Decisions d’investissement et de financement

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  • DECISIONS DINVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT

  • SOMMAIRE

    La politique gnrale cadre de rfrence de linvestissementLes dterminants de linvestissement Le calcul de la rentabilit Les critres de choix en avenir certainLes critres de choix en avenir incertainLe financement des investissements

  • Dmarche rationnelle qui consiste coordonner les ressources en vue datteindre un ou des objectifs pralablement fixs LELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

  • LELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE PlanifierOrganiserDirigerContrlerSystme managrialSystme de valeursDcisionLe tout en interaction

  • LELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE La dcision est un choix rflchi entre plusieurs alternatives en vue datteindre un objectif

  • LELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

    PROCESSUS DE DECISION

    Dfinition des problmes Dfinition des objectifs Dfinition des choix possibles Dfinition des critres de choix Evaluation de lalternative

    Or, les dcisions sont prises par des hommes qui agissent selon leur systme de valeur.

  • LELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE PROCESSUS DE DECISION

    INFORMATION DECISIONACTION Linformation cest une denre prissable; plus on sophistiquele systme dinformation, mieux on prend des dcisionsde gestion optimales. Et plus ais; devient la conception de modle de gestion.

  • LELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE STRATEGIE

    La stratgie est le dploiement des moyens sur le terrain face lennemi (en grec) Deux ides essentielles en matire de stratgie: La formulation de la stratgie et sa mise en uvre

    La structure conditionne souvent les choix stratgiques

    La planification dcoule du besoin de lentreprise: le plan est un cadre institutionnel permettant dtablir une stratgie complte

  • LELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE EnvironnementIdentification des opportunits et menaces Systme de valeurs

    StratgieEnvironnement Forces et faiblesses La responsabilit sociale

  • LELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE La stratgie est au centre de ce qui a t identifi comme forces et faiblesses; opportunits et contraintes

    La tche est aise au niveau de lidentification des composantes de la stratgie; mais il faut concilier chacune (cest un art)

    La stratgie de lentreprise est lensemble des dcisions destines adapter dans le temps et dans lespace des ressources de lentreprise aux opportunits et risques de linvestissement et de march en mutation constante

  • LELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

    POLITIQUE ET STRATEGIE SONT INDENIABLEMENT LE CADRE DE REFERENCE DE LINVESTISSEMENT

    Llaboration de la politique gnrale se fait en fonction de:

    Lenvironnement Les ressources Les besoins satisfaire

  • LES DIVERSES POLITIQUES OU STRATEGIES

    . Le management de lentreprise, aura faire un choix entre certaines grandes orientations auxquelles elle va se tenir pendant plusieurs annes.

    Cette ligne de conduite ou stratgie lui servira de guide dans les vicissitudes techniques. Les diverses politiques gnrales possibles sont les suivantes:

    Croissance :par intgration (verticale, horizontale)purement quantitative par diversification des produits

    Rationalisation Reconversion Liquidation partielle ou totale

  • LALTERNATIVE INVESTISSEMENT-FUSION

    . Les investissements requis pour la mise en uvre de la politique gnrale peuvent tre internes, semi externes, externes.

    Les dcisions de fusion, dabsorption et de vente se prsentent donc au mme titre quun investissement interne,comme un moyen de raliser une politique gnrale.

    Bien quayant quelques spcificits par rapport aux dcisions de dveloppement interne, les fusions absorptions apparaissent souvent comme une alternative un investissement interne.

    Il faut prciser les avantages et inconvnients de chacune des deux alternatives. La fusion absorption peut contribuer la ralisation de certaines politiques (croissance, intgration verticale, divers )

  • LALTERNATIVE INVESTISSEMENT-FUSION

    . Avantages: Moyen de croissance acclr, car gain de temps (Production commence immdiatement, rseaux existent, on acquiert la clientle et le personnel)

    La fusion peut permettre lentreprise dacqurir certaines ressources ncessaires sa politique gnrale.

    La fusion effectue dans le cadre dune politique dintgration horizontale accrot la part du march sans modifier les capacits de production de lindustrie.

    Permet dliminer un concurrent et accrotre un monopole Elle vite le risque de programmes de dveloppement interne puisque la firme acqurir a dj des rsultats connus (volumes des ventes, prix, cots,); il ny a pas dincertitudes dun investissement interne

  • LALTERNATIVE INVESTISSEMENT-FUSION

    . Inconvnients : Si les rsultats de la firme acqurir sont dj connus, il nest toutefois pas certain que lon pourra acheter une bonne rputation Par un investissement interne on peut disposer de lquipement le plus moderne Les fusions sont susceptibles de se heurter de graves rticences chez les dirigeants, pour des raisons psychologiques (perte de rmunrations, de prestige surtout chez les entreprises familiales) Les fusions introduisent aisment des frictions personnelles entre les cadres de lentreprise ce qui dtriore le climat dentreprise difficults avec les salaris (rduction deffectifs, dplacements ,syndicats )

  • IMPORTANCE DU CADRE DE REFERENCE POUR LES DECISIONS DINVESTIR

    . Il est ncessaire dlaborer ces politiques. Il est en effet hautement souhaitable que lentreprise sache exactement les buts quelle poursuit long terme car cest autour des objectifs quelle sest fixe, quelle pourra assurer la convergence des efforts.

    Lexistence de buts clairement dfinis permettra une meilleure cohrence des diffrentes tches de lentreprise; ces politiques constitueront le cadre de toutes les dcisions prendre

    Cette premire partie du corporate planning de lentreprise permet de franchir un certain nombre dtapes constitutives de la squence de la dcision dinvestir

    Il convient maintenant daborder de nouvelles tapes relatives la programmation des investissements internes

  • LA PROGRAMMATION DES INVESTISSEMENTS

    . Cette dmarche sinscrit dans le cadre de ce qui est appel corporate planning ou plan de dveloppement long terme

    Un de ces programmes, concernant plusieurs fonctions est le programme dinvestissement, traduction des principes de politique gnrale dans le domaine des dpenses dquipement.

    Il convient alors dlaborer, dvaluer et de choisir les programmes dinvestissement. Ceci se ralisera travers une srie dtapes sorganisant suivant un processus qui permet de prendre des dcisions rationnelles

  • . EVALUATION DE LA RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS EN AVENIRCERTAIN

  • Except les investissements dordre intellectuels ou sociaux, tous les autres investissements techniques et financiers peuvent faire lobjet dune valuation quantitative CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS

  • Quest ce quinvestir?

    On appelle investissement, la transformation dun ensemble de moyens financiers dans une opration dans lespoir de raliser des gains futurs tals dans le temps.

    La notion de temps est indissociable de la dcision dinvestir dans la mesure o la rentabilit ne se ralise pas au moment de la mise en uvre immdiate du projet CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS

  • CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS Lavenir implique trois caractristiques fondamentales de linvestissement:

    Linvestissement est souvent irrversible: cest une dcision stratgique et doit rpondre aux objectifs qui en dcoulent Il comporte toujours un risque Il rduit la capacit de financement de lentreprise ( baisse du fonds de roulement )

    Les tudes de projets dinvestissement doivent porter sur plusieurs aspects:

    Etude commerciale ou marketing Etude technique- conomique Etude fiscale Etude des ressources humaines Etude du financement etc.

  • CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS Quelles que soient les tudes menes, il faut retenir un principe important qui consiste toujours sparer la dcision dinvestissement de la dcision de financement.

    Enfin, quatre conditions doivent tre runies pour la dcision dinvestir:

    1-Vrifier la cohrence des projets par rapport aux objectifs stratgiques de lentreprise ou de linvestisseur.2-Evaluer la rentabilit des projets 3-Evaluer le risque 4-Comparer les projets et choisir

    Un investissement est acceptable dans la mesure o les gains futurs sont suprieurs au capital investi. Evaluer un projet dinvestissement revient alors comparer les gains futurs et le capital investi.

  • LES CARACTERISTIQUES DUN PROJET DINVESTISSEMENT LE MONTANT DE LINVESTISSEMENT OU LE CAPITAL INVESTICest la dpense que doit supporter lentreprise pour raliser le projet, il comprend:

    Les frais dtude pralables Le prix dachat ( hors TVA ) des biens physiques qui constitue linvestissement Les frais dinstallation Les frais indirects et accessoires Le cot de la formation

    Globalement, la dpense dinvestissement comprend lensemble des cotsdirects et indirects affrents la ralisation de linvestissement. Il convient de recenser les lments de cette dpense de la faon la plus exhaustive possible et de ne pas se contenter uniquement de ceux figurant en immobilisations dans le BILAN.

  • LES CARACTERISTIQUES DUN PROJET DINVESTISSEMENT LE MONTANT DE LINVESTISSEMENT OU LE CAPITAL INVESTIA ces diffrents frais, il faudra prendre en compte la variation du besoin en fonds de roulement induit par la mise en route de linvestissement.

    En effet laugmentation du besoin en fonds de roulement du fait de laccroissement de lactivit suite linvestissement a pour consquence daugmenter la diffrence ( stocks + crances dettes dexploitation ).

    Son augmentation reprsente un besoin nouveau qui appelle un financement nouveau.

    La variation du besoin en fonds de roulement peut tre ngative dans le seul cas des investissements de productivit par compression de stocks ou en cas de rcession.

    Enfin, il convient souvent de retrancher du cot de linvestissement la valeur du bien usag

  • LES CARACTERISTIQUES DUN PROJET DINVESTISSEMENT LE MONTANT DE LINVESTISSEMENT OU LE CAPITAL INVESTIMONTANT TOTAL DE LINVESTISSEMENT =

    COUT DE LINVESTISSEMENT(+ OU ) VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT ( ) VALEUR DE REVENTE DU BIEN USAGE

  • LES CARACTERISTIQUES DUN PROJET DINVESTISSEMENT LA DUREE DE VIE DU PROJET Afin dvaluer les gains attendus, il est ncessaire de connatre la duredexploitation du projet. En principe, il sagit de la dure de vie conomique; mais si celle-ci est difficile prvoir, on lui substitue la dure damortissement. Gnralement on distingue:

    La dure de vie physique (priode optimale de renouvellement ) La dure de vie technologique ( avant obsolescence ) La dure de vie du produit fini ( pour lequel linvestissement a t dcid )

    La dure de vie est la priode durant laquelle le projet gnre des flux detrsorerie.

    Sa dtermination peut, priori, sembler un problme banal. Mais en fait, il faut bien distinguer, dure de vie technique, dure de vie conomique et dure de vie fiscale.

  • LES CARACTERISTIQUES DUN PROJET DINVESTISSEMENT LA DUREE DE VIE DU PROJET La dure de vie technique est fonction des conditions probables dutilisation des immobilisations,

    La dure de vie conomique est fonction du contexte conomique au seinduquel volue lentreprise. Un matriel peut par exemple devenir sans utilit conomique si le bien quil sert produire nest plus demand.

    La dure de vie fiscale, quant elle, correspond la dure de vie pendant laquelle le bien est amorti. Elle procde dune valuation administrative arbitraire et souvent loigne de la ralit technique.

    La rentabilit dun projet dinvestissement doit tre value sur sa dure de vie conomique, cest--dire sur lensemble de la priode pendant laquellelinvestissement est effectivement utilis par lentreprise et engendredes cash-flows.

  • LES CARACTERISTIQUES DUN PROJET DINVESTISSEMENT LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET Lun des aspects fondamentaux de ltude dun projet dinvestissement est lestimation des liquidits nettes ou cash-flows engendrs chaque anne par lexploitation du projet. La notion de cash-flow est une notionde trsorerie.

    Il ne faut donc pas confondre cash-flow et capacit dautofinancement .

  • LES CARACTERISTIQUES DUN PROJET DINVESTISSEMENT LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET Le cash flow rsulte de la diffrence entre les recettes et lesdpenses induites par le projet dinvestissement,

    La capacit dautofinancement quant elle sobtient par diffrence entre les produits et les charges induits par le projet.

    Cash-flow........................... =Recettes induites par un investissement - Dpenses induites par un investissement

    Capacit dautofinancement = Produits induits par linvestissement(autres que produits calculs)- Charges induites par linvestissement (autres que charges calcules).

  • LES CARACTERISTIQUES DUN PROJET DINVESTISSEMENT LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET

    Il est certes difficile, mais essentiel, disoler les cash-flows propres chaque projet. Ces derniers sont dgags de faon continue tout au long dun exercice. Mais pour simplifier les calculs, on les considre gnralement, comme tant dgags en fin dexercice.

    Io C1 C2 Cn

    Io = investissement initial.C1 = cash-flow exercice 1.C2 = cash-flow exercice 2.C n = cash-flow exercice n.

  • LES CARACTERISTIQUES DUN PROJET DINVESTISSEMENT LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET

    Selon quil sont calculs avant ou aprs incidence des impts sur lesbnfices, les cash-flows sont dits bruts ou nets; en gnral, on calcule les cash-flows nets, Limpt fait partie intgrante des dpenses relatives au projet

    Notons aussi que les cash-flows nets sont valus hors charges financires puisquon veut mesurer la rentabilit conomique de linvestissement indpendamment de la politique financireadopte par lentreprise.

    Il convient de souligner enfin, que certains investissements nengendrent ni recettes supplmentaires, ni dpenses supplmentaires mais des conomies de dpenses (investissements de productivit);Ce sont alors ces conomies de dpenses qui constituent leurs cash-flows.

  • LES CARACTERISTIQUES DUN PROJET DINVESTISSEMENT LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET

    Etant donn quil est considr quil y a identit entre recettes etchiffre daffaires et entre dpenses et charges dcaissableson peut crire:

    Cash flow = chiffre daffaires charges dcaissables

    Puisque; Rsultat net = chiffre daffaires (charges dcaissables + dotations )On en dduit:Cash flow = Rsultat net + Dotations

  • LES CARACTERISTIQUES DUN PROJET DINVESTISSEMENT LA VALEUR RESIDUELLE A la fin de leur utilisation, certaines immobilisations conservent une valeur vnale rsultant soit de leur revente, auquel cas il faut tenir compte de lincidence fiscale des plus ou moins-values ventuelles, soit dune rutilisation partielle quil convient dvaluer par rapport aux dpenses entranes par lacquisition dun bien du mme type ou rendant des services analogues, soit de la rcupration du BFR.

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

    Le principe gnral est que lvaluation dun projet dinvestissement conduit comparer le capital investi lensemble des cash- flows.

    Il existe plusieurs critres dvaluation parmi lesquels il faudrait faire un choix en fonction de la taille des projets et des objectifs poursuivis en matire dvaluation. Il faudrait alors sinterroger chaque fois sur la pertinence des critres utiliser.

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

    Les critres ne prenant pas en compte le cot dopportunit des fonds

    Taux moyen de rentabilit ( TMR )Priode de rcupration ( PRC ) sans actualisation

    Il faut prciser enfin que ces techniques ntant pas bases sur lactualisation, ne sauraient en aucun cas tre le critre unique de dcision.Elles doivent en consquence tre utilises conjointement avec des mthodes plus labores qui prennent en considration le facteur temps telles que: la valeur actuelle nette (VAN) ou le taux interne de rentabilit.

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS Les critres ne prenant pas en compte le cot dopportunit des fonds

    LE TAUX MOYEN DE RENTABILITE

    Dfinition : Flux net de trsorerie moyen annuel --------------------------------------------- Valeur moyenne comptable du capital souscrit

    Critres de rejet: Taux suprieur un taux minimum fix par lentreprise

    Critres de slection: Projet prsentant le taux le plus lev

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

    LE TAUX MOYEN DE RENTABILITE

    AVANTAGESINCONVENIENTSAPPLICATIONS Simple utiliserNe tient pas compte de lchancier des flux nets de trsorerie

    Ignore le cot des capitaux Investissement de faible valeur et de dure relativement courte

    Comparaison de projets de mme dure de vie et dchelonnement de flux comparable

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

    LE CRITERE DE LA PERIODE DE REMBOURSEMENT DU CAPITAL Dfinition : Nombre dannes ( ou de mois ) ncessaires pour rcuprer linvestissement initial

    Critres de rejet: Dlai suprieur une norme fixe

    Critres de slection: Projet prsentant le dlai le plus court

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

    LE CRITERE DE LA PERIODE DE REMBOURSEMENT DU CAPITAL

    AVANTAGESINCONVENIENTSAPPLICATIONSFacile comprendreNglige les flux de trsorerie au-del de la priode de remboursement(rentabilit trs court terme privilgie )Ne tient pas compte de lchancier des flux de liquidit lintrieur de la priode de remboursement Est soumis la subjectivit du dlai maximal retenuInvestissement de productivit Investissements devant tre rentabiliss rapidement ( situation de trsorerie trs critique ou risque dobsolescence lev )A viter pour des investissements importants dexpansion ou de diversificationA utiliser en complment dautres critres

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS DEFINITION :

    Excdent du cumul des flux nets de trsorerie actualiss calculs sur toute la dure de vie de linvestissement sur le montant du capital investi

    CRITERE DE REJET : Valeur actuelle ngative

    CRITERE DE SELECTION : Projet ayant la plus grande VAN

    LA VALEUR ACTUELLE NETTE VAN=Cash Flows actualiss - Investissement

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

    La VAN permet de mesurer un enrichissement en valeur absolue de lentreprise , elle ne fournit pas dindication sur la rentabilit du projet par DH investi ,

    Par ailleurs , elle propose une apprciation de la rentabilit du projet sur toute sa dure .

    LA VALEUR ACTUELLE NETTE

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS LA VALEUR ACTUELLE NETTE

    AVANTAGES INCONVENIENTS Intgre le cot dopportunit des fonds

    Les sommes dgages par le projet durant la priode sont rinvesties au cot dopportunit des fonds

    Facile mettre en uvre Trs grande sensibilit la qualit de lestimation du taux de rentabilit minimale des capitaux Ne prend pas en compte la taille de linvestissement ,ni lchancier des flux de trsorerie Moins intuitif dinterprtation que le pay back

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS LINDICE DE PROFITABILITEIP =Cash Flows actualiss / Dpense Investissement (DI)

    Ou 1+VAN /DI

    Si IP 1 la VAN est positive (projet rentable )

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

    LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE Dfinition : Taux dactualisation pour lequel la valeur actuelle nette (VAN) est nulle.

    Critre de rejet: TRI infrieur au taux maximum de rentabilit fix par lentreprise. Critre de slection: Projet prsentant le TRI le plus important.

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

    LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE Le taux interne de rentabilit est le taux dactualisationpour lequel il y a quivalence entre le capital investi et lensemble des cash-flows actualiss.

    Io = CF1 + CF2 +..........+ CFn (1+r)1 (1+r)2 (1+r)n

    N Io = CFtt t=1 (1+r)t

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

    LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE Pour fonder sa dcision de raliser linvestissement ouau contraire de le rejeter , linvestisseur doit comparer le TIR calcul un taux de rejet bien choisi.

    Il acceptera de raliser linvestissement si le TIR est suprieur au taux de rejet, il rejettera ou refusera le projet si son TIR est infrieur au taux de rejet retenu .

  • LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

    LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE

    AVANTAGESINCONVENIENTSAPPLICATIONS Intgre le cot dopportunit des fonds Nexige pas la connaissance exacte du cot des capitaux Repose sur lhypothse peu raliste que les flux intermdiaires sont rinvestis au mme taux de rentabilit que le TRI

    Ne prend pas en compte ni la taille, ni lchancier des flux de trsorerie Favorise les projets rentables court terme Ncessite des itrations successives Comparaison de projets de mme nature ayant des tailles et dures similaires, soumis des contraintes budgtaires

  • ANALYSE CRITIQUE DES CRITERES VAN ET TIR

    Les hypothses de rinvestissement des flux de Cash-flows et du TIR

    Les 2 critres VAN et TIR admettent implicitement le rinvestissement annuels des Cash-flows dgag par le projet jusqu la fin de la dure de vie du projet.

    Ce rinvestissement implicite se fait au taux dactualisation (i) pour la VAN et au taux r pour le TIR D0 CF1 CF2 CF3 CFn

    Ces hypothses de rinvestissement implicite au taux (i) pour VAN et au taux (r) pour le TIR peuvent savrer non raliste dans certains cas en particulier lorsque (i) et (r) scartent des taux de rmunration pouvant tre retir de la rutilisation effective des Cf annuels dgags par le projet.

  • ANALYSE CRITIQUE DES CRITERES VAN ET TIR

    Les hypothses de rinvestissement des flux de Cash-flows et du TIR

    La rutilisation des cash flows peut se faire dans des investissements nouveaux, mais aussi dans des remboursements demprunt antrieurs ou de consolidation de structure donc de situation financire.

    Lorsque cet cart est important, en particulier pour le critre de TIR lvaluateur devra expliciter lhypothse de rinvestissement des Cash-flows annuels et adopter un taux de rinvestissement dit explicite not (c) plus conforme la ralit de la rmunration des placements effectifs des Cash-flows.

  • ANALYSE CRITIQUE DES CRITERES VAN ET TIR

    Situation exceptionnelle dinvestissement et leur traitement

    Dans certains cas particuliers les critres de la VAN et du TIR naboutissent pas un classement identique des projets valus.

    Les deux critres ont alors des choix divergents.

    Par ailleurs, certains projets dinvestissement se caractrisant par des CF Net ngatifs au cours de la dure de vie peuvent donner naissance plusieurs TIR.

    Dans ce cas on ne sera alors plus en situation dunicit des taux. Ces deux cas de figure constituent des situations exceptionnelles.

  • MODES DE FINANCEMENT

  • les diffrentes sources de financement des investissements

    Linvestissement est par dfinition un engagement de financement sur moyenne et longue priode, il ncessite un financement stable, ce financement peut tre mis en place en veillant ce quil soit suffisant ; adquat ; au bon moment; et au moindre cot.

  • 1-Les augmentations de capital ou les apports en capitaux:

    Ces apports constituent un engagement financier permanent pour les actionnaires.

    Il sagit pour lentreprise de ressources mises dfinitivement sa disposition.

    Les capitaux propres, bien que ne se matrialisant pas par un cot explicite significatif qui peut-tre approch par le taux de rendement exig par les actionnaires celui-ci est retrouv soit par le taux de rendement moyen sur le march par des investissements similaires, il peut-tre aussi approch par la notion du bnfice par action sur le cours de laction.

    Il faut savoir que le cot des K propres est gnralement suprieur celui des ressources demprunt celles-ci bnficient de la dductibilit fiscale des charges financires (Intrts).

  • 2- Lautofinancement:

    Lautofinancement est une source de financement interne gnre par lentreprise au cours dun exercice,

    Elle se compose des bnfices et des dotations aux amortissements et aux provisions sur lments durables; de ce fait on prend uniquement la partie des bnfices net rinvesti comme une augmentation des fonds propres, la partie des amortissements et des provisions correspond une ressource interne maintenue danslentreprise pour le renouvellement des diffrentes immobilisations.

    Plus lautofinancement de lentreprise est lev plus lautonomie financire de celle-ci est meilleure.

  • 2- Lautofinancement:

    Schmatiquement, lapproximation du cot de lautofinancement (cot implicite) se dcompose en deux lments: Le cot des bnfices nets est approximable par la notion du : cot dopportunit ( taux de rendement moyen).

    Ou par le taux de rendement exig par les actionnaires ( Bnfice net / Prix de laction rinvesti).

  • 3-Lendettement:

    Lentreprise peut sendetter et obtenir des ressources externes par 2 grandes voix possibles :

    La premire est le recours direct au march financier travers lmission demprunt obligataire. Pour ce type de financement seules les grandes entreprises peuvent avoir directement accs ce mode de financement. Lemprunt obligataire se caractrise par une procdure exigeante tant sur la forme que sur le fond.

    La deuxime est le recours lintermdiation bancaire: les prts bancaires linvestissement sont gnralement des prts long et moyen terme

  • 3-Lendettement:

    Tout emprunt bancaire se caractrise par les paramtres suivants:Le montant,La dure, Le taux, Le plan damortissement La procdure des garanties.

  • 3-Lendettement:

    Linvestisseur doit veiller obtenir un crdit pour le financement de son investissement suffisant. Il doit veiller galement ce que ce financement soit mis sa disposition au moment opportun et non de manire tardive cela ncessite que le dossier bancaire soit construit suffisamment lavance par rapport la ralisation de linvestissement.

    Le taux dintrt pratiqu par la banque est un taux apparent et ne correspond pas au cot rel de lemprunt pour corriger le taux apparent un calcul un taux actuariel en tenant compte de la dductibilit fiscale des intrts

    La dure de lemprunt MT est gnralement de 5 7 ans celle LT est de 10 15 ans.

  • 3-Lendettement:

    Le plan damortissement de lemprunt: chaque emprunt se caractrise par un plan damortissement qui dfinit les annuits de remboursement, la partie principale et la partie charges financires ( intrts ) et donc lannuit de remboursement et ce sur la dure de vie de lemprunt:

    -Annuit constante: par laquelle la partie principale croissante et la partie intrts est dcroissante.

    -Annuit dcroissante: ce remboursement se caractrise par une partie constante ( le principal ) et une partie dcroissante lintrt.

    -Annuit croissante : gnralement favorable lemprunteur. Elle se caractrise par un remboursement dune partie croissante du principal

    ( ce type dannuit est rare dans la pratique)

  • 4- Le leasing ou le crdit-bail

    Le leasing est un mode de financement en principe de 100% du bien Acquis par le leasing.

    Jusquau terme du contrat de leasing le bien est en situation de location lentreprise ne devient propritaire que sil y a une clause de rachat exerce par celle-ci.

    Il est frquent que les organismes de leasing exigent des dpts de garantie de la part de linvestisseur lors de la mise en place de ce type de financement.

    Le principal avantage de ce type de financement correspond au financement de 100% du projet envisag ainsi que la dductibilit fiscale de la redevance de crdit-bail. Son inconvnient rside dans le cot qui est relativement plus important par rapport aux autres modes de financement.

  • 5-Les crdits acheteurs et les crdits fournisseurs

    Les crdits acheteurs : ce sont des crdits octroys linvestisseur (acheteur) par la banque du fournisseur du bien dquipement. Ces crdits ont t mis en place dans les pays dvelopps pour inciter lexportation des biens dquipements, le mcanisme et relativement complexe. En effet, il faut que la banque de lacheteur galement (caution) ainsi que la souscription dune assurance.

    Le crdit fournisseurs: le fournisseur des biens dquipements accordeur du crdit linvestisseur acheteur fait mobiliser le crdit quil a consenti au prt de son systme bancaire.

    Les lignes de financement mixtes:

    Consiste en un financement par emprunt gnralement avantageux ainsi quun financement partiel des fonds propres des investisseurs par exemple.

  • le Plan de Financement

  • le Plan de Financement

    Le plan de financement associ un programme dinvestissement doit veiller chiffrer dune part lensemble des flux demplois occasionns par le programme sur gnralement une dure de 5 ans et dautre part positionner tous les flux de ressources associs ce programme sur 5 ans galement.

    Ces ressources proviennent autant des augmentations de capital, apports en comptes courants, emprunts leasing etc. que des Cash-flows dgags annuellement par le projet. Lobjectif est de veiller un quilibre entre les ressources et les emplois. Il importe donc de dgager deux lignes: celle des soldes simples( Ressources- Emplois), la deuxime pour les soldes cumuls.

  • le Plan de Financement

    1re Anne

    2 Anne

    3 Anne

    4 Anne

    5 Anne

    Emplois:

    - Terrains

    - Constructions

    - Mat et Outillages

    - Immob. Diverses

    - Remboursement demprunt

    - Comptes courants associs

    - Autres.

    Total des emplois

    Ressources

    - apports en capital

    - en Comptes courants associs

    - emprunts

    - les Cash-flows

    - autres Ressources

    Total des ressources

    Ressources Emplois

    ( Ressources Emplois) Cumuls

  • le Plan de FinancementIl est exceptionnel quun investissement dgage un plan de financement quilibr ds les premiers essais; en gnral, des ajustements savrent ncessaires soit par une augmentation des ressources mises la disposition du projet soit par une diminution des emplois caractrisant ce projet soit enfin par le mixage des deux solutions.

  • La Rentabilit du point de vue des actionnaires La rentabilit des Fonds propres La Rentabilit des capitaux permanents

    Les principaux critres de dcision

  • La Rentabilit du point de vue des actionnaires

    Les excdents de trsorerie annuels restent au sein de lentreprise .

    La trsorerie excdentaire en fin de projet est actualise.

    Deux indicateurs :

    Bnfice actualisTaux de Rentabilit Interne pour les actionnaires

  • La Rentabilit sur Fonds propres

    Les excdents de Trsorerie annuels sont actualiss

    Deux indicateurs :

    Bnfice actualisTaux de rentabilit interne

  • EVALUATION DE LA RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS EN AVENIRINCERTAIN

  • DEFINITION DU RISQUE

    NOUS AVONS RAISONNE JUSQU'A PRESENT EN AVENIR CERTAIN (HYPOTHESE DE PREVISION PARFAITE)

    LES FRUITS DE LINVESTISSEMENT SONT PERCUS DANS LE FUTUR DOU LINCERTITUDE EN RAISON DES MODIFICATIONS DE LENVIRONNEMENT.

    CERTAINS PROJETS SONT PLUS RISQUES QUE DAUTRES

    LE RISQUE CONSISTE EN UNE POSSIBILITE DE DEVIATION PAR RAPPORT AUX PREVISIONS FAITES LE RISQUE CONSISTE EN UNE POSSIBILITE DE DEVIATION PAR RAPPORT AUX PREVISIONS FAITES DANS LES DIFFERENTES ETUDESNTES ETUDES

  • RISQUE ET INCERTITUDE

    ALTERNATIVES CONNUES, POSSIBILITE DASSIGNER DES PROBABILITES AUX DONNEES EXTERIEURES (AVENIR PROBABILISABLE OU ALEATOIRE)

    Situation de Risque

  • RISQUE ET INCERTITUDE

    ALTERNATIVES CONNUES, MAIS ON IGNORE LES PROBABILITES RELATIVES AUX DONNEES EXTERIEURES

    Situation dIncertitude

  • PROBLEMES POSES PAR LE RISQUE

    LESTIMATION OU LA MESURE DU RISQUE

    LE COMPORTEMENT FACE AU RISQUE: CEST LA PREFERENCE POUR LE RISQUE

    COMMENT LIMITER LE RISQUE?

  • METHODES DE PRISE EN CONSIDERATION DU RISQUE DEUX TYPOLOGIES DE METHODES SONT UTILISEES :METHODES EMPIRIQUES METHODES STATISTIQUES METHODES EMPIRIQUES METHODES STATISTIQUES

  • METHODES EMPIRIQUES

    1- CLASSIFICATION DES INVESTISSEMENTS EN FONCTION DU RISQUE

    PAR NATURE DINVESTISSEMENT

    INVESTISSEMENT DE REMPLACEMENTINVESTISSEMENT DEXPANSION INVESTISSEMENT DINNOVATION INVESTISSEMENTS STRATEGIQUES PAR TYPES DE PRODUITS (TYPOLOGIE BASEE SUR LES TAUX DE CROISSANCE ET LES PARTS DE MARCHE )

    PRODUITS DILEMMEPRODUITS VEDETTEPRODUITS VACHES A LAIT PRODUITS POINTS MORTS

    ( CES PRODUITS NONT PAS LE MEME DEGRE DE RISQUE )

  • METHODES EMPIRIQUES2- LA PERIODE DE REMBOURSEMENT

    LE DEGRE DINCERTITUDE (NON REALISATION DES PREVISIONS) AUGMENTE AU FUR ET A MESURE QUE LA PERIODE SALLONGE. DIVERSES FORMULES SONT UTILISEES:

    INVESTISSEMENT // C. FLOWS ANNUELS = X ANNEES

    INVESTISSEMENT // MOYENNE ARITHMETIQUE DES CF = X ANNEES

    INVESTISSEMENT VALEUR RESIDUELLE // CF ANNUEL = X ANNEES

  • METHODES EMPIRIQUES3-REDUCTION DE LA DUREE DUTILISATION PREVUE

    PUISQUE LE RISQUE AUGMENTE AVEC LE TEMPS, ON PEUT REDUIRE VOLONTAIREMENT LA DUREE DUTILISATION ATTRIBUEE A LEQUIPEMENT EN VUE DE CALCULER SA RENTABILITE

    LA MODIFICATION PEUT SAPPLIQUER SPECIALEMENT AUX PROJETS SOUMIS A UN RISQUE ELEVE DOBSOLESCENCE.

    CETTE CORRECTION DEMEURE TOUTEFOIS ARBITRAIRE

  • METHODES EMPIRIQUES4- ELIMINATION DES ELEMENTS TROP INCERTAINS

    IL EST POSSIBLE DELIMINER DU CALCUL CERTAINS ELEMENTS DONT LESTIMATION EST TROP INCERTAINE, TELLE LA VALEUR RESIDUELLE.

    CETTE METHODE EST EGALEMENT CRITIQUABLE PUISQUE ENTRE DEUX OU PLUSIEURS PROJETS, LES VALEURS RESIDUELLES PEUVENT VARIER DANS DE GRANDES PROPORTIONS CE QUI PEUT FAUSSER LES CALCULS

  • METHODES EMPIRIQUES5- LA RECHERCHE DE LA FLEXIBILITE

    LE RISQUE EST DAUTANT PLUS GRAND QUE LA RIGIDITE EST FORTE (ON PREFERE LA FLEXIBILITE)

    UN INVESTISSEMENT SUPPLEMENTAIRE FAIBLE PEUT PERMETTRE DE RECONVERTIR UN PROGRAMME POUR PRODUIRE DAUTRES PRODUITS.

    ON SINTERESSERA AUX INVESTISSEMENTS QUI PERMETTENT DE RECUPERER UNE GRANDE PORTION DU CAPITAL EN CAS DE CESSATION DE LACTIVITE

    ON SINTERESSERA AUX EQUIPEMENTS POLYVALENTS

  • METHODES EMPIRIQUES6- LE CALCUL DE LA PENALITE ENTRAINEE PAR UNE ERREUR DE GESTION CONNAITRE LA PERTE MAXIMALE QUI SE PRODUIRAIT SI LES PREVISIONS NE SE REALISAIENT PAS

    EXAMINER LES CONSEQUENCES DE CETTE PERTE SUR LES CASH FLOWS ET LA TRESORERIE DE LENTREPRISE

    ON ESTIME DONC LENJEU DE LA DECISION ET LA PART DE LINVESTISSEMENT INITIAL RECUPERABLE EN CAS DECHEC

    LINCONVENIENT EST QUON NE PEUT ESTIMER LA VRAISEMBLANCE DE CET ECHEC.

  • METHODES EMPIRIQUES7- LADJONCTION DUNE PRIME DE RISQUE

    ON AJOUTE UNE PRIME DE RISQUE AU COUT DU CAPITAL

    CETTE PRIME SAPPLIQUE AUX INVESTISSEMENTS PRESENTANT UN RISQUE SUPERIEUR A CELUI QUI CARACTERISE HABITUELLEMENT LES INVESTISSEMENTS DE LENTREPRISE

    CE RAISONNEMENT SUPPOSE UNE INDEPENDANCE DES DIFFERENTS INVESTISSEMENTS CE QUI NEST PAS LE CAS CAR ILS SONT TOUS SOUMIS AUX VARIATIONS DUN MEME MARCHE

  • METHODES EMPIRIQUES8- LAPPLICATION DE TAUX DE RABAIS AUX C.FLOWS

    ON MODIFIE LES ESTIMATIONS DE RECETTES SUPPOSEES ETRE LES PLUS PROBABLES EN UTILISANT DES TAUX DE RABAIS QUI DIFFERENT SELON LE DEGRE DINCERTITUDE

    LES TAUX DE RABAIS SERONT DAUTANT PLUS PETITS QUE LES REVENUS SERONT LOINTAINS OU RISQUES

    SI ON REDUIT LES TAUX AVEC LELOIGNEMENT DANS LE TEMPS CELA REVIENT PRATIQUEMENT A INCLURE UNE PRIME DE RISQUE DANS LE TAUX DACTUALISATION . CE SERAIT UNE PRIME QUI VARIERAIT CHAQUE ANNEE.

  • METHODES EMPIRIQUES9- LAPPLICATION DU TAUX DE RABAIS AU RENDEMENT FINAL

    ON NE MODIFIE PAS LES RECETTES, MAIS LE RESULTAT FINAL GOOD WILL OU TAUX INTERNE DE RENTABILITE EST PONDERE PAR UN FACTEUR QUI REPRESENTE LE RISQUE IMPLICITE DE CHAQUE PROJET.

    LE COEFFICIENT 1 INDIQUERAIT LABSENCE DE RISQUE, 0.1 UN RISQUE ELEVE, 0.5 UN RISQUE MOYEN

    CETTE PROCEDURE ANNONCE LA METHODE DES PROBABILITES SUBJECTIVES, MAIS NEST PAS AUSSI COMPLETE QUE CETTE DERNIERE.

  • B / METHODES STATISTIQUES

    LE DEGRE DE VRAISEMBLANCE

    LES METHODES EMPIRIQUES PRESENTEES INTRODUISENT DIVERSES HYPOTHESES VRAISEMBLABLES DANS LE RAISONNEMENT, ELLES NE PRECISENT PAS LES CHANCES QUONT CES HYPOTHESES DE SE REALISERIL EST INTERESSANT DE SAVOIR LE DEGRE DE VRAISEMBLANCE DES DIFFERENTS RESULTATS: LA PROBABILITE DE SURVENANCE DE CHACUN DEUX

  • B / METHODES STATISTIQUES

    LE CARACTERE SUBJECTIF DES PROBABILITES

    SAPPLIQUE A DES PHENOMENES REPETITIFS

    ON PASSE DUNE SITUATION DINCERTITUDE A UNE SITUATION DE RISQUE

    LUSAGE DES PROBABILITES PERMET DUTILISER DE MANIERE EXPLICITE LINTUITION DU DIRIGEANT EN LA VALORISANT AU MAXIMUM

  • B / METHODES STATISTIQUES

    LE RECUEIL DES PROBABILITES

    ON REPARTIT HABITUELLEMENT LES PROBABILITES SUR UNE ECHELLE OU 0 SIGNIFIE IMPOSSIBILITE ABSOLUE ET 1 CERTITUDE COMPLETE

    ENTRE 0 ET 1 SE SITUE TOUTE UNE SERIE DE DEGRES DE VRAISEMBLANCE QUIL SAGIT DETALONNER .

  • LESPERANCE MATHEMATIQUE

    PRINCIPE : CHAQUE FOIS QUE DES FACTEURS DETERMINANT DE LA RECETTE NETTE PEUVENT FAIRE LOBJET DE PROBABILITES SOIT OBJECTIVES SOIT SUBJECTIVES, IL EST POSSIBLE DE CALCULER LESPERANCE MATHEMATIQUE DE LA RECETTE NETTE 1- LESPERANCE MATHEMATIQUE

  • 1- LESPERANCE MATHEMATIQUE

    METHODE DE CALCUL:

    E ( X ) = Xi Pi

    Xi = VALEURS POSSIBLES DE RECETTES Pi = PROBABILITES DE REALISATION

    L ESPERANCE MATHEMATIQUE DU PROFIT DUN ACTE DINVESTISSEMENT EST UNE MOYENNE PONDEREE DE TOUTES LES CONSEQUENCES POSSIBLES DE CET ACTE , LES FACTEURS DE PONDERATION ETANT LES PROBABILITES SUBJECTIVES AFFECTANT CHAQUE EVENEMENT .

  • POUR TEMPERER LES INCONVENIENTS DE CE CRITERE , ON PEUT Y ASSOCIER LA VARIANCE , CEST A DIRE UN PARAMETRE DE DISTRIBUTION OU VALEUR MOYENNE DE LECART PAR RAPPORT A LA MOYENNE .

    CE CALCUL EST JUSTIFIE PAR LE FAIT QUE PLUS GRANDE EST LA DISPERSION PLUS GRAND EST LE DANGER DENTRER DANS LA ZONE DES RESULTATS NEGATIFS .

  • m 2 ( B t ) = B k,t E ( Bt) 2 P k,t k=0

    Bk,t = Kime CASH FLOW DE LANNEE t E( Bt ) = ESPERANCE MATHEMATIQUE DES CASH FLOWS DE LANNE t Pk,t = PROBABILITE DU Kime CASH FLOWS DE LANNEE t IL PEUT ETRE PLUS COMMODE DUTILISER COMME MESURE DE DISPERSION , LECART TYPE QUI CORRESPOND A LA RACINE CARREE DE LA VARIANCE 2- LA VARIANCE DES CASH FLOWS DUNE ANNEE ( t )

  • 3-LA SIMULATION

    RAISON DETRE:

    LA RENTABILITE DUN INVESTISSEMENT DEPEND DE LA COMBINAISON DE DIVERSES VALEURS QUI PEUVENT PRENDRE DE NOMBREUSES VARIABLES COMME LA COMBINAISON DES VALEURS LES PLUS PROBABLES DE CHAQUE PARAMETRE EST STATISTIQUEMENT PEU VRAISEMBLABLES , IL FAUT ALORS CONSIDERER LES COMBINAISONS MULTIPLES ET VARIEES DES VALEURS PROBABILISEES DES DIFFERENTS PARAMETRES .

  • 3-LA SIMULATIONPROCEDURE ESTIMER LEVENTAIL DES VALEURS SUSCEPTIBLES DETRE PRIS PAR CHAQUE PARAMETRE

    APPRECIER LES PROBABILITES ASSOCIEES A CHACUNE DE CES VALEURS

    SELECTIONNER AU HASARD UNE VALEUR DE CHAQUE PARAMETRE ET EFFECTUER LE CALCUL DE RENTABILITE POUR CETTE COMBINAISONEXECUTER LOPERATION EN PRENANT LES DISPOSITIONS NECESSAIRES POUR QUE CHAQUE VALEUR DE NIMPORTE QUEL PARAMETRE AIT AUTANT DE CHANCES DETRE REPRISE DANS UNE COMBINAISON QUELLE A DE PROBABILITES DE SURVENANCE .

    REPETER LOPERATION UN NOMBRE SUFFISAMENT ELEVE DE FOIS POUR QUE STATISTIQUEMENT LES RESULTATS SOIENT SIGNIFICATIFS

    CONSIDERER LE NOMBRE DE FOIS QUUN MEME TAUX INTERNE EST SORTI

  • 4- LARBRE DECISIONNELPRESENTATION

    SOUVENT LINVESTISSEUR EST AMENE A DIFFERER LA DECISION TOTALEMENT OU PARTIELLEMENT EN RAISON DU MANQUE DINFORMATIONS . IL PREND DONC DES DECISIONS SUCCESSIVES A MESURE QUE LE TEMPS PASSE ET QUIL OBTIENT LES INFORMATIONS NECESSAIRES .

    CHOISIR UN PROCESSUS SEQUENTIEL POUR ARRIVER A LELABORATION DUNE DECISION EST UNE MANIERE DE REDUIRE LINCERTITUDE SUR LE RESULTAT ET AUSSI LE RISQUE AU PRIX DE DEPENSES DE TEMPS ET DARGENT

  • 4- LARBRE DECISIONNEL LE PROCESSUS SEQUENTIEL TROUVE TOUTE SON APPLICATION DANS LES ARBRES DECISIONNELS EN TANT QUOUTIL ENTRE LES MAINS DES DIRIGEANTS:

    CEST UN MOYEN QUI PERMET A LESPRIT DE SE REPRESENTER LE PROBLEME ET DE LE TRAITER FRUCTUEUSEMENT .

    UN ARBRE EST UN GRAPHE OU APPARAISSENT:

    DIFFERENTS POINTS DE DECISION PRESENTES PAR DES CARRES REPARTIS DANS LE TEMPS ( LE TEMPS SECOULE DE GAUCHE A DROITE )

    LES EVENEMENTS SYMBOLISES PAR DES CERCLES DUN POINT DE DECISION, SITUE A UN MOMENT DONNE, EMANENT SOUS FORME DE BRANCHES, LES DIFFERENTS COURS DE LACTION QUI PEUVENT Y ETRE CHOISIS

  • 4- LARBRE DECISIONNEL DE CHAQUE POINT OU UN EVENEMENT PEUT SE PRODUIRE PARTENT DES BRANCHES DES DIFFERENTES CONSEQUENCES DUNE DECISION ASSORTIES DE PROBABILITES SUBJECTIVES

    LES POINTS DE DECISION ET EVENEMENTS SONT QUALIFIES DE NOEUDS

    CHAQUE COMBINAISON EST CARACTERISEE PAR DESCONSEQUENCES ( INDIQUEES ENTRE CROCHETS ) QUI PEUVENT SEXPRIMER EN TERME DE RENTABILITE

  • 4- LARBRE DECISIONNELINTERET ET LIMITES

    LARBRE DECISIONNEL PERMET DINTRODUIRE DANS UN RAISONNEMENT PROBABILISTE LES DECISIONS SEQUENTIELLES ,

    MOYEN DE DIMINUER LE RISQUE IL DEVIENT FORT COMPLIQUE LORSQUE LON VEUT INTRODUIRE DES ALTERNATIVES INTERDEPENDANTES OU DES VARIABLES QUI DEPENDENT LUNE DE LAUTRE

    DANS LARBRE DECISIONNEL UN SEUL FACTEUR EST CONSIDERE COMME VARIABLE ALORS QUEN REALITE PLUSIEURS ONT CETTE CARACTERISTIQUE .

  • 5- LA THEORIE DES JEUX

    5-1LE MINIMAX ( CRITERE DE WALD )

    RECOMMANDE DE RETENIR LA MEILLEURE DES SOLUTIONS LES PLUS MAUVAISES: LE MOINDRE MAL . IL SAGIT DE MINIMISER LE COUT MAXIMUM A SUPPORTER DOU LE NOM DE MINIMAX

    EN DAUTRES TERMES ON ENVISAGE LA PIRE DES SITUATIONS ET ON CHOISIT LA DECISION QUI DANS CETTE HYPOTHESE DONNE LE MEILLEUR RESULTAT

    LE MINIMAX EST ETABLI POUR SASSURER QUE LA PERTE MAXIMALE DE CELUI QUI PREND LA DECISION SERA MAINTENU A SON MINIMUM EN PARTANT DE LIDEE QUE LADVERSAIRE EST INTELLIGENT ET CHOISIRA SA STRATEGIE POUR MAXIMISER LES PERTES DE LAUTRE JOUEUR SIL SAGIT DE PROFIT PLUTOT QUE DE COUT , ON RECHERCHE LA MAXIMISATION DU BENEFICE MINIMUM ET LE CRITERE SAPPELLE ALORS MAXIMIN ( CRITERE DE WALD )

  • 5- LA THEORIE DES JEUX

    5-2 LE REGRET MINIMUM ( CRITERE DE SAVAGE )

    PROPOSE DE MINIMISER LE REGRET MAXIMUM

    ON CALCULE POUR CHAQUE COMBINAISON DECISION EVENEMENT CONSEQUENCE LE REGRET QUI LA CARACTERISE

    LE REGRET SE MESURE PAR LA DIFFERENCE ENTRE CE QUI EST ACCOMPLI ET CE QUI AURAIT PU LETRE SI LE MEILLEUR CHOIX EN CONNAISSANCE DES CIRCONSTANCES REELLES AVAIT PU ETRE FAIT .

  • 5- LA THEORIE DES JEUX

    5-3 LE MAXIMAX ( WALD )

    PRENANT LE CONTREPIED DU MAXIMIN , CE CRITERE SUGGERE DE RETENIR LA SOLUTION QUI DONNE LE MAXIMUM DES MAXIMA DE GAINS .

    RESOLUMENT OPTIMISTE , LE MAXIMAX PEUT MENER A DES DECISIONS AVENTUREUSES .

  • 5- LA THEORIE DES JEUX

    5-4 CRITERE DE HURWICZ

    LE MINIMAX PORTAIT UNQUEMENT SON ATTENTION SUR DES SITUATIONS DEFAVORABLES , LE MAXIMAX SINTERESSAIT EXCLUSIVEMENT AUX GAINS LES PLUS ELEVES; LE CRITERE DHURWICZ CONSIDERE TANT LES POSSIBILITES DE GAINS QUE LES DANGERS DE PERTE IL SUGGERE, EN EFFET , DE MAXIMISER UNE MOYENNE PONDEREE DES CONSEQUENCES EXTREMES ( MAXIMUM MINIMUM ) DE LACTION

    LES COEFFICIENTS DE PONDERATION EXPRIMENT LE DEGRE DOPTIMISME