommes associés, spectaculairement, àla Semaine Nationale de l’Industrie et nous allons travailler avec lesfédérations professionnelles, autour des pôles d’excellence commele PEIFL pour l’agroalimentaire, ITER, TRIMATEC, Pégase pour l’aé-ronautique, le pôle senteurs-saveurs, ou la cité du végétal à Valréas.Il n’y aura pas de développement du Vaucluse sans une industriedynamique.Enfin les CCI sont les championnes de la formation qui marche. Dela formation qui débouche sur des emplois. Cette qualité de forma-tion, nous allons désormais la mettre au service des chefs d’entre-prise eux-mêmes et des PME-PMI. Nous allons créer une"Académie du Chef d’Entreprise", afin de donner à chacun toutes lesclefs du succès pour son entreprise et leur permettre de se perfec-tionner pour faire face aux défis d’un monde économique qui va deplus en plus vite.Ce projet doit encore être affiné, structuré, et encore mieux prendreen compte les souhaits des chefs d’entreprise. Je vous invite à vousrapprocher des élus de votre CCI et de vos organisations profession-nelles pour nous faire parvenir vos souhaits, vos interrogations, vosproblématiques afin que ce projet soit, encore plus, le projet desentreprises et des commerçants.

François MarianiPrésident de la CCI de Vaucluse

05 ACTUALITÉSL’actualité des entreprises du Vaucluse

10 REBONDSUrbanisme : il faut sauver nos entrées de ville

14 À SUIVRE5sept Etiquette courthézon : l’étiquette adhésive éco-innovante

17 HORIZONRessources humaines : comment manager la génération Y ?

26 PAROLES D'EXPERTSÉgalité hommes-femmes :obligations des entreprises renforcées

Dirigeants : comment augmenter le pouvoir d’achat de vos salariés à moindre coût ?

29 TOURISMESmartphone : révolutionnaire guide du client de demain

30 COMMERCECréation : ces cadres supérieurs qui créent leur boîte

33 PROXIMITÉL'actualité économique des territoires

34 CCI INFOSL'actualité de la CCI

37 ZOOMDéveloppement : 1 expert dédié à vos nouveaux projets pendant 6 mois

38 TENDANCESLes indicateurs économiques du Vaucluse

41 À LIRE42 AGENDA

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Fondation est liée par convention àl'Éducation nationale et au ministère del'Agriculture, le projet étant ouvert aux lycéesagricoles. Actuellement elle exerce son actionpartout en France avec plus de 500 parraina-ges en cours dont 260 en études supérieures.

Contact : Claude Forner, 04 90 32 21 92, [email protected]. Réunion d’information, le11 mai à 14h à l’amphithéâtre du campus dela CCI, Allée des Fenaison à Avignon.

Le groupe vinicole SKALLI, dont le siège opé-rationnel est à Châteauneuf-du-Pape, annon-ce des mesures d’austérité. Il l'explique par lerecul de ses exportations sur l'Union. Il prévoitentre autres la réduction de 20 % de ses effec-tifs, la cession d’actifs non stratégiques ainsiqu’un pilotage resserré de la société à traversune meilleure concentration des moyenscommerciaux et opérationnels. Avec un CA de65 M€ et une production de près de 12millions de bouteilles par an, le groupeemploie 100 personnes en France et 80 auxEtats-Unis. Fondée en 1920 par Robert-ElieSkalli, la société possède notamment lesdomaines Terra Vecchia Clos Poggiale enCorse du Sud et Saint-Supery en Californie(Napa Valley). Les investissements concer-nant le réaménagement et la modernisationdu pavillon des vins à Châteauneuf-du-Papedevraient être maintenus, l’oenotourisme res-tant un des axes phare de développement.

Implantée à Avignon, la société LACHOCOLATERIE DE L’OPÉRA prépare laconstruction de 1 600 m² de bâtiments. Ledossier en est au stade des autorisationsadministratives. Ce projet serait mené afin decréer une nouvelle unité de production d’en-robages et autres produits destinés aux arti-sans chocolatiers. La consultation des entre-prises devrait être engagée dans le courant duprintemps. Fondée en 1995 par Olivier deLoisy, fils et petit-fils de chocolatier, la sociétéest l’une des premières entreprises au mondeà concevoir, développer, commercialiser deschocolats de couverture mono-variétale. Cesenrobages sont réalisés avec un seul type defève de cacao. L’entreprise fournit égalementdes pâtes de cacao, des pralinés et autresproduits de laboratoire.

Le point de vente THOMAS FLEURSd'Avignon sur Entraigues-sur-la-Sorgue, pre-mier cash & carry créé par le groupe ThomasFleurs en France, enregistre sur l'exercice2010 une croissance de son chiffre d'affairesd'environ 20 % par rapport à l'année dernière.Cette excellente performance permettra aurésultat d'exploitation de Thomas FleursAvignon de redevenir largement positif à plusde 465 K€ soit une augmentation de 645 K€par rapport à l'exercice 2009. Le site regroupeégalement les sociétés Thomas Plantes(plantes naturelles) et Renaud Distribution(décorations florales). Le groupe créé en 1993compte 7 filiales dont une à Barcelone.

MEFFRE TRAITEUR, à l'Isle-sur-la-Sorguecompte investir 200 000 € dans la rénovationde ses cuisines et de sa vaisselle. Après uneannée difficile en 2009, l'entreprise dirigée parGuy Meffre, PDG, compte retrouver son chiffrede 3,2 M€ d'avant la récession. L’activité serépartit entre particuliers (10%), appels d’of-fres (40%) et entreprises (50%) avec desclients essentiellement sur Marseille et dansle Vaucluse.

AUTO ESCAPE, premier courtier français delocation de véhicules de loisirs, basé àPertuis, a développé pour BernardTapie.comun site d'offres promotionnelles. Il assure,sous cette bannière une gamme de servicesintégrés, gestion web de la rubrique locationde voitures du site et gestion de la relationclient par téléphone, dédiée et personnalisée.Lancé fin 2010, le site sélectionne des offreset négocie des avantages pour ses consom-mateurs. Selon le principe du "cash back",BernardTapie.com offre une réduction de 5 %sur les réservations de voiture effectuées sursa rubrique "location d’automobiles". AutoEscape assure le courtage de location de voi-tures et de services dans les 125 pays via13 000 points de vente partenaires.

Comme Lafarge Plâtres, Système U, PellencSA et la Fondation Banque PopulaireProvençale et Corse qui ont rejoint laFONDATION UN AVENIR ENSEMBLE pourparrainer des lycéennes et lycéens méritants,les entreprises du Vaucluse sont appelées àrejoindre cette démarche citoyenne. Ces jeu-nes bénéficient du parrainage d'entreprises etde bénévoles décorés des Ordres nationauxpendant leur second cycle (seconde, premiè-re, terminale) et leurs études supérieures.Cette action, reconnue d'utilité publiquedepuis 2009, soutient ainsi les lycéens méri-tants issus de milieux modestes ou défavori-sés dans l'accomplissement de leurs étudesjusqu'à l'accès à l'emploi de leur choix. La

HYTECH AROMA-ZONE INNOVE TOUJOURSHytech Aroma-Zone, entreprise spécialiséedans les cosmétiques, à fabriquer soi-même et vendus sur internet, lance pour leprintemps une nouvelle gamme de gelsdouche bio. Installée industriellement surCabrières d'Avignon, l'entreprise dirigéepar Claire Vausselin diffuse 1 200 référen-ces et devrait dépasser la barre des 10 M€de chiffre d'affaires cette année avec 60 col-laborateurs, dont 40 dans le Vaucluse.

Renseignements : 04 90 14 87 51

LA TABLE POUR TOUS À PERTUISInsertion, solidarité et bien manger sont lestrois ingrédients de "La table (pour tous)",restaurant solidaire qui vient d'ouvrir sesportes à Pertuis. Portée par Christophe Gay,un professionnel de la restauration, etDaniel Gobin, enseignant et consultant eninformatique, l'initiative vise avant tout àproposer des repas sains et équilibrés auxpersonnes en difficultés, souvent les plusvulnérables à la "mal-bouffe".

IPSEN EN CROISSANCE INTERNATIONALEIpsen, implanté industriellement dans leVaucluse, annonce pour 2010 un chiffre d'af-faires consolidé de 1 100,2 M€, en hausse de5% par apport à 2009, hors effets de change.Les ventes de produits de médecine de spé-cialité ont atteint 704,3 M€, en hausse de11% et représentent 64% des ventes, contre60,3% un an auparavant. Les ventes de pro-duits de médecine générale ont atteint 364M€, en baisse de 4,8%. La croissance desventes à l’international (50 % en Europe del'Ouest) n’a pas permis de compenser leseffets négatifs du contexte concurrentiel dela médecine générale en France. Leur partreprésente 33,1% des ventes consolidées dugroupe en 2010, contre 36,8% un an plus tôt.51,1% des ventes totales de médecine géné-rale en 2010 ont été réalisées en Francecontre 55,8% en 2009.

LA FROMAGERIE DU COMTAT VOIT PLUS GRAND Élue meilleure fromagère de France l’andernier, Claudine Vigier, sa dirigeante, lan-cera en septembre une nouvelle gamme defromages affinés. La maison carpentras-sienne compte déjà une vingtaine de froma-ges affinés à façon (vin, miel, fruits secs,truffes...). L’activité de transformation fro-magère et de négoce de l’entreprise fami-liale se double d’une activité d’animationmenée à la demande dans les entreprises,les collectivités, les caves de la région pourfaire découvrir les accords "cheese andwine". L'entreprise réalise 420 000 € dechiffre d'affaires.

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MEDIACO SE HISSE AU PONTETLe groupe marseillais Mediaco, spécialistedu levage, déjà installé à Mornas, ouvre unenouvelle agence au Pontet sur un terrain de5 000 m². Une grande partie des effectifs deMornas va être repositionnée sur le site duPontet, plus accessible aux marchés desPME et des artisans contraints de plus enplus à substituer les nacelles aux échelles.A terme, la nouvelle agence comptera uneffectif d’une trentaine de personnes.L’agence de Mornas va être néanmoinsconservée pour sa proximité avec les sitesnucléaires du Nord Vaucluse.

OSÉOEn 2010, OSEO est intervenu auprès de 5 600entreprises et a obtenu pour elles 1,9 M€ definancements publics et privés, soit unehausse de 25% par rapport à l’année précé-dente, grâce au Plan de relance et au pro-gramme d’investissements d’avenir.Comparée au niveau national (80 000 entre-prises soutenues pour 29 M€), la régionPACA pèse 7% des entreprises et 6,55% desaides dans le réseau OSEO.

KILOUTOU VIRE À L'ORANGEKiloutou, spécialiste de la location de maté-riels, vient d'ouvrir une agence à Orange,portant à 24 le nombre de ses implantationsdans la région. Les clients professionnels etparticuliers y retrouveront tous les maté-riels de la gamme Kiloutou (750 références)en location de courte, moyenne ou longuedurée. L'enseigne, qui a étendu son réseauà 283 agences en 2010, prévoit d'en ouvrirprès d'une quinzaine en 2011.

APOLLON EST CHEZ DELTA PLUSDelta plus Group, un des leaders européensdes équipements de sécurité, lance Apollon,un nouveau gant haute visibilité en fibre100% polyester fluo. Sans couture, avecenduction souple en mousse de latex, poi-gnet tricot et dos aéré, ce gant assure unexcellent confort, limite la transpiration etpermet une grande dextérité. L'entrepriseaptésienne est leader sur le gant de travailà haute technicité. Elle emploie 1 300 per-sonnes et réalise aux alentours de 133 M€de chiffre d'affaires.

Le spécialiste avignonnais de la chape liquidede grande dimension est en train de réaliserun chantier pour l’hôpital du Grau-du-Roi etsa chape de 8 000 m². Il n'en reste pas là etprépare la réalisation de 20 000 m² de chapesà Marseille. Pour se développer,TECHNISOL compte ouvrir une agence à LaCavalerie (12). Le projet prévoit l’édification de2 000 m² de bâtiments. Il a programmé d’ou-vrir d’ici à la fin de cette année quatre à cinqnouvelles agences dans le Sud-Ouest. Il aégalement engagé des travaux pour agrandirde 800 m² sa base technique de Mende (48)sur laquelle est entretenue sa flotte de 30camions. La société a réalisé 12 M€ de chif-fre d'affaires (+10%) en 2010 et emploie 70personnes.

Spécialiste du bâtiment "clés en main" indus-triel, logistique et tertiaire, GSE s’est récem-ment implanté au Moyen-Orient. Il comptesurfer sur le lancement de plusieurs projetsvisant à préparer "l’après pétrole". Il ouvre desreprésentations par des binômes, un direc-teur du développement et un directeur tech-nique, une solution qui a fait le succès de GSE,sur Abu Dhabi, Bahreïn et Dubaï. MichelHugues affirme que des premiers contratsson déjà signés. GSE serait le premier cons-tructeur d’un nouveau parc logistique auxstandards européens, appelé à lui servir deréférence. A l’international, les ÉmiratsArabes Unis constituent aujourd’hui une prio-rité pour le groupe avec la Chine. En 2010,l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires pro-che de 500 M€ avec 380 collaborateurs.

EGIDE, fabricant européen de boîtiers her-métiques pour composants électroniquessensibles, basé à Bollène, a présenté pour lapremière fois, lors de la 36ème édition del’Optical Fiber Communication Conferenceand Exposition (OFC), à Los Angeles, son nou-veau boîtier télécoms capable de traiter dessignaux à 100 Gbit/s, destiné aux systèmes àtrès haut débit. Ces nouveaux boîtiers hermé-tiques à insert céramique d’une grande com-plexité, qui utilisent la démodulation cohéren-te, permettront aux opérateurs de réseaux defaire face à l’explosion actuelle du trafic, liée àInternet et à la multiplication d’objets com-municants, et qui se heurte à la saturation deplus en plus grande des réseaux optiques.

Marie-Claire Kircher, après dix ans dans lacommunication, a remarqué l'absence deservices pour diffuser les publicités desannonceurs. Elle vient de créer sur l'Isle-sur-la-Sorgue, LA BOITE ORGANISÉE, unesociété qui propose aux commerçants de col-ler des affiches des annonceurs dans leur

vitrine, et de diffuser leurs flyers dans la rue.Elle assure des missions d’e-mailing équipéd'un logiciel de ciblage anti-spamer. Elle tra-vaille essentiellement pour les communes etcommunautés de communes.

BERNARD ET PATRICIA LIEFFLER ontété élus Meilleurs Franchisés de l'année. Ceprix est décerné par l'IREF, la Fédération desréseaux européens de Partenariat et deFranchise. Cette récompense a été remisepar Anne-Marie Idrac, Secrétaire d'Etat auxEntreprises et au Commerce Extérieur àParis. Ces franchisés UNICIS sur Avignon etNîmes, spécialistes de la rencontre "durable",avaient déjà reçu ce prix en 2006.

L'Association pour le DéveloppementTouristique du Haut Vaucluse et la Drômeprovençale, via le Comité d’expansion touris-tique et économique de la Drôme provençale,viennent de lancer le "PASS PROVENCE".Édité à 70 000 exemplaires, ce livret de 34pages présente et référence 49 sites ou bala-des à découvrir de Marsanne (au nord de laDrôme provençale) à Beaumes-de-Venise enpassant par Vacqueyras (avec son parcoursvigneron) et Vaison-la-Romaine. Il permet desréductions aux touristes suivant le nombre desites visités. Il est disponible dans les officesde tourisme et syndicats d’initiative et chez lesprofessionnels du tourisme.

La VALLÉE DU RHÔNE vient d’être éluemeilleure région viticole de l'année 2010 par lecélèbre magazine de presse spécialisé dansle vin, Wine Enthusiast, aux États-Unis. Ceprix très significatif aux États-Unis permet deconfirmer la notoriété grandissante des vinsde la Vallée du Rhône et de récompenser lapolitique marketing d’Inter Rhône dans cepays. La récompense a été remise à ChristianPaly, Président d’Inter Rhône, lors des "WineStar Awards" à la Bibliothèque publique deNew York en présence de 300 professionnelsmajeurs du marché américain.Inter Rhônen'oublie pas pour autant la Chine avec l'orga-nisation d'une mission en avril à Beijing,Shanghai et Guangzhou, avec des profession-nels clé du marché chinois (importateurs, dis-tributeurs, journalistes). Le Comité interpro-fessionnel des vins de la Vallée du Rhône leurprésentera sa stratégie et son plan d’actionsdéveloppés sur leur marché en 2011 : déve-loppement de la communication on-line, miseen place d’un "ambassadeur" des vins de laVallée du Rhône, renforcement des actions demise en avant des vins vers les profession-nels, campagne "Les vins des Côtes duRhône, un bonheur qui n’attend pas".

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RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ENTREPRISES

DES INITIATIVES EXEMPLAIRESLe développement durable transcende toujours plus d'entreprises. La CCI accueillait,pour leur deuxième édition dans le Vaucluse, les Trophées du RSE qui saluent leurresponsabilité sociale. Helen Traiteur obtient le Grand Prix 2011 quand l’associationImagine 84 reçoit le Prix Coup de Cœur.

L'actualité récente dans une des pre-mières puissances industrielles de laplanète souligne la nécessité d'uneproduction de richesses respectueusede l'homme et de l'environnement.C'est, non seulement, une réponseefficace aux mutations permanentesdu monde, mais aussi une assurancecontre certains périls qui pourraient lemenacer plus tard. D'où l'importancede développer la RSE (Responsabilitésociale des entreprises), une actionsoutenue par la CCI.

HELEN TRAITEUR

Pour cette deuxième manifestationdans le Vaucluse, Alain Gabert, élu etconseiller de la CCI de Vaucluse pourle développement durable, a remis leTrophée du RSE de cette année àHelen Traiteur. Cette entreprise, crééeen 1959, a toujours poursuivi uneambition citoyenne. Son fondateur,Helen Louis, n'a-t-il pas été un descréateurs en 1968 de l'École hôtelièred'Avignon ? Cette année, le jury,composé de Philippe Darcas, PDG deCoquelicot Provence (pâtes bio),Christian Vermeulin, Consultant RSE,membre de la coopérative d'entrepre-

neurs Elycoop, Alexis Mayer, membrede l'Association nationale des DRH enVaucluse et Vallée du Rhône, AurélieRuffinatti, animatrice développementdurable de l'Agence Régionale pourl'Environnement et Benjamin Blanc,directeur de la station de ski du MontSerein - Mont Ventoux, a récompenséune entreprise assurément sociale-ment responsable. Jugez plutôt : cetraiteur et organisateur de réceptions,certifié Iso 9001 et Qualitraiteur, uti-lise des produits locaux ou issus ducommerce équitable, des fruits etlégumes de saison, applique unedémarche qualité dans le choix desfournisseurs, préfère des produits sansemballage individuel et remplace lesemballages à usage unique en plas-tique par des contenants biodégrada-bles. Sur l'aspect humain, cetemployeur d'une cinquantaine depermanents, auxquels s'ajoutent descollaborateurs ponctuels a créé uncomité développement durable, suitun plan de prévention en sécurité autravail, affiche des indicateurs men-suels et a travaillé sur l'ergonomie despostes de travail. L'entreprise deMorières-les-Avignon, présidée parEric-Helen Louis, trie ses déchets,

dispose d'indicateurs mensuels desconsommations d’énergie et recycleson eau. Enfin, elle sensibilise sonpersonnel aux écogestes et optimisel'usage de ses produits d'entretien.

LES JARDINS DE LA MÉDITERRANÉE

Jean-Marc Armitano, PDG d'Eole-RES(éolien) parrain de la soirée et vain-queur de l'édition 2010, soutenu parPhilippe Girard, fondateur desTrophées RSE, a décerné leur Coup deCœur à l'association Imagine 84. Sastructure, "Les Jardins de laMéditerranée", dirigée par NicolasCabot et labellisée par le PôleEuropéen Fruits et Légumes, redistri-bue des fruits et légumes dans lescircuits traditionnels (hors calibres…).Présidée par Pierre Bonnefille, elle lesdiffuse gratuitement aux banques ali-mentaires, au Secours Populaire, à laCroix Rouge, aux Restos du Cœur.Cette formule, unique en France,confie le reconditionnement et lalogistique à du personnel en inser-tion. Elle emploie 5 permanents et 14personnes en contrats aidés qui béné-ficient d'un suivi socio-professionnel.

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DE RUDDER

D'autres entreprises, non moins méri-tantes, participaient à cette grandefête de la responsabilité sociale.L'imprimerie De Rudder en Courtinesur Avignon, qui emploie 20 person-nes, fut un des précurseurs dans l'ob-tention du label Imprim’Vert en 2006.Certifiée Iso 14 001 (environnement)en mai 2009, elle œuvre pour l'utili-sation d’encres offset végétales, opti-mise la gestion de ses déchets, l'utili-sation de l'eau, valorise les plastiques,le bois, le papier et l'aluminium, pro-meut des papiers environnementauxauprès de ses clients, forme etimplique son personnel aux risques depollution et nuisances.

RAYNAL & ROQUELAURE

Enfin Raynal & Roquelaure concou-rait à cette 2e édition pour son site deCamaret-sur-Aygues. Dirigée par

Résultat : 59% des personnes accom-pagnées trouvent une issue positive àl’issue de leur contrat aux Jardins dela Méditerranée.

NOVERGIE

Autre candidat, le pôle de ValorisationEnergie-Matière de Novergie, situé àVedène : sur 9 hectares, ce site inci-nère 199 000 tonnes de déchetsménagers et trie 15 000 tonnes par ande matériaux de l'aire avignonnaiseavec 90 salariés. Il transforme l’éner-gie issue de l’incinération en électrici-té(l’équivalent de 56 000 foyers éclai-rés), valorise 25% des ordures trans-formées en mâchefers, résidus utilisésdans les travaux publics comme rem-blai de tranchée ou sous-couche dechaussée. Son centre de tri emploie24 personnes en contrat d’insertion,leur assure un suivi socio-profession-nel qui permet d'atteindre un taux desortie positive de 65%.

Marc Unterstock, l'ancienne usineBuitoni intervient sur plusieurspoints. Social, tout d'abord où 53%des 205 salariés ont plus de 50 ans.Ce site de production, qui a lancé lesproduits Zapetti, a mis en place unplan senior et un système de tutoratpour assurer la transmission dessavoir-faire. Ensuite, cette unité spé-cialisée dans les plats cuisinés italiens,utilise du métal 100% recyclable pourses boîtes de conserve, et suit un pro-gramme d'accompagnement par éta-pes vers la certification Iso 14 001(environnement). Enfin, cette unitédu groupe aveyronnais qui engloutit5 000 tonnes de concentré de toma-tes par an, privilégie les fournisseurslocaux, les achats responsables, leslégumes de saison et audite ses four-nisseurs.

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Pour Sébastien Giorgis, architectepaysagiste avignonnais, récemmentprimé pour le Jardin romain deCaumont, et Président du groupe deréflexion méditerranéen Volubilis, dessolutions existent pour traiter l'entréede nos villes. "Mais avant tout, rappe-lons que ces constructions peu har-monieuses qui marquent l'accès denos cités ne sont que la conséquencede notre mode d'urbanisation depuis50 ans, explique-t-il. Lors de ce

demi-siècle, l'accueil de nouveauxhabitants a demandé 5 à 10 fois plusde place que dans les millénaires pré-cédents. En dehors des centres histo-riques, nous avons construit par mor-ceaux, sans plan d'urbanisme, sansréflexion, des quartiers hétéroclites.Dans cette anarchie, les commerces sesont accaparés les pénétrantes routiè-res pour être vus des automobilistes.Nous les appelons nos entrées de villedepuis les années 70 alors qu'elles nesont qu'une composante de cet étale-ment urbain bâti au gré des besoinssuccessifs".

RÉPARER

"Cette absence de réflexion coûtecher aujourd'hui, reprend SébastienGiorgis. Les touristes ne veulent plusrester dans nos villes enlaidies parleurs entrées alors que notre écono-

mie est essentiellement résidentielle.Réparer les erreurs du passé nécessitede revenir ensuite sur les réseaux(routes, trottoirs, espaces verts,égouts...). La solution, investir dès ledépart dans la conception pour per-mettre l'esthétique et le faible coût degestion dans le temps". Quant auxsites déjà réalisés, Sébastien Giorgispréconise des solutions déjà utiliséescomme à Amiens notamment. "Cetteville a transformé sa pénétrante enboulevard arboré comme nous lesconcevions au XIXe siècle. La routeest flanquée de part et d'autre dedeux allées d'arbres et de contre-allées qui cachent l'appareil commer-cial. Mais ce n'est pas en accumulantdes études paysagères que l'onobtient un tel résultat. La mairie doits'engager dans un long travail deconcertation avec tous les propriétai-res et les commerçants pour que cha-

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Nous avons construitpar morceaux, sans

plan d'urbanisme, sansréflexion, des quartiers

hétéroclites.

URBANISME

IL FAUT SAUVER NOS ENTRÉES DE VILLE Que nos entrées de ville sont laides avec leurs surfaces commerciales et leurs pan-neaux publicitaires plantés anarchiquement au bord des routes ! Pour éviter dedénaturer le Vaucluse, des solutions existent. Carpentras les applique sur sa futurerocade.

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moitié occupés par des commercesinexistants en centre ville (sports,équipement de la maison, restaurant,loisirs, drive...) pour faire barrage àAvignon-Nord, et pour moitié par deslogements et des services".

CONCERTER

En janvier, la municipalité a voté unedélibération pour encadrer l'affichageet les enseignes. "Notre ville est moinsaffectée que d'autres par le phénomè-ne. D'après une étude que nous avonsdemandée au cabinet Marsond'Avignon, la mise en place de laTPLE qui remplace la taxe sur lapublicité, devrait affecter lourdementles entreprises locales. Pour éviter deles pénaliser, nous lançons une largeconcertation avec les annonceurs etles afficheurs pour qu'ensemble noustrouvions des solutions pour assurerune publicité moins agressive. Noustravaillons en collaboration avec leCAUE (Conseil en Architecture,Urbanisme et Environnement qui

cun trouve son intérêt dans un projetcollectif et esthétique. Une fois lesplans de la réhabilitation établis, auxpropriétaires et aux élus locaux detrouver une clé de répartition d'unfinancement gagnant-gagnant".

DEVANCER

Carpentras prépare le développementde la zone des Croisières sur le bar-reau de la rocade construit par leConseil général entre le rond-point del'Amitié et l'avenue Kennedy avec uneinauguration prévue pour la fin del'année. Au sud de la voie nouvelle,nous sommes à Monteux. Au nord, àCarpentras. "Pour éviter la réalisationd'un nouvel axe peu harmonieux,nous avons sensibilisé tous les pro-priétaires sur l'intérêt de vendre leurterrain à un seul promoteur plutôtque de se lancer chacun dans decoûteux travaux de voirie, expliqueFrancis Adolphe, son maire. Le pro-moteur a acquis aujourd'hui près de95% des 20 hectares qui seront pour

dépend du Conseil général). Grâce àcette concertation, nous éviterons depénaliser 60% des annonceurs touten rendant moins agressif l'affichagepublicitaire". La taxe devrait s'appli-quer d'ici deux ans, uniquement surles publicités de plus de 12 m˙.

CONSULTATION GOUVERNEMENTALE

Le Ministère de l'Ecologie a lancé,pour sa part, une consultationpublique sur internet sur son projetde décret portant sur la modificationde la réglementation de l’affichagepublicitaire et la réduction de cettepollution visuelle. C'est une premièredans la web-démocratie. L'affichageest aujourd'hui un vrai sujet nationalde société.

h t t p : / / w w w. d e v e l o p p e m e n t -durable.gouv.fr/La-reforme-de-l-affi-chage.htm

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le nom de L’Arbre Vert, élaborée àpartir d’un concept de chimieverte"poursuit le PDG. Toute la différence est là ! Les pro-duits verts arrivés sur le marché en1990 ne sont pas très efficaces et sur-tout 40% plus chers que les produitsnormaux. Beaucoup d’auto-procla-mations et peu de résultats, pas oupeu de communication, pas deconsommateurs, "tous les ingrédientspour que ça ne marche pas !"En 2000, ça démarre ! La sociétéNovamex trouve des matières végéta-les en quantités industrielles, s’apprê-te, avec ses chercheurs, à fabriquerdes produits en adéquation avec lesréférences imposées par Ecolabel :d’origine végétale, hypoallergéniques,sans éther et sans phosphates, nontestés sur les animaux et fabriqués enFrance.

L’histoire de L’Arbre Vert commenceen 1986 en région parisienne, dans leVal de Marne, où Michel Leuthy estPrésident Directeur Général de laSociété Novamex, spécialisée dans ladistribution de produits chimiquespour les industries. En 1998, il veut se diversifier "Je necroyais plus dans ce négoce-là. Jevoulais atteindre le grand public"pré-cise Michel Leuthy. Il se lance alorsdans les produits de jardin. Fin 2000,fort de sa nouvelle expérience, cet ex-chimiste d’une filiale de la Lyonnaisedes Eaux, rachète à la barre du tribu-nal une société de produits d’entre-tien implantée sur un site industrielde Saint-Benoît, dans la Vienne."Nous avons sauvé 60 emplois et uneactivité industrielle qui serait tombéeen friche. Dans la corbeille de lamariée se niche une marque portant

L’ARBRE VERT S’IMPLANTE DANS LES LINÉAIRES

Pour gagner l’estime des supers et deshypers, Novamex se positionne sur lesprix du marché. "Nous avons démarréavec les produits vaisselle et avonsbataillé pour prouver que nous n’é-tions pas plus chers que les marquesleaders, tout en proposant une vérita-ble caution verte : biodégradabilité,réduction de la toxicité sur les orga-nismes aquatiques, emballages 100%recyclables, réduction du poids et duvolume d’emballage." En 2003, L’Arbre Vert fait ses pre-miers pas dans les linéaires. En 2005-2006, il élargit la gamme avec lacréation de nouveaux produits : lessi-ve, gel WC, spray vitre, nettoyant solet salle de bain, gel douche… Leconcept écologique et économique

SUCCESS STORYDYNAMIQUES PAGE 12

NOVAMEX

Pour un monde plus vertPorteurs de l’Ecolabel qui prend en compte l’ensemble du cycle du produit et certifiequ’il a le moindre impact sur l’environnement, les lessives, shampoings, crèmeslavantes et autres nettoyants de surface signés "L’Arbre vert" ont gagné la confiancedes consommateurs. Aujourd’hui, 4 300 supermarchés et hypermarchés français lesplacent en tête de gondole et le développement à l’export connaît une croissanceexponentielle.

Michel Leuthy

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est fort : les produits sont concentrés"l’Arbre Vert milite en faveur de laréduction de la dose d’utilisation,c’est le fer de lance de la marque", lesystème de recharge est mis en place,les prix comparables à ceux desmarques leaders. En 2007, récompen-se suprême, la plupart des produits del’Arbre Vert - savon, shampoing, geldouche et crème lavante – obtiennentl’Ecolabel européen. "C’est une bellecarte… nous avions travaillé deux ansdans cette optique."

UNE CROISSANCE EXPONENTIELLE

Aujourd’hui, la SA Novamex réaliseun chiffre d’affaires de 23 millionsd’euros (un CA multiplié par 15 en 7ans) sous le seul label Arbre Vert quiest devenu, grâce à l’assurance d’effi-cacité, de biodégradabilité, d’écotoxicité, de recyclabilité d’emballage,de maîtrise de la production jusqu’aurejet ultime qu’il offre, une référencequi capte 10,7% d’acheteurs de pro-

duits d’entretien bio. La politique adoptée par la SociétéNovamex n’est pas étrangère à cetteréussite. Quelques 5% du chiffre d’af-faires sont investis dans la communi-cation, en majorité en publicité TV etsponsoring d’émissions. Une vastecampagne a été lancée de février àmai 2010, des insertions publicitairesont été achetées dans les magazinesféminins (Prima, Femme actuelle,Modes et travaux…), des partenariatsavec la Fédération Française de Judo,Les 2 vaches du fermier bio et laFondation Maud Fontenoy ont étéconsolidés pour sensibiliser petits etgrands à la sauvegarde des océans età la protection du littoral : tournéesdes plages, sorties en mer, opérationsde nettoyage des emballages aban-donnés sur le sable ou dans l’eau demer (640 000 tonnes d’emballagesplastiques sont déversées chaqueannées dans les mers du Globe). "L’Arbre Vert fait la promotion desrecharges de bidons. Si tout le mondeutilisait les recharges de lessive

concentrée, cela permettrait une éco-nomie de 9 000 tonnes d’emballageset de 6 300 camions sur les routes paran. C’est une démarche éco-respon-sable prônée par le Grenelle del’Environnement avec, pour objectif,une réduction de 25 kg par habitantd’ici à 2012" estime Michel Leuthy.

NovamexLe Moulin Saint-PierreBP 20154 84304 Cavaillon Cedex Tél. 04 90 78 82 82www.novamex.fr

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À SUIVREDYNAMIQUES PAGE 14

Laurent Remy

Dans son immense siègesocial ultra contemporainde la zone d’activités de laGrange blanche àCourthézon, la société5sept Etiquette n’en finitpas de mûrir des projets

innovants lesquels, au fur et à mesurede leur concrétisation et de leur miseen place, lui permettent de gagner laconfiance et la fidélité de ses clients."Nous touchons quatre grands sec-teurs : l’agroalimentaire, la cosmé-tique, les vins et spiritueux et l’indus-trie. La demande est variée et notreréponse doit être adaptée aux exigen-ces : la qualité (rendu des couleurs,finition), la reproductibilité, les délaisde fabrication et les coûts" avancePatrick Wack, PDG de la société. Pour libérer le prescripteur de la ges-tion de ses commandes et le rassurersur leur traitement, il s’est doté d’unoutil d’automatisation des flux deproduction sur le standard JDF. Cesystème combine plusieurs logiciels(système d’information et outil PAO)en les faisant fonctionner comme un

seul. "Concrètement, dans une indus-trie où il y a beaucoup de comman-des, ce système permet de se substi-tuer à la mémoire d’un imprimeurartisanal". C’est pour la mise en placede cette passerelle informatique quela société a reçu l’Award 2009 de l’in-novation. En plus de ce système,5sept étiquette propose trois servicesà ses clients : la possibilité de visuali-ser son projet finalisé en 3D sur sonordinateur, une plateforme d’échangeautour du fichier graphique, le 5septserver, lequel permet au client ou àson agence de création de bénéficierdes conseils de 5sept étiquette et degagner du temps sur des projets com-plexes. Et enfin un site internet 5septorder qui autorise le client, en un clic,de suivre en direct l’évolution de sacommande et sa livraison.

DES ÉTIQUETTES ÉCO-RESPECTUEUSES

La société vauclusienne est la premiè-re à fournir des étiquettes adhésives,certifiées FSC, PEFC - deux labels qui

5SEPT ETIQUETTE COURTHÉZON

Moins de temps, moins d’eau, moins de papier,moins de solvants et, au final, des coûts de pro-duction moins importants. La société 5septEtiquette a trouvé des solutions éco-innovantespour imprimer des étiquettes adhésives. Elle aété nommée au Prix Entreprise etEnvironnement par le Ministère de l’Ecologie etdu Développement Durable et l’Adème, aprèsavoir reçu, en 2009, à Chicago, l’Award de l’inno-vation pour la mise en place de son système degestion des flux de production.

Nous avons donc développé

une solution éco-innovante,

la multichromie

Patrick Wack

L’ÉTIQUETTEADHÉSIVE ÉCO-INNOVANTE

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DYNAMIQUES VAUCLUSE 15

Nous avons donc développé une solution éco-innovante, la multichromie

l’engagent sur la traçabilité desmatières - et Imprim’vert qui certifiela sélection des produits utilisés, lestockage des liquides et la gestion desdéchets. L’impression, quant à elle, se fait tra-ditionnellement selon deux tech-niques : en ton direct (recours aupantone, encre spécifique pourchaque teinte) ou en quadrichromie(combinaison des quatre couleurs pri-maires CMJN) qui permet de repro-duire environ 58% des teintes dunuancier Pantone. "Dans l’univers del’étiquette, nos clients sont très exi-geants sur les teintes. Ils veulent destons directs plutôt que de la quadri-chromie, ce qui entraîne un gaspillageinouï des matières premières pourcaler chacune des encres, ainsi qu’uneperte des solvants pour nettoyerchaque encrier. Nous avons doncdéveloppé une solution éco-innovan-te, la multichromie. Sur une machineoffset waterless à encrage court, nousutilisons 7 groupes de couleurs, cequi nous permet de reproduire 80%du pantonier et donc d’offrir à nosclients une solution plus qualitativeet surtout plus éco-responsable" pré-cise le directeur de marketing FlorianBiron. Pour autant, cela ne signifiepas qu’il n’y ait aucun contacthumain. Quatre commerciaux sont en

effet responsables des nouveaux pro-jets de clients, et des assistantesordonnancement gèrent les renouvel-lements. Un deviseur établit les pro-positions tarifaires en fonction desconsommations matières réelles ens’appuyant sur le système d’informa-tion de l’entreprise. Enfin, un studiointégré intervient sur les fichiers gra-phiques et font valider les bons tireret bons à graver.

PROJETS 2011

Quelque cinq-cents clients confientla fabrication de leurs étiquettesadhésives, aussi difficiles soient-ellesà réaliser, à la société 5sept Etiquette.Et l’engouement ne devrait pas s’ar-rêter en si bon chemin. Deux nouvel-les machines de flexographie nouvellegénération sont commandées. "Ellesseront connectées directement à

notre service informatique afin que lagestion du flux soit totale, depuis lasoumission du fichier graphique denotre client jusqu’à l’impression enmachine de l’étiquette. Cela diminueencore les risques d’erreurs et garantità notre client que l’étiquette qu’ilrecevra sera bien conforme au BATqu’il a validé.". Montant de l’investis-sement : près de deux millions d’eu-ros, consacrés à la fois à la croissancede l’entreprise et à la sauvegarde de laplanète.

5sept EtiquetteSA au capital de 2 286 736 euros Siège social : 2 500 m² sur la zoneartisanale de Courthézon52 employés

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Rien ne va plus pour ce chef de servi-ce depuis qu'une vague de jeunesrecrues est entrée dans l'entreprise. Ilest choqué car les garçons n'ontjamais vu une cravate de leur viemême quand ils vont chez les clients :l'un arbore fièrement tatouages etpercings, un autre arrive toujours enretard le lundi et est invisible le ven-dredi soir, une autre ne travaille plusdepuis sa rupture amoureuse. La plu-part surfent sur Facebook et le webpendant leurs heures de travail ! Pire,ils réclament le même niveau de salai-re que leur chef de service pourtantriche de plusieurs années d'expérien-ce ! Pour Christine Béraud du CabinetQuadra Conseil à Pierrelatte, le mes-sage est clair : "Notre jeunesse estmal élevée. Elle se moque de l'autori-té et n'a aucune espèce de respectpour les anciens. Nos enfants d'au-jourd'hui ne se lèvent pas quand unvieillard entre dans une pièce. Ilsrépondent à leurs parents et bavar-dent au lieu de travailler. Ils sont toutsimplement mauvais." Que l'on serassure. "La citation n'est pas de moi,elle est de Socrate". Mais plutôt que

RESSOURCES HUMAINES

Comment manager la génération Y ?

de stigmatiser la génération montan-te comme c'est le cas depuis 2 500ans, mieux vaut la comprendre."Nous avons affaire à la génération Y,celle qui est née avec une souris dansla main. Elle n'a pas les mêmes repè-res ni attentes que les générationsprécédentes", rassure ChristineBéraud.

D'AUTRES RÉFÉRENCES FAMILIALES

Pour la connaître, il faut comprendred'où elle vient. Avant elle, il y a eu lagénération du baby boom (1945-1965), convaincue par le progrès,confiante dans l'avenir, son plan decarrière, sa réussite sociale, fière d'ac-cumuler des biens matériels et detransmettre son patrimoine immobi-lier à ses enfants. Elle a précédé lagénération X (1965-1980), la sacri-fiée. Cette génération "no future" aconnu le choc pétrolier, le chômage,Tchernobyl et n'a eu de cesse dechercher un emploi stable et leconserver dans une entreprise protec-trice où l'on est reconnu par ses col-lègues et sa hiérarchie. Puis arrivecette génération Y. Elle a passé unebonne partie de sa vie devant l'ordi-nateur sur les jeux de rôle, le web eten tribu sur les réseaux sociaux. Sesparents stressés par leur travail n'onteu de cesse de lui dire "dépêche toi !".Absents de 7 heures 30 à 18 heures30, ils se sentent coupables de ne pass'occuper de leurs enfants, ils ontcompensé par de très beaux cadeaux.Ces parents post-Dolto ont très sou-vent fait participer leurs enfants auxdécisions familiales : "Où allons-nousen vacances ? Comment veux-tuaménager ta chambre ?". Cette géné-ration a vu aussi ses parents se don-ner à fond dans le travail sans échap-per pour autant au licenciement etvécu, pour beaucoup, leur divorce etles familles recomposées parfoiséphémères.

RELATIONS GAGNANT-GAGNANT

"Nous comprenons mieux pourquoiils arrivent dans le monde du travailavec d'autres références", reprendChristine Béraud, invitée lors d'un

HORIZONDYNAMIQUES PAGE 16

Née entre 1980 et 1996,cette nouvelle générationarrive sur le marché dutravail. Ayant toujoursvécu avec une souris dansla main et le web commeunivers, elle utilise descodes sociaux bien diffé-rents de ceux des généra-tions précédentes. Pourles managers qui ontappris à bien la connaître,elle peut apporter denombreuses opportuni-tés. Mais aujourd'hui,recruteurs et managersdoivent faire un effort d'a-daptation aussi importantque le recruté. La gestiondes ressources humaineschange de siècle.

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MANAGER DIFFÉREMMENT

Pour les fidéliser, il faut leur proposerdes formations continues. Pour lesmotiver, leur donner des challengespar des missions courtes légèrementau dessus de leurs compétences ». Elleremarque également qu'ils ont unenotion du temps plus élastique. Grâceau net, ils peuvent reprendre un dos-sier de travail à la maison et releverleurs mails professionnels alors qu'ilstchattent pendant leur travail avecleurs amis. «N'hésitez pas à donnerune journée off si la personne n'estpas dans son assiette », assure-t-elle.Ils ne totalisent pas plus de jours decongés maladie que leurs anciens,mais les prennent au gré de leurshumeurs quand un "génération X"tombera malade longuement quand ilaura tout donné. Le fait d'accéder aumonde entier d'un clic de souris leurpermet de trouver et de recouperénormément d'informations et defaire plusieurs choses à la fois "au

Café de l'entrepreneur organisé parla CCI. Elle souligne qu'ils viventdans l'immédiateté, ne croient pas enl'avenir. Lors d'un recrutement, ils necherchent pas à intégrer une structu-re protectrice mais veulent conclureun contrat gagnant-gagnant avecleur interlocuteur. "Je suis capabled'effectuer toutes ces tâches et jeveux tant par mois", s'entendentdire, parfois étonnés, les recruteurs.Cette génération comprend difficile-ment qu'une personne plus âgée etplus ancienne dans l'entreprisegagne plus pour les mêmes compé-tences. Elle est prête à zapper d'uneentreprise à l'autre si elle trouvemieux ailleurs. "Cette génération Yest très attirée par le développementpersonnel, reprend Christine Béraud.Elle sait que sa valeur repose sur sescompétences et son adaptabilité. Ellea intégré le fait qu'elle fera plusieursmétiers dans sa vie. Le "Y", ne vient-il pas de "why" en sms chez lesanglo-saxons car ils sont toujours entrain de demander "pourquoi ?".

détriment parfois de la concentration.D'où l'intérêt de leur confier des mis-sions courtes. Par contre, ils fonction-nent en réseau, en tribu et pas du toutdans une hiérarchie pyramidale, re-prend Christine Béraud. Ils demandentà leur manager d'organiser ce systèmed'intelligence collective et surtout del'animer, c'est à dire de lui donner uneâme et du sens à la tribu". Ces sou-vent sans-famille-fixe demandent ausupérieur hiérarchique d'être le paterfamilias et le visionnaire de l'entrepri-se qui les guide dans leur progressionindividuelle. Le management a bienévolué.

d'Adeline PicaultMise en scène : Serge Barbuscia

AvecEmmanuelle Brunschwig - La mère

Pauline Jambet - Lyly, la filleEugénio Romano - Contrebasse solo

Création Festival 2011

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Théâtre du Balcon - Cie Serge Barbuscia - Scène d'Avignon - 38 rue Guillaume Puy - Avignon - Tél. 04 90 85 00 80

Elle est prête à zapper d'une entreprise à l'autre si elle trouve mieux ailleurs

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ACCESSIBILITÉ DU VAUCLUSE

COMMENT MIEUX SE DÉPLACER POURMIEUX VIVRE

DOSSIERDYNAMIQUES PAGE 18

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Pour lutter contre la congestion de sontrafic routier, le Vaucluse connaît unenouvelle phase d'investissements.Développement de nouvelles rocades,réouverture de voies ferrées aux voya-geurs, redéploiement de lignes de bus,investissements portuaires, projets dedéveloppement du trafic multimodal etcréation d'un transport en commun ensite propre. Ces choix sont-ils toujoursles bons ?

DOSSIERDYNAMIQUES PAGE 19

Circuler dans le Vaucluse devientchaque jour un peu plus difficile.Pour débloquer les dossiers, mobili-sation générale à la CCI. Pas plustard que janvier dernier, FrançoisMariani, le Président de la Chambrede Commerce,a c c u e i l l a i tThierry Mariani,Secrétaire d'Etataux Transports.L'ancien députéde Vaucluse s'en-gageait à faireavancer sept dos-siers d'aménage-ment importants.

7 CHANTIERSDU MINISTRE

Dès le 28 janvier, le ministre présen-tait une solution de financementpour la LEO, la Liaison routière Est-Ouest d'Avignon en panne. Pourparvenir à ses fins, l'Etat porte soninvestissement dans le projet de 27,5% à 33 % pour permettre de relancerle chantier, notamment par l'achat

du foncier avant l'échéance de ladéclaration d'utilité publique quitombe en 2013. Ensuite, il affirmeque la préférence de l'État va vers unfinancement en direct par la puis-sance publique. Il exclut une solu-

tion à péagequi coûterait2,10 € parpassage àl ' u s a g e r .Tout commeun partena-riat public-privé, avecun loyerpayé auxb a n q u e spendant 28

ans qui reviendrait à 2,5 fois le prixdu chantier. Sur l'A 7, le ministresouhaite débloquer le projet de réali-sation de l'échangeur Orange-Nord,sur Piolenc (14 M€ pour 2014). Ilsouhaite exhumer le dossier de ladéviation d'Orange, rappelle sonsoutien à la réouverture de la voieferrée Avignon-Carpentras aux voya-geurs, soutient l'investissement de

Vers un financementen direct par la

puissancepublique

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Sur Cheval Blanc en pays Cavare, leConseil Général prévoit 92 M€ pourla réalisation d'une déviation en 2 x1 voie, 142 M€ pour une éventuelle2 x 2 voies. Pour fluidifier la circula-tion au Sud du Luberon, il reste àréaliser le tronçon entre Cadenet etPertuis sur la RD 973. A ce jour, leConseil Général n'en est qu'aux esti-mations financières.

NOUVELLE BATAILLE DU RAIL

En février, la Région, compétentepour les transports, a précisé lecalendrier de la réouverture de laligne ferrée Avignon-Carpentras auxvoyageurs (prévue pour fin 2014) etsa connexion à Avignon-TGV parune virgule ferroviaire sur le tronçonAvignon-Arles. Elle prévoit près de6 000 voyageurs entre Avignon TGVet Carpentras. Pour la CCI, la fré-quentation pourrait être encoremeilleure si une halte ferroviaireétait aménagée sur le grand pôled’Avignon-Nord entre la zone indus-trielle, proche du port du Pontet etla zone commerciale. Bien irriguéepar des bus en site propre, c’est-à-

l'État sur le tram avignonnais et tra-vaille avec la CCI sur la ligne aérien-ne Avignon-Orly (voir page 28). Ilétudie le développement de l'irriga-tion avec les eaux du Rhône. Enfin,il lance avec VNF (Voies navigablesde France) et la CCI, une étude dedéveloppement du fluvial tant pourla plaisance que pour les marchandi-ses avec le projet de terminal surCourtine.

ROCADES EN COURS

Le Conseil général, toujours confron-té à des difficultés budgétaires, pour-suit sa politique pour lutter contreles bouchons. Sur la déviation deCarpentras, ses efforts se focalisentdésormais au sud, sur le tronçon desCroisières, entre l'arrivée de la voieexpress d'Avignon (RD 942) et lazone de Carpensud, dont les travauxseront terminés en fin d’année 2011et au Nord, entre l’arrivée de la voieexpress et la route de Velleron (RD49), dont les travaux devraient se ter-miner en 2013. Investissement : 12,5M€ avec le soutien des autres collec-tivités locales.

la ligne ferréeAvignon

Carpentras prévoit près de

6 000 voyageurs

DOSSIERDYNAMIQUES PAGE 20

L'entreprise Castelain

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dire disposant d’une voie réservée, lahalte pourrait soulager le réseauroutier saturé. Les encombrementsrisquent à terme de pénaliser écono-miquement la première zone d’em-plois de Vaucluse, et qui gênent déjàses 8000 salariés. Or, cette halte pré-vue initialement dans le projet etestimée à 5 M€, ne sera pas réaliséeen 2014.De son côté, l'Etat souhaite profiterdes investissements qui seront faitssur la ligne Avignon-Carpentras(suppression de passages à niveau,doublement des sillons…) pour lan-cer une dynamique sur le fret enpartenariat avec RFF et la SNCF. LaCCI s’est alors proposée de réaliserune enquête auprès d’un panel d’en-treprises potentiellement intéresséespar de nouvelles capacités ferroviai-res du fait des travaux et des possi-bles rénovations d’embranchementsferrés privés connectés à la ligne.

UN TRAMWAY EN 2016 MAIS…

Forts de la 1ère phase de concerta-tion de juin 2010 et des éclairagesapportés par les études qui ont étélancées en 2009, les élus du GrandAvignon ont choisi le 27 septembre2010 à l’unanimité de s’engager surun projet de tramway sur fer adaptéà la taille de l’agglomération. Le pro-jet global de tramway del’Agglomération s’inscrit dans la poli-tique générale de déplacement etd’aménagement du territoire duGrand Avignon et de son bassin devie. En février, l'État s'est positionnésur le financement d’un tramwaypour le Grand Avignon, en apportant29,85 M€ sur les 250 M€ estiméspour l’investissement total. Cettereconnaissance de l'Etat démontrel'intérêt et la qualité du projet detramway du Grand Avignon. LaCommunauté d'agglomération sou-haite réaliser un réseau de tramwaycourt d'une capacité de 140 voya-geurs. Il desservirait toutes les 5 minentre 12 et 15 kilomètres et devraitêtre constitué de 2 lignes entre lecentre du Pontet et Villeneuve-lès-Avignon ainsi qu’entre Avignon cen-tre-ville et Avignon Sud. La subven-

tion sera confirmée dans un délai de18 mois sous réserve de présenter uncalendrier démontrant le démarragedes travaux avant la fin 2013. LeGrand Avignon mise sur 20 M€ desubventions supplémentaires en pro-venance du Département, de laRégion et de l'Europe.Conformément à ce qui a été annon-cé, les élus du Grand Avignon vontengager d’ici l’été une seconde phasede concertation qui a pour principalobjectif de débattre sur le tracé et sesvariantes.

TRANSPORTS EN SITE PROPRE

La construction d’un transport encommun en site propre (TCSP),c’est-à-dire une voie entièrementdédiée à un transport en communpour éviter les bouchons et gagneren vitesse et fréquence, fait l’unani-mité des acteurs locaux, tant il estnécessaire de construire une offrealternative à la voiture individuelleen partageant la voirie. Les villes quise sont engagées dans cette démar-che ont eu de bons résultats. Enrevanche, d’autres TCSP que le tram-way existent comme le bus à hautniveau de service (BHNS), un bus trèsgrande capacité avec des servicess’approchant de ceux du tramway.

HAUT NIVEAU DE SERVICE

Pour le Grand Avignon, le coût à longterme du tram serait de 8 % supérieurà celui d'un BHNS. Pour un bus, oncompte sur une durée de vie de 15ans quand une rame de tram attend40 ans pour son renouvellement.Autre avantage pour le tram, il peut,à terme, utiliser les rails du train, cequi permettrait de mieux desservir lesvilles alentours où passent des lignesde train, à moindre coût puisque leréseau de rails existe déjà.

LE RÉVEIL DU RHÔNE

Sur le fluvial, Thierry Mariani annon-ce vouloir soutenir un projet dedéveloppement porté par la CCI. Alui seul, le port du Pontet, avec ses280 000 tonnes de fret par voie flu-

viale, enlève 50 camions par jour auxroutes vauclusiennes. Et ce n'est pasfini. Après une hausse de 28 % deson trafic en 2010, il compte encorese développer, bien qu'il ne puisseaccueillir des conteneurs en raisondu pont de la Sernam en Courtine etdu faible tirant d’eau du bras mortdu Rhône. Cet équipement, géré parla CCI de Vaucluse, investira à tra-vers les financements du contrat deprojet Etat/Région 5,716 M€ sur les3 prochaines années. Au program-me : rénovation du quai, achat dedeux grues, de deux trémies, dematériel de manutention et la cons-truction d'un bâtiment de stockagede 1 000 m˙. Les 3 autres immeublesqui totalisent 2 800 m˙, affichentcomplet. A cela s'ajoute le réaména-

Le port du Pontet, avec ses 280 000 tonnes de fret par voie fluviale,enlève 50 camions parjour aux routes vauclusiennes

DOSSIERDYNAMIQUES VAUCLUSE 21

Page 22: Dynamiques 68

gement de la zone d'activités atte-nante pour favoriser l'accueil d'en-treprises liées à l'agroalimentaire.

DIVERSIFICATION

Le port trouve de nouveaux clients.Si son utilisateur traditionnel,Lafarge Granulats, assure 85% desvolumes, Le Pontet accueille d'autresopérateurs dans le vrac de maté-riaux, mais aussi dans l'expéditionde blé dur de la région et l'arrivagede blé tendre puis bientôt l'envoi decopeaux de bois issus de l'entretiendes forêts méditerranéennes vers lenord. VNF (Voies Navigables deFrance) vient de renouveler, pour 30ans, sa concession à la CCI deVaucluse.

PORT DE COURTINE

De son côté, l'État, par le biais duCETE Méditerranée, a mené uneétude sur la logistique dans l’aireavignonnaise. Elle met en avant l’in-térêt du développement du port deCourtine en lien avec l’importantéquipement de transport combinébimodal (rail-route) de Champfleury.Cet équipement est le deuxième deFrance avec plus de 80 000 wagonslancés chaque année sur le train. Lesite de 1967 est au bord de la satu-ration et pourrait voir son salut parson déplacement sur l’actuel port deCourtine appartenant à laCompagnie National du Rhône. Leport, potentiellement desservi, par laliaison routière Est-Ouest, devien-drait alors trimodal (rail, route, fleu-ve). Il s’agira dès lors de savoir com-ment répondre aussi aux besoins des

plaisanciers et des croisiéristes. Lesdiscussions et les études vont s’en-gager dès cette année, menées par laCCIT, comme le souhaite le ministre.Avignon-Nord en recherche de cohé-rence, mal irrigué par le tramway,souffrant de gros dysfonctionne-ment urbains et d’une saturationautomobile importante, l’avenir éco-nomique de ce grand pôle d’activité,allant du Rhône à Sorgues à l’entréede Vedène, semble lié à uneindispensable reprise en main descollectivités en matière d’urbanismeet de déplacement. Au-delà du tram-way, les chefs d’entreprises de lazone commerciale et industrielleattendent beaucoup du renouvelle-ment de la délégation de servicepublic de la TCRA (opérateur detransport de l’agglomération) pourenfin obtenir de nouveaux serviceset de nouvelles lignes de bus.

URBANISME

Les questions d’urbanisme sont aussiau cœur de leurs préoccupations puis-qu’on peut constater des aménage-ments récents posant déjà des diffi-cultés. Le magasin suédois récemmentimplanté a reçu 850 000 visiteursdepuis son ouverture entre le 25 aoûtet le 31 décembre mais ne dispose pasd'arrêt de bus. Mais surtout, il est des-servi par un nouveau pont réalisé parle Conseil Général, pas plus tard quel'an dernier, qui ne comprend ni pistecyclable, ni voies pour les piétons àl'heure du développement durable !Impossible, non plus, de venir à piedou en vélo de Vedène sans utiliser lepont de la voie express RD 942 (80000 véhicules par jour).

4 janvier 2011, François Mariani reçoit Thierry Marani,Secrétaire d'État aux Transports

Le port, potentiellement

desservipar la liaison

routière Est-Ouest,deviendrait alors

trimodal (rail,route, fleuve)

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LEOPour boucler le projet de la LEO, il manque 180 M€ pour aller duVaucluse au Gard en traversant le Rhône et 165 M€ pour le secondpont sur la Durance entre Bouches-du-Rhône et Vaucluse, deRognonas au rond point de l'Amandier. A cela s'ajoutent 11,7 M€que réclament les entreprises qui ont réalisé le premier tronçonqui aurait coûté 10 % de plus que prévu. Si Paca est d'accord pourpayer ce reliquat, les conseils généraux du 84 et du 13 refusent cesurcoût. Le financement pour un tiers des 345 M€ restant parl'État devrait débloquer la situation espère Thierry Mariani, secré-taire d'Etat aux Transports.

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3 QUESTIONS À FRANÇOIS MARIANIPRÉSIDENT DE LA CCI DE VAUCLUSE

Mieux se déplacer pour mieuxvivre, pourquoi les entreprisessont-elles de plus en plus tour-nées vers ces problématiques ?

C’est d’abord une question qui se poseà tout chef d’entreprise : commentfaire venir mes approvisionnements ?Comment faire sortir les marchandi-ses ? Comment viennent les salariés ?Seront-ils déjà fatigués ou stressésavant même de commencer leur jour-née de travail ? Et pour les commer-çants, comment faire venir les clients ?Dans tous les cas, la disponibilité destransports est un élément important,parfois capital, de la vie de l’entreprise.C’est aussi une obligation légale. Déjàdans le Grenelle de l’Environnement, ilest demandé aux entreprises de sepréoccuper du transport de leurs sala-riés. Et plus particulièrement, pour lesentreprises de plus de 50 salariés, de

Propre pour Avignon, c’est une bonnechose ! Mais desservira-t-il les zonesd’activités ? Répondra-t-il aux besoinsdes entreprises et des commerçants ?Si c’est le cas, je ne pourrai que m’enféliciter. Si la solution retenue ne des-sert pas les entreprises qui sontessentiellement les financeurs du pro-jet, il y aura un problème.

Êtes-vous optimiste sur l’avenir ?

Bien sur ! Il faut parfois répéter de lon-gues années certains messages à l’o-reille de nos élus, mais j’ai l’habitude !Nous continuerons à nous battre surtous les dossiers qui engagent l’aveniréconomique de notre département :l’aérien, le fluvial, le ferroviaire… etjusqu’aux transports urbains etpériurbains.

mettre en œuvre des plans de déplace-ments. La CCI les aide en leur propo-sant de les faire ensemble, ce sont lesPlans de Déplacements Inter-Entreprise : les PDIE. Enfin, c’est unequestion de justice. Ce sont les entre-prises, par le biais d’une taxe assisesur les salaires qui financent les pro-jets de transports. Il est normal qu’el-les aient leur mot à dire !

Qu’attendent les entreprisesdes pouvoirs publics en matiè-re de transports ? Pensez vousqu’elles soient entendues ?

Il faut participer à l’attractivité écono-mique du territoire. Et aussi prendreen compte de manière importante lanécessaire préservation de la planète.Pour le moment on parle beaucoupd’un Transport en Commun en Site

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ligne de bus en site propre transver-sale d’Est en Ouest reliant la SEPR àIkea en passant par la future halteferroviaire à proximité du port duPontet et le péage autoroutier del’A7. Deux pôles d’échanges multi-modaux (voiture, bus, vélos, covoi-turage voire train) pourraient ainsivoir le jour et permettraient de dé-saturer les routes de leurs flux devéhicules. Chacun pourrait accueillirun parking relais (en silo), une gareroutière et, pour l’un d’entre eux, unarrêt de train. Cet équipement inci-terait de nombreux salariés à opterpour des alternatives à leurs voituresparticulières. Encore faut-il prendreà bras le corps la problématiqued’Avignon Nord avec une vraievision de ce territoire…

VOIES RÉSERVÉES

"Pour fluidifier le trafic, d'autres pis-tes de réflexion existent, ajoute Jean-Michel Raoux, gérant des transportséponyme (40 cars, 60 personnes,8 M€ de chiffre d'affaires, + 11% en2010) Président de la zone desBalarucs à Caumont-sur-Durance.Aux Pays-Bas, à la densité urbaine laplus élevée d'Europe, des voies sur lesroutes restent réservées auxtransports en commun et aux voituresavec plusieurs occupants, ce qui dimi-nue le trafic, le tout surveillé parcaméra vidéo. Cette solution coûtebeaucoup moins cher que de cons-truire de nouvelles routes". Il recon-naît que le Conseil général a égale-ment réalisé d'importants efforts pourle développement des transports encommun. Depuis 2008, leDépartement a redéployé tout sonréseau, créé de nouvelles lignes, adap-té ses horaires pendant les périodes devacances, harmonisé une politique deprix incitative, le tout basé sur uneétude sur les usages des passagers.Sept entreprises assurent 5,5 millionsde voyages, à 87% pour des scolaires."A cela s'ajoutent certaines lignesassurées par le Conseil Régional",explique Jean-Michel Raoux.

Aucune passerelle n'est prévue àl’horizon et pendant ce temps descentaines de piétons et de cyclistesrisquent leur vie tous les jours. La CCIde Vaucluse avait pourtant donné unavis négatif dans l’enquête publiquede cet aménagement pour ces mêmesraisons. Ceci n’est qu’un exemple dela nécessité de sensibiliser les éluslocaux à ce grand pôle regroupanttrois communes. Ne serait-il pas judi-cieux de le penser comme un territoi-re à part des autres ?

IRRIGUER AVIGNON NORD

Pour la CCI de Vaucluse, d'autressolutions, moins coûteuses, existent.Si le tram ne dessert pas la zone,alors peut être pourrait-il y avoir une

Chaque entreprise de plus de 250 salariés doitmettre en place un Plan de Déplacement

Entreprise (PDE) pour ses salariés.

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Un PDIE, pourquoi ?Retrouvez

les leçons du Professeur Mobilo sur WTE84.com

(rubrique décalage immédiat)

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LA CCI AIDE LES ENTREPRISES

Pour sa part, la CCI de Vaucluse s'in-vestit dans les problématiques detransport pour éviter l'asphyxie dudépartement. Elle sensibilise etaccompagne, depuis la fin 2009,desentreprises situées dans le périmètredu plan de protection de l'at-mosphère du Vaucluse qui représen-te approximativement les territoiresdes communautés d’agglomérationd’Avignon et Carpentras. Chaqueentreprise de plus de 250 salariésdoit mettre en place un Plan deDéplacement Entreprise (PDE) pourses salariés. Mais peu d'entreprisessituées dans le Vaucluse ont plus de250 salariés et vu les problèmes desaturation des zones d’activités, laCCI a décidé d’engager des plans dedéplacement inter-entreprises. Grâceà une convention entre l'ADEME etla Région, la CCI réalise des pré-dia-gnostics sur les cinq grands pôlescritiques : Avignon Nord, Carpensud,Agroparc, Courtine, Cristole-Castelette, Caumont et le centre-villed’Avignon. Ces pré-diagnostics per-mettent aux chefs d’entreprises detrouver des alternatives concrètes àla voiture individuelle.

CAUMONT-SUR-DURANCE

A Caumont-sur-Durance, la zone desBalarucs qui assiste chaque matin etsoir à un interminable bouchon versAvignon, fait figure de bon élève dela démarche. "Nos entreprisesemploient 200 salariés pour lesquelsnous cherchons des solutions pouraméliorer leur confort dont lestransports font partie, reprend Jean-Michel Raoux. Outre le travail sur lasignalétique, le recrutement, la cons-truction d'un restaurant d'entreprisecommun de 50 couverts, le traite-ment des déchets, nous nous som-mes attaqués au PDIE. Ainsi, nousdisposons d'un site internet pourfaciliter le co-voiturage et nous tra-vaillons avec les collectivités localespour faciliter la circulation au seinde la zone en réalisant des aménage-ments de voirie".

L'EXEMPLE VAUCLUSE LOGEMENT

Vaucluse Logement emploie 290collaborateurs au service de 13 000logements dans 450 résidences sur80 communes au travers de 6 agen-ces, 9 antennes, 40 points d'accueil,de Montélimar à Salon-de-Provence,de Vergèze à Apt. C'est dire si lesdéplacements sont au cœur des pré-occupations. En 2008, l'organismede logement social a recensé 580000 km de trajets liés au travail. Unemobilisation de la direction a permisune baisse de 24000 km parcourusdès l'année suivante. HubertLegeay, Directeur de VaucluseLogement souhaite une diminutionde 50 000 km chaque année pen-dant 3 ans. L'entreprise promeut lesite de co-voiturage "laroueverte.com".Elle a mis en place une flotte devélos et rationalisé la distribution ducourrier. Elle prend à sa charge lamoitié du coût des titres detransport en commun, loue des buspour aller aux réunions, elle étudiele partage de véhicules, l'acquisitiond'utilitaires ou l'appel à une sociétédiscount de transport de personnes àla demande et elle va développer lavidéo-conférence.

TRANSPORTS DOUX

Catherine Légier, Présidente de laCommunauté de Communes du Paysdes Sorgues et des Monts duVaucluse, parie sur la mise en valeurdes bords de Sorgues pour permettreaux piétons, cyclistes, voire cyclomo-toristes, de circuler tant pour les loisirsque pour les trajets domicile-travail.Ce réseau se raccordera au véloroutedu Luberon (Cavaillon-Apt-Céreste) età la Via Venaissia, réservée aux vélosentre Jonquières et Pernes-les-Fontaines. Christian Gros, Présidentdes Sorgues du Comtat saisit l'oppor-tunité de la création de l'écoquartierde 108 hectares de Beaulieu pourrepenser tous les transports doux eten commun de la ville à partir de lagare qui rouvrira aux passagers en2014. Sur Carpentras, la ville travaille

sur une coulée verte qui permettra derelier, en transports doux, plusieursquartiers de la ville à la gare rouverteaux passagers.

INTÉGRER LES INFRASTRUCTU-RES DE TRANSPORT

Sur Courtine, la gare TGV aurait duêtre rattachée dès le départ au terri-toire qu’elle desservait. Cela auraitpeut-être évité son enclavement.Pourquoi ne pas avoir rattaché lagare TGV à la ligne TER ? Pourquoine pas avoir créé un site de bus ensite propre pour désenclaver l’hôpi-tal, la zone d’activités de Courtine etson pôle commercial ? Pourquoi nepas avoir saisi l’opportunité de setourner vers le fleuve ? Toutes cesinterrogations amènent à se poser laquestion de la manière dont onpense le territoire. Espérons que lesprochains réaménagements de lazone de Courtine, développement duPort, de la LEO et de la connexion dela gare TGV aux TER seront anticipéset permettront le désenclavement dela zone en offrant de l’espace pourtous les usages de la ville. Un terri-toire qui respire, c'est un territoirequi vit.

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ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES OBLIGATIONS DES ENTREPRISES RENFORCÉESSouvent passée inaperçue, la loi portant réforme des retraites met en place un cer-tain nombre de mesures destinées à réduire les inégalités professionnelles entre lesfemmes et les hommes. Elle instaure notamment une pénalité financière pour lesentreprises n'ayant pas conclu d'accord relatif à l'égalité professionnelle.

Par Janick ROBERT, Consultant GIP FCIP 06 08 63 64 82

Obligatoire depuis de nombreusesannées dans les entreprises de plus de50 salariés et "support de plan d’ac-tion en matière d’égalité profession-nelle", le Rapport de SituationComparée voit son rôle renforcé autravers des articles 99 et 102 ( lesdécrets en attente ) de la loi portantréforme des retraites.

QUELLES SONT LES NOUVEAUTÉSAPPORTÉES PAR L’ART 99 DE LA LOIPORTANT SUR LA RÉFORME DESRETRAITES ?

Premier élément : à compter du 1erjanvier 2012, les entreprises de plusde 50 salariés devront réaliser leRapport de Situation Comparée etétablir un plan d'action ou signer unaccord d’entreprise destiné à assurer

des décrets ( début avril 2011) lesentreprises devront s’attacher àrecueillir et centraliser l’ensemble desdonnées qui composent le Rapport deSituation Comparée. Elles pourronts’aider dans leur tâche en consultantle site du ministère du travail, del’emploi et de la santé (www.travail-emploi-sante.gouv.fr).

Deuxième conseil : le rapport desituation comparée est composé dedonnées essentiellement quantitati-ves basées sur des moyennes qui netiennent pas compte de la situationde l’entreprise, de ses métiers, sonhistoire, sa culture... Il convient doncau service RH de procéder à une ana-lyse beaucoup plus précise (souventpar postes ou emplois occupés) pourexpliquer et justifier un écart.

Un énorme travail pour les servicesRH des entreprises déjà bien surchar-gés de travail.

l'égalité professionnelle entre lesfemmes et les hommes. La réalisation du Rapport de SituationComparée est donc incontournable,pour identifier les écarts et proposerdes mesures correctives qui vontconstituer le plan d’action. Deuxième élément : une synthèse duplan en faveur de l’égalité profession-nelle F/H correspondant aux objectifset indicateurs fixés par décret devraêtre affichée dans l’entreprise. Troisième élément et non des moin-dres : une pénalité financière. Lasanction de l’absence de plan enfaveur de l’égalité F/H sera de 1% dela masse salariale brute au maximum.Elle sera modulable en fonction desefforts constatés ou des difficultésobjectives particulières rencontrées.

MES CONSEILS

Premier conseil : le plus rapidementpossible et sans attendre la parution

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DIRIGEANTSCOMMENT AUGMENTER LE POUVOIR D’ACHATDE VOS SALARIÉS À MOINDRE COÛT ?Dans un contexte économique difficile où les entreprises peinent à retrouver le che-min de la croissance, où le pouvoir d’achat des salariés stagne ou baisse, il sembledifficile de répondre à cette question. Une réponse semble évidente : il suffit d’aug-menter les salaires. Mais qui dit augmentation de salaires dit irréversibilité de lamesure et surcoût de charges sociales. Pourtant, apporter du pouvoir d’achat à l’en-semble des salariés de l’entreprise est un moyen de motivation, de fidélisation, pro-pre à faciliter le recrutement, à créer du lien social…

Par Corine BoixResponsable Lowcost CE Vaucluse –Tél. : 06 17 32 49 53

S’il est difficile ou coûteux d’aug-menter le revenu consommable dessalariés, inversons le problème ettrouvons le moyen de leur permettrede faire des économies, des écono-mies sur leur consommation couran-te, accessibles du fait de leur apparte-nance à l’entreprise. Pour les salariésdes grandes entreprises, leur comitéd’entreprise leur ouvre cette perspec-tive par l’accès à des tarifs négociésdans de nombreux domaines.

Seulement 2 à 3% des entreprises, depar leur taille, ont l’obligation demettre en place un comité d’entrepri-se. Avoir un comité d’entreprise estdonc un privilège réservé à un trèspetit nombre de salariés. Un réseaud’avantages innovants a été créé pourque les dirigeants des petites entre-prises, les responsables des"petits"comités d’entreprise, les pro-fessions libérales, les associations, lesauto-entrepreneurs, les amicales, lescollectivités locales puissent disposerdu même outil. Le dirigeant peutmaintenant faire adhérer son entre-prise à ce réseau qui répond à l’en-semble des préoccupations décritesci-dessus et qui permet à ses salariésde réaliser des économies importantessur leur consommation. L’adhésionde l’entreprise ouvre aux salariés etaux dirigeants l’accès à :

une carte individuelle qui permet laconnexion à une plateforme d’achatvirtuelle qui regroupe plus de 50 000produits ou services répertoriés parthème (billetterie, maison, voyages,mode,…), à prix réduits

une lettre d’information mensuellequi les informe des nouvelles offres etdes opportunités commerciales dumois

un interlocuteur local qui relaie lesinformations et fait vivre les offrescommerciales locales.

Le coût d’adhésion, très accessible,est fonction du nombre de cartesdéterminé par l’entreprise. La cotisa-tion passe en frais généraux et n’estpas soumise à charges sociales.

Le chef d’entreprise dispose ainsid’un outil souple (aucune gestion desa part, chaque salarié est totalementautonome), qui est un outil d’anima-tion et de dynamisation de ses équi-pes. Parallèlement, l’adhésion del’entreprise lui permet de proposer,sans surcoût, ses productions ou ser-vices à tous les salariés des entrepri-ses adhérentes, au niveau local ounational. L’entreprise augmenteconsidérablement sa visibilité etdispose d’un outil puissant pourdévelopper son chiffre d’affaires.Simultanément, les salariés voient lesoffres de proximité s’étoffer.

PAROLES D'EXPERTDYNAMIQUES PAGE 27

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Si la CCI aide l'hôtellerie et la restau-ration à construire des sites internetperformants, ce n'est pas dû auhasard. Le e-touriste y prépare sesvoyages sur son ordinateur. Mobilepar essence, il se servira de plus enplus de son smartphone comme outilde voyage, à tel point que certainsprofessionnels du secteur prennentune longueur d'avance en préparantla mutation qui s'annonce.Joël de Rosnay, Conseiller de laPrésidente de la Cité des Sciences etde l’Industrie, invité de la conférence"Voyage dans le futur, enjeux et défidu tourisme pour 2020", organisée àSaint-Raphaël en février dernier, sou-ligne que "les voyageurs, les touristesdisposent aujourd'hui de nouveauxoutils pour créer leurs propres voya-ges d'heure en heure (météo, GoogleMaps, Mappy, le web...), partagerleurs expériences (Flickr, You Tube...),personnaliser un séjour pour chaquemembre de la famille et créer dubuzz", explique-t-il. Joël de Rosnay insiste aussi sur l'im-pact de ce qu'il appelle les "applica-tions à réalité augmentée". Chaquepossesseur de smartphone circulantdans une rue verra sur son écrantoute l'offre commerciale et touris-tique enrichie de très nombreusesinformations !

Avec son smartphone, notre e-touris-te va pouvoir scanner des flash codessur une affiche ou un dépliant d'unspectacle, d'un hôtel ou d'un restau-rant. Son PDA lui ouvrira la pageinternet où il accèdera à toute l'infor-mation sur le web. Il peut lire des cri-tiques des blogs puis réserver et payeren ligne. Ensuite, il se connectera àses réseaux sociaux préférés pour par-tager ses émotions avec ses groupesd'amis et poser ses photos et vidéos.Ces groupes peuvent se construire desséjours de manière collaborative enligne.

MARCHÉS DE NICHE ENFIN VISIBLES

Aux professionnels d'envisager lesopportunités de création de nouvellesvaleurs ajoutées et les nouveauxmodèles économiques. Cette révolu-tion peut permettre aux petites entre-prises touristiques de tirer leur épin-gle du jeu et de s'affranchir desgrands réseaux de commercialisationclassiques (agence de voyages, hôtel-lerie, ligne aérienne, location de voi-ture, tour opérateur, publicité clas-sique). Via le web, ces entreprisespeuvent faire valoir leurs spécificitéset leur originalité qui correspondent àune demande forte de la clientèle en

demande de dépaysement, d'authen-ticité et d'éthique. Le net peut êtreune opportunité pour développerl'éco-tourisme avec des sites qui cal-culent l'empreinte carbone. De nou-velles start-ups verront le jour pourfavoriser l'agrégation des services etoffrir des prestations toujours plusdiversifiées et personnalisées. Pour tirer son épingle du jeu, le pro-fessionnel du tourisme doit sans cesseaméliorer ses connaissances tant dansle domaine informatique que sociolo-gique. Elles lui permettent de capterles formidables opportunités appor-tées par ces technologies.

TOURISMEDYNAMIQUES PAGE 29

SMARTPHONE

RÉVOLUTIONNAIREGUIDE DU CLIENTDE DEMAIN Nos PDA (I Phone, Android, Windows Mobile) concen-trent aujourd'hui l'internet mobile, la visiophonie, letéléphone gratuit vers 100 pays, les sites de partage dephotos ou de vidéos, la géolocalisation, le GPS, la possi-bilité d'être utilisés comme audio-guide. Leur objectifphoto lit les flash codes. Ils seront bientôt des outils depaiement mais surtout les guides touristiques interac-tifs du futur proche.

Cette révolutionpeut permettre auxpetites entreprisestouristiques de tirerleur épingle du jeu

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Bien connu du milieu bancaire vau-clusien, Olivier Clapot décide à 50ans de quitter le Crédit Agricole pourmonter son concept de restaurationrapide en Avignon en 2010. Ce n'estpas qu'il s'ennuyait dans son travail."J'avais envie de voir autre chose, deplonger dans l'entreprise à force d'é-tudier des dossiers de financementd'entrepreneurs. Je me suis dit quec'était maintenant ou jamais", assurecet ancien responsable régional desengagements pour les professionnelset les agriculteurs. Ne croyez pas quecelui qui donnait son accord ou sonvéto sur la demande de crédits desentreprises a eu plus de chance queles autres pour obtenir son prêt. "J'aidû, comme tout le monde, passersous les fourches caudines de labanque, remplir des formulaires,convaincre et encore convaincre. La

banque prête difficilement à descréateurs d'entreprise, dans unmétier qui n'est pas le leur et c'étaitmon cas", explique ce cadre sup,pourtant titulaire d'un DESS Banqueet Finances et qui a fait toute sacarrière dans les établissementsfinanciers.

UNE BANQUE DE SANDWICHES FRAIS

Il étudie les différents concepts, lescontrats de franchise et décide finale-ment de se lancer seul. Il reprend lelocal d'une agence immobilière àl'angle de la rue d'Annanelle et de larue Joseph Vernet. Il lance R&M'S Surle Pouce, son propre concept de res-tauration rapide à emporter qualitatifqui cible autant les étudiants que les

Ils étaient cadres supérieurs reconnus. Pourtant, ils ont tout abandonné pour créer leurcommerce de centre ville.

employés de bureau qui veulent man-ger des produits frais. Il élabore, dans

son propre laboratoire, une centainede sandwiches, paninis, salades etsoupes qu'il confectionne avec dupain bio. "Les quatre premiers moisont été difficiles, confesse-t-il. Il m'afallu à la fois concevoir une gamme

COMMERCEDYNAMIQUES PAGE 30

CRÉATION

CES CADRES SUPÉRIEURSQUI CRÉENT LEUR BOÎTE

Je me suis dit que c'était

maintenant ou jamais

Alain ThomasOlivier Clapot

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de produits originale, calculer lesbonnes quantités, obtenir des autori-sations administratives pour élargir lavitrine, faire des choix sur l'achat dematériel professionnel très coûteuxavec des comptes qui restent dans lerouge car il faut acheter une fouled'ustensiles qui ne sont pas amortis-sables". Quand ce n'est pas un desfournisseurs qui fait faillite.Aujourd'hui, Olivier Clapot est serein.Il a essuyé les plâtres, la formulefonctionne. "Je suis sollicité par desétablissements bancaires qui veulentm'embaucher, car j'ai désormais uneexpérience de banquier doublée decelle de chef d'entreprise. Devenirentrepreneur vaut tous les stages deformation. C'est un grand enrichisse-ment personnel".

DE LA COMPTABILITÉ AUX CHOCOLATS

Alain Thomas a attendu 53 ans pourdevenir chef d'entreprise. C'était enoctobre 2009. Jusqu'alors, il gérait

une plateforme de 15 personnes surVitrolles qui traitait de la comptabilitéde l'ensemble des hôtels du groupeAccor (Sofitel, Novotel, Mercure) deToulouse à Nice. "Lors d'une restruc-turation, j'ai eu le choix entre partirsur Paris ou voler de mes propresailes", explique ce directeur adminis-tratif et comptable qui a effectué 30ans chez le géant de l'hôtellerie. Ildécide de rester dans le Sud, bénéficiede l'appui d'un cabinet d'out-place-ment, étudie les différentes formes decommerce et de franchise, notam-ment lors d'un salon à Marseille. Cetamateur de chocolat a un très boncontact avec le franchiseur deChocolat de Neuville, une enseignequi compte 130 points de vente dontla chocolaterie est sur Roanne. Cethabitant de Saint-Rémy-de-Provenceétudie le marché dans un rayon de 50km autour de chez lui pour jeter enfinson dévolu sur une surface disponiblesur la rue piétonne du Vieux Sextieren Avignon. Cet homme de chiffres avite fait son business plan. "Mon butest avant tout de me faire plaisir,

assure-t-il. J'ai voulu être mon proprepatron et commercialiser un produitque j'aime. J'aurais pu opter pour unesolution avec une plus grande renta-bilité à court terme mais il m'auraitfallu aller en galerie marchande, assu-rer des horaires plus larges et recruterdu personnel. Ici, je travaille sur lelong terme avec comme objectif derenouveler mon contrat de franchise

de 7 ans, puis, peut-être, trouver unrepreneur." Alain Thomas passeaujourd'hui ses journées au milieu deses chocolats. C'est beaucoup plusappétissant que des comptes d'ex-ploitation.

Mon but est avant tout de me faire

plaisir

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Page 33: Dynamiques 68

La relocalisation de l'HÔPITALDE BOLLÈNE est à l'étude.L’hôpital local, trop à l’étroit etsitué en zone inondable, projetteun déplacement et un agrandisse-ment de 85 à 117 lits, dont 35 litsde SSR (Soins de suite et deréadaptation), 82 lits d’héberge-ment (avec 10 lits en unitéAlzheimer) plus six places d’ac-cueil de jour. L'opération s'élève à17,5 M€.

LE PÔLE DE COMPÉTITIVITÉCAPENERGIES veut permettreaux entreprises de la filière régio-nale de mutualiser leurs moyenset de se fédérer. Elle veut réunirsur une même plateforme deséquipements de tests couvrantdifférents stades de la chaîne deconstructions photovoltaïques : laconception et la production demodules ainsi que l’installation etl’exploitation de centrales photo-voltaïques. Elle va mettre au servi-ce des industriels une chambre depré-conditionnement UV, unsimulateur solaire, une enceinteclimatique, une étuve debrouillard salin… Le projet est

L’ ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE DES TERRITOIRES

soutenu par une vingtaine d'ac-teurs du solaire de la région. Ilbénéficie du soutient des collecti-vités, notamment en cofinance-ment du Feder (Fonds européende développement régional).

La Direction des Ressourceshumaines du GROUPE AREVA,vient d’inaugurer la maison desMétiers de Tricastin. Située à l’in-térieur même du site nucléaire,elle offre 1 200 m² qui abritent ses14 salariés. Unique au sein dugroupe Areva, elle a pour vocationd’accompagner dans leur déve-loppement professionnel des 2900 salariés du groupe sur le site.L’investissement s’est élevé à1,3 M€.

Initié par le PARC NATURELRÉGIONAL DU LUBERON"Entreprendre durablement enLuberon" a pour objectif d'inciteret d'aider les entreprises présen-tes sur le Parc à intégrer lesenjeux sociaux et environnemen-taux. Le programme d'actionsprévoit, entre autres, des sessionsd'information et de sensibilisation,des modules de formation"Développement durable", desateliers RSE, des accompagne-ments collectifs et individuels. Cedispositif se traduira aussi par unlabel accessible aux signatairesde la Charte. L'ensemble dudispositif sera mis en place aucours du premier semestre 2011.Il et a reçu l'adhésion de la CCIT84, de CMA 84, des comités debassin d'emploi d'Apt, du Payscavare et des Sorgues et de celuidu Sud Luberon, des plates-for-mes Cavare et Sorgues Initiative,Sud Luberon Initiative et LuberonAlbion Initiative.

LA ZONE D'AVIGNON-NORD et sonhypermarché Auchan (285 M€ de chiff-re d'affaires sur 17 900 m²) va voir l'ar-rivée d'un concurrent de poids sur sazone du Pontet. Un ensemble commer-cial alimentaire de 5 400 m² va regrou-per les enseignes complémentairesGrand Frais (fruits et légumes) sur1 860 m², Aldi (hard discount) sur 1360 m² et Bio Store (produits bio) sur1 350 m². Les surfaces restantes serontréparties entre un restaurateur(600 m²), une poissonnerie Toute laMarée (152 m²) et une rôtisserie (80 m²).La livraison des coques commercialessur la zone de la Tour Blanche(Décathlon), derrière Giga, est annon-cée pour l’été 2011 par Delta RetailPark, le promoteur de l'opération. Leloyer est compris entre 120 € et 200 €HT hors charges le mètre carré par an.Commerces de Cushman & Wakefieldassure la commercialisation.

Le promoteur André Recordier, lance lacréation d’un NOUVEAU PARC D’AC-TIVITÉS À MORNAS. Il prévoit l’édifica-tion de trois bâtiments totalisant8 000 m² de surface sur un terrain de55 000 m² situé en bordure d’autorouteà proximité du futur échangeur dePiolenc. Le projet conçu par l’architecteAxel Collot (Vaison-La-Romaine, 84)prévoit la pose de 8 000 m² de toituresphotovoltaïques. Le dossier, qui a reçutoutes les autorisations, est pour l’heu-re suspendu aux décisions qui découle-ront du moratoire institué par le gou-vernement en matière de photovol-taïque. L’investissement global a étéestimé à 20 M€. La création de la nou-velle centrale solaire a été confiée àTenesol, filiale à 50/50 d’EDF énergiesnouvelles et de Total énergie dévelop-pement.

PROXIMITÉDYNAMIQUES PAGE 33

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DU 4 AU 10 AVRILSEMAINE DE L’INDUSTRIELa 1ère édition de la Semaine de l'Industrie a débuté en Vaucluse de façonspectaculaire ! Son objectif : promouvoir les métiers de l’industrie auprès desjeunes ! C’est pourquoi la CCI et l’UIMM84 (Union des Industries et Métiers dela Métallurgie de Vaucluse) ont organisé ensemble une semaine riche en évé-nements : Lancement avec le vernissage d’une expo photo architecturale, affichée surles façades de la CCI, qui porte un nouveau regard sur les industries techno-

logiques. Ensuite, place à lapédagogie avec des visites d’unedouzaine d’entreprises par desclasses de collèges et de lycées,organisées par bassin géogra-phique ; découverte encore lorsd’une journée de rencontre avecdes professeurs et des jeunes enapprentissage au Centre deFormation d’Apprentis del’Industrie (CFAI84). Enfin, la remisedes trophées DestinationEntreprise, a été organisée (voirdétail ci-dessous) pour clôturercette semaine d’actions.

8 AVRILDESTINATION ENTREPRISES14 ENTREPRISES VAUCLUSIENNES LABELLISÉES ! Faire de son entreprise une destination touristique… C’est le choix qui a été fait par quelques entreprises vauclusiennes.Accompagnées par la CCI de Vaucluse, elles se sont engagées dans une démarche de labellisation qui porte sur plusieurs points(accueil, intérêt de la visite, qualité du guidage, satisfaction du visiteur…). Labellisées depuis peu, ces entreprises, venant de secteursd’activité variés (industrie, recherche, agriculture, logistique…), ont reçu leur trophée à l’occasion de la Semaine de l’Industrie.C’est dans le cadre prestigieux de Mathieu Lustrerie que la remise des trophées s’est déroulée. Ont été récompensés : Alcyon(Bollène), André Boyer (Sault), La Balméenne (Beaumes-de-Venise), Château Pesquié (Mormoiron) Chocolaterie Castelain(Châteauneuf-du-Pape), Confiserie du Mont Ventoux (Carpentras), Domaine de la Citadelle (Ménerbes), Mathieu Lustrerie (Gargas),La Miellerie des Butineuses (Saint Saturnin Les Avignon), Moulin Dauphin (Cucuron), Le Musée de la Lavande (Coustellet), Okhra(Roussillon), La Roumanière (Robion), Les Vignerons de Caractère (Vacqueyras).

Plus d’info sur Destination Entreprise : contactez la CCI de Vaucluse au 04 90 14 10 26

De gauche à droite : André Boyer (Sault) Chocolaterie Castelain (Châteauneuf-du-Pape), Mathieu Lustrerie (Gargas) La Roumanière (Robion)

Les élèves de 2nde du Lycée Charles de Gaulle d’Apt visitent l’entreprise Pellenc SA à Pertuis

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MARCHÉSPUBLICS

Toutes les consultationslancées par la CCI deVaucluse concernant desmarchés publics d'unmontant égal ou supé-rieur à 4.000 € HT sontsystématiquementpubliées et librementaccessibles sur notre siteWeb

VAUCLUSE.CCI.FRRUBRIQUE MARCHÉSPUBLICS

WTE84NOUVELLE FORMULE

En 2010, WTE84.com a été créée par la CCI de Vaucluse afin de donner principalement laparole aux entrepreneurs. Et le moins qu’on puisse dire c’est que les entrepreneurs duVaucluse ne manquent ni de talent ni de dynamisme !

Bien sur, au travers des vidéos, plusieurs services de la CCI ont aussi été mis à l'honneur.Vous pouvez désormais retrouver tous ces reportages dans notre nouvelle interface surwte84.comDésormais vous pourrez accéder à chaque vidéo directement, rubrique par rubrique, etensuite choisir de l'envoyer par e-mail à vos contacts, ou bien la partager sur les réseauxsociaux.

N’hésitez pas à vous saisir de ces vidéos et à utiliser les codes de partage !

Et surtout, si vous désirez parler de votre entreprise, c’est très simple, contactez le servicecommunication de la CCI : [email protected]

En 2011, nous avons décidé de poursuivre l’expérience, et d’y ajouter quelques nouvellesrubriques. Plus de proximité, des reportages tournés encore plus près du terrain, une placeplus grande pour le commerce et aussi une surprise très spéciale ! Ca s’appelle "décalageimmédiat" et ça va faire parler ! Allez jeter un coup d’œil sur WTE84.com... vous verrez bien !

LE WHO’S WHO DE LA CCI !

Le 30 mars dernier, lors del’Assemblée Générale de laChambre de Commerce etd’Industrie Régionale dePACA, son Président,Dominique ESTEVE, a pro-posé la nomination de XavierBELLEVILLE au poste deDirecteur Général. Cettenomination a été plébiscitéepar l’ensemble des élus.Depuis le 4 avril, Xavier BEL-LEVILLE occupe donc leposte de Directeur Général àla CCI Régionale de PACA. Àla CCI de Vaucluse, le prési-dent François MARIANI anommé Michel MARIDET,Secrétaire Général depuis 9ans, au poste de DirecteurGénéral, succédant ainsi àXavier BELLEVILLE. RégisLAURENT, ex-DirecteurJuridique assure désormaisla mission de SecrétaireGénéral.

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DÉVELOPPEMENT

1 expert dédié à vos nouveaux projets pendant 6 mois Vous souhaitez concrétiser le projet de développement de votre entreprise ou devotre association… Vous envisagez cette nouvelle mission mais vous n’avez pas lesressources pour embaucher un nouveau collaborateur ? Le dispositif "ActivitésNouvelles & Nouvelles Compétences" est fait pour vous ! Décryptage avec GuylèneDuchemin-Ruspini, chargée de mission RH à la CCI de Vaucluse.

POUR LES PME

Ce dispositif est dédié aux projets dedéveloppement et de structurationdes PME et TPE de moins de 50 sala-riés. ‘’La condition essentielle pour enbénéficier, explique GuylèneDuchemin-Ruspini, est de se lancerdans une nouvelle mission : c’est lecas d’une entreprise qui souhaite sedévelopper à l’international, créer unpôle Recherche et Développement, serestructurer… Cela peut fonctionneraussi avec la mise en place de nou-veaux canaux de commercialisation,comme la création d’un site internet,ou l’animation de réseaux sociaux’’.

UN PROFIL ADÉQUAT

Ce programme vise une doublelogique de soutien aux TPE et unrenforcement des ressources humai-nes grâce à la formation. Cette mis-sion d’analyse et de pilotage du nou-veau projet doit ainsi être confiée àun demandeur d’emploi, qui intègrel’entreprise pendant 6 mois sous lestatut de stagiaire de la formationcontinue. C’est le CNAM(Conservatoire National des Arts etMétiers), organisme spécialisé dans laformation professionnelle supérieurescientifique et technique, qui estchargé d‘identifier le profil recherchéet de proposer un candidat. Celui-cisera rémunéré via un partenariat avecl’Agence de Service et de Paiement(ex-CNASEA) et le Pôle Emploi.

GAGNANT GAGNANT

Pour l’entreprise, c’est la garantied’intégrer une personne ayant descompétences d’analyse et d’encadre-ment, qui sera chargée de piloter lenouveau projet. ‘’Vous bénéficiezainsi de conseils et d’expertise pourune activité que vous n’auriez pas eule temps de mettre en œuvre, reprendGuylène Duchemin-Ruspini. Enfin, cedispositif étant cofinancé par leConseil Régional, le coût restant àvotre charge est de 5 500 € net pour6 mois’’. Le stagiaire bénéficie d’uneexpérience supplémentaire en pilo-tage de projet qu’il peut valoriseravec l’obtention du titre‘’Entrepreneur de petite(s)entreprise(s), délivré par le CNAM.

MÉTHODOLOGIE

Ce dispositif est co-financé par leConseil Régional (5000€) et l’entrepri-se bénéficiaire (5500€). Localement, ilest mis en place d’une part par leCNAM avec qui nous avons signé uneconvention de partenariat et qui gèrel’aspect candidat, et d’autre part, parla CCI de Vaucluse qui gère le voletentreprise : ‘’en effet, nous identifionsles entreprises, les aidons à formaliserleur projet de nouvelle activité, etnous les assistons au montage dudossier que nous présenterons enfin àun comité de validation."

ZOOMDYNAMIQUES PAGE 37

CCI de VaucluseGuylène Duchemin-Ruspini,Chargée de mission RH – Tél. : 0490 14 87 13 –[email protected]

Entre 2003 et décembre 2010, il y aeu 700 projets en France, accompa-gnés pour un taux de création d’acti-vité de 73%

Le coût restant à votre charge est de 5 500 € netpour 6 mois

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Des actifs qui travaillent majoritairement dans le département

Entre 1999 et 2007, en Vaucluse comme en Francemétropolitaine, la part des actifs travaillant sur leurcommune de résidence a diminué. A l’échelle vauclu-sienne, le report impacte uniquement les mobilitésdépartementales alors qu’à l’échelle nationale, il serépartit principalement sur celles départementalesmais aussi extra-départementales. Source : INSEE, RP1999 et 2007 – actifs ayant un emploi

TENDANCESDYNAMIQUES PAGE 38

LES INDICATEURS ÉCONOMIQUES DU VAUCLUSEDéplacements domicile-travail en VaucluseEn 2007, le Vaucluse compte 205 213 actifs ayant un emploi. L’analyse de leurs déplacements entre ledomicile et leur lieu de travail montre que 87% travaillent dans le département et 45% sur leur com-mune de résidence. Ces proportions sont analogues à la moyenne de la France métropolitaine. EnVaucluse, les femmes travaillent proportionnellement plus souvent sur leur commune et départe-ment de résidence que les hommes (+5 pts et +7pts).

ÉVOLUTION DU LIEU DE TRAVAIL DES ACTIFS DE 15 ANS ET PLUS EN VAUCLUSE

DÉPLACEMENTS DOMICILE-TRAVAIL DES ACTIFS ET MODE DE TRANSPORT

LE VAUCLUSE EN CHIFFRES

L’automobile, premier mode de transport utilisé pour lesdéplacements domicile-travail

L’automobile est pour 75% des actifs vauclusiens le mode detransport utilisé pour se rendre de leur domicile à leur lieu de travail.Seulement 12% ont recours aux transports en commun, 3% auxdeux roues et 7% à la marche à pieds. Les modes de déplacementsdoux sont comparativement moins utilisés qu’en France métropoli-taine au profit de l’automobile (+5 points). Source : INSEE, RP 2007 –actifs ayant un emploi

HORS RÉGION

AUTRE DÉPARTEMENT DE LA RÉGION

AUTRE COMMUNE DU DÉPARTEMENT

COMMUNCE DE RÉSIDENCE

205 213 actifs ayant un emploi, 173 038 salariés ayant un emploi,17 lignes de car interurbaines, 4 lignes TER, 15 gares ferroviaires dont 1 gare TGVSources: INSEE (RP 2007) / sites internet CG84 et SNCF

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PLUS D'INFOS SUR ECONOMIE.VAUCLUSE.CCI.FR

MODE DE TRANSPORT

RÉSIDENT DANS UNE COMMUNE RURALE RÉSIDENT DANS UNE COMMUNE URBAINE

TRAVAILLENT SUR LEUR COMMUNE

TRAVAILLENT DANS UNE AUTRE COMMUNE

TRAVAILLENT SUR LEUR COMMUNE

TRAVAILLENT DANS UNE AUTRE COMMUNE

PAS DE TRANSPORTMARCHE À PIEDDEUX ROUESVOITURE, CAMION, FOURGONNETTETRANSPORTS EN COMMUNENSEMBLE

19%16%3%60%3%100%

0%1%2%95%2%100%

8%16%7%67%3%100%

0%1%3%92%4%100%

MODE DE TRANSPORT UTILISÉ PAR LES ACTIFS DES COMMUNES RURALES ET URBAINES

Mobilités rurales et mobilités urbaines

L’automobile est incontestablement le mode de transport le plus utilisé dans l’urbain comme dans le rural. Dans les deux cas, cemode de transport est plus fortement utilisé par les actifs qui travaillent en dehors de leur commune (plus de 90% contre 60 à 67%pour les actifs travaillant sur leur commune). La moins forte utilisation de l’automobile par les actifs qui travaillent sur leur communese fait prioritairement au profit de la marche à pieds. Source : INSEE, RP 2007 – actifs ayant un emploi

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MON JOB À MOI

Même si certainsconseils semblentrelever du plus élé-mentaire bon sens("Equipez-vous desoutils informa-tiques adéquats") ,il ne sont pasn é c e s s a i r emen tsuperflus. Les suiv-re peut éviter d’en-richir prématuré-ment les statis-tiques de mortalitédes jeunes entrepri-

ses. On retrouvera donc ici les fon-damentaux de la comptabilité, de lagestion (avec beau tableau desratios clés) et du marketing, endouze chapitres concis et clairs.

"Se mettre à son compte", par Daniel Porot, Les Guides réussiteL’Entreprise. Express RoulartaEditions - 176 pages- 14 €

LES MÂNESDE COLBERT

Depuis trois siècles,l’Etat joue enFrance un rôleimportant dans lavie économique, etplus particulière-ment dans la stra-tégie, la gouver-nance et la gestiondes grandes entre-prises. Marie Visot,journaliste auFigaro, décrit lesaléas de cette rela-tion et les nou-veaux équilibres auxquels ils abou-tissent. Un autre livre, peut-être,évoquera l’intervention de l’Etatdans la vie des PME et TPE.

« Entreprises : une affaire d’Etat »,par Marie Visot, Eyrolles/Editionsd’organisation, - 130 pages - 14 €

SOUTENIR LEDÉVELOPPEMENTDES ETI ?

Cet ouvrage est consacréaux ETI (entreprises detaille intermédiaire), cesgrosses PME de 250 à5 000 salariés qui man-quent cruellement autissu industriel français mais fontla force de l’Allemagne, où 10 000entreprises relèvent duMittelstand. Comment dès lorsencourager l’apparition et soutenirle développement des ETI ? Leguide fourmille d’informations etidentifie les bonnes pratiques.

"Entreprise de taille intermédiaire.Mode d’emploi pour retrouver lacroissance" 228 pages – 12 €Collection "Développer et entrepren-dre", Rapports et études de la CCIde Paris, La Documentation fran-çaise.

CONCURRENCE ET DISTRIBUTION : LES RÈGLES DU JEU

Les lois Dutreil (2août 2005), Chatel(3 janvier 2008), etLME (4 août 2008)ont profondémentmodifié les règlesde négociationcommerciale entrefournisseurs et dis-tributeurs. Cetouvrage, signé partrois avocats spé-cialisés, décrit avecun grand soucipédagogique lesdroits et les obliga-tions des uns et desautres. Il abordenotamment la réforme, vitale, desdélais de paiement.

"Guide des négociations commercia-les", par Mireille Dany, Régis Fabreet Léna Sersiron - Dalloz - 513pages - 48 €.

Source : L’Interconsulaire

MÉCÉNAT : LES ENTREPRISES DANS LA CITÉ

Lentement mais sûrement, l’idéeque l’entreprise peut et même doitcontribuer à la valorisation dupatrimoine culturel fait son chemindans les mentalités françaises. Celivre contribuera à dissiper quelquesc l i c h é s(le mécè-ne méga-lomane,le marke-t i n gr e p e i n tcou l eu rcu l ture ,la chasseaux sub-v e n -tions)… En 2008, les entreprises ontconsacré 2,8 milliards d’euros àsoutenir la création, le patrimoine.

Chiffre méconnu :23 % des entrepri-ses de 20 salariés etplus pratiquent lemécénat (30 000 autotal). Le livreconsacre une moin-dre place aux aven-tures de l’âme, auxcoups de cœur quiexpliquent la voca-tion du mécène,qu’aux dispositifsjuridiques et fis-caux qui en rendentl’expression concrè-tement possible.

"Le mécénat valeuractuelle. Quand lasociété peut comptersur l’entreprise", par

Nicolas Simon et Marianne Eshet -208 pages - 38 €. Editions Gallimard

À LIREDYNAMIQUES PAGE 41

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DOSSIER DU PROCHAIN NUMÉROL'ÉCONOMIE DE NOS DÉCHETS

JOURNÉE DÉCOUVERTE BATEAU ÉCOLELe 20 avril 2011 de 9h à 17h Chemin du Polygone à Villeneuve lès AvignonL'équipe d'ABC Bateau École vous présentelors de'une journée découverte ses différen-tes formules permis bateaux sur le Rhôneavec + de 96% de réussite (Permis côtier -Permis fluvial - Permis hauturier CRR -Extension côtier - Extension fluvial)Contact : Nadia Weissenbacher 06 11 62 05 67www.permis-bateau-avignon.fr

LES MATINALES DE LA CRÉATION Les réunions dédiées au futur créateur d’en-treprise et au jeune créateur Inscription gra-tuite et renseignements : 04 90 14 87 81

L’étude de marché28 avril 2011 à 9h30 à la Maison de l’EntrepreneurL’objectif de cette réunion collective animéepar EGEE est d’informer, de sensibiliser etd’accompagner les porteurs de projet sur ladémarche et la méthodologie de l’étude demarché.

La protection sociale du dirigeant d’entreprise19 mai 2011 à 9h30 à la Maison de l’EntrepreneurL’objectif de cette réunion collective animéepar AS Conseils est d’informer et de sensibi-liser les créateurs et jeunes chefs d’entrepri-se à la protection sociale dans le cadre de lacréation d’entreprise.

Les tableaux de bord16 juin 2011 à 9h30 à l’amphithéâtre du Campus

Les objectifs de cette réunion collective ani-mée par CDG Consulting sont :d’informer et de sensibiliser les créateurs etjeunes chefs d’entreprise à la nécessité demettre en œuvre dans l’entreprise destableaux de suivi de l’activité et d’être capablede situer les éléments de contrôle indispen-sables au pilotage de l’entreprise.

LES CAFÉS DE L’ENTREPRENEUR TECHNOLOGIES NUMÉRIQUESCCI de Vaucluse46 cours Jean Jaurès à AvignonInscription gratuite et renseignements au 0490 14 87 45

Se prémunir des litiges liés au commerce électronique 24 mai 2011 de 8h30 à 10h30 avec l’intervention de Netjuris et Vaisonet

Le web mobile dans la stratégie de communication31 mai 2011 de 8h30 à 10h30 avec l’intervention de Semaweb

Écrire pour le web 9 juin 2011 de 8h30 à 10h30 avec l’intervention de Semaweb

INTERNATIONAL

Formations en Commerce internationalCCI de Vaucluse, Cours jean Jaurès, Avignon28 avril : réglementation et formalités douaniè-res12 mai : modes et techniques de paiementà l’international + Liasse documentaire26 mai : Environnement juridique et prin-cipaux contrats à l’internationalContact : Emmanuelle Robert 04 90 14 87 05 [email protected]

Mission de prospection B to B en Polognedu 17 au 21 octobre 2011

Rencontrez en Pologne, des partenaires com-merciaux potentiels, ciblés en fonction de vosbesoins et du profil de votre entreprise.Date limite d’inscription :17 juinContact : Stéphanie Cornet 04 90 14 10 15 [email protected]

Focus pays méditerranéens9 juin à la CCI de Vaucluse, cours Jean Jaurès, Avignon

Rendez-vous individuels avec des expertspays, afin de bénéficier de conseils pour déve-lopper votre activité commerciale sur cettezone.Contact : Benoît Daudet 04 90 14 10 85 [email protected]

Forum Amérique Latine 23 juin à la CCI de Vaucluse, cours Jean Jaurès, AvignonRendez-vous individuels avec des expertspays, afin de bénéficier de conseils pour déve-lopper votre activité commerciale sur cettezone.Contact : Benoît Daudet 04 90 14 10 85 [email protected]

Focus Corée du Sud le vendredi 24 juin à laCCI de Vaucluse, cours Jean Jaurès, AvignonRendez-vous individuels avec des expertspays, afin de bénéficier de conseils pour déve-lopper votre activité commerciale sur cettezone.Contact : Emmanuelle Robert 04 90 14 87 05 [email protected]

AGEN

DA Matinale de l’Export9h00 à 10h30 à la CCI de Vaucluse, cours Jean Jaurès, Avignon

Réunion sur les conditions Générales de Ventesà l’Export pour le e-commerce.Contact : Stéphanie Cornet 04 90 14 10 15 [email protected]

FESTIVAL RÉSONANCE du 26 au 31 juillet 2011

Programmer des musiques d’aujourd’hui surdes sites patrimoniaux exceptionnels de la

ville d’Avignon reste l’objetprincipal de cette

troisième éditiondu Festival

Résonance du25 au 31 juillet2011. Le fes-tival donne àvoir, à enten-dre et pro-

voque la ren-contre des

publics qui décou-vrent et redécouvrent

ces sites sur des sonoritéscontemporaines. NB : du 26 au 29 juillet uneformation et une master class seront organi-sées autour de la musique assistée par ordi-nateur au Cercle des Entrepreneurs de l’HôtelConsulaire. www.festival-resonance.com

CIBLE AFFAIRES 2011 : LES GRANDS PROJETS Jeudi 16 Juin de 9h à 14h à l’EHA

Des représentants de AREVA, CARREFOUR,du MINISTERE DE LA DEFENSE et du PORTDE SETE présenteront leurs grands projetsde développement et d’investissement et leurstratégie d’achats. Une occasion pour lesPME-PMI locales de l’industrie, des services àl’industrie et du bâtiment, de s’informer surles potentialités des marchés et d’anticipersur les appels d’offres. Inscription obligatoire.

Contact : Alain PASCAL au 04 90 14 10 03Email : [email protected]

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SUCCÈSD’UNE REPRISE…

Après 40 années d’exploitation de son agence,Maurice Garcin laissa les rennes de son agencede Carpentras à Laura et Jean Claude Rouvel,le 1er mars 1981. Dès lors, dans un contextedifficile abordé avec une gestion rigoureuse,une croissance constante et mesurée, et descollaborateurs compétents, engagés et fidèles,

la petite agence de Carpentras s’est hissée dans les 200 premièresagences françaises, devant près de 35 000 entités. Plus qu’un suc-cès, la réussite d’une équipe autour d’un seul but : la satisfactionde nos clients. Une équipe de collaborateurs compétents, rigoureux,réactifs, disponibles, recrutés sur leur personnalité et la passionaffirmée de notre métier, laquelle nous permet d’assurer à nosclients, la sécurité financière et la prise en compte efficace de leursbesoins. Pour cela, une disponibilité optimale : nos agences sontouvertes 6 jours sur 7, et nos équipes restent joignables sur leurstéléphones mobiles. Enfin, nos 8 agences uniquement surle Vaucluse nous assurent une proximité géographique réelle,et une parfaite connaissance du marché.

AUJOURD’HUI, POUR LES 30 ANS DE CETTE REPRISE,LE GROUPE DES AGENCES MAURICE GARCIN CONTINUSON DÉVELOPPEMENT, ET POUR CET ANNIVERSAIRE,VOUS ANNONCE EN CE MOIS D’AVRIL, L’OUVERTURE DEL’AGENCE MAURICE GARCIN AVIGNON INTRA-MUROS.

ENTRAIGUES SUR LA SORGUE : 2 Place du BéalAVIGNON : Intra-Muros - 72, rue Joseph Vernet �������������� ���