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Cafrad 2017 - 1 DOSSIER DE PRESSE

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Cafrad 2017 - 1

DOSSIER DE PRESSE

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SOMMAIRESOMMAIREINTRODUCTION

I – LE FORUM DU CAFRAD, UNE RENCONTRE ANNUELLE STRATEGIQUE

A - La Gouvernance Publique Responsable, un concept à promouvoir

B –Les objectifs du Forum

C- Les leçons de l’expérience

II – LE PRIX PANAFRICAIN DU SERVICE PUBLIC

A – Les objectifs stratégiques

B – Les trois catégories

C – Le processus de sélection

III – LA PRESIDENCE DU CAFRAD

Le Conseil d’administration du CAFRAD

IV – LES CHANTIERS DE LA REFORME DE L’ADMINISTRATION AU MAROC

- Le programme de la réforme de l’Administration 2017-2021

- Les axes de la réforme

- La lutte contre la corruption, l’experience marocaine

V – Les ORGANISATEURS : DES ACTEURS ENGAGES

A - Le Ministère de la Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique

(MRAFP)

B–Le Centre Africain de Formation et de Recherche Administratives pour le

Développement (CAFRAD)

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Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed IV, le Ministère de la

Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique organise en partenariat

avec le Centre Africain de Formation et de Recherche Administratives pour le

Développement (CAFRAD) le 13ème Forum Panafricain de la Modernisation

de l’Administration Publique et des Institutions de l’Etat, sous le thème : «La

lutte contre la corruption dans les services publics en Afrique en tant qu’élément

d’opérationnalisation de la Gouvernance Publique Responsable», à Rabat les 5 et

6 juillet 2017 en marge de la tenue des travaux de la 55ème session du Conseil

d’Administration du CAFRAD.

Ce forum auquel participeront les ministres de la fonction Publique en Afrique,

les présidents des délégations des pays membres au CAFARD, les représentants

des organisations régionales et internationales, vise à débattre de la Gouvernance

Publique Responsable comme outil privilégié d’accompagnement des stratégies

nationales de lutte contre la corruption.

Lors de ce Forum, le Prix Panafricain des services publics sera décerné aux

services africains leaders dans sa deuxième édition.

Ce prix récompense les vertus de l’engagement, de la créativité et la contribution

des institutions publiques d’Afrique au service d’une administration publique

plus efficace.

INTRODUCTION INTRODUCTION

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Créé en 2005, le Forum du CAFRAD de la modernisation des services publics et

des institutions de l’Etat, est un évènement panafricain qui a été abrité par les villes

de Tanger, Rabat, Marrakech et Saidia.

Fort du succès de ses douze éditions précédentes, il est l’événement phare organisé

par le Ministère et le CAFRAD. Il se positionne aujourd’hui comme la rencontre

stratégique des acteurs africains et internationaux de l’administration publique,

notamment des ministres, des responsables des départements ministériels et des

experts des ONG internationales.

Il est d’abord un espace de dialogue, de large concertation, de réflexion, d’échanges

et de propositions entre les décideurs et les acteurs de l’administration publique.

Différentes problématiques et thématiques prioritaires liées à la modernisation de

l’administration y ont été débattues.

A – La Gouvernance Publique Responsable, un concept à promouvoir

La Gouvernance Publique Responsable est entrée ces dernières années dans le

vocabulaire des institutions internationales. Elle est au cœur du débat autour de la

réforme des institutions publiques et de leurs fonctionnements à travers le monde.

Elle constitue la marque d’un repositionnement stratégique du CAFRAD comme

de la plupart des institutions africaines, et se pose comme une reconstruction du

débat autour de ce qui, jadis encore, avait été connu sous le concept de bonne

gouvernance.

La Gouvernance Publique Responsable a dès lors ceci de particulier, qu’elle obéit

non seulement à une revendication d’existence ou de renaissance de l’Afrique,

I – LE FORUM DU CAFRAD, UNE RENCONTRE ANNUELLE STRATEGIQUE

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mais elle constitue, l’expression de la volonté de cette partie du monde et de ses

institutions, de contribuer à l’élaboration d’une pensée authentique et ouverte.

Ce concept participe en somme à la construction d’une démarche africaine autour

des dynamiques d’invention et/ou de réinvention de stratégies continentales et

universelles en vue des transformations positives des institutions publiques grâce

au changement de comportement de ses agents. Elle se veut être la marque de

l’Afrique dans le processus de production de systèmes à la fois authentiques et

toujours plus en phase avec les standards internationaux.

La Gouvernance Publique Responsable se veut opérative et opérationnelle à travers

ce qu’il est notamment convenu d’appeler la lutte contre la corruption. Cette lutte

contre la corruption très souvent présentée comme l’un des axes phares de la

modernisation des administrations publiques ou des services publics en Afrique

et à travers le monde. Elle constitue, pour beaucoup, le gage de l’éthique et de la

performance des services publics et des administrations dans un monde mu par

des valeurs de démocratie, de transparence, d’efficacité et de qualité du service

public.

La lutte contre la corruption comme modalité de la Gouvernance Publique

Responsable induit dès lors une lecture transformative, éthique et dynamique de

l’idée de responsabilité. Elle est le cœur d’une nouvelle stratégie de la réforme et de

la modernisation des administrations publiques et des services publics. Ce concept

est adossé à une confiance préalable nécessaire, et exigeant une indispensable

reddition des comptes à posteriori. Il institue de la même manière, directement

ou indirectement, un nouveau rapport à l’Etat, à ses structures et institutions, ainsi

qu’à ses biens.

La Gouvernance Publique Responsable fait ainsi émerger un nouveau type de

citoyenneté. Une citoyenneté à la fois partenaire et redevable; une citoyenneté

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tout simplement responsable.

Elle induit et fait induire une autre éthique citoyenne voire une forme de patriotisme

nouveau. Ce patriotisme nouveau, assis sur des habitudes et comportements

nouveaux et spécifiques qui seront la conséquence logique d’une redéfinition de

l’idée de responsabilité et de son appropriation dans les espaces publics et privés.

Plusieurs sujets seront débattus dont :

- L’actualité du concept de la prévention et de la lutte contre la

corruption en Afrique et l’enjeu de la responsabilité,

- L’impact socio économique de la corruption et les stratégies de lutte

contre la corruption en matière économique et sociale,

- Les stratégies nationales de préventions des atteintes à la fortune

publique,

- Les institutions nationales et internationales de lutte contre la

corruption et leur rôle dans les administrations publiques,

- Le rôle des médias et de la société civile dans la construction d’une

culture citoyenne et responsable de la lutte contre la corruption,

-La contribution des Ecoles Nationales d’Administration et Instituts

d’Administration Publique dans le renforcement de la responsabilisation

des agents des services publics.

Il sera aussi question :

- Des limites organiques, structurelles et opérationnelles des stratégies

actuelles de lutte contre la corruption dans les administrations publiques

en Afrique,

- Des limites de l’approche répressive de la lutte contre la corruption

dans les administrations publiques en Afrique et de la prévention

- Des risques de corruption dans les administrations publiques en Afrique

et la problématique de la participation citoyenne,

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- Ainsi que du rôle des nouvelles technologies de l’information et de

la communication dans la prévention et la limitation des atteintes à la

fortune publique,

- De la coopération régionale et internationale en matière de prévention

et de lutte contre la corruption et l’émergence d’une culture citoyenne

- De responsabilité en matière de prévention et de lutte contre la corruption.

B – Les objectifs du Forum

Le Forum vise à permettre aux différentes administrations représentées, d’échanger

mais surtout de faire de la Gouvernance Publique Responsable un outil nouveau

et privilégié d’accompagnement plus efficace des stratégies nationales et

internationales de lutte contre la corruption.

La lutte contre la corruption n’est plus compréhensible uniquement dans une

approche répressive mais doit être et davantage inscrite dans une perspective

préventive à partir de diverses représentations de l’Etat, de la chose publique et

des agents en charge de son animation.

La question de la lutte contre la corruption comme modalité de la Gouvernance

Publique Responsable doit intégrer, en plus des éléments préventifs, des éléments

de répression et de communication.

Elle doit faire une place à la prise en compte de la dimension culturelle, non

comme un mode de justification de la corruption, mais comme un outil nécessaire

à la compréhension du phénomène pour mieux le juguler.

Les stratégies et mécanismes de lutte contre la corruption doivent être clairement

définis et rigoureusement situés. Ils doivent l’être aussi bien dans les différentes

représentations que pourraient s’en faire les acteurs impliqués que dans la chaine

d’analyse.

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La lutte contre la corruption peut et doit aussi être regardée comme une forme

de pédagogie nécessaire. Cette démarche vient ainsi, poser les bases d’une

reconstruction des stratégies actuelles de lutte contre la corruption jusqu’alors

centrées sur des approches répressives.

L’enjeu d’une pareille approche repose à la fois sur un constat et sur une nécessité

à savoir: la particularité du rapport de l’Afrique à l’idée de l’Etat et la nécessité de

construire grâce à de nouveaux outils et mécanismes un sentiment d’appartenance

à l’Etat ainsi que la participation à sa construction, à la préservation de sa fortune

et, de façon plus extensive, à ce qu’il est convenu d’appeler le ‘’bien public’’.

Il s’agit également de faire émerger en Afrique une approche nouvelle de la lutte

contre la corruption construite à partir de l’implication directe des citoyens grâce

au concept de responsabilisation qui se démarque ici de celui de suspicion.

Ce changement de paradigme met le citoyen et l’agent public au cœur de la

stratégie et non plus nécessairement d’abord le gendarme et le juge qui eux

doivent agir en dernier ressort.

C– Les leçons de l’expérience

Ce forum qui rassemble chaque année près de 500 participants issus de plus de 50

Pays, œuvre depuis près de 13 ans à établir un contact privilégié entre les acteurs

de l’administration publique, les décideurs et les leaders politiques.

Son ambition est de renouveler chaque année son partenariat avec les acteurs

locaux, nationaux et internationaux, en Afrique et hors d’Afrique pour promouvoir

un nouveau leadership visionnaire, soutenir des politiques de développement

participatives et équitables, encourager un service public performant et faire

prendre conscience de la gouvernance aux gouvernements pour les sensibiliser

davantage aux besoins des populations.

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Cette plate-forme où les participants partagent leurs expériences en sessions

plénières, facilités par des personnes ressources expérimentées, aux capacités

et connaissances du thème reconnues, a toujours offert aux hauts responsables

l’opportunité d’échanger des expériences, de discuter des stratégies pratiques pour

la modernisation des services de l’administration publique, avec les représentants

du secteur privé, les organisations de la société civile et le CAFRAD.

Les éditions précédentes du Forum ont portés sur plusieurs thématiques liées à :

- La modernisation de l’administration publique en Afrique notamment:

- Le développement des partenariats entre les secteurs publics et privés,

- Le renforcement des capacités de leadership,

- La gouvernance et les politiques publiques,

- Le bilan et les perspectives des réformes administratives et institutionnelles

en Afrique,

- La moralisation du secteur public,

- La transformation de l’administration, de la gouvernance et de l’Etat

pour atteindre le statut de pays émergents d’ici 2025,

- Les conditions pour une gouvernance et une administration publique

ouvertes, inclusives, transparentes, équitables et performantes,

- Développement de vision et de leadership stratégiques pour l’innovation

et la modernisation de l’administration publique à la lumière de la vision

nationale de développement économique et social.

Ces éditions ont été l’occasion pour faire plusieurs recommandations notamment

le renforcement des capacités de l’administration, l’utilisation des Technologies de

l’Information et de la Communication (TIC) dans l’administration, la promotion du

partenariat public/ privé, la moralisation de l’administration, ….

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II – LE PRIX PANAFRICAIN DU SERVICE PUBLIC

Décerné en marge du Forum, le prix panafricain du service public vise à

encourager les pays africains à promouvoir les innovations et les initiatives relatives

à l’amélioration des services rendus aux citoyens.

A – Les objectifs stratégiques

L’objectif principal est de primer les établissements publics en Afrique, pour leurs

contributions à la construction d’une administration publique efficiente qui satisfait

les besoins des usagers.

Ce concours annuel vise également à mettre en exergue le rôle du service public ;

comme il permet de découvrir les innovations dans le domaine de la gouvernance

et de l’amélioration de l’image perçue du service public, permettant ainsi de

renforcer la confiance des citoyens et de favoriser l’échange d’initiatives réussies

des différents pays africains.

B – Les Trois catégories

Le prix Panafricain du Service Public est une distinction décernée aux meilleures

expériences et initiatives réussies dans les trois catégories suivantes :

1- L’Administration Electronique: « Solution mobile » et « service en ligne »,

2- Innovation et amélioration de la qualité du service public,

3- Promotion de l’approche genre dans la Fonction Publique.

C – Le processus de sélection

Une commission de présélection composée du Président du Conseil d’Administration

et du Directeur Général du CAFRAD procède à l’étude des dossiers de candidature

selon les critères d’éligibilité arrêtés par le règlement du concours. Cette commission

présente les dossiers au Comité Exécutif pour la présélection des candidatures qui

seront proposées au Conseil d’Administration pour validation.

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III–LA PRESIDENCE DU CAFRAD

Depuis 1964, date de création du CAFRAD à l’initiative du Maroc avec le soutien

des Nations Unies à travers l’UNESCO, le Maroc a été désigné pour assurer la

Présidence du Conseil d’administration du Centre. Représenté par son Ministre

délégué auprès du Chef du Gouvernement, chargé de la Réforme de l’Administration

et de la Fonction Publique, le Maroc, reconnu pour son volontarisme, son

engagement pour le développement du continent africain, a toujours eu à cure

de moderniser son administration publique et de lever les obstacles techniques,

administratifs, financiers inhérents à l’action des services publics, ainsi que de

contribuer au développement de celles des pays africains frères et amis.

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DU CAFRAD

Le Conseil d’Administration du CAFRAD est l’instance qui gère l’Organisation, à

ce titre, il prend les décisions qui relèvent de sa compétence, notamment dans les

domaines financiers.

Il a le pouvoir d’assurer le contrôle, la supervision et l’orientation générale du

Centre. Il se compose des Ministres de la Fonction Publique des Etats Membres.

Il se réunit en session ordinaire une fois par an, et en session extraordinaire si

nécessaire.

La réunion du Conseil d’Administration est présidée par le Ministre délégué

auprès du Chef du Gouvernement, chargé de la Réforme de l’Administration et de

la Fonction Publique du Royaume du Maroc, pays fondateur. Les ministres de la

fonction publique représentant tous les états membres du CAFRAD, qui examinent

lors de cette réunion, le plan stratégique du Centre et sa capacité financière. Les

états africains non membres, les états non africains et les organisations partenaires

assistent aux réunions du Conseil d’Administration, à titre d’observateurs.

La présence des organisations internationales et bailleurs de fonds lors de cette

réunion est indispensable afin de discuter des domaines de collaboration et de

partenariat dans le cadre du programme de travail qui doit être approuvé par le

Conseil d’Administration.

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IV – LES CHANTIERS DE LA RÉFORME DE L’ADMINISTRATION AU MAROC

1- LE PROGRAMME DE LA RÉFORME DE L’ADMINISTRATION

(2017-2021).

Conformément aux Hautes Orientations Royales, le Ministère de la Réforme de

l’Administration et de la Fonction Publique a élaboré un Programme fixant les

mécanismes d’exécution de la réforme de l’administration (2017-2021).

Ce programme, qui consacre également dans ses grandes lignes, les valeurs et

principes contenus dans la Constitution de 2011, ainsi que les orientations

générales du programme gouvernemental, a établi une série de mesures pour

l’amélioration des relations entre l’Administration et le citoyen, afin de mettre en

œuvre les principes de bonne gouvernance, de la réforme de l’Administration et de

la régionalisation avancée, ainsi que de la déconcentration administrative et de la

valorisation du capital humain.

Parmi les mesures figurent :

- la publication d’une charte des services publics,

- la révision du statut général de la fonction publique,

- l’élaboration d’une politique publique intégrée pour une gestion

moderne des ressources humaines,

- l’appui à l’utilisation des technologies numériques et l’adoption de la loi

relative au droit d’accès à l’information,

- la généralisation d’espaces d’accueil améliorés,

- l’élaboration d’un cadre réglementaire de simplification et de

digitalisation des procédures administratives

- le développement d’un système intégré de gestion des réclamations.

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2- LES AXES DE LA RÉFORME :

Réparties en trois axes, à savoir :

- l’amélioration de la relation de l’administration avec le citoyen,

- la valorisation du capital humain

- la consolidation des principes de bonne gouvernance et l’amélioration

de l’organisation.

Ces mesures placent le citoyen et l’entreprise au cœur des préoccupations de

l’administration et visent à promouvoir des liens de confiance entre l’administration

et le citoyen à travers le développement de la qualité des services.

Elles cherchent à valoriser les ressources humaines comme facteur clé de succès

de la Réforme de l’Administration afin d’insuffler une culture du service public

et à implémenter les mécanismes assurant les principes généraux d’une bonne

gouvernance afin de mieux accompagner la régionalisation et de renforcer

l’efficacité de la gestion administrative.

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3 – LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION, L’EXPERIENCE MAROCAINE

La lutte contre la corruption a été déclarée comme priorité nationale par plusieurs

gouvernements à partir des années 1990. Cette volonté s’est concrétisée par

l’élaboration de plans d’action nationaux de prévention et de lutte contre la

corruption en 2005 et en 2010. Elle s’est également concrétisée par des engagements

internationaux et nationaux. Le Maroc a ratifié la Convention des Nations Unies

Contre la Corruption en 2007 et s’est attelé à la mise en œuvre de ses dispositions

à travers plusieurs réformes notamment juridiques et institutionnelles.

La constitution de 2011 a consacré la gouvernance et l’intégrité en tant que

principes fondamentaux et constitutionnels et elle les a cités en tant que tels

dans son préambule. Elle a également dédié un chapitre (12) complet à la bonne

gouvernance dans lequel ont été précisés les principes de base pour le renforcement

des Instances chargées de la bonne gouvernance qui seront dotées notamment de

l’Indépendance et des moyens nécessaires pour mener à bien leurs missions.

Le Ministère de la Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique avait

lancé une étude pour concevoir et élaborer une stratégie nationale concertée de

prévention et de lutte contre la corruption.

Le lundi 28 décembre 2015, la stratégie nationale de lutte contre la corruption a

été adopté lors d’une réunion présidée par le Chef du Gouvernement.

Cette stratégie a pour finalité de renforcer l’intégrité et réduire de façon significative

la corruption à l’horizon 2025. Elle vise, entre autres, à inverser la tendance de

manière irréversible et visible et à renforcer la confiance des citoyens, ainsi que à

améliorer l’Intégrité des affaires et le positionnement du Maroc à l’International.

Parmi ses axes figurent :

- la garantie de meilleurs services aux citoyens,

- la consécration de l’administration électronique,

- l’institutionnalisation du Droit d’accès à l’information et le renforcement

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de l’éthique au sein de la fonction publique,

- le développement du contrôle et de la répression et la promotion de la

transparence et la communication et l’éducation.

IV – LES ORGANISATEURS: DES ACTEURS ENGAGÉS

A – le Ministère de la Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique

(MRAFP)

Crée en 1913, le Ministère de la Réforme de l’Administration et de la Fonction

Publique (MRAFP) a pour vocation de consolider la bonne gouvernance et

d’instaurer les bases d’une administration moderne et citoyenne caractérisée par

la transparence, l’efficacité et apte à suivre le changement et le développement

économique et social du pays, de créer un environnement juridique et institutionnel

adéquat pour attirer les investissements et offrir des services de qualité. En outre,

il a pour attribution d’ancrer la culture du service public basée sur l’équité et le

mérite. Sa mission est également de consolider les principes d’une administration

au service des citoyens et apte à répondre efficacement aux attentes des usagers,

de renforcer la transparence et l’éthique dans l’administration publique et de

consolider la communication et l’écoute des citoyens.

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Le Ministère de la Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique

(MRAFP)

- M. Mohamed BENABDELKADER

- Date de création - 2 mai 1913

- Siège - Rabat

- Veiller à l’application du statut général de la fonction publique

et à la cohérence des règles relatives aux statuts, à la rémunération

et à la prévoyance sociale, régissant l’ensemble des personnels de

l’Etat, des collectivités locales et des établissements publics;

- Proposer les mesures et les actions visant à améliorer la gestion

des ressources humaines des administrations publiques et à les

valoriser;

- Impulser, proposer et mener, en concertation avec les

départements ministériels, toute action de simplification des

procédures administratives;

- Veiller à la rationalisation des structures administratives et proposer

des mesures en vue d’en améliorer le fonctionnement;

- Concourir à la préparation et à la mise en œuvre de la politique

gouvernementale en matière de déconcentration administrative;

Contribuer à l’amélioration de la qualité des services publics rendus

aux usagers;

- Promouvoir la transparence dans la gestion publique;

- Constituer et gérer les bases de données relatives aux personnels

de l’Etat;

- Réaliser toutes études, enquêtes et statistiques relatives à la

fonction publique;

- Participer au développement de l’administration numérique.

- Missions

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Consolider la bonne gouvernance et instaurer les bases d’une

administration moderne et citoyenne caractérisée par la transparence,

l’efficacité et apte à suivre le changement et à accélérer la cadence

du développent économique et social du pays;

- Créer un environnement juridique et institutionnel adéquat pour

attirer les investissements et offrir des services de qualité;

Ancrer le principe d’équité dans l’offre du service public;

- Généraliser la culture du service public basée sur l’équité, le mérite

et le développement du sentiment de citoyenneté;

- Consolider les principes d’une administration au service des

citoyens et apte à répondre efficacement aux attentes des usagers;

- Renforcer la transparence et l’éthique dans l’administration

publique;

- Consolider la communication et l’écoute des citoyens.

- Une forte volonté politique prenant source des orientations royales

et des programmes gouvernementaux;

- Un fort potentiel en ressources humaines et en compétences

administratives impliquées dans la dynamique de la réforme;

- Un programme d’appui à la réforme de l’administration dans le

cadre des partenariats nationaux et internationaux permettant de

capitaliser sur les expériences internationales réussies;

- Le développement continu des technologies d’information et de

communication.

- Le dialogue et la concertation;

- L’implication des usagers et des acteurs économiques et sociaux

dans le processus de réforme;

- L’adoption et la capitalisation des expériences réussies pour

l’amélioration des services publics;

- La promotion de la gestion par objectifs axée sur les résultats:

contractualisation – suivi – évaluation;

- La promotion de la communication autour des chantiers de la

réforme de l’Administration;

Objectifs

Atouts

Méthodologie

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B –Le Centre Africain de Formation et de Recherche Administratives pour le

Développement (CAFRAD)

Le Centre Africain de Formation et de Recherche Administratives pour le

Développement (CAFRAD), est une organisation intergouvernementale panafricaine

qui a été créée en 1964 à l’initiative du Maroc avec le soutien des Nations Unies

à travers l’UNESCO.

Il représente un canal de la communication et de solidarité interafricaine et

un mécanisme efficace de coopération à même de renforcer les compétences

institutionnelles, moderniser les services publics et trouver des solutions efficaces

aux différents défis auxquels font face les pays africains.

Le CAFRAD compte actuellement 36 Etats membres Algérie, Angola, Benin, Burkina

Faso, Burundi, Cameroun, Cap Vert, Congo, Côté d’Ivoire, Djibouti, Gabon, La

Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Libye, Madagascar, Mali, Maroc,

Mauritanie, Namibie, Niger, Nigéria, République Centrafricaine, République

Démocratique du Congo, Sao Tome et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie,

Soudan, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie, Zimbabwe, ainsi que de 17 Etats non-

membres: Afrique du Sud, Botswana, Comores, Egypte, Eriterie, Ethiopie, Kenya,

Lesotho, Malawi, Mozambique, Iles Maurices, Rwanda, Seychelles, Swaziland,

Guinée Equatoriale, Tanzanie, Uganda.

Sa gestion est assurée par différentes structures :

- Le Conseil d’Administration qui se réunit en session ordinaire une fois par an, et

en session extraordinaire si nécessaire.

- Un comité exécutif, composé du président du conseil d’administration et de sept

membres représentants les cinq sous-régions du continent africain, du représentant

du Maroc (pays hôte) et du directeur général, qui a pour rôle d’étudier et de faire

des recommandations sur les documents à soumettre au conseil d’administration.

- Un conseil scientifique qui met en place, sous la présidence du directeur général,

le programme de travail du centre avant de le soumettre au conseil d’administration.

Ses membres (de 3 à 6) sont des experts en administration publique et gouvernance,

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- Président du conseil

d’administration - M. Mohamed BENABDELKADER (Maroc)

- Directeur général - M.Stéphane MonneyMouandjo

- Date de création - 13 mai 1964

- Siège - Maroc

- Fondateurs - Royaume du Maroc, ONU (UNESCO)

désignés par le conseil d’administration sur proposition du directeur général.

- Une Direction Générale, qui est l’autorité exécutive du centre, elle est responsable

de l’exécution des décisions et directives du conseil d’administration. Le directeur

général est élu par le conseil d’administration pour un mandat de quatre ans,

renouvelable une seule fois.

Le Centre Africain de Formation et de Recherche Administratives pour le

Développement (CAFRAD)

- Pays membres Algérie, Angola, Benin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap,Vert, Congo, Côté d’Ivoire, Djibouti, Gabon, La Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Libye, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Namibie, Niger, Nigéria, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Sao Tome et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie, Zimbabwe.

- Objectifs - Innovation, modernisation et ré-invention du secteur public et de la gouvernance - Amélioration de la performance et de la productivité dans le secteur public et les organismes étatiques - Promotion de la bonne gouvernance, de l’éthique et du professionnalisme dans le secteur public - Utilisation des technologies de l’information et la communication (TICs) dans le secteur public (e-gouvernance/e-administration)

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