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« Ensemble, cultivons la France des légumes » Les membres du Club Partenaires des Producteurs de Légumes de France Nouveau rapport Santé et Nutrition : les propositions de Serge Hercberg Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales et de la Santé, a commandé le 12 juillet dernier un rapport destiné à donner un nouvel élan au Plan National Nutrition Santé (PNNS) et au Plan Obé- sité. Ce travail, intitulé “Propositions pour un nouvel élan de la politique nutri- tionnelle française de santé publique“, a été rendu public fin janvier. Sa première partie, consacrée à la prévention nutri- tionnelle, a été rédigée par le Professeur Serge Hercberg, le “Monsieur Nutrition“ français. Elle rassemble 15 propositions afin de réduire les facteurs de risques et promouvoir les facteurs de protection des maladies chroniques, tout en augmen- tant l’espérance de vie en bonne santé et en réduisant les inégalités sociales dans le domaine de la santé. Pour cela, Serge Hercberg préconise notamment de pé- renniser le PNNS et même de l’amplifier avec la promotion des chartes d’enga- gement (entreprises et collectivités) et la déclinaison d’une version Outre-Mer. Le professeur recommande également d’éclairer davantage le consommateur sur la qualité nutritionnelle des ali- ments avec la création d’une échelle de qualité nutritionnelle du PNNS sur les packagings. Cet étiquetage serait obli- gatoire sur tous les aliments, solides et boissons, bruts ou manufacturés ainsi que les plats servis dans les restaurants fast food, à l’exception des fruits et des légumes frais. A cela, devrait s’ajouter la réduction de la pression marketing et publicitaire sur les aliments moins favo- rables à la santé (notamment à destina- tion des enfants), et l’amélioration de la qualité des aliments proposés avec la mise en place d’une taxe en fonction de leur qualité nutritionnelle. Serge Hercberg considère qu’il faut également réno- ver l’offre alimentaire dans les distribu- teurs automatiques avec des fruits, des légumes, des yaourts…, et les équiper d’une fontaine à eau réfrigérée. Le rap- port préconise aussi la mise en place de coupons “fruits et légumes“ pour les po- pulations défavorisées, d’un montant de 10par mois pour une personne seule, et 40pour une famille, financés par la taxe nutritionnelle évoquée plus haut. Et enfin, il propose de faciliter l’implantation des marchés et des jardins communau- taires dans les zones défavorisées, afin d’augmenter la consommation de fruits et de légumes. OM 5- Vendredi 7 février 2014 n°14 Sommaire Direct Légumes L’hebdo des producteurs La semaine syndicale 2 xw Pétition : « Non à l’écotaxe » 2 xw Plan de compétitivité : les propositions de Légumes de France 3 Flash Entreprises 4 xw Gestion des ressources humaines 4 xw Cotisation Interfel 5 Le fil de l’actu 6 xw Le carton ondulé s’engage dans l’Origine France 6 xw La transmission des commerces de marchés 7 Le marché des infos 8 Exemple d’échelle de qualité nutritionnelle du PNNS

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« Ensemble, cultivons la France des légumes »

Les membres du Club Partenaires des Producteurs de Légumes de France

Nouveau rapport Santé et Nutrition : les propositions de Serge Hercberg

Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales et de la Santé, a commandé le 12 juillet dernier un rapport destiné à donner un nouvel élan au Plan National Nutrition Santé (PNNS) et au Plan Obé-sité. Ce travail, intitulé “Propositions pour un nouvel élan de la politique nutri-tionnelle française de santé publique“, a été rendu public fin janvier. Sa première partie, consacrée à la prévention nutri-tionnelle, a été rédigée par le Professeur Serge Hercberg, le “Monsieur Nutrition“ français. Elle rassemble 15 propositions afin de réduire les facteurs de risques et promouvoir les facteurs de protection des maladies chroniques, tout en augmen-tant l’espérance de vie en bonne santé et en réduisant les inégalités sociales dans le domaine de la santé. Pour cela, Serge Hercberg préconise notamment de pé-renniser le PNNS et même de l’amplifier avec la promotion des chartes d’enga-gement (entreprises et collectivités) et la déclinaison d’une version Outre-Mer. Le professeur recommande également d’éclairer davantage le consommateur sur la qualité nutritionnelle des ali-ments avec la création d’une échelle de qualité nutritionnelle du PNNS sur les

packagings. Cet étiquetage serait obli-gatoire sur tous les aliments, solides et boissons, bruts ou manufacturés ainsi que les plats servis dans les restaurants fast food, à l’exception des fruits et des légumes frais. A cela, devrait s’ajouter la réduction de la pression marketing et publicitaire sur les aliments moins favo-rables à la santé (notamment à destina-tion des enfants), et l’amélioration de la qualité des aliments proposés avec la mise en place d’une taxe en fonction de leur qualité nutritionnelle. Serge Hercberg considère qu’il faut également réno-ver l’offre alimentaire dans les distribu-teurs automatiques avec des fruits, des légumes, des yaourts…, et les équiper d’une fontaine à eau réfrigérée. Le rap-port préconise aussi la mise en place de coupons “fruits et légumes“ pour les po-pulations défavorisées, d’un montant de 10€ par mois pour une personne seule, et 40€ pour une famille, financés par la taxe nutritionnelle évoquée plus haut. Et enfin, il propose de faciliter l’implantation des marchés et des jardins communau-taires dans les zones défavorisées, afin d’augmenter la consommation de fruits et de légumes. OM

5€ - Vendredi 7 février 2014n°14

Sommaire

Direct LégumesL’hebdo des producteurs

La semaine syndicale 2xw Pétition : « Non à l’écotaxe » 2 xw Plan de compétitivité :

les propositions de Légumes de France 3

Flash Entreprises 4xw Gestion des ressources

humaines 4xw Cotisation Interfel 5

Le fil de l’actu 6xw Le carton ondulé s’engage

dans l’Origine France 6xw La transmission des

commerces de marchés 7

Le marché des infos 8

Exemple d’échelle de qualité nutritionnelle du PNNS

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2 Direct Légumes N°14 - vendredi 7 février 2014

De nombreux témoignages indiquent que des producteurs frontaliers s’implantent en France pour y produire des légumes aux conditions règlementaires et sociales de leur pays. C’est le cas en Alsace, mais aussi dans le Nord de la France. Le réseau syndical Légumes de France, FNSEA et FDSEA dénonce et combat depuis plusieurs années ces pratiques, qui pèsent de plus en plus sur nos entreprises et constituent une concurrence déloyale. Le but de Légumes de France est d’obtenir que les mêmes produits, cultivés et vendus au même endroit, respectent les mêmes règles administratives et contraintes règlementaires. Et de faire en sorte que

les services de contrôle fassent respecter la loi par tous.Ainsi, un producteur allemand qui exploitait depuis 2012 17 hectares de fraises en Alsace (et 200 en Allemagne) vient de décider de cesser d’exploiter des terres en France. Celui-ci employait 50 saisonniers étrangers aux conditions sociales allemandes, salaires, temps de travail, charges sociales no-tamment. Une forte pression du syndicalisme a été néces-saire pour qu’il soit contrôlé par l’administration française. Ces procédures de contrôle n’ont en revanche abouti qu’à sanctionner une infraction mineure relative aux conditions d’hébergement. Légumes de France a alors dénoncé l’in-suffisance de l’action des Pouvoirs publics au ministère de l’Agriculture et à l’Elysée. La FRSEA d’Alsace a maintenu la pression sur le producteur pour qu’il respecte les règles fran-çaises. Pour Légumes de France, ce dénouement est une victoire syndicale qui doit nous encourager à continuer à agir unis auprès du gouvernement et des services de l’Etat contre les distorsions de concurrence au sein de l’Union euro-péenne, et pour le respect par tous en France des conditions de production françaises.

Halte aux distorsions de concurrence en France !

La semaine syndicale

Cela fait 10 ans que l’association paritaire PROVEA contribue à la réalisation de travaux permettant une meilleure gestion de l’emploi en agriculture. Le colloque organisé mardi 4 fé-vrier à Paris a permis aux organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatives au niveau national pour l’agriculture de faire une restitution de leurs travaux. La matinée a été l’occasion de mettre en évidence la di-mension collective de la gestion prévisionnelle de l’em-ploi en agriculture et l’après-midi sa dimensions indivi-duelle. Plusieurs études et actions ont été présentées, et notamment : « Quelles disparités sociales en Europe » (CFE-CGC), « Connaître aujourd’hui pour anticiper demain » (FNSEA), « Les effets de la protection sociale sur l’emploi » (FO), « La santé et la sécurité, l’affaire de tous pour le bien de chacun » (FNSEA), etc. Cette présentation s’est faite devant les employeurs et salariés agricoles, mais aussi des représen-tants de l’administration et d’autres structures extérieures à l’agriculture.

Colloque PROVEA :échanges sur la gestion prévisionnelle de l’emploi en agriculture

Il ne vous reste que 3 semaines pour signer la pétition contre l’écotaxe lancée par Légumes de France, la FNPF et la FNPHP à l’occasion du SIVAL. Cette pétition sera remise par Denis Digel au président de la mission d’in-formation sur l’écotaxe poids lourds de l’Assemblée Nationale, M. Chanteguet (député de l’Indre), le 4 mars prochain. Alors n’attendez plus pour apporter votre soutien à cette action syndicale et exprimer votre op-position à l’écotaxe. Signez en ligne la pétition et re-layez l’information auprès des producteurs de légumes, de fruits, de produits de l’horticulture et des pépinières, ainsi que vos fournisseurs et partenaires de la filière.

Plus que 3 semaines pour dire « Non à l’écotaxe »

Réunis à l’initiative de la FNSEA, les Etats généraux de l’Agricul-ture se tiendront le 21 février à la maison de la Chimie, à Paris. Plusieurs ministres du gouvernement sont annon-cés : Michel Sapin pour l’em-

ploi, Arnaud Montebourg pour le redressement productif, Philippe Martin pour l’environnement ou encore Guillaume Garot pour la filière alimentaire. Pour les représentants des producteurs de légumes la question de la protection des cultures et des impasses techniques doit être résolue, notamment par l’harmonisation européenne, la parution du catalogue des usages, la mise en place d’un fonds pour les usages orphelins et le financement de la recherche- expérimentation pour mettre en place des méthodes de lutte efficaces, conventionnelles et/ou alternatives. Légumes de France insiste aussi sur la nécessaire baisse des charges pour les saisonniers et les permanents, et sur la lutte contre les distorsions de concurrence intra-européennes et avec les pays tiers (Maroc, autres pays méditerranéens) en matière de coût du travail.

Etats généraux de l’agriculture - Interpeller le gouvernement

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3Direct Légumes N°14- vendredi 7 février 2014

A la demande du ministère de l’Agriculture, qui prépare le plan de compétitivité pour l’agriculture française annoncé en octobre dernier par François Hollande au sommet de l’élevage, Légumes de France vient de faire des propositions d’aide pour les investissements concourant à améliorer la compétitivité des entreprises de production de légumes frais. Ces propositions, non exhaustives étant donné la grande diversité de cultures légumières et des conditions de produc-tion des différentes régions françaises, cherchent à prendre en compte les principales caractéristiques des productions de légumes :

• des productions fortement employeuses de main d’œuvre, avec des enjeux d’amélioration des conditions de travail et de qualité des produits,

• une utilisation des intrants (eau, énergie, produits phytosa-nitaires) à optimiser,

• une nécessaire protection des cultures contre les aléas climatiques, maladies et ravageurs,

• de véritables produits finis consommables en l’état (sans passer par une filière de transformation) qu’il faut valoriser auprès des consommateurs.

Sont par exemple proposés des investissements de climati-sation des salles de forçage d’endives, de mécanisation des travaux en culture, d’irrigation et gestion de l’eau, d’optimi-sation de l’énergie, de protection des cultures ou encore de stockage/conditionnement/transformation à la ferme.

Plan de compétitivité : les propositions de Légumes de France

Réuni le 4 février, le Conseil spécialisé pour les fruits et les légumes de FranceAgriMer a fait un bilan des 10 dernières années du dispositif d’aide à la modernisation des serres maraîchères. Ce dispositif a permis le maintien d’une filière compétitive, techniquement performante et a accompagné la spécialisation des entreprises serristes en France. Jacques Rouchaussé a souligné l’utilité et l’efficacité des aides aux serres. Il a plaidé pour poursuivre et amplifier cette poli-tique publique, tant au niveau national que des régions, au profit d’une production moderne et fortement employeuse de main-d’œuvre. Le président de Légumes de France a également interpellé FranceAgriMer en faveur de mesures d’urgence au profit des maraîchers de l’Ile de La Réunion, frappée récemment par un cyclone.

Bilan positif des aides aux serres

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter Légumes de France au 01 53 83 48 08ou par mail : [email protected]

Direct LégumesL’hebdo des producteursN°14 - 7 février 2014Date de création : octobre 2013 • Edité par Légumes de France (Fédération de syndicats agricoles, loi du 21 mars 1884) • Président : Jacques Rouchaussé - 11, rue de la Baume - 75008 Paris - Tél : 01 53 83 48 08 - www.legumesdefrance.fr • Abonnements : 180 EHT • Directeur de la publication : Jacques Rouchaussé • Rédacteur en chef : Olivier Masbou - 06 85 15 10 35 - [email protected] • Publicité : Jean-Michel Lepetit (F&L Concept) - 06 03 28 09 31 - [email protected] • Club Partenaires : Sophie Chevallier - 06 82 66 66 94 - [email protected] • Abonnements : Martine Veret - [email protected] • Conception graphique : Jeanne Kalt - [email protected] • Photos : Eve Hilaire - Le studio des 2 prairies ; Légumes de France • Ont participé à ce numéro : Hélène Boucherie, Stéphanie Guillo-chain, Audrey Papon, Bruno Scherrer, Martine Veret • ISSN : 2270-7727 • Dépôt légal : à parution

Ile-de-France La défense professionnelle fruits et légumes en débatL’Union des producteurs de fruits et légumes d’Ile-de-France et les Producteurs d’Ile-de-France en Direct tiendront leurs assemblées générales le 10 février à la maison de l’agricul-ture du Chesnay (78), de 16h à 20h. En dehors des questions statutaires, d’actualité et de la présentation des nouvelles réglementations sociales, cette réunion sera l’occasion de débattre sur « la place qu’occupent les fruits et légumes au sein de la défense professionnelle », en présence de Damien Greffin, président de la FDSEA d’Ile-de-France. Renseignements : [email protected]

HéraultL’EARL Bonnefond et fils récompensé par un prix Mercadis

Le MIN Méditerranée de l’agglomération de Mont-pellier a remis le prix Merca-dis 2013 de l’innovation de la distribution alimentaire de proximité à Emmanuel, Guillaume et Matthieu Bonnefond, producteurs

de salades à Vic la Gardiole (34). Ce prix vient récompenser leur démarche en faveur de l’agriculture raisonnée, concré-tisée par une certification ISO 14001. La norme iso 14001 vise à améliorer de manière continue la performance envi-ronnementale de l’entreprise, par la maîtrise des impacts sur le milieu où elle exerce. Elle implique notamment la mise en place d’indicateurs, permettant le suivi et l’évaluation de ces impacts.

Nouvelles des régions

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4 Direct Légumes N°14 - vendredi 7 février 2014

Recruter, gérer les conflits, communiquer dans l’entreprise, organiser le travail, manager ses salariés… Telles sont les multiples facettes de vos missions de gestion du personnel, vous qui considérez que vos sa-lariés font la force de votre exploitation. Les Producteurs de Légumes de France vous appuient dans la prise en considération des pratiques de gestion des ressources humaines (GRH) en proposant des outils tels que l’autodiagnostic en GRH. Son but : vous permettre une première analyse du fonctionnement des ressources humaines dans votre en-treprise. Sa valeur ajoutée : c’est l’outil qui s’adapte à vous et non l’inverse. En effet, sa mise en ligne sur Internet vous permet, en toute autonomie, de faire le point sur votre manière de gérer vos salariés.

Un outil essentiel pour une première approche de la gestion de son personnelL’autodiagnostic permet de se rendre compte, à travers des situations de travail concrètes, de ce qu’est la GRH. Des thématiques variées permettent un diagnostic complet de votre entreprise. Il se présente sous la forme d’un questionnaire catégorisé selon 8 thèmes : • la gestion des effectifs• le recrutement• l’intérêt au travail• les conditions de travail • le développement du personnel• l’organisation du travail • la communication et la gestion des conflits• le management

Un questionnaire à remplir vous-mêmeIl vous suffit, pour chaque question, de choisir parmi les 4 affirmations proposées (A, B, C ou D), celle qui cor-respond le mieux à la façon dont votre exploitation fonctionne. C’est évidemment la sincérité de vos réponses qui vous permettra de faire un véritable état des lieux.

Vos résultats, instantanémentVous validez vos réponses et le traitement instantané des résultats vous permet de vous situer sur les différentes thématiques. Pour chaque thème, des textes explicatifs des résultats vous orientent sur les actions à mettre en place. Par exemple, un exploitant a obtenu un score de 13/24 au thème Organisation du travail. Voici ce qu’il lit : « Vous semblez rencontrer des difficultés pour confier certaines de vos activités et vous avez du mal à ne pas tout contrôler. Pourtant, vous souhaitez vous décharger d’une partie de votre travail sur un ou plusieurs sala-riés. Vous organisez apparemment le travail dans ce sens, mais vous n’êtes toujours pas à l’abri d’une perturba-tion de l’activité si vous êtes obligé de vous absenter. »

Une gestion de proximité, Légumes de France vous accompagneLégumes de France vous accompagne pour mettre en place des plans d’actions concrets en fonction du bilan de votre autodiagnostic. Pour toute information sur l’utilisation de cet outil et l’accompagnement proposé, n’hésitez pas à nous contacter.

Contact : Hélène BOUCHERIE - [email protected]

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En résumé :• Une démarche simplifiée, en deux clics sur Internet• Un outil facile à utiliser, même lorsque l’on n’est pas un « pro » de la souris• Un outil accessible, il s’adapte à votre emploi du temps • Des résultats immédiats, vos points forts et points faibles en RH• Des conseils appropriés et pertinents • Un accompagnement personnalisé

Avez-vous réalisé votre autodiagnostic en gestion des ressources humaines ?

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5Direct Légumes N°14 - vendredi 7 février 2014

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Les fédérations professionnelles membres d’Interfel FNPF : Fédération nationale des producteurs de fruits ; Légumes de France : Producteurs de lé-gumes de France ; Felcoop : Fédération française de la coopération fruitière, légumière et horticole ; Gefel : Gouvernance économique des fruits et légumes ; Aneefel : Association nationale des expé-diteurs et exportateurs de fruits et légumes ; UNCGFL : Union nationale du commerce de gros en fruits et légumes ; UNFD : Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs ; FCD : Fédération des entreprises du commerce et de la distribution

Cotisation Interfel – Partie 1 : cotisants et utilisation

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Bulletin d’abonnementOui je m’abonne pour un an à Direct Légumes, lettre électronique disponible uniquement par mailo Je suis adhérent à Légumes de France : 50,00 EHT (60 TTC)o Je ne suis pas adhérent à Légumes de France : 180 EHT (216 TTC)Mes coordonnéesNom ...................................................................................................Prénom ........................................................................................Société .......................................................................................................................................................................................................Adresse .......................................................................................................................................................................................................Code Postal .................................................Ville ....................................................................................................................................E-mail (obligatoire) ............................................................................... Tél............................................Port .....................................RèglementJe règle par : chèque à l’ordre de Légumes de FranceA retourner à : Légumes de France - 11 rue de la Baume 75008 Paris Tèl : 01 53 83 48 08 - [email protected]« Conformément à la loi Informatique et Libertés du 06/01/78, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux informations vous concernant auprès de notre service ». © «Tous droits de reproduction réservés. Nous contacter »

Interfel est l’interprofession des fruits et des légumes frais. Créée en 1976, elle rassemble les métiers de l’en-semble de la filière des fruits et des légumes frais, de la production jusqu’à la distribution en réunissant huit fédé-rations professionnelles représentatives de la filière (voir encadré), dont Les Producteurs de Légumes de France. Organisme de droit et d’initiative privés, elle est reconnue association interprofessionnelle nationale agricole par le droit rural français (loi de 1975), ainsi que par l’Union européenne depuis le 21 novembre 1996 dans le cadre de l’accord OCM (Organisation Commune de Marché) unique. Ses actions sont financées grâce à l’accord « cotisa-tion ad valorem » adopté par ses membres et étendu par arrêté interministériel, c’est-à-dire rendu obligatoire, à l’ensemble des professionnels de la filière. Dans cette première partie, vous trouverez des informations concer-nant les entreprises et produits assujettis à la cotisation Interfel, ainsi que l’utilisation qui en est faite.

Quels sont les entreprises et les produits concernés ?Chaque opérateur de la filière, personne physique ou morale, à compter de celui effectuant la première mise en marché, est redevable de la cotisation interprofessionnelle. Toute création, modification, suspension ou cessation d’activité d’un opérateur de la filière doit faire l’objet dans les trois mois d’une déclaration à Interfel.A l’exception de la banane et des pommes de terre, cet accord « cotisation ad valorem » s’applique aux fruits et légumes frais (dont les produits dits de 4ème gamme), aux fruits et légumes secs, aux plantes aromatiques fraîches à usage culinaire, et aux fruits, légumes et plantes aromatiques n’ayant pas subi de transformation destinée à leur garantir une longue conservation.

A quoi sert cette cotisation ?Le produit de cette cotisation interprofessionnelle permet en particulier de financer, pour le compte des en-treprises de la filière, les actions suivantes :• La communication pour promouvoir la consommation des fruits et des légumes frais ;• La connaissance des marchés pour mieux analyser l’offre et décrypter les attentes des citoyens ainsi que les

évolutions de la demande des consommateurs ;• Les accords interprofessionnels pour assurer un niveau qualitatif garantissant la satisfaction du consommateur ;• La recherche, l’innovation et la formation pour mettre à la disposition des consommateurs des fruits et des

légumes frais, garantissant ainsi leur satisfaction ;• L’action interprofessionnelle à l’international pour renforcer les parts de marchés à l’étranger.Dans un prochain numéro de Direct Légumes, nous présenterons l’assiette et les modalités de calcul de cette cotisation.

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6 Direct Légumes N°14 - vendredi 7 février 2014

Miss Mâche fait un retour en force Forts du succès rencontré en 2013, les producteurs de mâche des Pays de la Loire reviennent cette année avec une nouvelle campagne de communication, dont l’objectif est de mieux faire connaître aux consommateurs les qualités de leur produit. La signature collective Miss Mâche sera de retour et reprendra du service au travers d’actions menées dans le cadre d’un dispositif d’ampleur. Dans la grande distribution, Miss Mâche investira le rayon des fruits et légumes avec des jeux-concours, des animations où participeront les produc-teurs de mâche, le tout théâtralisé à l’aide d’une communication dédiée. Le site internet www.miss-mache.fr relayera deux opérations : une en avril-mai baptisée “Speed Cooking“ mettant en avant la culinarité de la mâche en invitant les consommateurs à poster leurs recettes, et l’autre, “à la recherche de Miss Mâche” qui se déroulera en octobre-novembre, conviera l’internaute à retrouver Miss Mâche cachée sur le site. Elle sera aussi la reine

du web avec une opération de home mar-keting, la première du genre dans le sec-teur des légumes : il s’agira pour les inter-nautes d’élire Miss Mâche 2014, en votant pour les photos issues d’une centaine de soirées “élections Miss Mâche“, organisées directement chez les consommatrices can-didates. Sur sa page Facebook qui compte déjà plus de 3000 fans, Miss Mâche conti-nuera de partager l’ensemble de ses ac-tualités ainsi que des nouvelles recettes. Elle sera également présente en radio sur Europe 1 avec deux vagues de deux se-maines : mars-avril et octobre-novembre. Enfin, la belle salade sera de tous les salons : Fruit Logistica à Berlin, Salon International de l’Agriculture à Paris, Foire internationale de Nantes et Floralies 2014.

L’industrie du carton ondulé, engagé dans le processus de labellisation “Origine France Garantie“ Carton Ondulé de France a rejoint l’association Pro France en mai 2011.Cette adhésion est issue de la volonté de l’industrie du carton ondulé de s’inscrire dans un mouvement de valorisation du main-tien et du développement d’activités productives en France. Le projet porté par Pro France, via la création du label «Origine France Garantie», vise à répondre à cette volonté en créant une marque transversale qui, diffusée sur un maximum de produits, sera plus lisible et rapidement connue du consommateur que des labels portant prioritairement sur d’autres champs d’intérêts de ce dernier (environnement, qualité …) ou faisant référence à l’origine à des niveaux infranationaux (AOP, IGP …).L’industrie du carton ondulé est une industrie localisée en France et non délocalisable. Ses 73 sites de production sont répartis sur l’ensemble du territoire, dans les bassins de production, à proximité de ses clients industriels, distributeurs, producteurs de fruits et légumes..., afin d’offrir toutes les garanties de réactivité et de flexibilité nécessaires à l’approvisionnement des emballages. L’industrie du carton ondulé représente 11 600 emplois directs. La prise en compte des emplois indirects et induits permet d’en-core mieux souligner l’ancrage national de la filière puisqu’elle génère au global plus de 40 000 emplois sur le territoire national.

Brèves

Système U équilibre les relations commercialesGuillaume Garot s’est ré-joui par communiqué de l’adhésion de Serge Papin, Président de Système U, à la Charte des relations inter- entreprises. Celle-ci engage ses signataires à pratiquer des achats responsables et les sensibilise à la qualité des relations clients-fournisseurs. Guillaume Garot « encourage l’ensemble des distributeurs à se saisir de cette Charte. »

Les fruits et légumes européens prêts à se mettre au travailLe secteur européen des fruits et légumes (Freshfel, Areflh et Eufrin) a créé une Task Force pour coordonner ses actions et dégager les priorités du secteur dans le cadre de la nouvelle politique européenne de recherche et d’innovation Horizon 2020. Cette Task Force aura pour objectif de stimuler la coo-pération entre les centres de recherche et les acteurs techniques et économiques.

Le fil de l’actu

Les actus de la filière

Le Club partenaires

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7Direct Légumes N°14 - vendredi 7 février 2014

Les commerces de marchés bientôt transmissibles ?Depuis de nombreuses années, l’UNFD (Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs), qui représente 10 000 com-merçants en fruits et légumes sur les marchés, n’a eu de cesse de demander aux Pouvoirs publics et aux élus locaux une véritable reconnaissance pour cette profession non sédentaire ; notamment en statuant sur la possibilité de transmission des emplacements,

à l’instar des commerçants exerçant en magasin. En effet, ces derniers ont la possibilité de valoriser leur fond de commerce, chose impossible à ce jour pour les commerçants des marchés de plein vent, qui ne bénéficient que d’une autorisation d’occupation délivrée par l’autorité administrative et qui revêt un caractère personnel, précaire et révocable. Cette si-tuation donne lieu à des pratiques illégales et, selon l’UNFD, de nombreuses cessions d’au-torisation sont réalisées dans la réalité en dehors de tout cadre juridique. Le député François Brottes semble avoir compris ce problème puisqu’il vient de présenter, en Commission des affaires économiques, un amendement qui permet une continuité de l’exploitation et une valorisation de la clientèle du commerçant, en particulier du commerce alimentaire. Dans un communiqué, l’UNFD se félicite de cette initiative parlementaire « qui redonne espoir et sérénité aux commerçants non sédentaires. » Cette réglementation devrait, en outre, renforcer l’attractivité des marchés de plein vent et encourager la présence de nouveaux commerçants. L’UNFD conclut en espérant « que les pouvoirs publics répondront à l’at-tente forte de notre profession en mettant le droit en accord avec les pratiques courantes. »

L’asperge, le “beaujolais“ des légumesLa collective de l’asperge a fait son lancement de cam-pagne à Berlin, à l’occasion du salon Fruit Logistica. Christian Paillaugue, président de la collective et pro-ducteur dans le Sud-Ouest, est tout d’abord revenu sur la campagne précédente. 2013 a été une saison difficile au niveau climatologique qui s’est traduit par un re-tard de production compte tenu d’un hiver très froid et par une baisse de la production (entre -10 et -25 % selon les régions), baisse compensée par des « prix corrects, voire bons, et même parfois très bons ». Au final, la production française s’est établie autour de 21 000 tonnes, dont 3 800 tonnes pour les produc-

teurs des 7 OP constituant l’AOPn asperges. La production française est en hausse depuis quelques années puisqu’elle était tombée à 18 000 tonnes. L’AOP compte produire 4200 tonnes en 2014 et arriver à 4500 tonnes d’ici 2 à 3 ans. L’hiver étant doux cette année, les premières asperges devraient être disponibles d’ici deux à trois semaines. Mais les produc-teurs ne souhaitent pas se lancer dans l’aventure de la précocité : « L’asperge est un produit attendu, explique Christian Paillaugue. C’est un des légumes qui annonce le printemps. C’est le beaujolais des légumes ». Autre satisfaction pour les producteurs : l’origine France, un temps malmenée, a pris le dessus sur les autres origines. Pendant la saison, elle représente « 96% de l’offre » explique François-Xavier Trillot d’Intermarché. Il est vrai que, bousculés par la concurrence, notamment allemande, les producteurs ont su se remettre en cause. Ils se sont appropriés de nouvelles variétés « plus droites, moins creuses et moins filandreuses » explique Christian Paillaugue. Les entreprises ont par ailleurs mis au point des emballages (films plastiques microperforés) permettant de conserver la fraîcheur du produit. Si la mé-téo de cet hiver est compliquée, le climat est au beau fixe chez les producteurs d’asperges.

Brèves

L’application Di@gnoplant Biocontrôle est disponibleLa société Koppert vient de lancer, en partenariat avec l’Inra, une nouvelle applica-tion baptisée Di@gnoplant Biocontrôle qui permet à ses utilisateurs de mieux connaître et de gérer les principaux acteurs de la lutte biologique (insectes, acariens et micro-organismes utiles).Biocontrôle propose dif-férents visuels permettant l’identification d’un ravageur directement ou à partir de ses dégâts, la reconnaissance d’auxiliaires et le choix d’une à plusieurs options pertinentes de biocontrôle en fonction d’une culture. Disponible sur la plateforme Google Play, cette application a été ré-compensée par un Sival d’Or en janvier dernier.

Metro récompensé Tous les deux ans, le Grand Prix Essec de la distribution responsable récompense les enseignes françaises pour leurs initiatives RSE (respon-sabilité sociale d’entreprise). Cette année, c’est Metro Cash & Carry France qui a remporté le 1er prix Consom-mation Responsable, pour le déploiement de son dispo-sitif d’accompagnement à la consommation responsable des fruits de mer, destinés aux professionnels des métiers de bouche, baptisé Mr. Goodfish. Ce dernier vise à aider les amateurs de poisson à faire des choix de consommation responsables dans le but de préserver les ressources ma-rines. Benoît Feytit, Direc-teur général de Metro Cash & Carry France s’est dit « fier de recevoir ce 1er prix (…) qui nous encourage à poursuivre nos efforts. »

Page 8: Direct Légumes · 5€ - Vendredi 7 février 2014 n°14 Sommaire Direct Légumes L’hebdo des producteurs La semaine syndicale 2 xw Pétition : « Non à l’écotaxe »2 xw Plan

8 Direct Légumes N°14 - vendredi 7 février 2014

Dimanche 2 février

Lundi 3 février

Lundi 3 février

Le marché des infos

Roses, fraises : les nouvelles contrefaçons« Plusieurs produits agricoles, pourtant protégés par des brevets ou par des marques, tels que les roses Meilland ou les fraises Gariguettes, n’échappent pas au marché du faux » nous apprend Le Journal du Di-manche. Actuellement, explique l’hebdomadaire, ces produits ne sont soumis à aucun contrôle s’ils sont estampillés Union européenne. D’où la décision du gouvernement « d’élargir le champ d’intervention des douanes aux plantes, semences et autres produits agricoles contrefaits ».

La consommation est en panneLe quotidien Les Echos dresse le bilan de la consomma-tion en France : « Les dépenses des ménages ont aug-menté de 0,1% en 2013, après un recul de 0,5% l’an-née précédente. Elles devraient progresser seulement de 0,6 % cette année ». « Ce sont toujours les vaches maigres » constate le quotidien. « Les Français ne sont pas encore très enclins à consommer. Entre hausse de la fiscalité et moindre progression des salaires, ils sont, il est vrai, peu incités à délier leur bourse ». Résultat : « 2014 sera encore synonyme d’austérité pour les Français ».

Trois nouveaux strapontins chez les patrons« Six organisations patronales viennent de s’entendre pour proposer au gouvernement un aménage-ment clé en main de son projet de loi sur la forma-tion professionnelle et la démocratie sociale » écrit L’Opinion. Le quotidien explique qu’un protocole d’ac-cord a été signé par les présidents du Medef, de l’UPA, de la CGPME, de la FNSEA, de l’UnaPL (professions libérales) et de l’Udes (employeurs de l’économie so-ciale et solidaire). Ce texte « vise à préciser la place de ces trois dernières organisations dans le paysage patronal ». Il prévoit la création des « organisations multi-professionnelles » qui seront consultées par les organisations interprofessionnelles (Medef, UPA, CGPME) avant la conclusion de tout accord. Elles pourront également être consultées par les Pou-voirs publics et siégeront dans certaines instances de concertation comme la Commission nationale pour la négociation collective ou le Conseil d’orientation des retraites.

Serge Papin : « Il faut sortir de la guerre des prix pour sauver les PME »

Le patron de Système U, qui vient d’annoncer une hausse de ses ventes de 3,5 % en 2013, à 18,45 mil-liards d’euros, hors essence, enfourche à nouveau son cheval de bataille pour sortir son secteur d’une guerre des prix qu’il juge mortifère pour le tissu agroali-mentaire français. « Nous continuons à voir des pans entiers de l’industrie agroalimentaire française dis-paraître » explique Serge Papin dans une interview accordée aux Echos. « Les distributeurs demandent un maintien des tarifs, sans augmentations. Car nous sommes toujours dans la guerre des prix » poursuit-il. Pour Serge Papin, la « LME [Loi de modernisation économique, adoptée en 2008] crée les conditions du déséquilibre en défaveur des PME. Et ceci va être encore pire avec la loi Hamon qui contient une dis-position redonnant aux industriels, dans le cadre des négociations commerciales, la possibilité d’imposer leurs conditions générales de vente ». Et de conclure, « il faut revoir la LME. Notamment pour redéfinir le seuil de revente à perte et le remplacer par un seuil économique qui garantisse les revenus des filières en difficulté. Il est possible de réguler en se projetant sur le long terme ».

Dr Lecerf : « L’alimentation, c’est le partage »Le quotidien publie une interview du Dr Jean-Michel Lecerf, chef du service nutrition à l’Institut Pasteur et président du conseil scientifique du groupe de ré-flexion sur l’obésité et le surpoids. Il réagit aux pro-positions du rapport sur la politique nutritionnelle (cf. p1). Pour le docteur « les Français s’alimentent plu-tôt bien. Ils mangent mieux que dans d’autres pays, et surtout mieux qu’avant ». Il se déclare défavorable à l’idée (proposée dans le rapport) d’indiquer la qualité nutritionnelle par une pastille de couleur « car cela peut avoir des effets pervers (.) Aucun aliment n’est mauvais en soi, tout est une question d’équilibre. Le Dr Lecerf dénonce par ailleurs « la nutrigénétique qui promet de définir un “profil alimentaire“ pour cha-cun, selon ses gènes ». Cela pourrait être « quelque chose de terrible : on ne pourra plus jamais manger ensemble ! ». Quant aux campagnes d’information « il faut définir les bonnes cibles, s’intéresser à elles et comprendre pourquoi elles ont un comportement alimentaire inapproprié ».

Jeudi 23 janvier

Mardi 4 février