DR Adil NFIFAKH CHR TETOUAN...
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DR Adil NFIFAKH
CHR TETOUAN
30/12/2015
La lithiase urinaire
Définition
• Étymologie Lithiase vient du grec
« lithos » : la pierre
calcul vient du latin
« calculus » :
petits cailloux utilisés comme
monnaie d’échange lors de
transactions marchandes.
• Définition La présence de
concrétions au niveau de la voie
excrétrice urinaire
(calices -méat urétral)
INTRODUCTION (1)
• On considère que 10% à 14% de la population souffre de calculs du rein.
• Son incidence augmente avec le niveau de vie (augmentation de la consommation des viandes ,du sel, des sucres rapides).
• Elle est plus fréquente dans les milieux sédentaires
• La prévalence a triplé en 40 ans .
• La colique néphrétique est très fréquente : 1 % des
admissions dans un service d’urgence.
INTRODUCTION (2)
• Des avancées importantes dans le traitement de la
lithiase depuis 1980:
-méthodes endoscopiques(NLPC,Urétéroscopie)
-et extracorporelles (LEC 1980)
• En l'absence de traitement préventif, le taux de récidive
est élevé et dépasse 50 % à 5 ans.
• Sa prise en charge est bien codifiée : il faut traiter de
façon efficace la douleur puis déterminer par les
examens d’imagerie la taille et la localisation du calcul.
• L'impact économique et clinique de la lithiase urinaire
est donc considérable
épidémiologie (1)
1-Facteurs de risques lithogènes généraux:
a) L'âge et le sexe-C'est de 30 à 50 ans que l'incidence de la maladie lithiasique est la plus fréquente.
-Toutes les séries montrent une prédominance masculine (3/1).
b) Les facteurs ethniques- Les populations noires d'Afrique et asiatiques font relativement peu de calculs
- l’incidence lithiasique augmente en cas d’immigration : facteur exogène (environnement, alimentaire) .
c) Les facteurs saisonniers- La déshydratation joue un rôle important dans la précipitation des cristaux.
- l'incidence va augmenter lors des saisons chaudes ou à l'occasion de voyages dans les pays chauds.
-le mois de ramadan..
Épidémiologie (2)
d) Les facteurs sociaux-professionnels
• Certaines catégories de travailleurs sont exposés : cuisiniers, marins et fondeurs ( déshydratation )
• professions citadines stressantes avec un dérèglement alimentaire et une insuffisance d'apport en boissons.
e) L'alimentation
les études prouvent que l'incidence de la lithiase est liée au régime alimentaire avec des différences liées au type de lithiase:
régime alimentaire type occidental :
excès de protéines,de Na cl,sucre raffiné….Lithiase oxalocalcique
Épidémiologie(3)2-facteurs de risque lithogènes liés à la nature
chimique du calcul
a) Les calculs minéraux
1)Oxalate de calcium
Le plus fréquent, 7O- 8O% des calculs urinaires, Toujours radio opaques
-dihydraté (calculs souvent jaunes avec de petites spicules),
-monohydraté
(calculs noirs et lisses,
très durs).
Souvent de petite taille
Épidémiologie(4)
2) Les phosphates de calcium sont jaunes ou bruns , durs, de taille variable, ils peuvent être coralliformes, en radiographie ils sont radio opaques ,disposés en couches concentriques, lamellaires.
3)Les phosphates ammoniaco-magnésiens
jaunes, friables, souvent coralliformes. Ces calculs se développent en milieu alcalin infecté par des germes uréasiques (protéus, klebsiella) et sont radio-opaques. Ils touchent la femme dans 80% des cas.
Épidémiologie(5)
b) Les calculs organiques
1) L'acide urique
Les calculs d'acide urique sont arrondis, lisses, vert foncé ou rouge brun, très durs et souvent multiples, de taille variable. A la radio, ils sont transparents, quand ils sont purs ; lorsqu'ils sont mélangés avec de faibles quantités d'oxalate de calcium (ce qui est fréquent) ils deviennent très faiblement radio-opaques.
2) La cystine
Les calculs de cystine, très rares, sont presque toujours purs; ils sont lisses, jaune clair d'apparence cireuse. Ils sont multiples ou coralliformes bilatéraux et faiblement radio-opaques, d'aspect homogène.
c) La lithiase médicamenteuse
la précipitation de produits ingérés qui cristallisent eux-mêmes. En effet, toute substance médicamenteuse peu soluble en milieu aqueux, est susceptible de cristalliser ( indinavir, sulfamides, glafénine, triamtérène, allopurinol...).
Chimie % Macrosop. Etiologie Radio. Traitement
Ox. Ca++ 75 noir
spiculé
Hypercalciurie
HyperoxaliurieOpaque Chirurgical
Phos. Ca++ 5 - 10 noir
non lisse
Hypercalciu
rie
Hyperphosp
haturie
Opaque Chirurgical
PAM 10 Germes
uréasiques
Coralliforme
Opaque
Chir.+Méd.
Ac. Urique 5 brun, lisse Hyperuricurie Transparent Médical
Cystine 2 hypercystinu
rie
#
Transpar
ent
Chirurgical
Indinavir beige,
friable
Anti-viral
(HIV)
#
Transpar
ent
Méd.+ Chir.
Physiopathologie
LA LITHOGENESE
Pour qu'un calcul puisse apparaître, il faut que certains facteurs particuliers puissent être réunis :
a - l'augmentation de la concentration urinaire des substances cristallisables,
La cristallisation
b- la diminution des inhibiteurs de la cristallisation,
c- l'existence de facteurs anatomiques favorisant la formation des calculs.
LA LITHOGENESE(1)
a) L'augmentation de la concentration urinaire des substances cristallisables : La cristallisation
1-La baisse de la diurèse:
provoque une augmentation des concentrations des produits éliminés par l'urine qui peuvent dépasser le seuil de leur solubilité.
-Cette baisse de la diurèse peu être secondaire à une diminution de la boisson
- à un excès de l'élimination extra-rénale (transpiration).
LA LITHOGENESE(2)La cristallisation
2- L'élimination excessive des substances cristallisables
a- Il peut s'agir soit d'un apport exogène excessif :
• Calcique : pour qu'une hypercalciurie apparaisse, il faut que les apports dépassent 2 grammes de calcium par jour.
• Oxalique : l'hyperoxalurie d'origine alimentaire est plus rare;
• Purique : l'apport excessif en purine peut provoquer une hyperuricosurie, cela se voit lors des régimes très riches en viande.
b- Il peut s'agir d'une production endogène excessive :
• De calcium : soit par l'abus de vitamine D,l'hyperparathyroïdie,toutes les maladies qui entraînent une hypercalcémie (hypercalcémie paranéoplasique, maladie de PAGET, la corticothérapie, la sarcoïdose, etc.).
• D'oxalate : il s'agit essentiellement de l'oxalose, maladie récessive.
• D'acide urique : il s'agit soit d'une goutte avec hyperuricémie, lors de l'administration de produit cytolytique(chimiothérapie).
c- Il peut s'agir d'une élimination excessive par le rein :
• De calcium : l'hypercalciurie dite idiopathique est en rapport avec une fuite rénale de calcium ; l'intoxication par les diurétiques (furosimide et acide étacrynique) peuvent entraîner une hypercalciurie associée à une hyperphosphaturie.
• D'acide urique : il s'agit essentiellement de l'utilisation abusive des urico-éliminateurs
LA LITHOGENESE(3)
b) La diminution des inhibiteurs de la cristallisation
• Il existe dans les urines normales certaines substances inhibitrices de la cristallisation, les plus connues sont les pyrophosphates, les citrates , les mucopolysaccharides acides et l’ion magnésium
• le rôle du PH urinaire: En effet, les calculs uriques et cystiniques surviennent quand le PH est acide (PH <5) ; les calculs phosphocalciques lorsque le PH est alcalin (PH 7) ; quant aux calculs oxaliques, ils peuvent se former à PH variable.
LA LITHOGENESE(4)
c) L'existence de facteurs anatomiques favorisant la formation des calculs
La stase urinaire
• Cette stase peut intéresser tous les calices et le bassinet:
Il s'agit le plus souvent d'une hydronéphrose par anomalie ou obstacle au niveau de la jonction pyélo-urétérale,
• Cette stase peut intéresser la vessie :
adénome de la prostate ou cancer, sclérose du col ou vessie neurologique.
L'infection urinaire• Certains germes ont la propriété de sécréter une enzyme l’uréase :
du protéus et des klebsiellas: NH4+; NH4-PH-Mg:struvite
le corps étrangerdans les voies excretrices
LA LIHTOGENESE
Diagnostic des lithiases urinaires
1Signes cliniques révélateurs:
*Les symptômes traduisant la présence d'un calcul du haut appareil urinaire sont trèsvariables, pouvant aller de la simple latence clinique jusqu'à des tableaux gravissimes .
* Il n'y a pas de corrélation entre la taille d'un calcul et le retentissement clinique qu’il peut entraîner!!
1-Signes cliniques révélateurs:
a-la douleur1) La douleur rénale
• Il s'agit d'une douleur sourde permanente située dans l'angle costo-vertébral, au bord
externe de la masse sacro-lombaire, au-dessous de la côte : lombalgies
• Elle a souvent une irradiation antérieure sous le rebord costal vers l'ombilic .
• exacerbation à l'excès de boisson
2) La douleur urétérale
• Il s'agit le plus souvent de la crise de colique néphrétique : douleur lombaire
violente accompagnée d’agitation!!
• Elle irradie de l'angle costolombaire vers les organes génitaux externes.
• Modification des urines:oligurie,hemturie….
• La colique néphrétique peut être favorisée par un voyage, une restriction hydrique
ou à l'inverse une cure de diurèse
3) la douleur vésicale:
ténesme pelvien avec des irradiations urétrales
1-Signes cliniques révélateurs
b- infections urinairesL'infection urinaire est souvent associée au calcul :
• Cystite recidivante.
• La pyélonéphrite aiguë secondaire à un calcul qui obstrue la voie urinaire, entraîne une infection sévère.
• Pyonéphrose destruction rénale
• La présence de microbes dans les urines, sans symptômes(bactériurie asymptomatique),
Il est illusoire de vouloir traiter durablement, par de simples antibiotiques, une infection urinaire associée à la présence d’un calcul.
1- Autres signes cliniques
révélateurs
c- hématurie:
-macroscopique ou microscopique
-provoquée par l’effort
-précède la colique néphrétique
e- anurie calculeuse: en cas de calcul bilatéral
des uretères, ou en cas de calcul sur rein
unique.
f- Insuffisance rénale chronique
2-Examen cliniqueInterrogatoire: Il va rechercher• des antécédents familiaux de lithiase urinaire ( cystiniques ou
uratiques)
• des antécédents personnels de colique néphrétique, d'hématurie d'effort, d'émission spontanée de sable,...
• Certains facteurs favorisants de calcul urinaire peuvent exister : immobilisation prolongée, maladies avec manifestations osseuses (hyperparathyroïdie, maladie de Paget, sarcoïdose, myélome,...), maladies digestives (rectocolite hémorragique, iléites, résections iléales).
• Certains traitements peuvent être responsables de calculs métaboliques: *chimiothérapie anticancéreuse et calculs d'urate ;
*vitamine D, calcium, furosémide et calculs calciques ;
* inhibiteurs de l'anhydrase carbonique et calcul de phosphate de calcium
*notion de prise médicamenteuse lithogène (triamtérène, glafénine, sulfamides, antiviraux)
• L'interrogatoire précisera les habitudes alimentaires et de boissons.
2-Examen clinique
• Examen physique: pauvre
*Recherche de défense lombaire
*Recherche de gros rein:
hydronéphrose,pyonéphrose
*observation des urines:pyurie,dépôt de
sédiment calcaire…
3-examens radiologiques
• L’abdomen sans préparation:
Le cliché radiologique standard, 90 % des calculs sont radio opaques c’est le meilleur examen pour apprécier la taille du calcul, facteur essentiel dans la décision thérapeutique.
• Clichés de profil et de 3/4 .
3-examens radiologiques
Échographie réno-vésicale
• Elle localise le calcul dans les calices, le pyélon, l’uretère lombaire proximal ou la vessie.
• Elle n’est pas performante pour la localisation urétérale du calcul en dehors de la localisation pelvienne juxta-méatique (vessie pleine = fenêtre acoustique).
• apprécie la dilatation des cavités rénales
• intérêt dans les lithiases radio transparentes ou en cas d’image lacunaire à l’UIV
3-examens radiologiques
UIV• C’était l’examen de référence avant
l’avènement du scanner hélicoïdal sans injection.
• Apprécie le retentissement sur les cavités excrétrices d’amont(dilatation)
• Apprécie le siège des calculs
• la fonction rénale(retard de sécrétion,mutité )
• Identifie les calculs radio transparents.
• m.e.e les anomalies rénales parfois responsables (syndrome de jonction,rein en fer à cheval)
Scanner spiralé sans et avec
injection. ● Il est de plus en plus souvent demandé dans le bilan de la lithiase urinaire et
s’affiche désormais comme l’examen de référence pour la pathologie lithiasique avec une sensibilité et une spécificité de près de 100 %.
● Il permet de visualiser la quasi-totalité des calculs en précisant leur nombre, leur localisation exacte et leur retentissement.
● Couplé à une injection de produit de contraste, il renseigne sur la valeur fonctionnelle des deux reins, et quelques clichés d’UIV peuvent être réalisés en fin d’injection (uroscanner) afin de préciser l’anatomie de la voie excrétrice.
● L’uroscanner remplace désormais l’UIV.
● Il permet également de prédire la nature du calcul et peut parfois aider au diagnostic différentiel d’un calcul radiotransparent et d’une tumeur urothéliale :
– La densité d’un calcul d’acide urique au scanner est de 500 unités H.
– La densité d’une tumeur urothéliale est de 20 unités H.
– La densité d’un calcul de tonalité calcique est de 1 000 unités H.
Scanner spiralé sans et avec injection.
Calcification
pyélique gauche : calcul.
Urétéro-pyélographie par voie rétrograde
(UPR) et pyélographie descendante
À réaliser en cas de doute diagnostique (ASP, échographie, non concluants) ou en cas de rein muet à UIV
• La pyélographie descendante peut s’effectuer sous anesthésie locale ou générale en ponctionnant en région lombaire les CPC
• L’UPR nécessite une anesthésie générale, l’opacification est réalisée au cours d’une cystoscopie
On peut y associer des gestes thérapeutiques endo-urologiques
et, si besoin, mettre en place une endoprothèse urétérale (JJ ou sonde urétérale) pour lever un obstacle
3-examens radiologiques
• IRM: indications rares(avec injection de
gadolinium)
• SCINTIGRAPHIE RENALE(DTPA,
DMSA,MAG3): étude de la fonction rénale.
4-examens biologiques
• ECBU avec antibiogramme
• Recherche d’hématurie,leucocyturie…
• Recherche de germes uréasiques
• Étude du PH:<5 lith.uratique
5-6,5 lith.oxalo-calcique
>7 lith.struvite
• cristallurie
4-examens biologiques
• Urée –créatinine
• Bilan phospho-calcique
-Calcémie-phosphatemie-calciurie-phosphaturie.
-uricémie-uricurie
-hyperoxalurie-hypocitraturie
• Dosage de la parathormone
4-examens biologiques
• L’étude physicochimique des lithiases :
analyse spectrophotométrique à
infrarouge.
Traitement de la lithiase
COLIQUE NEPHRETIQUE: urgence médicale
- AINS voie veineuse en l’absence de contre-indication morphinique ou antalgique non morphinique.
kétoprofène IV 100 mg en 20 minutes 3 fois/j pendant 2 jours
diclofénac 75mg IM 1 fois/j pendant 2 jours
- Antispasmodiques : pas de consensus mais très utilisé
- Restriction hydrique ?
- filtrer les urines
Traitement de la lithiase
Un avis urologique est nécessaire si :
colique néphrétique compliquée
fébrile
rupture voie excrétrice
insuffisance rénale aiguë obstructive
hyperalgique
Le traitement commun de toutes les complications est le drainage en urgence de la voie excrétrice par sonde urétérale ou néphrostomie ATB.
Traitement médical de la lithiase
a- lithiase urique– Rechercher et traiter une infection urinaire
– Alcalinisation des urines:
*bicarbonate de soude :1càs/Litre
*citrate de potassium:FONCITRIL*
* citrate de sodium:ALCAPHOR
* Eau de vichy, ouelmes, jus d’orange
*contrôle du PH(>6,5) sur 24heures
– Régime alimentaire: hypocalorique,hypoprotidique et pauvre en purines
– Allopurinol: Zyloric* en cas d’ hyper uricémie associée à l’hyperuraturie
Traitement médical de la lithiase
b- calcique
• Boisson abondante 2- 3Litres/24H:
facilite l’élimination des calculs , diminue la récidive( sursaturation)
• Régime normo calcique et régime hypocalorique,normo glucidique ,riche en citrates(jus de fruits)
• Oxalo- calcique: régime hypo- oxalique (Éviter
thé,betterave ,chocolat…)
• Éviter la prise excessive de vit A,vit D
Traitement médical de la lithiase
c- cystinique
• diurèse abondante>2,5L
• Régime pauvre en méthionine
• hyperdiurèse+alcalinisation>7,5
• D-pénicillamine pour les patients ne tolérant pas le régime
d -Lithiase infectieuse
Traitement antibiotique
Interdire l’alcalinisation
Traitement chirurgical et
endoscopique de la lithiase
1) Lithotritie extracorporelle (LEC) :
- destruction in situ du calcul par des ondes de choc produites par un générateur externe. ces Ondes sont focalisées sur le calcul en transcutané après repérage radiologique ou échographique.
- Selon le type d ’énergie du générateur :
pyézoélectrique,
électro-hydrolyque
électromagnétique
-Les fragments doivent ensuite être éliminés par voie naturelle (colique néphrétique dans 20% des cas).
lithotritie extracorporelle
• Le traitement est ambulatoire sans anesthésie (sauf chez l’enfant).
• Après désintégration le calcul s’élimine par les voies urinaires: nécessité de vérifier cette élimination (ASP tout les 15j).
• Pour les gros calculs la montée de sonde double J est parfois nécessaire( évite l’ensablement de la voie excrétrice,facilite l’élimination des fragments)
• Echec si persistance de fragments > à 4mm au delà du 3ème mois
• Ne pas dépasser 3 séances
lithotritie extracorporelle
a- Complications
• Traumatisme rénal
• Ensablement de la voie excrétrice
• Sepsis sévère:lithiase infectée
b-les contre- indications
• La grossesse
• Les troubles de l’hémostase
• L’infection urinaire non traitée
2)la néphrolithotomie percutanée (NLPC)
• Anesthésie
générale+décubitus
ventral/latéral
• Montée de sonde pour
opacifier les cavités rénales
• Ponction des cavités
rénales
• Dilatation du trajet de
ponction
• Introduction d’un
néphroscope
la néphrolithotomie percutanée
• Vision directe +fragmentation des calculs(sonde délivrant des ultrasons,laser,ondes electrohydrauliques..)
• Extraction des fragments à la pince
• On termine par une néphrostomie
3) l’uréterorénoscopie
4)la chirurgie ouverte classique
• Pour les coralliformes
complexes
• En cas de
malformation
obstructive
responsable du calcul
(syndrome de jonction
,mégauretère…)
Le traitement de la lithiase urinaire
les indications
• Calculs du rein:
1-calcul<2cm-LEC+++
-NLPC++(groupe caliciel inférieur)
2-calcul>2cm-NLPC+/- LEC
-chirurgie:coralliforme complet ,lithiase
d’organe
Le traitement de la lithiase urinaire
les indications
• Calcul de l’uretère:
*calcul<1cm
LEC +++(+/- montée JJ)
in situ/après flush
*calcul>1cm +Urétéroscopie
*Chirurgie :en cas d’échec des autres techniques
Le traitement de la lithiase urinaire
les indications
• La lithiase vésicale:
*cystolithotomie
endoscopique+/-
traitement de l’obstacle
sous vésical
*LEC
*CHIRURGIE OUVERTE
taille vésicale (grosses
lithiases)
POINTS FORTS● L’étude physicochimique des lithiases doit être menée avec soins :
analyse infrarouge.
● 90 % des calculs sont visibles sur un ASP.
● Échographie et ASP sont les deux examens clés du diagnostic.
● Scanner sans injection.
● Uroscanner plus qu’UIV.
● Traitement préventif : boissons abondantes et règles diététiques adaptées à chaque patient.
● Traitement symptomatique et étiologique.
● Drainage des urines en urgence.
● Urétéroscopie et lithotritie endocorporelle.
● Lithotritie extracorporelle par ondes de choc.
● Néphrolithotomie percutanée.
● Diurèse alcaline pour les calculs d’acide urique et de cystine : la quantité de boisson à apporter est fonction des résultats du pH urinaire.
● Intérêt des bandelettes urinaires, du papier pH.
● Bilan métabolique.
● Enquête diététique.