DIPLÔME D’ÉTAT D’ARCHITECTE CONFÉRANT LE GRADE DE...

DIPLÔME D’ÉTAT D’ARCHITECTECONFÉRANT LE GRADE DE MASTER SEMESTRE 82011 - 2012

E N S APA R I S L A V I L L E T T E

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SOMMAIRECALENDRIER UNIVERSITAIRE 4

PRÉSENTATION DU 2ème CYCLE 7Objectifs 7Le cursus 7

Organisation générale du second cycle 7Itinéraire et thèmes d’approfondissement 8Le stage de «formation pratique» 8Le mémoire 8Le projet de fin d’études (PFE) 8Le supplément au diplôme 9

Les modes pédagogiques spécifiques du cycle master 9La mobilité à l’étranger 10

COMPOSITION DES UNITÉS D’ENSEIGNEMENT 12

PRÉSENTATION DES THÈMES 15Arts et espaces 15Édification et cultures techniques 15Environnement, territoires et paysage 15Patrimoine et mutations 15Ville, habitat et société 15Théories et critique 15

SÉMINAIRES ET OPTIONNELS DE SÉMINAIRE PAR THÈME 22M.8.6 – Séminaire thématique 1 – 7 Ects 22

ARTS ET ESPACES 23

ÉDIFICATION ET CULTURES TECHNIQUES 36

ENVIRONNEMENT, TERRITOIRES ET PAYSAGE 43

PATRIMOINE ET MUTATIONS 52

VILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉ 59

THÉORIES ET CRITIQUE 76

PROJETS ET OPTIONNELS DE PROJET PAR THÈME 81M.8.5 – Projet architectural urbain 2 – 15 Ects 81

CONSTRUCTION ET DROIT 116M.8.7 – Construction et Droit – 4 Ects 116

HISTOIRE ET PHILOSOPHIE 129M.8.8 – Histoire et Philosophie – 4 Ects 129

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CALENDRIER UNIVERSITAIREPREMIER SEMESTRE

MASTER 1S7

Semaines (Lun-Sa) PROJET COURS

01/09-07/09 RATTRAPAGE

05/09-07/09

12/09-16/09

14 et 15/09 JURYS DE FIN D’ANNEE ET COMMISSION DE FIN DE DROIT À INSCRIPTION PAR CYCLE

16/09 FIN DES INSCRIPTIONS ADMINISTRATIVES

19/09-24/09 SEMAINE D’ACCUEIL - INSCRIPTIONS PEDAGOGIQUES

PREMIER SEMESTRE DU 26/09/2011 AU 28/01/2012

26/09-03/10 1RENTRÉE PROJET

1RENTRÉE COURS

03/10-8/10 2

10/10-15/10 3

17/10-22/10 4

24/10-29/10 5

31/10-5/11 6 (Mardi 01/11 férié)

07/11-12/11 7 (Vendredi 11/11 férié)

14/11-19/11 8

21/11-26/11 9

28/11-03/12 10

05/12-10/12 11

12/12-17/12 12

VACANCES DE NOËL DU 17/12 AU 02/01Mardi03/01-07/01 13 13

FIN DES COURS

09/01-14/01 14 14EXAMENS

16/01-21/01 15 SEMAINE BLANCHE

23/01-28/01 16

RENDU PROJET

30/01-04/02 INTER-SEMESTRE / STAGE



20/02-25/02 INTER-SEMESTRE / STAGEVacances de la Toussaint zone C : du 22 octobre au 2 novembre 2011

Vacances d’hiver zone C : du 18 février au 4 mars 2012

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SECOND SEMESTRE

MASTER 1S8

SECOND SEMESTRE DU 27/02/2012 AU 30/06/2012Semaines (Lun-Sa) PROJET COURS

27/02-03/03 1RENTRÉE PROJET

1RENTRÉE COURS

Sam.03/03 RATTRAPAGE 1er SEMESTRE

05/03-10/03 2

Mi-MARS EXAMEN DES DOSSIERS DE CANDIDATURE AUX ÉCHANGES 2012/2013

Sam. 10/03 JOURNÉES PORTES OUVERTES

12/03-17/03 3

19/03-24/03 4

26/03-31/03 5

02/04-7/04 6

10/04-14/04 7 (LUNDI 09/04 PÂQUES FÉRIÉ)

15/04-29/04 VACANCES DE PRINTEMPS

30/04-05/05 8 (MARDI 01/05 FÉRIÉ)

07/05-12/05 9 (MARDI 08/05 FÉRIÉ)

14/05-19/05 10 (JEUDI ASCENCION 17/05 FÉRIÉ)

21/05-26/05 11

28/05-02/06 12 (LUNDI PENTECÔTE 27/05 FÉRIÉ)

04/06-09/06 13 13 FIN DES COURS

11/06-16/06 14 14 EXAMENS

18/06-23/06 15 SEMAINE BLANCHE

25/06-30/06 16RENDU PROJET

02/07-07/07 2 -3 - 4 ET 5 JUILLET SOUTENANCE PFE

09/07-13/07 SAMEDI 14/07 FÉRIÉ

16/07-21/07

23/07-28/07

01/08 - 31/08 FERMETURE ESTIVALE

03/09 - 08/09 RATTRAPAGE - SOUTENANCE MÉMOIRE

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PRÉSENTATION DU 2ème CYCLE

OBJECTIFS

Le second cycle doit permettre à l’étudiant :- de maîtriser :

- une pensée critique relative aux problématiques propres à l’architecture;

- la conception d’un projet architectural de manière autonome par l’approfondissement de ses concepts, méthodes et savoirs fondamen-taux;

- la compréhension critique des processus d’édi-fication dans leurs rapports à divers contextes et échelles et en référence aux différents usages, techniques et temporalités.

- de se préparer :- aux différents modes d’exercice et domaines

professionnels de l’architecture et à la recherche en architecture (art. 4 de l’arrêté du 20 juillet 2005).

Pour l’école, ces finalités sont associées à deux objectifs qui caractérisent le second cycle de l’éta-blissement :- le cycle master est conçu comme un cursus d’ap-

profondissement, clairement différent d’un cur-sus de spécialisation. Poursuivant la formation dans une visée généraliste, le cursus proposé pri-vilégie la construction par les étudiants d’une relation réflexive aux savoirs et savoir faire, et ainsi une conscience critique et prospective du rôle de l’architecture et des architectes dans la société ;

- le cycle master entend pour cette raison favoriser la construction autonome d’un projet de forma-tion référencé à un thème d’approfondissement proposé par l’école, articulé autour du choix par l’étudiant d’un séminaire comme lieu principal d’élaboration d’une problématique d’approfon-dissement.

LE CURSUS

■ ORGANISATION GÉNÉRALE DU SECOND CYCLED’une durée de deux ans, le second cycle conduit à l’obtention du diplôme d’Etat d’architecte confé-rant le grade de master, diplôme de l’enseignement supérieur. Il s’organise sur 4 semestres valant 120 ECTS au total. Il correspond à un niveau bac + 5 années d’études. Il comporte 2.200 heures dont 1.200 heures encadrées (dévolues au temps d’en-seignement «école») réparties en 11 unités d’ensei-gnement, dont 4 consacrées au projet. Chaque fin de semestre est suivi d’un inter semestre de quatre semaines qui permet d’intégrer la totalité du temps de stage obligatoire en second cycle dans la continuité du cursus. Les semaines d’enseignement proprement dites sont fixées à 16 pour l’enseignement du projet et à 14 pour le reste des cours, incluant le contrôle continu, les exa-mens et rendus organisés selon le rythme propre à la pédagogie et aux modalités définies et annon-cées en amont dans les programmes pédagogiques et en début de semestre par le ou les enseignants coordinateurs. La rentrée des groupes de projet

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s’effectue une semaine avant la rentrée des cours proprement dits. Le dernier semestre est organisé sur 15 semaines, de façon à laisser aux étudiants une semaine blanche entre la fin de la préparation du PFE et sa soutenance.

■ ITINÉRAIRE ET THÈMES D’APPROFONDISSEMENTL’objectif étant la construction autonome d’un projet de formation référencé à un thème d’appro-fondissement choisi par l’étudiant, l’ENSAPLV a structuré son offre pédagogique en master en fonc-tion d’un ensemble de thèmes.Une nouvelle organisation entre en vigueur dès le semestre 8 pour les étudiants inscrits en M1. Elle est fondée sur l’idée d’un itinéraire d’approfon-dissement choisi par les étudiants au regard de six thèmes proposés par l’école et adossés - plus ou moins fortement - à des productions de recherche spécifiques :- Arts et espaces ;- Édification et cultures techniques ;- Environnement, territoires et paysage ;- Patrimoine et mutations ;- Ville, habitat et société ;- Théories et critique.Chaque thème d’approfondissement désigne un champ de réflexion donnant lieu à plusieurs inter-prétations, et par conséquent à plusieurs probléma-tisations et à plusieurs approches, rendues visibles notamment par le truchement des séminaires. Ces thèmes et ces champs ne correspondent donc ni à un découpage disciplinaire ni à des spécialisa-tions, mais désignent des entrées en matière pour construire et consolider une posture réflexive en architecture, qui ouvrent à chaque fois sur des questionnements appelant l’intervention de plu-sieurs disciplines.Les thèmes d’approfondissement sont structurés, et affinés dans la continuité d’un dialogue entre l’école et les équipes pédagogiques, avec l’objec-tif de faciliter et soutenir auprès des étudiants des choix conscients de construction de leur cursus master, et de favoriser une production interactive des deux travaux personnels principaux du cycle master : le mémoire et le projet de fin d’étude. Dans chaque thème, plusieurs choix - de sémi-naires, d’enseignements de projet, d’optionnels - sont proposés. Pour accomplir son parcours d’approfondissement, l’étudiant devra valider la majorité des crédits ECTS dans l’un des thèmes proposés par l’école, dont notamment : deux

semestres de séminaire, la soutenance du mémoire, un enseignement de projet, un groupe d’encadre-ment de projet de fin d’étude, la soutenance du pro-jet de fin d’étude et le stage.

■ LE STAGE DE «FORMATION PRATIQUE»Le stage de «formation pratique» se déroule sur une période de deux mois à plein temps (soit 8 semaines). Pour de ne pas interrompre la conti-nuité des enseignements, les étudiants seront encouragés à l’effectuer soit de manière fraction-née, en deux fois, un mois pendant la période d’inter semestre située en février, soit pendant la période des congés scolaires d’été entre la première et la deuxième année. Le stage est encadré par un enseignant habilité choisi par l’étudiant. Le temps du stage n’est pas compris dans le travail encadré mais dans le temps de travail personnel. Les 1200 heures de travail encadré sont donc dévolues au temps d’enseigne-ment «école».

■ LE MÉMOIRELe mémoire est un travail rédigé sous la forme d’un texte d’une cinquantaine de pages qui peut être accompagné de supports graphiques, pho-tographiques ou encore cinématographiques. Le rendu des mémoires a lieu la dernière semaine du semestre 9, avant l’inter semestre d’un mois prévu en février. La soutenance proprement dite se fait lors de la première semaine suivant l’inter semestre. Si la note obtenue au mémoire est inférieure à 8, l’étudiant n’est pas autorisé à s’inscrire à un groupe de PFE en vue de la préparation de son PFE. Si sa note est comprise entre 8 et 10, l’étudiant peut s’inscrire à un groupe de PFE et devra présenter à nouveau son mémoire lors d’une séance de rattra-page organisée début septembre. Pour le parcours recherche, la soutenance se fait en même temps que la soutenance du PFE (voir ci-dessous).

■ LE PROJET DE FIN D’ÉTUDES (PFE)Le projet de fin d’études (PFE), travail person-nel, consiste en un projet architectural ou urbain accompagné d’un rapport de présentation. Il équi-vaut à environ 200 heures de travail personnel sur un semestre et doit être de nature à démon-trer la capacité de l’étudiant à maîtriser la concep-tion architecturale, à mettre en œuvre les connais-sances et les méthodes de travail qu’il a acquises au cours de sa formation. Il s’inscrit dans les domaines

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d’études proposés par l’école. L’étudiant choisit son directeur d’études parmi les enseignants du domaine d’études correspondant à son sujet. Le PFE fait l’objet d’une soutenance publique devant un jury. Dans le cas d’un parcours recherche, l’étu-diant devra soutenir son mémoire avec son PFE devant un jury habilité.

■ LE SUPPLÉMENT AU DIPLÔMELe supplément au diplôme (SD) est un document joint à un diplôme d’études supérieures qui vise à améliorer la «transparence» internationale et à faci-liter la reconnaissance académique et profession-nelle des qualifications (diplômes, acquis univer-sitaires, certificats, etc.). Il est destiné à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce supplément est annexé.

LES MODES PÉDAGOGIQUES SPÉCIFIQUES DU CYCLE MASTER

Les séminaires sont positionnés en relation avec un seul thème d’approfondissement. Les ensei-gnements des séminaires fondent, concrétisent et structurent l’offre thématisée de l’école. Ils sont les lieux de préparation et de production du mémoire de second cycle. Ils comportent une initiation méthodologique à la recherche. Ils sont organi-sés au sein des séminaires aux semestres 8 et 9. Ils disposent d’un poids horaire important : 3,5 heures hebdomadaires pour l’enseignement de séminaire au semestre 8 avec 1 heure dévolue au suivi de mémoire (méthodologie) et 4,5 heures hebdoma-daires pour l’enseignement de séminaire au semestre 9 avec 2 heures hebdomadaires dévolues au suivi de mémoire (méthodologie). Les enseignements de séminaire représentent ainsi 9,3% du poids horaire global (hors optionnels de séminaire) et 11 ECTS, soit 9% des ECTS.Les groupes de projet et groupes de PFE sont positionnés en relation avec deux ou trois thèmes d’approfondissement, un positionnement sur un seul thème étant exceptionnel. Ces enseignements ont vocation à accueillir des étudiants qui situent leurs itinéraires d’approfondissement dans plusieurs thèmes. Les situations de projet approfondis appa-raissent ainsi comme champs d’étude, de réflexion et d’expérimentation qui nécessitent le croise-ment de points de vue et d’approches différents.

Ils constituent par conséquent le lieu d’échanges transversaux entre étudiants engagés dans des itinéraires d’approfondissement différents. Le second cycle comporte quatre unités d’enseigne-ments majoritairement dévolues au projet, une par semestre, dont l’unité d’enseignements relative à l’encadrement du PFE. Les articulations entre projet et séminaire s’effec-tuent et s’affichent par l’adossement à un même thème d’approfondissement, par des échanges à l’intérieur d’équipes pédagogiques transversales et enfin, par des coopérations scientifiques et pédago-giques concrètes, explicitées notamment dans les fiches des enseignements concernés. Enfin, l’optionnel est un enseignement léger en charge de travail, qui aide l’étudiant à compléter sa formation. Certains sont liés aux séminaires, d’autres aux projets. Il n’existe pas d’enseignement de langues vivantes obligatoire en second cycle mais une offre d’ensei-gnements optionnels est prévue au sein de l’unité d’enseignements M.7.4 du semestre 7. Elle est vive-ment recommandée aux étudiants qui souhaitent effectuer une mobilité à l’étranger. Rappelons que l’enseignement des langues vivantes a été renforcé en premier cycle, avec l’exigence d’un niveau mini-mum à l’issue de ce cycle.Tous les étudiants, en transfert, souhaitant s’ins-crire en second cycle, devront produire un certi-ficat attestant de leur niveau de langue étrangère émis par l’école d’origine ou leur score obtenu à un test linguistique de type IELTS, TOEFL, DELE . L’enseignement des langues vivantes en second cycle participe de la volonté de l’établissement d’ancrer l’offre d’enseignements de l’école dans une politique des relations internationales. A cette fin, la poursuite de l’enseignement des langues vivantes en second cycle s’effectuera de la manière suivante :- L’étudiant en séjour d’études à l’étranger a la possibilité de valider un optionnel obligatoire de l’unité d’enseignements M.7.4 du semestre 7 par un enseignement de langue dans l’université d’ac-cueil, indépendamment de l’acquisition de cette langue étrangère par un séjour d’études validé dans le cursus de l’ENSAPLV.- Pour les étudiants qui n’optent pas pour un séjour d’études validé à l’étranger, l’ENSAPLV propose un enseignement de langue vivante au titre d’un optionnel de l’unité d’enseignements M.7.4 du semestre 7. L’étudiant choisira alors entre au moins

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deux langues vivantes : l’anglais ou l’espagnol. Le programme de cet enseignement du semestre 7 correspond à 49 h, soit 3,5 h hebdomadaires. Il comprendra : - un travail de présentation du projet d’architecture en langue étrangère en liaison avec les groupes de projet de l’unité d’enseignements M.7.1;- une préparation aux tests d’entrée dans les uni-versités anglophones ou hispanophones de niveau européen B2 de type TOEFL, IELTS ou DELE.

Par ailleurs, l’offre pédagogique du second cycle prévoit des enseignements internationaux dans lesquels sont organisés des ateliers européens ou internationaux. Ces ateliers mettent en présence (sur un sujet choisi en commun) plusieurs équipes d’étudiants de différents établissements encadrés par leurs enseignants et s’inscrivent dans des parte-nariats établis par l’ENSAPLV avec des établissements d’enseignement supérieur étrangers. La préparation à ces ateliers comprendra également une préparation linguistique intensive sur le sujet traité dans l’atelier (préparation faisant l’objet d’une validation dans le cadre de l’unité d’enseignement portant cet atelier). Les expériences linguistiques acquises durant le second cycle peuvent ainsi revêtir diverses formes : - un séjour d’études à l’étranger ; - la participation à un enseignement bilingue de

projet ; - la participation à un atelier européen ou interna-

tional ; - la préparation aux éventuels tests de type

TOEFL, IELTS, DELE.Ces expériences figurent dans l’annexe descriptive qui accompagne le diplôme, dite «supplément au diplôme» (article 3 de l’arrêté du 20 juillet 2005 relatif à la structuration et aux modalités de valida-tion des enseignements dans les études d’architec-ture), accompagnée du certificat de l’établissement CALEA (Certificat d’aptitude à la langue étran-gère pour l’architecture) si l’étudiant a obtenu le diplôme d’études en architecture conférant le grade de licence à l’ENSAPLV).

■ LA MOBILITÉ À L’ÉTRANGERL’ENSAPLV souhaite offrir à chaque étudiant un moment fort à travers lequel il sera confronté au contexte international. Cette mise en situation peut se réaliser de diverses manières : un séjour d’études de longue durée à l’étranger dans le cadre des conventions d’échanges d’étudiants établies par

l’établissement avec des partenaires étrangers, par le stage obligatoire effectué à l’étranger ou par l’in-tégration à un atelier européen ou international. La mobilité des étudiants (vers des universités étran-gères) devrait, dans cette structure du second cycle, advenir de préférence en semestre 7 pour un séjour semestriel, et aux semestres 7 et 8 pour un séjour annuel. En effet, pendant ces semestres, les ensei-gnements délivrés peuvent trouver plus facilement leurs équivalents dans les établissements d’accueil, afin d’établir un contrat d’études le plus complet possible (voir règlement des études 2011-2012).

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SECOND CYCLE : ANNÉE 1 – SEMESTRE 7

UE Code Enseignement CaractèreNbr

semaines

NOMBRE D’HEURES ENCADRÉES PAR MODE

PEDAGOGIQUE

Heures semest. enca-drées

Heures encadr / semaine

Heures travail perso.

Coeff. ECTS

COURS TD PROJETSÉMI-NAIRE

SEMESTRE 7 – ENSEIGNEMENTS NON POLARISÉS

sem

estr

e 7

M.7.1

P PROJET 1Oblig.

Au choix16 136 136 8,5 100 0,85

15PoOPTIONNEL

PROJET 1Oblig.

Au choix14 21 21 1,5 21 0,15

Total M 7-1 21 136 157 10 121 1

M.7.2

CTCONSTRUCTION

1 (ÉCONOMIE)Oblig.

Au choix14 21 28 49 3,5 21 0,50

6TRTECHNIQUES

DE REPRÉSENTATION

Oblig. Au choix

14 21 28 49 3,5 21 0,50

Total M 7-2 42 56 98 7 42 1

M.7.3

HTHISTOIRE DE

L’ARCHITECTURE ET DE LA VILLE 1

Oblig. Au choix

14 28 28 2 14 0,50

5SHSCIENCES

SOCIALES ET ÉCONOMIE

Oblig. Au choix

14 28 28 2 28 0,50

Total M 7-3 56 56 4 42 1

M.7.4

PPPRÉPARATION AUX THÉMA-

TIQUES

Obliga-toire

14 28 28 2 7 0,35

4OTENSEIGNEMENT

OPTIONNELOblig.

Au choix14 21 28 49 3,5 21 0,65

Total M.7.4 49 28 77 5,5 28 1

TOTAL SEMESTRE 7 388 26,5 233 30

COMPOSITION DES UNITÉS D’ENSEIGNEMENT

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SECOND CYCLE : ANNÉE 1 – SEMESTRE 8


semaines


PÉDAGOGIQUE




Coeff. ECTS

COURS TD PROJETSÉMI-NAIRE

SEMESTRE 8

sem

estr

e 8

M.8.5

P PROJET 2Oblig.

Au choix16 136 136 8,5 100 0,85

15PoOPTIONNEL

PROJET 2Oblig.

Au choix14 21 21 1,5 21 0,15

Total M.8.5 21 136 157 10 121 1

M.8.6

SCONSTRUCTION

1 (ÉCONOMIE)Oblig.

Au choix14 49 49 3,5 14 0,70

7

Suivi mémoire (méthodologie)

14 14 14 1 14

SoOptionnel de

séminaire 1Oblig.

Au choix14 28 28 2 14 0,15

SoOptionnel de séminaire 2

Oblig. Au choix

14 28 28 2 14 0,15

Total M.8.6 56 14 49 119 8,5 56 1

M.8.7

CT Construction 2Oblig.

Au choix14 28 21 49 3,5 21 0,50

4DRDroit de la

constructionOblig.

Au choix14 14 14 28 2 14 0,50

Total M.8.7 42 35 77 5,5 35 1

M.8.8

HTHistoire de

l’architecture et de la ville 2

Oblig. Au choix

14 28 28 2 14 0,50

4PH PhilosophieOblig.

Au choix14 28 28 2 14 0,50

Total M.8.8 56 56 4 28 1

TOTAL SEMESTRE 8 409 28 240 30

TOTAL ANNÉE 1 797 473 60

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PRÉSENTATION DES THÈMES

ARTS ET ESPACES

Les enseignements adossés à ce thème offrent un cadre de réflexion articulé autour de l’analyse de modes opératoires, de dispositifs d’élaboration de la pensée dans des formes a priori non acadé-miques. Ils accompagnent l’étudiant dans la fabri-cation de mémoires et de projets fondés, orientés et structurés par des démarches et processus artis-tiques.

ÉDIFICATION ET CULTURES TECHNIQUES

Ce thème fédère des enseignements fondés sur une conscience du renouvellement incessant des savoirs scientifiques, des cultures techniques du projet et des pratiques constructives. Ils proposent à l’étu-diant d’acquérir les connaissances lui permettant d’approfondir sa réflexion, critique et prospective, sur les méthodes de conception du projet, à des échelles et dans des contextes variés.

ENVIRONNEMENT, TERRITOIRES ET PAYSAGE

Les enseignements adossés à ce thème ques-tionnent les conditions de mise en œuvre d’un développement durable des territoires et des pay-sages, en y incluant celui des villes, des quartiers, des espaces publics et des bâtiments. Ils proposent aux étudiants des approfondissements portant sur les enjeux environnementaux et les modèles cultu-rels qui sous-tendent les politiques d’aménage-ment.

PATRIMOINE ET MUTATIONS

Le thème définit un cadre commun d’ensei-gnements qui s’intéressent prioritairement aux approches de ce qui est déjà-là : bâtiments, villes, paysages. Abordée dans le contexte du développe-ment durable, la question du patrimoine est envisa-gée comme un héritage naturel et culturel en deve-nir, qu’il s’agit de comprendre, ménager et recréer.

VILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉ

Les enseignements regroupés dans ce thème traitent de problématiques urbaines sous l’angle des pratiques collectives et individuelles, et de l’évolution de la forme et de la structure de la ville à toutes les échelles. Ils s’intéressent aux représenta-tions, formations et transformations d’architectures et d’aménagements destinés à l’usage quotidien : habitat, espaces de travail et lieux publics.

THÉORIES ET CRITIQUE

Ce thème offre à l’étudiant le cadre et les instru-ments d’une réflexion théorique sur la conception architecturale et sur le projet entendu comme une « pratique critique ». Cette interrogation s’appuie sur l’histoire des théories et la critique architec-turales d’une part, les sciences de la conception d’autre part.

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ARTS ET ESPACES

Les enseignements adossés à ce thème offrent un cadre de réflexion articulé autour de l’analyse de modes opératoires, de dispositifs d’élaboration de la pensée dans des formes à priori non académiques. Ils accompagnent l’étudiant dans la fabrication de mémoires et de projets fondés, orientés et structurés par des démarches et processus artistiques.

SéminaireSOptiOnnelS de

SéminaireprOjet

OptiOnnelS de prOjet

S 801A - Démarches plastiques et terri-toires urbains 1

So 801 - Film et archi-tectureSo 802 - De l’exercice de la spatialité, l’art in situSo 803a - Le temps de la représentation 1So 803b - Le temps de la représentation 2So 804 - Lumière matière / Objet lumièreSo 805 - Art, musique, architectureSo 824 - Regarder l’architecture et la ville à travers la photogra-phieSo 831 - Cinématique du projetSo 832 - Via cinéma 1So 833 - Cultures visuelles et pratiques spatiales

P 802 - Scénographie et architecture des lieux de représentationP 808 - De l’idée au projetP 809 - La démarche paysagère pour le projet architectural et urbainP 823 - Milieux habités: architecture à gènes urbains

Po 802 - Art territorialPo 808 - Lumières, sons, matériels, tech-niques, coûts, normes, mesures et règlesPo 818 - Contextualisation et prise en compte du paysage dans le projet architecturalPo 820 - Workshop au moulin

S 801B - Scénogra-phie et architecture : la scénographie un art du lieu

S 814 - Art, cinéma, architecture

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Ce thème fédère des enseignements fondés sur une conscience du renouvellement incessant des savoirs scientifiques, des cultures techniques du projet et des pratiques constructives. Ils proposent à l’étudiant d’acquérir les connaissances lui permettant d’approfondir sa réflexion, critique et prospective, sur les méthodes de conception du projet, à des échelles et dans des contextes variés. .


SéminaireprOjet OptiOnnelS de prOjet

S 806 - Histoire et prospectives des démarches de projett

So 804 - Lumière matière / Objet lumièreSo 822 - Analyse per-ceptive et technique des dispositifs construitsSo 823 - Initiation à la modélisation paramé-trique. Programmation des outils de l’architecteSo 825 - Image de représentation : image fixeSo 826 - Image de représentation : image animée

P 808 - De l’idée au projetP 810 - Axe B : Archi-tecture, paysage et urbanisme : méthodes et prospectivesP 814 - La qualité envi-ronnementale à l’échelle de l’îlot urbain P 818 - Pratiques construc-tives...confrontations, villes échelles, techniques, ambiancesP 819 - Contexte, programme et pratiques constructives : concevoir un équipementP 820 - Conception archi-tecturale numérique

Po 808 - Lumières, sons, matériels, tech-niques, coûts, normes, mesures et règlesPo 814 - Culture sonore du projetPo 817 - Connais-sance pratiques fondamentales de l’architecture navalePo 819 - Concep-tion des détails et chantiersPo 821 - Systèmes numériques de la conception digitale

S 810 - Pratiques constructives du projet architectural. Regard critique et prospectif

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Les enseignements adossés à ce thème questionnent les conditions de mise en œuvre d’un dévelop-pement durable des territoires et des paysages, en y incluant celui des villes, des quartiers, des espaces publics et des bâtiments. Ils proposent aux étudiants des approfondissements portant sur les enjeux environnementaux et les modèles culturels qui sous-tendent les politiques d’aménagement.


SéminaireprOjet


S 804 - Pratiques professionnelles et démarches de projet

So 806 - Le paysage chinoisSo 813 - Ville et archi-tecture post-carbone So 814 - Usage, architec-ture et développement durableSo 815 - La ville jardinSo 817 - Workshop à KerguéhennecSo 821 - Acoustique esthétique 2

P 804 - Conception de bâtiments mixtes : activi-tés et logementsP 805 - Villes d’Amérique LatineP 809 - La démarche paysagère pour le projet architectural et urbainP 810 - Axe B : Archi-tecture, paysage et urbanisme : méthodes et prospectivesP 811 - Architecture à grande échelleP 813 - Équipement et quartier durableP 814 - La qualité environ-nementale à l’échelle de l’îlot urbain P 823 - Milieux habités:architecture à gènes urbains

Po 802 - Art terri-torialPo 804 - Introduction au projet urbainPo 806 - Villes d’Amérique Latine Po 809 - La recherche dans la démarche de projetPo 811 - Architecture et développement durablePo 818 - Contex-tualisation et prise en compte du paysage dans le projet archi-tecturalPo 820 - Workshop au moulinPo 821 - Systèmes numériques de la conception digitale

S 808 - Architec-ture environnement et développement durable 1

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Le thème définit un cadre commun d’enseignements qui s’intéressent prioritairement aux approches de ce qui est déjà-là : bâtiments, villes, paysages. Abordée dans le contexte du développement durable, la question du patrimoine est envisagée comme un héritage naturel et culturel en devenir, qu’il s’agit de comprendre, ménager et recréer.


SéminaireprOjet


S 811 - Histoire et pratiques des transformations du cadre bâti

So 809 - Usages des espaces et travail de conceptionSo 815 - La ville jardinSo 830 - Les politiques du paysage, politiques du patrimoine

P 802 - Scénographie et architecture des lieux de représentationP 804 - Conception de bâtiments mixtes : activi-tés et logementsP 805 - Villes d’Amérique LatineP 806 - L’édifice publicP 807 - L’édifice publicP 809 - La démarche paysagère pour le projet architectural et urbainP 812 - La ville archipelP 814 - La qualité environ-nementale à l’échelle de l’îlot urbainP 817 - Projet d’architec-ture navaleP 819 - Contexte, programme et pratiques constructivesP 823 - Milieux habités:architecture à gènes urbains

Po 804 - Introduction au projet urbainPo 805 - Programma-tion et conceptionPo 810 - Infras-tructures, réseaux , transportsPo 817 - Connais-sances pratiques fondamentales de l’architecture navalePo 818 - Contex-tualisation et prise en compte du paysage dans le projet archi-tectural

S 812 - Régéné-ration des milieux habités 1 : habiter et coexister

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Les enseignements regroupés dans ce thème traitent de problématiques urbaines sous l’angle des pratiques collectives et individuelles, et de l’évolution de la forme et de la structure de la ville à toutes les échelles. Ils s’intéressent aux représentations, formations et transformations d’architectures et d’aména-gements destinés à l’usage quotidien : habitat, espaces de travail et lieux publics.


SéminaireprOjet


S 802 - APUS 1 : Architecture, projet urbain et sociétés 1

So 803a - Le temps de la représentation 1So 803b - Le temps de la représentation 2So 808 - Anthropologie de la formeSo 809 - Usages des espaces et travail de conceptionSo 810 - Évolutions des conceptions de l’habitatSo 811 - Recyclage urbain et production du lien socialSo 812 - Suburbia et habitatSo 813 - Ville et architec-ture post-carboneSo 814 - Usage, architec-ture et développement durableSo 827 - Perception et usages des espaces publics par l’image : les villes du Moyen-OrientSo 833 - Cultures visuelles et pratiques spatiales

P 802 - Scénographie et architecture des lieux de représentationP 804 - Conception de bâtiments mixtes : activités et logementsP 805 - Villes d’Amérique LatineP 806 - L’édifice publicP 807 - L’édifice publicP 811 - Architecture à grande échelleP 812 - La ville archipelP 813 - Équipement et quartier durable

Po 803 - Espaces publics émergents, usages et perception des modes et lieux de transportPo 804 - Introduc-tion au projet urbainPo 805 - Program-mation et conceptionPo 806 - Villes d’Amérique Latine Po 809 - La recherche dans la démarche de projetPo 810 - Infras-tructures, réseaux , transportsPo 811 - Architecture et développement durablePo 814 - Culture sonore du projet

S 803 - Architec-ture, formations urbaines, habitat 1

S 805 - Territoires espaces publics imaginaires

S 813 - Métro-poles de l’Arc Pacifique

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Ce thème offre à l’étudiant le cadre et les instruments d’une réflexion théorique sur la conception architecturale et sur le projet entendu comme une « pratique critique ». Cette interrogation s’appuie sur l’histoire des théories et la critique architecturales d’une part, les sciences de la conception d’autre part.


SéminaireprOjet


S 807 - Critique et histoire de l’architec-ture de la ville 1

So 823 - Initiation à la modélisation para-métrique. Program-mation des outils de l’architecte

P 808 - De l’idée au projetP 811 - Architecture à grande échelleP 812 - La ville archipelP 817 - Projet d’archi-tecture navaleP 820 - De l’exercice de la spatialité : art in situ

Po 809 - La recherche dans la démarche de projetPo 810 - Infrastructures, réseaux , transportsPo 807 - Atelier critique et communication des concepts de projetPo 814 - Culture sonore du projet Po 821 - Systèmes numériques de la conception digitale

S 809 - Activités et instrumentation de la conception

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SÉMINAIRES ET OPTIONNELS DE SÉMINAIRE PAR THÈMEM.8.6 – SÉMINAIRE THÉMATIQUE 1 – 7 ECTS


semaines


PÉDAGOGIQUE




COEFF. ECTS

COURS TD PROJETSEMI-NAIRE

M.8.6 S

SÉMINAIRE 1Oblig.

Au choix14 49 49 3,5 14 0,70

7

SUIVI MÉMOIRE (MÉTHODLOGIE)

14 14 14 1 14

SoOPTIONNEL DE

SÉMINAIRE 1Oblig.

Au choix14 28 28 2 14 0,15

SoOPTIONNEL DE

SÉMINAIRE 2Oblig.

Au choix14 28 28 2 14 0,15

Total M .8.6 56 14 49 119 8,5 56 1

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ARTS ET ESPACES

Les enseignements adossés à ce thème offrent un cadre de réflexion articulé autour de l’analyse de modes opératoires, de dispositifs d’élaboration de la pensée dans des formes a priori non académiques. Ils accom-pagnent l’étudiant dans la fabrication de mémoires et de projets fondés, orientés et structurés par des démarches et processus artistiques.

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S8M.8.6 – S801A

SÉMINAIRE 1DÉMARCHES PLASTIQUES ET TERRITOIRES URBAINS 1

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSC. ASLANX. JUILLOTO. JEUDY

Ce séminaire propose des recherches sur les pratiques d’expérimentations matérielles urbaines en amont du projet architectural. Sont étudiées des démarches singulières qui cherchent à faire apparaître les potentialités d’un site en mettant en oeuvre des dispositifs matériels à l’échelle 1 : fabrication des structures/architectures éphémères, nomades, gon-flables, démontables, pour susciter de nouvelles perceptions des choses en présence, générer un potentiel d’interprétations quant à la vocation future d’un territoire.

OBLIG. AU CHOIX CONTENUCoefficient de pondération : 0.70

Ce séminaire traite plus particulièrement des actions et expérimentations plastiques dans des territoires urbains ou périurbains en voie de recomposition. Les étudiants seront amenés à intervenir sur la matérialité physique de ces lieux en devenir pour susciter des imaginaires urbains, d’autres manières possibles de les habiter. Ces expérimentations urbaines donne-ront lieu à des réflexions phénoménologiques sur l’action, la perception et la production d’espaces, l’adaptation au milieu environnant. La mise en situation d’un territoire et l’éla-boration théorique seront menées simultanément. La force des éléments en présence exige des réponses manifestes en retour, le projet s’élaborant ainsi sur la pratique. Des amorces plastiques et architecturales déterminent des zones d’essais, des chantiers du possible. Com-ment tenir l’espace, le faire jaillir à travers des « manipulations à risques » ? Comment engen-drer une démarche constructive de réaction matérielle qui favorise l’émergence de concepts et un potentiel d’actions. En cela l’étudiant est amené à développer ses propres outils cri-tiques de représentation et ses propres processus d’élaboration issus de cette dimension ex-périmentale des lieux à entretenir ce champ vital face aux systèmes de réduction généralisée des mises à distances et de la montée en puissance du virtuel. Ce séminaire développe égale-ment des recherches sur les pratiques de représentations sonores et visuelles des territoires urbains, les films documentaires. En expérimentant différents dispositifs de représentation et en s’interrogeant sur les relations entre actions scéno-urbaines et traitements d’images, chaque étudiant devra réaliser une analyse critique sur les transformations d’échelle de per-ception qu’il produit en termes de spatialité, de temporalité et d’imaginaire urbain.

NBRE DE SEMAINE : 14 ORGANISATION ET NATURE DES TRAVAUX DEMANDÉSModalité pédagogique :SEMINAIRE


Cours, ateliers méthodologiques et suivi de recherches.Rédaction d’un pré-mémoire et réalisation d’un travail plastique (expérimentation in situ, scénographie d’espace, photographie, film, re-compositions de sonorités urbaines).En relation à ce séminaire, nous organisons aussi des workshops intensifs dans des lieux dits «intermédiaires» en profitant des situations d’entre-deux pour expérimenter et mettre en pratique des imaginaires urbains. En liaison notamment avec les Instituts d’Architecture de Moscou et de Nijni-Novgorod, nous proposons des ateliers internationaux sur les sites fluvio-portuaires de Chalon-sur-Saône et de Nijni-Novgorod en Russie.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Contrôle continu : 50 %

Pré-mémoire : 50 %Travail personnel : 14

14 1 COOPÉRATION ET COORDINATION AVEC D’AUTRES UNITÉS D’ENSEIGNEMENTS

Travail personnel : 14En Master 1 : Groupe de projet «La démarche paysagère pour le projet architectural et ur-bain» ; optionnel de projet «Art territorial» ; optionnels de séminaire «Film et architecture» et «Art/musique/architecture».

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S8M.8.6 – S801B

SÉMINAIRE 1SCÉNOGRAPHIE ET ARCHITECTURE : LA SCÉNOGRAPHIE UN ART DU LIEU

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSM. MAZLOUMAN J. ANCELOTJ. GAUTELB. PIGOT

La scénographie est considérée comme un art du lieu en ce que sa vocation est de mettre en forme le lieu de représentation relative à une oeuvre donnée. La scénographie règle ainsi les rapports du spectateur à l’oeuvre dans un certain contexte symbolique. Aujourd’hui le scénographe est sollicité pour d’autres domaines que le théâtre comme dans les musées, les expositions, les défilés de mode, les jardins, l’architecture et les espaces publics. La scé-nographie est un outil, dans sa capacité à donner forme et surtout espace à un imaginaire, non pas à travers un lieu donné et définitivement fixé, mais à travers les glissements que la représentation opère d’un lieu réel à un lieu imaginaire, et du lieu imaginaire au lieu réel.


La scénographie, une culture de l’espace, un outil de conception pour le projet architectural Esthétique théâtrale, lieux scéniques, scénographie d’expositions et de musées, croisement des pratiques artistiques, la scénographie comme outil de conception pour le projet archi-tectural. Dans une approche de l’histoire du théâtre de l’histoire du théâtre et de ses grandes théories à travers l’étude de l’évolution spatiale, esthétique et symbolique du lieu théâtral. Nous analyserons le champ scénographique et ses mutations dans son rapport avec l’évolu-tion des différents champs de la mise en forme de l’espace et d’autres domaines de la créa-tion (arts plastiques, danse, musique,...) l’architecture et les espaces publics. Les cours sont composés de deux volets : la scénographie théâtrale (étude de la genèse d’une oeuvre, texte, mise en scène, scénographie, lieu de représentation...) et la scénographie au-delà du théâtre (arts plastiques, installations, performances, art public, espaces d’exposition, de monstration, danse, vidéo, spectacles d’hybridation...). Des sorties de spectacles et de visites obligatoires seront proposées aux étudiants.



Cours et conférences sur la scénographie théâtrale, les lieux scéniques, les nouveaux lieux, l’architecture théâtrale, la politique culturelle, la scénographie et les arts plastiques, danse : Tanztheater, spectacles d’hybridation, utilisation de la vidéo, l’art publique / commande publique, espaces publics, la muséographie et la scénographie des expositions Atelier méthodologique et suivi des recherches selon plusieurs axes alors proposés aux étu-diants, cette liste n’est pas exhaustive et évoluera selon les problématiques rencontrées : conception scénographique, lieux de représentation, espace représenté, espace représentant, le regardant et le regardé / spectateur, acteur œuvre, les problématiques de la scénographie des lieux liés aux lieux de monstration, musée, exposition, art public dans la ville, la création contemporaine dans sa dimension scénographique.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Cours, conférences, visites et rencontres. Suivi de mémoire, mémoire, cahier de bord.

Travail personnel : 14

14 1


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S8M.8.6 – S814

SÉMINAIRE 1ART, CINEMA, ARCHITECTURE

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSA. PHILIPPE V. FABBRIV. JOUVES. NAVAH. REIP

Ce séminaire s’adresse aux étudiants qui souhaitent poursuivre une recherche en cinéma sur l’architecture, la ville et le paysage. Les pratiques cinématographiques forment le socle de réflexion engagé au sein de ce séminaire où elles seront enrichies de questionnements éma-nant du domaine de l’art contemporain (installation, art vidéo…). Comment l’art et le cinéma permettent d’écrire une pensée de l’architecture? Le séminaire sera le cadre de réflexion et de discussion qui permettra l’élaboration de «mémoires-films» qui prendront forme d’un film accompagné d’un travail écrit.


«Les mots m’ont permis de deviner/définir la différence entre la vision qu’ils engendrent quand on les frotte les uns contre les autres et celle qui peut être générée par des images en mouvement...», Stan Brakhage, Métaphores et Vision, Ed. Centre G.Pompidou, 1998.Entre l’architecture, le cinéma et les arts plastiques, le renvoi des processus à l’oeuvre d’une discipline à l’autre constitue le corps théorique de la réflexion. Le «mouvement signifié» évo-qué par Brakhage pourrait être la base de conception de ce mémoire, un vecteur de réunifi-cation de champs parfois séparés: le monde «phénoménal», les appareils optiques (oeil ou objectif), le champ d’action de la pensée. En se plaçant à la croisée de l’art et de l’architecture, il s’agit d’interroger notre perception de la ville et du paysage. Pour cela, le mémoire, outre un travail écrit, consiste ici à dire, au moyen d’un travail effectué en vidéo, les mutations à l’œuvre dans les espaces que nous traversons. Dans l’avancée du mémoire, il s’agit d’éviter la dissociation de la forme et du fond. Pensés ensemble, ils consti-tueront la matière de cette recherche hybride, dont la partie filmée avancera de front avec le travail d’écriture, dans un travail de correspondance et complémentarité. Comment et que peut-on dire avec des images? Comment réfléchit un plan ? Comment pense un montage ? Que raconte un texte que les images ne peuvent élaborer ? Il sera primordial de distinguer, dès le début du cours, dans les champs et régimes de visibilités, ce qui relève de l’image et ce qui tient du visuel. Cela revient donc à établir une distinction précise, non pas entre les outils (caméra 35mn, caméra numérique, appareil photo…), ni entre les supports (argen-tique, électronique…), non plus entre l’image fixe et l’image mouvement, ni même entre les registres (fiction, documentaire, expérimental, installation…) mais entre l’image et toutes les imageries. L’image dont il est ici question est celle qui «augmente la puissance d’agir» donc la puissance de penser de celui qui la reçoit, et non celle qui s’adresse à lui au travers de son unique pouvoir de fascination.



Problématique et état de recherche. Il est programmé sous forme de sénaces intensives en demi-journées séparées. ainsiq u’un encadrement méthodologique et définition d’un sujet de mémoire-film.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Problématique, bibliographie filmique commentée, note d’intention film, premier repérage.



Travail personnel : 14Via cinéma (2): ville, paysage (28h) : Anne Philippe, Stéphanie Nava, Valérie Jouve, Hughes ReipEncadrement des mémoires « Parcours Recherche » : Véronique Fabbri (HDR), Anne Philippe, Stéphanie Nava, Valérie Jouve, Hughes Reip.

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S8M.8.6– So801

OPTIONNEL DE SÉMINAIREFILM ET ARCHITECTURE

ARTS ET ESPACES

RESPONSABLE OBJECTIFSC. ASLAN Cet enseignement propose une analyse approfondie d’un objet signifiant complexe : un film

de cinéma. Formulation de cette analyse sous formes écrite, dessinée et audio-visuelle. Un film de cinéma est un système de signes et de formes visuelles et sonores, de mouvements et d’articulations. Il brasse des corps (des images de corps), des espaces (des images d’espaces) de l’urbain, du sociologique, du politique, de l’esthétique, les langages et de la fiction de réa-lité sur fond de narrativité. Il donne à voir et à entendre toutes les manifestations du monde et s’en nourrit. Et cela, d’emblée, dès qu’il est « du cinéma «Le cours consistera à produire l’analyse des analyses des diverses dimensions d’un film significatif choisi dans le corpus historique du cinéma.


Démarches plastiques et échelles urbaines…Scénographie et esthétique des dispositifs de représentation.

NBRE DE SEMAINE : 14 ORGANISATION ET NATURE DES TRAVAUX DEMANDÉSModalité pédagogique :C : 2

Dans un premier temps une lecture collective de ce film sera élaborée. Puis chaque thème, chaque aspect identifiés seront l’objet d’un travail personnel d’analyse, de recherche et de réflexion partagé entre les étudiants. Enfin, un montage, sous forme de dossier, écrit et des-siné, de ces divers travaux sera effectué. Cette composition servira alors de matrice à la réa-lisation d’un document vidéo.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu : 50 %

Examen final : 50%.Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So802

OPTIONNEL DE SÉMINAIREDE L’EXERCICE DE LA SPACIALITÉ : ART IN SITU

ARTS ET ESPACES

RESPONSABLE OBJECTIFSA. DESMIER Cet optionnel développe un travail préparatoire pour les expérimentations in situ proposées

dans le So817 Workshop à Kerguéhennec, et dans le Po820 Workshop au Moulin. Il est ouvert exclusivement aux étudiants qui s’inscriront dans l’un ou l’autre optionnel.


L’émergence, dans les années 60/70 de ce qu’il est convenu d’appeler le Land Art, a re-fondé notre perception de l’espace et questionné notre expérience de la spatialité. Nourris par des projections et des publications nous explorerons les démarches de recherche de ces artistes (R.Smithon, J.Turrell, R.Serra, G.Penone, W.de Maria, R.Long, G.Rousse …et bien d’autres), qui ont ouvert des pistes de réflexion comme autant de champs poétiques, sur les paramètres fondamentaux liés à l’expérience de la spatialité ; l’échelle, la temporalité, le point de vue, le déplacement, le vide et le plein, la lumière, la matière… Ces rencontres aideront chacun à définir l’axe de réflexion qu’il sera amené à développer dans sa confrontation in situ au paysage naturel (Workshop à Kerguehennec) où au paysage urbain (Workshop au Moulin).


Quatre séances de cours en début de semestre et des rendez-vous individuels pour définir les axes de réflexion envisagés par chacun, dans les démarches de travail dans l’un où l’autre workshops.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu


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S8M.8.6– So803a et So803b

OPTIONNEL DE SÉMINAIRELE TEMPS DE LA REPRÉSENTATION 1 ET 2

ARTS ET ESPACES

RESPONSABLE OBJECTIFSB. PIGOTM. MAZLOUMAN (PONCT.)

Dans la continuité de l’optionnel thématique la scénographie du semestre 8, cet optionnel est en liaison avec le séminaire «Regards croisés : scénographie et architecture» - la scéno-graphie, une discipline de l’espace. Participer au montage d’une pièce de théâtre dans les conditions réelles d’une production donne à l’étudiant l’opportunité d’imaginer, de projeter et de vérifier à l’échelle 1 sa conception spatiale en relation avec l’ensemble des intervenants : les regardants et les regardés.


Nous proposons une expérience en partenariat avec une école de comédien (l’atelier - École Charles Dullin) où les étudiants travaillent sur la scénographie d’une pièce de théâtre qui sera mise en scène et présentée au public. Les étudiants sont ainsi amenés à proposer la scé-nographie d’une pièce de théâtre, à participer entièrement à la constitution du décor et des accessoires, à travailler sur les lumières et le son et à participer au montage de l’exposition.


La lecture du texte. Rencontre avec des comédiens, participation aux répétitions, analyse dra-maturgique. Projet de scénographie: maquette, dessins et story board, proposition d’éclai-rage et de costumes. Construction du décor : recherche et gestion des matériaux, construc-tion, peinture et patine, participation au montage de l’éclairage et du son régie. Gestion de la journée, si l’opportunité se présente et montage de l’exposition.



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S8M.8.6– So804

OPTIONNEL DE SÉMINAIRELUMIÈRE/MATIÈRE = OBJET/LUMIÈRE

ARTS ET ESPACES

RESPONSABLE OBJECTIFSD. COUILLARD Sans matière, nulle lumière. La matière transforme et révèle l’onde de lumière, car la lumière

est invisible par l’homme. 25% du spectre lumineux, transformé par la matière est vue par l’homme. Ainsi, l’objet de matière, matériel, s’impose naturellement dans notre environ-nement quotidien. Par défaut de culture/lumière, cette lumière est peu exploitée et reste un artifice supplémentaire à l’architecture et l’urbanisme, alors en peinture, sculpture, photographie, art cinétique, la lumière est partie majeure du résultat plastique. De l’objet lumière naturel, le soleil, à son artifice technique, l’ampoule électrique, de la métaphore d’objet d’art/lumière, à l’écriture littéraire, cinématographique, plastique, esthétique, sociale, architecturale, urbaine, scénographique, théâtrale, philosophique, politique ; les matières, les matériaux, formes, transparences, opacités, effets technologiques ; le champ de la création lumière est vaste. Les matières portent l’essentiel, de l’idée de la création plastique lumière.Comprendre la nature de la lumière solaire, c’est en comprendre l’énergie, la puissance, l’onde lumière. C’est aussi comprendre les ressources futures, applicables à la création lumière, que les sciences techniques laissent espérer par la création de matériaux nouveaux. L’exploita-tion du rapport matière/lumière est ancien, la lumière est de l’esthétique architecturale et de la sculpture des architectes des temples grecs, pensant cette lumière,cette matière blanche pure, du marbre du Parthénon, l’ombre de lumière... Aujourd’hui, les architectes pro-posent leurs projets accompagnés d’images nocturnes, d’illuminations dynamiques, de scé-nographies de lumière, parfois sonores. Lumière décisive, dans la présentation d’un projet de concours... Maîtrisée le phénomène matière/lumière, c’est comprendre, les caractéristiques du regard humain, les capacités de l’oeil, sa physiologie, les différentes visions des espèces vi-vantes, les images et vues technologiques produites par nos machines, par exemple l’image de la caméra infrarouge... PVC, verre, fibre optique, laser, flamme, UV, rayon gamma, néon, photosynthèse et autres, sont matières d’expérimentations, enrichissant les créations des architectes, urbanistes et paysagistes.Il convient d’en connaître, les coûts, les usages, les durabilités, les consommations énergé-tiques, les mises en oeuvres, conditions essentielles de transformation, du projet, en réalité construite.Les plus belles lumières, sont ces lumières rêvées, au prix, de la réalité de ce cours !


Une heure et demie de cours théorique et une demi heure de travaux dirigés :- des expériences lumières\matières, en relation au cours et aux concepts, objets, objets, conçus et produits par les étudiants;- des vidéos documentaires et d’authentiques oeuvres d’arts cinétiques lumineuses, des exposés sur des designers, des plasticiens et des concepteurs/lumières;- deux interventions, un ingénieur de l’Association Française de l’Éclairage, un concepteur lumière de l’Association des Concepteurs Éclairagistes;- deux visites d’expositions, musée ou galerie,sur le thème de l’art plastique/lumière;- une soirée aux «Nuits de la lumière de Paris».


Production d’un objet lumière, au choix conceptuel et technique de l’étudiant, démontrant les cultures acquises et maîtrisées. L’objet lumière sera exposé au public.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Note finale, établie par 50% de la note de présence et 50% de la note de l’objet lumière.


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S8M.8.6– So805

OPTIONNEL DE SÉMINAIREART, MUSIQUE, ARCHITECTURE

ARTS ET ESPACES

RESPONSABLES OBJECTIFSC. GARRIERG. BILLAUX

Línterdépendance entre temps et espace nést jamais aussi évidente qu´à travers la mani-festation sonore. Léspace construit bouleverse lácoustique du lieu préexistant et modifie la perception que lón a eue de celui-ci avant líntervention. Le mode de propagation du son révèle léspace, en retour, la constitution et la configuration de léspace façonnent le son.Le workshop permettra aux étudiants déngager une réflexion sur la musique expérimentale et la place quóccupe le son dans lárt en abordant les notions qui, au cours du XXème siècle, ont ouvert le champ musical : bruit, silence, indétermination, interpénétration, spatialité.Nous accorderons une importance plus particulière à ce dernier aspect du son (la spatialité) ; parce que les ondes sonores doivent bien aller quelque part une fois quélles sont émises! Le son est sphérique, mais en l´écoutant, il nous semble posséder seulement deux dimen-sions: hauteur et durée. La troisième, la profondeur, nous savons qu’elle existe mais elle nous échappe. Nous avons oublié comment le son traverse léspace et lóccupe. Chaque lieu a son propre caractère qui tend à modifier, déplacer et/ou fixer les sons.


«Léspace ne peut que mener au paradis», Marcel Broodthaers. Art/musique/architecture : connexions, interactions, léspace son, le son comme matière, Soundscape/Landscape. Ce voyage d´étude est une autre façon dáborder la musique, une autre façon de percevoir lárchitecture de prendre de la distance par rapport à lárchitecture et le faire par le moyen de la musique, du son. Il permet dáborder les espaces sous lángle du sonore, des villes de caractères divers très marquées dans notre imaginaire, confronter cet imaginaire à la réalité sonore, sans a priori, de se confronter à des paysages sonores de différents lieux, de diffé-rentes cultures (la ville ne sonne pas de la même façon à Oslo ou au Caire), à partir de cette expérience, tenter la recréation d’espaces pour mieux saisir léxistant, ou tout du moins pour essayer de définir, circonscrire, détourer, appréhender, símmerger dans des espaces et les représenter dans toutes leurs dimensions. Tout espace est fonction du silence et des sons; les sons et le silence modèlent léspace en lui donnant ses dimensions sensibles.


Intensif avec voyage d´études dans une ville européenne, réalisation dún document sonore de 5 minutes maximum.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Continu : 50%

Contrôle : 50%Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So824

OPTIONNEL DE SÉMINAIREREGARDER L’ARCHITECTURE ET LA VILLE À TRAVERS LA PHOTOGRAPHE

ARTS ET ESPACES

RESPONSABLE OBJECTIFSL. ADRIAN-ARANEDA L’imaginaire / Le concept :

- exprimer une idée et la rendre visuelle;- regarder, analyser et communiquer son propre imaginaire en vue de tenir un propos déli-béré;- permettre à l’étudiant de se préparer à une activité de recherche.


«Or la photographie, en ce qu’elle distingue et compose à la fois le plus subjectif (le génie propre du photographe) et le plus objectif (l’enregistrement par l’appareil photographique), est sans doute le mieux à même de nous faire saisir comment se construit le regard, ce trait d’union entre le sujet et l’objet. « BERQUE A. «Les mille naissance du paysage». Pay-sage photographique en France les années quatre-vingt ed. Hazan 1989 Paris.Ces questions portent sur la construction du regard en relation avec l’architecture et la ville et sur le rôle de la photographie en tant que révélateur du paysage. Communiquer au travers d’une image c’est construire une image en vue de tenir un propos délibéré. Cette construction de l’image implique nécessairement une construction du regard. La construction d’un regard photogra-phique consiste à définir son sujet, à analyser pour comprendre les diverses relations qui le lient à ce qui l’entoure. Or, selon ce que l’on veut dire ou communiquer, les choix techniques et le cadrage varient à la prise de vue. C’est la capacité à effectuer ces choix, en relation avec son propos ce que l’on cherche à acquérir. Une telle expérience permet, parce qu’en dehors même du champ de la conception architectural et paysagère, de participer à sensibiliser le regard porté sur l’espace et ses problématiques. En dehors du fait que la photographie de-puis son origine n’a cessé de poser son regard sur la ville et d’interroger l’espace architectural et le paysage, elle nous permet de montrer la relation entre l’homme et son environnement, de le mettre en scène et de prendre conscience de sa propre situation dans l’espace. La photo-graphie dépend d’abord de la prise de vue, c’est à dire de la vision d’une certaine réalité, mais elle dépend bien évidemment encore plus de la maîtrise que l’on peut avoir de cet outil pour formaliser un résultat communicable et tenir ainsi un propos délibéré.


Il s’agit ici de cohérence et non de logique.- Repérages et reportages photographiques.- Exercices photographiques: reliant rêve et raison / plasticité, imagination et intuition.- Dossier A3 paysage (papier) et dossier numérique (digital) comprenant la totalité des ren-dus d’exercices.


Examen terminal : 30 %Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So831

OPTIONNEL DE SÉMINAIRECINÉMATIQUE DU PROJET

ARTS ET ESPACES

RESPONSABLES OBJECTIFSS. NAVAA. PHILIPPE

Cet enseignement confronte certaines questions relatives à l’élaboration du projet: Comment prendre appui sur les potentialités d’un lieu pour déployer une intention de projet ? Comment sortir de la conception globalisante du projet par le plan masse ?Comment la mise en oeuvre séquence d’images animées peut aider à l’élaboration du projet ?Nous aborderons ces questionnements par le croisement des potentialités du dessin avec la mobilité et le découpage que propose le médium cinéma / vidéo, via l’exploration et l’expé-rimentation du médium communément nommé dessin animé. Il s’agira, en quelques sortes, d’utiliser le potentiel du dessin en l’augmentant des possibles de l’image en mouvement : le déplacement et le temps. Si l’on considère la fabrication d’une séquence décrivant un terri-toire, on peut questionner entre autres, en marge des décisions propres à la représentation même (outils, couleur, format, etc) : Quelle est la place de la figure ? Quels mouvements sont-ils possibles ? Qui voit ? Depuis quel point de vue ? Comment mettre en relation un proche et un lointain ? Comment, dans la prise en compte du contexte, intervient le hors-champ, le hors cadre, le récit ? Comment, dans la mise en place d’un paysage-mouvement, est contenu le potentiel d’un ailleurs ? À-côté ? D’un état passé ? Futur ? Pour penser un déplacement quels chemins emprunter ? La mise en mouvement d’un groupe d’image apporte une don-née supplémentaire à prendre en compte : la durée. À explorer par le montage alors: les dif-férentes temporalités à l’oeuvre dans l’élaboration d’un paysage: les cycles, le temps vécu, l’instant, le mouvement, le déplacement, la vitesse…. Cet enseignement pourrait être le lieu où, de la rencontre entre deux médiums, apparaissent interrogations conceptuelles et for-melles sur la construction d’une déambulation au sein d’un lieu choisi parmi les territoires de projet des étudiants.


Le semestre sera articulé entre théorie et pratique. L’approche théorique et historique sera élaborée à partir d’un double domaine de référence: cinéma et image animée d’une part et d’autre part les dispositifs à l’oeuvre dans des approches plastiques. La fabrication d’une séquence animée constituera le lieu où éprouver cette approche théorique. Le travail ne se situera pas dans l’acquisition de compétences techniques d’animation, mais bien dans la construction conceptuelle et formelle d’une séquence. Bricolée avec les moyens du bord ou réalisée avec des logiciels pointus, l’étudiant élaborera dans sa séquence. son propre langage visuel et sonore, en accord avec ses intentions. Loin d’un travail d’animation 3D d’un projet existant, cette expérimentation visera à réfléchir à une intention de projet. Le cours permet-tra dans une démarche expériementale de formuler une pensée cinématique de l’architec-ture ou du paysage.


Une séquence animée de 5 minutes environ accompagnée d’un travail écrit où seront consi-gnées les différentes étapes de l’élaboration du travail, des intentions au story board.



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S8M.8.6– So832

OPTIONNEL DE SÉMINAIREVIA CINÉMA 1

ARTS ET ESPACES

RESPONSABLE OBJECTIFSA. PHILIPPEV. JOUVEH. REIP

I- Aborder la lecture d’oeuvres cinématographiques qui permettent de penser la ville et le paysage du XXèmesiècle en renouvelant le regard porté sur eux.II- Réaliser un essai cinématographique à partir d’un cadre donné et expérimenter sa propre lecture d’un lieu. Cet optionnel prendra la forme d’un workshop intensif d’une semaine, soit lors un voyage organisé à Ramallah, soit sur des problématiques plus personnelles réalisées à Paris.


Sortir du jugement de valeur ( j’aime/j’aime pas) lors de la lecture d’une oeuvre, en argu-mentant sur ce qui est donné à voir et à entendre quant à la ville et au paysage. Lors du visionnage d’un film, aller au-delà du récit, comprendre que le cinéma est un art de l’écart, de l’entre-image, grâce au montage (pouvoir repérer la place donnée à la liberté du spectateur dans les écarts entre l’image et le son par exemple):- savoir mesurer l’importance d’un hors-champs, d’une l’ellipse ou d’une répétition, comme autant de prises pour saisir les figures des lieux, de la ville et du paysage dans les oeuvres. Apprendre à voir les images en réfléchissant sur la place donnée à celui qui les reçoit.- Le visionnage en commun d’oeuvres liées aux questions soulevées dans le cours permettra également le passage du langage iconique au langage oral, parlé, et développera chez l’étu-diant sa capacité de lecture d’une oeuvre au-delà de l’interprétation qu’il en fait. Apprendre à situer son discours dans un ordre symbolique préexistant plutôt que l’abandonner aux seules prises de l’imaginaire. L’écoute de la parole de l’autre sera un précieux moment de compréhension de la circulation du sens que constitue l’image cinématographique.Workshops : Organisés en deux groupes, un film de quelques minutes sera demandé aux étudiants.


Il sera primordial de distinguer, dés le début du cours, dans les champs et régimes de visi-bilités, ce qui relève de l’image et ce qui tient du visuel. Cela revient donc à établir une dis-tinction précise, non pas entre les outils caméra 35mn, caméra numérique, appareil photo, ni entre les supports : argentique, électronique, non plus entrel’image fixe et l’image mouvement, ni même entre les registres : fiction, documentaire, expé-rimental, installation mais entre l’image et toutes les imageries. L’image dont il est ici ques-tion, est celle qui « augmente la puissance d’agir » donc la puissance de penser de celui qui la reçoit, et non celle qui s’adresse à lui au travers de son uniquepouvoir de fascination.Les Workshops :- un groupe partira en workshop à Ramallah et travaillera avec des étudiants palestiniens à figurer les nouveaux quartiers de Ramallah, premiers signes d’une nouvelle politique ur-baine, le workshop se terminera avec une projection publique à Ramallah.- un groupe travaillera sur Paris en deux sessions de plusieurs jours, et s’organisera autour del’événement du festival du Réel à Paris.Une présentation de tous les films réalisés pendant les workshops fera l’objet d’une évalua-tion finale.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Le travail engagé dans le cours rattaché à l’UEM5 pourra être validé comme pré-mémoire.

Exercices.Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So833

OPTIONNEL DE SÉMINAIRECULTURES VISUELLES ET PRATIQUES SPATIALES

ARTS ET ESPACES

RESPONSABLE OBJECTIFSE. LICHAL. LOPEZ

Lóbjectif de ce cours est dóffrir une série dóutils pour lánalyse et la construction dún langage lié à límage. Par une approche interdisciplinaire nous chercherons à développer un regard critique sur les sources visuelles des pratiques architecturales. Nous verrons com-ment les pratiques visuelles associées aux pratiques spatiales permettent de s’engager dans des problématiques sociales, culturelles et politiques.


Les notions de cadre et de cadrage seront explorées pour se familiariser avec des éléments de théorie issue des pratiques architecturales, artistiques, sociales, culturelles et politiques. C’est dans une articulation permanente entre théorie et pratique que les enseignants et leur invité présenteront leurs recherches pour proposer une lecture spécifique du thème, qui comprend cette année une exploration des questions liées à la vidéo/télé-surveillance.La semaine intensive du 20 au 24 février 2012 sera dédiée à un travail de terrain et de produc-tion d’images qui contribueront à construire des questionnements théoriques utiles pour le travail de mémoire.C’est dans un équilibre entre théorie et pratique envisagées dans leur influence réciproque que les étudiant(e)s développeront leur propre recherche et les outils leur permettant de penser le monde contemporain comme un ensemble complexe de relations.


Les enseignants accompagneront les étudiants pour un travail de terrain combiné à une pro-duction d’images en atelier. Les étudiants seront équipés de leur propre matériel d’enregis-trement d’images (photo, vidéo), qui sera utilisé en complément du matériel déjà disponible à l’école.Cet optionnel de séminaire est offert en mode intensif durant l’intersemestre: semaine du 20 au 24 février 2012, de 10h à 17H.Une présence continue et régulière est un des critères de validation de l’enseignement. Il appartient donc aux étudiant-e-s de s’assurer de leur disponibilité durant cette semaine avant de s’inscrire.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu (participation / assiduité) : 50 %

Rendu final sous forme d’un travail en images : 50 %Travail personnel : 14

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Ce thème fédère des enseignements fondés sur une conscience du renouvellement incessant des savoirs scientifiques, des cultures techniques du projet et des pratiques constructives. Ils proposent à l’étudiant d’acquérir les connaissances lui permettant d’approfondir sa réflexion, critique et prospective, sur les méthodes de conception du projet, à des échelles et dans des contextes variés.

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S8M.8.6 – S806

SÉMINAIRE 1HISTOIRE ET PROSPECTIVES DES DÉMARCHES DE PROJET

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSJ. MAGERANDS. WACHTERC. BAILLYC. BARREAUÉ. LOCICÉRO

Ce séminiaire propose de - s’initier au travail de recherche selon les méthodes universitaires;- mettre en place les outils de recherche de chaque étudiant et débuter les travaux d’exploitation des lectures / enquêtes;- identifier les différences et les liens entre démarche de recherche et démarche de projet;- de permettre aux étudiants de comprendre la manière dont les nouvelles techniques in-fluencent l’évolution des démarches de projet et la manière dont une nouvelle modernité est en train de se constituer. Il s’agira de mieux appréhender la manière dont cette dernière peut féconder les pensées liées à la conception.


Les étudiants approfondiront leur connaissance de l’incidence des nouveaux outils (T.I.C., numérique), des nouvelles méthodes (hypertextualité, systémie, fractalité,...), des nouvelles pensées (sciences de la complexité) et des nouvelles techniques (horticoles, agricoles, infor-matiques), sur les savoirs, savoir-faire, connaissances et démarches de projet dans les do-maines de la conception (art, architecture, paysage, urbanisme). Il se pencheront sur l’histoire de la prospective pour mieux connaître et mieux évaluer les mécanismes qui influencent l’évolution de la pensée et de la projétation architecturale, paysagère et urbaine. Ils pourront en tirer des conclusions, en étudiant comparativement, l’évolution actuelle des démarches de projet au contact des nouveaux outils méthodiques et techniques. Problématique centrale : quelles influences les savoirs contemporains en science et en tech-niques exercent-ils sur les démarches de conception ? Selon quelles modalités s’effectue le transfert entre un domaine à dominante analytique et un domaine orienté vers l’invention et l’innovation ?



Le mémoire attendu est de type universitaire. Hypothèses, problématique, corpus, bibliogra-phie articuleront ce travail, dont le but est de « produire de la connaissance ». Le mode analy-tique y sera privilégié. Il s’agit de préparer les étudiant à la construction d’une pensée qui soit compatible avec une éventuelle volonté de soutenir ultérieurement une thèse de Doctorat.Le mémoire est préparé par phases bien identifiées et progressives afin de familiariser les étudiants avec le travail universitaire. Le travail attendu en fin de semestre est une ébauche de mémoire, non finalisé, mais organisant les « rushs » constitué à partir de citations com-mentés et mis en forme sommairement selon des lignes directrices suggérées par une pro-blématique bien identifiée. La structure du mémoire sera alors déjà apparente, conclusion et introduction seront également ébauchées. Des conférences illustreront différentes périodes contemporaines et montreront comment les techniques nouvelles des grandes époques his-toriques influencent généreusement les méthodes de conception, les utopies et les théories liées à la conception des espaces qu’ils soient urbain, architecturaux ou paysagers.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Contrôle continu : 100%


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S8M.8.6 – S810

SÉMINAIRE 1PRATIQUES CONSTRUCTIVES DU PROJET ARCHITECTURALREGARD CRITIQUE ET PROSPECTIF

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSS. BALEZJ. -P. FRANCAF. GAUBINJ. -M. PERIN

Ce séminaire initialise le travail qui doit aboutir à la production d’un mémoire à la fin du cycle de master. L’objectif est donc d’amener les étudiants durant le semestre à déterminer le domaine d’étude et la nature du mémoire qu’ils développeront, rassembler les « matériaux « utiles autour de la constitution d’une bibliographie et identifier les questions et poser une problématique à travers la production d’une première maquette du mémoire.La nature du mémoire peut être diverse, le premier travail de séminaire sera consacré à la présentation des types de mémoire envisageables. Dès le début de leur recherche, les étu-diants sont fortement encouragés à lier leur sujet de mémoire à leur sujet de PFE de manière à rendre cohérent leur travail personnel entre réflexion et proposition de projet. Le mémoire devient alors l’apport théorique nourrissant le PFE. En conséquence les problématiques pou-vant être traitées dans ce séminaire sont diverses et touchent des domaines thématiques assez larges. Néanmoins elles partageront un cadre général lié à la démarche de projet qui s’appuie sur le double point de vue qui considère le projet architectural :- comme un processus long, marqué par des temps forts, depuis la programmation (et même encore en amont à partir d’un diagnostic architectural et urbain) jusqu’à la réalisation et les retours d’exploitation, processus nécessairement itératif pour gérer sa complexité et son évolution dans le temps;- comme un travail collaboratif faisant intervenir de nombreux acteurs, travail nécessaire pour répondre à son caractère hétérogène et pluridisciplinaire.Le séminaire se propose d’approfondir ces deux points de vue en apportant un regard cri-tique et prospectif sur les pratiques actuelles. L’objectif pédagogique est d’amener les étudiants à mieux connaître les autres acteurs, leur légitimité et leur métier; les différents maîtres d’ouvrage, bureau d’étude, ingénieur conseil spécialisé, entreprise, industriel, à se questionner sur l’apport spécifique de la maîtrise d’oeuvre (et de l’architecte au sein de celle-ci) et sur son rôle vis-à-vis des autres acteurs et à appréhender la question de la conduite de projet (« maîtrise et gestion du projet «), et à découvrir où et comment se prennent les déci-sions déterminantes et fondatrices pour le projet, à découvrir des méthodes nouvelles telles que l’approche fonctionnelle, l’ingénierie intégrée, le plan qualité. Le séminaire s’attachera plus particulièrement aux questions liées à la matérialisation du projet, aux nombreux rap-ports entre le projet et la technique au sens large (comportement physique et technologie de réalisation). Cette question implique nécessairement une réflexion sur l’évolution actuelle des exigences et notamment celles liées au développement durable. De la même façon, elle ne peut être abordée sans une réflexion sur les filières actuelles de construction et plus par-ticulièrement sur l’industrie du bâtiment (contrainte à se « mondialiser «) et ses rapports avec le projet (fortement localisé). L’ensemble du séminaire vise à faire émerger une véritable culture du projet partagée entre tous les acteurs, à partir d’une représentation théorique du projet/processus et par des apports d’expérience. Il vise aussi à permettre aux étudiants de mieux se situer parmi les différents métiers de la maîtrise d’oeuvre et de réfléchir à leur future orientation professionnelle. Il offre aussi plusieurs possibilités pour les étudiants dési-reux de s’orienter vers la recherche.


Exposés, conférences, visites sur les thèmes suivants :- Regard critique sur les pratiques actuelles - Regard prospectif - Cultures techniques et cultures architecturales - L’évolution des filières de construction - Les nouvelles exigences- Développement durable, RT2012,…L’offre industrielle et la prescription, la recherche industrielle et la recherche architecturale.

NBRE DE SEMAINE : 14Modalité pédagogique :SEMINAIRESuivi mémoire (méthodologie)

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Contrôle continu : 50% (participation au séminaire)

Évaluation du document pré-mémoire : 50%Travail personnel : 14

14 1Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So822

OPTIONNEL DE SÉMINAIRE :ANALYSE PERCEPTIVE ET TECHNIQUE DES DISPOSITIFS CONSTRUITS


RESPONSABLE OBJECTIFSS. BALEZ Comprendre comment, à travers leurs interactions avec des signaux physiques et des

contextes sociaux et culturels, les dispositifs construits constituent des outils de maîtrise des ambiances architecturales et urbaines. Un répertoire de dispositifs exemplaires doit constituer une référence pour l’analyse et l’aide à la prescription.


Rappels et approfondissements théoriques sur les différents facteurs d’ambiances, non seu-lement dans le cadre de modalités sensorielles courantes en construction (lumière, son…) mais aussi sur des modalités moins connues (odeurs, reliefs…) ; approche de la synesthésie (interaction de plusieurs sens dans la perception). L’analyse d’exemples concrets (dispositifs de référence, parfois communs avec ceux abordés dans le séminaire AMC axe B) doit per-mettre d’observer le rapport qui existe toujours, en matière d’analyse comme de conception architecturale, entre un phénomène sensible (perception), un phénomène physique (propa-gation) et un cadre bâti (construction). Exploration de la question de la mesure des facteurs d’ambiance et des outils d’aide à la conception : leurs intérêts et leurs limites.


Analyse d’un dispositif dans un lieu public.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu (présence aux cours) et rendu d’un travail personnel


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S8M.8.6– So823

OPTIONNEL DE SÉMINAIREPROGRAMMATION DES OUTILS DE L’ARCHITECTE : INITIATION À LA MODÉLISATION PARAMÉTRIQUE


RESPONSABLE OBJECTIFSF. GUÉNA L’objectif pédagogique est de fournir aux étudiants les connaissances pour créer des mo-

dèles paramétriques en vue d’une assistance informatique à la conception.


Depuis quelques années on observe que la conception de nombreuses réalisations architec-turales nécessite une part de mosélidation paramétrique. C’est le cas chez Foster & Partners par exemple où le Specialist Modeling Group est chargé de développer, pour de nombreux projets de l’agence, des modèles paramétriques. Grimshaw & Partners, SOM, Gehry partners, Morphosis et bien d’autres agences utilisent aussi la modélisation paramétrique.Un modèle paramétrique définit un espace morphologique qu’on peut explorer à partir de paramètres. Une combinaison de valeurs de paramètre produit une instance de forme qu’il est possible d’évaluer d’un point de vue technique. Les combinaisons de valeurs des para-mètres peuvent aussi être déterminées par optimisation sur la base d’une fonction d’éva-luation cible. Cet optionnel propose, en association au séminaire, un cours dont l’objectif est de former les étudiants à la modélisation paramétrique sur la base de la programmation graphique de Grasshopper (Plugin de modélisation paramétrique du logiciel Rhino3D).


Chaque séance fournit un apport théorique et des exercices pratiques à réaliser en séance et en travail personnel inter cours. Un site internet, actualisé au fur et à mesure des séances, présente les concepts abordés et les exercices à réaliser.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Examen final et Contrôle continu.


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S8M.8.6– So825

OPTIONNEL DE SÉMINAIREIMAGE DE REPRÉSENTATION : IMAGE FIXE


RESPONSABLE OBJECTIFSL. MARIANI Cet enseignement propose aux étudiants d’approfondir les techniques du rendu informa-

tique en 2D et 3D. Il est réservé aux étudiants ayant déjà modélisé un ou des bâtiments dans des modules d’architecture ou dans des certificats informatiques.Perception et description des formes, des techniques et leurs représentations, histoire et spécificité de cette imagerie en rapport avec les images en architecture.


Différentes techniques de rendu : main levée, au trait, couleur et lumière, animation ... Diffé-rents procédés de restitution :

- perception des couleurs et principes de la colorimétrie;- reproduction des couleurs;- application aux systèmes de restitution informatiques.

Le rendu sur écran et son interprétation :

- les imprimantes laser, jet d’encre, transfert thermique;- le transfert vidéo, les techniques d’animation et de montage;- rendu des ombres, des textures et des paysages.


Calcul de rendu d’un projet existant.Impression des travaux réalisés.


Examen final : 30 %Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So826

OPTIONNEL DE SÉMINAIREIMAGE DE REPRÉSENTATION : IMAGE ANIMÉE


RESPONSABLE OBJECTIFSL. MARIANI Ce certificat optionnel a pour objectif d’étudier les différentes techniques d’animation de

projets virtuels sur ordinateur. Il est réservé aux étudiants ayant déjà modélisé un ou des bâtiments dans des modules d’architecture ou dans des certificats informatiques.


Techniques d’animation, base temps, mouvements caméras.Techniques de rendus propres à l’animation.Spécificité du calcul de séquences d’images animées, optimisation.


Calcul de rendu d’un projet existant, impression des travaux réalisés.


Examen final : 30 %Travail personnel : 14

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Les enseignements adossés à ce thème questionnent les conditions de mise en œuvre d’un développement durable des territoires et des paysages, en y incluant celui des villes, des quartiers, des espaces publics et des bâtiments. Ils proposent aux étudiants des approfondissements portant sur les enjeux environnemen-taux et les modèles culturels qui sous-tendent les politiques d’aménagement.

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S8M.8.6 – S804

SÉMINAIRE 1PRATIQUES PROFESSIONNELLES ET DÉMARCHES DE PROJET

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSP. AUBRYR. DE MARCOA. LAFFAGE O. JEUDYÉ. ROUSSELM. SABARDC. ZAHARIA

Domaine de production des connaissances et problématique : recherche et compréhension des modèles culturels qui sous-tendent les politiques d’aménagement de l’espace, gou-vernent la reconnaissance et l’invention des motifs et des motivations paysagères ou archi-tecturales, et schématisent l’appréhension des échelles territoriales entre jardin, territoire, pays, espace concret.


Les cours permettront de développer les relations existant entre les pratiques plastiques et l’invention paysagère, de proposer des tentatives de théorisation des pratiques de paysage-ment, d’étudier la relation de la modernité et de l’art des jardins et celle du paysage et de la ville.Les travaux dirigés, thématiques, permettront la mise en évidence des problématiques d’aménagement par l’analyse de projets. Les projets analysés relèveront des domaines des parcs et jardins historiques, des territoires urbanisés, des infrastructures linéaires et des pay-sages nocturnes.L’atelier méthodologique est le lieu de l’élaboration et du suivi du mémoire de master. Ce premier semestre sera le temps de l’apprentissage méthodologique et de l’éla-boration du sujet de mémoire.Le second semestre, (UEM9.10) sera conçu comme un temps de recherche et d’écriture ponctué de rencontres régulières permettant l’encadrement du travail.



Un tronc commun de cours et de conférences vise à étudier les conditions d’une meilleure contextualisation des projets d’architecture et l’invention des outils et démarches de prise en compte des paysages, de l’environnement et des problématiques de développement durable. Travaux demandés:… Documents de représentation (graphique et écrit) des continuités pay-sagères et des enjeux Documents de représentation du projet lié a la fabrication de l’espace. Documents prescriptifs Dessinés et écrits. Ecritures du projet en fonction de différents des-tinataires.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Contrôle continu : 50%

Examen final : 50%Travail personnel : 14

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S8M.8.6 – S808

SÉMINAIRE 1ARCHITECTURE ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE 1

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSA. D’ORAZIOL. HELANDC. GIOLITTIM. SABARDA. TUFANO

Ce séminaire propose aux étudiants d´établir un état des lieux sur un domaine de recherche et de produire une réflexion personnelle sur une thématique et des problématiques iden-tifiées. Il ságira notamment dánalyser de façon critique l´émergence dúne ingénierie et dún aménagement se réclamant d’un développement durable, associant aujourd’hui une pluralité dápproches, de disciplines et de savoir-faire. Le séminaire propose de préparer à cette double perspective par un travail en profondeur sur la relation entre le projet, à diffé-rentes échelles et le contexte (bio-physique, social, économique et culturel).


Animé par des enseignants-chercheurs, architectes, urbanistes et sociologues, ce séminaire s’attache à comprendre comment s’effectue la prise en compte de lénvironnement et du développement durable dans les démarche actuelles de construction et rénovation des villes, quartiers ou bâtiments dits durables. Seront abordées les conditions dúne meilleure contex-tualisation des projets architecturaux et urbains, ainsi que les outils et démarches de prise en compte de l’environnement et des paysages (nature en ville,…) et les conditions de mise en oeuvre dún développement durable des territoires.

Le séminaire est rythmé par des interventions thématiques d’enseignants, de chercheurs et de professionnels, sur des débats ou questions actuels, à partir de recherche et de travaux méthodologiques. Ces débats sont tous situés au regard des enjeux environnementaux et de la durabilité, tels que l’évolution de la conception architecturale et urbaine, la formation des architectes, les normes, labels et autres démarches de certification, la concertation et la participation des habitants et des corps professionnels, design social et écologique… Ces interventions peuvent faire l’objet de mutualisation avec d’autres séminaires (APUS,…).Ces interventions thématiques sont suivies d’un travail de préparation au mémoire, pour lequel les étudiants sont invités à développer une démarche originale et personnelle d’ana-lyse d’un terrain, soutenue par la constitution d’un corpus de références sur les savoirs déjà constitués (ouvrages théoriques et méthodologiques) et à partir de données d’enquêtes, d’observations, d’archives,…

Ce séminaire propose un parcours recherche mutualisé avec le séminaire APUS. Les étudiants qui envisagent ce parcours sont évalués à la fin du semestre 9 puis poursuivent ce parcours au semestre 10 en s’inscrivant dans l’optionnel recherche correspondant.Le séminaire et le parcours recherche sont adossés aux écoles doctorales partenaires ainsi qu’à plusieurs laboratoires de l’école réunis au sein de l’UMR-CNRS 7218 LAVUE.



Séminaire de recherche : présentations et débats sur les composantes principales des pro-blématiques abordées, à partir de recherche et de travaux méthodologiques (2 h/s)- Atelier méthodologique (1h30/s) : introduction à la recherche, méthodes d´études, apprentissage de lútilisation dóutils nouveaux liés à la prise en compte de lénvironnement (cartographies spécialisées, données environnementales et traitements spécifiques pour la conception, par-ticipation du public, etc. ). -Láide méthodologique est centrée sur l´élaboration du sujet de mémoire (1h/s), la construction de la problématique, les méthodes de travail : recherches des sources, exploitation des données, travaux bibliographiques.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Présence et participation active aux débats ; fiches de lecture ; élaboration d’un pré-mémoire

(définition d’un sujet et d’une problématique, exposé d’une méthode de travail, bibliogra-phie).Contrôle continu 40%, pré-mémoire 60%


PRÉPARATION ADiplôme d’Etat d’architecte, HMONPDSAMaster Aménagement et urbanisme,…


Travail personnel : 14 Préalable au séminaire AEDD-2, coopération avec séminaire APUS, groupes de projet A. Liébard/L. Pénisson, X. Gonzales, F. Philippe, optionnels A. Tufano, B. Naviner, J. Zetlaoui-Leger…

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S8M.8.6– So806

OPTIONNEL DE SÉMINAIRELE PAYSAGE CHINOIS


RESPONSABLE OBJECTIFSCHE BING CHU La conception de l’espace dans la Chine traditionnelle est indissociable de la perception de

l’univers par l’homme. En formant avec le Ciel et la Terre les Trois Génies, l’homme, dans le concept de la cosmologie chinoise, se trouve au centre d’un réseau subtil de correspondance et, intermédiaire privilégié entre ces deux pôles, il participe à l’harmonie en aménageant l’espace sans jamais rompre l’équilibre avec l’environnement.


L’introduction au séminaire pose le problématique de l’aménagement de l’espace dans la Chine traditionnelle, notamment en examinant le rapport entre fengshui et le choix d’un site pour l’établissement d’un cadre bâti et paysager. Un cas concret est étudié à travers le portrait de la capitale de l’ancien empire de Chine : Pékin. Origine et métamorphose d’une ville impériale.L’environnement architecturé est analysé à travers trois thèmes :- la Demeure du Prince pour l’architecture palatiale et officielle ; - la Demeure des Dieux et des Sages pour l’architecture cultuelle et religieuse ;- la Demeure des Cent-Noms pour l’architecture domestique, habitat et sépulture. Le coeur du séminaire, le paysage et le jardin, est abordé à travers des exposés généraux et des thématiques :- le monde dans un grain de moutarde. Le jardin de lettré dresse le cadre général du sémi-naire, avec un survol historique, les éléments constitutifs et les principes conceptuels ;- les sources des Fleurs de pêcher traite de la quête du paradis et des demeures des Immor-tels ;- à l’Homme d’intelligence plaît l’eau ; à l’Homme de ren, la montagne évoque la symbo-lique de l’eau et de la montagne, et des rapports entre la peinture de paysage, la poésie des champs, et l’art du jardin ;- enracinement et essaimage, des déclinaisons et des différentes facettes du jardin chinois dans la grande diversité de l’empire de Chine ;- Yuanming yuan. Le jardin de la Clarté parfaite, le jardin impérial entre mythes et réalité ;- la Mission de Chine et le voyage des plantes, une rencontre exceptionnelle entre la Chine et l’Occident au siècle des Lumières ;- Cathay aux jardins des Lumières, l’influence de la Chine dans les jardins français du XVIIIème siècle


Tout au long du séminaire, d’autres facettes de la problématique de l’aménagement spatial seront abordées, avec un souci constant de regards croisés entre l’Orient et l’Occident, entre tradition et modernité : techniques constructives, maîtres charpentiers et maîtres d’oeuvre dans la tradition chinoise, notions de patrimoine et héritage culturel, préservation, sauve-garde et mise en valeur des monuments et des jardins historiques, pérennité et imperma-nence du cadre bâti dans la Chine impériale, l’évolution de la pratique architecturale et la place de l’architecte dans la République populaire de Chine au XXIème siècle.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Analyse de documents

Contrôle continu : 50%Examen final : 50%Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So813

OPTIONNEL DE SÉMINAIREVILLE ET ARCHITECTURE POST-CARBONE


ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSS. WACHTERL. HELANDA. D’ORAZIOB. WEBER

Sous la dénomination de post-carbone, des villes en France et en Europe sont aujourd’hui engagées dans des démarches de sortie des énergies fossiles. Ces démarches portent sur des opérations d’aménagement et de construction et entendent donner de nouveaux fon-dements, de nouvelles directions à l’architecture et à l’urbanisme. Elles sont actives à diffé-rentes échelles, notamment dans le cadre de la constitution d’éco-quartiers et d’éco-cités et privilégient les enjeux énergétiques et climatiques


Cet optionnel de séminaire a pour objectif de présenter les expériences les plus significatives menées dans ce domaine en France et dans d’autres pays européens. Plusieurs études de cas seront sélectionnées et un examen détaillé d’opérations d’aménagement et de construction sera réalisé. Des visites et analyses d’opérations en cours seront prévues.


Cet optionnel est commun aux séminaires APUS et AEDD et il sera alimenté par des études et des expertises en cours issues d’un programme de recherches et de prospectives sur la ville post-carbone mené par le Ministère de l’écologie et l’ADEME. Il est destiné à susciter des projets de PFE traitant des questions de ce cours.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Analyse urbaine, constitution d’un dossier, esquisses de proposition.

Dossier.Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So814

OPTIONNEL DE SÉMINAIREUSAGES, ARCHITECTURE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE


RESPONSABLE OBJECTIFSJ. ZETLAOUI-LEGER Ce cours a pour objectif de sensibiliser les étudiants aux questions liées à la prise en considé-

ration stratégique et inventive des problèmes d’usages et de vie courante dans la construc-tion des bâtiments comme étant au coeur des enjeux de qualité architecturale et de déve-loppement durable.


Depuis plus de trente ans, malgré la promulgation de nouvelles normes et les recherches d’amélioration de la qualité technique des équipements, on constate que ces derniers ne sont pas toujours adaptés à leurs usages et à leurs modes de gestion effectifs. Il en découle un coût social, économique et environnemental pour les organisations qui y sont hébergées et plus largement pour la collectivité. La mise en oeuvre de dispositifs d’évaluation ex-post des bâtiments est une pratique qui s’est largement développée à partir des années 70 dans les pays anglo-saxons en mobilisant de manière significative les savoirs et savoir-faire des sciences sociales. Encore peu développée en France, cette pratique a toutefois fait l’objet de recherches et d’expérimentations et tend aujourd’hui à se développer eu égard notamment aux enjeux du développement durable. En s’appuyant sur un dispositif méthodologique éla-boré à partir des enseignements tirés de ces expériences, ce cours a pour objectif de sensi-biliser les étudiants aux questions liées à la prise en considération stratégique et inventive des problèmes d’usages et de vie courante dans la construction des équipements. Une pre-mière partie de l’enseignement est consacrée à la notion d’évaluation dans l’action publique et à une réflexion sur celle d’usage dans l’histoire de l’architecture. Une initiation à la fois théorique et pratique à une méthode d’évaluation d’un équipement public (de type groupe scolaire, centre socioculturel, bâtiment universitaire, conservatoire de musique...) est ensuite proposée. Il s’agit d’étudier comment une démarche de projet basée sur des évaluations concomitantes et a posteriori menées en concertation avec les différents acteurs concernés (utilisateurs, usagers) est susceptible d’améliorer la qualité du service rendu par l’équipe-ment et de répondre à des préoccupations de qualité architecturale et de développement durable. Le caractère heuristique et stimulant pour l’innovation architecturale de telles pra-tiques dans un processus de programmation-conception sera également mis en évidence.


Éléments théoriques, études de cas, visites.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu avec des exercices intégrés aux séances, basés sur les éléments de mé-

thodes présentés en séance et sur des visites d’équipements.Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So815

OPTIONNEL DE SÉMINAIRELA VILLE JARDIN


RESPONSABLE OBJECTIFSA. TUFANO Il s’agit de permettre aux étudiants d’approfondir l’histoire des villes et leurs parcs et jardins

par une approche thématique liée à la présence de la nature et à son importance écologique, sensible et symbolique pour l’aménagement de l’espace.Le cours comporte trois entrées thématiques :

- les parcs et jardins urbains (XIX-XXI siècle) comme lieux de la représentation du politique; - les jardins et l’habitat : la cité jardin comme dispositif qui associe le logement social à l’ap-

propriation par le jardin et leur réhabilitation (patrimoine du XXe siècle) ; les villes nouvelles et leur ’intégration paysagère ; les formes actuelles du jardin en ville ( jardins partagés etc.);

- la naissance d’une esthétique/éthique écologique : design écologique et design social (Mos-tafavi ; Sommer).

Les étudiants approfondissent la connaissance d’un sujet avec des recherches thématiques (identification d’une question, recherches bibliographiques et d’archives ; constitution d’une bibliographie sur le thème choisi…).La visite de quelques cas d’étude permet d’aborder également des entrées méthodologiques possibles pour leur recherche :

- observation des espaces et leur description;- observation des comportements dans l’espace (Moles ; I. Joseph);- observation des pratiques et usages des lieux;L’ensemble du travail se veut donc comme un approfondissement théorique du thème de la « nature en ville » et un apprentissage des méthodes de recherche qui prennent en compte l’observation des espaces de la ville.


Séminaire de rattachement S 808Ce travail peut contribuer à la préparation du mémoire de l’étudiant. D’autres rattachement sont possibles, l’optionnel étant ouvert à tout étudiant intéressé par les thèmes développés.


Cours : 7 séances de 2 heures.Travaux dirigés : 4 séances de 2 heures.Visites : 3 séancesDocuments écrits et graphiques (documents d’analyse des cas d’étude, journal de bord des cours et visites, comptes-rendus…).

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu : 70% et examen final : 30%.


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S8M.8.6– So817

OPTIONNEL DE SÉMINAIREWORKSHOP À KERGUEHENNEC


RESPONSABLE OBJECTIFSA. DESMIER Percevoir le paysage comme jeux de relations. Questionner sa relation au paysage.


Séminaire de cinq jours dans le site de Kerguéhennec, en Bretagne près de Locminé, parc aménagé, habité par la collection de sculptures et d’installations d’art contemporain qui marquent et révèlent le paysage. Le paysage est un ensemble de réalités inépuisable ; recon-naissant cet inépuisable il s’agit de tracer son propre cheminement de questionnement et de dégager un fil d’intention lequel, comme le fil d’Ariane dans le labyrinthe, permettra à chacun de développer sa stratégie d’exploration à travers la multiplicité des phénomènes et de construire sa relation au paysage. Pour dégager ce fil d’intention deux attitudes sont nécessaires : écouter le paysage et interroger l’art. Chaque intention donnera naissance à une démarche de travail appropriée laquelle générera ses outils et son mode d’expression. Il s’agira de définir un projet d’intervention, le projet étant compris comme une mise en situa-tion d’un questionnement, permettant la confrontation des concepts issus des approches précédentes. Les intentions du projet déterminent les repérages, les dessins et les prises de vues nécessaires et, par le dessin et des simulations visuelles, on rendra communicable les intentions de projet.


Carnet de notations, story board des projets, écrits, dessins et peintures, photographies et films, l’ensemble des traces et productions de cette expérience devra être rassemblé par cha-cun dans un contexte cohérent. Elaboration d’un livre/journal de bord des parcours de travail, pensé comme objet de communication (scénariser, mettre en espace…).

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu : 70%

Rendu final : 30%Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So821

OPTIONNEL DE SÉMINAIREACOUSTIQUE ESTHÉTIQUE 2


ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFS

G. BILLAUXJ.P. RIGAUD

Sortir de la seule préoccupation de la lutte contre le bruit, pour aborder le fait sonore comme objet d’étude esthétique d’une part, et ensuite comme dimension de l’espace architectural et urbain.


Cet enseignement repose sur une méthodologie de l’écoute en tant que discipline quoti-dienne, au moyen d’exercices collectifs pendant le cours qui devront être pratiqués indivi-duellement ensuite. L’étude du son comme dimension de l’espace architectural et urbain reposera sur les travaux théoriques et sur l’analyse acoustico-esthétique de sites urbains remarquables, avec un site de référence.Approfondissement des acquis de l’optionnel «Acoustique esthétique 1».


Séminaire de rattachement du pôle AEDD.Ce travail peut contribuer à la préparation du mémoire de l’étudiant.



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Le thème définit un cadre commun d’enseignements qui s’intéressent prioritairement aux approches de ce qui est déjà-là : bâtiments, villes, paysages. Abordée dans le contexte du développement durable, la question du patrimoine est envisagée comme un héritage naturel et culturel en devenir, qu’il s’agit de comprendre, ménager et recréer.

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S8M.8.6 – S811

SÉMINAIRE 1HISTOIRE ET PRATIQUES DES TRANSFORMATIONS DU CADRE BÂTI

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSK. BOWIEV. NÈGRE

Que faut-il conserver ? Pourquoi ? Selon quels critères choisit-on ? Quelle est la logique de la règlementation en vigueur ? Comment s’y conformer ? Pour le jeune architecte, le champ du patrimoine peut apparaître comme paradoxal, complexe et frustrant, un frein même à la création. Et pourtant, on le répète souvent, la proportion de l’activité des architectes qui consiste en interventions dans l’existant ne cesse d’augmenter. L’enseignement proposé vise à la fois à démystifier ce champ et à permettre à ceux qui le souhaitent d’acquérir compé-tences et connaissances utiles pour poursuivre une carrière dans ce domaine. Depuis une trentaine d’années, le mot « patrimoine » est devenu omniprésent dans les discours des ad-ministrateurs en charge du cadre bâti aussi bien que des praticiens (architectes, urbanistes, paysagistes, etc.) et des medias. On assiste à une muséification et une marchandisation du cadre bâti qu’il s’agisse d’édifices ou d’aménagements à plus grande échelle. Tandis que cer-taines institutions mettent en œuvre des politiques de « labellisation » qui figent les sites, les villes et les édifices, certains praticiens appellent à une liberté accrue, voire totale, par rap-port au cadre bâti existant. Comment conjuguer aujourd’hui conservation, appropriation et invention ? Comment ces notions et ses pratiques se sont-elles combinées, concrètement, à différentes périodes ? Lieu d’exploration et de production de savoirs, ce séminaire a la double ambition d’éclairer et de mieux comprendre le champ du patrimoine par une mise à distance historique et critique des pratiques liées à l’entretien et à la transformation du cadre bâti et de développer des connaissances concernant des objets et sites en mutation, susceptibles d’être considérés comme « patrimoniaux » à l’avenir. Le séminaire vise ainsi la production de connaissances concernant le patrimoine « en devenir » : dans l’idéal, les mémoires produits pourrait contribuer à mieux fonder les débats et constituer des éléments d’aide à la décision.


« Mise en histoire » du champ du patrimoine Il s’agira d’aborder, à la lumière d’approches surtout historiques, le domaine du patrimoine dans l’ensemble de ses aspects (techniques, sociaux et culturels) et de ses dimensions (édi-fice, « ville », territoire). On entend par là, non pas seulement analyser des exemples tirés du passé, mais « mettre en histoire » des phénomènes tout à fait contemporains : le parti est de dire qu’on comprend mieux les phénomènes lorsqu’on les aborde dans leur évolution, qu’il s’agisse de règlementation, de théorie ou de pratique ; de structures administratives ou de modes de connaissance et de prise de décision. Aborder ainsi dans une même démarche les deux champs du patrimoine et de l’histoire de l’architecture, en explorant leurs liens et les manières dont ils se nourrissent l’un et l’autre, nous semble pertinent et nécessaire dans le contexte actuel. En insistant sur l’importance des liens entre ces deux champs distincts, nous tenons compte d’évolutions marquantes dans les manières de les penser et de les comprendre et qu’il convient de reconnaître afin de permettre à nos étudiants de les aborder avec plus de clarté et, si possible, de sérénité. Histoire, patrimoine et projet de ville Le séminaire ambitionne d’aborder les échelles de la ville et de ses territoires aussi bien que celle de l’édifice. À l’heure où municipalités et aménageurs affirment une volonté de densi-fication y compris en centre ville historique, les approches du bâti et des formes urbaines existants connaissent depuis quelques années des évolutions importantes. Parallèlement, le paysage périurbain fait l’objet d’études mettant en valeur de « nouveaux patrimoines » – industriel, ferroviaire, du XXème siècle. Territoire en mutation, cet environnement accueille des projets urbains souvent ambitieux qui, s’ils se veulent désormais « durables » et fon-dés sur une logique de conservation de ressources, ne semblent pas toujours bénéficier des connaissances produites par ces travaux récents.Dans ce contexte changeant, le domaine du patrimoine envisagé aux échelles urbaine et ter-ritoriale apparaît comme un champ paradoxal, traversé par des intérêts divergents et parfois conflictuels. L’ambition du séminaire sera d’en éclairer les aspects saillants en les abordant ici aussi surtout sous l’angle de leur évolution dans le temps : modes de décision, acteurs impliqués, termes et conditions des débats, valeurs convoquées, modes d’application et de mise en œuvre des politiques adoptées…

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Il s’agira ainsi d’aborder un choix de thèmes à travers des lectures critiques, l’analyse de cas choisis et les interventions de spécialistes invités. En les envisageant dans leur évolution donc surtout depuis les années 1960 et la création d’un ministère de la culture sous André Malraux, on pourra explorer entre autres questions :- l’émergence de la notion de patrimoine urbain et la règlementation de sa protection, des secteurs sauvegardés au PLU : analyse de cas concrets d’application- l’organisation des services de protection du patrimoine, les instances d’instruction et de décision ; effets de la décentralisation sur les modes de connaissance et de protection du patrimoine bâti (régionalisation des services de l’Inventaire…)- nature et durée de l’influence de certains textes marquants : les traductions en français d’Alois Riegl ou de G. Giovannoni par exemple ; les travaux de l’équipe d’André Chastel sur le quartier des Halles, de J. Castex, Ph. Panerai et P. Celeste ou encore de Jacques Lucan sur les formes urbaines…- les exigences croissantes de démocratie et de participation des publics dans l’élaboration de projets urbains, le rôle et actions des associations de protection du patrimoine, leur poids auprès des élus… - le cas de Paris : le PLU et la « Protection Ville de Paris » ; la région Île-de-France et la valorisa-tion de son patrimoine industriel et du XXème siècleLes pratiques de transformation des édificesCe séminaire vise aussi à examiner les pratiques de transformation des édifices en croisant notamment les approches des historiens et des praticiens qui interviendront tour à tour. Du point de vue de l’histoire, les historiens des techniques et des sciences ont récemment montré l’intérêt qu’il y avait, parallèlement à l’histoire des théories et des concepts, à mener une histoire des pratiques et des usages. Comme les photographies anciennes le montrent, Gustavo Giovannoni, le grand théoricien italien de la restauration, n’a pas toujours prati-qué ce qu’il théorisait. On ambitionne ainsi, pour un certains nombre d’édifices anciens et contemporains appropriés à de nouveaux usages, d’examiner les procédures concrètes de réalisation des transformations. Hommes d’actions et de projets, les praticiens (architectes, ingénieurs, artisans, conserva-teurs, restaurateurs, etc.), de leur côté, proposent des lectures des pratiques, des usages et des objets matériels qui complètent celles des historiens grâce à des méthodes et des outils spécifiques. À l’occasion d’interventions sur l’existant, les outils du diagnostic technique, par exemple (relevés, dessins, nouveaux outils de simulation du comportement des struc-tures), mettent en œuvre une lecture concrète des édifices. La reproduction de techniques anciennes, leur re-fabrication en vue de leur évolution (voir les travaux de l’équipe CRAterre) est une forme de connaissance (gestes, matières, procédés) extrêmement enrichissante. A travers un choix d’études de cas précis (transformation de tel ou tel édifice) on s’inter-rogera ainsi sur les partis adoptés, sur le rôle des différents intervenants et sur la place de l’exécution.

NBRE DE SEMAINE : 14 ORGANISATION ET NATURE DES TRAVAUX DEMANDÉSModalité pédagogique :SÉMINAIRE

Suivi mémoire(méthodologie)

Organisé sous forme de « cours – séminaires », l’enseignement alternera des séances de dé-bat autour de lectures critiques de textes marquants, des conférences proposées par l’équipe enseignante ou par des personnalités invitées, et des visites de sites ou de chantiers.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Concrètement, outre le travail d’écriture que constitue-le Mémoire, le séminaire entend

accorder une attention particulière à l’oralité par des dialogues et des débats construits et préparés à l’issue des interventions.Travail personnel : 14

14 1


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S8M.8.6– S812

SÉMINAIRE 1RÉGÉNÉRATION DES MILIEUX HABITÉS

RESPONSABLE OBJECTIFSC. YOUNÈSE. ROPARST. BABLEDS. BONZANI E. DANIEL-LACOMBED. REBOISA. TUSCHERC. ZAHARIA

Nous sommes passés d’un monde d’héritage et de valeurs bien identifiés à un monde éclaté et instable dans lequel les repères sont en question. Aussi le séminaire sera une réflexion sur les capacités régénératrices et résilientes des milieux architecturaux et urbains, signi-ficatives des chantiers cruciaux de reconfiguration des territoires et des changements qui s’effectuent par rapport à de nouvelles formes d’alliance de l’homme à la nature. L’interrogation portera dans ce séminaire sur les notions d’habiter et de coexister.


Dès que l’attention est portée sur l’habiter, à savoir sur la façon anthropologique d’être au milieu, c’est en termes de naissances et de résiliences mettant en synergie la partie et le tout, le micro et le macro, le général et le particulier, que les choses se présentent. L ‘impor-tance du lien entre les choses a été soulignée par de nombreux auteurs, notamment par Edgar Morin qui a fait du concept de reliance la cellule souche de la pensée complexe.L’architecture et l’urbain en tant que savoirs, pratiques et représentations, sont traversés, comme la philosophie, par des positions conflictuelles qui requièrent d’interroger le sens d’habiter et de bâtir. Au nouage des pratiques et des productions, l’architecture et la ville résistent à un découpage en termes de sciences, de techniques ou d’arts, puisqu’elles les rassemblent en elles mais ne se laissent réduire à aucune de ces catégories, n’étant pas seu-lement objets de connaissance, objets fabriqués, ni objets esthétiques ou fonctionnels. For-tement renouvelée par les interfaces incontournables avec l’urbain, le paysage, le territoire, l’environnement, qui en sont devenus des dimensions constitutives, la constellation signi-fiante engendrée par l’architecture comme monde artefactuel créé, conduit à en interroger sans cesse à la fois les principes et les productions à l’oeuvre. La convocation de savoirs et de pratiques dans des domaines qui touchent aussi bien la constitution d’un regard qu’une transformation du monde, renvoie à la question déterminante des conditions d’habiter dans la civilisation contemporaine. Le sens et la valeur de l’habitation, « l’être-avec », « l’être-en-ur-bain » font d’autant plus question que pour la première fois dans l’humanité ni l’architecture ni la ville ne peuvent se référer à une fondation initiale.Dans le contexte du développement durable, il est envisagé comment s’entrelacent terri-toires (de l’intimité à la proximité, du dedans au dehors, du proche et du lointain), milieux et lieux articulant une histoire singulière et collective. Il s’agit d’appréhender comment l’acte d’habiter, au coeur des mutations sociétales et urbaines, résiste à l’objectivation dans la mesure où elle est signifiance, gestes, parcours, mémoire, symbolique, création, demeure. Le concept d’habiter est appréhendé notamment à partir de paradoxes de l’intimité et du commun, du mobile et de l’immobile, de l’altérité et de l’étrangeté, de l’ici et de l’ailleurs, ainsi que des processus de coproduction (habitant, maître d’ouvrage, collectivité politique, maître d’oeuvre).


1. Séminaires : problématiques et état de la Recherche - Concepts : habiter / coexister (10h30) Chris Younes - Stephane Bonzani- Trans-mutations (14h30) : Mobilités/Temporalités Didier Rebois - Trans-milieux Stéphane Bonzani Chris Younes- Altérités (24h30) : Interstices et espaces publics Eric Daniel-Lacombe - Regard et ailleurs Thibaud Babled - Art et Architecture Edouard Ropars - Paysage et Altérité Catherine ZahariaCes séminaires sont organisés sous forme de séances intensives en journées séparées (pré-sentation d’une problématique et d’études de cas et références)2- Séminaire de méthodologie, définition des sujets de mémoire et suivi : Anne Tüscher, Chris Younes, Catherine Zaharia avec la participation de doctorants, et des enseignants de projet pour le choix des sujets. (14 h)

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Mémoire (écrit et présentation orale) + contrôle continu


Coordination et coopération avec d’autres UE

Le séminaire s’inscrit dans une relation d’approfondissement problématique avec le sémi-naire S922 Régénération des mileiux habités (2) ville nature / ville monde afin pour les étu-diants qui le souhaitent d’enrichir le contenu et l’écriture de leur mémoire sur 2 semestres.Ces 2 séminaires s’articulent à leur tour aux groupes de projets en M1 et M2 Milieux habités (P7.., P823, P922, P923, PFE23, PFE24) pour permettre aux étudiants qui le souhaitent de tra-vailler des concepts opératoires pour le projet.

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S8M.8.6– So809

OPTIONNEL DE SÉMINAIREUSAGES DES ESPACES DE TRAVAIL ET CONCEPTION


RESPONSABLE OBJECTIFSB. WEBER Le cours examine les présupposés, les notions et les théories sur lesquelles s’articulent les ap-

proches de la complexité des usages dans le travail de conception architecturale et urbaine. Il propose d’éclairer les conditions dans lesquelles ce travail peut devenir mode d’investigation portant sur les usages comme une dimension fondamentale de toute entreprise d’aména-gement de l’espace.


Le cours partira d’une approche historique des énoncés de concepteurs concernant leur approche des usages, en montrant l’impossibilité de réduire cette question en un corpus de doctrines. Par cette histoire particulière du travail de conception architecturale et urbaine, le cours va insister sur des moments pendant lesquels de véritables programmes d’investiga-tions centrés sur la question des usages se mettent en place, donnant lieu notamment à une production de dispositifs expérimentaux. En faisant le bilan de travaux récents, le cours met en lumière les enjeux de développer une approche qui associe créativité et rigueur expéri-mentale dans un travail de conception qui sait se positionner face aux processus de produc-tion de l’espace architectural et urbain dont les acteurs sont nombreux : commanditaires publics et privés, puis intervenants professionnels qui interprètent la demande sociale, et enfin utilisateurs qui interprètent l’espace par leurs pratiques. Le cours se conclut sur l’inter-rogation des conditions changeantes dans lesquelles doit désormais s’inscrire une approche des usages par le travail de conception.


Éléments théoriques, études de cas.Dossier d’analyses croisées portant sur un exemple accessible pour un travail d’observation des usages réels, pour un relevé ou une documentation concernant la disposition concrète des espaces et de leurs relations, et enfin aux énoncés du concepteur sur les usages attendus.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Cours, avec une partie de travaux dirigés

Contrôle de présence en cours, évaluation de l’analyse produiteSensibilisation à la question des usages par des travaux d’observation, et en travail de projetTravail personnel : 14

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S8M.8.6– So815

OPTIONNEL DE SÉMINAIRELA VILLE JARDIN


RESPONSABLE OBJECTIFSA. TUFANO Il s’agit de permettre aux étudiants d’approfondir l’histoire des villes et leurs parcs et jardins

par une approche thématique liée à la présence de la nature et à son importance écologique, sensible et symbolique pour l’aménagement de l’espace.

Le cours comporte trois entrées thématiques :

- les parcs et jardins urbains (XIX-XXI siècle) comme lieux de la représentation du politique;- les jardins et l’habitat : la cité jardin comme dispositif qui associe le logement social à l’ap-

propriation par le jardin et leur réhabilitation (patrimoine du XXe siècle) ; les villes nouvelles et leur ’intégration paysagère ; les formes actuelles du jardin en ville ( jardins partagés etc.);

- la naissance d’une esthétique/éthique écologique : design écologique et design social (Mos-tafavi ; Sommer).

Les étudiants approfondissent la connaissance d’un sujet avec des recherches thématiques (identification d’une question, recherches bibliographiques et d’archives ; constitution d’une bibliographie sur le thème choisi…).

La visite de quelques cas d’étude permet d’aborder également des entrées méthodologiques possibles pour leur recherche :

- observation des espaces et leur description;- observation des comportements dans l’espace (Moles ; I. Joseph);- observation des pratiques et usages des lieux.

L’ensemble du travail se veut donc comme un approfondissement théorique du thème de la « nature en ville » et un apprentissage des méthodes de recherche qui prennent en compte l’observation des espaces de la ville.


Séminaire de rattachement S 808Ce travail peut contribuer à la préparation du mémoire de l’étudiant. D’autres rattachement sont possibles, l’optionnel étant ouvert à tout étudiant intéressé par les thèmes développés.


Cours : 7 séances de 2 heures.Travaux dirigés : 4 séances de 2 heures.Visites : 3 séancesDocuments écrits et graphiques (documents d’analyse des cas d’étude, journal de bord des cours et visites, comptes-rendus…).



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S8M.8.6– So830

OPTIONNEL DE SÉMINAIREPOLITIQUES DU PAYSAGE, POLITIQUES DU PATRIMOINE (1)


RESPONSABLE OBJECTIFSC. ZAHARIA Connaître la mise en place et la diversité des politiques du paysage et du patrimoine, aux

échelles nationales, européennes, internationales. Comprendre les enjeux politiques des actions conduites au nom du paysage et/ou du patri-moine.Construire un regard averti sur la mise en oeuvre de ces politiques.


Au regard de l’idée même de paysage (image, regard), sa saisie politique et son introduction dans le domaine juridique ne va pas de soi. Il a fallu pour cela un double coup de force : une transformation du paysage en bien commun et une extension des politiques du patrimoine initialement conçues pour les seuls monuments. En explicitant les conditions de possibili-tés d’une rencontre entre paysage et patrimoine, ce cours explorera la variété des politiques publiques de paysage aux échelles nationales, européennes et internationales et les figures du paysage qui leur sont associées, ainsi que les outils développés pour les mettre en oeuvre et les effets locaux territoriaux de leur application. Il posera les bases d’une réflexion sur les enjeux politiques des actions conduites au nom du paysage. Les notions de paysage, de patrimoine, de mémoire, d’histoire mais aussi celle d’identité attribuée à des lieux seront étudiées.


Cours et exposés d’études de cas.Un travail d’analyse critique sur un des aspects rencontrés en cours. L’étude de cas choisie peut être traitée en lien avec la problématiques du mémoire de chaque étudiant.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Sur dossier : écrit et présentation orale.


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Les enseignements regroupés dans ce thème traitent de problématiques urbaines sous l’angle des pratiques collectives et individuelles, et de l’évolution de la forme et de la structure de la ville à toutes les échelles. Ils s’intéressent aux représentations, formations et transformations d’architectures et d’aménagements des-tinés à l’usage quotidien : habitat, espaces de travail et lieux publics.

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S8M.8.6 – S802

SÉMINAIRE 1APUS 1 : ARCHITECTURE, PROJET URBAIN ET SOCIÉTÉS 1

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSE. AMOUGOU J. ANCELOTP. BOUCHEM. BOURDIERC. SECCIY. TSIOMISS. WATCHERB. WEBERJ. ZETLAOUI-LEGER

L’objectif est de construire une démarche personnelle d’étude de questions architecturales et urbaines, sociales et spatiales ; d’identifier les enjeux d’une telle étude en relation avec des débats actuels et un bilan critique des savoirs constitués (théories, méthodes, etc.) ; d’engager un cheminement vers la production d’un mémoire en choisissant des méthodes adéquates à la problématique d’étude ; de développer en se faisant une posture réflexive vis-à-vis de situations concrètes de la transformation urbaine.


Ce séminaire pluridisciplinaire proposé par des enseignants-chercheurs, architectes, urba-nistes et sociologues, s’intéresse au processus de fabrication de l’espace urbain à toutes les échelles, dans un contexte internationalisé et marqué par des changements sociaux et environnementaux. L’accent est mis sur la mise en relation entre architecture, projet urbain et sociétés, et il est question notamment des interactions espaces-acteurs-sociétés, des pra-tiques renouvelées des espaces, des modes de production de lárchitecture et des ensembles urbains. Pour le mémoire, l’étudiant/e est invité/e à développer une approche de terrain, originale et personnelle, à privilégier ainsi une démarche d’étude ou de recherche dans laquelle il/elle constitue un corpus de données à partir d’archives, de statistiques, dénquêtes, dóbservations, de relevés, etc.Des demi-journées thématiques (potentiellement ouvertes à toute l’école) réunissent les étudiants avec un groupe d’intervenants étudiants, enseignants-chercheurs et invités au-tour de questions actuelles : concertation et participation, programmation architecturale et urbaine, la question des patrimoines matériels et immatériels, la place des espaces publics et le traitement des questions sociales dans le projet, les mobilités urbaines, les métiers de la ville, etc. Ces demi-journées peuvent être mutualisées avec d’autres séminaires (AEDD, ...) et sont adossées à tour de rôle à l’un des trois axes structurants du séminaire qui s’adossent à leur tour aux productions de recherche ainsi qu’au thèmes d’approfondissement de l’école « Ville, habitat et société » :- Projet urbain et prospectives ; resp. S. Wachter (HDR) - Patrimoine, ville et architecture ; resp. E. Amougou (HDR)- Usages, conception et métiers de la ville ; resp. B. Weber, J. Zetlaoui-Léger (HDR) Ce séminaire propose un parcours recherche mutualisé avec le séminaire AEDD. Les étu-diants qui envisagent ce parcours sont évalués à la fin du semestre 9 puis poursuivent ce parcours au semestre 10 en s’inscrivant dans l’optionnel recherche So906 (resp. J. Zetlaoui-Léger, S. Wachter, E. Amougou, Y. Tsiomis.)Le séminaire et le parcours recherche sont adossés aux écoles doctorales partenaires ainsi qu’à un laboratoire de recherche de l’école: Laboratoire Espaces Travail (LET).


L’enseignement s’organise en trois volets :1. Atelier méthodologique: initiation à la démarche de recherche (cours, td) : 1h30 hebdo-madaire2. Demi-journées thématiques : 4h tous les 15 jours3. Suivi du travail de mémoire qui se fait au sein de chaque axe et s’appuie sur les étapes de production réelles : 2h tous les 15 jours.Nature des travaux demandés : Elaboration d’un pré-mémoire ; définition d’une question, premier état des travaux existant sur cette question avec bibliographie, exposé d’une pro-blématique et réalisation de l’étude, enquête ou expérimentation, rédaction avancement.

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Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Présence ; contribution aux échanges ; fiches de lectures ; validation des étapes du pré-mé-

moireContrôle continu : 40 %Rendu final (pré-mémoire): 60%


ACQUIS ET PRÉPARATION A


Bases en sociologie urbaine, bases en histoire urbaine. Diplôme d’état d’architecte, HMNOP, DSA architecture et projet urbain, Master programma-tion architecturale et urbaine (IUP)



Séminaire S904 APUS 2; séminaires S808 et S910 AEDD; groupes de projet P803 (vacant), P804 (Virnot), P904 (Weber) et P905 (Bouché), optionnels Po804 (Tsiomis), Po805 (Fenker), So808 (Ancelot), So809 (Weber), So811 (Lopez), So813 (Wachter), So904 (Wachter), So905 (Ancelot), So906 (Fenker), So907 (NN).

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S8M.8.6 – S803

SÉMINAIRE 1FORMATIONS URBAINES ET HABITAT 1

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSC. MOLEYM. BEDARIDAJ. HARARIJ. - L. VIOLEAU

La ville est formée en majorité par l’habitat. Mieux comprendre cette relation, en privilégiant les échelles proches, vise à :- appréhender l’interface concrète de l’architecture et de l’urbain, particulièrement effective dans les tissus d’habitat;- rendre féconds pour le projet et la recherche les nombreux savoirs produits dans ce champ;- anticiper la pratique professionnelle, qui dans tous ses cas rencontre peu ou prou les ques-tions du logement et de l’habitat.


L’habitat relève de multiples facteurs dont les effets sont à mieux cerner tant sur ses poli-tiques qu’aux différents stades opérationnels, des intentions de projet à leur réalisation. Trois axes orientent la problématique du séminaire, avec l’habitat considéré : - dans sa réalité construite, qui présente des caractères à la fois répétitifs et spécifiés, dualité à éclairer. La pluralité des formes, tissus et densités dans les centres, faubourgs et périphé-ries fait interroger l’incidence de la situation urbaine sur la formation des types, des unités résidentielles et de leurs liens à l’espace public. Il faut aussi se demander en quoi la nature des opérations (locatif\accession ; programme mixte\spécialisé; individuel, intermédiaire ou collectif, normal\expérimental) tend à différents dispositifs spatiaux du logement, des par-ties communes intérieures et extérieures et de la relation çà la rue;- comme un ensemble de représentations véhiculés par ses acteurs. Leurs enjeux et logiques, savoirs et cultures, conditionnent leurs interprétations des données, prédilections et dis-cours, et sont à analyser pour saisir leur rôle dans les processus élaborant un habitat;- dans son rapport au temps. L’évolution continue des périodes antérieures de l’habitat a légué des référents encore actifs, culture qui inclut aussi la perception de contraintes. La conception de l’habitat est souvent vue fortement déterminée, voire normée par des poli-tiques, règlements, cahiers des charges et habitudes constructives. Il existe aussi des réali-sations voulues en rupture, qui posent la question du sens et des possibilités de l’innovation dans le champs de l’habitat.



Tronc commun (42,5h) donnant des outils et stimulant la réflexion critique par des :- cours introductifs (thématiques des enseignants liées à leur cours optionnel, orientation bibliographique, mémoires antérieurs, sujets possibles).- cours de méthode : définir un sujet et sa problématique dans un champ, formuler les hypo-thèses à partir d’un corpus, expliquer ses méthodes d’analyse et de réponses aux questions initiales.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Cours débats par des conférenciers invités à ouvrir et nourrir le champ de réflexion.

Atelier de méthode (34H) pour le suivi collectif, puis par chaque directeur.La participation active des étudiants aux exposés est demandée, ainsi que des rendus inter-médiaires : note de méthode, plan, synopsis, esquisse de rédaction d’ensemble.


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S8M.8.6 – S805

SÉMINAIRE 1TERRITOIRES ESPACES PUBLICS IMAGINAIRES

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSL. LOPEZA. ATELAJ. NJOOE. LICHAA. PORTNOIM. DESSARDO

L’enseignement de l’architecture convoque le dialogue interdisciplinaire ayant comme ob-jectif la constitution d’interventions qui répondent à la complexité des sociétés contempo-raines. La production de connaissances, la stimulation de la créativité, la réflexion théorique et critique, toutes ces activités contribuent à l’enrichissement du regard que l’étudiant en architecture doit poser sur le monde. En ce sens, si le projet joue un rôle articulateur des enseignements, la convergence des modalités diverses d’appréhender le monde permet de se construire une image aussi complète que possible de celui-ci. L’objectif de ce séminaire est d’offrir un espace de réflexion, de débat et de recherche ayant la finalité d’apprendre à saisir les réalités globales par la recherche et par le dialogue interdisciplinaire. Le séminaire sera un laboratoire d’expérimentation où se croiseront les approches des sciences humaines, des arts plastiques, de l’architecture, de l’urbanisme. Les questions seront au croisement des échelles, des problématiques et des approches. Nous prendrons comme points de référence les mutations territoriales ayant lieu à la fois dans le Nord et dans le Sud, les pratiques cita-dines de l’espace public dans la grande métropole et les imaginaires sociaux avec lesquels se construit aujourd’hui la ville contemporaine. Notre point de départ est la rencontre de différentes disciplines qui sont convoquées non pas en tant que spécialités fermées en elles mêmes, mais en fonction de problématiques architecturales, urbaines, culturelles et sociales. Le séminaire se propose comme une boîte à outils tant pour les étudiants comme pour les enseignants. Il donnera lieu à des rencontres, des séminaires, des encadrements des mémoires, des initiations à la recherche, tout en étant disponible comme passerelle envers le projet. Les étudiants seront encadrés par des enseignants-chercheurs pour la réalisation de leurs mémoires et le cas échéant pour la construction d’objets de projet. Ponctuellement le séminaire sera associé aux cours de projet en 4ème et 5ème année.


Le séminaire sera divisé en trois axes : MUTATIONS TERRITORIALES, CONFIGURATIONS MÉTROPOLITAINESDans cet axe, les thématiques dominantes abordent les transformations dans les territoires urbains dans des contextes très divers, certes dans la perspective d’un questionnement plus large sur les changements sociaux et économiques. Nous allons explorer des situations de transformation urbaine accélérée à partir de l’exploration des pratiques sociales, des imagi-naires urbains, des processus de projet. ESPACE PUBLIC ET PARTICIPATION CITOYENNELa dimension métropolitaine peut être appréhendée directement dans les pratiques quo-tidiennes qui préfigurent des espaces publics urbains futurs. Explorer la ville, à travers les échelles du piéton, de la voiture, du passant, du touriste, de l’ethnographe, devient une acti-vité de recherche qui alimente à la fois la réflexion sur la condition urbaine. En même temps, l’appréhension de la ville par les approches sensibles, analytiques et projectuelles convoque la participation des disciplines en dialogue, car il s’agit non seulement d’observer les pra-tiques citadines, mais de questionner, de provoquer, de saisir les grammaires citadines, poli-tiques, esthétiques. IMAGINAIRES URBAINSLe vaste champ de l’architecture peut devenir un laboratoire d’expérimentations où les diffé-rentes disciplines concurrent pour donner une épaisseur et une profondeur au regard posé sur le monde. Il s’agit donc de contribuer à l’éducation du regard par le questionnement des situations actuelles et des représentations de ces réalités véhiculées pas les médias. L’image, tantôt objet de questionnement, tantôt médium d’expression des idées, est un élément clé dans la profession d’architecte, non seulement parce que celui-ci se doit de maîtriser les rudi-ments de la représentation, mais aussi parce que l’analyse des images et des imaginaires qui les produisent, permet d’accéder aux multiples significations des réalités contemporaines. L’image et son analyse occupera une dimension centrale dans les thématiques du séminaire. Le séminaire se propose être à la fois un espace de discussion et de recherche, un laboratoire d’expérimentation d’une pédagogie interdisciplinaire et une passerelle entre les probléma-tiques de recherche (mémoire) et celles du projet

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Le semestre 1, (M9) se consacre à l’écriture du mémoire. Le séminaire deviendra l’espace de ce semestre, plus un atelier de recherche. Les conférences seront organisées afin d’aider les étu-diants à avancer dans leurs recherches. Le semestre 2 (M8) accueille les étudiants au début de leurs recherches. Le séminaire devient un espace de découverte, d’apprentissage, d’expé-rimentation. Des conférences, des tables rondes, des ateliers méthodologiques permettront aux élèves de constituer leurs objets d’étude qui tourneront autour des thématiques affi-chées dans le séminaire.Le séminaire sera organisé selon trois modalités pédagogiques : Ateliers méthodologiques d’initiation à la rechercheL’objectif de cet atelier est la présentation des bases du raisonnement scientifique, le par-cours logique qui mène à la production d’un projet de recherche, ainsi que les méthodes d’enquête. Cours commun : Dans cette deuxième modalité, le séminaire devient un espace de discus-sion et de débat et les étudiants sont introduits aux thématiques en relation avec leurs objets de recherche. Suivi des mémoires : La troisième modalité pédagogique consiste en encadrement indivi-dualisé des étudiants.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Atelier méthodologique : assistance, fiches de lecture et exercice d’enquête

Tronc Commun : Assistance obligatoire aux conférences, participation aux débats Suivi de mémoires : rédaction du protocole de recherche (une dizaine de pages) Atelier méthodologique : 24 h 1h30 hebdomadaireTronc Commun : 28 h 2h00 hebdomadaireSuivi de mémoires : 24 h 1h 30 hebdomadaire


PRÉPARATION A


À la fin du semestre 8, l’étudiant sera capable de formuler son projet de recherche conduisant à l’élaboration du mémoire, d’identifier et constituer un corpus de données et de lectures et d’avoir défini l’approche méthodologique ainsi que le terrain d’enquête. L’issue du séminaire sera la préparation de l’enquête de terrain.



Les enseignements associés au séminaire Territoires, espaces publics et imaginaires sont les suivants : M. 8.5 Unité de projet, P811 Architecture à Grande Echelle (Coord. ATELA Andrés, LOPEZ Luis), P812 La Ville Archipel (Coord. NJOO, James), M.8.5 Optionnel de projet, Po809 La recherche dans la démarche de projet (L. LOPEZ, Andrés ATELA), M. 8.6 Optionnels de séminaire, Cultures visuelles et pratiques spatiales 1 (E. LICHA, L. LOPEZ)Recyclage urbain et production du lien social (LOPEZ, L), Perception et usages des espaces publics par l’image. (Agnès DEBOULET, responsable, Mina SAIDI-SARHOUZ).

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S8M.8.6 – S813

SÉMINAIRE 1MÉTROPOLES DE L’ARC PACIFIQUE

RESPONSABLE OBJECTIFSC. PEDELAHORE Le séminaire «Métropoles de l’arc pacifique» s’intéresse aux relations conceptuelles et pra-

tiques entre le Nord et le Sud et, plus particulièrement, à celles qui s’établissent entre l’Eu-rope et les continents asiatique et américain. L’enseignement part de l’hypothèse que tout étudiant qui déplace son observation vers des réalités autres, élargit sa capacité d’analyse, sa connaissance des formes urbaines et devient à même de constituer un solide corpus de matériaux projectuels lui permettant ainsi de penser et de concevoir des espaces architec-turaux et urbains contextuels, et d’affronter de façon critique les nouveaux défis sociaux et culturels issus de la mondialisation.


Dans le domaine de l’urbanisme, de l’aménagement et de l’architecture, le contexte contem-porain des villes en développement accéléré est conjointement celui de l’explosion urbaine, d’une croissance économique retrouvée et d’un dynamisme soutenu des sociétés civiles et des collectifs habitants. Aux villes millionniaires qui nécéssitent un permanent travail d’asso-ciation et de coordination entre savoirs savants et actualisation des pratiques informelles et vernaculaires, se joignent aujourd’hui les défis d’un urbanisme rénové capable de repen-ser le projet urbain dans la complexité des grandes échelles territoriales, des extensions périurbaines jusqu’aux villes nouvelles. Les dynamiques patrimoniales et identitaires, très puissantes sur ces continents, participent également de cette actualisation opératoire et dia-lectique de l’architecture urbaine qui trouve dans ces villes un terrain de choix, renouvellant ainsi le rôle moteur joué au XXème siècle par l’architecture Tropicaliste et le Régionalisme critique. Les enseignements du séminaire s’organisent autour d’un tronc commun théorique qui associe les enseignements de l’équipe de l’ENSAPLV à ceux du CNRS (CASE) et de l’IHEAL - Université de Paris 3.



Celui-ci est composé de deux parties.

Pratiques urbaines, actions publiques et mouvements sociaux:- étude des stratégies et des pratiques sociales à l’œuvre dans la production dialogique des espaces domestiques et publics;- analyse des interactions entre l’Etat, le secteur privé et la société civile, dans la production du logement, du foncier et des services;- approches du développement durable et de la gouvernance participative.

Architectures de la ville:- évolution de l’architecture et de l’urbanisme des pays du Sud, des civilisations originelles à nos jours : Villes et architectures vernaculaires, urbanisme colonial, architectures importées, hybridations historiques et contemporaines, interactions et échanges croisés avec l’europe et la France en particulier, Mouvement moderne et Contextualisme.

Suivi de mémoires : ce séminaire constitue le cadre privilégié de définition, d’accompagne-ment méthodologique et de suivi personnalisé des problématiques, tant géographiques que thématiques, développées par les étudiants dans les domaines de connaissance énoncés ci-dessus.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Contrôle continu, examen final, compte-rendu de cours et suivi des mémoires.


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S8M.8.6– So803a et So803b

OPTIONNEL DE SÉMINAIRELE TEMPS DE LA REPRÉSENTATION 1 ET 2


RESPONSABLES OBJECTIFSB. PIGOTM. MAZLOUMAN (PONCT.)

Dans la continuité de l’optionnel thématique la scénographie du semestre 8, cet optionnel est en liaison avec le séminaire «Regards croisés : scénographie et architecture» - la scéno-graphie, une discipline de l’espace. Participer au montage d’une pièce de théâtre dans les conditions réelles d’une production donne à l’étudiant l’opportunité d’imaginer, de projeter et de vérifier à l’échelle 1 sa conception spatiale en relation avec l’ensemble des intervenants : les regardants et les regardés.


Nous proposons une expérience en partenariat avec une école de comédien (l’atelier - École Charles Dullin) où les étudiants travaillent sur la scénographie d’une pièce de théâtre qui sera mise en scène et présentée au public. Les étudiants sont ainsi amenés à proposer la scé-nographie d’une pièce de théâtre, à participer entièrement à la constitution du décor et des accessoires, à travailler sur les lumières et le son et à participer au montage de l’exposition.


La lecture du texte. Rencontre avec des comédiens, participation aux répétitions, analyse dra-maturgique. Projet de scénographie: maquette, dessins et story board, proposition d’éclai-rage et de costumes. Construction du décor : recherche et gestion des matériaux, construc-tion, peinture et patine, participation au montage de l’éclairage et du son régie. Gestion de la journée, si l’opportunité se présente et montage de l’exposition.



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S8M.8.6– So808

OPTIONNEL DE SÉMINAIREANTHROPOLOGIE DE LA FORME


RESPONSABLE OBJECTIFSJ. ANCELOT Initiation à la recherche pouvant déboucher sur parcours recherche. Ce cours va explorer

deux notions, problématiques : identité / temporalité. Elles vont être déclinées en différents ob-jets de recherche.Un dispositif analytique guide l’exploration en articulant trois niveaux :- protocoles d’observation;- processus de transmission;- procédures de formalisation.Au moyen de ce dispositif seront traités les thèmes suivants :- les laboratoires de l’invention architecturale et urbaine : l’architecture de l’ Autre, l’invention de Soi;- mouvements : Orientalisme, Japonisme, Primitivisme, Exotisme dans l’architecture euro-péenne (XIXème / XXème siècle)- modèles : La Ville européenne exportée. Égypte, Turquie, Japon, États-Unis, Amérique Latine, Australie...(fin XIXème - début XXème siècle)- Expérimentations : Expositions Universelles (XIXème siècle), Expositions Coloniales, Exposi-tions Internationales (XXème siècle).


Séminaire S802 du pôle ASM


Fiche de lecture et exposés.



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S8M.8.6– So809

OPTIONNEL DE SÉMINAIREUSAGES DES ESPACES DE TRAVAIL ET CONCEPTION


RESPONSABLE OBJECTIFSB. WEBER Le cours examine les présupposés, les notions et les théories sur lesquelles s’articulent les ap-

proches de la complexité des usages dans le travail de conception architecturale et urbaine. Il propose d’éclairer les conditions dans lesquelles ce travail peut devenir mode d’investigation portant sur les usages comme une dimension fondamentale de toute entreprise d’aména-gement de l’espace.


Le cours partira d’une approche historique des énoncés de concepteurs concernant leur approche des usages, en montrant l’impossibilité de réduire cette question en un corpus de doctrines. Par cette histoire particulière du travail de conception architecturale et urbaine, le cours va insister sur des moments pendant lesquels de véritables programmes d’investiga-tions centrés sur la question des usages se mettent en place, donnant lieu notamment à une production de dispositifs expérimentaux. En faisant le bilan de travaux récents, le cours met en lumière les enjeux de développer une approche qui associe créativité et rigueur expéri-mentale dans un travail de conception qui sait se positionner face aux processus de produc-tion de l’espace architectural et urbain dont les acteurs sont nombreux : commanditaires publics et privés, puis intervenants professionnels qui interprètent la demande sociale, et enfin utilisateurs qui interprètent l’espace par leurs pratiques. Le cours se conclut sur l’inter-rogation des conditions changeantes dans lesquelles doit désormais s’inscrire une approche des usages par le travail de conception.


Éléments théoriques, études de cas.Dossier d’analyses croisées portant sur un exemple accessible pour un travail d’observation des usages réels, pour un relevé ou une documentation concernant la disposition concrète des espaces et de leurs relations, et enfin aux énoncés du concepteur sur les usages attendus.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Cours, avec une partie de travaux dirigés

Contrôle de présence en cours, évaluation de l’analyse produiteSensibilisation à la question des usages par des travaux d’observation, et en travail de projetTravail personnel : 14

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S8M.8.6– So810

OPTIONNEL DE SÉMINAIREÉVOLUTIONS DES CONCEPTIONS DE L’HABITAT


RESPONSABLE OBJECTIFSC. MOLEY Les conceptions de l’habitat sont marquées par les persistances, évolutions et ruptures qu’il

s’agit d’éclairer en s’attachant à démêler les dimensions structurelles et conjoncturelles de la culture architecturale de l’habitat, à la fois autonome et dépendante des données contex-tuelles et opérationnelles ainsi que des enjeux et logiques des acteurs, de la programmation à la réalisation. Le cours incite à confronter les savoirs antécédents aux conceptions actuelles des différentes formes résidentielles, pour comprendre le renouvellement typologique et envisager ainsi le projet.


Le cours donne des éléments pour interroger les liens entre effets de norme et possibilités d’innovation, entre typologies, situations urbaines et statuts d’opération (locatif/accession, maîtrise d’ouvrage publique/privée, opération courante ou expérimentale). Il s’intéresse aux débats et alternatives de conception autour de thèmes et dispositifs architecturaux et urbains impliquant plus particulièrement la relation entre ville et logement ainsi que les différentes questions de conciliation posées au projet, telles : - qualité d’usage et optimisation de l’édifice (ratios technico-économiques) et de son implan-tation foncière (densité);- combiner les avantages respectifs de la maison et de l’immeuble;- l’unité résidentielle: entre-soi/mixité, ouverture/fermeture;- minimiser ou développer les parties communes;- le stationnement: mise à l’écart/rapprochement, privatisation/collectivisation.


Cours magistral, avec appoint de documents projetés et commentés. Chaque étudiant rend sur dossier une étude de cas significatif (analyse d’écrits et projets) autour d’un des thèmes de conception traité en cours.



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S8M.8.6– So811

OPTIONNEL DE SÉMINAIRERECYCLAGE URBAIN ET PRODUCTION DU LIEN SOCIAL


RESPONSABLE OBJECTIFSL. LOPEZ L’objectif principal de notre cours est d’explorer les dimensions proprement sociales des pra-

tiques urbaines du recyclage des objets encombrants. A travers une analyse des activités de récupération, de réparation et de reutilisation des objets disposés dans la voie publique, nous chercherons à questionner les dimensions civiques, urbaines, économiques, politiques et morales de l’acte de recycler des objets domestiques.


L’impératif de la protection de l’environnement a imposé le recyclage comme une activité économique de plus en plus centrale dans les grandes villes. Et cependant, son importance est loin d’être simplement économique. Redonner une vie aux objets abandonnées par le biais du recyclage et de la réparation est aussi un acte chargé de sens et à la base de formes cachées de lien social. La disposition des encombrants dans la rue implique une mise à dis-position d’autrui des objets que l’on destine à une seconde vie. Par ce biais, des microformes d’urbanité se forgent créant dans la ville des liens sociaux anonymes, puisque a-synchrones (ou non présentiels). Nous explorerons à l’aide des outils de recherche ethnographique, la consistance de ce lien social et la complexité à la fois économique, moral et politique de l’acte de recycler. Et si le partage des objets dans l’espace public indique une nouvelle forme de matérialité proprement urbaine et donc un nouveau mode d’habiter en ville ?


Le cours se conçoit comme un atelier pratique d’initiation à la recherche ethnographique. Nous cherchons à explorer des aspects inattendus et inexplorés des pratiques de recyclage et de réutilisation des déchets urbains. Nous cherchons à faire comprendre aux étudiants la pertinence d’un regard décalé sur la ville qui s’appuie sur les usages de ses habitants. Le moment fort du cours se construit autour d’une enquête de terrain réalisé en groupe.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Lecture de textes méthodologiques, lecture des enquêtes de terrain, présentation des avan-

cements de recherche.Présence, lecture de textes.Enquête de terrain.


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S8M.8.6– So812

OPTIONNEL DE SÉMINAIRESUBURBIA ET HABITAT


RESPONSABLE OBJECTIFSM. BEDARIDA Quoique critiqué et officiellement condamné, l’étalement urbain se poursuit et a durable-

ment façonné les territoires. Dans le même temps, l’accession à la propriété, principalement via la maison individuelle, est promue comme objectif pour tous. Aussi, ce cours vise à s’inter-roger - de façon analytique et critique - sur les acteurs, les conditions et les savoir-faire en la matière.


Le cours donne des éléments pour interroger les liens entre effets de norme et possibilités fondés sur une approche historique de l’habitat et du lotissement suburbain, le cours traite de trois aspects : 1/ la culture savante en matière d’habitat individuel. La mise en place de types, l’établisse-ment de dispositifs architecturaux depuis la villa romaine jusqu’aux tentatives récentes de maisons industrialisées.2/ une analyse des dispositifs morphologiques du lotissement avec une attention particu-lière portée sur la question du pittoresque et de la place de la nature.3/ une étude sur les acteurs de ce marché tout comme sur les productions contemporaines ou tentatives de production de ce type d’habitat par les architectes, ingénieurs, industriels…, pavillonneurs ?


Cours magistraux et suivi de dossiers.Étude d’un lotissement : dossier analytique et comparative portant sur des projets réalisés.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Dossier d’analyse et présence


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S8M.8.6– So813

OPTIONNEL DE SÉMINAIREVILLE ET ARCHITECTURE POST-CARBONE


ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSS. WACHTERL. HELANDA. D’ORAZIOB. WEBER

Sous la dénomination de post-carbone, des villes en France et en Europe sont aujourd’hui engagées dans des démarches de sortie des énergies fossiles. Ces démarches portent sur des opérations d’aménagement et de construction et entendent donner de nouveaux fon-dements, de nouvelles directions à l’architecture et à l’urbanisme. Elles sont actives à diffé-rentes échelles, notamment dans le cadre de la constitution d’éco-quartiers et d’éco-cités et privilégient les enjeux énergétiques et climatiques.


Cet optionnel de séminaire a pour objectif de présenter les expériences les plus significatives menées dans ce domaine en France et dans d’autres pays européens. Plusieurs études de cas seront sélectionnées et un examen détaillé d’opérations d’aménagement et de construction sera réalisé. Des visites et analyses d’opérations en cours seront prévues.


Cet optionnel est commun aux séminaires APUS et AEDD et il sera alimenté par des études et des expertises en cours issues d’un programme de recherches et de prospectives sur la ville post-carbone mené par le Ministère de l’écologie et l’ADEME. Il est destiné à susciter des projets de PFE traitant des questions de ce cours.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Analyse urbaine, constitution d’un dossier, esquisses de proposition.

Dossier.Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So814

OPTIONNEL DE SÉMINAIREUSAGES, ARCHITECTURE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE


RESPONSABLE OBJECTIFSJ. ZETLAOUI-LEGER Ce cours a pour objectif de sensibiliser les étudiants aux questions liées à la prise en considé-

ration stratégique et inventive des problèmes d’usages et de vie courante dans la construc-tion des bâtiments comme étant au coeur des enjeux de qualité architecturale et de déve-loppement durable.


Depuis plus de trente ans, malgré la promulgation de nouvelles normes et les recherches d’amélioration de la qualité technique des équipements, on constate que ces derniers ne sont pas toujours adaptés à leurs usages et à leurs modes de gestion effectifs. Il en découle un coût social, économique et environnemental pour les organisations qui y sont hébergées et plus largement pour la collectivité. La mise en oeuvre de dispositifs d’évaluation ex-post des bâtiments est une pratique qui s’est largement développée à partir des années 70 dans les pays anglo-saxons en mobilisant de manière significative les savoirs et savoir-faire des sciences sociales. Encore peu développée en France, cette pratique a toutefois fait l’objet de recherches et d’expérimentations et tend aujourd’hui à se développer eu égard notamment aux enjeux du développement durable. En s’appuyant sur un dispositif méthodologique éla-boré à partir des enseignements tirés de ces expériences, ce cours a pour objectif de sensi-biliser les étudiants aux questions liées à la prise en considération stratégique et inventive des problèmes d’usages et de vie courante dans la construction des équipements. Une pre-mière partie de l’enseignement est consacrée à la notion d’évaluation dans l’action publique et à une réflexion sur celle d’usage dans l’histoire de l’architecture. Une initiation à la fois théorique et pratique à une méthode d’évaluation d’un équipement public (de type groupe scolaire, centre socioculturel, bâtiment universitaire, conservatoire de musique...) est ensuite proposée. Il s’agit d’étudier comment une démarche de projet basée sur des évaluations concomitantes et a posteriori menées en concertation avec les différents acteurs concernés (utilisateurs, usagers) est susceptible d’améliorer la qualité du service rendu par l’équipe-ment et de répondre à des préoccupations de qualité architecturale et de développement durable. Le caractère heuristique et stimulant pour l’innovation architecturale de telles pra-tiques dans un processus de programmation-conception sera également mis en évidence.


Éléments théoriques, études de cas, visites.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu avec des exercices intégrés aux séances, basés sur les éléments de mé-

thodes présentés en séance et sur des visites d’équipements.Travail personnel : 14

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S8M.8.6– So827

OPTIONNEL DE SÉMINAIREPERCEPTION ET USAGES DES ESPACES PUBLICS PAR L’IMAGE. ETUDE DE CAS : LES VILLES DU MOYEN ORIENT.


RESPONSABLE OBJECTIFSA. GRISONIS. SAIDIL. LOPEZ

Cet enseignement a pour ambition de développer une approche sensible et pragmatique des espaces urbains en transformation rapide à travers l’usage de l’outil vidéo en s’appuyant sur trois niveaux de compréhension :Regarder, c’est :- développer un regard personnel et original sur les lieux et les objets architecturaux et ur-bains et sur les pratiques humaines;- expérimenter les lieux, les objets et les pratiques;- créer des espaces urbains à partir de l’imaginaire et de l’usage des lieux.


Cette investigation effectuée par une démarche transversale à la fois artistique, politique et scientifique aura pour but de mettre en relief la manière dont les espaces publics émergent, vivent, se déplacent et disparaissent selon le contexte socio politique et économique dans chacun de ces pays. L’espace public n’est jamais figé, il est le révélateur à la fois « visible » et invisible » de l’évolution d’une société. Leur rôle devient d’autant plus important dans les situations où le contrôle social est plus sévère. À travers l’étude des villes arabo musulmanes, notamment celles du Moyen Orient, nous chercherons à dépasser les idées préconçues et les images véhiculées tout en s’interrogeant sur l’universalité des espaces publics urbains. L’outil vidéo sera utilisé comme support pédagogique pour former le regard. Pour nous, filmer c’est une autre façon de regarder. Cela permet d’observer d’une manière précise les rythmes et les usages des lieux. Le son audio est un autre médium que nous utiliserons pour découvrir l’espace. Passer d’un son à un autre est une autre manière de parcourir l’espace.

DÉMARCHEDéfinitions théoriques et analyse filmique autour de l’usage et pratiques spontanées et pla-nifiés des espaces de la ville en s’appuyant sur les chercheurs inspirés par l’école du Chicago ( Joseph, Goffman, Depaule, Elias, Becker) et en traitant des thématiques sur les pratiques du loisir comme le « pique nique » en occident et en orient ; les nouveaux territoires de mobilités ; les relations de genre dans l’espace public ; les pratiques des espaces virtuels et le cinéma et l’espace public dans les pays du MO.

L’analyse filmique des œuvres des cinéastes (iraniens mais aussi égyptiens, turcs et occiden-taux), permettent de voir comment les cinéastes approchent et ressentent l’espace et puis le donnent à voir (perception et transmission).

TRAVAUX PRATIQUESNous demanderons aux étudiants de ressentir et de rendre compte des espaces captés par l’image et le son. Ils utiliseront l’outil vidéo d’une part, pour observer et comprendre les lieux et leur fonctionnement et d’autre part comme outil de diagnostic et d’enquête en collectant la parole et en suivant les habitants.


Les étudiants devront acquérir un regard personnel et complexe sur la qualité des espaces et leurs usages. Ils devront pouvoir restituer ce regard en maitrisant des outils artistiques comme la vidéo, le captage de son, la photo, etc. Ces cours devraient leur apporter des outils méthodologiques de l’analyse de l’espace, leur permettant de travailler dans des aires géographiques et culturels très variés. Cet enseignement de projet entrera en forte cohérence avec l’optionnel de projet Po712 inti-tulé «La participation dans les projets urbains et architecturaux», du point de vue métho-dologique (apports d’outils testés dans le cadre du projet) et du point de vue des références

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Participation active aux cours (recherches personnelles, exercices sous forme de perfor-

mances, écriture et réalisation de séquences filmiques et sonores)Réalisation d’un dossier illustré ou d’un court métrageContrôle continu (présence active) 50%Travail personnel 50%


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S8M.8.6– So833

OPTIONNEL DE SÉMINAIRECULTURES VISUELLES ET PRATIQUES SPATIALES


RESPONSABLE OBJECTIFSE. LICHAL. LOPEZ

Lóbjectif de ce cours est dóffrir une série dóutils pour lánalyse et la construction dún langage lié à límage. Par une approche interdisciplinaire nous chercherons à développer un regard critique sur les sources visuelles des pratiques architecturales. Nous verrons com-ment les pratiques visuelles associées aux pratiques spatiales permettent de s’engager dans des problématiques sociales, culturelles et politiques.


Les notions de cadre et de cadrage seront explorées pour se familiariser avec des éléments de théorie issue des pratiques architecturales, artistiques, sociales, culturelles et politiques. C’est dans une articulation permanente entre théorie et pratique que les enseignants et leur invité présenteront leurs recherches pour proposer une lecture spécifique du thème, qui comprend cette année une exploration des questions liées à la vidéo/télé-surveillance.La semaine intensive du 20 au 24 février 2012 sera dédiée à un travail de terrain et de produc-tion d’images qui contribueront à construire des questionnements théoriques utiles pour le travail de mémoire.C’est dans un équilibre entre théorie et pratique envisagées dans leur influence réciproque que les étudiant(e)s développeront leur propre recherche et les outils leur permettant de penser le monde contemporain comme un ensemble complexe de relations.


Les enseignants accompagneront les étudiants pour un travail de terrain combiné à une pro-duction d’images en atelier. Les étudiants seront équipés de leur propre matériel d’enregis-trement d’images (photo, vidéo), qui sera utilisé en complément du matériel déjà disponible à l’école.Cet optionnel de séminaire est offert en mode intensif durant l’intersemestre: semaine du 20 au 24 février 2012, de 10h à 17h.Une présence continue et régulière est un des critères de validation de l’enseignement. Il appartient donc aux étudiant(e)s de s’assurer de leur disponibilité durant cette semaine avant de s’inscrire.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu (participation / assiduité) : 50 %

Rendu final sous forme d’un travail en images : 50 %Travail personnel : 14

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Ce thème offre à l’étudiant le cadre et les instruments d’une réflexion théorique sur la conception architec-turale et sur le projet entendu comme une « pratique critique ». Cette interrogation s’appuie sur l’histoire des théories et la critique architecturale d’une part, les sciences de la conception d’autre part.

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S8M.8.6 – S807

SÉMINAIRE 1CRITIQUE ET HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE ET DE LA VILLE 1

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSK. BOWIEP. CHABARDH. JANNIÈREJ. NJOO

Ce séminaire vise à constituer une réflexion sur les relations du projet au champ des théories architecturales contemporaines, à l’histoire des théories et plus généralement à l’histoire de l’architecture et de la ville. Il engage une réflexion sur la place de l’histoire. Au-delà des questions de la critique et de l’écriture de l’histoire, abordées par le séminaire, celui-ci offre à l’étudiant une réflexion sur les théories contemporaines, et l’engage ainsi à construire son propre positionnement. Il ságit de développer les aptitudes à la réflexion et à la lecture cri-tiques de lárchitecture et de la ville moderne et contemporaine, de leurs représentations et de leurs formes de diffusion (médias) et, à partir de ces thèmes, díntroduire les étudiants à la recherche. À travers la question de la critique, et celle de l´historiographie architecturale et urbaine (« histoire de l´histoire » de lárchitecture et de la ville), le séminaire met au centre de ses préoccupations la relation entre écrit et production architecturale / urbaine. Au-delà de lácquisition de connaissances sur un corpus d´écrits théoriques et historiques des XIX ème et XX ème siècles sur lárchitecture et la ville, le séminaire questionne donc les relations entre théories, engagement doctrinal et histoire, et entre critique et histoire. Il interroge aussi le rapport des architectes à l´histoire et à la critique, à travers la question de la « cri-tique engagée », de la critique et de l´histoire dites « opératoires », c’est-à-dire qui entendent interagir avec la conception du projet. Il a pour objectif dámener l´étudiant à discerner le statut (critique, doctrinal, communicationnel) des textes afin de le confronter à la production critique contemporaine, de questionner ces textes au regard de la production de projet.


Le séminaire développe simultanément trois axes dénseignement / recherche : une ré-flexion sur la critique, son histoire et son rapport à la conception architecturale. Suscitant actuellement de nombreux débats, la critique ne recouvre ni une discipline, ni une pra-tique précise : ses limites vont de la chronique de l’actualité, au « jugement » de la valeur esthétique ou de la valeur d’usage des projets, à la construction d’analyses « savantes ». Le questionnement sur les frontières de la critique avec dáutres formes d´écriture (histoire, théories) et de pratiques architecturales sera étayé par une enquête historique (du milieu du XIXème siècle, moment de lápparition de la presse spécialisée, à aujourd´hui) sur les supports et les acteurs de la critique, ses instruments théoriques, son rapport à la conception architecturale. • Publication et médias, diffusion de lárchitecture. Límportance de la publication (entendue au sens large : exposition, presse, nouveaux médias) dans la constitution des positions théoriques et critiques. Dans ce volet, láspect matériel (dispositifs visuels dúne exposition ou dún livre) sera également abordé. His-toriographie de lárchitecture et de la ville Ce volet sáttache à une relecture critique de l´historiographie urbaine et architecturale à travers plusieurs auteurs (Giovannoni, Lavedan, Hautecoeur, Pevsner, Zevi, Colquhoun). On explorera notamment l´historiographie du Mou-vement moderne : sa constitution dans les années 1920 avec les premiers écrits militants, sa « cristallisation » avec les synthèses historiques du milieu du XXe siècle (H.-R. Hitchcock, S. Giedion, B. Zevi, L. Benevolo), puis sa remise en question avec la « critique de lídéologie » de M. Tafuri et les tendances actuelles de l´écriture de l´histoire du second XXe siècle. Cette exploration se prolonge dans les années 1980 avec líntroduction de la théorie critique et la redistribution des frontières entre critique, théorie et histoire opérée aux États-Unis, notamment par des revues comme Oppositions. Un atelier de lecture s’attache à mettre en évidence les structures de ces ouvrages historiques, leurs argumentaires, les notions récurrentes. Il dégage enfin les conceptions de l’histoire que ces textes engagent. Parcours recherche. Voir fiche M 9.10-S909

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NBRE DE SEMAINE : 14 ORGANISATION ET NATURE DES TRAVAUX DEMANDÉSModalité pédagogique :SÉMINAIRESuivi mémoire (méthodologie)

Les séances de séminaire sont divisées entre conférences des enseignants du séminaire et des conférenciers invités, des ateliers méthodologiques d´initiation à la recherche, un suivi individualisé des pré-mémoires. Rendus intermédiaires (méthodologie, construction du sujet de mémoire) Pré-Mémoire en fin de semestre.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Participation au séminaire (15%)

Contrôle continu : Exercice méthodologique (15%)Pré-mémoire (70%).Travail personnel : 14



Groupes de projet Master 1M.8.5-P811 Architecture à grande échelle. Andres Atela, Luis Lopez.M.8.5-P812 La Ville Archipel. James Njoo.M.8.5-Po807. Atelier critique et communication des concepts de projets. Patrick Leitner.

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S8M.8.6 – S809

SÉMINAIRE 1Activités et instrumentation de la conception

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSTHIERRY CIBLACFRANÇOIS GUÉNA DALIL HAMANICAROLINE LECOURTOIS

L’objectif du séminaire est de porter un regard théorique et critique sur les activités et l’ins-trumentation de la conception. Il s’agit de prendre conscience des mécanismes cognitifs de la conception architecturale par l’étude des places, rôles, usages et influences des différents outils qui les soutiennent.L’usage d’un outil est une activité mentale qui consiste à mettre en œuvre ses potentiali-tés relativement à un objectif. En architecture, les outils de la conception sont divers. Qu’ils soient « classiques » - esquisses à main levée, dessins conventionnels sur papier, produc-tion de maquettes physiques, expression discursive du projet, etc. - ou « innovants » - mo-délisations informatiques de représentation, de génération, de simulations, d’évaluations, d’échange ou de fabrication –, leurs usages visent toujours à produire des modèles d’un projet en vue de le concevoir.Ce séminaire propose d’interroger ces usages et de comprendre les manières dont ils « as-sistent » les opérations cognitives de la conception architecturale.


L’enseignement fournit aux étudiants des connaissances ancrées au sein des sciences de la conception et des sciences informatiques appliquées à lárchitecture. Il initie par ailleurs les étudiants à des techniques de recherche qui leur permettent de construire et développer une problématique de recherche originale et personnelle



Cet enseignement prend la forme d’un atelier réflexif qui se développe à partir d’une expé-rience de conception architecturale faite sur place par des binômes étudiants. Cette expé-rience constitue la base d’une réflexion introspective qui consiste à décrire et expliciter les activités cognitives impliquées dans la conception architecturale. Il ságit de prendre conscience des implications et/ou possibles implications des outils utilisés dans ces expé-riences sur l’activité cognitive de la conception. En parallèle à cette réflexion introspective sont étudiées des pratiques dárchitectes contem-porains. Les démarches de ces architectes seront mises en regard de celles développées en séminaire en vue de pointer des spécificités opératoires.Un rapport d’expérience et de réflexions ainsi qu’une note de problématique présentant le sujet du mémoire seront produits. Ces productions préparent les étudiants au travail de recherche qu’ils effectueront au semestre suivant.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3.5 Le mémoire de Master 2 en est l’aboutissement. Il prend la forme d’un rapport sur le travail

de recherche effectué durant le séminaire.Travail personnel : 14

14 1


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S8M.8.6– So823

OPTIONNEL DE SÉMINAIREPROGRAMMATION DES OUTILS DE L’ARCHITECTE : INITIATION À LA MODÉLISATION PARAMÉTRIQUE


RESPONSABLE OBJECTIFSF. GUÉNA L’objectif pédagogique est de fournir aux étudiants les connaissances pour créer des mo-

dèles paramétriques en vue d’une assistance informatique à la conception.


Depuis quelques années on observe que la conception de nombreuses réalisations architec-turales nécessite une part de mosélidation paramétrique. C’est le cas chez Foster & Partners par exemple où le Specialist Modeling Group est chargé de développer, pour de nombreux projets de l’agence, des modèles paramétriques. Grimshaw & Partners, SOM, Gehry partners, Morphosis et bien d’autres agences utilisent aussi la modélisation paramétrique.Un modèle paramétrique définit un espace morphologique qu’on peut explorer à partir de paramètres. Une combinaison de valeurs de paramètre produit une instance de forme qu’il est possible d’évaluer d’un point de vue technique. Les combinaisons de valeurs des para-mètres peuvent aussi être déterminées par optimisation sur la base d’une fonction d’éva-luation cible. Ce optionnel propose, en association au séminaire, un cours dont l’objectif est de former les étudiants à la modélisation paramétrique sur la base de la programmation graphique de Grasshopper (Plugin de modélisation paramétrique du logiciel Rhino3D).


Chaque séance fournit un apport théorique et des exercices pratiques à réaliser en séance et en travail personnel inter cours. Un site internet, actualisé au fur et à mesure des séances, présente les concepts abordés et les exercices à réaliser.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Examen final et Contrôle continu.


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PROJETS ET OPTIONNELS DE PROJET PAR THÈME

M.8.5 – PROJET ARCHITECTURAL URBAIN 2 – 15 ECTS


semaines


PEDAGOGIQUE




COEFF. ECTS

COURS TD PROJETSEMI-NAIRE

M.8.5 P PROJET 2Oblig.

Au choix16 136 136 49 8,5 100 0,85

15PoOPTIONNEL DE

PROJET 2Oblig.

Au choix14 21 21 28 1,5 21 0,15

Total M .8.5 21 14 136 157 119 10 121 1

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S8M.8.5– P802

PROJET 2 PROJET : SCÉNOGRAPHIE ET ARCHITECTURE DES LIEUX DE REPRÉSENTATION

ARTS ET ESPACESPATRIMOINE ET MUTATIONSVILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉ

RESPONSABLE OBJECTIFSM. MAZLOUMANJ. -L. CHASSARDJ. GAUTELG. GRIBÉ

Le programme d’un lieu de représentation de par sa complexité fonctionnelle et technique est un terrain riche pour une réflexion sur le projet architectural. Il impose un travail sur la hiérarchisation et l’articulation intérieur et extérieur, la compréhension de l’outil scénogra-phique et son implication architecturale et urbaine.


Nous étudierons le cadre matériel et technique de la représentation et son articulation avec le cadre fictif à travers des exercices sur l’architecture des lieux de représentation et l’application de la scénographie à l’architecture dans son sens large : théâtre, chorégraphie, arts plastiques. Nous analyserons l’histoire de l’architecture théâtrale qui nécessite un ques-tionnement qui dépasse largement la simple évocation historique. Depuis la naissance de la perspective et la naissance de la scène à l’italienne jusqu’à nos jours, l’architecture théâtrale dans son rapport salle-scène a connu des variations importantes. L’étude des typologies de la salle et de la scène nous éclaire sur les mutations des espaces scénographiques et donne des outils importants pour la conception des lieux scéniques. Le travail sur le projet se fera en deux temps :1 - Doter l’étudiant de méthodes pour affronter l’ampleur et la complexité de programme des lieux de représentation, à travers la construction d’une salle de théâtre d’une jauge maximum de 500 places. Il sera abordé le rapport bloc de scène/bloc de salle, courbe de visibilité, angles visuels, machinerie scénique, volume de la salle, volume de la scène et son inscription environnementale et urbaine, façades, matériaux extérieurs et intérieurs…2 - Solliciter l’expérimentation à travers divers ateliers (exercices chorégraphiques, vidéo, ren-contres circaciens, ateliers avec des partenaires culturels extérieurs). Un réseau d’enseigne-ment autour de la scénographie et de l’architecture a été créé avec plusieurs écoles d’archi-tecture européenne - Lisbonne, Prague, Glasgow, Lund, en vu d’un workshop intensif.


Projets : 1 - L’architecture d’une salle de théâtre de 500 places;2 - Un atelier d’expérimentation espace, corps, scénographie, vidéo.

Cours et conférences, visites, rencontres (28 heures) :- analyse typologique de la salle et de la scène;- évolution de l’architecture théâtrale au XXème siècle (1887-1930, 1930-1980, 1980-1995);- technique : la machinerie, l’éclairage,l’acoustique;- visites de différents lieux de représentation;- rencontres, sorties théâtrales, expositions obligatoires.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Les travaux demandés seront communiqués au début des cours.


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S8M.8.5– P808

PROJET 2 DE L’IDÉE AU PROJET

ARTS ET ESPACESÉDIFICATION ET CULTURES TECHNIQUESTHÉORIES ET CRITIQUES

RESPONSABLE OBJECTIFSL. ADRIAN ARANEDA P. HANNEQUIN D. HENRY

Il sera demandé, à partir de la problématique avancée par un auteur (écrivain, peintre…) de projeter des espaces et ainsi faire la liaison entre (au sens large du terme) et lárchitecture. Dans un premier temps, en préservant la thématique de láuteur, les étudiants devront concevoir le projet dún édifice intégrant les données et les contraintes urbaines dún lieu. Ainsi, les étudiants pourront isoler une direction pertinente pour permettre le passage dúne « idée force » selon léxpression de Louis I. Kahn à sa représentation. Le projet devient alors une chaîne de progression de sens qui articule la mise en forme architecturale. Cette pro-gression qualifiera le projet du croquis à lésquisse puis à sa représentation finale.


Nous étudierons le cadre matériel et technique de la représentation et son articulation Il sera question de mettre en oeuvre les outils conceptuels et techniques que demande le faire du projet architectural : de lídée à sa formalisation et sa résolution constructive. Nous propo-serons aux étudiants de faire deux projets dont lóbjectif sera de produire une architecture avec la volonté de maintenir un fil conducteur ; un sens. Avec lápport de lánalyse critique dúne oeuvre, symptomatique des refus et des enjeux de la « modernité », lárchitecture pourra constituer son sens par son écriture propre. Cette volonté devrait restituer au travail du projet sa fonction critique pour orienter les étudiants vers des architectures manifestes. Nous proposerons donc dóuvrir lárchitecture aux autres disciplines (littérature, cinéma, peinture, philosophie…) pour nourrir la conception du projet architectural. Dès lors, nous tenterons de comprendre le travail du projet architectural comme étant au croisement des enjeux culturels que nous propose le champ intellectuel ouvert de la «modernité contem-poraine».


Une série de cours sera proposée aux étudiants :- cours sur láuteur choisi qui permettra dávoir une connaissance approfondie mais non

exhaustive dúne oeuvre;- cours entre littérature, écriture et architecture pour donner aux étudiants un corpus de

textes et de références;- cours dínfographie pour concilier le passage dúne « idée abstraite » à sa formalisation et/

ou représentation. Les projets seront présentés sur des formats A1. Pour chaque projet, une planche analytique (sens, croquis, esquisses…), deux à trois planches sur le code universel de représentation architecturale (plans, coupes, élévations, détails…), une à deux planches de rendu sensible (perspectives, axonométries, 3D).

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu 50%


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S8M.8.5– P804

PROJET 2 CONCEPTION DE BÂTIMENTS MIXTES : ACTIVITÉS ET LOGEMENT

ENVIRONNEMENT, TERRITOIRE ET PAYSAGEVILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉPATRIMOINE ET MUTATIONS

RESPONSABLE OBJECTIFSM. FENKER P. VIRNOTJ. ZETLAOUI-LEGER

Apprendre une méthode de conception à partir des usages, de la compréhension du pro-gramme et de la gestion des contraintes, et découvrir le champ des libertés architecturales dans des traductions formelles propres à chacun, et dans un deuxième temps, à chaque équipe. Maîtriser la conception d’édifices mixtes accueillant activités, équipement public et logements, en tenant compte des enjeux de ce type de programme dans un site urbain.


Le projet porte sur la conception de bâtiments mixtes accueillant activités, équipement public et logements. Pour concevoir ces bâtiments, nous partirons de l’intérieur, de l’ana-lyse des activités qui vont s’y dérouler ; c’est le rapport intime entre l’espace et son usage qui sera notre premier axe. Simultanément, nous étudierons leur inscription dans la ville, avec la dimension spécifique de la mixité (fonctionnement, contraintes, image, symbolique). Nous accompagnerons chacun dans le développement de son expression architecturale et plastique personnelle. L’échelle est celle du bâtiment et de l’îlot sur un site de la banlieue de Paris, à Pantin. L’intervention d’enseignants de l’université de Chalmers à Göteborg en Suède, travaillant sur des problématiques similaires, permettra aux étudiants de confronter leur démarche à des enjeux et des expériences dans un autre pays européen. Premier temps : projet d’un petit programme de proximité EQUIPEMENT PUBLIC et ACTIVITES. Deux groupes d’étudiants étudieront simultanément : l’un, un centre de santé municipal ou un conserva-toire de musique ; l’autre, un bâtiment d’entreprise (ateliers et bureaux). Deuxième temps : workshop et excursion à Göteborg (Suède) pour concevoir un EQUIPEMENT en binôme avec des étudiants de l’université de Chalmers au cours d’un voyage de 4 jours. Troisième temps : projet d’un programme mixte, avec des LOGEMENTS en complément. Le déroulement de ces trois temps vise à faire progresser graduellement l’étudiant dans la compréhension d’une activité, avec visite sur place, analyse puis traduction spatiale et architecturale dans un petit bâtiment, puis d’aborder une réelle mixité en intégrant plusieurs activités et des logements, dans un projet urbain.


Travail en atelier pour concevoir 2 projets de bâtiments (documents très proches d’un avant projet). Mise en situation professionnelle : - travailler l’expression graphique, orale, écrite et par maquettes des intentions architecturales. - apprendre à coopérer avec d’autres acteurs du projet (utilisateurs, maîtres d’ouvrage, co-concepteurs). - présenter en anglais devant un jury composé d’enseignants et de représentants des utilisateurs.



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PROJET 2 L’ÉDIFICE PUBLIC

VILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉPATRIMOINE ET MUTATIONS

RESPONSABLE OBJECTIFSC. PEDELAHOREV. TABOADAV. LAGUIAL. MORALES

Une convention signée en 1986 associe des enseignements et des étudiants de l’EAPLV et de l’Institut des Hautes Études de l’Amérique Latine - Université Paris III. Ville d’Amérique Latine s’intéresse aux relations Nord/Sud et plus particulièrement à celles qui s’établissent entre l’Europe et l’Amérique Latine. L’enseignement part de l’hypothèse que tout étudiant qui dé-place son observation vers des réalités autres, élargit sa capacité d’analyse et de créativité lui permettant ainsi de penser et concevoir des espaces architecturaux et urbains dans d’autres contextes, affronter les défis des sociétés dans le cadre de la mondialisation. Cet enseigne-ment fournira aux étudiants les moyens de simuler une intervention dans des conditions proches de la réalité de la production à l’étranger.Ces enseignements s’inscrivent dans une didactique raisonnée d’élaboration d’un projet architectural et urbain en contexte étran-ger. Il constitue une phase d’articulation entre un moment analytique (l’étude comparée et critique des morphologies sudaméricaines et de leurs évolutions contemporaines) et une phase projectuelle (mise en forme dessinée et spatialisée de stratégies et de thématiques urbaines contextuelles). A la suite des études sur cartes et plans il permet de confronter les étudiants à des contextes urbains, physiques et sociaux, concrets ainsi que participer à des travaux de terrain menés en collaboration avec nos partenaires locaux et internationaux. Cet enseignement permet en outre, d’apporter le concours de notre école à un procès de connaissance et d’intervention sur les formes urbaines qui est dialogique, collaboratif et sédimentaire et dépasse le contexte pédagogique pour y adjoindre une dimension de coopé-ration opérationnelle, notamment au travers des échanges et des stages qu’il génère.


Dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement, on assiste à une réorientation des formations sur la ville ainsi qu’à de nouvelles demandes de coopération et de partenariat des pays en développement. Elles portent essentiellement sur trois types d’intervention :- Aménagement en milieu rural.- Restructuration des espaces périphériques urbains.- Réha-bilitation et rénovation urbaines.Les enseignements s’organisent autour d’un tronc com-mun théorique (le matin) qui associe des enseignements et des étudiants de l’ENSAPLV et de l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine - Université Paris III.Le Studio de Projet (l’après-midi) s’organise en deux temps successifs :- Une série d’exercices courts permettent d’approcher concrètement les morphologies urbaines et les typologies architecturales des Villes d’Amérique Latine.- Ensuite, les étudiants de l’EAPLV et de l’HIEAL peuvent se répartir dans les deux ateliers suivants :1. Atelier urbain El Alto - République de Bolivie.- Faire la ville sur la ville : le travail de cet atelier s’effectue dans le cadre des relations développées avec la municipalité autonome de El Alto - plus grande (1 000 000 d’habitants) et plus haute (4150m) ville informelle d’Amérique Latine - ainsi qu’avec l’Ecole d’Architecture de La Paz.2. Atelier urbain de Cuba : La Havana et Santiago de Cuba.Le travail proposé aux étudiants arti-cule des relevés et études de tissus, îlots et habitat situés à la Habana Vieja, Calzada szl Cerro, Malecon, Vedado, Miramar, Country Club et un travail de projet concernant la structure du grand territoire, morphogénèse historique (XIXe - XXes), les évolutions et les programmes récents de la ville de Santiago de Cuba comprenant relevés et études de tissus . (Centre his-torique, Bella Vista, Tivoli).


Affichage et soutenance publique associée à la remise d’un dossier de synthèse (A3 + CD).

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu et dossier thématique.


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RESPONSABLE OBJECTIFSD. AFANASSIEFFV. CORNU

Cet enseignement a pour objectif d’ aborder la question de l’édifice public, des points de vue de son inscription dans le tissu urbain, de son architecture et de ses représentations .


Inscription dans le tissu urbain De quelle façon L’édifice public s’inscrit-il dans la ville ? Quels rapport entretient-t-il avec les édifices privés, plus particulièrement l’habitat ? En quoi parti-cipe-t-il à sa structure, est-il amené à la modifier ? Comment cette inscription a-t-elle évolué dans le temps? peut-on pressentir la ou les directions actuelles de cette évolution ? Le site du projet, commun à tous les étudiants, placé de préférence en banlieue parisienne fera l’objet d’une étude préalable sous forme de cartes et de maquettes permettant de saisir le terrain d’assiette dans sa géographie comme dans son histoire .- ARCHITECTURE Le thème proposé vise à aborder en profondeur la notion d’ architecture : Il s’agit littéralement d’entrer dans le projet, sous toutes ses composantes: espace intérieur, ordre constructif, matérialité, expres-sion, etc. - REPRESENTATIONSLes représentations de l’édifice public ont considérablement varié au cours de l’histoire .. «Le coup d’?il sur l’histoire, le recul vers une période passée, ou, comme aurait dit Racine, vers un pays éloigné, vous donne des perspectives sur votre époque , et vous permet d’y penser davantage, de voir davantage les problèmes qui sont les mêmes, ou au contraire les problèmes qui diffèrent - et les solutions qui diffèrent - «.A l’instar de Marguerite Yourcenar, nous interrogerons l’ Histoire afin de mieux saisir le temps présent . Cette interrogation prendra - entre autres- la forme d’un cours magistral ayant trait aux principales familles d’édifices publics, et visant à mettre le doigt sur leur essence : L’Ecole, l’Hôtel de ville, le Théâtre , l’Hôpital, le Musée etc…


Les cours théoriques sont dispensés le matin , tandis que l’ensemble des projets est affi-ché lors de l’après-midi afin que tous les étudiants puissent simultanément bénéficier des critiques apportées à chacun.Un voyage d’étude sera organisé de concert avec d’ autres groupes du même pôle.Un projet d’édifice public . Celui-ci met en jeu tous les outils néces-saires à l’expression complète du projet d’architecture, et toutes ses échelles : celles qui per-mettent d’expliciter des intentions vis-à-vis d’un site (1/500ème, 1/2000ème ,1/5000ème), comme celles qui conviennent à l’approfondissement du projet architectural ( 1/200ème, 1/50ème, 1/20ème). Cette approche n’ est pas linéaire.



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RESPONSABLE OBJECTIFSB. GAUDINO. GUYNOT DE BOISMENU

Cet enseignement a pour objectif d’ aborder la question de l’édifice public, des points de vue de son inscription dans le tissu urbain, de son architecture et de ses représentations .


Inscription dans le tissu urbain De quelle façon L’édifice public s’inscrit-il dans la ville ? Quels rapport entretient-t-il avec les édifices privés, plus particulièrement l’habitat ? En quoi parti-cipe-t-il à sa structure, est-il amené à la modifier ? Comment cette inscription a-t-elle évolué dans le temps? peut-on pressentir la ou les directions actuelles de cette évolution ? Le site du projet, commun à tous les étudiants, placé de préférence en banlieue parisienne fera l’objet d’une étude préalable sous forme de cartes et de maquettes permettant de saisir le terrain d’assiette dans sa géographie comme dans son histoire .- ARCHITECTURE Le thème proposé vise à aborder en profondeur la notion d’ architecture : Il s’agit littéralement d’entrer dans le projet, sous toutes ses composantes: espace intérieur, ordre constructif, matérialité, expres-sion, etc. - REPRESENTATIONSLes représentations de l’édifice public ont considérablement varié au cours de l’histoire .. «Le coup d’?il sur l’histoire, le recul vers une période passée, ou, comme aurait dit Racine, vers un pays éloigné, vous donne des perspectives sur votre époque , et vous permet d’y penser davantage, de voir davantage les problèmes qui sont les mêmes, ou au contraire les problèmes qui diffèrent - et les solutions qui diffèrent - «.A l’instar de Marguerite Yourcenar, nous interrogerons l’ Histoire afin de mieux saisir le temps présent . Cette interrogation prendra - entre autres- la forme d’un cours magistral ayant trait aux principales familles d’édifices publics, et visant à mettre le doigt sur leur essence : L’Ecole, l’Hôtel de ville, le Théâtre , l’Hôpital, le Musée etc…


Les cours théoriques sont dispensés le matin , tandis que l’ensemble des projets est affiché lors de l’après-midi afin que tous les étudiants puissent simultanément bénéficier des critiques apportées à chacun.Un voyage d’étude sera organisé de concert avec d’ autres groupes du même pôle.Un projet d’édifice public . Celui-ci met en jeu tous les outils néces-saires à l’expression complète du projet d’architecture, et toutes ses échelles : celles qui per-mettent d’expliciter des intentions vis-à-vis d’un site (1/500ème, 1/2000ème ,1/5000ème), comme celles qui conviennent à l’approfondissement du projet architectural ( 1/200ème, 1/50ème, 1/20ème). Cette approche n’ est pas linéaire.



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PROJET 2 AXE A : LA DÉMARCHE PAYSAGÈRE POUR LE PROJET ARCHITECTURAL URBAIN

ENVIRONNEMENT, TERRITOIRES ET PAYSAGEARTS ET ESPACESPATRIMOINE ET MUTATIONS

RESPONSABLE OBJECTIFSP. AUBRYR. DE MARCOP. HILAIREE. LACOMBEA. LAFFAGEM. SABARD

Cet enseignement permet de montrer par la démarche paysagère que l’émergence d’un pro-jet architectural et, ou de constitution d’un espace public, s’effectue dans le processus même de reconnaissance des potentialités du territoire, de montrer que l’analyse et le projet ne sont pas deux processus dissociés et de favoriser l’invention d’outils d’investigation et de communication.


La démarche paysagère comporte une « Reconnaissance sensible du terrain physique « et une « analyse du terrain culturel «. Cette démarche paysagère portera sur le projet d’amélio-ration d’un « territoire substrat « inscrit dans la ville et présentant une certaine naturalité. Après avoir réalisé une reconnaissance paysagère du territoire substrat, les étudiants for-muleront des hypothèses d’intervention en adoptant la place d’un maître d’ouvrage, puis il répondront à ce programme par un projet de modification de l’espace concret en se mettant à la place du maître d’?uvre.


Cours, Travaux dirigés, Travaux pratiques de terrain et d’atelier, Recherches documentaires, Entretiens non directifs…Production des documents de reconnaissance paysagère compre-nant une présentation « orale publique «, une présentation écrite et illustrée (A4 couleur) et une présentation numérique « Power point « Projet d’amélioration du territoire substrat sous forme numérique, présentée publiquement.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu : 50% et projet final : 50%.


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PROJET 2 ARCHITECTURE, PAYSAGE ET URBANISME : MÉTHODES ET PROSPECTIVES

ÉDIFICATION ET CULTURES TECHNIQUESENVIRONNEMENT, TERRITOIRES ET PAYSAGE

RESPONSABLE OBJECTIFSC. BAILLYC. BARREAUE. LOCICEROJ. MAGERAND

Initier les étudiants à une démarche de projet opérante autant en architecture, en paysage, en urbanisme qu’en « projet lumière ». Préparer les étudiants à un PFE dans l’un de ces quatre domaines tout en approfondissant leur aptitude générale à la projétation. Acquérir un recul critique au regard des différentes démarches de projet. Ouvrir les étudiants aux nouvelles approches de la ville, de l’édification et des territoires par les nouvelles méthodes et les nouvelles technologies. Dans ce contexte renouvelé, prendre en considération l’articulation contemporaine entre les problématiques liées au vivant (écologie, biodiversité, agriculture urbaine) et celles liées aux nouveaux outils (numérique, systémique, informatique).


De nouvelles connaissances du vivant génèrent de nouvelles approches de la nature et des milieux. De nouvelles manières de concevoir font leur apparition du fait de l’introduction de nouveaux outils (numériques) dans les démarches scientifiques et techniques. Les terri-toires urbains et ruraux sont soumis à des outils d’analyse renouvelés tels les SIG (Systèmes d’Information Géographique). A ces nouvelles lectures de l’espace correspondent de nou-velles manières d’« écrire », c’est-à-dire de « concevoir » les espaces et les milieux. Il s’ensuit une nécessité de renouveler l’approche du projet à toutes les échelles, depuis les très grands paysages, jusqu’aux projets d’édification ou de mise en lumière, en passant par toutes les dimensions du territoire urbain. Ce cours de projet aborde donc en priorité ces différentes échelles et donne aux étudiants les clés méthodiques pour projeter quelle que soit la dimen-sion du territoire à traiter, qu’il soit immense ou minuscule. Au sein de ce perfectionnement de l’«art de projeter», seront abordées les problématiques de l’hybridation contemporaine de la nature, de la ville, de l’édification. L’agriculture et l’horticulture urbaines, la biodiversité artificielle, les unités urbaines flottantes, les potagers associatifs bio, les jardins robotisés, les bâtiments intelligents, la ville interactive, la ville post-carbone constitueront des pistes de réflexion et de projétation.


Dans ce cours, l’étudiant approfondit une démarche personnelle de projet et construit son autonomie projétuelle. La démarche proposée aux étudiants est donc tout à la fois bien bali-sée par un phasage très identifié et en même temps fondée sur une thématique personnelle choisie par l’étudiant et structurant très fortement son travail et sa spécificité. Les étudiants sont amenés à mettre au point un outil thématique personnel qui va structurer leur travail de projétation. Après cette étape très autonome, une analyse et une esquisse de projet est demandée sur un territoire important (de 40 à 100 hectares). Le projet porte la dimension architecturale, urbaine et paysagère. Ensuite, après avoir consolidé sa démarche de projet, à différentes échelles, chaque étudiant choisit et approfondit un secteur et un programme à l’intérieur de son propre projet. Il choisit et mène à bien, jusqu’au détail, un projet d’architec-ture ou de paysage ou d’urbanisme, inclus dans son territoire d’étude et compatible avec son esquisse générale. Un travail spécifique de rendu est ensuite attendu.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu : 100%.


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PROJET 2 ARCHITECTURE À GRANDE ÉCHELLE

ENVIRONNEMENT, TERRITOIRE ET PAYSAGEVILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉTHÉORIES ET CRITIQUE

RESPONSABLE OBJECTIFSA. ATELAL. LOPEZ

L’objectif de ce cours est la recherche de nouvelles stratégies urbaines, fondées sur des interventions architecturales ponctuelles. Il ne ságit ni de projet urbain ni de design. Ce qu’on cherche ce sont des idées qui ouvrent les portes à de nouveaux projets. Des anticipa-tions précises et indéfinies à la fois. Des stratégies pour le futur. Nous proposons un cours dárchitecture axé sur la recherche comme méthode impliquant la construction dúne pro-blématique, la définition dúne stratégie díntervention et la production dún projet répon-dant à une situation réelle.


ll s’agit d’une étude sur un site à l’echelle urbain, entre le centre ville et sa proche banlieu. Un voyage détudes permettra à l’etudiant de comprendre les réalités actuelles et historiques de la ville proposée, ainsi que les contraintes du site a etudier.Dans un premier temps l’on fera un travail d’investigation et chaque groupe devra trouver les thématiques de recherche qui lui intéresssent.Une deuxieme partie est composée par le voyage d’études et la compre-hension de la ville et du site d’interventionAu retour, il s’agira du developpement des propo-sitions de projetFinalement on aboutira sur des propositions architecturales et/ou urbaines


Travail continue suivie par corrections hebdomadairesUn jury intermédiaire et un jury final avec des invités externesProduction des hypothèeses díntervention et construction dúne thématique.Corrections continuellesOptionnel associée: La recherche dans la démarche de projet.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Presence INDISPENSABLE pendant TOUT le semestreContrôle Continu Proposition final du

projet (en pourcentage)Travail personnel : 14

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PROJET 2 LA VILLE ARCHIPEL

VILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉPATRIMOINE ET MUTATIONSTHÉORIES ET CRITIQUE

RESPONSABLE OBJECTIFSJ. NJOON. FÉVRIERM.PERINA. SALOMON

Cet enseignement a pour ambition de développer une culture de la condition métropolitaine en articulant recherche, théorie et projet. L’étudiant réfléchira sur le devenir d’un territoire spécifique en mutation, mais aussi sur des questions plus globales posées par la métropoli-sation dáujourd´hui dans différents contextes à travers le monde. Sur láppui dún travail continu et itératif qui se situe entre diagnostic (enquête) et pronostic (scénario), observa-tion et recherche, grande et petite échelle, l´étudiant sera amené à élaborer une stratégie d’intervention urbaine et architecturale en combinant outils conceptuels et modes de re-présentation divers (analogies, diagrammes, statistiques, cartographies, maquettes, photo-montages…). Il ságira dárticuler une approche « top-down » (déductive, cartographique, globale) avec une approche « bottom-up » (inductive, sensible, pas à pas), afin de construire une démarche de projet cohérente et personnalisée, fondée sur une lecture à la fois critique et prospective de situations actuelles.


Nous explorerons à travers le cas du « Grand Paris », la figure de l’archipel comme modèle et métaphore de la condition métropolitaine: un système hétérogène complexe de fragments urbains et architecturaux dans lequel le centre historique n’est qu’une réalité parmi d’autres. Plus particulièrement nos réflexions se focaliseront sur l’impact des futurs « pôles Gare » prévus dans le cadre de la re-configuration du réseau des transports publics de la région. Nous explorerons comment la requalification de ces lieux d’intermodalité pourrait défi-nir des stratégies de développement et de renouvellement urbain à grande échelle. Notre terrain d’étude se situera à Sevran-Beaudottes à l’interface de la nouvelle gare RER-métro automatique et du centre commercial Beau Sevran que nous proposons de restructurer. Nous demanderons aux étudiants de travailler en binômes et de développer tout d’abord une stratégie urbaine générale à l’intersection des logiques infrastructurelles et commer-ciales. Ensuite nous demanderons aux groupes de projet de préciser leur prise de position à une échelle architecturale (1/1000e - 1/500e) et de définir un cadrage (ou des cadrages) significatif(s) pour pouvoir la tester et l’élaborer par la suite. Ce cadrage permettra d’appro-fondir des questions d’espaces public et privé, de mixité fonctionnelle ou sociale, ainsi que l’articulation entre les échelles locale et métropolitaine du projet.


L’enseignement se déroule chaque semaine sur une journée complète. Des présentations-projections par les étudiants de recherches en cours (analyses de cas, travaux documen-taires, stratégies et concepts) ponctueront les affichages-discussions hebdomadaires collectifs et des jurys intermédiaires. Un voyage d´étude à Londres pendant les vacances de printemps (10 jours, participation obligatoire) permettra de mettre en comparaison nos thèmes et axes de recherche.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Affichage toutes les semaines, présentations et critiques, analyses à partir de divers supports

(photographique, cartographique, bibliographique, statistique, phénoménologique…), sché-mas et diagrammes dárgumentation, maquettes d’étude à diverses échelles.Travail personnel : 14

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PROJET 2 ÉQUIPEMENT ET QUARTIER DURABLE

ENVIRONNEMENT, TERRITOIRES ET PAYSAGEVILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉ

RESPONSABLE OBJECTIFSA. DORAZIOM. SABARDO. TISSIER

Ce groupe de projet s?inscrit dans la continuité de la recherche menée à l’échelle urbaine lors du 1er semestre dans le groupe de projet «Projet durable pour métropole solidaire ?». L’objectif est d’approfondir la réflexion sur la mixité d?usage dans la complexité des échelles de l’urbain et de l’édifice. Par mixité d’usage nous entendons articulation, complémentarité, mutualisation, que nous questionnerons dans le processus architectural.


Pour donner corps à cette réflexion, nous proposons, au travers d?un projet d?équipement public de développer une programmation spécifique et adaptée aux enjeux et dimensions de la perspective de métropolisation. La situation du projet, inscrite dans une démarche de renouvellement urbain, sur un territoire donné, s?intéressera aux particularismes de ce terri-toire et posera la question de la mutation d?un parcellaire complexe (fragmenté par des in-frastructures routières générant des terrains résiduels, par exemple ?). Le projet s?enracinera dans une réflexion large sur le contexte de production d?une Architecture, inscrite dans la démarche de Qualité Environnementale, questionnant ses enjeux dans le processus d?édification, de couture urbaine et de valorisation du territoire.


3 étapes principales- 1ère étape, analytique et réflexive : à partir du site retenu, les étudiants devront produire

une analyse critique et une démarche de réflexion sur la programmation. - 2ème étape : travail spécifiquement axé sur le projet, dans toutes ses dimensions et

à toutes ses échelles avec allers et retours entre l?échelle urbaine, l?échelle de l?espace public et celle de l’édifice.

- 3ème étape, approche architecturale : elle interrogera la fabrication, la matérialité, les tech-niques et l?usage. La prise en compte du Développement Durable sera présente à chaque étape du processus. Un cycle conférence sur le Développement Durable et la Qualité Envi-ronnementale sera proposé en « fil continu » tout au long du semestre.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Analyse urbaine, définition programmatique, projet urbain et d?architecture Évaluation

intermédiaire : 30 %, contrôle continu : 20% et évaluation finale : 50 %.Travail personnel : 14

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PROJET 2 LA QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE À L’ÉCHELLE DE L’ÎLOT URBAIN

ÉDIFICATION ET CULTURES TECHNIQUESENVIRONNEMENT, TERRITOIRES ET PAYSAGE

RESPONSABLE OBJECTIFSJ. -M. COGETA. LIEBARDL. PÉNISSON

L’objectif global du cours est de permettre à l’étudiant d’intégrer la qualité environnemen-tale comme cadre d’analyse, de programmation et de conception à l’échelle de l’îlot urbain. Echelle ignorée par le droit, par les réglementations techniques et par les politiques pu-bliques, l’îlot urbain est un élément constitutif essentiel de la ville, qui a sa logique propre de développement, notamment pour les réhabilitations.


Concernant l’analyse, l’objectif pédagogique consiste à doter chaque étudiant des capaci-tés d’analyse et de relevé qui permette de qualifier, caractériser et quantifier les différents formes d’occupations du sol, bâties (en particulier étude comparative des différents concepts de densités) ou non bâties (végétal, équipements, mobiliers urbains, etc.), d’identifier et de recenser les effets de seuil du public au privé et du privé à l’intime qui structurent notre environnement et de et de recenser les flux qui lániment.Concernant la programmation, l’objectif est de transmettre une approche critique des paramètres de la programmation urbaine et de la réglementation en matière d’urbanisme, d´établir les éléments fondant un diagnostic raisonné et accessible à lúsager ? à l´écart du lobbying des industriels et des grands opérateurs de services concédés par les collectivités territoriales - de la qualité environnementale de l’îlot et de ses composantes (densités mini-males, indicateurs de performance énergétique, coûts environnementaux d’investissements, coûts environnementaux de fonctionnement, etc.), de soumettre chacun d’entre eux à une analyse critique et de faire la part entre les critères apparents (par exemple, coefficient de forme) et non-apparents (par exemple, consommations effectives et confrontation de ces consommations avec les usages), et enfin de définir le parti programmatique comme lieu de synthèse et d’arbitrage entre les différents enjeu du diagnostic.Concernant la pratique du projet, l’objectif est de recenser les critères de qualité environne-mentale qui sont spécifiquement de la responsabilité de l’équipe de conception à l’échelle du bâtiment.Il s’agit de rendre opérant dans le processus de conception (urban planning et conception dún des ouvrages construits ou réhabilités) les éléments stratégiques de la conception de l’ilot et des ouvrages à l’échelle de l’ilot : orientations des ouvrages, des volumes, des espaces communs, orientation des axes dominants de circulations, définition des enveloppes, imbrication des fonctions : isolation/inertie thermique, porteur, isolation acoustique, etc. conception des enveloppes par volume, interfaces entre espaces internes et espace extérieur, (métabolisme, plastique, pathologie), absorption des conflits dans les zones tampons, friches, espaces semi-publics, serres, etc. Le cours se déroule en coordination avec le séminaire AEDD.


La démarche pédagogique consiste à alterner des exposés méthodologiques courts de 2 heures, des visites in situ, et la mise en oeuvre de cadres méthodologiques d’analyse, pro-grammation et projet, pour des présentations individuelles répétées, toutes les semaines, deux semaines au plus. Lánalyse de l´îlot est organisée collectivement. La programmation et la conception sont menées seules.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 La démarche pédagogique rend la présence obligatoire. Les exposés oraux individuels

dánalyse, de programmation et de conception sont un base d´évaluation permanente et évolutive. Le dossier dánalyse est établi collectivement par des apports individuels et per-sonnels.


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PROJET 2PROJET D’ARCHITECTURE NAVALE

PATRIMOINE ET MUTATIONSTHÉORIES ET CRITIQUE

RESPONSABLE OBJECTIFSC. BARREAU D. GUICHARDP. HANNEQUIN

Approfondir la méthodologie du projet en sáppuyant sur une architecture complexe : celle dún voilier.


Nbr d’étudiants pour cet enseignement :20

Les étudiants apprendront ici l’architecture du navire dans une approche globale, à l’occasion d’un projet qu’ils devront élaborer à partir du programme qui leur sera proposé : par exemple celui d’un voilier habitable.Connaissances théoriques abordées et points forts :• Conception et dessin dénveloppes courbes, méthode manuelle et CAO• Acquisition des connaissances de base spécifiques aux navires. Hydrostatique : Principe dÁrchimède, Stabilité.• Espace en mouvement.• Maîtrise de lórganisation fonctionnelle dún espace habitable exigu à la volumétrie complexe (relation intérieur, extérieur).• Le navire élément du paysage maritime, approche de style.On insistera, sur le caractère mobile et láspect constructif et structural pour que soient prises en compte leurs principales implications architecturales, tout en gar-dant de manière transversale, la maîtrise du devis de masses.Une étude du gréement, des principes aérodynamiques sous-jacents et de la motorisation compléteront lénsemble de la démarche.Les étudiants sínitieront à cette occasion aux principaux outils informatiques de modélisation 3D principalement au logiciel Rhino 3D.

NBR DE SEMAINE : 16 ORGANISATION ET NATURE DES TRAVAUX DEMANDÉSModalité pédagogique :Projet

Nbr d’heures :

Suivi de projet sous forme collective et individuelle.Le suivi des cours présentés en M8.5 Po Optionnel du projet architecture navale est obligatoire.Projet de navire à programme imposé.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Contrôle continu : 50% et examen final sous forme de rendu projet.


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PROJET 2AMC : PRATIQUES CONSTRUCTIVES, CONFRONTATION - VILLE, ÉCHELLES, TECHNIQUES, AMBIANCES


RESPONSABLE OBJECTIFSL. BERGERP. GUIONYN. LAURENTH. LUANCO

Il s’agit de concevoir un édifice public et son contexte urbain. Le projet s’inscrit dans le cadre thématique du travail sur la ville effectué en 4ème année. Il permet de développer les savoir-faire acquis dans les groupes de projet du 1er semestre et les optionnels Structure, Lumière, Son, Analyses architecturale et constructive. L’objectif consiste en premier lieu à conduire l’étudiant à s’interroger sur les relations entre son projet urbain, ses choix d’implantation et les décisions constructives ou techniques.



Le projet porte sur la conception d’un établissement d?enseignement supérieur, édifice per-mettant de travailler sur la diversité des espaces en terme : d’échelles, d’usages, de fonctions, de besoins. Il s’inscrit dans le cadre général de l’aménagement d’un quartier parisien. Le choix de ce site ressort de la volonté de placer l’étudiant dans le contexte réel d?un quar-tier en devenir. Le programme d’une dimension d’environ 8 000 à 9 000 m2 comprend un ensemble universitaire avec sa bibliothèque, ses amphithéâtres, ses locaux de vie étudiante, son administration, ses salles de TP, ses salles d’enseignement, un jardin lié à l’université, etc. A partir du programme détaillé et de l’organigramme fonctionnel fournis par les en-seignants, l’étudiant devra dans une première phase concevoir sa propre réponse urbaine dans le cadre du projet général du quartier et dans une deuxième phase développer les espaces bâtis et non bâtis de façon approfondie (structure, qualité des espaces, qualité des ambiances, choix des matériaux, détails). L’enseignement s’articulera autour des séances de travail sur le projet, avec des visites thématiques, des expérimentations sur le site, des confé-rences faites par des professionnels engagés dans le projet de réaménagement du quartier (SEM, université). Il s’agira pour l’étudiant d’acquérir une méthode de travail le conduisant à exprimer ses objectifs, à faire ses choix, à les valider à travers une démarche prospective et réflexive pour le conduire à maîtriser la cohérence entre la pensée urbaine, architecturale et la pensée constructive englobant structure, matière, ambiance.


Nbr d’heures :

Séances de travail en salle, visites thématiques, exposés.Travail de projet individuel ou petit groupe avec les outils d’études et de représentation courants (dessins ech.1/100 au 1/20, maquettes), les outils d’approfondissement tels que maquettes spécifiques pour étudier et valider les ambiances lumineuses ainsi que les détails à grande échelle, simulations informatiques (ensoleillement, acoustique) et documents des-criptifs.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Contrôle continu : 50%

Rendu final : 50%Travail personnel : 100

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PROJET 2CONTEXTE, PROGRAMME ET PRATIQUES CONSTRUC-TIVES: CONCEVOIR UN ÉQUIPEMENT

ÉDIFICATION ET CULTURES TECHNIQUES PATRIMOINE ET MUTATIONS

RESPONSABLE OBJECTIFSJ. -P. ALBERTANIV. POIRIER

Mettre en évidence la relation entre choix constructifs et conception architecturale. Faire découvrir et sensibiliser les étudiants aux systèmes constructifs adaptés aux structures de grande portée et compatibles avec les exigences de la H.Q.E. et du développement durable, les normes actuelles, la maîtrise des coûts de construction.



A partir d’un programme d’édifice recevant du public, contextualisé et comportant une très grande portée, les étudiants devront -en privilégiant la qualité d’usage du lieu- élaborer leur projet dans un souci d’approfondissement de leurs savoirs constructifs : articulation de logiques spatiales et de dispositifs construits, définition des matériaux, étude des détails à grande échelle. Le projet définitif devra respecter les normes actuelles (accessibilité handi-capés, incendie, etc…).Pour l’année 2010-2011 :salle polyvalente en zone péri-urbaine à La Norville dans l’Essone.


Nbr d’heures :

Travail de projet individuel avec les outils d’étude habituels (dessin conventionnel et simu-lations informatiques).L’enseignement s’articulera autour de séances collectives de correction et de cours.Les cours d’une durée totale de 25 heures porteront sur :- les structures de grande portée;- les systèmes constructifs innovants;- la préfabrication;- l’initiation au calcul (appliquée au projet);- la méthodologie d’élaboration des détails.Des personnalités extérieures (issues des universités de Breschia, Florence, Vienne, Polytech-nique de Milan) pourront intervenir ponctuellement dans ces cours.Voyage d’études : visites de laboratoires et d’entreprises spécialisées en construction bois et métallique (voyage à Breschia pour l’année universitaire 2006-2007).

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Présence aux cours, visites et corrections collectives ou individuelles

Analyse de projets référencés.Projet (trois rendus intermédiaires et un rendu définitif)Contrôle continu 50 %, contrôle final 50 %


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PROJET 2CONCEPTION ARCHITECTURALE NUMÉRIQUE

ÉDIFICATION ET CULTURE TECHNIQUETHÉORIES ET CRITIQUE

RESPONSABLE OBJECTIFST. CIBLACF. GUENAD. HAMANIC. LECOURTOIS

Ce groupe de projet accompagne lénseignement de séminaire « Conception Digitale ».Son objectif principal est de faire un projet dárchitecture en utilisant, de manière consciente, certaines fonctionnalités informatiques. Ce projet a pour objet de développer des démarches originales de projet en concevant autrement grâce aux nouvelles potentialités numériques.Il sínscrit au sein dúne démarche réflexive et expérimentale portant sur les potentiels des outils numériques à assister la conception architecturale.Son objectif majeur est la prise de conscience des places et rôles des outils numériques dans la conception en vue de déve-lopper des démarches innovantes dans lesquelles le numérique participe pleinement dúne écriture architecturale.La question des relations à tenir, à dépasser ou à proscrire entre léspace architectural conçu et son image et/ou ses représentations est posée au c?ur même de cet enseignement. Autrement dit, ce groupe de projet vise à bannir ládage trop sou-vent suivi selon lequel « une belle image fait le projet » pour amener les étudiants à décou-vrir de véritables potentialités informatiques qui puissent être opératoires pour concevoir lárchitecture autrement et qui, de fait, dépassent la seule production dímages de synthèse. Les divers usages et implications possibles des outils numériques (représentation, calcul, évaluations diverses, genèse de géométriques gauches, modélisation virtuelle, etc.) seront ici expérimentés en vue de saisir les places et rôles de ceux-ci dans la conception dún projet constructible.



Il ságit de concevoir un complexe sportif dans un îlot Parisien en gérant au mieux diverses complexités d´échelles.Des analyses urbaines sont à produire en groupe en vue de mettre en exergue les besoins du secteur et de construire un programme architectural adapté. Son programme sera construit de manière individuelle en fonction de línterprétation des ana-lyses du site.Le projet devra répondre aux règlementations qui régissent son installation, son programme et son type. Líntroduction de systèmes informatiques permettra de rendre réalisable le projet. Divers systèmes seront présentés dans lóptionnel associé au projet et, chaque étudiant choisira celui ou ceux qui lui conviendra (ont) pour sínspirer ou pour pré-ciser son projet. Lóbjectif est de produire un ou des modèles numériques dún projet réali-sable et/ou évalué suivant divers points de vue techniques.


Nbr d’heures :

Corrections hebdomadaires de projet avec programme pédagogique à láppui.Les cours sur les systèmes dássistance seront présentés dans lóptionnel.Des cours sur les techniques dánalyse urbaine, des références architecturales et les normes techniques accompagneront le projet.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Une analyse urbaine complète du contexte díntervention construite à partir des outils

réflexifs qui seront enseignés. Rendu sur papier et maquette physique de site. Différentes représentations du projet (physiques et virtuelles). Présentation orales.Travail personnel : 100

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PROJET 2MILIEUX HABITES - ARCHITECTURE A GENES URBAINS

ENVIRONNEMENT, TERRITOIRE ET PAYSAGEPATRIMOINE ET MUTATIONSARTS ET ESPACES

RESPONSABLE OBJECTIFST. BABLED S’interroger sur la notion de milieux habités suppose de construire le projet autour de nou-

veaux liens : entre architecture et dimension urbaine, entre déjà-là et acte de transforma-tion, entre analyse et projet. Dans cette perspective, cet enseignement explorera les liens qui fondent la complicité nécessaire entre l’intervention d’échelle architecturale et l’édifi-cation plus large qui l’accueille, d’échelle urbaine et paysagère. Il s’agit alors dássumer la rencontre entre l’expression singulière d’un fragment maîtrisé (architectural) et l’expression nécessairement plurielle d’une totalité (urbaine et paysagère), qui par essence ne peut être placée sous notre contrôle exclusif. Ceci suppose de penser les altérités voire les altérations du projet comme autant d’opportunités positives de le nourrir, de le relier à une sphère dínfluence que ses propres logiques internes pourraient par mégarde exclure. Ceci suppose d’élargir l’horizon restreint dúne conception architecturale autocentrée et limitée à l’échelle de l’objet, limitée à des questions strictement typologiques, programmatiques ou de design. De même, ceci suppose de penser une échelle d’intervention qui nous permette d’échapper au schématisme vorace et asséchant du projet urbain et de ses avatars opérationnels (ZAC et autres formes de production codifiées d’une qualité urbaine figée).



Échelle d’intervention : fragment architectural Au sein d’une situation urbaine en mutation, il s’agira donc de se saisir de la capacité d’un fragment architectural à structurer et orienter un espace urbain, ou de la capacité d’un fragment architectural à s’insérer et dialoguer avec un grand paysage. La réflexion sera donc avant tout architecturale, reconnaissant à cette échelle d’intervention la capacité quasi exclusive de traduire et d’écrire en termes sensibles un récit aux significations plus globales. Il s’agira d’aboutir à un fragment architectural « génétiquement modifié » par les liens étroits et subtils qu’il noue avec d’autres échelles d’appréhension du territoire et montrer que c’est bien l’étroitesse et la subtilité de ces liens, bien plus que la taille de l’objet ou du périmètre d’intervention, qui confère au projet archi-tectural cette ampleur et cette signification urbaine et paysagère. Site et programme : Le territoire d’études, situé dans le contexte d’une métropole régionale d’échelle européenne proposera de répondre aux enjeux suivants sur un périmètre de réflexion élargi :- le renouvellement de sites partiellement urbanisés et en voie de mutation;- la révélation des liens associant architecture et grand paysage. Un voyage de quelques jours sur place sera programmé dès le début du semestre et pourra impliquer des interlocuteurs locaux. Le site des Bassins à Flots à Bordeaux étudié en 2011, alliant potentiel de reconver-sion, relation au grand paysage et équilibre instable entre présence naturelle et anthropique, constitue une bonne incarnation du type de contextes abordés. Le fragment architectural évoqué ci-dessus prendra la forme d’un assemblage d’au moins deux programmes com-plémentaires (un programme d’équipement public : centre culturel, bibliothèque, antenne sociale, maison des associations, etc. et un programme d’habitat), regroupés autour d’un espace public constituant à terme une nouvelle polarité.MÉTHODE ET SÉQUENCES : PROJET MODÈLE ET PROJET MODELÉ La méthode adoptée consistera à faire se télescoper plusieurs échelles, plusieurs récits, plu-sieurs pratiques, en menant de façon quasi simultanée :- une analyse et une reconnaissance sensible du territoire de projet, conduisant à l´établissement dún récit subjectif de la situation urbaine;- des recherches autour de références se rapportant aux questions théoriques et typo-logiques du projet (Lien Architecture Paysage - Architecture Espace Public - Architecture Construction & Réversibilité);- une réflexion spatialisée sur le site díntervention à des échelles multiples (espace public, typologie, géométrie et construction, matérialité, etc.).Par ces réflexions croisées, nous tenterons une mise en cause du projet entendu comme modèle : la notion univoque de projet modèle, teintée dúne identité abstraite, idéale, d’une pureté presque inhumaine, nous renvoie à une culture disciplinaire indispensable mais sans doute restrictive pour qui cherche une forme de contamination de l’architecture par la ville et le paysage. Ceci nous conduira à évaluer la pratique du projet modelé, ce projet modelé étant alors issu dúne démarche conceptuelle et créative ouverte vers ce qui à priori est étranger au projet, lui échappe : les altérités du projet autant que ses altérations.

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Nbr d’heures :

16 séances, atelier de projet : alternance de cours théoriques, d’exposés / débats et de cor-rections collectives. Un projet d’architecture associé à une réflexion urbaine et paysagère, réflexion mettant en évidence les liens tissés entre les différentes échelles de conception (de l´inscription géographique aux résolutions constructives). Deux rendus intermédiaires et un rendu final associant un jury formé par des intervenant extérieurs (entre autres Chris Younès, Didier Rebois, Edouard Ropars et les enseignants du groupe d?enseignements MILIEUX HABI-TÉS). Exposés et analyses critiques de références.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Contrôle continu : 50% et examen final : 50%.


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OPTIONNEL DE PROJET 2ART TERRITORIAL

ENVIRONNEMENT, TERRITOIRE ET PAYSAGEARTS ET ESPACES

RESPONSABLE OBJECTIFSC. GIVERNEX. JUILLOT

D’une biennale à l’autre, comment l’oeuvre prend corps à partir d’un territoire ? Expérimen-tations plastiques, mises en place de dispositifs en relation au potentiel d’émergence des éléments en présence. Amorces de structures architecturales. Au-delà d’interventions ponc-tuelles lors d’un événementiel artistique, architectural ou paysager, qu’en est-il du dévelop-pement d’autres formes d’approches et d’ancrages, de présence de signes d’activités mani-festes nourris par le territoire… ?


Lieux d’interventions artistiques étudiés: Biennale de Venise, Estuaire Nantes Saint-Nazaire, Port Nord de Chalon-sur-Saône, Port de Nijni-Novgorod (Russie).


Expérimentations plastiques, architecturales et paysagères réalisées sur un territoire. Compte rendu d’interventions.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu 50%


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OPTIONNEL DE PROJET 2Espaces publics émergents, usages et perceptions des modes et lieux de transports


RESPONSABLE OBJECTIFSD. LEFRANÇOIS Le cours s’intéresse à l’émergence de lieux urbains, tels ceux issus des pratiques de mobilité,

infrastructures et modes de transports en cela qu’ils constituent un enjeu pour l’architecte qui doit aujourd’hui, en raison de leur grande emprise, grande pérennité, (une durabilité ?), les intégrer dans la ville, les domestiquer ? les constituer espace public?… Il donne à voir ces lieux en d’autres termes que des non lieux, en même temps qu’il permet de s’interroger sur la nature des espaces publics aujourd’hui.


Le cours, centré sur l’étude des usages et représentations des lieux de la mobilité, se veut ap-porter un autre regard (sociologique, anthropologique) sur des espaces abordés en d’autres cours. Il tire parti des méthodes d’investigation des sciences sociales mais aussi des plasti-ciens, a recours à la photo, au film, à la vidéo, pour interroger des observations qui pourraient être menées par petits groupes sur un ou différents lieux.

Les infrastructures, lieux dévolus au passage et à l’attente, font l’objet de caractéristiques qui leurs sont ou non spécifiées, et que le cours se propose d’étudier : Les lieux mais aussi les modes ( RER, voiture, train, tramway) invitent à interroger d’autres notions telles que la halte dans la ville, le confort, l’ambiance. Moins pensée comme des espaces à part entière qu’en termes de temps, ils sont habillés d’une certaine temporalité ; lieu d’un temps vide que l’on cherche à remplir, lieu d’un temps où l’on aime aussi ne rien faire…Pauses ou séquences tem-porelles urbaine ou « périurbaine », les espaces de transport structurent la ville, sont riches de symboliques qui différent d’un mode à l’autre (marche, avion, train ,voiture, métro, bus). Ils donnent à lire autrement, et à leur manière les paysages métropolitains.


Cet enseignement de projet entrera en forte cohérence avec plusieurs cours de projet tels que :« la métropole archipel », les cours de PFE du semestre suivant« Architectures et espaces urbain en mutation » , les séminaires « villes, habitat, société », Art et espace, Environnement, territoires et paysages », etc.Observations sur terrain, croisées à des moments théoriques, l’analyse de textes, de photo-graphies et de films, pour saisir l’ambiance, les usages, sociabilités, ou (et) les représenta-tions d’un seul ou de plusieurs lieux (RER ? taxi, autolib ? gare, stations, arrêt de bus) ou noeuds (embouteillages)…

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Participation active aux cours :recherches en petits groupes (observations de lieux/ re-

cherche documentaire, filmique), mises en commun, restitutions collectives...Restitution sous la forme d’un book, d’une vidéo.,ect.., voir d’un dossier ou article susceptible d’être publiéContrôle continu (présence active) 50%Travail personnel 50%


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OPTIONNEL DE PROJET 2INTRODUCTION AU PROJET URBAIN

E N V I R O N N E M E N T, TERRITOIRE ET PAYSAGEPATRIMOINE ET MUTATIONSVILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉ

RESPONSABLE OBJECTIFSC. ORILLARDY. TSIOMISS. WACHTERB. WEBER

La pratique du projet urbain s’ancre dans une culture de la ville. Cette culture se nourrit tout autant de la compréhension des grands enjeux contemporains de la ville française et euro-péenne que de l’analyse de réalisations exemplaires précises. Ces deux niveaux permettent d’alimenter d’un côté une imagination et de l’autre un vocabulaire nécessaire à la concep-tion. Il s’agit ainsi de dépasser les simples enjeux formels pour baser le projet urbain sur des questions concrètes.


Nbr d’étudiants pour cet enseignement : 20

L’optionnel sera constitué d’une série de cours abordant deux thématiques. D’un côté l’es-pace public sera abordé à travers la présentation d’une série d’exemples mettant en avant les enjeux qui le touche en termes d’usage, de gestion. Dans ces exemples, on insistera sur l’espace public comme porteur d’urbanité et donc outil très important de restructuration urbaine à l’échelle locale. D’un autre côté la question de la mobilité sera abordée à travers les nouveaux systèmes de transport en commun et leurs effets en matière de restructuration urbaine à l’échelle de métropole entières.

NBRE DE SEMAINE : 16 ORGANISATION ET NATURE DES TRAVAUX DEMANDÉSModalité pédagogique :projet

Cet optionnel de projet est articulé au projet P803 - Concevoir l’espace public. Lecture et interprétation de deux documents (un sur les espaces publics, l’autre sur la mobilité)

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Présence 60%, mémoire 40%


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OPTIONNEL DE PROJET 2APUS : PROGRAMMATION ET CONCEPTION


RESPONSABLE OBJECTIFSM. FENKERP. VIRNOT

Cet optionnel a pour objectif de nourrir le travail de projet : Il introduit d’une part à la démarche de programmation dans les domaines des lieux de travail et des équipements publics et à l’analyse de la pluralité des points de vue que les acteurs concernés par le projet portent sur l’espace. D’autre part, il propose aux étudiants de se constituer un corpus de réfé-rence sur des bâtiments de différentes vocations : activités, équipements publics, logement, du point de vue des typologies architecturales qui leur sont propres.



Ce cours est une introduction au domaine de la programmation et de la conception des lieux de travail. Il examine les typologies architecturales propres à ce type de réalisations à l’échelle internationale et présente une analyse critique des logiques et politiques actuelles des en-treprises en matière d’architecture et d’espace. Comment la démarche de programmation peut-elle appréhender les enjeux sociaux, productifs, institutionnels et urbains de ces opéra-tions ? Quelles articulations entre logiques organisationnelles et logiques d’usages peut-elle proposer ? Comment penser la complexité de la conception à la lumière de la pluralité des destinataires du projet ? Les étudiants ont à analyser deux réalisations faisant référence dans l’histoire de l’architecture ou significative de la période contemporaine, en s’intéressant au programme, à la fonctionnalité, l’organisation de l’espace, le parti architectural, la symbo-lique sociale et l’inscription dans le site. L’une porte sur un bâtiment d’activité ou équipe-ment public, l’autre sur une opération de logements.


Sur 14 semaines. Deux analyses socio-architecturales de réalisation.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Participation et dossier d’analyse.


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OPTIONNEL DE PROJET 2APUS : PROGRAMMATION ET CONCEPTION

VILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉE N V I R O N N E M E N T, TERRITOIRE ET PAYSAGE

RESPONSABLE OBJECTIFSC. PEDELAHORE Une méthodologie d’analyse des processus d’urbanisation dans une perspective compara-

tive



Analyse historique de facteurs et mécanismes urbains..- Etude thématique de l’actions des acteurs dans la ville (Etat, secteur privé, habitants) et des mouvements socio-urbains.- Ap-proche de modèles de gestion urbaine dans une perspective comparative.


Cours magistraux

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Exposé ou dossier et examen final.


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OPTIONNEL DE PROJET 2ATELIER CRITIQUE ET COMMUNICATION DES CONCEPTS DE PROJETS


RESPONSABLE OBJECTIFSP. LEITNER - S’immerger dans la culture de la critique architecturale par la « pratique de la critique », sur

ses propres projets et des projets ou concours contemporains;- s’outiller pour pouvoir porter un regard analytique et critique sur la production architectu-rale, urbaine, paysagère etc. en général;- comprendre les interactions entre concepts et moyens de communications;- stimuler la construction conceptuelle et (auto-)critique du projet en cours de l’étudiant par un travail de réflexion sur le projet en général et des projets choisis en particulier;- apprendre à mettre en résonance concepts et moyens de communication du projet;- développer une stratégie d’ensemble sur le projet dont les composantes se renforcent réci-proquement.


Ce cours optionnel propose un enseignement centré sur la pratique de la critique, sur la notion de concept architectural et de sa communication.Il se fonde sur la conviction que la pratique de la critique du projet architectural, de ses concepts et de ses moyens de communication mène, in fine, à un regard plus lucide sur sa propre production.Réfléchir à ces notions au sein d’un même enseignement qui leur est explicitement dédié a donc comme objectif d’augmenter la capacité des étudiants à construire un regard critique, à analyser et formuler des concepts ainsi qu’à élaborer des discours ou manières de commu-niquer sur des projets et sur leurs propres projets.Insistons sur le fait qu’il ne s’agit donc nullement d’apprendre à communiquer pour masquer des faiblesses d’un projet qu’il faut « vendre » à tout prix mais, a contrario, à prendre la com-munication comme prétexte pour clarifier le plus tôt possible les orientations conceptuelles du projet.Le placement de cet enseignement en optionnel de projet reflète plusieurs intentions. Il s’agit d’abord de donner à la construction de la critique et du concept une lisibilité, un temps et un espace dont elle ne dispose que rarement en atelier de projet. Il s’agit également de proposer là un enseignement qui articule séminaire et projet, dans la mesure où il permet aux contenus du séminaire de circuler et d’être confronté à la production des étudiants.Si cette articulation est particulièrement pertinente pour les étudiants du séminaire du pôle PHC « Critique et histoires de l’architecture », il faut signaler que cet optionnel est ouvert à tous les étudiants.

NBRE DE SEMAINE : 14 ORGANISATION ET NATURE DES TRAVAUX DEMANDÉSModalité pédagogique :C : 1,5

Les cours de cet optionnel offrent une introduction aux pratiques contemporaines.Les travaux d’étudiants sont consacrés au réel — à ce qui est réalisé et visitable/habitable —, et à ce qui est virtuel — vers ce qui est une représentation intellectuelle d’un futur réel

Concrètement, les étudiants seront amenés à élaborer :1) Au choix :- une analyse critique d’une réalisation récente dans Parisou- une analyse critique d’un concours dont la production des concurrents est, soit exposée, p. ex. au pavillon de l’Arsenal, soit publiée.2) un document sur les intentions, concepts et stratégies élaborées pour leur propres projets.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES21 1,5 L’évaluation se fait par la moyenne des deux rendus dont le premier (50%) est un texte cri-

tique (selon le procédé noté plus haut) et le second (50%) le texte de la construction concep-tuelle et stratégique du projet en coursTravail personnel : 21

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OPTIONNEL DE PROJET 2LUMIERES, SONS, MATERIELS, TECHNIQUES, COUTS, NORMES, MESURES ET REGLES

ÉDIFICATION ET CULTURES TECHNIQUESARTS ET ESPACES

RESPONSABLE OBJECTIFSD. COUILLARD Proposer une culture de base au futur architecte, qui souhaite intégrer et lier, conception/

lumière et architecture/urbanisme. L’architecte doit maîtriser le cadre légal et normatif, qui en limite le champ créatif, afin d’en tirer, le meilleur parti... Sources lumineuses, sécurité des installations électriques, matériels de projection d’image, matériels son, mesures d’éclaire-ment, calculs de réfraction, normes d’éclairage muséographique, sonorisation spatiale de la lumière, normes d?éclairage du logement domestique, normes de l’éclairage urbain, mise en lumière «Monument Historique», l’éclairage souterrain, lutte contre le vandalisme, la mise en sécurité de l’espace public, les assurances, les essais de mise en lumière, les contrôles techniques, les normes de l’AFE, le code du travail, les coûts de prestation, la main d’oeuvre, les coûts de location matériels, les droits d’auteur, des thèmes abordés et développés avec méthode, dans la conduite de l’idée conceptuelle du projet, vers sa réalisation concrète. Ces connaissances techniques faciliteront, aux futurs architectes, discussions et échanges, avec les ingénieurs, techniciens et commerciaux, des domaines de la lumière, pour lesquels cette culture et cette précision professionnelle, sont indispensables, aux résultats qualitatifs, d’un projet.



1 heure de cours théorique et 0,5 heure de travaux dirigés, en relation au cours. Des exemples de réalisations techniques, des interventions de membres de l?Association Française de l’Eclairage et de l’Association des Concepteurs Eclairagistes, une visite de chantier, des inter-ventions de représentant commerciaux de matériels, un entrepreneur de spectacle, un assu-reur et autres opportunités de saison


Production d’un dossier technique de réalisation, sur un sujet choisi par l’étudiant, ce dos-sier réalisé par chapitre, en chronologie et parallèle du déroulement du cours.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Note finale, obtenue par 50% de la note de présence et 50% de la note du dossier technique

de réalisation.Travail personnel : 100

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OPTIONNEL DE PROJET 2LA RECHERCHE DANS LA DEMARCHE DE PROJET

E N V I R O N N E M E N T, TERRITOIRE ET PAYSAGEVILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉTHÉORIES ET CRITIQUE

RESPONSABLE OBJECTIFSA. ATELAL. LOPEZ

L’objectif de l’optionnel de projet est d’accompagner la démarche de projet par l’introduction à l’étude d’une série de méthodologies de recherche, afin de déceler les différents aspects contextuels qui forment la trame sociale que laquelle agit l’intervention de l’architecte. Par le biais de la mise en place de dispositifs d’enquête, les étudiants seront amenés à questionner l’espace d’intervention, à partir des thématiques émergeant du site.



À travers la discussion autour des différentes méthodes d’enquête, les étudiants seront ame-nés à questionner de manière systématique leur site d’intervention lors d’une démarche de projet. Pour ce faire, les étudiants devront tester sur le site de leur choix, une série d’ap-proches méthodologiques statistiques, recherche bibliographique, ethnographies, histo-riques, etc… afin de dégager des thématiques qui seront le fil conducteur de leur projet. Le cours se veut comme une boîte à idée pour le projet.


Liaison avec l’unité de projet P811 : Architecture à grande échelle.Le cours sera organisé en coordination avec le corus de projet « Architecture à grande échelle « et les étudiants participant devront impérativement faire partie dudit cours de projet.Réalisation d’un blog par équipe contenant les différentes expérimentations sur le site de choix.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Corrections hebdomadaires du blog, rapport final par écrit des résultats de l’enquête.


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OPTIONNEL DE PROJET 2INFRASTRUCTURES, RÉSEAUX, TRANSPORTS

PATRIMOINE ET MUTATIONSVILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉTHÉORIES ET CRITIQUE

RESPONSABLE OBJECTIFSP. DUGUET Cet enseignement part d’un constat :

- la croissance de la ville et les infrastructures inquiètent. La croissance tentaculaire de la ville contemporaine, l’importance des infrastructures génèrent de multiples conflits, de nouvelles formes urbaines qui mettent la mobilité et les déplacements au cœur du débat. Les évolu-tions des routes, des voies ferrées, des ports et aéroports modifient rapidement les paysages et l’organisation du territoire;- les séparations claires entre la ville, la banlieue et la campagne s’estompent. Le modèle de la ville traditionnelle qui se développe par stratifications successives n’est plus valide. La ville issue du XIXème siècle, qui reste encore une référence forte de l’urbanité, ne représente plus qu’une part infime des territoires urbains. La croissance exponentielle de la ville contem-poraine s’inscrit dans une mutation profonde de civilisation : la fin de la prédominance de l’agriculture;- la ville devient tentaculaire et les déplacements de plus en plus difficiles. Avec l’interven-tion de multiples spécialistes de l’aménagement développant ses logiques sectorielles, les espaces du déplacement et de la ville se confrontent, s’ignorent. Ces espaces construits, jux-taposés, superposés inquiètent. Certains parlent de chaos urbains, beaucoup critiquent les réseaux qui génèrent des paysages qu’ils ne comprennent pas. Ces mutations considérables et rapides imposent aux architectes de remettre en cause leurs savoirs, leurs positionne-ments.



L’objectif de ce cours est de considérer les infrastructures comme éléments de la définition de la ville contemporaine que l’on veut comprendre, sans jugement prématuré, avant de pro-poser des modes d’intervention. Par une succession d’investigations historiques, de compa-raisons géographiques et d’études de cas précis nous analyserons, tour à tour, les logiques de l’organisation urbaine et la gestion de sa croissance, les logiques de conception et d’évo-lution des réseaux. A partir de l’histoire de la conception de différentes infrastructures et de l’évolution de la pensée sur la croissance urbaine, l’étudiant est amené à prendre en compte des processus de conception, des échelles spatiales et temporelles différentes de celles de l’architecture.


Liaison avec l’unité de projet P811 : Architecture à grande échelle.- Etudes de cas en Europe : autoroutes urbaines, ports.- Du Blue Snake au Big Dig de Boston.- Études de cas en Asie : aéroports, autoroutes, transports publics.- Projet urbain et infras-tructures : le cas d’un pôle multimodale (Saint-Denis, Fribourg, Padoue…).- Villes et déplace-ments en Europe du Nord. Des « cours urbaines « au quartier Orestad à Copenhague.- Réhabilitations des infrastructures urbaines : réseaux linéaires déclassés, mutations portuaires…- Visite à Paris.- Présentation-débat des travaux d’étudiants.- Conclusions.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Contrôle continu : 60% et examen final : 40%.


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OPTIONNEL DE PROJET 2ARCHITECTURE ET DEVELOPPEMENT DURABLE

E N V I R O N N E M E N T, TERRITOIRE ET PAYSAGEVILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉ

RESPONSABLE OBJECTIFSM. SABARD Le monde se mobilise pour le développement durable, pourtant le petit monde de l’architec-

ture tergiverse. De leur hésitation, les architectes sortiront en réalisant que la qualité envi-ronnementale renouvelle le projet d’établissement des humains. Cette façon de penser et de faire l’architecture et la ville n’est pas un simple apport technologique; elle offre la possibilité d’une nouvelle architecture engagée. Que les architectes le veuillent ou non, le développe-ment durable est à l’oeuvre sur le terrain et dans les mentalités, façonnant la société par laquelle ils sont appelés à travailler. Va t-on encore assister à un décalage entre la société et les architectes au moment même où la question de l’environnement, donc des établisse-ments humains, se pose avec une acuité jamais dépassée ?



Penser l’architecture et l’édifice dans une perspective de développement durable nécessite de repenser le bâtiment comme un système interagissant avec son environnement. Sans a priori esthétique, nous étudierons l’oeuvre des architectes qui depuis de nombreuses années déjà ont conçu une architecture de qualité environnementale. « L’art de construire à l’ère éco-logique » renouvelle la manière de penser les relations entre architecture et environnement, explore de nouvelles sources d’inspiration quand à la forme et au contenu et confirme que l’art de construire se trouve à l’orée de transformations révolutionnaires appelées à changer radicalement notre mode de vie. Il s’agira, au travers d’exposés et d’études de cas, de dépasser une vision strictement techniciste et de réfléchir aux enjeux et processus du développement durable dans la production du cadre bâti et dans les mutations professionnelles ( architectes, ingénieurs, maîtres d’ouvrages?). - L’architecture comme processus;- revisiter les enveloppes et structures;- normes et labels : un nouveau contexte de production ?;- L’innovation à l’heure du développement durable;- la performance : outil, moyen ou finalité ?LIENS PEDAGOGIQUES : Cet enseignement, inscrit dans le pôle AEDD, s’articule au groupe de Projet P813.


Analyse urbaine, définition programmatique, projet urbain et architectural

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Note de cours et croquis. Analyse et recherche documentaire. Dossier en fin de semestre

Contrôle continu : 50 % et évaluation finale : 50 %Travail personnel : 100

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OPTIONNEL DE PROJET 2CULTURE SONORE DU PROJET

ÉDIFICATION ET CULTURES TECHNIQUESVILLE, HABITAT ET SOCIÉTÉTHÉORIES ET CRITIQUE

RESPONSABLE OBJECTIFSJ.-P. RIGAUD Il s’agit de faire découvrir aux étudiants la culture constructive des projets, qui fait inter-

venir l’ensemble des connaissances théoriques des différents champs disciplinaires du pro-gramme.Cette approche transversale remet dans leur véritable perspective tous ces savoirs en les orientant vers une approche plus globale du projet, liée à l’expression architecturale.Le module est lié à celui du projet (UEM 4 P 818) de façon à établir une relation itérative entre le projet et l’analyse (comment l’analyse nourrissant de sources documentaires les références du projet, et les problématiques du projet permettant des mises en application).



Plusieurs types de projets contemporains sont analysés sur la base de diapositives (montrant le bâtiment en cours de réalisation et terminé) et de documents professionnels (plans d’exé-cution, descriptifs, …) afin de mettre en confrontation les moyens d’écriture de l’architecture et de la construction comme des langages d’expression universels. Dans le cadre de cet enseignement les projets présentés sont choisis afin d’analyser différents types de solutions constructives et de modes de mise en œuvre faisant appel à différentes techniques pour la structure : ossature bois ou métal, pour l’enveloppe ou les parements de surface (verre, briques…), pour les distributions de fluides (aménagements de surface, ouvrages urbains,…).


Contrôle de suivi des exposés et examen.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Contrôle continu : 50% - Examen final : 50%.


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OPTIONNEL DE PROJET 2CONNAISSANCES PRATIQUES FONDAMENTALES DE L’ARCHITECTURE NAVALE

ÉDIFICATION ET CULTURES TECHNIQUESPATRIMOINE ET MUTATIONS

RESPONSABLE OBJECTIFSC. BARREAUF. NEUMAN

Apprendre et comprendre les principales notions de bases liées à un projet d’architecture navale.



Les étudiants apprendrons ici l’ensemble des notions indispensable à la réussite de leur projet de navire. Connaissances théoriques abordées et points forts : Conception et dessin d’enveloppes courbes, méthodes manuelles et CAO (Rhino3D - Circe Maat) Apprentissage des connaissances de base spécifiques aux navires. Hydrostatique : Principe d’Archimède, Stabilité, Devis de masses. Grands principes régissant le dessin du gréement et du plan de pont. Notions de résistance à l’avancement. Frottement et création de vagues. Principe de Froude. Rappel sur des notions fondamentales de statique et de RDM. Matériaux et principes constructifs Bilan énergétique.


Nbr d’heures :

Cours Magistraux par séances de 1H environ Cet optionnel est obligatoire pour les étudiants souhaitant suivre le projet M8.5 «Initiation à l’architecture navale». Exercices et croquis.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Examen final sous forme de devoir sur table.


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OPTIONNEL DE PROJET 2contextualisation et prise en compte du paysage dans le projet architectural

ART ET ESPACESENVIRONNEMENT, TERRITOIRES ET PAYSAGEPATRIMOINE ET MUTATIONS

RESPONSABLE OBJECTIFSP. HILAIRE L’objectif de l’exercice est d’obtenir une progression dans la prise en compte du paysage qui

commence à la visite du site et se termine à la miseen forme du projet. Cette progression se complexifie au fur et à mesure que la démarche avance et que des connaissances sont apportées parles cours, que les emboîtements d’échelles ne sont plus perçus simplement comme une suite linéaire (du général au particulier), mais qu’ilsdeviennent une sorte de réseau de données travaillées simultanément, que la prise en compte des différentes thématiques ne produit plus unejuxtaposition mais un ensemble construit et argumenté, afin que le processus de projet soit lisible d’un bout à l’autre du travail.L’exercice est constitué par une suite ordonnée qui commence par la visite du site choisi et l’apport des connaissances nécessaires sous formede cours pour présenter les différents contextes. Il se prolonge par une restitution de cette première étape et une définition des enjeux en termede paysage et se termine par la mise en forme d’un programme pour un objet architectural et la réalisation d’une esquisse.



La contextualisation du projet architectural ne peut pas se limiter à une simple mise en forme des abords immédiats d’un bâtiment. Il estnécessaire que le projet architectural s’inscrive dans des contextes qui sont nombreux, et que les choix faits pour l’élaboration du programme,pour l’implantation et la formalisation, s’articulent à des problématiques variées.Quelle que soit la nature des sites sur lesquels on intervient (du jardin à la friche industrielle), le paysage n’est plus alors un décor, une sorte defond de scène, mais un paramètre premier qui s’exprime dans des présences géomorpholo-giques, historiques, environnementales, sociales, … ;à l’intérieur desquelles un argumentaire doit être construit.Le site retenu pour cet exercice est un jardin historique d’environ 40 ha situé dans un pay-sage de vallon forestier en zone périurbaine et surlequel on se propose de construire une structure d’accueil du public et un logement de gar-dien.La diversité des approches possibles pour un tel site rend l’éventail des réponses suffisam-ment large pour aborder le projet avec des attitudestrès variées.


Nbr d’heures :

L’étudiant devra fournir un journal de projet qui montre sa progression depuis la visite jusqu’au projet, ainsi qu’une planche synthétique A0 surlaquelle les éléments indispensables à la compréhension de sa démarche seront présentés. L’accent est mis sur l’argumentation des choix faitspour la mise en place du projet dans un site large qui intègre le jardin mais aussi l’ensemble du vallon qui l’accueille.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 La notation sera effectuée par la présence 30 %, la restitution de la visite et la définition des

enjeux 30 % la qualité du dossier final 40 %.Travail personnel : 100

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S8M.8.5– Po819

OPTIONNEL DE PROJET 2CONCEPTION DES DÉTAILS ET CHANTIERS


RESPONSABLE OBJECTIFSV. POIRIER Acquérir une méthodologie conduisant l’étudiant à faire des choix constructifs, esthétiques

et économiques afin de maîtriser la conception des détails de construction.



Étude de la mise au point des détails. L’étudiant analysera un détail constructif de son choix rencontré lors d’une visite de chantier. Il devra notamment prendre en compte les critères suivants : aspect, fiabilité technique, coût. Les étapes suivantes devront être suivies dans la phase analyse:- restitution du détail, analyse des contraintes auxquelles l’élément est soumis, comparatif avec d’autres modèles, évaluation critique. L’ensemble des études sont conservées et archivées afin de constituer un corpus . Optionnel associé au groupe de projet P819 « Contexte, Programme et Pratiques constructives. Concevoir un équipement ».


Nbr d’heures :

Visites de chantiers (2 séances)- Cours magistraux (4 séances)- Travaux dirigés (suivi collectif des études) 8 séances - Rendu d’un dossier (travail en binôme) format papier et numérique. Présentation orale de l’étude par chaque équipe.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Contrôle de suivi des exposés et présence. Contrôle continu : 50% et dossier final et exposé :

50%.Travail personnel : 100

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S8M.8.5– Po820

OPTIONNEL DE PROJET 2WORKSHOP AU MOULIN

ARTS ET ESPACESENVIRONNEMENT, TERRITOIRES ET PAYSAGE

RESPONSABLE OBJECTIFSA. DESMIER Confrontation, lecture, et intervention dans un site réel , à travers les outils d’analyse du

langage plastique, de la scénographie et du paysage.



Soit une friche industrielle de 15 000 m2, site d?anciennes papeteries, situé au bord d?une rivière, en région parisienne. Un ensemble de bâtiments de différentes époques de l?architecture industrielle témoigne d?une activité qui anima toute la région et laisse dans le paysage un impressionnant théâtre urbain, désert, porteur d?utopies. C?est un champ de forces où se croisent l?histoire, la mémoire, la théâtralité, le paysage, l?architecture, un territoire ouvert à toutes les analyses et les prospectives. Au sein du workshop, nous travail-lerons sur la dimension paysagère du site et sur ses potentialités scénographiques. Cette démarche induit une exploration de la mémoire du territoire, des édifices, des activités, fonc-tion et usages. Cette exploration nourrira la lecture du site que l?on développera in situ par les outils d?analyse propres à la démarche plastique. Il s?agira de vivre une ?rencontre? avec le lieu, dans un premier temps d?exercer son regard par le dessin et la photographie, et par la suite d?ouvrir des possibilités de scénario, d?intervention in situ, de projets où la dimension poétique traduira la force de la rencontre vécue par chacun. La préparation à ce workshop se fera dans l’optionnel de séminaire M.8. So806. Ces deux optionnels sont liés (voir contenu).


Nbr d’heures :

Cette démarche se développera au rythme de trois séquences de deux jours in situ. Le calen-drier de ces séquences sera précisé lors des inscriptions. Le territoire de ce travail impose avec évidence ( comme tout territoire de projet architectural ) une démarche transdisciplinaire. L?exercice de la transdisciplinarité trouvera son prolongement en travaillant sur le même territoire dans le module de projet P921 Construire dans le construit (semestre 9) - équipe enseignante Philippe Dubois et Pietro Cremonini -.Nature des travaux demandés : travail in situ, rapport sur les démarches de travail

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Contrôle continu.


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S8M.8.5– Po821

OPTIONNEL DE PROJET 2SYSTEMES NUMERIQUES DE LA CONCEPTION DIGITALE

ENVIRONNEMENT, TERRITOIRE ET PAYSAGEÉDIFICATION ET CULTURES TECHNIQUES

RESPONSABLE OBJECTIFSF. GUÉNA Cet optionnel de projet a pour objectif de présenter divers systèmes numériques d’assis-

tance possible à la conception architecturale.



Présentation de différents systèmes de modélisation paramétrique et d’évaluation du projet. Par exemple : Grasshopper, Ecotect, rdm6, pléïade comfie, cadisi, etc.


Nbr d’heures :

1,5 h de cours de présentation des logiciels-Compte-rendu de l’application d’un ou des sys-tèmes dans le projet architectural du groupe associé.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES136 8,5 Contrôle continu

Présence hebdomadaire obligatoire (50%)Qualité du compte-rendu (50%).Travail personnel : 100

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M.8.7 – CONSTRUCTION ET DROIT – 4 ECTS

UE Enseignements associés

Nbre de semaines

Nbre d’heures encadrées par mode pédagogique

Heures semestrielles encadrées

Heures semaine

Heures travail

personnelCoef ECTS

COURS TD PROJET

M.8.7

Construction 2 14 28 21 49 3,5 21 0,50

4Droit de la construction 14 14 14 28 2 14 0,50

Total M.8.7 42 35 77 5,5 35 1

OBJECTIFCette unité d’enseignements associe l’enseignement de construction à celui de droit de la construction. L’enseignement de construction est obligatoire au choix parmi différentes propositions : ambiances, structures etc…

MODE D’ÉVALUATION DE L’UELes enseignements de construction sont délivrés à raison de 3h30 hebdomadaires pendant 14 semaines et celui de droit pendant 2h hebdomadaires sur 14 semaines. Les enseignements se partagent en cours magistraux et travaux dirigés La validation se fait par un contrôle continu et un examen final. Un jury d’unité d’enseignements se réunit en fin de semestre pour établir une évaluation globale du niveau atteint par l’étudiant en fonction des pondérations annoncées et décide de l’attribution des ECTS.

CONSTRUCTION ET DROIT

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S8M.8.7– CT801

CONSTRUCTION 2ÉCONOMIE DU PROJET

RESPONSABLE OBJECTIFSP. ALLUIN Lénseignement a pour objectif de mettre en évidence le poids des critères économiques

dans le processus de conception du projet. Il ságit dídentifier les mécanismes qui lient le coût et la conception, puis dápprendre à mesurer les incidences de ces mécanismes sur le projet.


Lénseignement développe chronologiquement les thèmes suivants, orientés sur les consé-quences architecturales des mécanismes :- lídentification du contexte, des acteurs et de lénvironnement réglementaire, au regard de leurs dimensions économiques;- la fabrication des budgets dópération et des programmes, adéquation au programme et au site;- les outils de mesure du coût aux différents stades de développement du projet.

NBRE DE SEMAINE : 14 ORGANISATION ET NATURE DES TRAVAUX DEMANDÉSModalité pédagogique :TD : 2

Lénseignement est dispensé sous forme de cours magistral d´1h30 hebdomadaire. Des travaux dirigés sont donnés à raison de deux heures hebdomadaires.L’objectif de l’exercice consiste à déceler les principaux facteurs de coût du projet au stade esquisse en fonction des choix architecturaux fondamentaux, c’est-à-dire la traduction du programme en termes d’organisation spatiale, les choix des matériaux et des techniques de construction: compa-raison de plusieurs projets, estimation, simulations d’arbitrages.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3,5 Examen final : 60%

Travaux dirigés : 40%Travail personnel : 21

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S8M.8.7– CT804

CONSTRUCTION 2ANALYSE CONSTRUCTIVE PAR LA MAQUETTE

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSF. DURANDJ. BERGNAO. DROUINA. RAYNAUD

Il s’agit, par la maquette, de faire l’analyse constructive d’un bâtiment qui soit une référence dans l’architecture contemporaine. Suivant cette analyse, il faudra hiérarchiser et déter-miner des stratégies d’assemblages, retrouver et comprendre les trames et les différentes connexions que l’on peut établir entre la réalité et sa présentation notamment par exemple, dans le choix de matières devant représenter des matériaux en fonction de l’échelle choisie. Réaliser ce genre de maquette c’est un peu, re-construire.


Sur 14 séances de 3.5 h le travail demandé se fera à travers trois exemples, qu’il s’agisse de détails ou de la totalité d’un bâtiment. On peut citer en exemple de maquettes déjà réalisées dans cet esprit, les années précédentes : le centre Jean-Marie Djibaou, en Nouvelle Calédo-nie de Renzo Piano ; le centre de distribution Renault, à Swindon en Angleterre de Norman Foster, la Fondation Cartier à Paris, de Jean Nouvel… Nous choisirons ainsi d’autres exemples significatifs qu’il faudra analyser pour comprendre les systèmes constructifs et essayer de les respecter dans leur représentation.


Les étudiants sont répartis en trois groupes. Travail effectué sur place à l’atelier maquette qu’il s’agisse d’un travail individuel ou en équipe (de deux à trois selon les sujets).

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3,5 Évaluation par contrôle continu


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S8M.8.7– CT805

CONSTRUCTION 2AMÉNAGEMENT URBAIN ET CHANGEMENT CLIMATIQUE

RESPONSABLE OBJECTIFSA. LIEBARD Cet enseignement propose aux étudiants de prendre la mesure des enjeux environnemen-

taux et particulièrement des conséquences directes dans la pratique de leur métier : l’exer-cice de la profession d’Architecte tel qu’ils le connaîtront, les conduira à des choix en rupture par rapport à ceux qui auraient été effectués dans l’époque passée, et à des priorités diffé-rentes dans l’élaboration des schémas urbanistiques et des conceptions des aménagements urbains (écoquartiers et relations ville-nature).


Au cours de ce semestre 8 qui sera principalement axé «territoires, urbanisme et aménage-ments urbains», ils aborderont notamment les thèmes suivants :- gouvernance à « cinq » et prise de décision;- notions sur la biodiversité;- modifications des documents d’urbanisme (Scot et PLU) et renforcement inter-communal pour lutter contre l’étalement urbain et préserver les continuités écologiques;- trames vertes et bleues;- densités urbaines;- bonus de COS;- bioclimatisme urbain.


Cours magistrauxVisites sur région parisienneÉtudes de cas

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3,5 Contrôles continus 50%

Examen final 50%Travail personnel : 21

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S8M.8.7– CT806

CONSTRUCTION 2LA CONSTRUCTION SÈCHE

RESPONSABLE OBJECTIFSE. DUBOSC Cet enseignement vise à familiariser l´étudiant avec le rapport subtil entre lárchitecture

et son système constructif : la construction « à sec » permet de bien rentrer dans le détail fonctionnel dún plancher, dúne façade, dúne couverture : étanchéité, isolation, tenue au feu, résistance mécanique se traduisent par lúsage de matériaux simples dont láddition apporte la performance recherchée et la qualité architecturale.


Lárchitecture nést pas prisonnière de la technique, au contraire, par la technique, elle s´épanouit.


Lénseignement est organisé en simultanéité entre un cours dápports théoriques et un exercice architectural (conception dúne villa) qui permet lápplication des savoirs acquis par le cours.Projet court, technique et constructif.



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S8M.8.7– CT807

CONSTRUCTION 2SIMULATIONS ET ÉVALUATIONS TECHNIQUES DU PROJET

RESPONSABLE OBJECTIFST. CIBLAC Cet enseignement vise à initier les étudiants à des moyens informatiques de simula-

tion et d´évaluation propres aux besoins des architectes dans les domaines des struc-tures.Il ne ságit pas ici dádopter une démarche díngénieur par le dimensionnement et lóptimisation dún projet déjà conçu mais de se placer dans la posture de lárchitecte confronté à l´évaluation précoce de límpact de choix morphologiques, structuraux ou tech-niques. Ainsi un objectif de ce module consiste à expérimenter ces outils informatiques de simulation et d´évaluation en phase de conception.


Lútilisation dóutils informatiques de simulation et d´évaluation de structures en phase de conception est développée :- au travers de la problématique de línteraction forme / compor-tement structural de manière graphique par lúsage de la statique graphique en géométrie dynamique.- par l´évaluation de modèles de structures 2D et 3D à láide dún logiciel de calculs aux éléments finis. Des exercices de modélisation et dínterprétation des résultats sont proposés. Ils seront suivis dúne recherche personnelle sur un cas d´étude d´évaluation précoce impliquant d´éventuelles modifications du projet en fonction des résultats obtenus.


Cours et TD en salle informatique. Exercices et petit projet personnel sur des logiciels de calcul et d´évaluation.


Rendu dún travail personnel : 50%Travail personnel : 21

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S8M.8.7– CT808

CONSTRUCTION 2Théorie et conception des structures

RESPONSABLE OBJECTIFSR. ARLOT A travers une série de constructeurs, le cours illustre l’histoire d’une pensée constructive

dans laquelle la forme est profondément liée «aux efforts qui y transitent et non plus à la fonction».Le cours ce veut à la fois théorique et pratique. Théorique en s’appuyant sur une présentation des constructeurs axée sur leurs méthodologies de travail singulières, sous la forme de cours magistral. Pratique en expérimentant, via la réalisation de maquettes et de représentation graphique sous la forme de travaux dirigés.L’ambition est de développer chez les étudiants une culture sur certaines familles de «formes structurelles», reconnues pour leurs importance dans l’histoire de l’architecture en appré-hendant tout à la fois leur comportement physique et l’enjeu de leurs complexité.


ANTONIO GAUDI, Les courbes funiculaires.

FREI OTTO, Les surfaces minimales.

ELADIO DIESTE, Les voûtes.

PIER LUIGI NERVI, Le plissage.

FÉLIX CANDELA, Les surfaces réglées.

BUCKMINSTER FULLER, Les structures réticulées

CECIL BALMOND, Les structures réciproquesNBRE DE SEMAINE : 14 ORGANISATION ET NATURE DES TRAVAUX DEMANDÉSModalité pédagogique :TD : 2

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3,5 Le cours sera évalué à partir de la remise des compte-rendu des travaux dirigées ( incluant

les présentations / illustrations / photographies).Travail personnel : 21

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S8M.8.7– CT809

CONSTRUCTION 2MAÎTRISE DES AMBIANCES DES ESPACES PUBLICS URBAINS

RESPONSABLE OBJECTIFSS. BALEZ Il s’agit d’acquérir des méthodes d’analyse et de prise en compte des aspects liés aux

ambiances, à la soutenabilité et à l’accessibilité dans láménagement urbain, à travers lóbservation des divers systèmes en jeu (bâti, infrastructures et réseaux, culturels, patrimo-niaux, physiques et naturels). Les spécificités du travail en équipe seront également abordées dans le cadre de l’analyse et de la conception dún espace public urbain existant.


Environnements sonore et lumineux (diurne et nocturne), ville soutenable (en particulier gestion de léau), place du végétal en ville… L’analyse d’un espace public urbain in situ et une proposition de réaménagement de ce site sera mené en parallèle aux cours (TD). Il s’agit de proposer des éléments de réaménagement répondant à :- des logiques de conforts ther-mique pour l’été autant que pour l’hiver- des logiques de conforts et de qualités sonores- des intentions d’éclairage artificiel de l’espace public- des qualités d’usage observés (associés ou non à des paramètres d’ambiance, qualités ou défauts du bâti, qualités ou défauts thermo aérauliques, acoustiques et\ou lumineuses).


Après la première séance (visite du terrain d´étude), à chaque séance, cours magistraux et suivi TD (analyse d’un espace public souterrain in situ et proposition de réaménagement en équipes). Dossier dánalyse et de transformation du site étudié.



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S8M.8.7– CT810

CONSTRUCTION 2RELEVÉ NUMÉRIQUE PAR LASERGRAMMÉTRIE POUR LA RESTITUTION PATRIMONIALE ET L’ANALYSE CONSTRUCTIVE

ÉQUIPE ENSEIGNANTE OBJECTIFSD. HAMANID. BEAUTEMS

Dans le cadre de la restitution patrimoniale et de la vérification constructive, nous sommes souvent confrontés à dímportants problèmes de relevés, de représentation et de simulation. Les moyens graphiques traditionnels ne peuvent plus répondre à tous les besoins qui se font jour dans la restauration architecturale. C’est pourquoi, nous souhaitons nous interroger dans cet enseignement sur les services que peuvent rendre les techniques numériques de relevés, notamment le laser-scanner 3D, et de réfléchir à leurs utilisations pour la restitu-tion et la simulation des bâtiments et des monuments dans leur environnement. Lóbjectif de cet enseignement est de faire découvrir aux étudiants la restitution patrimoniale et línterrogation constructive qui fait intervenir l’ensemble des connaissances de différents champs disciplinaires (histoire, architecture, construction). Dans la pratique cela consiste à effectuer le relevé numérique de bâtiments ou de monuments historiques à láide de laser-scanner 3D (Lasergrammétrie), puis à produire différents type de rendus avec des niveaux de détails plus ou moins élevés. Ces rendus vont servir à étudier les systèmes constructifs et structurels à restituer numériquement lénsemble du bâtiment ainsi qu´éventuellement ses parties abîmées ou disparues. En prenant en considération les liens directs entre relevé et restitution du projet architectural lénseignement tente de :- maîtriser les techniques de relevé de bâtiments architecturés et de monuments historiques par Lasergrammétrie, afin dáboutir à une représentation volumétrique;- récupérer des informations permettant dáppréhender des niveaux de détails élevés pour restituer « numériquement » des parties abîmées ou disparues;- procéder à différentes études sur les objets architecturaux qui seront modélisés (résistance des matériaux, système constructif, structure, etc.);- produire différents type de représentations (plans et façades, couleurs et matériaux, repré-sentations en 3D, etc.);- développer une base de données qui regroupe lénsemble des données architecturales et constructives du bâtiment étudié.

OBLIG. AU CHOIX CONTENUCoefficient de pondération :0.50

Dans cet enseignement, nous abordons les techniques de « relevé numérique » par laser-grammétrie architecturale qui sont utilisées dans le domaine de la numérisation du patri-moine. Nous présentons aussi des études de cas qui ont été réalisées grâce à cet outil ainsi que des applications dans la vie professionnelle. Chaque projet de restauration patrimoniale nécessite une connaissance approfondie de la géométrie du bâtiment : façades, toitures, intérieurs, système constructif sont autant d’éléments que nous relevons par Lasergrammé-trie (complété par des relevés traditionnels, mètre et papier, pour certains intérieurs) pour ensuite les porter sur des plans 2D. Dans le cadre de cet enseignement, nous allons utiliser ce procédé pour relever numériquement des édifices (anciens ou nouveaux) dans leurs véri-tables dimensions puis de les restituer en plans, coupes, élévations et modèle 3D. Cela va servir pour développer une étude, éventuellement un diagnostic (constructif, structurel, etc.). Cet enseignement est rythmé par deux étapes principales :CAMPAGNE DE RELEVÉS AVEC LASERGRAMMÉTRIE DU BÂTIMENT SUR SITE :- le repérage sur site de lénsemble de l´édifice à scanner permet dáppréhender le nombre de stations à effectuer, les emplacements potentiels du scanner 3D, le type et le nombre de repères (cibles plates ou sphères) à disposer;- le « relevés laser 3D » du bâtiment qui occupe 80 % du temps de travail sur site. Lóbjectif est dóbtenir des mesures ou des « points » sur líntégralité des équipements visibles et accessibles par laser du projet architectural.ANALYSE ET DÉPOUILLEMENT DES DONNÉES:Les étudiants regroupent lénsemble des stations (assemblage) dans un seul et même nuage de points. À partir de ces nuages de points, nous allons générer un modèle 3D de lóbjet ou extraire les lignes caractéristiques sous forme de plan de façade, d’élévation ou de coupe, simuler límplantation et la restitution de système constructif. Le nuage de points peut être comparé au modèle théorique de l´édifice à étudier pour détecter les écarts, les collisions, et dans la plupart des cas la conformité de la maquette, mesurer des distances, des angles et des pentes, réaliser des projections planes, des élévations et les transférer dans dáutres applications CAO par exemple Autocad, Archicad, Revit ou autres, calculer des sec-tions verticales sur le nuage de points et les transférer par exemple dans Autocad, Rhino, …

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Cours magistral de 1h30 et TD de 2h hebdomadaires en salle informatique.Interventions de professionnels dans le domaine de lasergrammétrie pour présenter une approche pragmatique des thématiques étudiées.Répartition des étudiants en plusieurs groupes.Voyage d´étude pendant les vacances de Pâques pour effectuer la campagne de relevés sur site du bâtiment à étudier.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3,5 Exercices et mini projet personnel en utilisant le scaner 3D et les logiciels de modélisation

et de calcul.Restitution, numérique 3D.Fiche monographique et technique de l´édifice étudié.Rendu d´un dossier à la fin du semestre qui présente à la fois la démarche de travail et les hypothèses de restitution et de vérification.Exposition et affichage des travaux à l´école.Contrôle continu : 50%Rendu d´un dossier personnel : 50%


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S8M.8.7– CT811

CONSTRUCTION 2RÉHABILITATION ET DÉVELOPPEMENT DURABLE 2 : PATHOLOGIES. CHOIX MULTICRITÈRE DES MATÉRIAUX

RESPONSABLE OBJECTIFSM. DIAZ-LOPEZ La filière bâtiment est à l’origine de 23 % des émissions de CO2 et de 44% de la consomma-

tion énergétique. La construction des logements suppose línvestissement de 3 tonnes de matériaux/m2 bâti.Même si ces matériaux sont produits localement, l´énergie pour les fabri-quer - généralement dórigine fossile - atteint 2500 kWh/m2, ce qui équivaut à lútilisation du logement pendant 20 ans.Plus de 40% des déchets produits en Europe proviennent de la construction, la réhabilitation ou la démolition des bâtiments.Les exigences du développe-ment durable sont claires : il faut cesser de gaspiller les ressources naturelles et humaines et se donner les moyens de maintenir l´équilibre et la productivité de la planète. La réhabili-tation du parc existant est centrale dans un développement durable : la réhabilitation et un entretien régulier – à la place de la déconstruction- permettent de réduire considérablement la consommation de matières premières. La demande potentielle de logements neufs par an varie selon les sources entre 320 000 et 500 000 logements nouveaux par an. Or, le parc de logements existants est, de son côté, de plus de 30 millions de logements …quíl faut réhabiliter ! Nous, les architectes, disposons donc dún marché important dans un domaine qui se révèle bien plus complexe que celui du neuf.La connaissance de ce bâti existant, de son fonctionnement, de ses inconvénients, la préservation de ses atouts ainsi que le traitement et la prévention de ses pathologies, se révèlent indispensables.


Connaissance du fonctionnement des bâtiments (ex/ existants boîte ventilée / système respirant)Adéquation des bâtiments existants aux besoins actuels sans produire des pathologiesSápproprier des méthodologies pour une action transversale basée sur des choix multicritères : Choix des systèmes, choix des matériaux : nouveaux produits, éco- so-lutions? Compatibilité avec les bâtiments existants : démarche de choix environnemental multicritères. Maîtrise des risques sanitaires, économie de ressources, maîtrise des risques environnementauxVue d’ensemble des labels environnementaux attribués à des produits de construction.Intégration de la notion de développement durable dans le processus de réhabilitation.


Cours magistraux. Visites à ParisVoyage : Vesterbro (à confirmer).Travaux dirigés : analyse de cas.Rendu intermédiaire et rendu final du projet de réhabilitation.


Projet : 50%Travail personnel : 21

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S8M.8.7– CT812

CONSTRUCTION 2INTERVENTIONS STRUCTURELLES SUR LE BÂTI ANCIEN

RESPONSABLE OBJECTIFSF. GAUBIN Le développement durable constitue un nouveau paradigme pour bien des activités humaines et,

au-delà de l’effet de mode, lié aux « prises de conscience » des questions écologiques, ce nouveau cadre de pensée impacte fortement les questions liées à l’architecture et à la construction. L’objectif de cet enseignement n’est pas de chercher à embrasser cette question dans sa totalité (Reconsidérer les rapports sociaux et économiques, en prenant en compte leurs conséquences écologiques), qui dépasse de loin les seuls aspects scientifiques et techniques, et touche tous les domaines de pensée qui intéressent l’architecture. Il n’a pas non plus pour objectif de réduire ces enjeux aux probléma-tiques techniques. Son ambition consiste à intégrer dans la culture des étudiants en architecture les questions scienti-fiques et techniques soulevées par le nouveau paradigme : La notion de développement durable est vaste, mais les deux notions dont il impose la prise en compte sont celle de l’énergie et celle de la matière (carbone, eau, matières non renouvelables en général…).En effet ces problématiques scientifiques et techniques doivent être intégrées dans la pensée archi-tecturale, à l’instar de la pensée structurelle. La colonne, la voûte, le dôme, le plan libre…sont des élé-ments fondamentaux de la pensée architecturale en même temps que des inventions techniques. Les architectes doivent apprendre à maîtriser les contraintes environnementales et énergétiques, et à inventer de nouveaux systèmes pour répondre à ces contraintes. Les mutations que vont générer pour les bâtiments les conséquences de la prise en compte de la durabilité (au sens de « sustaina-bility », « soutenabilité ») sont nombreuses : épaisseur et technicité des peaux, quantité, qualité et orientation des surfaces vitrées, impact carbone et énergétique de la production des matériaux… Ces questions ne peuvent être laissées de côté ou considérées comme des enjeux purement techniques, car elles affectent fortement la forme, l’orientation et la conception de l’édifice. Si les architectes sont dépossédés, au profit de nouveaux techniciens, de ces questions, il en résultera une catastrophe en termes de durabilité : car les architectes sont les seuls à être fondamentalement capables d’appré-hender les diverses problématiques de l’édifice et donc d’avoir une approche réellement durable.


Par un apport théorique mais aussi par la mise en situation critique, ce cours tentera d’apporter aux étudiants la culture technique et une capacité d’évaluation de la cohérence d’un choix technique ou d’une réalisation. Chaque séance du séminaire se développera en deux parties, distinctes, mais non dissociables. Une première partie, théorique, (1h30) abordera les problématiques, d’un point de vue scientifique : dans le prolongement des enseignements d’ambiance de licence : thermique statique et dynamique, optique, afin notamment d’apporter des outils pour évaluer rapidement des choix techniques (prédimensionnement). Cette partie théorique sera illustrée par des mises en situations simples (études de cas – calculs simples sur des exemples). Le contenu se décompose en séquences :Thermique 1 : phénomènes statiques / isolationThermique 2 : phénomènes dynamiques / inertieÉchanges d’air et condensation / étanchéitéTraitement de l’airRayonnement solaire et ambiances lumineuses Rayonnement solaire et thermique du bâtimentMatériaux : approche durableOutils de conception bioclimatiqueNormes, labels et évaluationsEn pivot avec la seconde partie, des éclairages précis seront donnés sur les aspects normatifs et règlementaires liés au développement durable.Cet enseignement théorique devra nourrir la seconde partie (2h)de la séance, consacrée aux travaux exploratoires des étudiants : - analyse critique d’un bâtiment dit durable;- étude critique d’un dispositif écologique, bioclimatique ou durable (principes de fonctionnement, domaine d’application, intérêt…).Des binômes seront constitués et chaque binôme choisira un bâtiment et un dispositif.Les binômes présenteront l’avancement de leur exploration. Leurs interrogations et hypothèses se-ront discutées avec l’ensemble des étudiants et l’enseignant, au cours de la seconde partie de séance. L’objectif de cette seconde partie est de développer un regard critique et si possible prospectif sur ces questions ainsi que le développement d’une base de connaissance sur ces sujets.

NBRE DE SEMAINE : 14 ORGANISATION ET NATURE DES TRAVAUX DEMANDÉSModalité pédagogique :TD : 2Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3,5 contrôle continu (assiduité et présentation des travaux en cours) et rendu de dossier final.


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S8M.8.7– CT813

CONSTRUCTION 2INTERVENTIONS STRUCTURELLES SUR LE BÂTI ANCIEN

RESPONSABLE OBJECTIFSM. POIRIER Le cours propose lápprentissage des méthodes pratiques pour la réalisation des «diagnos-

tics de structure», ainsi que les méthodes dánalyse et de confortement du «gros œuvre ancien». Notamment seront abordés les fonctions de stabilité, de solidité et de durabilité des ouvrages.


Reconnaître l´édifice par le «relevé constructif» en se focalisant sur les moyens à mettre en œuvre pour identifier et déterminer les capacités portantes des éléments structurels.Définir les principaux ouvrages de structure en síntéressant plus particulièrement aux spécifici-tés et points névralgiques des constructions d´époque. Présentation des technologies, des usages et des coutumes utilisées pour la réalisation des habitations parisiennes. Présenter les principaux désordres et altérations des structures couramment rencontrés. Établir la mé-thodologie de diagnostic du cadre bâti ancien. Lápproche calculatoire permettra de limiter les structures à étudier et à ausculter. Présenter les travaux de reprise, de stabilité provisoire et définitive et de confortement des structures.


À la suite des cours magistraux, dans le cadre de TD, des exercices portant sur la vérification de la capacité portante des ouvrages structurels seront proposés aux étudiants. De plus, des études de cas encadrées seront réalisées. Un exposé sur un sujet technique particulier sera exigé des étudiants.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES49 3,5 La validation des connaissances portera sur léxposé réalisé en cours.


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M.8.8 – HISTOIRE ET PHILOSOPHIE – 4 ECTS

UE Enseignements associés

Nbre de semaines

Nbre d’heures encadrées par mode pédagogique

Heures semestrielles encadrées

Heures semaine

Heures travail

personnelCoef ECTS

COURS TD PROJET

M.8.8

Histoire 14 28 28 2 14 0,50

4Philosophie 14 28 28 2 14 0,50

Total M.8.8 56 56 4 28 1

OBJECTIFCette unité d’enseignements associe les enseigne-ments d’histoire et de philosophie.

MODE D’ÉVALUATION DE L’UELes cours dans les 2 domaines associés de cette unité d’enseignements sont délivrés à raison de 2h hebdomadaires pendant 14 semaines. Un jury d’unité d’enseignements se réunit en fin de semestre pour établir une évaluation globale du niveau atteint par l’étudiant en fonction des pon-dérations annoncées et décide de l’attribution des ECTS.

HISTOIRE ET PHILOSOPHIE

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S8M.8.8 – HA801

HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE ET DE LA VILLE 2VILLE ET ENVIRONNEMENT : PERSPECTIVES HISTORIQUES ET CRITIQUES

RESPONSABLE OBJECTIFSK. BOWIE Cet enseignement se veut un lieu déxploration et dóuverture, qui permette aux étudiants

de développer à la fois leur culture historique et leurs capacités critiques face aux propos multiples et parfois contradictoires que l’on rencontre aujoud’hui lorsquíl ságit d´évoquer les enjeux environnementaux liés à la ville.


Le champ émergeant de l’histoire environnementale des villes est jusqu’ici surtout porté par des historiens de l’économie et des techniques. Il s’agit ici d’explorer ces mêmes problé-matiques selon des approches plus spatiales et formelles. Par exemple, certains historiens participant à ce courant proposent de définir la ville surtout comme un «métabolisme», caractérisé par des fonctions d’alimentation, de digestion et de déjection. Nous nous interro-gerons quant à nous sur les effets sur les formes urbaines, voire l’expression directement formelle, des équipements mis en place ? en souterrain comme en surface ? pour remplir ces fonctions : alimentation en eau, en nourriture, en énergie ; transformation et production ; transport ; dé-chets. Comment les équipements avec leurs emprises liés à ces fonctions ont-ils évolué avec les transformations industrielles des deux derniers siècles ? Quel peut être leur place dans notre environnement actuel ? Les cours proposés, síls renforcent et développent des connaissances en histoire de la ville acquises au cours du cycle licence, ont ainsi une dimension exploratoire et interrogatoire qui ouvre sur la variété des métiers et des disciplines qui interviennent dans la fabrication de la ville.


Cours magistraux et séminaires de présentation de travaux. Recherche et dossier (mini-mé-moires à présenter lors de mini-colloques).



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S8M.8.8 – HA802

HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE ET DE LA VILLE 2LA BIBLIOTHÈQUE : HISTOIRE ET DÉVELOPPEMENTS CONTEMPORAINS

RESPONSABLE OBJECTIFSV. NEGRE Il ságit dóbserver, à travers un type d´édifice particulier (la bibliothèque), les évolutions

et les ruptures qui marquent l´histoire de lárchitecture. Au-delà de la connaissance de ce quónt été (et sont) les bibliothèques, lóbjectif est de réfléchir à la place de línvention et de límitation dans «lárt du projet». Le cours a aussi pour objectif de faire connaître un large corpus d´édifices qui comprend des exemples peu connus.


Le cours (en amphi, mais aussi souvent dans les bibliothèques) ne se présente pas comme une histoire chronologique ou « stylistique » des bibliothèques. Lápproche est typologique : elle consiste à rapprocher des types d´édifices (bibliothèques « galeries », bibliothèques à plans centrés, etc.), des parties d´édifices (salles de lecture, stockages, entrées) ou des dispositifs (traitement de la lumière, confort acoustique et thermique, traitement du décor, etc.). Pour cette raison, la période traitée est large (de la fin du Moyen-âge à aujourd´hui).Si le cours síntéresse avant tout à l´évolution de la forme et des usages des bibliothèques, les princi-pales mutations observées sont mises en relation avec les facteurs économiques, sociaux et culturels qui les portent (invention de límprimerie, diffusion du livre et du savoir à l´âge classique, développement des équipements publics aux XIXème et XX siècles, etc.).


Les séances consistent en une alternance régulière de cours magistraux et de visites de bibliothèques anciennes, « modernes » et contemporaines. Les visites sont organisées par groupe de 15, le nombre d´étudiants est limité à 45. Travaux demandés: notes de cours « retravaillées » ; compte-rendu de visite.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Examen écrit : 40 %

TD : 60%Travail personnel : 14

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S8M.8.8 – HA803

HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE ET DE LA VILLE 2ART ET ARCHITECTURE APRÈS 1945 : QUELS (R)APPORTS ARTISTIQUES À L’ESPACE ARCHITECTURAL ET URBAIN ?

RESPONSABLE OBJECTIFSR. MATAR-PERRET Les enseignements d’histoire du semestre 8 visent à approfondir la réflexion sur les rapports

entre histoire et projet ayant pour postulat que l’invention en matière d’architecture et de la ville ne peut se concevoir hors de l’histoire ou de la connaissance des théories et discours critiques que les pratiques des arts de l’espace suscitent. Le choix proposé en matière de thématique de cours entend accompagner l’étudiant dans le parcours d’approfondissement qu’il entame et lui permettre de développer des outils méthodologiques et critiques en rap-port certain avec la démarche engagée en séminaire.


Ce cours interroge les échanges croisés entre art et architecture depuis la seconde guerre mondiale à aujourd’hui. Il est organisé thématiquement, chaque séance investigue une thé-matique différente.

Après un bref retour sur les relations nouées depuis le début du XXème siècle, seront abordés notamment les aspects suivant :

- Déconstruction du discours sur la ville, construction d’une relation physique et psycholo-gique du sujet à son environnement : les excursions urbaines,

- L’architecture sculpture et la sculpture architecture : recherches sur une synthèse des arts- Minimalisme ou l’expérience de l’œuvre comme lieu- « Action is Architecture ! » : redéfinition du projet architectural par l’action et la performance- Interrogation des fondations de l’architecture et mise en question du monument : ruines à

l’envers, entropie et anarchitectures- L’œuvre in situ : relations spécifique et critique à l’espace architectural ?- Traversées géographiques: recensements photo et vidéo des marges de la ville et de l’amé-

nagement du territoire.NBRE DE SEMAINE : 14 ORGANISATION ET NATURE DES TRAVAUX DEMANDÉSModalité pédagogique :TD : 2

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2


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S8M.8.8 – HA806

HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE ET DE LA VILLE 2HISTOIRE DES JARDINS ET DES PLANTATIONS URBAINES

RESPONSABLE OBJECTIFSB. NAVINER Cet enseignement a pour objectif d’élargir le champ historique en l’ouvrant à l’histoire des

jardins et des plantations urbaines et de développer un esprit de curiosité et d’ouverture par l’approche d’un nouveau domaine d’études invitant à la (re)découverte des jardins his-toriques et contemporains in situ mais aussi à travers la littérature et leurs représentations.


Les cours permettront de parcourir chronologiquement l’histoire occidentale des jardins et des plantations urbaines (histoire des formes mais aussi histoire sociale, histoire des plantes) en la resituant dans son contexte et dans un cadre international. Après une évocation des périodes les plus anciennes (Antiquité, Moyen Âge, Renaissance) nous étudierons plus spéci-fiquement les jardins de l’absolutisme et leurs prolongements dans la ville, puis le tournant majeur que représente le siècle des Lumières avec l’émergence du jardin pittoresque et un nouveau regard porté sur la nature, enfin le XIXème siècle pour qui le paysage est celui de la nature dans la ville, illustré par la création du Vésinet comme ville parc, et par les grands travaux urbains et l’aménagement des parcs, squares, promenades, etc., réalisés par Alphand. L’évocation du jardin sauvage et du jardin de fleurs anglais permettra une ouverture vers le XXème siècle et l’étude du rapport à la nature et à l’environnement mis en oeuvre dans les créations de jardins, parcs, promenades dans la ville contemporaine. Un cours sera consacré au jardin japonais.


Cours magistraux + 2 visites organisées le samedi (toute la journée) (Versailles/Trianon et Parc Monceau/Square des Batignolles/Parc Clichy-Batignolles). Une bibliographie générale sera donnée au début du semestre, enrichie au fil des cours par des références d’ouvrages et un corpus de documents plus spécifiquement liés au sujet traité.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu : présence obligatoire et rendu du journal de bord des cours : 50%

Contrôle final : comptes-rendus personnels de trois visites de jardins : 50%Travail personnel : 14

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S8M.8.8 – HA807

HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE ET DE LA VILLE 2PAYSAGES URBAINS DE L’APRÈS-GUERRE

RESPONSABLE OBJECTIFSH. JANNIERE Ce cours approfondit l’histoire des formes urbaines développées après 1945, qui ont légué

une grande partie des situations urbaines et périurbaines présentes aujourd’hui, notam-ment en France. Outre la mise en contexte dans des politiques d’aménagement, il analyse ces productions - de la Reconstruction des villes détruites après la seconde guerre mondiale aux villes nouvelles et à la politique des ZAC - du point de vue de l’histoire de l’urbanisme, de l’ar-chitecture mais aussi de leur dimension paysagère, à travers la notion de « paysage urbain ».


Le cours traite de la Reconstruction, de l’aménagement du territoire, de la politique de loge-ment de masse (grands ensembles), et des villes nouvelles. Il s’interroge sur les modifications induites pendant cette période sur les paysages des périphéries urbaines. L’accent est également mis sur un autre pan des transformations urbaines de cette période dite des « Trente glorieuses », les rénovations urbaines qui ont transformé le visage des centres ville dans les années 1960 et 1970. En effet, la question des « paysages urbains » est posée à l’occasion de ces opérations, à un moment où l’on envisageait la patrimonialisation des ensembles urbains (et non des seuls monuments historiques) en même temps que s’ef-fectuait leur transformation radicale. Quelles alternatives ont-elles ensuite proposées face à ces transformations ?En conclusion, le cours aborde les politiques de renouvellement urbain aujourd’hui, qui portent, en grande partie, sur les villes et les périphéries léguées par la période des «Trente glorieuses».


Cours magistral. Une bibliographie ainsi qu’une liste (indicative) des exemples pouvant être traités pour le travail personnel sont distribuées au début du semestre.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Travail personnel (éventuellement en groupe de 2) d’enquête historique et d’analyse sur un

exemple concret. On porte une attention particulière aux méthodes d’enquête historique.Contrôle continu (présence et suivi du travail personnel) : 40%Dossier : 60%


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S8M.8.8 – HA808

HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE ET DE LA VILLE 2LA SOCIÉTÉ DES MÉTROPOLES (XIX – XXI)

RESPONSABLE OBJECTIFSP. LEITNER Cet enseignement a pour objectif :

- dápprofondir la connaissance de l’histoire des grandes métropoles depuis le XIXème siècle- dánalyser les forces qui forgent leur fonctionnement, leur image et leur identité;- de s’interroger sur les notions de référence et de modèles de métropoles;- de prendre conscience de l’existence d’une «société des métropoles», faite de leur interac-tions, communications et échanges.


À travers les cas notamment de Paris, New York et Londres, nous nous intéressons ici aux origines et à l’évolution de la ville globale moderne, c’est-à-dire des très grandes villes des XIXème et XXème siècles, et cela dans leur dimension d’échanges et de communication éco-nomique, politique et culturel, le thème central ici étant les échanges culturels concernant la ville et l’environnement construit. En analysant les discours introspectifs et les commen-taires sur l’extérieur des différentes métropoles — discours issus de l’architecture, de l’art, de la littérature, de l’ingénierie, du monde du journalisme etc. —, nous abordons des aspects communément omis des histoires de l’urbanisme ou de la ville, à savoir : la ville comme être envieux, ambitieux, compétitif et menacé, conscient de sa position dans le réseau des métro-poles. Nous abordons également des thèmes urbains centraux comme celui de léxtension horizontale et verticale, celui de la mobilité et des réseaux, de la vitesse et de la superposi-tion, des types architecturaux et des programmes, de l´économie déspace et du temps, de la densité et de líntensité, de la beauté, du pittoresque et du sublime, mais aussi ceux de la perception et des sensations, de lúsage desespaces et de la qualité de vie, de la liberté indivi-duelle et de líntérêt collectif, etc., ainsi que leur évolution et glissement géographique. Afin de démontrer la permanence ou la rupture, sur plus d’un siècle, dans les idées, les discours et la «psyché» des villes, ces analyses seront complétées par des éclairages contemporains sur ces mêmes métropoles et d’autres, comme Dubaï et Shanghai. Entre autre, cela permet de comprendre pourquoi et comment certains discours sur le (Grand) Paris d’aujourd’hui sont des versions répétées et mises à jour de discours désormais centenaires.


Cours magistral, étude/enquête personnelle (ou éventuellement en binôme) sur une ou plu-sieurs métropoles, dans sa (leur) dimension d’interaction avec d’autres métropoles.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Rendu de dossier : 100%


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S8M.8.8 – PH801

PHILOSOPHIEPHILOSOPHIE ET ANTHROPOLOGIE DE LA FORME PERCEPTION ET REPRÉSENTATION

RESPONSABLE OBJECTIFSD. HENRY La crise de la représentation ouverte dès la fin du XIXème siècle (Baudelaire, Nietzsche) reste

déterminante pour comprendre les enjeux de la forme et de la mise en forme que nous propose la production artistique contemporaine. La crise identitaire ouverte par les avant-gardes reste exemplaire dans les interrogations sur le devenir de la société et la fonction de l’art. Nous tenterons d’analyser cette production d’oeuvres, de manifestes, etc. ; qui constitue une véritable réserve sémantique, dont nous évaluerons les retombées éthiques.


La philosophie ou plutôt la pensée moderne (tant structurale que phénoménologique) nous aidera à mieux discerner ce qu’il en est du faire de l’architecte, dans un contexte où la légi-time obsession des possibles de la forme se substitue de plus en plus à l’obsession du nou-veau - proliférations insensées des formes débouchant sur un vide sémantique. Nous abor-derons dans ce cours l’architecture comme une discipline autonome mais perméable aux effets de la littérature, de la peinture ou de la philosophie. C’est dans ce champ intellectuel ouvert que l’architecture inscrit ses projets.


Nous aborderons dans un deuxième temps, les paradoxes auxquels se trouvent confron-tés l’architecture contemporaine, et le travail critique qu’elle produit. - Exigence de lisibilité d’une part, et violence de l’éclat, du fragment d’autre part, nécessité du sens (rigueur logique, bonne réceptivité) d’une part, et « mise en retard « de sa fixation à un signifié univoque essentialiste d’autre part, ouverture vers le figural, la signifiance…

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Un court texte écrit en relation avec le sujet du mémoire et des notes de cours.


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S8M.8.8 – PH802

PHILOSOPHIEIMAGES EN PERSPECTIVES : PHILOSOPHIE ET SCIENCES COGNITIVES

RESPONSABLE OBJECTIFSA. TÜSCHER-DOKIC Cet enseignement a pour objectif de développer la capacité d’analyser, évaluer et formu-

ler des arguments philosophiques en s’attachant plus particulièrement aux relations que peuvent entretenir les différentes techniques de représentation graphique en architecture (géométral, axonométrie, perspective) avec les développements récents des sciences cogni-tives.


Il s’agira, dans un premier temps, de proposer une introduction générale aux objectifs et aux méthodes interdisciplinaires des sciences cognitives via leur application dans le domaine général de la représentation spatiale. Ensuite, nous examinerons d’un point de vue philoso-phique les relations entre les propriétés représentationnelles et les propriétés configuration-nelles d’une image (son contenu et sa matière). Enfin, nous nous pencherons sur la question suivante: la perspective linéaire constitue-t-elle la méthode la plus adéquate de création d’images représentationnelles ? Nous montrerons que la fonction cognitive des différentes techniques de représentation n’est pas équivalente, tant dans la perception ordinaire que dans la perception d’images.


Cet enseignement est dispensé sous forme de cours magistral. L´assistance au cours est obligatoire. Rendu en fin de semestre d´un travail écrit personnel en lien avec les notions abordées en cours.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu (présence): 25%

Travail personnel: 75%Travail personnel : 14

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S8M.8.8 – PH803

PHILOSOPHIEL’AGORA PHILO ET ARCHI

RESPONSABLE OBJECTIFSJ. JAUPITRE Cet enseignement a pour obfectif de comprendre et mieux mesurer la dimension politique

et publique en jeu en architecture à travers le thème de l’agora. Par le détour de la philoso-phie, les limites de la pratique de l’architecte vont être questionnées et discutées. Qu’appelle-t-on les ou l’espace public et privé ? Comment faire un lieu ou générer du vivre ensemble ? Cet enseignement souhaite aussi élargir par le champ de la philosophie et de l’architecture la connaissance des notions courantes de cette discipline.


La philosophie est affaire d’écriture mais pas uniquement, elle s’inscrit dans une tradition orale héritée des présocratiques et ensuite de Socrate. Ce cours propose dans l’esprit de l’agora grecque des dialogues entre deux intervenants. Ils s’organiseront autour du thème de la vie publique, par laquelle l’architecture et la philosophie se rencontrent. L’étude et la lecture de textes philosophiques ou d’architectures précis, des grecs aux auteurs contem-porains vont accompagner ces séances. Comment expérimenter et ainsi comprendre cette philosophie politique en acte, cette pensée de l’architecte ? Il s’agit de réfléchir ensemble aux moyens de créer un lieu public, de l’expérimenter en faisant place à la parole et d’en tester ouvertement les limites.


Un travail à partir des textes étudiés en cours ou par les intervenants sera demandé et une participation à l’oral souhaitée. Les textes philosophiques sont extraits des ouvrages suivants :- «Timée», «Lois» de Platon;- «Politique» d’Aristote;- «Théorie pratique sur un prétendu droit de mentir par humanité » de Kant;- «Essais et conférences» et « Qu’appelle-t-on penser ? » d’Heidegger «Surveiller et punir» de Foucault;- «Khôra» de Derrida Des textes et des exemples d’architecture vont nourrir et accompa-gner cette bibliographie plus particulièrement pour la réception des philosophes grecs chez les architectes tels que Giorgi, Palladio et d’autres. Les architectes modernes seront surtout travaillés à partir d’Heidegger et la réception de sa notion d’habiter. Les contemporains le seront avec Derrida.

Sem. Semaine CONTRÔLE DES CONNAISSANCES28 2 Contrôle continu avec une note écrite et une note à l’oral.


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Coordination éditoriale et mise en page:Esther Gautier

ISSN en coursJanvier 2012

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Imprimé par ISIPRINT15 rue Francis de Pressensé93210 La Plaine Saint-Denis

Dépôt légal : Janvier 2012Imprimé en France

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DIPLÔME D’ÉTAT D’ARCHITECTE CONFÉRANT LE GRADE DE...

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