Dp exposition a_lombre_de_notre_dame_musee_saint_antoine_labbaye_2015

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Des rivages de l’Afrique du Nord à la Vallée heureuse,

les paysages de Jean Vinay

Jean Vinay découvre l’Afrique du Nord et plus particulièrement Alger en 1942.

De cette période demeurent un froissement de nuances colorées, un dessin ferme et vigoureux, véritable

instrument d’observation propre à souligner d’un trait infime les masses, les silhouettes furtives de ses

personnages, les courbes ondoyantes des flots lorsque le port d’Alger, qu’il scrute à loisir depuis l’atelier d’Albert

Marquet, se fond dans les mauves, ocres et roses d’une lumière crépusculaire.

A ses côtés, il appréhende les subtilités de la couleur jusqu’à obtenir une justesse de tons.

Ainsi, à la fin de la Guerre, lorsqu’il quitte sa retraite algéroise pour regagner Paris, sa technique s’est affirmée.

Les influences du maître Marquet s’estompent peu à peu, lui permettant d’acquérir une certaine autonomie de

style.

A son arrivée à Paris en 1945, Jean Vinay a déjà amorcé une carrière de peintre qui s’annonce prometteuse et

que consolident ses nombreuses expositions présentées dans les plus illustres galeries parisiennes. Sa palette se

transforme, son trait devient plus incisif et se précise, conforme en cela à une tendance, le Misérabilisme, si bien

exprimée par Gruber ou Bernard Buffet. Cette période, dite graphique, témoigne d’une parfaite connaissance du

dessin et d’une grande maîtrise de la composition.

En 1947, il installe son atelier au pied de la butte Montmartre, rue du square Carpeaux. C’est ici qu’il réalisa la

majeure partie de son œuvre.

Dans la ville lumière, Jean Vinay peint les quais, les ponts, les berges de la Seine, les canaux, l’Ile de la Cité... Il

nuance les tons, remplit les sujets, période de créativité au cours de laquelle il excelle et qui lui a valu le titre de

Peintre de Paris. Le critique d’art Pierre Osenat n’affirme-t-il pas : « L’artiste a littéralement pris racine dans le

minéral qui est son assise. Il parvient à une transmutation de la matière à laquelle il communique une vibration

spirituelle. Il est ce Paris sempiternel, travailleur, romantique que nous cherchons parfois sur les berges de l’Ile

Saint-Louis. Il est Notre-Dame et son parvis millénaire… ».

A la fin des années cinquante, l’artiste renonce peu à peu au dépouillement des bruns, des gris ou des bleus

sourds de ses premières œuvres traitées en aplats de couleurs pour un foisonnement d’images aux tons francs et

clairs : cette période, appelée expressionniste, timidement amorcée dès 1951, trouve sa plus parfaite expression à

partir de 1960 alors que le peintre quitte Paris pour le Dauphiné.

Cette nouvelle tendance appelle une technique différente : l’artiste pose sa pâte, l’étale à l’infini et la sculpte. Cette

superposition de matière et de couleurs confère à l’ensemble une impression de mouvement. Ses œuvres

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pourraient paraître figées, écrasées par trop de lumière mais il y introduit des personnages, des péniches glissant

sur la Seine, de multiples jeux d’ombres sur la pierre, les arbres, d’admirables reflets sur l’eau.

Plus qu’une révélation, le séjour entrepris dès 1962 en Italie, et plus particulièrement en 1963 à Venise marque

une étape décisive. Ses œuvres se transforment radicalement sous l’effet envahissant et omniprésent de la

lumière. Les perspectives de la Sérénissime chères à Canaletto ou à Guardi enchantent le peintre : l’eau exhausse

les architectures dont il décrit la lasse somptuosité dans ses huiles aux couleurs chantantes mais aussi dans ses

pastels et ses gouaches…

Les reflets changeants de l’eau deviennent prétextes à une orchestration lumineuse des volumes. Bleue, verte ou

grise, aux tons parfois violents, l’eau subjugue le peintre au point d’envahir ses œuvres ainsi que dans ses vues de

Bretagne, de Normandie, de Hollande, du Dauphiné enfin, ces paysages parcourus d’un mince filet d’eau, de la

Bourne grondante à la fonte des neiges, de l’Isère aux eaux calmes…

Dès les années soixante, Jean Vinay rejoint la maison familiale de l’Albenc sans toutefois oublier Paris.

Il travaille les surfaces, organise les plans et les masses jusqu’à les imbriquer ; tout est pesé pour faire ressortir la

densité de la pierre, écrasante, pesante. Les barrières rocheuses du Vercors se dressent osseuses, menaçantes au

beau milieu d’un feuillage d’arbres. Dans une prairie parfois, personnages et animaux viennent bouleverser cet

harmonieux assemblage en un paysage métamorphosé. Ces contrastes se révèlent plus parlants lorsque la couleur

devient dominante : les ocres s’affrontent aux gris blessés, les touches se superposent, le bleu violet des collines et

de la roche confondent leur métallique lumière ; les vermillons, les orangés, les verts francs foudroient ses

paysages de l’Isère, sa vallée heureuse…

Signe d’un attachement profond pour l’Abbaye de Saint-Antoine qu’il peignit à de multiples reprises, son épouse

et muse, Renée Vinay, fait don dès 1980 au Département de l’Isère d’œuvres maîtresses à l’origine de la

collection, laquelle fut complétée au gré des acquisitions, des legs et des dons. Ainsi, chaque année, une

exposition thématique permet de mettre en lumière l’œuvre de celui qui demeure un ambassadeur du

Dauphiné… et de l’Isère et dont les paysages habités par une émotion contenue occupent, au cœur des

collections du musée, une place de choix.

Géraldine Mocellin

Directrice du musée de Saint-Antoine-l’Abbaye

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« Le peintre de Paris »

Le Paris de Jean Vinay ne tend pas au pittoresque. Surnommé « Le peintre de Paris » Jean Vinay est un de ses

portraitistes fervents. C’est en poète contemplatif qu’il peint la beauté naturelle, les richesses séculaires patinées

par le temps et leur inscription dans l’histoire, glorieuse et populaire de la capitale. Son charme mythique et

secret déclenche en lui un processus de création indissociable de l’émotion devant « un jeu de rues » ainsi que

l’écrit Jules Romains. Ce Dauphinois, né à Saint-Marcellin, a gardé de ses origines terriennes l’exigence et

la discipline dans l’exercice de son art. Son choix d’être peintre n’a d’égal que sa détermination irréversible qui

vaut comme engagement. Solitaire de tempérament, il manifeste de la grandeur et une servitude dans son face à

face avec le motif. L’attachement au réel n’engendre pas la soumission au modèle et sa copie. Cela, Vinay le sait,

qui a expérimenté dès l’adolescence le dessin sur le motif par amour de la nature autant que celui pressenti pour

la peinture.

« Flâneur des deux rives », tel Léon-Paul Fargue, Vinay a installé son atelier au pied de Montmartre, square

Carpeaux. Dans le Paris d’après-guerre, rien n’a changé de ce qu’il aimait. La lumière changeante sur les berges

de la Seine, le boulevard des Batignolles cher à Bonnard, le Sacré-Cœur et sa Butte, l’élégance classique du jardin

des Tuileries et celle aérienne du Pont des Arts qui relie le Louvre à l’Institut, sont des motifs récurrents qui

fixent, dans sa rétine et dans son cœur d’amoureux de la ville des images qui franchiront les frontières et lui

amèneront la notoriété internationale. L’errance est à la mesure de l’attente de ce chantre de Paris. Chaque

matin, il quitte son quartier avec son attirail de peintre, et part à la rencontre de son sujet, selon l’humeur, selon

les saisons, selon la géologie citadine, fluviale ou minérale. Des écluses du canal Saint-Martin jusqu’à celles de

Bougival, du quai de la Rapée au Point du Jour, il s’imprègne de chaque lieu, arpente les faubourgs, rêve dans

l’Ile Saint-Louis, médite à Notre-Dame, flâne aux Tuileries, repart vers les Halles de Baltard et rejoint la place

des Vosges. Il revient sur des lieux familiers, ému. Les itinéraires sont fantasques, mais la peinture est une activité

sérieuse. La passion n’exclut pas la raison.

Ses maîtres sont au Louvre, dans les musées, qu’il fréquente assidûment. Pour Vinay, l’hésitation n’a pas cours.

Face à une abstraction qui a le vent en poupe, l’art figuratif est la réponse à une permanence humaniste basée sur

la nature, l’émotion, le respect d’une tradition héritée de Rembrandt et de Van Gogh, de Delacroix, de Corot, de

Sisley, de Pissarro. Sous l’Occupation, les peintres de la Résistance (Gromaire, Desnoyer, Pignon, Manessier, Le

Moal, Couty, Walch) ont préparé une remise en ordre de l’art français en se référant à la rigueur cézanienne.

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Pour Jean Vinay, « l’art de demain » n’est pas à chercher dans les coteries des chapelles en mal de modernité. Sa

boîte à couleurs sous le bras, il déambule, émerveillé par les façades lépreuses d’une banlieue ou des hôtels du

Marais chargées du poids de l’Histoire, autant que par la splendeur du Carrousel.

La puissance du peintre tient à ses qualités picturales comme à ses moyens plastiques. Le tableau est causa

mentale, mais vit du souffle qui lui donne vie, de la couleur et de sa sensualité. Ce Paris d’hier vécu au quotidien,

Vinay le conjugue au présent. Tout est architecturé de la même façon. Les monuments comme la peinture

respectent les principes de la perspective linéaire classique.

Dans son atelier montmartrois, le peintre s’interroge sur l’unité du tableau. Recueilli, anxieux, mais heureux, il

transpose sur la toile un poème visuel. Il trouve les réponses aux questions d’ordre architectural, l’accord des

volumes et des masses en faisant alterner les tons clairs et les ombres pour créer la profondeur. Celle-ci se

densifie avec le chant des couleurs, la matière vibrante par une touche travaillée reprise dans la pâte, et de la

lumière. Vinay ne cherche pas à séduire mais à exprimer la vérité de son sujet. La beauté est véhémente.

Avec les années, son classicisme s’infléchit de l’indécision des lignes, du volume incertain des immeubles de la

capitale. L’ordre pactise avec les gammes de couleurs chaleureuses posées en couches successives, grattées pour

devenir la chair de sa peinture. Les couleurs foncées sont progressivement adoucies. Le liant du mortier souligne

la subtilité de l’accord des valeurs et rend visibles les incrustations de blanc, de gris, d’ocre et de vert. Sa tentation

pour un expressionnisme mystique ne l’a jamais fait rompre avec la rigueur de la construction animée par la

fluidité de la lumière.

L’émotion doit avoir le dernier mot. Si la peinture de Jean Vinay plaît et connaît le succès, c’est dans

l’accomplissement d’un art qui allie la transmutation de la matière et l’esprit, dans la sobriété et l’effusion.

Préface du catalogue par

Lydia Harambourg

Historienne de l’art

Correspondant de l’Institut, Académie des Beaux-Arts

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Biographie

Jean Vinay est né en Dauphiné, à Saint-Marcellin, un matin d'hiver 1907, le 2 février, mais c'est le pittoresque

village de l'Albenc, non loin de sa ville natale qui berce son enfance et sa vie entière puisqu'il vient souvent s'y

réfugier. Très jeune, il côtoie les braconniers, les paysans montagnards au faciès rugueux et à l'humeur farouche,

ceux qui peuplent ses toiles emplies de soleil et de prairies verdoyantes. Ecolier, il s'intéresse avec assiduité au

dessin et réalise de nombreux croquis, mais c'est avant tout dans la Nature qu'il puise son inspiration première

alors que ses parents désirent qu'il fasse carrière dans la fonction publique…

Dès 1933, Vinay découvre Paris et se lance dans une quête effrénée de motifs à la poursuite de quais solitaires, de

ruelles sinueuses… Dès lors, il entre en sacerdoce et se consacre à la Peinture. Divers petits métiers lui permettent

de vivre et de s'installer à Montmartre où il finira par aménager un coin d'atelier. Il apprend les rudiments de cet

art dans la rue, mais surtout dans les musées où il observe et analyse les œuvres des maîtres comme Rembrandt,

Cézanne, Corot, Van Gogh enfin, pour qui il se passionne. Alors que Picasso triomphe, les querelles qui

opposent les défenseurs de l'Art nouveau et les partisans du vieil académisme le laissent indifférent.

En 1939, il rencontre Renée, la compagne de toute une vie vouée à l'Art. Lors de la déclaration de guerre, il

franchit la zone libre et s’installe en Algérie où il demeure jusqu'en 1945.

Sa première exposition parisienne a lieu à la Galerie Raspail en 1942, puis chez Durand-Ruel en 1948 qui le

révèle au grand public. Sa peinture enchante, émerveille ; les expositions, les voyages à l'étranger, les salons à

Paris (Salon d'Automne, Salon des Indépendants…) et en province se multiplient. De l’appartement de la rue

Racine à l’orée de Saint-Germain-des-Près à son « refuge-atelier » du 9 rue du Square Carpeaux près de

Montmartre, l’artiste conserve pour Paris un attachement sincère révélé par l’ensemble de son œuvre.

Vers la fin des années soixante, il se détache cependant de "son" Montmartre, livré à l'affluence des touristes,

dénaturé, pour regagner l'Albenc. De cette retraite aménagée, il observe, ainsi qu'il l'a toujours fait, il peint avec

force la terre, les arbres, les champs, les collines. Sous son pinceau, la lumière et la douce chaleur chantent,

celles-là mêmes qui le voient partir un jour d'été 1978, le 23 août.

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Principales expositions à Paris

(Source(Source(Source(Source : : : : Jacques Cabut, Jean Vinay 1907-1978, catalogue raisonné de l’œuvre peint, Edition Jacques Cabut, 2004, Tome 1))))

1942 – Galerie Raspail

1946 – Galerie Raspail

1948 – Galerie Durand-Ruel

1949 – Galerie Paulette Dubois

1950 – Galerie du Bac et Galerie La Boétie (exposition de groupe)

1951 – Galerie Monique de Groote (exposition de groupe)

1952 – Galerie Beaux-Arts Air France (exposition de groupe)

1954 – Galerie La Boétie et Galerie Bruno Bassano

1956 – Galerie La Gravure (exposition de groupe)

1957 – Galerie René Drouet et Galerie Vendôme

1958 – Galerie Cardo Matignon (exposition de groupe)

1959 – Galerie de Courcelles, Galerie Suillerot et Galerie Notre Dame (expositions de groupe)

1960 – Galerie Ror Volmar et Galerie Serge Fouillot & Michel Ansiau (expositions de groupe)

1961 – Galerie Vendôme (exposition de groupe)

1964 – Galerie Montmorency et musée Galliéra (expositions de groupe)

1965 – Galerie Famar

1966 – Galerie Guy Nicolas (exposition de groupe)

1967 – Galerie Drouet et Galerie Vills (exposition de groupe)

1968 – Grands magasins du Printemps et Galerie Montparnasse 47 (expositions de groupe)

1970 – Galerie Drouet et Maison de Grenoble et du Dauphiné (exposition de groupe)

1972 – Galerie Drouet

« Que le regard se promène parmi les rues désertes, solitaires, ou le long des berges de la Seine, si solidement charpentées, on respire un air de calme grandeur, de noble vérité. Evitant les effets faciles de pâte, Vinay creuse à fond le problème pictural. » Henri Héraut Henri Héraut Henri Héraut Henri Héraut inininin Journal de l’amateur d’art Journal de l’amateur d’art Journal de l’amateur d’art Journal de l’amateur d’art –––– mars 1957mars 1957mars 1957mars 1957

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Bibliographie sélective

Jean Bouret, Vinay, Collection Artistes de ce temps, 1952 Jean Bouret, Jean Vinay 1907-1978, Edition Musée Jean Vinay, 1979 Jacques Cabut, Jean Vinay, Edition Jacques Cabut, 1990 Jacques Cabut, Jean Vinay, Edition Jacques Cabut, 1991 Jacques Cabut, Jean Vinay 1907-1978, catalogue raisonné de l’œuvre peint, Edition Jacques Cabut, 2004, Tome 1 Jacques Cabut, Géraldine Mocellin-Spicuzza, Images d’une collection, exposition du centenaire, Jean Vinay (1907 1978), Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye, 2007 Lydia Harambourg, L’école de Paris 1945-1965, Dictionnaire des peintres, Editions Ides et Calendes, 1993, page 491 : Vinay Jean, Saint-Marcellin (Isère) 1907 – Paris 1978 Roland Pietri, Jean Vinay, Collection Peintres et Sculpteurs d’hier et d’aujourd’hui, Editions Pierre Cailler, 1963 Maurice Wantellet, deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Edition Maurice Wantellet, 1987, page 243 : Jean Vinay 1907-1978 La probité absolue dans l’art Alexandre Watt, Jean Vinay, Editions Pierre Cailler, 1965 (en anglais)

Paris, quai de la Tournelle dans les années 1950

« … il demeure qu’il le veuille ou non, l’inégalable, l’irremplaçable interprète de la Seine et de ses méandres parisiens, de la Butte, de l’Isle Saint-Louis ; nul mieux que lui n’exprime la densité glauque et verte des eaux qui baignent les assises de Notre-Dame, n’exprime le poids d’humanité, de labeur, des péniches du canal, l’éternité écaillée des vieilles façades. » Pierre Osenat Pierre Osenat Pierre Osenat Pierre Osenat inininin Le CaducéeLe CaducéeLe CaducéeLe Caducée –––– ffffévrier 1976évrier 1976évrier 1976évrier 1976

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Préparation de l’exposition

Commissariat de l’exposition Commissariat de l’exposition Commissariat de l’exposition Commissariat de l’exposition : Géraldine MocellinGéraldine MocellinGéraldine MocellinGéraldine Mocellin, attachée de conservation – directrice du musée de Saint-

Antoine-l’Abbaye et Jacques Jacques Jacques Jacques CabutCabutCabutCabut, légataire testamentaire de l’œuvre de Jean Vinay

Administration et suivi budgétaire Administration et suivi budgétaire Administration et suivi budgétaire Administration et suivi budgétaire : Claire Bleuze et Annie Jeannenez

CommunicationCommunicationCommunicationCommunication : Carole Fayolas

Médiation culturelle : Médiation culturelle : Médiation culturelle : Médiation culturelle : Richard Burais, , , , Annonciade Demeulenaere, Béatrice Foucher, Claire Bleuze, Barbara

Limasset - enseignante-relais

ScénographieScénographieScénographieScénographie : Géraldine Mocellin, Jean-Michel Dormois assistés de Claire Bleuze

Conception lumière Conception lumière Conception lumière Conception lumière : Jean-Michel Dormois

Réalisation technique : Réalisation technique : Réalisation technique : Réalisation technique : Jean-Michel Dormois, Sébastien Tardy, Denis Germain

Coordination TransCoordination TransCoordination TransCoordination Transport d’œuvres et régie port d’œuvres et régie port d’œuvres et régie port d’œuvres et régie : Claire Bleuze

Édition et boutiques des musées Édition et boutiques des musées Édition et boutiques des musées Édition et boutiques des musées : Christine Julien

GraphismeGraphismeGraphismeGraphisme: Eric Fauchère

En Dauphiné – 1956

Un catalogue accompagne l’exposition. 80 pages. Illustrations en couleur. Préface de Lydia Harambourg. Disponible à partir du 16 mai.

« Coloriste Jean Vinay se plait aux constructions simples et robustes, bien équilibrées, si sa sensibilité le rapproche parfois de Bonnard, c’est surtout à l’humble et colossal Pissarro qu’il fait penser. A Pissarro dont il a la poésie et la force. » Les Lettres FrançaisesLes Lettres FrançaisesLes Lettres FrançaisesLes Lettres Françaises, , , , 23 décembre 194823 décembre 194823 décembre 194823 décembre 1948

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Autour de l’exposition

Paris, c'est mieux iciParis, c'est mieux iciParis, c'est mieux iciParis, c'est mieux ici !!!!

Spectacle participatif et bal populaire

Par la Compagnie dPar la Compagnie dPar la Compagnie dPar la Compagnie des Gentilses Gentilses Gentilses Gentils

Samedi 16 mai 2015 à 18hSamedi 16 mai 2015 à 18hSamedi 16 mai 2015 à 18hSamedi 16 mai 2015 à 18h

A l’occasion de l’inauguration de l’exposition, la Compagnie dCompagnie dCompagnie dCompagnie des Gentilses Gentilses Gentilses Gentils propose un accueil musical, florilège de

chansons extrait de leur dernière création « Paris, c’est mieux ici ! » dont la représentation intégrale sera proposée

au cours des journées européennes du patrimoine.

Et si, l'espace d'un moment, Paris s'invitait à Saint-Antoine...

Si une tour Eiffel poussait juste à côté de l'abbaye, notre Dame à nous...

Et si l'on parcourait la capitale, en chansons. Montmartre, Les Champs Elysées, Pigalle, Saint-Germain des Prés...

Et si l'on inventait notre propre Moulin Rouge, nos Folies Bergères et autres cabarets... Peut-être qu'un chat noir

passerait par là.

Et si nous remontions le temps, un peu...

Et si l'on guinchait tous ensemble sur des valses d'autrefois au son de l'accordéon...

Et si sur scène coulait la Seine...

Et si c'était une aventure collective, ouverte à tous...

Avec des si, on mettra Paris en bouteille !

A l’oA l’oA l’oA l’occasion des Journées Européennes du patrimoineccasion des Journées Européennes du patrimoineccasion des Journées Européennes du patrimoineccasion des Journées Européennes du patrimoine

Grande cour de l’AbbayeGrande cour de l’AbbayeGrande cour de l’AbbayeGrande cour de l’Abbaye

Dimanche 20 septembre à 16Dimanche 20 septembre à 16Dimanche 20 septembre à 16Dimanche 20 septembre à 16hhhh

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Paris est popParis est popParis est popParis est pop----upupupup !!!!

Ateliers de réalisation plastique animés par Valérie Bézieux.

Salle pédagogique du NoviciatSalle pédagogique du NoviciatSalle pédagogique du NoviciatSalle pédagogique du Noviciat

DimanchDimanchDimanchDimanches 5 et 16 juillet, 23 aoûtes 5 et 16 juillet, 23 aoûtes 5 et 16 juillet, 23 aoûtes 5 et 16 juillet, 23 août, , , , 13 13 13 13 et 27 septembre de 15h à 16h3et 27 septembre de 15h à 16h3et 27 septembre de 15h à 16h3et 27 septembre de 15h à 16h30000

Tarifs : 1h30/1h : 3,80 euros Dans la limite des places disponibles.

Inscriptions le jour-même.

Paris, Pont Royal au quai des Tuileries Jean Vinay (1907 – 1978) 1973 Huile sur toile Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye © Département de l’Isère, ADAGP 2015

« La peinture de Vinay d’un réalisme large et sobre, comprend des vues de Paris, notamment des quais, d’une construction rigoureuse, en pâtes claires, fortement maçonnées, exprimant un sentiment de solitude aigüe et nostalgique...On peut même trouver en Jean Vinay, depuis Utrillo et Marquet, la plus forte vision de notre capitale. Un peintre réfléchi et nuancé qui vibre grâce à son amour et qui lui a valu à juste titre, celui de peintre de Paris. » Raymond Charmet Raymond Charmet Raymond Charmet Raymond Charmet inininin Dictionnaire Larousse des Arts ContemporainsDictionnaire Larousse des Arts ContemporainsDictionnaire Larousse des Arts ContemporainsDictionnaire Larousse des Arts Contemporains,,,, 1960196019601960

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Visuels des œuvres de Jean Vinay

à destination de la presse

Paris, Montmartre Jean Vinay (1907 – 1978) 1972 Huile sur toile Collection particulière © Jacques Cabut, ADAGP 2015

Paris, Boulevard Saint-Michel Jean Vinay (1907 – 1978) 1946 Huile sur toile Collection particulière © Jacques Cabut, ADAGP 2015

Paris sous la neige Jean Vinay (1907 – 1978) 1946 Huile sur toile Collection particulière © Jacques Cabut, ADAGP 2015

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Paris, Pont Royal au quai des Tuileries Jean Vinay (1907 – 1978) 1973 Huile sur toile Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye © Département de l’Isère, ADAGP 2015

Place de la Concorde Jean Vinay (1907 – 1978) 1945 Huile sur toile Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye © Département de l’Isère, ADAGP 2015

Les péniches à Notre-Dame Jean Vinay (1907 – 1978) 1945 Huile sur toile Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye © Département de l’Isère, ADAGP 2015

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Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye Le Noviciat 38160 Saint-Antoine-l’Abbaye Téléphone 04 76 36 40 68 Fax 04 76 36 48 10 [email protected] www.musee-saint-antoine.fr OuvertureOuvertureOuvertureOuverture Public individuel du 9 mars au 11 novembre, les 12 et 13 décembre. Public scolaire du 5 janvier au 18 décembre. HorairesHorairesHorairesHoraires Tous les jours de 14h à 18h. Les 17 mai et 25 octobre, de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h En juin et septembre tous les jours de 14h à 18h et les samedis et dimanches de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h. En juillet et août, tous les jours de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Fermé le mardi et le 1er mai. Entrée gratuiteEntrée gratuiteEntrée gratuiteEntrée gratuite Aux expositions, concerts, spectacles et ateliers, sauf exception. AccessibilitéAccessibilitéAccessibilitéAccessibilité L’ensemble des espaces muséographiques et des spectacles est accessible aux personnes à mobilité réduite, à l’exception du Logis de l’Abbé. Situation géographiqueSituation géographiqueSituation géographiqueSituation géographique En Isère, à 45 minutes de Grenoble et Valence. A 75 minutes de Lyon.

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DEMANDE DE VISUELS NOMNOMNOMNOM :::: …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… MEDIAMEDIAMEDIAMEDIA :::: ………………………………………………..…………………………………………………………..…………………………………………………………..…………………………………………………………..…………

ADRESSEADRESSEADRESSEADRESSE :…………………………………………………………:…………………………………………………………:…………………………………………………………:………………………………………………………… CCCCODE ODE ODE ODE PPPPOSTALOSTALOSTALOSTAL ::::…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… VVVVILLE ILLE ILLE ILLE : ……………………………………………………………: ……………………………………………………………: ……………………………………………………………: …………………………………………………………… TTTTELEPHONEELEPHONEELEPHONEELEPHONE :………………………………………………………:………………………………………………………:………………………………………………………:……………………………………………………… @@@@ : …………………………………………………………………: …………………………………………………………………: …………………………………………………………………: ………………………………………………………………… Souhaite obtenir : Des images numériquesDes images numériquesDes images numériquesDes images numériques o de l’un des événements (merci de préciser) o de l’une des expositions (merci de préciser) o du site A RETOURNER PAR FAX ou COURRIER

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Claire BleuzeClaire BleuzeClaire BleuzeClaire Bleuze : : : : [email protected]@[email protected]@cg38.fr – Tél : 04 76 36 48 12

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Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye Le Noviciat

38160 Saint-Antoine-l’Abbaye Téléphone 04 76 36 40 68

Fax 04 76 36 48 10 [email protected]

www.musee-saint-antoine.fr

Le musée de Saint-Antoine-l’Abbaye est l’un des dix musées du Département de l’Isère.

Entrée gratuite