Dp De l'Allemagne def - louvre.fr · Dossier de presse Exposition Du 28 mars au 24 juin 2013 Hall...

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1 Dossier de presse Exposition Du 28 mars au 24 juin 2013 Hall Napoléon De l’Allemagne 1800-1939 de Friedrich à Beckmann Contact presse Céline Dauvergne [email protected] Tél. +33 (0)1 40 20 84 66

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Dossier de presse Exposition Du 28 mars au 24 juin 2013 Hall Napoléon

De l’Allemagne 1800-1939 de Friedrich à Beckmann

Contact presse Céline Dauvergne [email protected] Tél. +33 (0)1 40 20 84 66

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Sommaire

Communiqué de presse page 3 Préface d’Henri Loyrette page 11 Parcours de l’exposition page 12 Autour de l’exposition page 20 Publications Films Nocturnes et Visites-conférences Audioguide Liste des œuvres exposées page 25 Visuels disponibles pour la presse page 36 Lettres des mécènes page 44 Les informations relatives à la programmation à l’auditorium du Louvre figurent dans le communiqué de presse joint au dossier. L’ensemble de cette programmation est développée dans un dossier complémentaire, que nous transmettons sur demande. Vous pouvez prendre contact avec Marie-Jo Lecerf chez Opus 64 : [email protected] / 01.40.26.77.94.

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Riche de plus de deux cents œuvres, l’exposition propose une réflexion autour des grands thèmes structurant la pensée allemande de 1800 à 1939. Elle replace la création artistique et les artistes, de Caspar David Friedrich à Paul Klee, de Philipp Otto Runge à Otto Dix, dans le contexte intellectuel de leur création et les confrontent aux écrits des grands penseurs au premier rang desquels figure Goethe.

De la fin du XVIIIe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire de l’Allemagne est marquée par la constitution difficile de son unité politique dans le cadre de l’Europe des nations qui se met alors en place. Multiconfessionnelle, marquée par une discontinuité géographique, par un flottement dans ses frontières, par des contextes politiques et culturels très différents, voire antagonistes, l’Allemagne doit faire émerger l’unité sous-jacente à l’ensemble des Allemands, de la Bavière à la Baltique, de la Rhénanie à la Prusse. La notion de « Kultur », concept hérité de la philosophie des Lumières, est apparue comme déterminant pour constituer le terreau sur lequel inventer une tradition allemande moderne. Si l’occupation napoléonienne a pu favoriser la prise de conscience de cette unité, fournissant l’arrière-plan politique aux premières expérimentations romantiques, la montée du nazisme, à l’autre bout du parcours chronologique, a mis en évidence la dimension tragique de ce concept, sans pour autant réussir à l’anéantir.

L’exposition analyse la façon dont les beaux-arts, du romantisme à la Nouvelle Objectivité, ont pu participer à ce mouvement d’une grande liberté de composition et d’invention, toujours avide de réinventer une tradition allemande.

Commissaires généraux : Henri Loyrette, président-directeur du musée du Louvre, et Andreas Beyer, directeur du Centre allemand de l'histoire de l'art de Paris

Commissaires : Sébastien Allard, conservateur en chef au département des Peintures, musée du Louvre, Danièle Cohn, professeur des universités, directrice du Centre d’esthétique et de philosophie de l’art, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Johannes Grave, directeur adjoint du Centre allemand d'histoire de l'art de Paris.

Scénographie : Richard Peduzzi. La scénographie a bénéficié du soutien de Deloitte.

L’exposition est organisée par le musée du Louvre, avec la collaboration scientifique du Centre allemand d’histoire de l’art. La communication de l’exposition bénéficie du soutien de l’Office National Allemand du Tourisme.

De l’Allemagne 1800-1939

De Friedrich à Beckmann Communiqué de presse Exposition

28 mars - 24 juin 2013

Hall Napoléon

Direction de la communication Contact presse Anne-Laure Béatrix Céline Dauvergne [email protected] Tél. + 33 1 40 20 84 66

Tischbein, Goethe dans la campagne romaine, 1787, huile sur toile. Francfort, Städelsches Kunstinstitut und Städtisches Galerie © U. Edelmann - Städel Museum - ARTOTHEK

Cette exposition bénéficie du soutien du CERCLE INTERNATIONAL DU LOUVRE, avec la collaboration des AMERICAN FRIENDS OF THE LOUVRE et du concours de BMHAVOCATS.

Le catalogue bénéficie du mécénat de la Rudolf-August Oetker Stiftung.

Cercle International du Louvre International Council of the Louvre

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L’exposition se déroulera en trois mouvements :

- Apollinien et dionysiaque Placée sous les auspices de Goethe et de Nietzsche, cette section montrera le désir récurrent, chez les artistes, d’un ailleurs temporel et géographique, entre une Italie où se développent, avec les Nazaréens, puis les Deutsch-Römer (Hans von Marées en particulier), les fondements d’un art qui se veut allemand et moderne et une Grèce rêvée, patrie des arts, prise entre pureté classique et déchaînement vital. Cette section présentera des œuvres de Gottlieb Schick, des Nazaréens, de Moritz von Schwind, de Caspar David Friedrich, Friedrich Schinkel, Arnold Böcklin, Hans von Marées, Franz von Stuck, Max Beckmann….

- Le paysage comme histoire de Caspar David Friedrich à George Grosz Placée sous les auspices de la théorie morphologique de Goethe et de ses écrits sur la peinture de paysage, cette section montrera comment le romantisme a tenté d’ériger la peinture de paysage comme peinture d’histoire (en partie contre les hiérarchies classiques françaises), en rompant avec le paysage composé héroïque où l’homme demeure le centre et en faisant de la nature le protagoniste principal. Elle exposera des œuvres de Jacob Philip Hackert, Joseph Anton Koch, Carl Gustav Carus, Philip Otto Runge, Paul Klee, Otto Dix, Franz Radziwill, George Grosz… Une grande salle sera bien évidemment consacrée à Caspar David Friedrich.

- Ecce Homo. Humain/Inhumain La section s’ouvrira avec la fameuse Forge de Menzel, image héroïsée d’hommes au travail, les nouveaux cyclopes, à l’aube de l’unité sous l’égide de la Prusse. Puis elle envisagera le traumatisme suscité par la Première Guerre mondiale et par la révolution de 1919, qui signèrent de façon tragique l’échec de l’unité de la communauté, jusqu’à l’avènement du nazisme et l’exposition des « Artistes dégénérés » en 1937. Elle se concentrera sur l’articulation entre la notion de culture (qui a construit l’identité allemande) et barbarie. Elle montrera la façon dont les peintres ont répondu à l’idéologie. A travers la tension entre les représentations de l’individu et de la masse, entre le particulier et le type, entre la singularité individuelle des visages de l’homme et les canons d’une beauté pseudo-classiques, c’est la question de l’humain et de la souffrance comme révélatrice de l’humain qui est posée. D’où la vogue du thème de l’Ecce homo. La section exposera des œuvres de Adolphe Menzel, Lovis Corinth, Otto Dix, George Grosz, Max Beckmann, Christian Schad…

L’exposition, qui s’inscrit dans le cadre de la commémoration du traité d’amitié franco-allemande de l’Elysée signé en 1963 par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, bénéficie de prêts exceptionnels de très nombreux musées allemands, mais aussi des autres pays d’Europe, de Russie et des Etats-Unis. Elle sera, en outre, introduite par une œuvre inédite d’Anselm Kiefer installée dans la rotonde d’entrée.

L’œuvre d’Anselm Kiefer a bénéficié du soutien de la Galerie Thaddaeus Ropac

Informations pratiques Lieu : Hall Napoléon

Horaires : Tous les jours, sauf le mardi, de 9h à 17h45, les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.

Tarifs : Billet spécifique pour l’exposition De l’Allemagne : 12 € Billet jumelé (collections permanentes + exposition De l’Allemagne) : 15 € avant 18h, 12 € après 18h les mercredi et vendredi Accès libre pour les moins de 18 ans, les chômeurs, les titulaires des cartes Louvre jeunes, Louvre enseignants, Louvre p ro fess ionne l s , Louv re étudiants partenaires ou de la carte Amis du Louvre

Renseignements : www.louvre.fr 01 40 20 53 17

Lovis Corinth, Ecce Homo, 1925, huile sur toile. Bâle, Kunstmuseum © Kunstmuseum Basel / Martin Bühler

Anselm Feuerbach, Médée à l’urne, 1873, huile sur toile, Vienne, Leopold-Museum Privatstiftung © Courtesy of Sotheby’s

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Les trois mois de l’exposition sont accompagnés d’événements qui interrogent les bases culturelles, littéraires et artistiques sur lesquelles s’est construite l’identité allemande à la lumière des expériences contemporaines. SAUF MENTION CONTRAIRE, LES MANIFESTATIONS ONT LIEU À L’AUDITORIUM DU LOUVRE.

Conférences et rencontres Du 28 mars au 30 mai 2013 Conférences-rencontres données par des artistes allemands (écrivains, cinéastes) qui préciseront leur vision de l’histoire allemande. Jeudi 28 mars à 19h Goethe, la vitesse et le diable par Peter Stein, metteur en scène Jeudi 4 avril à 12h30 Présentation de l’exposition « De l’Allemagne » par Sébastien Allard, commissaire de l’exposition Lundi 13 mai à 19h De loin, de près : vues d’Allemagne Anselm Kiefer, artiste, en conversation avec Danièle Cohn, philosophe, commissaire de l’exposition Jeudi 16 mai à 19h Sans Voltaire, ou l’humour allemand par Daniel Kehlmann, écrivain En collaboration avec l’Institut Goethe et les éditions Actes-Sud

Colloque Samedi 6 avril 2013

Weimar, une histoire allemande Le colloque débute le vendredi 5 avril au Centre allemand d’histoire de l’art. Weimar est vu ici comme un microcosme de l’histoire allemande entre 1776 et 1945, entre l’arrivée de Goethe dans cette petite ville et la découverte du camp de Buchenwald par les troupes américaines et anglaises. A travers des moments clés dans l’histoire de cette ville, nous retrouvons tous les grands thèmes qui vont marquer celle de la nation allemande, depuis sa construction jusqu’aux soubresauts du XXe siècle et à la réunification de 1989-1990.

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Palais ducal de Weimar © DR

Autour de l’exposition

Publications Catalogue de l’exposition, sous la direction de Sébastien Allard et Danièle Cohn. Coédition Hazan / musée du Louvre éditions. 480 p., 350 ill., 45 euros. Avec le soutien d’Arjowiggins Graphic. Album de l’exposition Coédition Hazan / musée du Louvre éditions. 48 p., 50 ill., 8 euros.

Films et éditions DVD Allemagne, l’Art et la Nation. Réal. : Jean-Baptiste Péretié, 52 min, 2013. Coprod. Musée du Louvre / Temps Noir / Arte. DVD en vente en mars 2013. Diffusion sur Arte le dimanche 31 mars à 16h45. La Cathédrale de Cologne (Architecture). Réal. : Richard Copans, 26 min, 2013. Coprod. Musée du Louvre / Les Films d’Ici / Arte.

D i f fus ion au Louvre en sa l l e audiovisuelle tous les mercredis et dans l’alvéole 7 de l’accueil des groupes pendant l’exposition.

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Musique Du cycle An die ferne Geliebte de Beethoven aux lieder de Webern en passant par les ballades fantastiques de Carl Loewe, le concert des solistes de l’Atelier Lyrique sera l’occasion de suivre le fil de l’exposition en illustrant les différentes expressions de cette Kultur allemande. Dans les formes plus abstraites de la musique instrumentale, et notamment le quatuor à cordes, l’écriture prend sa source dans des racines populaires (quatuors de Schubert et de Brahms), aspire vers un au-delà métaphysique symbolisé par les derniers quatuors de Beethoven, ou tente une incursion dans l’expressionnisme (quatuor d’Hindemith). Cette Allemagne musicienne s’affirme en combattant les nouveaux Philistins dans l’Humoresque de Schumann et mêle l’affirmation d’un art profondément allemand à une inaccessible quête de l’absolu. Mercredi 10 avril à 20h Quatuor Arcanto

Mozart, Quatuor en la majeur K 464 Hindemith, Quatuor en mi bémol majeur Brahms, Quatuor en si bémol majeur opus 67 Mercredi 17 avril à 20h Solistes de l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris

Loewe, Erlkönig ; Der Sänger Wagner, Lied des Mephistopheles n°4 et n°5. Brahms, Deux duos extraits de l’Opus 28 ; Cinq lieder Wolf, Cinq Lieder Weill, Deux lieder Wie lange noch? ; Es regnet Jeudi 18 avril à 12h30 Adam Laloum, piano

Schubert, Sonate en la majeur D 664 Schumann, Grande Humoresque en si bémol majeur opus 20 Brahms, Quatre Klavierstücke opus 119 Mercredi 15 mai à 20h Quatuor Modigliani

J. Haydn, Quatuor à cordes en sol majeur Hob.III.75 Beethoven, Quatuor en fa majeur opus 135 Schumann, Quatuor en la majeur opus 41 n°3 Mercredi 5 juin à 20h Quatuor Artemis

Mendelssohn-Bartholdy, Quatuor en fa mineur opus 80 Schubert, Quatuor à cordes en sol majeur D 887

Quatuor Modigliani © DR

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Musique filmée

« Voix de l’Allemagne » Les 27, 28 et 29 avril 2013 Séance présentée par Christian Merlin, musicologue, critique au Figaro. La musique vocale a été l’expression privilégiée d’un mouvement qui, de la période du Sturm und Drang à Gustav Mahler, traverse la culture allemande. On trouve dans le chant allemand tel qu’il est présent dans l’opéra, le lied ou la symphonie, les thèmes qui caractérisent la recherche de cette hypothétique identité culturelle : merveilleux, origines mythiques de la germanité, œuvre d’art total... Ce cycle présente quelques-uns de ces jalons musicaux. A travers le prisme du chant, musique, poésie, philosophie et littérature ont fusionné dans l’opéra, le lied et la musique symphonique. Œuvre fondatrice de l’opéra romantique allemand, Der Freischütz de Weber est un complément nécessaire à l’exposition « De l’Allemagne, 1800-1939 », comme le Tannhäuser de Wagner qui puise son inspiration dans un Moyen Âge mythique. Deux séances complètent ce panorama, l’une consacrée au lied allemand par quelques-uns de ses grands interprètes ; l’autre à trois grandes œuvres symphoniques chantées de Mahler, Mendelssohn et Beethoven.

Samedi 27 avril à 15h Symphonie n°3, de Mahler Symphonie n°2, dite Lobgesang, de Mendelssohn Symphonie n°9, L’Ode à la joie, de Beethoven Samedi 27 avril à 17h30 Der Freischütz, de Weber Dimanche 28 avril à 15h Tannhäuser, de Wagner

Musique filmée / Conférence Lundi 29 avril à 19h

Le Lied : d’une vision l’autre Tout se tient dans l’âme allemande, dans l’art allemand. Doux temps de passerelles. Entre musique, poésie et philosophie, André Tubeuf en explore quelques-unes. Longtemps à la recherche de son unité politique, l’Allemagne s’exprime d’abord au XIXe siècle par la voix de ses philosophes et de ses artistes. Cette nation en devenir pouvait-elle alors rêver à de meilleurs ambassadeurs que Beethoven, Schumann, Mendelssohn, ou Brahms pour donner corps, cœur et âme à cette identité allemande ? Suivie d’archives filmées : Le Lied, avec des extraits de Schubert, Brahms, Wolf et Schumann, interprétés par Dietrich Fischer-Dieskau, Elisabeth Schwarzkopf, Thomas Quasthoff …

Richard Wagner, Tannhäuser © DR

Elisabeth Schwartzkopf © DR

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Cinéma

Du mythe à l’Histoire. Les fantômes de la nuit Carte blanche à Christian Petzold Jeudi 2, samedi 4 et dimanche 5 mai 2013 Héritier de Fassbinder et de Wenders, chef de file de « l’Ecole de Berlin », le cinéaste, qui vient de remporter l’Ours d’argent du Meilleur Réalisateur au 62e Festival international du film de Berlin avec son film Barbara, ne cesse de questionner les notions d’Histoire et d’identité à travers ses portraits de personnages en quête de sens. Se sent-il héritier d’une certaine construction culturelle (« nous, les Allemands, racontons toujours la réalité à travers les mythes, les légendes, ce qui se passe dans les forêts allemandes… ») ? Que doivent, selon lui, les cinéastes contemporains, comme ceux de l’Ecole berlinoise, aux cinéastes du passé ? Quelle est la place de l’Histoire dans le nouveau cinéma allemand (« Je veux plutôt considérer l’Histoire comme un espace habité par des gens, qu’on se doit d’écouter et de respecter ») ? Jeudi 2 mai à 19h Entretien de Christian Petzold avec Laure Adler Suivi de la projection Gespenster (Fantômes) de Christian Petzold All./Fr., 2004-2005, 85 min, coul. vostf Samedi 4 mai à 15h Nosferatu, fantôme de la nuit (Nosferatu, Phantom der Nacht) de Werner Herzog All./Fr., 1978, 105 min, coul., vostf Film présenté par Christian Petzold Dimanche 5 mai à 15h Nosferatu le vampire (Nosferatu, Eine Symphonie des Grauens) de Friedrich Wilhelm Murnau All., 1922, 72 min, nb, vostf Film présenté par Christian Petzold

Die Nibelungen Dimanche 26 mai à 15h de Fritz Lang, All., 1924 1ère partie : Siegfried, 144 min Entracte (30 min) 2e partie : La Vengeance de Kriemhild, 126 min

Christian Petzold © DR

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Cinéma – Electron Libre Dimanche 9 juin à 16h Faust de Friedrich Wilhelm Murnau All., 1926, n.b., muet, 116 min Accompagnement musical par Thomas Köner (reprise 2006)

Berlin Alexanderplatz De Rainer Werner Fassbinder All., 1980, 15h30, l’intégrale en 14 épisodes, coul. Vendredi 14 juin à 20h Episode 1 et 2 Le châtiment va commencer (80 min) Comment faut-il vivre quand on ne veut pas mourir ? (59 min) Samedi 15 juin - à 11h : Episodes 3 et 4 Un coup de marteau sur la tête peut blesser l'âme (59 min) Une poignée d'hommes dans la profondeur du silence (59 min) - à 14h30 : Episodes 5 et 6 Une faucheuse avec le pouvoir du bon Dieu (59 min) Un amour, ça coûte toujours beaucoup (59 min) - à 17h30 : Episodes 7 et 8 Remarque : On peut toujours renier un serment (59 min) Le soleil chauffe la peau, la brûle parfois (59 min) Dimanche 16 juin - à 11h : Episodes 9 et 10 À propos de mille lieues qui séparent le grand nombre du petit nombre (59 min) La solitude fait naître les fissures de la folie même dans les murs (59 min) - à 14h30 : Episodes 11 et 12 Savoir, c'est pouvoir et le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt (59 min) Le serpent dans l'âme du serpent (59 min) - à 17h : Episode 13 L'extérieur et l'intérieur et le secret de la peur devant le secret (59 min) - à 18h30 : Episode 14 (épilogue) Rainer Werner Fassbinder : mon rêve du rêve de Franz Biberkopf (111 min)

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Regard musical Vendredis 5 et 19 avril à 19h dans le hall Napoléon Des étudiants du Conservatoire de Paris - CNSMDP introduiront les visiteurs à l’exposition par quelques échappées musicales dans le répertoire allemand, de Schubert à Stockhausen. Nocturnes sous la direction de Jeff Cohen, enseignant en classes de récital, mélodie et lied, et d’Alexandros Markeas et Vincent Le Quang, enseignants en classe d’improvisation générative.

Lecture

Iphigénie en Tauride, de Goethe Jeudi 30 mai à 20h Direction artistique de Clément Hervieu-Léger Avec Marina Hands, Didier Sandre, Daniel San Pedro, Mathieu Genet et Clément Hervieu-Léger de la Comédie-Française.

Soirée cabaret

« Willkommen im Kabarett » Lundi 3 juin à 20h Avec Donatienne Michel-Dansac, soprano et Vincent Leterme, piano En collaboration avec l’Institut Goethe.

Théâtre

Vie de Gundling, Frédéric de Prusse, sommeil rêve cri de Lessing de Heiner Müller Samedi 22 juin et dimanche 23 juin à 19h et 20h dans le hall Napoléon Texte peu connu en France Vie de Gundling, Frédéric de Prusse, Sommeil rêve cri de Lessing, bien que très inspiré par les surréalistes français, fait allusion à de nombreux classiques du théâtre allemand (Goethe, Kleist, Lessing etc.) dont les extraits seront proposés en même temps que la pièce. C’est aussi une réflexion-parodique du théâtre allemand et de la « grandeur » prussienne. La mise en scène par Jean Jourdheuil préparée avec les étudiants du TNS à l’automne et présentée au théâtre de Genève en janvier 2014, fait l’objet d’une avant-première au Louvre dans une adaptation spécifique conçue pour les salles de l’exposition. Le public circulera par petits groupes de trente personnes tout au long de la soirée qui recevra ainsi environ 600 spectateurs. Une coproduction du TNS.

Heiner Müller © DR

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Préface du catalogue par Henri Loyrette

Dans le contexte de l’Europe d’aujourd’hui et à l’occasion du cinquantième anniversaire du Traité de l’Élysée, le musée du Louvre souhaite apporter, avec cette exposition et depuis la France, sa pierre à l’amitié franco-allemande. Renouant avec l’idée, mise en œuvre il y a quelques années, des grandes expositions s’interrogeant sur ce qu’il en est d’une culture, le Louvre se penche sur l’Allemagne, ce voisin qui nous est si proche et pourtant si étrange(r). « De l’Allemagne ». L’exposition, avec son titre emprunté à Mme de Staël, se coule dans un questionnement sur l’altérité et l’identité qui, dans un regard mutuel, a marqué les esprits, les artistes, les penseurs, les écrivains de part et d’autre du Rhin. À Mme de Staël, qui considère la France depuis son exil, répond, quelque temps plus tard, un autre exilé, Heinrich Heine, qui, dans « son » De l’Allemagne, pense, depuis Paris, à son pays. Ces échanges sont féconds. Observer l’autre pour parler de soi, s’observer soi-même pour comprendre l’autre – c’est là le chemin du renforcement de liens séculaires. C’est aussi l’ambition de notre exposition qui se veut un vrai point de vue sur la création artistique et la culture en Allemagne entre 1800 et 1939, au moment historique où, entre l’occupation napoléonienne et l’avènement du nazisme, en passant par les révolutions de 1848 et de 1919 et l’institution de l’Empire, elle se constitue en tant que nation moderne.

Ce présupposé, ce parti pris fort, qui cherche avant tout à comprendre, engageait deux lignes. Il ne s’agit pas, pour nous, d’exposer une histoire linéaire, « panoramique », en suivant chronologiquement les courants artistiques, ces « ismes » (classicisme, romantisme, réalisme, expressionnismes, auxquels il faut ajouter Dada, Nouvelle Objectivité, etc.), qui livrent une interprétation parfois trop globale, trop fermée, dans un pays marqué par la multiplicité des centres culturels, artistiques, politiques, mais de soulever un certain nombre de questions spécifiques structurant la réflexion et la création allemande tout au long de la période. Dès lors, le point de vue adopté déborde le cadre strict de l’histoire de l’art, pour s’attacher à rendre compte de la dimension culturelle au sens large. Cela paraissait évident dans un pays où la notion de « Kultur » a connu un tel retentissement. Si la plupart des grands artistes allemands sont donc présents de Friedrich à Beckmann, ils dialoguent avec des écrivains, des penseurs, des philosophes, des musiciens, de Goethe, qui sert de « phare » à notre propos, à Richard Wagner, si important pour la France et dont on fête, cette année, le bicentenaire de la naissance, de Friedrich Nietzsche à Thomas Mann, de Schiller à Heinrich Heine.

C’est la raison aussi pour laquelle le commissariat s’est adjoint, au-delà des seules forces du Louvre, celles du Centre allemand d’histoire de l’art, qui, depuis sa fondation en 1997, constitue un partenaire scientifique de choix, et de l’université de Paris I-Panthéon-Sorbonne – un commissariat qui permet une rencontre fructueuse entre des historiens de l’art du XIXe siècle (Sébastien Allard), des spécialistes de Weimar 1800 (Andreas Beyer et Johannes Grave) et des philosophes, spécialistes d’esthétique (Danièle Cohn), entre une approche française et une allemande autour de ces grandes problématiques que sont le rapport au passé, la nature comme expression nationale et la question de l’humain. Le riche catalogue, dirigé par Sébastien Allard et Danièle Cohn, réunit les contributions inédites de chercheurs internationaux, de toutes les générations et de toutes les sensibilités. Son élaboration a été animée du même désir de décloisonner les disciplines, de proposer des axes de recherche originaux et d’envisager, sur des questions anciennes, des angles nouveaux.

Dans cette perspective, il nous a semblé également important d’étendre la réflexion sur un temps long qui dépasse les strictes bornes chronologiques des collections du Louvre, mais qui a un sens à l’échelle européenne. Cela permettait de « tirer les fils » et, à l’encontre d’une vision téléologique ou d’une illusion rétrospective, de mieux mettre au jour l’influence discontinue de certaines grandes questions. Le Louvre présente donc aussi des œuvres du XXe siècle, dont des chefs-d’œuvre de Corinth, Dix, Grosz ou Beckmann, et des médiums comme le cinéma et la photographie, absents de ses collections.

L’exposition est également pour le Louvre l’occasion de voir les fruits du travail d’ouverture à l’international que le musée mène depuis plus d’une dizaine d’années, en particulier avec nos voisins européens. Sans ce travail conduit au niveau du musée en général, mais aussi et quotidiennement au niveau des conservations, la réunion des chefs-d’œuvre allemands, dont certains comme le si célèbre portrait de Goethe dans la campagne romaine de Tischbein n’ont quasiment jamais quitté leur pays, n’aurait pas été possible. Que les musées allemands bien sûr, mais aussi français, autrichiens, suisses, russes, britanniques, polonais, américains, que les collectionneurs privés européens et américains, soient ici solennellement remerciés. Nous espérons que l’expérience de cette exposition ambitieuse sera en outre le terreau sur lequel germinera, pour reprendre un vocabulaire goethéen, de nouveaux projets de coopération entre le Louvre et ses partenaires. Enfin, toujours désireux de tisser les liens entre l’art du passé et l’art contemporain, le musée du Louvre accueille, dans la rotonde d’entrée de l’exposition, une œuvre inédite d’Anselm Kiefer, exécutée spécialement pour cette exposition, une gravure monumentale, dans laquelle le visiteur est pris en entrant et sortant du parcours.

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Parcours de l’exposition Texte des panneaux didactiques de l’exposition

Au début du XIXe siècle, l’Allemagne est une constellation de principautés, de villes libres, d’enclaves ecclésiastiques, de véritables Etats comme la Bavière, la Saxe ou la Prusse côtoient des territoires minuscules. L’occupation napoléonienne d’abord, puis la reconfiguration de l’Europe après 1815, stimule un ardent désir d’unité nationale, dont les racines sont à trouver dans le siècle des Lumières. Ce n’est qu’en 1871, à l’issue de la guerre contre la France, que le Reich bismarckien est proclamé ; il s’effondre à la suite d’une autre guerre contre la France en 1918. L’entre-deux-guerres, scandé par la révolution spartakiste de 1919, l’échec de la République de Weimar et l’avènement au pouvoir en 1933 d’Hitler, remet une nouvelle fois en question l’unité. C’est pourquoi la question qu’est-ce qu’être allemand, comment le devenir, est récurrente tout au long du XIXe siècle. Dans un pays qui a conçu les forces de l’esprit (la Kultur) comme ciment de son identité, les artistes, tout comme les philosophes, les écrivains ou les musiciens, furent partie prenante de cette interrogation. Ce sont les façons dont, de 1800 à 1939, ils ont porté la question de ce qu’il en est d’être allemand que notre exposition, dont le titre doit autant à Mme de Staël qu’à Heinrich Heine, invite à parcourir. Dans cette longue durée se construisent un certain nombre de propositions plastiques qui sont autant de réponses. Deux voies caractérisent le XIXe siècle : d’une part les artistes allemands choisissent des filiations historiques, et inventent notamment une Grèce allemande sous la double figure d’Apollon et de Dionysos (I) ; d’autre part, ils établissent un rapport qu’ils veulent singulier à la nature. Ils ne tranchent pas entre expérimentation scientifique et méditation sur la finitude humaine, entre étude de la perception et vision d’un au-delà du visible (II). L’horreur de la Première Guerre mondiale, la perte d’expérience qui en résulte, les traumatismes, les bouleversements politiques et sociaux qu’elle suscite, déplacent l’axe de ce questionnement sur la nature allemande d’un « être allemand » (III). L’humanité de l’homme devient alors l’accès singulier que les artistes allemands ouvrent vers l’universel. La pièce est donc en trois actes : I - Apollon et Dionysos ; II - L’hypothèse de la nature ; III - Ecce Homo

Arnold Böcklin, Villa au bord de la mer, 1878, huile sur toile, 110 x 160 cm. Winterthur, Kunstmuseum, don des héritiers d’Olga Reinhart-Schwarzenbach, 1970, 1102 © Erich Lessing, Vienne

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I - APOLLON ET DIONYSOS Depuis les écrits de Winckelmann dans la seconde moitié du XVIII

e siècle, l’Allemagne se rêve « grecque », une référence vue à travers le prisme de la renaissance italienne. La création et la pensée esthétique se placent alors sous les auspices d’Apollon, image de « la noble simplicité et de la grandeur tranquille ». La « noble simplicité » constitue le socle d’un idéalisme qui, dans la première moitié du XIXe siècle, nourrit des créations artistiques parfois opposées. Le classicisme d’un Gottlieb Schick y renvoie aussi bien que l’art des Nazaréens. Dans leur cas, si l’habillage médiéval et renaissant est destiné à raviver les feux patriotiques et religieux du Saint Empire romain germanique, la forme épurée reste fidèle à ce principe.

ITALIA-GERMANIA En 1808 à Vienne, dans une Europe sous la pression des armées napoléoniennes, un groupe de jeunes artistes formés à l’Académie de cette ville se réunissent et fondent la confrérie de Saint-Luc (le Lukasbund). Ils cherchent, dans un esprit patriotique, à poser les bases d’un nouvel art allemand. Sans remettre en question le précepte winckelmannien d’une beauté tranquille, ils entendent substituer au modèle antique celui de l’art médiéval et de la Renaissance, pour restaurer la grandeur de l’art au temps où, avant le schisme de la Réforme, les Allemands étaient unis dans le Saint Empire romain germanique. Leurs modèles sont autant Raphaël que Dürer. Dès 1810, le groupe composé, entre autres, d’artistes comme Pforr, Overbeck, Schnorr von Carolsfeld, Cornelius, se déplace à Rome. Convertis au catholicisme, les peintres vivent en communauté et sont appelés « Nazaréens ». Si chaque artiste a un style qui lui est propre, tous tentent de retrouver ce qu’ils considèrent comme la pureté de l’art avant la décadence « matérialiste » qui commence dès la seconde moitié du XVIe siècle. Aussi mêlent-ils les références italiennes (Fra Angelico, Perugin…) et allemandes (Martin Schongauer) dans des compositions religieuses archaïsantes.

Gottlieb Schick, Apollon parmi les bergers, 1806-1808, huile sur toile, Stuttgart, Staatsgalerie © Staatsgalerie, Stuttgart

Johann Friedrich Overbeck, Italia et Germania (Sulamith et Maria), 1812, pierre noire et craie. Lübeck, Die Lübecker Museen, Museum Behnhaus Drägerhaus © Museum Behnhaus Drägerhaus, Lübeck.

Alors que l’unité nationale se réalise à l’issue de la guerre 1870-1871, les artistes et les penseurs prennent acte de l’épuisement de l’apollinisme dans l’élégie et la froideur académique. Eprouvant le besoin de revitaliser la forme, ils recourent à Dionysos, à la puissance pulsionnelle et à la force de vie que sa figure mythique exprime. La guerre de 1914-1918, durant laquelle les artistes côtoient l’horreur des combats et la vraie douleur des hommes, sonnera le glas des dieux grecs.

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UN PRIMITIVISME POLITIQUE L’Entrée de Rodolphe de Habsbourg à Bâle constitue le chef-d’œuvre de Franz Pforr, le plus radical dans son primitivisme de tous les Nazaréens. Le tableau relate un épisode de la fondation de la dynastie des Habsbourg, maison régnante d’Autriche. Alors qu’il assiège Bâle en 1273, Rodolphe apprend qu’il vient d’être élu Empereur du Saint Empire romain germanique. Il pardonne alors aux Bâlois et fait son entrée triomphale. Commencée à Vienne en 1808, alors que l’empereur d’Autriche apparaissait comme le principal défenseur de l’indépendance germanique contre Napoléon, et achevée deux ans plus tard dans une Rome annexée à l’Empire français, le tableau a valeur de manifeste.

AU BON VIEUX TEMPS DES POÈTES ET DES CHEVALIERS Autour de 1800-1820, alors que les Nazaréens tentent depuis Rome d’établir les fondements d’un nouvel art allemand « religieux et patriotique » pour reprendre la formule goethéenne, se développe, dans les arts et la littérature, un imaginaire proprement allemand dont les éléments de merveilleux sont empruntés aux contes populaires, collectés au même moment par Clemens Brentano, Achim von Arnim ou les frères Grimm. Ils renvoient à un passé germanique, légendaire et populaire, qui permet de donner forme à l’idée de patrie. D’inspiration pittoresque, ils exaltent la nostalgie de la terre natale dans ce qu’elle a de plus familier.

Franz Pforr, Entrée de Rodolphe de Habsbourg à Bâle, 1808-1810, huile sur toile. Francfort, Städel Museum, prêt du Historisches Museum © Städel Museum - ARTOTHEK.

Le style est archaïsant, mais l’historicisme de Pforr n’a rien d’archéologique : les costumes adoptés et le style renvoient aux gravures allemandes du XVIe siècle, et non aux enluminures du XIIIe siècle. Et cela sciemment. Avec l’aigle à deux têtes figuré au centre de la composition, Pforr célèbre la pietas austriaca, l’idée que Dieu a choisi la maison d’Autriche comme protectrice de l’Eglise catholique et du Saint Empire romain germanique. En une seule œuvre, l’artiste condense l’époque héroïque de la fondation de la dynastie des Habsbourg et son attachement à l’Empire, son apogée au XVIe siècle et le rôle qu’elle a à jouer à l’époque face à la menace française. Cette fusion des temporalités à des fins didactiques est caractéristique de l’art nazaréen.

Carl Philipp Fohr, Chevaliers devant une cabane de charbonnier, 1816, huile sur toile. Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Alte Nationalgalerie © BPK, Dist. RMN-GP / Jörg P. Anders.

Avec Le Retour du harpiste, commencé en 1825 en Italie et achevé à Dresde en 1826, Ludwig Richter met en scène, dans un paysage inspiré des environs de Rome, le mal du pays et le désir du retour. L’extrême délicatesse de la touche et le traitement primitivisant de la perspective confèrent à l’œuvre une saveur naïve. Le Château de Scharfenberg de nuit d’Ernst Ferdinand Oehme propose une fantaisie médiévale à partir d’un bâtiment récemment reconstruit dans le goût gothique et qui devait trouver sa place dans une galerie de vues « de la terre natale » de Friedrich August de Saxe. La toile réunit des éléments du vocabulaire propre à cet imaginaire : le château, le fleuve, le chevalier, la forêt, la nuit. On retrouve ces mêmes détails dans Le Chevalier devant la hutte du charbonnier de Car Philipp Fohr, composition inspirée d’un roman chevaleresque de Friedrich de la Motte-Fouqué, l’Anneau enchanté (1813).

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LA CATHÉDRALE ENTRE RÊVERIE ET UTOPIE POLITIQUE Si la cathédrale constitue, avec le château ou le fleuve, l’un des éléments de l’imaginaire romantique allemand comme le montre La Cathédrale en ruine de Carl Blechen ou La Cathédrale de Oehme, elle apparaît aussi comme une utopie politique en devenant le nouveau temple qui réunit la communauté. En se coulant dans une forme ancienne, le gothique, considérée depuis le texte de Goethe De l’architecture allemande (1772), comme spécifiquement allemande, elle projette une image de l’avenir politique de la nation. L’achèvement de la cathédrale de Cologne en est le symbole. Commencée au début du XIIIe siècle, les travaux de ce qui devait être l’une des plus grandes cathédrales du monde s’interrompirent à la fin du XVe siècle. La cathédrale demeura dans l’état d’inachèvement que l’on peut observer sur les trois grands dessins de Ramboux jusqu’au renouveau médiéval de la première moitié du XIXe siècle. La redécouverte de projets médiévaux de façade relança les études sur le bâtiment dans un premier temps, puis l’idée de son achèvement sous l’égide de la Prusse protestante - alors que la cathédrale est catholique - entre les années 1840 et 1880. C’est que le bâtiment, alors le plus haut du monde, symbolisait l’unité du peuple de l’Empire.

L’ITALIE ENCORE : LE TEMPS DE L’ÉLÉGIE A partir du milieu du XIXe siècle, l’idéal d’une beauté « grecque » menace de s’éteindre dans un académisme. Une nouvelle génération apparaît, désireuse de donner corps à la tradition en la rendant actuelle. Elle s’oppose à la fois au souci philologique des sciences historiques et au matérialisme moderne qui se détourne de l’Antique. Nombre de ces artistes appelés « Deutschrömer » (« Romains allemands ») vont chercher en Italie l’élan nécessaire à une régénération. Conscients que tout passé est révolu, ils sont en quête d’un universel dont l’antique demeure à leurs yeux porteur. De cette tension naît, dans un premier temps, l’expression d’une nostalgie qui nourrit et ronge, en même temps, les idylles qu’ils créent. Dans ses tableaux peuplés d’hommes nus, Hans von Marées rend hommage aux maîtres de la Renaissance, à Luca Signorelli surtout. La dimension élégiaque, qui voile peu à peu ses œuvres, ne tient pas tant à la composition, qu’à sa technique particulière, à son obsession de revenir sans cesse sur ses œuvres en rajoutant de la matière jusqu’à les rendre floues. L’Arcadie s’estompe sous les yeux du spectateur. Avec ses figures colonnes adossées à des troncs et son paysage, Le Réveil du printemps du Suisse Arnold Böcklin est un hommage à Marées, mais aussi au Printemps de Botticelli. Là où les idylles de Marées menacées par le noir ont quelque chose de funèbre, la fraîcheur du coloris du tableau de Böcklin, le sourire des nymphes et les guirlandes de fleurs, célèbrent quelque chose de vital : la joie de peindre.

Hans von Marée, Trois figures, 1883, tempera sur bois. Winterthur, Kunstmuseum, don de Georg Reinhart © Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft, Zürich, Jean-Pierre Kuhn.

Carl Hasenpflug, Vue idéale de la Cathédrale de Cologne, 1834-1836, huile sur toile. Cologne, Kölnisches Stadtmuseum © Rheinisches Bildarchiv Cologne.

Le tableau de Hasenpflug donne, dès les années 1830, une vue de la façade telle qu’elle devait être et telle qu’elle sera effectivement achevée quelque cinquante ans plus tard, fusionnant le passé et le futur.

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PLACE À DIONYSOS L’unité nationale est en passe de se réaliser sous l’égide de la Prusse après la victoire allemande. Les temps ne sont plus à l’élégie ; c’est dans la figure de Dionysos, expression de la force de vie, qu’est trouvé le pendant à celle d’Apollon. La référence antique est alors investie d’un vitalisme inédit, elle incarne la puissance des pulsions primitives. Le rapport entre les sexes devient un thème dominant. La femme est exaltée sous la figure de la naïade ou de la bacchante, qui allie jouissance pure, exultation du corps et folie meurtrière. La figure d’Iphigénie, dont Goethe avait célébré le pouvoir de réconcilier l’humanité avec elle-même, cède le pas aux Electre, Cassandre, Médée, toutes susceptibles d’en remontrer aux hommes en matière de force ou de violence. Une Grèce dionysiaque prend place dans l’Allemagne bismarckienne.

II - L’HYPOTHÈSE DE LA NATURE Si l’art allemand s’est construit durant le XIXe siècle autour d’une relation particulière avec les passés et l’antique, il a conféré une inflexion originale à la peinture de paysage en lui accordant une place inédite dans la hiérarchie des genres. On peut distinguer dans la peinture deux voies qui contribuent à conférer à la nature une place singulière dans la constitution d’une identité allemande. Aux yeux de Goethe, l’étude des formes naturelles, la morphologie - un néologisme qu’on lui doit - donne également des clés qui permettent d’éclairer les processus de la création artistique. Sous son influence, la peinture de paysage se fait connaissance géologique du monde.

Arnold Böcklin, Jeux des Néréides, 1886, huile sur toile. Bâle, Kunstmuseum © Kunstmuseum Basel / Martin Bühler.

En revivifiant le mythe, dans ce qu’il a de plus archaïque, les artistes entendent revivifier la forme. La peinture, marquée par le renouveau d’intérêt pour le baroque et la sculpture hellénistique, joue des effets de matière, de couleurs, de compositions complexes. En maintenant le sujet antique, les artistes entendent sauver une part d’idéal, proprement « allemande » contre le « matérialisme » et le caractère international des avant-gardes françaises. Ils le traitent avec un distance ironique comme Stuck ou Corinth ou critique, comme le Suisse Arnold Böcklin, à propos duquel le critique Meier-Graefe écrivait en 1905 : « Le cas Böcklin, c’est le cas allemand ».

Carl Gustav Carus, avec ses paysages géognostiques, qui se veulent des « Images de la vie de la terre » (Erdlebenbilder), est le meilleur représentant d’un genre qui se veut plus proche de l’essai scientifique que d’un sentiment de la nature. La germination, que Klee étudie au XXe siècle, se situe encore dans une filiation goethéenne. Caspar David Friedrich, à qui Goethe avait demandé de peindre des nuages selon la classification établie par l’Anglais Howard, refusa. Pour lui, la nature ne pouvait être saisie par une description objective, un champ d’exploration scientifique. Peindre un paysage c’est en révéler la profondeur spirituelle et subjective. « Clos ton œil physique afin de voir d’abord avec ton œil de l’esprit. Ensuite fais monter au jour ce que tu as vu dans ta nuit », écrit Friedrich. Carl Gustav Carus, Haute Montagne, vers 1824, huile sur toile, Essen,

Museum Folkwang © Museum Folkwang, Essen.

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PHILIP OTTO RUNGE : LE PAYSAGE SYMBOLIQUE ET MYSTIQUE Avec Le Repos pendant la fuite en Egypte, exécuté entre 1805 et 1808, Philipp Otto Runge exprime sa conception symbolique et mystique du paysage. La composition, inspirée de l’Evangile selon Saint Mathieu, se développe autour de l’Enfant Jésus qui s’éveille à la première lueur du jour. La vallée est encore dans l’obscurité, mais le premier rayon de soleil éclaire le visage de Marie. Le mouvement de l’enfant préfigure la résurrection du Christ, dans laquelle s’accomplit la Rédemption comprise comme la victoire sur les ténèbres. Runge confère ainsi au thème traditionnel de la fuite en Egypte une dimension cosmique. La vie habitant l’Enfant Jésus qui vient de se réveiller est un commencement à l’instar du lever du jour. C’est l’image du début de l’histoire du salut de l’humanité que chaque matin renouvelle au rythme de la nature. L’heure du jour devient un moment de l’histoire du monde. La Fuite en Egypte doit être rapprochée de la série de gravures des Heures du jour. Dans cette série, la mystique de la nature s’appuie sur des modèles géométriques censés évoquer la perfection divine.

CASPAR DAVID FRIEDRICH : VOIR AVEC L’ŒIL DE L’ESPRIT « Clos ton œil physique afin de voir d’abord avec ton œil de l’esprit. Ensuite fais monter au jour ce que tu as vu dans ta nuit », telle est la manière dont Caspar David Friedrich décrit sa conception du paysage. Une conception subjective qui s’oppose à la fois aux idylles sentimentales et naïves, à l’équilibre du paysage classique, et à la puissance et les effets de disproportion des paysages sublimes comme ceux de Joseph Anton Koch (La Cascade du Schmadribach) et de Ludwig Richter (Le Watzmann). Caspar David Friedrich, en partant de l’observation de la nature, propose de véritables visions, qui sont autant de construction de l’invisible et des interrogations sur les limites de notre capacité de voir et de comprendre. Dans certains de ses tableaux, il cherche le moment-limite où l’œil peine à cerner des formes et où le spectateur est conduit à discerner par l’attention ce qui n’est pas immédiatement visible, comme la montagne dans Brume matinale dans les montagnes ou l’obscurité dans les Sœurs ; un port la nuit.

Philipp Otto Runge, Les Heures du jour : Le Soir, 1805, estampe, gravure à l’eau-forte. Hambourg, Hamburger Kunsthalle © BPK, Berlin, Dist. RMN – Grand Palais / Christoph Irrgang

Bien souvent de petites figures, vêtues de costumes « alt-deutsch » et absorbée dans leur contemplation, introduisent un écran entre le spectateur et le paysage représenté ; sans aider dans l’interprétation du sujet, elles fonctionnent comme le symbole de cette attention que l’homme doit accorder à la nature.

Caspar David Friedrich, Brume matinale dans les montagnes, 1808, huile et tempera sur toile. Rudolstadt, T h ü r i n g e r L a n d e s m u s e u m Heidecksburg © Erich Lessing, Vienne

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CAPSAR DAVID FRIEDRICH ET LE PAYSAGE ALLEMAND Autour de 1800, se répand en Allemagne un discours romantique qui ménage au paysage « national » une place centrale, contre le classique paysage historique d’inspiration française ou italienne. Ce phénomène est évidemment renforcé, vers 1813, au moment des guerres de libération contre les armées napoléoniennes. Le terroir se charge alors de connotations patriotiques et le sentiment de la nature d’une dimension idéologique. De nombreux paysages ou scènes peintes par Caspar David Friedrich portent la marque de cette dimension nationale. L’Arbre aux corbeaux du Louvre est l’un d’entre eux. En effet dans un paysage bien réel (on observe dans le fond les falaises de craie d’Arkona), l’artiste exécute un portrait d’arbre.

Or, cet arbre dénudé est planté dans un tumulus, une de ces tombes druidiques, qu’il a souvent représentées comme sur le tableau Le Hühnengrab de Dresde, et qui évoquent les racines de la nation. Quelque héros païen doit être enseveli là où le chêne plonge ses racines. Oiseaux noirs, feuilles mortes, souches aux formes menaçantes sont signe de mort et d'adversité, mais le paysage lumineux de l’île de Rügen évoque au contraire l'espoir chrétien de la vie éternelle, soulignant la dimension mystique propre à la peinture allemande de paysage. LE NÉOROMANTISME DANS LES ANNÉES 1930 Dans les années 1930, un mouvement néoromantique, dont le peintre Franz Radziwill fut l’un des fers de lance, tenta, dans un esprit nationaliste, de réveiller l’âme allemande en s’inscrivant dans la continuité de la peinture de Friedrich. L’église de Zettel en Frise reprend le lexique de Friedrich : la peinture du terroir, l’église et son cimetière, l’arbre dénudé, la croix, mais Radziwill ajoute au romantisme du maître, une dimension inquiétante, surnaturaliste. Si le romantisme sert, à cette époque, des intérêts réactionnaires et nationalistes, il est aussi une refuge pour certains artistes menacé dès 1933 par le régime nazi, comme Otto Dix. Déchu de ses titres dès 1933, avant d’être taxe d’artiste dégénéré en 1937, Dix entame un exil intérieur. Il se ressource dans des tableaux rappelant les maîtres anciens, Dürer et Schongauer ou les paysages de Friedrich.

Caspar David Friedrich, L’Arbre aux corbeaux, 1822, huile sur toile Paris, musée du Louvre © RMN Grand Palais (Musée du Louvre) / Michel Urtado.

Franz Radziwill, Eglise dans la Wedhe frisonne / Cimetière en Frise-Orientale, 1930, huile sur bois. Emden, Kunsthalle, Radziwill Sammlung Claus Hüppe, courtesy Kunsthalle Emden © Adapg 2013, Paris © Kunsthalle Emden.

Le paysage à l’arc en ciel, avec sa croix, sa dimension cosmique, en est un bel exemple. Tout se passe comme si en retravaillant les fondements de l’art romantique allemand, il trouvait les moyens d’opposer une résistance patriotique et personnelle au nazisme.

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III - ECCE HOMO La Première Guerre mondiale marque une rupture traumatique dans l’histoire de l’Allemagne. Si beaucoup d’artistes, pris dans le dionysisme ambiant, avaient cru entrevoir, en 1914, l’espoir d’une apocalypse joyeuse, quelques semaines vécues dans l’horreur des combats les font basculer dans le désespoir et constater une perte des repères ; l’après-guerre est marquée par la guerre civile. Comme l’exprime Max Beckmann, l’enfer n’a pas pris fin avec la défaite. « Une génération qui était encore allée à l'école en tramway hippomobile se retrouvait à découvert dans un paysage où plus rien n'était reconnaissable, hormis les nuages, et au milieu, dans un champ de forces traversé de tensions et d'explosions destructrices, le minuscule et fragile corps humain", écrit Walter Benjamin. La douleur, la violence et la mort sont désormais l’expérience commune. Il faut la mettre en forme. Renonçant à l’héroïsation, coupant avec l’illusion d’une ivresse de la force et de la puissance, nombre des artistes cherchent à exprimer l’humanité de l’homme, à saisir l’humain dans sa particularité atypique, dans sa banalité même, qui est toujours singulière, dans sa défiguration, aux antipodes de la norme d’une beauté ou du canon d’un corps parfait.

L’HUMANITÉ DE L’HOMME Qu’est ce qu’un homme ? Qu’est-ce qui nous instruit de son humanité ? Nombre d’artistes allemands, de Corinth à Beckmann, de Dix à Grosz ou August Sander, refusent l’homogénéité des visages, leur ressemblance forcée, leur individualité confondue dans une foule. Ils s’appliquent à les peindre, les dessiner, les photographier, les filmer, dans leur variété indéfinie.

Lovis Corinth, Ecce Homo, 1925, huile sur toile, 190,5 x 150 cm. Bâle, Kunstmuseum © Kunstmuseum Basel / Martin Bühler.

Käthe Kollwitz, La Guerre : Le Sacrifice, 1921-1922, xylographie avec retouches noires et blanches sur papier Japon. Berlin, Käthe-Kollwitz-Museum © ADAGP 2013, Paris © Käthe-Kollwitz-Museum, Berlin.

La souffrance, qu’elle soit physique, sociale, militaire, est infligée par d’autres humains. Les artistes, comme Max Beckmann ou Lovis Corinth, chrétiens ou non, renouent avec les formules du pathos de la Passion du Christ, expression traditionnelle d’une humanité souffrante. La force de l’art allemand dans l’entre-deux-guerres réside dans cette mise à nu, cette monstration inédite de l’humain au cœur de la barbarie.

Ils bousculent les catégories esthétiques que les nazis cherchent, dès les années 1930, à imposer à la production artistique. Contre une beauté monumentalisée, un corps à la force sublimée par un effort démesuré, comme dans le film de propagande de Leni Riefenstahl, Olympia, ils choisissent le banal, et, quelquefois, comme Christian Schad, le singulier, le difforme, l’étrange. Ils poussent à regarder l’humanité de chacun, à y faire attention. C’est ce qu’exprime, avec une vitalité joyeuse, la scène du photographe sur la plage de Wannsee du Film Menschen am Sonntag de Robert Siodmark, Edgar Ullmer et Billy Wilder. Dans la singularité de chacun, les artistes, comme August Sander avec sa série des Hommes du XXe siècle, traquent l’universel. Ils récusent l’idée d’une typologie, d’une classification et d’une hiérarchie.

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Autour de l’exposition - sommaire

Publications page 21 Films documentaires page 23 Nocturnes, guide multimédia et visites-conférences page 24

Anselm Feuerbach, Médée à l’urne, 1873, huile sur toile, 192 x 127,5 cm. Collection particulière © Courtesy of Sotheby's

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Publications Catalogue de l’exposition De l’Allemagne de Friedrich à Beckmann Sous la direction de Sébastien Allard et Danièle Cohn L’ambition de cette exposition ne sera pas seulement d’offrir, pour la première fois en France, un panorama de la création artistique allemande sur une durée relativement longue qui permette de suivre les évolutions du classicisme jusqu’à l’aube de la Seconde Guerre mondiale ; elle entend aussi replacer cette création dans un contexte plus large et montrer comment l’art a joué un rôle dans le développement du concept allemand de « Kultur », à un moment historique capital où l’Allemagne cherche à construire son unité. Les évolutions artistiques, du classicisme weimarien, des Nazaréens à Otto Dix, en passant par Hans von Marées, Adolf von Hildebrand ou Franz von Stuck, de Caspar David Friedrich au « Blaue Reiter » seront ainsi replacées dans un contexte historique large. Cette approche est importante pour le public français qui connaît très peu l’art allemand. Elle permet surtout d’avancer des hypothèses sur les raisons pour lesquelles cet art est souvent apparu, à l’étranger, comme irréductible à un modèle ou des schémas interprétatifs préconçus. Notre ambition est d’expliquer comment, en Allemagne, la nouveauté se construit sur une tradition sans cesse réinventée, impliquant une grande liberté de composition. AUTEURS Sébastien Allard, Andreas Beyer, Werner Busch, Danièle Cohn, Gudrun Fritsch, Thomas W. Gaehtgens, Boris Roman Gibhardt, Marie Gispert, Johannes Grave, Cordula Grewe, Jean Lacoste, Jacques Le Rider, Marcella Lista, France Nerlich, Julie Ramos, Bénédicte Savoy, Pierre Wat, Catherine Wermester Table des matière De l’Allemagne Partie I L’Allemagne et ses centres Partie II Apollon et Dionysos Partie III L’hypothèse de la nature Partie IV Ecce homo

Coédition : Hazan / musée du Louvre éditions Pages : 432 Relié 300 illustrations Prix (TTC) : 45 €

Et aussi : Album de l’exposition De Sébastien Allard et Danièle Cohn Coédition : Hazan / musée du Louvre éditions Pages : 48 Broché 50 illustrations Prix (TTC) : 8 €

L’édition du catalogue a été rendue possible grâce au mécénat de la Rudolf-August Oetker Stiftung.

Le papier de ce catalogue est fabriqué par Arjowiggins Graphic, et distribué par Antalis.

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Préfaces Lettre à Henri Loyrette Anselm Kiefer De l’Allemagne Sébastien Allard et Danièle Cohn L’Allemagne et ses centres « Comme dans un ciel étoilé ». Éléments pour une géographie culturelle de l’Allemagne Bénédicte Savoy

Weimar : sobriété formelle et richesse des idées Andreas Beyer

Goethe à Weimar : politique artistique et histoire de l’art Johannes Grave Apollon et Dionysos Introduction Sébastien Allard et Danièle Cohn

Le Voyage en Italie de Goethe, un programme artistique allemand Andreas Beyer

Goethe et Schiller : littérature universelle et éducation esthétique Boris Roman Gibhardt

Religion, romantisme et dimension politique de l’image Cordula Grewe

Art et identité. La crise de la peinture d’histoire allemande au XIXe siècle France Nerlich

Le Cas Böcklin de Julius Meier-Graefe et les débats sur l’art moderne dans l’Empire allemand Thomas W. Gaehtgens L’hypothèse de la nature Introduction Sébastien Allard et Danièle Cohn

La peinture de paysage en Allemagne de la fin du XVIIIe siècle à la Seconde Guerre mondiale Werner Busch

Une vivante image de la nature : Goethe et la peinture de paysage Johannes Grave

Une subversion sans fin. La peinture romantique allemande Pierre Wat

« Ramener les hommes de tous les tourments de la dispersion à leur centre paisible » : Philipp Otto Runge et l’unité des arts Julie Ramos

Goethe et les sciences de la nature Jean Lacoste

Paul Klee : la nature et la création après l’histoire Marcella Lista Ecce Homo Introduction Sébastien Allard et Danièle Cohn

Faust, humain trop surhumain et Allemand trop allemand Jacques Le Rider

Le Second Faust, fantasmagorie du XIXe siècle Boris Roman Gibhardt

Vision(s) du monde ? Peinture et gravure chez Max Beckmann et Otto Dix, de la Première Guerre au début des années 1920 Marie Gispert

Käthe Kollwitz, le cycle de gravures sur bois La Guerre, genèse et impact Gudrun Fritsch

Derrière les choses. Réflexions sur quelques natures mortes de la Nouvelle Objectivité Catherine Wermester Annexes Notes Œuvres exposées Bibliographie Index

Sommaire du catalogue

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Films documentaires Allemagne, l’art et la nation Un documentaire réalisé par Jean-Baptiste Peretié France, 2013, 52 min, coul. coproduction : ARTE France, Temps Noir, musée du Louvre

Dans le cadre du 50e anniversaire du Traité de l’Élysée et à l’occasion d’une grande exposition rétrospective au musée du Louvre à partir du 28 mars, ARTE revient sur 150 ans d’art allemand. Les artistes allemands ont aidé à l’édification de la nation, et ont été les promoteurs privilégiés des échanges entre l’Allemagne et la scène culturelle internationale. Pourtant, ce rôle fondamental de l’art est resté trop longtemps sous-estimé. De Caspar David Friedrich à Anselm Kiefer, en passant par Otto Dix ou encore Vassily Kandinsky, récit de l’avènement de la nation allemande et de la construction de son identité, au fil des guerres, des périodes de crise ou de prospérité, dont l’art est à la fois le témoin, l’acteur, le messager et le présage. Des entretiens avec des historiens de l’art, des images d’archives et un impressionnant montage d’œuvres d’art, font la passionnante démonstration qu’en remettant au premier plan des œuvres majeures comme des pièces méconnues, c’est toute une histoire européenne, culturelle, sociale et politique que nous (re)découvrons.

Avec les contributions de Sébastien Allard, Hans Belting, Richard Evans, Etienne François, Werner Hofmann, Deborah Lewer, Olaf Peters, Bénédicte Savoy, William Vaughan, Jakob Vogel, Christian Weikop, Catherine Wermester Conseiller scientifique : Sébastien Allard, conservateur en chef, département des Peintures, musée du Louvre - Diffusion sur Arte, le dimanche 31 mars à 16h45 - DVD (coédition Arte développement / musée du Louvre) disponible. 24,99 euros.

La Cathédrale de Cologne De Richard Copans France, 2012, 26 min, coul. Collection « Architectures ». Coproduction Les Films d’Ici, Arte France, musée du Louvre.

Commencée en 1248, terminée en 1880, c’est une des plus grandes églises du monde, un chef d’œuvre de l’art gothique, mais c’est aussi un bâtiment qui incarne, à travers la succession des campagnes de travaux et des interruptions (dont l’une durera plus de trois siècles), toute l’histoire de l’Allemagne, un symbole de sa culture qui traverse les siècles. Depuis le XIIIe siècle on la nomme « mère et maîtresse de toutes les églises d’Allemagne ».

- Ces deux films sont diffusés au musée du Louvre dans la SALLE AUDIOVISUELLE, tous les mercredi, de 10h à 20h. Hall Napoléon, sous la pyramide / Accès libre

A noter : Allemagne, l’art et la Nation est également diffusé dans l’alvéole 7 de l’accueil des groupes, sous la pyramide.

Arte / contact presse Clémence Fléchard 01 55 00 70 45 [email protected]

© Les Films d’Ici/musée du Louvre 2012

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Nocturnes : Regard musical Vendredis 5 et 19 avril à 19h Exposition « De l’Allemagne », hall Napoléon Accès avec le billet d’entrée à l’exposition Sous la direction de Jeff Cohen, enseignant en classes de récital, mélodie et Lied, et d’Alexandros Markeas et Vincent Lê Quang, enseignants en classe d’improvisation générative. Des élèves du conservatoire de Paris – CNSMDP – introduiront les visiteurs à l’exposition par quelques échappées musicales dans le répertoire allemand, de Schubert à Stockhausen.

Application téléchargeable / Audioguide Nintendo 3DS 

Enrichissez votre visite de l’exposition grâce à l’application mobile ! Téléchargez-la en amont de votre visite et découvrez une sélection d’œuvres commentées par le commissaire de l’exposition. Repérez-vous grâce au plan interactif et retrouvez toutes les informations pratiques liées à la vie du musée et à son activité. Prix : 2,99 euros

Visites-conférences de l’exposition Les 11, 18, 25 avril ; 16, 23, 30 mai ; 6, 13, 20 juin à 14 h 30 Renseignements : 01 40 20 52 63

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Liste des œuvres exposées Texte des cartels de l’exposition

Anselm Kiefer De l’Allemagne 1982-2013 Gravure sur bois, collage sur toile Johann Heinrich Wilhelm (Tischbein Haina, 1751 - Eutin, 1829) Goethe dans la, campagne romaine 1787 Huile sur toile Francfort, Städel Museum, 1157 Johann Friedrich Overbeck (Lübeck, 1789 - Rome, 1869) Italia et Germania (Sulamith et Maria) 1812 Pierre noire et craie Lübeck, Die Lübecker Museen, Museum Behnhaus Drägerhaus, AB 126 Asmus Jakob Carstens (St. Jürgen en Slesvig, 1754 - Rome, 1798) La Nuit avec ses enfants, le Sommeil et la Mort 1795 Craie noire, rehauts de blanc Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, KK 568 Asmus Jakob Carstens (St. Jürgen en Slesvig, 1754 - Rome, 1798) Ajax mélancolique, avec Tecmesse et Eurysacès Vers 1791 Aquarelle sur graphite Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, KK 631 Gottlieb Schick (Stuttgart, 1776 - Stuttgart, 1812) Apollon parmi les bergers 1806-1808 Huile sur toile Stuttgart, Staatsgalerie, 701 Johann Anton Ramboux (Trèves, 1790 - Cologne, 1866) Adam et Ève après l’expulsion du Paradis 1818 Huile sur toile Cologne, Wallraf-Richartz-Museum & Fondation Corboud, WRM 1087 Johann Friedrich Overbeck (Lübeck, 1789 - Rome, 1869) Le Mariage de la Vierge 1834-1836 Huile sur toile Poznan, fondation im. Raczynskich, Muzeum Narodowym, MNP FR 509 Julius Schnorr von Carolsfeld (Leipzig, 1794 - Dresde, 1872) L’ Annonciation 1820 Huile sur toile Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie, A I 895

Julius Schnorr von Carolsfeld (Leipzig, 1794 - Dresde, 1872) La Famille de saint Jean Baptiste visitant la famille du Christ 1817 Huile sur toile Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, Galerie Neue Meister, 2217 Johann Friedrich Overbeck (Lübeck, 1789 - Rome, 1869) Marie, Elisabeth, l’Enfant Jésus et Jean 1825 Huile sur toile Munich, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Neue Pinakothek, prêt du Wittelsbacher Ausgleichsfonds, WAF 754 Julius Schnorr von Carolsfeld (Leipzig, 1794 - Dresde, 1872) Vierge à l’enfant 1820 Huile sur toile Cologne, Wallraf-Richartz-Museum & Fondation Corboud, WRM 1112 Franz Pforr (Francfort, 1788 – Albano, 1812) Saint Georges et le dragon Vers 1809-1810 Huile sur bois Francfort, Städel Museum, SG 419 Franz Pforr (Francfort, 1788 – Albano, 1812) L’Entrée de Rodolphe de Habsbourg à Bâle 1808-1810 Huile sur toile Francfort, Städel Museum, prêt du Historisches Museum, HM 51 Julius Schnorr von Carolsfeld (Leipzig, 1794 - Dresde, 1872) Saint Roch faisant l’aumône 1817 Huile sur toile Leipzig, Museum der bildenden Künste, G 223 Adrian Ludwig Richter (Loschwitz, 1803 - Dresde, 1884) Le Retour du harpiste 1825-1826 Huile sur toile Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, Galerie Neue Meister, 2226 Moritz von Schwind (Vienne, 1804 - Munich, 1871) Le Coupeur de pain 1823 Huile sur toile Vienne, Belvedere, 3195

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Ludwig Ferdinand Schnorr von Carolsfeld (Könisberg, 1788 - Vienne, 1853) Le Saut du rocher 1833 Huile sur panneau Schweinfurt, Museum Georg Schäfer, MGS 1935 Carl Philipp Fohr (Heidelberg, 1795 - Rome, 1818) Chevaliers devant une cabane de charbonnier 1816 Huile sur toile Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie, A II 742 Ernst Ferdinand Oehme (Dresde, 1797 - Dresde, 1855) Le Château Scharfenberg dans la nuit 1827 Huile sur toile Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie, NG 17/57 Moritz von Schwind (Vienne, 1804 - Munich, 1871) La Chevauchée de Falkenstein Vers 1843-1844 Huile sur toile Leipzig, Museum der Bildenden Künste, G 528 Woldemar Friedrich Olivier (Dessau, 1791 - Dessau, 1859) Paysage avec un cavalier Vers 1822 Huile sur toile Leipzig, Museum der bildenden Künste, G 1250 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Le Temple de Junon à Agrigente, vers 1830 Huile sur toile Dortmund, Museum für Kunst und Kulturgeschichte, C5022 Leo von Klenze (Bockelah, 1784 - Munich, 1864) Vue idéale de l’Acropole et de l’Aréopage d’Athènes 1846 Huile sur toile Munich, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Neue Pinakothek, 9463 Leo von Klenze (Bockelah, 1784 - Munich, 1864) Le Walhalla 1836 Huile sur toile Saint-Pétersbourg, musée national de l’Ermitage, GE 4214 Carl Blechen (Cottbus, 1798 - Berlin, 1840) Église gothique en ruine 1826 Huile sur toile Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, Galerie Neue Meister, 2637 A Ernst Ferdinand Oehme (Dresde, 1797 - Dresde, 1855) La Cathédrale en hiver 1821 Huile sur toile Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, Galerie Neue Meister, 2219 B

Johann Anton Ramboux (Trèves, 1790 - Cologne, 1866)Cathédrale de Cologne, portail sud avec la sacristie 1844 Crayon Cologne, Kölnisches Stadtmuseum, 1902/346 Johann Anton Ramboux (Trèves, 1790 - Cologne, 1866) Le Chœur de la cathédrale de Cologne, vu du nord-est 1845 Crayon, aquarelle Cologne, Kölnisches Stadtmuseum, Inv. 1902/347 Johann Anton Ramboux (Trèves, 1790 - Cologne, 1866) Cathédrale de Cologne, vue du sud-ouest 1846 Crayon, aquarelle Cologne, Kölnisches Stadtmuseum, 1902/348 Carl Hasenpflug (Berlin, 1802 - Halberstadt, 1858) Vue idéale de la cathédrale de Cologne 1834-1836 Huile sur toile Cologne, Kölnisches Stadtmuseum, KSM 1962/73 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) La Cathédrale Vers 1818 Huile sur toile doublée Schweinfurt, Museum Georg Schäfer, MGS 3413 Hans von Marées (Elberfeld, 1837 - Rome, 1887) Sortie des pêcheurs 1873 Huile sur toile Wuppertal, Museum Von der Heydt, G 0154 Hans von Marées (Elberfeld, 1837 - Rome, 1887) Trois figures 1883 Tempera sur bois Winterthur, Kunstmuseum, don de Georg Reinhart, 1917, 414 Hans von Marées (Elberfeld, 1837 - Rome, 1887) Trois hommes Vers 1874 Huile sur bois Wuppertal, Museum Von der Heydt, G 0357 Arnold Böcklin (Bâle, 1827 - Fiesole, 1901) Le Réveil du printemps 1880 Huile sur toile transposée sur bois Zurich, Kunsthaus, 429 Arnold Böcklin (Bâle, 1827 - Fiesole, 1901) Villa au bord de la mer 1878 Huile sur toile Winterthur, Kunstmuseum, don des héritiers d’Olga Reinhart-Schwarzenbach, 1970, 1102 Arnold Böcklin (Bâle, 1827 - Fiesole, 1901) Pan dans les roseaux 1856-1857 Huile sur toile Winterthur, Museum Oskar Reinhart, 87

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Hans Thoma (Bernau, 1839 - Karlsruhe, 1924) Siesta 1889 Huile sur toile Paris, musée d’Orsay, don de la Société des Amis du musée d’Orsay, 1989, RF 1989-39 Anselm Feuerbach (Spire, 1829 - Venise, 1880) Lucrèce Borgia 1864 Huile sur toile Francfort, Städel Museum, 1150 Anselm Feuerbach (Spire, 1829 - Venise, 1880) Médée à l’urne 1873 Huile sur toile Collection particulière Arnold Böcklin (Bâle, 1827 - Fiesole, 1901) Le Jeu des néréides 1886 Huile sur toile Bâle, Kunstmuseum, 111 Arnold Böcklin (Bâle, 1827 - Fiesole, 1901) Nessus et Déjanire 1898 Huile et tempera sur bois Kaiserslautern, Museum Pfalzgalerie Kaiserslautern (mpk), LG 66/15 Franz von Stuck (Tettenweis, 1863 - Munich, 1928) Combat pour une femme 1905 Huile sur bois Saint-Pétersbourg, musée national de l’Ermitage, GE 9175 Lovis Corinth (Tapiau, 1858 - Zandvoort, 1925) Persée et Andromède 1900 Huile sur toile Schweinfurt, Museum Georg Schäfer, MGS 5206 Pierre-Jean David d’Angers (Angers, 1788– Paris, 1856) Tête de Johann Wolfgang von Goethe Entre 1829 et 1831 Plâtre, gypse et pierre Saumur, musée du château, dépôt au musée d’Orsay, legs de David d’Angers à la ville de Saumur, 1857 Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Farbenlehre (10 planches) Entre 1796 et 1810 Crayon, plume, aquarelle et aquatinte sur papier Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, GFz 124, GFz 125, GFz 126, GFz 127, GFz 130, GFz 131, GFz 138, GFz 145, GFz 159 Anonyme Grand écran de la théorie des couleurs 1791-1792 ou 1805-1806 Papier, toile, bois Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, GNF 0128

Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Théorie des couleurs (Farbenlehre) : surfaces colorées et non colorées pour des essais de prismes 1791-1795 Collage avec carton et papier couché Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, GFz 112 Christoph Erhard Sutor (Erfurt, 1754 - Weimar, 1838), d’après Goethe Jeu de vingt-sept cartes optiques, et Vignette représentant un œil 1791 Xylographie Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, GFz 011 à GFz 037, et GFz 007 Structure en bois avec prisme vers 1800 Bois, laiton, verre Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, GNF 0204 Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Herbiers (11 planches) vers 1780 Plantes séchées sur papier Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, GNH 0037, GNH 0080, GNH 0151, GNH 0190, GNH 0222, GNH 0240, GNH 0657, GNH 0888, GNH 0422, GNH 0863, GNH 1003 Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Fleur de tulipe 1795 Plume et aquarelle Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, KSW GGz/1757 Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Manuscrit du poème « Ginkgo biloba », avec feuilles de ginkgo biloba 15 septembre 1815 Plume noire, feuilles collées sur papier Düsseldorf, Goethe-Museum, Anton-und-Katharina-Kippenberg-Stiftung, GMD, NW 1916/1985 Philipp Otto Runge (Walgast, 1777 - Hambourg, 1810) Faisceau d’épis, silhouette blanche sur papier noir s. d. Papier découpé noir et blanc Hambourg, Staats- und Universitätsbibliothek, CS 17 : Runge PO : 10 Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Plantes sur papier préparé (Chondrus Crispus, Mastocarpus Stellatus, Ectoprocta) 1931 Plantes sur papier, encadrées avec du plâtre peint Berne, Zentrum Paul Klee, don de la famille Klee, SFK Nat

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Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Planche d’herbier 1930 Plantes sur papier préparé Berne, Zentrum Paul Klee, SFK Hb 23 Carl Wilhelm Kolbe (Berlin, 1759 - Dessau, 1835) Chêne fantastique mort dans un bosquet 1828-1835 Gravure à l’eau-forte Dessau, Anhaltische Gemäldegalerie, G II 3046 M 269 III Carl Wilhelm Kolbe (Berlin, 1759 - Dessau, 1835) Et in Acardia ego (Couple dans un jardin fantastique) 1828-1835 Gravure à l’eau-forte Dessau, Anhaltische Gemäldegalerie, Jest G VI 759M 96 I Carl Wilhelm Kolbe (Berlin, 1759 - Dessau, 1835) Jeune fille et harpiste près d’une fontaine 1828-1835 Gravure à l’eau-forte Dessau, Anhaltische Gemäldegalerie, Jest G VI 758 M 95 Carl Wilhelm Kolbe (Berlin, 1759 - Dessau, 1835) Couple près d’une source dans un jardin fantastique 1828-1835 Gravure à l’eau-forte Dessau, Anhaltische Gemäldegalerie, G 250 (G II 3050) M 92 I Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Éruption du Vésuve 1787 Aquarelle, crayon, encre noire Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, 1844 KK 1292 Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Quartzite dans la vallée de la Bode, au sud d’Elbingerode 1784 Crayon Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, GGz/AKI 152 Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Fumées dans les vallées à Ilmenau 1776 Crayon, pinceau Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, GGz/0115 Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Nuages poussés par le vent 1779 Crayon, encre Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, GGz/1553

Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Nuages de beau temps s. d. Aquarelle Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, GGz/1563 Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Tiroir de pierres de la collection minéralogique de Goethe Menuiserie Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, GNG S I-6 Caspar Wolf Muri (Aargau, 1735 - Heidelberg, 1783) La Grande Table de pierre sur le glacier du Lauteraar Vers 1775 Huile et crayon sur carton Aarau, Aargauer Kunsthaus, 300 Johann Wolfgang von Goethe (Francfort, 1749 - Weimar, 1832) Plante herbacée et insectes Vers 1790 Crayon, plume en noir Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Goethe und Schiller-Archiv, GSA 26/LXIII,2,3 Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Plante dans un jardin 1915 Aquarelle noire, encre sur papier sur carton Hanovre, Sprengel Museum, Sammlung Sprengel II, 13 Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Théorie de la mise en forme picturale : I.2 Ordre de base 1923 Plume sur papier Berne, Zentrum Paul Klee, BG I.2/21 Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Théorie de la mise en forme picturale : II.19 Progressions 1923 Crayon de couleur et crayon sur papier Berne, Zentrum Paul Klee, BG II.19/89 Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Théorie de la mise en forme picturale : II.19 Progressions 1923 Crayon de couleur et crayon sur papier Berne, Zentrum Paul Klee, BG II.19/62 Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Théorie de la mise en forme picturale : I.2 Ordre de base 1923 Papier Berne, Zentrum Paul Klee, BG I.2/26

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Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Un jardin pour Orphée 1926 Plume et aquarelle sur papier sur carton Berne, Zentrum Paul Klee, PKS Z 586 Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Jardin botanique, section des plantes à feuilles radiales 1926 Plume sur papier sur carton Suisse, collection particulière Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Plantes fanées 1922 Aquarelle, crayon et encre sur papier et carton New York, The Museum of Modern Art (MoMA), The Philip L. Goodwin Collection, 1958, 102.1958 Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Flore fantastique 1922 Technique mixte sur papier et carton Halle, Stiftung Moritzburg, Kunstmuseum des Landes Sachsen-Anhalt, MOI2335 Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Planche d’herbier 1930 Plantes sur papier préparé Berne, Zentrum Paul Klee, SFK Hb 48 Jakob Philipp Hackert (Prenzlau, 1737 - San Piero di Careggio, 1807) Éruption du Vésuve 1774 Huile sur toile Cassel, Museumslandschaft Hessen Kassel, Gemäldegalerie Alte Meister, 1875/1629 Philipp Otto Runge (Walgast, 1777 - Hambourg, 1810) Le Repos pendant la fuite en Égypte 1805-1806 Huile sur toile Hambourg, Hamburger Kunsthalle, HK-1004 Philipp Otto Runge (Walgast, 1777 - Hambourg, 1810) Le Soir 1802-1803 Dessin Winterthur, Museum Oskar Reinhart, 564 Philipp Otto Runge (Walgast, 1777 - Hambourg, 1810) Les Heures du jour : le Matin, le Jour, le Soir, la Nuit, 1805 Estampe, gravure à l’eau-forte Hambourg, Hamburger Kunsthalle, WVZ 280-283 Philipp Otto Runge (Walgast, 1777 - Hambourg, 1810) Lever de lune Vers 1808 Huile sur toile Winterthur, Museum Oskar Reinhart, 342

Carl Gustav Carus (Leipzig, 1789 - Dresde, 1869) Le Monument à Goethe 1832 Huile sur toile Hambourg, Hamburger Kunsthalle, HK-1157 Carl Gustav Carus (Leipzig, 1789 - Dresde, 1869) Grotte de Fingal sur l’île de Staffa 1834 Plume et aquarelle au-dessus du crayon Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, Kupferstich-Kabinett, C 1963-1532 Carl Gustav Carus (Leipzig, 1789 - Dresde, 1869) Les Trois Rochers sur le Riesengebirge 1826 Huile sur toile Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, Galerie Neue Meister, 2215 G Carl Gustav Carus (Leipzig, 1789 - Dresde, 1869) Paysage géognostique, Katzenköpfe à Zittau 1820 Huile sur toile Stuttgart, Staatsgalerie, prêt d’une collection particulière, L 1309 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Le Riesengebirge au clair de lune 1810 Huile sur toile Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, G 689 Joseph Anton Koch (Obergibeln, 1768 - Rome, 1839) La Cascade du Schmadribach 1822 Huile sur toile Munich, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Neue Pinakothek, prêt du Wittelsbacher Ausgleichsfonds, WAF 449 Adrian Ludwig Richter (Loschwitz, 1803 - Dresde, 1884) Le Watzmann 1824 Huile sur toile Munich, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Neue Pinakothek, 8983 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Matin en montagne 1822-1823 Huile sur toile Saint-Pétersbourg, musée national de l’Ermitage, GE 9772 Carl Gustav Carus (Leipzig, 1789 - Dresde, 1869) Haute Montagne Vers 1824 Huile sur toile Essen, Museum Folkwang, G 23 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Le Watzmann 1824-1825 Huile sur toile Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie, prêt permanent de la DekaBank Kunstsammlung (Francfort), A II 895

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Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Brume matinale dans les montagnes 1808 Huile et tempera sur toile Rudolstadt, Thüringer Landesmuseum Heidecksburg, TLMH M 529 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Croix dans la montagne 1812 Huile sur toile Düsseldorf, Stiftung Museum Kunstpalast, M 3 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Ravin dans l’Elbsandstein 1822-1823 Huile sur toile Vienne, Belvedere, 2589 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Paysage du Riesengebirge 1810 Huile sur toile Moscou, musée Pouchkine, 2199-21241 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Ville au clair de lune Vers 1817 Huile sur toile Winterthur, Museum Oskar Reinhart, 164 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) L’Étoile du soir Vers 1830 Huile sur toile Francfort, Freies Deutsches Hochstift, Frankfurter Goethe-Museum, IV 1950-7 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Neubrandenbourg 1817-1818 Huile sur toile Greifswald, Pommersches Landesmuseum, B 93/17532 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) L’Entrée du cimetière Vers 1825 Huile sur toile Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, Galerie Neue Meister, 2197 B Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Femme dans le soleil du matin 1818 Huile sur toile Essen, Museum Folkwang, G 45

Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Tombe hunnique en automne Vers 1820 Huile sur toile Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, Galerie Neue Meister, 2195 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) L’Arbre aux corbeaux 1822 Huile sur toile Paris, musée du Louvre, département des Peintures, RF 1975-20 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Le Tombeau d’Ulrich von Hutten Vers 1823-1824 Huile sur toile Weimar, Klassik Stiftung Weimar, Direktion Museen, G 690 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) En bateau 1818-1820 Huile sur toile Saint-Pétersbourg, musée national de l’Ermitage, GE 9773 Caspar David Friedrich (Greifswald, 1774 - Dresde, 1840) Le Port, la nuit (les sœurs) 1818-1820 Huile sur toile Saint-Pétersbourg, musée national de l’Ermitage, GE 9774 Franz Radziwill (Strohausen, 1895 - Wilhelmshaven, 1983) Église dans la Wehde frisonne / Cimetière en Frise-Orientale 1930 Huile sur bois Emden, Kunsthalle, Radziwill Sammlung Claus Hüppe, courtesy Kunsthalle Emden, 2010/41 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) Paysage du Bodensee avec arc-en-ciel 1939 Tempera sur bois Friedrichshafen, Zeppelin Museum, Technik und Kunst, ZM 1974/1/M Paul Klee (Münchenbuchsee, 1879 - Muralto-Locarno, 1940) Regard sur la plaine 1932 Huile sur bois Düsseldorf, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, 0030 George Grosz (Berlin, 1893 - Berlin, 1959) Polarity. Paysage apocalyptique 1936 Huile sur toile George Grosz Estate, courtesy Ralph Jentsch

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Adolph Menzel (Breslau, 1815 - Berlin, 1905) La Forge, ou les Cyclopes modernes 1872-1875 Huile sur toile Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie, A I 201 Adolph Menzel (Breslau, 1815 - Berlin, 1905) Vieil homme levant les yeux, et quatre visages Vers 1900-1905 Mine de plomb Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett, SZ Menzel N 246 Adolph Menzel (Breslau, 1815 - Berlin, 1905) La Kurhausstrasse à Kissingen après la pluie 1889 Mine de plomb Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett, SZ Menzel N 2558 Adolph Menzel (Breslau, 1815 - Berlin, 1905) Après la matinée 1902 Mine de plomb Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett, SZ Menzel N 254 Adolph Menzel (Breslau, 1815 - Berlin, 1905) Trois têtes 1904 Mine de plomb Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett, SZ Menzel N 2892 Adolph Menzel (Breslau, 1815 - Berlin, 1905) Deux femmes avec un chapeau et un homme barbu Vers 1900 Mine de plomb Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett, SZ Menzel N 2019 Adolph Menzel (Breslau, 1815 - Berlin, 1905) Hommes barbus Mine de plomb Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett, SZ Menzel N 1735 Adolph Menzel (Breslau, 1815 - Berlin, 1905) Quatre Hommes âgés 1900 Mine de plomb Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett, SZ Menzel N 1737 Adolph Menzel (Breslau, 1815 - Berlin, 1905) Trois Femmes enveloppées dans des foulards 1902 Mine de plomb Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett, SZ Menzel N 4443 Adolph Menzel (Breslau, 1815 - Berlin, 1905) Cour d’usine avec cheminées fumant 1872 Mine de plomb Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett, N 3319

Adolph Menzel (Breslau, 1815 - Berlin, 1905) Cheminées fumant d’une usine 1872 Mine de plomb Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett, N 3132 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Bataille 1917 Craie noire Cassel, Museumslandschaft Hessen Kassel, Graphische Sammlung, GS 19080 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Homme blessé 1924 Encre et aquatinte New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.6 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Victimes du gaz 1924 Encre, aquatinte et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.3 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Tranchée détruite 1924 Encre, aquatinte et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.9 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Homme blessé en fuite (Bataille de la Somme) 1924 Encre et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.10 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Champ de cratères à Dontrien, éclairé par des fusées 1924 Aquatinte New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.4 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Repas dans la tranchée 1924 Encre et aquatinte New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.13

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Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Mort dans la boue 1924 Encre et aquatinte New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.23 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Visite à Mme Germaine à Méricourt 1924 Encre, aquatinte et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.36 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Rencontre nocturne avec un fou 1924 Encre, aquatinte et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.22 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Soldat mourant 1924 Encre, aquatinte et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.26 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Greffe de peau 1924 Encre, aquatinte et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.40 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Mort (Saint-Clément) 1924 Encre, aquatinte et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.42 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Tranchée-abri 1924 Encre, aquatinte et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.45 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Morts devant la position de Tahure 1924 Encre, aquatinte et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.50

Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Cadavre dans des barbelés (Flandres) 1924 Encre et aquatinte New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.16 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Troupe d’assaut avançant sous le gaz 1924 Encre, aquatinte et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.12 Otto Dix (Umtermhaus, 1891 - Singen-am-Hohentwiel, 1969) La Guerre : Danse des morts en 1917 1924 Encre, aquatinte et pointe sèche New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller, 1934, 159.1934.19 Käthe Kollwitz (Königsberg, 1867 - Moritzburg, 1945) Le Sacrifice (planche 1) 1921-1922 Xylographie avec retouches noires et blanches sur papier Japon Berlin, Käthe-Kollwitz-Museum, Knesebeck 179/IV Käthe Kollwitz (Königsberg, 1867 - Moritzburg, 1945) Les Volontaires (planche 2) 1921-1922 Xylographie sur papier Japon texturé Berlin, Käthe-Kollwitz-Museum, Knesebeck 173/III Käthe Kollwitz (Königsberg, 1867 - Moritzburg, 1945) Les Parents (planche 3) 1921-1922 Xylographie sur papier-calque fin Berlin, Käthe-Kollwitz-Museum, Knesebeck 174/VIII Käthe Kollwitz (Königsberg, 1867 - Moritzburg, 1945) La Veuve I (planche 4) 1921-1922 Xylographie sur papier Japon impérial Berlin, Käthe-Kollwitz-Museum, Knesebeck 175/V.e Käthe Kollwitz (Königsberg, 1867 - Moritzburg, 1945) La Veuve II (planche 5) 1921-1922 Xylographie sur papier Japon impérial Berlin, Käthe-Kollwitz-Museum, Knesebeck 178/VII. b von VII. D Käthe Kollwitz (Königsberg, 1867 - Moritzburg, 1945) Les Mères (planche 6) 1921-1922 Xylographie sur papier vélin de cuve Berlin, Käthe-Kollwitz-Museum, Knesebeck 176/VII. D Käthe Kollwitz (Königsberg, 1867 - Moritzburg, 1945) Le Peuple (planche 7), 1921-1922 Xylographie sur simili-papier Japon Berlin, Käthe-Kollwitz-Museum, Knesebeck 190/VII. D

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Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer : Autoportrait (planche 1) 1919 Lithographie sur papier Japon Francfort, Städel Museum, SG 3065 Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer : Le Retour chez soi (planche 2) 1919 Lithographie sur papier Japon Francfort, Städel Museum, SG 3070 Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer : La Rue (planche 3) 1919 Lithographie sur papier Japon Francfort, Städel Museum, SG 3069 Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer : Le Martyre (planche 4) 1919 Lithographie sur papier Japon Francfort, Städel Museum, SG 3067 Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer : La Faim (planche 5) 1919 Lithographie sur papier Japon Francfort, Städel Museum, SG 3074 Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer : Les Idéologues (planche 6) 1919 Lithographie sur papier Japon Francfort, Städel Museum, SG 3066 Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer : La Nuit (planche 7) 1919 Lithographie sur papier Japon Francfort, Städel Museum, SG 3071 Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer : Fêtes (planche 8) 1919 Lithographie sur papier Japon Francfort, Städel Museum, SG 3068 Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer : Le Chant patriotique (planche 9) 1919 Lithographie sur papier Japon Francfort, Städel Museum, SG 3072 Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer : Les Derniers (planche 10) 1919 Lithographie sur papier Japon Francfort, Städel Museum, SG 3075 Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer : La Famille (planche 11), 1919 Lithographie sur papier Japon Francfort, Städel Museum, SG 3073

La restauration des photographies d’August Sander et le travail préparatoire aux tirages modernes ont été réalisés par Jean-Luc Differdange, photographe à die photographische Sammlung/ SK Stiftung Kultur, Cologne. August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Star de cinéma, Rosy Barsony Vers 1932 Tirage argentique (1997) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-30-12 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Victime d’une explosion Vers 1930 Tirage argentique (1995) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-45-3 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Enfant de bourgeois Vers 1930 Tirage argentique (1997) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-14-8 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Femme d’un écrivain et conseiller d’éducation 1924 Tirage argentique (2001) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-16-4559 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Marin 1929 Tirage argentique (1997) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-11-3 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Femme de ménage 1928 Tirage argentique (années 1950) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, CT3-41-1 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Commissionnaire Vers 1929 Tirage argentique Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, DGPH1006 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Membre des Jeunesses hitlériennes 1938 Tirage argentique (2000) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-23-43 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Le Peintre 1926 Tirage argentique Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, DGPH915

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August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Bal masqué 1926 Tirage argentique Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, CT-39-1 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Enfants de bourgeois 1925 Tirage argentique Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, DGPH912 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964)Mendiante 1930 Tirage argentique Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, DGPH943 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Caissier de caisse d’épargne 1928 Tirage argentique (1995) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-20-4 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) La Femme exerçant un métier intellectuel et manuel, 1931 Tirage argentique (1995) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-17-7012 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Chômeur 1928 Tirage argentique Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, DGPH93 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Marchand d’allumettes 1927 Tirage argentique Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, DGPH964 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Hypnotiseur Vers 1930 Tirage argentique (2000) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-21-186 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Peintre, Marta Hegemann Vers 1925 Tirage argentique Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, PSD-UK-1 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Étudiant membre d’une corporation 1925 Tirage argentique. Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, DGPH975

August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Prisonnier politique 1941-1944 Tirage argentique (fin des années 1940) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, CT3-44a-4 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Persécutée Vers 1938 Tirage argentique (fin des années 1940) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, CT3-44-9 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Persécuté Vers 1938 Tirage argentique (fin des années 1940) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, CT3-44-2 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Matière 1923 Tirage argentique (1995) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-45-14 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Enfant de paysans 1925-1930 Tirage argentique (1995) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-2-6244 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Enfant de bourgeois 1926 Tirage argentique Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-14-6148 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Agent immobilier 1924 Tirage argentique Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, CT3-17-9 August Sander (Herdorf, 1876 - Cologne, 1964) Mineur au chômage 1930 Tirage argentique (1999) Cologne, Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, ASA3-43-4 Jakob Steinhardt (Zerkow, 1887 - Nahariya, 1968) Le Prophète 1913 Huile sur toile Berlin, Stiftung Neue Synagoge, Centrum Judaicum, CJD,L,0009

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Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) Descente de Croix 1917 Huile sur toile New York, The Museum of Modern Art (MoMA), Curt Valentin Bequest, 1955, 328.1955 Karl Hofer (Karlsruhe, 1878 - Berlin, 1955) Le Crieur 1935 Huile sur toile Wuppertal, Museum Von der Heydt, G 0993 Christian Schad (Miesbach, 1894 - Stuttgart, 1982) Portrait du comte Saint-Génois d’Anneaucourt 1927 Huile sur bois Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ Centre de création industrielle, achat en souvenir de Siegfried Poppe, 2000, AM 2000-4 Christian Schad (Miesbach, 1894 - Stuttgart, 1982) Agosta, l’homme ailé, et Rasha, la colombe noire 1929 Huile sur toile Collection particulière, loan by Courtesy Tate Gallery, Londres, L02264 Jakob Steinhardt (Zerkow, 1887 - Nahariya, 1968) La Ville 1913 Huile sur toile Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie, NG 71/61 George Grosz (Berlin, 1893 - Berlin, 1959) Le Malade d’amour 1916 Huile sur toile Düsseldorf, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, 0214 George Grosz (Berlin, 1893 - Berlin, 1959) Le Suicide 1916 Huile sur toile Londres, Tate Gallery, achat grâce au soutien du Art Fund, 1976, TO2053 Lovis Corinth (Tapiau, 1858 - Zandvoort, 1925) Ecce homo 1925 Huile sur toile Bâle, Kunstmuseum, 1740 Max Beckmann (Leipzig, 1884 - New York, 1950) L’Enfer des oiseaux 1938 Huile sur toile New York, collection particulière

Leni Riefenstahl (Berlin, 1902 - Pöcking, 2003) Olympia 1936 Cohen Film Collections LLC Friedrich Wilhelm Murnau (Bielefeld, 1888 - Santa Barbara, 1931) Faust 1926 Berlin, UFA – Universum-Film Aktien Gesellschaft Arte G.E.I.E. Fritz Lang (Vienne, 1890 - Los Angeles, 1976) Metropolis 1927 Berlin, UFA – Universum-Film Aktien Gesellschaft Arte G.E.I.E. Walther Ruttmann (Francfort, 1887 - Berlin, 1941) Berlin, Symphonie d’une grande ville 1927 Deutsche Vereins-Film et Les Productions Fox Europa Arte G.E.I.E. Fritz Lang (Vienne, 1890 - Los Angeles, 1976) Nibelungen 1924 Berlin, UFA – Universum-Film Aktien Gesellschaft Arte G.E.I.E. Robert Siodmak et Edgar G. Ulmer Les Hommes le dimanche 1930 Scénario Billy Wilder et Fred Zinnemann sur une idée de Curt Siodmak Berlin, Filmstudio Arte G.E.I.E.

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Visuels presse de l’exposition De l’Allemagne. 1800-1939

De Friedrich à Beckmann du 28 mars au 24 juin 2013

Ces images sont un prêt du musée du Louvre uniquement pour la promotion de l'exposition ; elles sont disponibles avant et pendant l'exposition (28 mars-24 juin 2013). Le copyright doit apparaître. Les images précédées d’un * sont soumises à des conditions d’utilisation spécifiques (ADAGP) : Toute reproduction des œuvres des artistes référencés à l’ADAGP doit faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable auprès de l’ADAGP : 01 43 59 09 79 et les droits d’auteur devront être acquittés auprès de cet organisme. Merci de bien vouloir nous envoyer une copie de l'article une fois publié : Musée du Louvre. Direction de la Communication. Pavillon Mollien. 75058 Paris cedex 01.

2– Gottlieb Schick, Apollon parmi les bergers, 1806-1808, huile sur toile, 178,5 x 232 cm. Stuttgart, Staatsgalerie © Staatsgalerie, Stuttgart

1– Johann Heinrich Wilhelm Tischbein, Goethe dans la campagne romaine, 1787, huile sur toile, 164 x 206 cm. Francfort, Städel Museum © U. Edelmann - Städel Museum - ARTOTHEK

3– Julius Schnorr von Carolsfeld, Vierge à l’Enfant, 1820, huile sur toile, 74 x 62 cm. Co logne , W al l r a f -Richa r t z -Museum & Fondation Corboud © Rheinisches Bildarchiv, Cologne

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6– Carl Philipp Fohr, Chevaliers devant une cabane de charbonnier, 1816, huile sur toile, 54 x 66 cm. Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Alte Nationalgalerie © BPK, Dist. RMN-GP / Jörg P. Anders

5– Franz Pforr, Entrée de Rodolphe de Habsbourg à Bâle, 1808-1810, huile sur toile, 90,5 x 118,9 cm. Francfort, Städel Museum, prêt du Historisches Museum © Städel Museum - ARTOTHEK

4– Johann Friedrich Overbeck, Italia und Germania(Sulamith et Maria), 1812, pierre noire et craie, 91,7 x 102,2 cm. Lübeck, Die Lübecker Museen, Museum Behnhaus Drägerhaus © Museum Behnhaus Drägerhaus, Lübeck

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7– Leo von Klenze, Le Walhalla, 1836, huile sur toile, 95 x 130 cm. Saint-Pétersbourg, musée national de l’Ermitage © Musée national de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg /Vladimir Terebenin, Leonard Kheifets, Yuri Molodkovets

8– Ernst Ferdinand Oehme, La Cathédrale en hiver, 1821, huile sur toile, 100 x 127 cm. Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, Galerie Neue Meister © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / image SKD

9– Caspar David Friedrich, La Cathédrale, vers 1818, huile sur toile doublée, 152,5 x 70,5cm. Schweinfurt, Museum Georg Schäfer © Museum Georg Schäfer, Schweinfurt

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10– Arnold Böcklin, Villa au bord de la mer, 1878, huile sur toile, 110 x 160 cm. Winterthur, Kunstmuseum, don des héritiers d’Olga Reinhart-Schwarzenbach, 1970, 1102 © Erich Lessing, Vienne

11– Arnold Böcklin, Jeux des Néréides, 1886, huile sur toile, 150,5 x 176,4 cm. Bâle, Kunstmuseum © Kunstmuseum Basel / Martin Bühler

12– Anselm Feuerbach, Médée à l’urne, 1873, huile sur toile, 192 x 127,5 cm. Collection particulière © Courtesy of Sotheby's

13– Franz von Stuck, Combat pour une femme, 1905, huile sur bois, 90 x 117 cm. Saint-Pétersbourg, musée national de l’Ermitage © Musée national de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg / Vladimir Terebenin, Leonard Kheifets, Yuri Molodkovets

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15– Carl Gustav Carus, Haute Montagne, vers 1824, huile sur toile, 136 x 171 cm. Essen, Museum Folkwang © Museum Folkwang, Essen

16– Caspar David Friedrich, Le Watzmann, 1824-1825, huile sur toile, 135 x 170 cm. Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Alte Nationalgalerie, prêt permanent de la DekaBank Kunstsammlung © BPK, Berlin, Dist. RMN / Andres Kilger

17– Caspar David Friedrich, L’Arbre aux corbeaux, 1822, huile sur toile, 59 x 73 cm. Paris, musée du Louvre © RMN Grand Palais (Musée du Louvre) / Michel Urtado

14– Philipp Otto Runge, Les Heures du jour : Le Soir, 1805, estampe, gravure à l’eau-forte, 72 x 48 cm. Hambourg, Hamburger Kunsthalle © BPK, Berlin, Dist. RMN – Grand Palais / Christoph Irrgang

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18– Caspar David Friedrich, Femme dans le soleil du matin, vers 1818, huile sur toile, 22 x 30 cm. Essen, Museum Folkwang © Museum Folkwang, Essen

19– Adolph von Menzel, La Forge ou les Cyclopes modernes, 1872-1875, huile sur toile, 158 x 254 cm. Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Alte Nationalgalerie © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Klaus Göken

20– Lovis Corinth, Ecce Homo, 1925, huile sur toile, 190,5 x 150 cm. Bâle, Kunstmuseum © Kunstmuseum Basel / Martin Bühler

*21– Max Beckmann, L’Enfer des oiseaux, 1938, huile sur toile, 120 x 160 cm. New York, collection particulière © ADAGP 2013, Paris © Richard L. Feigen

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*22– Karl Hofer, Le Crieur, 1935, huile sur toile, 113 x 88 cm. Wuppertal, Von der Heydt-Museum © ADAGP 2013, Paris © Von der Heydt-Museum, Wuppertal

*23– Jakob Steinhardt, Le Prophète, 1913, huile sur toile, 160 x 220 cm. Berlin, Stiftung Neue Synagoge, Centrum Judaicum © DR © Photo Anna Fischer

*25– Käthe Kollwitz, La Guerre : Le Sacrifice, 1921-1922, xylographie avec retouches noires et blanches sur papier Japon, 31 x 53 cm. Berlin, Käthe-Kollwitz-Museum © ADAGP 2013, Paris © Käthe-Kollwitz-Museum, Berlin

*24– Christian Schad, Portrait du Comte Saint-Génois d’Anneaucourt, 1927, huile sur bois, 103 x 80,5 cm. Paris, Centre Georges Pompidou, MNAM achat en souvenir de Siegfried Poppe, 2000 © Christian Schad Stiftung Aschaffenburg / ADAGP 2013, Paris © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Georges Meguerditchian 

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*28- August Sander, Portraits, tirages argentiques, Cologne, Die Photographische Sammlung/SK Stiftung Kultur © Die Photographische Sammlung/SK Stiftung Kultur - August Sander Archiv, Cologne ; ADAGP, Paris, 2013

*27- Max Beckmann, L’Enfer, 1919, Lithographies sur papier Japon. Francfort, Städel Museum © ADAGP 2013, Paris © Städel Museum, Francfort-sur-le-Main

*26– Otto Dix, La Guerre : Troupe d’assaut avançant sous le gaz, 1924, gravure à l’eau-forte, aquatinte et pointe sèche. New York, The Museum of Modern Art (MoMA), don de Abby Aldrich Rockefeller © ADAGP 2013 © 2013, Digital Image, The Museum of Modern Art, New York / Scala Florence

La Femme exerçant un métier intellectuel et manuel

Commissionnaire

Cercle International du Louvre/International Council of the Louvre

Lancé en 2007 par Henri Loyrette, président-directeur du musée du Louvre, et par Christopher Forbes, président des American Friends of the Louvre, le Cercle International a pour mission de soutenir d’ambitieux projets internationaux portés par le musée du Louvre. Le Cercle International rassemble désormais 50 membres (l’adhésion annuelle est valable pour deux personnes) de divers milieux, dont des collectionneurs d’art, d’importants chefs d’entreprise, et des mécènes internationaux. Les adhérents viennent des Etats-Unis, de la France, du Royaume Uni, de l’Australie, de la Chine, de l’Inde, de la Malaisie, du Mexique, et de la Suisse. Pour une adhésion annuelle de € 20,000, les membres du Cercle International bénéficient d’un accueil personnalisé et d’un accès privilégié aux collections en relation étroite avec les conservateurs du musée du Louvre. Les membres du Cercle sont invités à participer à un voyage annuel à Paris qui se concentre sur l’actualité du musée du Louvre (exposition, nouvelle salle…), et participent à un voyage annuel exceptionnel organisé exclusivement pour le Cercle autour d’un des grands projets internationaux. Dernièrement, les membres du Cercle sont allés à Pékin, à Mexico, à Berlin, au Brésil et à Madrid. En avril 2013, le Cercle International ira à Munich après avoir passé une journée à Paris pour visiter l’exposition De l’Allemagne, 1800-1939 au musée du Louvre. Au cours des cinq dernières années, le Cercle International est devenu une ressource financière considérable pour le musée du Louvre grâce à des subventions annuelles qui soutiennent des initiatives internationales. La première subvention a été reversée pour le film Visage de Tsai Ming Ling, cinéaste Taïwanais, commissionné spécialement par le Louvre et tourné dans ses galeries et couloirs privés, avec les grands acteurs Jeanne Moreau, Fanny Ardant et Kang-Sheng Lee en tête d’affiche. En 2010, une subvention du Cercle International a contribué à la restauration de l’exceptionnelle mosaïque de Qabr Hiram. Cette œuvre remarquable, désormais exposée dans les nouvelles galeries consacrées à l’Orient méditerranéen dans l’Empire romain, provient d’une petite église byzantine près de Tyr, dans l’actuel Liban. En 2011, le Cercle International a contribué des fonds pour les éditions françaises et anglaises de l’ouvrage « Les Arts de l’Islam au musée du Louvre » qui accompagne les salles des arts de l’Islam au Louvre ouvertes en septembre 2012. Ce magnifique ouvrage présente les chefs-d'œuvre de la collection, parmi les plus belles et les plus riches au monde. En 2012, le Cercle a soutenu la restauration d’un porche d’époque mamlouke, œuvre qui avait été démontée en Egypte et transportée jusqu’à Paris pour l’Exposition Universelle de 1889, mais jamais reconstituée une fois arrivée à destination et dont les pierres étaient restées en caisses jusqu’en 2007. Cette œuvre est exposée dans les nouvelles galeries et a retrouvé pour la première fois sa vocation initiale de voûte de vestibule. Le Cercle International est le sponsor principal de l’exposition De l’Allemagne: de Friedrich à Beckmann, 1800-1939. Ce sera la première fois en France qu’une exposition de telle ampleur sera consacrée à l’art allemand. L’exposition réunira 150 œuvres des plus grands artistes allemands de cette période, de Caspar David Friedrich, Karl Friedrich Schinkel, Adolphe Menzel, George Grosz et Otto Dix jusqu’à Max Beckmann.

29, rue du Faubourg Saint Honoré, 75008 Paris tel: 33 (0)1 42 66 63 19 - fax:33 (0)1 42 66 64 81

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Contact Presse : Christophe Gronen [email protected]

PARRAIN DE L’EXPOSITION

« DE L’ALLEMAGNE, 1800 – 1939. DE FRIEDRICH A BECKMANN »

Musée du Louvre Hall Napoléon

28 mars au 26 juin 2013

Depuis 25 ans, BMHAVOCATS accompagne des entreprises innovantes

françaises, allemandes et internationales, dans leurs langue et culture, en

France et à l’étranger, dans leurs projets d’investissement ainsi que dans le

règlement de leurs conflits.

Fort de ses origines franco-allemandes, BMHAVOCATS est heureux de

s’associer avec le Musée du Louvre pour soutenir l’exposition « DE

L’ALLEMAGNE, 1800 – 1939. DE FRIEDRICH A BECKMANN » qui s’inscrit dans le

cadre de la commémoration des 50 ans de la signature du Traité de l’Elysée de

l’amitié franco-allemande.

BMHAVOCATS souhaite ainsi contribuer à faire découvrir en France

l’Allemagne artistique et participer à la présentation d’une réflexion autour des

grands thèmes structurant la pensée allemande de 1800 à 1939.

www.bmhavocats.com

M&A/Restructuring / Life Science / IP/IT/Distribution / Energie / Social / Arbitrage/Médiation

La Fondation Rudolf-August Oetker a été créée en 1998 par Rudolf-August Oetker († 2007), un chef d'entreprise originaire de Bielefeld, et le but de la fondation a été défini par l’homme d’affaires lui-même: un large engagement en faveur de l'art, de la culture, de la science et du patrimoine. L'engagement de la Fondation Rudolf-August Oetker s’est d'abord concentré sur la réunification de l'Ouest et Allemagne de l'Est et sur la préservation des monuments historiques. La rénovation et la restauration des églises de village des États de Thuringe, Saxe, Saxe-Anhalt, Brandebourg et du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale étaient particulièrement chères au cœur du fondateur de la Fondation Rudolf-August Oetker. Ces dernières années, de nouveaux champs d’activité se sont ajoutés comme la restauration d'œuvres d'art et la promotion de grandes expositions d'art. En outre, la Fondation Rudolf-August Oetker soutient également la recherche dans les sciences humaines. Avec l'exposition «De l'Allemagne. 1800 – 1939, de Friedrich à Beckmann », la Fondation Rudolf- August Oetker soutient pour la deuxième fois de son histoire une exposition à Paris.  

Mécénat culturel

L’Office National Allemand du Tourisme s’associe au Louvre pour promouvoir

l’exposition « De l’Allemagne 1800-1939 »

Paris, le 26 février 2013 – Du 28 mars au 24 juin 2013, le musée du Louvre accueillera l’une des plus importantes

expositions dédiées à l’art allemand jamais présentées en France, « De l’Allemagne, 1800-1939. De Friedrich à

Beckmann ». A l’occasion de cet événement exceptionnel dans l’histoire de l’art allemand en France, l’Office

National Allemand du Tourisme (ONAT) à Paris s’est engagé auprès du musée du Louvre pour en soutenir

activement la promotion. « En cette année du 50e anniversaire de l’amitié franco-allemande, l’ONAT a souhaité

s’associer au Louvre pour faire de cette exposition inédite un moment fort des festivités de l’anniversaire du Traité

de l’Elysée, signé en 1963 entre la France et l’Allemagne », déclare Béatrix Haun, Directrice de l’ONAT à Paris.

L’Allemagne est l’une des destinations favorites du tourisme culturel en Europe.

« En mettant en valeur la richesse de l’art et de la culture de notre pays, l’exposition De l’Allemagne, 1800-1939

du musée du Louvre, renforce l’image de l'Allemagne en tant que destination privilégiée des amateurs de

tourisme culturel, en France et dans le monde », estime Petra Hedorfer, présidente du comité directeur de

l'ONAT. L’Allemagne est aujourd’hui la deuxième destination touristique des Européens voyageant dans le

monde, juste après l’Espagne*.

En 2013, l’Allemagne séduit par une très large palette d’événements culturels,

soulignant son statut de destination culturelle. Le pays célèbrera notamment le 200e anniversaire

de la naissance de Richard Wagner, le 200e anniversaire de la première parution des « Contes de l’enfance et du

foyer » des frères Grimm et le 150e anniversaire de la naissance de l’architecte Henry van de Velde, représentant

de l’Art Nouveau et pionnier dans la tradition du Bauhaus. De nombreuses animations et événements culturels

auront lieu dans les villes concernées par ces anniversaires afin de donner à chacun une bonne raison de

(re)découvrir l’Allemagne. Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://www.germany.travel/fr/press/temps-

forts/pr_themen.html .

*En 2012, quand les Européens partent en voyage dans le monde entier, leurs destinations préférées étaient : l’Espagne (49 millions de voyages),

l’Allemagne (46,2 millions) et la France (36 millions). Source : DZT/WTM, IPK 2013.

Contact presse

Till Palme

Tél. 01 40 20 17 03

[email protected]

L'Office National Allemand du Tourisme L'Office National Allemand du Tourisme (ONAT), dont le siège se trouve à Francfort-sur-le-Main, est le « syndicat d'initiative » national de l'Allemagne. Il promeut les activités touristiques de l'Allemagne pour le compte du ministère fédéral de l'Économie et de la Technologie (BMWi), qui lui apporte son soutien en vertu d'une décision du Parlement fédéral allemand. L'ONAT élabore et communique des stratégies et des produits visant à renforcer l'image positive des destinations touristiques allemandes à l'étranger et à stimuler le tourisme en Allemagne. Pour mener à bien cette mission, il possède 30 représentations locales dans le monde. Pour plus d'informations, consultez notre centre de presse en ligne à l'adresse www.germany.travel/