DP Lakoustic

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LAKOUSTIC

Transcript of DP Lakoustic

  • LAKOUSTIC

  • Une autre manire dcouter de la musique, Janice orchestre le nouveau magazine clectique consacr la musique locale et rgionale. Au seul son des cordes vocales et pinces, retrouvez le plaisir des mlodies authentiques. Enregistr dans les conditions dun live en public, lmission propose en toile de fond un thme sur lequel se nouent des rencontres avec les acteurs de la chanson contemporaine. Cette bande son originale met en scne des artistes connus ou mconnus sur le podium du Mouv. Huit rendez-vous mensuels uniques pour dcouvrir la musique locale daujourdhui avec ceux qui la font.

    Magazine musicalPrsentation : JaniceProduction : NC 1reProduction excutive : les ombres chappesPriodicit : mensuelle Dure : 52 minNombre dmissions : 8Diffusion : dernier samedi du mois 20h - premire diffusion le 29 mars

  • Au coeur de la Rivire Sale, NC 1re relance le pari dune mission mu-sicale mensuelle en public. Chaque mois, lmission dveloppe un thme musical sur lequel se rencontrent quatre groupes ou artistes dont un choisi par linvit principal pour son panache, son audace ou son style. Une orchestration sur mesure com-mande par NC 1re , arrange par la team des ombres chappes . Pas de hic dans lharmonisation cest Janice, qui coordonne invits, pu-

    blic et live en alliant srieux et rocknroll. Les invits se-ront passs au Diagnostik , squence micro-trottoir, et linterview Sympatik dans laquelle seront abords des sujets de socits locaux ou internationaux.

    PLONGEE AU COEUR DE LA MU-

    SIQUE ACOUSTIQUE

  • Entretien Patrick Gasser, producteur de lmissionJanice, prsentatrice multi-card

    Sans eux, point de son, ni dmission men-suelle, ils sont lorigine de lvnement local musical qui dbarque sur NC 1re le 29 mars : Lakoustic.Une mission pas pique des vers qui m-lange son accoustique, interview sympa-tik et diagnostik. A la prsentation, la rock nroll Janice, la production, le non moins rocknroll Pa-trick Gasser. Le duo sest dj illustr sur lmission Zic Clip, ils reviennent en force cette anne avec un nouveau concept.

    Vous tes un duo bien connu des caldo-niens, enfin surtout Janice, puisque vous tes lorigine de lmission Zic Clip . Comment vous tes-vous rencontrs ?

    Patrick : Il y a quelques annes, jai tra-vaill sur un documentaire sur les mu-siciens caldoniens. Tous les protago-nistes taient unanimes, savoir le peu de place qui tait donn la musique lo-cale, et notamment au clip. Je suis donc all voir NC1re, qui se nommait RFO en-core lpoque, en leur proposant un for-mat structur sur lactualit du clip musi-cal caldonien. Et bien entendu, il fallait trouver lanimateur ou lanimatrice de

    LORI-GINE

    lmission. Ce projet avait t pens lorigine avec Georgia Roussel, qui tait lpoque lambassadrice de la musique locale la TV. Nous avons ralis le pilote ensemble, mais pour des raisons profes-sionnelles, Georgia ntait plus dispo-nible. Jai rencontr Janice qui commen-ait se faire connatre sur les ondes des radios locales, et son look bien prononc ainsi que sa culture musicale taient par-faits pour ce rle. Au final, quatre saisons de Zic Clip et plus dune centaine de clips diffuss ! Zic Clip a t loccasion de d-couvrir des nouveaux talents en matire de cration musicale et de ralisation.

    Janice : A un concert des Clash en 1979 au Nicaragua (rires). Non je plaisante. Notre rencontre a eu lieu la 1re anne de ZIC CLIP. 2010. Patrick avait trs envie de se lancer dans la production dmissions de TV. Il avait en tte une mission de clips locaux diffuse sur NC 1re et il cherchait son partner fminin. Une amie en commun lui a parl de moi, il me semble, lors dun dner. A lpoque, ctait il y a 4 ans, je navais jamais fait de tl mais plus que de lexprience, Patrick souhaitait Une tte engage , un personnage trs rock , varit musicale dont il est fan. Il ma appel, ma propos un casting quil na jamais fait dailleurs (rires) et le contact est super bien pass.

    Patrick : oui, je pense quavec Zic Clip, Janice et moi avons rempli notre contrat. Nous avons pourtant des univers musi-caux diffrents. Janice est plus dans le roots, le reggae, kaneka, rap etc... tandis que moi je penche plus pour le rock, le

    blues ou la musique classique.

    Quest-ce qui vous motive dans vos m-tiers respectifs ?

    Janice : Mon mtier est un nid non-douillet dmotions fortes (rires) et il se trouve que cest ce qui me nourrit : LES EMOTIONS.

    Patrick : Plusieurs choses. Tout dabord la cration. Je suis la base directeur artis-tique, et mon travail consiste donc ma-trialiser une ide qui est lorigine an-cre dans limaginaire. Ensuite, il y a la part de risque. Un projet comme Zic Clip ou Lakoustic implique pas mal de para-mtres humains ou techniques. Il est in-dispensable de crer une bonne harmonie avec tous les intervenants. Au moindre ac-croc les choses peuvent devenir tout dun coup trs compliques. Il faut tre trs vi-gilant. Ensuite, il y a la notion de partage. Ce qui nous motive Janice et moi dans ce projet cest avant tout la passion pour la musique. Ntant ni elle, ni moi, musiciens, peut-tre comblons-nous cette frustra-tion avec ce projet musical qui est un moyen de partage et dchange.

    Janice : Oui ... La proximit des artistes, du public, les changes, le grandir en-semble , lcoute de musiques toute la journe et donc toute lexistence, le stress des directs, de la camra, la vie avec les techniciens du son, de limage, des lu-mires, la vie avec les maquilleuses, la n-cessit de courir aprs un rendu proche du parfait , le droit la spontanit, les ru-nions, les feuilles qui volent, les coups de bourre, de panique, les belles rencontres, les nuits blanches, les rires, les larmes, le don de moi, de ma voix, de mes crits et de mon image pour la cause musique et pour emplir de bonheur les caldoniens qui me regardent ou mcoutent. Vous en voulez dautres ? (rires)

    Quelle est la diffrence avec les mis-sions musicales locales dj produites auparavant ?

    Patrick : Avant il y avait Accord des Iles avec Georgia Roussel, qui sinscrivait dj dans la volont de dcouvrir des nou-veaux musiciens. Je me rappelle de ces missions o lon voyait Georgia parcou-rir la chaine pour arriver dans une tribu et

    y rencontrer des musiciens. Ctait sympa. Il y avait aussi lmission au centre culturel du Mont-Dore avec Jessy Deroche et Jai-mie Waimo.La nouveaut que nous avons appor-te cest la dynamique dans le clip. A lpoque, le clip tait encore marginal, seuls des groupes avec une certaine noto-rit y avaient accs. Maintenant, avec les nouveaux outils numriques, il est plus fa-cile de raliser un clip, cela cest quelque peu dmocratis. Maintenant concernant les clips, cest NC 1re de prendre le relais et dentretenir cette dynamique de diffu-sion. Lakoustic, cest un autre morceau, si je peux mexprimer ainsi. Je pense que la valeur ajoute sera pour lessentiel dans la personnalit de Janice, ainsi que le tra-vail de ralisation et de direction artis-tique, qui se fait entre la production et lquipe dNC 1re.

    Justement, lheure du numrique, est-ce encore un bon tremplin pour les ar-tistes de passer la TV ?

    Janice : Oui forcment ! Jouer de la mu-sique la tlvision, que se soit par le biais dune mission, dun clip ou dune diffu-sion dun concert signifie droits dauteurs et proprit intellectuelle. Donc SACENC. Donc source de rmunration pour les ar-tistes.Maintenant, en termes dintrt gnral, participer un plateau TV permet aux musiciens de se faire connatre de tous. Comme lindiquait le leitmotiv de ZIC CLIP pendant toutes ces annes Don-ner des visages la musique dici . Re-garder la musique la tlvision cest, pour les tlspectateurs, se familiariser avec des regards, des mains qui courent sur un manche de guitare, cest entendre la respiration des artistes, cest entendre une interview avec ses yeux et ses oreilles ce qui aide la rception dinfos et la mmoire, cest tre plus attentif lactu du pays. Cest donc de la bonne grosse promo pour les musiciens et une faon de dire Bonjour toute la Nouvelle-Caldo-nie en quelques minutes de prsence pla-teau.

    Patrick : Lakoustic est essentiellement destine au public caldonien, et la TV est encore un support indispensable pour les musiciens. Dailleurs ces mmes musi-ciens rclament tre plus prsents dans

  • LORI-GINE

    mdias locaux. Donc oui, cest un tremplin indispensable, malgr les diffusions alter-natives de ces musiciens sur le net. Et il ne faut pas ngliger, comme le dit Janice, laspect des retombes des droits dau-teurs. Etre diffus, cest un moyen, certes modeste, de vivre un peu de sa musique.

    Pensez-vous que ce format dmission soit exportable dans la rgion ?

    Patrick et Janice : Honntement...

    Patrick : Je ne sais pas. Lakoustic est une mission francophone, ce qui limite gran-dement son champ de diffusion. Mais elle a sa place dans les ondes des Dom-Tom...

    Janice : Cest comme lAmour un peu hein ? Apprenons bien faire dj devant notre porte, tchons de produire quelque chose de chouette pour crdibiliser nos artistes et faire plaisir aux tlspectateurs. Le Va-nuatu nous regarde via le cble.

    Les conditions denregistrement en pu-blic vous met-il une pression supplmen-taire ?

    Janice : OUI (rires). Je suis en charge du dossier car jai eu trs envie de ce facteur public sur lmission et Patrick ma dit Ok Demerdaou .

    Patrick : Cest vrai que les missions en pu-blic sont rares. Pour lorganisation, Janice peut mieux en parler que moi. Concer-nant la ralisation, il faut toujours placer les personnes en fonction de la couleur de leur t-shirt ou chemise ou dun logo appa-

    rent. Cest dingue le temps quon passe lcran pour placer les gens !

    Janice : Pression supplmentaire mais surtout, bonheur ! Cest gnial davoir tous ces noumens avec nous ! Des femmes, des hommes, des jeunes. Tous sont invits prendre part lmission en sinstallant sur des gradins sur le plateau et en jouant le jeu du chauffeur de salle.

    Combien de temps ce genre dmission prend-elle prparer ?

    Janice : Un bon 3 mois pour ficeler le pro-jet. Dornavant, la machine est lance, les automatismes sont dj l. Entre le thme, les artistes programms, les fiches tech-niques, les ITW imaginer, les surprises mettre en place, les visus prparer, et surtout lAmiti entre tous installer, on va dire un bon mois.

    Quest-ce qui est le plus dur caler, les artistes, la technique, le public ?...

    Janice : Mon rveil, le matin, aprs avoir pass mes nuits taffer et changer des mails (rires)

    Patrick : Il faut trouver la bonne mca-nique. Tout dabord il y a la programma-tion qui nest pas une mince affaire. Mais les quatre annes de Zic Clip ont conso-lid des liens qui facilitent beaucoup de choses. Des liens de confiance se sont ins-talls entre Janice et les musiciens locaux. Aprs, il y a toute lorganisation technique avec lquipe du Mouv et NC 1re. Pour les tournages des premires missions, il

    ny a eu aucun problme majeur, tout le monde a assur. La chose la plus com-plexe sera probablement lorganisation du public pour quil soit rgulirement pr-sent chaque mission. Mais cest une question de communication, et on y tra-vaille en ce moment.

    Je suis certaine que vos ttes fourmillent de projets, racontez-nous

    Patrick : Oui des projets, jen ai pas mal. Jaimerai un jour animer une mission radio sur lactualit rock indpendant. Je sais que le rock nest pas la musique la plus coute par la jeunesse caldo-nienne, mais jai une ide assez prcise de cette mission, notamment sur son as-pect pdagogique. Sinspirer un peu de ce que faisait Bernard Lenoir sur Inter ou John Peel la BBC.

    Janice : Carrment pas. Lambition se gagne leffort et aux russites. Pas lgo. LAKOUSTIC sera travaille et re-travaille pour trouver la crdibilit que je tiens installer. Je souhaite que cette mission fasse humblement plaisir aux gens qui nous regardent et aux musiciens qui participent. Pour moi cest lessentiel.

  • LE PU-BLIC-

    Angela Mboueri TravouillonRFRENTE MTHODE ET COMMUNICATIONSollicit par Janice pour conclure un par-tenariat avec la direction de la jeunesse, la culture et les sports de la Marie, le service des quartiers a propos aux familles du quartier de Rivire Sale et Valle du Tir de participer au public de lmission La-koustic enregistre au Mouv. Une mis-sion qui sinterroge aussi, sur les probl-matiques dinsertion sociale. La musique au cur dun quartier, entretien avec An-gela Mboueri Travouillon rfrente m-thode et communication.

    Quel est le rle de votre service Vie des quartiers ?Mettre en place des actions de dvelop-pement social urbain pour renforcer les liens entre noumens, notamment par des outils de la prvention sociale et de lani-mation. A lheure actuelle, nous travaillons sur 3 grandes thmatiques : Dvelopper la proximit et la solidarit (lutte contre lexclusion et le cohsion so-ciale) ; Accompagner la jeunesse et soutenir la famille (prvention et insertion sociale) ; Accompagner et soutenir la vie associa-tive au sein de la ville (lutte contre lex-clusion, cohsion sociale, prvention et in-sertion sociale).

    Comment avez-vous prpar la commu-nication sur cette mission auprs des familles ?

    Le public a t inform par les agents de terrain des maisons municipales de quar-tier (MMQ) de RS et VDT en faisant de

    la proximit dans les quartiers de faon orale. Mais aussi, travers des listes de contact habituelles pour les usagers fr-quentant rgulirement les activits des MMQ.

    Les jeunes sont ils sensibles une in-vitation pour participer au public dune mission ?

    Oui, ils ont plus t intresss notamment par rapport aux groupes de musique qui allaient se produire ces soirs-l.

    Comment fates-vous votre choix ?le public frquentant rgulirement les animations ont dabord t contact (par tlphone ou de vive voix) de faon les faire profiter de cette soire, puis plus lar-gement au tout public dans le quartier (par voix orale, car les supports de com sont arrivs tardivement). Il a certes t difficile de mobiliser pour une premire fois (pour les 2 soires) le public qui ne connait pas du tout cette mission, ni ce nouveau concept en Nouvelle-Caldonie. Ensuite la dure de prsence aux mis-sions, notamment de la rptition len-registrement, est assez long. Il a fallu donc mobiliser des personnes disponibles pour des crneaux en dbut de soire jusqu tard dans la soire. Et les convaincre de ce nouveau concept. Le mauvais temps pour la 2nd soire notamment na pas jou en la participation massive du public.

    Avez-vous eu dj des retours du public ?

    Oui, ils ont aim les missions, certains jeunes de Valle du Tir souhaitent partici-per de prochaines (notamment pour la thmatique qui les intresse).

    Pourquoi avoir choisi le Mouv la Rivire Sale ?

    JANICELorsque jai propos LE MOUV pour LAKOUSTIC, javais en tte, certes dorganiser tout ceci dans un endroit chouette comme le caf-concert, mais surtout, je souhaitais prenniser un tra-vail dbut en amont par la chane qui consistait mettre en valeur et pour longtemps, un quartier, et ce aux yeux de tous. Notamment celui-ci, Rivire-Sale, que jaffectionne beaucoup.LAKOUSTIC se droule donc Ri-vire-Sale qui nous accueille, comme dhabitude, les bras ouverts. Donnant donnant, les habitants de RS qui sou-haitent assister aux tournages des missions sont plus que bienvenus ! Ils sont chez eux, cest leur quartier, leur place est donc VIP (rires)Mais ce nest pas tout.Comme une maman, point de favori-tisme ni de privilge un enfant plus quun autre. Grce au service vie des quartiers nous avons mis en place un systme de partenariat-mdias. A chaque tour-nage, un bus en provenance dun quar-tier nous amne une trentaine de per-sonnes intresses par les dessous de la TV. Valle-Du-Tir, Magenta, Tin-du etc..

    PATRICKJhabite moi mme Rivire Sale, et cest loccasion de parler de ce quar-tier autrement. Il est vrai que ce nest

    pas le quartier le plus facile mais beau-coup de personnes uvrent pour lui donner une autre image. Lquipe du Mouv et Christophe Ventoume font

    partis de ces gens l. Lesprit associatif du Mouv me correspond bien, et plu-

    sieurs festivals ont t organiss avec cette volont de mlanger les formes musicales. Vaste utopie, mais jadhre

    compltement cette ide qui penche vers le Vivre ensemble. Et puis cette

    salle du Mouv est vraiment gniale et pas assez connue mon sens. Une

    vraie salle rocknroll !

  • Christophe Ventoume, Directeur du Mouv

    Pourquoi avoir accept daccueil-lir une mission musicale men-suelle comme Lakoustic ?Tout simplement parce que lon est acteur du dveloppement de la fi-lire Musique depuis plus de 25 ans pour le dispositif des maisons de musiques et bientt 20 ans pour le Mouv et que Ombres Echap-pes nous ont sollicit. On dis-pose dun outil performants et nos savoirs faire dans le domaine technique sont reconnus sur tout le pays donc on continue de par-ticiper cette grande dynamique qui est la construction du pays dans notre domaine La tl per-met nos artistes, et travers eux lensemble de notre secteur, dac-croitre leur audience donc cest une bonne chose

    Les jeunes des quartiers sont-ils plus sensibles la musique locale quinternationale ?La concurrence en musique est internationale et la jeunesse des quartiers ny chappe pas. Elle aime bien le reggae international, les musiques tropicales afro/ca-rabe, du RNB amricain et un peu de rap. Dune manire gnrale elle prfre le festif. Aprs le kanka se fait une place dans ce concert, cest parfois assez rgionaliste mais cest limage de notre soci-t. Le disque local est bien occup par le kanka mais il y a un regain des autres musiques avec lappari-tion de petits studios sur la place en plus des aides lauto produc-tion Sacenc ou Province Sud par exemple.Par contre en matire de Live lo-cal dans les salles de la place cest essentiellement le kanka qui rem-plit avec les ressortissants rsidant sur la capitale et des habitudes de consommation plus anciennes. Les autres musiques comme le rock ou le jazz sont quant elles plus pr-sentent dans les bars sur les baies

    Combien de jeunes viennent se for-mer au Mouv lapprentissage de la musique ? Au Mouv il ya une trentaine de jeunes qui se forment au perfection-nement de la musique. Cest encore trop peu car la plupart dentre eux ne souhaitent que brancher et jouer. Il faut savoir que le dispositif des mai-sons de musiques de la Ville de nou-ma fait rpter 250 groupes chaque mois. On a donc un vivier important de musiciens.

    Quelles sont les groupes locaux que vous conseillerez au public dcou-ter en ce moment ?En kanka il y a JSTP de Ponrihouen qui a un univers bien lui avec des guitares mixes entre Grande terre et Iles, des textes sur lactualit e des voix qui sharmonise bien. Pareil avec Vvlan de Mar qui commence bien trouver son dosage avec une voix prenante. Egalement Macajia de Lifou avec une approche tradition-nelle intressante.En rock il y a Patrice Prudent, Dolores dont les live sont captivants ainsi que Oncle Rico et Darling and Co. En Jazz il faut suivre Stephane Fernandez qui a toujours des projets intressants.

    Quelles sont les actualits du Mouv en 2014 ?On prpare la saison avec une ouver-ture mi avril et ensuite des dates de concert jusqu la fin de lanne. On met du temps dmarrer du fait que lon travaille essentiellement sur de la musique locale. Cest un milieu ama-teur, qui aprs avoir absorb la ren-tre des classes, se demande sur quel projet il va bien pouvoir se lancer. Donc un temps de mise en place est ncessaire mais une fois lance on ne sarrte plus. Cette anne du kanka, du groove, du jazz, du rock, du folk et des musiques du pacifique. . A retenir le Festival Ramdam durant la Fte de la musique et le Festival Nomad en fin danne qui mixe les styles pour m-langer les publics. On continue gale-ment le Hors les Murs avec les Live au Kiosque et les Jam Session dans les jardins du centre dart.

  • Infos et contacts presse

    Production : NC 1re

    Production excutive : Les Ombres chappesDure : 52 minutesPrsentation : JaniceDiffusion : le dernier samedi du mois 20h00Crdit Photos : Eric DellErba

    Contacts presseMariannick Babe Responsable marketing et [email protected] 98 40

    Stphanie Moulin Charge de [email protected] 99 46

    Photos disponibles sur demande